Flamenco y poesía

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Flamenco y poesía
DOSSIER DE PRESSE
Danse
Flamenco y poesía
Location
Théâtre Forum Meyrin
1, place des Cinq-Continents
Du lun au ven de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
(14h - 18h)
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Relations Presse
Ushanga Elébé
+41 (0) 22 989 34 00
[email protected]
Théâtre partenaire
Direction et chorégraphie
María Pagés (Espagne)
Mercredi 11 novembre à 20h30
« Qu’en María Pagés habite le génie de la danse, tous nous
le savons et le proclamons. Mais il y a quelque chose en plus
dans cette femme: elle danse, et en dansant, elle remue tout
ce qui l’entoure. Ni l’air ni la terre ne sont les mêmes après que
María Pagés a dansé. »
José Saramago
Accueil réalisé en collaboration avec
les Fondations Edmond & Benjamin de Rothschild
Note d’intention
Avec
María Pagés
Danse
Emilio Herrera / José
Barrios / José Antonio
Jurado / Alberto Ruiz
Musique
Ana Ramón
Chant
Ismael de la Rosa /
José Antonio Carillo
«Fyty»
Guitare
Isaac Muñoz
Chorégraphie Farruca y Alegrías
José Barrios
Textes
José Saramago /
Federico García Lorca
/ Antonio Machado
/ Ben-Sahl / Textes
populaires
Musique
J.A. Carillo / I. Muñoz
/ Ruben Lebaniegos /
L. Pastor / M. Pagés
/ Musique populaire
Lumières
Pau Fullana
Costumes
Maria Pagés
Réalisation costumes
María Pagés / Luis F.
Dos Santos
Réalisation costumes
danseurs
González
Teintures tissus et
estampes
María Calderón
Chaussures
Gallardo
Direction technique
Jordi Buxo
Son
Beatriz Anievas
Production
Compañía María
Pagés
Durée: 1h20
Tout a commencé le jour où j’ai décidé de danser un poème de
José Saramago…
«Ergo uma rosa – m’a lu Saramago – e tudo se ilumina.»
La parole est l’instrument le plus immédiat de la communication
entre les êtres humains et ce qu’un poète peut transmettre en
jouant avec les paroles est parfois miraculeux.
Je voulais danser les mots, seulement les mots, avec leur rythme
et leur cadence, avec la mélodie de leur sonorité. J’essayais de
traduire et d’égaler en expression ce que chacun de ces mots me
suggérait et m’inspirait.
Quelle richesse dans les paroles de la Solea et des Martinetes
(chants et danses flamenco) ! Combien de choses à découvrir
dans les paroles divines qui sont cachées dans le Cante !
Danser les poètes qui ont bu de la poésie populaire pour leur inspiration, mais aussi danser la poésie anonyme de ceux qui ont puisé
dans leurs sentiments les plus intimes pour trouver l’inspiration.
En fin de compte, la voix populaire du Cante ou la voix du poète
expriment et transmettent les émotions humaines dans leur sens
le plus large et le plus propre.
Peu importe de quelle origine elle est et à quelle culture elle appartient, la danse sera l’interprète qui traduit et exprime les mots, dans
n’importe quel langage.
La danse, langage universel.
Maria Pagés
Repères biographiques
Au sommet de sa maturité artistique, María Pagés, danseuse et
chorégraphe sévillane est dans sa meilleure période de créativité.
Avec sa conception personnelle du flamenco, Maria Pagés, la danseuse aux bras «infinis», qui imagine l’art comme quelque chose
sans limites, a conquis une place de haut-relief dans le panorama
de la danse mondiale.
«Le flamenco est un exemple clair de comment l’union entre les
cultures, races et religions peut créer une résonance commune…»
... suite
En utilisant les codes fondamentaux du langage flamenco et en
cherchant à l’intérieur et à l’extérieur de ce dernier,
Passedanse,
saison 09.10
Dans le cadre de la
quatorzième saison du
Passedanse, parcours
chorégraphique conçu
par : La Bâtie - Festival de Genève, L’adc
(association pour la
danse contemporaine),
Château Rouge (Annemasse), le Théâtre
Forum Meyrin, le Théâtre de l’Usine, le Grand
Théâtre de Genève,
et l’Esplanade du Lac
(Divonne-les-Bains).
Retrouvez le programme complet sur
www.passedanse.net
Maria Pagés dépasse les différences culturelles, convaincue du
fait que les échanges artistiques favorisent une meilleure compréhension entre les êtres humains.
Elle est reconnue au niveau international pour sa conception esthétique de l’Art Flamenco. En utilisant les accentuations flamencas classiques, ses oeuvres confrontent le flamenco aux autres
arts, agrandissant son horizon et ouvrant un nouveau chemin pour
l’avenir de la danse flamenca.
Elle commence sa carrière professionnelle dans la compagnie
d’Antonio Gades, dansant dans Carmen et dans Noces de sang.
Elle a été la première danseuse de la Compagnie de Mario Maya,
du Ballet de Rafael Aguilar et du Ballet de Maria Rosa. Elle fonde
sa compagnie, la compagnie María Pagés en 1990.
A propos du spectacle
Dans Flamenco y poesía, le plancher tremble et les mouvements,
que l’on sent pourtant si retenus, éclatent sèchement. Entourée de
chanteurs, musiciens et danseurs, María Pagés ensorcelle l’assistance avec son flamenco flamboyant, sans fard. Une soirée de
novembre baignée du soleil andalou.
Être flamenco
Triana, quartier gitan de Séville, berceau du flamenco. On imagine
María Pagés arpenter ces rues, sous un soleil ardent que tempèrent peu les rives du Guadalquivir, pourtant si proches.
C’est ici qu’elle est née, ici que les premiers interprètes du flamenco – poètes et musiciens gitans – se réfugièrent, quelques
siècles plus tôt ; c’est ici, vers le milieu du XIXe siècle, qu’éclata
le flamenco, avec l’ouverture des premiers tablaos, ancêtres des
cafés-concerts.
Plus qu’un mélange de disciplines (le chant – cante, la danse –
baile et la guitare flamenca), le flamenco est une attitude, presque
une philosophie. Être flamenco, c’est viser une communion avec
le temps, celui qui se palpe, que l’on respire, qui nourrit, qui se
présente non plus comme une éternelle fatalité, mais comme le
cri libérateur et apaisant, proche de l’harmonie. « Être flamenco,
c’est avoir une autre chair, une autre âme, d’autres passions, une
autre peau, des instincts, des désirs ; c’est avoir une autre vision
du monde, un grand sentiment tout autre, c’est posséder le destin
dans la conscience, la musique dans les nerfs, la fierté dans l’indépendance, la joie dans les larmes ; c’est la peine, la vie et l’amour
porteurs d’ombre. » (Tomás Borrás)
...suite
La grâce et la rage
María Pagés est ainsi. Fille de l’Andalousie, elle se forme auprès
d’Antonio Gades, Mario Maya et Rafael Aguilar. Elle fonde sa propre compagnie en 1990 et connaît très vite un succès international.
Dans Flamenco y poesía, María Pagés est à la fois grâce et rage,
avec une gestuelle tantôt sensuelle, tantôt fougueuse qui irradie le
plateau ; ce soleil des rues de Triana nous brûle ici les rétines. Elle
éblouit, avec les costumes qu’elle revêt – différents à chacune de
ses entrées en scène – dont les couleurs éclatent dans la pénombre du plateau.
Dans l’ombre de María Pagés, deux voix déchirantes, l’une féminine, l’autre masculine, qui chantent les coplas (strophes) de la
passion, de l’amour, de la mort. Des vers de poèmes aussi, ceux
de García Lorca ou Saramago, ceux d’anonymes qui ont fait les
beaux jours de la poésie populaire. À entendre ces chants, on ressent la douceur, l’exil, la tristesse ; comme si les voix touchaient
l’âme. Accompagnant ces voix, un duo de guitaristes offre des
compases (rythmes) au tempo énergique, enveloppant de leurs
accords le chant comme la danse.
Et puis, il y a les quatre danseurs. Vêtus de noir, cheveux plaqués,
ils sont la virilité même – telle qu’elle s’affirme selon les âges (les
interprètes sont de générations distinctes), cette virilité qui contrebalance avec la féminité de María Pagés. Tous sont impressionnants de technicité et d’une beauté rageuse.
Comme un éclat dans la nue
Les talons martèlent le plancher, les paumes s’entrechoquent et
soudain, la musique semble trop forte ; la danse, trop belle ; la
copla, insoutenable et les voix, incandescentes. García Lorca appelait cela le duende, ce coup de foudre soudain qui terrasse le
spectateur. Une sorte de transe qui « décape la couche de graisse
et de sang sous laquelle nos sens les plus profonds demeurent
cachés. C’est alors que l’on sent sa peau s’affiner, se détendre
et frissonner, comme pour laisser nos émotions intimes affleurer
spontanément ou, comme le dit si bien l’expression courante, venir
« à fleur de peau » » (Bernard Leblon, Flamenco, Cité de la musique/Actes Sud, série Musiques du monde, 1995).
Mais rares sont ceux qui parviennent à cet état quasi mystique.
Pour nous, spectateurs lambda, Flamenco y poesía, c’est un peu
cette rose tendue du poème de Saramago ; celle qui, une fois élevée, permet de laisser, d’abandonner tout ce qui est douloureux de
blessures et de frayeurs.
Julie Decarroux-Dougoud
Extrait du Si n°6, novembre-décembre, magazine du Théâtre
Forum Meyrin et du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève
Revue de presse
Golden frames for her memories
« ... this is, up to date, one of her most balanced performances,
showing her splendid maturity.
Endowed with undertones that are only reached with experience,
this is the basis of her personal way of dancing - that has gained
expansiveness and posture, without renouncing her roots. Her style is enhanced most of all by her unique way of moving her arms...
The audience gave her a standing ovation, such as had not been
seen for ages... »
El País, mars 2009
RENSEIGNEMENTS ET LOCATION
Théâtre Forum Meyrin
1, place des Cinq-Continents
Du lun au ven de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
(14h - 18h)
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Au Service culturel Migros
7 rue du Prince
Du lun au ven de 10h à 18h,
ou par téléphone 022 319 61 11
A Migros Nyon-la-Combe
6, rue de la Morâche, Nyon
Du lun au ven de 8h30 à 18h30,
Ven de 8h30 à 20h, sam de 8h à 17h.
Sur place uniquement.
Au stand Info Balexert
27, av. Louis-Casaï
Lun, ma, mer de 9h à 19h. Jeu de 9h à 21h.
Ven de 9h à 19h30. Sam de 8h30 à 18h.
Sur place uniquement.
Accès
En voiture
Direction aéroport-Meyrin
Sur la route de Meyrin, après l’aéroport,
prendre à droite direction Cité Meyrin ; puis
suivre les signalisations
Bus No 28 / 29 / 55 / 56
Arrêt Forum Meyrin
PRIX DES BILLETS
Plein tarif : Fr. 46.- / Fr. 38.Prix réduit : Fr. 37.- / Fr. 30.Prix étudiant, chômeur : Fr. 22.- / Fr. 17.-
Partenaire Chéquier culture: les chèques
culture sont acceptés à nos guichets.
María Pagés and the Essence of Dance
« There has been en evolution in Maria Pagés’s dance. Her scenic sensuality is evident, but there are magic moments, such as
her dance with a ‘mantón’ (Spanish shawl) that she moves in a
spectacular way; her Soleá, elegant, measured, authentically from
Seville. Maria Pagés is already an icon for a generation that is
reaching the summit, a generation that is logically gradually substituting those that are on the way out. »
ABC, septembre 2008
How the dancer with endless arms embraces art with a heart
« Pagés has the charisma, the crowd-pleasing technique and the
commanding choreography to hold an audience… immensely enjoyable and brilliantly danced. »
The Daily Telegraph, mars 2008
Pagés is a class act
« The audience went wild at the curtain with the kind of foot-stomping enthusiasm… »
The Times, mars 2008
In state of grace
« What is nearly impossible to get, it is achieved by María Pagés in
this homage to her hometown: an enormous and great spectacle
however categorically emotional.... »
El Mundo, octobre 2007