Le Climat Tempéré
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Le Climat Tempéré Journal Indépendant d’Informations Générales RECEPISSE DE DECL. DE PUB. n°MIN/COM&MEDIAS/002/2009 • Contacts: (+243) (01) 516-5575 - 081 067 5170 & 099 99 06975 ¨ e-mail: [email protected] • w e b: www .lec lima ttemper e .cd • Access Bank-compte n° 10058311021-60 & Compte TMB KINSHASA n° 1201-0805401-09 www.lec .leclima limattemper Les députés à l’attaque de Muzito L’homme clairvoyant n’est pas celui qui voit la montagne, mais celui qui distingue ce qu’il y a derrière elle (Proverbe russe) D emain mercredi, le Premier ministre Adolphe Muzito est attendu à l’Assemblée nationale, où il devra répondre aux questions des députés au sujet de la situation dans la province de l’Equateur. Dès l’attaque de la ville de Mbandaka par les rebelles Enyele, des parlementaires avaient initié deux démarches: rencontrer le président de la République et le Premier ministre, d’une part, et d’autre part, interpeller le Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité ainsi que son collègue de la Défense Nationale. Mais, aucune de ces actions n’a abouti. La présidence de la République n’a toujours pas réagi à la demande d’audience introduite par les parlementaires auprès du chef de l’Etat. Au contraire, le gouvernement suspecte certains acteurs politiques, originaires de l’Equateur, de soutenir la rébellion des Enyele. Il s’est donc créé une sorte de méfiance entre les hommes politiques de cette province et les animateurs de l’organe exécutif du pays. De plus, convoqués à l’Assemblée nationale, les responsables de l’Intérieur et de la Sécurité ainsi que de la Défense Nationale ne se sont pas présentés devant les députés, car ils devaient accompagner le président de la République à Mbandaka, (suite en page 2) Le vrai bilan de Joseph Kabila ou la démocratie selon Kabila au crible (Lire en page 5) Page 5 P olitique Politique Page 9 Pr ovinces Pro Le mythe Le président du génér al général Pier Pierrre « Etok o» Etoko Nkur unziza Nkurunziza atteint ce mar di à mardi Kisangani Kinshasa RDC-Burundi Le billet Elégance politique ! Les derniers jours du régime du maréchal Saddam Hussein en Irak avaient révélé au monde un certain MSS, Mohammed Saeed al-Sahaf. Modèle achevé de l’art du bluff, le dernier ministre de l’Information de l’ogre de Bagdad est resté mémorable dans l’histoire de la communication pour ses déclarations déconcertantes, sans aucun rapport avec les événements. Alors que les G.I’s lançaient l’assaut sur Bagdad, MSS niait les faits et disait notamment à l’opinion: « Ils ne sont même pas à 100 miles de Bagdad. Ils ne sont nulle part. Il s’agit d’une illusion. Ils sont en train d’essayer de vendre aux autres une illusion. Il n’y a pas d’infidèles américains à Bagdad. (suite en page 2) 2ème année • n°112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 • Nouvelles Galeries Présidentielles - Local 1 • Kinshasa/Gombe • RDCongo • Prix: 1000 FC CMJN 2 Le Climat Tempéré Actualité Les députés à l’attaque de Muzito (suite de la page 1) où s’était tenu le Conseil Supérieur de la Défense, dont ils sont membres. Et c’est M. Adolphe Muzito, Premier ministre, qui a adressé un courrier au bureau de l’Assemblée nationale pour justifier cette absence. Voilà pourquoi, des députés de l’opposition ont estimé que le coordonnateur de l’exécutif devait personnellement se présenter pour expliquer les événements du chef-lieu de la province de l’Equateur. D’emblée, il a été constaté de graves défaillances du dispositif de défense et de sécurité dans cette entité, qui vit une tragédie depuis plus de 6 mois. Muzito joue sa crédibilité Le Premier ministre tentera de passer demain devant l’Assemblée nationale un oral aux odeurs d’une revanche pour les élus du peuple, après une première occasion ratée lors de la dernière session ordinaire d’octobre 2009, au cours de laquelle il leur avait échappé d’une pirouette, à la suite d’une motion incidentielle sortie du chapeau. Un scénario qui ne risque pas de se produire cette fois, tant le cahier des charges des députés, toutes tendances confondues, semble très chargé contre le Premier ministre et les membres de son gouvernement. François Mwamba, l’auteur de la question orale avec débat contre le Premier ministre, a évoqué la situation sécuritaire qui prévaut dans la province de l’Equateur et la sécurité pour justifier son intervention, mais il ne fait pas un pli que les députés ne rateront pas l’occasion qui leur est offerte pour vider leur sac à Adolphe Muzito, qu’ils accusent de les avoir trainés dans la boue lors de la seconde lecture du projet de loi budgétaire au Parlement. Les députés congolais ont la rancune tenace, et avaient mal digéré les accusations publiques du gouvernement Muzito, selon lesquelles ils voulaient prendre à leur seul profit, les recettes additionnelles dégagées lors de l’examen du projet de budget 2010 au Parlement, au détriment des fonctionnaires et agents de l’Etat. Bons princes, les élus nationaux avaient renoncé à toute augmentation de leurs émoluments, tout en promettant de juger l’exécutif national à ses actes. Or, justement, ces actes se font attendre. Alors que 2010 a été proclamée année du social, les Congolais vivent dans une totale insécurité sociale avec des salaires gelés là où ils existent, des services sociaux de base comme l’eau et l’électricité fournis au compte-goutte. Quatre mois après le début de l’exercice budgétaire, les Congolais ne voient rien venir, et tous les secteurs sociaux du pays sont en ébullition. Après les enseignants du secteur universitaire, la grogne ne cesse de monter du côté de l’EPSP, du secteur de la santé et de la Fonction publique. Le discours officiel aligne chaque jour qui passe les performances macroéconomiques et le niveau record des recettes publiques, mais en même temps, les salaires ne sont pas payés, les factures des fournisseurs de l’Etat s’entassent au ministère des Finances et les rétrocessions dues aux entités décentralisées ne sont plus libérées depuis belle lurette. Tout se passe comme si le gouvernement qui a les yeux fixés sur le point d’achèvement de son Programme avec le FMI, avait décidé d’affamer sa propre population qui créé la richesse nationale, en accumulant les arriérés. Mercredi devant la représentation nationale, le Premier ministre Adolphe Muzito aura à expliquer si cette sorte de fuite en avant, qui consiste à encaisser des recettes publiques sans rien dépenser, contribue réellement à la réalisation des objectifs sociaux du gouvernement ou au contraire, ne fait que contribuer à l’appauvrissement collectif. Les députés ne manqueront pas non plus à exiger des explications sur ce qui apparait comme une incapacité du gouvernement Muzito, à rétablir et à maintenir la stabilité et l’harmonie dans le fonctionnement des institutions provinciales, où les conflits et les tiraillements entre animateurs sont presque devenus la règle. Finalement, qu’il s’agisse des événements de Mbandaka, de l’insécurité sociale dont se plaint la population ou de l’effervescence au sein des institutions provinciales, tout se tient. Toutes ces questions ont un lien clair avec l’ragent. Il sera sans doute difficile au Premier ministre en ce qui concerne le fonctionnement du secteur de sécurité, prétexte officiel de sa présence mercredi devant les députés, de se contenter, comme à l’accoutumée, des lieux communs, toujours ressassés par les discours officiels. On le sait, ce secteur sensible, au regard de tous les enjeux qu’il comporte aussi bien sur le plan financier que stratégique, échappe totalement au Premier ministre. L’heure est venue d’une véritable réforme. Quoiqu’il en soit, le face à face de ce mercredi aura valeur de test pour le Premier ministre et son gouvernement après le remaniement de l’équipe ministérielle intervenu dernièrement. Les textes indiquent que l’auteur d’une question orale peut, s’il n’est pas satisfait, la transformer en interpellation. Dans le contexte encore chaud des événements de Mbandaka, cette sortie de Muzito se soldera-t-elle par une interpellation ? Wait and see ! Otis Basunga et D. Baita Elégance politique ! (suite de la page 1) Jamais ! Je vous le garantis trois fois, il n’y a pas de soldats américains à Bagdad. Soyez assurés, Bagdad est sûr, protégé ». Plus tard, pendant que les soldats américains arpentaient déjà certaines rues de la ville défaite, il déclarait : «Je peux dire, et je suis responsable de ce que je dis, que les soldats américains ont commencé à se suicider sous les murs de Bagdad ». Mohammed Saeed al-Sahaf était du genre à vous communiquer un bilan imaginaire de batailles fictives. En voici un de son cru : « Nous avons détruit 2 chars, des avions de combat, 2 hélicoptères. Nous avons repoussé les Américains. Et les forces britanniques qui ont été abandonnées sur le terrain ont été éliminées, à l’exception de ceux qui ont fui ». Il prenait une telle liberté avec les faits que ses perles ont été collectionnées et sont servies pour faire dérider. Après les sanglants événements de Pâques, à Mbandaka, certaines relations qui en sont faites aujourd’hui ne sont pas sans rappeler vaguement les sorties impayables de ce communicateur entièrement à part, qui se plaisait à vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes. Il y a quelques jours donc, une centaine d’Enyele entrent dans Mbandaka, tirent à l’arme lourde et légère, se déploient à plusieurs points stratégiques du chef lieu de l’Equateur et s’en emparent, tuent des Casques bleus onusiens, des militaires et des policiers congolais… Aujourd’hui, à Kinshasa, on banalise. Le discours officiel préfère ne voir là que l’action d’un petit groupe de terroristes, qui ne cherchaient qui ont commis des actes de violence dans le seul but d’intimider ou d’impressionner, qui n’articulent aucune revendication digne d’intérêt, en dehors du fait qu’ils sont mécontents d’avoir été empêchés d’exercer leur domination sur les tribus voisines… L’effet de panique passé, l’on a tendance à pavoiser et à relativiser le rôle de la MONUC dans la reprise en mains de la situation à Mbandaka par les vaillants éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo. Mieux encore, la MONUC est accusée de «non assistance à personne en danger». Selon le gouvernement congolais, un nommé Roger Mongaba a été «abattu immédiatement par le commando au nez et à la barbe du contingent de la Monuc, qui n’est pas intervenu». «Et on nous dit que ces soldats onusiens sont ici pour protéger les civils, ils avaient une mitrailleuse déployée, les faits se passaient à 25 mètres de la guérite où se trouve déployée la mitrailleuse, ils ont assisté comme à un match de football» ! S’indigne le gouvernement par la voix de son porte-parole qui questionne sérieusement la méthodologie de mise en œuvre par la Mission onusienne de sa mission consistant à « protéger des civils en Rdc». D’où cette affirmation définitive : «le gouvernement congolais est conscient de l’indispensable nécessité d’une aide au renforcement de son système de sécurité. Mais il entend organiser désormais un tel soutien dans le cadre d’une coopération classique, à l’instar de tous les pays qui bénéficient de l’appui des Nations Unies sans qu’il soit nécessaire de le maintenir dans le régime d’exception que la RDC a expérimenté depuis 1999». Des Le Climat Tempéré informations indiquent qu’à la MONUC l’on serait ulcéré par cette volée de bois vert et que face à l’affront subi, l’on envisagerait une réaction diplomatique appropriée. Un autre groupe qui en a pris pour son grade, c’est l’opposition dont des membres sont accusés de participation criminelle. Dans le fond, toute cette distribution de coups et sa médiatisation tous azimuts fait quelque peu désordre. Elle a le don d’écorner la solidarité que l’on est en droit d’attendre de tous envers cette population tout fraîchement éprouvée de Mbandaka. N’était-il pas plus indiqué de faire l’économie d’une nouvelle querelle politicienne, avec d’un côté les bons et d’un autre les mauvais, sur une question où des gens ont manifestement choisi de défier l’ordre républicain ? Faut-il vraiment que des dossiers délicats relevant encore d’enquêtes policières secrètes soient balancés sans précaution, au risque de jeter en pâture l’honneur et la dignité d’individus à priori respectables ? Le gouvernement ne perd rien à mettre de la forme dans ses faits et gestes. Mais surtout dans les mots. Elégance politique oblige ! L. Mantha n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 Le Climat Tempéré Journal I n d é p e n d a n t d’Informations Générales Adresse : N o u v e l l e s Galeries Présidentielles Local 1 • Kinshasa / G o m b e • R .D . C o n g o e-mail: [email protected] [email protected] web : www w.. l e c cll i m a att t e m p e r e . c d E DITEUR Société Le Climat Sprl DIRECTION Délégué Général & Directeur de Publication Laurent Masini Ntambu M. (243) (0) 998 130 914 Secrétaire Chantal Botelua RED ACTION REDA Rédacteur en Chef Adjoint & Secrétaire de Rédaction Jean Mel Bolam Chef de rubrique Politique Damien B. Bwaundambo Chef de rubrique Economique Tito Malela Chef de rubrique Environnement & santé Tawelo H. Chef de rubrique Etranger Jay F. 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Alors que la nation semblait faire chorus pour relever cette nouvelle épreuve causée à la démocratie, voilà que le ciel politique s’assombrit brutalement. Tout est parti d’une sortie de Lambert Mende le week end dernier devant la presse. Le ministre de la Communication a fait une intervention musclée dont voici les points principaux. Une offensive terroriste sur Mbandaka Ce qui s’est passé à Mbandaka dimanche 04 avril 2010 relève sans aucun doute du terrorisme à l’état pur, c’est--à-dire « des actes de violence commis dans le but d’intimider ou d’impressionner ». C’est en effet dans l’unique but d’intimider les populations congolaises par le biais des habitants de Mbandaka que les assaillants du chef-lieu de l’Equateur ont agi. On est frappé par le caractère irrationnel de tels actes dans le contexte d’après 2006 qui a mis en place dans notre pays un cadre consolidé d’expression démocratique dans lequel la liberté d’expression est reconnue et pratiquée de manière quotidienne sous toutes ses formes. Au demeurant, ni le Gouvernement de la République, ni la population de Mbandaka qui a offert une coopération illimitée aux FARDC dans la traque des criminels auteurs de l’assaut sur leur ville et encore moins l’opinion publique congolaise en général ne sont parvenus jusqu’à ce jour à saisir clairement une quelconque motivation ou revendication politique de la part des assaillants de Mbandaka. L’aphonie des auteurs de ce coup dément les montages médiatiques des récupérateurs qui, depuis ailleurs qu’à Mbandaka, tentent maladroitement de se refaire une notoriété en se greffant sur cette action criminelle qui vient à nouveau d’endeuiller plusieurs familles congolaises ou étrangères. Les auteurs de l’offensive L’Etat major général des FARDC et tous les autres services compétents du gouvernement qui examinent le matériel saisi et interrogent les terroristes capturés sont formels: les assaillants de Mbandaka de ce dimanche 04 avril appartiennent’ aux forces résiduelles du groupe armé baptisé « Armée Nzobo ya Lombo» (bandits du village). Selon les documents détenus par les services sus-évoqués, les terroristes se présentent sous ie label du « Mouvement de Libération Indépendante des Ailiers ». Le Président en est (toujours) le sieur Ibrahim Mangbama. Le chef militaire du groupe, un certain Désiré Momboza, ancien des exFAZ, a été tué lors des accrochages avec les FARDC en territoire de Kungu et a été remplacé par Unjani, fils d’Ibrahim Momboza dont l’adjoint est l’ex-sergent des FAZ Emeka. Seul fait nouveau, et de taille concernant les auteurs c’est l’allongement de la liste des « auteurs intellectuels» des atrocités ‘que le pays déplore. Au moins un élu provincial de plus (un premier député provincial avait déjà été appréhendé) et au moins deux élus nationaux qui auraient sponsorisé les Nzobo ya Lombo depuis leur fuite du territoire de Kungu ont été cités lors des enquêtes. Le Gouvernement estime que dans le strict respect des procédures institutionnelles, ces personnes devront être entendues par la Justice Militaire qui s’occupe de ces questions. Les faits Les terroristes qui se sont lancés dimanche 04 avril à l’assaut de la ville de Mbandaka sont, selon les informations en notre possession, partis du territoire de Kungu, où ils avaient été mis en déroute par le 321ème Bataillon des FARDC après avoir commis les pires atrocités dans le secteur de Dongo quelques semaines plus tôt. Il faut noter à ce propos qu’après la mise en déroute des épurateurs ethniques de la bande à Ibrahim et Unjani dans le secteur de Dongo, le calme a été restauré entre les groupes ethniques ayant en partage cette entité territoriale. Les résidus de la bande avec à leur tête le duo Ibrahim et son fils Unjani, renforcés par d’anciens éléments de l’ex-DSP, de l’ex-DPP et quelques démobilisés se sont répandus dans d’autres espaces de l’Equateur pour y semer la mort et la désolation. Les agglomérations de Mikaloa et Ebango seront ainsi systématiquement pillées par les terroristes qui ont par la suite arraisonné jeudi 01 avril 2010 le MB Malaïka, un bateau appartenant à la société Groupe Agro-Pastorale (GAP) à Nganda-Congo, un port situé à 50 Km de Mbandaka et qui est devenu leur principale base opérationnelle. Un médecin espagnol, le Dr. Mario Salsa qui passait ses vacances à parcourir le fleuve à partir de Kisangani à bord de cette embarcation a été enlevé par les assaillants lors de l’arraisonnement du Malaïka. Rasé complètement par Ibrahim qui croit aux vertus magiques de fétiches fabriqués avec des cheveux et poils de blancs, le Dr. Salsa est resté entre les mains du W 1 du groupe terroriste à Nganda Congo pendant que dissimulés à bord de ce bateau, le gros de la troupe (une soixantaine d’hommes, femmes et enfants) prenaient jeudi la route fluviale avant d’accoster dimanche au port privé de Bankita, à Mbandaka, dimanche, un peu après 9H30'. Il convient de noter que le petit port fluvial privé de Bankita est situé à proximité du QG de la MONUC à Mbandaka. Un poste de guet servi par une mitrailleuse se trouvait monté sur une guérite surplombant le port à moins de 30 mètres du débarcadère au moment du débarquement bruyant des assaillants. Roger Mongapa, Gérant du bateau MB Bozengo qui se trouvait sur le même quai, leur demanda, alors qu’ils débarquaient, de ne pas marcher sur des sacs de braises constituant sa cargaison. Il fut abattu par les assaillants, au nez et à la barbe du contingent de la MONUC qui n’est pas intervenu, ce qui questionne sérieusement la méthodologie de mise en œuvre par la Mission onusienne de sa mission consistant à « protéger des civils» en RD Congo. Les témoins concordent sur un détail: les assaillants n’étaient pas de Mbandaka et ne connaissent pas la ville car à tout bout de champ, ils demandent des renseignements pour s’orienter. Ce fait et la véritable chasse à l’homme déclenchée spontanément par les populations de Mbandaka pour débusquer et livrer aux autorités les terroristes en fuite infirment les allégations selon lesquelles on se trouverait en face d’une jacquerie locale du fait d’un prétendu mécontentement des populations vis-à-vis des autorités provinciales. Une heure après leur débarquement à Bankita, les assaillants seront accrochés par une unité de quelques dizaines d’éléments de la garnison locale des FARDC. En moins d’une demiheure d’affrontements, les FARDC les avaient chassés du centre-ville avant de lancer des patrouilles en vue de débusquer quelques snipers embusqués en divers points de la ville et de les arrêter ou les mettre hors d’état de nuire avec l’aide de la population. Les forces gouvernementales ont donc mis trente minutes pour faire plier l’ennemi et une heure et demi pour ratisser la ville à la recherche des derniers snipers. Une performance plus qu’honorable pour une armée en pleine phase de reconstitution. Il faut noter que la bande terroriste qui a attaqué Mbandaka était composée d’une soixantaine de personnes, en ce compris un groupe qui avait manifestement infiltré la ville longtemps avant l’arrivée de ceux qui ont arraisonné le MB Malaïka. Les unités loyalistes (FARDC) qui ont refoulé ces assaillants, quant à elles, n’étaient pas plus de 50 hommes avant que des renforts plus conséquents ne viennent les aider à stabiliser la situation. Ce fait constitue à lui seul un cinglant démenti à certaines thèses pessimistes selon lesquelles la RD Congo n’est toujours pas prête à répondre aux défis sécuritaires. L’aéroport de Mbandaka était sous la garde de la MONUC, qui n’avait malheureusement pas assez de forces combattantes sur les lieux pour organiser une réponse appropriée à l’assaut. C’est ainsi que les assaillants ont pu investir l’aéroport vers 11 heures 40'. Le site de l’aéroport de Mbandaka a cette particularité d’avoir un grand nombre d’abris, notamment les bâtisses et autres containers qui servaient de bureaux ou d’entrepôts à la MONUC. Engager les terroristes de nuit dans un tel décor stratégique n’était pas judicieux. Aussi le (suite en page 4) Dès la fin des enquêtes en RCA De nouv eaux manda ts d’ar rêt de la CPI en RDC nouveaux mandats d’arrêt D ’autres mandats d’arrêt internationaux pourraient être lancés en direction des Congolais qui partageraient des responsabilités dans l’intervention de l’armée de libération du Congo (ALC) de Jean-Pierre Bemba en République centrafricaine (RCA). L’information a été confirmée par le chargé de communication de la Cour pénale internationale en République Démocratique du Congo (RDC), Paul Madidi, lors d’une conférence-débat animée, le samedi 10 avril 2010, en collaboration avec la représentation de la Cour, à l’intention de la communauté de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), à Kinshasa. L’unique thème retenu était « Mieux comprendre la CPI, compétences, mandat de la Cour et affaires ». Il a fait savoir que ces poursuites seront déclenchées dès la fin des enquêtes en cours en RCA sans en donner la date. « A ce jour, quatre situations ont été déférées au procureur. En dehors du Soudan pour lequel le Conseil de sécurité, agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a demandé l’ouverture d’une enquête sur le Darfour, trois Etats africains ont demandé au procureur d’enquêter. Il s’agit de la RDC en 2004, l’Ouganda et la RCA. C’est à la suite d’une plainte articulée par ce dernier pays que des poursuites ont été lancées contre le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC, arrêté le 24 mai 2008. Jean-Pierre Bemba est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. A la demande de ses avocats, le début du procès prévu le 27 avril 2010, a été reporté au 5 juillet prochain, a précisé l’orateur devant les membres de la communauté de cet institut facultaire. Selon lui, « la CPI n’y est pour rien dans ce report, le premier du genre. Celui-ci est tout simplement consécutif à une exception d’irrecevabilité déposée par la défense dans laquelle elle soutient que son client avait déjà été blanchi par un tribunal centrafricain. Et, au nom du principe « non bis in idem », qui voudrait que nul ne puisse être jugé deux fois sur la même cause, la Cour a dérogé au principe de complémentarité, soutient la défense de Bemba Gombo, pour laquelle son client ne devrait pas être jugé par la CPI. Ce qui fait que le 27 avril il n’y aura qu’une audience de mise en état pour discuter autour des exceptions soulevées par la défense. Mais, face à ces allégations, c’est aux juges que reviendra le dernier mot ; non pas au procureur et moins encore aux avocats, a explicité M. Madidi. Il a, en outre, conseillé de ne pas considérer Jean-Pierre Bemba comme un condamné mais plutôt comme un détenu qui pourrait recouvrer sa Le Climat Tempéré liberté à l’issue du procès. « Cela est possible », a-t-il lâché. Evoquant le cas Bosco Ntaganda, le conférencier a déclaré que n’ayant ni police, ni armée, la CPI ne peut être en mesure de poursuivre les personnes faisant l’objet de mandat. Mais, elle compte sur la coopération des Etats signataires pour le transfèrement des personnes visées. C’est la raison pour laquelle il appartient aux responsables congolais d’arrêter Ntaganda et de le remettre à la Cour, a-t-il soutenu. « Contrairement à la réponse donnée par les officiels congolais selon laquelle on fait d’abord la paix, il convient cependant de retenir qu’on ne peut pas faire la paix en laissant de côté les questions de justice », a noté Paul Madidi. Il a par ailleurs rappelé que sont actuellement en instruction à la CPI les procès des Congolais Thomas Lubanga, Germain Katanga et Matthieu Ngudjolo. En tant que n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 juridiction universelle, la CPI ouvrira, dans les jours à venir, des dossiers en rapport avec les cas de la Colombie, Afghanistan, Palestine et Géorgie. Et Paul Madidi de laisser entendre que pendant ce temps, des enquêtes se poursuivent au Kenya, en Ouganda et en RDC, plus précisément dans sa partie Est. Enfin, Il a expliqué le fonctionnement de la CPI avant de répondre aux préoccupations des étudiants qui ont accordé une attention particulière au thème développé par le conférencier. Mais auparavant, deux autres thèmes ont été développés par les professeurs de l’IFASIC. Le professeur Kithima, recteur de l’IFASIC, a disserté sur « la moralisation de la vie internationale. Pour sa par, le professeur Henri Kokolo a exposé sur le procès de Nuremberg. Vicky Bolingola 4 Le Climat Tempéré Politique Les temps des comptes : qui a fait quoi ? Evénements de Mbandak a Mbandaka (suite de la page 3) commandement militaire opérationnel a-t-il donné l’ordre aux troupes FARDC de n’intervenir que dans la matinée de lundi. D’où la durée de ce qui a été fallacieusement présenté comme une « longue résistance des assaillants », laquelle a alimenté les gorges chaudes des habituels détracteurs de notre pays. A l’aéroport, les Nzobo ya Lombo vont se livrer à la mise à sac et au pillage des installations de la MONUC. Dans la matinée du lundi 05 avril, lorsque les éléments FARDC et PNC appuyés par deux chars de la MONUC donnent l’assaut sur l’aéroport, ils ne rencontrent qu’une très faible résistance. A 10 heures, tout était sur ce site. Bilan Le Gouvernement voudrait saluer la coordination que les FARDC ont pu établir avec leurs partenaires de la MONUC pour mener à bonne fin cette offensive de l’aéroport et ce, en dépit du regrettable disfonctionnement du Port Bankita. Cinq éléments des FARDC et trois de la PNC sont tombés au champ d’honneur. Il s’agit de: 1. Lieutenant Ndengwi Badi ; 2. Sous-Lieutenant NgambundaKabunda ; 3. Sous-Lieutenant Ngonza Biabeni ; 4. Sergent-Major Ekabutuka ; 5. 1er Sergent Pierre Muma ; 6. 1er Sergent Masangwa Nombi et 7. 2ème Classe Ekofo Ekundu. POUR LA PNC 1. Brigadier Chef Kakudji Mbuyi ; 2. Agent de Police lnonga Bokotomba ; 3. Agent de Police Zambwa Osemanya. A ces vaillants jeunes Congolais qui ont consenti le sacrifice suprême pour le salut de la Nation, le Gouvernement tient à rendre l’hommage de l’ensemble du peuple congolais et présente ses condoléances attristées à leurs proches. Le Gouvernement a déjà présenté ses condoléances à la MONUC qui a perdu à l’aéroport un pilote sud-africain et un élément ghanéen tués par les terroristes ainsi qu’un élément Uruguayen mort d’un arrêt cardiaque dû à ces événements. Après les combats et selon un décompte établi ce vendredi matin, on a pu dénombrer 21 terroristes des Nzobo ya Lombo tués dont au moins trois lynchés par la population de Mbandaka, ce que le Gouvernement a condamné car, quelle que soit la légitimité de la révolte face à la cruauté de ces criminels, nul n’a le droit de se faire justice. 38 ont été capturés. Parmi ces capturés se trouvent le chef .des renseignements et celui de la logistique des terroristes de même qu’un conseiller de Undjani. Un terroriste blessé a été acheminé vers une clinique de Mbandaka et y reçoit les soins que nécessite son état. Il importe de signaler aussi que deux civils de Mbandaka ont été abattus de sang-froid par les terroristes. La MONUC au banc des accusés Il appert assez clairement que l’opération menée par les FARDC dimanche 04 avril 2010 sur Mbandaka une heure seulement après l’attaque de cette ville a été pleinement couronnée de succès. En moins de 24 heures, la ville et ses principaux sites stratégiques (Port, aéroport, bâtiments publics), assiégés par surprise par des éléments lourdement armés, ont été totalement libérés par les FARDC avec un appui logistique de la MONUC. Les FARDC ont neutralisé plus de 90 % des assaillants en un laps de temps aussi court, ce qui conforte la position du Chef de l’Etat et du Gouvernement lorsqu’ils affirment que le Congo est en train de recouvrer sa capacité à affronter de multiples challenges. Des hauts faits d’armes ont été accomplis à Mbandaka (ville et aéroport) par les FARDC. Hauts faits pour lesquels le Conseil Supérieur de la Défense présidé par le Président de la République a décidé de faire citer à l’ordre de la Nation 6 officiers dont voici les noms: 1. Lieutenant-Colonel Manix UTCHA Sundju (38 ans) qui a dirigé la reprise de l’aéroport ; 2. Capitaine Jean Bulungunema Kpidi (55 ans) Commandant de la Compagnie Musique qui a empêché les terroristes d’entrer dans la ville; 3. Lieutenant Freddy Botuwo de la Compagnie Musique; 4. Major Lungu Mobambo (34 ans) Comd. 933ème Bataillon; 5. Capitaine Mutombo Chimika (45 ans) ; 6. Sous-Lieutenant Mbutu Bitembi. Le Colonel Makengo de la PNC sera aussi cité à l’ordre pour sa bravoure. Comme on peut s’en rendre compte, le renforcement des capacités des FARDC et des forces de sécurité en général reste la réponse idoine aux défis sécuritaires qui assombrissent notre horizon. Le souhait des autorités provinciales, des populations de Mbandaka ainsi que le Gouvernement est de voir nos partenaires de la MONUC faire preuve de la même rigueur face à l’incapacité affichée par ses forces à Mbandaka qui, ayant la possibilité d’arrêter le carnage dès le premier meurtre sous leurs yeux de l’infortuné Mongapa par le commando terroriste, sont restées calfeutrées dans leurs quartiers. Ces événements ont fait ressurgir les persiflages désobligeants de ceux qui, dans le pays mais surtout à l’étranger, s’y appuient sans scrupules pour appeler au maintien et à la prolongation du mandat de la MONUC dans notre pays. Des propositions qui ne surprennent pas outre mesure: la publication d’un énième rapport truffé de chiffres aussi faux qu’alarmants de HRW sur la situation humanitaire et sécuritaire du Nord-Est de la province Orientale cette fois, avait déjà ramené à la surface une nuée de lobbyistes avec leurs sempiternels plaidoyers en faveur du statu quo qui arrange les petites affaires de certains au détriment des Congolais. Un discours assaisonné de misérabilisme qui met en exergue l’intérêt bien compris (on ne sait trop par qui) des « pauvres Congolais», sans doute trop « pauvres» pour vivre libres et dignes... C’est le lieu de répéter à ces « amis» qu’on ne peut pas prétendre aider un peuple en piétinant sa dignité. Plutôt que de chercher à s’accaparer du pouvoir réel au Congo, en lieu et place de l’Etat pour prétendument aider les Congolais, il serait bon une fois pour toutes d’écouter les Congolais qui vous disent: avec le penseur John Holloway : « dans votre façon d’agir ou de ne pas agir pour nous, abstenez-vous d’aliéner ceux au nom desquels vous déclarez vous engager. Ne faites plus rien à notre place. Nous le ferons nous-mêmes ». Les problèmes sécuritaires de la République Démocratique du Congo ne trouveront leur solution définitive que grâce au renforcement des technostructures congolaises pour les rendre mieux aptes à répondre aux différentes formes de criminalité et de dysfonctionnement auxquelles notre société sera confrontée. Ceux de nos partenaires qui nous veulent du bien devraient participer activement à l’effort d’amélioration de nos capacités plutôt que de gaspiller un temps précieux à entonner des refrains sur notre prétendue incapacité à prendre en charge les problèmes qui se posent à nous comme s’ils préméditaient un schéma de mise sous tutelle de la RD Congo. Pour soutenir ce dessein machiavélique, ils n’hésitent plus à reproduire le syndrome des «missions civilisatrices» auto-justificatoires des aventures coloniales de triste mémoire en conditionnant le retrait définitif de la MONUC à une transformation préalable de la RD Congo en un paradis terrestre qui n’existe nulle part sur la planète. L’attaque terroriste non revendiquée sur Mbandaka peut à cet égard être considérée comme l’œuvre criminelle d’une main noire qui tient à empêcher toute forme de normalisation au Congo. La main noire d’intérêts illégitimes qui s’abreuvent aux mamelles d’une guerre dispensatrice de rentes de situation pour un aréopage d’acteurs bon chic-bon-genre, de roitelets locaux et d’affairistes véreux qui tremblent devant l’indéniable consolidation de l’Etat congolais qui sonne le glas de leurs « privilèges» mafieux. Le succès de la riposte des FARDC aux brigands qui ont attaqué Mbandaka après ceux engrangés avec les opérations Kimia Il, Rudia Il, Amani leo, Dongo, à l’Est et au Nord du pays, ne laissent aucune place au doute: la R D Congo retrouve plus vite que prévu par les uns et les autres ses Le Climat Tempéré capacités de réponse aux défis qui assaillent toute nation. D’où la peur panique qui s’empare de ces véritables croque-morts dont certains se font grassement rétribuer la production régulière d’une comptabilité macabre de la saga congolaise qui alimente le voyeurisme dans leurs pays d’origine (Congo Bashing). Le Gouvernement congolais est conscient de l’indispensable nécessité d’une aide au renforcement de son système de sécurité, mais il entend organiser désormais un tel soutien dans le cadre d’une coopération classique, à l’instar de tous les pays qui bénéficient de l’appui des NationsUnies sans qu’il soit nécessaire de les maintenir dans le régime d’exception que nous avons expérimenté depuis 1999 au plus fort de la guerre qui a ébranlé les fondements de notre pays. Comme d’habitude, les adeptes du Congo Bashing ont, de manière tout à fait aberrante tenté de faire porter à la R D Congo le chapeau’ des agressions dont elle est victime. Ils voudraient « punir» les Congolais pour cette agression dont ils sont victimes. La question n’est pas de savoir si le Congo aura encore des soucis (aucun pays n’est à l’abri de problèmes). L’essentiel reste la capacité d’un Etat à répondre auxdits soucis lorsqu’ils viennent à se manifester. Les FARDC viennent à cet égard d’envoyer au monde entier un signal très encourageant à Mbandaka. J. Man Mas E caution apportée par le pouvoir central dans les actions de déstabilisation de la province qui amplifient l’insécurité en encourageant les actes de banditisme politique tels que : - la destruction des bureaux de l’assemblée provinciale et l’installation d’un prétendu nouveau bureau en violation des lois de la République - la reconnaissance des auteurs de ce forfait. A cet égard, l’image où l’on a vu les plus hautes autorités du pays s’asseoir et traiter avec des casseurs a retiré les dernières illusions à tous ceux qui, de bonne foi, avaient cru au slogan gouvernemental de la tolérance zéro ; 6. Le MLC observe qu’au lieu de trouver des réponses adéquates aux questions fondamentales que suggère la gestion de l’Etat en général et de la province de l’Equateur en particulier, le pouvoir en place se lance dans une fuite en avant en cherchant des boucs émissaires dans l’opposition et au sein de la communauté internationale ; 7. Le MLC saisit cette opportunité pour exiger la libération immédiate et sans condition de Monsieur Oscar MOLAMBO, député provincial et membre du MLC, irrégulièrement arrêté et détenu sans procès. De même, le MLC tient à rendre hommage à la Monuc pour l’action menée en faveur de notre population et présente ses condoléances pour le casque bleu tombé au front aux côtés de nos compatriotes civils et militaires. Le Bureau politique du MLC réitère les mêmes condoléances à l’endroit des familles éprouvées ; 8. Le MLC soutient la décision prise par la plénière de l’Assemblée nationale en vue d’obtenir du 1er Ministre, chef du gouvernement, des éclaircissements sur tous les aspects du conflit armé qui secoue la province de l’Equateur. Dans la même optique, le MLC appuie la démarche de question orale, adressée aux ministres de la Défense et de l’Intérieur, initiée au Sénat en vue de faire la lumière sur cette même question ». Protestation du Bureau politique du MLC n rapport avec la situation politique et sécuritaire qui prévaut actuellement dans la province de l’Equateur, le Bureau Politique du MLC s’est réuni ce samedi 10 avril 2010 sous la présidence de son Secrétaire Général François MUAMBA TSHISHIMBI. A la faveur de ses échanges, le Bureau Politique rend publique la déclaration suivante : 1. Contrairement aux insinuations du porte-parole du gouvernement, le MLC réaffirme son engagement dans le processus politique de conquête et d’exercice du pouvoir par voie démocratique. En conséquence, le MLC précise qu’il n’est ni de près ni de loin mêlé aux évènements de l’Equateur et dénonce avec véhémence toute tentative insidieuse et malhonnête visant à l’impliquer au développement de ce conflit armé et de l’instabilité des institutions provinciales ; 2. En tout état de cause, le MLC déplore l’incurie du gouvernement dans la gestion d’un conflit localisé entre deux villages de pêcheurs qui s’est mué, à cause du laxisme patent et de l’irresponsabilité du gouvernement central, en une confrontation armée au chef lieu de la province ; 3. Le MLC rappelle qu’à plus d’une fois des élus nationaux ont mis en exergue l’absence, l’inadéquation, l’indifférence coupable de l’action de l’Etat face aux frustrations nées de l’exclusion, du harcèlement et de l’état de non droit dont les conséquences étaient prévisibles. Le MLC note une fois encore que le gouvernement s’est montré incapable d’anticiper en se complaisant dans l’immobilisme ; 4. De même le MLC constate que le gouvernement provincial de l’Equateur, mis en place dans des conditions controversées et en déficit évident de légitimité s’est illustré par une incurie notoire et une arrogance de mauvaise aloi en annonçant que ce conflit était totalement éradiqué et que les insurgés étaient neutralisés corroborant ainsi les propos du porte-parole du gouvernement ; 5. Le MLC proteste contre la n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 François Mwamba Tshishimbi Secrétaire général du MLC Le Climat Tempéré RDC-Burundi Le président Pier Pierrre Nkur unziza ce mar di Nkurunziza mardi à Kinshasa L e président burundais, Pierre Nkurunziza, est attendu, aujourd’hui mardi à Kinshasa pour un séjour de 48 heures. Le chef de l’Etat burundais fera l’état des lieux des relations entre Kinshasa et Bujumbura avec son homologue congolais, Joseph Kabila. Il profitera également de son passage dans la capitale congolaise pour s’entretenir avec quelques officiels congolais, indique-t-on. Cette visite est le couronnement d’efforts communs des deux pays pour harmoniser et raffermir les liens de bon voisinage après les tragiques événements qui ont brouillé leurs rapports. Il s’agit de la première visite du chef de l’Etat burundais après un quart de siècle entre nos deux pays qui ont renoué leurs relations il y a, à peine, une année. Le réchauffement des relations entre Kinshasa et Bujumbura vient à point nommé et marque ainsi le changement dans les rapports entre le Burundi et la RDC. Pierre Nkurunziza visite la RDC pour encourager assurément le peuple congolais dans son effort de consolidation de la paix, notamment dans la partie Est du pays et rassurer les autorités congolaises au sujet de rapatriement volontaire des réfugiés tant congolais que burundais afin de sécurité les frontières entre les deux pays. Pour rappel, le Burundi venait d’envoyer son représentant à Kinshasa en la personne de M Léandre Amuri Bagengwanunusa en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en RDC. Il y a plus d’un mois, ce dernier a présenté ses lettres de créance au président Joseph Kabila. Le diplomate burundais a réussi à faire venir en moins de deux mois après son accréditation, son président de la République pour une visite officielle de travail auprès de son homologue congolais. C’est tout dire de la volonté des officiels burundais « de regarder désormais dans la même direction pour le grand bien des peuples burundais et congolais », a noté un confrère. LP/LCT Politique Le vr ai bilan de J ose ph K abila ou la vrai Jose oseph Ka démocratie selon Kabila au crible C olette Braeckman avait annoncé, le vendredi à la une du quotidien Le Soir, un grand dossier pour le weekend sous le titre « Le vrai bilan de Joseph Kabila ». Le samedi 10 avril, il était titré : « La démocratie selon Kabila au crible ». Sur deux pages pleines et onze colonnes, Le Soir publie cette radioscopie de Braeckman avec cinq sous-titres qui sont : « Il a recentré le jeu démocratique », « Il n’a pas changé la culture politique », « Il peine à contrôler ses troupes », « Un rapport ambigu avec l’argent » et « La démocratie balbutie ». Notre consœur débute, en manchette, par une interrogation, à savoir « qui, en 2001, aurait pu prévoir que le jeune officier sans expérience politique, qui succédait à son père assassiné, serait encore au pouvoir neuf ans plus tard ? » Considéré à l’époque comme « intérimaire », aujourd’hui le président congolais a pris de l’épaisseur, estime-t-elle, expliquant qu’élu avec 58 % des voix, son autorité est incontestable. Elle fait néanmoins remarquer qu’« il n’a toujours pas désarmé les sceptiques et les critiques». Braeckman précise que « cette semaine encore, dans un rapport de l’Institut d’analyse des conflits International Crisis Group, des experts estiment que la construction d’un Etat de droit au Congo est sur le point d’échouer, si un nouvel élan n’est donné en 2010. » Aux termes du rapport de cette ONG, « les dirigeants élus ont échoué à changer radicalement de gouvernance. La présidence a assujetti le gouvernement, le parlement et le pouvoir judiciaire en profitant de la faiblesse de l’opposition et de la corruption endémique au sein de l’élite ». C’est ainsi que Braeckman pose la question de savoir si « le pouvoir selon Kabila est excusable », justifiant ainsi la pertinence de cette « première radioscopie ». N.dL. D puisse basculer? » S’est-il demandé. Le leader de la CDC juge anormal « qu’en plein jour, un groupe d’individus, fussent-ils des rebelles, assiègent le chef lieu d’une province, occupent des sites stratégiques dont l’aéroport ». « Dans un pays normal, le Premier ministre devait démissionner », a soutenu le sénateur Mokonda, en réaction à la question orale que l’opposition vient d’initier au niveau de l’Assemblée nationale. Adolphe Muzito est tenu de donner des éclaircissements sur les événements survenus à Mbandaka dans la province de l’Equateur. « Le Premier ministre devra pouvoir venir nous expliquer la cohérence qu’il y aurait d’une part demandé à la MONUC de partir et d’autre part chaque fois qu’il y a le moindre problème, nous avons besoin de ces gens là (casques bleus) », a souligné François Mwamba, président du groupe parlementaire du Mouvement de Libération du Congo, (MLC). « La proposition, que j’ai faite, consiste finalement à considérer que la question non seulement a été extrêmement grave, mais qu’elle implique plusieurs départements, celui de la Défense et de l’Intérieur », a-t-il précisé. François Mwamba a également évoqué les questions concernant les services de renseignements qui dépendent de la présidence de la République. « Nous avons tous décidé qu’en lieu et place des ministres de la Défense et de l’Intérieur, ce soit le Premier ministre lui-même, toutes affaires cessantes », a-t-il expliqué. A ce sujet, les membres du courant se réjouissent du traitement réservé au dossier Enyele, en invitant le Premier ministre à venir s’expliquer devant la représentation nationale. « Tous les députés, comme un seul homme, ont exigé que le Premier ministre se présente pour expliquer. Nous faisons le travail, puisque nous interpellons la conscience de députés. Plus de trois ans, nous devons sauver cette législature », a déclaré le député Fabrice Puela. De son coté, face aux enjeux électoraux de 2011, le député Gustave Omba a exhorté le peuple congolais à porter un choix judicieux sur les personnes de grande valeur au sein de l’Assemblée nationale. « Les 90% de la République sont restés dans un état critique. Peut-être en 2006, les Congolais vivaient misérablement mieux qu’à ce jour. L’histoire du Congo, c’est ce Parlement devenu une caisse de résonnance », a conclu Me Omba. Pour protester contre toute tentative de prolongation du mandat du chef de l’Etat à travers la révision constitutionnelle, l’UDPS a organisé hier lundi à Kinshasa une marche à l’initiative de ses quatre fédérations. Cette marche, dispersée par la Police nationale s’est soldée par l’arrestation de plusieurs militants de ce parti politique. Pour le courant des rénovateurs de l’Assemblée nationale, « l’article 220 de la Constitution ne doit faire l’objet d’aucune retouche ». JFK Le Pr emier ministr Premier ministree Muzito de devvait démissionner démissionner,, selon le séna teur Mok onda Bonza sénateur Mokonda ans une interview accordée à Raga TV, le sénateur Mokonda Bonza a appelé le Premier ministre Adolphe Muzito à rendre le tablier au nom du devoir d’Etat, face à la situation survenue à Mbandaka. Président de la Convention des Démocrates Chrétiens, CDC, Mokonda a adressé une interpellation sans appel en direction du chef du gouvernement de la République. « Comment peut-on croire qu’une situation maîtrisée, du jour au lendemain, Document Compte rendu de la réunion du Conseil supérieur de la défense 1. Le Président de la République, Chef de l’Etat et Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE a présidé dans le bureau du Gouverneur de la Province de l’Equateur à MBANDAKA, ce jeudi 08 avril 2010 à 17 heures, une réunion du Conseil Supérieur de la Défense regroupant autour de Lui : - Le Premier Ministre Adolphe MUZITO ; - Monsieur LUMANU BWANA N’SEFU, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité ; - Monsieur Charles MWANDO NSIMBA, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ; - Le Lieutenant Général Didier ETUMBA, Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ; - L’Inspecteur Divisionnaire en Chef John NUMBI, Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise ; - Le Général Major AMISSI KUMBA, Chef d’Etat-Major de la Force Terrestre ; - Le Général Major MASSAMBA MUSSUNGU, Chef d’Etat-Major de la Force Aérienne ; - Le Contre Amiral KYABU KANIKI Emmanuel, Chef d’Etat-Major de la Force Navale, ad intérim ; - Le Général de Brigade MBALA Célestin, Chef d’Etat-Major Particulier du Président de la République ad intérim. Experts invités : - Monsieur BEYA SIKU Gustave, Directeur de Cabinet du Président de la République ; - Monsieur Lambert MENDE, Ministre de la Communication et Médias ; - Monsieur BAYENDE ETAFE ELIKO, Gouverneur de la Province de l’Equateur ; - Monsieur NGWEJ Séraphin, Ambassadeur Itinérant du Chef de l’Etat ; - Général de Brigade EKUTSHU, Commandant de la Troisième Région Militaire ; - Général de Brigade MUKUNTO KIYANA, Premier Avocat Général des FARDC ; - Colonel MFINDA NZOLAMESO, Chef d’Etat-Major Adjoint du Renseignement Militaire à l’EtatMajor Général; - Colonel EKUBA MONDO, Chef d’Etat-Major Adjoint des Opérations à l’Etat-Major Général. 2. Réuni à MBANDAKA : - Le Conseil a constaté avec satisfaction le bon comportement de nos Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise qui ont mis en déroute tous les insurgés ENYELE, et a présenté des félicitations à nos Forces. A ce titre, six officiers de l’Armée et de la Police se sont particulièrement distingués par leur bravoure, ils seront encouragés et cités à l’ordre du jour. - Le Conseil a déploré les méthodes terroristes employées par ces inciviques qui ont utilisé le braquage des bateaux, la prise d’otages, les exécutions sommaires, les viols, le recrutement des mineurs ainsi que les mutilations, comme mode 5 opératoire. Malgré cela, 12 d’entre eux ont été tués, 35 ont été capturés et 12 armes ont été récupérées. - Le Conseil a décidé de sanctionner sur le plan disciplinaire et de poursuivre judiciairement tous les auteurs des actes commis contraires à la discipline militaire, au sens du devoir ainsi que leurs complices civils, militaires et policiers. - Le Conseil a présenté ses condoléances à la MONUC et aux pays concernés suite aux décès de trois membres des contingents Ghanéen et Sud-Africain, ainsi qu’aux Forces Armées et à la Police qui ont perdu des éléments. - Le Conseil a félicité, pour sa bravoure et son patriotisme, la population de MBANDAKA qui est restée sereine durant les heures de trouble et a participé activement à la traque de ces bandits, a dénoncé certains complices, et a repris ses activités normales. - Le Président du Conseil a instruit le Gouvernement de poursuivre ses efforts en vue de fournir les moyens pour équiper l’Armée, la Police et les Services de Sécurité pour la bonne exécution de leurs missions conformément aux résolutions prises lors des réunions précédentes. Fait à MBANDAKA, le 08 avril 2010. Pour le Conseil Supérieur de la Défense Charles MWANDO NSIMBA Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants Le Climat Tempéré uy e Visite royale belge : Dominique Str Struy uye met au point les aspects médiatiques L e roi des Belges, Albert II est attendu à Kinshasa où il va effectuer une visite officielle du 28 au 30 juin 2010, pour marquer de tout son poids, sa présence aux festivités de l’indépendance de la RD Congo. L’ambassadeur de Belgique en RD Congo, Dominique Struye de Swieland ne veut pas lâcher du lest dans les soins qu’il entend mettre concernant le programme étoffé de la visite du roi Albert II le 30 juin à Kinshasa. Il a confirmé, à la presse congolaise, la présence du couple royal belge avant le 30 juin prochain, au pays de Patrice-Emery Lumumba, Premier ministre du Congo indépendant. Le 9 avril, le diplomate belge a évoqué « le voyage du roi des belges et surtout les aspects de la couverture médiatique de la visite royale » avec le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende. « Je suis venu présenter au ministre non pas la requête mais les souhaits de voir comment le ministre pourrait faciliter le travail de la presse belge au moment de la visite des 28, 29 et 30 juin qui va être l’effort essentiel de la réussite de la n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 présence de sa Majesté, le roi et la reine », a confié Dominique Struye. La couverture médiatique de cette commémoration festive intéresse au plus haut point le diplomate belge qui attend du ministre Mende un encadrement approprié à une équipe de 50 journalistes belges chargés d’assurer la collecte des informations et la diffusion immédiate de nouvelles pour « donner à l’événement le meilleur rayonnement possible ». L’ambassadeur Struye a été accompagné, dans ces contacts, du porte-parole du Palais royal belge. C’est un enjeu de taille que représente la visite très attendue en RD Congo du roi Albert II et de la reine Paola. Dans une telle perspective, une équipe du Palais royal a même séjourné début avril à Kinshasa pour essayer de discuter avec les services du commissariat général du cinquantenaire sur « le programme possible » du roi Albert II. Composée du conseiller diplomatique du roi, de son chef du protocole, de son chargé de sécurité et de l’ambassadeur belge en poste à Kinshasa, cette équipe a visité jeudi 8 avril l’Institut national de préparation professionnelle, INPP. Elle a regagné Bruxelles samedi. JFK 6 Le Climat Tempéré Economie OKIMO et AngloGold Ashanti en par tenariat minier L ’Office des mines d’or de KiloMoto (OKIMO) et la compagnie minière, AngloGold Ashanti, le troisième producteur d’or au monde, ont conclu un partenariat pour le développement d’un projet minier au travers de la société Ashanti Goldfields Kilo (AGK), en Ituri (Province orientale, RDC) et le transfert du permis d’exploitation à cette nouvelle société. En vertu de ce partenariat, les deux entreprises doivent conjointement participer au développement de la société minière AGK dans laquelle AngloGold Ashanti détient 86,22% d’action et le reste, 13,78%, revient à OKIMO. Pour le PDG d’AngloGold Ashanti, Mark Cutifani, l’accord permet à la compagnie d’élargir ses horizons. « Cela donne également à AngloGold l’occasion de générer de la prospérité pour les communautés locales et pour le pays dans son ensemble, c’est un élément majeur à la création d’un modèle de développement durable dans cette région ». Le PDG d’OKIMO, Willy Bafoa Lifeta, a, quant à lui, fait remarquer qu’en signant cet accord, les parties ont répondu positivement aux exigences de la révisitation des contrats miniers lancé par le gouvernement congolais. Cet accord permet également à OKIMO de retrouver sa position d’opérateur minier dans le district de l’Ituri notamment en obtenant ses propres infrastructures et remblais en dehors de la zone du projet AGK. La joint-venture prévoit le transfert des permis d’exploitation d’OKIMO à AGK pour une concession d’une superficie d’environ 6.000 km2 dans le district de l’Ituri (dans le Nord-est de la RDC). Ceci comprend la concession de Mongbwalu où un potentiel minier d’environ 3 millions d’onces [d’or] (Moz) avait déjà été identifiés par des travaux d’exploration antérieurs et où d’autres études de prospection et de faisabilité sont actuellement en cours. En outre, des programmes de recherches et d’exploration sont prévus sur des zones vierges et inexplorées. Pour ces activités d’exploration des concessions inexplorées, la société AGK a accepté de restituer à environ 30% de la zone du projet à OKIMO après une période de trois ans, à un taux d’environ 600 km²/an. La nouvelle société minière pourrait, toutefois, différer cette remise pendant une durée maximum de deux ans en vue de faciliter et de tenir compte de la souplesse requise dans les programmes d’exploration. Au départ, il avait été convenu qu’une zone d’environ 121 km2, située autour des villes de Bambu et Nizi – où sont situés le siège et les exploitations actuelles d’OKIMO – ne devaient pas faire partie du cadre du projet AGK. Néanmoins, OKIMO et AngloGold Ashanti ont convenu que la firme sud africaine aurait le droit d’explorer ce domaine à ses propres frais, sur base d’un programme qui sera discuté conjointement avec la société publique congolaise. Dans le cas où AngloGold Ashanti viendrait à identifier des dépôts ayant une ressource minérale de plus de 1,5 Moz, les deux parties devraient établir en dehors du partenariat existant une joint venture distincte. Celle-ci devra être négociée. OKIMO de son côté, s’est engagé à ne pas transférer tout ou partie de cette concession à un tiers jusqu’à ce que ce partenariat soit signé. Dès lors, tout transfert de tout ou partie de la zone à un tiers est soumis à un droit de préemption en faveur d’AngloGold Ashanti. Aux termes de ce partenariat, AGK paiera un total de 1,25 millions USD au gouvernement congolais et environ 10,6 millions USD à OKIMO au titre de compensation pour la perte de loyer et le paiement des arriérés de droits de surfaces. De ce montant, environ 4,33 millions USD seront remboursés par OKIMO à AGK en vertu de l’accord de prêt entre ces deux sociétés aurifères. Tito Malela L’A CCO obtient le rééc helonnement ’ACCO rééchelonnement des droits pour le paiement de la vignette 2007-2008 L ’Association des chauffeurs du Congo (A.C.CO) pour la ville de Kinshasa a conféré, le weekend, avec la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK). Au menu, le rééchelonnement des droits pour le paiement de la vignette 2007-2008 et la taxe spéciale de circulation routière au profit de ses membres. La facilité de paiement sollicitée vise à aider les assujettis qui ont la volonté de payer, mais n’ont pas la possibilité d’honorer leurs engagements par tranche. La DGRK, de son côté, cherche à augmenter le paiement de la vignette et la taxe de circulation routière à un plus grand nombre d’assujettis en leur accordant une échéance d’un ou de deux mois. Pour le président de l’Association des chauffeurs du Congo, Henri Lisumbu, le paiement de la vignette 2007-2008 par ses membres de la ville de Kinshasa se fait avec difficulté. Cependant, la mise en œuvre de la facilité décidée à l’issue de cette réunion mixte, va être opérationnelle grâce à la distribution des cartes tenant lieu de la vignette à crédit pendant cette durée avant l’obtention de la vignette proprement dite. Il a enfin soutenu que le paiement de la vignette et de la taxe spéciale de la circulation routière concourt à la refondation de la ville de Kinshasa. La campagne forcée de vente de la vignette 2007-2008 a débuté en février dernier et se poursuit dans la capitale. LCT La hausse des tax es taxes inquiète la B AT BA R ien ne va plus à la British american tobacco (BAT). L’entreprise n’a produit que 3 milliards de cigarettes en 2009 contre 4 milliards en 2008.Les responsables de la société attribuent la faute au gouvernement. Ils estiment que la politique de maximisation des recettes de ce dernier nuit gravement à la santé financière de la société. Plus concrètement, les responsables de cette entreprise se plaignent de l’exagération de l’impôt et des importateurs officieux qui ne payent aucune taxe. Au cours d’un point de presse qu’ils ont tenu, le week-end dernier, dans la salle de conférence de l’hôtel Memling dans la salle de conférence de l’hôtel Memling, les managers de BAT ont choisi de partager leurs préoccupations avec la presse. L’administrateur délègue général de BAT, Luc Badibanga, a expliqué à la presse comment le doublement de la taxe sur la cigarette en 2007 est un handicap important. L´an dernier, son entreprise a fermé 20 de ses 21 dépôts à l’intérieur du pays. Les responsables de cette entreprise soutiennent que la nouvelle volonté du gouvernement risque de tuer leur secteur, comme dans le cas de l´industrie textile. Pour conclure, le président du conseil d’administration de BAT, Mabi Mulumba, a souligné le risque pour les emplois de la branche. Et il a insisté que l’Etat aurait tout intérêt à traquer les productions informelles qui font perdre à son entreprise des millions d’USD par an. Micha Kisala Notr e jour nal sur le w eb : Notre journal we www.leclimattempere.cd E-mail : [email protected] & Le Climat Tempéré [email protected] n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 Le Climat Tempéré U Journalistes en herbe 7 ne quinzaine d’élèves du Lycée français René Descartes de Kinshasa ont effectué une visite d’information à notre rédaction, le jeudi 7 avril, accompagnés d’une équipe de formateurs de leur école. Ils ont bien voulu faire parvenir au journal une série d’articles relatant ce qu’ils y ont vu et entendu. Ces « papiers », et les dessins qui les illustrent, dégagent un talent ainsi qu’un sens d’écoute et d’observation impressionnants. Nous vous les reproduisons. L. Mantha Un Climat bien Tempéré J eudi 08 avril 2010, les élèves de 1ère ES du Lycée Français René Descartes de Kinshasa, ont fait la visite des locaux du journal Le Climat Tempéré, accompagnés de leurs professeurs et de deux touristes, lors d’une sortie scolaire pour la semaine de la presse. Reçus par la secrétaire Chantal Botelua, ils se sont installés dans la salle de rédaction où travaillaient les journalistes, encadrés par Jean Mel Bolam, Rédacteur en Chef Adjoint et Secrétaire de Rédaction. C’est là qu’ils ont rencontré le Délégué Général et Directeur de publication du journal, Monsieur Laurent Masini Ntambu M. Le Climat Tempéré est un jeune journal national bihebdomadaire, qui a fêté son premier anniversaire le 5 mars 2010. Depuis sa création, sont déjà parus 111 éditions, le premier numéro du journal est paru le 6 mars 2009 et ce mardi 12 avril 2010 paraît le 112ème numéro. Le Climat Tempéré s’appelait au départ « Le Climat » car, explique le DG, « c’est le climat qui règle nos habitudes (…) ce journal doit donc être un journal de référence pour tous ses lecteurs ». Cependant le titre « Le Climat » était déjà utilisé, et comme le journal était déjà connu sous ce nom, ils ont décidé de l’appeler Le Climat Tempéré. C’est aujourd’hui l’un des journaux les plus lus au Congo. A chaque tirage, sont imprimés 800 exemplaires (parmi les plus forts tirages), de plus un grand nombre d’antennes de représentation sont déjà implantées dans plusieurs provinces du pays, au Katanga, au Bas Congo, en Province Orientale... Le journal travaille et respecte 4 piliers : l’indépendance par laquelle est garantie la liberté de presse ; l’autonomie car le journal fonctionne sur des moyens privés ; le professionnalisme : l’information provient de plusieurs sources et de faits vérifiés ; enfin, la responsabilité : les journalistes du Climat Tempéré n’écrivent pas « pour s’attirer des ennuis » car pour eux il est « important de savoir ce qu’ils disent et ce qu’ils écrivent ». Le journal s’accorde à la déontologie du journaliste congolais. De plus lors de l’entretien, le DG a assuré que Le Climat Tempéré travaillait en professionnel et avec responsabilité : « Tous ceux qui sont ici (les journalistes) sont des professionnels, nous avons misé sur les meilleurs (…) Nous faisons les choses en professionnels, avec responsabilité. Nous sommes assez critiques parfois mais nous n’avons jamais eu de Une jour née dans la peau journée d’un jour naliste journaliste L e jeudi 8 avril 2010, la classe de 1ère Es du Lycée français René Descartes est allée visiter le journal local Le climat tempéré. Nous avons suivi les journalistes afin de comprendre en quoi consiste leur travail. Dans un premier temps, nous vous expliquerons ici le rôle des journalistes dans la presse. Dans un deuxième temps, nous vous ferons le portrait du rédacteur en chef. Le journaliste est l’un des éléments les plus importants du journal. Le rôle de reporteur est de récupérer sur le terrain, sur Internet ou dans les autres médias les informations nécessaires à la rédaction de son article. Il ne prend que les informations qui concernent sa rubrique car un journal peut avoir différentes rubriques, économique, politique, etc… Une fois les informations récoltées, il s’occupe du traitement des données c’est-à-dire qu’il les organise. Cette tâche accomplie, le journaliste s’occupe de la rédaction des articles. Ceux-ci sont envoyés au rédacteur en chefsecrétaire de rédaction qui améliore, si nécessaire, la qualité de l’article. Enfin l’article doit passer par une dernière étape, la mise en page, avant l’impression sur du papier calque et la finalisation à l’imprimerie. Le rédacteur en chef du Climat tempéré, connu sous le nom de Jean Mel Bolam, a travaillé pendant 40 ans dans la presse écrite. Journaliste d’expérience, il peut aussi être amené à aller sur le terrain pour interviewer certaines personnalités pour le journal. Il écrit aussi en conséquence les articles en se basant sur ces reportages. Le rédacteur en chef à également un deuxième rôle qui est celui d’harmoniser, d’élaborer la maquette du journal en repêchant tous les articles déjà écrits par les journalistes. Il les ajuste en supprimant ou en ajoutant quelques phrases. Nous pouvons donc conclure que le travail de journalistes se répartit suivant 5 étapes ; la saisie des données, le traitement des informations, la rédaction des articles, la correction par le rédacteur en chef-secrétaire de rédaction, et enfin la mise en page. C’est par cette formule que Le climat tempéré nous offre un travail de qualité. Tirtiaux Melissa, Barril Carla, Kessous Anais, Madinda Cedric & Houadjeto Marc convocations pour l’information diffusée. » Chaque lundi et jeudi, il se dresse une conférence de rédaction pour élaborer le canevas du journal qui va paraître (tous les mardis et vendredis). Chaque chef de rubrique indique les informations sur lesquelles la rubrique va se pencher. C’est lors de cette réunion que le personnel décide de la une… C’est la phase de conception du journal. Ensuite, durant la phase de production, les journalistes collectent les informations à partir de différentes sources (Internet, interviews, autres médias…) ; ils passent ensuite au traitement de l’information (vérification des sources, rédaction, saisie, mise en page de la maquette, imprimerie). Enfin, le journal peut procéder à la commercialisation. Il dispose de trois créneaux de vente : les abonnés, les vendeurs ambulants, et la distribution dans un certain nombre de points de vente (alimentations, magasins). Journal de référence, Le Climat Tempéré est un nouveau journal qui n’a pas fini d’accompagner les saisons de l’information au Congo. Alexia ABOU ARRAJ Le pr omoteur du Clima promoteur Climatt Tempéré n’aime pas la facilité L es élevés de première ES du lycée français René Descartes ont rencontré le jeudi 7 avril le promoteur financier du journal Le Climat Tempéré. « Nous n’aimons pas la facilité » déclare Monsieur le promoteur, lors de notre première rencontre. En effet la passion de l’écriture a été l’un des moteurs qui ont poussé ce dernier à investir dans la presse écrite malgré la crise des médias. « C’est à travers la presse que l’on se familiarise avec la culture d’un pays » précise-t-il. Ainsi pour pallier les carences de la presse congolaise Le Climat Tempéré a pour créneaux l’indépendance, l’autonomie, le professionnalisme et la responsabilité. Ces différents aspects garantissent la liberté de la presse et la délivrance d’une information sûre, vérifiée et fiable. En ce qui concerne l’aspect financier, le promoteur insiste : « Nous ne voulons être sous le parapluie de personne ». En fait, le Climat Tempéré est le fruit d’un investissement à long terme. Durant les six mois suivant la création du journal, 100% des frais étaient assurés par les actionnaires. A présent 70% des frais sont pris en charge par les recettes générées par le journal. Avec plus de 200 journaux en circulation Le Climat Tempéré a su faire la différence en étalant sa toile à travers la République Démocratique du Congo (Kisangani, Mbandaka, Lubumbashi, Kikwit…). Prévoyant une météo favorable, le promoteur envisage une meilleure situation générale du journal dans les temps à venir. Ariel Twite Djesse, Yannick M. Andy K. et Jonathan O. Le compta ble au centr e des entrées et sor ties comptab centre sorties des liquidités du jour nal journal Qui/Quoi ? Il s’appelle Janvier Kubanza. C’est un Congolais qui doit avoir entre 30 et 40 ans et doit mesurer près d’un mètre soixante- cinq. Il est plus ou moins clair de peau, des cheveux noirs et une assez bonne présence physique dans son travail. Il est comptable du journal Climat Tempéré, et s’occupe en partie de la gestion du budget de la S.P.R.L. Son rôle dans l’entreprise consiste essentiellement à gérer rigoureusement les entrées et sorties des liquidités du journal (c’est-à-dire le budget). Comment ? Comme toute autre entreprise, le journal Climat Tempéré a besoin des fonds pour fonctionner, et ces fonds ont quatre sources principales : les clients abonnés ( t r i m e s t r i e l l e m e n t , L Pourquoi ? Le comptable est indispensable au journal parce qu’il a en charge une organisation et une gestion rigoureuses des liquidités qui font vivre le journal : - Il gère les entrées et sorties - Il encaisse et fournit l’argent quand il le faut - Il effectue les dépenses du journal (« 6 rames de papiers, 11 plaques, 11 calques ; 4 boîtes d’encre de couleurs noire, jaune, rouge et bleue ; etc.) - Il justifie chaque dépense du journal et fait chaque fois un rapport comptable des journaux vendus et non vendus, en justifiant dans son journal de caisse ; une opération qu’il qualifie lui-même de « balance de vérification ». Ainsi le rôle du comptable dans le journal est important car il est rigoureux, comme il l’affirme luimême, « les dépenses et les sorties doivent être libellées et justifiées ». Réalisé par Jérémie Tshibingu (avec l’aide de Nathan Bukasa) 1ère Es / Lycée français René Descartes, Gombe-Kinshasa Un J our nal ba ttant Jour ournal battant es élèves de la classe de 1ere ES du lycée René Descartes ont également discuté avec le responsable marketing Patrick Bofunda. Ce dernier leur a parlé des principaux problèmes commerciaux du Climat Tempéré et des solutions envisagées pour y remédier. Le Climat Tempéré est un jeune journal, qui, à son arrivée sur le marché a dû faire face à une très forte concurrence : il doit se faire un nom sur un marché tenu par d’autres journaux plus anciens et reconnus. S’ajoute à ce problème celui de la neutralité choisie par le journal : le Climat Tempéré ayant choisi d’être indépendant et de ne prendre parti pour aucun courant politique se voit désavantagé par rapport à ses concurrents qui optent pour des unes plus accrocheuses, mais moins objectives. Cette bataille des titres défavorise le Climat Tempéré car Le Climat Tempéré semestriellement même pour deux mois) ; les grands distributeurs (et leurs revendeurs) ; le promoteur et les associés; et enfin le journal luimême. En effet l’action combinée de ces quatre sources de financement, fait vivre le journal : le promoteur et les associés pourvoient aux frais d’investissements ; les grands distributeurs ainsi que les revendeurs assurent la consommation du produit, et les abonnés mêmement. Mais cette action combinée de ces sources de financement doit être encadrée et gérée rigoureusement, d’où l’importance du rôle du comptable. les commerçants ambulants ne se soucient pas de la neutralité et de l’objectivité des journaux vendus, mais de leur aptitude à attirer l’attention des passants. Mais c’est aux acheteurs que revient la tâche n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 de vérifier les informations véhiculées. Leur neutralité leur a également fermé des portes dans les magasins où ils ont demandé l’autorisation de vendre leurs journaux. Afin de pallier ces handicaps, le journal a opté pour une stratégie commerciale innovante : la livraison à domicile, et il est le seul journal congolais à effectuer ces livraisons. A ses débuts, le journal paraissait sur 20 pages. Ensuite, il a adopté le format de 16 pages. En diminuant la quantité de papier utilisé, une réduction des coûts de production a été effectuée afin de maximiser les profits. Malgré les nombreux problèmes rencontrés, les responsables du journal espèrent, à long terme, profiter des fruits de leur professionnalisme et de leur crédibilité. Cédric Nanda 8 Le Climat Tempéré Santé Une marche pour la santé de 10 km a eu lieu à Kinshasa L Les pressions accrues dans ont un effet sur les modes de vie Dr Kikoo Olonge, chargé des les villes ont des et des conséquences directes sur maladies non transmissibles à la ème conséquences directes sur la santé. 4 direction de lutte contre la la santé Pour la Journée mondiale de maladie au ministère de la Santé publique, s’est confié à la presse à l’issue de la marche. Il a déclaré que cette activité organisée par ce ministère a pour but de lutter contre les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires en permettant au corps de se débarrasser de la graisse et des autres substances qui sont des facteurs de risque de ces maladies. Avant et après la marche, des agents de santé ont prélevé la Les véhicules à moteur contribuent pour une large part à la pollution de l’air tension artérielle de plusieurs marcheurs. Selon l’OMS, les problèmes la Santé commémorée le 7 avril Selon le Dr Kikoo, certains d’entre sanitaires les plus manifestes 2010, l’Organisation mondiale de eux ont constaté pour la première dans les villes sont liés à l’eau, à la Santé a choisi le thème fois qu’ils ont une tension l’environnement, à la violence et «urbanisation et santé», pour aux traumatismes, souligner les effets de aux maladies non l’urbanisation sur la santé tant au t r a n s m i s s i b l e s niveau collectif à l’échelle (maladies cardio- mondiale qu’au niveau individuel. vasculaires, cancers, L’objectif est d’attirer diabète et maladies l’attention de tous sur ce thème r e s p i r a t o i r e s et de faire participer chroniques), à une gouvernements, organisations mauvaise alimentation internationales, entreprises et et à l’absence société civile à un effort conjoint d’exercice physique, à pour que la santé soit au centre l’usage nocif de des politiques urbaines. l’alcool, ainsi qu’aux risques associés aux Les villes en bref flambées de maladie. Plus de la moitié de la La vie dans les population mondiale vit désormais villes et les pressions dans les villes. D’ici à 2030, six accrues qui lui sont personnes sur 10 habiteront en a s s o c i é e s , ville, et ce chiffre passera à sept notamment la personnes sur 10 d’ici à 2050. L’exercice physique contribue largement à la prévention des maladies commercialisation de Entre 1995 et 2005, la population non transmissibles masse, la disponibilité urbaine des pays en d’aliments nocifs à la développement s’est accrue de a été un aller-retour qui a conduit artérielle supérieure à la normale. santé et l’accessibilité à 1,2 million de personnes par les participants du cabinet du Ce sont donc des malades qui l’automatisation et au transport, semaine, soit près de 165.000 ministre de la Santé sur le s’ignorent et qui sont très aux crises boulevard du 30 juin jusqu’au rond exposés point FORESCOM avant de se d’hypertension qui emportent retrouver sur le lieu du départ. Le facilement les gens. e Centre National de 140 que compte la capitale, Transfusion Sanguine révèle que les 6000 poches de (CNTS) et la Croix sang récoltées ont permis plus de transfusions. Rouge de la RDC, appuyée par 33000 la Croix Rouge de la Belgique/ Plus de 1800 donneurs fidélisés, ne alerte à la Dakwa, poste administratif situé Communauté francophone, pour la plupart des secouristes, dysenterie bacillaire à plus de 500 km au Nord de viennent de mener une étude se sont mobilisé au rythme de 25 avait été lancée la Kisangani. sur les besoins en produits collectes mensuelles. Frederik Cette ONG a dépêché une sanguins à Kinshasa. semaine dans la localité de Bonamy, représentant de la CroixDakwa dans le territoire d’Ango, équipe sur terrain et remis des Selon les résultats de cette Rouge de Belgique/Communauté district du Bas Uele, au nord-ouest anti-amibiases aux centres de étude rendus publics le 8 avril, les francophone, a dit qu’il était de la Province Orientale. Selon santé de Dakwa. On dénombre collectes de dons de sang n’ont important de mettre fin à Médecins Sans Frontière/Suisse un seul cas de décès sur les 83 couvert que trois quarts des l’insuffisance des produits qui a dépêché une sur place pour cas enregistrés à la douzième besoins en 2009 dans la ville de sanguins dans la capitale de la enquêter, c’est plutôt la et à la treizième semaine. Kinshasa. L’enquête, effectuée RDC. dysenterie amibienne qui sévit à H.T. dans 81 centres de santé sur les Pour Frederik Bonamy, il faut e ministère national de la Santé publique a organisé samedi dans la commune de la Gombe à Kinshasa une marche de 10 Km en collaboration avec le bureau de représentation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en RDC. Cette marche a été organisée dans le cadre de la campagne « 1000 villes, 1000 vies » initiée par l’OMS dans le cadre de Journée mondiale de la santé 2010 dont le thème est « Urbanisation et santé ». Cette campagne appelle les villes à ouvrir les espaces publics à la pratique d’activités favorables à la santé pendant une journée au cours de la semaine du 7 au 11 avril 2010. La marche de samedi dernier qui a regroupé plus ou moins 200 personnes dont les cadres et agents du ministère de la Santé, les fonctionnaires de l’OMS/RDC et des partenaires de ce ministère personnes par jour. Un habitant des villes sur trois vit dans les bidonvilles, soit au total un milliard de personnes. À l’échelle mondiale, les accidents de la circulation sont la neuvième cause de décès, et la plupart des décès dus à la circulation routière ont lieu dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Près de la moitié des victimes des accidents de la route sont des piétons, des cyclistes ou des conducteurs de deux roues. La pollution de l’air dans les villes tue près de 1,2 million de personnes chaque année dans le monde, en grande partie du fait de maladies cardio-vasculaires et respiratoires. Une proportion significative de la pollution de l’air urbain est due aux véhicules à moteur, bien que la pollution industrielle, la production d’électricité et, dans les pays les moins développés, l’utilisation de combustible dans les foyers soient aussi des facteurs importants. L’incidence de la tuberculose est beaucoup plus élevée dans les grandes villes. Dans la ville de New York, l’incidence de la tuberculose est équivalente à quatre fois la moyenne nationale. En République démocratique du Congo, 83% des personnes atteintes de tuberculose vivent dans les villes. Les cadres de vie urbains ont tendance à décourager l’activité physique et à favoriser la consommation d’aliments peu diététiques. La participation aux activités physiques est rendue difficile par un certain nombre de facteurs urbains, parmi lesquels la surpopulation, la densité du trafic routier, l’usage excessif des transports motorisés, la mauvaise qualité de l’air et le manque d’espaces publics et d’installations sportives/de loisirs sécurisés. Un dossier de H. Tawelo (Avec OMS) Le CNTS et la Cr oix-R oug e préoccupés par Croix-R oix-Roug ouge l’insuf oduits sanguins à Kinshasa l’insufffisance des pr produits Province : c’est la dysenterie amibienne et non la dysenterie bacillaire qui sévit à Dakwa L U Le Climat Tempéré n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 maintenant travailler sur les 25% de besoins non couverts grâce à une mobilisation accrue de la Croix Rouge, des volontaires et des autres associations de donneurs de manière à couvrir les besoins des structures sanitaires de la ville de Kinshasa. Le sang récolté est principalement utilisé lors des accouchements et en pédiatrie. Selon l’étude, 22500 enfants ont été transfusés, mais 830 ont succombé faute de disponibilité de sang. H.T. (Avec Radio Okapi) Le Climat Tempéré Page de la Prov. Orientale Le mythe du général « Etok tteint Kisang ani Etokoo » aatteint Kisangani L e phénomène Enyele qui défraye ces derniers temps la chronique à l’Equateur, alimente de plus en plus des conversations à Kisangani. D’aucuns considèrent que ce phénomène qui constituait un mystère difficile à percer, n’est pas à banaliser compte tenu des proportions inquiétantes qu’il prend. Nous en voulons pour preuve les révélations accablantes et troublantes des passagers en provenance de la Province de l’Equateur et qui étaient à bord d’un bateau à destination de Kisangani. Arrivés sains et saufs au chef-lieu de la Province Orientale, ces voyageurs rescapés ont retracé à notre reporter les péripéties des scènes tragiques et horribles qu’ils ont vécues entre le tronçon fluvial Mbandaka-Makanza où opère selon certains témoins oculaires un certain général ETOKO. Ce dernier y sème la terreur et la désolation. Le fameux « Général » serait de tribu Ngbaka. Il ne veut pas sentir la présence des éléments des FARDC, rapporte-t-on. Selon les témoignages poignants recueillis à ce sujet, un bateau aurait été dernièrement arraisonné par les insurgés Enyele. A cette occasion, toute personne ayant le statut de militaire ou de policier était sommé de jeter dans l’eau tout son arsenal militaire : tenue, arme, sac, bottines. Quiconque refuserait d’obtempérer à cet ordre, devait être égorgé et tué. Beaucoup de gens y auraient laissé leur peau, à en croire des témoins qui ont ajouté que même les femmes et les enfants (personnes vulnérables) auraient été massacrés sans pitié. Un officier rescapé qui a échappé de justesse à la mort n’a eu la vie sauve qu’après avoir respecté scrupuleusement la consigne donnée. Que dit-on du « Général Etoko » ? Ce dernier opérerait comme un esprit, un fantôme insaisissable. « Etoko » signifie : natte dont il se sert comme une embarcation mystérieuse pour ses escapades guerrières sur les eaux fluviales du Congo. Il pratiquerait la guérilla. Toutes ces révélations donnent lieu à diverses interprétations. Le trafic fluvial est même perturbé suite à l’insécurité créée par le mouvement insurrectionnel des Enyele, confirment les armateurs et navigateurs sur le Fleuve Congo. F.T. 12 géomètr es penteur s et 8 g oit lar gues géomètres es,, 2 ar arpenteur penteurs grradues en dr droit largues sur le mar che de l’emploi par l’EN AC/Pr ovince Orientale marc l’ENA C/Pro L ’amphithéâtre de l’Institut de Bâtiments et des Travaux Publics a été en ébullition à l’occasion de la collation des grades académiques aux finalistes de l’Ecole Nationale de cadastre et de Titres Immobilier/ Section de la Province Orientale. 12 géomètres,2 arpenteurs et 8 gradués en droit de Notariat ont été largués sur le marché de T modernisation et la facilitation du commerce dans le cadre du partenariat entre les Douanes et le secteur privé ». Il a ensuite eu un échange avec les agents de son institution avant de se rendre à Kasumbalesa avec le ministre des Finances venu le rejoindre. Là, la délégation a visité le bâtiment qui abritera les différents bureaux du guichet unique, ensuite le poste de Kasumbalesa où les deux autorités ont tenu a appeler les agents OFIDA à lutter contre la fraude, à abandonner la mollesse dans le traitement des dossiers, à se départir des anciennes habitudes et enfin à respecter les consignes données par la hiérarchie. Et dans le cadre du pacte de maximisation des ressources entre la DGDA et le gouvernement congolais, il a été exigé ici le triplement des recettes. Le ministre Matata a indiqué que la fraude est généralisée au Katanga et que ce phénomène est connu l’emploi à l’issue de la collation des grades académiques aux lauréats de l’année académique 20082009. Représentant le gouverneur de Province à cette cérémonie, le ministre provincial en charge des Affaires Foncières, Jean Claude Esuka Alfani, a félicité les lauréats et les corps académique, scientifique et administratif pour le travail abattu. Pour sa part, le coordonnateur de l’ENAC, Luka Bohome wa Mbafeno a précisé que la section Provinciale de l’Ecole Nationale de Cadastre a vu le jour à Kisangani, le 24 Avril 2006 et cette année, elle a fonctionné avec 2 Chefs Travaux, 15 Assistants et 6 Chargés des pratiques Professionnelles. F.T. Le ter ritoir e de Yahuma toujour s enc la vé, selon l’A T Ng andu territoir ritoire toujours encla lavé, l’AT Ngandu L e territoire de Yahuma dans le district de la Tshopo souffre depuis plusieurs décennies d’un enclavement chronique sur les plans de la communication et du trafic routier. L’administrateur de ce territoire, Ngandu Kamundala, de passage à Kisangani l’a déclaré à qui voulait l’entendre. Dans le domaine de la communication, il a précisé que sa juridiction administrative ne dispose même pas de phonie. Aucune société de télécommunications (VODACOM, ZAIN, CCT) n’y est installée. La RTNC et la Radio OKAPI n’y sont pas captées à telle enseigne que les populations des tribus Ngando et Mombesa vivent dans un obscurantisme avilissant et Contr e-perf or mances de la Dir ection génér ale des douanes Contre-perf e-perfor ormances Direction générale et accises : Des hauts cadres de Kasumbalesa suspendus rois hauts cadres et contrôleurs de la DGDA (exOFIDA)/Katanga viennent de tomber dans le filet du nouveau ministre des Finances, Matata Ponyo, qui vient de frapper fort dans cette régie financière. MM. Dido Ilembwe sous directeur et chef local, BANZE, sous directeur de la brigade et Kitenge, receveur principal, tous évoluant au poste frontalier de Kasumbalesa et aussi quelques contrôleurs chefs d’entrepôts et magasins viennent d’être suspendus de leurs fonctions. Les trois responsables sont impliqués dans la fraude organisée à ce poste frontalier, la mollesse dans le traitement des dossiers et le non respect des consignes. Tout a commencé à l’arrivée en province du Katanga du chargé des missions intérimaire, M. Simene wa Simene. Il a procédé tout abord à l’ouverture de l’atelier organisé par le bureau de la SADC sur « la 9 de tous. D’où la nécessité de mesures fortes. M. SIMENE wa SIMENE a insisté sur le fait que les douaniers doivent se considérer comme hommes respectables qui méritent considération de la part des opérateurs économiques. Hier lundi, dans les installations de la Direction générale de douanes et accises au Katanga, il régnait un climat morose ; les agents étaient en silence comme s’ils méditaient sur leur devenir. Ils se sont refusés à tout commentaire. L’on rappelle qu’il y a peu de temps les éléments de cette institution de régie financière étaient frappés de révocation et d’autres de retraite. Les mesures de suspension viennent alourdir davantage l’atmosphère. Le personnel est stressé. A qui le prochain tour ? Se demande-t-on. Jeef TOUR souffrent terriblement de la sous information et de la désinformation, obstacles au développement. A cause de la sous-information, une grande partie de la population de Yahuma n’avait pas été enrôlée en 2006. La plupart de gens avaient préféré aller s’enrôler et voter dans les territoires de Djolu à l’Equateur, d’Isangi et de Basoko dans le District de la Tshopo, en Province Orientale. Actuellement encore, les mêmes populations de Yahuma enclavé ont jugé bon d’aller de nouveau se faire inscrire sous d’autres cieux après avoir appris de bouche à oreille le déclenchement de la campagne de vulgarisation du nouveau fichier électoral. On dirait que ce territoire, le plus reculé de District de la Tshopo, vit encore à l’époque de l’Antiquité. Que dire encore de l’état des routes de desserte agricole. Celles-ci sont impraticables depuis belle burette. Cette situation rend difficile l’évacuation des produits agricoles vers les centres urbains. L’accès au chef-lieu du territoire est une question de vie ou de mort. Il faut jouer à l’équilibriste par vélo ou par moto pour y accéder. Devant cette situation déplorable, l’actuel maire de la ville de Kisangani, Guy Shilton BAENDO, n’a trouvé mieux que d’offrir à ce territoire dont il est originaire un lot de matériels constitués des vélos, de mégaphones, de drapeaux, d’ effigiés du chef de l’Etat. C’est pour le compte de son parti politique MSR (Mouvement Social pour le Renouveau). Ce don s’inscrit, ditil, dans le cadre de la campagne de vulgarisation du fichier électoral. Un appel pressent a été lancé à d’autres personnalités politiques du territoire de Yahuma à lui emboîter les pas, afin de désenclaver cette partie de la Province Orientale inaccessible aux autorités tant nationales que Provinciales. Les 5 chantiers de la République n’y sont pas encore visibles, signale-t-on. Le territoire de Yahuma compte pour le moment 189.000 habitants constituant ainsi un électorat potentiel à ne pas négliger. François Towalis Un immeuble complètement incendié à Kisangani U n grave incendie criminel s’est déclaré récemment au bâtiment abritant le complexe BAKAM en face de l’Union des Banque Congolaise et en diagonale de l’Hôtel de poste dans la Commune de la Makiso. L’événement tragique s’est produit à partir de 18 heures. Plusieurs biens de grande valeur (ordinateurs, photocopieuses, documents, mobiliers, argent,..) ont été calcinés ; les murs, la toiture, les portes et fenêtres détruits. Tout a été ravagé. Certains témoins ont attribué à tort ou à ce drame à un court-circuit électrique. Les occupants en détresse et les passants ont eu du mal à maîtriser le feu et ne savaient plus à quel saint se vouer. Tous ont assisté impuissants à ce spectacle faute d’équipements appropriés. Aucun sapeur pompier n’est arrivé sur le lieu du drame pour intervenir. La MONUC y est allée à la rescousse plusieurs heures après, lorsque tout était déjà consumé. Le service anti-incendie n’existe pratiquement pas dans la ville de Kisangani. Comble de malheur, même l’unique véhicule anti-incendie récemment acquis par le gouvernorat « sur fonds propre du gouvernement provincial » n’a pas été déployé pour décanter la situation. Alors qu’une grandiose cérémonie avait été organisée de façon solennelle à l’esplanade du cabinet du gouverneur pour procéder à la remise officielle de ce « don » et un carnaval motorisé avait été également organisé avec tambours et trompettes à cette occasion. François TOWALIS Environnement pollution industrielle en RDC de plus Erosion : le quartier Manenga La en plus une menace pour la santé à Ngaliema durement touché L L a pluie diluvienne qui s’est abattue sur Kinshasa dans la nuit de mardi 6 à mercredi 7 avril 2010 a fait d’énormes dégâts au quartier Manenga de la commune de Ngaliema dans la partie Ouest de Kinshasa. Cette pluie a provoqué un glissement de terrain qui a emporté une trentaine d’habitations. Cette érosion a fait de nombreux blessés qui ont été surpris. Plusieurs familles sont sans abri. Il s’agit là d’un bilan provisoire. Selon une source municipale de Ngaliema, les dégâts les plus importants sont constatés sur l’avenue Binza au quartier Manenga. Ngaliema est l’une des communes de Kinshasa les plus menacées par les érosions. Les autres communes très menacées sont Mont Ngafula, Kisenso, Lemba au niveau des quartiers Livulu, Mbanza Lemba et Salongo. Il s’agit des conséquences d’une urbanisation sauvage et incontrôlée de la ville de Kinshasa favorisée par les services de l’Etat (Affaires foncières, communes et quartiers) et des chefs coutumiers qui se permettent de vendre des terrains même sur des versants des collines, provoquant ainsi des érosions. Ces nombreux quartiers non urbanisés qui naissent d’une manière anarchique sont un véritable danger pour la population qui s’y établi. Malheureusement, ces habitants de Kinshasa ne sont pas conscients de ce danger. H. Tawelo es atteintes à l’environnement par des industries menacent de plus en plus la population de la RDC et les écosystèmes en l’absence totale de contrôle, rapporte Radio Okapi dans un dossier diffusé mercredi. Les entreprises brassicoles et cosmétiques sont particulièrement pointées du doigt par des observateurs. Des déchets toxiques sont déversés dans des rivières sans vérification, ni filtration, ni épuration. A Bukavu, par exemple, des sociétés comme la Pharmakina, une usine pharmaceutique, ou la Bralima, une brasserie, ne constituent que deux cas parmi beaucoup d’autres. Au Bas-Congo, c’est pire encore. Selon un rapport de la Commission Le Climat Tempéré d’information et d’enquête du parlement, la compagnie pétrolière PERENCO-REP aurait causé d’importants dégâts environnementaux dans les zones pétrolifères. Cette pollution a touché l’eau et les champs de la région, entraînant des maladies pulmonaires chez les habitants. L’entreprise minière Ruashi Mining au Katanga porte, elle aussi, une lourde responsabilité. A Lubumbashi, elle a pollué l’eau du village Lwano. Dans un communiqué publié l’année dernière, l’ACIDH accusait Ruashi Mining de déverser des eaux acidifiées provenant de ses installations dans les puits servant à l’arrosage des produits agricoles. Les autorités nationales tentent de juguler le problème. En juillet 2007, le ministère congolais de l’Environnement a mis en œuvre n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 le « Plan national de lutte contre la pollution par les hydrocarbures en milieux marin et côtier ». Ce document constitue un effort de tous les acteurs impliqués dans la préservation de l’environnement marin et côtier dans la lutte efficace contre le déversement des hydrocarbures, indique ce ministère. Devant ces menaces pour la population et l’écosystème, Didace Pembe n’a pu garder le silence. En mai 2009, le président du Parti écologiste congolais (Peco) avait pointé du doigt les sociétés brassicoles et cosmétiques. Le temps presse. Selon une évaluation de l’OMS, la pollution cause chaque année 1,6 million de décès dans le monde. Il s’agit en général de maladies comme la pneumonie ou le cancer du poumon. H. T. (Avec Radio Okapi) 10 Le Climat Tempéré Provinces Climat des provinces Kinshasa : manifestation des agents communaux de Limete contre le retour du bourgmestre suspendu Les agents de la commune de Limete se sont insurgés, au cours d’une manifestation organisée, dernièrement par leur délégation syndicale dans la concession municipale, contre le retour annoncé du bourgmestre suspendu, Ernest Numbi Kasongo. Selon un des manifestants, ce mouvement est une réaction à la décision prise par le secrétaire général à l’Intérieur et le vice-ministre du même ministère instruisant le gouverneur de la ville de Kinshasa de lever la mesure de suspension qui frappe les bourgmestres de Maluku, N’Djili, Ngiri-Ngiri, Ngaba et Limete. Pour les agents communaux, seul le gouverneur, qui les avait suspendus, est en droit de les réhabiliter et d’agir en vertu du principe de décentralisation du pouvoir, en lieu et place de la haute hiérarchie du ministère de l’Intérieur qui tente, en vain, de les imposer dans leurs anciennes communes. Bas-Congo : les personnes affectées par un bec de lièvre invitées à se faire recenser pour des soins gratuits Les personnes affectées par un bec de lièvre (déformation de la lèvre supérieure) dans la province du Bas-Congo sont invitées à se faire recenser à l’Hôpital général de référence (HGR) de Kinkanda, à Matadi, dans les centres hospitaliers similaires de Boma, des territoires de Muanda, Lukula, SekeBanza et Tshela. Quant aux personnes résidant dans les districts des Cataractes et de la Lukaya, elles sont invitées à se rendre dans les hôpitaux généraux de référence locaux. La ministre provinciale de l’Agriculture du Bas-Congo, porte-parole du gouvernement, qui l’a annoncé dans son compte rendu à la presse, à l’issue de la réunion du conseil des ministres présidée dernièrement par le gouverneur de province, a fait savoir qu’une équipe des « Médecins sans frontières » composée de chirurgiens spécialistes de cette pathologie est attendue incessamment dans cette partie du pays. Bandundu : trois garçons d’une même famille égorgés dans leur maison Trois garçons d’une même famille ont été sauvagement tués dernièrement dans leur maison par des inconnus à une localité située à 130 km au Sud de Kikwit, dans le territoire de Masi-Manimba, district du Kwilu, au Bandundu. Selon un communiqué diffusé par les membres de la famille des victimes, ces enfants, qui dormaient paisiblement dans leur maison, ont été surpris par des inciviques en l’absence de leur père. Ces derniers les ont égorgés avant de leur arracher les cœurs. La famille éplorée lance un appel aux autorités tant civiles que militaires pour mener des enquêtes en vue d’arrêter les auteurs de cet ignoble et crapuleux assassinat. Kasaï Occidental : une refoulée d’Angola violée à tour de rôle par des militaires à Kamako Une Congolaise refoulée d’Angola âgée de 38 ans a donné prématurément naissance à un mort-né à la suite des actes de viol perpétrés contre elle par un groupe de six militaires angolais à la limite de leur territoire et huit autres angolais, dans la localité frontalière de Kamako, dans le territoire de Tshikapa. Selon la ministre provinciale de la Santé publique du Kasaï Occidental, la victime qui a, elle-même, dénoncé avec peine cet acte ignoble, à la presse à Kananga, à l’occasion de la clôture du mois de la femme, a révélé qu’elle avait perdu connaissance au terme de ces actes répétés à tour de rôle, avant de connaître l’hémorragie et une fausse couche. La ministre provinciale s’est, toutefois, félicitée de l’installation récente d’une brigade de police spéciale chargée de la protection des femmes et des enfants, estimant que cette unité de la PNC apportera des progrès dans la lutte contre les viols et autres formes de violences faites à la femme. Elle a, par ailleurs, invité la presse à véhiculer davantage les textes légaux protégeant les droits de la femme afin de combattre, comme il se doit, ce fléau qui continue, selon elle, à prendre une ampleur phénoménale si l’on se prend pas garde. Kasaï Oriental : les secteurs de Baluba Lubilanji et Mvunayi signent un pacte de non agression Les populations des secteurs de Baluba Lubilanji, en territoire de Katanda, district de Tshilenge, et leurs voisins du territoire de Mvunayi, district de Kabinda, ont signé dernièrement, en présence de leurs administrateurs de territoires, un pacte de paix et de non agression. Une cérémonie de réconciliation a été organisée à cette fin dans les limites de deux entités administratives. Les deux parties se sont engagées à respecter les limites et l’inviolabilité de celles-ci en vue de favoriser la libre circulation des biens de consommation courante ainsi que des personnes. Les signataires se sont également résolus à promouvoir la paix et l’intérêt général, en mettant ainsi fin au conflit des limites qui ont provoqué la destruction des biens et l’incendie des maisons. Katanga : un incendie maîtrisé dans la commune de la Ruashi Un transformateur de l’hôpital militaire de la commune de la Ruashi, à Lubumbashi, a pris feu dernièrement après sa réparation par les agents de la SNEL et a provoqué un incendie qui a été immédiatement maîtrisé par les camions anti-incendie de la mairie de Lubumbashi et de la SONAS. Grâce à cette intervention combinée et rapide, le pire a été évité à l’hôpital militaire de la Ruashi. Toutefois, les responsables de cet hôpital invitent les familles qui ont acheminé les corps de leurs membres à la morgue de cet hôpital, à les retirer pour éviter la décomposition à cause de la coupure du courant provoquée par cet incendie. Kalemie: un chef de quartier meurt et laisse 67 enfants issus de 16 mariages Mukondola Malisawa, chef de quartier Kaputo, à Kalemie, au Katanga, est décédé dernièrement à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui 67 enfants issus de seize unions conjugales et plus de 100 petits-fils. Le défunt a été enterré le week-end dernier au cimetière des Sapins de la cité de Kalemie, chef-lieu du district du Tanganika. C’est à cette occasion que le chiffre record du disparu dans le domaine matrimonial a été porté à la connaissance du public. De son vivant, Mukondola Malisawa, qui a contracté 16 mariages au total, a divorcé dix fois. Né en 1937, Mukondola Malisawa fut tour à tour, policier à l’époque coloniale, couturier de renommée, maçon et charpentier. Il assumait les fonctions de chef de quartier et de président d’une mutuelle de la place au moment où il mourait. Plus de 35 maisons écroulées à la suite de fortes pluies à Kamina Lenge Kapena Kazembe, chef de la cité de Kamina, dans le district du Haut-Lomami, au Katanga, a annoncé récemment la destruction de 35 maisons lors de fortes pluies qui se sont abattues ces dernières semaines à Kamina. Les quartiers Katuba et ‘’53’’ sont les plus touchés car, l’on y a enregistré beaucoup de familles sinistrées. Le quartier RVA, loti sur un site marécageux, est bloqué par des inondations. D’après les prévisions de la météo, Kamina enregistrera encore des dégâts dans les semaines à venir. Nord-Kivu : partenariat entre la mairie de Beni et l’Office des routes La mairie de Beni, au Nord-Kivu, et l’Office des routes, représentés respectivement par Ghislain Mufunza Bayengo, maire de Beni, et Adolphe Eluhu Wanga, directeur provincial de cet office au Nord-Kivu, ont signé dernièrement un accord de partenariat dans Le Climat Tempéré le cadre de l’aménagement de la voirie urbaine. Aux termes de cet accord, l’Office des routes va disponibiliser des niveleuses, des chargeurs et des bennes pour l’exécution des travaux d’aménagement des rues et des avenues, tandis que la mairie va se charger de la fourniture des consommables notamment le carburant, le lubrifiant et la motivation du personnel. L’essentiel des travaux consistera en remblayage des avenues et rues, ainsi qu’en la canalisation et en drainage des eaux des pluies. Selon le maire de Beni, dans un premier temps, il sera question de réhabiliter le boulevard principal de cette ville en y évacuant les kiosques et les constructions anarchiques. Aussi pour diminuer les cas d’accidents fréquents, un parking sera aménagé au niveau du marché public de Beni. La ville de Beni fait face à de sérieux ennuis liés à la voirie urbaine notamment le problème de construction des ponts sur les ruisseaux et les rigoles assurant la jonction entre les quartiers, sans omettre le drainage et la canalisation des eaux des pluies à la base des érosions. Sud-Kivu : une jeune dame met au monde un quadruplé à Bukavu Une jeune femme de 22 ans rendue enceinte avant le mariage, habitant la commune d’Ibanda, à Bukavu, au Sud-Kivu, a mis au monde, la veille de la fête pascale, un quadruplé (4 bébés de sexe masculin) au centre de santé de Cahi. La mère de ce quadruplé est en 6 ème année des humanités dans une école secondaire où elle préparait l’examen d’Etat de dissertation française. Transférée pour plus d’encadrement et de soins appropriés à la maternité de l’hôpital général de Panzi, la mère et ses 4 bébés dont le poids à l’accouchement varie entre 1 et 2 Kg se portent bien, ont affirmé l’accoucheuse et le médecin gynécologue qui ont accueilli la primipare. L’auteur de la grossesse avait décliné sa responsabilité. Curieusement, à l’annonce de la bonne ‘nouvelle, les sœurs et des nombreux membres de la famille du jeune homme ont assiégé l’hôpital et la maternité de Panzi, dansant et chantant, cadeaux en mains. Dépêches d’Agences sélectionnées par José Bowanza L’Associa tion des aména estionnair es des milieux cryptiques du Cong ’iv oir ’Association aménaggeur eurss et ggestionnair estionnaires Congoo sor sortt de sa tour dd’iv ’ivoir oiree L’A GMC vveut eut ffair air e découvrir au monde les secr ets ’AGMC aire secrets fabuleux des grottes de Mbanza-Ngungu A u nom du cinquantenaire, les Congolais n’ont plus le droit de continuer de contempler ; d’ignorer voire de négliger tout ce dont la nature a bien voulu les gratifier. Non ! Les Congolais n’ont aucune raison de vivre encore pauvres à l’aube du prochain cinquantenaire. Les grottes constituent des réserves naturelles pour la conservation des ressources naturelles. Pour l’avoir compris avant ses contemporains en cette période postcoloniale qui tend vers l’avènement imminent de son cinquantenaire, le professeur Alexis Kimbembi ma Ibaka mérite toute attention. Du rêve, il est passé à la réalité en créant l’Association des aménageurs et gestionnaires des milieux cryptiques du Congo, AGMC en sigle. Notons que son entrée à l’école régionale postuniversitaire d’aménagement et de gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux (ERAFT) à l’UNIKIN, lui a servi d’aiguillon pour l’accomplissement de ce projet savant. Voulant au départ protéger les poissons aveugles qui sont une espèce endémiques qu’on ne retrouve ailleurs qu’à MbanzaNgungu, ex-Thysville, dans les profondeurs des grottes de Lukatu, Kiamvu, Nkiengie, etc. Le professeur Maldague Michel va le persuader d’agir de sorte que soit protégé toute la zone recelant des grottes en vue de constituer à l’avenir une réserve de biosphère, une aire protégé rée pour la préservation des milieux cryptiques ainsi que des espèces aquatiques rares. En 2000, il entreprend des recherches sur son site d’élection. A Kiasikolo où se trouvait une grotte aujourd’hui transformée en carrière, les poissons aveugles n’ont pu survivre à la destruction de la grotte : A KiasiMankala, un effondrement d’origine inconnue avait eu raison d’une grotte où vivait aussi une tribu de poissons aveugles. Sur huit grottes à poissons aveugles ciblées, deux ont donc disparu. Quant au reste, celle de Kadi est difficile d’accès. Une autre grotte, elle, recèle une dense concentration d’oxyde de Carbonne. Pour ce qui est de la grotte de Nanga, les villageois font de la résistance pour en dévoiler l’emplacement volontairement tenu secret jusqu’à ce jour. Les grottes étant menacées, abandonnées à leur sort, l’étape suivante devait consister à planifier le calendrier d’exécution des travaux d’aménagement destinés à sauver ces grottes, lesquelles devraient être regardées comme un bien de l’humanité toute entière, bien que se trouvant sur notre sol. Commence alors en 2001 la grande aventure. Après avoir révélé le sens de sa démarche aux chefs de terre locaux, il réussit à signer avec ceux-ci un accord à travers lequel les uns et les autres en sont venus donner leur consentement pour la pérennisation et le rayonnement des grottes. Ces mots sont du professeur lui-même. Et, c’est cette année même que voit le jour l’AGMC. En 2005, deux ans avant l’agrément officiel de l’AGMC, le prof. est arrivé à regrouper et à fournir tous les éléments sur les grottes de Ngovo et Dimba dans l’intention de les voir figurer un jour sur la liste prestigieuse des sites classés patrimoines universels. Deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2007, il devient le tout premier Congolais à décrocher un diplôme de doctorat en aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux, après avoir défendu une brillante thèse à l’ERAFT à l’Université de Kinshasa. Toujours en 2007, il obtint l’agrément officiel de son association et organise pour la première fois la caravane du tourisme souterrain. Vingt jeunes étudiants vont y prendre part. de cet engouement, a germé l’idée de créer l’Agence du tourisme souterrain. Ce tourisme peu ordinaire serait, dit-on, très passionnant, riche en sensations fortes. Les participants à cette caravane inédite sont prêts à témoigner. Non moins difficile d’accès, la grotte de Ngavo dont l’aspect pratique sur une pente de la grotte. Loin d’avoir clos son bilan, les résultats déjà engrangés par le professeur Kimbembi nous paraissent à ce stade fort encourageants du fait de leur intérêt à la fois pédagogique, scientifique, économique et touristique. Comment aujourd’hui banaliser l’importance des recherches, de l’aventure explorative du professeur lorsque l’on sait que c’est lui, pas un autre, à qui est revenu le mérite de mettre à jour huit nouvelles grottes jusqu’ici connues de lui-même. Sur près de 300 grottes recensées dans le seul district des Cataractes, une trentaine de grottes au moins ont été visitées par cet homme dont l’inaltérable boulimie scientifique mérite d’être saluée. Comme on le sait, le Prof. Kimbembi n’a pas du tout envie de s’arrêter en si bon chemin, car les grottes, c’est sa raison d’être de sa vie. Voilà une piste pour laquelle l’Etat congolais trouverait à coup sûr grain de cause en recourant à l’expertise d’un scientifique éclairé dans le but de valoriser un patrimoine aussi fabuleux. 300 grottes ? Quel trésor ! Victimes de l’indifférence naïve de l’homme, ces grottes n’attendent qu’à livrer leur secret. Au nom du cinquantenaire, les Congolais n’ont plus le droit de continuer de contempler ; d’ignorer voire de négliger cette débauche de richesse dont la nature a bien voulu les gratifier. Non ! Les Congolais n’ont aucune raison de vivre encore pauvres à l’aube du prochain cinquantenaire. Henri-Félix Makombo n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 Le Climat Tempéré Héritage laissé par feu l’ancien gouverneur César T sasa-di-Ntumba au Bas-Cong o Tsasa-di-Ntumba Bas-Congo La radio Nzola Kanda : un outil de comm unica tion au ser vice de la communica unication service popula tion du secteur Tshundi-Sud population C ’est dans le territoire de Lukula, district du BasFleuve où se trouve le secteur Tshundi-Sud. A Mbata Mbengi, chef-lieu dudit secteur a été implantée, voici déjà 5 ans, la radio communautaire Nzola Kanda. Feu César Tsasa, alors gouverneur du Bas-Congo, fut l’heureux initiateur de ce média. Il avait doté la nouvelle station radio d’un émetteur de 100 watts plus un générateur électrique de 16 KVA. Le premier signal fut envoyé le 25 décembre 2005 sur l’ensemble du secteur de Tshundi-Sud et ses environs. Dès janvier 2006, la gestion de ce précieux patrimoine communautaire sera cédée à un organisme non gouvernemental, en l’occurrence le Centre congolais pour la protection de la nature (CCPN), placé sous la coordination du très dynamique Flavien Pfuti Mvumbi. A ce jour, la radio communautaire Nzola Kanda est membre à part entière du Réseau des médias associatifs et communautaires du Bas-Congo, REMABOC, en sigle. C’est à travers cette plate-forme que la RCNK avait dernièrement bénéficié d’un appui en équipements de la nouvelle technologie de l’information. Au surplus, le REMACOB assure de manière régulière la formation des animateurs de la RCNK. Celle-ci diffuse une grille de programmes éducatives allant des émissions sur l’école et l’alphabétisation, la santé, l’hygiène environnementale, la prévention contre le VIH/SIDA, l’agriculture, la pisciculture, l’apiculture, la pêche, l’élevage, l’encadrement de la mère et l’enfant ; et bien entendu, les infos sur le processus de démocratisation. Aujourd’hui, nos compatriotes du bout du monde qui avaient du mal à accéder à l’information sont sortis de leur coquille grâce à un fils Ne Kongo disparu : César Tsasa-di-Ntumba. Oui, il faut rendre à César ce qui est à César. Henri-Félix Makombo Provinces Katanga « La DGD A et la SADC eng DGDA engaagées dans l’éc losion des af es du secteur pri vé » l’éclosion afffair aires privé I l s’est tenu du 07 Avril au 09 Avril 2010 un Forum de partenariat « Douane – Secteur privé en RDC » organisé par la Direction générale des douanes et accises, DGDA et le bureau de la SADC sur la modernisation douanière et la facilitation du commerce. En présence de Léon TSHIAKWIZA, ministre provincial des Finances, SIMENE WA SIMENE chargé de mission adjoint de la DGDA, et Gidéon PHIRI, répondant du secteur privé de la SADC, M. Peter MOLISHO, représentant de la douane congolaise à la SADC en matière de transit, a dans son mot de bienvenue rappelé que ces assises se tenaient sur recommandation de l’Organisation mondiale de la douane OMD. Cette organisation encourage en effet la mise en œuvre de ce Forum qui permettra la prise en compte des difficultés rencontrées par les opérateurs économiques du secteur privé dans la gestion douanière internationale. Pour Le K atang ac lôtur e les mois de la ffemme emme en Ka tanga clôtur lôture plébiscitant les meilleures pour l’année 2009 V ingt et une femmes qui se sont distinguées dans plusieurs domaines de la vie ont été primées samedi 10 avril 2010, lors de la clôture officielle du mois de la femme au bâtiment du 30 juin, siège de l’Assemblée provinciale du Katanga. Cette manifestation était organisée par le ministère provincial en charge du Genre, famille et enfant, avec l’appui de la Société Minière du Katanga, SOMIKA. Avant la remise de diplômes et trophées aux lauréates, Thérèse Lukenge, ministre provincial du genre, famille et enfant a donné le résumé des activités réalisées par les femmes durant tout le mois de mars. Les activités étaient variées. On peut noter les conférences, les excursions, l’exposition vente des produits fabriqués par les femmes, le stage (5 jours) des filles dans certaines entreprises, une grande campagne médiatique pour expliquer le thème de l’année, les rencontres sportives. Thérèse Lukenge justifie le plébiscite des meilleures en ces termes : « Nous voulons encourager les femmes qui se sont distinguées en 2009 pour que les autres puissent suivre leur exemple. Que les femmes continuent à garder la flamme d’éveil pour la parité, gage d’un progrès pour tous ». Le mot de clôture du mois de la femme était prononcé par le vice gouverneur du Katanga, Yav Tshibal qui a demandé aux femmes de faire une autocritique des 35 ans de l’institutionnalisation de la journée internationale de la femme, le 8 mars par l’ONU. Que les femmes se disent quels sont les nouveaux défis à relever pour élargir la place de responsabilité de la femme afin que les femmes s’engagent toutes dans la reconstruction de la RDC, a conclu Yav Tshibal. Voici celles qui ont reçu le trophée spécial Mama du cinquantenaire : Agriculture : Maman Kabila Sifa, Carine Katumbi, Mireille Massangu Kyungu et Thérèse Lukenge. Domaine judiciaire : Tembe Annie, auditeur militaire Enseignement primaire, secondaire et professionnelle : Daudi Musunya Enseignement universitaire : Gertrude Kabey Kajing Entreprises publiques : Muleka Kisonde, Directrice provinciale de la Sonas Femme commerçante : Maloba wa Umba (La Sape) Encadrement des enfants : Maguy Nduwa, promotrice de l’école Balou, 11 Administration publique : Ruth Mbanz, elle est de Kolwezi (Mine de Dilala) Santé : Professeur Docteur Tshenge Bora Politique : Marie Claire Kikontwe, Sénatrice Musique profane : Jacqueline Moro Masuka Musique religieuse : Nyemba Mujinga des Exilés de Sion Société civile : Dominique Munongo, activiste de la société civile Confession religieuse : Justine Umba Kyamitala Sport : Annie Kaputshi, président de l’entente de football féminin Presse écrite : Godelieve Nyemba Presse audiovisuelle : Christine Ngoy Kumwimba Encadrement des filles mères : Thérèse Ndaya. Héritier Maila Peter MOLISHO, ces assises démontrent le souci de la région à développer le commerce et promouvoir l’industrie. Pour sa part, le chargé de mission adjoint de la DGDA, SIMENE WA SIMENE a noté que le choix de Lubumbashi pour le lancement de ce Forum nationale se justifie par plusieurs raisons , notamment : La ville de Lubumbashi est par son point d’entrée de KASUMBALESA, le lieu d’arrivée du corridor DURBANBEITBRIDGE-LUBUMBASHI dont l’intensité du trafic n’est plus a démontrer ; Lubumbashi est aussi l’une des villes de la RDC qui commerce intensément avec les pays membres de la SADC, et enfin les opérateurs économiques de cette ville ont déjà participé à beaucoup de séminaires et ateliers organisés par le secrétariat de la SADC. SIMENE WA SIMENE a également annoncé que la 2ème manche de ce Forum qui se tiendra à Kinshasa dans un futur proche devrait donner la possibilité à l’ensemble du secteur privé d’avoir un cadre d’échange reposant sur la compréhension mutuelle en vue de l’éclosion des affaires et du commerce en RDC. D’autant plus, soulignera-t-il, que cette initiative rentre dans l’objectif du gouvernement de la République matérialisé récemment par la signature du pacte de doublement des recettes. Au bout de trois jours d’intenses échanges avec les banquiers, les déclarants, les représentants des petites et moyennes entreprises et autres invités, les participants se sont convenus de mettre sur pied, un comité de suivi par le biais du vote. Ainsi ont été porté à la tête de ce comité respectivement en qualité de président et viceprésident M. MUSUIL actuel vice président provincial de la FEC et M. PETER MOLISHO représentant de la douane congolaise à la SADC en matière de transit. Ce comité a pour mission de sensibiliser les acteurs économiques du secteur privé sur les avantages que présente ce genre de forum dans la région des pays membres de la SADC. JNK Plus de 51000 élèv es élèves par ticipent à l’épr euv e de euve participent l’épreuv disser ta tion au K atang a disserta tation Ka tanga A u Katanga 51076 ont participé à l’épreuve de dissertation de l’Examen d’Etat pour l’édition 2010. L’inspecteur principal provincial de l’EPSP au Katanga, Nicolas Nyange Kayembe Bizy, a indiqué qu’à Lubumbashi 15000 élèves, répartis dans 35 centres, ont passé la dissertation. C’est Mme Thérèse Lukenge Kapibwe, ministre de l’Enseignement en province (accompagnée de l’inspecteur général adjoint de l’EPSP et l’inspecteur principal provincial) qui a procédé au lancement officiel de l’épreuve de dissertation à Lubumbashi. Prenant la parole dans la grand salle du collège Kitumaini I, à Kamalondo, Thérère Lukenge a encouragé les finalistes en ces termes : « Faites honneur au gouvernement provincial, au gouverneur, aux parents et à vousmêmes. Vous avez un défi à relever pace que vos frères de l’année passée sont sortis les meilleurs de toute la République. Faites de votre mieux que cette année le Katanga puisse rester au sommet du classement ». La ministre Thérèse Lukenge a visité par la suite l’école Marafiki, à la Katuba, et l’école de l’ISP, IDAP. A la fin de sa tournée, le Numéro 1 de l’Enseignement au Katanga a annoncé à la presse que les parents des élèves devaient payer uniquement la première tranche chiffrée à 15900 FC pour passer les épreuves de hors session. Mais pour la session proprement dite, la deuxième tranche de 12500 FC sera prise en charge par la province. Aucun élève ne payera, ceci pour soutenir et encourager les élèves à produire de bons résultats. Chaque élève avait 3 heures pour disserter, aucun incident n’a été signalé pour la ville de Lubumbashi. « Les élèves ont passé leur épreuve dans de bonnes conditions », a conclu Thérèse Lukenge. Héritier Maila Un enf ant meur enfant meurtt à l’hôpital GCM Sud suite à une incompréhension entr e rresponsa esponsa bles entre esponsab I l n’est un secret pour personne qu’à Lubumbashi, ces derniers temps, les patients préfèrent se rendre à l’hôpital de la GECAMINES pour suivre les soins en raison de ses conditions d’accueil et de sa main d’œuvre qualifiée. Vendredi soir, un patient dépêché à l’hôpital GECAMINES SUD par ses parents est logé dans la salle III en provenance d’une polyclinique de la place. Il est transfusé par Mme le Responsable de la salle et l’enfant semble bien reprendre. C’est samedi que le pire arrive. L’infirmière de service, Mme Marie MAZONDE, recommande au médecin stagiaire de transfuser pour la seconde fois l’enfant ; et cette fois-ci c’est le laborantin qui donne une poche de sang du groupe AB, contrairement au groupe de l’enfant malade. Et Le Climat Tempéré après avoir administré ce sang, l’enfant rend l’âme dans les minutes qui suivent. Tout le personnel soignant affecté à cette salle prend la poudre d’escampette laissant ainsi les malades à leur triste sort. C’est vers 19 heures que la situation est redevenue calme, après que l’administrateur ait sécurisé les lieux avec des éléments de la garde industrielle et des policiers bien armés. La famille a n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 abandonné la dépouille mortelle de l’enfant dans la salle pour aller chercher des renforts afin de venir attaquer le personnel soignant. Le corps de l’enfant a été déposé à la morgue de Gécamines Sud, en l’absence des membres de famille. Certains malades contactés à ce sujet pensent qu’il n’y a pas une bonne coordination entre les médecins responsables des salles et les stagiaires. Jeef TOUR 12 Le Climat Tempéré Société Pour désamorcer la grève à l’UNIKIN Le gouvernement et l’Apukin signent un protocole d’accord L e gouvernement de la République et l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), ont signé samedi 10 avril à la primature, un protocole d’accord qui vise l’amélioration des conditions socioprofessionnelles et la révision du statut des professeurs. C’était en présence du Premier ministre Adolphe Muzito. Dans son adresse à la délégation de l’APUKIN, le Premier ministre a souhaité que la signature de cet accord puisse aboutir à la levée de la grève des professeurs déclenchée depuis le 20 février dernier. Pour Adolphe Muzito, le Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Adolphe Muzito gouvernement a montré sa bonne volonté et compte le faire pour toutes les Placée sous le haut patronage du Président Ben Ali Les rrencontr encontr es de par tenaria encontres partenaria tenariatt Tunisievices Afrique dans les domaines des ser services se tiennent du 15 au 16 aavril vril à Tunis L e Centre de promotion des exportations tunisien organise du 15 au 16 avril prochain à Tunis, sous le haut patronage du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, les « rencontres de partenariat Tunise-Afrique, dans le domaine des services ». Ces assises se tiendront en collaboration avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat et la Banque africaine de développement (BAD). L’objectif est de favoriser les contacts et l’échange de connaissances entre les acteurs institutionnels et les opérateurs privés des pays africains, dans le domaine des services, notamment l’ingénierie, les travaux publics, les équipements collectifs, les transports, les ressources humaines et les technologies de l’information et de la communication. Les travaux seront ouverts le 15 avril 2010 par le Premier ministre tunisien. Il est prévu les interventions du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, du Président de la BAD et du ministre du Commerce et de l’artisanat. Le projet de programme parvenu aux participants signale la poursuite des travaux le 16 avril avec des sujets non moins importants, notamment la « communication des bailleurs de fonds internationaux sur leurs politiques et leurs outils de financement des projets de développement en Afrique ». Interviendront également, les représentants respectifs de la Banque mondiale, de la Banque islamique de développement, de la Banque Européenne pour l’investissement, du Fonds arabe pour le développement économique et social, ainsi que celui de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique. Les pays africains donneront des «communications sur les stratégies de développement et les projets d’infrastructures dans leurs pays, avant que les entreprises tunisiennes ne présentent leurs savoir-faire en matière de services dans les pays africains (Bureaux d’études et d’ingénierie, entreprises de bâtiments et des travaux publics, établissements d’éducation, de formation professionnelle et d’enseignement supérieur, établissements de santé et entreprises d’industries pharmaceutiques). Les travaux seront clôturés par le ministre tunisien du Commerce et de l’artisanat, avant que les participants ne soient conviés au dîner qui sera offert par la BAD, principal sponsor des rencontres de partenariat Tunisie-Afrique. Selon des informations puisées des bonnes sources, trois ministres de la République Démocratique du Congo et une délégation d’hommes d’affaires de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), prendront part à ces rencontres. José Bowanza catégories sociales. A l’en croire, les instructions du président de la République au gouvernement sont claires à ce sujet. « Nous allons y travailler. «Vous aurez remarqué que n’eût été la crise financière internationale qui nous a pris une partie de l’assiette fiscale en 2009 et début 2010, je crois que nous serions loin en termes d’amélioration des salaires des travailleurs et fonctionnaires de l’Etat », a-t-il dit, remerciant les membres de l’APUKIN pour leur franche collaboration, tout en espérant que ces derniers reprendront le chemin du travail pour le bien des enfants congolais. De son côté, le président de l’APUKIN, prof Kitombolo, s’est dit satisfait de la signature de cet accord dont le contenu sera dévoilé à l’assemblée générale des professeurs, qui devait se tenir ce mardi 13 avril 2010. Aux dires du président de l’APUKIN, il appartiendra à l’assemblée de décider de la levée ou pas de la grève. Car la dernière assemblée de l’APUKIN tenue le 20 mars dernier, avait chargé l’APUKIN de continuer les négociations jusqu’à l’obtention du protocole d’accord. C’est donc l’assemblée générale qui aura la primeur de connaître le contenu de ce protocole, explique-t-il. Mais la grande question reste de savoir si ce protocole d’accord marquera réellement la fin de la grève. José Bowanza Session de formation à l’UPC Les 1000 ma gistr ats v ont magistr gistra vont créer une rév olution de la révolution justice congolaise L a session de formation, organisée à l’intention des 1000 premiers candidats magistrats, retenus par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a commencé hier lundi dans la satisfaction de tous les candidats. Cette session de formation de trois mois, mettra un accent particulier sur l’éthique professionnelle et la déontologie, la moralisation de la profession, l’acquisition des compétences pour une lourde peine et équitable pour le pays. Le ministre de la Justice et des Droits humains, Emmanuel Luzolo Bambi Lessa, avait, auparavant, donné, samedi dernier, à l’amphithéâtre de l’Université protestante au Congo (UPC), le coup d’envoi de cette session de formation qui sera dispensée par une équipe multidisciplinaire constituée de hauts magistrats et des professeurs d’université. Le processus de recrutement des magistrats est le fruit de la ferme détermination du gouvernement à accompagner le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans son souci de palier à la carence des magistrats. Au départ, indique-t-on, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait enregistré 13.000 candidats présélectionnés, mais seuls Le Climat Tempéré 6.700 se sont présentés au concours écrit organisé sur toute l’étendue de la RDC, il y a 4 mois. A l’issue de ce concours, 2.500 ont satisfait à l’épreuve écrite, tandis que 2000 ont été retenus après le test oral organisé dans différents sites dont Kinshasa, Kananga, Kindu et Lubumbashi. Sur les 2000 retenus, 1000 premiers candidats, subiront une formation allant d’avril à juillet 2010, avant d’entrer en fonction pour révolutionner l’appareil judiciaire en Rd-Congo. Un autre groupe de mille 1000 candidats magistrats retenus seront formés à partir du mois de juillet 2010 et devront prendre leur fonction en 2011. Mais avant leur nomination, ils passeront tous en betting international. Aussi, cette formation vise à mettre à la disposition des justiciables congolais des magistrats de la « Promotion Tolérance zéro «. Ces derniers exerceront leur profession avec responsabilité et grande probité morale tout en tenant compte de la gouvernance judiciaire actuelle. A l’issue de cette formation, estime le ministre, ces magistrats devraient incarner certaines qualités, notamment la culture de régulation citoyenne intégrant l’effectivité de la sanction, dans le cadre d’une action judiciaire équitable et non discriminatoire que résume la politique tolérance zéro. Ils devraient être en mesure de rendre une justice utile dont n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 les décisions seront effectivement appliquées, une justice responsable et redevable vis-à-vis du peuple au nom duquel cette justice est rendue, une justice qui apporte la paix sociale par ses décisions,… Comme le taux de prise en charge semble très faible, il est apparu nécessaire pour le gouvernement de procéder à l’essaimage des juridictions pour rapprocher les justiciers des justiciables. C’est ainsi que le CSM va procéder, dans les tout prochains jour, à l’installation de 80 tribunaux de paix pour atteindre l’objectif de 140 prévus par la loi de 1978. Un essaimage politiquement essentiel, car la démarche vise le rajeunissement de la magistrature, a révélé le ministre de la Justice et des Droits humains. Il a enfin insisté sur le fait que le magistrat est le «sage» placé au milieu du village, celui qui dénoue les nœuds de discorde, départage les parties en désaccord selon les responsabilités que lui assigne la loi. Ces nouveaux candidats magistrats doivent créer une révolution de la justice, se dépouiller de vieilles pratiques tout en se débarrassant de la corruption. C’est devant des hauts magistrats, des ministres et des invités de marque que cette cérémonie s’est déroulée. Stéphane Mukuma Le Climat Tempéré Etranger 13 Soudan: les élections pr olongées de deux jour s prolongées jours au milieu du c haos tec hnique chaos technique L es autorités soudanaises ont fait savoir lundi leur décision portant prolongation de deux jours des premières élections multipartites depuis 24 ans qui, après avoir été minées par des accusations de fraude, sont ébranlées par d’importantes difficultés logistiques. «Le vote a été prolongé de deux jours dans l’ensemble du Soudan», précise le porte-parole de la commission électorale, Salah Habib, sans en expliquer les raisons. Le scrutin, qui a commencé dimanche, devait initialement se clôturer aujourd’hui mardi. «Nous avons eu la chance de visiter 20 bureaux de vote ce matin et nous en visiterons d’autres demain. Il y a de sérieux problèmes avec le processus électoral dans certains bureaux où il est difficile pour les électeurs de trouver leur nom sur les listes», a souligné l’ancien président américain Jimmy Carter, dont la fondation observe le processus électoral en cours. M. Carter a estimé que la crédibilité des élections dépendraient de la correction de ces Le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, exrebelles sudistes) de Salva Kiir avait réclamé dimanche soir une prolongation du scrutin de quatre jours, pendant que des dirigeants du Parti du congrès national (NCP) du président soudanais Omar elBéchir faisaient état d’une prolongation, si nécessaire, de trois jours. Depuis dimanche des bureaux ont ouvert en retard, d’autres pas du tout, certains n’avaient pas reçu de bulletins de vote ou ont eu des bulletins correspondant à une autre circonscription. Dans certains villages de la région orientale de Kassala, le scrutin n’a réellement commencé que lundi et les bureaux de vote ont été déplacés sans que la population en soit avertie. Selon certaines sources, lundi, dans un bureau de Juba-Sud, aux environs de la capitale semiautonome du Sud-Soudan, les opérations n’avaient pas encore commencé. Selon des sources concordantes, la situation était aussi tendue dans l’Etat sudiste du Bahr al-Ghazal Nord, frontalier du nord du pays. erreurs dans les listes électorales ou la disparition de bulletins de vote, avant d’exiger la prolongation pour quatre jours du scrutin qui doit, en principe, se poursuivre juqu’à mardi. La Commission électorale toutefois que l’élection se déroulait «bien». Dimanche, les observateurs avaient, néanmoins, admis que certains bureaux de vote avaient ouvert à l’heure prévue, 08H00 (05H00 GMT), à Khartoum ou encore Juba, capitale du SudSoudan, tandis que dans plusieurs bureaux du Sud ou de l’Est, les opérations de vote n’ont jamais commencé, selon plusieurs sources locales. «Je suis frustrée. Je suis arrivée peu avant 8H00 pour voter. Je pensais que tout allait être prêt mais ce n’était pas le cas», a dit, dimanche, Safaa, une jeune femme de 24 ans ». Les bureaux ont fermé à 18H00 (15H00 GMT) pour ce premier jour de scrutin. L’opposant islamiste Hassan alTourabi a affirmé que son parti avait recensé plus d’une centaine d’irrégularités au premier jour de scrutin. L’ex-président américain, Jimmy Carter, dont la Fondation observe le processus électoral avec plusieurs organisations internationales, avait reconnu, L’ex-président américain Jimmy pour sa part, que «la commission Carter dans une école transformée Les ex-rebelles du en bureau de vote, le 11 avril 2010 à électorale a fait du bon boulot, bien Mouvement populaire de que le matériel électoral soit Khartoum libération du Soudan (SPLM) ont acheminé lentement, mais ils ont déploré d’avoir perdu une journée, soudanaise a reconnu quelques trois jours pour corriger la dénonçant l’ouverture tardive de «erreurs» logistiques à l’issue de situation». certains bureaux de vote, des cette première journée, assurant Les 16 millions d’électeurs avaient, auparavant, jusqu’à ce mardi, le temps pour s’exprimer au cours de ces premières élections présidentielle, législatives et régionales multipartites depuis 1986 dans le pays que dirige Omar El Béchir, auteur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes, depuis plus de 20 ans. «Allah Akbar!» (Dieu est le plus grand), a lancé le raïs soudanais, vêtu d’une tunique et d’un turban blancs, en montrant l’encre sur son doigt après avoir voté. Salva Kiir, président du Sud-Soudan semiautonome, a pour sa part été le premier à voter à Juba. «C’est la première fois de ma vie que je vote», a avoué M. Kiir, 59 ans, qui est aussi le chef du SPLM. «, espérant que cela permettra un processus démocratique au SudSoudan. Au plan national, M. Béchir devrait l’emporter, ses deux principaux rivaux, Yasser Arman et Sadek al-Mahdi, ancien Premier ministre et chef du parti Umma (nationaliste), ayant retiré leur candidature, accusant Béchir de truquer le scrutin. Ils soutiennent que les conditions pour des élections «libres» et «justes» n’étaient pas réunies, précisément dans la région du Darfour Ouest), sous état d’urgence en raison de la guerre civile et d’une insécurité endémique. Jean Mel Bolam La P olo gne se prépar e à honor er les victimes de l’accident d’a vion Polo ologne prépare honorer d’avion P assé le choc provoqué par l’accident d’avion qui a coûté la vie au président Lech Kaczynski et à de nombreux autres membres de ses élites, la Pologne s’est lancée lundi dans la préparation des obsèques auxquelles elle devrait convier des dirigeants du monde entier.Passé le choc provoqué par l’accident d’avion qui a coûté la vie au président Lech Kaczynski et à de nombreux autres membres de ses élites, la Pologne s’est lancée lundi dans la préparation des obsèques auxquelles elle devrait convier des dirigeants du monde entierAFP - Janek Skarzynski. Une cérémonie d’hommage officiel dédié aux 96 personnes tuées dans la catastrophe, sera organisée samedi près du monument au soldat inconnu, sur l’immense place Pilsudski, dans le centre de Varsovie, a fait savoir lundi le président du Sénat, Bogdan Borusewicz. Des dizaines de milliers de Varsoviens avec des bougies en main se retrouvent rassemblés au même endroit depuis samedi, jour du drame survenu près de la forêt de Katyn dans l’Ouest de la Russie. La date des obsèques du président polonais n’a pas encore été fixée. Son cercueil sera exposé au public au Palais présidentiel aujourd’hui mardi. L’ancien chef du cabinet du président Kaczynski, Mme Elzbieta Jakubiak, a annoncé la probabilité d’organiser les funérailles sur deux jours, samedi et dimanche. Trois lieux de sépulture sont envisagés: soit la cathédrale de Saint Jean, soit le cimetière historique de Powazki, à Varsovie, ou soit encore la cathédrale du Wawel à Cracovie (sud), où reposent les rois et les présidents de Pologne, a-t-elle précisé. Le président russe, Dmitri Medvedev, souhaite participer aux funérailles, a annoncé lundi le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski qui n’a pas non plus exclu la venue du président américain Barack Obama. De nombreuses personnalités du monde entier dont la chancelière Angela Merkel et le président Horst Köhler (Allemagne dont l’arrivée est confirmée) , le président de l’UE Herman Van Rompuy, le chef de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ainsi que plusieurs chefs l’alerte sur les conditions météorologiques difficiles, a assuré lundi le gouvernement russe. Rien n’indique pour le moment que les pilotes ont subi des pressions de la délégation polonaise pour atterrir malgré le mauvais temps, a déclaré lundi de son côté le procureur général de Pologne, Andrzej Seremet. Depuis samedi à 18HOO (16H00 GMT), toute la Pologne est plongée dans une consternation d’Etat ou de gouvernement d’Europe centrale sont attendues à Varsovie pour rendre cet ultime hommage au président polonais. La Russie, dont les relations avec la Pologne étaient difficiles ces dernières années, a observé lundi une journée de deuil national. Il en a été de même lundi à l’Union européenne, en Ukraine et Lituanie. La République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Turquie ont annoncé une journée de deuil pour la date des obsèques et le Brésil trois jours de deuil après l’accident. Le corps de la Première dame de Pologne, Maria Kaczynska, qui n’avait pu être rapatrié dimanche avec celui de son époux, a finalement pu être identifié lundi. Toutes les données du vol sont intactes et l’équipage a bien reçu totale et un deuil d’une semaine a été décrété. Macabre ironie du sort, la délégation polonaise partait assister aux cérémonies marquant le 70e anniversaire du massacre de 22.000 officiers polonais, exécutés sur ordre de Joseph Staline. Les autorités russes excluent un problème technique Le comité d’enquête du parquet russe soutient que le crash de l’avion présidentiel polonais, qui coûté la vie samedi, près de Smolensk (Ouest), sur le territoire russe, au chef de l’Etat polonais, Lech Kaczynski, et son épouse, ainsi qu’à quatre-vingt-quatorze autres hauts responsables polonais, ne peut pas être dû à un problème technique, alors que les Le Climat Tempéré experts russes et polonais venaient d’étudier les boîtes noires de l’appareil. Les experts russes et polonais ont commencé, dimanche, ensemble dans un laboratoire à Moscou l’examen des deux boîtes noires - l’enregistreur de son et celui des données - retrouvées sur les lieux de la catastrophe aérienne. Alors que Varsovie observait le silence total sur les circonstances de la catastrophe, les Russes ont, quant à eux, exclu dimanche toute hypothèse de défaillance technique de l’avion, mettant en cause les pilotes polonais. «L’enregistrement qui est à notre disposition confirme qu’il n’y avait pas de problèmes techniques avec l’avion», a déclaré le chef du comité d’enquête russe, Alexandre Bastrykine, lors d’une entrevue avec le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, dont les images ont été diffusées par la télévision russe. Après le crash de l’avion du président polonais, Moscou accuse les pilotes Selon certaines sources, après quatre tentatives d’atterrissage, il semblerait que les pilotes n’aient pas écouté les aiguilleurs du ciel russes, ajoutant qu’un épais brouillard aurait empêché le succès d’un atterrissage à l’aéroport militaire de Smolensk samedi pour l’avion qui transportait le président polonais et une importante délégation de l’armée polonaise partis assister aux manifestations commémoratives du 70e anniversaire du massacre de Katyn ordonné par Staline. Les mêmes sources précisent que les conditions météorologiques auraient amené les aiguilleurs du ciel russes à obliger les pilotes polonais à se rendre sur un autre aéroport pour atterrir, tandis que le commandant adjoint de l’état-major de l’armée de l’air russe, Alexandre Aliochine, pense que les Polonais auraient n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 ignoré les instructions. L’appareil se serait ensuite écrasé, à quelques centaines de mètres de la piste, après avoir touché la cîme d’arbres et quatre tentatives d’atterrissage. Jusqu’à lundi, la Pologne n’a encore fait aucune déclaration officielle, à ce propos, bien que des experts polonais planchent sur les boîtes noires de l’appareil aux côtés de leurs collègues russes. D’après l’analyse faite dans un laboratoire du comité intergouvernemental d’aviation (MAK) à Moscou, les experts ont découvert que la bande de l’enregistreur de données était déplacée à l’intérieur de la boîte noire, « vraisemblablement en raison du choc », sans préciser si elle était endommagée. Le Parquet russe indique que parallèlement, des enquêteurs étudiaient les enregistrements des conversations entre les pilotes polonais et les contrôleurs aériens russes. Plusieurs accidents impliquant ce type d’avion dans le passé Le premier ministre russe Vladimir Poutine, qui préside le comité, a recommandé aux enquêteurs d’identifier «au plus vite» les causes de cette tragédie. En signe de solidarité, le président russe Dmitri Medvedev a, de son côté, décrété lundi journée de deuil national. Pour l’ambassadeur polonais en France, si le Tupolev de conception soviétique était utilisé depuis vingt ans, il n’était pas vétuste, ajoutant que l’appareil avait été révisé en décembre dernier sans que rien d’anormal ne soit remarqué. De nombreux appareils de ce type ont été impliqués dans des accidents au cours des dernières années, particulièrement en Russie et dans l’ex-URSS. Jean Mel Bolam Musique & Culture Le Climat Tempéré Nana Lukezo parle de ses 20 ans de carrière musicale C 14 ette chanteuse congolaise est très connue dans le milieu musical, surtout celui de la musique chrétienne. Elle est la fille d’un pasteur et c’est depuis son enfance qu’elle chante pour la gloire du Seigneur. A travers ses chants, Nana Lukezo transporte le public dans la profondeur, la largesse et la hauteur de l’amour de Dieu. Durant ses 20 ans de carrière, Nana a pu réaliser plusieurs œuvres, entre autres ; Jésus ma référence, Jésus ma haute retraite, Nungi lufua, le chant de mon cœur. Nana Lukezo a également accompagné beaucoup d’artistes dans la réalisation de différentes œuvres. Cette chanteuse séjourne à Kinshasa, en prévision d’un concert qui sera donné ce samedi 17 avril à l’Hôtel Venus, en vue de célébrer ses 20 ans de carrière. Très souriante, très émue et toujours à côté de son mari et manager, la sœur Nana Lukezo nous parle de sa carrière et de sa prochaine production. Le Climat Tempéré : Que ce qui vous a motivée à faire la musique chrétienne ? Nana Lukezo : La simple raison, c’est parce que je suis née dans une famille chrétienne et en tant que fille d’un pasteur, il est évident que je joue aujourd’hui la musique chrétienne. Car, j’arrive à connaitre la grandeur de Dieu et accepter Jésus comme mon Sauveur. Il n’ya aucune autre raison pour que je ne joue pas cette musique. LCT : Quelle a été votre première réalisation et vous étiez dans quel état d’esprit ? NL : ma première réalisation était « Jésus ma référence ». Il faut dire que la première réalisation de tout artiste est vraiment l’excitation parce qu’il faut montrer au public de quoi on est capable. Et moi aussi j’étais obligée de faire pareil en vue de donner le meilleur de moi-même. D’ailleurs, j’avais bénéficié de l’encadrement de Papa Charles Mombaya. Je dirai mon état d’esprit était l’excitation et l’extase (rire). J’étais vraiment excitée à réaliser mon premier album et d’essayer de montrer au peuple de Dieu ce que Dieu a mis en moi. LCT : Durant votre carrière musicale, quels sont les artistes musiciens que vous avez déjà accompagnés dans leurs réalisations discographiques ? NL : Parmi ces artistes, je peux citer frère Joël Bumba dont la collaboration était très bénéfique pour moi. Il y a aussi le frère Aimé Nkanu, papa Kabatshi et autres. J’ai accompagné tous ceux-là qui sollicitent ma contribution et reconnaissent mon talent. Je me rappelle à une époque où on nous a même surnommées, donc, Dorcas, Chimène et moi « les requins du studio ». Parce que nous étions tout le temps en studio pour faire les chœurs. LCT : Après 20 ans de carrière musicale, quels sont les souvenirs que vous gardez de ce métier ? N.L. : Je dirai toujours que c’est ce qui est de meilleur souvenir. C’est donc le contact avec le public. Dans toutes mes productions, je garde de très bons souvenirs, parce que j’aime être en communion avec le public. Vous savez, le studio est bien, mais je préfère le live. LCT : Que promettez-vous au public qui viendra assister au spectacle du 17 avril à l’hôtel Venus ? N.L : Je leur promets l’originalité de Nana Lukezo. J’aime bien me différencier des autres. Un autre aspect que le public va découvrir, c’est la bonne qualité du spectacle et la bonne humeur. Sur le podium, je suis comme une petite fille entrain de danser, de se réjouir devant son père. Ce jour là, la joie du Seigneur sera vraiment notre force. LCT : Depuis un certain temps, vous êtes très absente sur la scène musicale. C’est dû à quoi ? N.L. : En Europe je continue toujours à faire la musique. Le vrai problème est qu’on n’a pas le contact fiable ici à Kinshasa pour assurer la promotion de l’artiste et de ses œuvres. En Europe, je suis très active en me produisant dans des festivals, églises. C’est aussi parce que je réside en Belgique, mais nous allons y remédier. LCT : A quant la prochaine réalisation ? N.L : Présentement je suis venue avec mon tout dernier album qui s’intitule « Le chant de mon cœur » et c’est un opus qui n’est pas arrivé à Kinshasa. Ma prochaine réalisation, c’est ce que je viens de finir au studio en Europe et cet album sera disponible dès que je vais rentrer en Belgique. LCT : Cet album contient combien des titres et avec quels styles ? N.L : Il contient 14 titres et j’ai repris quelques unes de mescompositions. Il y a aussi des inédits dedans. Concernant les styles, j’ai essayé de toucher d’autres horizons, avec un style des jeunes (ragga, rap,…). C’est donc un métissage des styles. LCT : Vous avez livré deux concerts en Belgique dans le cadre de « SOS Kivu ». Qu’en estil exactement ? N.L. : SOS Kivu était une action que nous avons menée ensemble avec l’organisation Médecins sans frontière. J’étais très touchée et interpellée, après avoir vu quelques images de toutes les tristesses (guerre, catastrophes…) qui régnaient à l’Est de la RDC. Souvent en Europe, avec le confort, nous oublions que nos frères et sœurs meurent à l’Est du pays. Et de mon côté, j’ai contacté Médecins sans frontière et nous avons organisé deux spectacles pour sensibiliser la diaspora congolaise et de récolter les fonds afin d’aider nos compatriotes. Bien qu’en étant à l’étranger, s’il faut aider nos frères qui sont dans la détresse, rien qu’avec le talent que Dieu m’a donné, je le ferai toujours. LCT : Votre mot pour conclure. N.L : Merci d’avoir pensé à moi, que Dieu vous bénisse. Le rendezvous est donc pris ce samedi 17 avril à l’hôtel Venus pour fêter mes 20 ans de carrière. D’ailleurs, les étudiants payeront la moitié du prix. Propos recueillis par P. Nzazi Super star uts de la téléréalité en RDC star,, les déb débuts U ne nouvelle émission fait sensation à Kinshasa depuis son lancement au mois de janvier. Calquée sur le modèle d’American idole aux Etats Unis, de la star academy ou encore de la nouvelle star en France, la recette du succès est la même dans toutes ses émissions. Il s’agit de la sélection d’une dizaine de candidats parmi les milliers qui ont passé des auditions à travers le pays devant un jury dont les critiques aiguisées réduisent à néant pour le plus grand nombre d’entre eux leurs envies de faire de sa passion son métier et surtout de devenir une star. Pour les plus talentueux, l’aventure continue jusqu’à Kinshasa à travers des rencontres avec les professionnels de la musique, des médias, l’enregistrement des émissions dans les conditions du direct avec un groupe composé de vrais musiciens qui les accompagnent (une première pour certains) pour interpréter des tubes anciens ou récents d’univers allant de la pop music au RNB. Le plus dur, c’est de plaire au public car c’est lui avec ses votes par SMS qui élimine ou maintien les candidats dans l’émission. On assiste à la naissance de jeunes stars par le biais du petit écran, c’est la star attitude avec le lot de fans et de groupies qui les suivent partout et savent tout sur leur candidat préféré. L’une des satisfactions de cette nouvelle émission c’est qu’elle offre une alternative à la musique traditionnelle congolaise (ndombolo ou rumba) pour les jeunes musiciens de ce pays. PBI & P. Nzazi Isso Bolie candidat de la RDC au concours Africa star P armi les disciplines qui font la fierté de la République Démocratique du Congo à l’étranger, il ya également la musique. Cette fois-ci, c’est ce chanteur qui représente la RDC au concours Africa star, édition 2010 qui se déroule à Dakar, au Sénégal. Après avoir émerveillé le jury et le public lors de sa dernière prestation au cours de cette téléréalité, le chanteur congolais Isso est qualifié pour la prochaine étape. Pour aider ce chanteur à maximiser les chances en vue de remporter le prix, le public congolais devrait voter massivement pour Isso en envoyant « star 12 » au 7005 par sms. Le coût de ce sms est de 60 unités. Les Congolais doivent se mobiliser pour permettre à Isso de sortir dans cette compétition la tête haute afin de montrer à l’opinion, même si ça ne va pas mieux dans d’autres secteurs, que la culture congolaise reste toujours à la hauteur. La RDC ne manque pas des artistes qui peuvent faire l’honneur au pays. Il suffit de les encadrer, on aura des bons résultats. Par ailleurs, ce concours animé par la vedette de la Radio France Internationale, Claudy Siar, vise à promouvoir les jeunes artistes musiciens africains en émergence. En dehors d’enveloppe qui sera remise au lauréat de ce concours, il enregistrera un album dans des bonnes conditions, et d’ailleurs son opus bénéficiera d’une bonne promotion et d’une large diffusion sur les antennes des différentes chaines de télévision et radio étrangères. Le lauréat effectuera également une tournée. Patrick Nzazi A travers ses chansons Nzimbula conscientise la jeunesse congolaise C e jeune artiste musicien vient de réaliser un maxisingle qui s’intitule « Makomi nde malobi ». Dans un style purement congolais, ce chanteur estime qu’il faut valoriser la culture congolaise qui, d’ailleurs, a une potentialité énorme, en lieu et place d’emprunter d’autres styles étrangers. Dans son opus, Nzimbula lance un seul message, celui de la conscientisation de la jeunesse congolaise en général et kinoise en particulier. Ce maxi-single sera distribué gratuitement dans des écoles, Le Climat Tempéré universités, arrêts de bus, pour mieux passer le message auprès de la cible visée. Pour cet artiste, la force d’un pays se fonde sur la jeunesse et c’est par l’énergie de cette dernière qu’un pays devient puissant. « Il est temps de réfléchir sur l’avenir de notre pays et chaque individu » souligne-t-il. Et d’ajouter, une vraie reconstruction, c’est celle de l’esprit de l’homme. Il faut que chacun de nous comprenne son rôle et son importance dans la société congolaise. Nzimbula, affectueusement appelé «Nzimbula d’Afrique» qui signifie la clef d’Afrique, vient n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 d’ouvrir la porte de la musique congolaise afin de donner un message à ses mélomanes. D’après cet artiste, il est temps de mettre fin à la distraction et de réfléchir pour le changement et le développement de la République Démocratique du Congo. Il décide de mener une campagne de sensibilisation de la jeunesse congolaise sur la prise de conscience. Par ailleurs, Nzimbula appelle la jeunesse congolaise tout entière à se décider à mettre fin à certains actes, notamment l’abus excessif d’alcool et du tabac, car cela occupe une place importante chez les jeunes kinois. Patrick Nzazi Le Climat Tempéré Sports Vodacom super Ligue TP Maz embe et V. Club ont Mazembe dév er sé leur bile sur Lupopo déver ersé 5-0 et Malek esa 2-0 Malekesa L e TP Mazembe de Lubumbashi et V. Club de Kinshasa, qui ont mal démarré l’actuelle phase dite « cour des grands » du championnat national Vodacom super ligue ex-Ligue nationale de football « LINAFOOT », viennent de prouver leur force de frappe. A Kisangani, V. Club est allé battre l’équipe locale Malekesa par (20). Buts de Magola et de Serge Lofo Bongeli qui signait là son grand retour. A Kinshasa, l’équipe de TP Mazembe a renvoyé son éternel rival St Eloi Lupopo par (5-0). 4 Buts du capitaine Mputu Mabi Trésor (7’, 56’, 82’ et 88’) et 1 but de Patou Kabangu à la 72è minute. Grâce à cette éclatante victoire, TP Mazembe prend la tête de la Poule B avec 7 points et relègue Lupopo en 2è position avec 4 points, tandis qu’en Poule A, l’équipe chère au général Gabriel Amisi, V. Club, se relance et pointe désormais en deuxième position avec 4 points derrière l’étonnante équipe de Tout Capable Elima de Matadi 7 points. Un grand reste un grand Rappelons à nos lecteurs que le TP Mazembe avait laminé Véti Club de Matadi (5-2) sans vraiment convaincre, tandis que V. Club était ridiculisé at home par la surprenante équipe de Tout Capable Elima de Matadi (1-3). La suite on la connait. V. Club est allé à Kisangani tenir en échec Nika entraîné par l’ex capitaine de V. Club Luende. Score du match (0-0). Le TP Mazembe, tenu en échec par Sanga Balende (3-3), a réservé une douche froide à St Eloi Lupopo, le dimanche 11 avril au stade des Martyrs (5-0).Le dimanche 11 avril à Kisangani, V. Club a, pour sa part, déversé sa bile sur l’équipe de Malekesa par (2-0), en match disputé au stade Lumumba. Tous les résultats enregistrés dans les deux poules Poule A: Malekesa- Nika: 1- Coupe du Congo de football L’AS Dr agons décidée Dra à redorer son image * Le sort du DCMP sera connu à l’issue de sa confrontation avec MK cet après-midi au stade de Martyrs B attue en finale aux tirs au but par DCMP à la dernière édition de la Coupe du Congo de Football, l’équipe de Dragons tient absolument à remporter le titre de l’édition 2010. Le chemin pour y parvenir passe par les éliminatoires qu’organise actuellement la LIFKIN pour désigner le représentant de la ville de Kinshasa. Le samedi 10 avril au stade des Martyrs, la LIFKIN avait programmé deux rencontres. La première qui a opposé l’A.S.Dragons à l’OCK s’est soldée par la victoire des Rougeor 3-2. But de Kumbi 5è, Kalonda 20è et Diampasi 75è minute pour Dragons, de Luseya 8è et Kanza 62è minutes pour OCK. En deuxième match, DCMP et MK n’ont pu se départager 0-0. L’insuffisance de lumière a contraint l’arbitre central Mayamba d’arrêter la partie aux tirs au but où le DCMP avait pris une sérieuse option en menant 21. Ce match est reprogrammé cet après-midi à 15h30.Signalons que dans le cadre des mêmes éliminatoires, Foyo avait battu Filas 2-1 et rencontre en ½ finale Dragons. 0, V. Club- TC Elima: 1-3, Malekesa- Elima: 2-0, NikaElima: 1-1, Nika- V. Club: 0-0 et Malekesa- V. Club: 0-2 Poule B: Véti Club - Sanga Balende: 2-2, Sanga Balende Lupopo: 0-0, Lupopo - Véti Club: 4-3, Mazembe - Véti Club: 5-2, Mazembe - Sanga Balende: 3-3 et Mazembe - Lupopo: 5-0. Classement Poule A: 1er TC Elima 7 pts, 2. V. Club 4 pts, 3. Malekesa 3 pts, 4. Nika 2 pts Poule B : 1. TP Mazembe 7 pts, 2. Lupopo 4 pts, 3. Sanga Balende 3 pts, 4.Veti-Club 1 pt. De Bonsambo 15 Comité Olympic cong olais «C .O .C .» congolais «C.O .O.C .C.» Philippe Lokange (S.G de FNHAN) fustige l’élection d’Amos Mbayo à la présidence L ’élection d’Amos Mbayo à la présidence du Comité olympique congolais avec 47 voix, 3 bulletins nuls et 2 abstentions, le samedi 10 avril, à l’hôtel Venus de la Gombe, a suscité la réaction de Philippe Lokange Boleko, secrétaire général de la Fédération national de jeux pour handicapés « FNHAN » et président spécial olympic de la RDC, qui désapprouve cette élection au regard de la correspondance du CIO et de l’ACNOA, confère la dernière parution de journal Le Climat Tempéré. D’entrée de jeu, Philippe Lokange Boleko explique : « Je suis arrivé à l’Hôtel Venus comme observateur. Le constat est amer. Les Congolais jusque là ne savent pas dissocier la vitesse de la précipitation. L’élection du COC que moi j’appelle élection du taekwondo, parce que lorsqu’on parle de l’élection au COC, il faut que toutes les fédérations soient invitées. Mais nous, on n’a pas été invité. On n’a jamais été considéré. Leur comité olympique des valides. Or, le sport ce n’est pas seulement pour les valides, mais le sport pour tous, valides et invalides. En dehors de ça, l’élection du président, c’est pour le niveau local parce qu’au niveau international, on ne va pas reconnaître ces élections. Ca prouve que la RDC n’est pas sérieuse. Le problème est qu’ils doivent se mettre ensemble et régler le problème à l’amiable pour sauver l’image du pays. En précipitant l’élection, je trouve que ce n’est pas digne que je puisse voter. Raison pour laquelle je n’étais pas dans la salle car non invité. Je suis venu voir et observer». Philippe Lokange annonce la qualification de la RDC au championnat du monde de PN Ball au Canada Au chapitre des nouvelles, Philippe Lokange révèle qu’en dépit de la discrimination dont les athlètes handicapés de la R.D.C.font l’objet, ceux-ci ont participé, au mois de Février dernier, par l’entremise de la Ligue de Bukavu, au Kenya, aux jeux de l’Afrique de Poussa Ndembo «PN ball» ou football à la main, une création Congolaise qui fait le tour du monde. ‘Nous étions classés troisièmes. Nous avons effectué le déplacement avec les moyens de bord. Et sommes partis avec seulement les athlètes de la Ligue de Bukavu à bord des camions. Mais voilà que nous sommes qualifiés pour le championnat du monde prévu au Canada au mois de décembre» précisa-t-il. D.B. Bask et-ball Basket-ball Insaisissa ble ttu Insaisissab le,, l’INSS a ba battu Ar c-En- Ciel 64-60 Arc-En- E n match au sommet disputé le dimanche 11 avril au stadium des Martyrs, l’INSS a battu Arc- EnCiel 64-60 au terme d’un match qu’il a dominé de bout en bout. Résultats enregistrés le week-end Samedi 10/04 DCMP - Fatima (M): 61-43 Ste Elisabeth - Hatari (D): 33-73 ONATRA- Molokai (M): 81-79 Dimanche 11/04 City Kauka- Biso na Biso (M): 5366 Kauka - Terreur (M) : 65-63 Suite du calendrier Mardi 13/04/2010 au SM 15h30 : DCMP- FC MK Jeudi 15/04/2010 au SM 1/2 finale 13h30 : AC Foyo - AS Dragons (VB) 15h30: New Canon B - Vq (DCMP - MK)(VA) Samedi 17/04/2010 Finale 15h30: VA - VB De Bonsambo Le Climat Tempéré n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 Arc-En-Ciel - INSS (D): 60-64 Suite du calendrier Mercredi 14/04 : 16h00 : Molokai- Terreur (M) 17h30: V. Club- INSS (D) Vendredi 16/04 : 16h00: DCMP- Aurore (M) 17h30 : ONATRA- Terreur (M) Lentement, on s’achemine vers la clôture de la manche retour de cette phase du championnat de la Ligue provinciale de basket-ball de K i n s h a s a «LIPROBAKIN». Au classement, le B.C.ONATRA se classe 1 er en version masculine, tandis que l’équipe d’INSS chez les dames trône en monarque avec le maximum des points. D.B. 16 Le Clima Climatt Tempéré Communication 1. Bilan 1.1. Bilan Actif 1.2. Bilan Passif Notes 31.12.2009 31.12.2008 Caisse et Banque Centrale du Congo 4.1. 1 169 488 964 1 189 840 855 Banques 4.2. 254 660 809 2 909 832 866 Comptes ordinaires découverts sociétés 4.3. 2 693 425 236 893 376 854 Comptes ordinaires découverts particuliers 4.4. 350 163 947 308 213 406 Autres crédits à court terme 192 781 428 95 729 054 Crédit à la clientèle à moyen terme 4.5. 3 033 604 300 3 963 589 516 Placements others 4.6. 2 534 000 000 0 110 594 000 0 Stock imprimé Régularisation d’actif 4.7. 487 621 863 Débiteurs divers et frais payés d’avance 4.8. 868 954 515 2 045 888 264 0 325 322 651 Litigieux Total disponible et réalisable 11 695 295 062 Deposit Rent 168 221 400 Immobilisations en cours 357 665 463 Immobilisations 4.9. Total immobilisations nets 11 731 793 466 5 836 455 733 102 114 468 6 362 342 596 102 114 468 Notes 31.12.2009 31.12.2008 4.10. 4.11. 4.12. 4.13. 58 788 660 5 265 073 361 1 984 770 102 359 279 480 80 709 875 460 000 000 -6 308 940 286 965 348 145 827 940 0 537 671 313 -20 844 035 0 23 137 992 1 917 605 597 3 201 447 000 0 0 0 0 0 866 094 500 950 319 342 1 047 261 999 0 201 943 848 Total Exigible 9 151 933 104 8 207 810 278 Capital Provision pour reconstitution du capital Fonds pour augmentation du capital Actionnaires, capital appelé non versé Plus value de réévaluation Report à nouveau 754 482 000 603 018 000 8 416 500 000 0 161 131 395 -265 800 421 754 482 000 205 952 000 2 241 012 900 640 289 400 15 510 720 497 867 997 Trésor Public et autres institutions financières Dépôts et compte à vue Dépôts à terme Security deposit Savings account Interbank takings Access card account Accumulated depreciation Fixed assets Créditeurs divers Régularisation du Passif Provisions générales Autres provisions Etat 4.14. 4.19. 4.16. 4.17. Total Non Exigible 4.18. 9 669 330 974 4 355 115 017 Résultat de la période 4.19. -763 626 420 -729 017 361 8 905 704 554 3 626 097 656 18 057 637 658 11 833 907 934 31.12.2009 31.12.2008 1 061 406 130 792 010 382 505 415 074 593 684 573 1 566 821 204 1 385 694 955 Produits divers 157 014 444 199 909 930 Revenus accessoires 144 932 505 2 801 945 Gains de change 4 071 467 043 0 Reprise sur provision sur créances douteuses 1 038 196 272 0 Total produits divers 5 411 610 264 202 711 875 6 978 431 468 1 588 406 830 Total Fonds propres TOTAL DE L ’A CTIF L’A ’ACTIF 18 057 637 658 11 833 907 934 TOTAL DU P ASSIF PASSIF 2. Compte de résultat 2.1. Charges 2.2. Produits Intérêts et commissions sur dépôts et comptes à vue 4.23. 396 025 088 314 006 361 Total Intérêts et commis. sur dépôts et comptes à vue 396 025 088 314 006 361 1 108 785 374 187 544 532 853 332 692 149 904 335 74 961 940 20 726 939 1 155 763 305 259 432 701 0 80 333 998 708 213 934 38 656 411 Différence de change 2 244 419 852 0 Total charges générales 6 145 477 097 736 598 916 48 407 243 55 005 056 1 145 170 028 1 009 869 810 Traitements Direction & Personnel Indemnités & Allocations légales Taxes et impôts Charges générales d’exploitation 4.24. Autres charges hors exploitation Charges diverses Dotations aux amortissements Dotations aux provisions 4.25. TOTAL CHARGES 1 193 577 271 1 064 874 866 7 735 079 456 2 115 480 143 Perte de l’exercice Intérêts sur avoir, avances et effets commerciaux 4.20. Commissions 4.21. Total Intérêts et Commissions 4.22. -527 073 513 Impôt sur le bénéfice professionnel Résultat de la période à affecter Notes 4.19. -6 978 432 -201 943 848 -763 626 420 -729 017 361 TOTAL PRODUITS L e C l i m a t T e m p é r é n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 CMJN