10E BIENNALE DE LA JEUNE CRÉATION

Transcription

10E BIENNALE DE LA JEUNE CRÉATION
Dossier de presse
Mars 2014
ART CONTEMPORAIN
10E BIENNALE
DE LA JEUNE CRÉATION
DU 22 MARS AU 3 MAI 2014
EXPOSITION COLLECTIVE // À LA GRAINETERIE, 78800 HOUILLES
VERNISSAGE : SAMEDI 22 MARS DE 17H À 20H
AVEC SARAH FEUILLAS, YUKARI HARA, FLORENT LAMOUROUX, MARIE
LELOUCHE, RANDA MAROUFI, ROMAIN METIVIER, NICOLAS MULLER,
ANNELISE RAGNO, EMILIEN SAROT, MAXIME THOREAU ET KIRILL UKOLOV
Avec cette 10e édition, la Biennale de la jeune création poursuit son engagement
premier : soutenir la jeune création dans une dynamique de croisements des regards et
des expériences. Ils sont onze artistes cette année à être invités et accompagnés parmi
250 autres candidats.
L’exposition • Suite à un appel lancé auprès de différents établissements et réseaux artistiques,
un jury de professionnels et d’élus locaux a sélectionné des jeunes plasticiens aux démarches à la
fois originales et pertinentes. Leur exposition collective dévoile plusieurs projets, dont certains
sont réalisés pour l’occasion, dessinant un panorama à la fois sensible et éclectique des arts
plastiques d’aujourd’hui. Au travers de leurs dessins, peintures, photographies, installations,
sculptures, vidéos et performances, ils élaborent des formes, des images, des objets ou des
concepts. Même si l’individualisme créatif reste de mise, des recherches et des intérêts
communs nourrissent leurs démarches. Cette année, le réel fait souvent office de socle. Entre
ressemblance et distance, chacun construit son propre rapport au monde, se jouant du passé, du
présent et du futur.. Il l’exprime par la représentation de la figure humaine ou du vivant,
l’implication corporelle ou le geste, l’expérimentation matérielle ou architecturale, la
manipulation de formes et de concepts, l’introduction d’un imaginaire ou encore la référence à
une mémoire collective et à une histoire passée.
Au-delà de chacune des œuvres présentées s’affichent des partis pris tout aussi affirmés que
singuliers. Ces artistes sont jeunes, certes, mais leurs points de vue et leurs positionnements se
détachent déjà clairement.
Soutenir et accompagner • Depuis l’ouverture de la Graineterie, centre d’art municipal, en
septembre 2009, la Ville de Houilles a les outils pour affirmer et développer une politique
volontariste envers les arts plastiques. Suivant le principe de la carte blanche et favorisant la
naissance de nouvelles œuvres, la Biennale de la jeune création valorise la singularité et la qualité
des démarches de ces jeunes plasticiens. Au-delà d’une diffusion artistique, il s’agit de croiser
leurs parcours, de participer à l’affirmation artistique de leur talent et à sa reconnaissance. Si le
croisement des publics, des œuvres et des artistes est depuis toujours la ligne directrice de la
Biennale, celle-ci favorise depuis quelques éditions des rencontres plus larges, invitant des
commissaires et critiques d’art à poser leurs regards et leurs mots sur l’univers de chacun des
artistes exposés. Dans ce prolongement, la Graineterie accueillera la saison prochaine en
résidence de création l’artiste lauréat 2014. Un(e) artiste en ville est l’occasion de mettre en jeu
durant plusieurs mois un nouvel ancrage, celui du territoire.
Soutien et accompagnement se font les mots d’ordre d’une manifestation qui souhaite
aujourd’hui, à l’occasion de sa 10e exposition, participer à la réflexion autour du statut de la
jeune création aujourd’hui en France. Une édition spéciale Question de jeune création, paraît en
parallèle le 22 mars associant le texte critique d’Alexandra Fau (critique d’art et commissaire)
aux interviews de 42 artistes ayant participé à la Biennale de la jeune création, depuis ses débuts
il y a 17 ans.
• Merci aux membres professionnels des jurys : Aurélie Barnier (historienne et critique d’art), Julie Crenn
(critique d’art et commissaire), Marguerite Pilven (critique et commissaire), Morgane Fourey (artiste), et
aux élus municipaux de la Commission culture. •
LES RENDEZ-VOUS
VERNISSAGE
> Samedi 22 mars de 17h à 20h
A 18h30: performance slam du
collectif 129H (gratuit)
Parution de l’édition spéciale
Question de jeune création.
15 MINUT’ CHRONO
> Jeudi 27/03,13h
La visite express, 15 min
Gratuit sur réservation
VISITE GUIDÉE POUR TOUS
> samedi 12/04,15h30
1h, gratuit sur réservation
VOTRE VISITE !
Venez à plusieurs ! Dès 5 pers. sur
rendez-vous.
1h, gratuit sur réservation
CONFÉRENCE RDV AVEC L’ART
>Samedi 12/04, 17h
La jeune création : les grands rdv
Avec Alexandra Fau
1h30, dès 10 ans, 3€
ATELIER LES P’TITES MAINS
> Mercredi 16/04, 16h
1h30, 3-5 ans, gratuit sur rés.
INFORMATIONS
PRATIQUES
ENTRÉE LIBRE
LA GRAINETERIE
PÔLE CULTUREL ET CENTRE D’ART
MUNICIPAL
27, RUE GABRIEL PERI
78800 HOUILLES
MARDI, JEUDI, VENDREDI : 15H-18H
MERCREDI ET SAMEDI :
10H-13H/15H-18H
01 39 15 92 10
[email protected]
HTTP://LAGRAINETERIE.VILLEHOUILLES.FR
Contact • La Graineterie, centre d’art municipal • Maud Cosson
01 39 15 92 19 • [email protected]
Dossier de presse
Mars 2014
LES ARTISTES
SARAH FEUILLAS
http://sarah-feuillas.com
Née à Paris en 1987. Vit et travaille à Arcueil.
Présente plusieurs sérigraphies sur verre de la série Tests, une photographie Mansio
Obsessio ainsi qu’une sculpture Basement.
Depuis l’expérience bouleversante d’un séjour à Ramallah, l’intérêt de Sarah Feuillas pour
l’architecture se déploie tant selon les possibilités d’occupation d’un espace intérieur, que suivant
les perspectives des vues du-dessus, depuis l’extérieur des constructions. S’attendant à découvrir
des paysages de destruction, elle est saisie par un habitat précaire, fruste, peu endommagé et
contrastant radicalement avec l’architecture brutaliste, issue du Bauhaus, des colonies
israéliennes. (Extrait du texte d’Aurélie Barnier édité dans le catalogue de l’exposition)
• Diplômée en 2011 de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle reçoit à sa sortie le prix de
sculpture Bernar Venet (Les Amis des Beaux-Arts). Depuis, en lien avec sa pratique, elle voyage dans
différents sites comme la forêt Amazonienne, le Japon, Pripiat ou les Territoires Occupés Palestiniens. Elle
participe à des résidences à Ramallah ou à Bordeaux, ainsi qu’à des expositions dans des lieux divers tels que
le Centre Chorégraphique national d’Orléans ou la Collection Rosenblum à Paris. Elle mène actuellement
un projet avec des artisans souffleurs de verre à Arcueil et à Hébron dans les Territoires Occupés
Palestiniens. •
Mansio Obsessio, 2013, Har’Homa, The
Mountain Wall 31° 43′ 31″ N 35° 13′ 18″ E ,
photographie lambda, 65×37 cm.
YUKARI HARA
www.yukarihara.com
Né en 1982. Vit et travaille à Besançon.
Présente deux installations-performances, une nouvelle et I’m looking for THERE, I'm
looking for THERE... ainsi que trois éditions.
Par des actions simples comme lancer un objet ou passer d’une pièce à une autre, Yukari Hara
manipule l’espace et le temps en se fondant sur l’expérimentation spontanée. (…)
Elle affirme un intérêt crucial pour ce qui n’est pas fini et dont la fin n’est pas prédictible, une
volonté farouche de ne pas connaître le résultat de son geste (…). Chercheuse sans objectif de
résultat, Yukari Hara choisit des processus poétiques ouverts et non des protocoles fermés. Sa
démarche se joue dans le devenir de ce qui est en train de disparaître, sans que l’on sache au
fond, ce qui disparaît ou (ré)apparaîtra. (Extrait du texte d’Aurélie Barnier édité dans le catalogue de
l’exposition)
I’m looking for THERE, I'm looking for THERE...,
2013, rouleaux divers, vidéo de monstration,
4min53.
• Elle a suivi plusieurs workshops en parallèle de son parcours à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de
Besançon / Franche Comté où elle a obtenu son DNSEP en 2013. Entre 2011 et 2013, elle a participé à
plusieurs expositions collectives à Besançon mais aussi à Varsovie dans le cadre de son échange Erasmus à
l’Académie des Beaux-Arts ou encore à l’Institut Français du Kansai à Kyoto au Japon. •
FLORENT LAMOUROUX
http://florentlamouroux.com
Né en 1980. Vit et travaille à Huismes, Indre-et-Loire.
Présente plusieurs sculptures Carotte et Le sens de la vie – les ouvriers ainsi qu’une
photographie issue de la série Casting : La trieuse.
Le corps est le principal objet d’étude de Florent Lamouroux. Depuis le début des années 2000, il
développe une réflexion plastique mêlant différentes dimensions : ethnographique,
anthropologique, sociologique. Au moyen d’une esthétique alliant l’absurde, la subversion et le
recyclage, il produit un portrait en volume de notre société. Aux corps normés et uniformes, il
répond par une échelle unique, celle de son propre corps. Ce dernier est moulé et façonné avec
une gamme de matériaux issus du domaine industriel (...). Héritier assumé du Pop Art, il prolonge
les problématiques de ces prédécesseurs en traitant des bouleversements causés par la société
de consommation sur nos modes de vie. (Extrait du texte de Julie Crenn édité dans le catalogue de
l’exposition)
• Diplômé en 2004 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Bourges, il a été invité dans plusieurs
expositions collectives comme au Centre d’art des passerelles de Pontault-Combault, à Chinon ou au
château de Montbazillac pour Les Rives de l’art, au Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé à
Chatou ou au Centre Georges Pompidou à Paris. Avec la galerie Isabelle Gounod qui le représente, il a
réalisé en 2013 Posturb sa dernière exposition personnelle. Il participe actuellement à Motopoétique,
exposition au musée d’art contemporain de Lyon. •
Casting : La trieuse, 2013, tirage
numérique, sacs plastiques, ruban
adhésif, 90 x 60 cm.
Contact • La Graineterie, centre d’art municipal • Maud Cosson
01 39 15 92 19 • [email protected]
Dossier de presse
Mars 2014
MARIE LELOUCHE
www.marielelouche.com
Née en 1984. Vit à Lille et travaille au sein de "la malterie".
Présente une installation Flow curves.
En Corée où elle a souvent séjourné, Marie Lelouche fut fascinée par le dîner de la Fête des
ancêtres, stricte organisation de petits monticules de nourriture telle une nature morte
déterminée par les récoltes de l’année, et s’inspire aujourd’hui de cette représentation de
l’ambivalence entre vie et mort. Elle associe ainsi une pièce de porcelaine blanche surmontée
d’une empreinte de citron ou de genou, objet coupé de tout contexte, à des dégradés d’une
même teinte (…), le vert céladon d’un paysage abstrait crayonné à même le mur ou le jaune
d’une sérigraphie sur carton.
Procédant par prélèvements et abstraction, dans un cycle de réitération puis de simplification,
Marie Lelouche détourne les outils traditionnels de la peinture pour créer du volume, parler du
volume. (Extrait du texte d’Aurélie Barnier édité dans le catalogue de l’exposition)
• Diplômée en 2008 de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle a mené ensuite un Master
de recherche en arts plastiques à La Sorbonne. Elle participe à plusieurs expositions collectives et
personnelles, comme à Incise en Belgique dans le cadre de Watch this space #7 en 2013, à la galerie Alberta
Pane à Paris ou encore au Spacio Thetis, à Venise en 2012. Elle a également suivi plusieurs programmes de
résidence en France (Astérides – VoyonsVoir) et à l’étranger (Goyang National Studio en Corée du Sud,
Fornache Berengo à Murano). Elle collabore depuis plusieurs années avec la galerie Alberta Pane. •
Flow
curves
(détail),
2013,
sérigraphie
sur
bois, métal,
carton, dimensions variables.
Courtesy galerie Alberta Pane.
RANDA MAROUFI
www.randamaroufi.com
Née en 1987. Vit et travaille entre Lille et Tanger.
Présente une installation sonore en extérieur Tentatives de séduction ainsi que la série
photographique Reconstitution : gestes dans l’espace public.
Par la vidéo, la photographie, le son et la performance, Randa Maroufi examine les tensions
entre hommes et femmes, tant dans la sphère publique que la sphère privée. (…) Elle traite ainsi
de questions liées au genre et plus largement à la complexité des rapports humains. Au fil des
œuvres, elle construit une réflexion formée de problématiques telles que la diversité des modes
de vie (déplacement entre tradition et modernité), à la transition, à la surveillance, au réveil et à
l’affranchissement. Elle établit une recherche située entre le reportage, le cinéma et l’étude
sociologique, qu’elle poursuit en développant différents projets axés sur le sexisme au
quotidien : les mots et les gestes. (Extrait du texte de Julie Crenn édité dans le catalogue de
l’exposition)
• Après avoir obtenu son diplôme du 2ème cycle en 2010 à l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan
(Maroc), elle intègre l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers (France) où elle obtient en 2013 le DNSEP
en art-médias. Elle suit actuellement un post-diplôme en cinéma, arts visuels et création numérique au
Studio National des Arts Contemporains - Le Fresnoy. Elle participe à plusieurs réalisations cinématographiques ainsi qu’à des expositions collectives comme la 5e Biennale de Marrakech. •
Sans titre, 2013, photographie
couleur, 165 x 110 cm.
ROMAIN METIVIER
www.romain-metivier.net
Né en 1983. Vit et travaille à Paris.
Présente un paysage composé de plusieurs sculptures Sans titre, nouvelles ou récentes.
Les sculptures de Romain Métivier forment un décor. Chaque œuvre communique avec les
autres pour former un ensemble que l’artiste nomme un paysage. Ce dernier entremêle
différentes références : archéologie, ethnologie, cinéma, littérature. De la culture populaire à
l’histoire de l’art, l’artiste mixe les univers pour produire des objets non identifiés. La nature est
sa première source d’inspiration. Il en capte les matériaux, les formes, les textures, les objets et
procède à une traduction matérielle et conceptuelle. Il joue ainsi avec la dimension artificielle de
l’objet, son apparence est toujours trompeuse. Le regardeur pense voir des matériaux tels que le
bois, la terre, l’acier, le béton, la pierre ou encore du cuivre, pourtant le leurre est total. (Extrait du
texte de Julie Crenn édité dans le catalogue de l’exposition)
• Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2008, il a été depuis invité en résidence
à L’usine Utopik à Tessy-sur-Vire en où il a réalisé une exposition personnelle en 2011. Chez Robert
(www.chez-robert.com), la Générale en Manufacture ou encore La Fermeture éclair à Caen en 2013 ont
accueilli ses projets d’exposition personnelle depuis quelques années. Il a participé aussi à des projets
collectifs comme Nuit Blanche à Mayenne, Chapitre 3 à l’Abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen-l’Aumône ou
Dimanche Orange dans l’atelier de Carole Manaranche à Lezoux, en 2013. •
Sans titre (beige/vert), 2013, résine acrylique,
filasse, polystyrène extrudé, colorant, peinture,
98 x 52 x 52 cm.
Contact • La Graineterie, centre d’art municipal • Maud Cosson
01 39 15 92 19 • [email protected]
Dossier de presse
Mars 2014
NICOLAS MULLER
https://nicolasmuller.wordpress.com
Né en 1981. Vit là où il travaille.
Présente plusieurs installations dans l’espace dont Révolutions et une nouvelle composée
de la photographie Once Upon A Time et une acrylique Nom et prénom du peintre
d'origine, année de conception de l'œuvre.
À la référence, la technique, la forme ou le concept pour eux-mêmes, Nicolas Muller préfère
leur détournement. Fondées sur ce goût pour le décalage, ses pièces reposent aussi sur la
tradition, l’histoire, une archéologie de la nature (…). Dans ce travail où compte la
sédimentation des matériaux, le temps en est un.
À travers des dispositifs rappelant les aménagements des Salons de peinture, qui consistent à
découper l’espace, recréer une architecture dans l’architecture, en dévoilant les deux faces des
parois de l’accrochage, les œuvres de Muller s’incarnent dans le temps et l’espace de leur
exposition, qui leur allouent en retour de nouveaux rapports de sens. (Extrait du texte d’Aurélie
Barnier édité dans le catalogue de l’exposition)
Once upon a time, 2010,
photographie encadrée, 100 x 50 cm.
• A la suite d’un DNAP obtenu à l’Ecole Supérieure de l’Image d’Angoulême, il obtient son DNSEP en 2010
à l’Ecole Nationale Supérieure de la Villa Arson à Nice. Depuis, il participe à des expositions en France
(Mains d’Œuvres à St Ouen, Stork galerie à Rouen, la Villa Arson à Nice, Astérides à Marseille, CLA de
Rennes…) et à l’étranger (CRAC à Cremona en Italie, Fair galerie à Florence, Vienne…). En parallèle, il
mène des projets curatoriaux notamment à Nice dans le cadre d’Art sur la Côte d’Azur ou à Paris pour
Artist run space ou la Générale en Manufacture. •
ANNELISE RAGNO
www.lesateliersvortex.com/artiste_fondateur-3.html
Née en 1982. Vit et travaille à Dijon.
Présente plusieurs vidéos de 2012, Still life, Les cavaliers et Ebauche du vertige.
L’œuvre vidéo d’Annelise Ragno génère à la fois de l’énigme et de la fascination. Au moyen de
cadrages serrés, elle filme le monde commun : sa trivialité et son habituelle invisibilité. Un terrain
de recherche en prise avec le réel qu’elle souhaite bousculer en créant des passages entre
l’ordinaire et l’inattendu. (…)
Parce qu’elle s’empare d’un moment, d’un silence, d’un geste, d’un regard, d’un objet, l’artiste
procède à leur extraction du monde commun. Ce qui nous semble familier est progressivement
rendu inquiétant, mais aussi captivant et hypnotisant. Il s’agit alors de modifier les valeurs :
physiques, temporelles, spatiales. (Extrait du texte de Julie Crenn édité dans le catalogue de
l’exposition)
Still life 2012, video HD, 4min 12s, muet.
• Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon en 2006, Annelise Ragno a obtenu
depuis le premier Prix Jeune Création à Mulhouse en 2007, puis fut lauréate du prix de la Fondation Zervos
en 2011. Elle a réalisé plusieurs expositions collectives et personnelles dans des lieux tels que la galerie
Premier Regard à Paris, le Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé à Chatou, les Instants
Chavirés à Montreuil, le FRAC Haute Normandie à Sotteville-lès-Rouen, La Goulotte à Vezelay ou encore le
Musée des Beaux-Arts de Dijon. •
EMILIEN SAROT
www.emiliensarot.com
Né en 1985. Vit et travaille à Nancy.
Présente plusieurs huiles sur toile nouvelles et récentes, Paysage en ligne, Reflets et
Sans titre ainsi qu’une série d’œuvres sur papier et de collages numériques.
Emilien Sarot commence véritablement à peindre en 2006. Passionné par l’histoire de la
peinture, il s’intéresse notamment aux territoires délaissés puis réactualisés par les artistes
comme l’expressionnisme abstrait, l’expressionnisme allemand, l’école de Leipzig et leurs
poursuiveurs. Héritier de ces histoires partagées, il puise ses références dans une peinture
brutale, baignée de couleurs et de lumières. Il pratique aussi bien la peinture, que le dessin et le
collage numérique. Les trois mediums interagissent et se font concurrence autour d’une
recherche picturale articulée selon trois axes/projets : les paysages en ligne, un pavé dans le
paysage, le collage. (Extrait du texte de Julie Crenn édité dans le catalogue de l’exposition)
• En parallèle d’un parcours à l’université de Valenciennes, il obtient le DNAP à l’Ecole Supérieure des
Beaux-Arts de Valenciennes en 2008 puis le DNSEP à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy en 2011.
Il mène quelques projets curatoriaux à Metz et Nancy et participe à des expositions collectives comme
Novembre à Vitry, un évènement dédié à la peinture contemporaine, à galerie Jean Collet de Vitry-sur-Seine.
Il prépare actuellement une exposition personnelle à la galerie Gustave Ansart à Trith St Léger. •
Paysage en ligne, 2013, huile sur toile,
160 x 130 cm.
Contact • La Graineterie, centre d’art municipal • Maud Cosson
01 39 15 92 19 • [email protected]
Dossier de presse
Mars 2014
MAXIME THOREAU
www.maxime.thoreau.syntone.org
Né en 1990. Vit et travaille à Bourges.
Présente une nouvelle sculpture ainsi que deux tirages photographiques Les Formes du
repos - réplique.
Par l’association d’éléments de l’environnement et de matériaux de construction, Maxime
Thoreau développe une démarche bâtie sur la reproduction de l’objet, entendue comme
remaniement de sa forme et de sa fonction – l’une étant le corollaire de l’autre. (…)
Monumentales, les dernières pièces de Maxime Thoreau font (…) barrage au corps, tout en lui
offrant leur protection. Elles ont pour matrices des structures de soutènement industrielles,
extraites de leur condition utilitaire, que l’artiste reproduit de façon artisanale en coulant son
propre béton et en peignant, non sans ambiguïté, le bois brut dans une teinte orange typique des
chantiers. (Extrait du texte d’Aurélie Barnier édité dans le catalogue de l’exposition)
• Actuellement étudiant à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges, il a obtenu son DNAP en 2013. Il
a participé en parallèle à plusieurs projets d’expositions collectives à la maison de la Culture ou au Palais
Jacques Cœur à Bourges, à Vendôme dans le cadre des rencontres photographiques, à Dieppe et
prochainement au musée d’archéologie d’Etampes. •
Château(x) de sable, 2013, béton, sapin, 290 x 185
x 185 cm. Réalisée dans le cadre du festival Diep
13 – Front de mer de Dieppe.
KIRILL UKOLOV
www.kirillukolov.com
Né en 1979. Vit et travaille à Toulouse et Paris.
Présente trois nouvelles pièces, une série d’estampes sur papier I have been here ainsi
qu’un dessin sur papier Sans titre et une sculpture Havre.
Kirill Ukolov travaille in situ. Lorsqu’il est invité à s’emparer d’un lieu, il en observe attentivement
les moindres détails : architecture, agencement, ornementation, particularités. Il attache une
grande importance aux dimensions physiques (matérielles) et symboliques pour développer un
art situé entre l’intrusion, l’incorporation et la perturbation. (…)
Par le déplacement, l’illusion ou encore la multiplication, Kirill Ukolov instaure une pratique de
résistance, ouvrant nos yeux sur le décalage entre la fonction réelle et la fonction symbolique
des objets. (Extrait du texte de Julie Crenn édité dans le catalogue de l’exposition)
• Diplômé de l’Université Nationale Polygraphique de Moscou en 2000, il a suivi ensuite un cursus à l’Ecole
Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse qu’il achève en 2010 (DNSEP). Depuis, il a été en résidence à la
Cité Internationale des Arts à Paris et à Düsseldorf en lien avec la Ville de Toulouse. Il a participé à
plusieurs expositions collectives et personnelles à Paris et Toulouse notamment. •
Havre, 2014, maquette de voilier posée sur une
étagère en bois, 40 x 40 x 40 cm.
Contact • La Graineterie, centre d’art municipal • Maud Cosson
01 39 15 92 19 • [email protected]
Dossier de presse
Mars 2014
LES RENDEZ-VOUS
EN DÉTAIL
CONFÉRENCE RDV AVEC L’ART
La jeune création : les grands rdv
Par Alexandra fau, historienne et critique d’art
De dimensions nationales ou internationales, les biennales, foires et salons mettent de plus en
plus à l’honneur la jeune création jusqu’à leur être totalement dédiés. En jouant l’évènement, ces
rendez-vous ne dynamisent pas seulement l’actualité artistique, ils s’intègrent au marché de l’art.
Cette conférence aborde le devenir des stratégies « marketing » et financières auxquelles les
artistes et les institutions sont aujourd’hui soumis.
• Samedi 12/04, 17h • TU : 3€ / Pass art : 10€ (abonnement cycle complet) • Réservation
conseillée
ATELIER LES P’TITES MAINS
Pendant les vacances et autour de thématiques choisies, explorez diverses techniques telles que
le dessin, la peinture, le volume... Armés de crayons, de pinceaux et d’une dose d’imagination, les
plus jeunes partent sur les chemins de la création.
• Mercredi 16/04, 16h • 1h30 • pour les 3-5 ans - Gratuit sur réservation
LES VISITES
Animées par une médiatrice, elles sont conçues pour répondre à plusieurs options.
> 15 MINUT’ CHRONO
La découverte express, à l‘occasion d’une pause déjeuner. En 15 minutes, la médiatrice
plonge les visiteurs dans les grands axes de l’exposition, les familiarise avec les artistes et
leurs œuvres pour qu’ils puissent revenir à leur gré, munis de quelques clés d’entrée.
• Jeudi 27/03,13h • Gratuit sur réservation
>VISITES GUIDÉES POUR TOUS
Un classique. En une heure, les visiteurs explorent en détail l’exposition. Ils découvrent les
artistes et leurs œuvres dans un parcours interactif, axé sur le dialogue avec la médiatrice.
• Samedi 12/04,15h30 • 1h • pour tous • Gratuit sur réservation
>VOTRE VISITE !
Destinée aux associations, assistantes maternelles, centre de loisirs, familles et tout autre
groupe formé, cette visite d’une heure permet de choisir son créneau de visite, en semaine
et le samedi. Elle se réserve dès 5 personnes, au minimum 15 jours à l’avance.
• Le mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi • Gratuit sur réservation
LA GRAINETERIE
CENTRE D’ART ET PÔLE CULTUREL MUNICIPAL
Avec plus de 600 m2 d’espaces d’exposition, bureaux et ateliers, la Graineterie a été inaugurée
en septembre 2009. Dès la fin du 19e siècle, ce lieu tient une place de choix dans la vie et le
commerce ovillois, témoignant de la modernisation et de la transformation de la ville. Sa
réhabilitation récente en est une nouvelle étape. Aujourd’hui, sa programmation artistique est
marquée par le développement d’expositions d’art contemporain, un soutien à la création et des
actions pluridisciplinaires aux côté de nombreux projets de sensibilisation. Arts et patrimoine se
mêle au sein d’un lieu de vie où expériences, pratiques et publics se croisent.
Contact • La Graineterie, centre d’art municipal • Maud Cosson
01 39 15 92 19 • [email protected]

Documents pareils