Le Climat Tempéré

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Le Climat Tempéré
Le Climat Tempéré
Journal Indépendant d’Informations Générales
RECEPISSE DE DECL. DE PUB. n°MIN/COM&MEDIAS/002/2009 • Contacts: (+243) (01) 516-5575 - 081 067 5170 & 099 99 06975 ¨ e-mail: [email protected] •
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limattemper
Les députés à
l’attaque de Muzito
L’homme clairvoyant n’est pas celui qui voit la montagne, mais celui qui distingue ce qu’il y a derrière elle (Proverbe russe)
D
emain mercredi, le Premier
ministre Adolphe Muzito est
attendu
à
l’Assemblée
nationale, où il devra répondre aux
questions des députés au sujet de la
situation dans la province de
l’Equateur.
Dès l’attaque de la ville de Mbandaka
par les rebelles Enyele, des parlementaires
avaient initié deux démarches: rencontrer
le président de la République et le Premier
ministre, d’une part, et d’autre part,
interpeller le Vice-Premier ministre chargé
de l’Intérieur et de la Sécurité ainsi que
son collègue de la Défense Nationale.
Mais, aucune de ces actions n’a abouti.
La présidence de la République n’a toujours
pas réagi à la demande d’audience
introduite par les parlementaires auprès du
chef de l’Etat. Au contraire, le
gouvernement suspecte certains acteurs
politiques, originaires de l’Equateur, de
soutenir la rébellion des Enyele. Il s’est
donc créé une sorte de méfiance entre les
hommes politiques de cette province et les
animateurs de l’organe exécutif du pays.
De plus, convoqués à l’Assemblée
nationale, les responsables de l’Intérieur
et de la Sécurité ainsi que de la Défense
Nationale ne se sont pas présentés devant
les députés, car ils devaient accompagner
le président de la République à Mbandaka,
(suite en page 2)
Le vrai bilan de Joseph
Kabila ou la démocratie
selon Kabila au crible
(Lire en page 5)
Page 5 P
olitique
Politique
Page 9
Pr
ovinces
Pro
Le mythe
Le président du génér
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« Etok
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Nkur
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Nkurunziza
atteint
ce mar
di à
mardi
Kisangani
Kinshasa
RDC-Burundi
Le billet
Elégance politique !
Les derniers jours du régime du
maréchal Saddam Hussein en Irak avaient
révélé au monde un certain MSS,
Mohammed Saeed al-Sahaf. Modèle
achevé de l’art du bluff, le dernier ministre
de l’Information de l’ogre de Bagdad est
resté mémorable dans l’histoire de la
communication pour ses déclarations
déconcertantes, sans aucun rapport avec
les événements. Alors que les G.I’s
lançaient l’assaut sur Bagdad, MSS niait
les faits et disait notamment à l’opinion:
« Ils ne sont même pas à 100 miles de
Bagdad. Ils ne sont nulle part. Il s’agit
d’une illusion. Ils sont en train d’essayer
de vendre aux autres une illusion. Il n’y a
pas d’infidèles américains à Bagdad.
(suite en page 2)
2ème année • n°112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010 • Nouvelles Galeries Présidentielles - Local 1 • Kinshasa/Gombe • RDCongo • Prix: 1000 FC
CMJN
2
Le Climat Tempéré
Actualité
Les députés à l’attaque de Muzito
(suite de la page 1)
où s’était tenu le Conseil
Supérieur de la Défense, dont ils
sont membres. Et c’est M.
Adolphe Muzito, Premier
ministre, qui a adressé un courrier
au bureau de l’Assemblée
nationale pour justifier cette
absence. Voilà pourquoi, des
députés de l’opposition ont
estimé que le coordonnateur de
l’exécutif devait personnellement
se présenter pour expliquer les
événements du chef-lieu de la
province de l’Equateur. D’emblée,
il a été constaté de graves
défaillances du dispositif de
défense et de sécurité dans cette
entité, qui vit une tragédie depuis
plus de 6 mois.
Muzito joue sa crédibilité
Le Premier ministre tentera de
passer demain
devant
l’Assemblée nationale un oral aux
odeurs d’une revanche pour les
élus du peuple, après une
première occasion ratée lors de
la dernière session ordinaire
d’octobre 2009, au cours de
laquelle il leur avait échappé d’une
pirouette, à la suite d’une motion
incidentielle sortie du chapeau.
Un scénario qui ne risque pas
de se produire cette fois, tant le
cahier des charges des députés,
toutes tendances confondues,
semble très chargé contre le
Premier ministre et les membres
de son gouvernement. François
Mwamba, l’auteur de la question
orale avec débat contre le Premier
ministre, a évoqué la situation
sécuritaire qui prévaut dans la
province de l’Equateur et la
sécurité pour justifier son
intervention, mais il ne fait pas un
pli que les députés ne rateront
pas l’occasion qui leur est offerte
pour vider leur sac à Adolphe
Muzito, qu’ils accusent de les
avoir trainés dans la boue lors de
la seconde lecture du projet de
loi budgétaire au Parlement.
Les députés congolais ont la
rancune tenace, et avaient mal
digéré les accusations publiques
du gouvernement Muzito, selon
lesquelles ils voulaient prendre à
leur seul profit, les recettes
additionnelles dégagées lors de
l’examen du projet de budget 2010
au Parlement, au détriment des
fonctionnaires et agents de l’Etat.
Bons princes, les élus
nationaux avaient renoncé à toute
augmentation
de
leurs
émoluments, tout en promettant
de juger l’exécutif national à ses
actes. Or, justement, ces actes
se font attendre. Alors que 2010
a été proclamée année du social,
les Congolais vivent dans une
totale insécurité sociale avec des
salaires gelés là où ils existent,
des services sociaux de base
comme l’eau et l’électricité fournis
au compte-goutte. Quatre mois
après le début de l’exercice
budgétaire, les Congolais ne
voient rien venir, et tous les
secteurs sociaux du pays sont en
ébullition.
Après les enseignants du
secteur universitaire, la grogne ne
cesse de monter du côté de
l’EPSP, du secteur de la santé et
de la Fonction publique. Le
discours officiel aligne chaque
jour qui passe les performances
macroéconomiques et le niveau
record des recettes publiques,
mais en même temps, les
salaires ne sont pas payés, les
factures des fournisseurs de l’Etat
s’entassent au ministère des
Finances et les rétrocessions
dues aux entités décentralisées
ne sont plus libérées depuis belle
lurette.
Tout se passe comme si le
gouvernement qui a les yeux fixés
sur le point d’achèvement de son
Programme avec le FMI, avait
décidé d’affamer sa propre
population qui créé la richesse
nationale, en accumulant les
arriérés.
Mercredi
devant
la
représentation nationale, le
Premier ministre Adolphe Muzito
aura à expliquer si cette sorte de
fuite en avant, qui consiste à
encaisser des recettes publiques
sans rien dépenser, contribue
réellement à la réalisation des
objectifs
sociaux
du
gouvernement ou au contraire, ne
fait
que
contribuer
à
l’appauvrissement collectif.
Les députés ne manqueront
pas non plus à exiger des
explications sur ce qui apparait
comme une incapacité du
gouvernement Muzito, à rétablir
et à maintenir la stabilité et
l’harmonie dans le fonctionnement
des institutions provinciales, où
les conflits et les tiraillements
entre animateurs sont presque
devenus la règle.
Finalement, qu’il s’agisse des
événements de Mbandaka, de
l’insécurité sociale dont se plaint
la population ou de l’effervescence
au sein des institutions
provinciales, tout se tient. Toutes
ces questions ont un lien clair
avec l’ragent. Il sera sans doute
difficile au Premier ministre en ce
qui concerne le fonctionnement
du secteur de sécurité, prétexte
officiel de sa présence mercredi
devant les députés, de se
contenter,
comme
à
l’accoutumée,
des
lieux
communs, toujours ressassés
par les discours officiels. On le
sait, ce secteur sensible, au
regard de tous les enjeux qu’il
comporte aussi bien sur le plan
financier que stratégique,
échappe totalement au Premier
ministre. L’heure est venue d’une
véritable réforme. Quoiqu’il en soit,
le face à face de ce mercredi aura
valeur de test pour le Premier
ministre et son gouvernement
après le remaniement de l’équipe
ministérielle
intervenu
dernièrement. Les textes
indiquent que l’auteur d’une
question orale peut, s’il n’est pas
satisfait, la transformer en
interpellation. Dans le contexte
encore chaud des événements de
Mbandaka, cette sortie de Muzito
se soldera-t-elle par une
interpellation ? Wait and see !
Otis Basunga et D. Baita
Elégance politique !
(suite de la page 1)
Jamais ! Je vous le garantis trois
fois, il n’y a pas de soldats
américains à Bagdad. Soyez
assurés, Bagdad est sûr,
protégé ». Plus tard, pendant
que les soldats américains
arpentaient déjà certaines rues
de la ville défaite, il déclarait :
«Je peux dire, et je suis
responsable de ce que je dis,
que les soldats américains ont
commencé à se suicider sous
les murs de Bagdad ».
Mohammed Saeed al-Sahaf était
du genre à vous communiquer un
bilan imaginaire de batailles
fictives. En voici un de son cru :
« Nous avons détruit 2 chars,
des avions de combat, 2
hélicoptères. Nous avons
repoussé les Américains. Et les
forces britanniques qui ont été
abandonnées sur le terrain ont
été éliminées, à l’exception de
ceux qui ont fui ». Il prenait une
telle liberté avec les faits que ses
perles ont été collectionnées et
sont servies pour faire dérider.
Après
les
sanglants
événements de Pâques, à
Mbandaka, certaines relations
qui en sont faites aujourd’hui ne
sont pas sans rappeler
vaguement
les
sorties
impayables
de
ce
communicateur entièrement à
part, qui se plaisait à vouloir faire
prendre des vessies pour des
lanternes. Il y a quelques jours
donc, une centaine d’Enyele
entrent dans Mbandaka, tirent à
l’arme lourde et légère, se
déploient à plusieurs points
stratégiques du chef lieu de
l’Equateur et s’en emparent, tuent
des Casques bleus onusiens,
des militaires et des policiers
congolais… Aujourd’hui, à
Kinshasa, on banalise. Le
discours officiel préfère ne voir là
que l’action d’un petit groupe de
terroristes, qui ne cherchaient qui
ont commis des actes de violence
dans le seul but d’intimider ou
d’impressionner, qui n’articulent
aucune revendication digne
d’intérêt, en dehors du fait qu’ils
sont mécontents d’avoir été
empêchés d’exercer leur
domination sur les tribus
voisines… L’effet de panique
passé, l’on a tendance à pavoiser
et à relativiser le rôle de la
MONUC dans la reprise en mains
de la situation à Mbandaka par
les vaillants éléments des Forces
armées de la République
Démocratique du Congo. Mieux
encore, la MONUC est accusée
de «non assistance à personne
en danger».
Selon le gouvernement
congolais, un nommé Roger
Mongaba a été «abattu
immédiatement par le commando
au nez et à la barbe du contingent
de la Monuc, qui n’est pas
intervenu». «Et on nous dit que
ces soldats onusiens sont ici pour
protéger les civils, ils avaient une
mitrailleuse déployée, les faits se
passaient à 25 mètres de la
guérite où se trouve déployée la
mitrailleuse, ils ont assisté
comme à un match de football» !
S’indigne le gouvernement par la
voix de son porte-parole qui
questionne sérieusement la
méthodologie de mise en œuvre
par la Mission onusienne de sa
mission consistant à « protéger
des civils en Rdc».
D’où cette affirmation
définitive : «le gouvernement
congolais est conscient de
l’indispensable nécessité d’une
aide au renforcement de son
système de sécurité. Mais il
entend organiser désormais un tel
soutien dans le cadre d’une
coopération classique, à l’instar
de tous les pays qui bénéficient
de l’appui des Nations Unies sans
qu’il soit nécessaire de le
maintenir dans le régime
d’exception que la RDC a
expérimenté depuis 1999». Des
Le Climat Tempéré
informations indiquent qu’à la
MONUC l’on serait ulcéré par
cette volée de bois vert et que
face à l’affront subi, l’on
envisagerait une réaction
diplomatique appropriée.
Un autre groupe qui en a pris
pour son grade, c’est l’opposition
dont des membres sont accusés
de participation criminelle. Dans
le fond, toute cette distribution de
coups et sa médiatisation tous
azimuts fait quelque peu
désordre. Elle a le don d’écorner
la solidarité que l’on est en droit
d’attendre de tous envers cette
population tout fraîchement
éprouvée de Mbandaka. N’était-il
pas plus indiqué de faire
l’économie d’une nouvelle querelle
politicienne, avec d’un côté les
bons et d’un autre les mauvais,
sur une question où des gens ont
manifestement choisi de défier
l’ordre républicain ?
Faut-il vraiment que des
dossiers délicats relevant encore
d’enquêtes policières secrètes
soient balancés sans précaution,
au risque de jeter en pâture
l’honneur et la dignité d’individus
à priori respectables ? Le
gouvernement ne perd rien à
mettre de la forme dans ses faits
et gestes. Mais surtout dans les
mots. Elégance politique oblige !
L. Mantha
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
Le Climat
Tempéré
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Le Climat Tempéré
Politique
3
Les temps des comptes : qui a fait quoi ?
Evénements de Mbandak
a
Mbandaka
L
a gestion des événements
après la surprenante
attaque des Enyele sur
Mbandaka risque de s’avérer
difficile. Alors que la nation
semblait faire chorus pour relever
cette nouvelle épreuve causée à
la démocratie, voilà que le ciel
politique
s’assombrit
brutalement. Tout est parti d’une
sortie de Lambert Mende le week
end dernier devant la presse. Le
ministre de la Communication a
fait une intervention musclée dont
voici les points principaux.
Une offensive terroriste sur
Mbandaka
Ce qui s’est passé à Mbandaka
dimanche 04 avril 2010 relève sans
aucun doute du terrorisme à l’état
pur, c’est--à-dire « des actes de
violence commis dans le but
d’intimider ou d’impressionner ».
C’est en effet dans l’unique but
d’intimider les populations
congolaises par le biais des
habitants de Mbandaka que les
assaillants du chef-lieu de
l’Equateur ont agi.
On est frappé par le caractère
irrationnel de tels actes dans le
contexte d’après 2006 qui a mis en
place dans notre pays un cadre
consolidé d’expression démocratique
dans lequel la liberté d’expression est
reconnue et pratiquée de manière
quotidienne sous toutes ses formes.
Au
demeurant,
ni
le
Gouvernement de la République,
ni la population de Mbandaka qui a
offert une coopération illimitée aux
FARDC dans la traque des
criminels auteurs de l’assaut sur
leur ville et encore moins l’opinion
publique congolaise en général ne
sont parvenus jusqu’à ce jour à
saisir clairement une quelconque
motivation ou revendication
politique de la part des assaillants
de Mbandaka. L’aphonie des
auteurs de ce coup dément les
montages médiatiques des
récupérateurs qui, depuis ailleurs
qu’à
Mbandaka,
tentent
maladroitement de se refaire une
notoriété en se greffant sur cette
action criminelle qui vient à
nouveau d’endeuiller plusieurs
familles
congolaises
ou
étrangères.
Les auteurs de l’offensive
L’Etat major général des FARDC
et tous les autres services
compétents du gouvernement qui
examinent le matériel saisi et
interrogent les terroristes capturés
sont formels: les assaillants de
Mbandaka de ce dimanche 04 avril
appartiennent’
aux
forces
résiduelles du groupe armé
baptisé « Armée Nzobo ya Lombo»
(bandits du village). Selon les
documents détenus par les
services sus-évoqués, les
terroristes se présentent sous ie
label du « Mouvement de Libération
Indépendante des Ailiers ». Le
Président en est (toujours) le sieur
Ibrahim Mangbama. Le chef
militaire du groupe, un certain
Désiré Momboza, ancien des exFAZ, a été tué lors des accrochages
avec les FARDC en territoire de
Kungu et a été remplacé par Unjani,
fils d’Ibrahim Momboza dont
l’adjoint est l’ex-sergent des FAZ
Emeka.
Seul fait nouveau, et de taille
concernant les auteurs c’est
l’allongement de la liste des «
auteurs intellectuels» des atrocités
‘que le pays déplore.
Au moins un élu provincial de
plus (un premier député provincial
avait déjà été appréhendé) et au
moins deux élus nationaux qui
auraient sponsorisé les Nzobo ya
Lombo depuis leur fuite du territoire
de Kungu ont été cités lors des
enquêtes. Le Gouvernement
estime que dans le strict respect
des procédures institutionnelles,
ces personnes devront être
entendues par la Justice Militaire
qui s’occupe de ces questions.
Les faits
Les terroristes qui se sont
lancés dimanche 04 avril à l’assaut
de la ville de Mbandaka sont, selon
les informations en notre
possession, partis du territoire de
Kungu, où ils avaient été mis en
déroute par le 321ème Bataillon
des FARDC après avoir commis
les pires atrocités dans le secteur
de Dongo quelques semaines plus
tôt.
Il faut noter à ce propos
qu’après la mise en déroute des
épurateurs ethniques de la bande
à Ibrahim et Unjani dans le secteur
de Dongo, le calme a été restauré
entre les groupes ethniques ayant
en partage cette entité territoriale.
Les résidus de la bande avec à leur
tête le duo Ibrahim et son fils Unjani,
renforcés par d’anciens éléments
de l’ex-DSP, de l’ex-DPP et
quelques démobilisés se sont
répandus dans d’autres espaces
de l’Equateur pour y semer la mort
et la désolation.
Les agglomérations de Mikaloa
et
Ebango
seront
ainsi
systématiquement pillées par les
terroristes qui ont par la suite
arraisonné jeudi 01 avril 2010 le MB
Malaïka, un bateau appartenant à
la société Groupe Agro-Pastorale
(GAP) à Nganda-Congo, un port
situé à 50 Km de Mbandaka et qui
est devenu leur principale base
opérationnelle. Un médecin
espagnol, le Dr. Mario Salsa qui
passait ses vacances à parcourir
le fleuve à partir de Kisangani à
bord de cette embarcation a été
enlevé par les assaillants lors de
l’arraisonnement du Malaïka. Rasé
complètement par Ibrahim qui croit
aux vertus magiques de fétiches
fabriqués avec des cheveux et poils
de blancs, le Dr. Salsa est resté
entre les mains du W 1 du groupe
terroriste à Nganda Congo pendant
que dissimulés à bord de ce
bateau, le gros de la troupe (une
soixantaine d’hommes, femmes et
enfants) prenaient jeudi la route
fluviale avant d’accoster dimanche
au port privé de Bankita, à
Mbandaka, dimanche, un peu
après 9H30'.
Il convient de noter que le petit
port fluvial privé de Bankita est situé
à proximité du QG de la MONUC à
Mbandaka. Un poste de guet servi
par une mitrailleuse se trouvait
monté sur une guérite surplombant
le port à moins de 30 mètres du
débarcadère au moment du
débarquement bruyant des
assaillants. Roger Mongapa, Gérant
du bateau MB Bozengo qui se trouvait
sur le même quai, leur demanda,
alors qu’ils débarquaient, de ne pas
marcher sur des sacs de braises
constituant sa cargaison. Il fut abattu
par les assaillants, au nez et à la
barbe du contingent de la MONUC
qui n’est pas intervenu, ce qui
questionne sérieusement la
méthodologie de mise en œuvre par
la Mission onusienne de sa mission
consistant à « protéger des civils»
en RD Congo.
Les témoins concordent sur un
détail: les assaillants n’étaient pas
de Mbandaka et ne connaissent pas
la ville car à tout bout de champ, ils
demandent des renseignements
pour s’orienter. Ce fait et la véritable
chasse à l’homme déclenchée
spontanément par les populations
de Mbandaka pour débusquer et
livrer aux autorités les terroristes en
fuite infirment les allégations selon
lesquelles on se trouverait en face
d’une jacquerie locale du fait d’un
prétendu mécontentement des
populations vis-à-vis des autorités
provinciales.
Une heure après leur
débarquement à Bankita, les
assaillants seront accrochés par
une unité de quelques dizaines
d’éléments de la garnison locale
des FARDC. En moins d’une demiheure d’affrontements, les FARDC
les avaient chassés du centre-ville
avant de lancer des patrouilles en
vue de débusquer quelques
snipers embusqués en divers
points de la ville et de les arrêter ou
les mettre hors d’état de nuire avec
l’aide de la population. Les forces
gouvernementales ont donc mis
trente minutes pour faire plier
l’ennemi et une heure et demi pour
ratisser la ville à la recherche des
derniers snipers. Une performance
plus qu’honorable pour une armée
en pleine phase de reconstitution.
Il faut noter que la bande
terroriste qui a attaqué Mbandaka
était composée d’une soixantaine
de personnes, en ce compris un
groupe qui avait manifestement
infiltré la ville longtemps avant
l’arrivée de ceux qui ont arraisonné
le MB Malaïka. Les unités loyalistes
(FARDC) qui ont refoulé ces
assaillants, quant à elles, n’étaient
pas plus de 50 hommes avant que
des renforts plus conséquents ne
viennent les aider à stabiliser la
situation. Ce fait constitue à lui seul
un cinglant démenti à certaines
thèses
pessimistes
selon
lesquelles la RD Congo n’est
toujours pas prête à répondre aux
défis sécuritaires.
L’aéroport de Mbandaka était
sous la garde de la MONUC, qui
n’avait malheureusement pas
assez de forces combattantes sur
les lieux pour organiser une
réponse appropriée à l’assaut.
C’est ainsi que les assaillants ont
pu investir l’aéroport vers 11 heures
40'.
Le site de l’aéroport de
Mbandaka a cette particularité
d’avoir un grand nombre d’abris,
notamment les bâtisses et autres
containers qui servaient de bureaux
ou d’entrepôts à la MONUC.
Engager les terroristes de nuit
dans un tel décor stratégique n’était
pas
judicieux.
Aussi
le
(suite en page 4)
Dès la fin des enquêtes en RCA
De nouv
eaux manda
ts d’ar
rêt de la CPI en RDC
nouveaux
mandats
d’arrêt
D
’autres mandats d’arrêt
internationaux pourraient
être lancés en direction des
Congolais qui partageraient des
responsabilités dans l’intervention
de l’armée de libération du Congo
(ALC) de Jean-Pierre Bemba en
République centrafricaine (RCA).
L’information a été confirmée par le
chargé de communication de la
Cour pénale internationale en
République Démocratique du Congo
(RDC), Paul Madidi, lors d’une
conférence-débat animée, le
samedi 10 avril 2010, en
collaboration avec la représentation
de la Cour, à l’intention de la
communauté de l’Institut Facultaire
des Sciences de l’Information et de
la Communication (IFASIC), à
Kinshasa. L’unique thème retenu
était « Mieux comprendre la CPI,
compétences, mandat de la Cour et
affaires ».
Il a fait savoir que ces
poursuites seront déclenchées dès
la fin des enquêtes en cours en
RCA sans en donner la date. « A
ce jour, quatre situations ont été
déférées au procureur. En dehors
du Soudan pour lequel le Conseil
de sécurité, agissant en vertu du
chapitre VII de la Charte des
Nations Unies, a demandé
l’ouverture d’une enquête sur le
Darfour, trois Etats africains ont
demandé au procureur d’enquêter.
Il s’agit de la RDC en 2004,
l’Ouganda et la RCA. C’est à la suite
d’une plainte articulée par ce
dernier pays que des poursuites ont
été lancées contre le leader du
Mouvement de libération du Congo
(MLC, arrêté le 24 mai 2008.
Jean-Pierre Bemba est
poursuivi pour crimes de guerre et
crimes contre l’humanité. A la
demande de ses avocats, le début
du procès prévu le 27 avril 2010, a
été reporté au 5 juillet prochain, a
précisé l’orateur devant les
membres de la communauté de cet
institut facultaire. Selon lui, « la CPI
n’y est pour rien dans ce report, le
premier du genre. Celui-ci est tout
simplement consécutif à une
exception d’irrecevabilité déposée
par la défense dans laquelle elle
soutient que son client avait déjà
été blanchi par un tribunal
centrafricain. Et, au nom du principe
« non bis in idem », qui voudrait
que nul ne puisse être jugé deux
fois sur la même cause, la Cour a
dérogé
au
principe
de
complémentarité, soutient la
défense de Bemba Gombo, pour
laquelle son client ne devrait pas
être jugé par la CPI. Ce qui fait que
le 27 avril il n’y aura qu’une
audience de mise en état pour
discuter autour des exceptions
soulevées par la défense.
Mais, face à ces allégations,
c’est aux juges que reviendra le
dernier mot ; non pas au procureur
et moins encore aux avocats, a
explicité M. Madidi. Il a, en outre,
conseillé de ne pas considérer
Jean-Pierre Bemba comme un
condamné mais plutôt comme un
détenu qui pourrait recouvrer sa
Le Climat Tempéré
liberté à l’issue du procès. « Cela
est possible », a-t-il lâché.
Evoquant le cas Bosco Ntaganda,
le conférencier a déclaré que
n’ayant ni police, ni armée, la CPI
ne peut être en mesure de
poursuivre les personnes faisant
l’objet de mandat. Mais, elle compte
sur la coopération des Etats
signataires pour le transfèrement
des personnes visées. C’est la
raison pour laquelle il appartient
aux responsables congolais
d’arrêter Ntaganda et de le remettre
à la Cour, a-t-il soutenu.
« Contrairement à la réponse
donnée par les officiels congolais
selon laquelle on fait d’abord la paix,
il convient cependant de retenir
qu’on ne peut pas faire la paix en
laissant de côté les questions de
justice », a noté Paul Madidi.
Il a par ailleurs rappelé que sont
actuellement en instruction à la CPI
les procès des Congolais Thomas
Lubanga, Germain Katanga et
Matthieu Ngudjolo. En tant que
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
juridiction universelle, la CPI
ouvrira, dans les jours à venir, des
dossiers en rapport avec les cas
de la Colombie, Afghanistan,
Palestine et Géorgie. Et Paul
Madidi de laisser entendre que
pendant ce temps, des enquêtes
se poursuivent au Kenya, en
Ouganda et en RDC, plus
précisément dans sa partie Est.
Enfin, Il a expliqué le
fonctionnement de la CPI avant de
répondre aux préoccupations des
étudiants qui ont accordé une
attention particulière au thème
développé par le conférencier. Mais
auparavant, deux autres thèmes
ont été développés par les
professeurs de l’IFASIC. Le
professeur Kithima, recteur de
l’IFASIC, a disserté sur « la
moralisation
de
la
vie
internationale. Pour sa par, le
professeur Henri Kokolo a exposé
sur le procès de Nuremberg.
Vicky Bolingola
4
Le Climat Tempéré
Politique
Les temps des comptes : qui a fait quoi ?
Evénements de Mbandak
a
Mbandaka
(suite de la page 3)
commandement
militaire
opérationnel a-t-il donné l’ordre aux
troupes FARDC de n’intervenir que
dans la matinée de lundi. D’où la
durée de ce qui a été
fallacieusement présenté comme
une « longue résistance des
assaillants », laquelle a alimenté
les gorges chaudes des habituels
détracteurs de notre pays.
A l’aéroport, les Nzobo ya
Lombo vont se livrer à la mise à
sac et au pillage des installations
de la MONUC. Dans la matinée du
lundi 05 avril, lorsque les éléments
FARDC et PNC appuyés par deux
chars de la MONUC donnent
l’assaut sur l’aéroport, ils ne
rencontrent qu’une très faible
résistance. A 10 heures, tout était
sur ce site.
Bilan
Le Gouvernement voudrait
saluer la coordination que les
FARDC ont pu établir avec leurs
partenaires de la MONUC pour
mener à bonne fin cette offensive
de l’aéroport et ce, en dépit du
regrettable disfonctionnement du
Port Bankita. Cinq éléments des
FARDC et trois de la PNC sont
tombés au champ d’honneur. Il
s’agit de:
1. Lieutenant Ndengwi Badi ;
2. Sous-Lieutenant NgambundaKabunda ;
3. Sous-Lieutenant Ngonza Biabeni ;
4. Sergent-Major Ekabutuka ;
5. 1er Sergent Pierre Muma ;
6. 1er Sergent Masangwa Nombi et
7. 2ème Classe Ekofo Ekundu.
POUR LA PNC
1. Brigadier Chef Kakudji Mbuyi ;
2. Agent de Police lnonga
Bokotomba ;
3. Agent de Police Zambwa
Osemanya.
A ces vaillants jeunes
Congolais qui ont consenti le
sacrifice suprême pour le salut de
la Nation, le Gouvernement tient à
rendre l’hommage de l’ensemble
du peuple congolais et présente
ses condoléances attristées à
leurs proches.
Le Gouvernement a déjà
présenté ses condoléances à la
MONUC qui a perdu à l’aéroport un
pilote sud-africain et un élément
ghanéen tués par les terroristes
ainsi qu’un élément Uruguayen
mort d’un arrêt cardiaque dû à ces
événements.
Après les combats et selon un
décompte établi ce vendredi matin,
on a pu dénombrer 21 terroristes
des Nzobo ya Lombo tués dont au
moins trois lynchés par la
population de Mbandaka, ce que le
Gouvernement a condamné car,
quelle que soit la légitimité de la
révolte face à la cruauté de ces
criminels, nul n’a le droit de se faire
justice. 38 ont été capturés. Parmi
ces capturés se trouvent le chef
.des renseignements et celui de la
logistique des terroristes de même
qu’un conseiller de Undjani. Un
terroriste blessé a été acheminé
vers une clinique de Mbandaka et y
reçoit les soins que nécessite son
état.
Il importe de signaler aussi que
deux civils de Mbandaka ont été
abattus de sang-froid par les
terroristes.
La MONUC au banc des accusés
Il appert assez clairement que
l’opération menée par les FARDC
dimanche 04 avril 2010 sur
Mbandaka une heure seulement
après l’attaque de cette ville a été
pleinement couronnée de succès.
En moins de 24 heures, la ville et
ses principaux sites stratégiques
(Port, aéroport, bâtiments publics),
assiégés par surprise par des
éléments lourdement armés, ont
été totalement libérés par les
FARDC avec un appui logistique de
la MONUC. Les FARDC ont
neutralisé plus de 90 % des
assaillants en un laps de temps
aussi court, ce qui conforte la
position du Chef de l’Etat et du
Gouvernement lorsqu’ils affirment
que le Congo est en train de
recouvrer sa capacité à affronter de
multiples challenges. Des hauts
faits d’armes ont été accomplis à
Mbandaka (ville et aéroport) par les
FARDC. Hauts faits pour lesquels
le Conseil Supérieur de la Défense
présidé par le Président de la
République a décidé de faire citer
à l’ordre de la Nation 6 officiers dont
voici les noms:
1. Lieutenant-Colonel Manix
UTCHA Sundju (38 ans) qui a dirigé
la reprise de l’aéroport ;
2. Capitaine Jean Bulungunema
Kpidi (55 ans) Commandant de la
Compagnie Musique qui a
empêché les terroristes d’entrer
dans la ville;
3. Lieutenant Freddy Botuwo de la
Compagnie Musique;
4. Major Lungu Mobambo (34 ans)
Comd. 933ème Bataillon;
5. Capitaine Mutombo Chimika (45
ans) ;
6. Sous-Lieutenant Mbutu Bitembi.
Le Colonel Makengo de la PNC
sera aussi cité à l’ordre pour sa
bravoure. Comme on peut s’en
rendre compte, le renforcement des
capacités des FARDC et des forces
de sécurité en général reste la
réponse idoine aux défis
sécuritaires qui assombrissent
notre horizon.
Le souhait des autorités
provinciales, des populations de
Mbandaka
ainsi
que
le
Gouvernement est de voir nos
partenaires de la MONUC faire
preuve de la même rigueur face à
l’incapacité affichée par ses forces
à Mbandaka qui, ayant la possibilité
d’arrêter le carnage dès le premier
meurtre sous leurs yeux de
l’infortuné Mongapa par le
commando terroriste, sont restées
calfeutrées dans leurs quartiers.
Ces événements ont fait
ressurgir
les
persiflages
désobligeants de ceux qui, dans le
pays mais surtout à l’étranger, s’y
appuient sans scrupules pour
appeler au maintien et à la
prolongation du mandat de la
MONUC dans notre pays. Des
propositions qui ne surprennent
pas outre mesure: la publication
d’un énième rapport truffé de
chiffres aussi faux qu’alarmants de
HRW sur la situation humanitaire
et sécuritaire du Nord-Est de la
province Orientale cette fois, avait
déjà ramené à la surface une nuée
de lobbyistes avec leurs
sempiternels plaidoyers en faveur
du statu quo qui arrange les petites
affaires de certains au détriment
des Congolais. Un discours
assaisonné de misérabilisme qui
met en exergue l’intérêt bien
compris (on ne sait trop par qui)
des « pauvres Congolais», sans
doute trop « pauvres» pour vivre
libres et dignes...
C’est le lieu de répéter à ces «
amis» qu’on ne peut pas prétendre
aider un peuple en piétinant sa
dignité. Plutôt que de chercher à
s’accaparer du pouvoir réel au
Congo, en lieu et place de l’Etat
pour prétendument aider les
Congolais, il serait bon une fois
pour toutes d’écouter les Congolais
qui vous disent: avec le penseur
John Holloway : « dans votre façon
d’agir ou de ne pas agir pour nous,
abstenez-vous d’aliéner ceux au nom
desquels vous déclarez vous engager.
Ne faites plus rien à notre place. Nous
le ferons nous-mêmes ».
Les problèmes sécuritaires de
la République Démocratique du
Congo ne trouveront leur solution
définitive
que
grâce
au
renforcement des technostructures
congolaises pour les rendre mieux
aptes à répondre aux différentes
formes de criminalité et de
dysfonctionnement auxquelles
notre société sera confrontée.
Ceux de nos partenaires qui
nous veulent du bien devraient
participer activement à l’effort
d’amélioration de nos capacités
plutôt que de gaspiller un temps
précieux à entonner des refrains sur
notre prétendue incapacité à
prendre en charge les problèmes
qui se posent à nous comme s’ils
préméditaient un schéma de mise
sous tutelle de la RD Congo. Pour
soutenir ce dessein machiavélique,
ils n’hésitent plus à reproduire le
syndrome
des
«missions
civilisatrices» auto-justificatoires
des aventures coloniales de triste
mémoire en conditionnant le retrait
définitif de la MONUC à une
transformation préalable de la RD
Congo en un paradis terrestre qui
n’existe nulle part sur la planète.
L’attaque terroriste non
revendiquée sur Mbandaka peut à
cet égard être considérée comme
l’œuvre criminelle d’une main noire
qui tient à empêcher toute forme
de normalisation au Congo. La
main noire d’intérêts illégitimes qui
s’abreuvent aux mamelles d’une
guerre dispensatrice de rentes de
situation pour un aréopage
d’acteurs bon chic-bon-genre, de
roitelets locaux et d’affairistes
véreux qui tremblent devant
l’indéniable consolidation de l’Etat
congolais qui sonne le glas de
leurs « privilèges» mafieux.
Le succès de la riposte des
FARDC aux brigands qui ont
attaqué Mbandaka après ceux
engrangés avec les opérations
Kimia Il, Rudia Il, Amani leo, Dongo,
à l’Est et au Nord du pays, ne
laissent aucune place au doute: la
R D Congo retrouve plus vite que
prévu par les uns et les autres ses
Le Climat Tempéré
capacités de réponse aux défis qui
assaillent toute nation. D’où la peur
panique qui s’empare de ces
véritables croque-morts dont
certains se font grassement
rétribuer la production régulière
d’une comptabilité macabre de la
saga congolaise qui alimente le
voyeurisme dans leurs pays
d’origine (Congo Bashing).
Le Gouvernement congolais
est conscient de l’indispensable
nécessité d’une aide au
renforcement de son système de
sécurité, mais il entend organiser
désormais un tel soutien dans le
cadre d’une coopération classique,
à l’instar de tous les pays qui
bénéficient de l’appui des NationsUnies sans qu’il soit nécessaire de
les maintenir dans le régime
d’exception que nous avons
expérimenté depuis 1999 au plus
fort de la guerre qui a ébranlé les
fondements de notre pays.
Comme d’habitude, les
adeptes du Congo Bashing ont, de
manière tout à fait aberrante tenté
de faire porter à la R D Congo le
chapeau’ des agressions dont elle
est victime. Ils voudraient « punir»
les Congolais pour cette agression
dont ils sont victimes. La question
n’est pas de savoir si le Congo
aura encore des soucis (aucun
pays n’est à l’abri de problèmes).
L’essentiel reste la capacité d’un
Etat à répondre auxdits soucis
lorsqu’ils viennent à se manifester.
Les FARDC viennent à cet
égard d’envoyer au monde entier
un signal très encourageant à
Mbandaka.
J. Man Mas
E
caution apportée par le pouvoir
central dans les actions de
déstabilisation de la province qui
amplifient
l’insécurité
en
encourageant les actes de
banditisme politique tels que :
- la destruction des bureaux de
l’assemblée provinciale et
l’installation d’un prétendu
nouveau bureau en violation des
lois de la République
- la reconnaissance des
auteurs de ce forfait. A cet égard,
l’image où l’on a vu les plus hautes
autorités du pays s’asseoir et traiter
avec des casseurs a retiré les
dernières illusions à tous ceux qui,
de bonne foi, avaient cru au slogan
gouvernemental de la tolérance
zéro ;
6. Le MLC observe qu’au lieu
de trouver des réponses
adéquates
aux
questions
fondamentales que suggère la
gestion de l’Etat en général et de la
province de l’Equateur en
particulier, le pouvoir en place se
lance dans une fuite en avant en
cherchant des boucs émissaires
dans l’opposition et au sein de la
communauté internationale ;
7. Le MLC saisit cette
opportunité pour exiger la libération
immédiate et sans condition de
Monsieur Oscar MOLAMBO, député
provincial et membre du MLC,
irrégulièrement arrêté et détenu
sans procès. De même, le MLC
tient à rendre hommage à la Monuc
pour l’action menée en faveur de
notre population et présente ses
condoléances pour le casque bleu
tombé au front aux côtés de nos
compatriotes civils et militaires. Le
Bureau politique du MLC réitère les
mêmes condoléances à l’endroit
des familles éprouvées ;
8. Le MLC soutient la décision
prise par la plénière de l’Assemblée
nationale en vue d’obtenir du 1er
Ministre, chef du gouvernement, des
éclaircissements sur tous les
aspects du conflit armé qui secoue
la province de l’Equateur. Dans la
même optique, le MLC appuie la
démarche de question orale,
adressée aux ministres de la
Défense et de l’Intérieur, initiée au
Sénat en vue de faire la lumière sur
cette même question ».
Protestation du Bureau
politique du MLC
n rapport avec la situation
politique et sécuritaire qui
prévaut actuellement dans
la province de l’Equateur, le
Bureau Politique du MLC s’est
réuni ce samedi 10 avril 2010 sous
la présidence de son Secrétaire
Général François MUAMBA
TSHISHIMBI.
A la faveur de ses échanges, le
Bureau Politique rend publique la
déclaration suivante :
1.
Contrairement
aux
insinuations du porte-parole du
gouvernement, le MLC réaffirme
son engagement dans le
processus politique de conquête et
d’exercice du pouvoir par voie
démocratique.
En conséquence, le MLC
précise qu’il n’est ni de près ni de
loin mêlé aux évènements de
l’Equateur et dénonce avec
véhémence toute tentative
insidieuse et malhonnête visant à
l’impliquer au développement de
ce conflit armé et de l’instabilité des
institutions provinciales ;
2. En tout état de cause, le MLC
déplore l’incurie du gouvernement
dans la gestion d’un conflit localisé
entre deux villages de pêcheurs qui
s’est mué, à cause du laxisme
patent et de l’irresponsabilité du
gouvernement central, en une
confrontation armée au chef lieu de
la province ;
3. Le MLC rappelle qu’à plus
d’une fois des élus nationaux ont
mis en exergue l’absence,
l’inadéquation, l’indifférence
coupable de l’action de l’Etat face
aux frustrations nées de
l’exclusion, du harcèlement et de
l’état de non droit dont les
conséquences étaient prévisibles.
Le MLC note une fois encore que
le gouvernement s’est montré
incapable d’anticiper en se
complaisant dans l’immobilisme ;
4. De même le MLC constate
que le gouvernement provincial de
l’Equateur, mis en place dans des
conditions controversées et en
déficit évident de légitimité s’est
illustré par une incurie notoire et
une arrogance de mauvaise aloi en
annonçant que ce conflit était
totalement éradiqué et que les
insurgés étaient neutralisés
corroborant ainsi les propos du
porte-parole du gouvernement ;
5. Le MLC proteste contre la
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
François Mwamba Tshishimbi
Secrétaire général du MLC
Le Climat Tempéré
RDC-Burundi
Le président Pier
Pierrre
Nkur
unziza ce mar
di
Nkurunziza
mardi
à Kinshasa
L
e président burundais,
Pierre Nkurunziza, est
attendu, aujourd’hui mardi
à Kinshasa pour un séjour de 48
heures. Le chef de l’Etat burundais
fera l’état des lieux des relations
entre Kinshasa et Bujumbura avec
son homologue congolais, Joseph
Kabila. Il profitera également de
son passage dans la capitale
congolaise pour s’entretenir avec
quelques officiels congolais,
indique-t-on. Cette visite est le
couronnement
d’efforts
communs des deux pays pour
harmoniser et raffermir les liens
de bon voisinage après les
tragiques événements qui ont
brouillé leurs rapports. Il s’agit de
la première visite du chef de l’Etat
burundais après un quart de
siècle entre nos deux pays qui ont
renoué leurs relations il y a, à
peine, une année.
Le réchauffement des relations
entre Kinshasa et Bujumbura vient
à point nommé et marque ainsi le
changement dans les rapports
entre le Burundi et la RDC. Pierre
Nkurunziza visite la RDC pour
encourager assurément le peuple
congolais dans son effort de
consolidation de la paix,
notamment dans la partie Est du
pays et rassurer les autorités
congolaises
au
sujet
de
rapatriement volontaire des
réfugiés tant congolais que
burundais afin de sécurité les
frontières entre les deux pays.
Pour rappel, le Burundi venait
d’envoyer son représentant à
Kinshasa en la personne de M
Léandre Amuri Bagengwanunusa
en
qualité
d’ambassadeur
extraordinaire et plénipotentiaire en
RDC. Il y a plus d’un mois, ce
dernier a présenté ses lettres de
créance au président Joseph
Kabila. Le diplomate burundais a
réussi à faire venir en moins de
deux mois après son accréditation,
son président de la République
pour une visite officielle de travail
auprès de son homologue
congolais. C’est tout dire de la
volonté des officiels burundais « de
regarder désormais dans la même
direction pour le grand bien des
peuples burundais et congolais »,
a noté un confrère.
LP/LCT
Politique
Le vr
ai bilan de J
ose
ph K
abila ou la
vrai
Jose
oseph
Ka
démocratie selon Kabila au crible
C
olette Braeckman avait
annoncé, le vendredi à la
une du quotidien Le Soir,
un grand dossier pour le weekend sous le titre « Le vrai bilan de
Joseph Kabila ». Le samedi 10
avril, il était titré : « La démocratie
selon Kabila au crible ».
Sur deux pages pleines et onze
colonnes, Le Soir publie cette
radioscopie de Braeckman avec
cinq sous-titres qui sont : « Il a
recentré le jeu démocratique », « Il
n’a pas changé la culture
politique », « Il peine à contrôler
ses troupes », « Un rapport
ambigu avec l’argent » et « La
démocratie balbutie ».
Notre consœur débute, en
manchette, par une interrogation,
à savoir « qui, en 2001, aurait pu
prévoir que le jeune officier sans
expérience politique, qui succédait
à son père assassiné, serait
encore au pouvoir neuf ans plus
tard ? »
Considéré à l’époque comme
« intérimaire », aujourd’hui le
président congolais a pris de
l’épaisseur,
estime-t-elle,
expliquant qu’élu avec 58 % des
voix, son autorité est incontestable.
Elle fait néanmoins remarquer
qu’« il n’a toujours pas désarmé
les sceptiques et les critiques».
Braeckman précise que « cette
semaine encore, dans un rapport
de l’Institut d’analyse des conflits
International Crisis Group, des
experts
estiment
que
la
construction d’un Etat de droit au
Congo est sur le point d’échouer,
si un nouvel élan n’est donné en
2010. »
Aux termes du rapport de cette
ONG, « les dirigeants élus ont
échoué à changer radicalement de
gouvernance. La présidence a
assujetti le gouvernement, le
parlement et le pouvoir judiciaire en
profitant de la faiblesse de
l’opposition et de la corruption
endémique au sein de l’élite ».
C’est ainsi que Braeckman
pose la question de savoir si « le
pouvoir selon Kabila est excusable
», justifiant ainsi la pertinence de
cette « première radioscopie ».
N.dL.
D
puisse basculer? » S’est-il demandé.
Le leader de la CDC juge anormal
« qu’en plein jour, un groupe d’individus,
fussent-ils des rebelles, assiègent le
chef lieu d’une province, occupent des
sites stratégiques dont l’aéroport ».
« Dans un pays normal, le Premier
ministre devait démissionner », a
soutenu le sénateur Mokonda, en
réaction à la question orale que
l’opposition vient d’initier au niveau de
l’Assemblée nationale. Adolphe Muzito
est tenu de donner des éclaircissements
sur les événements survenus à
Mbandaka dans la province de
l’Equateur. « Le Premier ministre devra
pouvoir venir nous expliquer la
cohérence qu’il y aurait d’une part
demandé à la MONUC de partir et d’autre
part chaque fois qu’il y a le moindre
problème, nous avons besoin de ces
gens là (casques bleus) », a souligné
François Mwamba, président du groupe
parlementaire du Mouvement de
Libération du Congo, (MLC).
« La proposition, que j’ai faite,
consiste finalement à considérer que
la question non seulement a été
extrêmement grave, mais qu’elle
implique plusieurs départements, celui
de la Défense et de l’Intérieur », a-t-il
précisé.
François Mwamba a également
évoqué les questions concernant les
services de renseignements qui
dépendent de la présidence de la
République. « Nous avons tous décidé
qu’en lieu et place des ministres de la
Défense et de l’Intérieur, ce soit le Premier
ministre lui-même, toutes affaires
cessantes », a-t-il expliqué. A ce sujet,
les membres du courant se réjouissent
du traitement réservé au dossier Enyele,
en invitant le Premier ministre à venir
s’expliquer devant la représentation
nationale. « Tous les députés, comme un
seul homme, ont exigé que le Premier
ministre se présente pour expliquer.
Nous faisons le travail, puisque nous
interpellons la conscience de députés.
Plus de trois ans, nous devons sauver
cette législature », a déclaré le député
Fabrice Puela. De son coté, face aux
enjeux électoraux de 2011, le député
Gustave Omba a exhorté le peuple
congolais à porter un choix judicieux sur
les personnes de grande valeur au sein
de l’Assemblée nationale. « Les 90% de
la
République sont restés dans un
état critique. Peut-être en 2006, les
Congolais vivaient misérablement mieux
qu’à ce jour. L’histoire du Congo, c’est
ce Parlement devenu une caisse de
résonnance », a conclu Me Omba.
Pour protester contre toute tentative
de prolongation du mandat du chef de
l’Etat à travers la révision
constitutionnelle, l’UDPS a organisé hier
lundi à Kinshasa une marche à l’initiative
de ses quatre fédérations. Cette
marche, dispersée par la Police nationale
s’est soldée par l’arrestation de
plusieurs militants de ce parti politique.
Pour le courant des rénovateurs de
l’Assemblée nationale, « l’article 220 de
la Constitution ne doit faire l’objet
d’aucune retouche ».
JFK
Le Pr
emier ministr
Premier
ministree Muzito de
devvait démissionner
démissionner,,
selon le séna
teur Mok
onda Bonza
sénateur
Mokonda
ans une interview accordée
à Raga TV, le sénateur
Mokonda Bonza a appelé le
Premier ministre Adolphe Muzito
à rendre le tablier au nom du devoir
d’Etat, face à la situation survenue
à Mbandaka.
Président de la Convention des
Démocrates Chrétiens, CDC, Mokonda
a adressé une interpellation sans appel
en direction du chef du gouvernement
de la République.
« Comment peut-on croire qu’une
situation maîtrisée, du jour au lendemain,
Document
Compte rendu de la réunion du
Conseil supérieur de la défense
1. Le Président de la
République, Chef de l’Etat et
Commandant Suprême des
Forces Armées et de la Police
Nationale Congolaise, Son
Excellence Monsieur Joseph
KABILA KABANGE a présidé dans
le bureau du Gouverneur de la
Province de l’Equateur à
MBANDAKA, ce jeudi 08 avril 2010
à 17 heures, une réunion du
Conseil Supérieur de la Défense
regroupant autour de Lui :
- Le Premier Ministre Adolphe
MUZITO ;
- Monsieur LUMANU BWANA
N’SEFU, Vice-Premier Ministre et
Ministre de l’Intérieur et Sécurité ;
- Monsieur Charles MWANDO
NSIMBA, Ministre de la Défense
Nationale et des Anciens
Combattants ;
- Le Lieutenant Général Didier
ETUMBA, Chef d’Etat-Major Général
des Forces Armées de la République
Démocratique du Congo ;
- L’Inspecteur Divisionnaire en Chef
John NUMBI, Inspecteur Général de
la Police Nationale Congolaise ;
- Le Général Major AMISSI KUMBA,
Chef d’Etat-Major de la Force
Terrestre ;
- Le Général Major MASSAMBA
MUSSUNGU, Chef d’Etat-Major de la
Force Aérienne ;
- Le Contre Amiral KYABU KANIKI
Emmanuel, Chef d’Etat-Major de la
Force Navale, ad intérim ;
- Le Général de Brigade MBALA
Célestin, Chef d’Etat-Major Particulier
du Président de la République ad
intérim. Experts invités :
- Monsieur BEYA SIKU Gustave,
Directeur de Cabinet du Président
de la République ;
- Monsieur Lambert MENDE, Ministre
de la Communication et Médias ;
- Monsieur BAYENDE ETAFE ELIKO,
Gouverneur de la Province de
l’Equateur ;
- Monsieur NGWEJ Séraphin,
Ambassadeur Itinérant du Chef de
l’Etat ;
- Général de Brigade EKUTSHU,
Commandant de la Troisième
Région Militaire ;
- Général de Brigade MUKUNTO
KIYANA, Premier Avocat Général des
FARDC ;
- Colonel MFINDA NZOLAMESO,
Chef d’Etat-Major Adjoint du
Renseignement Militaire à l’EtatMajor Général;
- Colonel EKUBA MONDO, Chef
d’Etat-Major Adjoint des Opérations
à l’Etat-Major Général.
2. Réuni à MBANDAKA :
- Le Conseil a constaté avec
satisfaction le bon comportement
de nos Forces Armées et de la
Police Nationale Congolaise qui
ont mis en déroute tous les
insurgés ENYELE, et a présenté
des félicitations à nos Forces. A ce
titre, six officiers de l’Armée et de la
Police se sont particulièrement
distingués par leur bravoure, ils
seront encouragés et cités à l’ordre
du jour.
- Le Conseil a déploré les
méthodes terroristes employées
par ces inciviques qui ont utilisé le
braquage des bateaux, la prise
d’otages,
les
exécutions
sommaires,
les
viols,
le
recrutement des mineurs ainsi que
les mutilations, comme mode
5
opératoire. Malgré cela, 12 d’entre
eux ont été tués, 35 ont été capturés
et 12 armes ont été récupérées.
- Le Conseil a décidé de
sanctionner
sur
le
plan
disciplinaire et de poursuivre
judiciairement tous les auteurs des
actes commis contraires à la
discipline militaire, au sens du
devoir ainsi que leurs complices
civils, militaires et policiers.
- Le Conseil a présenté ses
condoléances à la MONUC et aux
pays concernés suite aux décès de
trois membres des contingents
Ghanéen et Sud-Africain, ainsi
qu’aux Forces Armées et à la Police
qui ont perdu des éléments.
- Le Conseil a félicité, pour sa
bravoure et son patriotisme, la
population de MBANDAKA qui est
restée sereine durant les heures
de trouble et a participé activement
à la traque de ces bandits, a
dénoncé certains complices, et a
repris ses activités normales.
- Le Président du Conseil a
instruit le Gouvernement de
poursuivre ses efforts en vue de
fournir les moyens pour équiper
l’Armée, la Police et les Services
de Sécurité pour la bonne
exécution de leurs missions
conformément aux résolutions
prises lors des réunions
précédentes.
Fait à MBANDAKA, le 08 avril
2010.
Pour le Conseil Supérieur de la
Défense
Charles MWANDO NSIMBA
Ministre de la Défense Nationale
et des Anciens Combattants
Le Climat Tempéré
uy
e
Visite royale belge : Dominique Str
Struy
uye
met au point les aspects médiatiques
L
e roi des Belges, Albert II est
attendu à Kinshasa où il va
effectuer une visite officielle
du 28 au 30 juin 2010, pour marquer
de tout son poids, sa présence aux
festivités de l’indépendance de la
RD Congo.
L’ambassadeur de Belgique en RD
Congo, Dominique Struye de Swieland ne
veut pas lâcher du lest dans les soins
qu’il entend mettre concernant le
programme étoffé de la visite du roi Albert
II le 30 juin à Kinshasa. Il a confirmé, à la
presse congolaise, la présence du couple
royal belge avant le 30 juin prochain, au
pays de Patrice-Emery Lumumba, Premier
ministre du Congo indépendant.
Le 9 avril, le diplomate belge a évoqué
« le voyage du roi des belges et surtout
les aspects de la couverture médiatique
de la visite royale » avec le ministre de la
Communication et des médias, Lambert
Mende.
« Je suis venu présenter au ministre
non pas la requête mais les souhaits de
voir comment le ministre pourrait faciliter
le travail de la presse belge au moment
de la visite des 28, 29 et 30 juin qui va
être l’effort essentiel de la réussite de la
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
présence de sa Majesté, le roi et la
reine », a confié Dominique Struye.
La couverture médiatique de cette
commémoration festive intéresse au plus
haut point le diplomate belge qui attend du
ministre Mende un encadrement approprié
à une équipe de 50 journalistes belges
chargés d’assurer la collecte des
informations et la diffusion immédiate de
nouvelles pour « donner à l’événement le
meilleur rayonnement possible ».
L’ambassadeur Struye a été accompagné,
dans ces contacts, du porte-parole du
Palais royal belge.
C’est un enjeu de taille que représente
la visite très attendue en RD Congo du roi
Albert II et de la reine Paola. Dans une telle
perspective, une équipe du Palais royal a
même séjourné début avril à Kinshasa
pour essayer de discuter avec les
services du commissariat général du
cinquantenaire sur « le programme
possible » du roi Albert II.
Composée du conseiller diplomatique
du roi, de son chef du protocole, de son
chargé de sécurité et de l’ambassadeur
belge en poste à Kinshasa, cette équipe a
visité jeudi 8 avril l’Institut national de
préparation professionnelle, INPP. Elle a
regagné Bruxelles samedi.
JFK
6
Le Climat Tempéré
Economie
OKIMO et AngloGold Ashanti
en par tenariat minier
L
’Office des mines d’or de KiloMoto (OKIMO) et la compagnie
minière, AngloGold Ashanti, le
troisième producteur d’or au monde,
ont conclu un partenariat pour le
développement d’un projet minier au
travers de la société Ashanti Goldfields
Kilo (AGK), en Ituri (Province orientale,
RDC) et le transfert du permis
d’exploitation à cette nouvelle société.
En vertu de ce partenariat, les deux
entreprises doivent conjointement participer
au développement de la société minière
AGK dans laquelle AngloGold Ashanti
détient 86,22% d’action et le reste,
13,78%, revient à OKIMO.
Pour le PDG d’AngloGold Ashanti,
Mark Cutifani, l’accord permet à la
compagnie d’élargir ses horizons. « Cela
donne également à AngloGold l’occasion
de générer de la prospérité pour les
communautés locales et pour le pays dans
son ensemble, c’est un élément majeur à
la création d’un modèle de développement
durable dans cette région ».
Le PDG d’OKIMO, Willy Bafoa Lifeta,
a, quant à lui, fait remarquer qu’en signant
cet accord, les parties ont répondu
positivement aux exigences de la révisitation des contrats miniers lancé par le
gouvernement congolais.
Cet accord permet également à OKIMO
de retrouver sa position d’opérateur minier
dans le district de l’Ituri notamment en
obtenant ses propres infrastructures et
remblais en dehors de la zone du projet
AGK.
La joint-venture prévoit le transfert des
permis d’exploitation d’OKIMO à AGK pour
une concession d’une superficie d’environ
6.000 km2 dans le district de l’Ituri (dans
le Nord-est de la RDC). Ceci comprend la
concession de Mongbwalu où un potentiel
minier d’environ 3 millions d’onces [d’or]
(Moz) avait déjà été identifiés par des
travaux d’exploration antérieurs et où
d’autres études de prospection et de
faisabilité sont actuellement en cours.
En outre, des programmes de
recherches et d’exploration sont prévus sur
des zones vierges et inexplorées. Pour ces
activités d’exploration des concessions
inexplorées, la société AGK a accepté de
restituer à environ 30% de la zone du projet
à OKIMO après une période de trois ans,
à un taux d’environ 600 km²/an. La nouvelle
société minière pourrait, toutefois, différer
cette remise pendant une durée maximum
de deux ans en vue de faciliter et de tenir
compte de la souplesse requise dans les
programmes d’exploration.
Au départ, il avait été convenu qu’une
zone d’environ 121 km2, située autour des
villes de Bambu et Nizi – où sont situés le
siège et les exploitations actuelles
d’OKIMO – ne devaient pas faire partie du
cadre du projet AGK. Néanmoins, OKIMO
et AngloGold Ashanti ont convenu que la
firme sud africaine aurait le droit d’explorer
ce domaine à ses propres frais, sur base
d’un programme qui sera discuté
conjointement avec la société publique
congolaise.
Dans le cas où AngloGold Ashanti
viendrait à identifier des dépôts ayant une
ressource minérale de plus de 1,5 Moz,
les deux parties devraient établir en dehors
du partenariat existant une joint venture
distincte. Celle-ci devra être négociée.
OKIMO de son côté, s’est engagé à
ne pas transférer tout ou partie de cette
concession à un tiers jusqu’à ce que ce
partenariat soit signé. Dès lors, tout
transfert de tout ou partie de la zone à un
tiers est soumis à un droit de préemption
en faveur d’AngloGold Ashanti.
Aux termes de ce partenariat, AGK
paiera un total de 1,25 millions USD au
gouvernement congolais et environ 10,6
millions USD à OKIMO au titre de
compensation pour la perte de loyer et le
paiement des arriérés de droits de
surfaces. De ce montant, environ 4,33
millions USD seront remboursés par
OKIMO à AGK en vertu de l’accord de prêt
entre ces deux sociétés aurifères.
Tito Malela
L’A
CCO obtient le rééc
helonnement
’ACCO
rééchelonnement
des droits pour le paiement de la
vignette 2007-2008
L
’Association des chauffeurs du
Congo (A.C.CO) pour la ville de
Kinshasa a conféré, le weekend, avec la Direction générale des
recettes de Kinshasa (DGRK). Au menu,
le rééchelonnement des droits pour le
paiement de la vignette 2007-2008 et
la taxe spéciale de circulation routière
au profit de ses membres. La facilité
de paiement sollicitée vise à aider les
assujettis qui ont la volonté de payer,
mais n’ont pas la possibilité d’honorer
leurs engagements par tranche. La
DGRK, de son côté, cherche à
augmenter le paiement de la vignette
et la taxe de circulation routière à un
plus grand nombre d’assujettis en leur
accordant une échéance d’un ou de
deux mois.
Pour le président de l’Association des
chauffeurs du Congo, Henri Lisumbu, le
paiement de la vignette 2007-2008 par ses
membres de la ville de Kinshasa se fait
avec difficulté. Cependant, la mise en
œuvre de la facilité décidée à l’issue de
cette réunion mixte, va être opérationnelle
grâce à la distribution des cartes tenant
lieu de la vignette à crédit pendant cette
durée avant l’obtention de la vignette
proprement dite. Il a enfin soutenu que le
paiement de la vignette et de la taxe
spéciale de la circulation routière concourt
à la refondation de la ville de Kinshasa. La
campagne forcée de vente de la vignette
2007-2008 a débuté en février dernier et se
poursuit dans la capitale.
LCT
La hausse des tax
es
taxes
inquiète la B
AT
BA
R
ien ne va plus à la British
american tobacco (BAT).
L’entreprise n’a produit que 3
milliards de cigarettes en 2009 contre
4 milliards en 2008.Les responsables
de la société attribuent la faute au
gouvernement. Ils estiment que la
politique de maximisation des recettes
de ce dernier nuit gravement à la santé
financière de la société. Plus
concrètement, les responsables de
cette entreprise se plaignent de
l’exagération de l’impôt et des
importateurs officieux qui ne payent
aucune taxe.
Au cours d’un point de presse qu’ils ont
tenu, le week-end dernier, dans la salle de
conférence de l’hôtel Memling dans la salle
de conférence de l’hôtel Memling, les
managers de BAT ont choisi de partager
leurs préoccupations avec la presse.
L’administrateur délègue général de
BAT, Luc Badibanga, a expliqué à la
presse comment le doublement de la taxe
sur la cigarette en 2007 est un handicap
important. L´an dernier, son entreprise a
fermé 20 de ses 21 dépôts à l’intérieur du
pays.
Les responsables de cette entreprise
soutiennent que la nouvelle volonté du
gouvernement risque de tuer leur secteur,
comme dans le cas de l´industrie textile.
Pour conclure, le président du conseil
d’administration de BAT, Mabi Mulumba,
a souligné le risque pour les emplois de la
branche. Et il a insisté que l’Etat aurait
tout intérêt à traquer les productions
informelles qui font perdre à son entreprise
des millions d’USD par an.
Micha Kisala
Notr
e jour
nal sur le w
eb :
Notre
journal
we
www.leclimattempere.cd
E-mail : [email protected]
&
Le Climat Tempéré
[email protected]
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
Le Climat Tempéré
U
Journalistes en herbe
7
ne quinzaine d’élèves du Lycée français René Descartes de Kinshasa ont effectué une visite d’information à notre rédaction, le jeudi 7 avril, accompagnés
d’une équipe de formateurs de leur école. Ils ont bien voulu faire parvenir au journal une série d’articles relatant ce qu’ils y ont vu et entendu.
Ces « papiers », et les dessins qui les illustrent, dégagent un talent ainsi qu’un sens d’écoute et d’observation impressionnants. Nous vous les reproduisons. L. Mantha
Un Climat bien Tempéré
J
eudi 08 avril 2010, les élèves
de 1ère ES du Lycée Français
René Descartes de Kinshasa,
ont fait la visite des locaux du
journal Le Climat Tempéré,
accompagnés
de
leurs
professeurs et de deux touristes,
lors d’une sortie scolaire pour la
semaine de la presse. Reçus par
la secrétaire Chantal Botelua, ils se
sont installés dans la salle de
rédaction où travaillaient les
journalistes, encadrés par Jean
Mel Bolam, Rédacteur en Chef
Adjoint et Secrétaire de Rédaction.
C’est là qu’ils ont rencontré le
Délégué Général et Directeur de
publication du journal, Monsieur
Laurent Masini Ntambu M.
Le Climat Tempéré est un jeune
journal national bihebdomadaire, qui a
fêté son premier anniversaire le 5 mars
2010. Depuis sa création, sont déjà
parus 111 éditions, le premier numéro
du journal est paru le 6 mars 2009 et ce
mardi 12 avril 2010 paraît le 112ème
numéro. Le Climat Tempéré s’appelait
au départ « Le Climat » car, explique le
DG, « c’est le climat qui règle nos
habitudes (…) ce journal doit donc être
un journal de référence pour tous ses
lecteurs ». Cependant le titre « Le
Climat » était déjà utilisé, et comme le
journal était déjà connu sous ce nom, ils
ont décidé de l’appeler Le Climat
Tempéré. C’est aujourd’hui l’un des
journaux les plus lus au Congo. A chaque
tirage, sont imprimés 800 exemplaires
(parmi les plus forts tirages), de plus un
grand nombre d’antennes de
représentation sont déjà implantées
dans plusieurs provinces du pays, au
Katanga, au Bas Congo, en Province
Orientale... Le journal travaille et
respecte 4 piliers : l’indépendance par
laquelle est garantie la liberté de presse ;
l’autonomie car le journal fonctionne sur
des
moyens
privés ;
le
professionnalisme : l’information
provient de plusieurs sources et de faits
vérifiés ; enfin, la responsabilité : les
journalistes du Climat Tempéré
n’écrivent pas « pour s’attirer des
ennuis » car pour eux il est « important
de savoir ce qu’ils disent et ce qu’ils
écrivent ». Le journal s’accorde à la
déontologie du journaliste congolais. De
plus lors de l’entretien, le DG a assuré
que Le Climat Tempéré travaillait en
professionnel et avec responsabilité :
« Tous ceux qui sont ici (les
journalistes) sont des professionnels,
nous avons misé sur les meilleurs (…)
Nous faisons les choses en
professionnels, avec responsabilité.
Nous sommes assez critiques parfois
mais nous n’avons jamais eu de
Une jour
née dans la peau
journée
d’un jour
naliste
journaliste
L
e jeudi 8 avril 2010, la classe
de 1ère Es du Lycée français
René Descartes est allée
visiter le journal local Le climat
tempéré. Nous avons suivi les
journalistes afin de comprendre
en quoi consiste leur travail.
Dans un premier temps, nous
vous expliquerons ici le rôle des
journalistes dans la presse. Dans
un deuxième temps, nous vous
ferons le portrait du rédacteur en
chef.
Le journaliste est l’un des
éléments les plus importants du
journal. Le rôle de reporteur est
de récupérer sur le terrain, sur
Internet ou dans les autres médias
les informations nécessaires à la
rédaction de son article. Il ne prend
que
les
informations
qui
concernent sa rubrique car un
journal peut avoir différentes
rubriques, économique, politique,
etc… Une fois les informations
récoltées, il s’occupe du traitement
des données c’est-à-dire qu’il les
organise. Cette tâche accomplie, le
journaliste s’occupe de la
rédaction des articles. Ceux-ci sont
envoyés au rédacteur en chefsecrétaire de rédaction qui
améliore, si nécessaire, la qualité
de l’article. Enfin l’article doit
passer par une dernière étape, la
mise en page, avant l’impression
sur du papier calque et la
finalisation à l’imprimerie.
Le rédacteur en chef du Climat
tempéré, connu sous le nom de
Jean Mel Bolam, a travaillé pendant
40 ans dans la presse écrite.
Journaliste d’expérience, il peut
aussi être amené à aller sur le
terrain pour interviewer certaines
personnalités pour le journal. Il écrit
aussi en conséquence les articles
en se basant sur ces reportages.
Le rédacteur en chef à également
un deuxième rôle qui est celui
d’harmoniser, d’élaborer la
maquette du journal en repêchant
tous les articles déjà écrits par les
journalistes. Il les ajuste en
supprimant ou en ajoutant
quelques phrases.
Nous pouvons donc conclure
que le travail de journalistes se
répartit suivant 5 étapes ; la saisie
des données, le traitement des
informations, la rédaction des
articles, la correction par le
rédacteur en chef-secrétaire de
rédaction, et enfin la mise en page.
C’est par cette formule que Le
climat tempéré nous offre un travail
de qualité.
Tirtiaux Melissa, Barril Carla,
Kessous Anais, Madinda Cedric
& Houadjeto Marc
convocations pour l’information
diffusée. » Chaque lundi et jeudi, il se
dresse une conférence de rédaction
pour élaborer le canevas du journal qui
va paraître (tous les mardis et
vendredis). Chaque chef de rubrique
indique les informations sur lesquelles
la rubrique va se pencher. C’est lors de
cette réunion que le personnel décide
de la une… C’est la phase de conception
du journal. Ensuite, durant la phase de
production, les journalistes collectent les
informations à partir de différentes
sources (Internet, interviews, autres
médias…) ; ils passent ensuite au
traitement de l’information (vérification
des sources, rédaction, saisie, mise en
page de la maquette, imprimerie). Enfin,
le journal peut procéder à la
commercialisation. Il dispose de trois
créneaux de vente : les abonnés, les
vendeurs ambulants, et la distribution
dans un certain nombre de points de
vente (alimentations, magasins).
Journal de référence, Le Climat
Tempéré est un nouveau journal qui n’a
pas fini d’accompagner les saisons de
l’information au Congo.
Alexia ABOU ARRAJ
Le pr
omoteur du Clima
promoteur
Climatt Tempéré
n’aime pas la facilité
L
es élevés de première ES du
lycée
français
René
Descartes ont rencontré le
jeudi 7 avril le promoteur financier
du journal Le Climat Tempéré.
« Nous n’aimons pas la facilité »
déclare Monsieur le promoteur, lors
de notre première rencontre. En effet
la passion de l’écriture a été l’un des
moteurs qui ont poussé ce dernier
à investir dans la presse écrite
malgré la crise des médias. « C’est
à travers la presse que l’on se
familiarise avec la culture d’un pays »
précise-t-il. Ainsi pour pallier les
carences de la presse congolaise
Le Climat Tempéré a pour créneaux
l’indépendance, l’autonomie, le
professionnalisme
et
la
responsabilité. Ces différents
aspects garantissent la liberté de la
presse et la délivrance d’une
information sûre, vérifiée et fiable. En
ce qui concerne l’aspect financier, le
promoteur insiste : « Nous ne
voulons être sous le parapluie de
personne ».
En fait, le Climat Tempéré est le
fruit d’un investissement à long
terme. Durant les six mois suivant la
création du journal, 100% des frais
étaient assurés par les actionnaires.
A
présent
70% des frais
sont pris en
charge par les
recettes
générées par
le
journal.
Avec plus de
200 journaux
en circulation
Le
Climat
Tempéré a su
faire la différence en étalant sa toile
à
travers
la
République
Démocratique du Congo (Kisangani,
Mbandaka, Lubumbashi, Kikwit…).
Prévoyant une météo favorable,
le promoteur envisage une meilleure
situation générale du journal dans
les temps à venir.
Ariel Twite Djesse, Yannick M.
Andy K. et Jonathan O.
Le compta
ble au centr
e des entrées et sor
ties
comptab
centre
sorties
des liquidités du jour
nal
journal
Qui/Quoi ?
Il s’appelle Janvier Kubanza.
C’est un Congolais qui doit avoir
entre 30 et 40 ans et doit mesurer
près d’un mètre soixante- cinq. Il
est plus ou moins clair de peau,
des cheveux noirs et une assez
bonne présence physique dans
son travail. Il est comptable du
journal Climat Tempéré, et
s’occupe en partie de la gestion du
budget de la S.P.R.L. Son rôle dans
l’entreprise
consiste
essentiellement
à
gérer
rigoureusement les entrées et
sorties des liquidités du journal
(c’est-à-dire le budget).
Comment ?
Comme toute autre entreprise,
le journal Climat Tempéré a besoin
des fonds pour fonctionner, et ces
fonds ont quatre sources
principales : les clients abonnés
( t r i m e s t r i e l l e m e n t ,
L
Pourquoi ?
Le
comptable
est
indispensable au journal parce
qu’il a en charge une organisation
et une gestion rigoureuses des
liquidités qui font vivre le journal :
- Il gère les entrées et sorties
- Il encaisse et fournit l’argent quand
il le faut
- Il effectue les dépenses du journal
(« 6 rames de papiers, 11 plaques,
11 calques ; 4 boîtes d’encre de
couleurs noire, jaune, rouge et
bleue ; etc.)
- Il justifie chaque dépense du
journal et fait chaque fois un rapport
comptable des journaux vendus et
non vendus, en justifiant dans son
journal de caisse ; une opération
qu’il qualifie lui-même de
« balance de vérification ».
Ainsi le rôle du comptable dans
le journal est important car il est
rigoureux, comme il l’affirme luimême, « les dépenses et les
sorties doivent être libellées et
justifiées ».
Réalisé par Jérémie Tshibingu
(avec l’aide de Nathan Bukasa)
1ère Es / Lycée français René
Descartes, Gombe-Kinshasa
Un J
our
nal ba
ttant
Jour
ournal
battant
es élèves de la classe de 1ere
ES du lycée René Descartes
ont également discuté avec
le responsable marketing
Patrick Bofunda. Ce dernier
leur a parlé des principaux
problèmes commerciaux du
Climat Tempéré et des
solutions envisagées pour y
remédier.
Le Climat Tempéré est un
jeune journal, qui, à son arrivée
sur le marché a dû faire face à
une très forte concurrence : il
doit se faire un nom sur un
marché tenu par d’autres
journaux plus anciens et
reconnus. S’ajoute à ce
problème celui de la neutralité
choisie par le journal : le Climat
Tempéré ayant choisi d’être
indépendant et de ne prendre
parti pour aucun courant
politique se voit désavantagé
par rapport à ses concurrents
qui optent pour des unes plus
accrocheuses, mais moins
objectives. Cette bataille des titres
défavorise le Climat Tempéré car
Le Climat Tempéré
semestriellement même pour deux
mois) ; les grands distributeurs (et
leurs revendeurs) ; le promoteur et
les associés; et enfin le journal luimême. En effet l’action combinée
de ces quatre sources de
financement, fait vivre le journal : le
promoteur et les associés
pourvoient
aux
frais
d’investissements ; les grands
distributeurs ainsi que les
revendeurs
assurent
la
consommation du produit, et les
abonnés mêmement. Mais cette
action combinée de ces sources
de financement doit être encadrée
et gérée rigoureusement, d’où
l’importance du rôle du comptable.
les commerçants ambulants ne se
soucient pas de la neutralité et de
l’objectivité des journaux vendus,
mais de leur aptitude à attirer
l’attention des passants. Mais c’est
aux acheteurs que revient la tâche
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
de vérifier les informations
véhiculées. Leur neutralité leur a
également fermé des portes dans
les magasins où ils ont
demandé l’autorisation de
vendre leurs journaux. Afin de
pallier ces handicaps, le
journal a opté pour une
stratégie
commerciale
innovante : la livraison à
domicile, et il est le seul
journal congolais à effectuer
ces livraisons.
A ses débuts, le journal
paraissait sur 20 pages.
Ensuite, il a adopté le format
de 16 pages. En diminuant la
quantité de papier utilisé, une
réduction des coûts de
production a été effectuée afin
de maximiser les profits.
Malgré les nombreux
problèmes rencontrés, les
responsables du journal
espèrent, à long terme,
profiter des fruits de leur
professionnalisme et de leur
crédibilité.
Cédric Nanda
8
Le Climat Tempéré
Santé
Une marche pour la santé de
10 km a eu lieu à Kinshasa
L
Les pressions accrues dans
ont un effet sur les modes de vie
Dr Kikoo Olonge, chargé des
les villes ont des
et des conséquences directes sur
maladies non transmissibles à la
ème
conséquences
directes
sur
la santé.
4
direction de lutte contre la
la
santé
Pour la Journée mondiale de
maladie au ministère de la Santé
publique, s’est confié à
la presse à l’issue de la
marche. Il a déclaré que
cette activité organisée
par ce ministère a pour
but de lutter contre les
maladies
non
transmissibles telles que
les
maladies
cardiovasculaires en
permettant au corps de
se débarrasser de la
graisse et des autres
substances qui sont des
facteurs de risque de ces
maladies. Avant et après
la marche, des agents
de santé ont prélevé la
Les véhicules à moteur contribuent pour une large part
à la pollution de l’air
tension artérielle de
plusieurs marcheurs.
Selon l’OMS, les problèmes la Santé commémorée le 7 avril
Selon le Dr Kikoo, certains d’entre
sanitaires
les plus manifestes 2010, l’Organisation mondiale de
eux ont constaté pour la première
dans les villes sont liés à l’eau, à la Santé a choisi le thème
fois qu’ils ont une tension
l’environnement, à la violence et «urbanisation et santé», pour
aux traumatismes, souligner les effets de
aux maladies non l’urbanisation sur la santé tant au
t r a n s m i s s i b l e s niveau collectif à l’échelle
(maladies cardio- mondiale qu’au niveau individuel.
vasculaires, cancers,
L’objectif est d’attirer
diabète et maladies l’attention de tous sur ce thème
r e s p i r a t o i r e s et
de
faire
participer
chroniques), à une gouvernements, organisations
mauvaise alimentation internationales, entreprises et
et
à
l’absence société civile à un effort conjoint
d’exercice physique, à pour que la santé soit au centre
l’usage nocif de des politiques urbaines.
l’alcool, ainsi qu’aux
risques associés aux
Les villes en bref
flambées de maladie.
Plus de la moitié de la
La vie dans les population mondiale vit désormais
villes et les pressions dans les villes. D’ici à 2030, six
accrues qui lui sont personnes sur 10 habiteront en
a s s o c i é e s , ville, et ce chiffre passera à sept
notamment
la personnes sur 10 d’ici à 2050.
L’exercice physique contribue largement à la prévention des maladies
commercialisation de Entre 1995 et 2005, la population
non transmissibles
masse, la disponibilité urbaine
des
pays
en
d’aliments nocifs à la développement s’est accrue de
a été un aller-retour qui a conduit artérielle supérieure à la normale. santé et l’accessibilité à 1,2 million de personnes par
les participants du cabinet du Ce sont donc des malades qui l’automatisation et au transport, semaine, soit près de 165.000
ministre de la Santé sur le s’ignorent et qui sont très
aux
crises
boulevard du 30 juin jusqu’au rond exposés
point FORESCOM avant de se d’hypertension qui emportent
retrouver sur le lieu du départ. Le facilement les gens.
e Centre National de 140 que compte la capitale,
Transfusion Sanguine révèle que les 6000 poches de
(CNTS) et la Croix sang récoltées ont permis plus de
transfusions.
Rouge de la RDC, appuyée par 33000
la Croix Rouge de la Belgique/ Plus de 1800 donneurs fidélisés,
ne
alerte
à
la Dakwa, poste administratif situé Communauté francophone, pour la plupart des secouristes,
dysenterie bacillaire à plus de 500 km au Nord de viennent de mener une étude se sont mobilisé au rythme de 25
avait été lancée la Kisangani.
sur les besoins en produits collectes mensuelles. Frederik
Cette ONG a dépêché une sanguins à Kinshasa.
semaine dans la localité de
Bonamy, représentant de la CroixDakwa dans le territoire d’Ango, équipe sur terrain et remis des
Selon les résultats de cette Rouge de Belgique/Communauté
district du Bas Uele, au nord-ouest anti-amibiases aux centres de étude rendus publics le 8 avril, les francophone, a dit qu’il était
de la Province Orientale. Selon santé de Dakwa. On dénombre collectes de dons de sang n’ont important de mettre fin à
Médecins Sans Frontière/Suisse un seul cas de décès sur les 83 couvert que trois quarts des l’insuffisance des produits
qui a dépêché une sur place pour cas enregistrés à la douzième besoins en 2009 dans la ville de sanguins dans la capitale de la
enquêter, c’est plutôt la et à la treizième semaine.
Kinshasa. L’enquête, effectuée RDC.
dysenterie amibienne qui sévit à
H.T. dans 81 centres de santé sur les
Pour Frederik Bonamy, il faut
e ministère national de
la Santé publique a
organisé samedi dans la
commune de la Gombe à
Kinshasa une marche de 10
Km en collaboration avec le
bureau de représentation de
l’Organisation mondiale de la
Santé (OMS) en RDC.
Cette marche a été organisée
dans le cadre de la campagne
« 1000 villes, 1000 vies » initiée
par l’OMS dans le cadre de
Journée mondiale de la santé
2010 dont le thème est
« Urbanisation et santé ». Cette
campagne appelle les villes à
ouvrir les espaces publics à la
pratique d’activités favorables à la
santé pendant une journée au
cours de la semaine du 7 au 11
avril 2010.
La marche de samedi dernier
qui a regroupé plus ou moins 200
personnes dont les cadres et
agents du ministère de la Santé,
les fonctionnaires de l’OMS/RDC
et des partenaires de ce ministère
personnes par jour.
Un habitant des villes sur trois
vit dans les bidonvilles, soit au
total un milliard de personnes. À
l’échelle mondiale, les accidents
de la circulation sont la neuvième
cause de décès, et la plupart des
décès dus à la circulation routière
ont lieu dans les pays à revenu
faible ou intermédiaire. Près de
la moitié des victimes des
accidents de la route sont des
piétons, des cyclistes ou des
conducteurs de deux roues. La
pollution de l’air dans les villes tue
près de 1,2 million de personnes
chaque année dans le monde, en
grande partie du fait de maladies
cardio-vasculaires
et
respiratoires. Une proportion
significative de la pollution de l’air
urbain est due aux véhicules à
moteur, bien que la pollution
industrielle, la production
d’électricité et, dans les pays les
moins développés, l’utilisation de
combustible dans les foyers
soient aussi des facteurs
importants. L’incidence de la
tuberculose est beaucoup plus
élevée dans les grandes villes.
Dans la ville de New York,
l’incidence de la tuberculose est
équivalente à quatre fois la
moyenne
nationale.
En
République démocratique du
Congo, 83% des personnes
atteintes de tuberculose vivent
dans les villes. Les cadres de vie
urbains ont tendance à
décourager l’activité physique et
à favoriser la consommation
d’aliments peu diététiques. La
participation aux activités
physiques est rendue difficile par
un certain nombre de facteurs
urbains, parmi lesquels la
surpopulation, la densité du trafic
routier, l’usage excessif des
transports motorisés, la mauvaise
qualité de l’air et le manque
d’espaces
publics
et
d’installations sportives/de loisirs
sécurisés.
Un dossier de H. Tawelo
(Avec OMS)
Le CNTS et la Cr
oix-R
oug
e préoccupés par
Croix-R
oix-Roug
ouge
l’insuf
oduits sanguins à Kinshasa
l’insufffisance des pr
produits
Province : c’est la dysenterie amibienne et non
la dysenterie bacillaire qui sévit à Dakwa
L
U
Le Climat Tempéré
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
maintenant travailler sur les 25%
de besoins non couverts grâce à
une mobilisation accrue de la
Croix Rouge, des volontaires et
des autres associations de
donneurs de manière à couvrir les
besoins des structures sanitaires
de la ville de Kinshasa.
Le sang récolté est
principalement utilisé lors des
accouchements et en pédiatrie.
Selon l’étude, 22500 enfants ont
été transfusés, mais 830 ont
succombé faute de disponibilité
de sang.
H.T. (Avec Radio Okapi)
Le Climat Tempéré
Page de la Prov. Orientale
Le mythe du général
« Etok
tteint Kisang
ani
Etokoo » aatteint
Kisangani
L
e phénomène Enyele qui
défraye ces derniers temps
la chronique à l’Equateur,
alimente de plus en plus des
conversations à Kisangani.
D’aucuns considèrent que ce
phénomène qui constituait un
mystère difficile à percer, n’est pas
à banaliser compte tenu des
proportions inquiétantes qu’il
prend.
Nous en voulons pour preuve
les révélations accablantes et
troublantes des passagers en
provenance de la Province de
l’Equateur et qui étaient à bord d’un
bateau à destination de Kisangani.
Arrivés sains et saufs au chef-lieu
de la Province Orientale, ces
voyageurs rescapés ont retracé à
notre reporter les péripéties des
scènes tragiques et horribles
qu’ils ont vécues entre le tronçon
fluvial Mbandaka-Makanza où opère
selon certains témoins oculaires
un certain général ETOKO. Ce
dernier y sème la terreur et la
désolation.
Le fameux « Général » serait de
tribu Ngbaka. Il ne veut pas sentir
la présence des éléments des
FARDC, rapporte-t-on. Selon les
témoignages poignants recueillis
à ce sujet, un bateau aurait été
dernièrement arraisonné par les
insurgés Enyele. A cette occasion,
toute personne ayant le statut de
militaire ou de policier était sommé
de jeter dans l’eau tout son arsenal
militaire : tenue, arme, sac,
bottines. Quiconque refuserait
d’obtempérer à cet ordre, devait être
égorgé et tué. Beaucoup de gens y
auraient laissé leur peau, à en
croire des témoins qui ont ajouté
que même les femmes et les
enfants (personnes vulnérables)
auraient été massacrés sans pitié.
Un officier rescapé qui a
échappé de justesse à la mort n’a
eu la vie sauve qu’après avoir
respecté scrupuleusement la
consigne donnée.
Que dit-on du « Général
Etoko » ? Ce dernier opérerait
comme un esprit, un fantôme
insaisissable. « Etoko » signifie :
natte dont il se sert comme une
embarcation mystérieuse pour ses
escapades guerrières sur les eaux
fluviales du Congo. Il pratiquerait
la guérilla.
Toutes ces révélations donnent
lieu à diverses interprétations. Le
trafic fluvial est même perturbé
suite à l’insécurité créée par le
mouvement insurrectionnel des
Enyele, confirment les armateurs
et navigateurs sur le Fleuve Congo.
F.T.
12 géomètr
es
penteur
s et 8 g
oit lar
gues
géomètres
es,, 2 ar
arpenteur
penteurs
grradues en dr
droit
largues
sur le mar
che de l’emploi par l’EN
AC/Pr
ovince Orientale
marc
l’ENA
C/Pro
L
’amphithéâtre de l’Institut de
Bâtiments et des Travaux
Publics a été en ébullition à
l’occasion de la collation des
grades académiques aux
finalistes de l’Ecole Nationale de
cadastre et de Titres Immobilier/
Section de la Province Orientale.
12 géomètres,2 arpenteurs et
8 gradués en droit de Notariat ont
été largués sur le marché de
T
modernisation et la facilitation du
commerce dans le cadre du
partenariat entre les Douanes et le
secteur privé ». Il a ensuite eu un
échange avec les agents de son
institution avant de se rendre à
Kasumbalesa avec le ministre des
Finances venu le rejoindre. Là, la
délégation a visité le bâtiment qui
abritera les différents bureaux du
guichet unique, ensuite le poste de
Kasumbalesa où les deux
autorités ont tenu a appeler les
agents OFIDA à lutter contre la
fraude, à abandonner la mollesse
dans le traitement des dossiers, à
se départir des anciennes
habitudes et enfin à respecter les
consignes données par la
hiérarchie. Et dans le cadre du
pacte de maximisation des
ressources entre la DGDA et le
gouvernement congolais, il a été
exigé ici le triplement des recettes.
Le ministre Matata a indiqué que la
fraude est généralisée au Katanga
et que ce phénomène est connu
l’emploi à l’issue de la collation des
grades académiques aux lauréats
de l’année académique 20082009.
Représentant le gouverneur de
Province à cette cérémonie, le
ministre provincial en charge des
Affaires Foncières, Jean Claude
Esuka Alfani, a félicité les lauréats
et les corps académique,
scientifique et administratif pour le
travail abattu.
Pour sa part, le coordonnateur
de l’ENAC, Luka Bohome wa
Mbafeno a précisé que la section
Provinciale de l’Ecole Nationale de
Cadastre a vu le jour à Kisangani,
le 24 Avril 2006 et cette année, elle
a fonctionné avec 2 Chefs Travaux,
15 Assistants et 6 Chargés des
pratiques Professionnelles.
F.T.
Le ter
ritoir
e de Yahuma toujour
s enc
la
vé, selon l’A
T Ng
andu
territoir
ritoire
toujours
encla
lavé,
l’AT
Ngandu
L
e territoire de Yahuma dans
le district de la Tshopo
souffre depuis plusieurs
décennies d’un enclavement
chronique sur les plans de la
communication et du trafic
routier.
L’administrateur de ce territoire,
Ngandu Kamundala, de passage
à Kisangani l’a déclaré à qui voulait
l’entendre. Dans le domaine de la
communication, il a précisé que sa
juridiction administrative ne
dispose même pas de phonie.
Aucune
société
de
télécommunications (VODACOM,
ZAIN, CCT) n’y est installée. La
RTNC et la Radio OKAPI n’y sont
pas captées à telle enseigne que
les populations des tribus Ngando
et Mombesa vivent dans un
obscurantisme avilissant et
Contr
e-perf
or
mances de la Dir
ection génér
ale des douanes
Contre-perf
e-perfor
ormances
Direction
générale
et accises : Des hauts cadres de Kasumbalesa suspendus
rois hauts cadres et
contrôleurs de la DGDA (exOFIDA)/Katanga viennent de
tomber dans le filet du nouveau
ministre des Finances, Matata
Ponyo, qui vient de frapper fort
dans cette régie financière. MM.
Dido Ilembwe sous directeur et
chef local, BANZE, sous directeur
de la brigade et Kitenge, receveur
principal, tous évoluant au poste
frontalier de Kasumbalesa et
aussi quelques contrôleurs chefs
d’entrepôts et magasins viennent
d’être suspendus de leurs
fonctions. Les trois responsables
sont impliqués dans la fraude
organisée à ce poste frontalier, la
mollesse dans le traitement des
dossiers et le non respect des
consignes.
Tout a commencé à l’arrivée en
province du Katanga du chargé des
missions intérimaire, M. Simene
wa Simene. Il a procédé tout abord
à l’ouverture de l’atelier organisé
par le bureau de la SADC sur « la
9
de tous. D’où la nécessité de
mesures fortes. M. SIMENE wa
SIMENE a insisté sur le fait que
les douaniers
doivent se
considérer comme hommes
respectables
qui
méritent
considération de la part des
opérateurs économiques. Hier
lundi, dans les installations de la
Direction générale de douanes et
accises au Katanga, il régnait un
climat morose ; les agents étaient
en silence comme s’ils méditaient
sur leur devenir. Ils se sont refusés
à tout commentaire.
L’on rappelle qu’il y a peu de
temps les éléments de cette
institution de régie financière
étaient frappés de révocation et
d’autres de retraite. Les mesures
de suspension viennent alourdir
davantage l’atmosphère. Le
personnel est stressé. A qui le
prochain tour ? Se demande-t-on.
Jeef TOUR
souffrent terriblement de la sous
information et de la désinformation,
obstacles au développement.
A cause de la sous-information,
une grande partie de la population
de Yahuma n’avait pas été enrôlée
en 2006. La plupart de gens avaient
préféré aller s’enrôler et voter dans
les territoires de Djolu à l’Equateur,
d’Isangi et de Basoko dans le
District de la Tshopo, en Province
Orientale.
Actuellement encore, les
mêmes populations de Yahuma
enclavé ont jugé bon d’aller de
nouveau se faire inscrire sous
d’autres cieux après avoir appris de
bouche à oreille le déclenchement
de la campagne de vulgarisation
du nouveau fichier électoral. On
dirait que ce territoire, le plus reculé
de District de la Tshopo, vit encore
à l’époque de l’Antiquité.
Que dire encore de l’état des
routes de desserte agricole.
Celles-ci sont impraticables
depuis belle burette. Cette situation
rend difficile l’évacuation des
produits agricoles vers les centres
urbains. L’accès au chef-lieu du
territoire est une question de vie ou
de mort. Il faut jouer à l’équilibriste
par vélo ou par moto pour y accéder.
Devant
cette
situation
déplorable, l’actuel maire de la ville
de Kisangani, Guy Shilton
BAENDO, n’a trouvé mieux que
d’offrir à ce territoire dont il est
originaire un lot de matériels
constitués des vélos, de
mégaphones, de drapeaux, d’
effigiés du chef de l’Etat. C’est pour
le compte de son parti politique
MSR (Mouvement Social pour le
Renouveau). Ce don s’inscrit, ditil, dans le cadre de la campagne
de vulgarisation du fichier électoral.
Un appel pressent a été lancé à
d’autres personnalités politiques
du territoire de Yahuma à lui
emboîter les pas, afin de
désenclaver cette partie de la
Province Orientale inaccessible
aux autorités tant nationales que
Provinciales. Les 5 chantiers de la
République n’y sont pas encore
visibles, signale-t-on.
Le territoire de Yahuma compte
pour le moment 189.000 habitants
constituant ainsi un électorat
potentiel à ne pas négliger.
François Towalis
Un immeuble complètement incendié à Kisangani
U
n grave incendie criminel
s’est déclaré récemment au
bâtiment
abritant
le
complexe BAKAM en face de l’Union
des Banque Congolaise et en
diagonale de l’Hôtel de poste dans
la Commune de la Makiso.
L’événement tragique s’est produit
à partir de 18 heures.
Plusieurs biens de grande valeur
(ordinateurs,
photocopieuses,
documents, mobiliers, argent,..) ont été
calcinés ; les murs, la toiture, les portes et
fenêtres détruits. Tout a été ravagé.
Certains témoins ont attribué à tort ou à
ce drame à un court-circuit électrique. Les
occupants en détresse et les passants
ont eu du mal à maîtriser le feu et ne
savaient plus à quel saint se vouer. Tous
ont assisté impuissants à ce spectacle
faute d’équipements appropriés. Aucun
sapeur pompier n’est arrivé sur le lieu du
drame pour intervenir. La MONUC y est
allée à la rescousse plusieurs heures
après, lorsque tout était déjà consumé.
Le service anti-incendie n’existe
pratiquement pas dans la ville de
Kisangani. Comble de malheur, même
l’unique véhicule anti-incendie récemment
acquis par le gouvernorat « sur fonds
propre du gouvernement provincial » n’a
pas été déployé pour décanter la situation.
Alors qu’une grandiose cérémonie avait
été organisée de façon solennelle à
l’esplanade du cabinet du gouverneur
pour procéder à la remise officielle de ce
« don » et un carnaval motorisé avait été
également organisé avec tambours et
trompettes à cette occasion.
François TOWALIS
Environnement
pollution industrielle en RDC de plus
Erosion : le quartier Manenga La en
plus une menace pour la santé
à Ngaliema durement touché L
L
a pluie diluvienne qui s’est
abattue sur Kinshasa dans
la nuit de mardi 6 à mercredi
7 avril 2010 a fait d’énormes
dégâts au quartier Manenga de la
commune de Ngaliema dans la
partie Ouest de Kinshasa. Cette
pluie a provoqué un glissement de
terrain qui a emporté une
trentaine d’habitations. Cette
érosion a fait de nombreux
blessés qui ont été surpris.
Plusieurs familles sont sans abri.
Il s’agit là d’un bilan provisoire.
Selon une source municipale de
Ngaliema, les dégâts les plus
importants sont constatés sur
l’avenue Binza au quartier
Manenga.
Ngaliema est l’une des
communes de Kinshasa les plus
menacées par les érosions. Les
autres communes très menacées
sont Mont Ngafula, Kisenso,
Lemba au niveau des quartiers
Livulu, Mbanza Lemba et Salongo.
Il s’agit des conséquences d’une
urbanisation
sauvage
et
incontrôlée de la ville de Kinshasa
favorisée par les services de l’Etat
(Affaires foncières, communes et
quartiers) et des chefs coutumiers
qui se permettent de vendre des
terrains même sur des versants
des collines, provoquant ainsi des
érosions. Ces nombreux quartiers
non urbanisés qui naissent d’une
manière anarchique sont un
véritable danger pour la population
qui s’y établi. Malheureusement,
ces habitants de Kinshasa ne sont
pas conscients de ce danger.
H. Tawelo
es
atteintes
à
l’environnement par des
industries menacent de plus
en plus la population de la RDC et
les écosystèmes en l’absence
totale de contrôle, rapporte Radio
Okapi dans un dossier diffusé
mercredi. Les entreprises
brassicoles et cosmétiques sont
particulièrement pointées du doigt
par des observateurs.
Des déchets toxiques sont
déversés dans des rivières sans
vérification, ni filtration, ni épuration.
A Bukavu, par exemple, des
sociétés comme la Pharmakina,
une usine pharmaceutique, ou la
Bralima, une brasserie, ne
constituent que deux cas parmi
beaucoup d’autres.
Au Bas-Congo, c’est pire encore.
Selon un rapport de la Commission
Le Climat Tempéré
d’information et d’enquête du
parlement, la compagnie pétrolière
PERENCO-REP aurait causé
d’importants dégâts environnementaux
dans les zones pétrolifères. Cette
pollution a touché l’eau et les champs
de la région, entraînant des maladies
pulmonaires chez les habitants.
L’entreprise minière Ruashi
Mining au Katanga porte, elle aussi,
une lourde responsabilité. A
Lubumbashi, elle a pollué l’eau du
village Lwano. Dans un communiqué
publié l’année dernière, l’ACIDH
accusait Ruashi Mining de déverser
des eaux acidifiées provenant de ses
installations dans les puits servant à
l’arrosage des produits agricoles. Les
autorités nationales tentent de juguler
le problème. En juillet 2007, le
ministère
congolais
de
l’Environnement a mis en œuvre
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
le « Plan national de lutte contre la
pollution par les hydrocarbures en
milieux marin et côtier ». Ce document
constitue un effort de tous les acteurs
impliqués dans la préservation de
l’environnement marin et côtier dans
la lutte efficace contre le déversement
des hydrocarbures, indique ce
ministère. Devant ces menaces pour
la population et l’écosystème, Didace
Pembe n’a pu garder le silence. En
mai 2009, le président du Parti
écologiste congolais (Peco) avait
pointé du doigt les sociétés
brassicoles et cosmétiques.
Le temps presse. Selon une
évaluation de l’OMS, la pollution
cause chaque année 1,6 million de
décès dans le monde. Il s’agit en
général de maladies comme la
pneumonie ou le cancer du poumon.
H. T. (Avec Radio Okapi)
10
Le Climat Tempéré
Provinces
Climat des provinces
Kinshasa : manifestation des agents
communaux de Limete contre le retour du
bourgmestre suspendu
Les agents de la commune de Limete se
sont insurgés, au cours d’une manifestation
organisée, dernièrement par leur délégation
syndicale dans la concession municipale,
contre le retour annoncé du bourgmestre
suspendu, Ernest Numbi Kasongo. Selon un
des manifestants, ce mouvement est une
réaction à la décision prise par le secrétaire
général à l’Intérieur et le vice-ministre du
même ministère instruisant le gouverneur de
la ville de Kinshasa de lever la mesure de
suspension qui frappe les bourgmestres de
Maluku, N’Djili, Ngiri-Ngiri, Ngaba et Limete.
Pour les agents communaux, seul le
gouverneur, qui les avait suspendus, est en
droit de les réhabiliter et d’agir en vertu du
principe de décentralisation du pouvoir, en
lieu et place de la haute hiérarchie du
ministère de l’Intérieur qui tente, en vain, de
les imposer dans leurs anciennes
communes.
Bas-Congo : les personnes affectées par
un bec de lièvre invitées à se faire
recenser pour des soins gratuits
Les personnes affectées par un bec de
lièvre (déformation de la lèvre supérieure)
dans la province du Bas-Congo sont invitées
à se faire recenser à l’Hôpital général de
référence (HGR) de Kinkanda, à Matadi, dans
les centres hospitaliers similaires de Boma,
des territoires de Muanda, Lukula, SekeBanza et Tshela. Quant aux personnes
résidant dans les districts des Cataractes et
de la Lukaya, elles sont invitées à se rendre
dans les hôpitaux généraux de référence
locaux.
La ministre provinciale de l’Agriculture du
Bas-Congo, porte-parole du gouvernement,
qui l’a annoncé dans son compte rendu à la
presse, à l’issue de la réunion du conseil
des ministres présidée dernièrement par le
gouverneur de province, a fait savoir qu’une
équipe des « Médecins sans frontières »
composée de chirurgiens spécialistes de
cette pathologie est attendue incessamment
dans cette partie du pays.
Bandundu : trois garçons d’une même
famille égorgés dans leur maison
Trois garçons d’une même famille ont été
sauvagement tués dernièrement dans leur
maison par des inconnus à une localité
située à 130 km au Sud de Kikwit, dans le
territoire de Masi-Manimba, district du Kwilu,
au Bandundu. Selon un communiqué diffusé
par les membres de la famille des victimes,
ces enfants, qui dormaient paisiblement
dans leur maison, ont été surpris par des
inciviques en l’absence de leur père. Ces
derniers les ont égorgés avant de leur
arracher les cœurs. La famille éplorée lance
un appel aux autorités tant civiles que
militaires pour mener des enquêtes en vue
d’arrêter les auteurs de cet ignoble et
crapuleux assassinat.
Kasaï Occidental : une refoulée d’Angola
violée à tour de rôle par des militaires à
Kamako
Une Congolaise refoulée d’Angola âgée
de 38 ans a donné prématurément
naissance à un mort-né à la suite des actes
de viol perpétrés contre elle par un groupe
de six militaires angolais à la limite de leur
territoire et huit autres angolais, dans la
localité frontalière de Kamako, dans le
territoire de Tshikapa.
Selon la ministre provinciale de la Santé
publique du Kasaï Occidental, la victime qui
a, elle-même, dénoncé avec peine cet acte
ignoble, à la presse à Kananga, à l’occasion
de la clôture du mois de la femme, a révélé
qu’elle avait perdu connaissance au terme
de ces actes répétés à tour de rôle, avant de
connaître l’hémorragie et une fausse
couche. La ministre provinciale s’est,
toutefois, félicitée de l’installation récente
d’une brigade de police spéciale chargée de
la protection des femmes et des enfants,
estimant que cette unité de la PNC apportera
des progrès dans la lutte contre les viols et
autres formes de violences faites à la femme.
Elle a, par ailleurs, invité la presse à
véhiculer davantage les textes légaux
protégeant les droits de la femme afin de
combattre, comme il se doit, ce fléau qui
continue, selon elle, à prendre une ampleur
phénoménale si l’on se prend pas garde.
Kasaï Oriental : les secteurs de Baluba
Lubilanji et Mvunayi signent un pacte de
non agression
Les populations des secteurs de Baluba
Lubilanji, en territoire de Katanda, district de
Tshilenge, et leurs voisins du territoire de
Mvunayi, district de Kabinda, ont signé
dernièrement, en présence de leurs
administrateurs de territoires, un pacte de
paix et de non agression. Une cérémonie de
réconciliation a été organisée à cette fin dans
les limites de deux entités administratives.
Les deux parties se sont engagées à
respecter les limites et l’inviolabilité de
celles-ci en vue de favoriser la libre
circulation des biens de consommation
courante ainsi que des personnes. Les
signataires se sont également résolus à
promouvoir la paix et l’intérêt général, en
mettant ainsi fin au conflit des limites qui ont
provoqué la destruction des biens et
l’incendie des maisons.
Katanga : un incendie maîtrisé dans la
commune de la Ruashi
Un transformateur de l’hôpital militaire de
la commune de la Ruashi, à Lubumbashi, a
pris feu dernièrement après sa réparation
par les agents de la SNEL et a provoqué un
incendie qui a été immédiatement maîtrisé
par les camions anti-incendie de la mairie
de Lubumbashi et de la SONAS. Grâce à
cette intervention combinée et rapide, le pire
a été évité à l’hôpital militaire de la Ruashi.
Toutefois, les responsables de cet hôpital
invitent les familles qui ont acheminé les
corps de leurs membres à la morgue de cet
hôpital, à les retirer pour éviter la
décomposition à cause de la coupure du
courant provoquée par cet incendie.
Kalemie: un chef de quartier meurt et
laisse 67 enfants issus de 16 mariages
Mukondola Malisawa, chef de quartier
Kaputo, à Kalemie, au Katanga, est décédé
dernièrement à l’âge de 73 ans, laissant
derrière lui 67 enfants issus de seize unions
conjugales et plus de 100 petits-fils. Le défunt
a été enterré le week-end dernier au
cimetière des Sapins de la cité de Kalemie,
chef-lieu du district du Tanganika. C’est à
cette occasion que le chiffre record du
disparu dans le domaine matrimonial a été
porté à la connaissance du public. De son
vivant, Mukondola Malisawa, qui a contracté
16 mariages au total, a divorcé dix fois.
Né en 1937, Mukondola Malisawa fut tour
à tour, policier à l’époque coloniale, couturier
de renommée, maçon et charpentier. Il
assumait les fonctions de chef de quartier et
de président d’une mutuelle de la place au
moment où il mourait.
Plus de 35 maisons écroulées à la suite
de fortes pluies à Kamina
Lenge Kapena Kazembe, chef de la cité
de Kamina, dans le district du Haut-Lomami,
au Katanga, a annoncé récemment la
destruction de 35 maisons lors de fortes
pluies qui se sont abattues ces dernières
semaines à Kamina. Les quartiers Katuba
et ‘’53’’ sont les plus touchés car, l’on y a
enregistré beaucoup de familles sinistrées.
Le quartier RVA, loti sur un site marécageux,
est bloqué par des inondations. D’après les
prévisions de la météo, Kamina enregistrera
encore des dégâts dans les semaines à venir.
Nord-Kivu : partenariat entre la mairie de
Beni et l’Office des routes
La mairie de Beni, au Nord-Kivu, et l’Office
des routes, représentés respectivement par
Ghislain Mufunza Bayengo, maire de Beni, et
Adolphe Eluhu Wanga, directeur provincial
de cet office au Nord-Kivu, ont signé
dernièrement un accord de partenariat dans
Le Climat Tempéré
le cadre de l’aménagement de la voirie
urbaine.
Aux termes de cet accord, l’Office des
routes va disponibiliser des niveleuses, des
chargeurs et des bennes pour l’exécution
des travaux d’aménagement des rues et des
avenues, tandis que la mairie va se charger
de la fourniture des consommables
notamment le carburant, le lubrifiant et la
motivation du personnel.
L’essentiel des travaux consistera en
remblayage des avenues et rues, ainsi qu’en
la canalisation et en drainage des eaux des
pluies. Selon le maire de Beni, dans un
premier temps, il sera question de réhabiliter
le boulevard principal de cette ville en y
évacuant les kiosques et les constructions
anarchiques. Aussi pour diminuer les cas
d’accidents fréquents, un parking sera
aménagé au niveau du marché public de
Beni.
La ville de Beni fait face à de sérieux
ennuis liés à la voirie urbaine notamment le
problème de construction des ponts sur les
ruisseaux et les rigoles assurant la jonction
entre les quartiers, sans omettre le drainage
et la canalisation des eaux des pluies à la
base des érosions.
Sud-Kivu : une jeune dame met au monde
un quadruplé à Bukavu
Une jeune femme de 22 ans rendue
enceinte avant le mariage, habitant la
commune d’Ibanda, à Bukavu, au Sud-Kivu,
a mis au monde, la veille de la fête pascale,
un quadruplé (4 bébés de sexe masculin)
au centre de santé de Cahi.
La mère de ce quadruplé est en 6 ème
année des humanités dans une école
secondaire où elle préparait l’examen d’Etat
de dissertation française.
Transférée pour plus d’encadrement et
de soins appropriés à la maternité de l’hôpital
général de Panzi, la mère et ses 4 bébés
dont le poids à l’accouchement varie entre 1
et 2 Kg se portent bien, ont affirmé
l’accoucheuse et le médecin gynécologue
qui ont accueilli la primipare. L’auteur de la
grossesse avait décliné sa responsabilité.
Curieusement, à l’annonce de la bonne
‘nouvelle, les sœurs et des nombreux
membres de la famille du jeune homme ont
assiégé l’hôpital et la maternité de Panzi,
dansant et chantant, cadeaux en mains.
Dépêches d’Agences sélectionnées par
José Bowanza
L’Associa
tion des aména
estionnair
es des milieux cryptiques du Cong
’iv
oir
’Association
aménaggeur
eurss et ggestionnair
estionnaires
Congoo sor
sortt de sa tour dd’iv
’ivoir
oiree
L’A
GMC vveut
eut ffair
air
e découvrir au monde les secr
ets
’AGMC
aire
secrets
fabuleux des grottes de Mbanza-Ngungu
A
u nom du cinquantenaire, les
Congolais n’ont plus le droit de
continuer de contempler ; d’ignorer
voire de négliger tout ce dont la nature a
bien voulu les gratifier. Non ! Les Congolais
n’ont aucune raison de vivre encore
pauvres
à
l’aube
du
prochain
cinquantenaire.
Les grottes constituent des réserves
naturelles pour la conservation des
ressources naturelles. Pour l’avoir compris
avant ses contemporains en cette période
postcoloniale qui tend vers l’avènement
imminent de son cinquantenaire, le
professeur Alexis Kimbembi ma Ibaka mérite
toute attention. Du rêve, il est passé à la
réalité en créant l’Association des
aménageurs et gestionnaires des milieux
cryptiques du Congo, AGMC en sigle. Notons
que son entrée à l’école régionale
postuniversitaire d’aménagement et de
gestion intégrés des forêts et territoires
tropicaux (ERAFT) à l’UNIKIN, lui a servi
d’aiguillon pour l’accomplissement de ce
projet savant.
Voulant au départ protéger les poissons
aveugles qui sont une espèce endémiques
qu’on ne retrouve ailleurs qu’à MbanzaNgungu, ex-Thysville, dans les profondeurs
des grottes de Lukatu, Kiamvu, Nkiengie, etc.
Le professeur Maldague Michel va le
persuader d’agir de sorte que soit protégé
toute la zone recelant des grottes en vue de
constituer à l’avenir une réserve de
biosphère, une aire protégé rée pour la
préservation des milieux cryptiques ainsi que
des espèces aquatiques rares.
En 2000, il entreprend des recherches
sur son site d’élection. A Kiasikolo où se
trouvait une grotte aujourd’hui transformée
en carrière, les poissons aveugles n’ont pu
survivre à la destruction de la grotte : A KiasiMankala, un effondrement d’origine inconnue
avait eu raison d’une grotte où vivait aussi
une tribu de poissons aveugles. Sur huit
grottes à poissons aveugles ciblées, deux
ont donc disparu. Quant au reste, celle de
Kadi est difficile d’accès. Une autre grotte,
elle, recèle une dense concentration d’oxyde
de Carbonne. Pour ce qui est de la grotte de
Nanga, les villageois font de la résistance
pour
en
dévoiler
l’emplacement
volontairement tenu secret jusqu’à ce jour.
Les
grottes
étant
menacées,
abandonnées à leur sort, l’étape suivante
devait consister à planifier le calendrier
d’exécution des travaux d’aménagement
destinés à sauver ces grottes, lesquelles
devraient être regardées comme un bien de
l’humanité toute entière, bien que se trouvant
sur notre sol. Commence alors en 2001 la
grande aventure. Après avoir révélé le sens
de sa démarche aux chefs de terre locaux, il
réussit à signer avec ceux-ci un accord à
travers lequel les uns et les autres en sont
venus donner leur consentement pour la
pérennisation et le rayonnement des grottes.
Ces mots sont du professeur lui-même. Et,
c’est cette année même que voit le jour
l’AGMC.
En 2005, deux ans avant l’agrément
officiel de l’AGMC, le prof. est arrivé à
regrouper et à fournir tous les éléments sur
les grottes de Ngovo et Dimba dans
l’intention de les voir figurer un jour sur la
liste prestigieuse des sites classés
patrimoines universels. Deux ans plus tard,
c’est-à-dire en 2007, il devient le tout premier
Congolais à décrocher un diplôme de
doctorat en aménagement et gestion
intégrés des forêts et territoires tropicaux,
après avoir défendu une brillante thèse à
l’ERAFT à l’Université de Kinshasa.
Toujours en 2007, il obtint l’agrément
officiel de son association et organise pour
la première fois la caravane du tourisme
souterrain. Vingt jeunes étudiants vont y
prendre part. de cet engouement, a germé
l’idée de créer l’Agence du tourisme
souterrain. Ce tourisme peu ordinaire serait,
dit-on, très passionnant, riche en sensations
fortes. Les participants à cette caravane
inédite sont prêts à témoigner. Non moins
difficile d’accès, la grotte de Ngavo dont
l’aspect pratique sur une pente de la grotte.
Loin d’avoir clos son bilan, les résultats
déjà engrangés par le professeur Kimbembi
nous paraissent à ce stade fort
encourageants du fait de leur intérêt à la fois
pédagogique, scientifique, économique et
touristique. Comment aujourd’hui banaliser
l’importance des recherches, de l’aventure
explorative du professeur lorsque l’on sait
que c’est lui, pas un autre, à qui est revenu le
mérite de mettre à jour huit nouvelles grottes
jusqu’ici connues de lui-même. Sur près de
300 grottes recensées dans le seul district
des Cataractes, une trentaine de grottes au
moins ont été visitées par cet homme dont
l’inaltérable boulimie scientifique mérite
d’être saluée.
Comme on le sait, le Prof. Kimbembi n’a
pas du tout envie de s’arrêter en si bon
chemin, car les grottes, c’est sa raison d’être
de sa vie.
Voilà une piste pour laquelle l’Etat
congolais trouverait à coup sûr grain de
cause en recourant à l’expertise d’un
scientifique éclairé dans le but de valoriser
un patrimoine aussi fabuleux.
300 grottes ? Quel trésor ! Victimes de
l’indifférence naïve de l’homme, ces grottes
n’attendent qu’à livrer leur secret.
Au nom du cinquantenaire, les Congolais
n’ont plus le droit de continuer de contempler ;
d’ignorer voire de négliger cette débauche
de richesse dont la nature a bien voulu les
gratifier. Non ! Les Congolais n’ont aucune
raison de vivre encore pauvres à l’aube du
prochain cinquantenaire.
Henri-Félix Makombo
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
Le Climat Tempéré
Héritage laissé par feu l’ancien gouverneur
César T
sasa-di-Ntumba au Bas-Cong
o
Tsasa-di-Ntumba
Bas-Congo
La radio Nzola Kanda : un outil de
comm
unica
tion au ser
vice de la
communica
unication
service
popula
tion du secteur Tshundi-Sud
population
C
’est dans le territoire de
Lukula, district du BasFleuve où se trouve le
secteur Tshundi-Sud. A Mbata
Mbengi, chef-lieu dudit secteur a
été implantée, voici déjà 5 ans, la
radio communautaire Nzola
Kanda. Feu César Tsasa, alors
gouverneur du Bas-Congo, fut
l’heureux initiateur de ce média. Il
avait doté la nouvelle station radio
d’un émetteur de 100 watts plus
un générateur électrique de 16
KVA.
Le premier signal fut envoyé le
25 décembre 2005 sur l’ensemble
du secteur de Tshundi-Sud et ses
environs. Dès janvier 2006, la
gestion de ce précieux patrimoine
communautaire sera cédée à un
organisme non gouvernemental,
en l’occurrence le Centre congolais
pour la protection de la nature
(CCPN), placé sous la coordination
du très dynamique Flavien Pfuti
Mvumbi. A ce jour, la radio
communautaire Nzola Kanda est
membre à part entière du Réseau
des médias associatifs et
communautaires du Bas-Congo,
REMABOC, en sigle. C’est à travers
cette plate-forme que la RCNK avait
dernièrement bénéficié d’un appui
en équipements de la nouvelle
technologie de l’information. Au
surplus, le REMACOB assure de
manière régulière la formation des
animateurs de la RCNK. Celle-ci
diffuse une grille de programmes
éducatives allant des émissions
sur l’école et l’alphabétisation, la
santé, l’hygiène environnementale,
la prévention contre le VIH/SIDA,
l’agriculture, la pisciculture,
l’apiculture, la pêche, l’élevage,
l’encadrement de la mère et
l’enfant ; et bien entendu, les infos
sur
le
processus
de
démocratisation.
Aujourd’hui, nos compatriotes
du bout du monde qui avaient du
mal à accéder à l’information sont
sortis de leur coquille grâce à un
fils Ne Kongo disparu : César
Tsasa-di-Ntumba. Oui, il faut
rendre à César ce qui est à César.
Henri-Félix Makombo
Provinces
Katanga
« La DGD
A et la SADC eng
DGDA
engaagées dans
l’éc
losion des af
es du secteur pri
vé »
l’éclosion
afffair
aires
privé
I
l s’est tenu du 07 Avril au 09
Avril 2010 un Forum de
partenariat « Douane –
Secteur privé en RDC » organisé
par la Direction générale des
douanes et accises, DGDA et le
bureau de la SADC sur la
modernisation douanière et la
facilitation du commerce.
En présence de Léon
TSHIAKWIZA, ministre provincial
des Finances, SIMENE WA
SIMENE chargé de mission adjoint
de la DGDA, et Gidéon PHIRI,
répondant du secteur privé de la
SADC, M. Peter MOLISHO,
représentant de la douane
congolaise à la SADC en matière
de transit, a dans son mot de
bienvenue rappelé que ces
assises
se
tenaient
sur
recommandation de l’Organisation
mondiale de la douane OMD. Cette
organisation encourage en effet la
mise en œuvre de ce Forum qui
permettra la prise en compte des
difficultés rencontrées par les
opérateurs économiques du
secteur privé dans la gestion
douanière internationale. Pour
Le K
atang
ac
lôtur
e les mois de la ffemme
emme en
Ka
tanga
clôtur
lôture
plébiscitant les meilleures pour l’année 2009
V
ingt et une femmes qui se
sont distinguées dans
plusieurs domaines de la
vie ont été primées samedi 10
avril 2010, lors de la clôture
officielle du mois de la femme au
bâtiment du 30 juin, siège de
l’Assemblée provinciale du
Katanga. Cette manifestation était
organisée par le ministère
provincial en charge du Genre,
famille et enfant, avec l’appui de
la Société Minière du Katanga,
SOMIKA.
Avant la remise de diplômes et
trophées aux lauréates, Thérèse
Lukenge, ministre provincial du
genre, famille et enfant a donné le
résumé des activités réalisées par
les femmes durant tout le mois de
mars. Les activités étaient variées.
On peut noter les conférences, les
excursions, l’exposition vente des
produits fabriqués par les femmes,
le stage (5 jours) des filles dans
certaines entreprises, une grande
campagne médiatique pour
expliquer le thème de l’année, les
rencontres sportives. Thérèse
Lukenge justifie le plébiscite des
meilleures en ces termes : « Nous
voulons encourager les femmes
qui se sont distinguées en 2009
pour que les autres puissent suivre
leur exemple. Que les femmes
continuent à garder la flamme
d’éveil pour la parité, gage d’un
progrès pour tous ».
Le mot de clôture du mois de la
femme était prononcé par le vice
gouverneur du Katanga, Yav Tshibal
qui a demandé aux femmes de faire
une autocritique des 35 ans de
l’institutionnalisation de la journée
internationale de la femme, le 8
mars par l’ONU. Que les femmes
se disent quels sont les nouveaux
défis à relever pour élargir la place
de responsabilité de la femme afin
que les femmes s’engagent toutes
dans la reconstruction de la RDC,
a conclu Yav Tshibal.
Voici celles qui ont reçu le
trophée spécial Mama du
cinquantenaire :
Agriculture : Maman Kabila
Sifa, Carine Katumbi, Mireille
Massangu Kyungu et Thérèse
Lukenge.
Domaine judiciaire : Tembe
Annie, auditeur militaire
Enseignement primaire,
secondaire et professionnelle :
Daudi Musunya
Enseignement universitaire :
Gertrude Kabey Kajing
Entreprises publiques : Muleka
Kisonde, Directrice provinciale de
la Sonas
Femme
commerçante :
Maloba wa Umba (La Sape)
Encadrement des enfants :
Maguy Nduwa, promotrice de
l’école Balou,
11
Administration publique : Ruth
Mbanz, elle est de Kolwezi (Mine de
Dilala)
Santé : Professeur Docteur
Tshenge Bora
Politique : Marie Claire
Kikontwe, Sénatrice
Musique profane : Jacqueline
Moro Masuka
Musique religieuse : Nyemba
Mujinga des Exilés de Sion
Société civile : Dominique
Munongo, activiste de la société
civile
Confession religieuse : Justine
Umba Kyamitala
Sport : Annie Kaputshi,
président de l’entente de football
féminin
Presse écrite : Godelieve
Nyemba
Presse
audiovisuelle :
Christine Ngoy Kumwimba
Encadrement des filles
mères : Thérèse Ndaya.
Héritier Maila
Peter MOLISHO, ces assises
démontrent le souci de la région à
développer le commerce et
promouvoir l’industrie. Pour sa part,
le chargé de mission adjoint de la
DGDA, SIMENE WA SIMENE a noté
que le choix de Lubumbashi pour
le lancement de ce Forum nationale
se justifie par plusieurs raisons ,
notamment :
La
ville
de
Lubumbashi est par son point
d’entrée de KASUMBALESA, le lieu
d’arrivée du corridor DURBANBEITBRIDGE-LUBUMBASHI dont
l’intensité du trafic n’est plus a
démontrer ; Lubumbashi est aussi
l’une des villes de la RDC qui
commerce intensément avec les
pays membres de la SADC, et enfin
les opérateurs économiques de
cette ville ont déjà participé à
beaucoup de séminaires et ateliers
organisés par le secrétariat de la
SADC.
SIMENE WA SIMENE a
également annoncé que la 2ème
manche de ce Forum qui se tiendra
à Kinshasa dans un futur proche
devrait donner la possibilité à
l’ensemble du secteur privé d’avoir
un cadre d’échange reposant sur
la compréhension mutuelle en vue
de l’éclosion des affaires et du
commerce en RDC. D’autant plus,
soulignera-t-il, que cette initiative
rentre dans l’objectif du
gouvernement de la République
matérialisé récemment par la
signature du pacte de doublement
des recettes.
Au bout de trois jours d’intenses
échanges avec les banquiers, les
déclarants, les représentants des
petites et moyennes entreprises et
autres invités, les participants se
sont convenus de mettre sur pied,
un comité de suivi par le biais du
vote. Ainsi ont été porté à la tête de
ce comité respectivement en
qualité de président et viceprésident M. MUSUIL actuel vice
président provincial de la FEC et M.
PETER MOLISHO représentant de
la douane congolaise à la SADC
en matière de transit. Ce comité a
pour mission de sensibiliser les
acteurs économiques du secteur
privé sur les avantages que
présente ce genre de forum dans
la région des pays membres de la
SADC.
JNK
Plus de 51000 élèv
es
élèves
par
ticipent à l’épr
euv
e de
euve
participent
l’épreuv
disser
ta
tion au K
atang
a
disserta
tation
Ka
tanga
A
u Katanga 51076 ont
participé à l’épreuve de
dissertation de l’Examen
d’Etat pour l’édition 2010.
L’inspecteur principal provincial
de l’EPSP au Katanga, Nicolas
Nyange Kayembe Bizy, a indiqué
qu’à Lubumbashi 15000 élèves,
répartis dans 35 centres, ont
passé la dissertation.
C’est Mme Thérèse Lukenge
Kapibwe,
ministre
de
l’Enseignement en province
(accompagnée de l’inspecteur
général adjoint de l’EPSP et
l’inspecteur principal provincial) qui
a procédé au lancement officiel de
l’épreuve de dissertation à
Lubumbashi.
Prenant la parole dans la grand
salle du collège Kitumaini I, à
Kamalondo, Thérère Lukenge a
encouragé les finalistes en ces
termes : « Faites honneur au
gouvernement provincial, au
gouverneur, aux parents et à vousmêmes. Vous avez un défi à relever
pace que vos frères de l’année
passée sont sortis les meilleurs de
toute la République. Faites de votre
mieux que cette année le Katanga
puisse rester au sommet du
classement ». La ministre Thérèse
Lukenge a visité par la suite l’école
Marafiki, à la Katuba, et l’école de
l’ISP, IDAP.
A la fin de sa tournée, le Numéro
1 de l’Enseignement au Katanga a
annoncé à la presse que les
parents des élèves devaient payer
uniquement la première tranche
chiffrée à 15900 FC pour passer
les épreuves de hors session.
Mais pour la session proprement
dite, la deuxième tranche de 12500
FC sera prise en charge par la
province. Aucun élève ne payera,
ceci pour soutenir et encourager
les élèves à produire de bons
résultats.
Chaque élève avait 3 heures
pour disserter, aucun incident n’a
été signalé pour la ville de
Lubumbashi. « Les élèves ont
passé leur épreuve dans de
bonnes conditions », a conclu
Thérèse Lukenge.
Héritier Maila
Un enf
ant meur
enfant
meurtt à l’hôpital GCM Sud suite à
une incompréhension entr
e rresponsa
esponsa
bles
entre
esponsab
I
l n’est un secret pour
personne
qu’à
Lubumbashi, ces derniers
temps, les patients préfèrent
se rendre à l’hôpital de la
GECAMINES pour suivre les
soins
en raison de ses
conditions d’accueil et de sa
main d’œuvre qualifiée.
Vendredi soir, un patient
dépêché à l’hôpital GECAMINES
SUD par ses parents est logé
dans la salle III en provenance
d’une polyclinique de la place. Il
est transfusé par Mme le
Responsable de la salle et l’enfant
semble bien reprendre. C’est
samedi que le pire arrive.
L’infirmière de service, Mme Marie
MAZONDE, recommande au
médecin stagiaire de transfuser
pour la seconde fois l’enfant ; et
cette fois-ci c’est le laborantin qui
donne une poche de sang du
groupe AB, contrairement au
groupe de l’enfant malade. Et
Le Climat Tempéré
après avoir administré ce sang,
l’enfant rend l’âme dans les
minutes qui suivent. Tout le
personnel soignant affecté à cette
salle prend
la poudre
d’escampette laissant ainsi les
malades à leur triste sort. C’est
vers 19 heures que la situation
est redevenue calme, après que
l’administrateur ait sécurisé les
lieux avec des éléments de la
garde industrielle et des policiers
bien armés. La famille a
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
abandonné la dépouille mortelle
de l’enfant dans la salle pour aller
chercher des renforts afin de venir
attaquer le personnel soignant. Le
corps de l’enfant a été déposé à
la morgue de Gécamines Sud,
en l’absence des membres de
famille. Certains malades
contactés à ce sujet pensent qu’il
n’y a pas une bonne coordination
entre les médecins responsables
des salles et les stagiaires.
Jeef TOUR
12
Le Climat Tempéré
Société
Pour désamorcer la grève à l’UNIKIN
Le gouvernement et l’Apukin
signent un protocole d’accord
L
e gouvernement de
la
République
et
l’Association
des
professeurs de l’Université de
Kinshasa (APUKIN), ont signé
samedi 10 avril à la primature,
un protocole d’accord qui vise
l’amélioration des conditions
socioprofessionnelles et la
révision du
statut des
professeurs.
C’était
en
présence du Premier ministre
Adolphe Muzito.
Dans son adresse à la
délégation de l’APUKIN, le
Premier ministre a souhaité
que la signature de cet accord
puisse aboutir à la levée de la
grève
des
professeurs
déclenchée depuis le 20
février dernier.
Pour Adolphe Muzito, le
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Adolphe Muzito
gouvernement a montré sa
bonne volonté et compte le
faire
pour
toutes
les
Placée sous le haut patronage du Président Ben Ali
Les rrencontr
encontr
es de par
tenaria
encontres
partenaria
tenariatt Tunisievices
Afrique dans les domaines des ser
services
se tiennent du 15 au 16 aavril
vril à Tunis
L
e Centre de promotion
des exportations tunisien
organise du 15 au 16
avril prochain à Tunis, sous le
haut patronage du président
tunisien Zine El Abidine Ben Ali,
les « rencontres de partenariat
Tunise-Afrique, dans le
domaine des services ».
Ces assises se tiendront en
collaboration avec l’Union
tunisienne de l’industrie, du
commerce et de l’artisanat et la
Banque
africaine
de
développement (BAD). L’objectif
est de favoriser les contacts et
l’échange de connaissances entre
les acteurs institutionnels et les
opérateurs privés des pays
africains, dans le domaine des
services, notamment l’ingénierie,
les travaux publics, les
équipements collectifs, les
transports, les ressources
humaines et les technologies de
l’information
et
de
la
communication.
Les travaux seront ouverts le
15 avril 2010 par le Premier
ministre tunisien. Il est prévu les
interventions du président de
l’Union tunisienne de l’industrie, du
commerce et de l’artisanat, du
Président de la BAD et du ministre
du Commerce et de l’artisanat.
Le projet de programme
parvenu aux participants signale la
poursuite des travaux le 16 avril avec
des sujets non moins importants,
notamment la « communication
des
bailleurs
de
fonds
internationaux sur leurs politiques
et leurs outils de financement des
projets de développement en
Afrique ». Interviendront également,
les représentants respectifs de la
Banque mondiale, de la Banque
islamique de développement, de la
Banque Européenne pour
l’investissement, du Fonds arabe
pour
le
développement
économique et social, ainsi que
celui de la Banque arabe pour le
développement économique en
Afrique.
Les pays africains donneront
des «communications sur les
stratégies de développement et les
projets d’infrastructures dans leurs
pays, avant que les entreprises
tunisiennes ne présentent leurs
savoir-faire en matière de services
dans les pays africains (Bureaux
d’études
et
d’ingénierie,
entreprises de bâtiments et des
travaux publics, établissements
d’éducation, de formation
professionnelle et d’enseignement
supérieur, établissements de
santé et entreprises d’industries
pharmaceutiques).
Les travaux seront clôturés par
le ministre tunisien du Commerce
et de l’artisanat, avant que les
participants ne soient conviés au
dîner qui sera offert par la BAD,
principal sponsor des rencontres
de partenariat Tunisie-Afrique.
Selon des informations
puisées des bonnes sources, trois
ministres de la République
Démocratique du Congo et une
délégation d’hommes d’affaires de
la Fédération des entreprises du
Congo (FEC), prendront part à ces
rencontres.
José Bowanza
catégories sociales. A l’en
croire, les instructions du
président de la République au
gouvernement sont claires à
ce sujet. « Nous allons y
travailler.
«Vous aurez remarqué que
n’eût été la crise financière
internationale qui nous a pris
une partie de l’assiette fiscale
en 2009 et début 2010, je crois
que nous serions loin en termes
d’amélioration des salaires des
travailleurs et fonctionnaires de
l’Etat », a-t-il dit, remerciant les
membres de l’APUKIN pour leur
franche collaboration, tout en
espérant que ces derniers
reprendront le chemin du
travail pour le bien des enfants
congolais.
De son côté, le président de
l’APUKIN, prof Kitombolo, s’est
dit satisfait de la signature de
cet accord dont le contenu sera
dévoilé à l’assemblée générale
des professeurs, qui devait se
tenir ce mardi 13 avril 2010.
Aux dires du président de
l’APUKIN, il appartiendra à
l’assemblée de décider de la
levée ou pas de la grève. Car
la dernière assemblée de
l’APUKIN tenue le 20 mars
dernier, avait chargé l’APUKIN
de continuer les négociations
jusqu’à l’obtention du protocole
d’accord.
C’est
donc
l’assemblée générale qui aura
la primeur de connaître le
contenu de ce protocole,
explique-t-il. Mais la grande
question reste de savoir si ce
protocole d’accord marquera
réellement la fin de la grève.
José Bowanza
Session de formation à l’UPC
Les 1000 ma
gistr
ats v
ont
magistr
gistra
vont
créer une rév
olution de la
révolution
justice congolaise
L
a session de formation,
organisée à l’intention
des 1000 premiers
candidats magistrats, retenus
par le Conseil supérieur de la
magistrature
(CSM),
a
commencé hier lundi dans la
satisfaction de tous les
candidats.
Cette session de formation de
trois mois, mettra un accent
particulier
sur
l’éthique
professionnelle et la déontologie,
la moralisation de la profession,
l’acquisition des compétences
pour une lourde peine et équitable
pour le pays.
Le ministre de la Justice et
des Droits humains, Emmanuel
Luzolo Bambi Lessa, avait,
auparavant, donné, samedi
dernier, à l’amphithéâtre de
l’Université protestante au Congo
(UPC), le coup d’envoi de cette
session de formation qui sera
dispensée par une équipe
multidisciplinaire constituée de
hauts magistrats et des
professeurs d’université.
Le processus de recrutement
des magistrats est le fruit de la
ferme
détermination
du
gouvernement à accompagner le
Conseil supérieur de la
magistrature (CSM) dans son
souci de palier à la carence des
magistrats.
Au départ, indique-t-on, le
Conseil supérieur de la
magistrature (CSM) avait
enregistré 13.000 candidats
présélectionnés, mais seuls
Le Climat Tempéré
6.700 se sont présentés au
concours écrit organisé sur toute
l’étendue de la RDC, il y a 4 mois.
A l’issue de ce concours, 2.500
ont satisfait à l’épreuve écrite,
tandis que 2000 ont été retenus
après le test oral organisé dans
différents sites dont Kinshasa,
Kananga, Kindu et Lubumbashi.
Sur les 2000 retenus, 1000
premiers candidats, subiront une
formation allant d’avril à juillet
2010, avant d’entrer en fonction
pour révolutionner l’appareil
judiciaire en Rd-Congo. Un autre
groupe de mille 1000 candidats
magistrats retenus seront formés
à partir du mois de juillet 2010 et
devront prendre leur fonction en
2011. Mais avant leur nomination,
ils passeront tous en betting
international.
Aussi, cette formation vise à
mettre à la disposition des
justiciables congolais des
magistrats de la « Promotion
Tolérance zéro «. Ces derniers
exerceront leur profession avec
responsabilité et grande probité
morale tout en tenant compte de
la gouvernance judiciaire actuelle.
A l’issue de cette formation,
estime le ministre, ces magistrats
devraient incarner certaines
qualités, notamment la culture de
régulation citoyenne intégrant
l’effectivité de la sanction, dans
le cadre d’une action judiciaire
équitable et non discriminatoire
que résume la politique tolérance
zéro. Ils devraient être en mesure
de rendre une justice utile dont
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
les décisions seront effectivement
appliquées,
une
justice
responsable et redevable vis-à-vis
du peuple au nom duquel cette
justice est rendue, une justice qui
apporte la paix sociale par ses
décisions,…
Comme le taux de prise en
charge semble très faible, il est
apparu nécessaire pour le
gouvernement de procéder à
l’essaimage des juridictions pour
rapprocher les justiciers des
justiciables. C’est ainsi que le
CSM va procéder, dans les tout
prochains jour, à l’installation de
80 tribunaux de paix pour
atteindre l’objectif de 140 prévus
par la loi de 1978. Un essaimage
politiquement essentiel, car la
démarche vise le rajeunissement
de la magistrature, a révélé le
ministre de la Justice et des
Droits humains. Il a enfin insisté
sur le fait que le magistrat est le
«sage» placé au milieu du village,
celui qui dénoue les nœuds de
discorde, départage les parties en
désaccord
selon
les
responsabilités que lui assigne la
loi. Ces nouveaux candidats
magistrats doivent créer une
révolution de la justice, se
dépouiller de vieilles pratiques
tout en se débarrassant de la
corruption.
C’est devant des hauts
magistrats, des ministres et des
invités de marque que cette
cérémonie s’est déroulée.
Stéphane Mukuma
Le Climat Tempéré
Etranger
13
Soudan: les élections pr
olongées de deux jour
s
prolongées
jours
au milieu du c
haos tec
hnique
chaos
technique
L
es autorités soudanaises
ont fait savoir lundi leur
décision
portant
prolongation de deux jours des
premières élections multipartites
depuis 24 ans qui, après avoir été
minées par des accusations de
fraude, sont ébranlées par
d’importantes
difficultés
logistiques.
«Le vote a été prolongé de deux
jours dans l’ensemble du Soudan»,
précise le porte-parole de la
commission électorale, Salah
Habib, sans en expliquer les
raisons. Le scrutin, qui a
commencé dimanche, devait
initialement se clôturer aujourd’hui
mardi.
«Nous avons eu la chance de
visiter 20 bureaux de vote ce matin
et nous en visiterons d’autres
demain. Il y a de sérieux problèmes
avec le processus électoral dans
certains bureaux où il est difficile
pour les électeurs de trouver leur
nom sur les listes», a souligné
l’ancien président américain
Jimmy Carter, dont la fondation
observe le processus électoral en
cours.
M. Carter a estimé que la
crédibilité
des
élections
dépendraient de la correction de
ces Le Mouvement populaire de
libération du Soudan (SPLM, exrebelles sudistes) de Salva Kiir
avait réclamé dimanche soir une
prolongation du scrutin de quatre
jours, pendant que des dirigeants
du Parti du congrès national (NCP)
du président soudanais Omar elBéchir faisaient
état d’une
prolongation, si nécessaire, de
trois jours.
Depuis
dimanche
des
bureaux ont ouvert en retard,
d’autres pas du tout, certains
n’avaient pas reçu de bulletins de
vote ou ont eu des bulletins
correspondant à une autre
circonscription.
Dans certains villages de la
région orientale de Kassala, le
scrutin n’a réellement commencé
que lundi et les bureaux de vote
ont été déplacés sans que la
population en soit avertie. Selon
certaines sources, lundi, dans
un bureau de Juba-Sud, aux
environs de la capitale semiautonome du Sud-Soudan, les
opérations n’avaient pas encore
commencé. Selon des sources
concordantes, la situation était
aussi tendue dans l’Etat sudiste
du Bahr al-Ghazal Nord, frontalier
du nord du pays.
erreurs dans les listes électorales
ou la disparition de bulletins de vote,
avant d’exiger la prolongation pour
quatre jours du scrutin qui doit, en
principe, se poursuivre juqu’à
mardi. La Commission électorale
toutefois que l’élection se déroulait
«bien».
Dimanche, les observateurs
avaient, néanmoins, admis que
certains bureaux de vote avaient
ouvert à l’heure prévue, 08H00
(05H00 GMT), à Khartoum ou
encore Juba, capitale du SudSoudan, tandis que dans
plusieurs bureaux du Sud ou de
l’Est, les opérations de vote n’ont
jamais commencé, selon
plusieurs sources locales.
«Je suis frustrée. Je suis
arrivée peu avant 8H00 pour voter.
Je pensais que tout allait être prêt
mais ce n’était pas le cas», a dit,
dimanche, Safaa, une jeune
femme de 24 ans ». Les bureaux
ont fermé à 18H00 (15H00 GMT)
pour ce premier jour de scrutin.
L’opposant islamiste Hassan alTourabi a affirmé que son parti
avait recensé plus d’une centaine
d’irrégularités au premier jour de
scrutin.
L’ex-président américain,
Jimmy Carter, dont la Fondation
observe le processus électoral
avec plusieurs organisations
internationales, avait reconnu,
L’ex-président américain Jimmy
pour sa part, que «la commission
Carter dans une école transformée
Les
ex-rebelles
du
en bureau de vote, le 11 avril 2010 à électorale a fait du bon boulot, bien
Mouvement
populaire
de
que le matériel électoral soit
Khartoum
libération du Soudan (SPLM) ont
acheminé lentement, mais ils ont
déploré d’avoir perdu une journée,
soudanaise a reconnu quelques
trois jours pour corriger la
dénonçant l’ouverture tardive de
«erreurs» logistiques à l’issue de
situation».
certains bureaux de vote, des
cette première journée, assurant
Les 16 millions d’électeurs
avaient, auparavant, jusqu’à ce
mardi, le temps pour s’exprimer au
cours de ces premières élections
présidentielle, législatives et
régionales multipartites depuis
1986 dans le pays que dirige Omar
El Béchir, auteur d’un coup d’Etat
soutenu par les islamistes, depuis
plus de 20 ans.
«Allah Akbar!» (Dieu est le plus
grand), a lancé le raïs soudanais,
vêtu d’une tunique et d’un turban
blancs, en montrant l’encre sur son
doigt après avoir voté. Salva Kiir,
président du Sud-Soudan semiautonome, a pour sa part été le
premier à voter à Juba.
«C’est la première fois de ma
vie que je vote», a avoué M. Kiir, 59
ans, qui est aussi le chef du SPLM.
«, espérant que cela permettra un
processus démocratique au SudSoudan. Au plan national, M. Béchir
devrait l’emporter, ses deux
principaux rivaux, Yasser Arman et
Sadek al-Mahdi, ancien Premier
ministre et chef du parti Umma
(nationaliste), ayant retiré leur
candidature, accusant Béchir de
truquer le scrutin. Ils soutiennent
que les conditions pour des
élections «libres» et «justes»
n’étaient pas réunies, précisément
dans la région du Darfour Ouest),
sous état d’urgence en raison de
la guerre civile et d’une insécurité
endémique.
Jean Mel Bolam
La P
olo
gne se prépar
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er les victimes de l’accident d’a
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Polo
ologne
prépare
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d’avion
P
assé le choc provoqué par
l’accident d’avion qui a coûté
la vie au président Lech
Kaczynski et à de nombreux
autres membres de ses élites, la
Pologne s’est lancée lundi dans
la préparation des obsèques
auxquelles elle devrait convier
des dirigeants du monde
entier.Passé le choc provoqué par
l’accident d’avion qui a coûté la vie
au président Lech Kaczynski et à
de nombreux autres membres de
ses élites, la Pologne s’est lancée
lundi dans la préparation des
obsèques auxquelles elle devrait
convier des dirigeants du monde
entierAFP - Janek Skarzynski.
Une cérémonie d’hommage
officiel dédié aux 96 personnes
tuées dans la catastrophe, sera
organisée samedi
près du
monument au soldat inconnu, sur
l’immense place Pilsudski, dans le
centre de Varsovie, a fait savoir
lundi le président du Sénat, Bogdan
Borusewicz.
Des dizaines de milliers de
Varsoviens avec des bougies en
main se retrouvent rassemblés
au même endroit depuis samedi,
jour du drame survenu près de la
forêt de Katyn dans l’Ouest de la
Russie.
La date des obsèques du
président polonais n’a pas encore
été fixée. Son cercueil sera exposé
au public au Palais présidentiel
aujourd’hui mardi.
L’ancien chef du cabinet du
président Kaczynski, Mme Elzbieta
Jakubiak, a annoncé la probabilité
d’organiser les funérailles sur
deux jours, samedi et dimanche.
Trois lieux de sépulture sont
envisagés: soit la cathédrale de
Saint Jean, soit le cimetière
historique de Powazki, à Varsovie,
ou soit encore la cathédrale du
Wawel à Cracovie (sud), où
reposent les rois et les présidents
de Pologne, a-t-elle précisé.
Le président russe, Dmitri
Medvedev, souhaite participer aux
funérailles, a annoncé lundi le chef
de la diplomatie polonaise
Radoslaw Sikorski qui n’a pas non
plus exclu la venue du président
américain Barack Obama.
De nombreuses personnalités
du monde entier
dont la
chancelière Angela Merkel et le
président Horst Köhler (Allemagne
dont l’arrivée est confirmée) , le
président de l’UE Herman Van
Rompuy, le chef de la Commission
européenne,
José
Manuel
Barroso, ainsi que plusieurs chefs
l’alerte sur les conditions
météorologiques difficiles, a
assuré lundi le gouvernement
russe. Rien n’indique pour le
moment que les pilotes ont subi
des pressions de la délégation
polonaise pour atterrir malgré le
mauvais temps, a déclaré lundi de
son côté le procureur général de
Pologne, Andrzej Seremet.
Depuis samedi à 18HOO
(16H00 GMT), toute la Pologne est
plongée dans une consternation
d’Etat ou de gouvernement
d’Europe centrale sont attendues
à Varsovie pour rendre cet ultime
hommage au président polonais.
La Russie, dont les relations
avec la Pologne étaient difficiles
ces dernières années, a observé
lundi une journée de deuil national.
Il en a été de même lundi à
l’Union européenne, en Ukraine et
Lituanie. La République tchèque,
la Slovaquie, la Hongrie, la Turquie
ont annoncé une journée de deuil
pour la date des obsèques et le
Brésil trois jours de deuil après
l’accident.
Le corps de la Première dame
de Pologne, Maria Kaczynska, qui
n’avait pu être rapatrié dimanche
avec celui de son époux, a
finalement pu être identifié lundi.
Toutes les données du vol sont
intactes et l’équipage a bien reçu
totale et un deuil d’une semaine a
été décrété.
Macabre ironie du sort, la
délégation polonaise partait
assister
aux
cérémonies
marquant le 70e anniversaire du
massacre de 22.000 officiers
polonais, exécutés sur ordre de
Joseph Staline.
Les autorités russes excluent
un problème technique
Le comité d’enquête du parquet
russe soutient que le crash de
l’avion présidentiel polonais, qui
coûté la vie samedi, près de
Smolensk (Ouest), sur le territoire
russe, au chef de l’Etat polonais,
Lech Kaczynski, et son épouse,
ainsi qu’à quatre-vingt-quatorze
autres
hauts responsables
polonais, ne peut pas être dû à un
problème technique, alors que les
Le Climat Tempéré
experts russes et polonais venaient
d’étudier les boîtes noires de
l’appareil.
Les experts russes et polonais
ont
commencé,
dimanche,
ensemble dans un laboratoire à
Moscou l’examen des deux boîtes
noires - l’enregistreur de son et
celui des données - retrouvées sur
les lieux de la catastrophe
aérienne. Alors que Varsovie
observait le silence total sur les
circonstances de la catastrophe,
les Russes ont, quant à eux, exclu
dimanche toute hypothèse de
défaillance technique de l’avion,
mettant en cause les pilotes
polonais. «L’enregistrement qui
est à notre disposition confirme
qu’il n’y avait pas de problèmes
techniques avec l’avion», a déclaré
le chef du comité d’enquête russe,
Alexandre Bastrykine, lors d’une
entrevue avec le Premier ministre
russe, Vladimir Poutine, dont les
images ont été diffusées par la
télévision russe. Après le crash de
l’avion du président polonais,
Moscou accuse les pilotes
Selon certaines sources, après
quatre tentatives d’atterrissage, il
semblerait que les pilotes n’aient
pas écouté les aiguilleurs du ciel
russes, ajoutant qu’un épais
brouillard aurait empêché le succès
d’un atterrissage à l’aéroport
militaire de Smolensk samedi pour
l’avion qui transportait le président
polonais et une
importante
délégation de l’armée polonaise
partis assister aux manifestations
commémoratives
du
70e
anniversaire du massacre de Katyn
ordonné par Staline.
Les mêmes sources précisent
que
les
conditions
météorologiques auraient amené
les aiguilleurs du ciel russes à
obliger les pilotes polonais à se
rendre sur un autre aéroport pour
atterrir, tandis que le commandant
adjoint de l’état-major de l’armée
de l’air russe, Alexandre Aliochine,
pense que les Polonais auraient
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
ignoré les instructions. L’appareil
se serait ensuite écrasé, à
quelques centaines de mètres de
la piste, après avoir touché la cîme
d’arbres et quatre tentatives
d’atterrissage.
Jusqu’à lundi, la Pologne n’a
encore fait aucune déclaration
officielle, à ce propos, bien que des
experts polonais planchent sur les
boîtes noires de l’appareil aux
côtés de leurs collègues russes.
D’après l’analyse faite dans un
laboratoire
du
comité
intergouvernemental d’aviation
(MAK) à Moscou, les experts ont
découvert que la bande de
l’enregistreur de données était
déplacée à l’intérieur de la boîte
noire, « vraisemblablement en
raison du choc », sans préciser si
elle était endommagée.
Le Parquet russe indique que
parallèlement, des enquêteurs
étudiaient les enregistrements des
conversations entre les pilotes
polonais et les contrôleurs aériens
russes.
Plusieurs accidents impliquant
ce type d’avion dans le passé
Le premier ministre russe
Vladimir Poutine, qui préside le
comité, a recommandé aux
enquêteurs d’identifier «au plus
vite» les causes de cette tragédie.
En signe de solidarité, le président
russe Dmitri Medvedev a, de son
côté, décrété lundi journée de deuil
national.
Pour l’ambassadeur polonais
en France, si le Tupolev de
conception soviétique était utilisé
depuis vingt ans, il n’était pas
vétuste, ajoutant que l’appareil avait
été révisé en décembre dernier
sans que rien d’anormal ne soit
remarqué.
De nombreux appareils de ce
type ont été impliqués dans des
accidents au cours des dernières
années, particulièrement en
Russie et dans l’ex-URSS.
Jean Mel Bolam
Musique & Culture
Le Climat Tempéré
Nana Lukezo parle de ses 20 ans de carrière musicale
C
14
ette chanteuse congolaise est très connue dans le milieu musical, surtout celui de la musique
chrétienne. Elle est la fille d’un pasteur et c’est depuis son enfance qu’elle chante pour la gloire du
Seigneur. A travers ses chants, Nana Lukezo transporte le public dans la profondeur, la largesse et
la hauteur de l’amour de Dieu.
Durant ses 20 ans de carrière, Nana a pu réaliser plusieurs œuvres, entre autres ; Jésus ma référence,
Jésus ma haute retraite, Nungi lufua, le chant de mon cœur. Nana Lukezo a également accompagné
beaucoup d’artistes dans la réalisation de différentes œuvres. Cette chanteuse séjourne à Kinshasa, en
prévision d’un concert qui sera donné ce samedi 17 avril à l’Hôtel Venus, en vue de célébrer ses 20 ans
de carrière.
Très souriante, très émue et toujours à côté de son mari et manager, la sœur Nana Lukezo nous parle
de sa carrière et de sa prochaine production.
Le Climat Tempéré : Que ce
qui vous a motivée à faire la
musique chrétienne ?
Nana Lukezo : La simple
raison, c’est parce que je suis née
dans une famille chrétienne et en
tant que fille d’un pasteur, il est
évident que je joue aujourd’hui la
musique chrétienne. Car, j’arrive à
connaitre la grandeur de Dieu et
accepter Jésus comme mon
Sauveur. Il n’ya aucune autre
raison pour que je ne joue pas cette
musique.
LCT : Quelle a été votre
première réalisation et vous étiez
dans quel état d’esprit ?
NL : ma première réalisation
était « Jésus ma référence ». Il faut
dire que la première réalisation de
tout artiste est vraiment l’excitation
parce qu’il faut montrer au public
de quoi on est capable. Et moi
aussi j’étais obligée de faire pareil
en vue de donner le meilleur de
moi-même. D’ailleurs, j’avais
bénéficié de l’encadrement de
Papa Charles Mombaya. Je dirai
mon état d’esprit était l’excitation et
l’extase (rire). J’étais vraiment
excitée à réaliser mon premier
album et d’essayer de montrer au
peuple de Dieu ce que Dieu a mis
en moi.
LCT : Durant votre carrière
musicale, quels sont les artistes
musiciens que vous avez déjà
accompagnés dans leurs
réalisations discographiques ?
NL : Parmi ces artistes, je peux
citer frère Joël Bumba dont la
collaboration était très bénéfique
pour moi. Il y a aussi le frère Aimé
Nkanu, papa Kabatshi et autres.
J’ai accompagné tous ceux-là qui
sollicitent ma contribution et
reconnaissent mon talent. Je me
rappelle à une époque où on nous
a même surnommées, donc,
Dorcas, Chimène et moi « les
requins du studio ». Parce que
nous étions tout le temps en studio
pour faire les chœurs.
LCT : Après 20 ans de carrière
musicale, quels sont les
souvenirs que vous gardez de ce
métier ?
N.L. : Je dirai toujours que c’est
ce qui est de meilleur souvenir.
C’est donc le contact avec le public.
Dans toutes mes productions, je
garde de très bons souvenirs,
parce que j’aime être en
communion avec le public. Vous
savez, le studio est bien, mais je
préfère le live.
LCT : Que promettez-vous au
public qui viendra assister au
spectacle du 17 avril à l’hôtel
Venus ?
N.L : Je leur promets
l’originalité de Nana Lukezo.
J’aime bien me différencier des
autres. Un autre aspect que le
public va découvrir, c’est la bonne
qualité du spectacle et la bonne
humeur. Sur le podium, je suis
comme une petite fille entrain de
danser, de se réjouir devant son
père. Ce jour là, la joie du Seigneur
sera vraiment notre force.
LCT : Depuis un certain temps,
vous êtes très absente sur la
scène musicale. C’est dû à quoi ?
N.L. : En Europe je continue
toujours à faire la musique. Le vrai
problème est qu’on n’a pas le
contact fiable ici à Kinshasa pour
assurer la promotion de l’artiste et
de ses œuvres. En Europe, je suis
très active en me produisant dans
des festivals, églises. C’est aussi
parce que je réside en Belgique,
mais nous allons y remédier.
LCT : A quant la prochaine
réalisation ?
N.L : Présentement je suis
venue avec mon tout dernier album
qui s’intitule « Le chant de mon
cœur » et c’est un opus qui n’est
pas arrivé à Kinshasa. Ma
prochaine réalisation, c’est ce que
je viens de finir au studio en Europe
et cet album sera disponible dès
que je vais rentrer en Belgique.
LCT : Cet album contient
combien des titres et avec quels
styles ?
N.L : Il contient 14 titres et j’ai
repris quelques unes de
mescompositions. Il y a aussi des
inédits dedans. Concernant les
styles, j’ai essayé de toucher
d’autres horizons, avec un style des
jeunes (ragga, rap,…). C’est donc
un métissage des styles.
LCT : Vous avez livré deux
concerts en Belgique dans le
cadre de « SOS Kivu ». Qu’en estil exactement ?
N.L. : SOS Kivu était une action
que nous avons menée ensemble
avec l’organisation Médecins
sans frontière. J’étais très
touchée et interpellée, après
avoir vu quelques images de
toutes les tristesses (guerre,
catastrophes…) qui régnaient à
l’Est de la RDC. Souvent en
Europe, avec le confort, nous
oublions que nos frères et
sœurs meurent à l’Est du pays.
Et de mon côté, j’ai contacté
Médecins sans frontière et nous
avons organisé deux spectacles
pour sensibiliser la diaspora
congolaise et de récolter les
fonds afin d’aider nos
compatriotes. Bien qu’en étant
à l’étranger, s’il faut aider nos
frères qui sont dans la détresse,
rien qu’avec le talent que Dieu
m’a donné, je le ferai toujours.
LCT : Votre mot pour conclure.
N.L : Merci d’avoir pensé à moi,
que Dieu vous bénisse. Le rendezvous est donc pris ce samedi 17
avril à l’hôtel Venus pour fêter mes
20 ans de carrière. D’ailleurs, les
étudiants payeront la moitié du prix.
Propos recueillis par P. Nzazi
Super star
uts de la téléréalité en RDC
star,, les déb
débuts
U
ne nouvelle émission fait
sensation à Kinshasa
depuis son lancement au
mois de janvier.
Calquée sur le modèle
d’American idole aux Etats Unis, de
la star academy ou encore de la
nouvelle star en France, la recette
du succès est la même dans
toutes ses émissions.
Il s’agit de la sélection d’une
dizaine de candidats parmi les
milliers qui ont passé des
auditions à travers le pays devant
un jury dont les critiques aiguisées
réduisent à néant pour le plus
grand nombre d’entre eux leurs
envies de faire de sa passion son
métier et surtout de devenir une
star.
Pour les plus talentueux,
l’aventure continue jusqu’à
Kinshasa à travers des rencontres
avec les professionnels de la
musique,
des
médias,
l’enregistrement des émissions
dans les conditions du direct avec
un groupe composé de vrais
musiciens qui les accompagnent
(une première pour certains) pour
interpréter des tubes anciens ou
récents d’univers allant de la pop
music au RNB.
Le plus dur, c’est de plaire au
public car c’est lui avec ses votes
par SMS qui élimine ou maintien
les candidats dans l’émission. On
assiste à la naissance de jeunes
stars par le biais du petit écran,
c’est la star attitude avec le lot de
fans et de groupies qui les suivent
partout et savent tout sur leur
candidat préféré.
L’une des satisfactions de cette
nouvelle émission c’est qu’elle
offre une alternative à la musique
traditionnelle
congolaise
(ndombolo ou rumba) pour les
jeunes musiciens de ce pays.
PBI & P. Nzazi
Isso Bolie candidat de la RDC au concours Africa star
P
armi les disciplines qui font
la fierté de la République
Démocratique du Congo à
l’étranger, il ya également la
musique. Cette fois-ci, c’est ce
chanteur qui représente la RDC au
concours Africa star, édition 2010
qui se déroule à Dakar, au
Sénégal. Après avoir émerveillé le
jury et le public lors de sa dernière
prestation au cours de cette
téléréalité, le chanteur congolais
Isso est qualifié pour la prochaine
étape.
Pour aider ce chanteur à
maximiser les chances en vue de
remporter le prix, le public
congolais
devrait
voter
massivement pour Isso en
envoyant « star 12 » au 7005 par
sms. Le coût de ce sms est de 60
unités.
Les Congolais doivent se
mobiliser pour permettre à Isso de
sortir dans cette compétition la tête
haute afin de montrer à l’opinion,
même si ça ne va pas mieux dans
d’autres secteurs, que la culture
congolaise reste toujours à la
hauteur.
La RDC ne manque pas des
artistes qui peuvent faire l’honneur
au pays. Il suffit de les encadrer, on
aura des bons résultats. Par
ailleurs, ce concours animé par la
vedette de la Radio France
Internationale, Claudy Siar, vise à
promouvoir les jeunes artistes
musiciens
africains
en
émergence.
En
dehors
d’enveloppe qui sera remise au
lauréat de ce concours, il
enregistrera un album dans des
bonnes conditions, et d’ailleurs
son opus bénéficiera d’une bonne
promotion et d’une large diffusion
sur les antennes des différentes
chaines de télévision et radio
étrangères. Le lauréat effectuera
également une tournée.
Patrick Nzazi
A travers ses chansons
Nzimbula conscientise la jeunesse congolaise
C
e jeune artiste musicien
vient de réaliser un maxisingle
qui
s’intitule « Makomi nde malobi ».
Dans un style purement congolais,
ce chanteur estime qu’il faut
valoriser la culture congolaise qui,
d’ailleurs, a une potentialité
énorme, en lieu et place
d’emprunter d’autres styles
étrangers.
Dans son opus, Nzimbula
lance un seul message, celui de la
conscientisation de la jeunesse
congolaise en général et kinoise
en particulier.
Ce maxi-single sera distribué
gratuitement dans des écoles,
Le Climat Tempéré
universités, arrêts de bus, pour
mieux passer le message auprès
de la cible visée.
Pour cet artiste, la force d’un
pays se fonde sur la jeunesse et
c’est par l’énergie de cette dernière
qu’un pays devient puissant. « Il est
temps de réfléchir sur l’avenir de
notre pays et chaque individu »
souligne-t-il. Et d’ajouter, une vraie
reconstruction, c’est celle de l’esprit
de l’homme. Il faut que chacun de
nous comprenne son rôle et son
importance dans la société
congolaise.
Nzimbula, affectueusement
appelé «Nzimbula d’Afrique» qui
signifie la clef d’Afrique, vient
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
d’ouvrir la porte de la musique
congolaise afin de donner un
message à ses mélomanes.
D’après cet artiste, il est temps de
mettre fin à la distraction et de
réfléchir pour le changement et le
développement de la République
Démocratique du Congo.
Il décide de mener une
campagne de sensibilisation de la
jeunesse congolaise sur la prise
de conscience. Par ailleurs,
Nzimbula appelle la jeunesse
congolaise tout entière à se décider
à mettre fin à certains actes,
notamment l’abus excessif
d’alcool et du tabac, car cela occupe
une place importante chez les
jeunes kinois.
Patrick Nzazi
Le Climat Tempéré
Sports
Vodacom super Ligue
TP Maz
embe et V. Club ont
Mazembe
dév
er
sé leur bile sur Lupopo
déver
ersé
5-0 et Malek
esa 2-0
Malekesa
L
e TP Mazembe de
Lubumbashi et V. Club
de Kinshasa, qui ont mal
démarré l’actuelle phase
dite « cour des grands » du
championnat
national
Vodacom super ligue ex-Ligue
nationale
de
football
« LINAFOOT », viennent de
prouver leur force de frappe. A
Kisangani, V. Club est allé battre
l’équipe locale Malekesa par (20). Buts de Magola et de Serge
Lofo Bongeli qui signait là son
grand retour. A Kinshasa,
l’équipe de TP Mazembe a
renvoyé son éternel rival St Eloi
Lupopo par (5-0). 4 Buts du
capitaine Mputu Mabi Trésor (7’,
56’, 82’ et 88’) et 1 but de Patou
Kabangu à la 72è minute.
Grâce à cette éclatante
victoire, TP Mazembe prend la
tête de la Poule B avec 7 points
et relègue Lupopo en 2è position
avec 4 points, tandis qu’en Poule
A, l’équipe chère au général
Gabriel Amisi, V. Club, se relance
et pointe désormais en deuxième
position avec 4 points derrière
l’étonnante équipe de Tout
Capable Elima de Matadi 7 points.
Un grand reste un grand
Rappelons à nos lecteurs que
le TP Mazembe avait laminé Véti
Club de Matadi (5-2) sans
vraiment convaincre, tandis que
V. Club était ridiculisé at home
par la surprenante équipe de Tout
Capable Elima de Matadi (1-3).
La suite on la connait. V. Club est
allé à Kisangani tenir en échec
Nika entraîné par l’ex capitaine de
V. Club Luende. Score du match
(0-0). Le TP Mazembe, tenu en
échec par Sanga Balende (3-3),
a réservé une douche froide à St
Eloi Lupopo, le dimanche 11 avril
au stade des Martyrs (5-0).Le
dimanche 11 avril à Kisangani, V.
Club a, pour sa part, déversé sa
bile sur l’équipe de Malekesa par
(2-0), en match disputé au stade
Lumumba.
Tous les résultats enregistrés
dans les deux poules
Poule A: Malekesa- Nika: 1-
Coupe du Congo de football
L’AS Dr
agons décidée
Dra
à redorer son image
* Le sort du DCMP sera connu à l’issue de
sa confrontation avec MK cet après-midi
au stade de Martyrs
B
attue en finale aux tirs
au but par DCMP à la
dernière édition de la
Coupe du Congo de Football,
l’équipe de Dragons tient
absolument à remporter le titre
de l’édition 2010. Le chemin
pour y parvenir passe par les
éliminatoires qu’organise
actuellement la LIFKIN pour
désigner le représentant de la
ville de Kinshasa.
Le samedi 10 avril au stade
des Martyrs, la LIFKIN avait
programmé deux rencontres. La
première qui a opposé
l’A.S.Dragons à l’OCK s’est
soldée par la victoire des Rougeor 3-2. But de Kumbi 5è, Kalonda
20è et Diampasi 75è minute pour
Dragons, de Luseya 8è et Kanza
62è minutes pour OCK. En
deuxième match, DCMP et MK
n’ont pu se départager 0-0.
L’insuffisance de lumière a
contraint l’arbitre central
Mayamba d’arrêter la partie aux
tirs au but où le DCMP avait pris
une sérieuse option en menant 21. Ce match est reprogrammé cet
après-midi à 15h30.Signalons
que dans le cadre des mêmes
éliminatoires, Foyo avait battu
Filas 2-1 et rencontre en ½ finale
Dragons.
0, V. Club- TC Elima: 1-3,
Malekesa- Elima: 2-0, NikaElima: 1-1, Nika- V. Club: 0-0 et
Malekesa- V. Club: 0-2
Poule B: Véti Club - Sanga
Balende: 2-2, Sanga Balende Lupopo: 0-0, Lupopo - Véti Club:
4-3, Mazembe - Véti Club: 5-2,
Mazembe - Sanga Balende: 3-3
et Mazembe - Lupopo: 5-0.
Classement
Poule A: 1er TC Elima 7 pts,
2. V. Club 4 pts, 3. Malekesa 3
pts, 4. Nika 2 pts
Poule B : 1. TP Mazembe 7
pts, 2. Lupopo 4 pts, 3. Sanga
Balende 3 pts, 4.Veti-Club 1 pt.
De Bonsambo
15
Comité Olympic cong
olais «C
.O
.C
.»
congolais
«C.O
.O.C
.C.»
Philippe Lokange (S.G de FNHAN)
fustige l’élection d’Amos Mbayo
à la présidence
L
’élection d’Amos Mbayo
à la présidence du
Comité
olympique
congolais avec 47 voix, 3
bulletins nuls et 2 abstentions,
le samedi 10 avril, à l’hôtel
Venus de la Gombe, a suscité
la réaction de Philippe
Lokange Boleko, secrétaire
général de la Fédération
national de jeux pour
handicapés « FNHAN » et
président spécial olympic de
la RDC, qui désapprouve cette
élection au regard de la
correspondance du CIO et de
l’ACNOA, confère la dernière
parution de journal Le Climat
Tempéré.
D’entrée de jeu, Philippe
Lokange Boleko explique : « Je
suis arrivé à l’Hôtel Venus comme
observateur. Le constat est amer.
Les Congolais jusque là ne savent
pas dissocier la vitesse de la
précipitation. L’élection du COC
que moi j’appelle élection du
taekwondo, parce que lorsqu’on
parle de l’élection au COC, il faut
que toutes les fédérations soient
invitées. Mais nous, on n’a pas
été invité. On n’a jamais été
considéré. Leur comité olympique
des valides. Or, le sport ce n’est
pas seulement pour les valides,
mais le sport pour tous, valides
et invalides. En dehors de ça,
l’élection du président, c’est pour
le niveau local parce qu’au niveau
international, on ne va pas
reconnaître ces élections. Ca
prouve que la RDC n’est pas
sérieuse. Le problème est qu’ils
doivent se mettre ensemble et
régler le problème à l’amiable pour
sauver l’image du pays. En
précipitant l’élection, je trouve que
ce n’est pas digne que je puisse
voter. Raison pour laquelle je
n’étais pas dans la salle car non
invité. Je suis venu voir et
observer».
Philippe Lokange annonce
la qualification de la RDC au
championnat du monde de
PN Ball au Canada
Au chapitre des nouvelles,
Philippe Lokange révèle qu’en
dépit de la discrimination dont les
athlètes handicapés de la
R.D.C.font l’objet, ceux-ci ont
participé, au mois de Février
dernier, par l’entremise de la
Ligue de Bukavu, au Kenya, aux
jeux de l’Afrique de Poussa
Ndembo «PN ball» ou football à
la main, une création Congolaise
qui fait le tour du monde. ‘Nous
étions classés troisièmes. Nous
avons effectué le déplacement
avec les moyens de bord. Et
sommes partis avec seulement
les athlètes de la Ligue de Bukavu
à bord des camions. Mais voilà
que nous sommes qualifiés pour
le championnat du monde prévu
au Canada au mois de
décembre» précisa-t-il.
D.B.
Bask
et-ball
Basket-ball
Insaisissa
ble
ttu
Insaisissab
le,, l’INSS a ba
battu
Ar
c-En- Ciel 64-60
Arc-En-
E
n match au sommet
disputé le dimanche 11
avril au stadium des
Martyrs, l’INSS a battu Arc- EnCiel 64-60 au terme d’un match
qu’il a dominé de bout en
bout.
Résultats enregistrés le
week-end
Samedi 10/04
DCMP - Fatima (M): 61-43
Ste Elisabeth - Hatari (D): 33-73
ONATRA- Molokai (M): 81-79
Dimanche 11/04
City Kauka- Biso na Biso (M): 5366
Kauka - Terreur (M) : 65-63
Suite du calendrier
Mardi 13/04/2010 au SM
15h30 : DCMP- FC MK
Jeudi 15/04/2010 au SM
1/2 finale
13h30 : AC Foyo - AS Dragons
(VB)
15h30: New Canon B - Vq (DCMP
- MK)(VA)
Samedi 17/04/2010
Finale
15h30: VA - VB
De Bonsambo
Le Climat Tempéré
n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
Arc-En-Ciel - INSS (D): 60-64
Suite du calendrier
Mercredi 14/04 :
16h00 : Molokai- Terreur (M)
17h30: V. Club- INSS (D)
Vendredi 16/04 :
16h00: DCMP- Aurore (M)
17h30 : ONATRA- Terreur (M)
Lentement, on
s’achemine vers la
clôture de la
manche retour de
cette phase du
championnat de la
Ligue provinciale
de basket-ball de
K i n s h a s a
«LIPROBAKIN».
Au classement, le
B.C.ONATRA se
classe 1 er en
version masculine,
tandis que l’équipe
d’INSS chez les
dames trône en
monarque avec le
maximum des
points.
D.B.
16
Le Clima
Climatt Tempéré
Communication
1. Bilan
1.1. Bilan Actif
1.2. Bilan Passif
Notes
31.12.2009
31.12.2008
Caisse et Banque Centrale du Congo
4.1.
1 169 488 964
1 189 840 855
Banques
4.2.
254 660 809
2 909 832 866
Comptes ordinaires découverts sociétés
4.3.
2 693 425 236
893 376 854
Comptes ordinaires découverts particuliers 4.4.
350 163 947
308 213 406
Autres crédits à court terme
192 781 428
95 729 054
Crédit à la clientèle à moyen terme
4.5.
3 033 604 300
3 963 589 516
Placements others
4.6.
2 534 000 000
0
110 594 000
0
Stock imprimé
Régularisation d’actif
4.7.
487 621 863
Débiteurs divers et frais payés d’avance
4.8.
868 954 515
2 045 888 264
0
325 322 651
Litigieux
Total disponible et réalisable
11 695 295 062
Deposit Rent
168 221 400
Immobilisations en cours
357 665 463
Immobilisations
4.9.
Total immobilisations nets
11 731 793 466
5 836 455 733
102 114 468
6 362 342 596
102 114 468
Notes
31.12.2009
31.12.2008
4.10.
4.11.
4.12.
4.13.
58 788 660
5 265 073 361
1 984 770 102
359 279 480
80 709 875
460 000 000
-6 308 940
286 965 348
145 827 940
0
537 671 313
-20 844 035
0
23 137 992
1 917 605 597
3 201 447 000
0
0
0
0
0
866 094 500
950 319 342
1 047 261 999
0
201 943 848
Total Exigible
9 151 933 104
8 207 810 278
Capital
Provision pour reconstitution du capital
Fonds pour augmentation du capital
Actionnaires, capital appelé non versé
Plus value de réévaluation
Report à nouveau
754 482 000
603 018 000
8 416 500 000
0
161 131 395
-265 800 421
754 482 000
205 952 000
2 241 012 900
640 289 400
15 510 720
497 867 997
Trésor Public et autres institutions financières
Dépôts et compte à vue
Dépôts à terme
Security deposit
Savings account
Interbank takings
Access card account
Accumulated depreciation Fixed assets
Créditeurs divers
Régularisation du Passif
Provisions générales
Autres provisions
Etat
4.14.
4.19.
4.16.
4.17.
Total Non Exigible
4.18.
9 669 330 974
4 355 115 017
Résultat de la période
4.19.
-763 626 420
-729 017 361
8 905 704 554
3 626 097 656
18 057 637 658
11 833 907 934
31.12.2009
31.12.2008
1 061 406 130
792 010 382
505 415 074
593 684 573
1 566 821 204
1 385 694 955
Produits divers
157 014 444
199 909 930
Revenus accessoires
144 932 505
2 801 945
Gains de change
4 071 467 043
0
Reprise sur provision sur créances douteuses
1 038 196 272
0
Total produits divers
5 411 610 264
202 711 875
6 978 431 468
1 588 406 830
Total Fonds propres
TOTAL DE L
’A
CTIF
L’A
’ACTIF
18 057 637 658
11 833 907 934
TOTAL DU P
ASSIF
PASSIF
2. Compte de résultat
2.1. Charges
2.2. Produits
Intérêts et commissions sur dépôts et comptes à vue 4.23.
396 025 088
314 006 361
Total Intérêts et commis. sur dépôts et comptes à vue
396 025 088
314 006 361
1 108 785 374
187 544 532
853 332 692
149 904 335
74 961 940
20 726 939
1 155 763 305
259 432 701
0
80 333 998
708 213 934
38 656 411
Différence de change
2 244 419 852
0
Total charges générales
6 145 477 097
736 598 916
48 407 243
55 005 056
1 145 170 028
1 009 869 810
Traitements Direction & Personnel
Indemnités & Allocations légales
Taxes et impôts
Charges générales d’exploitation
4.24.
Autres charges hors exploitation
Charges diverses
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions
4.25.
TOTAL CHARGES
1 193 577 271
1 064 874 866
7 735 079 456
2 115 480 143
Perte de l’exercice
Intérêts sur avoir, avances et effets commerciaux 4.20.
Commissions
4.21.
Total Intérêts et Commissions
4.22.
-527 073 513
Impôt sur le bénéfice professionnel
Résultat de la période à affecter
Notes
4.19.
-6 978 432
-201 943 848
-763 626 420
-729 017 361
TOTAL
PRODUITS
L e C l i m a t T e m p é r é n° 112 du mardi 13 au jeudi 15 avril 2010
CMJN