Table des matières - Performances Group

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Table des matières - Performances Group
Semaine 12 – du 21 au 27 mars 2011
N° 166
Table des matières
wk-transport-logistique.fr – Hong Kong détrône Memphis en tant que premier aéroport
mondial pour le fret
4
wk-transport-logistique.fr – Le marché mondial du fret aérien devrait progresser de 6,1%
en 2011
4
wk-transport-logistique.fr – Hoegh Autoliners touche Dakar
5
wk-transport-logistique.fr – Conakry, port de la discorde entre le groupe Bolloré et
Getma
5
air-journal.fr – Spanair ajoute un vol entre Barcelone et Bamako
7
air-journal.fr – Brussels Airlines supprime des vols vers Abidjan et Dakar
7
air-journal.fr – Gabon Airlines de nouveau dans les airs
8
air-journal.fr – Côte d’Ivoire : Air Ivoire atteinte par la crise politique
8
air-journal.fr – Kenya Airways : 250 millions de dollars pour son développement
9
air-journal.fr – Crash d’un Antonov au Congo : 19 morts
9
air-journal.fr – Aeroflot et Royal Air Maroc en terrain d’entente
9
air-journal.fr – Royal Air Maroc : haro sur les prix de son Dakar – Casablanca
aps.sn – Le nouveau directeur de l’ASECNA compte faire de la bonne gouvernance
une priorité
10
10
aps.sn – La flotte de Sénégal Airlines est conforme aux normes internationales, soutient
l’ANACS
11
aps.sn – Surpoids des camions : Karim Wade propose "le transport conteneurisé"
12
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1
africanmanager.com – Air Cemac bientôt dans le ciel d’Afrique centrale
africanmanager.com – L’UE finance la construction d’une importante route en
13
Mauritanie
14
lesafriques.com – Togo : Le groupe Bolloré fait un retour en force au PAL
14
lesafriques.com – La Chine courtisée par Wade pour la ligne de chemin de fer DakarBamako
15
africanmanager.com – Un nouvel avion pour Mauritanie Airlines
15
Les Afriques – Incertitudes dans le transport aérien en Mauritanie
16
africanmanager.com – Sénégal Airlines à la conquête du marché mauritanien
18
wk-transport-logistique.fr – Manutention du port de Conakry : évincé au profit de
Bolloré, NCT Necotrans porte plainte
18
jeuneafrique.com – Lufthansa veut continuer son offensive contre Air France en Afrique19
fr.allafrica.com – L'équipage de Camair-Co prêt pour le décollage
20
fr.allafrica.com – Transport aérien - Le «Dja» est de retour au bercail
21
fr.allafrica.com – Plaidoyer pour l'érection d'un chemin de fer entre Kédougou et
Ziguinchor
21
fr.allafrica.com – Dakar-Bamako - 177 milliards de F Cfa pour sauver Transrail
22
fr.allafrica.com – La compagnie aérienne Fly 540 obtient sa licence comme opérateur
aérien
23
fr.allafrica.com – Burkina Faso : Vers une amélioration de la mobilité des populations
23
fr.allafrica.com – Burkina Faso: Développement du secteur des transports - A la
recherche de la performance
24
fr.allafrica.com – Tapis-bagages - Ça roule de nouveau à l'aéroport de Ouaga
25
african-aviation.com – Emirates boosts South African services with second daily flight to
Cape Town
26
air-journal.fr – TAP développe son réseau africain
27
jeuneafrique.com – Transports ferroviaire : le CFCO, un monument à remettre sur les rails27
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2
fr.allafrica.com – Ouverture des travaux d'un atelier de concertation sur la stratégie et
la politique du département de l'équipement et des transports
29
fr.allafrica.com – Gros nuages sur le chemin de fer - Le plan horizon 2020, synonyme de
départ anticipé à la retraite
29
fr.allafrica.com – 250 000 passagers pour ASKY
30
Les modou-modou décrètent un embargo contre la compagnie Royal Air Maroc.
30
Transport ferroviaire : 4 milliards pour sauver Transrail
31
CSA Czech Airlines abandonne Air France pour voler de ses propres ailes
31
Bientôt des voitures « made in Mali » sur le marché ouest africain
32
Fin programmée d’Afriqiyah Airways
33
Asky sur un petit nuage
33
Air France développe son offre
34
Sénégal-Chemin de fer: Le plan horizon 2020, synonyme de départ anticipé à la retraite34
La Chine courtisée par Wade pour la ligne de chemin de fer Dakar-Bamako
35
Air Arabia Increases Kenya flights to daily
35
La compagnie aérienne "ASKY" accueille à Lomé, son 250.000eme passager
36
Comment le Boeing Dreamliner est devenu un cauchemar industriel
37
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3
wk-transport-logistique.fr – Hong Kong détrône Memphis
en tant que premier aéroport mondial pour le fret
Le Conseil international des aéroports (ACI) vient de publier son classement mondial pour 2010. Le
trafic cargo a augmenté de 15,2% à 82,98 millions de tonnes. La forte croissance asiatique fait de
Hong Kong le n°1 mondial devant Memphis.
Avec plus de 4 millions de tonnes pour le trafic fret en 2010, l'aéroport hongkongais s'octroie la
place de N°1 mondial. © Aéroport de Hong Kong
Selon les statistiques provisoires publiées par l'Airports Council International (ACI) le 15 mars 2011,
les aéroports mondiaux ont enregistré une croissance de 15,2% du trafic fret en 2010, soit 82,9 millions de tonnes traitées.
La palme de la croissance revient à la région Asie/Pacifique (+18,6%), qui totalise 30,6 millions de
tonnes. L'Amérique du Nord reste en deuxième position avec 25 millions de tonnes (+11,2%), devant l'Europe (+17% à 17,3 millions de tonnes). Derrière ces trois grandes régions, on retrouve ensuite le Moyen-Orient (+11,8% à 4,5 millions de tonnes), l'Amérique latine/Caraïbes (+14,1% à 4,3
millions de tonnes) et l'Afrique (+9,4% à 1,1 million de tonnes).
La forte croissance asiatique rejaillit sur le classement des 30 premiers aéroports mondiaux publié
par l'ACI. Memphis, le hub de Fedex, perd le rang de n°1 mondial qu'il détenait depuis de nombreuses années au profit de Hong Kong. La plate-forme chinoise grimpe de 23,2%, franchissant
ainsi le seuil des 4 millions de tonnes (4,17 Mt), tandis que Memphis croît de 5,9% à 3,9 Mt. Un autre
aéroport chinois connaît une progression impressionnante : Shanghai bondit de 27,1% pour atteindre 3,2 Mt et se situe ainsi en troisième position devant Séoul (+16,1% à 2,7 Mt) et Anchorage
(+33,1% à 2,6 Mt).
Cinq plates-formes européennes dans le Top 30 mondial
Paris-CDG et Francfort, les deux plates-formes européennes du Top 10, pointent respectivement
au 6ème et 7ème rang avec une croissance de 16,8% pour le premier à 2,399 Mt et de 20,5%
pour le second à 2,275 Mt. Dubai (+17,8% à 2,270 Mt), Tokyo (+17,1% à 2,168 Mt) et Louisville
(+11,1% à 2,166 Mt) complètent ce Top 10.
Trois autres aéroports européens figurent dans la suite de ce classement des 30 premières platesformes mondiales : Londres-Heathrow au 15ème rang (+15% à 1,551 Mt), Amsterdam en 17ème
position (+16,8% à 1,538 Mt) et le Luxembourg au rang n°27 (+12,2% à 705 370 tonnes).
Mais les plus forts taux de croissance reviennent là aussi essentiellement aux aéroports de la zone
Asie/Pacifique. C'est le cas notamment de Taipeh (+30,1% à 1,767 Mt), Bangkok (+25,3% à 1,310
Mt) et surtout Shenzhen (+33,6% à 809 363 tonnes), qui gagne ainsi trois places pour se situer au
24ème rang mondial. A noter, en Amérique du Nord, la belle performance de Chicago dont le
trafic fret augmente de 30% à 1,1310 Mt.
wk-transport-logistique.fr – Le marché mondial du fret
aérien devrait progresser de 6,1% en 2011
Selon les dernières prévisions établies par l'IATA, le trafic mondial de fret aérien devrait augmenter
de 6,1% en 2011, pour atteindre 42,6 millions de tonnes. Parallèlement, les recettes unitaires progresseraient de 1,9%.
Après avoir rebondi de plus de 20% en 2010, le fret aérien va renouver avec des taux de croissance plus modérés. © Fraport
L'Association du transport aérien international (IATA) vient de revoir à la hausse ses prévisions de
trafic pour l'année 2011. Grâce à une augmentation du PIB mondial de 3,1% (contre 2,6% annoncé en décembre 2010), la croissance du trafic fret devrait atteindre 6,1%, soit 46,2 millions de
tonnes, au lieu des 5,5% précédemment pronostiqués par l'IATA.
Ajoutée à une gestion prudente des capacités, cette hausse de la demande devrait permettre
une légère hausse des recettes unitaires : +1,9%.
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Il s'agit d'un net coup de frein comparé aux 30% de croissance enregistrés au premier semestre
2010 par rapport au point bas de 2009. Le repli s'explique par le ralentissement de la demande,
conjugué à une augmentation des capacités. En 2011, les nouvelles livraisons d'appareils devraient en effet induire une progression de l'offre de 8%, principalement en soute des avions passagers.
La hausse du carburant pèse sur la rentabilité des compagnies
Par ailleurs, comme l'ensemble du transport aérien, le secteur du fret devrait être durement touché par la hausse du prix du carburant. IATA table désormais sur un prix de 96 dollars le baril,
contre 84 dollars lors des précédentes prévisions. Compte tenu des niveaux de couvertures, qui
couvrent environ 50% de la consommation prévue, la facture s'alourdira de 10 milliards pour les
compagnies aériennes. En conséquence, les bénéfices pour l'ensemble des compagnies aériennes devraient tomber à 8,6 milliards, contre 16 milliards en 2010.
"L'industrie du transport aérien reste fragile. Nous devons protéger et renforcer les 11% de revenus
des compagnies aériennes issus du fret aérien", a souligné Giovanni Bisignani, le directeur général
de l'IATA, lors du World Cargo Symposium organisé début mars 2011.
wk-transport-logistique.fr – Hoegh Autoliners touche Dakar
Hoegh Autoliners revient sur l'Afrique de l'Ouest, après une absence d'une décennie, avec une
nouvelle escale dans le port de Dakar. Elle s'insère dans la rotation entre l'Europe, l'Afrique du Sud,
l'océan Indien et l'Australie.
L'introduction de cette escale de Dakar se fait sur une fréquence mensuelle "pour le moment",
précise un responsable de Hoegh Autoliners France.
Le service maritime touche désormais les ports de Newcastle, Bremerhaven, Anvers, Zeebrugge,
tous les quinze jours, Le Havre avant de descendre à Dakar, une fois par mois, pour rejoindre ensuite l'Afrique du Sud, East London, Durban et Maputo et partir ensuite soit sur l'océan Indien soit
sur l'Australie.
Une alternative pour les chargeurs sur Le Havre
Au Havre, l'ouverture de cette escale mensuelle, opérationnelle depuis le début du mois de janvier 2011, confirme les attentes des chargeurs de disposer d'une alternative aux services existants.
"Au fur et à mesure des mois, nous progressons en volume exporté depuis Le Havre", explique un
responsable de Hoegh Autoliners.
Les matériels roulants exportés sont principalement des occasions. Hoegh Autoliners exporte principalement pour le marché sénégalais, une partie plus réduite des chargements part pour les
pays limitrophes.
L'armateur n'a pas encore mis en place un service de feedering vers les autres ports de la côte
occidentale d'Afrique. "Une possibilité à laquelle nous réfléchissons", indique Hoegh Autoliners.
wk-transport-logistique.fr – Conakry, port de la discorde
entre le groupe Bolloré et Getma
Évincé de la gestion du port de Conakry par le nouveau président guinéen, Getma a décidé de
porter l’affaire devant les tribunaux français. En récupérant la concession du terminal, le groupe
Bolloré, lui, étend son dispositif.
Le groupe Bolloré vise à positionner le port de Conakry comme une porte de sortie pour les pays
enclavés de la zone comme le Mali. © DR
Le 16 mars 2011, les avocats du groupe Getma, Pierre-Olivier Sur et Cédric Fischer, ont déposé
une plainte simple auprès du procureur de la République, Jean-Claude Marin. "Notre démarche,
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expliquent les avocats, est d'amener le procureur à ouvrir une enquête. Nous le saisissons de faits,
il lui appartient de décider de l'opportunité d'ouvrir cette enquête."
Selon Getma, des éléments "laissent entrevoir un faisceau d'indices d'un pacte corruptif", indique
la plainte auprès du procureur. De plus, Getma porte plainte pour violation de domicile de ses locaux de Guinée par le groupe Bolloré. Lors de leur arrivée dans les locaux, les responsables du
groupe Bolloré seraient entrés dans le système informatique de Getma.
Depuis l'arrivée du groupe Bolloré dans le terminal de Conakry, ce dernier utilise les grues et le
matériel de Getma, "ce qui constitue un vol en réunion puisque le groupe Bolloré a soustrait frauduleusement des biens sur lesquels il ne dispose d'aucun droit", continuent les avocats de Getma.
Le second opérateur appelé "à la rescousse"
Depuis son arrivée au pouvoir le 21 décembre 2010, la décision de résilier la concession du terminal est la première décision du président Alpha Condé à l'égard d'une société étrangère en Guinée. Selon le communiqué officiel de la présidence de la République guinéenne, le concessionnaire a failli à ses obligations. La concession a été dénoncée le 9 mars 2011, le groupe Bolloré a
annoncé le 12 mars avoir obtenu la gestion de ce terminal.
Dans un entretien accordé à Radio France Internationale, le directeur du port de Conakry
s'étonne de la position Getma. "Si Getma a investi sur le port de Conakry, je ne suis pas au courant." Et il continue en rappelant que le code des concessions de Guinée prévoit qu'en cas de
défaillance, le second opérateur est appelé "à la rescousse".
Cette défaillance de Getma est analysée de la même façon par Taoufik Bengebara, président
de Blue Ocean Bank, consortium financier qui a concouru en 2008 à l'appel d'offres et qui s'est retrouvé en quatrième position. "Getma a failli, a souligné Taoufik Bengebara lors d'un entretien
avec RFI. Déjà lors de l'attribution de la concession, la situation sentait le soufre. Ce manque de
Getma ne m'étonne pas. Une des conditions essentielles à cette concession a été l'allongement
des quais, ce qui n'a pas été réalisé. Je pense que le costume de la concession était un peu trop
grand pour l'opérateur choisi de l'époque."
Le projet Bolloré : servir l'économie guinéenne
Le groupe Bolloré, par la voix de Dominique Lafont, directeur général Afrique du groupe, est plus
pragmatique. "Notre projet repose sur le développement de la Guinée Conakry avant tout." Lors
de la prise de contact avec le nouveau gouvernement, le groupe Bolloré a revu son projet pour
le renforcer. "Ce pays dispose de ressources minières importantes et le port doit avant tout servir à
l'économie du pays avant de servir le concessionnaire."
Dans son nouveau projet, le groupe Bolloré prévoit d'investir 500 millions d'euros sur les prochaines
années avec un tiers de ces investissements sur les trois premières années. Des investissements qui
vont se concentrer sur la première phase d'allongement du terminal qui passera de 300 m à 600
m avec un tirant d'eau de 13,50 m, la création d'un port sec à l'extérieur et le prolongement de la
voie ferroviaire jusqu'au terminal pour désengorger le terminal. En outre, pour alimenter cette
ligne de chemin de fer, il prévoit d'investir dans deux locomotives et 75 wagons dédiés aux conteneurs. "Ultérieurement, nous envisageons d'autres investissements dans ces matériels si les volumes le réclament", continue Dominique Lafont.
Si certains se plaignent aujourd’hui qu'il n'y ait pas eu de nouvel appel d’offres, le groupe Bolloré
invoque l'urgence de la situation. "Depuis longtemps, le port n’a plus vu d’investissement malgré
tous les projets qui existent dans le pays. En prenant cette concession nous voulons améliorer les
conditions sociales du port, développer les infrastructures et ouvrir de nouvelles opportunités aux
armateurs." En outre, le groupe Bolloré vise à positionner ce port comme une porte de sortie pour
les pays enclavés de la zone comme le Mali et le Burkina Faso.
Le port de Conakry sera-t-il une nouvelle pomme de discorde entre le groupe Bolloré et un de ses
concurrents en Afrique ?
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L'appel d'offres de 2008 pour le terminal à conteneurs
Les faits remontent au 22 septembre 2008. À l'époque, le gouvernement guinéen
lance un appel d'offres pour la gestion et le développement du terminal à conteneurs de Conakry. Il est remporté par Getma, le groupe Bolloré arrive en seconde
position.
Dans son projet présenté lors de l'appel d'offres, Getma propose d'investir 550 millions d'euros, dont 150 millions dès les trois premières années. La concession doit se
faire sur une durée de 25 ans. Le président de la République de Guinée décède en
décembre 2008 et le pays plonge dans l'incertitude politique.
air-journal.fr – Spanair ajoute un vol entre Barcelone et
Bamako
Le 1er juin, la compagnie aérienne espagnole ajoutera un second vol hebdomadaire entre Barcelone en Espagne et Bamako au Mali, une ligne ouverte en début d’année et sur laquelle elle
s’attendait, avec raison, à recevoir un grand succès.
A partir de début juin, Spanair reliera donc Barcelone à Bamako, le mercredi en plus du samedi.
Les vols décolleront aux mêmes heures les deux jours. Le départ d’Espagne est prévu à 20h10
pour une arrivée au Mali à 23h05, selon les horaires annoncés par le site spécialiste des vols pas
chers Bourse des vols. Dans le sens inverse, le décollage s’effectue le lendemain à 00h05 pour une
arrivée à 06h50.
La compagnie membre de Star Alliance aura donc mis moins de trois mois avant de décider de
renforcer cette desserte sur laquelle elle s’attendait à recevoir un grand succès. En effet, comme
le rappelait l’agence de presse africaine PANA au moment de l’inauguration de la ligne le 1er
janvier 2011, la communauté malienne vivant en Espagne est la deuxième communauté
d’Europe en termes d’importance après celle de France.
Fondée en 1989, la compagnie catalane opère une flotte de 36 avions, surtout des Airbus de la
famille A320. Son réseau s’étend sur toute l’Espagne et ses îles ainsi que vers l’Europe, le pourtour
méditerranéen et l’Afrique.
air-journal.fr – Brussels Airlines supprime des vols vers
Abidjan et Dakar
La compagnie aérienne belge a décidé de réduire significativement le nombre de ses vols sur
deux destinations en Afrique, Abidjan en Côte d’Ivoire, et Dakar au Sénégal, et ce pour des raisons essentiellement politiques.
En raison des violences post-électorales qui se poursuivent en Côte d’Ivoire depuis maintenant
près de quatre mois, Brussels Airlines fait passer sa desserte d’Abidjan à deux vols hebdomadaires
au lieu de cinq jusqu’ici. A partir du début du mois d’avril, la compagnie belge se posera dans la
capitale ivoirienne uniquement les mercredis et dimanches avec un départ de Bruxelles à 12h35
(arrivée à 17h15) et d’Abidjan à 18h25 (arrivée à 05h15).
Dakar fait aussi les frais de tensions politiques. Mais cette fois-ci, il s’agit des suites de la mesure
prise par le Sénégal d’interdire à Brussels Airlines d’assurer des liaisons entre Dakar et Freetown
(Sierra Leone), Conakry (Guinée) et Banjul (Gambie), depuis le décollage de Sénégal Airlines.
Alors qu’auparavant le transporteur belge opérait un vol quotidien entre les deux capitales, à
partir du 29 mars, seules cinq rotations seront assurées. Les vols du mardi et samedi sont supprimés.
Les autres jours de la semaine, les horaires restent les mêmes : départ de Bruxelles à 14h15 (arrivée
à 18h20), de Dakar à 21h35 (arrivée à 05h25).
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Pour autant, Brussels Airlines augmente sa capacité sur les vols Bruxelles – Dakar, en introduisant
des Airbus A330-300 au lieu des Boeing B737-300.
air-journal.fr – Gabon Airlines de nouveau dans les airs
La compagnie aérienne gabonaise a repris ses activités lundi 14 mars avec deux lignes au départ
Libreville vers Port Gentil et Pointe-Noire. Elle avait interrompu ses vols pendant un mois, faute
d’appareil.
Gabon Airlines relie à nouveau la capitale gabonaise à Port-Gentil, cité pétrolière et capitale
économique du pays. Du lundi au vendredi la liaison est effectuée trois fois par jour avec des départs de Libreville à 07h15, 16h15 et 19h00 (arrivées respectivement à 07h45, 16h45 et 19h30) et
de Port-Gentil à 08h15, 17h15 et 20h00 (arrivées à 08h45, 17h45 et 20h30).
Pointe Noire, au Congo Brazzaville, est aussi à nouveau desservie avec des vols les lundis, mercredis et vendredis. Le départ de la capitale gabonaise est prévu à 09h30 avec une arrivée à
11h00. Dans le sens inverse, les vols décollent de Pointe Noire à 11h45 pour atterrir à 13h15.
Ces vols seront opérés en ATR 42. Selon le site Africatime, Gabon Airlines a reçu dernièrement un
ATR revenu d’Afrique du Sud où il a subi une révision générale.
Dimanche 13 mars, la direction de la compagnie annonçait son intention de rouvrir prochainement d’autres destinations au Gabon (Franceville et Moanda, les deux villes de l’intérieur du pays
qui recevront les délégations de la Coupe d’Afrique des nations 2012), ainsi que Brazzaville (Congo) et Sao Tomé et Principe. La reprise de la liaison vers Paris Roissy est quant à elle annoncée, sur
le site internet de Gabon Airlines, pour le lundi 21 mars. Mais l’unique Boeing B767-200 de la compagnie étant en révision chez le constructeur, cette dernière va devoir en louer un autre.
Gabon Airlines est née en avril 2007, suite à la liquidation de la compagnie nationale Air Gabon.
Elle fait partie du groupe C des compagnies aériennes sous surveillance mais n’est pas interdite
de vol en Europe.
air-journal.fr – Côte d’Ivoire : Air Ivoire atteinte par la
crise politique
La situation politique en Côte d’ivoire commence à avoir d’importantes répercussions économiques dans le pays et notamment sur les transports. Air Ivoire, la compagnie aérienne nationale
n’échappe à cette situation.
Les temps sont durs pour Air Ivoire qui doit faire face aux conséquences politiques et économiques du maintient de Laurent Gbagbo au pouvoir. Selon le Patriote, les vols à destination de
Lomé, Accra, Cotonou et Bamako ont été suspendus récemment à cause des arriérés de dette
que la compagnie ivoirienne doit à ces différents aéroports.
Mi-février déjà, Africa Intelligence annonçait que son trafic avait chuté de 50%, et son chiffre
d’affaires avait lui baissé de 60%. La compagnie ivoirienne n’aurait plus de quoi payé son carburant, ce qui immobiliserait deux de ses cinq Boeing B737.
Mais ce n’est pas la première fois que la compagnie ivoirienne se retrouve dans une telle situation. En 1999, Air ivoire avait déposé le bilan suite à des difficultés financières. Renflouée par All
Africa Airways (détenue alors à 51% par Air France), elle a repris ses activités en 2002. Aujourd’hui,
la compagnie est détenue à 50,5% par le Groupe Atlantique, propriété de l’homme d’affaires
Bernard Koné Dossongui, un proche du Président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
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air-journal.fr – Kenya Airways : 250 millions de dollars
pour son développement
Selon le fond d’investissement kenyan Kestrel Capital, Kenya Airways pourrait mobiliser jusqu’à
250 millions de dollars pour le développement de nouvelles routes et l’achat de nouveaux appareils.
La compagnie kenyane n’a pas confirmé le montant – elle devrait le communiqué dans le courant du mois d’avril, selon Reuters-, mais dés février dernier, elle annonçait son intention étendre
son réseau africain en 2011 et de se doter de nouveaux avions.
Déjà première sur le continent africain avec 42 destinations desservies depuis sa base de Nairobi,
dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun, la compagnie nationale kenyane a l’intention
de lancer trois nouvelles lignes vers le centre du continent d’ici octobre, mais doit d’abord acquérir les autorisations gouvernementales nécessaires. Elle va également axer son développement sur le renforcement de certaines liaisons, en particulier vers Juba, capitale du Sud Soudan
qui vient de gagner son indépendance, sur laquelle elle veut passer de un à deux vols par jour.
Possédée à hauteur de 26% par Air France – KLM, Kenya Airways a également annoncé
l’acquisition de nouveaux appareils, deux Boeing 737-800 et trois Embraer, qui portent sa flotte à
31 appareils (sans compter neuf Boeing 787, dont la livraison est prévue entre 2013 et 2015).
Kenya Airways offre des liaisons directes vers Nairobi depuis Paris, Rome, Amsterdam et Londres,
ainsi que depuis la Chine (Guangzhou et Hong Kong), Bangkok, Oman, Dubaï et Colombo au Sri
Lanka.
air-journal.fr – Crash d’un Antonov au Congo : 19 morts
Un avion cargo s’est écrasé lundi 21 mars dans un quartier de Pointe-Noire, ville de République du
Congo, faisant au moins 19 morts.
L’Antonov 32, un biturbopropulseur de fabrication soviétique, propriété de la compagnie aérienne privée Trans Air Congo (TAC) faisait la navette entre Brazzaville et Pointe Noire. Il s’est écrasé lors de son approche de l’aéroport de Pointe Noire dans le quartier de Mvoumvou, quartier résidentiel de Pointe-Noire, capitale économique de la République du Congo. Plusieurs maisons ont
été pulvérisées par l’avion en flammes, faisant au moins 19 morts et 14 blessés, dont les quatre
membres (russes) de l’équipage.
Selon l’ambassade russe au Congo, les pilotes auraient tenté de se détourner pour un atterrissage
d’urgence en mer, mais n’auraient pas eu le temps de rejoindre la mer.
A noter dans la République démocratique du Congo (RDC) voisine, on déplore un nombre important de crashs en raison d’avions de fabrication soviétiques vieillissants. En octobre 2007 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, au moins 50 personnes ont été tués lors
du crash au décollage d’un Antonov 26, avion moyen-courrier biturbopropulseur soviétique. Pourtant, la RDC avait interdit tout vol passager avec un Antonov. En 2008, un McDonnell Douglas DC9 sortait de la piste de l’aéroport de Goma, à l’est du pays tuant 44 personnes.
Trans Air Congo fait partie des compagnies interdites de vol publiées sur sa liste noire européenne.
air-journal.fr – Aeroflot et Royal Air Maroc en terrain
d’entente
La compagnie aérienne russe Aeroflot et Royal Air Maroc (RAM) ont signé le 17 mars un mémorandum d’entente pour renforcer leur collaboration dans le domaine aérien.
Grâce à ce mémorandum d’entente, les deux compagnies aériennes russe et marocaine vont
étendre leurs réseaux à l’Europe de l’Est, l’Afrique, l’Amérique latine, l’Europe du Sud, et au marché russe pour la RAM. Peu de jours auparavant et ce n’est sans doute pas par hasard, la RAM a
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ouvert une nouvelle ligne entre Casablanca et Moscou à raison de trois rotations par semaine
(vols les mardi, vendredi et dimanche en Boeing 737-700). La Royal Air Maroc espère profiter de
l’essor touristique russe pour le Maroc, avec 32 000 visiteurs en 2010.
Outre plus d’une dizaine de liaisons domestiques (Casablanca, Marrakech, Fès, Agadir, Oujda,
Rabat, Tanger, Ouarzazate, Essaouira, Nador, Laâyoune, Dakhla, Errachidia), la RAM dessert
l’Afrique (Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Gabon, Guinée Equatoriale, Niger,
Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Benin, Togo, Congo, Sierra Leone et Libéria), l‘Europe avec
l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique, la Hollande, l’Angleterre, la Turquie et donc la Russie avec Moscou depuis le 15 mars, ainsi que New-York ou Montréal en Amérique du nord.
Aeroflot quant à elle, la plus importante compagnie de Russie dessert plus d’une centaine de
destinations grâce à une flotte de 95 appareils, les trois-quarts étant des Airbus.
Royal Air Maroc opère une flotte de 51 appareils, principalement des Boeing, vers 84 destinations.
air-journal.fr – Royal Air Maroc : haro sur les prix de son
Dakar – Casablanca
La compagnie nationale marocaine doit faire face, ces derniers temps, à de fortes critiques de la
part de la communauté marocaine du Sénégal à propos des prix qu’elle pratique sur sa ligne
Dakar – Casablanca.
7000 dirhams (620 euros) l’aller simple en basse saison et 8500 (754 euros) durant l’été. Les tarifs de
la Royal Air Maroc (RAM) sur sa ligne Dakar – Casablanca sont dénoncés comme « inabordables
» par président du Conseil national des Marocains du Sénégal, Mohamed Farsi. Selon l’agence
de presse MAP, ce dernier en est venu à écrire à la compagnie et à « d’autres autorités marocaines », afin que la RAM revoie ses prix à la basse sur cette liaison dont elle a le monopole.
Mais la RAM se défend de gonfler ses prix. Elle les justifie par les taxes aéroportuaires sénégalaises
et la hausse des prix du kérosène. Le transporteur marocain souligne de plus qu’environ 70% du
trafic sur cette ligne est constitué de Sénégalais et de ressortissants des autres pays d’Afrique de
l’ouest qui font escale à Casablanca avant de continuer leur voyage sur d’autres destinations.
Un argument que Mohamed Farsi retourne facilement à son avantage, en arguant que si les prix
étaient plus bas, plus de Marocains emprunteraient ces vols. Une pétition aurait donc été lancée
pour demander une baisse des tarifs à la RAM.
aps.sn – Le nouveau directeur de l’ASECNA compte
faire de la bonne gouvernance une priorité
Le nouveau directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique
et à Madagascar (ASECNA) Amadou Ousmane Guitteye a déclaré, mercredi à Dakar, qu’il
compte faire de la bonne gouvernance un "acte prioritaire" dans la gestion de cette agence intergouvernementale.
"La bonne gouvernance constitue un acte prioritaire dans le déroulement de la feuille de route
définie conformément à la vision que je compte mettre en œuvre au cours de mon mandat", a
dit M. Guitteye, installé en janvier 2011.
A ce titre, la tenue le même jour d’un Forum consacré à "la transparence et la moralisation des
marchés", entre dans le cadre de la mise en œuvre de cette feuille de route dénommée "Programme pour le renouveau de l’ASECNA". Il s’est ouvert au siège de l’Organisation de l’Aviation
civile internationale (OACI), à Dakar.
Le programme a été présenté au comité des ministres de tutelle de l’Agence lors de sa 52ème
session à Moroni (Comores), en juillet dernier.
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Cette feuille de route s’appuie essentiellement sur le changement de mentalités au niveau de
l’équipe dirigeante, la modernisation de l’outil de travail et la mise en place d’une stratégie à
même d’aider l’Asecna à atteindre avec efficacité ses objectifs, selon M. Guitteye.
"Des technologies innovantes seront mises à profit pour moderniser l’outil de travail et la gestion
de nos ressources humaines afin d’accroître leurs capacités et leur efficacité à faire face à la
concurrence", a-t-il souligné devant les experts nationaux et internationaux de l’aviation civile, les
fournisseurs et les partenaires venus prendre part au Forum.
En outre, il a décidé de mettre en place des principes de gestion qui permettent de recouvrer et
de sécuriser les ressources financières et de maîtriser le patrimoine immobilier de l’ASECNA.
Avec ce nouveau programme, "les projets d’investissement auront l’objectif de rendre plus modernes nos outils et nos méthodes de travail, particulièrement au niveau de nos aéroports et de
nos centres de contrôle", a assuré Amadou Ousmane Guitteye.
"La seule finalité de toutes ces entreprises est de centrer plus que par le passé nos activités et nos
ressources sur la satisfaction des usagers des services de navigation aérienne’", a-t-il ajouté.
De surcroît, la transparence totale et la moralisation des règles de passation des marchés permettront à l’agence intergouvernementale africaine d’acquérir davantage la confiance des bailleurs de fonds qui accompagnent l’ASECNA dans le financement des lourds investissements nécessaires à la prise en compte des besoins de ces usagers de nos services, selon le directeur général.
En effet, a expliqué M. Guitteye, la solvabilité ne constitue plus un critère exclusif pour accéder
aux financements qui, avec la crise économique mondiale actuelle, se font de plus en plus rares.
Pour lui, les exigences portent aussi et surtout sur une bonne visibilité dans les procédures
d’attribution de marchés.
Ainsi, il a fait part à l’assistance de la mise en place d’un nouvel organigramme où figure en
bonne place une direction générale chargée du contrôle dès le premier jour de son mandat. Ce
qui constitue "un premier acte posé pour donner une réponse concrète aux souhaits exprimés par
les instances statutaires de l’ASECNA".
Le Forum sera l’occasion de faire l’état des lieux en matière de passation des marchés à
l’ASECNA et de bénéficier de l’expérience d’une institution aussi sérieuse que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a-t-il indiqué. Ce qui, par le biais d’un transfert de valeurs,
permettra à l’ASECNA d’optimiser ses procédures et de les rendre plus viables.
La nouvelle direction de l’Agence compte aussi sur "l’apport précieux des fournisseurs et équipementiers qui sont partenaires obligés dans le combat pour la survie".
Le Forum tenu en une journée va permettre à l’ASECNA d’être dans les meilleures dispositions
pour relever le défi permanent de la sécurité aérienne dans ses espaces et de se mettre au service du développement de l’aviation civile de ses Etats membres et de l’Afrique.
L’ASECNA compte 28 aéroports communautaires et une centaine d’aéroports régionaux ou nationaux.
aps.sn – La flotte de Sénégal Airlines est conforme aux
normes internationales, soutient l’ANACS
La flotte de la compagnie Sénégal Airlines est "conforme aux normes internationales" de navigation aérienne, selon l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (ANACS) qui dénonce,
dans un communiqué, les "articles de presse" présentant cette flotte comme "un risque potentiel"
d’insécurité.
‘’Des articles de presse parus sur la compagnie aérienne Sénégal Airlines font des allégations sur
la qualité des avions de la flotte et les présentent comme étant un risque potentiel pour la sécurité des opérations aériennes’’, dénonce la direction de l’ANACS dans un communiqué transmis à
l’APS, dimanche.
Elle ajoute que ‘’lesdites allégations jettent un discrédit grave sur le dispositif de supervision de la
sécurité de l’aviation civile au Sénégal’’.
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‘’Sénégal Airlines, soutient l’ANACS, a fait l’objet d’une certification en tout point de vue conforme aux normes et exigences d’exploitation technique et de maintenance des aéronefs.’’
L’ANACS signale qu’elle applique ’’une réglementation conforme aux normes internationales par
les différents audits de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et de
l’Administration fédérale américaine (FAA)’’.
Elle affirme aussi qu’elle ‘’assure la surveillance continue [...], à travers des inspections périodiques
et inopinées, [...] de tous les exploitants et fournisseurs de services aériens opérant au Sénégal’’.
‘’L’ANACS s’étonne que des informations sur la sécurité de l’aviation civile au Sénégal puissent
être véhiculées sans qu’au préalable, elle n’ait été consultée.’’
La compagnie Sénégal Airlines a démarré ses activités en janvier dernier. Succédant à Air Sénégal International (ASI), qui a fait faillite, elle entretient un partenaire technique avec la compagnie Emirates de Dubaï.
Le capital de Sénégal Airlines est contrôlé par des privés sénégalais (64%), l’Etat (31%) et le personnel de la compagnie (5%).
aps.sn – Surpoids des camions : Karim Wade propose "le
transport conteneurisé"
Le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de
l’Energie Karim Wade a préconisé, mardi à Dakar, le recours au "transport conteneurisé" pour régler la question du surpoids des camions sur les routes de la zone ouest-africaine.
"Aujourd’hui, le Sénégal est la porte d’entrée en Afrique de l’Ouest. Nous sommes la porte
d’entrée pour le Mali et nous envisageons également de l’être pour la circulation des biens et des
personnes pour le Burkina Faso et le Niger", a-t-il avancé en marge de la table ronde sur le financement des infrastructures routières au Sénégal.
"Cela passe par la concertation sous l’égide de l’UEMOA, de la CEDEAO de façon à pouvoir
normaliser le transport et le transport conteneurisé permet véritablement de prendre en charge la
question du surpoids des camions sur nos routes", a indiqué le ministre d’Etat Karim Wade.
"C’est une solution qu’il faut intégrer", a-t-il souligné, avant d’ajouter que "cela passe par une
concertation avec les pays voisins et les transporteurs, parce qu’il va falloir engager également
un remplacement des poids lourds de façon à ce que nos transporteurs puissent s’équiper avec
des camions modernes et performants".
Selon lui, la modernisation des poids lourds permettra de transporter plus loin et à moindre coût.
"A travers la maintenance, nous cherchons d’abord à protéger le patrimoine national que constitue cet actif que sont les routes", a noté M. Wade.
"Pour cela, a-t-il poursuivi, nous allons consacrer 18% des ressources consacrées au programme
quinquennal 2010-2015 à l’entretien, à la maintenance et à la réhabilitation".
"Nous sommes en train de mettre en place un dispositif révolutionnaire de contrôle de charge à
l’essieu. Contrairement à d’autres pays qui l’ont financé à partir de leur budget national, ou de
partenaires techniques et financiers, nous avons voulu faire un partenariat privé public", a-t-il dit.
Selon M. Wade, le partenariat public privé a favorisé la mise en concession des opérations de
contrôle de charge à l’essieu à travers un appel d’offre international. "L’adjudicataire devrait être
connu dans les prochains jours", a-t-il encore indiqué.
"L’opérateur privé devra financer, construire et exploiter des unités de charge à l’essieu sur
l’ensemble du territoire national. Les transporteurs devront nécessairement passer par ces unités
pour pouvoir rouler sur nos routes", a-t-il expliqué.
Il a relevé que l’anticipation est un autre aspect important du maintien des infrastructures routières, soulignant que cela "passe d’abord par un meilleur contrôle".
"Dakar est une ville qui est en pleine urbanisation. Il y a des constructions extrêmement importantes et trop de promoteurs immobiliers viennent couper les routes pour faire passer les câbles
électriques" et ceux de la SONATEL, a-t-il encore noté.
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"Aujourd’hui, c’est réglementé, on ne peut pas le faire sans une autorisation expresse et sans avoir
informé l’AGEROUTE (Agence de gestion et de construction des routes). La reconstruction doit se
faire conformément à des normes", a-t-il indiqué.
Si la reconstruction ne respecte pas les normes et standards arrêtés, l’AGEROUTE reprendra les
travaux et facture le promoteur immobilier, a-t-il dit.
africanmanager.com – Air Cemac bientôt dans le ciel
d’Afrique centrale
Grâce à la mobilisation du Congo Brazzaville, une nouvelle compagnie aérienne devrait bientôt
prendre son envol dans le ciel africain. Les ministres des Transports et de l’Aviation civile des six
Etats membres de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) ont
décidé au mois de février 2011 avec le concours de la BEAC et de la BDEAC de lancer la compagnie communautaire Air Cemac d’ici six mois.
L’assemblée générale des ministres des transports de la CEMAC a également débouché sur la
nomination des administrateurs de la future compagnie. Au niveau financier, le Congo Brazzaville
s’est déjà acquitté de sa contribution pour doter la société en capitaux qui lui permettront de
démarrer ses activités. Les autres pays de la sous-région devraient très prochainement s’acquitter
de leurs engagements à l’instar du Congo Brazzaville.
Vers la réalisation du projet de la compagnie Air Cemac
C’est en 2001, à la suite de la conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC tenue au Cameroun,
qu’a été décidé la création d’une compagnie sous-régionale de transport aérien, à capitaux
majoritairement privés.
La création d’Air Cemac est une initiative des chefs d’Etat pour faciliter la mobilité des personnes
et des biens à l’intérieur de l’espace communautaire d’Afrique centrale. Elle vise également
l’intégration sous-régionale dans la partie centrale de l’Afrique.
Partenariat avec l’Afrique du Sud: un engagement du Congo Brazzaville pour faire avancer ce
projet
C’est grâce aux efforts du président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Ngusso, que le projet de
la compagnie aérienne Air Cemac a pu redécoller après avoir été bloqué pendant plusieurs années. Suite au retrait des principaux partenaires, le président congolais s’était rendu en Afrique du
Sud en avril 2010 et avait conclu avec la compagnie South Africa Airways de la République Sud
africaine un partenariat stratégique. Le transporteur sud-africain est dorénavant prêt à apporter
une assistance technique à Air Cemac et à la doter d’avions pour ses premiers pas. South Africa
Ariways s’engage en effet à supporter 60% du projet.
Reste maintenant que les pays doivent maintenant libérer leur participation à l’actionnariat avant
la fin du premier trimestre 2011, afin d'accélérer le processus de lancement de la compagnie Air
CEMAC.
Débloquage des fonds et lancement des activités d’Air Cemac
Les différentes parties ont approuvé les statuts de la compagnie communautaire, le pacte des
actionnaires, le protocole d’accord entre les Etats membres de la CEMAC, il reste maintenant à
mettre l’argent sur la table. Car la compagnie reste encore confrontée à un manque de moyens
financiers, bien que la compagnie soit dotée depuis la fin de l’année 2010 d’un statut juridique.
Certains pays ont commencé à s’acquitter de leurs contributions. Tel est le cas du Congo, qui a
annoncé le déblocage d’une somme de 10 milliards de francs CFA au profit de la compagnie.
D’autres pays ont réitéré leur volonté de se conformer aux engagements communautaires et devraient également verser leur participation dans les délais.
La CEMAC veut par le lancement des activités briser le monopole des compagnies qui font de
substantiels profits en exploitant sans contreparties significatives les droits de trafic des Etats
membres. Ainsi la CEMAC veut-elle mettre les bouchées doubles pour faire décoller Air Cemac
qui doit s’adapter à la compétitivité afin de résister à la forte concurrence en cours dans le domaine aérien.
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Le siège d’Air Cemac est fixé à Brazzaville et le gouvernement a mis à la disposition de la compagnie des locaux dont les travaux d’aménagement intérieur sont prévus au mois de mars.
africanmanager.com – L’UE finance la construction
d’une importante route en Mauritanie
L’union européenne vient de financer la construction d’un réseau routier reliant les villes mauritaniennes de Kaédi- M’Bout-Sélibaby-Gouraye pour un montant de 23.284.938 euros dans le cadre
du 9ème FED, a appris un correspondant de APA à Nouakchott.
Le coup d’envoi de cet ambitieux projet a été donné mercredi après-midi à Sélibaby par le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Cette route permettra, selon le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Yahya
Ould Hademine, de désenclaver plusieurs localités des régions du Gorgol et du Guidimakha,
longtemps soumises à l’isolement et l’oubli en facilitant le passage des personnes et des biens sur
la rive droite du fleuve Sénégal.
Plusieurs ponts et passes d’eau sont prévus sur cette voie qui traversera des zones extrêmement
difficiles d’accès, surtout pendant la saison des pluies.
Pour le représentant de l’UE, Hans -Georg Gerstenlauer, cette route représente le plus grand engagement du 9-ème FED pour la Mauritanie d'un total de 50 milliards d'ouguiyas. Ainsi, a-t-il souligné, elle constitue avec la route Rosso-Lexeiba deux exemples concrets de cofinancements réussis entre la Mauritanie et l'UE dans le domaine des infrastructures.
Selon M. Gerstenlauer, la future voie permettra dès la prochaine saison de pluie d'améliorer positivement la vie quotidienne des populations locales puisqu'elles seront libres dans leurs déplacements toute l'année, sans compter les denrées de première nécessité seront facilement disponibles en permanence, surtout pendant l'hivernage, période cruciale pour la production agricole.
lesafriques.com – Togo : Le groupe Bolloré fait un retour
en force au PAL
Bolloré Logistics, concessionnaire sur plusieurs ports africains qui s’est repositionné au Togo, lance
un chantier de 300 milliards de francs Cfa au Port autonome de Lomé (PAL). Il entend construire,
sur cette seule ouverture en eau profonde dans le Golfe de Guinée, un 3e quai d’un tirant d’eau
de 15m.
Vincent Bolloré à la tête du sous-entendu « empire Bolloré » très implanté en Afrique, s’est rendu
en personne à Lomé où il a observé, le 4 mars, avec le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé,
le symbolique rituel de coup de pioche de lancement des travaux de construction de ce 3e quai
au Port autonome de Lomé (PAL). L’ouvrage devra, à terme accueillir des navires porteconteneurs d’une capacité atteignant 7.000 TEU. Il est inscrit dans un vaste chantier de modernisation et d’extension du terminal a conteneur du Port de Lomé. L’investissement du groupe français a tout son pesant d’or, 300 milliards de francs Cfa, et une justification de coup de pouce
dans la relance de l’économie du Togo, au travers la modernisation du PAL pour lui conférer une
dimension nouvelle et en faire une plateforme logistique de l’Afrique de l’Ouest. Il permet de
doubler, en cinq ans, et de tripler, en dix ans, la capacité du Port de Lomé. «Aujourd’hui, lorsque
nous montrons au Togo que nous sommes prêts à investir, nous montrons aussi à tous les investisseurs du monde qu’ils soient américains, japonais russes que c’est ici et aujourd’hui qu’il faut investir». Parole de l’investisseur Vincent Bolloré qui convainc qu’il s’agit de « choses concrètes
dont on va voir les fruits sur la durée ».
Les résultats attendus de cet investissement sont très enchanteurs pour les autorités togolaises,
outre mille emplois en perspective. Le ministre togolais des Transports, Ninsao Gnofam, fait mention d’une politique audacieuse d’investissement visant à traiter 1,2 millions de conteneurs à un
horizon proche qui fera de Lomé la « vraie porte d’entrée privilégiée du Golfe de Guinée ». Un
saut technologique par rapport à 300.000 conteneurs traités en 2010 avec près de 8.031.585
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tonnes de trafic pour plus de 175 navires traités. En fait, la porte sur mer du Togo, en pleine concurrence avec les autres ports de la sous-région, est un passage de plus en plus privilégié pour les
pays enclavés comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et aussi le Tchad qui y nourrit des ambitions. A présent, le groupe Bolloré joue visiblement sa carte de grand investisseur et conforte sa
position sur le PAL. Il a presque les coudées franches après avoir pris le dessus dans une affaire qui
l’y a opposé au groupe Progrosa de Jacques Dupuydauby. Et c’est par l’une des filiales de gestion des conteneurs et de manutention conventionnelle au cœur de la brouille, la Société
d’Entreprises de manutention maritime (SE2M-Togo), que le groupe Bolloré confirme son véritable
grand retour au Togo.
lesafriques.com – La Chine courtisée par Wade pour la
ligne de chemin de fer Dakar-Bamako
Alors que ça déraille encore du côté de la société Transrail, en charge du corridor ferroviaire Dakar-Bamako, long de 1223 km, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, passe à la vitesse supérieure. Les pourparlers avancés avec les Chinois sont bien avancés.
La situation alarmante que vit l'entreprise Transrail depuis le départ du consortium canadien, Canac, en 2003 avec son corolaire de dégradation avancée des infrastructures du réseau ferroviaire a poussé le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade à monter au front.
Au cours d'un entretien avec des partenaires investisseurs chinois, en mission à Dakar, le président
a déclaré qu'il est en négociations avancées avec un géant de la scène mondiale pour la réalisation d'une ligne de chemin de fer devant relier la capitale sénégalaise à Bamako ( République
du Mali).
Aucune information officielle relative au coût global du projet du corridor ferroviaire n'a été cependant précisée.
Selon une source autorisée, cette infrastructure pourrait être confiée à un consortium chinois
étant donné que la mobilisation des fonds devrait être assurée en grande partie par un guichet
de financement chinois.
A en croire, le chef de l'Etat, en charge du stratégique portefeuille des Infrastructures de l'Union
africaine, cette liaison ferroviaire, la plus vieille au Sud du Sahara, lui tient à cœur et devrait être
réalisée avant la fin de son mandat initialement prévu en mars 2012.
Confrontée à l’épineuse équation de moderniser le réseau ferroviaire Dakar-Bamako, en dépit
des sempiternelles négociations avec les bailleurs et ses principaux actionnaires (Groupe Advens,
le Sénégal et le Mali), l’entreprise Transrail peine à siffler.
Mi-août 2009, l’opérateur Vecturis avait présenté aux actionnaires, un plan de relance estimé à
139 milliards Fcfa, couvrant la période 2009-2019. Classé sans suite, la bataille du fret se joue maintenant dans le couloir routier, défiant la législation de transport de marchandises en vigueur dans
les deux Etats, reconnaît une source officielle malienne, contactée par Les Afriques.
Avec un chiffre d’affaires revendiqué à hauteur de 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros) et
un endettement cumulé estimé à plus de 11 milliards 800 millions Fcfa, dû par des compagnies
d’assurances et pétrolières, évoluant dans le secteur du corridor ferroviaire, l’entreprise Transrail
est aujourd’hui sur la sellette.
africanmanager.com – Un nouvel avion pour Mauritanie Airlines
La Compagnie aérienne mauritanienne, Mauritanie Ailines (MAI), vient d’acquérir un troisième
appareil, un Boeing 737-700, dont l’arrivée à Nouakchott est prévue dans la soirée, a appris la
PANA jeudi de source proche de la compagnie.
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Le nouvel avion a été précédemment utilisé par la défunte compagnie Air Sénégal International
(ASI) pendant deux ans et connu un arrêt de deux ans, a expliqué à la PANA un commandant de
bord collaborant actuellement avec la nouvelle compagnie.
Il est sorti d’usine il y a cinq ans, alors que les premiers appareils ont 14 ans d’âge.
La Compagnie MAI dispose maintenant de deux Boeing 737-500 et d’un 737-500 et d’un Boeing
737-700a.
Elle attend toujours la délivrance du Certificat de transports aériens (CTA), qui vient de prendre la
nouvelle appellation de Permis d’exploitation aérienne (PEA) suite à une décision de l’Agence
nationale de l’aviation civile (ANAC)
Les Afriques – Incertitudes dans le transport aérien en
Mauritanie
Alors que le staff tunisien de Mauritania Airways s’est mystérieusement évaporé dans la nature, la
Mauritanie n’en finit pas d’annoncer une nouvelle compagnie. Qu’est-ce qui bloque ?
Entre l’arrêt depuis quatre mois des activités de la compagnie privée Mauritani Airways (avec des
capitaux privés tunisiens et mauritaniens), la gestion difficile de l’interdiction du ciel européen aux
appareils immatriculés dans le pays, et l’attente du démarrage effectif des vols commerciaux de
la nouvelle compagnie aérienne Mauritania Airlines (MAI) (avec des capitaux majoritairement
détenus par l’Etat), le milieu des transports aériens oscille entre incertitude et espoir depuis de
longs mois.
Lancée dans le courant de l’année 2007 suivant une formule de répartition du capitale octroyant
51% des actions à Tunis Air, 39% à l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et 10% à l’Etat
mauritanien, Mauritania Airways a jeté l’éponge à la fin de l’année 2010 sentiment d’une symphonie inachevée.
Mauritania Airways clouée au sol
Peu importe qu’une procédure de liquidation sur le plan juridique ne soit pas officiellement engagée, il y a des indices qui ne trompent guère, relèvent les spécialistes.
Privés de salaires depuis décembre, le personnel mauritanien de Mauritania Airways (prés de 200
employés) ne trouve pas d’interlocuteur. Les employés tunisiens se sont évaporés dans la nature
dès décembre 2010. Les locaux abritant la direction générale, situés tout prés du centre ville de
Nouakchott, sont désespérément vides. Une réalité que la coordination des employés de Mauritania Airways a fait constater par un huissier avant de saisir l’inspection du travail de Nouakchott.
Celle-ci a délivré à son tour un procès-verbal de non-conciliation suivant les règles légales faute
d’avoir eu en face un représentant de la « défunte » compagnie.
Ainsi, le collectif des travailleurs s’apprête à saisir le Tribunal du travail de Nouakchott pour rentrer
dans ses droits. A l’origine de cette longue agonie, une sortie de piste d’un Boeing 737-500 sur
l’aéroport Gbessia de Conakry en juillet 2010. Il y a eu plus de peur que de mal pour les passagers
et l’équipage mais d’énormes dégâts pour l’appareil.
Dans le jeu des assurances et de la réassurance, la compagnie n’arrivera pas à tirer son épingle
du jeu. Ailes brisées, la compagnie arrête progressivement ses vols au bout de quelques semaines
et c’est le début d’une plongée aux enfers irréversible. Une compagnie aérienne arrêtant pendant trois semaines, seuil critique, n’a jamais pu reprendre ses activités, selon l’avis de Habib
Diakhité, délégué du personnel de Mauritania Airways.
Le difficile challenge du retour dans le ciel européen
Interdits de vols en Europe à la suite d’une série d’inspections suivies de recommandations faites
à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) et manifestement non exécutées, les avions
mauritaniens traînent cette affaire peu glorieuse depuis plusieurs mois.
Suite à la décision européenne de suspension, le ministre des Transports et le directeur général de
l’ANAC ont été limogés. Mais le mal était fait.
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D’où la question existentielle qui, aujourd’hui, porte sur les mesures à prendre pour revenir dans les
bonnes grâces de l’organisme européen chargé du contrôle de la sécurité et de la sûreté aérienne. Pour arriver à cet objectif à travers une démarche pouvant prendre les allures d’un véritable chemin de croix, le directeur général de l’ANAC, Aboubekrine Sedikh Ould Mohamed Hacen, nous renvoie à sa propre déclaration de sécurité: « La sécurité reste la priorité de toutes nos
activités. Nous nous engageons à appliquer, développer et améliorer des stratégies de gestion et
processus en vue de garantir que toutes nos activités aéronautiques se maintiennent au plus haut
niveau de performance en matière de sécurité et satisfassent aux normes nationales et internationales ».
Pour y arriver, le nouveau staff de l’agence mauritanienne s’engage « à développer et ancrer
dans toutes ses activités aéronautiques une culture de la sécurité qui reconnaît l’importance et la
valeur d’une gestion efficace de la sécurité de l’aviation et admet à tout moment que celle-ci
est primordiale ».
De cet engagement, il découle des obligations et responsabilités relatives au développement et
à la réalisation « d’une stratégie performante » dans le domaine de la sécurité de l’aviation.
Celle-ci vise « à réduire les risques liés à l’exploitation aérienne jusqu’au niveau le plus faible que
l’on puisse raisonnablement atteindre ; garantir que les systèmes et services fournis par des éléments extérieurs et qui ont une incidence sur la sécurité aérienne des opérations répondent aux
normes de sécurité appropriées ; développer et améliorer activement les processus de sécurité
pour se conformer aux normes internationales ».
Dans cette perspective, les ressources humaines doivent jouer un rôle essentiel. D’où un autre engagement concernant les membres du personnel, qui devront recevoir « une formation et des informations adéquates et appropriées sur la sécurité de l’aviation pour les rendre compétents et
aptes à remplir toutes les missions spécifiques au domaine de la sécurité et de la sûreté de la navigation aérienne et qui ne seront affectés qu’à des tâches conformes à leurs aptitudes ».
Dans ce combat qu’il voudrait livrer à l’abri des regards indiscrets, le nouveau patron de l’ANAC
compte également avoir un suivi étroit sur les licences personnel naviguant, notamment les pilotes. Ce nouvel esprit de rigueur se trouve également à l’origine du retard constaté dans la procédure de délivrance du Certificat de Transport Aérien (CTA).
Mauritania Airlines dans l’attente du PEA
Constituée grâce à une large majorité de capitaux publics et appelée à servir de nouvel instrument de souveraineté nationale dans le domaine stratégique des transports aériens, après la mise
en liquidation d’Air Mauritanie, la compagnie Mauritania Airlines (MAI) a introduit auprès de
l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) un dossier dans la perspective de la délivrance
du précieux sésame que constitue le Certificat de Transport Aérien (CTA). Cette pièce essentielle
est désormais appelée Permis d’Exploitation Aérienne (PEA) par l’ANAC.
Selon des informations glanées par Les Afriques auprès de la direction de la compagnie située à
l’avenue Moctar ould Daddah dans le quartier de Tevragh-Zeina, vitrine de la capitale mauritanienne, le 17 mars dernier, l’ANAC ne voudrait délivrer la PEA que sur présentation de toutes les
garanties exigées par la réglementation nationale et internationale dans ce domaine. MAI affirme avoir mis toutes les chances de son côté
La compagnie dispose déjà de trois appareils : deux Boeings 737-500, mis en service il y a 14 ans
et un Boeing 737- 700, sorti d’usine il y a 5 ans et arrivé à Nouakchott cette semaine en provenance de l’Angleterre. Ce dernier avion a été exploité dans le passé par l’ancienne compagnie
Air Sénégal International (ASI) au cours de ses deux dernières années d’activité, avant un arrêt de
deux ans, indique ainsi un commandant de bord de la nouvelle compagnie nationale mauritanienne.
Toutefois, au-delà de la délivrance du PEA, les activités de la MAI débuteront dans un contexte
difficile marqué par d’importantes contraintes.
Parmi celles-ci la crise ivoirienne rendant « inexploitable » l’escale d’Abidjan, laquelle servait notamment de hub vers l’Afrique centrale à l’ancienne compagnie Mauritania Airways, mais aussi
l’interdiction du ciel européen qui supprime deux vols vers des destinations importantes, Las Palmas et Paris.
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Finalement, il faut aussi tenir compte de la concurrence très rude dans le ciel ouest africain avec
des acteurs à l’expérience avérée tels que Ethiopan Airlines, Kenya Airways et plus récemment
ASky et Sénégal Airlines.
africanmanager.com – Sénégal Airlines à la conquête
du marché mauritanien
La compagnie aérienne sénégalaise, Sénégal Ailines, va effectuer des vols quotidiens entre Dakar et Nouakchott, capitale de la Mauritanie, a déclaré jeudi son directeur commercial et du
marketing, Christophe Leloup.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse, il a affirmé que l’ambition de la compagnie
est d’être le leader en Afrique de l’Ouest et un hub international reliant les continents.
Selon lui, Sénégal Airlines offre un produit de qualité basé sur les standards pour attirer une clientèle exigeante, avec notamment la classe affaires «la plus spacieuse de toute la sous-région».
Par ailleurs la compagnie sénégalaise réclame «un excellent taux de ponctualité, ce qui est un
bon signe dans le domaine des transports aériens et conforte notre objectif visant à montrer que
nous pouvons faire aussi bien, sinon mieux que les compagnies européennes et asiatiques», a déclaré M. Leloup.
De Nouakchott, la compagnie assure des vols à destination de Bamako, Banjul, Bissau, Conakry,
Niamey et Ouagadougou, via Dakar.
Le Hub de Dakar permet des correspondances avec l’Europe et l’Asie, indique-t-on.
Sénégal Ailines dispose de deux Airbus A320 de dernière génération et attend très prochainement un troisième appareil.
Le capital de la nouvelle société est détenu par des privés nationaux à 64 pour cent, et l’Etat du
Sénégal avec 36 pour cent des actions.
Elle emploie 200 personnes parmi lesquelles 30 pilotes et 70 hôtesses formés, précise-t-on
wk-transport-logistique.fr – Manutention du port de Conakry : évincé au profit de Bolloré, NCT Necotrans porte
plainte
Le groupe de services portuaires français NCT Necotrans va demander l'ouverture d'une enquête
sur les conditions dans lesquelles la concession du port guinéen de Conakry lui a été retirée au
profit de Bolloré. Ses avocats parlent d'une éventuelle "corruption internationale"
Le gouvernement guinéen avait dénoncé le 9 mars la concession octroyée en 2008 pour une durée de 25 ans à Getma international (NCT Necotrans), l'accusant d'avoir "failli à ses obligations".
Le 12 mars 2011, le groupe Bolloré a annoncé avoir obtenu la concession pour gérer le port. Il a
rappelé qu'il était arrivé second lors de l'appel d'offres international de 2008.
La résiliation du contrat de Getma est considérée comme la première décision d'importance du
président guinéen Alpha Condé vis-à-vis d'une grande entreprise étrangère établie en Guinée,
depuis son élection en novembre 2010. Mais le groupe français NCT Necotrans n'entend pas se
laisser faire et ses avocats ont annoncé le 16 mars qu'il va déposer plainte à Paris.
Une éventuelle "corruption internationale" ?
"Du jour au lendemain, le président Alpha Condé a pris un décret de résiliation, le matériel et les
salariés du groupe NCT Neotrans ont été réquisitionnés et Bolloré est arrivé", déclarent Mes PierreOlivier Sur et Cédric Fischer, avocats de NCT Necotrans. Le groupe demande au parquet de Paris
d'ouvrir une enquête préliminaire sur une éventuelle corruption internationale. "Bolloré a financé
la campagne électorale d'Alpha Condé et est un ami proche de M. Condé qui lui avait promis la
concession du port s'il était élu", ont déclaré les avocats à l'AFP.
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Bolloré s'est refusé à tout commentaire. Le groupe français a promis de lancer un programme
d'investissements de 500 millions d'euros, dont 150 millions d'euros sur les trois premières années,
notamment pour améliorer les capacités de stockage sur le port.
Une concession à l'histoire mouvementée
La concession du terminal à conteneurs du port de Conakry avait été attribuée à NCT Neotrans
en septembre 2008, soit quelques mois avant la mort du général-président Lansana Conté des
suites d'une longue maladie.
Getma avait vu cette convention suspendue pendant un an par la junte qui avait pris le pouvoir
après la mort de Conté.
jeuneafrique.com – Lufthansa veut continuer son offensive contre Air France en Afrique
La direction de la compagnie allemande Lufthansa se montre déterminée à poursuivre son offensive en Afrique en établissant "un réseau extensif" sur ce continent prometteur.
Dans un entretien à l'AFP, Claus Becker, directeur France et Benelux de Lufthansa prévient: "Lufthansa suit une stratégie multi-facettes en Afrique pour y promouvoir son offre. S'il manque une
desserte, cela détermine le choix de la clientèle affaires", explique-t-il.
"Il est important d'avoir un réseau extensif en Afrique", selon lui.
Jugeant la croissance de l'Afrique "considérable", ce dirigeant, âgé de 49 ans, estime que Lufthansa y a atteint une part de marché "respectable".
"Léopard ? Un chasseur de niche"
Le simple fait qu'Air France ait riposté en accroissant son offre confirme, selon lui, que son implantation est un succès.
"C'est un honneur qu'Air France ait réagi si fortement", sourit-il tout en s'amusant du choix du nom "léopard" - du plan stratégique d'Air France, dont l'implantation en Afrique est ancienne pour des
raisons historiques. "Léopard est le nom d'un animal prestigieux mais cela fait plus penser à un
chasseur de niches", dit-il.
Sans dévoiler de chiffres estimés trop stratégiques, il ajoute que Lufthansa est en mesure d'accroître encore sa présence en Afrique en privilégiant les accords avec les compagnies locales,
voire en en prenant le contrôle.
La compagnie aérienne, qui s'est attaquée à des lignes autrefois exclusivement exploitées par Air
France, mise en outre sur la qualité de services.
"Des destinations comme Libreville ou Pointe Noire étaient avant uniquement le fait d'Air France.
Nous avons initié une offre pour la clientèle pétrolière et proposé une alternative à la compagnie
française", explique Claus Becker, qui a déjà passé une trentaine d'années chez Lufthansa.
Concurrence de plus en plus féroce
"Mais c'est par la qualité de son produit que Lufthansa veut faire jouer la concurrence. Notre priorité est plus la qualité que le prix", insiste-t-il, face à une concurrence de plus en plus féroce.
"Les compagnies du Golfe, Turkish Airlines cherchent elles aussi des opportunités là bas", note le
patron.
Il estime en outre qu'Emirates, Qatar ou Etihad "sont un défi" pour toutes les compagnies traditionnelles européennes.
Face à elles, "on est dans la même situation que celle d'Air France", ajoute-t-il. Elles exercent "un
peu une concurrence inégale. Elles sont très puissantes. Elles n'ont pas de marché d'origine et
viennent chercher le nôtre", estime-t-il.
En dépit du feu vert récent des autorités françaises d'accorder à certains transporteurs du Golfe
davantage de droits de trafic, Claus Becker, expatrié à Paris depuis deux ans et demi, se montre
néanmoins optimiste.
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"Il y a des perspectives de croissance pour augmenter notre offre", estime Claus Becker.
Et à Paris, Lufthansa Italia rencontre un certain succès. En moins de deux ans, elle a su séduire une
clientèle. A raison de 25 vols hebdomadaires entre Paris et Milan: 153.817 passagers ont été transportés l'an passé.
Quant aux troubles géopolitiques, la compagnie aérienne a certes dû suspendre ses vols directs
entre Francfort et Tripoli mais le trafic reprend progressivement avec l'Egypte et la Tunisie.
"Il est encore trop tôt pour faire le bilan et évaluer l'impact financier" mais le niveau d'alerte a été
abaissé en Egypte.
Enfin, pour se donner les moyens de rester compétitive, Lufthansa a engagé un important plan
d'investissements: au total, 155 nouveaux avions auront été livrés entre 2010 et 2016 dont 34 cette
année.
fr.allafrica.com – L'équipage de Camair-Co prêt pour le
décollage
52 pilotes, 117 Cabin Crew composent l'équipage de la compagnie aérienne, dont le premier vol
est prévu le 28 mars prochain. Pour ce vol inaugural du Boeing 767-300 prévu le lundi 28 mars, les
responsables de Camair-co ont décidé de mettre les bouchées doubles. « Le Dja » aura à son
bord, un équipage renforcé. Trois pilotes et 10 personnels navigants de cabine (Pnc) hôtesses et
stewards.
Selon Eduardo Fairen, directeur des vols, il le faut, pour rassurer les passagers et pour que tout se
passe à merveilles. Et toujours d'après lui, le personnel navigant technique (Pnt) ou pilotes et le
Pnc choisis pour ce premier vol sont tous motivés, enthousiastes et prêts.
« C'est une nouvelle expérience, palpitante pour eux », affirme-t-il. Selon des sources internes, en
ce moment même, les hôtesses et les stewards suivent des cours de formation portant sur la marchandise dangereuse, la sécurité et le comportement commercial.
En fait, il est question pour eux de s'imprégner de l'aménagement, du dispositif et de la configuration des appareils, la gestion commerciale et opérationnelle des avions. Les hôtesses de Camairco ont un atout, elles sont bilingues. « Elles parlent couramment français et anglais. Elles seront vêtues de tailleurs de couleur jaune, une couleur qui représente la couleur de l'étoile, symbole d'unité ».
Camair-co a fait appel aux pilotes expérimentés qui ont volé pendant une vingtaine d'années.
On en dénombre 52, parmi lesquels des expatriés et des nationaux. « On compte des Espagnols,
Hollandais, Portugais, Français, Allemands, Anglais et Camerounais », précise Eduardo Fairen.
Quelques-uns et mêmes les hôtesses proviennent de la défunte Camair.
La compagnie a également recruté des jeunes pilotes compétents qui pourront faire leurs
preuves. 117 personnels navigants de cabine parmi lesquels des hôtesses, des stewards et chefs
de cabine (Cabine Crew) viennent accompagner ces pilotes.
Avec l'appui des moyens financiers et techniques, un système de commande et de contrôle
avancé, Camair-co aura de quoi rivaliser avec les autres compagnies présentes dans l'espace
aérien camerounais.
Cerise sur le gâteau : les passagers ne seront pas au bout de leurs surprises. Deux femmes pilotes :
une Camerounaise et une Espagnole viennent compléter la cinquantaine de personnel navigal
technique.
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fr.allafrica.com – Transport aérien - Le «Dja» est de retour au bercail
Un bruit assourdissant s'empare de l'aéroport International de Douala. Quelques minutes plus tard,
l'avion de marque Boeing 767 de la compagnie de transport aérienne camerounaise a atterrit à
Douala. Prévu pour arriver vers 19h30, c'est à 19 h 05 que ce géant de l'air va fouler le tarmac de
l'aéroport international de Douala. Les journalistes et le staff de Camair-co sont émerveillés par
cet imposant appareil.
Le «Dja », est paré aux couleurs de la nouvelle compagnie : toute l'aile dorsale arrière est peinte
de vert-rouge-jaune. «La 11ème région» du Cameroun effectue un tour de piste avant d'aller se
garer dans le grand hangar. Quatre personnes étaient à bord de ce voyage exceptionnel : le
commandant Mattijs Boerteen, de nationalité néerlandaise, qui tenait les rênes du « Dja », assisté
de son co-pilote, et deux convoyeurs.
Personne n'a le droit de rentrer à l'intérieur de l'avion. «Nous avons tenu a organisé cette petite
cérémonie pour montrer à nos compatriotes que la Camair-co ce n'est pas un mythe, mais une
réalité. C'est également l'occasion de montrer aux Camerounais que la plus haute autorité a bien
voulu leur offrir une nouvelle compagnie de transport aérienne.
Il faut maintenant attendre le 28 mars prochain, la grande cérémonie qui va accompagner notre
vol inaugural», précise le chargé des relations publiques de Camair-co. Quelques instants plus
tard, l'unique passager à bord du Boeing fait son apparition.
Le chief opérator officer ou (directeur de l'exploitation à Camair-Co) ne cache pas sa joie. Il vient
de ramener «le bébé» à la maison. Parti de la ville de Shannon en Irlande, où l'avion est allé effectuer ses derniers réglages, le «Dja» est de retour au bercail. Des séances photos sont improvisées.
Pour l'instant, le «Dja» est entré dans un hangar de l'aéroport international de Douala en attendant le vol inaugural le 28 mars 2011. Un autre Boeing, un 737, arrive ce lundi 21 mars 2011 confiet-on à la Camair-co. La nouvelle compagnie aérienne camerounaise démarre son vol avec ces
aéronefs.
En dehors du «Dja» et d'un Boeing 737, la flotte de la Camair-co devrait s'étoffer avant la fin d'année apprend-on. Il s'agit d'un B767 et de d'un B737. Les deux B767 vont alors desservir la France et,
plus tard, d'autres pays d'Europe et des Etats-Unis d'Amérique.
Ces deux avions disposent de 24 places en «Classe Business» et de 128 places en «Classe Economie». Les B737, d'une capacité d'environ 120 places, vont, quant à eux, desservir les villes du Cameroun et de l'Afrique sub-saharienne, indiquait le Dg dernièrement lors de son installation.
fr.allafrica.com – Plaidoyer pour l'érection d'un chemin
de fer entre Kédougou et Ziguinchor
Le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, a préconisé, dimanche à Sédhiou,
pour l'érection d'un pont sur le fleuve Gambie et un chemin de fer allant de Kédougou à Ziguinchor, pour désenclaver la partie sud du Sénégal.
"Toutes les infrastructures ne sont pas des infrastructures de développement, il nous faut à Sédhiou
un pont sur le fleuve Gambie pour franchir les obstacles naturels et un chemin de fer allant de
Kédougou à Ziguinchor", a suggéré le président de Tekki qui animait une conférence publique sur
le thème : "problématique du développement de Sédhiou".
Mamadou Lamine Diallo a soutenu que les infrastructures routières "rendent la terre plus chère et
le logement inaccessible aux Sénégalais moyens". Selon lui, "seule l'énergie constitue la seule infrastructure névralgique qu'il faut maitriser.
Mamadou Lamine Diallo a dit que "quand on parle d'infrastructures de développement, il faut
des infrastructures génériques porteuses de développement."
"Pour développer, il faut un leadership clairvoyant et qui n'a pas de complexe mais aussi des infrastructures qui boostent le processus économique", a déclaré M. Diallo, docteur en économie.
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"Mieux vaut créer les conditions d'échanger ensemble que de créer des collectivités locales et
régionales à tout bout de champ", a soutenu l'économiste.
"La croissance économique qui demeure un baromètre incontournable en économie est en dessous de la moyenne nationale soit 2.7% et cela s'explique, selon le diplômé de l'école polytechnique de Paris, par le fait que les Sédhiois aiment s'expatrier."
Par ailleurs, M. Diallo a montré que c'est "l'isolement de la Casamance qui fonde aujourd'hui la
revendication des indépendantistes". Il a affirmé que cette guerre "fait perdre 1 à 2% de croissance économique au Sénégal".
Les participants se sont félicités de l'idée de réfléchir ensemble sur le développement de Sédhiou.
fr.allafrica.com – Dakar-Bamako - 177 milliards de F Cfa
pour sauver Transrail
La société ferroviaire Transrail Sa dans lequel le Sénégal et le Mali évoluent en partenariat, a lancé un plan décennal d'investissement d'un montant global de 177 milliards de francs Cfa.
Le patron de Transrail Sa est confiant de l'avenir de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako avec le lancement du plan de sauvetage dénommé Horizon 2020 dont l'ambition est la réfection totale de
cet axe long de 1233 kilomètres pour assurer un transport de masse entre le Sénégal et le Mali, à
des conditions excellentes. Il s'agira d'arriver à une société performante qui ne va plus se limiter
aux 400 000 tonnes de fret à l'heure actuelle. « On fera rapidement le double puis le triple de
notre fret actuel et surtout à des conditions tarifaires plus abordables pour nos clients », informe
Eric Peiffer, directeur général de Transrail Sa. Un plan aussi ambitieux doit avoir l'onction des bailleurs de fonds.
Financements disponibles
Ce qui n'est pas actuellement le plus difficile, assure la direction de Transrail qui parle d'une aventure collective au moment où le chemin de fer est viable et le marché très porteur. Les financements sont disponibles, révèle le directeur général. D'ailleurs, la Banque mondiale, l'Union européenne, la Banque africaine de développement (Bad), la Banque ouest -africaine de développement (Boad) ou l'Agence française de développement (Afd) sont disposées à financer ce
plan décennal éligible aux standards internationaux. Reste maintenant aux deux Etats à revenir
auprès des bailleurs de fonds avec le même projet et une nouvelle architecture institutionnelle.
La crise ivoirienne est vue du côté de l'entreprise ferroviaire comme une opportunité et en même
temps une contrainte, voire une pression supplémentaire. Bien avant la crise, le corridor DakarBamako assurait 40 % des importations du Mali. Le corridor d'Abidjan représentant pour sa part 30
%. Le reste des corridors approvisionnant le Mali (Tema au Ghana, Lomé, Cotonou et Nouakchott)
se partageant le reste du trafic. Aujourd'hui, informe-t-on, les 30 % du trafic d'Abidjan passent plutôt par Dakar et accessoirement par les autres corridors. Transrail traversait ces derniers temps une
passe difficile avec notamment une situation financière délicate et une voie ferrée vétuste. Aujourd'hui, ce plan décennal d'investissement va apporter un souffle nouveau à l'entreprise. D'autant que le climat social est au beau fixe, indique le directeur général. Une entente que les dirigeants syndicaux présents hier à la rencontre avec la presse, ont vivement confirmée. Unie, la
société se projette donc vers ce plan consensuel. Transrail est une entreprise dont le capital est
détenu à hauteur de 56 % par le groupement Advens-Getma. Le Mali et le Sénégal détiennent
chacun 11 % des parts du capital. Des groupes privés sénégalais et maliens possèdent à leur tour
11 %. Parmi ces dernières structures, le Port autonome de Dakar est reconnu comme l'acteur le
plus dynamique.
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fr.allafrica.com – La compagnie aérienne Fly 540 obtient sa licence comme opérateur aérien
La compagnie aérienne Fly 540 a été reconnue récemment à Luanda, comme opérateur aérien
par l'Institut National d'Aviation Civile (INAVIC) intégrant ainsi le lot des companies angolaises
ayant le statut d'opérateur.
C'est ce qu'a révélé récemmment, le directeur commercial de cette entreprise, Pablo Martins,
lors de la présentation de l'avion de type ATR 72-500, achêté il y a peu de jours, par la compagnie.
"Il y a environ 15 jours, nous avons reçu notre certificat délivré par l'Institut National de l'Aviation
Civile, deux ans après l'avoir sollicité ", a-t-il expliqué.
Selon le directeur commercial, l'appareil, un turbo hélice garantit aux passsagers le confort rencontré dans un appareil, car il est équipé avec le système de loisir à bord.
Sa manutention, a-t-il poursuivi, est de la resonsabilité de "Sabena Tecnics" une entreprise reconnue par le fabricant et possède aussi des contrats de support technique en France et en Afrique
du Sud.
fr.allafrica.com – Burkina Faso : Vers une amélioration
de la mobilité des populations
Le ministre des Transports, assisté de celui des Infrastructures et du Désenclavement, a procédé le
1er mars 2011 à l'ouverture d'un atelier de restitution des rapports d'actualisation de la stratégie
des transports. Un atelier au cours duquel il sera demandé aux participants d'apporter des
amendements aux rapports des phases 1 et 2 de l'actualisation de la stratégie de développement du secteur des transports. C'est le ministre Gilbert Noël Ouédraogo qui a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier.
Le ministère des Transports a adopté une stratégie décennale 2000-2010 de développement du
secteur des transports, une Stratégie presqu'à terme et c'est en vue de sa réactualisation qu'il a
organisé un atelier de restitution des rapports. Le ministère dispose donc de deux documents de
référence que sont la Stratégie décennale de développement du secteur et la Stratégie nationale de transport rural (SNTR).
Deux référentiels qui s'inscrivent dans le cadre de la recherche d'une croissance soutenue de
l'économie burkinabè et de la réduction de la pauvreté. En organisant l'atelier sur le thème : "
Pour une meilleure insertion du secteur des transports dans la stratégie de croissance accélérée
et de développement durable", le ministère souhaiterait une profonde introspection de l'ensemble des acteurs du secteur ; cela est dû au fait que le ministère inscrit le secteur des transports
comme une priorité et un moyen de lutte contre la pauvreté. Le projet de rapport produit par le
cabinet commis à la tâche est le document de base sur lequel les participants devront travailler.
Ils sont donc des participants venus des gouvernorats, des provinces et des communes. Plus concernées par la question du secteur des transports, ces administrations sont plus proches de la réalité et, de fait, mieux placées pour faire des propositions adaptées. Pour le ministre Gilbert Noël
Ouédraogo, l'opportunité sera donnée aux participants d'être informés sur le contenu des deux
rapports en vue de recueillir d'éventuelles observations. Il s'est dit, par ailleurs, convaincu qu'audelà de cet atelier de restitution, tous, participants comme partenaires techniques et financiers,
encadreront le processus jusqu'à son terme.
Des avantages certains
Pour le coordonateur du PST II, Jean Bertin Ouédraogo, des problèmes demeurent toujours dans
le secteur malgré les efforts fournis. C'est ainsi que de nouvelles approches à l'horizon 2015 sont
envisagées pour apporter des réponses aux questions des populations en termes de leur mobilité
propre et de celle des marchandises et des biens. C'est l'objet du premier rapport. Quant au rapport de la 2e phase, il fait des projections jusqu'en 2025 pour envisager les réponses que le gouvernement doit apporter en matière de transport. Pour le coordonnateur, l'objectif est, in fine,
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l'amélioration de la mobilité des populations : rejoindre plus facilement les services sociaux de
base et faire le commerce. Afin de permettre aux populations de donner leur contribution pour
l'amélioration des rapports, le SG du ministère des transports, D. Joachim Méda, souligne que de
tels ateliers seront reproduits dans d'autres régions afin de se rapprocher des populations et d'obtenir des réponses plus proches des réalités.
fr.allafrica.com – Burkina Faso: Développement du secteur des transports - A la recherche de la performance
Le ministère des Transports, de concert avec celui des Infrastructures et du Désenclavement, a
organisé un atelier sur la restitution de 2 rapports relatifs à la stratégie de développement du secteur des transports. C'était le 1er mars en présence des deux ministres concernés.
Il n'y a pas de doute que le secteur des transports est très stratégique pour le Burkina. Cela, en raison de plusieurs facteurs tels que la situation d'enclavement du pays, la forte intégration des
échanges dans la sous-région, la place dominante du commerce extérieur, la croissance des
centres urbains.
Vu son rôle majeur dans le maillon de l'économie, il est convenu de travailler pour son essor. Ce
qui a, entre autres, abouti à la mise en place du Programme sectoriel des transports et du tourisme (PST-2). Ce programme a permis de disposer d'un cadre légal et de sensibiliser sur la surcharge et ses effets collatéraux.
En termes d'infrastructures, le PST-2 a favorisé le développement du réseau routier, son entretien
périodique et également la création et l'opérationnalisation du Fonds d'entretien routier (FER).
Cependant, il réside encore des écueils assez récurrents comme l'aggravation continue du phénomène de la surcharge, la précarité de la sécurité routière, la déficience de l'organisation et de
l'exploitation des services de transport collectif urbain...
Pour ce faire, l'Etat a confié au cabinet Idéaconsult, l'élaboration de 2 rapports : le premier sur la
stratégie 2000-2010 et le second sur celle de 2010-2025. Dans le premier rapport, le consultant est
parvenu aux conclusions selon lesquelles des réformes ont donné la création de nouvelles structures.
Selon le coordonateur du PST-2, Jean-Bertin Ouédraogo, le cabinet consultant a apprécié positivement l'état de mise en oeuvre des projets d'infrastructures concernant les pistes rurales, l'entretien sur le réseau classique.
"Il était donc normal qu'à partir des ébauches, nous puissions envisager de nouvelles projections à
l'horizon 2015, afin de trouver des réponses aux préoccupations des populations", a affirmé le
coordonnateur.
Quant au 2e document, il a abouti à la mise en place d'axes et de stratégies pouvant concourir
à l'amélioration du secteur des transports. Dans ledit document, il est fait cas du trafic urbain et
aérien.
"Dans les grandes villes, l'engorgement crée des pollutions avec des maladies respiratoires. Il nous
faut trouver des formules pour assainir la vie des populations. Au niveau aérien, maritime et même
fluvial, il nous faut adopter une meilleure organisation", nous a confié M. Ouédraogo.
Ces réponses doivent rendre viable le secteur jusqu'à l'horizon 2025. C'est pourquoi il importait de
partager toutes ces informations avec les bénéficiaires qui sont les municipalités, les hauts- commissariats et même les gouvernorats.
"Etant donné que l'on veut travailler à rendre dynamique la mobilité locale, il convient de tenir
compte des aspirations des populations à la base", a ajouté Jean-Bertin Ouédraogo.
Il a été soutenu dans cette vision par son ministre de tutelle, Gilbert Ouédraogo, qui estime que
pour une meilleure insertion du secteur des transports dans la stratégie de croissance accélérée
et de développement durable (SCADD), il faut le désenclavement du monde rural (zones de
production), son accessibilité aux services sociaux de base.
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"Dans les 15 années à venir, nous allons poursuivre nos efforts que ce soit la réalisation de nouvelles infrastructures ou encore l'entretien du bitume", soutient le ministre. Soulignons que deux
autres rencontres similaires auront lieu à Tenkodogo et à Bobo selon un découpage régional.
Et à chaque étape, les premiers responsables politiques et administratifs seront impliqués. Ceux-ci
doivent, par leur proximité avec les populations, enrichir l'étude afin qu'elle ne soit pas trop théorique.
fr.allafrica.com – Tapis-bagages - Ça roule de nouveau
à l'aéroport de Ouaga
Dans le cadre de sa rénovation, l'aéroport international de Ouagadougou-Taamsê dispose désormais de deux tapis-bagages (un petit de 35 m pour les vols moins chargés et un grand de 70 m
pour les vols très chargés). "C'est la surprise que nous voulions offrir pour le FESPACO 2011", a souligné le ministre des Transports, Gilbert Noel Ouédraogo qui a visité les installations, le mardi 1er
mars dernier.
250 nouveaux chariots à bagages ont été également acquis pour le plus grand bonheur des passagers qui apprécient de voir leur trafic ainsi fluidifié. En ce qui concerne l'avancée des travaux,
l'objectif principal des entreprises qui en ont la charge est de faire en sorte que le mois prochain,
l'aéroport soit en état optimum de fonctionnement.
Mardi 1er mars 2011, aéroport international Ouagadougou-Taamsê, il est 17h 02. Le petit tapisbagages à l'extrême gauche du hall d'arrivée se met en marche avec les bagages du vol Air Mali en provenance de Bamako qui vient d'atterir.
Munis de charriots blancs, les bagagistes aident un à un les passagers à récupérer leur baluchon.
Cette scène serait tout à fait banale dans tout autre aéroport du monde. Cependant, pour le cas
de Ouagadougou, il s'agit d'un véritable événement.
C'est la première fois en effet depuis le début de sa rénovation que les passagers bénéficient
d'un tapis roulant pour acheminer leurs bagages. De plus, les chariots blancs, utilisés ce mardi, le
sont pour la première fois car ils sont flambants neufs. Les premiers à se délecter de ce nouveau
service sont évidemment les passagers.
En témoigne le sourire radieux qu'affiche Alexandru Arhire, le premier à récupérer son sac. "C'est
formidable ! On attendait ça depuis longtemps !" s'exclame cet employé de la société Genivar
qui dit franchement apprécier les efforts consentis pour leur confort.
Même son de cloche chez Paul Désiré Tonou, un autre passager : "Tout est allé plus vite aujourd'hui qu'auparavant. Le tapis nous facilite les choses et c'est une très belle initiative".
En fait, ce sont deux tapis-bagages qui sont ainsi mis à la disposition des passagers dans le cadre
de la rénovation de l'aéroport : un petit de 35 m pour les vols moins chargés (déjà fonctionnel
depuis le mardi 1er mars) et un grand de 70 m pour les vols très chargés (en finition).
S'il y en a qui sont bien plus heureux que les passagers de la mise en service de ces tapis, ce sont
bien les manutentionnaires. Confirmation avec l'un d'entre eux, François Kikiembou : "On est très
contents ! On attendait ça depuis près d'un an.
Pendant ce temps, on était obligé de tout faire manuellement : décharger les conteneurs,
acheminer les bagages, etc... On faisait un double travail alors on est content d'avoir les tapis.
C'est un grand avantage parce qu'aujourd'hui par exemple on a fini très vite. On est très content
parce que ça nous facilite la tâche et que les passagers aussi sont contents".
Au dire du gestionnaire des aéroports du Burkina, Moumouni Barro, les deux tapis-bagages ainsi
que les 250 nouveaux chariots vont permettre de faire en sorte qu'il n'y ait pas de goulot d'étranglement au niveau de l'Arrivée en facilitant considérablement l'acheminement des bagages. 17h
10.
Arrive sur les lieux le ministre des Transports, Gilbert Noel Ouédraogo, qui n'a sans doute pas voulu
se faire conter un tel événement. Il inspecte d'ailleurs aussitôt les installations et les nouveaux chariots.
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"Ces tapis qui fluidifient le trafic, c'est la surprise que nous voulions offrir pour le 22e FESPACO qui
se tient actuellement et les entreprises ont travaillé nuit et jour pour qu'ils soient fonctionnels au
plus vite", nous confie-t-il.
Auparavant, il a fallu abattre un énorme travail : réserver les espaces en démontant les tapis existants, mettre à niveau, poser le carrelage avant de commander les tapis en Europe avec un délai de fabrication de 3 mois, et ensuite les acheminer par bateau (NDLR : actualité oblige, il a fallu
laisser tomber entre-temps le port d'Abidjan pour celui d'Accra).
Aussi le ministre des Transports se réjouit-il que les tapis soient fonctionnels : "L'esprit qui a prévalu à
leur mise en place est d'assurer un meilleur fonctionnement et un meilleur service au niveau de
l'aéroport". Il a ensuite visité les différents chantiers de la rénovation dont notamment celui du futur parking automatisé, du salon ministériel et du hall de départ.
A l'en croire, le visage de l'aéroport change tous les jours et il reste optimiste quant à l'avancée
des travaux. Pour ce qui est de leur réception finale, Gilbert Noel Ouédraogo préfère ne pas
donner de délai : "Ce que nous souhaitons surtout c'est de faire en sorte que d'ici le mois prochain, l'aéroport soit en état optimum de fonctionnement.
D'ici un mois donc, la plupart des travaux du bâtiment principal doivent être achevés puisque
nous y avons d'ores et déjà terminé les gros oeuvres et qu'il ne reste plus que les finitions notamment le faux plafond, la climatisation, le téléaffichage et la signalétique".
Resteront alors les autres chantiers de la rénovation. Il s'agit, entre autres, du parking qui est scindé en deux parties : A et B. (le parking A en construction actuellement est prévu pour finir en mai
avant que ne débutent les travaux du parking B qui prendront 2 mois) mais aussi du salon ministériel qui sera fermé après le FESPACO afin de le rénover (un chapiteau a été mis en place à cet effet pour servir de salon ministériel pendant les 5 mois que vont durer les travaux).
Au niveau des halls de départ et d'arrivée, des espaces ont été libérés et les banques d'enregistrement multipliées pour un meilleur confort des usagers de l'aéroport. 17h 30. C'est au tour des
passagers du vol Air France de goûter au plaisir du tapis-bagages de l'aéroport de Ouagadougou.
De quoi ravir le chef d'escale de la compagnie, Benjamin Bordet, satisfait de voir leurs clients récupérer rapidement leurs bagages. Pour lui, la rénovation de l'aéroport va apporter un service de
qualité à leurs clients communs.
Et le ministre Gilbert Noel Ouédraogo de souligner qu'un aéroport qui fonctionne est toujours en
chantier : "De par le monde, il y a toujours des chantiers sur les aéroports qui connaissent un important trafic.
La difficulté est de faire en sorte que l'aéroport continue de fonctionner pendant qu'on exécute
les travaux". Foi du premier responsable du département des Transports, en ce qui concerne
Ouagadougou-Taamsê, toutes les craintes seront bientôt dissipées.
african-aviation.com – Emirates boosts South African
services with second daily flight to Cape Town
Emirates is to strengthen its commitment to South Africa with the launch of a second daily flight to
Cape Town. The new service will offer passengers more choice and flexibility, as well as connect
seamlessly to a wide range of onward destinations.
“South Africa and the United Arab Emirates enjoy a thriving trade and investment relationship and
the launch of our second daily service to Cape Town will help boost this further by supporting new
business and tourism opportunities,” said Richard Vaughan, Divisional Senior Vice President of
Commercial Operations Worldwide.
“We have seen very strong inbound and outbound demand for our South African services over
the last year. This new frequency will bring one of South Africa’s leading tourist destinations within
easier reach for visitors, as well as meet the needs of our South African customers for enhanced
connections from Cape Town to Europe, the Far East and a host of other points across Emirates’
extensive global network,” added Vaughan.
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Starting on the 27th March, Emirates will fly non-stop twice a day to Cape Town. The new service
will be operated by an Airbus 340-500 aircraft in a three-class configuration, providing 12 luxurious
First Class private suites, 42 angled lie-flat beds in Business and 204 generously-sized Economy
Class seats.
Flight EK772 will depart Dubai (DXB) at 03:50, arriving in Cape Town (CPT) at 11:40 the same day.
EK773 leaves Cape Town at 13:40 and arrives in Dubai at 01:15 the following day, connecting
seamlessly to key centres in Europe, the Middle East, the Indian Sub-continent, Asia and the Far
East.
The strengthening of Emirates’ South African routes comes after the airline helped to support the
country's hugely successful hosting of the 2010 FIFA World Cup. As an official FIFA Partner, Emirates
helped to bring the world to South Africa by flying in football fans from across its network of six
continents.
Emirates currently serves 19 passenger and cargo destinations across the African continent. The new
Cape Town frequencies will mean that the airline now flies 42 times a week to its three South African
gateways: Johannesburg, Durban and Cape Town.
air-journal.fr – TAP développe son réseau africain
La compagnie aérienne portugaise TAP Portugal, qui lancera un Lisbonne-Bamako en juin prochain, penserait aussi à deux autres destinations africaines : Acra au Ghana et Sao Vicente au
Cap vert.
La compagnie aérienne ne veut pas négliger le marché africain qui a représenté 16 % de ses recettes en 2010. Avec aujourd’hui 11 destinations en Afrique, Maputo (Mozambique), Johannesburg en Afrique du Sud, Luanda en Angola, Sao Tomé à Sao Tomé-et-Principe (l’un des plus petits
pays d’Afrique), Bissau en Guinée-Bissau, Dakar au Sénégal, Casablanca et Marrakech au Maroc, Alger ou les dessertes du Cap-Vert Praia et Sal.
Avec Bamako en juin (trois dessertes hebdomadaires), Acra et Sao Vicente au Cap-Vert, elle en
totalisera 14. La compagnie portugaise montre ainsi l’avance qu’elle veut garder sur le marché
africain, notamment avec les pays lusophones. Car un autre marché de la TAP, celui du Brésil
(pas moins de dix destinations desservies par TAP Portugal) voit se faire jour une concurrence plus
âpre avec des compagnies comme Lufthansa ou Iberia, qui y inaugurent de nouvelles routes (Rio
de Janeiro ou Sao Paulo). Malgré cette concurrence, le Brésil reste encore le principal moteur de
croissance pour la compagnie portugaise avec une augmentation des billets vendus de 33 % en
2010, faisant passer la part du marché brésilien à 35 % des recettes totales.
jeuneafrique.com – Transports ferroviaire : le CFCO, un
monument à remettre sur les rails
Seule voie terrestre entre Brazzaville et l’Atlantique, le Chemin de fer Congo-Océan reste sans repreneur. Trop délabré. L’État, qui a dû lancer lui-même le plan de modernisation, espère voir le
bout du tunnel l’an prochain.
Le 21 juin 2010, le train « Océan » a déraillé à Yanga, à 60 km de Pointe-Noire. Bilan : 56 morts et
plus de 600 blessés. Pour les autorités, ce sont l’excès de vitesse et l’état d’ébriété du machiniste
qui ont conduit à la tragédie. Le procès intenté par les proches des victimes est toujours en cours.
L’accident n’a en tout cas pas contribué à rétablir la confiance des Congolais dans le Chemin
de fer Congo-Océan (CFCO), dont beaucoup pointent du doigt les rames surchargées et la
mauvaise gestion. La compagnie fait pourtant l’objet d’un programme de modernisation, engagé en 2007 et financé par l’État.
Vétusté du matériel roulant et des voies, irrégularité et insuffisance des trains : la liste des maux
dont souffre le CFCO depuis les années 1990 est longue. Il y a vingt ans, il fallait neuf heures pour
aller de Pointe-Noire à Brazzaville ; aujourd’hui, le trajet en prend… vingt ! L’une des premières
causes de ce déclin est la guerre civile. De 1998 à 2000, face à la destruction du matériel,
l’entreprise a dû suspendre ses activités.
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Pourtant, le CFCO, inauguré en 1934 (lire ci-contre), est toujours une institution pour les Congolais.
Et son rôle central ne s’est pas amoindri puisqu’il reste, pour le moment, la seule voie terrestre traversant le sud du pays, du fleuve Congo à l’Atlantique, pour relier ses deux grandes villes. Crucial
pour le fret, il demeure aussi le seul moyen de transport pour des centaines de milliers de personnes qui n’ont pas les moyens de prendre l’avion.
Priorité au fret
Le gouvernement décide en 2004 de céder la concession de ce canard boiteux, mais, aucun
acquéreur ne se pressant au portillon, il doit se résoudre à lancer lui-même le plan de redressement. « Depuis 2007, explique Séraphin Bhalat, chargé de mission auprès de la Délégation générale des grands travaux et coordonnateur du projet de réhabilitation et d’équipement du CFCO,
l’État a investi quelque 40 milliards de F CFA (près de 61 millions d’euros) dans l’entreprise pour sa
réhabilitation et son équipement. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un seul train pour assurer la navette.
Dans ces conditions, le CFCO a préféré privilégier le trafic de marchandises et réduire celui des
passagers au minimum. Cependant, vingt-trois voitures de voyageurs ont été commandées à la
Corée du Sud, afin de rééquiper deux rames – une dans chaque sens –, qui seront mises en exploitation avant la fin de l’année 2011. »
Parallèlement, de vieux wagons de voyageurs sont en cours de réhabilitation et des trains spéciaux vont être mis en circulation : l’un entre Brazzaville et la région du Pool, l’autre entre PointeNoire et le Mayombe.
Le CFCO espère récolter en 2012 les fruits de ces mesures : la compagnie prévoit de transporter
celle année-là près de 1,3 million de voyageurs et, compte tenu de la demande croissante des
industriels et du développement des projets miniers, 1,65 million de tonnes de marchandises.
Quant à l’avenir de l’entreprise, la seule issue possible semble désormais le recours à un partenariat public-privé. Selon Séraphin Bhalat, un appel d’offres en ce sens doit être prochainement
lancé, avec le concours de la Banque mondiale.
Emporté par la foule
En attendant, malgré les risques, l’inconfort et la durée interminable du périple, chaque fois que
le train part, il est bondé. C’est le cas en ce mercredi de février. Hommes, femmes, enfants, ils
sont des centaines dans la cour de la gare. En plein cœur de Pointe-Noire, la petite bâtisse beige
et marron à un étage est, dit-on, la réplique de la gare française de Deauville – une ressemblance qui se limite à l’architecture. Beaucoup sont assis par terre, cuisant sous le feu du soleil. Ils
attendent le train de 11 heures qui, trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis, relie la
cité océane à Brazzaville : un trajet de 510 km, parcourus, donc, en quelque vingt heures.
À l’intérieur, le grand hall est archicomble. Quelques autres centaines de voyageurs, certains venus de loin, ont passé la nuit là, pour ne pas risquer de rater le train – sachant que, comme le
rappelle un avis de la direction, « les billets vendus sont valables le jour de leur achat et ne sont ni
échangeables ni remboursables ».
Le train est déjà en place, sur une voie envahie par la mauvaise herbe. Pour parcourir les 100 m
qui les séparent de la porte donnant accès à l’unique quai, les passagers sont contrôlés plusieurs
fois par des agents des forces de l’ordre et du CFCO. Il y a de la tension dans l’air. Certains sont
purement et simplement refoulés. D’autres tentent un raccourci, en passant de l’autre côté du
quai, un chemin normalement interdit d’accès et également contrôlé. Mais pas de quoi décourager les téméraires, qui parlementent et, finalement, passent. Avec une agilité stupéfiante, un
cul-de-jatte escalade en un temps record la clôture de la gare pour se retrouver sur le quai. Immédiatement suivi par un militaire en uniforme. Le chef de gare, impuissant, laisse faire, pendant
que le train se remplit. Au millier de passagers correspondant à la capacité totale du train
s’ajoute, immanquablement, un lot de « cabris » – surnom donné aux resquilleurs.
Dans les voitures, chacun s’assied où il peut et comme il veut, les billets n’étant pas nécessairement vendus en fonction des places disponibles. Et, brusquement, le train s’ébranle vers Brazzaville. Y a-t-il eu un coup de sifflet annonçant le départ ? « Oui ! » affirme le chef de gare. À peine
audible cependant. Une femme arrive en courant, ticket à la main. Elle vient de rater le train, et va
devoir acheter un autre billet. Perte pour la dame : 11 000 F CFA (près de 17 euros). Prochain départ : dans deux jours.
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fr.allafrica.com – Ouverture des travaux d'un atelier de
concertation sur la stratégie et la politique du département de l'équipement et des transports
Le secrétaire général du ministère de l'équipement et des transports, Dr Mohamed Yeslem Ould
Mohamed Lemine a affirmé que son département s'emploie actuellement à redéfinir ses priorités,
en axant davantage sur l'efficacité économique et l'amélioration des services publics.
Le secrétaire général parlait, au nom du ministre de l'Equipement et des Transports à l'occasion
de l'ouverture des travaux d'un atelier de validation de la stratégie et de la politique du département de l'Equipement et des Transports organisé par la direction des études, de la programmation et de la coopération au ministère, en collaboration avec la Banque Mondiale.
Il a ajouté que l'action sera portée sur les moyens devant permettre au département d'être une
base solide pour une économie stable et complémentaire, car jouant un rôle constructif dans le
renforcement de la cohésion nationale, l'impulsion du développement et la garantie de l'accès
aux services de base, à bas coût et dans un temps moindre.
Le secrétaire général a précisé que l'État a accordé un intérêt particulier à cet important département, ce qui, a-t-il dit, s'est traduit à travers les différentes étapes du cadre stratégique de lutte
contre la pauvreté qui est la première référence pour la planification et la programmation dans
le pays.
Il a ajouté que conformément aux perspectives économiques prometteuses et à la vision clairvoyante du Président de la République exprimée dans le cadre stratégique de la lutte contre la
pauvreté, le département œuvrera pour le désenclavement de toutes les moughataas du pays
et de tous les centres de production et de développement et à relier le réseau routier national
aux réseaux routiers des pays voisins.
L'atelier qui dure un jour vise à élaborer une stratégie complémentaire du département pour la
période 2011-2025. Un comité de haut niveau appuyé par un expert recruté sur le compte du
projet d'assistance technique et d'appui structurel au secteur du transport a été mis en place à
cet effet.
Il est à noter que des représentants des différents départements ministériels concernés par le
transport et les structures du ministère à l'intérieur du pays prennent part à cette rencontre.
La cérémonie d'ouverture de l'atelier s'est déroulée en présence de M. Ahmed Ould Khtaira,
chargé de mission au ministère de l'Equipement et des Transports, le représentant de la Banque
Mondiale chargé de superviser le secteur des transports et M. Ahmed Baba Ould Cheiguer, directeur des études, de la programmation et de la coopération au ministère de l'Equipement et des
transports.
fr.allafrica.com – Gros nuages sur le chemin de fer - Le
plan horizon 2020, synonyme de départ anticipé à la retraite
Le collectif des syndicats de la société de chemin de fer, Transrail a tiré hier, une fois de plus, la
sonnette d'alarme face au danger qui guette le chemin de fer. Un danger que les syndicalistes
disent inhérent au non-respect des engagements pris par les Etats sénégalais et malien lors de la
concession mais aussi à la lourde ardoise que ces Etats traînent depuis 2003. Laquelle ardoise
s'élève à 8 milliards de francs Cfa.
L'assemblée générale d'hier est, en effet, selon Omar Cissé, porte-parole du jour dudit collectif, la
suite de celle dite de restitution du plan 'Horizon 2020' qui a réuni à Dakar les 10 et 11 mars dernier,
les collectifs de syndicat sénégalais et malien autour de la direction générale pour une information sur le rapport de l'expert en charge de la question du règlement préventif auquel la société
Transrail est soumise. Lequel rapport se trouve actuellement sur la table du président du tribunal
du commerce de Bamako, au Mali. Un rapport d'autant plus alarmant qu'il ne s'agit plus, pour
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l'horizon 2020, d'un plan social pour une enveloppe financière de 9 milliards de francs Cfa comme
précédemment retenu mais plutôt d'un départ par retraite anticipée. Et ceci du fait que le règlement préventif a fini de montrer ses limites.
Aussi Omar Cissé d'expliquer l'opportunité de leur assemblée générale par une volonté commune
d'appeler l'Etat sénégalais à respecter ses engagements. Des engagements tenus à Paris depuis
2005 et qui tournent, pour l'essentiel, autour de questions comme la convention fiscale et douanière, la reprise des infrastructures et le paiement de la dette. Car, précise-t-il, la plus grande difficulté sur laquelle bute le chemin de fer est celle des infrastructures. L'état des rails qui datent de
plus de 100 ans ne peut pas favoriser un bon trafic. C'est, d'ailleurs, ce qui est à la base de la suppression de l'Express Dakar-Bamako pour le transport voyageur. Aussi le syndicaliste de rappeler
que l'Etat s'était engagé, devant les partenaires techniques et financiers, à prendre en charge la
question des infrastructures et laisser le fret au repreneur. Un engagement qui, s'il était respecté,
devait fortement contribuer à l'amélioration de la vitesse commerciale.
Le porte-parole du collectif des syndicats de cheminots sénégalais fera aussi savoir que, simultanément, le collectif malien sera aussi en assemblée générale.
fr.allafrica.com – 250 000 passagers pour ASKY
Après juste 1 an et 3 mois de vols réguliers, la compagnie aérienne panafricaine ASKY vient d'enregistrer son 250 000 ème passager. Ce chiffre représente tout un symbole pour cette compagnie
aérienne qui s'est fixée pour objectif de faire redécouvrir le ciel, mais surtout de servir de pont
entre les diverses parties de l'Afrique.
C'est avec tous les honneurs mais surtout beaucoup de surprise que Joseph Nguentchue, Camerounais vivant à Abidjan en Côte d'Ivoire, a vécu ce jour mémorable du vendredi 18 mars 2011,
alors qu'il se rendait à Douala. Le bonheur, il l'a vécu en plein ciel, lorsqu'il a été annoncé, en
plein vol, comme le fameux passager au dossard prestigieux de 250 000.
Du coup, lors de l'escale de l'avion à Lomé, la compagnie lui a organisé un accueil en VIP avant
de le surclasser en première, pour la suite de son voyage sur Douala. Dans la capitale togolaise,
au cours de la conférence de presse tenue à l'occasion, l'homme, étreint par l'émotion, a eu de
la peine à exprimer sa joie.
L'histoire retiendra tout de même que c'était la toute première fois qu'il empruntait ASKY, séduit
simplement par son logo, a-t-il révélé, alors qu'il était à la recherche d'une compagnie de transport pour retourner en terre natale du Cameroun.
Les modou-modou décrètent un embargo contre la
compagnie Royal Air Maroc.
Les immigrés ne veulent plus prendre la compagnie Royal Air Maroc. Depuis un certain temps,
une campagne anti Royal Air Maroc est en train de se faire sur facebook, par message téléphonique et mailing list à tous les sénégalais de la diaspora pour inviter les compatriotes à ne plus jamais prendre le vol de la compagnie Royal Air Maroc (RAM). Les modou-modou protestent
contre les vols et retards de bagages qui sont très réguliers et fréquents avec la RAM. La compagnie marocaine qui compte deux vols par jour à destination du Sénégal n’arrive jamais à ramener les bagages de ses passagers à bon port. Tous les jours que Dieu fait, à chaque vol de la
compagnie, les passagers viennent faire des réclamations au niveau du service bagages de
l’aéroport de Dakar. Chaque vol enregistre quotidiennement au moins une soixantaine de valises
qui ne sont pas venues. Il faut attendre plusieurs jours, voire des semaines pour voir la valise venir
vide, avec tous objets disparus pour ceux qui sont chanceux. Les plus malheureux ne reçoivent
jamais leurs valises. Les marocains font sauter à chaque fois les cadenas pour pouvoir dérober ce
qui est à l’intérieur. C’est le cas d’un immigré qui a quitté Milan depuis le 03 janvier dernier et jusqu’à présent il n’est pas encore en possession de ses bagages. Sa valise qui comptait une valeur
de plus de 1000 euro, n’est toujours pas encore arrivée à Dakar.
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Chaque jour, le service bagages de l’aéroport Léopold Sédar Senghor ne désemplit pas. Il enregistre plus d’une cinquantaine de réclamations par vol, ce qui fait plus d’une centaine par jour.
Le siège de la compagnie sis à la place de l’Indépendance est assailli tous les jours par des passagers qui n’ont pas reçu leurs bagages. « Les marocains font exprès de retarder les bagages
pour pouvoir les voler » selon un témoin. Pis, les étrangers sont remboursés sur place et les sénégalais sont toujours dans l’attente et le qui-vive. C’est les cas de trois uruguayens, un italien et deux
français qui sont remboursés sur place tandis que les sénégalais sont laissés en rade malgré les urgences des bagages. Une situation que les immigrés ne digèrent plus et ils sont en train de faire
une campagne de dénigrement contre la RAM et ils invitent tous les voyageurs qui quittent
l’Europe ou ailleurs de ne plus prendre cette compagnie.
Abdou Latif Diop
Transport ferroviaire : 4 milliards pour sauver Transrail
(Walfadjri) - En butte à un endettement massif de 12 milliards de francs, la société ferroviaire sénégalo-malienne Transrail Sa a lancé le 31 décembre 2010 un nouveau plan de sauvetage d’un
coût de 4 milliards de francs, accepté par les bailleurs de fonds.
Transrail Sa, une entreprise au bord de la cessation de paiement, va très mal. Les successions de
pertes d’exploitation se sont enchaînées ces dix-huit derniers mois. Le constat fait à Bamako par
les ministres malien et sénégalais en charge des Transports a abouti au lancement d’un plan de
sauvetage d’urgence. Le groupe des bailleurs de fonds, les deux pays partenaires et le groupe
français Advens (actionnaire à hauteur de 51 % du capital) ont donné une suite favorable à ce
plan de relance. Ce nouveau plan d’urgence va donc venir en appoint au plan de règlement
préventif appliqué depuis août 2009 par l’entreprise. Un régime tiré du droit malien qui a permis
jusque-là à l’entreprise d’être à l’abri de ses créanciers, avant de retrouver une meilleure santé financière. Les deux gouvernements vont présenter dans les meilleurs délais une requête commune à l’appréciation des bailleurs de fonds. Cette manne financière que la société s’apprête à
recevoir servira notamment à l’acquisition de nouvelles locomotives pour l’amélioration de la capacité de traction, à l’achat de pièces de rechange pour la remise en état du matériel, ou à la
réhabilitation de certains tronçons de voie, de même qu’à la réhabilitation de plusieurs ouvrages
d’art. Hormis l’acquisition des 4 milliards Cfa, il est prévu la recapitalisation prochaine de la société, la réduction des charges d’exploitation, l’érection d’un fonds de roulement et la reprise des
décaissements de la Banque africaine de développement (Bad).
Moderniser le réseau
Les deux Etats se sont aussi engagés à payer les dettes et à payer l’avenant de la convention fiscale et douanière au plus tard le 31 janvier 2011. Transrail s’engage à moderniser le réseau ferré
dans le corridor Dakar-Bamako, qui assure 40 % des échanges entre les deux pays, contre 30 %
pour l’axe Bamako-Abidjan, aujourd’hui délaissé à cause de la crise politique ivoirienne. Malgré
ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400 000 tonnes de fret
entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest. Un chiffre d’affaires de 17 milliards Cfa a aussi
été réalisé lors de l’exercice dernier. Hormis le groupe agroalimentaire Advens (51 % du capital),
les autres actionnaires de l’entreprise sont les privés (20 %), le Mali (10 %), le Sénégal (10 %), de
même que les travailleurs qui détiennent 9 % des parts.
CSA Czech Airlines abandonne Air France pour voler de
ses propres ailes
L'accord de code share prendra fin le 27 mars 2011
La compagnie tchèque qui attend l’autorisation de l’Union européenne pour fusionner avec
l’aéroport de Prague et se refaire ainsi une santé, vient de décider brutalement de mettre fin à sa
coopération avec Air France et ce, sur l’ensemble de ses vols entre les deux pays.
Rien ne va plus entre Air France et CSA !
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Le 9 mars dernier, la compagnie tchèque annonçait son programme de nouveautés de l’été
avec, entre autres, l’ouverture d’une ligne Bordeaux-Prague mais sans mentionner une quelconque modification de sa relation avec Air France.
Et pourtant, à la demande de la compagnie tchèque, l’accord de code share qui permettait
aux deux compagnies de proposer ensemble 6 vols quotidiens entre Paris et Prague - dont trois
assurés par CSA - prendra fin le 27 mars.
Une décision donc très récente et brutale de la compagnie tchèque et sur laquelle Air France est
avare de commentaires.
Si ce n’est que le service des programmes d’Air France travaille actuellement à tenter de rajouter
des vols supplémentaires entre Paris et Prague « afin de ne pas trop dégrader le service auquel
les passagers sont habitués».
1er pas vers un désengagement de Skyteam ?
Du côté de la compagnie tchèque en France, on se retranche également derrière la communication officielle de CSA qui laisse entendre que la décision d’arrêter le partenariat avec Air
France entre dans le plan de restructuration qui se déploie actuellement.
« Dans certains cas, les accords s’amplifient, dans d’autres cas, comme pour la France, ils diminuent ».
Autrement dit, pas de code share non plus sur les lignes de province, Strasbourg, Lyon, Marseille
et Bordeaux.
Il est vrai que le gouvernement tchèque est venu à la rescousse de CSA en mauvaise posture
économique.
La création, en novembre dernier, de Czech Aeroholding, regroupant CSA, ses filiales et
l’exploitant de l’aéroport de Prague est actuellement examiné par la Commission européenne
de la concurrence.
L’objectif de CSA dans cette nouvelle aventure est de développer un hub à Prague en étoffant
sur réseau vers l’Ukraine, la Russie, la région caucasienne et le Moyen-Orient.
Air France n’aurait-elle pas souhaiter s’associer à ces nouveaux développements ?
La fin du code share avec Air France est-il le premier pas d’un désengagement de CSA de
l’alliance Skyteam qui compte également Tarom et Aeroflot dans cette partie de l'Europe ?
Pour l’instant, le programme de commercialisation commune des vols Amsterdam-Prague par
CSA et KLM, reste inchangé.
Affaire à suivre...
Source : http://www.tourmag.com
Bientôt des voitures « made in Mali » sur le marché ouest
africain
Ouestafnews- Une usine de montage de véhicules d’une capacité de production de 2000 voitures par an sera bientôt inaugurée non loin de la capitale malienne et les premières voitures «
made in Mali » de marque Hyundai (un label sud-coréen) sont attendues pour le mois de Juin
2011.
La première pierre de cette usine d’assemblage a été posée samedi 15 janvier 2011 par le président Amadou Toumani Touré à Banankoro, un village situé à une trentaine de kilomètres de Bamako, selon le quotidien gouvernemental malien l’Essor.
L’usine de montage est le résultat d’une « collaboration entre le groupe Wad Motors (distributeur
de véhicules basé au Mali) et la société Youngsan en partenariat avec le groupe Hyundai », selon
la même source. Une filiale malienne dénommée Wad Youngsan Industrie S.A, employant une
centaine de personnes sera chargée d’exécuter le projet.
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« Notre ambition est de rendre le véhicule accessible à tous les Maliens, en participant au renouvellement du parc auto, tout en répondant aux besoins de la sous-région », a expliqué Tidiani
M’Bodge, le vice-président de Wad Youngsan Industrie S.A cité par l’Essor.
L’usine a coûté un investissement de 7 milliards de CFA, selon ces promoteurs.
Fin programmée d’Afriqiyah Airways
Depuis près d’un mois, la compagnie Afriqiyah
Airways qui dessert une dizaine de capitales
d’Afrique sub-sahariennes, dont Lomé au Togo,
a suspendu tous ses vols en direction du continent.
Et avec le début de l’intervention militaire des
Nations Unies, c’est le réseau européen de
cette compagnie qui est arrêté. Le Hub que
constituait l’aéroport de Tripoli ne fonctionne
plus.
Les Airbus flambants neufs d’Afriqiyah restent
cloués au sol en attendant des jours meilleurs.
Lancée il y a 10 ans à la demande du colonel
Kadhafi, Afriqiyah Airways est détenue à 100% par la « Grande Jamahiriya ».
Quel que soit l’issue du conflit en Libye, cette compagnie, déjà très déficitaire, aura beaucoup
de mal à redécoller, estiment les spécialistes du transport aérien.
Asky sur un petit nuage
Joli succès pour la compagnie aérienne Asky,
basée au Togo. Elle accueille aujourd’hui sur le
tarmac de l’aéroport de Lomé son 250.000e
passager transporté depuis son lancement il y
a 14 mois. L’heureux élu est un informaticien
camerounais résident en Côte d’Ivoire (photo).
Une cérémonie s'est déroulée ce matin à son
arrivée.
Avec ses quatre avions (3 Boeing et un Dash),
Asky dessert 19 destinations en Afrique et
transporte près de 7000 passagers par semaine. La compagnie a terminé l’année avec
un taux de remplissage de 65.6% soit une progression de 30% par rapport au mois de juin.
A l’origine de cette belle aventure, un Togolais visionnaire, Koffi Gervais Djondo, ancien ministre et
fondateur d’Ecobank. L’accouchement a été long et douloureux ; rares étaient ceux à croire en
la viabilité d’une compagnie aérienne panafricaine.
Mais à force de détermination, M. Djondo est parvenu à convaincre les institutions financières régionales, des banques, des opérateurs privés et Ethiopian Airlines de la pertinence du projet.
Les performances d’Asky étonnent même aujourd’hui les responsables d’Ethiopian qui ne
s’attendaient pas à de tels résultants en si peu de temps.
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Air France développe son offre
Air France vient d'annoncer des changements de fréquences au départ et à destination de Lomé. Du 28 mars au
5 juin, la compagnie opèrera trois rotations hebdomadaires
les mardi, vendredi et dimanche.
Dès le 7 juin, Air France assurera 4 vols hebdomadaires
(mardi, mercredi, vendredi et dimanche).
L’année dernière, la compagnie avait testé pendant
quelques mois, et avec succès, une quatrième rotation
hebdomadaire.
Sénégal-Chemin de fer: Le plan horizon 2020, synonyme
de départ anticipé à la retraite
Afrique de l'Ouest - Sénégal
Chemin de fer-Sénégal - Le collectif des syndicats de la société de chemin de fer, Transrail a tiré
hier, une fois de plus, la sonnette d'alarme face au danger qui guette le chemin de fer. Un danger que les syndicalistes disent inhérent au non-respect des engagements pris par les Etats sénégalais et malien lors de la concession mais aussi à la lourde ardoise que ces Etats traînent depuis
2003. Laquelle ardoise s'élève à 8 milliards de francs Cfa. L'assemblée générale d'hier est, en effet,
selon Omar Cissé, porte-parole du jour dudit collectif, la suite de celle dite de restitution du plan
'Horizon 2020' qui a réuni à Dakar les 10 et 11 mars dernier, les collectifs de syndicat sénégalais et
malien autour de la direction générale pour une information sur le rapport de l'expert en charge
de la question du règlement préventif auquel la société Transrail est soumise. Lequel rapport se
trouve actuellement sur la table du président du tribunal du commerce de Bamako, au Mali. Un
rapport d'autant plus alarmant qu'il ne s'agit plus, pour l'horizon 2020, d'un plan social pour une
enveloppe financière de 9 milliards de francs Cfa comme précédemment retenu mais plutôt d'un
départ par retraite anticipée. Et ceci du fait que le règlement préventif a fini de montrer ses limites.
Aussi Omar Cissé d'expliquer l'opportunité de leur assemblée générale par une volonté commune
d'appeler l'Etat sénégalais à respecter ses engagements. Des engagements tenus à Paris depuis
2005 et qui tournent, pour l'essentiel, autour de questions comme la convention fiscale et douanière, la reprise des infrastructures et le paiement de la dette. Car, précise-t-il, la plus grande difficulté sur laquelle bute le chemin de fer est celle des infrastructures. L'état des rails qui datent de
plus de 100 ans ne peut pas favoriser un bon trafic. C'est, d'ailleurs, ce qui est à la base de la suppression de l'Express Dakar-Bamako pour le transport voyageur. Aussi le syndicaliste de rappeler
que l'Etat s'était engagé, devant les partenaires techniques et financiers, à prendre en charge la
question des infrastructures et laisser le fret au repreneur. Un engagement qui, s'il était respecté,
devait fortement contribuer à l'amélioration de la vitesse commerciale.
Le porte-parole du collectif des syndicats de cheminots sénégalais fera aussi savoir que, simultanément, le collectif malien sera aussi en assemblée générale. L'objectif étant, selon lui, de se retrouver ensemble autour d'un cadre pour engager des démarches au niveau des deux Etats respectifs afin de les amener à payer la dette qu'ils doivent à Transrail et à respecter leurs engagements pour sauver le chemin de fer.
Sidy Dieng
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La Chine courtisée par Wade pour la ligne de chemin
de fer Dakar-Bamako
Alors que ça déraille encore du côté de la société Transrail, en charge du corridor ferroviaire Dakar-Bamako, long de 1223 km, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, passe à la vitesse supérieure. Les pourparlers avancés avec les Chinois sont bien avancés.
La situation alarmante que vit l'entreprise Transrail depuis le départ du consortium canadien, Canac, en 2003 avec son corolaire de dégradation avancée des infrastructures du réseau ferroviaire a poussé le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade à monter au front.
Au cours d'un entretien avec des partenaires investisseurs chinois, en mission à Dakar, le président
a déclaré qu'il est en négociations avancées avec un géant de la scène mondiale pour la réalisation d'une ligne de chemin de fer devant relier la capitale sénégalaise à Bamako ( République
du Mali).
Aucune information officielle relative au coût global du projet du corridor ferroviaire n'a été cependant précisée.
Selon une source autorisée, cette infrastructure pourrait être confiée à un consortium chinois
étant donné que la mobilisation des fonds devrait être assurée en grande partie par un guichet
de financement chinois.
A en croire, le chef de l'Etat, en charge du stratégique portefeuille des Infrastructures de l'Union
africaine, cette liaison ferroviaire, la plus vieille au Sud du Sahara, lui tient à cœur et devrait être
réalisée avant la fin de son mandat initialement prévu en mars 2012.
Confrontée à l’épineuse équation de moderniser le réseau ferroviaire Dakar-Bamako, en dépit
des sempiternelles négociations avec les bailleurs et ses principaux actionnaires (Groupe Advens ,
le Sénégal et le Mali), l’entreprise Transrail peine à siffler.
Mi-août 2009, l’opérateur Vecturis avait présenté aux actionnaires, un plan de relance estimé à
139 milliards Fcfa, couvrant la période 2009-2019. Classé sans suite, la bataille du fret se joue maintenant dans le couloir routier, défiant la législation de transport de marchandises en vigueur dans
les deux Etats, reconnaît une source officielle malienne, contactée par Les Afriques.
Avec un chiffre d’affaires revendiqué à hauteur de 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros) et
un endettement cumulé estimé à plus de 11 milliards 800 millions Fcfa, dû par des compagnies
d’assurances et pétrolières, évoluant dans le secteur du corridor ferroviaire, l’entreprise Transrail
est aujourd’hui sur la sellette.
Par Ismael Aidara
© Copyright Les Afriques
Air Arabia Increases Kenya flights to daily
Air Arabia announced the expansion of its service to the Kenyan
capital, Nairobi, from Sharjah hub, United Arab Emirates. Air Arabia
will now offer daily flights from the Kenyan city making it easier and
more convenient for passengers to visit this vibrant City.
Air Arabia flies to over 65 destinations spreading across the Middle
East, North Africa, Asia and Europe and operates from three hubs
in UAE, Morocco and Egypt.
Air Arabia currently offers 4 flights a week to Nairobi. Starting 7th
April, 2011, the carrier will offer direct flights 7 times a week, departing Sharjah International Airport
daily at 9:30 am on Mondays ,Wednesdays, Fridays and Sundays. On Tuesdays, Thursdays and
Saturdays, flights depart Sharjah at 18:00 pm. Return flights depart Jomo Kenyatta International
Airport at 14:05PM and 23:25PM respectively.
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“We are extremely pleased to announce the expansion of our service between Sharjah and the
Kenyan capital, Nairobi which will further enhance the air travel options for the residents of both
Countries” said AK Nizar, Head of Commercial Department, Air Arabia. “we look forward to see
the positive contribution the increase of flights will have on the over all tourism of the vibrant city
of Nairobi”.
Mr. Nizar said that the region has also shown a lot of potential especially for traders and Nairobi
has become a business hub for the East African region noting that Nairobi has proven to be a
very lucrative market for trade in the Middle East. He added that Air Arabia has indeed revolutionalized the travel business in the region since the airline provides the lowest fares among its competitors.
Air Arabia started operations in Kenya in October 2008 with 3 flights a week to UAE. Since then,
the airline has seen increasing demand for the appealing value for money product it offers. (Photo Air Arabia)
La compagnie aérienne "ASKY" accueille à Lomé, son
250.000eme passager
La Compagnie aérienne communautaire "ASKY" a accueilli vendredi à
l’aéroport international Général Gnassingbé Eyadéma de Lomé, son
250.000eme passager, a constaté l’Agence Savoir News.
Créée en décembre 2007, ASKY est une compagnie aérienne communautaire à vocation panafricaine qui a démarré ses activités le 15 janvier 2009.
Le 250.000eme passager, Joseph NGuentchue, informaticien camerounais vivant à Abidjan, a
été accueilli ce vendredi en fin de matinée par des responsables de la Compagnie dont
Mme Fatou ASKIA, Manager Publicité et relation publique.
Très heureux, M.NGuentchue a indiqué à la presse, les circonstances dans lesquelles il a découvert "ASKY"
"Je passais dans une rue du Plateau à Abidjan. J’ai vu le logo ASKY alors que je tenais à prendre
un avion pour le Cameroun. Je me suis renseigné et j’ai ensuite pris mon billet. Quelques jours
après, je suis allé sur Internet, histoire d’avoir plus d’informations sur la Compagnie. Mes informations m’ont montré que c’est une compagnie assez fiable, assez professionnelle", a-t-il expliqué.
"Par enchantement je me suis retrouvé être le 250.000eme passager. Quand j’ai appris
l’information, j’étais très surpris. J’ai été accueilli à partir de l’aéroport d’Abidjan jusqu’à ma descente à Lomé avec du Champagne", s’est réjoui M.NGuentchue.
Selon Mme Fatou Askia, c’est une occasion de célébrer non seulement cet évènement, mais aussi le personnel pour son attachement au travail.
Mme Askia a profité de l’occasion pour inviter les passagers à toujours faire confiance à ASKY.
"Nous allons demander à M.NGuentchue de souscrire au programme de fidélisation et à partir de
cet instant, quand il va voyager, il va cumuler des points, car à partir d’un certain nombre de
points, il aura des réductions sur ses tarifs", a-t-elle souligné.
Rappelons que la Compagnie "ASKY" a présenté le 19 janvier dernier à la presse nationale et internationale, son 4ème avion, un Boeing 737-790 qui lui a permis de renforcer son réseau en
Afrique de l’ouest et du centre.
Au total, 67 vols hebdomadaires prennent depuis quelques semaines, départ à Lomé, contre 36
précédemment
Aujourd’hui ASKY enregistre une moyenne hebdomadaire de 7.000 passagers transportés.
La Compagnie a fini le mois de décembre 2010 avec un taux de remplissage de 65,6%, soit une
progression de 7.4% par rapport au mois de novembre 2010 et de 30% par rapport au mois de juin
2010.
savoirnews.com
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Comment le Boeing Dreamliner est devenu un cauchemar industriel
Sur le papier, il est merveilleux. Ses géniteurs lui avaient d’ailleurs donné
un joli nom : Dreamliner, le courrier de rêve. C’était en 2003, à la fin de
l’année, quand le conseil d’administration de Boeing a décidé de lancer le 7E7, rebaptisé deux ans plus tard le 787 Dreamliner. Aujourd’hui,
ce serait plutôt le Dramaliner, l’avion cauchemar. Sept ans plus tard, un
vieux de la vieille de Boeing, cité par le Seattle Times , lâche : « c’est
l’enfer absolu… » ou « l’apocalypse industrielle » (1). Scott Fancher, le
patron du programme reconnaissait, en décembre dernier, que lui et
son équipe avaient « beaucoup de boulot à faire », alors que le premier 787 devrait voler depuis
trois ans.
Le rêve sur le papier, l’enfer à l’usine
Dans l’industrie une règle très simple veut que, face à des problèmes complexes, on avance pas
à pas. Mais, le conseil d’administration de Boeing devait être pressé et a voulu brûler les étapes.
Les ingénieurs mettaient sur la table un appareil nouvelle génération aux performances extraordinaires. Un avion Lego construit en trois jours (cela reste l’ambition affichée), avec une consommation de carburant réduite de 20 %, des coûts de maintenance diminués de 30 % et encore des
10 % d’économie par siège et par mile parcouru. Et pour les passagers plus de place pour mettre
un terme à la « guerre des coudes », des hublots beaucoup plus grands et moins d’humidité. Fini,
la gorge sèche et la course au verre d’eau. Un rêve.
Alors pour tout changer, Boeing a vraiment tout changé. La liste des innovations est longue : les
matériaux utilisés, les technologies mises en œuvre, la manière de travailler avec les fournisseurs et
l’assemblage final de pièces venues du monde entier. Tout cela est décrit avec minutie et fierté
sur le site du constructeur. Comment réduire la consommation de carburant ? En abandonnant
les vérins et les transmissions hydrauliques au profit de fibres optiques et de moteurs électriques ;
en retirant l’aluminium pour les composites et en substituant la colle aux rivets. « Un élément composite de la carlingue permet de supprimer l’assemblage de 500 tôles d’aluminium et de 40 000 à
50 000 rivets », explique Boeing. Résultat, un avion 0 % de matière grasse qui pèse 15 à 20 tonnes
de moins que son rival européen l’A 330-200.
Jusqu’à présent Boeing, et Airbus, utilisaient bien des composites, mais avec parcimonie. Le 777,
c’est 12 % de composites et 50 % d’aluminium. Le 787 en met partout 50 % de matériaux composites – 20 % d’aluminium, inaugurant une nouvelle ère de l’aviation civile. Les avions ont commencé par être en bois, puis en alu et finalement ils sont en plastique. Problème, les composites
ne respectent pas les mêmes lois que l’aluminium et il a fallu apprendre à maîtriser ses faiblesses,
ses points de rupture. L’aile et le point d’attache de l’aille à la carlingue ont notamment représenté de casse-têtes. Jamais un industriel n’avait construit une pièce aussi grande en carbone et
jamais personne n’avait validé ses capacités de résistance à la torsion ou sa fatigue aux points
d’attache. Bref, il fallait reconstruire de lourdes équations mathématiques pour les injecter dans
les ordinateurs Cray, parmi les plus puissants du monde, pour définir le bon dessin de l’aile et la
meilleure façon de l’accrocher au fuselage.
Il pleut dans l’avion
Multiplier les moteurs électriques dans l’avion est en soi une bonne idée, mais les ingénieurs ont dû
faire face un problème inattendu : une importante condensation, probablement liée a l’usage
du carbone, est venue compliquer la gestion des arcs électriques. L’un des interlocuteurs confessés par le Seattle Times dit avec beaucoup de simplicité : « il pleut dans l’avion ». Quand, le 9 novembre dernier une dizaine d’inspecteurs de la FAA, l’administration fédérale de l’aviation civile
américaine, chargée de délivrer les autorisations de vol, ont participé à un atterrissage
d’urgence. Ils peuvent témoigner que le cocktail humidité plus électricité pose de sérieux problèmes. L’appareil chargé de leur faire faire un petit tour a atterri en urgence la cabine plongée
dans le noir après qu’un incendie s’est déclaré dans une armoire électrique. Leur sanction a été
sans nuance : si Boeing ne règle pas rapidement un certain nombre de problèmes, le 787 n’aura
pas la certification pour réaliser des vols intercontinentaux. Autant dire qu’il irait rejoindre les
grands cimetières des avions de l’Arizona.
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Pour ajouter à la complexité, Boeing a eu la bonne idée de faire une sorte d’Airbus mondial en
partageant les développements et l’industrialisation dans le monde entier. Près du tiers du 787
vient d’Asie ou d’Europe. Une part jamais atteinte auparavant. La France a d’ailleurs bénéficié
de cette porte ouverte puisque huit entreprises ont été embarquées à bord du Dramaliner (lire
encadré).
Un Airbus intercontinental
Airbus avait expérimenté la difficulté de partager le développement de l’A-380 par-dessus le Rhin
et c’était retrouvé avec des câbles venant d’Allemagne trop courts, trop longs ou sortant là ou
on ne les attendait pas. Partager la mise au point d’un avion entièrement nouveau c’est bon
pour l’image, ça aide à vendre des avions, mais ça déclenche une épidémie de migraines dans
les bureaux d’études et à la direction financière. Remplacez le Rhin par le Pacifique ou par
l’Atlantique et vous aurez une idée des difficultés rencontrées. Selon, les analystes américains
contactés par le Seattle Times, le coût du 787 serait passé de 5 milliards de dollars à 12 voire 18
milliards de dollars.
Les vingt-cinq d’avions qui attendent actuellement sur le tarmac d’Everett dans l’usine Boeing en
face de Seattle (Washington) doivent subir 105.000 opérations de base pour corriger les malfaçons ou les erreurs. Certaines prennent moins d’une journée, d’autres une semaine… Autant dire
que la date de la première livraison paraît lointaine. En principe, All Nippon Airways devrait recevoir le premier 787 au troisième trimestre 2011. Il faudra avant cela que la FAA et son homologue
européenne, l’Agence européenne pour la sécurité aérienne, signent les autorisations. Aux ÉtatsUnis les vols de certification ont repris en janvier et les travaux débuteront en Europe en avril.
Boeing précisait dans son communiqué qu’il se laissait « une marge ». Depuis le temps on a appris
à se montrer prudent du côté de Seattle.
Chez Airbus, on apprécie la situation. « Au départ, nous avions cinq ans de retard avec l’A-350,
on en a plus que deux… » dit un haut dirigeant du constructeur européen.
Le Monde
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