sans tambour ni trompette

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sans tambour ni trompette
Communiqué de presse
septembre 2014
ART CONTEMPORAIN
SANS TAMBOUR
NI TROMPETTE,
CENT ANS DE GUERRES
DU 13 SEPTEMBRE
AU 8 NOVEMBRE 2014
EXPOSITION COLLECTIVE // À LA GRAINETERIE, HOUILLES
VERNISSAGE : SAMEDI 13 SEPTEMBRE DE 17H À 20H
Exposition de Giulia Andreani, Marcos Avila Forero, Damien Deroubaix, Léa Le
Bricomte, Emeric Lhuisset, Sandra Lorenzi, Radenko Milak, Mathieu Pernot, Lionel
Sabatté et Erwan Venn.
LES RENDEZ-VOUS
VERNISSAGE
> Samedi 13/09 de 17h à 20h
En présence des artistes.
Conçue comme une réponse au centenaire de la Première Guerre Mondiale, Sans tambour
ni trompette, cent ans de guerres revient sur la Guerre des Tranchées, mais surtout sur les
guerres qui l’ont suivie. Aux quatre coins du monde, les conflits n’ont pas cessé, l’Homme
s’obstine au combat.
Si des réflexions autour de la mémoire, de la commémoration ou encore de l’Histoire sont
inhérentes à la démarche de certains des artistes invités, c’est surtout un regard sur une
époque qui est proposé : celle des guerres contemporaines.
L’exposition croise des pistes de recherches liées à l’armement, la violence, l’hostilité, la
stratégie, les déplacements de population, la théâtralisation, la réparation, l’information,
l’émigration, le territoire. C’est la guerre comme phénomène social et culturel qui émerge.
Des luttes au centre desquelles l’humain est présent, plus que jamais.
Sans visée documentaire, l’exposition se réfère pourtant au réel avec des œuvres qui s’en
détournent, prennent du recul par rapport à ce que les médias peuvent montrer, laissant
planer derrière elles poésie et amertume.
Visites guidées gratuites.
> Samedi 20/09 à 11h et 17h.
> Dimanche 21/09 à 15h30.
LES VISITES
Gratuit, réservation conseillée
15 MINUT’ CHRONO
> Jeudi 25/09,13h
VISITE AVEC LES COMMISSAIRES DE
L’EXPOSITION
> Samedi 4/10,15h30
VOTRE VISITE !
En groupe, dès 5 pers., sur réser.
TAXI TRAM
> Samedi 20/09 (www.tram-idf.fr)
RDV AVEC L’ART
> Samedi 4/10 et 13/12, 17h
• Commissariat de Julie Crenn et Maud Cosson •
L’artiste et la guerre
Avec la collaboration des galeries Eric Dupont, Dohyanglee, In situ – Fabienne Leclerc, Lara Vincy à
Paris et Duplex100m2 à Sarajevo.
La Graineterie est membre de TRAM, Réseau art contemporain Paris / Ile de France.
JOURNEES DU PATRIMOINE
avec Alexandra Fau
1h30, dès 10 ans, 3€
LA FABRIQUE
Ateliers découvertes
3€, sur réservation
CARTE BLANCHE A G. ANDREANI
> Samedi 27/09, 15h
LES P’TITES MAINS
> Mercredi 22/10,
10h30 (3-5 ans), 16h (5-8 ans)
INFOS PRATIQUES
ENTREE LIBRE
LA GRAINETERIE
CENTRE D’ART MUNICIPAL
27, RUE GABRIEL PERI - 78800 HOUILLES
MAR., JEU., VEN. : 15H-18H
MER. ET SAM. : 10H-13H/15H-18H
01 39 15 92 10
[email protected]
LAGRAINETERIE.VILLE-HOUILLES.FR
Contact : La Graineterie, centre d’art municipal – Maud Cosson
Tél. : 01 39 15 92 19 – [email protected]
Communiqué de presse
septembre 2014
SANS TAMBOUR NI TROMPETTE, CENT ANS DE GUERRES
PAR JULIE CRENN
On les sent tout petits, tout petits, en face de cette épouvantable chose, les uns le bras sanglant, d’autres le soulier
déchiqueté avec un trou rouge, et ils passent devant les autres tranchées, boitillant mais pas pleurards. Pour la plupart, ils
sont courageux, peut-être aussi songent-ils avec effroi que les voilà encore bien partagés et que d’autres sont restés dans
le trou et qu’on les enterrera demain…
Maurice Maréchal (Lettre datée du dimanche 27 septembre 1914) – Paroles de Poilus.
En relisant les lettres et les notes des soldats de la Grande Guerre, ceux que l’on nomme Les Poilus, j’ai été
touchée par le récit du quotidien violent et harassant de ces hommes jetés aux feux de la guerre. J’ai aussi
repensé aux histoires de guerres racontées par mon grand-père, par ma grand-mère ou par leurs amis.
Des histoires avec lesquelles j’ai grandi. Des histoires qui constituent aujourd’hui une mémoire collective.
Sans tambour, ni trompette est une manière de commémorer la Première Guerre Mondiale. Pourtant, nous
n’avons pas souhaité nous cantonner à une seule guerre. Avant et depuis 1914, la guerre est omniprésente
dans nos sociétés. Endémique et plurielle, la guerre est indissociable de la nature humaine. Elle revêt
différentes formes : conquêtes, génocides, guerres militaires, révolutions, crises. Qu’elle soit de nature
territoriale, identitaire, ethnique, économique ou religieuse, elle marque tous les continents. L’humanité
est en conflit permanent.
Si l’exposition ne se propose pas de revenir sur une histoire complète des guerres dans le monde, elle est
motivée par la violence d’un constat : la guerre s’inscrit dans un mouvement d’éternel retour où les leçons
de l’Histoire ne sont jamais retenues. Les œuvres de Giulia Andreani, Marcos Avila Forero, Damien
Deroubaix, Sandra Lorenzi, Léa Le Bricomte, Emeric Lhuisset, Radenko Milak, Lionel Sabatté, Mathieu
Pernot et Erwan Venn apportent un regard singulier sur les guerres passées et les guerres en cours. Ils
participent à la survie et à la transmission d’une mémoire collective en soulignant des problématiques
complémentaires.
Ainsi, Damien Deroubaix sonde les affres de la nature humaine : sombre, violente, brutale. Par le
dessin, la peinture et la sculpture il restitue l’innommable. Giulia Andreani travaille à partir d’images
d’archives liées à l’histoire européenne. Transposées sur la toile ou le papier, elles sont remaniées et
interprétées. La dimension documentaire est atténuée au profit d’un positionnement critique. En filigrane
des représentations militaires, elle étudie l’histoire des femmes : leurs rôles, leurs statuts, leurs conditions
et leurs combats. Sandra Lorenzi récolte les cartes postales envoyées du front par les soldats
prisonniers des tranchées. Par un geste de censure, elle prélève le champ lexical guerrier pour poser la
question de la reconstruction mémorielle et sociétale. Dans une forêt de la Meuse, Lionel Sabatté
déterre les souches d’arbres centenaires meurtris. Les souches génèrent une symbolique forte liées à la
Bataille des Frontières menée en 1914. Une histoire à laquelle l’artiste hybride des têtes de créatures
hurlantes oscillant entre le dernier cri et celui d’une renaissance.
Radenko Milak revient sur les images des procès des principaux responsables de la Guerre de l’ExYougoslavie (1992-1995). Les images en noir et blanc transposées à l’encre sur le papier, indiquent un
besoin fondamental de justice et de réparation. Erwan Venn manipule les photographies réalisées par
son grand-père entre les années 1920 et 1960. De son parcours visuel, il ne reste plus que les uniformes
et les vêtements de fantômes évanouis. Les images pointent du doigt l’histoire trouble d’un homme qui a
fait le choix de la Collaboration. Léa Le Bricomte s’approprie les munitions et les décorations liées à la
Seconde Guerre Mondiale. Grimés de roulettes ou de plumes, les balles et rockets font office de jouets.
Tous les enfants jouent à la guerre. Les médailles accolées les unes aux autres perdent leur fonction et
basculent vers une lecture absurde. Marcos Avila Forero s’est rendu dans le village de Zuratoque en
Colombie pour y rencontrer des familles déplacées par le conflit armé. Leurs témoignages sont incarnés
par dix paires d’alpargatas (chaussures traditionnelles) réalisées à partir de sacs de jute où étaient restitués
leurs récits par écrit. La parole, l’écriture et la gestuelle des personnes déplacées renvoient à un conflit
interne débuté dans les années 1960. Mathieu Pernot a suivi les destins de migrants Afghans exilés en
France. Si les photographies des corps emmitouflés couchés au sol attestent d’une déshumanisation
violente, les lettres et les notes en révèlent l’éclat et toute la richesse. Emeric Lhuisset arpente les
terrains de guerres ou de révolutions armées. Entre l’Irak, la Syrie et l’Ukraine, il procède à un travail de
rencontre avec les soldats. Ses photographies s’écartent volontairement des images photo-journalistiques
au profit de mises en scène et d’une théâtralisation de la guerre.
Les dix artistes de l’exposition puisent dans les archives, les traces des conflits, mais aussi dans un
imaginaire symbolique lié à la guerre, proche ou lointaine. Ils partent à la rencontre des lieux, les images et
les individus qui l’ont traversée et qui la vivent aujourd’hui. Sans visée documentaire, ils partagent des
histoires pour mettre en lumière la persistance des champs de batailles. Parce qu’ils luttent contre
l’indifférence, l’ignorance et l’oubli, ils sont chacun portés par un souci de restitution, de conservation et
de partialité de la Mémoire. La première partie du titre de l’exposition, Sans tambour, ni trompette, est
extraite de La Marche des Tirailleurs, un chant militaire fièrement déclamé par les Tirailleurs Algériens
pendant la Guerre Franco-prussienne de 1870. La mémoire des Tirailleurs, venus du continent Africain
pour se battre aux côtés des soldats Français, est aujourd'hui blessée par un manque de reconnaissance.
Parce que l’Histoire doit être transmise dans sa totalité, la commémoration implique aussi une résistance
et un engagement contre les récits mutilés.
Contact : La Graineterie, centre d’art municipal – Maud Cosson
Tél. : 01 39 15 92 19 – [email protected]
Communiqué de presse
septembre 2014
LES ARTISTES
GIULIA ANDREANI
http://giuliaandreani.blogspot.fr
Née à Mestre en 1985. Vit et travaille à Paris.
Présente deux nouvelles acryliques sur toile grands formats La Maire et La Victoire ainsi
qu’une série d’aquarelles sur papier dont certaines sont produites pour l’occasion.
Diplômée en peinture des Beaux-arts de Venise en 2008, elle est lauréate du concours Paliss’Art
2011 et nominée au Prix Sciences-Po pour l'Art contemporain en 2012. Elle a participé à de
nombreuses expositions collectives, entre autres, au Centre d'art Le Hangar à bananes (Nantes),
au Phoenix Les Halles (Ile Maurice), à Kabinet (Bruxelles) et au salon de Montrouge. En 2014,
elle présente Vestem Muto, une exposition personnelle à Lab Labanque Bethune (Richebourg)
dans le cadre de l’exposition-parcours Ligne de Front, une commémoration de la Grande Guerre
en Nord-Pas-de-Calais.
Giulia Andreani, Sans titre (Infirmière II),
2014, aquarelle sur papier, 17x24 cm.
MARCOS AVILA FORERO
Né à Paris en 1983. Vit et travaille entre Paris et Bogotá.
Présente un extrait de son installation Alpargatas de Zuratoque (2013), composé d’une
paire de chaussures en toile de jute tissées à la main, un tirage photographique et un
témoignage chanté. Il présente par ailleurs une vidéo, La Sucursal del Paraiso (2011).
Diplômé en 2010 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris avec les félicitations
du jury, Marcos Avila Forero a reçu le Prix Découverte du Palais de Tokyo et bénéficié d’une
résidence d’artiste à la Fondation d’Entreprise Hermès en 2013. En 2007, il cofonde le collectif
transdisciplinaire La pieuvre, réunissant urbaniste, architectes, sociologues et artistes. Son travail
repose sur ses nombreux voyages (Amérique du sud et Afrique). Son travail a été présenté,
entre autres, au festival Loop (Barcelone), à la Passerelle Centre d’art contemporain (Brest), au
Centre d’Art Casa la Redada (Bogotá) et au FRAC Aquitaine.
• Il est représenté par la galerie Dohyanglee (Paris) •
Marcos Avila Forero, Alpargatas de
Zuratoque, 2013. Paire de chaussures
en toile de jute tissées à la main,
pièce unique. Production Palais de
Tokyo (Paris).
DAMIEN DEROUBAIX
Né à Lille en 1972. Vit et travaille à Meisenthal.
Présente Damien, autoportrait de l’artiste, datant de 2011.
Diplômé de l'Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne et de l'Akademie der bildenden
Künste à Karlsruhe, Damien Deroubaix a été nominé au Prix Marcel Duchamp en 2009. Il a
effectué de longs séjours à l'étranger, notamment lors des résidences à Berlin en 2005 et à New
York en 2008. Depuis 2003, son travail a été exposé dans de nombreuses institutions
européennes et a fait l'objet de plusieurs expositions personnelles. Adepte de la musique métal,
il est co-commissaire en 2013 de l’exposition Altars of Madness au Casino Luxembourg
réunissant une génération d'artistes marquée par ce genre musical.
Damien Deroubaix, Damien 2011,
aquarelle et encre sur papier, 150 x 200
cm, Photo Marc Domage.
• Il est représenté par la galerie In Situ – Fabienne Leclerc (Paris) •
LEA LE BRICOMTE
Née à Montbard en 1987. Vit et travaille à Paris.
Présente Dripping medals (2013) composé de médailles et rubans militaires aux côtés de
plusieurs sculptures, Free riders, datant de 2011/2013 et composées d’obus 18 pounders,
trucks et roues de skateboard.
Diplômée en 2010 de l’Ecole Supérieure d’Art et Médias de Caen puis de l’Ecole Nationale
Supérieure des Beaux-arts de Paris avec les félicitations du jury en 2012, Léa Le Bricomte a
participé à de nombreuses expositions collectives et personnelles depuis 2007. Elle a présenté
son travail, entre autres, au centre d’art MAD (Strasbourg), au musée LAAC (Dunkerque), au
Centquatre (Paris), au FRAC Basse-Normandie (Caen). Elle réalise en parallèle des
performances ou actions, seule ou en collaboration avec Alias Black Market (cinq jeunes femmes
artistes) et en duo avec Joël Hubaut.
• Elle est représentée par la galerie Lara Vincy (Paris) •
Léa Le Bricomte, Dripping medals,
2013, médailles et rubans militaires
augmentés et Free riders, 2011/2013,
obus 18 pounders, trucks et roues de
skateboard, dimensions variables.
Contact : La Graineterie, centre d’art municipal – Maud Cosson
Tél. : 01 39 15 92 19 – [email protected]
Communiqué de presse
septembre 2014
EMERIC LHUISSET
Né en Ile-de-France en 1983. Vit et travaille entre le Moyen-Orient et Paris.
Présente plusieurs photographies de sa série Théâtre de guerre réalisée entre 2011 et
2012 en Irak auprès d’un groupe de guérilla Kurde Iranien ainsi que des tirages produits
pour l’occasion et un livre issus de sa série récente Hundred portraits of Maydan (2014).
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris et à l’ENS Ulm – centre
géostratégique / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Émeric Lhuisset est enseignant à
Sciences Po Paris (Art contemporain & géopolitique ; la représentation des conflits /
Photographie, analyse d’images), et codirige également le séminaire art contemporain &
géopolitique à l’Institut d’études politiques de Paris - Sciences Po Paris/ New York University in
Paris. Il a été récompensé à Paris Jeunes Talents 2011 et au Mois de la Photo Off 2006. Depuis
2006, il a participé à de nombreuses expositions collectives à travers le monde, entre autres, à la
Tate modern (Londres), aux Rencontres d’Arles, à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
(Paris), à Framer Framed (Amsterdam).
Emeric Lhuisset, Série Théâtre de
guerre,
photographies avec un
groupe de guérilla Kurde Iranien, Irak,
2011-2012.
SANDRA LORENZI
www.sandralorenzi.com
Née à Nice en 1983. Vit et travaille entre Nice et Paris.
Présente Collectio, une installation in progress dont une partie est produite pour
l’occasion. Réalisée à partir de cartes postales issues des correspondances de la Première
Guerre Mondiale.
Diplômée de la Villa Arson, Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice en 2009, Sandra Lorenzi a
reçu le prix François Schneider pour l’art contemporain en 2013. Elle a exposé, entre autres, au
Palais de la Bourse (Marseille), à la National Gallery (Cape Town), à l’Institut d’Art
Contemporain (Villeurbanne) et au 54ème Salon de Montrouge.
Sandra Lorenzi, Collectio, 2012 - in
progress,
structures
métalliques,
cartes-postales, films plastique, 200 x
40 cm chaque panneau.
• Elle est représentée par la galerie Martine et Thibaut de La Châtre (Paris) •
RADENKO MILAK
http://radenko-milak.blogspot.fr
Né à Travnik (Ex-Yougoslavie / Bosnie-Herzégovine) en 1980.
Vit et travaille à Banja-Luka (Bosnie-Herzégovine).
Présente Body Language, série de 14 œuvres sur papier datant de 2012, d’après le procès
de Ratko Mladi).
Diplômé de l’Université des Arts de Belgrade en 2007, Radenko Milak a reçu le prix Premio
Combat en 2012. Son travail a été présenté, entre autres, au musée d’art contemporain de
Belgrade, à Drawing Now - Salon du Dessin Contemporain (Paris), Haus der Kunst (Munich), à
la Künstlerhaus (Vienne). Il participe à la biennale d’Istanbul en septembre 2014.
• Il est représenté par la galerie Duplex100m2 (Sarajevo) •
Radenko Milak, Body language,
2012, ensemble de 14 œuvres sur
papier, encre, aquarelle, crayon,
dimensions variables.
MATHIEU PERNOT
www.mathieupernot.com
Né à Fréjus en 1970. Vit et travaille à Paris.
Présente plusieurs photographies de la Série Les Migrants ainsi que deux installations
issues de la Collection du Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration, La
carte (2012) et Cahiers afghans (2012).
Diplômé de l’Ecole Nationale Superieure de la Photographie d’Arles en 1996, Mathieu Pernot a
reçu de nombreux prix et bourses, entre autres, la bourse de la « Villa Médicis hors les murs »
en 1999 et le Prix Nadar en 2013. Depuis 1997, son travail a été exposé dans de nombreuses
institutions européennes et a fait l'objet de plusieurs expositions personnelles, notamment au
Centre de la Photographie de Genève en 2013 et au Jeu de Paume à Paris en 2014.
• Il est représenté par la galerie Eric Dupont (Paris) •
Mathieu Pernot, Les Migrants, 2009,
photographie
couleur,
tirage
lamda contrecollé sur aluminium,
95 x 135 cm
Contact : La Graineterie, centre d’art municipal – Maud Cosson
Tél. : 01 39 15 92 19 – [email protected]
Communiqué de presse
septembre 2014
LIONEL SABATTE
http://lionelsabatte.org
Né à Toulouse en 1974. Vit et travaille à Paris.
Présente plusieurs sculptures de l’ensemble Les chants silencieux, à partir de souches
meusiennes, 2013-2014.
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris en 2003, il a reçu le Prix
Yishu 8 en 2011. Il a exposé, entre autres, au Palais de Tokyo (Paris), Centre d’art Le Hangar à
Bananes (Nantes), ZAJIA LAB (Pékin), et l’Espace Lassi (Vienne). En 2014, il a spécialement
conçu une exposition à l’Aquarium de Paris.
Lionel Sabatté, Chants silencieux,
2013, souches meusiennes, pieces
de 1ct d’euro, fer, etain, laiton,
vernis, 180 x 210 x 140 cm.
ERWAN VENN
www.erwanvenn.net
Né à Rennes en 1967. Vit et travaille à Châtellerault.
Présente La Mariée, un affichage extérieur produit pour l’occasion ainsi que de nouveaux
tirages de la série photographique Zouaves (2014) et de la série Faith (2013).
Diplômé de l’Ecole d’Arts de Rouen en 1994, il a reçu le prix Marguerite Moreau en 2003. Son
travail a été présenté, entre autres, à la Whitworth art gallery (Manchester), au MUDAC
(Lausanne), au musée des Beaux-Arts de La Rochelle, au musée du papier peint (Rixheim,
Alsace) et au Musée des Blindés (Saumur).
Erwan Venn, Série Faith, Grandpère
Kirch,
2013,
impression
numérique sur dibond, 54x80cm.
Contact : La Graineterie, centre d’art municipal – Maud Cosson
Tél. : 01 39 15 92 19 – [email protected]