Rapports annuels de performances
Transcription
Rapports annuels de performances
F R A N Ç A I S E BUDGET GÉNÉRAL MISSION INTERMINISTÉRIELLE RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DU BUDGET ET D’APPROBATION DES COMPTES POUR 2014 R É P U B L I Q U E ENSEIGNEMENT SCOLAIRE NOTE EXPLICATIVE Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2014 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1 er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2014, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges. Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2014 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie. La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2014. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2013 peuvent avoir été retraitées. La mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes. Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants : – – – – La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales : les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2014, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés ; les crédits 2013 ; les charges du programme, évaluées par action ; les dépenses fiscales rattachées au programme. Le rapport annuel de performances qui regroupe : le bilan stratégique du programme ; pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces résultats ; – la justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté ; – une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés ; – la présentation des dépenses complètes associées à chaque action du programme, et la comparaison sans déversement des coûts directs et des dépenses directes au niveau du programme, obtenues après traitement des comptabilités budgétaire et générale de l’État. – – Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros . Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT) . On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. À titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT. L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/ TABLE DES MATIÈRES Mission ENSEIGNEMENT SCOLAIRE Bilan de la programmation pluriannuelle Récapitulation des crédits et des emplois 7 8 17 Programme 140 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU PREMIER DEGRÉ 25 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 26 30 40 46 64 Programme 141 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU SECOND DEGRÉ Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 69 70 74 94 102 128 Programme 230 VIE DE L'ÉLÈVE 135 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 136 140 149 155 181 Programme 139 ENSEIGNEMENT PRIVÉ DU PREMIER ET DU SECOND DEGRÉS 185 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 186 189 204 211 231 Programme 214 SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE L'ÉDUCATION NATIONALE 237 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Opérateurs Analyse des coûts du programme et des actions 238 242 258 266 303 320 Programme 408 INTERNATS DE LA RÉUSSITE 325 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro 326 328 333 336 Programme 143 ENSEIGNEMENT TECHNIQUE AGRICOLE 339 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 340 342 347 353 375 MISSION Enseignement scolaire MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE Bilan de la programmation pluriannuelle 8 Récapitulation des crédits et des emplois 17 8 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission B ILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION Le système éducatif français a su montrer sa capacité de mobilisation pour élever quantitativement le niveau général : en quarante ans, le nombre de bacheliers a été multiplié par trois et les jeunes quittent le système éducatif en moyenne plus diplômés en France que dans l’ensemble de l’Union européenne. Néanmoins, depuis vingt ans, le système éducatif a cessé de progresser qualitativement, ainsi que le démontrent différentes études nationales et internationales, notamment la dernière enquête PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), qui évalue à grande échelle, dans 65 pays, les compétences des élèves de 15 ans qui ont effectué leur scolarité obligatoire entre septembre 2002 et mai 2012, dont les résultats ont été publiés en décembre 2013. Ces études ont posé un diagnostic préoccupant en constatant une baisse du niveau moyen en mathématiques, un accroissement des écarts de niveaux entre les élèves, qui s’explique par une augmentation du nombre d’élèves en difficultés, alors que celui-ci reste stable dans les autres pays, et enfin une corrélation entre les résultats scolaires et l’origine sociale des élèves, en défaveur des plus démunis d’entre eux. La loi n° 2013-595 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 concrétise l’engagement du Président de la République de faire de la jeunesse et de l’éducation la priorité de la Nation en posant, notamment, les fondements d’une école juste, exigeante et inclusive. La politique menée depuis 2012, qui consiste à remettre l’école au cœur de la promesse de l’égalité, en rétablissant les conditions de la réussite pour chaque élève, repose sur une refonte globale de la politique d’éducation qui réinterroge, sur le fond, les politiques pédagogiques et éducatives. Elle vise à redéfinir les compétences attendues, les programmes, les contenus et organisations des enseignements, et s’attache à mobiliser les moyens nécessaires à la conduite de cette refondation, aussi bien par l’effort consenti par la Nation au budget de la mission « Enseignement scolaire » que par l’attention portée à la qualité de la formation initiale et continue de celles et ceux qui ont la mission de répondre aux défis du système éducatif. Ces défis recoupent les objectifs énoncés au projet annuel de performances 2014, à savoir conduire tous les élèves à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture permettant l’obtention des diplômes en fin de formation initiale, préparer les jeunes à une poursuite d’études et à une insertion professionnelle réussie. Il s’agit également d’offrir, à l’école, les conditions propices aux apprentissages, par la promotion de la santé des élèves et par l’instauration d’un climat serein et de confiance, qui prépare chaque futur citoyen à prendre sa part et sa place au sein d’une société harmonieuse, fondée sur les valeurs républicaines. UNE RÉFLEXION PÉDAGOGIQUE GLOBALE Le socle commun est au cœur de la réflexion. Le Conseil supérieur des programmes (CSP), créé par la loi du 8 juillet 2013, a été saisi dès l’automne 2013, afin d’élaborer un projet soumis à une large consultation, organisée à l’automne 2014. Le succès de cette consultation inédite, à laquelle 136 708 enseignants ont répondu, montre l’intérêt des personnels pour leur métier et le sens de leur action. Le décret relatif au nouveau socle de connaissances, de compétences et de culture sera publié au cours du 1 er semestre 2015. La loi de refondation a posé les principes d’une réorganisation de la scolarité à l’école primaire et au collège, en quatre cycles, dès la rentrée 2014. L’école maternelle forme désormais un cycle unique, s’appuyant sur une pédagogie adaptée à l'âge des enfants, pour les préparer de manière progressive aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école élémentaire. Le cycle 3 (cycle des approfondissements), qui concerne le CM1, le CM2 et la classe de 6 e, a pour vocation d’instaurer une cohérence accrue entre l’école et le collège. Le conseil école-collège, instauré par l’article 57 de la loi du 8 juillet 2013, s’installe progressivement sur l’ensemble du territoire grâce à la mobilisation des 9 PLR 2014 Enseignement scolaire BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission responsables académiques. Il fait l’objet d’une réflexion exigeante des acteurs de terrain, qui doit permettre d’en faire un outil pédagogique central et performant. La question de l’évaluation fait également l’objet d’une réflexion dans le cadre de la refonte du socle commun et des programmes. L’évaluation des élèves doit être au service des apprentissages et constituer un levier d’amélioration des résultats, comme l’ont indiqué les conclusions du jury de la Conférence nationale sur l’évaluation, réuni les 11 et 12 décembre 2014. Les recommandations de ce jury, remises le vendredi 13 février 2015, devraient faire l’objet d’un arbitrage en avril 2015. Par ailleurs, le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) a rendu, en février 2015, des recommandations s’agissant de la question du redoublement, particulièrement ancré en France, et qui a connu une légère hausse cette année, aussi bien en école élémentaire qu’au collège. Ce sujet, révélateur d’inégalités, est particulièrement sensible, car il touche plus particulièrement les élèves issus des familles les plus défavorisées, sans résoudre les difficultés de ces élèves, voire parfois en les aggravant. L’enseignement technique agricole présente, quant à lui, une grande capacité d’innovation. Sa richesse d’invention et d’expérimentation l’ont souvent positionné comme un « laboratoire de recherche avancée ». L’interdisciplinarité, l’éducation à la citoyenneté, les modalités d’évaluation sont quelques thèmes d’innovation largement diffusés dans la culture de l’enseignement agricole. UNE RÉPARTITION ÉQUITABLE DES MOYENS L’ambition du Gouvernement en termes de politique éducative s’accompagne également de moyens supplémentaires, qui ont vocation à permettre l’accompagnement de la dynamique démographique, à consolider la formation initiale des enseignants et, enfin, à permettre la mise en place des dispositifs prévus par la loi du 8 juillet 2013. Après une hausse des ouvertures de postes d’enseignants à la session de recrutement 2013, correspondant à 3 344 ETP supplémentaires dans le premier degré public et 4 112 dans le second degré public, la session 2014 s’est accompagnée d’une nouvelle hausse des postes ouverts : 4 842 ETP supplémentaires dans le premier degré et 2 521 dans le second. Les ouvertures de postes dans l’enseignement privé ont également connu une progression, correspondant à 876 ETP en 2013 et 773 ETP en 2014. Enfin, la vie de l’élève (personnels d’éducation, auxiliaires de vie scolaire chargés de l’accompagnement individuel des élèves handicapés, personnels de santé et assistants de service social) a également été renforcée par l’ouverture de 449 postes supplémentaires en 2013 et 668 en 2014. La question de la répartition des moyens est centrale pour rééquilibrer la dotation des territoires, notamment ceux dont les caractéristiques urbaines et sociales réclament un plus grand effort, sans toutefois que les territoires ruraux ne soient négligés. La mise en œuvre d’un nouveau modèle d’allocation des moyens du premier degré à la rentrée 2015 et la mise à l’étude d’un nouveau modèle pour le collège témoignent de cette volonté. ADAPTER LA FORMATION INITIALE ET CONTINUE POUR DISPOSER D’UN POTENTIEL D’ENSEIGNANTS QUALITATIVEMENT ADAPTÉ La réussite des élèves est directement liée à la possibilité de disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté. La création de moyens supplémentaires n’a de sens que si elle s’accompagne de la rénovation en profondeur de la formation initiale et continue des enseignants. À cet effet, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) forment, depuis septembre 2013, les enseignants des premier et second degrés. Il s’agit tout à la fois de proposer une formation initiale solide, qui s’ancre dans les réalités du terrain, et d’offrir à tous les nouveaux enseignants les compétences nécessaires à la prise en charge des élèves à besoins particuliers. La recherche et l’innovation, intégrées aux parcours de formation, contribueront à la rénovation des pratiques. Le poids des services académiques, en tant qu’employeurs, dans le pilotage de la formation initiale des enseignants est un gage de réussite. Le développement de la formation à distance, s’appuyant sur des ressources numériques (plateforme M@gistère), participe de cette rénovation en profondeur de la formation des enseignants. L’École supérieure de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESEN-ESR) est, par ailleurs, associée à la formation initiale et continue. 10 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission B ILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE CONFORTER LA PRIORITÉ DONNÉE AU PRIMAIRE La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République a clairement donné la priorité à l’enseignement primaire, et c’est désormais dès la maternelle que les processus conduisant à la réussite des élèves sont mis en place. La scolarisation avant l’âge de trois ans constitue une chance pour l’enfant, si elle se déroule dans des conditions adaptées à ses besoins. Elle est développée en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé : 3 000 emplois supplémentaires doivent y être consacrés durant le quinquennat. D’ores et déjà, la coopération fructueuse entre l’État et les collectivités locales a permis d’observer une amélioration de la qualité éducative et pédagogique, ainsi que des conditions d’accueil. Cependant, le pourcentage d’enfants de moins de trois ans scolarisés, qui avait connu un recul considérable sous la précédente mandature, est resté stable en 2014 (11,7 %). De même, la cible prioritaire que constituent les enfants issus de milieux défavorisés n’est pas encore atteinte sur tout le territoire, parfois en raison d’une demande sociale inférieure aux ambitions des pouvoirs publics, particulièrement au sein des quartiers en difficulté ou dans certaines zones rurales. Le taux de scolarisation à 2 ans de ces enfants est de 20,6 %. Aussi, les actions visant à s’approcher au plus près de la cible nationale de 30 % d’enfants de moins de 3 ans scolarisés dans le réseau de l’éducation prioritaire doivent-elles être intensifiées. Le dispositif « Plus de maîtres que de classes » a également été déployé : en deux ans, 1 900 écoles ont été pourvues d’un professeur supplémentaire, dont l’action, concentrée au cycle 2 (CP, CE1, CE2), vise à accompagner les élèves en difficulté. Inscrit au sein du projet d’école, ce dispositif permet, en outre, de renouveler l’approche pédagogique en favorisant l’action concertée des enseignants. Enfin, la nouvelle organisation de la semaine scolaire, prévue sur neuf demi-journées par la loi du 8 juillet 2013, respecte mieux le rythme des jeunes élèves, ce qui doit favoriser leur disponibilité pour les apprentissages. Le décret n° 2014-457 du 7 mai 2014 a contribué à lever les difficultés rencontrées par certaines communes, avec des possibilités de dérogation ou d’expérimentation élargies, qui feront l’objet d’une évaluation attentive des services académiques. La généralisation des nouveaux rythmes scolaires est désormais réalisée et articulée avec les projets éducatifs territoriaux (PEDT). PRÉFIGURER LA NOUVELLE POLITIQUE DE L’ÉDUCATION PRIORITAIRE POUR, À TERME, DISPOSER D’UN RÉSEAU D’ÉDUCATION PRIORITAIRE PLUS JUSTE ET ATTEINDRE L’OBJECTIF D’UNE PLUS GRANDE ÉQUITÉ La rentrée 2014 a vu la mise en place de la préfiguration de la nouvelle politique de l’éducation prioritaire. La réforme de l’éducation prioritaire vise à réduire à moins de 10 % les écarts de performance entre les élèves scolarisés en éducation prioritaire et ceux qui ne le sont pas, sans dégrader les résultats généraux. La nouvelle politique vise à relever un double défi : tout d’abord, gagner en termes d’équité et de lisibilité par la redéfinition d’une carte de l’éducation prioritaire cohérente avec la politique de la ville, plus conforme aux spécificités des territoires dont les caractéristiques de la population justifient un effort particulier. Il s’agit aussi d’améliorer les résultats scolaires des élèves en mettant en œuvre, plus largement qu’aujourd’hui, les leviers et pratiques les plus efficaces et les plus adaptées. Ainsi, depuis la rentrée 2014, se mettent en place les 102 réseaux d’éducation prioritaire renforcés (REP+) préfigurateurs, auxquels s’ajouteront, à la rentrée 2015, 987 réseaux d’éducation prioritaire (REP), dont 248 REP+ supplémentaires en 2015. Un référentiel de l’éducation prioritaire a été produit en cohérence avec les recherches nationales et internationales, les préconisations de l’inspection générale et l’expertise des personnels consultés à l’automne 2013. Le site national de l’éducation prioritaire, renouvelé, soutient cette refondation. OBTENIR LES DIPLÔMES CORRESPONDANT AUX FORMATIONS INITIALES GRÂCE À L’ACQUISITION DES COMPÉTENCES ATTENDUES PAR UN MAXIMUM DE JEUNES, EN LUTTANT CONTRE LE DECROCHAGE Au-delà de l’acquisition des connaissances et compétences attendues dans le cadre du socle commun, trois objectifs majeurs sont assignés au système éducatif : le premier « conduire plus de 80 % d’une classe d’âge au baccalauréat » figure dans la loi n° 89-486 d’orientation du 10 juillet 1989 ; le deuxième « diviser par deux la proportion des élèves qui sortent du système scolaire sans qualification pour les amener à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture à l’issue de la scolarité obligatoire » a été énoncé par le Président de la République ; le 11 PLR 2014 Enseignement scolaire BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission troisième « conduire 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur » figure dans la loi n° 2013660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, qui suppose l’acquisition par les bacheliers des compétences attendues pour réussir un parcours dans l’enseignement supérieur. La fluidité des parcours, qui repose sur une baisse du redoublement et une orientation réussie, suppose une adéquation entre les pratiques d’enseignement d’un cycle à l’autre, qui soit garante de la progressivité des apprentissages. Le taux d’accès au brevet, indicateur de mission (indicateur 141-1.4 et indicateur 139-2.2 sur le champ public et privé), poursuit sa progression et n’est pas affecté par la légère augmentation du redoublement observée en 2014. Par ailleurs, la progression du taux d’accès au baccalauréat, indicateur de mission (indicateur 141-1.1 et indicateur 139-2.5 sur le champ public et privé), ne doit pas masquer les inégalités sociales. En effet, on constate que 77,4 % d’une génération accède au baccalauréat, mais seulement 75,8 % des élèves issus des milieux populaires. De surcroît, les écarts sont considérables selon les milieux sociaux, notamment en fonction du niveau de diplôme des parents, dans un système scolaire dont l’approche demeure encore trop académique. Enfin, la lutte contre le décrochage scolaire, à tous les niveaux de la scolarité, est un enjeu majeur de la cohésion sociale. En effet, chaque année, 140 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme de niveau V ou IV, et 620 000 jeunes de 18 à 24 ans restent sans qualification. Cependant, on note, ces dernières années, une diminution de la proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé, et qui ne poursuivent ni études, ni formation : l’indicateur de mission (indicateur 141-1.3 et indicateur 139-2.3 sur le champ public et privé) révèle une baisse du taux de jeunes sans diplôme de 1,7 point entre 2012 et 2013. Ainsi, même si l’objectif de réduction de l'abandon scolaire à 10 % est atteint, favoriser la persévérance scolaire est essentiel pour la société d’un point de vue humain, social et économique, afin de ne pas conforter les inégalités. La lutte contre le décrochage s’inscrit clairement dans les priorités de la stratégie « Europe 2020 » pour une économie durable, intelligente et inclusive, et fait partie des priorités au niveau national. Le Président de la République a fixé l’objectif de diviser par deux, au cours de sa mandature, le nombre de jeunes sortis sans qualification. Une évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage scolaire a été décidée par le gouvernement, dans le cadre des 60 évaluations de politiques publiques (EPP) qu’il a lancées depuis décembre 2012. Débutée en novembre 2013, l’évaluation a été conduite sous le pilotage du ministère de l’éducation nationale, en lien avec l’ensemble de ses partenaires, et avec l’appui du secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP). Après une phase de diagnostic ayant conduit à la publication d’un rapport en juin 2014, une stratégie interministérielle de lutte contre le décrochage a été présentée en Conseil des ministres par la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement et de la recherche, le 26 novembre 2014. Ce plan d’actions, qui s’articule avec les politiques de l’emploi, de la formation professionnelle et de la ville comporte trois axes : mobiliser toutes les forces contre le décrochage ; faire le choix de la prévention ; donner une nouvelle chance de se qualifier. MIEUX ACCOMPAGNER LES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP Mieux accompagner les élèves en situation de handicap est un autre aspect de la recherche d’équité. Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a engagé une réflexion, afin de mieux évaluer les besoins et ainsi affiner l’offre de dispositifs de scolarisation, pour les adapter le mieux possible aux besoins des élèves, tout en promouvant, à chaque fois, leur caractère inclusif. La création des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) instaure une véritable professionnalisation des personnels accompagnants, indispensable à la réussite de l’inclusion. Le décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 offre à ces collaborateurs une véritable reconnaissance de leurs compétences et des garanties professionnelles sur le long terme. À la rentrée scolaire 2014, 260 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire. En 8 ans, ce nombre a doublé et il continue d’augmenter chaque année de plus de 10 %. À l’occasion de la conférence nationale du handicap (CNH), qui s’est tenue le 11 décembre 2014, une série de mesures a été adoptée en faveur des personnes en situation de handicap, notamment à l’école. Ces mesures visent à offrir des parcours de formation plus inclusifs, à renforcer la professionnalisation des différents intervenants, à faciliter 12 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission B ILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap et à mobiliser le numérique au service des besoins éducatifs particuliers. POURSUIVRE DES ÉTUDES SUPÉRIEURES ET FAVORISER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES, PRÉLUDE À UNE BONNE INSERTION SOCIALE Conduire 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur est un objectif qui témoigne de l’augmentation souhaitée du niveau des compétences de la population, gage du rayonnement futur de la France. Pour y parvenir, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur mettent conjointement en place des dispositifs qui favorisent la réussite de tous les étudiants. Plusieurs axes sont ainsi définis pour réussir le continuum « Bac-3 / Bac+3 » : mieux préparer les élèves aux exigences et aux attendus de l’enseignement post-baccalauréat, améliorer la visibilité de l’offre de formation supérieure et rapprocher les établissements d’enseignement secondaire et supérieur. La création des campus des métiers et des qualifications est un levier efficace pour rendre l’offre de formation plus lisible, plus attractive et mieux articulée avec les besoins du territoire. L’école compte, par ailleurs, parmi ses missions fondamentales, celle de garantir l’égalité des chances entre les filles et les garçons. À cette fin, elle veille à favoriser, à tous les niveaux, la mixité et l’égalité, notamment en matière d’orientation. Rééquilibrer les filières, en luttant contre les stéréotypes, constitue un levier d’action privilégié. Le Gouvernement a, en outre, fait de la jeunesse une de ses priorités, et de la lutte contre le chômage des jeunes, l’un des axes de sa politiques de l’emploi. Le rapprochement de l’école et du monde économique est un levier pour une insertion professionnelle réussie. Il repose sur la mobilisation pour l’emploi des jeunes et sur la mise en œuvre d’un plan de relance de l’apprentissage. En effet, bien que près de 70 % des apprentis trouvent un emploi durable à la fin de leur formation, seuls 426 000 jeunes sont en formation par l’apprentissage. Ce nombre est en recul de 8 % par rapport à 2013, car malgré les bons résultats obtenus en termes d’insertion professionnelle, cette voie pâtit d’un déficit d’image. Aussi, l’objectif volontariste d’atteindre un total de 500 000 apprentis en 2017, fixé par le Président de la République, et réaffirmé par le Premier ministre lors de la 3 e grande conférence sociale, qui s’est tenue les 7 et 8 juillet 2014, nécessite la mobilisation collective en faveur de cette voie de formation, qui a démontré son efficacité. Le Conseil national éducation économie (CNEE), créé par le décret n° 2013-539 du 25 juin 2013, est une instance de dialogue et de prospective visant à mieux articuler les enjeux éducatifs et les enjeux économiques. Chaque année, il doit proposer des orientations de travail, aux commissions professionnelles consultatives (CPC) pour rénover et adapter les diplômes professionnels, ainsi qu’aux experts chargés de faire évoluer les programmes des formations générales et technologiques. Par ailleurs, l’enseignement technique agricole est caractérisé, historiquement, par des liens forts avec les professionnels, ce qui favorise l’insertion des jeunes. La coopération avec les professionnels est partie intégrante du fonctionnement des établissements publics locaux d'enseignement agricole (EPLEA). Leur participation aux conseils d’administration concrétise ce lien et permet de garder un ancrage fort dans le monde professionnel. De plus, des représentants des professionnels participent à l’écriture des référentiels et à leur rénovation, ce qui donne à l'enseignement agricole une opportunité supplémentaire de rester en phase avec les réalités d’un univers professionnel en perpétuelle évolution technique, agronomique, organisationnelle. Un établissement d’enseignement agricole, au travers de ces missions, n’est pas seulement un lieu de formation : il est aussi un acteur du développement, fortement inséré dans son territoire. RESPECTER L’ÉCOLE, GRÂCE À L’APPRENTISSAGE DE LA RESPONSABILITÉ POUR AMÉLIORER LE CLIMAT SCOLAIRE, PRÉLUDE AU RESPECT DES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE Remettre les valeurs de la République au cœur de l’école qui, de fait, est un espace de socialisation, est indissociable des missions du système éducatif. La socialisation dépend de la transmission de valeurs d’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté. Cette mission est d’autant plus délicate lorsque les fondements humanistes de la société française font l’objet de nombreuses attaques, l’école n’étant pas étanche aux dérives et aux troubles sociétaux. Les 200 actions éducatives pilotées en administration centrale et déclinées par les académies y contribuent, en encourageant et en valorisant les initiatives individuelles et une approche pédagogique transversale, ainsi qu’en ouvrant l’école à ses partenaires. Face aux errements idéologiques, l’école contribue à la formation progressive de la personnalité des élèves et doit créer les conditions d’un climat propice à un enseignement laïc, neutre et respectueux 13 PLR 2014 Enseignement scolaire BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission la liberté de conscience de chacun. C’est toute l’ambition des onze mesures de la grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République, acte II de la refondation de l’école, présentées le 22 janvier 2015. Favoriser la réussite éducative, définie par le pacte de réussite éducative du 7 novembre 2013 comme étant la recherche du développement harmonieux du jeune, est à l’origine d’une démarche partenariale, qui permet cohérence, continuité et complémentarité des apprentissages dans et hors l’école. Ainsi, le principe de coéducation est réaffirmé et renforcé par la prise en compte des familles à toutes les étapes de la scolarité. S’y ajoute l’organisation de nouvelles journées de la réussite éducative, qui doit permettre la mise en synergie de tous les partenaires de l’école. Les violences scolaires altèrent encore trop souvent le climat scolaire. Le harcèlement scolaire en est un exemple. Aussi, la lutte contre le harcèlement est une priorité réaffirmée par l’éducation nationale. Sensibilisation, prévention, formation et prise en charge sont au cœur du dispositif soutenu par le site dédié « Agir contre le harcèlement à l’école ». De nouvelles initiatives sont d’ailleurs prévues pour 2015 et 2016. Les discriminations et le harcèlement sont souvent liés, tout en ayant leurs caractéristiques propres. Aussi, un site spécifique, à l’écoute des jeunes, est en place, afin de lutter contre l’homophobie et de prévenir le suicide. PROMOUVOIR LA SANTÉ DES ÉLÈVES ET CONTRIBUER À AMÉLIORER LEUR QUALITÉ DE VIE L’éducation à la santé des élèves et le suivi de leur santé sont une mission de l’école. La politique éducative sociale et de santé est en cours de refondation. L’éducation à la santé est intégrée dans les programmes de l’école primaire. Audelà, chaque établissement public local d’enseignement (EPLE) définit un programme d’éducation à la santé et à la citoyenneté : éducation nutritionnelle, éducation à la sexualité et prévention des conduites addictives. L’éducation à la santé fait l’objet d’un travail de l’éducation nationale, en partenariat avec plusieurs ministères. À titre d’exemple, l’éducation alimentaire de la jeunesse est l’un des axes prioritaires de la politique publique de l’alimentation, inscrit dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAAF) du 13 octobre 2014. Traduisant cette priorité, la LAAAF a également modifié le code de l’éducation pour qu’une information et une éducation à l’alimentation soit dispensée dans les écoles, dans le cadre des enseignements ou du projet éducatif territorial. En appui à la politique de promotion de la santé des élèves, 100 emplois santé-sociaux ont été créés en 2014. Ils devront permettre, notamment, d’approcher la cible 2015 de 100 % d’élèves ayant bénéficié d’un bilan de santé à 6 ans en REP+. L’ENTRÉE DANS L’ÈRE DU NUMÉRIQUE Enfin, l’entrée de l’école dans l’ère du numérique repose sur le développement d’un système global, l’« e-Education », qui s’intéresse naturellement à la maîtrise du matériel, aux contenus pédagogiques et aux services offerts aux usagers. L’entrée dans l’ère du numérique est aujourd’hui effective grâce au service public du numérique éducatif, instauré par la loi pour la refondation de l’école de la République. Le pilotage de la mise en place de ce service est dévolu à la direction du numérique éducatif (DNE), créée en mars 2014. Son rôle est de favoriser la synergie entre les acteurs et les partenaires du numérique et des systèmes d’information : État, collectivités territoriales, mais également entreprises de la filière du numérique éducatif. Des mesures de soutien à ces entreprises ont permis d’accélérer la production de ressources, dans le cadre du projet « Classe connectée ». Ce projet est mené en collaboration avec le plan e-formation de la nouvelle France industrielle. Confirmant l’omniprésence du numérique, le développement du très haut débit, la définition de parcours de formation des enseignants au et par le numérique dans les ESPE, et enfin la mise en place de disciplines nouvelles visant à faire acquérir une véritable culture numérique et des compétences de base relatives à la programmation, sont menés avec ambition et détermination, car le numérique participe à la réduction des inégalités face aux apprentissages. L’ensemble des mesures prises en faveur de l’école doit permettre, à terme, de favoriser la réussite et l’ambition des élèves sans distinction, pour que les inégalités ne soient jamais synonymes de déterminismes, dès lors qu’un jeune entre dans le système éducatif. L’école doit rester un lieu de réussite, d’autonomie et d’épanouissement pour tous ; un lieu où il soit possible d’apprendre et d’enseigner dans de bonnes conditions ; un lieu de socialisation permettant de former des citoyens sachant transmettre et faire partager les valeurs de la République. 14 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission B ILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE INDICATEURS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE LA MISSION OBJECTIF : Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun exigibles au terme de la scolarité primaire Indicateur 140-1.2 : Proportion d’élèves maîtrisant en fin de CM2 les compétences 1et 3 du socle commun (palier 2) (champ public) Sous-indicateur (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 140) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 compétence 1 : “maîtrise de la langue française“ – total % 76,9 (±3,2) 78,6 (±1,8) 80 so so 82 compétence 1 : “maîtrise de la langue française” – en ECLAIR % 59,6 (± 4) 62,5 (±3,9) 64 so so 66 compétence 1 : “maîtrise de la langue française” – en RRS % 68,7 (± 2,7) 69,8 (±2,8) 71 so so 72 compétence 1 : “maîtrise de la langue française” – hors EP % 79,1 (± 3,7) 81,8 (±2,1) 82 so so 85 compétence 3 : “principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique” – total % 67,7 (± 3,6) 69,6 (±2,2) 71 so so 76 compétence 3 : “principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique” – en ECLAIR % 45,3 (± 3,1) 47,3 (±3,8) 49 so so 52 compétence 3 : “principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique” – en RRS % 51,3 (± 3,1) 56,5 (±3,5) 53 so so 55 compétence 3 : “principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique” – hors EP % 71,3 (± 4,3) 74,2 (±2,7) 75 so so 81 La maîtrise des connaissances et compétences du socle commun à l’issue de l’école est un objectif majeur, dont le degré d’atteinte est mesuré lors d’une évaluation conduite tous les 3 ans. L’indicateur rend compte de l’évolution la performance des élèves et permet de la comparer hors et en éducation prioritaire. Cet indicateur, qui contribue à évaluer le niveau d’équité du système éducatif, sera renseigné au RAP 2015, comme annoncé au RAP 2013. Indicateur 139-1.2 : Proportion d’élèves maîtrisant en fin de CM2 les compétences 1 et 3 du socle commun (palier 2) (champ privé) Sous-indicateur (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 139) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 compétence 1 : “maîtrise de la langue française” % 87 (±3,2) 87,4 (±1,9) 88 so so 90 compétence 3 : “mathématiques et culture scientifique” % 76,9 (±3,9) 79,2 (±2,2) 77 so so 80 L’évaluation étant conduite tous les 3 ans, l’indicateur 1.2 sera renseigné au RAP 2015, comme annoncé au RAP 2013. 15 PLR 2014 Enseignement scolaire BILAN Mission DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE OBJECTIF : Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants Indicateurs 141-1.1 et 139-2.5 :Taux d’accès au baccalauréat (champ public et privé) Sous-indicateur (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 141 et celle de l’objectif n° 2 du programme n° 139) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Total % 77,2 73,8 74 77,3 77,4 75 Bac général % 37,4 38 so so 37,7 so Bac technologique % 15,8 15,6 so so 16 so Bac professionnel % 24 20,1 so so 23,8 so Taux d’accès au baccalauréat des filles % 79,8 77,6 so so 84,2 so Taux d’accès au baccalauréat des garçons % 74,8 70,1 so so 70,9 so La part des bacheliers 2014 dans une génération est portée à 77,4 %, après 73,8 % en 2013. Le taux d’accès au baccalauréat d’une génération poursuit sa progression, ralentie en 2013 du fait de la baisse du nombre des candidats au baccalauréat professionnel, liée à la réforme de la voie professionnelle. En revanche, l’augmentation de 4,71 % du nombre de candidats de la voie professionnelle à la session 2014 (conséquence de la présence des candidats au nouveau baccalauréat professionnel « accompagnement, soins et services à la personne »), alliée à la hausse significative de leur taux de réussite par rapport à 2013 (+3,4 points), contribue à augmenter la part d’une génération accédant au baccalauréat. Si on prend en compte les autres voies (apprentissage et formations agricoles compris), l’objectif, reformulé en 2005, de conduire 80 % d’une génération au niveau du baccalauréat est atteint. Ce progrès ne doit cependant pas masquer de réelles inégalités, car la France reste l’un des pays où le milieu social et les spécificités territoriales exercent la plus grande influence sur le niveau scolaire des élèves. Indicateurs 141-1.3 et 139-2.3 :Proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation (champ public et privé) Sous-indicateur (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 141 et celle de l’objectif 2 du programme n° 139) Unité 2012 Réalisation 1. France % 11,4 2. Union européenne % 12,8 3. Finlande % 8,9 4. Suède % 5. Royaume-Uni 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 9,7 11 9,3 n.d 8,7 11,9 s.o s.o n.d s.o 9,3 s.o s.o n.d s.o 7,5 7,4 s.o s.o n.d s.o % 13,5 12,1 s.o s.o n.d s.o 6. Allemagne % 10,5 9,9 s.o s.o n.d s.o 7. Italie % 17,6 17 s.o s.o n.d s.o 8. Espagne % 24,9 23,5 s.o s.o n.d s.o 9. Pays-Bas % 8,8 9,2 s.o s.o n.d s.o 10. Irlande % 9,7 8,4 s.o s.o n.d s.o La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité, afin de garantir l'égalité des chances et faire en sorte que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. Trop de jeunes sortent du système scolaire sans qualification. En 2013, 9,7 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont quitté le système scolaire sans 16 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission B ILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE diplôme ou uniquement avec le diplôme national du brevet. L’objectif de réduction de l'abandon scolaire à 10 %, poursuivi dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 » pour améliorer les niveaux d’éducation, est atteint, comme la France s’y était engagée. Il n’en reste pas moins que la lutte contre le décrochage scolaire est intensifiée, afin d’atteindre la prévision 2015 de 8,7 %, inscrite au PAP 2015. Cette lutte repose sur le dispositif « Formationqualification-emploi » (FOQUALE), dont la mission est de favoriser le retour en formation initiale diplômante et l’accès au service civique, ainsi que sur l’articulation des politiques éducatives avec les autres politiques (politique de l’emploi, de la formation et de la ville). OBJECTIF : Assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle Indicateurs 143-1.2 :Taux d’insertion professionnelle Sous-indicateur (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 143) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Insertion à 7 mois BTSA % 80,8 74,3 75,0 75,0 76,7 75,0 Insertion à 7 mois Bac Pro - BTA % 75,9 69,6 70,0 70,0 66,1 71,0 Insertion à 7 mois CAPA % 38,5 36,9 40,0 40,0 39,3 40,0 Insertion à 33 mois - BTSA % - 88,8 - - - 96,0 Insertion à 33 mois Bac Pro - BTA % 86,8 - - - - 93,0 Insertion à 33 mois CAPA % - - 70,0 70,0 71,3 70,0 SYNTHÈSE DES PROGRÈS RÉALISÉS EN MATIÈRE DE COMPTABILITÉ ANALYTIQUE DES SERVICES Le ministère a développé plusieurs outils partagés entre les services centraux et déconcentrés, favorisant ainsi un dialogue de gestion tout au long de l’année sur des données communes. Ces outils, relatifs à la gestion des emplois et des ressources humaines (exemple : applications SERACA – SERvices ACAdémiques, CNE – Contrôle National des Emplois), de la masse salariale et des crédits HT2 (POLCA – Pilotage Opérationnel de la LOLF en Centrale et en Académie), du parc immobilier (FILOWEB – fichier des locaux des services déconcentrés du ministère sous WEB), ainsi que les référentiels ministériels implémentés dans CHORUS pour garantir la fiabilité des données, constituent des supports à la comptabilité analytique. Par ailleurs, dans le prolongement de la mise en œuvre de la réforme du cadre budgétaire et comptable des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), le ministère a développé l’application nationale « MSEPLE », qui permet de calculer le coût de la masse salariale de chaque EPLE avec ses spécificités. Cet outil représente une avancée importante en matière de contrôle de gestion et de connaissance des coûts au niveau de l’établissement. 17 PLR 2014 Enseignement scolaire RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS PAR PROGRAMME Avertissement La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante : - la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2014 et des transferts d’ETPT prévus en gestion ; - l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2014 sur le périmètre de gestion du ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels). Programme Autorisations d’engagement Crédits de paiement ETPT (*) Crédits Enseignement scolaire public du premier degré Exécution 19 383 041 401 19 382 979 087 Prévision 19 383 690 811 19 383 329 896 322 406 19 260 347 719 19 260 347 719 322 388 123 343 092 122 982 177 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion 320 268 18 Enseignement scolaire public du second degré Exécution 30 510 635 518 30 510 763 890 Prévision 30 511 292 817 30 511 307 369 450 157 30 470 238 277 30 470 238 277 450 149 41 054 540 41 069 092 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion 441 782 8 Vie de l'élève Exécution 4 511 225 079 4 449 438 327 Prévision 4 522 489 508 4 454 972 220 37 047 4 495 753 318 4 428 713 318 37 041 26 736 190 26 258 902 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion 35 793 6 Enseignement privé du premier et du second degrés Exécution Prévision 7 112 683 456 7 112 720 832 130 557 7 113 269 834 7 112 757 552 131 578 7 101 781 710 7 101 781 710 131 578 11 488 124 10 975 842 Exécution 2 269 156 054 2 163 966 356 Prévision 2 409 382 433 2 201 726 087 23 743 2 315 647 482 2 210 102 084 23 741 93 734 951 -8 375 997 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Soutien de la politique de l'éducation nationale Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion 23 586 2 Internats de la réussite (nouveau) Exécution 138 000 000 Prévision 138 000 000 138 000 000 138 000 000 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 150 000 000 150 000 000 Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -12 000 000 -12 000 000 18 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission R ÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Programme Autorisations d’engagement Crédits de paiement ETPT (*) Crédits Enseignement technique agricole Exécution Prévision 1 352 688 741 1 353 546 251 14 946 1 353 384 780 1 353 551 144 14 820 1 342 734 925 1 342 734 925 14 819 10 649 855 10 816 219 Total Exécution 65 277 430 249 65 111 414 743 966 932 Total Prévision 65 431 510 183 65 155 644 268 979 751 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion (*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois 1 19 PLR 2014 Enseignement scolaire RÉCAPITULATION Mission DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2013 2014 Crédits de paiement 2013 2014 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 140 – Enseignement scolaire public du premier degré 18 863 350 981 18 748 280 733 19 260 867 719 19 383 041 401 18 863 350 981 18 748 405 807 19 260 867 719 19 382 979 087 01 – Enseignement pré-élémentaire 4 860 944 115 4 883 067 192 4 931 942 089 5 023 177 636 4 860 944 115 4 883 049 586 4 931 942 089 5 023 170 827 02 – Enseignement élémentaire 9 291 111 372 9 475 205 251 9 412 523 840 9 780 956 693 9 291 111 372 9 475 311 188 9 412 523 840 9 780 889 270 03 – Besoins éducatifs particuliers 1 707 621 253 1 375 626 300 1 731 955 780 1 417 192 829 1 707 621 253 1 375 629 576 1 731 955 780 1 417 194 582 322 190 447 464 648 357 463 536 231 587 304 599 322 190 447 464 677 253 463 536 231 587 315 811 05 – Remplacement 1 587 549 009 1 382 105 754 1 610 075 895 1 404 145 353 1 587 549 009 1 382 105 754 1 610 075 895 1 404 145 353 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 1 018 695 495 1 109 470 874 1 034 436 451 1 110 289 474 1 018 695 495 1 109 475 445 1 034 436 451 1 110 288 427 75 239 290 58 157 005 76 397 433 59 974 817 75 239 290 58 157 005 76 397 433 59 974 817 30 402 154 219 29 880 948 829 30 471 158 277 30 510 635 518 30 402 154 219 29 880 938 709 30 471 158 277 30 510 763 890 10 938 565 261 10 682 730 596 10 870 430 960 10 907 963 023 10 938 565 261 10 682 699 494 10 870 430 960 10 907 992 967 02 – Enseignement général et technologique en lycée 6 874 799 749 7 912 864 333 6 859 711 614 8 078 608 957 6 874 799 749 7 912 825 516 6 859 711 614 8 078 787 402 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 183 901 985 3 630 883 457 4 173 368 983 3 689 429 053 4 183 901 985 3 630 965 900 4 173 368 983 3 689 418 015 7 936 800 6 534 916 7 187 205 6 469 017 7 936 800 6 534 917 7 187 205 6 469 017 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 013 438 435 1 077 601 878 2 007 100 774 1 107 110 959 2 013 438 435 1 077 601 878 2 007 100 774 1 107 110 959 06 – Besoins éducatifs particuliers 1 161 202 559 813 069 088 1 159 380 942 831 945 779 1 161 202 559 813 067 481 1 159 380 942 831 946 950 54 052 415 41 433 230 53 979 615 43 035 526 54 052 415 41 433 792 53 979 615 43 037 142 08 – Information et orientation 303 530 229 272 852 159 303 139 651 273 717 775 303 530 229 272 851 629 303 139 651 273 718 219 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 118 683 274 81 560 833 117 465 870 80 509 450 118 683 274 81 551 248 117 465 870 80 510 770 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 142 453 790 530 940 311 322 175 044 650 464 139 142 453 790 530 937 136 322 175 044 650 382 583 11 – Remplacement 1 391 154 239 1 334 714 245 1 389 233 745 1 261 892 913 1 391 154 239 1 334 714 245 1 389 233 745 1 261 892 913 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 3 157 999 013 3 375 911 106 3 153 622 555 3 457 247 017 3 157 999 013 3 375 902 796 3 153 622 555 3 457 255 043 54 436 470 119 852 677 54 361 319 122 241 910 54 436 470 119 852 677 54 361 319 122 241 910 4 168 565 149 4 227 769 692 4 500 753 318 4 511 225 079 4 185 875 149 4 245 542 307 4 433 713 318 4 449 438 327 04 – Formation des personnels enseignants 07 – Personnels en situations diverses 141 – Enseignement scolaire public du second degré 01 – Enseignement en collège 04 – Apprentissage 07 – Aide à l'insertion professionnelle 13 – Personnels en situations diverses 230 – Vie de l'élève 20 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission R ÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2013 2014 Crédits de paiement 2013 2014 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 2 295 870 224 2 221 053 587 2 307 928 286 2 213 036 497 2 295 870 224 2 221 025 329 2 307 928 286 2 213 078 734 02 – Santé scolaire 454 573 013 512 953 687 460 744 224 525 335 479 454 573 013 512 954 706 460 744 224 525 335 590 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap(libellé modifié) 578 899 288 612 858 744 708 299 993 714 624 439 578 899 288 612 823 756 708 299 993 714 630 200 04 – Action sociale 725 201 873 727 115 428 725 016 820 734 811 808 725 201 873 727 212 034 725 016 820 734 824 538 52 787 100 53 155 740 53 479 343 54 948 540 52 787 100 53 104 740 53 479 343 54 951 490 61 233 651 100 632 506 245 284 652 268 468 316 78 543 651 118 421 742 178 244 652 206 617 775 7 081 610 995 7 084 574 484 7 101 781 710 7 112 683 456 7 081 610 995 7 084 561 436 7 101 781 710 7 112 720 832 442 311 684 392 947 245 444 551 721 397 479 372 442 311 684 392 947 245 444 551 721 397 479 372 02 – Enseignement élémentaire 1 167 122 732 1 192 974 059 1 173 325 035 1 142 156 645 1 167 122 732 1 192 974 059 1 173 325 035 1 142 156 645 03 – Enseignement en collège 1 871 237 369 1 894 629 158 1 875 059 545 1 905 616 090 1 871 237 369 1 894 629 158 1 875 059 545 1 905 616 090 04 – Enseignement général et technologique en lycée 1 199 004 197 1 419 546 405 1 205 512 523 1 420 507 197 1 199 004 197 1 419 546 405 1 205 512 523 1 420 507 197 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 758 503 784 639 570 659 762 782 735 650 908 679 758 503 784 639 570 659 762 782 735 650 908 679 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 258 868 833 145 583 777 260 536 460 148 602 754 258 868 833 145 583 777 260 536 460 148 602 754 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 149 649 116 146 931 333 150 613 151 149 878 303 149 649 116 146 931 333 150 613 151 149 878 303 08 – Actions sociales en faveur des élèves 66 535 517 64 305 306 63 664 651 63 850 220 66 535 517 64 326 511 63 664 651 63 849 531 09 – Fonctionnement des établissements 643 699 122 642 509 220 635 424 285 635 024 639 643 699 122 642 508 857 635 424 285 635 061 684 10 – Formation initiale et continue des enseignants 66 498 880 156 629 563 87 228 331 171 620 443 66 498 880 156 629 564 87 228 331 171 607 654 11 – Remplacement 167 148 407 163 389 586 168 225 173 162 692 956 167 148 407 163 389 586 168 225 173 162 692 956 12 – Soutien 291 031 354 225 558 173 274 858 100 264 346 158 291 031 354 225 524 282 274 858 100 264 359 967 2 241 961 604 2 226 355 276 2 328 537 482 2 269 156 054 2 153 742 040 2 148 268 187 2 222 992 084 2 163 966 356 372 864 944 410 140 095 382 853 097 418 332 035 372 864 944 410 140 207 382 853 097 418 332 421 02 – Évaluation et contrôle 75 992 219 88 366 389 77 801 475 88 818 182 75 992 219 88 091 055 77 801 475 88 883 018 03 – Communication 13 919 300 15 481 007 14 027 946 17 702 872 13 919 300 16 361 908 14 027 946 16 139 783 04 – Expertise juridique 16 027 626 22 541 777 16 153 282 23 974 208 16 027 626 22 775 438 16 153 282 23 976 303 05 – Action internationale 15 748 334 16 399 538 15 400 963 15 771 695 15 748 334 16 397 830 15 400 963 15 686 381 06 – Politique des ressources humaines 644 148 169 607 932 471 676 939 855 610 055 902 643 452 771 609 212 704 676 244 457 608 036 772 07 – Établissements d'appui de la politique éducative 202 967 119 205 240 021 202 880 594 193 735 047 202 967 119 205 240 021 202 880 594 193 735 047 08 – Logistique, système d'information, immobilier 704 921 295 695 127 638 744 276 839 742 074 690 617 397 129 614 891 802 639 426 839 640 378 888 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat(libellé modifié) 06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements 139 – Enseignement privé du premier et du second degrés 01 – Enseignement pré-élémentaire 214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives 21 PLR 2014 Enseignement scolaire RÉCAPITULATION Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2013 Mission DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS 2014 Crédits de paiement 2013 2014 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 09 – Certification 10 – Transports scolaires 191 549 753 161 734 161 194 880 586 155 983 625 191 549 753 161 765 043 194 880 586 156 089 945 3 822 845 3 392 179 3 322 845 2 707 798 3 822 845 3 392 179 3 322 845 2 707 798 408 – Internats de la réussite (nouveau) 01 – Internats de la réussite(nouveau) 143 – Enseignement technique agricole 150 000 000 138 000 000 150 000 000 138 000 000 150 000 000 138 000 000 150 000 000 138 000 000 1 324 589 345 1 315 940 619 1 342 734 925 1 352 688 741 1 324 589 345 1 328 534 249 1 342 734 925 1 353 546 251 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 674 517 986 669 307 482 682 676 819 692 823 532 674 517 986 669 421 909 682 676 819 692 824 531 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 558 060 507 556 823 953 565 934 155 567 895 685 558 060 507 569 081 440 565 934 155 568 531 587 82 793 602 81 474 362 84 931 215 82 076 854 82 793 602 81 874 566 84 931 215 82 082 541 04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale 3 655 825 4 284 436 3 649 885 4 369 808 3 655 825 4 091 920 3 649 885 4 579 314 05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé 5 561 425 4 050 386 5 542 851 5 522 862 5 561 425 4 064 414 5 542 851 5 528 278 03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé) 22 PLR 2014 Enseignement scolaire Mission R ÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou du titre 2013 2014 Crédits de paiement 2013 2014 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 140 / Enseignement scolaire public du premier degré Titre 2. Dépenses de personnel Autres dépenses : Titre 3. Dépenses de fonctionnement 18 863 350 981 19 260 867 719 18 863 350 981 19 260 867 719 18 748 280 733 19 383 041 401 18 748 405 807 19 382 979 087 18 826 335 378 19 225 095 572 18 826 335 378 19 225 095 572 18 707 487 750 19 342 423 495 18 707 487 750 19 342 423 495 37 015 603 35 772 147 37 015 603 35 772 147 40 792 983 40 617 906 40 918 057 40 555 592 29 266 116 28 157 408 29 266 116 28 157 408 25 075 219 25 421 208 25 202 826 25 368 961 Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention 66 517 16 782 66 517 16 782 7 749 487 7 614 739 7 749 487 7 614 739 15 651 247 15 179 916 15 648 714 15 169 849 141 / Enseignement scolaire public du second degré 30 402 154 219 30 471 158 277 30 402 154 219 30 471 158 277 29 880 948 829 30 510 635 518 29 880 938 709 30 510 763 890 Titre 2. Dépenses de personnel 30 266 523 567 30 361 979 387 30 266 523 567 30 361 979 387 29 753 397 628 30 407 125 623 29 753 397 628 30 407 125 623 135 630 652 109 178 890 135 630 652 109 178 890 127 551 201 103 509 895 127 541 081 103 638 267 38 290 418 41 902 461 38 290 418 41 902 461 42 717 881 40 382 752 42 637 643 40 482 348 Autres dépenses : Titre 3. Dépenses de fonctionnement Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention 387 029 82 242 387 029 82 242 97 340 234 67 276 429 97 340 234 67 276 429 84 446 291 63 044 901 84 516 409 63 073 677 230 / Vie de l'élève 4 168 565 149 4 500 753 318 4 185 875 149 4 433 713 318 4 227 769 692 4 511 225 079 4 245 542 307 4 449 438 327 Titre 2. Dépenses de personnel 1 876 880 097 1 928 985 154 1 876 880 097 1 928 985 154 1 855 332 332 1 905 366 220 1 855 332 332 1 905 366 220 Autres dépenses : 2 291 685 052 2 571 768 164 2 308 995 052 2 504 728 164 2 372 437 360 2 605 858 859 2 390 209 975 2 544 072 107 49 885 500 58 745 460 49 885 500 58 745 460 37 215 546 42 229 295 37 140 998 42 231 069 Titre 3. Dépenses de fonctionnement Titre 5. Dépenses d’investissement 29 159 19 370 29 159 19 370 Titre 6. Dépenses d’intervention 2 241 799 552 2 513 022 704 2 259 109 552 2 445 982 704 2 335 192 655 2 563 610 194 2 353 039 818 2 501 821 668 139 / Enseignement privé du premier et du second degrés 7 081 610 995 7 101 781 710 7 081 610 995 7 101 781 710 7 084 574 484 7 112 683 456 7 084 561 436 7 112 720 832 Titre 2. Dépenses de personnel 6 325 302 722 6 361 836 394 6 325 302 722 6 361 836 394 6 332 774 920 6 374 181 364 6 332 774 920 6 374 181 364 756 308 273 739 945 316 756 308 273 739 945 316 751 799 564 738 502 092 751 786 516 738 539 468 5 531 354 5 458 100 5 531 354 5 458 100 5 416 478 4 574 112 5 382 226 4 587 025 Autres dépenses : Titre 3. Dépenses de fonctionnement 23 PLR 2014 Enseignement scolaire RÉCAPITULATION Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou du titre 2013 Mission DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS 2014 Crédits de paiement 2013 2014 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation Titre 6. Dépenses d’intervention 750 776 919 734 487 216 750 776 919 746 383 086 733 927 980 746 404 290 733 952 443 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale 2 241 961 604 2 328 537 482 2 153 742 040 2 222 992 084 2 226 355 276 2 269 156 054 2 148 268 187 2 163 966 356 Titre 2. Dépenses de personnel 1 414 338 313 1 454 082 046 1 414 338 313 1 454 082 046 1 397 459 339 1 431 894 041 1 397 459 339 1 431 894 041 827 623 291 874 455 436 739 403 727 768 910 038 828 895 937 837 262 013 750 808 848 732 072 315 742 803 984 734 825 680 639 884 420 633 380 282 697 757 791 545 096 045 611 965 739 593 872 179 55 100 000 100 200 000 62 200 000 91 300 000 86 653 337 254 316 625 88 009 451 101 829 853 29 719 307 39 429 756 37 319 307 44 229 756 44 484 809 37 349 343 50 833 658 35 870 283 Autres dépenses : Titre 3. Dépenses de fonctionnement Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention 734 487 216 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 500 000 500 000 408 / Internats de la réussite (nouveau) 150 000 000 150 000 000 138 000 000 138 000 000 Titre 6. Dépenses d’intervention 150 000 000 150 000 000 138 000 000 143 / Enseignement technique agricole 138 000 000 1 324 589 345 1 342 734 925 1 324 589 345 1 342 734 925 1 315 940 619 1 352 688 741 1 328 534 249 1 353 546 251 844 768 743 862 424 617 844 768 743 862 424 617 823 950 984 850 626 722 823 950 984 850 626 722 479 820 602 480 310 308 479 820 602 480 310 308 491 989 635 502 062 019 504 583 265 502 919 529 5 561 425 5 542 851 5 561 425 5 542 851 9 693 422 6 804 889 10 217 422 6 810 590 474 259 177 474 767 457 474 259 177 474 767 457 482 296 213 494 571 952 494 365 843 495 423 761 Total des crédits prévus 64 082 232 293 65 155 833 431 64 011 322 729 64 983 248 033 Total des crédits consommés 63 483 869 633 65 277 430 249 63 436 250 695 65 111 414 743 59 554 148 820 58 870 402 953 60 194 403 170 60 311 617 465 59 554 148 820 58 870 402 953 60 194 403 170 60 311 617 465 4 528 083 473 4 613 466 680 4 961 430 261 4 965 812 784 4 457 173 909 4 565 847 742 4 788 844 863 4 799 797 278 871 338 797 817 876 337 874 631 960 664 508 301 768 419 233 732 546 854 773 186 562 713 352 172 55 100 000 87 136 042 100 200 000 254 435 019 62 200 000 88 492 156 91 300 000 101 948 247 3 601 644 676 3 708 454 301 3 986 598 301 4 045 684 286 3 626 554 676 3 744 808 732 3 924 358 301 3 983 311 681 Titre 2. Dépenses de personnel Autres dépenses : Titre 3. Dépenses de fonctionnement Titre 6. Dépenses d’intervention Titre 7. Dépenses d’opérations financières 685 178 685 178 dont : Titre 2. Dépenses de personnel Autres dépenses : Titre 3. Dépenses de fonctionnement Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention Titre 7. Dépenses d’opérations financières 1 185 178 1 185 178 PROGRAMME 140 Enseignement scolaire public du premier degré PROGRAMME 140 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU PREMIER DEGRÉ MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 26 Objectifs et indicateurs de performance 30 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 40 Justification au premier euro 46 Analyse des coûts du programme et des actions 64 26 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Florence ROBINE Directrice générale de l'enseignement scolaire Responsable du programme n° 140 : Enseignement scolaire public du premier degré Même si elle n’en est pas à l’origine, l’école doit combattre les inégalités sociales et territoriales au sein du système éducatif pour favoriser la réussite de tous les élèves. La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République porte des réformes ambitieuses engagées pour accompagner les élèves et réduire les inégalités sociales. En effet, l’enquête PISA publiée par l’OCDE en décembre 2013 a clairement établi que la France est le pays développé où les déterminismes sociaux sont les plus forts à l’école. Ces conclusions confortent les orientations du gouvernement et justifient les moyens mis en œuvre depuis 2012 pour que l’objectif d’une école juste pour tous et exigeante pour chacun soit atteint. Si l’année scolaire 2013-2014 a permis des premières évolutions structurelles, l’année 2014-2015 est une année déterminante, au cours de laquelle les mesures en faveur de la priorité au premier degré sont confirmées et consolidées. L’examen des indicateurs justifie les politiques engagées, qui s’intéressent à la fois à une allocation plus juste des moyens, à une refondation de l’éducation prioritaire, à la qualité des ressources humaines et à une refonte globale de l’approche pédagogique et éducative. Les objectifs du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » s’inscrivent dans une perspective claire, visant à « conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun exigibles au terme de la scolarité primaire » (objectif 1), à « disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté » (objectif 2), et à « promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués » (objectif 3). Les résultats des élèves de CE1, évalués cette année selon le nouveau protocole d’évaluation nationale (indicateur 1.1), montrent que la compétence 1 (maîtrise de la langue française) du socle commun n’est pas maîtrisée à hauteur des prévisions 2014 (80,8 % vs 81,5 %), et que les écarts avec l’éducation prioritaire persistent (programme ECLAIR (« Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite ») : 59,4 % ; programme RRS (« réseaux de réussite scolaire ») : 73,4 % ; hors éducation prioritaire : 83,4 %), mais que les progrès sont importants par rapport à 2011 (77,4 %). Les résultats obtenus et la difficulté à atteindre les prévisions, notamment dans le domaine de la maîtrise de la langue, légitiment pleinement la nouvelle politique de l’éducation prioritaire, qui vise à relever le défi de l’amélioration des résultats scolaires des élèves en mettant en œuvre, plus largement qu’aujourd’hui, les leviers et les pratiques pédagogiques les plus efficaces. La rentrée 2014 est marquée par la généralisation de la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré. Il s’agit de concentrer les enseignements fondamentaux au moment où l’attention de l’élève est la plus soutenue et d’alléger la journée scolaire de l’enfant. Une meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire doit améliorer la complémentarité entre les différentes activités proposées aux élèves au cours de la journée, tout en permettant une adaptation aux situations locales, en concertation avec les collectivités territoriales. L’organisation de ce temps scolaire, qui prend en compte l’offre péri-éducative existante et qui s’articule avec le projet éducatif territorial (PEDT) a largement mobilisé les inspecteurs de l’éducation nationale auprès des collectivités territoriales. 27 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 140 La loi pour la refondation de l’école de la République organise, par ailleurs, l’école maternelle sur un cycle unique, celui des apprentissages premiers. La politique ambitieuse menée par le gouvernement, concernant l’augmentation de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, témoigne de cette volonté de les faire entrer le plus tôt possible dans les apprentissages. L’objectif de 30 % des enfants de moins de trois ans scolarisés en éducation prioritaire n’est pas encore atteint, mais des relations étroites se nouent avec les communes pour assurer des conditions d’accueil et d’enseignement adaptées. L’école maternelle prépare progressivement les élèves au cycle des apprentissages fondamentaux (cycle 2 : CP-CE1CE2) et participe ainsi, dès le plus jeune âge, à la réduction des inégalités, en particulier en matière de langage. C’est sur ce cycle 2 que se concentre l’action des maîtres supplémentaires intervenant dans le cadre du dispositif « Plus de maîtres que de classes » (circulaire n° 2012-201 du 18 décembre 2012). Ce dispositif permet, depuis la rentrée 2013, dans les secteurs les plus fragiles, d’accompagner des organisations pédagogiques innovantes, afin de prévenir les difficultés et d’aider les élèves dans les apprentissages fondamentaux. Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture est la référence centrale de l’école. Son acquisition permettra de garantir à tous les élèves une formation commune, indispensable à la poursuite d’une scolarisation réussie. De même, les contenus d’enseignement doivent évoluer pour permettre une progression plus cohérente et plus adaptée aux apprentissages. Les nouveaux programmes d’enseignement du premier degré, qui seront proposés par le Conseil supérieur des programmes lors des phases de consultation nationale de février à juin 2015, s’inscriront dans ce cadre et dans celui des nouveaux cycles d’enseignement. Une grande attention sera portée, par ailleurs, au cycle de consolidation (CM1-CM2- 6e), qui doit favoriser, avec l’aide des conseils école-collège, la continuité des apprentissages et assurer la fluidité des parcours. Le conseil écolecollège s’est organisé progressivement durant l’année scolaire 2013-2014 et il est opérationnel depuis la rentrée 2014. L’article 37 de la loi du 8 juillet 2013 a fait du redoublement une procédure exceptionnelle (indicateurs 1.3 ; 1.4). Bien qu’une plus grande fluidité des parcours ait pu être observée au cours des dernières années, à tous les niveaux de la scolarité, l’année 2014 est marquée par un léger retournement de tendance, plus particulièrement marqué en CP et CE1. D’une manière générale, la fluidité de la scolarité des élèves, réaffirmée dans le décret n° 2014-1377 du 18 novembre 2014 relatif au suivi et à l’accompagnement pédagogique des élèves, qui souligne le caractère « exceptionnel » du redoublement, doit faire l’objet d’une grande vigilance. La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a eu pour effet une augmentation continue du nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés dans le premier degré (+10 % chaque année). En 8 ans, il a doublé : à la rentrée 2014, 136 267 élèves en situation de handicap étaient scolarisés. La Conférence nationale sur le handicap qui s’est tenue le 11 décembre 2014 a été l’occasion d’adopter une série de mesures en faveur d’une école toujours plus inclusive. Celles-ci visent à offrir des parcours de formation plus adaptés, à renforcer la professionnalisation des différents intervenants, et à mobiliser le numérique au service des besoins éducatifs particuliers. Aussi, la promotion d’une école inclusive pour mieux scolariser les élèves en situation de handicap s’intensifie (indicateur 1.5). La prise en compte de leurs besoins est facilitée par la redéfinition du projet personnalisé de scolarisation et du projet d’accueil individualisé. Ces dispositifs sont complétés par le plan d’accompagnement personnalisé, à destination des élèves présentant des troubles des apprentissages. Cette dynamique sera amplifiée, grâce notamment à la relocalisation d’unités d’enseignement (UE) en milieu ordinaire ou à l’inscription, à chaque projet d’école, d’un volet sur l’accueil et les stratégies d’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers. En outre, il existe un lien fort entre la performance des élèves et leur milieu socioculturel ou socio-économique. La politique de l’éducation prioritaire a fait l’objet, en 2014, d’une profonde réforme, qui poursuit l’ambition d’un système éducatif plus juste et plus efficace pour lutter contre les inégalités scolaires liées aux origines sociales. Le principe de l’égalité républicaine impose que l’on applique une politique volontariste pour compenser ces inégalités. 28 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES À la rentrée 2014, la nouvelle politique de l’éducation prioritaire est préfigurée dans 102 réseaux d’éducation prioritaire renforcée (REP+). À la rentrée 2015, la refondation de l’éducation prioritaire entrera pleinement en vigueur sur la totalité d’une carte renouvelée pour être davantage en adéquation avec la politique de la ville et plus en cohérence avec la réalité sociale des territoires. L’efficacité du service public de l’éducation nationale dépend des moyens engagés en emplois, mais également de la disponibilité d’une ressource humaine formée et qualifiée pour répondre aux élèves à besoins éducatifs particuliers (indicateur 2.1). La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 fait de la formation professionnelle des personnels enseignants et d’éducation un levier majeur de la qualité du service public d’enseignement. La mise en œuvre des masters à vocation professionnelle « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » (MEEF) requiert la participation active des personnels de l’éducation nationale pour compléter l’équipe pédagogique des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) et assurer une partie des activités de formation (enseignement, tutorat). Pilotée par les services académiques, la formation continue des enseignants associe l'ESPE comme opérateur privilégié, de façon à renforcer les liens entre les enseignants-chercheurs et les praticiens, et faire bénéficier les personnels de l’éducation nationale des apports de la recherche. L’articulation entre la pratique et la théorie est garantie par l’accompagnement de chaque stagiaire par un tuteur de terrain et un enseignant référent à l’ESPE. La formation professionnelle vise à développer des pratiques pédagogiques et éducatives adaptées aux besoins de tous les élèves, y compris ceux qui se trouvent en situation de handicap, afin de répondre à la nécessité d’une adaptation immédiate aux fonctions, aux évolutions prévisibles du métier et à l’acquisition de nouvelles compétences. Les ESPE intègrent dans le master « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » (MEEF) la prise en compte de la diversité des publics et, plus particulièrement, des élèves en situation de handicap. Le développement de ressources pédagogiques numériques dédiées permettra de mieux prendre en compte les spécificités de ces élèves et de mieux différencier les pratiques. La question du remplacement des enseignants absents (indicateur 2.2), pour assurer la continuité de l’action éducative et pédagogique, constitue une préoccupation majeure. Pour y répondre, un effort d’optimisation du potentiel enseignant est engagé et des rééquilibrages territoriaux sont effectués (indicateur 3.1). Enfin, la responsabilité de l’État réside aussi dans sa capacité à assurer une dotation équitable. Il s’agit de garantir aux enfants, en tout point du territoire, les mêmes chances d’accès au savoir et à la formation, dans le cadre d’un service public de proximité et de qualité. Il s’agit aussi de contribuer, au travers de l’école, à un aménagement équilibré du territoire. Le nouveau mode d’allocation des moyens entre les académies et les départements, qui sera déployé à la rentrée scolaire 2015, traduit cette volonté. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun exigibles au terme de la scolarité primaire INDICATEUR 1.1 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de CE1 les compétences du palier 1 du socle commun INDICATEUR 1.2 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de CM2 les compétences 1 et 3 du socle commun (palier 2) INDICATEUR 1.3 Proportion d'élèves entrant en sixième avec au moins un an de retard INDICATEUR 1.4 Taux de redoublement INDICATEUR 1.5 Évolution de la scolarisation des élèves handicapés du premier degré 29 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré RAPPORT OBJECTIF 2 ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 140 Disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté INDICATEUR 2.1 Pourcentage de postes spécialisés en CLIS occupés par des enseignants spécialisés ou en cours de spécialisation INDICATEUR 2.2 Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants du premier degré OBJECTIF 3 Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués INDICATEUR 3.1 Nombre d’académies bénéficiant d'une dotation globale équilibrée parmi les 30 académies INDICATEUR 3.2 Part du potentiel enseignant en responsabilité permanente d'élèves INDICATEUR 3.3 Écarts de taux d’encadrement à l'école primaire entre éducation prioritaire (EP) et hors EP 30 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun exigibles au terme de la scolarité primaire INDICATEUR 1.1 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de CE1 les compétences du palier 1 du socle commun (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - total % n.d. n.d 81,5 81 80,8 s.o. Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - en ECLAIR % n.d. s.o 65 64,5 59,4 s.o. Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - en RRS (Réseaux de réussite scolaire) % n.d. so 72 71,5 73,4 s.o. Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - hors EP % s.o. nd 84 83,5 83,4 s.o. Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques) - total % s.o. n.d 82 81,5 81,9 s.o. Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques) - en ECLAIR % n.d. s.o 67 66 68,6 s.o. Compétence 3 (principaux élements de mathématiques) - en RRS % n.d. so 73 72 73,3 s.o. Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques) - hors EP % s.o. nd 84 83,5 84,2 s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO – DEPP Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Depuis le PAP 2014, l’évaluation de chaque niveau scolaire (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) n’est conduite que tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permet d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. L’indicateur 1.1 pour le CE1 est donc renseigné au RAP 2014. Chaque évaluation au niveau national se décline sur trois secteurs : ÉCLAIR*, RRS*, public hors EP*. Les quatre premiers sous-indicateurs indiquent le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 1 du socle commun de connaissances et de compétences défini dans la loi n° 2005-380 du 23 avril 2005, (« Maîtrise de la langue française ») au total, en ÉCLAIR, en RRS et hors EP. De même, les sous-indicateurs 5, 6, 7 et 8 présentent le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 3 du socle commun « Principaux éléments de mathématiques » au total, en ÉCLAIR, en RRS et hors EP. *ÉCLAIR : Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite *RRS : Réseaux de réussite scolaire *EP : Éducation prioritaire 31 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 140 INDICATEUR 1.2 mission Proportion d'élèves maîtrisant en fin de CM2 les compétences 1 et 3 du socle commun (palier 2) (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - total % 76,9 (± 3,2)) 78,6 (±1,8) 80 so so 82 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - en ECLAIR % 59,6 (±4) 62,5 (±3,9) 64 so so 66 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - en RRS (Réseaux de réussite scolaire) % 68,7 (±2,7) 69,8 (±2,8) 71 so so 72 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - hors EP % 79,1 (± 3,7) 81,8 (± 2,1) 82 so so 85 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) - total % 67,7 (± 3,6) 69,6 (± 2,2) 71 so so 76 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) - en ECLAIR % 45,3 (±3,1) 47,3 (±3,8) 49 so so 52 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) - en RRS (Réseaux de réussite scolaire) % 51,3 (±3,1) 56,5 (± 3,5) 53 so so 55 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) - hors EP % 71,3 (±4,3) 74,2 (± 2,7) 75 so so 81 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement public. France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Depuis le PAP 2014, l’évaluation de chaque niveau scolaire (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) n’est conduite que tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permet d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. L’indicateur 1.2 pour le CM2 sera donc renseigné au RAP 2015. À noter que les valeurs de réalisation 2013 ont été affinées et diffèrent légèrement de celles figurant au rapport annuel de performance 2013. Cette évaluation se décline au niveau national sur trois secteurs : ÉCLAIR*, RRS*, public hors EP*. Les quatre premiers sous-indicateurs indiquent le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 1 du socle commun palier 2 (« Maîtrise de la langue française ») au total, en ECLAIR, en RRS et hors EP. Les quatre sous-indicateurs suivants (5, 6, 7 et 8) présentent le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 3 du socle commun « Principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique » au total, en ÉCLAIR, en RRS et hors EP. *ÉCLAIR : Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite *RRS : Réseaux de réussite scolaire *EP : Éducation prioritaire INDICATEUR 1.3 Proportion d'élèves entrant en sixième avec au moins un an de retard (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation Retard à l'entrée en 6ème - total % 12,4 11,8 11 10,5 10,8 8 Retard à l'entrée en 6ème - en ECLAIR % 20,4 20 16 19 19 14 Retard à l’entrée en 6ème - en RRS (Réseaux de réussite scolaire) % 17,2 16,5 15 15,5 15,5 14 Retard à l'entrée en 6ième - hors EP % 11,3 10,7 10 10 9,7 7 Commentaires techniques Source des données : MENESR - DEPP 2015 Cible PAP 2014 32 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Champ :Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur apprécie globalement la « fluidité » des parcours scolaires en école élémentaire. Les données sont extraites des bases élèves établissements (BEE) qui alimentent les bases élèves académiques (BEA) : – numérateur : élèves venant d’une école publique, entrant en 6e hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) dans les établissements publics et privés, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » ; – dénominateur : élèves venant d’une école publique, entrant en 6e hors SEGPA dans les établissements publics et privés. Cet indicateur permet de comparer la « fluidité » des parcours scolaires en élémentaire dans le secteur public dans son ensemble, en ÉCLAIR*, RRS* et hors EP*. Il est construit à partir du flux d’élèves venant des écoles publiques de chacun de ces ensembles qui entrent en 6e hors SEGPA dans les établissements publics et privés, avec un âge supérieur à l’âge « normal ». *ÉCLAIR : Écoles, collèges et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite *RRS : Réseaux de réussite scolaire *EP : Éducation prioritaire INDICATEUR 1.4 Taux de redoublement (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 en CP % 3,4 2,9 2,5 2,4 3,1 2 en CE1 % 4,2 3,2 3 2,5 3,4 2 en CE2 % 1,6 1,2 1 0,8 1,5 0,5 en CM1 % 1,1 0,8 0,8 0,7 0,9 0,5 en CM2 % 1,3* 1 1,1 1 1 1 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Ces données sont extraites du système automatisé de gestion et d’information des élèves du premier degré :« Base élèves 1 er degré » (BE1D). La méthode appliquée aux élèves de CM2 en 2013-2014 est différente puisque, dans le fichier du 15 octobre 2013, on ne retrouve que des élèves maintenus. Le nombre d’élèves passés en 6e est inconnu, car ces derniers ne sont plus suivis dans BE1D. La population totale des élèves de CM2 en 2012-2013 n’est donc pas identifiable. Ainsi, le nombre d’élèves maintenus en CM2 en 2013 est rapporté au nombre total d’élèves de CM2 de la même année. La valeur du taux de redoublement en CM2 correspond à une estimation à partir de données partielles qui donnent un ordre de grandeur. Cette méthode appliquée aux calculs des autres taux de redoublement conduit à des écarts de l’ordre de 0,2 %. INDICATEUR 1.5 Évolution de la scolarisation des élèves handicapés du premier degré (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 91,3 92,4 94 93,5 91,3 95 Pour information : Nombre de notifications d’affectation en CLIS Nombre 44 584 45 228 s.o so 46 221 s.o Pour information : Proportion d’élèves handicapés parmi les élèves des écoles du premier degré % 2,1 2,2 s.o so 2,3 s.o Taux de couverture des notifications d'affectation en CLIS Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – DGESCO Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : À la suite de la recommandation n° 12 du comité interministériel d’audit des programmes (CIAP), « remplacer l’indicateur 2.6, relatif à la scolarisation des élèves handicapés, par un nouvel indicateur correspondant à un taux de satisfaction mesurant l’écart entre les besoins exprimés en ce domaine et 33 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 140 les intégrations scolaires effectuées », il a été introduit, au PAP 2012, un indicateur mesurant le taux de couverture des notifications d’affectation en classes d’inclusion scolaire (CLIS) des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Ce taux rapporte le nombre d’élèves scolarisés en CLIS au nombre total de notifications d’affectation en CLIS, en pourcentage (100 x nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en CLIS / nombre de notifications d’affectation en CLIS). Le nombre de notifications d’affectation en CLIS est donné pour information, de manière à pouvoir interpréter l’évolution du taux de couverture ; il est disponible en janvier n+1 pour l’année scolaire n / n+1. De même, la proportion d’élèves en situation de handicap parmi les élèves des écoles du 1erdegré, qu’ils soient scolarisés à temps plein ou à temps partiel, reste donnée pour information. Cet indicateur est construit comme suit : 100 x nombre d’élèves handicapés (= enfants handicapés scolarisés) / nombre total d’élèves. ANALYSE DES RÉSULTATS La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 a défini le socle commun de connaissances, de compétences et de culture comme « le principe organisateur de l’enseignement obligatoire dont l’acquisition doit être garantie à tous ». Pour ce qui relève de l’indicateur 1.1, mesurant la « Proportion d’élèves maîtrisant en fin de CE1 les compétences du socle commun », la proportion totale d’élèves maîtrisant la compétence 1 (maîtrise de la langue française) est en progrès (80,8 %) au regard de l’année 2011 – dernière année de réalisation connue – (77,4 %), mais demeure inférieure à la prévision 2014 (81,5 %). Dans le même temps, la proportion totale d’élèves maîtrisant la compétence 3 du socle commun (principaux éléments de mathématiques) est également en nette progression (81,9 %) par rapport à la valeur de 2011 (77,8 %), et elle est très proche de la prévision 2014 (82 %), ce qui est très encourageant si l’on considère que c’est traditionnellement un point de fragilité dans ce domaine. En RRS, la réalisation apparaît au-delà de la prévision du PAP 2014 (+1,4 point) mais reste inférieure de 10 points au « hors éducation prioritaire » pour la compétence 1. En ECLAIR, le réalisé est en-deçà de la prévision, même réactualisée, avec un écart de –5,1 points. L’écart avec le « hors éducation prioritaire » est de –24 points (59,4 % vs 83,4 %). Si, en mathématiques, l’amélioration des résultats est plus sensible (+1,6 point en ECLAIR et +0,3 en RRS par rapport aux prévisions 2014), l’écart des résultats avec le « hors prioritaire » reste néanmoins très important (-15,6 points en ECLAIR et -10,9 points en RRS). Les résultats obtenus et la difficulté à atteindre les niveaux des prévisions, notamment dans le domaine de la maîtrise de la langue, légitiment pleinement la nouvelle politique de l’éducation prioritaire, qui vise à relever le défi de l’amélioration des résultats scolaires des élèves en mettant en œuvre, plus largement qu’aujourd’hui, les leviers et les pratiques pédagogiques les plus efficaces. La scolarisation des enfants de moins de 3 ans a été identifiée comme un puissant levier et le dispositif « Plus de maîtres que de classes » contribue à mieux identifier les besoins des élèves et à mieux les accompagner dans leurs apprentissages. Il doit favoriser une amélioration significative des résultats scolaires. Ce dispositif prend peu à peu ses marques en se concentrant sur le cycle 2 (CP, CE1 et CE2). Organisés de façon plus cohérente et plus progressive, les nouveaux programmes seront également des leviers pour transformer les pratiques pédagogiques et assurer l’acquisition des connaissances et des compétences fondamentales. Inscrits dans une cohérence nouvelle, ils favoriseront l’articulation entre l’école et le collège, matérialisée par les conseils écoles-collèges. Les 102 REP+ préfigurateurs (102 collèges et 750 écoles) ouvrent, depuis la rentrée scolaire 2014, la voie d’une refondation avant tout pédagogique, qui met fortement l’accent sur le travail collectif et la formation des personnels. L’indicateur 1.3 mesure l’évolution des pourcentages d’élèves entrant en 6 e avec au moins un an de retard, dans et hors de l’éducation prioritaire. On observe que le taux de retard à l’entrée en 6 eest en baisse constante depuis plusieurs années, y compris pour les élèves scolarisés en ECLAIR ou en RRS, et affiche 1 point d’écart entre 2013 et 2014. Ces progrès méritent d’être soulignés. 34 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Si, globalement, les résultats 2014 sont proches des prévisions du PAP 2014, on observe cependant un écart sensible entre le réalisé (19 %) et la prévision fixée au PAP 2014 (16 %) pour les établissements du réseau ECLAIR. La question du redoublement demeure une priorité du gouvernement. Le décret n° 2014-1377 du 18 novembre 2014 relatif au suivi et l’accompagnement pédagogique des élèves réaffirme l’objectif de conduire les élèves à l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il souligne le caractère exceptionnel du redoublement et en précise les modalités de mise en œuvre, avec, notamment, la nécessité d’un accompagnement pédagogique spécifique lorsque la progression d’un élève dans ses apprentissages le nécessite. Le rappel de ces modalités apparaît comme une nécessité alors qu’en 2014, après une diminution continue, le redoublement affiche une légère hausse (indicateur 1.4). Les deux classes les plus particulièrement touchées sont le CP et le CE1, où le redoublement est encore perçu par les enseignants comme un outil de remédiation, permettant d’offrir à l’élève une chance supplémentaire de maîtriser les compétences attendues. La « culture du redoublement » est ainsi fortement ancrée dans les pratiques. La première conférence de consensus sur le redoublement, organisée par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), le 27 janvier 2015, avait pour objectif de lutter contre les difficultés scolaires et de proposer des alternatives au redoublement. Les recommandations du jury de cette conférence, en date du 4 février 2015, seront transmises à l’ensemble des établissements partenaires pour recueillir leurs appréciations. À partir de ces échanges, et en toute indépendance, le CNESCO et l’institut français de l’éducation (IFE) présenteront leurs orientations stratégiques sur le redoublement. L’ensemble de ces réflexions viendront alimenter, en partenariat avec l’École supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESENESR), et le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques (Canopé), la production de sessions d’informations et de formations pour les professionnels de l’éducation et le grand public. La mission de pilotage pédagogique des inspecteurs de l’éducation nationale sera plus que jamais déterminante. À la rentrée 2014, 136 267 élèves en situation de handicap sont scolarisés dans le premier degré, ce qui correspond à 2,3 % de sa population. Sur ces 136 267 élèves en situation de handicap, deux tiers sont scolarisés en classe ordinaire et le tiers restant en classe d’inclusion scolaire. Le secteur public accueille 87,3 % des élèves en situation de handicap. L’augmentation du nombre d’élèves en situation de handicap est constante depuis la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. L’augmentation rapide et continue des notifications par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) complexifie l’anticipation des besoins réels au moment de la préparation de la carte scolaire. Entre 2013 et 2014, on note une augmentation de près de 1 000 notifications pour ce dispositif collectif. Ainsi, malgré une politique en faveur d’une école toujours plus inclusive et la création de nombreux dispositifs collectifs, la réalisation 2014 du taux de couverture des notifications d’affectation en CLIS (91,3 %) demeure inférieure à la prévision du PAP 2014 (94 %). À l’occasion de la conférence nationale du handicap (CNH), qui s’est tenue le 11 décembre 2014, une série de mesures en faveur d’une école toujours plus inclusive a été adoptée. Il s’agira, entre autres, d’offrir des parcours de formation plus inclusifs et d’encourager la localisation d’unités d’enseignement en milieu ordinaire. Dès la rentrée 2015, 100 unités d’enseignement actuellement installées dans des établissements médico-sociaux seront transférées vers des écoles « ordinaires ». Chaque projet d’école devra également comporter un volet sur l’accueil et les stratégies d’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers. La professionnalisation des différents intervenants (enseignants et accompagnants AESH) sera renforcée. 35 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 140 OBJECTIF N° 2 Disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté INDICATEUR 2.1 Pourcentage de postes spécialisés en CLIS occupés par des enseignants spécialisés ou en cours de spécialisation (du point de vue de l'usager) Pourcentage de postes spécialisés en CLIS occupés par des enseignants spécialisés ou en cours de spécialisation Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 70,7 71,5 73 so 71 74 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur est renseigné par l’enquête « postes » de la DGESCO auprès des directions des services départementaux de l’éducation nationale (IENASH). Les modalités de remontées et de traitement de l’enquête ne permettent pas de disposer pour le RAP des valeurs de réalisation. La valeur N dans le tableau ci-dessus correspond donc à la réalisation N-1. INDICATEUR 2.2 Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants du premier degré (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de remplacement % Taux d'optimisation du potentiel de professeurs remplaçants % 89,4 88 85 so 80,1 90 80,8 80,2 75 so 75,3 80 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGRH Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur, qui mesure l’efficacité et l’efficience du remplacement des personnels enseignants en congés, est composé de deux sous-indicateurs : - Taux de remplacement : Jusqu’en 2013, ce sous-indicateur, construit à partir des logiciels de gestion des personnels du premier degré, rapporte, pour une année scolaire, le nombre de journées d’absence – pour congés de maladie et maternité – effectivement remplacées, au nombre total des journées d’absence pour raisons de maladie ou maternité. À partir de 2014, suite à la mise en place d’un outil de gestion du remplacement des enseignants du premier degré public, le périmètre pris en compte concerne le remplacement de l’ensemble des absences, y compris les autorisations d’absence et le besoin de suppléance pour la formation continue. Ce sous-indicateur rapporte le nombre de demi-journées remplacées au nombre de demi-journées d’absence à remplacer. - Taux d’optimisation du potentiel de professeurs remplaçants : Jusqu’en 2013, ce sous-indicateur mesure l’efficience des personnels chargés du remplacement pour congés de maladie et maternité. À partir de 2014, suite à la mise en place d’un outil de gestion du remplacement des enseignants du premier degré public, le périmètre pris en compte concerne le remplacement de l’ensemble des absences, y compris les autorisations d’absence et le besoin de suppléance pour la formation continue. Ce sousindicateur dépend du nombre de personnels chargés du remplacement et de l’organisation du remplacement (zones d’interventions localisées, brigades). Il rapporte le nombre de demi-journées de remplacement assurées rapporté au nombre de demi-journées dues par le potentiel de remplacement. À certaines périodes de l’année, lorsque les absences des enseignants dans les classes sont nombreuses, le taux d’efficience est égal à 100 %. 36 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ANALYSE DES RÉSULTATS Le pourcentage de postes spécialisés en CLIS occupés par des enseignants spécialisés ou en cours de spécialisation (indicateur 2.1), soit 71 %, est relativement stable. La refonte de la formation devrait permettre d’augmenter le nombre de départs en formation La formation des enseignants est un enjeu majeur pour la qualité de l’accueil et de la prise en charge des élèves en situation de handicap. La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la rend d’ailleurs obligatoire dans le cadre de la formation initiale et continue. Le certificat d’aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap (CAPA-SH) et la formation qui prépare à cette certification permettent une réelle professionnalisation des enseignants de CLIS. Pour accompagner le développement de la scolarisation des élèves en situation de handicap, un accès plus large à des modules spécifiques de formation pour les enseignants déjà en poste est déployé. Des modules de formation à distance pour les enseignants des classes ordinaires permettent de prendre rapidement connaissance des grandes caractéristiques du trouble de l’élève, des besoins identifiés au regard du type de handicap et des adaptations pédagogiques à mettre en œuvre. Des guides pratiques à l’usage des enseignants ont également été élaborés par l’institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), à la demande et en liaison avec la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO). Ces guides constituent une ressource précieuse pour les enseignants qui accueillent ces élèves dans leur classe. De plus, l’une des mesures-phares de la conférence nationale du handicap réside dans le choix de former l’ensemble des nouveaux enseignants pour répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves, dont ceux en situation de handicap. Un important effort de professionnalisation des personnels qui accompagnent ces élèves a été engagé. Les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) intègrent, dans le master « métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » (MEEF), la prise en compte de la diversité des publics et plus particulièrement des élèves en situation de handicap, de façon à former l’ensemble des nouveaux enseignants. L’indicateur 2.2 mesure à la fois l’efficacité et l’efficience du remplacement des professeurs des écoles. Les prévisions au PAP 2014 sont fixées à 85 % pour le taux de remplacement et à 75 % pour le taux d’optimisation du potentiel. La cible volontariste pour 2015 affiche une progression de 5 points (taux de remplacement : 90 % - taux d’optimisation : 80 %), qui doit résulter du renforcement du pilotage et d’une meilleure couverture des absences les plus difficiles à anticiper (congés pour maladie ordinaire, autorisations d’absences de droit, etc.). Les évolutions de la gestion du remplacement dans le premier degré public, qui se sont concrétisées par la mise en place d’un outil de gestion du remplacement commun aux 100 directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN), se sont traduites par la modification du mode de calcul du taux de l’indicateur du remplacement à compter du PAP 2014. Les résultats 2014 correspondent aux données issues du module informatique ARIA pour l’année scolaire 2013-2014. Il convient de rappeler que les DSDEN n’utilisent cet outil pleinement que depuis la rentrée 2013. Le taux de remplacement s’élève à 80,1 % et le taux d’optimisation à 75,3 %. L’écart par rapport aux résultats des années précédentes s’explique par le changement de méthode au titre de 2014. L’écart par rapport à la prévision 2014 tient aux difficultés rencontrées pour fixer avec précision, en amont du déploiement effectif du nouvel outil de gestion, la prévision dans le cadre du changement de méthode de calcul des taux. L’effort de mutualisation des moyens de remplacement entre plusieurs circonscriptions et la révision des zones de remplacement par les DSDEN ou par les recteurs constituent des leviers d’amélioration de la gestion du remplacement, sous le double angle de l’efficacité et de l’efficience. Cependant, malgré des efforts logistiques et stratégiques, des obstacles persistent, dus notamment aux difficultés pour remplacer le personnel enseignant dans les territoires ruraux, isolés ou dans les territoires qui offrent des conditions de vie peu attractives. Les académies, confrontées à ces limites structurelles et territoriales, ont engagé une réflexion pour tenter de remédier à ce problème et de pallier le manque d’attractivité de certains territoires. 37 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 140 OBJECTIF N° 3 Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués INDICATEUR 3.1 Nombre d’académies bénéficiant d'une dotation globale équilibrée parmi les 30 académies (du point de vue du contribuable) Nombre d’académies bénéficiant d'une dotation globale équilibrée parmi les 30 Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Nb 19 21 21 21 21 23 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur est construit à partir des taux d’encadrement des 30 académies : P/E =100 x (nombre d’empois de professeurs au numérateur / nombre d’élèves au dénominateur). Le P/E constaté de chaque académie est confronté à un P/E théorique, calculé en prenant en compte des situations d’académies comparables du point de vue territorial et social. Pour ce faire sont utilisés des indicateurs externes au système scolaire : – critères territoriaux = indicateurs INSEE : population rurale, rurale isolée, densité des 2-6 ans au km² ; – critères sociaux : taux de RSA, taux de chômage, poids des catégories sociales défavorisées. Est ensuite calculé, pour chaque académie, l’écart (en pourcentage) entre son taux d’encadrement (P/E) et un P/E théorique d’équilibre. Les académies pour lesquelles l’écart à la dotation théorique est supérieur à 2 % sont considérées comme nettement : – excédentaires (dotation constatée – dotation théorique > 2 %), ou – déficitaires (dotation théorique – dotation constatée > 2 %). On pourra considérer que l’objectif d’équité sera atteint lorsque le nombre d’académies dont la dotation effective se situant entre -2 % et +2 % de la dotation théorique sera égal à 30, soit la totalité d’entre elles, chaque académie étant dotée en fonction de ses besoins et de ses contraintes territoriales et sociales. INDICATEUR 3.2 Part du potentiel enseignant en responsabilité permanente d'élèves (du point de vue du contribuable) Part du potentiel enseignant en responsabilité permanente d'élèves Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 83,8 83,8 84 so 83,7 84 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur est construit en rapportant le nombre d’emplois (ETPT) affectés aux classes maternelles, élémentaires et spécialisées des écoles et établissements spécialisés au nombre total des emplois (ETPT) du premier degré public. C’est un indicateur qui est analysé et commenté chaque année lors des réunions bilatérales de rentrée avec les recteurs et les directeurs académiques des services départementaux de l’éducation nationale. Cependant, il ne rend compte ni de l’activité des maîtres remplaçants (remplacement des absences ou des décharges de service) ni des autres modalités d’exercice des maîtres devant élèves : soutien par groupe ou individualisé, prise en charge de groupes en adaptation scolaire, interventions spécifiques (enseignement des langues vivantes, animations lecture, animations culturelles, etc.). Une rationalisation des postes hors-la-classe a donc eu lieu. Les postes hors-la-classe qui demeurent concernent : les enseignants chargés de la prévention et du traitement des difficultés scolaires (dont les RASED), les conseillers pédagogiques, les enseignants affectés à la scolarisation des élèves malades ou handicapés (hors classes d’inclusion scolaire et classes d’adaptation), les enseignants affectés à l’enseignement à l’extérieur des écoles, les enseignants qui accueillent les primo-arrivants et les personnels en situations diverses. 38 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 3.3 Écarts de taux d’encadrement à l'école primaire entre éducation prioritaire (EP) et hors EP (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 écart entre ECLAIR et hors EP élèves par classe -1,5 -1,6 -2 - 1,8 - 1,5 -2,5 écart entre RRS et hors EP élèves par classe -1,5 -1,4 -1,2 -1,3 - 1,4 -1 Pour information : taux d'encadrement en ECLAIR E/C 22,6 22,6 s.o so 22,7 s.o Pour information : taux d'encadrement en RRS E/C 22,7 22,8 s.o so 22,8 s.o Pour information : taux d’encadrement hors EP E/C 24,2 24,2 s.o so 24,2 s.o Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : E/C : nombre d’élèves par classe. Cet indicateur vise à rendre compte de l’effort de compensation fait en direction des élèves des écoles du programme ÉCLAIR* d’une part, et des RRS* d’autre part, afin que ces élèves, scolarisés en éducation prioritaire, bénéficient de conditions d’enseignement améliorées par rapport aux élèves scolarisés hors EP*. À noter que le périmètre ECLAIR prend en compte les 102 REP+* préfigurateurs, installés à la rentrée scolaire 2014, dans le cadre de la réforme de l’éducation prioritaire, qui sera pleinement déployée à la rentrée scolaire 2015. En 2012-2013, les écarts sont calculés par la DEPP sur la base de l’application informatisée « base élèves 1 er degré ». *ÉCLAIR : Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite *RRS : Réseaux de réussite scolaire *EP : Éducation prioritaire *REP+ : Réseau de l’éducation prioritaire renforcée ANALYSE DES RÉSULTATS La répartition du budget du programme entre les budgets opérationnels académiques, notamment des moyens en personnels, vise à assurer une équité des dotations entre les académies, en tenant compte de l’évolution de la démographie des élèves et des disparités géographiques et sociales. L’objectif d’équité (indicateur 3.1) consiste à ce que toutes les académies soient dotées en fonction de leurs contraintes territoriales et sociales particulières. Le nouveau modèle d’allocation des moyens qui sera mis en œuvre en 2015 permettra de tenir davantage compte du caractère urbain et de l’indice social des académies. Depuis deux ans, le nombre d’académies bénéficiant d’une dotation globale équilibrée est stable (21) et conforme aux prévisions. La part du potentiel enseignant en responsabilité permanente d’élèves (indicateur 3.2) est légèrement inférieure aux prévisions du PAP 2014 (-0,3 point). L’augmentation des moyens à la rentrée scolaire 2014 a porté sur une proportion moindre d’enseignants devant élèves en raison de l’augmentation des moyens sur d’autres postes (remplacements, formation, réseau d’aide aux élèves en difficulté, etc.). En 2013-2014, l’essentiel des moyens a été utilisé pour refonder la formation initiale. Les écarts de taux d’encadrement à l’école primaire entre éducation prioritaire et hors éducation prioritaire (indicateur 3.3) mesurent les efforts de compensation, par l’allocation de moyens supplémentaires, en direction des écoles les plus défavorisées socialement. Ces écarts sont restés stables par rapport à l’année 2013. On note cependant que l’écart entre les établissements en réseau ÉCLAIR et hors éducation prioritaire est inférieur aux prévisions du PAP 39 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 140 2014 de 0,5 point. Néanmoins, des moyens supplémentaires, mais qui n’entrent pas dans le calcul du nombre d’élèves par classe, ont été mis à disposition en priorité des écoles de l’éducation prioritaire et plus particulièrement en ÉCLAIR et en REP+ au titre du dispositif « Plus de maîtres que de classes », inscrit dans la loi du 8 juillet 2013. Si l’amélioration des résultats scolaires des élèves les plus fragiles ne réside pas exclusivement dans l’apport de moyens supplémentaires, il n’en demeure pas moins un élément important. Ces efforts sont d’autant plus indispensables qu’en France, le lien entre les performances des élèves et le milieu socioculturel est plus fort en moyenne que dans les autres pays de l’OCDE. 40 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Enseignement pré-élémentaire 02 – Enseignement élémentaire 03 – Besoins éducatifs particuliers 04 – Formation des personnels enseignants 05 – Remplacement 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 07 – Personnels en situations diverses Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total 4 931 454 282 347 507 140 300 4 931 942 089 5 022 493 162 493 017 191 457 5 023 177 636 9 402 600 531 2 491 074 9 760 745 183 5 561 688 1 728 491 915 1 413 751 781 448 530 046 577 638 101 7 432 235 9 412 523 840 14 633 040 9 780 956 693 3 434 161 29 704 1 731 955 780 3 396 800 44 248 1 417 192 829 15 006 185 0 463 536 231 9 355 327 311 171 587 304 599 16 782 1 610 075 895 1 610 075 895 1 404 143 569 1 784 1 027 545 470 6 358 481 1 103 677 117 6 612 357 12 500 19 225 095 572 27 637 408 0 19 349 229 955 Total des AE consommées 19 342 423 495 1 731 955 780 463 536 231 1 610 075 895 1 034 436 451 76 397 433 59 974 817 7 614 739 -874 124 16 782 19 260 347 719 +82 833 +123 260 259 34 460 856 25 421 208 9 412 523 840 1 110 289 474 +82 833 +124 134 383 Total des AE ouvertes 1 033 916 451 76 397 433 235 4 931 942 089 1 404 145 353 76 397 433 59 974 582 Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 19 383 690 811 15 179 916 19 383 041 401 19 260 867 719 41 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 140 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Enseignement pré-élémentaire 02 – Enseignement élémentaire 03 – Besoins éducatifs particuliers 04 – Formation des personnels enseignants 05 – Remplacement 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 07 – Personnels en situations diverses Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total 4 931 454 282 347 507 140 300 4 931 942 089 5 022 493 162 486 208 191 457 5 023 170 827 9 402 600 531 2 491 074 9 760 745 183 5 504 332 1 728 491 915 1 413 751 781 7 432 235 9 412 523 840 14 622 973 9 780 889 270 3 434 161 29 704 1 731 955 780 3 398 553 44 248 1 417 194 582 448 530 046 15 006 185 0 463 536 231 577 638 101 9 366 539 311 171 16 782 1 610 075 895 1 784 1 027 545 470 6 358 481 1 103 677 117 6 611 310 12 500 1 033 916 451 19 225 095 572 27 637 408 0 463 536 231 1 610 075 895 1 034 436 451 76 397 433 59 974 817 7 614 739 +82 833 19 260 347 719 +82 833 +124 134 383 -1 235 039 +122 899 344 Total des CP ouverts 19 349 229 955 34 099 941 19 383 329 896 Total des CP consommés 19 342 423 495 25 368 961 1 731 955 780 1 110 288 427 76 397 433 235 9 412 523 840 1 404 145 353 76 397 433 59 974 582 4 931 942 089 587 315 811 1 610 075 895 1 404 143 569 Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 16 782 15 169 849 19 382 979 087 19 260 867 719 42 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 01 – Enseignement pré-élémentaire 4 860 458 102 4 882 476 660 412 013 448 413 02 – Enseignement élémentaire 9 280 766 363 9 454 271 081 2 679 322 5 564 223 1 704 169 908 1 372 431 274 Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 74 000 142 119 4 860 944 115 4 860 944 115 4 883 067 192 7 665 687 15 303 430 9 291 111 372 9 291 111 372 9 475 205 251 3 441 545 3 177 521 9 800 17 505 1 707 621 253 1 707 621 253 1 375 626 300 306 184 262 455 062 028 16 006 185 9 398 136 322 190 447 188 193 322 190 447 464 648 357 1 587 549 009 1 382 103 886 1 587 549 009 1 868 1 587 549 009 1 382 105 754 1 011 968 444 1 102 986 007 6 227 051 6 484 867 1 018 195 495 1 018 695 495 1 109 470 874 75 239 290 58 156 814 75 239 290 191 75 239 290 58 157 005 Total des AE prévues en LFI 18 826 335 378 28 766 116 18 862 850 981 18 863 350 981 Total des AE consommées 18 707 487 750 25 075 219 03 – Besoins éducatifs particuliers 04 – Formation des personnels enseignants 05 – Remplacement 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 07 – Personnels en situations diverses 66 517 7 749 487 66 517 15 651 247 18 748 280 733 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 01 – Enseignement pré-élémentaire 4 860 458 102 4 882 476 660 412 013 430 807 02 – Enseignement élémentaire 9 280 766 363 9 454 271 081 2 679 322 5 672 693 1 704 169 908 1 372 431 274 Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 74 000 142 119 4 860 944 115 4 860 944 115 4 883 049 586 7 665 687 15 300 897 9 291 111 372 9 291 111 372 9 475 311 188 3 441 545 3 180 797 9 800 17 505 1 707 621 253 1 707 621 253 1 375 629 576 306 184 262 455 062 028 16 006 185 9 427 032 322 190 447 188 193 322 190 447 464 677 253 1 587 549 009 1 382 103 886 1 587 549 009 1 868 1 587 549 009 1 382 105 754 1 011 968 444 1 102 986 007 6 227 051 6 489 438 1 018 195 495 1 018 695 495 1 109 475 445 75 239 290 58 156 814 75 239 290 191 75 239 290 58 157 005 Total des CP prévus en LFI 18 826 335 378 28 766 116 18 862 850 981 18 863 350 981 Total des CP consommés 18 707 487 750 25 202 826 03 – Besoins éducatifs particuliers 04 – Formation des personnels enseignants 05 – Remplacement 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 07 – Personnels en situations diverses 66 517 7 749 487 66 517 15 648 714 18 748 405 807 43 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 140 PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) Titre 2 – Dépenses de personnel 18 707 487 750 19 225 095 572 19 342 423 495 18 707 487 750 19 225 095 572 19 342 423 495 Rémunérations d’activité 10 306 499 271 10 434 584 218 10 556 954 494 10 306 499 271 10 434 584 218 10 556 954 494 8 371 429 759 8 762 311 354 8 757 333 369 8 371 429 759 8 762 311 354 8 757 333 369 Prestations sociales et allocations diverses 29 558 720 28 200 000 28 135 632 29 558 720 28 200 000 28 135 632 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 25 075 219 27 637 408 25 421 208 25 202 826 27 637 408 25 368 961 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 24 787 019 27 637 408 25 220 004 24 914 626 27 637 408 25 167 757 Cotisations et contributions sociales Subventions pour charges de service public 288 200 201 204 288 200 201 204 Titre 5 – Dépenses d’investissement 66 517 16 782 66 517 16 782 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 66 517 16 782 66 517 16 782 15 179 916 15 648 714 Titre 6 – Dépenses d’intervention 15 651 247 Transferts aux ménages 7 614 739 7 614 739 15 169 849 -52 1 018 -52 1 018 Transferts aux collectivités territoriales 7 665 240 7 082 376 7 665 440 7 080 576 Transferts aux autres collectivités 7 986 059 8 096 522 7 983 326 Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) 7 614 739 7 614 739 19 260 347 719 19 260 347 719 +124 134 383 +124 134 383 -791 291 18 748 280 733 19 383 690 811 8 088 255 -1 152 206 19 383 041 401 18 748 405 807 19 383 329 896 19 382 979 087 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Ouvertes en 2013 Prévues en LFI pour 2014 Dépenses de personnel Crédits de paiement Ouvertes en 2014 Ouverts en 2013 Prévus en LFI pour 2014 0 Ouverts en 2014 0 Autres natures de dépenses 283 559 520 000 82 833 283 559 520 000 82 833 Total 283 559 520 000 82 833 283 559 520 000 82 833 44 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 09/12/2014 Annulations Autres titres 1 210 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 1 210 000 DÉCRETS D'AVANCE Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 02/12/2014 Annulations Autres titres 159 000 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 159 000 000 Titre 2 Autres titres 454 770 454 770 DÉCRETS D'ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 36 075 617 Autres titres 36 075 617 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 146 763 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 146 763 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Titre 2 26/03/2014 Annulations Autorisations d’engagement Autres titres 1 456 383 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 1 095 468 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 45 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 140 OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 02/2014 0 36 686 0 36 686 03/2014 0 6 548 0 6 548 06/2014 0 5 200 0 5 200 07/2014 0 201 0 201 09/2014 0 3 715 0 3 715 11/2014 0 13 121 0 13 121 0 65 471 0 65 471 Total Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres OUVERTURES PAR VOIE D'ATTRIBUTION DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 03/2014 0 8 510 0 05/2014 0 8 852 0 8 852 0 17 362 0 17 362 Total Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 8 510 LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 08/08/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 2 022 500 Autres titres 2 022 500 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 160 210 000 Autres titres 1 685 979 Crédits de paiement Titre 2 160 210 000 Autres titres 1 325 064 Autorisations d’engagement Titre 2 36 075 617 Autres titres 2 477 270 Crédits de paiement Titre 2 36 075 617 Autres titres 2 477 270 46 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 – Enseignement pré-élémentaire Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 4 931 454 282 487 807 4 931 942 089 4 931 454 282 487 807 5 022 493 162 684 474 5 023 177 636 5 022 493 162 677 665 5 023 170 827 02 – Enseignement élémentaire 9 402 600 531 9 923 309 9 412 523 840 9 402 600 531 9 923 309 9 412 523 840 9 760 745 183 20 211 510 9 780 956 693 9 760 745 183 20 144 087 9 780 889 270 03 – Besoins éducatifs particuliers 1 728 491 915 3 463 865 1 731 955 780 1 728 491 915 3 463 865 1 731 955 780 1 413 751 781 3 441 048 1 417 192 829 1 413 751 781 3 442 801 1 417 194 582 448 530 046 15 006 185 463 536 231 448 530 046 15 006 185 463 536 231 577 638 101 9 666 498 587 304 599 577 638 101 9 677 710 587 315 811 05 – Remplacement 1 610 075 895 0 1 610 075 895 1 610 075 895 0 1 610 075 895 1 404 143 569 1 784 1 404 145 353 1 404 143 569 1 784 1 404 145 353 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 1 027 545 470 6 370 981 1 034 436 451 1 027 545 470 6 370 981 1 034 436 451 1 103 677 117 6 612 357 1 110 289 474 1 103 677 117 6 611 310 1 110 288 427 76 397 433 0 76 397 433 76 397 433 0 76 397 433 59 974 582 235 59 974 817 59 974 582 235 59 974 817 19 225 095 572 35 252 147 19 260 867 719 19 225 095 572 35 252 147 19 260 867 719 +124 134 383 -791 291 +123 343 092 +124 134 383 -1 152 206 +122 982 177 Total des crédits ouverts 19 349 229 955 34 460 856 19 383 690 811 19 349 229 955 34 099 941 19 383 329 896 Total des crédits consommés 19 342 423 495 40 617 906 19 383 041 401 19 342 423 495 40 555 592 19 382 979 087 +6 806 460 -6 157 050 +649 410 +6 806 460 -6 455 651 +350 809 04 – Formation des personnels enseignants 07 – Personnels en situations diverses Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés 4 931 942 089 (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 6 801 790 PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Autres titres Total 19 238 478 624 36 068 143 19 274 546 767 19 238 478 624 36 068 143 19 274 546 767 -13 383 052 -815 996 -14 199 048 -13 383 052 -815 996 -14 199 048 19 225 095 572 35 252 147 19 260 347 719 19 225 095 572 35 252 147 19 260 347 719 Concernant les dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit –13 383 052 €, s’explique par l’amendement gouvernemental n°515 adopté par l’Assemblée nationale au titre de la diminution de 0,15 point du taux de cotisations familiales en 2014. Hors dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit –815 996 € en AE et en CP, inclut, d’une part une minoration des crédits de 1 000 000 € destinée à garantir le respect de la norme de dépense en valeur de l’État et à compenser une partie des diminutions de recettes décidées dans le cadre de l’examen de la première partie du projet de loi de finances, et d’autre part une majoration des crédits de 184 004 € au titre de la réserve parlementaire. 47 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Concernant le titre 2, des mouvements de crédits, intervenus en gestion, à hauteur de 122 924 383 € en AE et en CP, ont modifié le montant des crédits disponibles : – le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance a ouvert sur le titre 2 un montant de 159 000 000 € ; – le décret n° 2014-1471 du 9 décembre 2014 a transféré 1 210 000 € en AE et en CP en provenance du programme 147 « Politique de la ville », afin d’assurer le remboursement de la mise à disposition d’agents pour la mise en œuvre de la politique de la ville dans le cadre du dispositif des délégués du préfet ; – le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 portant annulation de crédits a annulé, au titre de l’année 2014, les crédits de dépenses de personnel devenus sans objet au regard de l’exécution finale du budget, pour un montant total de 36 075 617 €. Hors titre 2, des mouvements de crédits sont également intervenus à hauteur de – 874 124 € en AE et – 1 235 039 € en CP : - deux arrêtés du 26 mars 2014 portant report de crédits à hauteur de 1 603 146 € en AE et 1 242 231 € en CP ; - le décret n° 2014-895 du 8 août 2014 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificatives pour 2014 a annulé un montant de 2 022 500 €(sur réserve et sur crédits frais) en AE et en CP ; - le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance a annulé la réserve résiduelle, soit 454 770 € en AE et en CP. ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Des arrêtés de rattachement de fonds de concours et d’attribution de produits ont abondé les crédits hors titre 2 à hauteur de 82 834 € en AE et en CP. Ils sont répartis : – pour 65 471 € sur le fonds de concours 06.1.2.884 « Participations diverses aux dépenses dans le domaine de l’éducation » ; – pour 17 363 € sur l’attribution de produits 06.2.2.088 « Recettes provenant de la rémunération de prestations fournies par l’ensemble des services ». RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Autorisations d’engagement Titre 2 Mise en réserve initiale Total Titre 2 2 454 770 98 580 248 96 125 478 +538 943 +538 943 -80 152 000 -2 993 713 -83 145 713 15 973 478 0 15 973 478 96 125 478 Surgels Dégels Réserve disponible hors DA/LFR de fin de gestion Crédits de paiement Autres titres Autres titres Total 2 454 770 98 580 248 +538 943 +538 943 -80 152 000 -2 993 713 -83 145 713 15 973 478 0 15 973 478 La mise en réserve initiale du titre 2, déterminée sur la base d’un taux de 0,5 % des crédits, s’est élevée à 96 125 478 €, soit 60 394 281 € hors CAS et 35 731 197 € sur le CAS « Pensions ». Elle a été levée à hauteur de 80 152 000 € dont 19 000 000 € n’ont finalement pas été utilisés et donc inscrits à l’annulation avec la réserve résiduelle de 15 973 478 €. La réserve résiduelle totale, d’un montant de 34 973 478 €, a ainsi été annulée au regard de l’exécution finale du budget dans le cadre du décret n°2015-39 du 19 janvier 2015 cité supra. Hors titre 2, la mise en réserve initiale, calculée sur la base d’un taux de 7 % des crédits, s’est élevée à 2 454 770 € en AE et en CP. Elle a été annulée par la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014 et le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 cités supra. 48 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Outre ces mouvements, le tableau ci-dessus retrace diverses opérations de blocage et de dégel techniques préalables à la publication des mouvements réglementaires. Plusieurs mouvements de fongibilité asymétrique pour un montant total 6 877 753 € ont été réalisés en 2014 pour financer : – le droit d’accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire en application de l’article 9 de la loi n° 2008-790 du 20 août 2008. Le montant de la fongibilité s’est élevé à 6 817 753 € (dépense afférente : 6 542 442 €) ; – la prise en charge d’un enseignant du premier degré détaché auprès de la Fondation Lamap à hauteur de 60 000 €, en application de l’avenant du 20 mai 2014 à la convention du 25 janvier 2013 entre l’Académie des sciences et le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI Réalisation 2014 Transferts de gestion 2014 2013 1 2 3 4 5 Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) 2014 Réalisation 2014 5 - (3 + 4) Enseignants du 1er degré +16 313 309 314 566 +17 312 969 Enseignants du 2nd degré +2 137 238 +1 139 -100 9 564 678 Enseignants stagiaires +1 2 258 5 916 5 690 -226 187 082 858 Personnels d'encadrement +1 1 479 1 531 1 470 -61 148 249 305 Personnels administratif, technique et de service +1 137 0 -137 0 Total +21 Catégorie d’emplois Enseignants du 1er degré 317 183 322 388 +18 -2 138 19 342 423 495 Mesures de périmètre en LFI Corrections techniques Total schéma d’emplois 6 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) (10) -338 -26 -312 +3 +3 0 +3 433 +1 866 +1 567 -8 -8 0 -3 Enseignants stagiaires Personnels d'encadrement Personnels administratif, technique et de service -3 +1 0 +1 +3 090 dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 18 997 526 654 Mesures de transfert en LFI Enseignants du 2nd degré Total 320 268 -1 614 dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 0 +1 835 +1 255 Précisions méthodologiques Les consommations, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2014 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2013 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2014 (1/3 d’année), ainsi que l’impact des mesures intervenues en janvier 2014 en année pleine (transferts). Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation en contractuels durant les vacances scolaires, pic de remplacement…). L’écart, en ETPT, entre l’exécution 2014 et l’exécution 2013 figure dans la colonne « Total schéma d’emplois ». La réalisation du schéma d’emplois (ETP) 2014 est présentée dans le tableau « Evolution des emplois à périmètre constant ». L’impact du schéma d’emplois dans l’exécution du plafond d’emplois 2014 est retracé dans la colonne 10 « dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 ». La colonne 9 « dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 » est construite par différence entre ces deux colonnes (« Total schéma d’emplois » et colonne 10). Les chiffres ainsi calculés ne correspondent donc pas strictement à l’EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 qui prennent en compte les effets frictionnels mentionnés supra. L’écart à la LFI est de - 2 138 ETPT, soit 0,7 % du plafond du programme. Il s’explique principalement par la sous-consommation frictionnelle des emplois d’enseignants sur les 8 premiers mois de l’année 2014, liée aux départs en cours d’année qui n’ont pas donné lieu à recrutement de contractuels. La sous consommation des emplois de stagiaires est le prolongement de l’effet des moindres entrées d’admissibles contractuels constatées à la rentrée 2013,le rendement des concours rénovés issus de la réforme de la formation des enseignants étant par ailleurs très satisfaisant. 49 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION Programme n° 140 AU PREMIER EURO PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Rémunérations d’activité Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) 10 434 584 218 Cotisations et contributions sociales dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses 10 556 954 494 8 762 311 354 8 757 333 369 7 146 239 389 7 112 319 817 28 200 000 28 135 632 ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Sorties Enseignants du 1er degré 9 396 Enseignants stagiaires 4 241 Personnels d'encadrement Total dont Mois départs moyen en retraite des sorties 5 947 95 82 13 732 6 029 Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP 9 8 459 552 9 -937 800 9 8 943 8 943 9 4 702 4 042 95 0 9 17 497 9 495 9 0 0 3 765 4 842 RÉPARTITION DES EFFECTIFS Les personnels du programme « Enseignement scolaire public du premier degré » sont répartis entre l’enseignement pré-élémentaire, l’enseignement élémentaire, les besoins éducatifs particuliers, la formation des personnels enseignants, le remplacement, le pilotage et l’encadrement pédagogique et les personnels en situations diverses. Ils sont ventilés en cinq catégories d’emplois : – les enseignants du premier degré (professeurs des écoles, instituteurs, assistants étrangers, intervenants extérieurs en langues et quelques agents non titulaires) ; – les enseignants du second degré (enseignants issus des concours du second degré chargés de missions spécifiques dans le premier degré) ; – les enseignants stagiaires (en 2014, cette catégorie correspond aux étudiants admissibles à la session exceptionnelle des concours 2014 recrutés sur contrat, en septembre 2013, pour l’année scolaire 2013-2014 et, à partir du mois de septembre 2014, aux lauréats des concours 2014 rénovés issus de la réforme de la formation initiale des enseignants) ; – les personnels d’encadrement (inspecteurs de l’éducation nationale) ; – les personnels administratifs, techniques et de service. SORTIES RÉALISÉES EN 2014 Les sorties du programme sont essentiellement constituées par les sorties d’enseignants du premier degré. Pour la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires », le nombre de sorties s’élève à 4 241. Celles-ci correspondent à la prise de fonction des contractuels admissibles aux concours exceptionnels 2014 qui entrent dans la catégorie « enseignants du premier degré » à la suite de leur admission. Ces sorties, inférieures de 328 ETP au regard de la LFI, sont en liaison avec la sous-consommation de ces moyens observée sur l’année scolaire 2013-2014. Les 9 396 départs des personnels relevant de la catégorie « enseignants du premier degré », qui comprennent 5 947 départs en retraite, sont supérieurs de 1 596 ETP à ceux prévus dans la LFI. Cette situation s’explique par des départs en retraite plus nombreux que prévus (+507 ETP) et par une augmentation des autres départs. Ces autres départs comprennent les soldes d’entrées/sorties provisoires (réintégrations, congés parentaux, disponibilités, congés de longue durée, flux de temps partiel…) qui sont par nature soumis à une forte variabilité. L’ année 2014 s’est traduite par un retournement de tendance à la hausse s’expliquant par des facteurs exceptionnels, et marq uant une rupture par rapport à la baisse constatée ces dernières années. 50 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ENTRÉES RÉALISÉES EN 2014 L’année 2014 est la première année de mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants qui se traduit par la restauration d’une année de formation initiale, avant la prise de fonction. Au cours de cette année, il a été procédé à deux types de recrutements d’enseignants. Les 8 459 entrées dans la catégorie « enseignants du premier degré » correspondent aux lauréats ayant réussi les épreuves d’admission des concours exceptionnels de la rentrée 2014. Durant l’année scolaire 2013-2014, ces lauréats, admissibles à ces concours, avaient accepté un contrat d’un an rémunéré à mi-temps pour un tiers de service. Ils ont occupé des emplois d’enseignants stagiaires jusqu’en août 2014, leurs entrées ne figurent donc pas dans la colonne « primo recrutements ». Les 8 943 entrées dans la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » correspondent aux lauréats de la première session de recrutement des concours rénovés. Ces enseignants stagiaires, rémunérés sur la base d’un temps plein, partagent leur temps de service entre formation en ESPE et enseignement en classe. Les entrées d’enseignants du premier degré sont inférieures aux prévisions de -683 ETP du fait de la sous consommation des emplois d’admissibles contractuels constatée à la rentrée 2013. Ces moindres entrées sont compensées par des recrutements de contractuels (+542 ETP). Par ailleurs, le recours aux listes complémentaires des concours rénovés explique l’écart de +332 ETP entre les entrées de stagiaires prévues et celles réalisées. Au global, toutes catégories d’emplois confondues, les entrées du programme sont très légèrement supérieures aux prévisions de la LFI, de +160 ETP, soit 0,9 % des entrées prévues. Le solde des entrées-sorties sur ce programme est de +3 765 ETP. L’écart par rapport au schéma d’emplois inscrit dans la LFI, soit -1 077 ETP, s’explique par : – des départs d’enseignants du premier degré plus nombreux ; – des recrutements d’admissibles contractuels inférieurs aux hypothèses de la LFI. EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT ETP au 31/12/2014 Administration centrale Services régionaux 322 307 320 182 323 913 Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres Total 81 86 103 322 388 320 268 324 016 Par convention, la rubrique « Services régionaux » a été complétée avec les effectifs des services déconcentrés. Les enseignants du premier degré affectés en service déconcentré sont, in fine, affectés dans des établissements scolaires qui ne font pas partie des opérateurs de l’État. Dans la rubrique « Autres » figurent les enseignants affectés à un poste adapté au Centre national d’enseignement à distance (CNED) rémunérés par les rectorats. 51 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 01 – Enseignement pré-élémentaire Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT 85 725 83 803 163 006 166 156 03 – Besoins éducatifs particuliers 23 715 21 761 04 – Formation des personnels enseignants 10 289 5 690 05 – Remplacement 24 651 24 065 06 – Pilotage et encadrement pédagogique 13 872 17 561 1 130 1 232 322 388 320 268 18 02 – Enseignement élémentaire 07 – Personnels en situations diverses Total Transferts de gestion Les 5 690 ETPT de l’action 04 « Formation des personnels enseignants » correspondent à la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » dont la rémunération s’impute sur cette action. Ils contribuent, selon leurs modalités de service, à hauteur de 3 337 ETPT en moyens d’enseignement devant élèves. ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions Socle Exécution 2013 retraitée Exécution 2013 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 Débasage de dépenses au profil atypique Impact du schéma d'emplois EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n (en millions d’euros) 11 976 11 947,8 -0,1 28,2 82,8 61,9 20,9 Mesures catégorielles 75,8 Mesures générales 14,9 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires GVT solde GVT positif GVT négatif Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA Autres variations des dépenses de personnel Total 0 0 14,9 0 110,6 203,9 -93,4 -39,6 9,6 12 230,1 La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond à la dépense en 2013 liée au paiement de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (-10,0 M€), aux retenues pour fait de grève (+15,6 M€), aux retenues sur rémunération au titre du jour de carence (+22,3 M€), aux rétablissements de crédits (+13,7 M€), à la diminution du taux de cotisations familiales de 0,15 points (-13,1 M€) et des reliquats de dépenses au titre de la loi TEPA abrogée en 2012 (-0,3 M€). La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique hors GIPA » correspond à des atténuations de dépenses en 2014 liée aux retenues pour fait de grève (-15,9 M€), aux rétablissements de crédits (-18,7 M€) et des reliquats de retenues sur rémunération au titre du jour de carence (-5 M€). La ligne « Autres variations de dépenses de personnel » correspond principalement aux versements au titre du chômage (-1,4 M€) et à l'augmentation des dépenses au titre du tutorat des stagiaires (+5,8 M€) et de la prime d’entrée 52 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO dans le métier (+3,5 M€) en liaison avec l’augmentation du volume des concours, des vacations de formation (+0,7 M€) et aux variations sur diverses dépenses (CLD, versement transport, autres indemnités,…). COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision Réalisation Enseignants du 1er degré 29 869 30 422 43 997 44 901 Enseignants du 2nd degré 32 393 32 147 51 921 50 195 Enseignants stagiaires 23 576 Personnels d'encadrement 58 312 56 294 25 384 71 160 59 822 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. Les coûts d’emplois utilisés lors de l’élaboration du PLF 2014 étaient basés sur les constats de 2012. Depuis, un travail approfondi a été mené sur les départs définitifs autres que les retraites (décès, radiations, démissions…). Celui-ci a conduit à une meilleure prise en compte de ces départs dans les coûts de sortie. Les coûts moyens de sortie prévus ne sont donc pas directement comparables à la réalisation du fait de ce changement de méthodologie. Cependant, on constate, par rapport à 2013, une augmentation des coûts de sortie des enseignants du premier degré lié à l’allongement des carrières. Le coût moyen d’entrée des enseignants du premier degré est légèrement supérieur à la prévision en raison de la prise en compte dans les constats du versement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) mise en place en 2013. Le faible volume des entrées dans la catégorie « personnels d’encadrement » et le mode de recrutement (exclusivement par la voie interne) rend les prévisions basées sur des moyennes constatées lors des exercices précédents plus fragiles. MESURES GÉNÉRALES L’indemnité de garantie du pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 modifié, a été versée à 8 862 enseignants du premier degré pour un coût de 14,9 M€, cotisations au régime additionnel de la fonction publique (RAFP) comprises. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure Nombre de mois d’incidence sur 2014 Effets extension année pleine mesures 2013 ou années précédentes Avancement de grade (modification du taux promus-promouvables des professeurs des écoles) Coût Coût en année pleine 4 173 000 6 259 500 4 173 000 6 259 500 1 823 000 5 469 000 1 823 000 5 469 000 A Professeurs des écoles 09-2013 8 A Professeurs des écoles 09-2014 4 Mise en place de l'ISAE A Professeurs des écoles 01-2014 12 Majoration de l'ISS des directeurs d'école A professeurs des écoles 09-2014 4 2 530 000 7 590 000 Indemnisation de la formation des enseignants A Professeurs des écoles 09-2014 4 928 000 2 784 000 Mesures statutaires Avancement de grade (modification du taux de promus promouvables des professeurs des écoles) Mesures indemnitaires 69 850 000 137 876 721 Total Les coûts des mesures catégorielles figurant dans le tableau s’entendent hors CAS « Pensions ». 66 392 000 127 502 721 75 846 000 149 605 221 53 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 Les mesures 2014 visent principalement à rapprocher le niveau de rémunération et les perspectives de carrière des corps de professeurs des écoles et des corps enseignants du second degré. Sur le plan statutaire, ces mesures ont visé l’extension en année pleine de la mesure d’augmentation 2013 du taux de promus-promouvables dans le corps des professeurs des écoles (passage de 2 à 3 %), et la poursuite de l’augmentation de ce taux à la rentrée 2014 (passage de 3 % à 4 %). Sur le volet indemnitaire, la deuxième fraction de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) par année scolaire au bénéfice des personnels enseignants du premier degré a été versée, portant le montant annuel à 400 €. Le rythme de versement des deux fractions de cette indemnité a été adapté entre les deux années scolaires pour permettre un équilibre des montants versés au titre des exercices 2013 et 2014 (le coût en année pleine de la mesure représente son coût complet sur 2013 et 2014). Les autres mesures sont le résultat de la concertation sociale, conduite fin 2013, consacrée aux enseignants du premier degré, directeurs d’école, conseillers pédagogiques, maîtres formateurs, qui a notamment permis de redéfinir les métiers, les missions et les conditions de rémunération de ces catégories de personnels. GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ Le GVT solde s’élève à 179 M€ (dont 110,6 M€ hors CAS « Pensions ») contre une prévision de 46,8 M€ en LFI. Le GVT positif s’élève à +203,9 M€ hors CAS « Pensions », soit un taux de 1,98 %. CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2013 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires LFI 2014 Réalisation 2014 6 759 651 822 7 146 239 389 7 112 319 817 6 759 651 822 7 146 239 389 7 112 295 447 24 370 Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE COMPTE D’AFFECTATION SPECIALE DES PENSIONS Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions a été de 7 112,3 M€, dont 7 081,9 M€ au titre des pensions civiles (taux de 74,28 %) et 30,4 M€ (taux de 0,32 %) au titre des allocations temporaires d’invalidité des personnels. L’écart à la LFI est lié notamment à la sous réalisation du schéma d’emplois et à un effet de substitution dû à des départs de titulaires compensés pour partie par des recrutements d’agents non titulaires pour lesquels il n’y a pas de contribution au CAS « Pensions ». COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS Le montant de la cotisation à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère s’est élevé à 478,0 M€. Le montant de la cotisation au titre du Fonds national d’aide au logement (FNAL) s’est élevé à 47,9 M€. 54 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles Prévision Réalisation 7 200 000 7 177 668 5 300 000 5 453 879 4 900 000 5 684 732 5 100 000 3 550 629 Autres 5 700 000 6 268 724 Total 28 200 000 28 135 632 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail 11 387 Capital décès Allocations pour perte d’emploi 298 Le nombre de bénéficiaires correspond à la moyenne mensuelle du nombre de personnes physiques ayant bénéficié de la prestation sociale identifiée. Le montant mentionné sur la ligne « Allocations pour perte d’emploi » recouvre également les dépenses relatives à l’aide au retour à l’emploi formation et à l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise. Le nombre de bénéficiaires se rapportant à ces prestations a été calculé par rapport à la dépense. La ligne « Autres » correspond principalement au paiement des allocations familiales dans les départements et les collectivités d’outre-mer (6,1 M€). ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Les dépenses d’action sociale du ministère de l’éducation nationale sont regroupées sur le programme 214. COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES L’exécution 2014 révèle un taux de consommation très élevé : 98 % des crédits disponibles en AE et 99 % des crédits disponibles en CP. Les dépenses de frais de déplacement (11,69 M€) sont légèrement supérieures aux prévisions (11,6 M€). Par ailleurs, 5,73 M€ ont été consommés sur l’action 04 au titre des déplacements relevant de la formation des enseignants du premier degré et des directeurs d’école. Les dépenses de formation des enseignants se sont élevées à 9,68 M€, soit 5,33 M€ de moins que le niveau prévu. Cet écart résulte pour l’essentiel d’un arbitrage des services académiques qui ont fait le choix de privilégier les dépenses de nature pédagogique (+4,01 M€). Crédits pédagogiques : 5,04 M€ Les dépenses pédagogiques recouvrent des activités complémentaires à l’enseignement et des partenariats dans les domaines artistique, littéraire, culturel et scientifique, l’enseignement des langues vivantes et le développement des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) à l’école. Elles concernent également des actions plus spécifiques comme l’éducation à la santé (hygiène, lutte contre l’obésité…), à la sécurité (premiers secours, sécurité domestique ou dans l’espace routier, risques majeurs…), à l’environnement (tri des déchets, écologie, développement durable…), ou encore la connaissance du patrimoine (monuments, jardins, archives diverses…). Certaines actions pédagogiques liées aux besoins éducatifs particuliers dans l’enseignement du premier degré sont également financées sur ces crédits. 55 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 Ces dépenses, qui s’élèvent à 5 041 812 €, sont réparties comme suit : titre 3 titre 5 titre 6 total Action 01 0,36 M€ - 0,03 M€ 0,39 M€ Action 02 3,53 M€ 0,02 M€ 0,66 M€ 4,21 M€ Action 03 0,42 M€ - 0,02 M€ 0,44 M€ Total 4,32 M€ 0,02 M€ 0,71 M€ 5,04 M€ Frais de déplacement : 11,69M€ Ces dépenses de fonctionnement correspondent au remboursement des frais de déplacement : – des enseignants qui sont en service partagé sur deux ou plusieurs écoles (actions 01, 02 et 03) ; – des personnels participant aux réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) qui exercent dans plusieurs écoles (action 03) ; – des enseignants-référents chargés de suivre les élèves handicapés tout au long de leur parcours scolaire (action 03) ; – des personnels de direction des établissements d’enseignement spécialisé (action 06) ; – des personnels d’inspection et des conseillers pédagogiques (action 06). Personnels indemnisés Nombre d’agents indemnisés Coût moyen par agent Total Enseignants et personnels de RASED 11 960 424 € 5,07 M€ dont action 01 0,12 M€ dont action 02 1,97 M€ dont action 03 Personnels de direction et d’inspection Conseillers pédagogiques (action 06) TOTAL 2,98 M€ 4 700 1 410 € 6,62 M€ 11,69 M€ 56 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2014 (*) (E1) CP ouverts en 2014 (*) (P1) 41 262 646 40 901 731 AE engagées en 2014 Total des CP consommés en 2014 (P2) (E2) 40 617 906 40 555 592 AE affectées non engagées au 31/12/2014 dont CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) (E3) 0 280 601 AE non affectées non engagées au 31/12/2014 (E4) = (E1) – (E2) – (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements 2014 (P4) 644 740 40 274 991 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 brut (R1) 202 469 Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 (R2) 78 132 Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/ 2013 net (R3) = (R1) + (R2) – 280 601 (E2) = Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R4) = (R3) – (P3) = Engagements 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R5) = (E2) – (P4) 280 601 0 CP consommés en 2014 sur engagements 2014 AE engagées en 2014 40 617 906 CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) – (P4) 40 274 991 342 915 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/ 2014 (R6) = (R4) + (R5) 342 915 Estimation des CP 2015 sur engagements non couverts au 31/12/2014 (P5) 342 915 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2015 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2014 (P6) = (R6) – (P5) 0 57 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 ANALYSE DES RÉSULTATS L’essentiel des consommations de ce programme s’effectue en AE=CP. Néanmoins, des engagements tardifs peuvent intervenir en fin de gestion, ce qui se traduit chaque année par un différentiel de la consommation en AE et CP dont le volume n’est pas prévisible mais reste très marginal. 58 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 Enseignement pré-élémentaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 4 931 454 282 487 807 4 931 942 089 5 022 493 162 684 474 5 023 177 636 Crédits de paiement 4 931 454 282 487 807 4 931 942 089 5 022 493 162 677 665 5 023 170 827 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 347 507 493 017 Prévision LFI 347 507 Consommation 486 208 Les dépenses de fonctionnement courant imputées sur cette action correspondent au financement des actions pédagogiques et des frais de déplacement des enseignants de l’enseignement pré-élémentaire. Crédits pédagogiques : 0,36 M€ (0,18 M€ prévus en LFI) (cf. autres coûts synthétiques). Frais de déplacement : 0,12 M€ (0,16 M€ prévus en LFI) (cf. autres coûts synthétiques). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 28 600 140 300 162 857 Consommation 28 600 140 300 162 857 Les crédits d’intervention prévus en LFI concernaient la réserve parlementaire. La dépense exécutée à cet effet est de 136 500 € dont 12 500 € étaient prévus sur l’action 06 (titre 6). Les dépenses réalisées au-delà de ce montant correspondent au versement de subventions à des collectivités territoriales ( cf. autres coûts synthétiques : crédits pédagogiques) et à des associations dans le cadre de partenariats culturels. 59 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 ACTION N° 02 Enseignement élémentaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 9 402 600 531 9 923 309 9 412 523 840 9 760 745 183 20 211 510 9 780 956 693 Crédits de paiement 9 402 600 531 9 923 309 9 412 523 840 9 760 745 183 20 144 087 9 780 889 270 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 2 491 074 Crédits de paiement Consommation 5 475 288 Subventions pour charges de service public Prévision LFI 2 491 074 86 400 Consommation 5 417 932 86 400 Les crédits de fonctionnement consommés sur cette action concernent les crédits pédagogiques et les frais de déplacement. Crédits pédagogiques : 3,53 M€ (0,64 M€ prévus en LFI) (cf. autres coûts synthétiques). Frais de déplacement : 1,97 M€ (1,85 M€ prévus en LFI) (cf. autres coûts synthétiques). DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI 16 782 Consommation 16 782 Les dépenses d’investissement (0,017 M€) concernent l’achat de matériels informatiques dont la dépense unitaire est supérieure à 10 000 € (seuil d’immobilisation) dans le cadre d’actions pédagogiques relevant des TICE. Ce montant est comptabilisé dans les crédits pédagogiques (cf. autres coûts synthétiques). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités 7 432 235 Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 1 018 1 018 6 856 380 6 854 580 7 775 642 7 432 235 7 767 375 Les crédits d’intervention prévus en LFI concernaient les droits de reprographie et les droits d’auteur (6,93 M€), les subventions aux associations (0,5 M€) et la réserve parlementaire (0,002 M€). Le montant exécuté s’élève à 14,62 M€, soit un écart de 7,2 M€. 60 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les transferts aux collectivités territoriales, soit 6,85 M€ concernent essentiellement les subventions versées aux communes au titre du droit d’accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire (6,54 M€). Par convention, bien que le droit d’accueil s’adresse aux élèves des écoles maternelles et élémentaires, la totalité des dépenses est imputée sur l’action 02. Le solde de 0,31 M€ concerne les crédits pédagogiques (cf.autres coûts synthétiques). Les transferts aux autres collectivités, soit 7,77 M€, correspondent essentiellement aux droits de reprographie et aux droits d’auteur (6,93 M€). Le solde de 0,84 M€ correspond à des subventions accordées à des associations (0,49 M€) et à des organismes soutenant les politiques éducatives développées dans l’enseignement élémentaire, notamment l’Académie des sciences pour l’opération « La Main à la pâte », ainsi que des partenariats pour le financement de voyages scolaires et de classes culturelles transplantées qui permettent la fréquentation notamment de lieux culturels (musées, sites et monuments historiques,…) (cf. coûts synthétiques : 0,35 M€ de crédits pédagogiques). Droits de reprographie : 6,68 M€ La loi du 13 août 2004 dispose que l’État prend en charge les droits de reproduction par reprographie à usage pédagogique d’œuvres protégées dans les écoles élémentaires et maternelles. Le montant de la redevance versée en 2014 au titre de l’enseignement scolaire public du premier degré a été fixé par le contrat triennal 2014-2016, signé le 2 juin 2014 avec le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) et la Société des éditeurs et des auteurs de musique (SEAM). Droits d’auteur : 0,25 M€ Un protocole d’accord, pour la période 2014-2015, a été signé le 6 novembre 2014 avec le CFC, la SEAM et la Société des arts visuels associés (AVA) pour l’utilisation des livres, des œuvres musicales éditées, des publications périodiques et des œuvres des arts visuels à des fins d’illustration des activités d’enseignement et de recherche. Par ailleurs, les deux accords couvrant la période 2009-2011 signés le 4 décembre 2009, avec d’une part, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) pour l’interprétation vivante d’œuvres musicales, l’utilisation d’enregistrements sonores d’œuvres musicales et l’utilisation de vidéo-musiques, et d’autre part, avec la Société des producteurs de cinéma et de télévision (PROCIREP) pour l’utilisation des œuvres cinématographiques et audiovisuelles, ont été reconduits pour trois ans. Conformément à ces accords, la redevance versée en 2014 a été indexée sur l’indice de l’évolution des salaires dans le secteur des arts, spectacles et activités récréatives. ACTION N° 03 Besoins éducatifs particuliers Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 728 491 915 3 463 865 1 731 955 780 1 413 751 781 3 441 048 1 417 192 829 Crédits de paiement 1 728 491 915 3 463 865 1 731 955 780 1 413 751 781 3 442 801 1 417 194 582 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 3 434 161 Consommation 3 396 800 Crédits de paiement Prévision LFI 3 434 161 Consommation 3 398 553 61 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 Les crédits de fonctionnement de l’action 03 « Besoins éducatifs particuliers » recouvrent deux types de dépenses : les crédits pédagogiques et les frais de déplacement. Crédits pédagogiques : 0,42M€ (0,21 M€ prévus en LFI) (cf. autres coûts synthétiques). Frais de déplacement : 2,98 M€ (3,23 M€ prévus en LFI) (cf. autres coûts synthétiques). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Transferts aux collectivités territoriales Prévision LFI 17 212 Transferts aux autres collectivités 29 704 Consommation 17 212 27 036 29 704 27 036 Les crédits d’intervention prévus en LFI concernaient la réserve parlementaire. Le montant des subventions versées à cet effet est de 16 190 €. Les dépenses réalisées au-delà de ce montant concernent des subventions de crédits pédagogiques versées à des associations (5 000 €) et à des collectivités territoriales ou autres collectivités intervenant dans le cadre du temps scolaire (23 058 €), (cf. autres coûts synthétiques). ACTION N° 04 Formation des personnels enseignants Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 448 530 046 15 006 185 463 536 231 577 638 101 9 666 498 587 304 599 Crédits de paiement 448 530 046 15 006 185 463 536 231 577 638 101 9 677 710 587 315 811 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI 15 006 185 Crédits de paiement Consommation 9 240 523 114 804 Prévision LFI 15 006 185 Consommation 9 251 735 114 804 Les crédits de fonctionnement de l’action 04 « Formation des personnels enseignants » recouvrent les dépenses afférentes à l’organisation de la formation des personnels du premier degré, y compris les frais de déplacement (cf. autres coûts synthétiques). Le montant des crédits consommés, soit 9,37 M€, a permis de financer, en 2013-2014, l’organisation de 729 700 journées de formation incluant notamment la formation réglementaire des directeurs d’école (5 semaines) et l’accueil, l’accompagnement et la formation des enseignants stagiaires. Le coût unitaire moyen constaté d’une journée de stage s’établit à 13 €. 62 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Le nombre d’enseignants inscrits aux formations longues relevant du domaine de l’adaptation et de la scolarisation des élèves handicapés (ASH) en 2014-2015 s’établit ainsi : – 780 pour le certificat d’aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap (CAPA-SH) ; – 108 pour le diplôme d’État de psychologie scolaire (DEPS) ; – 44 pour le diplôme de directeur d’établissement d’éducation adaptée et spécialisée (DDEEAS). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Transferts aux collectivités territoriales Prévision LFI Consommation 180 184 Transferts aux autres collectivités 0 180 184 130 987 0 130 987 Les crédits consommés sur le titre 6 correspondent à la subvention versée à la Polynésie française (0,18 M€), ainsi qu’aux dépenses d’organisation de la formation des enseignants du 1 er degré (0,13 M€). ACTION N° 05 Remplacement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 610 075 895 0 1 610 075 895 1 404 143 569 1 784 1 404 145 353 Crédits de paiement 1 610 075 895 0 1 610 075 895 1 404 143 569 1 784 1 404 145 353 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Consommation 1 784 1 784 Il s’agit d’imputations erronées. Ces dépenses concernent essentiellement des frais de déplacement d’enseignants en service partagé. ACTION N° 06 Pilotage et encadrement pédagogique Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 027 545 470 6 890 981 1 034 436 451 1 103 677 117 6 612 357 1 110 289 474 Crédits de paiement 1 027 545 470 6 890 981 1 034 436 451 1 103 677 117 6 611 310 1 110 288 427 63 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 140 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 358 481 FDC et ADP prévus Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 6 612 357 Consommation 6 358 481 520 000 6 611 310 520 000 Les dépenses de l’action 06 « Pilotage et encadrement pédagogique » portent sur les frais de déplacement des personnels de direction et d’inspection et des conseillers pédagogiques (cf. autres coûts synthétiques). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 12 500 Consommation 12 500 Les crédits d’intervention prévus en LFI concernaient la réserve parlementaire dont le versement a été imputé sur l’action 01. ACTION N° 07 Personnels en situations diverses Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 76 397 433 0 76 397 433 59 974 582 235 59 974 817 Crédits de paiement 76 397 433 0 76 397 433 59 974 582 235 59 974 817 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 235 Il s’agit d’imputations erronées. Ces dépenses concernent des frais de déplacement. Consommation 235 64 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 A NALYSE DES COÛTS ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative La comptabilité d’analyse des coûts est destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes (art. 27 de la LOLF). Elle est mise en œuvre par les ministères, les services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la direction du budget et la direction générale des finances publiques, et se présente en deux volets : - les dépenses complètes par action des programmes, déterminées après ventilation des dépenses indirectes associées aux actions de conduite et de pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement et s’appuient sur les données issues de la comptabilité budgétaire. - les coûts directs des programmes (hors déversements) issus de la comptabilité générale et leur comparaison avec les dépenses directes, afin d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME 65 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré A NALYSE DES COÛTS Programme n° 140 PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2014 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) (1) Ventilation des crédits indirects * au sein du programme entre programmes LFI 2014 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 01 - Enseignement pré-élémentaire 4 931 942 +840 843 +204 135 5 976 921 +21,2 % 02 - Enseignement élémentaire 9 412 524 +1 598 842 +389 371 11 400 737 +21,1 % 03 - Besoins éducatifs particuliers 1 731 956 +232 584 +68 696 2 033 235 +17,4 % +24 844 488 380 +5,4 % 04 - Formation des personnels enseignants 463 536 05 - Remplacement 1 610 076 -1 610 076 0 -100 % 06 - Pilotage et encadrement pédagogique 1 034 436 -1 030 609 -3 827 0 -100 % 76 397 -31 584 -44 813 0 -100 % 19 260 868 0 +638 405 19 899 273 +3,3 % 07 - Personnels en situations diverses Total PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014 Dépenses directes Ventilations des dépenses indirectes * au sein du programme (4) entre programmes Exécution 2014 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) 01 - Enseignement pré-élémentaire 5 023 171 +779 854 +206 121 6 009 146 +19,6 % 02 - Enseignement élémentaire 9 780 889 +1 545 423 +402 989 11 729 302 +19,9 % 03 - Besoins éducatifs particuliers 1 417 195 +209 679 +57 509 1 684 382 +18,9 % +30 294 617 610 +5,2 % 04 - Formation des personnels enseignants 587 316 05 - Remplacement 1 404 145 -1 404 145 0 -100 % 06 - Pilotage et encadrement pédagogique 1 110 288 -1 106 402 -3 887 0 -100 % 59 975 -24 409 -35 566 0 -100 % 19 382 979 0 +657 461 20 040 440 +3,4 % 07 - Personnels en situations diverses Total (en milliers d’euros) * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Direction de l'action du Gouvernement » 333 / Moyens mutualisés des administrations déconcentrées Mission « Enseignement scolaire » 139 / Enseignement privé du premier et du second degrés -657 461 -3 478 -3 478 -650 419 +3 887 141 / Enseignement scolaire public du second degré -16 153 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale -640 121 230 / Vie de l'élève +1 968 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -3 565 309 / Entretien des bâtiments de l'État -3 565 66 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 A NALYSE DES COÛTS TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2014 Crédits complets Exécution 2014 Dépenses complètes Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2014 complètes 2014 [(1) et (2)] [(4) et (5)] (2) (5) (7) 5 976 921 6 009 146 5 869 531 +21,2 % +19,6% +32 225 11 400 737 11 729 302 11 396 178 +21,1 % +19,9% 2 033 235 1 684 382 1 643 521 +17,4 % +18,9% 488 380 617 610 488 475 +5,4 % 05 - Remplacement 0 0 0 06 - Pilotage et encadrement pédagogique 0 0 0 07 - Personnels en situations diverses 0 0 19 899 273 20 040 440 01 - Enseignement pré-élémentaire 02 - Enseignement élémentaire 03 - Besoins éducatifs particuliers 04 - Formation des personnels enseignants Total (3) Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2014 [(2) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2014 2013-2014 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (6) +0,5 % +2,4 % +328 565 +2,9 % +2,9 % -348 853 -17,2 % +2,5 % +5,2% +129 230 +26,5 % +26,4 % -100 % -100% 0 NS % NS % -100 % -100% 0 NS % NS % 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 19 397 705 +3,3 % +3,4 % +141 167 +0,7 % +3,3 % ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS Le poids des déversements sur les actions de politique publique est identique en LFI et en exécution. La variation entre LFI complète et dépenses complètes s’explique par : – l’écart entre prévision et exécution des crédits du programme (cf. JPE- éléments transversaux au programme) ; – les situations contrastées entre prévision et exécution des actions 07 du programme 140 et 13 du programme 141, « Personnels en situations diverses », qui ont eu pour effet de modifier le sens de déversement des crédits entre ces deux programmes par rapport à la LFI. L’augmentation importante (+26,4 %) observée sur l’action 04 « Formation des personnels enseignants » entre 2013 et 2014 traduit les efforts accomplis dans le cadre de la rénovation de la formation initiale et continue des enseignants. ANALYSE DES ÉCARTS Les actions de politique publique du programme 140 sont les actions « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire », « Besoins éducatifs particuliers » et « Formation des personnels enseignants ». Ces actions bénéficient de déversements : – des autres actions du programme, selon les modalités mentionnées infra ; – externes au programme (se reporter à la partie « analyse des coûts » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » action 13 et du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ») ; – des missions « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » et « Direction de l’action du gouvernement », au prorata des crédits dont elles sont dotées. Les dépenses indirectes sont ventilées de la manière suivante. Action 05 « Remplacement » Cette action rassemble les moyens en personnel destinés à pallier les absences des enseignants du premier degré. Ces absences sont dues à diverses raisons : formation continue, stages longs de préparation AIS ou congés de maladie et de maternité. Par cette action, l’État tente de concilier deux impératifs : que les absences pénalisent le moins possible les élèves et que le calibrage et l’organisation des moyens affectés permettent leur utilisation maximale. 67 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré A NALYSE DES COÛTS Programme n° 140 Les moyens de remplacement ont vocation à être utilisés à tous les niveaux d’enseignement du premier degré. Aussi, les crédits de cette action sont ventilés en totalité sur les actions « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire » et « Besoins éducatifs particuliers » au prorata des ETPT d’enseignants inscrits sur ces trois actions. Action 06 « Pilotage et encadrement pédagogique » Cette action comprend les moyens en personnel titulaire qui permettent d’assurer la mise en place d’un pilotage et d’un encadrement pédagogique de qualité garantissant le bon fonctionnement de chacune des écoles. Les responsabilités administratives et pédagogiques, ainsi que les relations extérieures à l’école sont remplies par un enseignant nommé dans l’emploi fonctionnel de directeur d’école. Les inspecteurs de l’éducation nationale sont chargés de l’encadrement pédagogique de proximité. Cette action est reventilée en totalité de la manière suivante. Une première distinction est opérée entre les crédits consacrés aux fonctions d’inspection et aux fonctions de direction au prorata des ETPT. Au sein des crédits consacrés aux fonctions des inspecteurs, une distinction est opérée entre les missions d’inspection, qui représentent environ 25 % de leur activité, et les autres missions. En effet, seules les missions d’inspection sont exercées à la fois dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé. Les crédits évalués pour les missions d’inspection sont ventilés au prorata des effectifs d’ETPT d’enseignants : – des actions « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire » et « Besoins éducatifs particuliers » du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » ; – des actions « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire » et « Dispositifs spécifiques de scolarisation » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ». Les crédits restants sont ventilés au prorata des effectifs d’ETPT d’enseignants sur les actions « Enseignement pré élémentaire », « Enseignement élémentaire » et « Besoins éducatifs particuliers » du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré ». Action 07 « Personnels en situations diverses » Cette action concerne les personnels enseignants titulaires du 1 er degré qui, pour divers motifs d’ordre individuel ou fonctionnel, quittent leurs fonctions pour exercer temporairement, parallèlement ou définitivement de nouvelles activités au sein du système scolaire. Ces personnels peuvent se trouver dans plusieurs situations : affectation sur un emploi de réadaptation, partenariats divers auprès d’organismes en relation avec l’enseignement ou décharges d’activité et autorisations spéciales d’absence permettant l’exercice d’un mandat syndical. L’intégralité des crédits de cette action est ventilée sur les actions de politique publique, hormis la formation, des programmes 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », 141 « Enseignement scolaire public du second degré », ainsi que sur les actions « Vie scolaire et éducation à la responsabilité » et « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève », au prorata des effectifs d’ETPT inscrits sur ces actions. PRÉSENTATION DES COÛTS DIRECTS COMPARÉS AUX DÉPENSES DIRECTES Note explicative La présentation des coûts directs par programme (hors déversements) comparés aux dépenses directes permet d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. La comptabilité patrimoniale est une comptabilité en droits constatés qui reflète la situation patrimoniale de l’État en rattachant les charges et les produits à l’exercice qui les a vus naître, indépendamment de la date de paiement ou d’encaissement (par exemple à travers la comptabilisation de charges à payer). Ces comptes en droits constatés visent également à présenter l’ensemble des engagements de l’État au-delà des flux d’encaissements et de décaissements à travers par exemple la constitution de provisions, d’amortissements, etc. (source : Présentation du Compte Général de l’État). Ces coûts directs résultent donc des données de la comptabilité générale arrêtées, sans préjudice pour leur valeur significative, au 2 mars 2015. (en milliers d’euros) Coûts directs 2014 Dépenses directes 2014 (a) (b) 19 390 286 19 382 979 Écart (a) – (b) Coûts directs 2013 Dépenses directes 2013 (c) (d) +7 307 18 750 865 18 748 406 Écart (c) – (d) +2 459 68 PLR 2014 Enseignement scolaire public du premier degré Programme n° 140 A NALYSE DES COÛTS L’écart entre les coûts directs et les dépenses directes s’élève pour 2014 à +7 307 K€. Cet écart comporte une part importante de dotations aux amortissements, provisions et dépréciations net de reprises (+12 595 K€). L’impact des investissements dans les dépenses directes est peu significatif (17 K€). En ce qui concerne les charges à payer, elles s’élèvent à 74 550 K€ contre 79 969 K€ en 2013. L’évolution de l’écart entre coûts et dépenses par rapport à 2013 est essentiellement due au fait que les coûts directs tiennent compte, depuis 2014, des reprises sur provisions et dépréciations (compte 785), pour un montant de 1 130 K€ en 2014. Les dotations aux provisions concernent essentiellement les transferts aux autres collectivités pour 13 709 K€ et les charges de personnel pour 2 090 K€. Les reprises portent sur les transferts aux autres collectivités pour 1 088 K€ et les charges de personnel pour 2 776 K€. PROGRAMME 141 Enseignement scolaire public du second degré PROGRAMME 141 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU SECOND DEGRÉ MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 70 Objectifs et indicateurs de performance 74 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 94 Justification au premier euro 102 Analyse des coûts du programme et des actions 128 70 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Florence ROBINE Directrice générale de l'enseignement scolaire Responsable du programme n° 141 : Enseignement scolaire public du second degré À la session de juin 2014, avec 87,9 % d’admis en France entière, le taux de réussite global au baccalauréat est en hausse (+1,1 point) par rapport à la session 2013. Les taux de réussite aux baccalauréats technologique (90,6 % d’admis) et professionnel (81,9 % d’admis) augmentent respectivement de 4,2 et de 3,4 points, amplifiant pour ce dernier la légère hausse de 2013. Le taux de réussite au baccalauréat général demeure élevé (90,9 %) malgré un recul d’un point. Au total, la proportion des bacheliers 2014 (France métropolitaine + DOM hors Mayotte) dans une génération est portée à 77,4 %, contre 73,8 % en 2013. Ce taux n’avait jamais été atteint et il est à mettre en regard de celui de la France métropolitaine en 1980 (25,9 %). Cependant, contrairement à la tendance observée dans les autres pays de l’OCDE, on constate en France que le milieu social dont l’élève est issu conditionne de plus en plus sa réussite scolaire. Le dernier rapport de l’enquête PISA 2012, publié en décembre 2013, en évaluant les performances d’élèves de 15 ans, témoigne de l’hétérogénéité des niveaux au sein d’une même classe d’âge. De même, il révèle que les élèves français ayant redoublé une fois sont au même niveau que la moyenne des élèves des pays les moins performants. Les résultats des élèves dits « à l’heure », c’est-à-dire qui n’ont jamais redoublé et sont inscrits en seconde générale et technologique, sont quant à eux similaires à la moyenne des élèves des pays les plus performants de l’OCDE. Il faut donc « conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants » (objectif 1), en les accompagnant dans la construction de leur parcours pour une meilleure insertion sociale et professionnelle. La circulaire du 4 mai 2014 a précisé les contours de la nouvelle politique d’éducation prioritaire. Les 102 réseaux d’éducation prioritaire renforcés (REP+) préfigurateurs (102 collèges et 750 écoles) ont ouvert la voie d’une refondation avant tout pédagogique, qui met fortement l’accent sur le travail collectif et la formation des personnels. Les contenus d’enseignement doivent évoluer, afin de garantir une meilleure acquisition des connaissances et des compétences au palier 3 du collège. L’année scolaire 2014-2015 sera ainsi une année déterminante, au cours de laquelle seront élaborés, débattus et publiés les nouveaux programmes du collège. Les enseignants ont été consultés sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture et sur les programmes d’enseignement moral et civique en septembre-octobre 2014. Ils le seront également entre mars et mai 2015 sur les nouveaux programmes du collège, qui devraient être publiés en juin 2015, pour une mise en œuvre progressive à la rentrée 2016. Depuis la rentrée 2013, le collège s’efforce de redonner du sens à la notion de parcours en l’inscrivant dans un cadre renouvelé. Outre le parcours d’éducation artistique et culturelle, est progressivement construit le parcours d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel. Il doit permettre aux élèves d’élaborer leurs projets d’orientation scolaire et professionnelle et d’éclairer leurs choix d’orientation aux différentes étapes de la scolarité dans le second degré, et plus particulièrement lors de la transition entre le collège et le lycée. Dans un contexte de mobilité professionnelle croissante, de transformations profondes des secteurs économiques et des métiers, de chômage de masse, l’orientation tout au long de la vie, jusqu’ici diluée dans les politiques d’éducation, d’emploi et de formation professionnelle, devient une politique publique à part entière, dans une logique de continuité et d’articulation entre l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle. La loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale du 5 mars 2014 prévoit la mise en œuvre du service public régional de l’orientation (SPRO) et définit les rôles de l’État et de la région en matière d’orientation (dispositions applicables au 1 er janvier 2015). 71 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 141 Toutes les transitions doivent donc être mieux accompagnées : • installés progressivement au cours de l’année scolaire 2013-2014, les conseils école-collège sont généralisés depuis la rentrée 2014. Ils ont pour objectif de renforcer la continuité pédagogique entre les premier et second degrés par un rapprochement des pratiques professionnelles des enseignants, un diagnostic partagé des besoins des élèves et un ajustement des projets pédagogiques ; • l’attention portée aux acquis des élèves, aux méthodes de travail, à la continuité de l'orientation et au repérage des signes précurseurs du décrochage à l’issue du collège est un levier d’action prometteur et les efforts pour permettre à chaque élève de construire son propre parcours vers la réussite doivent être poursuivis ; • l’année scolaire 2013/2014 a été une nouvelle étape dans le renforcement de la continuité des formations entre le lycée et l’enseignement supérieur. Il s’agit en particulier de mieux préparer les élèves aux exigences et aux attendus de l’enseignement post-baccalauréat, d’améliorer la visibilité de l’offre de formation supérieure et de rapprocher les établissements d’enseignement secondaire et supérieur. Dans l’attente des conclusions de l’évaluation de la réforme des lycées, en cours de réalisation, la dynamique engagée pour « favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de la scolarité secondaire » (objectif 2) a été amplifiée en 2014. En cohérence avec les engagements pris dans le cadre du traité de Lisbonne, la France s’est fixée pour objectif de conduire 50 % de l’ensemble d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur. L’atteinte de cet objectif est aujourd’hui facilitée par l’augmentation de la proportion de bacheliers dans une génération et leur aspiration à la poursuite d’études, y compris lorsque leur formation secondaire permet une insertion professionnelle directe. En 2014, plus d’un cinquième des bacheliers professionnels envisageaient ainsi un cursus dans l’enseignement supérieur. La création des campus des métiers et des qualifications, qui regroupent autour d’un même secteur professionnel des formations de tous les niveaux et qui accueillent tous les statuts de formation, est un levier efficace pour rendre l’offre de formation plus lisible, plus attractive et mieux articulée avec les besoins du territoire. La priorité donnée à l’entrée en STS et en IUT respectivement aux bacheliers professionnels et aux bacheliers technologiques est de nature à fluidifier les parcours entre secondaire et supérieur. Une commission académique des formations post-baccalauréat (CAFPB) est aujourd’hui installée dans chaque académie, afin d’améliorer les dispositifs d’orientation et la cohérence du parcours de formation des élèves et des étudiants dès la classe de première, de participer à l’élaboration de la carte des formations dispensées dans l'enseignement supérieur en lui conférant une meilleure lisibilité. La nouvelle feuille de route issue de la troisième grande conférence sociale pour l’emploi, qui s’est tenue les 7 et 8 juillet 2014, et à laquelle a participé pour la première fois le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), s’est traduite par un ensemble d’engagements afin de conduire tous les jeunes à la qualification et à l’emploi (évolution de la conception et de l’offre de diplômes professionnels, meilleure préparation à l’accès à l’emploi, lutte contre les sorties sans qualification, etc.). Les relations entre le monde éducatif et le monde économique contribuent à une meilleure connaissance du monde économique et professionnel, à l’orientation, à la formation professionnelle et au développement de l’esprit d’entreprendre ; c’est pourquoi le MENESR entend leur donner une impulsion nouvelle. Ce constat justifie une politique de ressources humaines ambitieuse, afin que le système éducatif puisse « disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté » (objectif 5). La formation des enseignants est un facteur déterminant de la réussite éducative et scolaire. Les progrès d’un élève dépendent de manière significative de la qualité de la formation reçue par son professeur, lequel doit diversifier les modalités pédagogiques et éducatives d’accompagnement des élèves. Pour garantir la qualité de l’enseignement et de l’accompagnement éducatif des collégiens et des lycéens, la rentrée 2014 a été marquée par l’arrivée des lauréats des nouveaux concours de recrutement. Ils sont formés en alternance, à la fois dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) et en accomplissant un stage en responsabilité à mi-temps en collège ou en lycée. 72 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ce stage est intégré à leur cursus en seconde année de master. Les réformes mises en œuvre dans le contexte de la rénovation de la formation des enseignants, ainsi que la création des ESPE, rendent nécessaire la constitution d’un réseau dense d’enseignants formateurs, pour accompagner, au plus près de leurs besoins, les enseignants du second degré, au début puis tout au long de leur carrière. L’adjonction de moyens supplémentaires afin de « promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués » (objectif 4) doit de plus permettre de lutter plus efficacement contre l’échec scolaire et les sorties du système éducatif sans qualification. La nouvelle politique de l’éducation prioritaire mise en place dans 102 REP+ préfigurateurs à la rentrée 2014 vise ainsi à relever un double défi : améliorer les résultats scolaires des élèves en mettant en œuvre, plus largement qu’aujourd’hui, les leviers et pratiques les plus efficaces, et être plus équitable et plus lisible en ciblant les territoires qui en ont le plus besoin. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants INDICATEUR 1.1 Taux d’accès au baccalauréat INDICATEUR 1.2 Réussite des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées INDICATEUR 1.3 Proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation INDICATEUR 1.4 Taux d'accès au diplôme national du brevet INDICATEUR 1.5 Écart de taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) entre éducation prioritaire (EP) et hors EP INDICATEUR 1.6 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun INDICATEUR 1.7 Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de 2nde générale et technologique (GT) INDICATEUR 1.8 Taux d'accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de 1ère année des cycles de formation correspondants INDICATEUR 1.9 Mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles INDICATEUR 1.10 Taux de redoublement INDICATEUR 1.11 Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard INDICATEUR 1.12 Évolution de la scolarisation des élèves handicapés du second degré OBJECTIF 2 Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire INDICATEUR 2.1 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur INDICATEUR 2.2 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS ou vers un DUT INDICATEUR 2.3 Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS INDICATEUR 2.4 Écarts de pourcentages entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études), selon le diplôme, et les 25-49 ans en situation d'emploi OBJECTIF 3 Disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté INDICATEUR 3.1 Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants du second degré INDICATEUR 3.2 Pourcentage de postes spécialisés (coordonnateurs ULIS) occupés par des enseignants spécialisés ASH ou en cours de spécialisation INDICATEUR 3.3 Proportion des personnels qui enseignent au collège au moins deux matières 73 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré RAPPORT OBJECTIF 4 ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 141 Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués INDICATEUR 4.1 Nombre d’académies bénéficiant d'une dotation équilibrée parmi les 30 académies INDICATEUR 4.2 Écart de taux d’encadrement au collège entre éducation prioritaire (EP) et hors EP INDICATEUR 4.3 Pourcentage d'heures d'enseignement non assurées (pour indisponibilité des locaux, absence d'enseignants non remplacés) INDICATEUR 4.4 Pourcentage d'heures d'enseignement délivrées devant des groupes de dix élèves ou moins 74 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants INDICATEUR 1.1 mission Taux d’accès au baccalauréat (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation Total % 77,2 Bac général % 37,4 Bac technologique % Bac professionnel % Taux d'accès au baccalauréat des filles Taux d'accès au baccalauréat des garçons 2015 Cible PAP 2014 73,8 74 77,3 77,4 75 38 s.o. s.o. 37,7 s.o. 15,8 15,6 s.o. s.o. 16 s.o. 24 20,1 s.o. s.o. 23,8 s.o. % 79,8 77,6 s.o. s.o. 84,2 s.o. % 74,8 70,1 s.o. s.o. 70,9 s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Il s’agit de la proportion de bacheliers dans une génération fictive de jeunes qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature et de réussite observés l’année considérée. Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge, puis en faisant la somme de ces taux par âge : – numérateur : diplômés du baccalauréat répartis par tranche d’âge à partir de 13 ans ; – dénominateur : population répartie selon les mêmes tranches d’âge. Tous les sous-indicateurs sont calculés selon le même procédé. La population par âge est issue des estimations publiées chaque année par l’Insee. Les deux dernières années sont soumises à révision : ainsi, en 2015, le taux d’accès de la session 2012 est définitif, mais les taux des sessions 2013 et 2014 sont encore provisoires. Cet indicateur mesure le taux d’accès d’une population théorique. Il ne s’agit pas du taux d’accès d’une génération réelle, qui ne peut être calculé que lorsque celle-ci a atteint 30 ans. En particulier, si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d’accès réel d’une génération. Ce taux couvre l’ensemble des modes d’accès au baccalauréat (enseignement scolaire public, enseignement privé sous contrat ou non, enseignement agricole public ou privé, candidatures libres, etc.). Sa déclinaison rend compte de la diversité des voies de formation empruntées pour accéder au diplôme, ainsi que des évolutions des équilibres entre ces voies. Il est important d’éviter la confusion entre la notion de taux d’accès au baccalauréat, c’est-à-dire la proportion de bacheliers dans une génération (77,4 % en juin 2014) et les notions de : – taux de réussite au baccalauréat, qui représente la proportion des admis par rapport au nombre de présents (87,9 % à la session 2014) ; – taux d’accès au niveau du baccalauréat, c’est-à-dire la proportion d’une génération qui entre dans la dernière année d’une formation préparant au baccalauréat ou à un diplôme du même niveau (c’est ce dernier indicateur qui avait été mentionné dans la loi d’orientation n° 89-486 du 10 juillet 1989). Exemple d’interprétation pour le taux d’accès au baccalauréat de la session 2014 en France métropolitaine et DOM : l’indicateur vaut 77,4 % ; cela signifie que si les taux de candidature et de réussite par âge observés à la session 2014 restaient inchangés à l’avenir, alors 77,4 % de la génération des jeunes âgés de 15 ans en 2013 obtiendrait le baccalauréat. 75 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 INDICATEUR 1.2 Réussite des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 1. Taux d'accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées (total) % 76,4 68,9 70,5 70,5 75,8 72 Pour information : au baccalauréat général % 21,2 21,5 s.o. s.o. 21,1 s.o. Pour information : au baccalauréat technologique % 16,6 16 s.o. s.o. 16,4 s.o. Pour information : au baccalauréat professionnel % 38,6 31,4 s.o. s.o. 38,3 s.o. 2. Proportion d'enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de CPGE % 11,5 11,6 12,5 12,5 11,8 13 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP (et MENESR – SIES pour le sous-indicateur 2) Mode de calcul : 1. Taux d’accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux professions et catégories sociales (PCS) défavorisées (total) Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Cet indicateur permet de mesurer, dans une optique de démocratisation de l’enseignement secondaire, la progression du niveau de formation des jeunes des milieux les moins favorisés. Il est décliné, pour information, pour les 3 voies du baccalauréat. Il présente donc la proportion de bacheliers dans une génération de personnes qui présenteraient à chaque âge les taux de candidature et de réussite observés l'année considérée. Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge et pour la catégorie socioprofessionnelle considérée, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge et de cette catégorie socioprofessionnelle, puis en faisant la somme de ces taux par âge. On distingue les bacheliers par âge mais, afin de tenir compte des différences de parcours scolaires, les classes ou regroupements d’âge sont différents selon le type de baccalauréat (général, technologique ou professionnel). On somme ensuite, pour chaque PCS, le taux d’accès au baccalauréat. Les origines sociales sont définies à partir de la nomenclature des PCS de l’INSEE ; la catégorie « défavorisée » comprend principalement les ouvriers, les retraités ouvriers, les employés, les chômeurs n’ayant jamais travaillé, les personnes sans activité professionnelle et les personnes de PCS inconnue. Cet indicateur mesure le taux d’accès d’une population théorique. Il ne s’agit pas du taux d’accès d’une génération réelle, qui ne peut être calculé que lorsque celle-ci a atteint 30 ans. En particulier, si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d’accès réel d’une génération. En outre, en l’absence de bases de données démographiques par PCS, les répartitions par PCS sont estimées sur les élèves entrés en 6e à la rentrée précédant la session de baccalauréat (ex. rentrée 2013 pour baccalauréat 2014). Les taux d’accès au baccalauréat sont obtenus en rapportant les effectifs des admis à cet examen aux effectifs démographiques des générations correspondantes, issues des estimations publiées chaque année par l’INSEE. Les deux dernières années sont soumises à révision. Ainsi, en 2015, le taux d’accès de la session 2012 est définitif, mais les taux des sessions 2013 et 2014 sont encore provisoires. 2. Proportion d’enfants de familles appartenant aux professions et catégories sociales (PCS) défavorisées parmi les élèves de classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Il s’agit du rapport entre le nombre d’enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées en CPGE x 100 et le nombre total d’élèves de CPGE. 76 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 1.3 mission Proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 1. France % 11,4 9,7 2. Union européenne % 12,8 11,9 3. Finlande % 8,9 9,3 4. Suède % 7,5 5. Royaume-Uni % 6. Allemagne % 7. Italie 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 11 9,3 n.d. 10,8 s.o. s.o. n.d. s.o. s.o. s.o. n.d. s.o. 7,1 s.o. s.o. n.d. s.o. 13,5 12,4 s.o. s.o. n.d. s.o. 10,5 9,9 s.o. s.o. n.d. s.o. % 17,6 17 s.o. s.o. n.d. s.o. 8. Espagne % 24,9 23,5 s.o. s.o. n.d. s.o. 9. Pays-Bas % 8,8 9,2 s.o. s.o. n.d. s.o. 10. Irlande % 9,7 8,4 s.o. s.o. n.d. s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP, à partir de l’enquête « emploi en continu », réalisée par l’INSEE. Mode de calcul : Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Il s’agit de la proportion d’individus, parmi les jeunes âgés de 18 à 24 ans, qui n’ont pas suivi de formation au cours des quatre semaines précédant l’enquête (enquête « emploi en continu ») et qui ont quitté le système scolaire initial sans diplôme ou en étant titulaires uniquement du diplôme national du brevet. Tous les ans, l’INSEE procède à la ré-estimation des pondérations de l’enquête, de sorte que les indicateurs peuvent évoluer à la marge. Cet indicateur a été créé au PAP 2012 afin de rendre compte des sorties précoces, dont la réduction constitue une priorité ; il fait aussi partie des critères de référence chiffrés de la stratégie de l’Union européenne en faveur de la croissance et de l’emploi, lancée pour dix ans en 2010 (« Europe 2020 »). Limites et biais connus : l’exploitation de l’enquête « emploi en continu », comme toute enquête, comprend des marges d’erreur. Les réalisations 2014 seront connues fin juin 2015. INDICATEUR 1.4 mission Taux d'accès au diplôme national du brevet (du point de vue du citoyen) Taux d'accès au diplôme national du brevet Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 83,3 81,9 81,5 82 83 82 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Il s’agit de la proportion de titulaires du diplôme national du brevet (DNB) dans une génération fictive de personnes qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature et de réussite observés l’année considérée. Étant donné les flux entre le public et le privé, cet indicateur est calculé sur le champ public et privé. Cette proportion est obtenue en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge, puis en faisant la somme de ces taux par âge : – numérateur : diplômés du DNB répartis par tranche d’âge à partir de 13 ans ; – dénominateur : population répartie selon les mêmes tranches d’âge. La population par âge est issue des estimations publiées chaque année par l’INSEE. Les deux dernières années sont soumises à révision : ainsi, en 2015, le taux d’accès de la session 2012 est définitif, mais les taux des sessions 2013 et 2014 sont encore provisoires. Il s’agit d’un indicateur conjoncturel, qui mesure le taux d’accès d’une génération théorique, et non le taux d’accès d’une génération réelle, lequel ne peut être calculé que lorsque celle-ci a atteint 18 ans. En particulier, si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d’accès véritable d’une génération. 77 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 INDICATEUR 1.5 Écart de taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) entre éducation prioritaire (EP) et hors EP (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 écart entre ECLAIR et hors EP écart entre taux -11,9 écart entre RRS et hors EP écart entre taux -7,2 -11,5 -11 -11 -11,1 -10,5 -7,3 -6,5 -7 -6,7 -6 Pour information : taux de réussite au DNB en ECLAIR % 72,9 72,9 s.o. s.o. 73,7 s.o. Pour information : taux de réussite au DNB en RRS % 77,7 77,2 s.o. s.o. 78,1 s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Cet indicateur devrait permettre, sous réserve d’être attentif aux conditions de comparabilité liées notamment aux caractéristiques sociales des publics concernés, d’analyser l’ampleur et l’évolution des écarts entre les résultats au diplôme national du brevet (DNB) des élèves scolarisés en éducation prioritaire et les résultats des élèves des collèges publics hors éducation prioritaire (« hors EP »). L’indicateur est fondé sur les deux écarts « a – c » et « b – c », avec : a : (Nombre d’admis au DNB dans les établissements ÉCLAIR*) / (nombre de présents à l’examen dans les établissements ÉCLAIR) x 100 ; b : (Nombre d’admis au DNB dans les établissements RRS*) / (nombre de présents à l’examen dans les établissements RRS) x 100 ; c : (Nombre d’admis au DNB dans les établissements hors EP*) / (nombre de présents à l’examen dans les établissements hors EP) x 100. *ÉCLAIR : Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite *RRS : Réseaux de réussite scolaire *EP : Éducation prioritaire INDICATEUR 1.6 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - total % 76,1 (± 3) 78,7 (± 1,7) 78 s.o. s.o. 79 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - en ECLAIR % 51,8 (± 4) 56,7 (± 3,5) 54 s.o. s.o. 55 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - en RRS (Réseaux de réussite scolaire) % 68,3 (± 3) 70,1 (± 2,6) 71 s.o. s.o. 72 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) - hors éducation prioritaire % 78,9 (± 3,8) 80,6 (± 2) 81 s.o. s.o. 82 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et de culture scientifique et technologique) - total % 71,6 (± 3,4) 77,9 (± 1,8) 73 s.o. s.o. 74 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et de culture scientifique et technologique) - en ECLAIR % 45,4 (± 3,6) 51,5 (± 3,4) 48 s.o. s.o. 50 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et de culture scientifique et technologique) - en RRS (Réseaux de réussite scolaire) % 59,9 (± 3,4) 67,7 (± 2,7) 64 s.o. s.o. 66 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et de culture scientifique et technologique) - hors éducation prioritaire % 75,3 (± 4,2) 80,4 (± 2,2) 76 s.o. s.o. 77 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP 78 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM L’évaluation se fonde sur un protocole d’épreuves standardisées, réalisées auprès d’un échantillon représentatif d’élèves de 3e de collèges publics. Pour la compétence 3, les épreuves ont été expérimentées en 2012 et stabilisées en 2013 : c’est donc le protocole de 2013 qui sert de référence les années suivantes. Cette évolution engendre une rupture de série entre 2012 et 2013. Les valeurs obtenues sont assorties d’intervalles de confiance, calculés au seuil de risque de 5 %, dont il faut tenir compte pour interpréter d’éventuelles évolutions. Il a été décidé, qu’à partir du PAP 2014, l’évaluation de chaque niveau scolaire (CE1, CM2, 3e , dans cet ordre) ne serait conduite que tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permettra d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. L’indicateur 1.6 pour la classe de troisième sera donc renseigné au RAP 2016. Cette évaluation se décline au niveau national sur trois secteurs : ÉCLAIR*, RRS*, public hors EP*. *ÉCLAIR : Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite *RRS : Réseaux de réussite scolaire *EP : Éducation prioritaire INDICATEUR 1.7 Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de 2nde générale et technologique (GT) (du point de vue du citoyen) Taux d'accès à un bac général ou technologique des élèves de 2nde GT Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 87,5 89,5 89 90,5 90,2 89,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Établissements du second degré public et privé dépendant du MENESR, France métropolitaine + DOM Cet indicateur mesure la capacité des lycées d’enseignement général et technologique à conduire leurs élèves de seconde jusqu’à l’obtention du baccalauréat, même au prix d’un éventuel redoublement. Il ne s’agit pas du taux d’accès au baccalauréat d’une promotion d’élèves de seconde, mais d’un taux d’accès transversal, produit des taux d’accès de seconde en première, de première en terminale et de terminale au baccalauréat, l’année scolaire considérée. Par exemple, un élève de seconde en 2013-2014 a plus de 90,2 % de chance d’obtenir le baccalauréat, s’il rencontre dans sa scolarité au lycée les mêmes taux de passage en classe supérieure et de redoublement que ceux constatés en 2013 et 2014, ainsi que les mêmes taux de réussite au baccalauréat que ceux de la session 2014. INDICATEUR 1.8 Taux d'accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de 1ère année des cycles de formation correspondants (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux d'accès au diplôme de CAP des élèves de première année de CAP - par la voie scolaire % 68 69,6 68,7 71 70,8 69 Taux d'accès au diplôme de CAP des élèves de 1ère année de CAP - par apprentissage % 61,2 60,9 62,5 62,5 n.d. 63 Taux d'accès au baccalauréat professionnel des élèves de seconde professionnelle - par la voie scolaire % 61,9 64,8 64 69,5 67,1 65 Taux d'accès au baccalauréat professionnel des élèves de seconde professionnelle - par apprentissage % 41,8 46,8 56,8 47,5 n.d. 57 Taux d'accès au BTS des élèves de première année de BTS - par la voie scolaire % 72,2 71,6 71,7 72 70,4 72 Taux d'accès au BTS des élèves de première année de BTS - par apprentissage % 66,8 64,9 65 69 n.d. 68 79 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Établissements du second degré, public et privé, dépendant du ministère de l’éducation nationale, France métropolitaine + DOM Cet indicateur mesure la capacité des lycées et des centres de formation d’apprentis (CFA) à conduire leurs élèves et apprentis tout au long d’un cycle de formation au CAP, au baccalauréat professionnel ou au BTS, jusqu’à l’obtention du diplôme. Il ne s’agit pas du taux d’accès au diplôme d’une cohorte réelle d’élèves mais d’un taux fictif, obtenu en effectuant le produit de taux d’accès intermédiaires observés la même année, pour des élèves de niveaux différents. Ainsi, pour le CAP, l’indicateur se fonde sur les taux d’accès de 1re année en 2e année, et de 2e année au diplôme du CAP l’année scolaire considérée : dire que le taux d’accès au CAP des élèves de 1re année de CAP par la voie scolaire est de 70,8 % en 2014 signifie qu’un élève de 1re année de CAP sous statut scolaire en 2013-2014 a 70,8 % de chances d’obtenir le CAP, s’il rencontre dans sa scolarité au lycée professionnel les mêmes taux de passage en classe supérieure et de réussite à l’examen que ceux constatés en 2014. Les autres indicateurs (baccalauréat professionnel et BTS) sont calculés selon le même principe. En ce qui concerne l’apprentissage, les réalisations de l’année N ne sont connues qu’au 4e trimestre de l’année N+1 (4e trimestre 2015 pour les taux d’accès 2014). INDICATEUR 1.9 Mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Proportion de filles en terminale STI2D % 6,5 7,2 8 8 7,2 8,5 Proportion de garçons en terminale ST2S % 7,5 8,1 9 9 9,2 10 Proportion de filles en terminale professionnelle des spécialités de production % 10,2 11,6 11 13 11,7 12 Proportion de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales % n.d. n.d. s.o. s.o. 25,5 7,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : enseignement public, France métropolitaine + DOM Pour les sous-indicateurs 1 et 3, il s’agit du rapport entre le nombre de filles inscrites dans les classes terminales visées x 100, et les effectifs totaux de ces classes. Symétriquement, pour les sous-indicateurs 2 et 4, il s’agit du rapport entre le nombre de garçons inscrits dans les classes terminales visées x 100, et les effectifs totaux de ces classes. La proportion 2013 de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales figurant au rapport annuel de performance 2013 a été retirée, car elle s’est avérée erronée. STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable ST2S : sciences et technologies de la santé et du social INDICATEUR 1.10 Taux de redoublement (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation en 6ème % 2,6 1,9 1,5 1,5 1,9 1 en 5ème % 1,4 1 1 0,6 1,1 0,5 en 4ème % 1,8 1,4 1,3 1 1,4 1 en 3ème % 3,5 3,3 2,5 3 3,3 2 en 2nde générale et technologique % 8,3 7,8 7,5 7,2 7,3 6,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP 2015 Cible PAP 2014 80 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : Champ : Enseignement public, hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) pour le collège, France métropolitaine + DOM L’indicateur porte, d’une part sur les quatre niveaux du collège, d’autre part sur les secondes générales et technologiques. Il rapporte le nombre de redoublants dans un niveau à la rentrée N à l’effectif de ce niveau, à la rentrée précédente : il ne s’appuie donc pas sur les décisions d’orientation, mais sur les flux constatés (nombre de redoublants dans un niveau l’année N, scolarisés dans le secteur public et venant du secteur public / effectif de ce niveau l’année N-1, scolarisé dans le secteur public). INDICATEUR 1.11 Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Total % 24,3 Un an de retard % 22 22,3 22 20,2 20,3 21 21,4 20,5 19 18,6 Deux ans de retard ou plus % 2,3 20 1,9 1,5 1,2 1,6 1 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : enseignement public, hors SEGPA, France métropolitaine + DOM Indicateur construit à partir du stock d’élèves en 3e à la rentrée N dans les établissements publics, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » (14 ans à l’entrée en 3e) : – Total : élèves de 3e dans le public ayant au moins un an de retard / élèves de 3e dans le public ; – Un an de retard : élèves de 3e dans le public ayant un an de retard / élèves de 3e dans le public ; – Deux ans de retard ou plus : élèves de 3e dans le public et ayant deux ans de retard ou plus / élèves de 3e dans le public. Il s’agit d’un indicateur créé au PAP 2012, par symétrie avec l’indicateur des taux de redoublement du programme 140, pour mesurer l’incidence des redoublements durant la scolarité obligatoire. Ses réalisations se stabilisent en N+2, d’où les ajustements des valeurs de réalisation 2012 et 2013 par rapport aux rapports annuels de performance précédents. INDICATEUR 1.12 Évolution de la scolarisation des élèves handicapés du second degré (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 89,6 89,6 93 90 90 95 Nombre 24 596 27 561 s.o. s.o. 30 839 s.o. Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de collège % 2,3 2,5 s.o. s.o. 2,7 s.o. Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de LEGT % 0,5 0,6 s.o. s.o. 0,7 s.o. Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de LP % 1,7 1,9 s.o. s.o. 2,2 s.o. Taux de couverture des notifications d'affectation en ULIS Pour information : Nombre de notifications d'affectation en ULIS Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – DGESCO Mode de calcul : Champ : Enseignement public (établissements publics du second degré dépendant du MENESR); France métropolitaine et DOM Le taux de couverture des notifications d’affectation en unités localisées d’intégration scolaire (ULIS) des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) rapporte le nombre d’élèves scolarisés en ULIS au nombre total de notifications d’affectation en ULIS, exprimé en pourcentage : (100 x nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en ULIS / nombre de notifications d’affectation en ULIS). Les enquêtes en ligne DEPP – DGESCO sur la scolarisation des élèves handicapés, remplies par les enseignants référents de ces élèves, ont été complétées pour permettre de comptabiliser le nombre des notifications correspondantes, nécessaire au calcul du taux de couverture. Le nombre de notifications d’affectation en ULIS, à la date de calcul du taux de couverture, est donné pour information, de manière à pouvoir interpréter l’évolution de ce taux. 81 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 Les proportions d’élèves handicapés parmi les élèves de collège, de LEGT (lycée d’enseignement général et technologique) et de LP (lycée professionnel), qu’ils soient scolarisés à temps plein ou à temps partiel, sont données pour information et ne font donc pas l’objet d’un ciblage. Ces indicateurs sont construits comme suit : 100 x nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés / nombre total d’élèves. ANALYSE DES RÉSULTATS « Le taux d’accès total au baccalauréat » de 77,4 % en 2014 (indicateur 1.1 et indicateur de mission) est conforme à la prévision actualisée au PAP 2015 (77,3 %). Cette dernière est plus ambitieuse que celle fixée au PAP 2014 (74 %) car à la session de juin 2014, avec 87,9 % d’admis en France entière, le taux global de réussite au baccalauréat est en hausse par rapport à la session 2013 (+1,1 point). Le nombre de candidats a progressé de 32 600 (+5 %), sans effacer complètement la baisse enregistrée en 2013, or les prévisions et la cible du taux d’accès total au baccalauréat sont très dépendantes de la répartition des effectifs dans les différentes voies et séries. Le nombre de candidats de la voie professionnelle a augmenté de 15,1 %, ce qui a presque compensé la baisse de 16,6 % de 2013. L’intégration, à la session 2014, des candidats de la série « Accompagnement, soins et services à la personne » (ASSP) a expliqué en grande partie cette hausse. Le nombre de candidats de la voie générale a également continué d’augmenter (+1,3 %), tandis que celui de la voie technologique a régressé moins fortement qu’en 2013 (1,4 % contre -4 % en 2013). Ainsi, les effets combinés de la progression du taux de réussite et du nombre de candidats, en particulier dans la voie professionnelle, ont conduit à actualiser la prévision 2014 de bacheliers dans une génération à 77,3 %, soit 3,5 points de plus que la réalisation 2013. Le ministère ne fixe une cible que pour le taux d’accès total au baccalauréat et non pour les taux d’accès par voie de baccalauréat. Cette déclinaison fait en revanche l’objet d’échanges avec les recteurs lors du dialogue annuel de gestion et de performance. Le taux de réussite au baccalauréat général, à la session de juin 2014, est de 90,9 %, en légère baisse de 1 point par rapport à 2013. Au total, le nombre de bacheliers généraux (305 600) reste stable par rapport à la session de juin 2013, l’augmentation des effectifs compensant la baisse du taux de réussite. À la session 2014, du fait de la croissance du nombre de bacheliers professionnels, un peu moins d’un nouveau bachelier sur deux (49 %) est titulaire du baccalauréat général. En 2014, 37,7 % d’une génération obtient un baccalauréat général. À la session de juin 2014, la réussite au baccalauréat technologique dépasse, pour la première fois, 90 %. Elle augmente de 4,2 points par rapport à 2013, avec un taux global de réussite de 90,6 %, poursuivant sa progression depuis 2006. Au total, 128 900 diplômes ont été délivrés en 2014 dans la voie technologique, de sorte que 21 % des nouveaux bacheliers sont titulaires d’un baccalauréat technologique (4 300 diplômés de plus qu’en 2013). La progression du taux de réussite compense largement la baisse du nombre de candidats dans cette voie. En 2014, 16 % d’une génération obtient un baccalauréat technologique. Dans la voie professionnelle, la session de juin 2014 compte 232 100 candidats et 190 200 lauréats, soit 30 500 candidats et 31 800 lauréats de plus qu’en 2013. À la session 2014, les bacheliers professionnels représentent 30 % des nouveaux bacheliers, soit 6 points de plus qu’en 2013. Le taux de réussite au baccalauréat professionnel s’établit à 81,9 %, soit 3,4 points de plus qu’en 2013. L’arrivée au niveau du baccalauréat des premiers candidats des nouvelles spécialités « accompagnement, soins et services à la personne » a conclu la réforme de la voie professionnelle et a porté la proportion de bacheliers de cette voie dans une génération à 23,8 % contre 20,1 % en 2013. Cette proportion est très supérieure à celle observée en 2010 avant la réforme (14,2 %) et rejoint le niveau atteint en 2012 (23,8 %) du fait de la superposition des deux cursus. Pour rappel, le cumul transitoire, aux sessions 2011 et 2012 du baccalauréat professionnel, de deux cohortes de candidats (ceux issus de l’ancien cursus BEP baccalauréat professionnel en 4 ans et ceux issus du nouveau parcours en 3 ans) puis le retour, aux sessions suivantes, à un régime permanent explique la baisse de 7,5 points entre la réalisation de 2013 et celle de 2012. La progression de 3,6 points entre 2013 et 2014 de ce premier indicateur, le plus synthétique de l’ensemble du programme 141, suppose de poursuivre les efforts entrepris au sein des différents cycles du second degré public. Le taux d’accès total au baccalauréat continuera à progresser, mais selon une tendance plus mesurée, après cette session 2014, dans la mesure où l’amélioration du taux d’accès au baccalauréat dépend désormais de la capacité du système éducatif à mieux traiter la grande difficulté scolaire. 82 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE L’augmentation du « Taux d’accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux professions et catégories sociales (PCS) défavorisées » (indicateur 1.2) confirme la volonté de l’enseignement scolaire du second degré d’assurer une plus grande équité en maintenant une attention particulière à ces élèves. La réalisation 2014 (75,8 %) dépasse de 5,3 points la prévision fixée au PAP 2014 (70,5 %) et de près de 7 points la réalisation 2013 (68,9 %), du fait des différents leviers mis en œuvre, notamment le parcours de découverte des métiers et des formations, qui évoluera pour devenir le parcours individuel d’information et de découverte du monde économique et professionnel (PIIODMEP) à la rentrée 2015. Celui-ci doit permettre de poursuivre l’élévation des niveaux de qualification d’une classe d’âge (80 % au niveau du baccalauréat) en faisant le lien entre le travail en classe et le parcours de formation et en acquérant des connaissances, des capacités et des aptitudes utiles tout au long de la vie. Il contribue à prévenir les abandons précoces et à respecter le principe d’égalité des chances. Les parents sont associés aux différentes étapes du parcours. Cependant, l’incidence, sensible en France, de l’appartenance sociale sur les parcours et les résultats scolaires est un des enseignements des différentes enquêtes internationales. L’analyse des taux d’accès au baccalauréat par série, de même que la « Proportion d’enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de CPGE » (11,8 %) confortent l’idée d’un certain déterminisme social, que l’école a du mal à corriger. L’abandon scolaire est un facteur important d’exclusion sociale et professionnelle, qui doit donc être prévenu à toutes les étapes de la scolarité plus particulièrement pour ces enfants. L’objectif national et européen consiste à réduire les sorties sans diplôme du système éducatif et permettre au plus grand nombre d’élèves d’accéder à un diplôme, ainsi qu’à un niveau suffisant de qualification. Afin de parvenir à une « croissance intelligente » et de devenir plus performant dans le domaine de l’éducation, deux objectifs ont été fixés pour relever le degré d’instruction dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne en faveur de la croissance et de l’emploi, lancée pour dix ans en 2010 (« Europe 2020 ») : abaisser le taux de décrochage scolaire à moins de 10 % et porter à 40 %, au moins, le nombre de personnes de 30 à 34 ans disposant d'un diplôme de l’enseignement supérieur (ou d’une qualification équivalente). Toutes les dimensions de la refondation de l'école de la République contribuent à cette ambition, comme le confirme la réalisation 2013 de l’indicateur de programme et de mission 1.3 « Proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation » (9,7 %) au regard de la réalisation 2012 (11,4 %). La prévision 2014 fixée au PAP 2014 (11 %) a donc été abaissée (9,3 %) au PAP 2015, la France ayant d’ores et déjà atteint les objectifs fixés dans le cadre de « Europe 2020 » (abaisser le taux de décrochage scolaire à moins de 10 %) et dépassé, pour la première fois, la performance de l’Allemagne (9,9 %). Les progrès attendus du « Taux d’accès au DNB » (diplôme national du brevet) (indicateur 1.4) ont été basés, d’une part, sur un élargissement du vivier des candidats à cet examen et, d’autre part, sur leur meilleure réussite. À la session 2014 du DNB, 674 200 candidats ont été admis, soit un taux de réussite de 85,2 %, en hausse de 0,7 point par rapport à 2013. 791 200 candidats se sont présentés à l’examen (97,6 % des 810 655 inscrits). Le rajeunissement global de la population scolaire des collèges et, en particulier, des candidats au DNB, combiné au « creux » démographique des jeunes nés en 1997, a eu pour conséquence en 2012 la hausse à 83,3 % du taux d’accès à ce diplôme (+3,4 points par rapport à 2011). En 2013, ce taux d’accès est revenu à une valeur plus conforme à celle des années antérieures, tout en demeurant dans une tendance à la hausse (81,9 % en 2013 contre 79,9 % en 2011). La prévision 2014, établie au PAP 2014 (81,5 %) a été actualisée à 82 % au PAP 2015, afin de prendre en compte le constat provisoirement établi à l’occasion de la session de 2014. La réalisation 2014 (83 %) en hausse de 1,1 point par rapport à 2013 conforte la mission attribuée par la loi au conseil école-collège, organisé progressivement durant l’année scolaire 2013-2014 et opérationnel depuis la rentrée 2014. Le dépassement de la prévision actualisée au PAP 2015 du « Taux d’accès au DNB » est en corrélation directe avec les objectifs de la loi du 8 juillet 2013 qui, dans son rapport annexé, a réaffirmé deux principes : – celui du collège unique comme élément clé de l’acquisition, par tous, du socle commun ; – celui d’un collège qui soit un lieu de différenciation pédagogique et fasse la place à des actions de soutien pour les élèves les plus fragiles. Si de telles actions sont d’ores et déjà en place (accompagnement personnalisé en 6 e, programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE), « PPRE passerelles » et stages de remise à niveau facilitant l’entrée au collège des élèves les plus fragiles), de nouvelles marges de manœuvre seront laissées aux collèges dans la gestion de leur dotation, dans le cadre de la réforme du collège. 83 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 De plus, les établissements comptant une forte proportion d’élèves en difficulté bénéficient de moyens supplémentaires. Après une phase de préfiguration à la rentrée 2014 (102 réseaux d’éducation prioritaire renforcés – REP+), la refondation de l’éducation prioritaire entrera en vigueur à la rentrée 2015 sur l’ensemble des réseaux REP et REP+. Elle vise à réduire l’effet des inégalités sociales et territoriales sur les résultats scolaires et à favoriser la réussite de tous les élèves, en réduisant notamment les « Écarts des taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) entre éducation prioritaire (EP) et hors EP » (indicateur 1.5). Les réalisations 2014 sont conformes aux prévisions du PAP 2014. Elles révèlent cependant la difficulté à réduire les écarts (–11,1 points) entre les établissements ECLAIR (à l’avenir REP+) et ceux non situés en éducation prioritaire. C’est pourquoi le périmètre de l’éducation prioritaire doit être cohérent avec celui de la difficulté sociale. Un indice social a été construit dans cet objectif par le ministère permettant désormais de mesurer les difficultés rencontrées par les élèves et leurs parents, et leurs conséquences sur les apprentissages. Il prend en compte la part d’élèves dont les parents appartiennent aux catégories socioprofessionnelles défavorisées, la part d’élèves boursiers, la part d’élèves résidant en zones urbaines sensibles et la part d’élèves arrivant en sixième avec au moins un an de retard. « La proportion d’élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun » (indicateur 1.6) n’a pas permis de noter d’amélioration significative des acquis des élèves lors du RAP 2013. Elles ont été établies à partir du constat des réalisations 2012 et 2013, en appliquant un rythme de progression réaliste dans l’attente d’une réécriture du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, dont le projet a été remis au ministre par le Conseil supérieur des programmes (CSP) en juin 2014. Une nouvelle version, soumise à consultation en septembre / octobre 2014, a été adoptée par le CSP, le 12 février 2015. Ce nouveau socle sera décliné en projets de programmes, qui doivent le rendre opérationnel et qui seront soumis à consultation en 2015, pour une application progressive à la rentrée 2016. Il présente quelques grands principes pour son évaluation mais le dispositif, structuré en cinq grands domaines de formation, devra être précisé dans le courant de cette année 2015. La démarche de fiabilisation de la mesure des acquis des élèves, notamment la réduction des intervalles de confiance des sousindicateurs, entreprise en 2011 pour la compétence 1 (maîtrise de la langue française) et en 2012 pour la compétence 3 (mathématiques et culture scientifique), permettront une interprétation plus fiable des prochains résultats lors du RAP 2016. Au lycée général et technologique, comme au lycée professionnel, les efforts pour permettre à chaque élève de construire son propre parcours vers la réussite se sont poursuivis. Les réalisations 2014 (90,2 %) du « Taux d’accès à un baccalauréat général et technologique des élèves de 2 nde générale et technologique (GT) » (indicateur 1.7) sont conformes aux prévisions actualisées à la hausse au PAP 2015. Ces nouvelles prévisions sont étayées par le constat, non seulement d’une réduction des abandons en cours de cursus ou de réorientations dans la voie professionnelle, mais également par le constat d’une amélioration de la fluidité des parcours au lycée d’enseignement général et technologique.En particulier, le « Taux de redoublement de la classe de seconde générale et technologique » (indicateur 1.10), dont la réalisation 2014 (7,3 %) est meilleure que la prévision du PAP 2014 (7,5 %), baisse régulièrement. Il est cependant regrettable que l’amélioration continue de la fluidité au collège se stabilise en 2014 à un taux qui n’est pas à la hauteur des prévisions fixées au PAP 2014, plus particulièrement en fin de sixième (réalisation 2014 de 1,9 % pour une prévision de 1,5 %) et en fin de troisième (réalisation 2014 de 3,3 % pour une prévision de 2,5 % actualisée à 3 % au PAP 2015). La première conférence de consensus organisée par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), le 27 janvier 2015, a justement pour objectif de lutter contre les difficultés scolaires en proposant des alternatives au redoublement, lequel peut être mis en œuvre à titre exceptionnel pour pallier une période importante de rupture des apprentissages scolaires (article D. 331-62 du décret n° 2014-1377 du 18 novembre 2014). Même si le redoublement a nettement reculé ces dix dernières années, faisant évoluer le profil de l’élève redoublant (plutôt un garçon, issu d’une famille monoparentale, avec impact du trimestre de naissance, du niveau d’éducation des parents et de leurs conditions économiques, etc.), la France demeure parmi les premiers pays de l’OCDE, qui y ont le plus recours. L’évolution de « La proportion d’élèves entrant en troisième avec au moins un an de retard » (indicateur 1.11) est en revanche très encourageante puisque la réalisation 2014 (20,3 %) est inférieure de près de deux points à la prévision établie au PAP 2014 (22 %) et conforme aux prévisions volontaristes actualisées au PAP 2015 (20,2 %). La valorisation engagée de la voie professionnelle vise à lutter contre les sorties précoces et à faire progresser le taux de réussite au baccalauréat professionnel. Dès la session 2014, ce taux a connu une progression de 3,4 points avec 81,9 % d’admis. Cependant, un certain nombre de lycéens professionnels, peu sûrs du choix de la spécialité professionnelle dans laquelle ils sont inscrits, ont besoin d’un temps de découverte et de réflexion pour confirmer leur 84 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE orientation. Certains établissements ou réseaux d’établissements leur proposent désormais une période de détermination de quelques semaines, au cours desquelles ils peuvent découvrir des spécialités différentes et éventuellement changer d’affectation, en fonction des places localement disponibles. L’encouragement de ces pratiques et la progression des « Taux d’accès à un CAP ou à un baccalauréat professionnel des élèves de première année des cycles de formation correspondants, par voie scolaire » (indicateur 1.8) ont permis de dépasser les prévisions fixées au PAP 2014. Le « Taux d’accès au BTS des élèves de première année de BTS, par la voie scolaire » a vu sa réalisation 2014 (70,4 %) baisser de 1,2 point par rapport à 2013 (71,6 %) en raison de l’augmentation significative du nombre de bacheliers professionnels en première année de section de techniciens supérieurs (STS) et de leur moindre réussite lors de leur première année d’études. Des dispositifs permettant de mieux les accompagner, dans le cadre notamment du continuum Bac-3 / Bac+3, sont décrits à l’objectif 2. Le souhait d’un meilleur « Taux d’accès au CAP, au baccalauréat professionnel et au BTS des élèves de première année des cycles de formation correspondants, par apprentissage » a été confirmé par la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, qui renforce et sécurise la voie de l’apprentissage. Le développement de l’apprentissage, en particulier dans les PME, avec l’objectif de 500 000 apprentis en 2017, est l’une des mesures du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. En septembre 2014, le MENESR s’est fixé l’objectif ambitieux d’accueillir 20 000 apprentis supplémentaires dans les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), soit une augmentation des effectifs de 50 % d’ici 2017 (de 40 000 à 60 000). Or, les centres de formation d’apprentis ont accueilli 423 350 apprentis en 2013 (public + privé), soit une baisse de 3,1 % par rapport à 2012. Cette baisse s’est accentuée dans l’enseignement secondaire (-5,4 %) tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur s’est ralentie (+2 %). Cette diminution résulte d’une diminution brutale de 147 000 entrées en apprentissage (-6,5 %), en particulier à l’issue de la classe de troisième, alors que les effectifs sortant de cette classe progressaient de 0,2 %. Les formations préparant au CAP ont subi la moitié de cette réduction des entrées, celles préparant à un BTS un quart, et celles préparant à un baccalauréat professionnel 16 %. Les réalisations 2013 ont donc été impactées par le contexte économique, qui entraîne une difficulté croissante dans la recherche de contrats auprès des entreprises du secteur privé et des ruptures de contrat en cours de formation. À la rentrée scolaire 2014, 90 608 élèves en situation de handicap sont scolarisés dans le second degré public en milieu ordinaire. 30 839 élèves ont une prescription de scolarisation en ULIS (unité localisée d’intégration scolaire) et 3 523 sont scolarisés en classe ordinaire, ce qui induit un « Taux de couverture des notifications en ULIS » (indicateur 1.12) de 90 % conforme à la prévision actualisée au PAP 2015. Cette réalisation, en très légère augmentation par rapport à 2013 (+0,4 point), est à mettre en regard du nombre d’élèves, qui a doublé en 8 ans, et qui continue d’augmenter chaque année de plus de 10 %. À l’occasion de la Conférence nationale du handicap (CNH) qui s’est tenue le 11 décembre 2014, une série de mesures a été adoptée en faveur des personnes en situation de handicap et d’une école toujours plus inclusive. Ces mesures visent à offrir des parcours de formation plus inclusifs en encourageant la localisation d’unités d’enseignement en milieu ordinaire, en incluant dans chaque projet d’établissement un volet sur l’accueil et les stratégies d’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers. Il s’agit également de renforcer la professionnalisation des différents intervenants, de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap et de mobiliser le numérique au service des besoins éducatifs particuliers. Par ailleurs, le rapport « Lutter contre les stéréotypes filles / garçons : un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance », remis par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective en janvier 2014, a permis de réfléchir de manière transversale au problème des stéréotypes entre les filles et les garçons, dans l’enfance et l’adolescence, en couvrant l’ensemble de leur vie quotidienne. Ainsi, selon ce rapport, « les positions sociales des hommes et des femmes ne résultent pas uniquement de choix de vie individuels et rationnels mais aussi, et très profondément, d’habitudes, de clichés, de traditions, qui n’influencent pas seulement les goûts des individus mais aussi les institutions et les ressources qu’elles constituent pour chacun et chacune ». L’indicateur (1.9) de « Mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles », créé au PAP 2014, reflète l’engagement du système éducatif dans les objectifs de mixité et d’égalité déclinés dans une convention interministérielle pour 2013-2018. Ainsi, conformément à l’article L. 121-1 du code de l’éducation, les collèges et les lycées doivent contribuer à favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d’orientation. Or, des différences persistent dans l’orientation et le choix des spécialités reste marqué par des stéréotypes, raisons pour lesquelles les cibles se montrent volontaristes, tout en tenant compte du taux de progression mesuré de la réalisation 2014 . Si la réalisation de la « Proportion de filles en terminale STI2D » est restée stable (7,2 %), celle de la « Proportion de garçons en terminale ST2S » (9,2 %) dépasse la prévision 2014 (9 %) avec une progression notoire de 1,1 point par 85 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 rapport à 2013, ce qui est très encourageant au regard du vivier d’emplois du secteur d’activités auquel se destinent ces bacheliers. OBJECTIF N° 2 Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire INDICATEUR 2.1 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur. % 72 75,4 77 77 n.d. 78 Taux de poursuite des filles % 74,8 77 s.o. s.o. n.d. s.o. Taux de poursuite des garçons % 69,1 73,6 s.o. s.o. n.d. s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP, SIES Mode de calcul : Champ :Bacheliers des établissements publics (y compris de ceux qui relèvent du ministère de l’agriculture) et privés France métropolitaine + DOM Établissements d’enseignement supérieur quel que soit le ministère de tutelle. Les inscriptions dans le cadre de l’apprentissage et des contrats de professionnalisation ne sont pas prises en compte. – Numérateur : 100 x bacheliers de la session N inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur public et privé l’année scolaire N / N+1 ; – Dénominateur : bacheliers session N. Du fait des différentes sources exploitées, il existe des risques de double-comptes. Les remontées des effectifs d’étudiants dans l’enseignement supérieur sont réalisées à partir d’une dizaine d’enquêtes qui se déroulent en avril N+1. La synthèse de toutes les données recueillies concernant l’année scolaire N / N+1 (pour les élèves qui ont obtenu leur bac l’année N) est effectuée en juin N+1. C’est à partir de cette synthèse que l’on calcule le taux de poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur, disponible en juin N+1. INDICATEUR 2.2 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS ou vers un DUT (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS % 40,7 36,6 45 s.o. 36,6 46 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT % 9,6 11 12 12 n.d. 13 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP, SIES Mode de calcul : Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS : (bacheliers technologiques de la session N inscrits en STS public et privé l'année N / N+1) x 100 / (bacheliers technologiques session N). Réalisations disponibles 1 er trimestre N+1. Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT : (bacheliers technologiques de la session N inscrits en IUT l’année N / N+1) x 100 / (bacheliers technologiques session N). Réalisations disponibles fin 1 er semestre N+1. L’exploitation des différentes sources comporte des risques de double-comptes. 86 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 2.3 Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS (du point de vue du citoyen) Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 19,3 23,4 21 25 21,2 22 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP, SIES Mode de calcul : Champ : Public + privé, France Métropolitaine + DOM Ce taux est calculé comme suit : – Numérateur : bacheliers professionnels de l’académie de la session N s’inscrivant l'année N / N+1 dans les établissements STS publics (y compris STS du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt) et privés – quelle que soit l’académie d’inscription en STS ; – Dénominateur : bacheliers professionnels de l’académie de scolarisation de la session N. Ce taux ne tient pas compte des inscriptions en STS dans le cadre de l’apprentissage ou de poursuites d’études sous contrat de professionnalisation. Pour l’académie de Paris, la structure par type de baccalauréat n’étant pas connue pour les STS hors contrat, c’est celle observée dans APB (Admission post bac) qui a été appliquée. Les valeurs de réalisation N sont stabilisées en juin N+1. INDICATEUR 2.4 Écarts de pourcentages entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études), selon le diplôme, et les 25-49 ans en situation d'emploi (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a. Non diplômés écart b. Titulaires du Brevet ou CFG écart -61,5 -60 s.o. s.o. -62,6 s.o. -51,7 -57,6 s.o. s.o. -60,2 c. Titulaires d'un CAP ou BEP s.o. écart -42,6 -49,4 s.o. s.o. -52,1 s.o. d. Titulaires d'un Bac Pro écart -27,4 -34,3 s.o. s.o. -35,8 s.o. e. Titulaires d'un BTS écart -13,9 -18,8 s.o. s.o. -19,3 s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP et INSEE Mode de calcul : L’indicateur mesure l’écart entre le taux d’emploi des sortants de lycée (1) et le taux d’emploi des 25-49 ans (2). 1) Taux d’emploi des sortants de lycée : Champ : France métropolitaine + DOM Sont interrogés, en février de l’année suivant leur sortie, tous les élèves sortant de formation professionnelle (BTS inclus) dans un établissement du 2nd degré public ou privé (enquête IVA). Mode de collecte des données de base : les établissements scolaires interrogent par voie postale les élèves n’étant plus scolarisés dans un établissement du second degré de l’académie. Les élèves ont également accès au questionnaire sur internet. Des relances sont effectuées par courrier ou téléphone (enquête IVA). Mode de calcul : nombre de sortants de lycée en emploi (aidé ou non) rapporté à l'ensemble des sortants de lycée (hors poursuite d’étude et apprentissage), selon le plus haut diplôme obtenu (quelle que soit la dernière classe fréquentée), 7 mois après leur sortie du lycée. Ce taux d’emploi est redressé pour tenir compte des non-réponses. 2) Taux d’emploi des 25-49 ans : Données d’une enquête auprès des ménages ordinaires de France Métropolitaine : l’enquête « Emploi en continu » (résultats du premier trimestre) de l’INSEE. Mode de collecte des données de base : un enquêteur interroge une ou différentes personnes du logement (ménage), en face à face ou par téléphone (enquête emploi). Mode de calcul : nombre de personnes âgées de 25 à 49 ans occupant un emploi rapporté au nombre total de personnes de ce groupe d’âges (emploi défini selon les normes du Bureau international du travail), au 1 er trimestre de l’année considérée. 87 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 Attention : Rupture de série entre 2012 et 2013 : par souci de comparabilité, l’indicateur 2013 a été recalculé selon les modalités adoptées en 2014 (nouveau champ et redressement sur le plus haut diplôme), d’où des valeurs différentes de celles figurant au rapport annuel de performance 2013. Limites et biais connus : Taux d’emploi des sortants de lycée : ne sont interrogés que les sortants d’année terminale de formation. À partir de 2014, les sortants de terminales technologiques ne sont plus interrogés. Indicateur : est considéré comme en emploi dans l’enquête IVA toute personne se déclarant comme telle, alors que dans l’enquête « Emploi en continu », il s’agit de toute personne ayant effectué au moins 1 heure de travail rémunéré au cours de la semaine de référence (norme BIT). Modalités d’interprétation : plus l’indicateur est proche de 0, plus les chances d’être en emploi 7 mois après la sortie du lycée sont proches de celles des 25-49 ans (0 : égalité des taux d’emploi entre entrants sur le marché du travail et population des 25-49 ans). ANALYSE DES RÉSULTATS La circulaire n° 2013-0012 du 18 juin 2013 a eu pour objet de présenter les modalités de collaboration de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur dans la construction du continuum de formation, articulant les trois années qui précèdent et les trois années qui suivent le baccalauréat. Placée sous la responsabilité du MENESR et s’appuyant sur les recteurs, la politique d’orientation des lycéens vers l'enseignement supérieur se décline sur le territoire académique et régional afin de pouvoir poursuivre la hausse du niveau de qualification des jeunes. « L’écart de pourcentage entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée selon le diplôme, et les 2549 ans en situation d’emploi » (indicateur 2.4) confirme, comme dans la plupart des pays de l’OCDE, que « les taux d’emploi sont les plus élevés chez les individus hautement qualifiés » (Regards sur l’éducation, OCDE 2014). Les réalisations 2014 montrent de fait un écart significatif entre les titulaires d’un BTS (-19,3 points) et les non diplômés (-62,6 points). Le niveau d’études reste donc déterminant pour l’entrée dans le monde du travail, en particulier pour les jeunes dont le taux de chômage (en % de la population active) est de 23,7 % pour les 15-24 ans et de 9,3 % pour les 25-49 ans (statistique INSEE, juin 2014). Le taux d’emploi sept mois après la fin des études dépend, non seulement du niveau de diplôme préparé et de sa spécialité, mais également du contexte économique. En l’absence de maîtrise des leviers relatifs à la situation économique par le MENESR, il a été convenu de ne pas fixer de cible pour cet indicateur. Il est cependant renseigné, afin de pouvoir comparer — et améliorer — les parcours de réussite des élèves pour une meilleure insertion sociale et professionnelle. La feuille de route de la conférence sociale pour l’emploi des 7 et 8 juillet 2014 a indiqué, parmi les priorités, une mobilisation pour l’emploi des jeunes, ainsi qu’un plan de relance de l’apprentissage. La priorité réaffirmée à la jeunesse se traduit par un ensemble d’engagements, afin de conduire tous les jeunes à la qualification et à l’emploi par une évolution de la conception et de l’offre de diplômes professionnels. Il s’agit d’assurer une meilleure préparation à l’accès à l’emploi, en prenant appui sur le parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel (PIIODMEP, généralisé à la rentrée 2015 après une phase d’expérimentation en 2014-2015), en développant qualitativement et quantitativement les alternances (apprentissage et statut scolaire) et en faisant de la lutte contre les sorties sans qualification une priorité partagée. Ainsi, deux décrets d'application de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 ont été publiés le 7 décembre 2014, précisant les conditions du droit au retour en formation pour tous les jeunes de 16 à 25 ans qui sont sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelle. Au regard des dispositions pédagogiques permettant de renforcer ce continuum de formation, et plus particulièrement de celles concernant une meilleure construction de l’orientation, les prévisions 2014 (77 %) du « Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur » (indicateur 2.1) devraient être atteintes et les écarts entre les taux de poursuite des filles et des garçons en diminution (réalisations 2014 disponibles en juin 2015). Le décret n° 2014-610 du 11 juin 2014 a de plus fixé à 10 % pour 2014, le pourcentage des meilleurs élèves par filière de chaque lycée, au vu de leurs résultats au baccalauréat, bénéficiant d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée. Une commission académique des formations post-baccalauréat est désormais installée dans chaque académie. Cette commission, qui rassemble les représentants de l’enseignement scolaire et supérieur, des représentants de la région et de nombreux partenaires du monde économique et social, a pour but : – d’améliorer les dispositifs d’orientation et la cohérence du parcours de formation des élèves et des étudiants ; 88 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE – de mettre en œuvre le conseil anticipé d’orientation en classe de première et de renforcer, sur la base du rapprochement entre les établissements scolaires et supérieurs, les opérations liées à l’orientation active ; – de mettre clairement en évidence des cursus et filières offerts au sein de l’académie et de porter à la connaissance de tous les acteurs locaux les informations qualitatives et quantitatives destinées à éclairer les choix des futurs étudiants. Cependant, une attention particulière doit continuer d’être portée aux élèves de terminale technologique et professionnelle, afin de faciliter respectivement leur accès en IUT (indicateur 2.2) et en STS (indicateur 2.3). De nouvelles modalités de transmission des enseignements et d’accompagnement des étudiants sont désormais prévues dans l’enseignement supérieur pour les bacheliers professionnels et technologiques, qui doivent être bénéficiaires de pratiques pédagogiques adaptées et d’un encadrement soutenu. Toutes les modalités d’accompagnement doivent être mobilisées pour favoriser la réussite de ces nouveaux bacheliers. Un recensement et une évaluation des différentes pratiques mises en place sont en cours de réalisation. Les réalisations 2014 (21,2 %) du taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS, conformes aux prévisions du PAP 2014 (21 %), sont cependant en retrait de 2,2 points par rapport à la réalisation 2013 (23,4 %). Celle-ci avait d’ailleurs donné lieu à une modification à la hausse de la prévision actualisée au PAP 2015 (25 %). Or, l’intégration, à la session 2014, des premiers candidats du baccalauréat professionnel de la série « Accompagnement, soins et services à la personne » (ASSP), qui explique en grande partie l’augmentation du nombre de candidats de la voie professionnelle (+15,1 % par rapport à 2013) a induit une baisse de la réalisation 2014, ces bacheliers s’insérant directement sur le marché de l’emploi compte tenu du dynamisme du vivier d’emplois dans ce secteur. Les réalisations 2014 du taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT ne seront disponibles qu’au RAP 2015, mais les réalisations 2013 (11 %) montrent une évolution significative par rapport à 2012 (9,6 %). Les différents leviers mis en œuvre doivent être renforcés afin de pouvoir atteindre les cibles volontaristes pour 2015 et 2017 en : – développant les démarches d’information des lycéens à partir d’outils numériques, de guides d’information et d’autoévaluation construits conjointement avec les acteurs de l'enseignement du second degré et du supérieur ; – renforçant davantage les relations entre tous les établissements du second degré et du supérieur en prenant appui sur le conseil anticipé en classe de première dans toutes les filières des lycées ; – analysant les données de gestion du portail Admission Post-Bac, afin de repérer notamment celles relatives aux candidats sans proposition ou ayant accepté une formation – par défaut – au regard des places vacantes ; – articulant des dispositifs de repérage précoce des étudiants en difficulté et des dispositifs d’accompagnement et de passerelles pour permettre une réorientation rapide ; – limitant les spécialisations précoces en proposant une orientation progressive, en mettant à profit la complémentarité entre le cycle licence, les CPGE, les BTS et les DUT, pour que les étudiants puissent tout au long de leur cursus progresser dans la voie et la méthode d’enseignement qui leur convient le mieux. OBJECTIF N° 3 Disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté INDICATEUR 3.1 Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants du second degré (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de remplacement % 97,3 97,5 97 97 97,2 97 Taux d'optimisation du potentiel de professeurs remplaçants % 85,2 86,1 86 86 84,9 86 Commentaires techniques Source des données : MENESR – SG/DGRH 89 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine et DOM (hors Mayotte) Les deux sous-indicateurs mesurent l’efficacité et l’efficience du remplacement des absences des personnels enseignants d’une durée de 15 jours et plus. Ils sont construits à partir de l’application de gestion des personnels du second degré (EPP) et de l’entrepôt de données du PIAD (pôle inter académique décisionnel). 1) Taux de remplacement des enseignants – Numérateur : nombre de jours de remplacement ou de suppléance d’une durée supérieure ou égale à 15 jours assurés pendant une année scolaire par le potentiel de remplacement (titulaire sur zone de remplacement – TZR, maîtres auxiliaires garantis d’emploi – MAGE) et les contractuels (en CDI ou CDD) ; – Dénominateur : nombre de jours de remplacement ou de suppléance d’une durée supérieure ou égale à 15 jours ayant fait l’objet d’une demande de remplacement pendant une année scolaire. 2) Taux d’optimisation du potentiel de professeurs remplaçants – Numérateur : nombre de jours de remplacement et de suppléance de 15 jours et plus assurés par les enseignants mobilisables pour le remplacement et la suppléance (TZR, MAGE et contractuels en CDI uniquement). Certains enseignants sont exclus du potentiel mobilisable pour le remplacement, notamment les enseignants ayant une disponibilité inférieure à un tiers de leur obligation réglementaire de service et les agents en congé de maladie supérieur à 15 jours ; – Dénominateur : nombre total de jours dus par le potentiel « net » pour le remplacement et la suppléance (TZR, MAGE et contractuels en CDI). INDICATEUR 3.2 Pourcentage de postes spécialisés (coordonnateurs ULIS) occupés par des enseignants spécialisés ASH ou en cours de spécialisation (du point de vue de l'usager) Pourcentage de postes spécialisés (coordonnateurs ULIS) occupés par des enseignants spécialisés ASH ou en cours de spécialisation Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 86,1 86,2 86,5 86,5 86 86,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – DGESCO Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Cet indicateur est renseigné par l’enquête « Postes » de la DGESCO auprès des directions des services départementaux de l’éducation nationale (IENASH), conduite au premier trimestre de l’année scolaire N / N+1 pour la valeur de réalisation N. INDICATEUR 3.3 Proportion des personnels qui enseignent au collège au moins deux matières (du point de vue du contribuable) Proportion des personnels qui enseignent au collège au moins deux matières Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 10,7 10,3 12,5 s.o. 10,5 13 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Il s’agit du pourcentage de professeurs qui enseignent dans les collèges deux matières ou plus, au moins trois heures chacune, rapporté à l’effectif total des enseignants exerçant en collège. Sont considérés comme une matière : le français, les mathématiques, l’histoire-géographie, la physiquechimie, chaque langue vivante, etc. Les données de l’année N correspondent à la situation de l’année scolaire N-1 / N. 90 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ANALYSE DES RÉSULTATS « L’efficacité et l’efficience du remplacement des personnels enseignants du second degré » (indicateur 3.1) se maintient à un taux élevé avec une réalisation à 97,2 % dépassant ainsi les prévisions (97 %). La baisse du « Taux d’optimisation du potentiel de professeurs remplaçants » (84,9 %), par rapport à 2013 (86,1 %) et aux prévisions fixées au PAP 2014 (86 %), s’explique par un léger tassement du potentiel de remplacement, qui affecte plus fortement le numérateur que le dénominateur de l’indicateur. Celui-ci a été toutefois compensé par le recours à des contractuels à durée déterminée (non comptabilisés dans le calcul de l’indicateur). À ce facteur conjoncturel, s’ajoute la difficulté structurelle d’ajuster de manière optimale le besoin disciplinaire et / ou géographique à la ressource. Le « Pourcentage de postes spécialisés (coordonnateurs ULIS) occupés par des enseignants spécialisés ASH ou en cours de spécialisation » (indicateur 3.2) reste stable en 2014 (86 %), légèrement en deçà de la prévision 2014 (86,5 %). Cette réalisation ne doit pas occulter une réelle professionnalisation des enseignants coordonnateurs, même s’il convient toutefois de préciser que des inégalités territoriales demeurent. Une amélioration de l’évaluation des besoins, du suivi de l’orientation en ULIS et de la construction du parcours de formation par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) devrait contribuer à assurer une plus grande équité dans la mise en œuvre de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. De plus, le master « Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (MEEF) intègre dans les enseignements la prise en compte de la diversité des publics, et en particulier des élèves en situation de handicap. L’évolution de la « Proportion des personnels qui enseignent au collège au moins deux matières » (indicateur 3.3), dont la réalisation 2014 (10,5 %) confirme la stabilisation, reflète l’extinction progressive du corps des professeurs d’enseignement général des collèges (PEGC), depuis l’arrêt du recrutement en 1986. Dans ce contexte, la non-atteinte de la prévision (12,5 %) constitue une performance correcte. OBJECTIF N° 4 Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués INDICATEUR 4.1 Nombre d’académies bénéficiant d'une dotation équilibrée parmi les 30 académies (du point de vue du contribuable) Nombre d’académies bénéficiant d'une dotation équilibrée parmi les 30 Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Nombre 26 28 28 28 27 29 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM Cet indicateur est construit à partir de la situation relative de la dotation effective de chaque académie par rapport à sa dotation théorique. Pour chaque académie, est calculé l’écart entre sa dotation effective (constatée) et sa dotation théorique d’équilibre, exprimé en pourcentage du total de sa dotation effective. La situation relative de chaque académie en moyens d’enseignement et de suppléance est calculée par rapprochement de l’ensemble des moyens qui lui sont délégués et des moyens dont, selon un calcul théorique, elle aurait besoin. Le calcul théorique des besoins d’enseignement est effectué par type d’établissement (collèges, lycées, lycées professionnels) et prend en compte le coût différencié des formations. Il prend en compte les caractéristiques territoriales et sociales de l'académie et tient compte de la fluidité des parcours des élèves. L’exercice annuel de répartition entre les académies des moyens attribués par la représentation nationale est un exercice délicat : il s’agit d’effectuer cette répartition en tenant compte à la fois de la totalité des moyens disponibles, des moyens déjà répartis, des évolutions démographiques globales et propres à chacune des académies, ainsi que de leurs contraintes spécifiques. La dotation théorique d’une académie n’est donc pas une donnée uniforme puisqu’elle prend en compte ces contraintes spécifiques. 91 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 Au moment où il est effectué (soit avec une anticipation de presque une année), l’exercice de répartition repose en grande partie sur des prévisions, notamment pour ce qui est des évolutions démographiques (nationale et académiques), des flux d’élèves liés à la réussite aux examens, aux choix d’orientation, etc. Les situations constatées en début d’année scolaire résultent des flux réels d’élèves. L’histoire même des académies, les écarts entre les prévisions et les réalités constatées (écarts qui se compensent ou se cumulent d’année en année) conduisent à des disparités de fait (de la sous-dotation à la surdotation) que, depuis plusieurs années, l’administration centrale s’efforce de réduire. Les académies pour lesquelles l'écart à la dotation théorique est supérieur à 2 % sont considérées comme relativement : – les mieux dotées (dotation constatée — dotation théorique > 2 %) ; – les moins dotées (dotation théorique — dotation constatée > 2 %). Pour une plus grande équité entre les académies, l’objectif prioritaire est de ramener les écarts de dotation dans une fourchette de + ou -2 %. INDICATEUR 4.2 Écart de taux d’encadrement au collège entre éducation prioritaire (EP) et hors EP (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 écart entre ECLAIR et hors EP élèves par division -4 -4 -4,5 -4,5 -3,9 -5 écart entre RRS et hors EP élèves par division -2,7 -2,3 -2,2 -2,7 -2,7 -2 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ :Enseignement public, France métropolitaine + DOM Il s’agit ici de rendre compte de l’effort de compensation fait en direction des élèves de l’éducation prioritaire, afin que ceux-ci bénéficient de conditions d’enseignement améliorées. L’indicateur compare le nombre d’élèves par division (classe) de chaque type de collège de l’éducation prioritaire au nombre d’élèves par division dans les autres collèges publics. L’écart RRS / hors EP constaté en 2013 a fait l’objet d’une correction, d’où la différence avec la valeur figurant au projet annuel de performance 2015. ÉCLAIR : Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite RRS :Réseaux de réussite scolaire EP : Éducation prioritaire INDICATEUR 4.3 Pourcentage d'heures d'enseignement non assurées (pour indisponibilité des locaux, absence d'enseignants non remplacés) (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a : pour indisponibilité des locaux ou des enseignants % 2,3 2,4 2,1 2,3 2,7 2 b : pour non remplacement d'enseignants absents % 2,3 2,5 2,1 2,4 2,5 2 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : Enseignement public, France métropolitaine Cet indicateur repose actuellement sur une enquête annuelle sur les heures d’enseignement non assurées, réalisée par la DEPP sur un échantillon d’environ 1 000 établissements. Les causes des heures d’enseignement non assurées sont liées à : – la fermeture totale de l’établissement : organisation d’examens nécessitant une fermeture totale, problème de sécurité des locaux, réunions de concertation ; – le fonctionnement du système : enseignants mobilisés par l’organisation d’examens ou leur participation aux commissions statutaires, sans qu’ils soient remplacés. 92 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Ces deux premières catégories de raisons sont regroupées dans le premier sous-indicateur « pour indisponibilité des locaux ou des enseignants ». Les causes des heures d’enseignement non assurées sont également liées aux : – absences non remplacées d’enseignants en formation ; – absences non remplacées d’enseignants absents pour des raisons individuelles : raisons médicales, congés statutaires (activités syndicales, congés d’adoption, autorisations d’absence). Ces deux dernières catégories de raisons sont regroupées dans le deuxième sous-indicateur « pour non remplacement d’enseignants absents ». La structure des répondants respecte la structure de l’échantillon. INDICATEUR 4.4 Pourcentage d'heures d'enseignement délivrées devant des groupes de dix élèves ou moins (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation Total % 7,5 7,4 collèges % 2,8 2,8 SEGPA % 30,8 30,9 LP % 19,2 18,6 LEGT (pré-bac) % 4,5 CPGE % STS % 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 7,2 7,2 7,2 7 s.o. s.o. 2,8 s.o. s.o. s.o. 32,5 s.o. s.o. s.o. 18,5 s.o. 4,3 s.o. s.o. 3,9 s.o. 8,4 8,4 s.o. s.o. 7,9 s.o. 10 9,8 s.o. s.o. 10,5 s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ :Enseignement public, France métropolitaine + DOM Cet indicateur est construit à partir de deux systèmes de bases relais : système automatisé de gestion et d’information des élèves des établissements du second degré (« SCOLARITE ») et système automatisé de gestion des enseignants des établissements du second degré public (« EPP »). Il rapporte le pourcentage d’heures d’enseignement effectuées face à des structures (divisions ou groupes) de 10 élèves et moins, au total des heures d’enseignement. La valeur moyenne gommant des disparités significatives, des sous-indicateurs sont proposés pour rendre compte des situations différentes des collèges, SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté), LP (lycée professionnel), LEGT (lycée d’enseignement général et technologique) pré-bac, CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) et STS (section de technicien supérieur). ANALYSE DES RÉSULTATS L’exigence de justice est au cœur de la refondation de l’éducation prioritaire, dont le périmètre doit être cohérent avec celui de la difficulté sociale, afin d’assurer aux élèves des conditions d’enseignement comparables sur l’ensemble du territoire. Les conclusions de l'enquête PISA 2012, parue en décembre 2013, sont venues conforter ces orientations et justifient la concentration de moyens supplémentaires sur les territoires où les élèves en ont le plus besoin. Cet objectif suppose notamment que la répartition des moyens d’enseignement permette d’assurer l’équité des dotations entre les académies. Cet effort de rééquilibrage est mesuré par le « Nombre d’académies bénéficiant d’une dotation équilibrée parmi les 30 académies » (indicateur 4.1), dont la réalisation 2014 (27) est en-deçà de la prévision 2014 (28). Il convient dès lors de rappeler que, si la volonté du ministère est bien de poursuivre l’effort de rééquilibrage pour plus d’équité dans les moyens alloués, il doit également s’assurer, dans le cadre du dialogue de gestion avec les académies, que les mesures d’emplois demeurent compatibles avec les nécessités de la gestion des ressources humaines. Cette préoccupation peut éventuellement conduire à limiter les augmentations et les suppressions d’emplois dans les académies. Enfin, l’exercice d’allocation des moyens repose en partie sur des prévisions d’effectifs d’élèves effectuées près d’un an avant la rentrée scolaire concernée. Les écarts entre les prévisions et le constat peuvent conduire à une modification de la situation relative d’académies se trouvant à la limite de la fourchette de + ou –2 %. L’« Écart de taux d’encadrement au collège entre éducation prioritaire (EP) et hors EP » (indicateur 4.2) rend compte de l’effort spécifique consenti en faveur des collèges de l’éducation prioritaire, avec l’allègement des effectifs des classes. En effet, même si l’adjonction de moyens supplémentaires n’est pas une condition suffisante à l’amélioration des résultats des élèves les plus fragiles, laquelle suppose également une transformation des pratiques pédagogiques, elle n’en demeure pas moins une condition nécessaire. L’organisation des enseignements, principalement dans 93 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 141 l’emploi du temps du collège, peut ainsi adapter la durée des séquences aux objectifs pédagogiques. Des projets personnalisés de réussite éducative (PPRE) et des groupes de besoins sont mis en œuvre ponctuellement pour remédier aux difficultés observées grâce, notamment, aux évaluations diagnostiques qui sont régulièrement utilisées. Dans les différentes matières, le travail en groupe des élèves est organisé dans des groupes hétérogènes pour favoriser les confrontations des démarches intellectuelles. Les réalisations 2014 montrent un écart de taux d’encadrement entre réseaux de réussite scolaire (RRS) et hors éducation prioritaire (EP) (-2,7) conforme à la prévision 2014 actualisée au PAP 2015, contrairement à celui constaté entre les établissements « Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite » (ECLAIR) et hors EP (-3,9). Celui-ci est en deçà de la prévision volontariste (-4,5) fixée dans le cadre de la refonte de l’éducation prioritaire, mais l’impact des premières mesures mises en œuvre dans le cadre des nouveaux réseaux d’éducation prioritaires (REP+) préfigurateurs à la rentrée 2014 devrait être perceptible lors du RAP 2015. Dans un contexte budgétaire général contraint, consacrer des moyens supplémentaires à l’amélioration des résultats des élèves les plus fragiles exige qu’une attention particulièrement rigoureuse soit portée à la pertinence de leur déploiement. Or, le « Pourcentage d’heures d’enseignement non assurées » en 2014 (indicateur 4.3) n’est pas conforme aux prévisions du PAP 2014, ni à celles pourtant réactualisées à la hausse au PAP 2015. L’« indisponibilité des locaux ou des enseignants » (sous-indicateur 4.3.a) est la principale cause de la détérioration de cet indicateur (2,7 %), le « non remplacement d’enseignants absents » (sous-indicateur 4.3.b) restant stable par rapport à la réalisation 2013 (2,5 %). Les cibles fixées traduisaient, notamment, les effets attendus sur le fonctionnement des établissements de la refonte de la formation initiale et continue des enseignants (meilleure anticipation des absences pour formation). Le renforcement de la formation accompagnée à distance, grâce aux outils et ressources numériques (développement de M@gistère pour les enseignants du second degré en lien avec les nouveaux programmes) doit être un moyen d'amplifier considérablement l'effort de formation, permettant également de diminuer les heures d’enseignement non assurées « pour non remplacement d’enseignements absents ». Cependant, « l’indisponibilité des locaux ou des enseignants » durant les périodes d’examen (épreuves écrites et orales) du diplôme national du brevet, du baccalauréat et du brevet de technicien supérieur reste une contrainte forte pour l’amélioration structurelle de ce sous-indicateur. Signe de la recherche d’une optimisation des structures, le « Pourcentage d’heures d’enseignement délivrées devant des groupes de dix élèves ou moins » (indicateur 4.4), qui résulte d’une moyenne des différents éléments constitutifs du second degré est en baisse (7,2 %), conformément à la prévision du PAP 2014. L’évolution constatée témoigne de la volonté des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), dans le cadre de leur marge d’autonomie, de définir les modalités d’organisation des enseignements qui soient les plus efficaces pour les élèves, en constituant notamment des groupes d’élèves de taille pédagogiquement pertinente. Il s’agit donc de la recherche d’un équilibre entre objectifs pédagogiques et de gestion. Cette situation globale recouvre cependant des réalités différentes selon le type de structure considéré : – la structuration du collège entraîne peu de groupes de taille inférieure à 10 élèves ; – en section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), la taille des groupes est par nature élevée, mais le nombre de structures de SEGPA est en réduction. Ceci conduit le ministère à une réflexion, qui s'appuie sur la spécificité de ces structures et de leurs enseignants, pour renforcer les acquis des élèves en favorisant leur inclusion dans le collège ; – en lycée professionnel, le maintien de petits groupes est nécessaire pour certains enseignements, plus particulièrement industriels. Le principal effort de rationalisation a donc concerné les lycées d’enseignement général et technologique (LEGT), avec une tendance à la mutualisation d’options (langues vivantes, enseignements d’exploration) entre les classes de LEGT et les sections de techniciens supérieurs (STS), dont les structures sont mieux optimisées en raison de l’augmentation du taux de poursuite d’études des bacheliers professionnels. Les efforts pour faire évoluer à la baisse cet indicateur se poursuivent, dans la limite d’une valeur plancher structurelle, compte tenu de la nécessité d’assurer la continuité pédagogique des enseignements obligatoires à faibles effectifs et non mutualisables entre EPLE. 94 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Enseignement en collège Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 10 870 430 960 10 843 005 205 4 929 714 22 496 041 10 870 430 960 10 869 489 360 8 870 038 29 603 625 10 907 963 023 02 – Enseignement général et technologique en lycée 6 840 466 157 1 920 109 17 325 348 6 859 711 614 8 060 612 586 5 065 074 12 847 955 8 078 608 957 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 161 661 088 877 296 10 810 599 4 173 348 983 3 678 153 700 1 887 223 9 388 130 3 689 429 053 04 – Apprentissage 83 342 6 040 147 1 147 058 7 187 205 5 616 416 39 131 813 470 6 469 017 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 005 328 710 352 123 1 419 941 2 007 100 774 1 105 402 246 99 569 1 609 144 1 107 110 959 06 – Besoins éducatifs particuliers 1 153 668 023 5 712 919 1 159 380 942 2 594 168 831 945 779 5 658 441 53 979 615 4 060 769 43 035 526 829 037 751 07 – Aide à l'insertion professionnelle 313 860 48 321 174 38 829 153 145 604 08 – Information et orientation 302 007 336 1 132 315 272 415 831 1 281 944 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 114 762 788 78 440 048 119 249 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 296 187 256 25 987 788 634 078 223 16 263 749 11 – Remplacement 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 13 – Personnels en situations diverses Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 303 139 651 20 000 273 717 775 2 703 082 117 465 870 1 950 153 80 509 450 322 175 044 122 167 1 389 233 745 7 549 3 146 916 439 5 803 116 3 450 923 120 6 289 677 -1 100 3 000 3 152 722 555 35 320 3 457 247 017 54 361 319 85 30 361 959 387 41 002 461 0 30 407 279 554 Total des AE consommées 30 407 125 623 67 276 429 -5 232 481 82 242 30 470 238 277 +966 854 +40 087 686 104 013 263 40 382 752 2 007 100 774 1 159 380 942 53 979 615 303 139 651 117 465 870 322 175 044 1 389 233 745 3 153 622 555 54 361 319 122 241 910 +966 854 +45 320 167 Total des AE ouvertes 7 187 205 1 261 892 913 54 361 319 122 241 825 4 173 368 983 650 464 139 1 389 233 745 1 261 885 364 6 859 711 614 30 511 292 817 63 044 901 30 510 635 518 30 471 158 277 95 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 141 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Enseignement en collège Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 10 870 430 960 10 843 005 205 4 929 714 22 496 041 10 870 430 960 10 869 489 360 8 877 485 29 626 122 10 907 992 967 02 – Enseignement général et technologique en lycée 6 840 466 157 1 920 109 17 325 348 6 859 711 614 8 060 612 586 5 246 590 12 844 884 8 078 787 402 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 161 661 088 877 296 10 810 599 4 173 348 983 3 678 153 700 1 869 655 9 394 660 3 689 418 015 1 147 058 7 187 205 04 – Apprentissage 83 342 6 040 147 5 616 416 39 131 813 470 6 469 017 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 005 328 710 352 123 1 419 941 2 007 100 774 1 105 402 246 99 569 1 609 144 1 107 110 959 06 – Besoins éducatifs particuliers 1 153 668 023 5 712 919 1 159 380 942 2 594 168 831 946 950 5 658 441 53 979 615 4 062 269 43 037 142 829 037 751 07 – Aide à l'insertion professionnelle 08 – Information et orientation 315 031 48 321 174 38 829 153 145 720 302 007 336 1 132 315 272 415 831 1 282 388 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 114 762 788 78 440 048 119 249 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 296 187 256 25 987 788 634 078 223 16 182 193 11 – Remplacement 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 13 – Personnels en situations diverses Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 303 139 651 20 000 273 718 219 2 703 082 117 465 870 1 951 473 80 510 770 322 175 044 122 167 1 389 233 745 7 549 3 146 916 439 5 803 116 3 450 923 120 6 297 703 -1 100 3 000 3 152 722 555 35 320 3 457 255 043 54 361 319 85 30 361 959 387 41 002 461 67 276 429 30 470 238 277 0 +966 854 +966 854 -5 217 929 +40 102 238 30 407 279 554 Total des CP consommés 30 407 125 623 104 027 815 40 482 348 2 007 100 774 1 159 380 942 53 979 615 303 139 651 117 465 870 322 175 044 1 389 233 745 3 153 622 555 54 361 319 122 241 910 +45 320 167 Total des CP ouverts 7 187 205 1 261 892 913 54 361 319 122 241 825 4 173 368 983 650 382 583 1 389 233 745 1 261 885 364 6 859 711 614 82 242 30 511 307 369 63 073 677 30 510 763 890 30 471 158 277 96 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 – Enseignement en collège Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 10 887 294 045 10 623 148 028 3 095 104 11 308 514 48 106 112 48 276 858 10 938 495 261 -2 804 10 938 565 261 10 682 730 596 02 – Enseignement général et technologique en lycée 6 855 971 000 7 894 056 988 1 472 464 5 259 317 17 356 285 13 275 127 6 874 799 749 272 901 6 874 799 749 7 912 864 333 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 170 438 469 3 618 464 646 622 157 1 696 248 12 531 359 10 684 641 4 183 591 985 37 922 4 183 901 985 3 630 883 457 6 048 497 5 510 803 1 888 303 991 253 7 936 800 32 860 7 936 800 6 534 916 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 011 125 150 1 075 784 403 221 079 88 297 2 092 206 1 729 178 2 013 438 435 2 013 438 435 1 077 601 878 06 – Besoins éducatifs particuliers 1 155 262 868 810 048 931 5 939 691 2 724 209 1 161 202 559 295 948 1 161 202 559 813 069 088 48 387 974 37 144 083 5 664 441 4 167 695 54 052 415 121 452 54 052 415 41 433 230 302 424 835 271 617 193 1 105 394 1 216 966 303 530 229 18 000 303 530 229 272 852 159 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 114 921 437 79 025 376 3 761 837 2 265 897 118 683 274 269 560 118 683 274 81 560 833 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 116 466 002 514 305 521 25 987 788 16 259 761 142 453 790 142 453 790 530 940 311 1 391 154 239 1 334 710 124 1 391 154 239 4 121 1 391 154 239 1 334 714 245 3 152 582 581 3 369 728 976 5 416 432 6 164 716 3 157 999 013 3 157 999 013 3 375 911 106 54 436 470 119 852 556 54 436 470 121 54 436 470 119 852 677 Total des AE prévues en LFI 30 266 513 567 37 920 418 30 401 774 219 30 402 154 219 Total des AE consommées 29 753 397 628 42 717 881 04 – Apprentissage 07 – Aide à l'insertion professionnelle 08 – Information et orientation 11 – Remplacement 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 13 – Personnels en situations diverses 79 010 296 019 17 414 97 340 234 387 029 84 446 291 29 880 948 829 97 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 141 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 – Enseignement en collège Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 10 887 294 045 10 623 148 028 3 095 104 11 285 374 48 106 112 48 268 896 10 938 495 261 -2 804 10 938 565 261 10 682 699 494 02 – Enseignement général et technologique en lycée 6 855 971 000 7 894 056 988 1 472 464 5 217 692 17 356 285 13 277 935 6 874 799 749 272 901 6 874 799 749 7 912 825 516 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 170 438 469 3 618 464 646 622 157 1 692 335 12 531 359 10 770 997 4 183 591 985 37 922 4 183 901 985 3 630 965 900 6 048 497 5 510 803 1 888 303 991 254 7 936 800 32 860 7 936 800 6 534 917 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 011 125 150 1 075 784 403 221 079 88 297 2 092 206 1 729 178 2 013 438 435 2 013 438 435 1 077 601 878 06 – Besoins éducatifs particuliers 1 155 262 868 810 048 931 5 939 691 2 724 209 1 161 202 559 294 341 1 161 202 559 813 067 481 48 387 974 37 144 083 5 664 441 4 166 195 54 052 415 123 514 54 052 415 41 433 792 302 424 835 271 617 193 1 105 394 1 216 436 303 530 229 18 000 303 530 229 272 851 629 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 114 921 437 79 025 376 3 761 837 2 256 312 118 683 274 269 560 118 683 274 81 551 248 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 116 466 002 514 305 521 25 987 788 16 256 586 142 453 790 142 453 790 530 937 136 1 391 154 239 1 334 710 124 1 391 154 239 4 121 1 391 154 239 1 334 714 245 3 152 582 581 3 369 728 976 5 416 432 6 156 406 3 157 999 013 3 157 999 013 3 375 902 796 54 436 470 119 852 556 54 436 470 121 54 436 470 119 852 677 Total des CP prévus en LFI 30 266 513 567 37 920 418 30 401 774 219 30 402 154 219 Total des CP consommés 29 753 397 628 42 637 643 04 – Apprentissage 07 – Aide à l'insertion professionnelle 08 – Information et orientation 11 – Remplacement 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 13 – Personnels en situations diverses 79 010 296 019 17 414 97 340 234 387 029 84 516 409 29 880 938 709 98 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) Titre 2 – Dépenses de personnel 29 753 397 628 30 361 959 387 30 407 125 623 29 753 397 628 30 361 959 387 30 407 125 623 Rémunérations d’activité 17 264 022 265 17 369 082 846 17 470 873 954 17 264 022 265 17 369 082 846 17 470 873 954 Cotisations et contributions sociales 12 373 904 267 12 872 376 541 12 822 018 642 12 373 904 267 12 872 376 541 12 822 018 642 115 471 096 120 500 000 114 233 027 115 471 096 120 500 000 114 233 027 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 42 717 881 41 002 461 40 382 752 42 637 643 41 002 461 40 482 348 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 40 009 719 41 002 461 39 942 180 39 929 481 41 002 461 40 041 776 Prestations sociales et allocations diverses Subventions pour charges de service public 2 708 162 440 572 2 708 162 440 572 Titre 5 – Dépenses d’investissement 387 029 82 242 387 029 82 242 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 324 730 82 242 324 730 82 242 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Titre 6 – Dépenses d’intervention 62 299 84 446 291 Transferts aux ménages 1 359 Transferts aux entreprises 9 999 62 299 67 276 429 63 044 901 84 516 409 -38 338 67 276 429 1 359 63 073 677 -38 338 10 000 Transferts aux collectivités territoriales 74 063 547 57 244 514 53 307 910 74 150 911 57 244 514 53 327 704 Transferts aux autres collectivités 10 371 386 10 031 915 9 775 329 10 354 139 10 031 915 9 784 311 Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) 30 470 238 277 30 470 238 277 +45 320 167 +45 320 167 -4 265 627 29 880 948 829 30 511 292 817 -4 251 075 30 510 635 518 29 880 938 709 30 511 307 369 30 510 763 890 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Ouvertes en 2013 Dépenses de personnel Prévues en LFI pour 2014 Crédits de paiement Ouvertes en 2014 Ouverts en 2013 Prévus en LFI pour 2014 Ouverts en 2014 20 000 0 20 000 0 Autres natures de dépenses 1 055 497 900 000 966 854 1 055 497 900 000 966 854 Total 1 055 497 920 000 966 854 1 055 497 920 000 966 854 99 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 141 RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 25/09/2014 Total Titre 2 Autres titres 160 000 24/11/2014 09/12/2014 Crédits de paiement Autres titres 273 901 785 000 785 000 785 000 785 000 273 901 160 000 273 901 160 000 273 901 160 000 DÉCRETS D'AVANCE Ouvertures Date de signature Titre 2 02/12/2014 Annulations Autorisations d’engagement Autres titres 129 000 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 129 000 000 Titre 2 Autres titres 3 928 713 3 928 713 DÉCRETS D'ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 84 190 932 20/02/2015 Total Autres titres 84 190 932 3 972 3 972 84 194 904 84 194 904 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 329 516 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 329 516 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Annulations Autres titres 3 582 966 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 3 597 518 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 100 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 02/2014 0 24 109 0 24 109 03/2014 0 21 131 0 21 131 04/2014 0 1 500 0 1 500 05/2014 0 29 808 0 29 808 06/2014 0 630 0 630 07/2014 0 7 500 0 7 500 09/2014 0 14 139 0 14 139 10/2014 0 65 375 0 65 375 11/2014 0 41 047 0 41 047 12/2014 0 290 500 0 290 500 01/2015 0 3 078 0 3 078 0 498 817 0 498 817 Total Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres OUVERTURES PAR VOIE D'ATTRIBUTION DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 02/2014 0 54 888 0 54 888 03/2014 3 972 13 054 3 972 13 054 04/2014 0 35 395 0 35 395 05/2014 0 92 640 0 92 640 06/2014 0 73 957 0 73 957 07/2014 0 9 633 0 9 633 08/2014 0 600 0 600 09/2014 0 58 184 0 58 184 10/2014 0 7 952 0 7 952 11/2014 0 8 047 0 8 047 12/2014 0 28 738 0 28 738 01/2015 Total 0 84 949 0 84 949 3 972 468 037 3 972 468 037 Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 08/08/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 5 056 250 Autres titres 5 056 250 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 129 788 972 Autres titres 4 879 336 Crédits de paiement Titre 2 129 788 972 Autres titres 4 893 888 Autorisations d’engagement Titre 2 84 468 805 Autres titres 9 144 963 Crédits de paiement Titre 2 84 468 805 Autres titres 9 144 963 101 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 141 ÉVALUATION DES DÉPENSES FISCALES 1 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2014 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (1) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale 120110 Exonération des indemnités de stage en entreprise versées aux élèves et étudiants Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2013 Chiffrage initial pour 2014 Chiffrage actualisé pour 2014 40 38 40 40 38 40 Chiffrage définitif pour 2013 Chiffrage initial pour 2014 Chiffrage actualisé pour 2014 335 325 335 240 235 245 575 560 580 Objectif : Augmenter les stages en entreprises Bénéficiaires 2012 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1958 - Dernière modification : 1958 - CGI : DA : DB5F1131 Coût total des dépenses fiscales2 DÉPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (2) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière subsidiaire 120109 Exonération du salaire des apprentis Impôt sur le revenu Objectif : Développer l'apprentissage Bénéficiaires 2012 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1977 - Dernière modification : 2005 - CGI : 81 bis 120132 Exonération d'impôt sur le revenu (sur option) des salaires perçus par les jeunes au titre d'une activité exercée pendant leurs études secondaires ou supérieures ou leurs congés scolaires ou universitaires Impôt sur le revenu Objectif : Aider les étudiants qui travaillent. Développer l'emploi estudiantin. Bénéficiaires 2012 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2004 - Dernière modification : 2007 - CGI : 81-36° Coût total des dépenses fiscales Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 2 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2014 ou 2013) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme. 1 102 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 – Enseignement en collège Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 10 843 005 205 27 425 755 10 870 430 960 10 843 005 205 27 425 755 10 870 430 960 10 869 489 360 38 473 663 10 907 963 023 10 869 489 360 38 503 607 10 907 992 967 02 – Enseignement général et technologique en lycée 6 840 466 157 19 245 457 6 859 711 614 6 840 466 157 19 245 457 6 859 711 614 8 060 612 586 17 996 371 8 078 608 957 8 060 612 586 18 174 816 8 078 787 402 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 161 661 088 11 687 895 4 173 368 983 4 161 661 088 11 687 895 4 173 368 983 3 678 153 700 11 275 353 3 689 429 053 3 678 153 700 11 264 315 3 689 418 015 6 040 147 1 147 058 7 187 205 6 040 147 1 147 058 7 187 205 5 616 416 852 601 6 469 017 5 616 416 852 601 6 469 017 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 005 328 710 1 772 064 2 007 100 774 2 005 328 710 1 772 064 2 007 100 774 1 105 402 246 1 708 713 1 107 110 959 1 105 402 246 1 708 713 1 107 110 959 06 – Besoins éducatifs particuliers 1 153 668 023 5 712 919 1 159 380 942 1 153 668 023 5 712 919 1 159 380 942 829 037 751 2 908 028 831 945 779 829 037 751 2 909 199 831 946 950 48 321 174 5 658 441 53 979 615 48 321 174 5 658 441 53 979 615 38 829 153 4 206 373 43 035 526 38 829 153 4 207 989 43 037 142 08 – Information et orientation 302 007 336 1 132 315 303 139 651 302 007 336 1 132 315 303 139 651 272 415 831 1 301 944 273 717 775 272 415 831 1 302 388 273 718 219 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 114 762 788 2 703 082 117 465 870 114 762 788 2 703 082 117 465 870 78 440 048 2 069 402 80 509 450 78 440 048 2 070 722 80 510 770 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 296 187 256 634 078 223 25 987 788 16 385 916 322 175 044 650 464 139 296 187 256 634 078 223 25 987 788 16 304 360 322 175 044 650 382 583 11 – Remplacement 1 389 233 745 1 261 885 364 0 7 549 1 389 233 745 1 261 892 913 1 389 233 745 1 261 885 364 0 7 549 1 389 233 745 1 261 892 913 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 3 146 916 439 3 450 923 120 5 806 116 6 323 897 3 153 622 555 3 457 247 017 3 146 916 439 3 450 923 120 5 806 116 6 331 923 3 153 622 555 3 457 255 043 54 361 319 122 241 825 0 85 54 361 319 122 241 910 54 361 319 122 241 825 0 85 54 361 319 122 241 910 30 361 959 387 108 278 890 30 471 158 277 30 361 959 387 108 278 890 30 471 158 277 +45 320 167 -4 265 627 +41 054 540 +45 320 167 -4 251 075 +41 069 092 Total des crédits ouverts 30 407 279 554 104 013 263 30 511 292 817 30 407 279 554 104 027 815 30 511 307 369 Total des crédits consommés 30 407 125 623 103 509 895 30 510 635 518 30 407 125 623 103 638 267 30 510 763 890 +153 931 +503 368 +657 299 +153 931 +389 548 +543 479 04 – Apprentissage 07 – Aide à l'insertion professionnelle 13 – Personnels en situations diverses Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 146 000 103 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Autres titres Total 30 382 158 053 109 465 890 30 491 623 943 30 382 158 053 109 465 890 -20 198 666 -1 187 000 -21 385 666 -20 198 666 -1 187 000 30 491 623 943 -21 385 666 30 361 959 387 108 278 890 30 470 238 277 30 361 959 387 108 278 890 30 470 238 277 Concernant les dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit –20 198 666 € sur la masse salariale hors contribution au CAS « Pensions », s’explique par l’amendement gouvernemental n°515 adopté par l’Assemblée nationale au titre de la diminution de 0,15 point du taux de cotisations familiales en 2014. Hors dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit –1 187 000 € en AE et en CP, s’explique par l’amendement gouvernemental n° 515 adopté par l’Assemblée nationale. Cet amendement inclut : – une minoration des crédits de –1 200 000 € destinée à garantir le respect de la norme de dépense en valeur de l’État et à compenser une partie des diminutions de recettes décidées dans le cadre de l’examen de la première partie du PLF ; – une majoration des crédits de +13 000 € au titre de la réserve parlementaire. JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Concernant le titre 2, des mouvements de crédits intervenus en gestion, à hauteur de 45 320 167 € en AE et en CP, ont modifié le montant des crédits disponibles : – le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance a ouvert 129 000 000 € dans le cadre de la gestion de fin d’année ; – le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 portant annulation de crédits a annulé 84 190 932 € de crédits devenus sans objet au regard de l’exécution finale du budget ; – le décret n° 2014-1471 du 9 décembre 2014 a transféré 785 000 € en provenance du programme 147 « Politique de la ville », afin d’assurer le remboursement de la mise à disposition d’agents pour la mise en œuvre de la politique de la ville dans le cadre du dispositif des délégués du préfet ; – le décret n° 2014-1396 du 24 novembre 2014 a transféré 273 901 € au programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables », correspondant au transfert de 12 emplois (4 ETPT) destinés à permettre la création de quatre sections de technicien supérieur (BTS maritime) dans le prolongement de la mise en œuvre de la réforme de la voie professionnelle au sein des 12 lycées professionnels maritimes . Hors titre 2, des mouvements de crédits sont également intervenus, à hauteur de – 5 232 481 € en AE et – 5 217 929 € en CP : – le décret n° 2014-895 du 8 août 2014 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificatives pour 2014 a annulé un montant de 5 056 250 € (sur réserve et sur crédits frais) en AE et en CP ; – le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance a annulé 3 928 713 € en AE et en CP ; – le décret n° 2014-1089 du 25 septembre 2014 a transféré 160 000 € en AE et en CP au ministère de la Défense pour financer la participation de la France à l’appel de la contribution internationale formé par la Fondation AuschwitzBirkenau ; – deux arrêtés du 26 mars 2014 portant reports de crédits ont abondé les crédits du programme à hauteur de 3 912 482 € en AE et 3 927 034 € en CP. 104 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Des arrêtés de rattachement de fonds de concours et d’attribution de produits ont abondé les crédits du HT2 à hauteur de 966 856 € en AE et en CP. Ils sont répartis : pour 498 818 € sur les fonds de concours 06.1.1.886 « Participation du FEDER à l’équipement technologique et informatique des établissements du 2 nd degré » et 06.1.2.261 « Participations diverses aux dépenses dans le domaine de l’éducation » ; - pour 468 038 € sur l’attribution de produits 06.2.2.262 « Recettes provenant de la rémunération de prestations fournies par l’ensemble des services ». RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Autorisations d’engagement Titre 2 Mise en réserve initiale Autres titres 151 809 797 Total Titre 2 7 578 612 159 388 409 +5 000 000 +5 000 000 -72 303 000 -12 578 612 -84 881 612 79 506 797 0 79 506 797 Surgels Dégels Crédits de paiement Réserve disponible hors DA/LFR de fin de gestion Autres titres 151 809 797 Total 7 578 612 159 388 409 +5 000 000 +5 000 000 -72 303 000 -12 578 612 -84 881 612 79 506 797 0 79 506 797 La réserve initiale du titre 2, déterminée sur la base d’un taux de 0,5 % des crédits, s’est élevée à 151 809 797 €, soit 100 929 750 € hors CAS et 50 880 047 € sur le CAS « Pensions ». Elle a été levée à hauteur de 72 303 000 €. La réserve résiduelle, d’un montant de 79 506 797 €, a été annulée dans le cadre du décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 cité supra. Sur le hors titre 2, la réserve de précaution, déterminée sur la base d’un taux de 7 % des crédits, s’est élevée à 7 578 612 € en AE et en CP. Elle a été partiellement levée à hauteur de 3 649 899 €, laissant un solde de 3 928 713 € qui a été annulé dans le cadre du décret d’avance n° 2014-1429 cité supra. Outre ces mouvements, le tableau ci-dessus retrace diverses opérations de blocage et de dégel techniques préalables à la publication des mouvements réglementaires. Une mesure de fongibilité asymétrique a été mise en œuvre pour un montant de 146 000 € au titre de l’opération « La main à la pâte » pour la Fondation pour l’éducation à la science. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI 2013 2014 Transferts de gestion 2014 1 2 3 4 Enseignants du 1er degré Enseignants du 2nd degré +4 Enseignants stagiaires Enseignants chercheurs et assimilés Réalisation 2014 5 Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) Réalisation 2014 5 - (3 + 4) 10 891 10 511 +1 11 096 +584 597 193 880 368 955 375 163 -2 367 516 -7 645 25 706 826 776 1 786 7 344 5 676 -1 668 227 195 258 10 035 10 253 10 236 -17 626 018 204 16 295 16 479 16 362 -119 1 667 166 167 +2 Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants Personnels d'encadrement Dépenses +2 +2 105 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI 2013 2014 Transferts de gestion 2014 2 3 4 1 Personnels administratif, technique et de service Total Catégorie d’emplois Réalisation Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) 2014 5 Réalisation 2014 5 - (3 + 4) +2 30 737 30 399 +7 30 896 +490 1 582 725 338 +10 438 699 450 149 +8 441 782 -8 375 30 407 125 623 Mesures de transfert en LFI Mesures de périmètre en LFI Corrections techniques Total schéma d’emplois dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 6 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) (10) +204 +195 +9 -2 -1 431 -871 -560 +3 890 +2 249 +1 641 +199 +2 Enseignants du 1er degré Enseignants du 2nd degré Enseignants stagiaires Enseignants chercheurs et assimilés +2 Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants 0 +201 Personnels d'encadrement -1 +68 +49 +19 Personnels administratif, technique et de service -27 +181 +127 +54 Total -28 +3 113 +1 948 +1 165 0 Précisions méthodologiques Les consommations retracées dans ces tableaux, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2014 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2013 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2014 (1/3 d’année), ainsi que l’impact des mesures intervenues en janvier 2014 en année pleine (transferts). Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation en contractuels durant les vacances scolaires, pic de remplacement,…). L’écart, en ETPT, entre l’exécution 2014 et l'exécution 2013 figure dans la colonne « Total schéma d’emplois ». La réalisation du schéma d’emplois 2014 en ETP est présentée dans le tableau figurant ci-après dans la rubrique « Evolution des emplois à périmètre constant ». L’impact de ce schéma d’emplois dans l’exécution du plafond d’emplois 2014 est retracé dans la colonne 10 « dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 ». La colonne 9 « dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 » est construite par différence entre ces deux colonnes (« Total schéma d’emplois » et colonne 10). Les chiffres ainsi calculés ne correspondent donc pas strictement à l'EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 qui prennent en compte les effets frictionnels mentionnés supra. L’écart à la LFI est de -8 375 ETPT, soit 1,9 % du plafond du programme. Il s’explique principalement par : – la moindre consommation des emplois de stagiaires, prolongement en 2014 de l’effet des moindres entrées d’admissibles contractuels constatées à la rentrée 2013 et de la sous consommation des emplois de stagiaires issus des concours rénovés à la rentrée 2014 ; – une moindre consommation d’origine frictionnelle qui s’explique principalement par la libération des postes occupés par des enseignants contractuels durant les périodes de vacances scolaires et le décalage entre le constat d’une vacance de poste et le recrutement effectif d’un agent non titulaire. La situation relative aux personnels d’encadrement (-119 ETPT) et aux personnels administratifs (+490 ETPT) ainsi que les données qui figurent dans la colonne « Total schéma d’emplois » appellent les commentaires suivants : – les emplois vacants de personnels de direction sont occupés par des personnels faisant-fonction qui sont pour la plupart des enseignants. L’augmentation des effectifs traduit une meilleure occupation de ces emplois par des personnels de direction ; – une partie des emplois de cadres administratifs sont occupés par des attachés principaux qui sont décomptés dans la catégorie « personnels administratif, technique et de service ». La création du corps des attachés d’administration de l’État et des grades d’attachés à accès fonctionnels ont introduit des effets de périmètre entre ces deux catégories. PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) Rémunérations d’activité 17 369 082 846 Cotisations et contributions sociales 12 872 376 541 12 822 018 642 10 176 009 476 10 128 300 129 120 500 000 114 233 027 dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses FDC et ADP prévus 20 000 17 470 873 954 106 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Sorties dont Mois départs moyen en retraite des sorties Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP Enseignants du 1er degré 253 253 9 281 0 9 28 0 Enseignants du 2nd degré 12 660 7 428 9 10 979 2 623 9 -1 681 -2 333 3 924 0 9 8 847 8 847 9 4 923 4 854 Enseignants stagiaires Enseignants chercheurs et assimilés Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants Personnels d'encadrement Personnels administratif, technique et de service Total 0 156 138 9 162 93 9 6 0 703 664 9 760 0 9 57 0 1 382 1 273 9 1 543 840 9 161 0 19 078 9 756 22 572 12 403 3 494 2 521 RÉPARTITION DES EFFECTIFS Les personnels du programme « Enseignement scolaire public du second degré » sont répartis entre : – l’enseignement en collège, en lycée, en lycée professionnel, en apprentissage, en section post-baccalauréat, pour des besoins éducatifs particuliers et en remplacement ; – l’aide à l’insertion professionnelle, l’information et l’orientation, la formation continue des adultes, la formation des personnels enseignants et d’orientation, le pilotage, l’administration et l’encadrement pédagogique et les personnels en situations diverses. Ils sont ventilés en six catégories d’emplois : – les enseignants du premier degré (qui exercent dans le second degré) ; – les enseignants du second degré (agrégés, certifiés, professeurs de lycée professionnel, professeurs d’éducation physique et sportive, enseignants contractuels) ; – les enseignants stagiaires (en 2014, cette catégorie correspond aux contractuels admissibles aux sessions exceptionnelles des concours 2014 du CAPES, du CAPEPS et du CAPLP et aux lauréats des concours 2014 rénovés en entrées, issus de la réforme de la formation initiale des enseignants) ; – les personnels administratifs, techniques et de service ; – les personnels d’accompagnement et de suivi des élèves (conseillers d’orientation psychologues, personnels de laboratoire qui relèvent depuis 2012 des corps techniques de recherche et de formation) ; – les personnels d’encadrement (personnels de direction, administrateurs de l’éducation nationale et inspecteurs pédagogiques régionaux). SORTIES RÉALISÉES EN 2014 Les 3 924 sorties figurant dans la catégorie « enseignants stagiaires » correspondent à la prise de fonction des contractuels admissibles aux concours exceptionnels 2014 qui entrent dans la catégorie « enseignants du second degré » à la suite de leur admission. Ces sorties sont inférieures de -1 782 ETP à celles de la LFI en liaison avec la sous-consommation de ces moyens observée sur l’année scolaire 2013-2014. Aux 10 863 départs des personnels relevant de la catégorie « enseignants du second degré », dont 7 428 départs en retraite, s’ajoutent 1 797 départs de contractuels liés à la suppression du dispositif provisoire de décharges de service accordées aux enseignants nouvellement recrutés pour compléter leur formation. Au total, les sorties réalisées sont inférieures de -178 ETP à celles prévues en LFI. Cette situation s’explique notamment par des départs en retraite moins nombreux que prévu (- 372 ETP) et des soldes d’entrées/sorties provisoires plus importants. 107 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 Au total, les sorties sont inférieures de 1 929 ETP aux sorties prévues en LFI. ENTRÉES RÉALISÉES EN 2014 L’année 2014 est la première année de mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants qui se traduit par la restauration d’une année de formation initiale avant la prise de fonction. Au cours de cette année, il a été procédé à deux types de recrutements d’enseignants. Les 8 847 entrées dans la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » correspondent aux lauréats de la première session de recrutement des concours rénovés. Ces enseignants stagiaires, rémunérés sur la base d’un temps plein, partagent leur temps de service entre formation en ESPE et enseignement en classe. Les effectifs de stagiaires sont inférieurs de 1 713 ETP aux hypothèses de construction de la LFI compte tenu des difficultés de recrutement dans certaines disciplines. L’organisation de deux sessions de recrutement a accentué ces difficultés, certains candidats s’étant présentés et ayant été admis aux deux concours. Dans la catégorie « enseignants du second degré », 8 356 entrées correspondent principalement aux lauréats ayant réussi les épreuves d’admission des concours exceptionnels de la rentrée 2014. Durant l’année scolaire 2013-2014, ces lauréats, admissibles à ces concours, avaient accepté un contrat d’un an rémunéré à mi-temps pour un tiers de service. Ils ont occupé des emplois d’enseignants stagiaires jusqu’en août 2014. Leur entrée ne figure donc pas dans la colonne « primo recrutement ». En raison de la sous consommation des emplois d’admissibles contractuels constatée à la rentrée 2013, les lauréats admis sont moins nombreux que prévu. La perte en moyens d’enseignement liée aux moindres entrées de titulaires et de stagiaires a été couverte par les moyens de remplacement disponibles en début d’année scolaire, par des recrutements de contractuels (+2 623 ETP compris dans le total des entrées) et par le recours à des heures supplémentaires. Des recrutements complémentaires sont intervenus dans le courant de l’année scolaire pour faire face aux besoins de remplacement plus importants lors de la période hivernale. En ce qui concerne les personnels administratif, technique et de service, les entrées sont supérieures de 161 ETP aux sorties prévues. Une partie de ces entrées supplémentaires est la conséquence des mesures de déprécarisation des personnels non titulaires. En effet, certains vacataires rémunérés sur des crédits hors titre 2 ont été titularisés par les concours réservés (dispositif prévu par la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 dite « loi Sauvadet ») et entrent désormais dans les décomptes du plafond d’emplois. Au global, les entrées du programme sont inférieures de 956 ETP aux prévisions, soit 4,1 % des entrées prévues. Le solde des entrées-sorties sur ce programme s’établit à + 3 494 ETP. Ce solde masque une réalité plus complexe et doit être analysé en traitant spécifiquement la situation des stagiaires. En effet, il se trouve que les moindres entrées et les moindres sorties d’enseignants stagiaires s’équilibrent (-1 713 entrées et -1 782 sorties), soit un écart entre les soldes d’entrées/sorties réalisées et le schéma d’emplois prévu de +69 ETP. Cependant, les effectifs de stagiaires présents à la rentrée sont inférieurs à ceux qui étaient attendus (8 847 stagiaires contre 10 560 prévus). La déperdition en moyen d’enseignement (0,5 ETP par stagiaire « manquant ») a dû être compensée, en partie, par des recrutements de contractuels. Par ailleurs, il faut rappeler que les moindres sorties sont la conséquence de la sous réalisation du schéma d’emplois 2013. 108 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT ETP au 31/12/2014 Administration centrale Services régionaux 450 094 441 723 445 554 Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres Total 55 59 59 450 149 441 782 445 613 La rubrique « Services régionaux » regroupe les effectifs des services déconcentrés. Par convention, les enseignants du second degré affectés dans des établissements scolaires, qui ne font pas partie des opérateurs de l’État, sont comptabilisés parmi les effectifs en services régionaux. Dans la rubrique « Autres » figurent les enseignants en réadaptation au Centre national d’enseignement à distance (CNED) rémunérés par les rectorats. RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 01 – Enseignement en collège Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT 161 510 165 172 02 – Enseignement général et technologique en lycée 97 442 95 427 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 60 556 57 562 04 – Apprentissage 80 80 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 24 874 25 138 06 – Besoins éducatifs particuliers 19 954 16 649 07 – Aide à l'insertion professionnelle 725 679 08 – Information et orientation 5 247 4 852 09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 1 266 1 188 10 – Formation des personnels enseignants et d'orientation 9 583 6 684 11 – Remplacement 18 935 16 697 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 48 527 49 803 13 – Personnels en situations diverses Total Transferts de gestion 1 450 1 851 450 149 441 782 8 Sur les 6 684 ETPT figurant sur l’action 10 « Formation des personnes enseignants et d’orientation », 5 676 ETPT font partie de la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » dont la rémunération s’impute sur cette action. Ils contribuent, selon leurs modalités de service, à hauteur de 3 293 ETPT en moyens d’enseignement devant élèves. ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions Socle Exécution 2013 retraitée Exécution 2013 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 Débasage de dépenses au profil atypique (en millions d’euros) 20 040,9 20 053,8 -0,9 -12 109 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions AU PREMIER EURO Programme n° 141 (en millions d’euros) Impact du schéma d'emplois 82,5 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n 63,4 19,1 Mesures catégorielles 7,1 Mesures générales 58,5 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires 0 0 58 0,5 GVT solde 97,6 GVT positif GVT négatif 324,4 -226,8 -36,5 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA Autres variations des dépenses de personnel 28,7 Total 20 278,8 La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond à la dépense en 2013 liée au paiement de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) (-40,2 M€), aux retenues pour fait de grève (+7,0 M€), à des reliquats de dépenses au titre de la loi TEPA abrogée en 2012 (-0,2 M€), à des retenues sur rémunérations au titre du jour de carence (+30,1 M€), aux rétablissements de crédits (+11,5 M€) et à la diminution du taux de cotisations familiales de 0,15 points (-20,2 M€). La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique hors GIPA » correspond à la dépense en 2014 liée aux retenues pour fait de grève (-9,2 M€), à la mise en œuvre du jour de carence (-5,2 M€), ainsi qu’aux rétablissements de crédits (-22,1 M€). La ligne « Autres variations de dépenses de personnel » correspond principalement à l’augmentation des dépenses effectuées au titre des heures supplémentaires (+13,2 M€) et de la prime 3 HSA (+0,7 M€), des dépenses au titre du tutorat des stagiaires et de la prime d’entrée dans le métier en lien avec l’augmentation du volume des concours (+11,0 M€), des vacations (+3,0 M€), des dépenses liées à l’augmentation du taux de cotisation employeur global des personnels non titulaires (+1 M€), à la baisse des prestations sociales et notamment du chômage (-1,24 M€), à la diminution des dépenses de l’indemnité de départ volontaire (-2,0 M€) et aux variations sur diverses dépenses (CLD, versement transport,…). COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision Réalisation Enseignants du 1er degré 29 869 29 943 43 997 45 813 Enseignants du 2nd degré 32 393 32 147 51 922 50 195 Enseignants stagiaires 24 447 26 451 Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants 31 361 29 698 46 682 44 595 Personnels d'encadrement 54 775 52 795 71 834 71 075 Personnels administratif, technique et de service 26 128 28 257 33 773 34 438 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. Les coûts d’emplois utilisés lors de l’élaboration du PLF 2014 étaient basés sur les constats de 2012. Depuis, un travail approfondi a été mené sur les départs définitifs autres que les retraites (décès, radiations, démissions…) et a abouti à une meilleure prise en compte de ces départs dans les coûts de sortie. Les coûts moyens des sorties prévus ne sont donc pas directement comparables à la réalisation du fait de ce changement de méthodologie. 110 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les coûts d’entrée des personnels d’accompagnement et des personnels administratifs réalisés intègrent les flux tels qu’ils se sont réalisés en 2014 en fonction des corps et en distinguant les titulaires et les non titulaires, tandis que les prévisions ont été bâties sur des coûts moyens pondérés en fonction des constats des années précédentes. MESURES GÉNÉRALES L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 modifié, a été versée à 37 799 enseignants du second degré pour un coût de 58,0 M€, cotisations au régime additionnel de la fonction publique (RAFP) comprise. Afin de tenir compte de l’augmentation au 1 er janvier 2014 du salaire minimum de croissance, le décret n° 2013-1190 du 19 décembre 2013 a modifié le minimum de traitement dans la fonction publique. Toutefois, des mesures catégorielles portant sur la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C ont été prévues par des dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1 er février 2014. En conséquence, pour ces agents, les mesures bas salaires prévues dans la LFI 2014 sont devenues sans objet. Une indemnité différentielle SMIC a cependant été versée aux agents n’entrant pas dans le périmètre de la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C (principalement des non titulaires). Le versement de cette indemnité a généré une dépense de 0,5 M€. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure Nombre de mois d’incidence sur 2014 Effets extension année pleine mesures 2013 ou années précédentes Coût Coût en année pleine 266 800 470 100 Avancement à la classe exceptionnelle des PE, PEGC et CEEPS A Professeurs des écoles, PEGCCEEPS 09-2013 8 127 000 190 500 Décontingentement 8ème échelon catégorie C C Corps de catégorie C 07-2013 6 139 800 279 600 4 167 000 4 545 818 B-C Corps de catégorie B et C 02-2014 11 4 167 000 4 545 818 2 699 000 2 699 000 B-C Corps de catégorie B et C 01-2014 12 2 699 000 2 699 000 7 132 800 7 714 918 Mesures statutaires Revalorisation de la grille des personnels non enseignants de catégorie B et C Mesures indemnitaires Revalorisation indemnitaire des personnels non enseignants de catégorie B et C Total Les coûts des mesures catégorielles figurant dans le tableau s’entendent hors CAS « Pensions ». Les mesures 2014 visent la mise en œuvre de la refonte de la grille indiciaire des personnels de catégories B et C décidée par des dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1 er février 2014 et leur impact sur les éléments indemnitaires indexés. Compte tenu des incertitudes qui pesaient sur l’imputation des dépenses liées aux mesures d’avancement prononcées à ce titre, les enveloppes catégorielles avaient été réparties de manière forfaitaire entre les programmes concernés (programmes 141 et 214). Le tableau reflète la réalité de l’exécution. Un montant de 3,67 M€, au total, de l’enveloppe catégorielle prévue en loi de finances initiale sur la mission interministérielle « Enseignement scolaire » a été utilisé sur la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur » au titre de la revalorisation du régime indemnitaire des catégories B et C des personnels administratifs affectés dans les établissements d’enseignement supérieur et les CROUS (cf. programmes 214 et 230). GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ Le GVT solde s’élève à 153,3 M€ (dont 97,6 M€ hors CAS « Pensions ») contre une prévision de 26,7 M€ en LFI. Le GVT positif s’élève à 324,4 M€ hors CAS « Pensions », soit un taux de 2,15 %. 111 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2013 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires LFI 2014 Réalisation 2014 9 699 625 880 10 176 009 476 10 128 300 129 9 699 480 634 145 246 10 176 009 476 10 127 945 276 354 853 Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE COMPTE D’AFFECTATION SPECIALE DES PENSIONS Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions s’est élevé à 10 128,3 M€, dont 10 084,7 M€ au titre des pensions civiles (taux de 74,28 %) et 43,6 M€ au titre des allocations temporaires d’invalidité des personnels (taux de 0,32 %). L’écart à la LFI (-47,8 M€) représente 0,5 % des crédits inscrits à ce titre et résulte principalement de la forme de réalisation du schéma d’emplois avec une compensation de la sous réalisation du schéma d’emplois de titulaires et de stagiaires par le recours à des contractuels ou à des heures supplémentaires (effet de substitution titulaires/non titulaires). COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEUR Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère s’est élevé à 728,5 M€. Le montant de la cotisation au titre du Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 71,8 M€. PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles Prévision Réalisation 13 000 000 13 546 052 14 000 000 15 865 404 12 000 000 10 458 227 70 000 000 63 436 224 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail 24 394 Capital décès Allocations pour perte d’emploi 4 642 Autres 11 500 000 10 927 120 Total 120 500 000 114 233 027 Le nombre de bénéficiaires correspond à la moyenne mensuelle du nombre de personnes physiques ayant bénéficié de la prestation sociale identifiée. Le chiffre mentionné sur la ligne « Allocations pour perte d’emploi » recouvre également les dépenses relatives à l’aide au retour à l’emploi formation et à l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise. Le nombre de bénéficiaires se rapportant à ces prestations a été calculé par rapport à la dépense. La ligne « Autres » correspond pour l’essentiel au paiement des allocations familiales dans les départements et les collectivités d’outre-mer (11 M€). ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Les dépenses d’action sociale du ministère de l’éducation nationale sont regroupées sur le programme 214. 112 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES L’exécution 2014 se caractérise par un taux de consommation très élevé (plus de 99 %) en AE et en CP. Crédits pédagogiques alloués aux EPLE :50,44 M€ Les effectifs d’élèves de la rentrée scolaire 2014-2015 (métropole, DOM et COM hors Polynésie française) s’établissant, toutes structures d’enseignement public du second degré confondues, à 4 597 226 élèves, le ministère a consacré aux crédits pédagogiques environ 11 € par élève. Le montant total des crédits pédagogiques alloués aux EPLE s’est élevé à 50,44 M€ selon la répartition suivante : Actions Consommation 2014 dont transferts directs aux EPLE 01 – Enseignement en collège 27,28 M€ 25,59 M€ 02 – Enseignement général et technologique en lycée 13,71 M€ 11,47 M€ 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 8,00 M€ 7,18 M€ 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 1,44 M€ 1,25 M€ Autres actions 0,01 M€ Total 50,44 M€ 45,49 M€ La quasi-totalité de ces dépenses relève du titre 6. Sur les titres 3 et 5, 3,18 M€ ont été consacrés au financement de prestations de services, d’acquisition de matériels informatiques (serveurs et postes informatiques) et d’études, 0,32 M€ au versement de subventions pour charges de service public à différents opérateurs du MENESR. Les transferts directs aux EPLE permettent de couvrir les dépenses pédagogiques restant à la charge de l’État, conformément à l’article 19 de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. L’État a la charge des dépenses de fonctionnement à caractère directement pédagogique dans les collèges, les lycées et les établissements d’éducation spéciale, dont celles afférentes aux ressources numériques, incluant les contenus et les services, spécifiquement conçues pour un usage pédagogique, ainsi que de la fourniture des manuels scolaires dans les collèges et les établissements d’éducation spéciale et des documents à caractère pédagogique à usage collectif dans les lycées professionnels. Il convient de noter qu’une mesure d’économie de 20,5 M€ a été portée en 2014 sur les subventions globalisées versées aux collèges. Dans la perspective de la réforme du collège et de la mise en place de nouveaux programmes d’enseignement, l’acquisition des manuels scolaires a en effet été limitée en 2014 aux compléments de collections. Outre l’achat de manuels scolaires, les subventions versées aux EPLE permettent notamment l’achat des carnets de correspondance destinés aux élèves de collège, le remboursement des frais de stage en entreprise (hébergement et restauration) pour les élèves sous statut scolaire des lycées professionnels, accueillis en entreprise dans le cadre de leur formation, et le remboursement au centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) des droits liés à la reproduction des œuvres protégées. 113 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 Subvention pédagogique à la Polynésie française : 5,54 M€ La Polynésie française est compétente pour l’ensemble de l’enseignement scolaire en application de la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 et reçoit, à ce titre, une subvention globale de fonctionnement. Cette subvention recouvre des crédits pédagogiques et des crédits de fonctionnement. La dépense a été exécutée pour un montant de 5,54 M€ conformément à la somme inscrite en LFI et dans l’avenant du 14 août 2014 à la convention n° HC-56-07 du 4 avril 2007 entre l’État et la Polynésie française. Elle a été ventilée de la façon suivante : Actions LFI 2014 Consommé 2014 01 – Enseignement en collège 3,14 M€ 2,34 M€ 02 – Enseignement général et technologique en lycée 0,99 M€ 0,63 M€ 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 1,20 M€ 2,11 M€ 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 0,21 M€ 0,26 M€ 08 – Information et orientation 0,02 M€ 09 – Formation continue des adultes et VAE 0,15 M€ 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 0,03 M€ TOTAL 5,54 M€ 5,54 M€ Le nombre d’élèves en septembre 2014 était de 23 657, soit un coût moyen par élève de 234 €. Frais de déplacement (hors formation continue des enseignants) : 20,01 M€ Les frais de déplacement prévus en loi de finances ont pour objet d’indemniser, notamment, les personnels enseignants en service partagé sur plusieurs établissements scolaires, ainsi que les personnels d’orientation et d’inspection. Ces dépenses se sont élevées à 20,01 M€ (contre 14,15 M€ en LFI) et reflètent la gestion de plus en plus tendue de ce poste budgétaire. Elles concernent les actions suivantes : Actions LFI 2014 Consommé 2014 01 – Enseignement en collège 4,93 M€ 8,04 M€ 02 – Enseignement général et technologique en lycée 1,23 M€ 2,92 M€ 03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 0,71 M€ 1,03 M€ 05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 0,35 M€ 06 – Besoins éducatifs particuliers 0,22 M€ 07 – Aide à l’insertion professionnelle 08 – Information et orientation 0,11 M€ 1,13 M€ 09 – Formation continue des adultes et VAE 1,28 M€ 0,11 M€ 12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique 5,80 M€ 6,30 M€ Total 14,15 M€ 20,01 M€ L’augmentation du nombre de services partagés, notamment en collège, a une incidence sur les consommations des actions 01, 02, 03 et 05 (11,99 M€ contre 7,22 M€ ouverts en LFI). Les dépenses imputées sur les actions 08 et 12 correspondent à des frais de déplacement de personnels exerçant des missions itinérantes (personnels d’orientation et d’inspection) et s’élèvent à 7,58 M€. L’exécution est légèrement supérieure à la prévision de dépenses (6,93 M€). Les dépenses imputées sur les autres actions, soit 0,44 M€, concernent des missions ponctuelles qui ont fait l’objet de remboursement auprès des personnels. 114 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS (en milliers d’euros) Prévision LFI Opérateur financé Réalisation Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (P214) 63 63 Subventions pour charges de service public 63 63 CIEP - Centre international d'études pédagogiques (P214) 76 76 Subventions pour charges de service public 76 76 ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214) 56 56 Transferts 56 56 SCEREN - Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale (P214) 59 59 Subventions pour charges de service public Total des subventions pour charges de service public 0 0 Total des dotations en fonds propres 0 0 Total des transferts Total général 59 59 198 198 0 0 56 56 254 254 Outre les subventions pour charges de service public mentionnées dans le tableau ci-dessus, des subventions ont été versées à des opérateurs extérieurs à la mission mais concourant à des actions pédagogiques du programme sur les actions 01 (75 K€), 02 (104 K€) et 10 (64 K€) pour un montant total de 243 K€. 115 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2014 (*) (E1) CP ouverts en 2014 (*) (P1) 104 159 263 104 173 815 AE engagées en 2014 Total des CP consommés en 2014 (P2) (E2) 103 509 895 103 638 267 AE affectées non engagées au 31/12/2014 dont CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) (E3) 0 1 088 701 AE non affectées non engagées au 31/12/2014 (E4) = (E1) – (E2) – (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements 2014 (P4) 649 368 102 549 566 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 brut (R1) 1 087 291 Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 (R2) 1 410 Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/ 2013 net (R3) = (R1) + (R2) – 1 088 701 (E2) = Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R4) = (R3) – (P3) = Engagements 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R5) = (E2) – (P4) 1 088 701 0 CP consommés en 2014 sur engagements 2014 AE engagées en 2014 103 509 895 CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) – (P4) 102 549 566 960 329 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/ 2014 (R6) = (R4) + (R5) 960 329 Estimation des CP 2015 sur engagements non couverts au 31/12/2014 (P5) 960 329 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2015 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2014 (P6) = (R6) – (P5) 0 116 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ANALYSE DES RÉSULTATS L’essentiel des consommations de ce programme s’effectue en AE=CP. Néanmoins, des engagements tardifs peuvent intervenir en fin de gestion, ce qui se traduit chaque année par un différentiel de la consommation en AE et CP dont le volume n’est pas prévisible mais reste très marginal. 117 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 Enseignement en collège Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 10 843 005 205 27 425 755 10 870 430 960 10 869 489 360 38 473 663 10 907 963 023 Crédits de paiement 10 843 005 205 27 425 755 10 870 430 960 10 869 489 360 38 503 607 10 907 992 967 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 4 929 714 8 795 428 Subventions pour charges de service public Prévision LFI 4 929 714 74 610 Consommation 8 802 875 74 610 Frais de déplacement :8,04 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Les autres dépenses de fonctionnement, soit 0,84 M€, correspondent au versement de subventions pour charges de service public à hauteur de 0,07 M€ ainsi qu’à l’achat et à la maintenance de matériels informatiques (microordinateurs, serveurs, logiciels …). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 22 147 243 27 916 821 22 147 243 27 931 656 348 798 1 686 804 348 798 1 694 466 Les transferts aux collectivités territoriales correspondent, d’une part à la subvention versée à la Polynésie française à hauteur de 2,34 M€ pour ce qui concerne les dépenses liées à l’enseignement en collège ( cf. autres coûts synthétiques transversaux), et d’autre part aux transferts directs aux EPLE pour le financement des crédits pédagogiques à hauteur de 25,59 M€. Les transferts aux autres collectivités recouvrent les droits d’auteur à hauteur de 0,59 M€ (bien que concernant l’ensemble des enseignements du second degré, cette dernière dépense est imputée sur une seule action), l’opération « La main à la pâte » à hauteur de 0,15 M€, ainsi que l’opération « A l’école des écrivains. Des mots partagés » à hauteur de 0,07 M€. 118 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Par ailleurs, des subventions ont été versées à des associations, à des établissements publics et à des GIP qui apportent localement leur concours à des activités pédagogiques. ACTION N° 02 Enseignement général et technologique en lycée Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 6 840 466 157 19 245 457 6 859 711 614 8 060 612 586 17 996 371 8 078 608 957 Crédits de paiement 6 840 466 157 19 245 457 6 859 711 614 8 060 612 586 18 174 816 8 078 787 402 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 1 920 109 Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 4 885 574 Subventions pour charges de service public 1 920 109 179 500 Consommation 5 067 090 179 500 Frais de déplacement : 2,92 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Les autres dépenses de fonctionnement, soit 2,33 M€, correspondent à des dépenses pédagogiques à hauteur de 1,49 M€ (notamment achats de micro-ordinateurs, serveurs et maintenance de matériels informatiques), a ux dépenses relatives à la certification en anglais et en espagnol (0,66 M€) et au versement de subvention pour charges de service public pour 0,18 M€. DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI 83 342 Consommation 83 342 Cette dépense correspond à l’acquisition de matériels techniques et informatiques. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation Prévision LFI -500 Consommation -500 17 167 083 12 104 694 17 167 083 12 101 623 158 265 743 761 158 265 743 761 119 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 Les transferts aux collectivités territoriales correspondent, d’une part, à la subvention versée à la Polynésie française à hauteur de 0,63 M€ pour ce qui concerne les dépenses liées à l’enseignement général et technologique en lycée (cf. autres coûts synthétiques transversaux) et, d’autre part, aux transferts directs aux EPLE pour le financement des crédits pédagogiques à hauteur de 11,47 M€. Les transferts aux autres collectivités correspondent à des subventions versées à des associations, à des établissements publics, à des GIP et à des organismes étrangers, notamment dans le cadre d’actions internationales. ACTION N° 03 Enseignement professionnel sous statut scolaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 4 161 681 088 11 687 895 4 173 368 983 3 678 153 700 11 275 353 3 689 429 053 Crédits de paiement 4 161 681 088 11 687 895 4 173 368 983 3 678 153 700 11 264 315 3 689 418 015 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 877 296 Crédits de paiement Consommation 1 824 223 Subventions pour charges de service public Prévision LFI 877 296 63 000 Consommation 1 806 655 63 000 Frais de déplacement : 1,03 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Les autres dépenses de fonctionnement, soit 0,84 M€, correspondent à des marchés et conventions d’études, ainsi qu’à l’achat de matériels informatiques. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 10 741 412 9 283 054 10 741 412 9 289 584 69 187 105 076 69 187 105 076 Les transferts aux collectivités territoriales correspondent, d’une part à la subvention versée à la Polynésie française à hauteur de 2,11 M€ pour ce qui concerne les dépenses liées à l’enseignement professionnel sous statut scolaire (cf. autres coûts synthétiques transversaux), et d’autre part aux transferts directs aux EPLE pour le financement des crédits pédagogiques à hauteur de 7,18 M€. Les transferts aux autres collectivités, à hauteur de 0,10 M€, correspondent à des subventions versées à des GIP et à des associations qui apportent localement leur concours à des activités pédagogiques. 120 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 04 Apprentissage Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 6 040 147 1 147 058 7 187 205 5 616 416 852 601 6 469 017 Crédits de paiement 6 040 147 1 147 058 7 187 205 5 616 416 852 601 6 469 017 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI Consommation 9 861 9 861 29 270 29 270 DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Transferts aux collectivités territoriales 667 788 189 032 667 788 189 032 Transferts aux autres collectivités 479 270 624 438 479 270 624 438 Les transferts aux collectivités territoriales Ces crédits participent au financement des CFA et des sections d’apprentissage implantées dans les EPLE. Au 1er janvier 2014, 39 075 apprentis étaient scolarisés dans ces structures. Les transferts aux autres collectivités Pour satisfaire les besoins particuliers en structures d’apprentissage, l’État finance les CFA à recrutement national créés dans les cas suivants : formations à faibles effectifs, dispersion des apprentis sur tout le territoire, nécessité d’une infrastructure lourde particulière, formations spécifiques. Pour l’année 2014, les 2 CFA subventionnés ont accueilli 323 apprentis. La consommation de 0,62 M€ correspond pour l’essentiel à des subventions versées à des associations, majoritairement les CFA nationaux, et à des GIP. ACTION N° 05 Enseignement post-baccalauréat en lycée Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 2 005 328 710 1 772 064 2 007 100 774 1 105 402 246 1 708 713 1 107 110 959 Crédits de paiement 2 005 328 710 1 772 064 2 007 100 774 1 105 402 246 1 708 713 1 107 110 959 121 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Crédits de paiement Consommation 352 123 Prévision LFI 99 569 352 123 Consommation 99 569 Les dépenses de fonctionnement correspondent à des dépenses pédagogiques. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 1 388 826 1 508 074 1 388 826 1 508 074 31 115 101 070 31 115 101 070 Les transferts aux collectivités territoriales (1,51 M€) correspondent d’une part à la subvention versée à la Polynésie française à hauteur de 0,26 M€ pour ce qui concerne les dépenses liées à l’enseignement post-baccalauréat en lycée (cf. autres coûts synthétiques transversaux), et d’autre part aux transferts directs aux EPLE pour le financement des crédits pédagogiques à hauteur de 1,25 M€. Les transferts aux autres collectivités (0,10 M€) correspondent à des subventions versées à des établissements publics et à des associations qui apportent localement leur concours à des activités pédagogiques. ACTION N° 06 Besoins éducatifs particuliers Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 153 668 023 5 712 919 1 159 380 942 829 037 751 2 908 028 831 945 779 Crédits de paiement 1 153 668 023 5 712 919 1 159 380 942 829 037 751 2 909 199 831 946 950 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 283 860 285 031 30 000 30 000 122 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Frais de déplacement : 0,22 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Les autres dépenses de fonctionnement, soit 0,09 M€, correspondent à diverses dépenses pédagogiques ainsi qu’au versement d’une subvention pour charges de service public à Canopé dans le cadre d’une convention relative au service édition adaptée qui a pour objet de transcrire, d’adapter et de produire en braille des ouvrages et manuels scolaires. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Transferts aux collectivités territoriales 2 913 192 1 085 329 2 913 192 1 085 329 Transferts aux autres collectivités 2 799 727 1 508 839 2 799 727 1 508 839 Cette action regroupe les crédits consacrés aux besoins éducatifs dans le cadre de la prévention et du traitement des difficultés scolaires (dispositifs relais, SEGPA et EREA), de l’intégration des primo arrivants, de la scolarisation des élèves malades ou handicapés et de l’enseignement à l’extérieur de l'EPLE. Concernant les dispositifs relais, les crédits imputés sur l’action 06 ont été versés aux EPLE et à des GIP à hauteur de 0,95 M€ (classes relais) et à des associations pour un montant de 1,38 M€ (ateliers relais). Au cours de l’année 20132014, près de 9 280 élèves ont fréquenté 478 dispositifs relais (335 classes et 143 ateliers). Les autres transferts correspondent à des actions pour l’intégration des élèves primo-arrivants, la scolarisation des élèves malades ou handicapés et l’enseignement extérieur à l’EPLE. Le niveau de consommation de crédits constaté sur la seule action 06 ne reflète pas la réalité des moyens effectivement consacrés à l’ensemble de ces dispositifs, la dépense liée aux classes relais et aux SEGPA étant en grande partie intégrée à l’enveloppe globalisée versée aux établissements supports, notamment sur l’action 01 « Enseignement en collège ». ACTION N° 07 Aide à l'insertion professionnelle Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 48 321 174 5 658 441 53 979 615 38 829 153 4 206 373 43 035 526 Crédits de paiement 48 321 174 5 658 441 53 979 615 38 829 153 4 207 989 43 037 142 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 145 604 Prévision LFI Consommation 145 720 123 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 Frais de déplacement : 0,11 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Les autres dépenses de fonctionnement correspondent à diverses dépenses pédagogiques. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Transferts aux collectivités territoriales 1 584 363 758 333 1 584 363 759 833 Transferts aux autres collectivités 4 074 078 3 302 436 4 074 078 3 302 436 Mission de lutte contre le décrochage scolaire : Les dépenses réalisées au titre de la mission de lutte contre le décrochage scolaire se sont élevées à 2,11 M€, ce qui représente un coût moyen par élève de 60 € environ pour 34 961 élèves accueillis au cours de l’année scolaire 2013- 2014. Elles ont été réparties ainsi : – transferts aux collectivités territoriales : 0,76 M€ (dont 0,74 M€ correspondant à des transferts aux EPLE), – transferts aux groupements d’intérêt public – formation continue et insertion professionnelle (GIP-FCIP) : 1,35 M€. Ingénieurs pour l’école : Le dispositif « Ingénieurs pour l’école » (IPE) a bénéficié d’une subvention de 1,80 M€. Ce dispositif, cofinancé par l’État et par des entreprises publiques et privées, a pour objet de permettre à des élèves de bénéficier de l’expérience professionnelle apportée par des ingénieurs et cadres d’entreprises. Le montant versé correspond à celui prévu en LFI. De même, l’association « Réseau national des entreprises au service de l’égalité des chances dans l’éducation » a bénéficié d’une subvention de 0,15 M€. ACTION N° 08 Information et orientation Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 302 007 336 1 132 315 303 139 651 272 415 831 1 301 944 273 717 775 Crédits de paiement 302 007 336 1 132 315 303 139 651 272 415 831 1 302 388 273 718 219 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 1 132 315 Consommation 1 281 944 Frais de déplacement : 1,28 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Crédits de paiement Prévision LFI 1 132 315 Consommation 1 282 388 124 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Transferts aux collectivités territoriales Prévision LFI 20 000 Consommation 20 000 Polynésie française : 0,02 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). ACTION N° 09 Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 114 762 788 2 703 082 117 465 870 78 440 048 2 069 402 80 509 450 Crédits de paiement 114 762 788 2 703 082 117 465 870 78 440 048 2 070 722 80 510 770 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 119 249 Consommation 119 249 Frais de déplacement : 0,11 M€ (cf. autres coûts synthétiques transversaux). Le solde des dépenses de fonctionnement correspond à des dépenses engagées par les services déconcentrés, au titre de prestations de services. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 634 607 345 620 634 607 345 620 2 068 475 1 604 533 2 068 475 1 605 853 Les dépenses d’intervention (1,95 M€) se répartissent entre les dispositifs suivants : – validation des acquis de l’expérience : 1,29M€ ; – formation continue des adultes : 0,66 M€. Polynésie française : 0,15 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). 125 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 Au titre des transferts aux collectivités territoriales, les dépenses d’intervention concernent des transferts aux EPLE et des transferts outre-mer. Au titre des transferts aux autres collectivités, il s’agit exclusivement de subventions versées aux GIP-FCIP. ACTION N° 10 Formation des personnels enseignants et d'orientation Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 296 187 256 25 987 788 322 175 044 634 078 223 16 385 916 650 464 139 Crédits de paiement 296 187 256 25 987 788 322 175 044 634 078 223 16 304 360 650 382 583 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 25 987 788 Crédits de paiement Consommation 16 199 557 Subventions pour charges de service public Prévision LFI 25 987 788 64 192 Consommation 16 118 001 64 192 Les dépenses de fonctionnement, qui intègrent les subventions pour charges de service public versées au niveau central aux ENS Lyon, Paris et Cachan, se répartissent, pour 16,18 M€ de la manière suivante : – frais de déplacement (11,22 M€) ; – frais de stages (2,79 M€) ; – prestations de services (1,48 M€) ; – fournitures et consommables (0,69 M€). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux ménages Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation -37 838 -37 838 Transferts aux collectivités territoriales 64 633 64 633 Transferts aux autres collectivités 95 372 95 372 Les dépenses d’intervention (0,12 M€) correspondent à des subventions versées aux EPLE, ainsi qu’à des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel au titre du pilotage scientifique et pédagogique de sites consacrés à la formation des personnels enseignants. La consommation négative qui apparaît dans le tableau ci-dessus correspond à une erreur d’imputation. 126 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 11 Remplacement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 389 233 745 0 1 389 233 745 1 261 885 364 7 549 1 261 892 913 Crédits de paiement 1 389 233 745 0 1 389 233 745 1 261 885 364 7 549 1 261 892 913 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Consommation 7 549 7 549 ACTION N° 12 Pilotage, administration et encadrement pédagogique Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 3 146 916 439 6 706 116 3 153 622 555 3 450 923 120 6 323 897 3 457 247 017 Crédits de paiement 3 146 916 439 6 706 116 3 153 622 555 3 450 923 120 6 331 923 3 457 255 043 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel FDC et ADP prévus Prévision LFI 5 803 116 Crédits de paiement Consommation 6 289 677 900 000 Prévision LFI 5 803 116 Consommation 6 297 703 900 000 Frais de déplacement : 6,30 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI Crédits de paiement Consommation -1 100 Prévision LFI Consommation -1 100 127 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 141 DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Transferts aux collectivités territoriales Prévision LFI Consommation 32 320 Transferts aux autres collectivités 3 000 32 320 3 000 3 000 3 000 Polynésie française : 0,03 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). ACTION N° 13 Personnels en situations diverses Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 54 361 319 0 54 361 319 122 241 825 85 122 241 910 Crédits de paiement 54 361 319 0 54 361 319 122 241 825 85 122 241 910 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 85 Prévision LFI Consommation 85 128 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 A NALYSE DES COÛTS ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative La comptabilité d’analyse des coûts est destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes (art. 27 de la LOLF). Elle est mise en œuvre par les ministères, les services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la direction du budget et la direction générale des finances publiques, et se présente en deux volets : - les dépenses complètes par action des programmes, déterminées après ventilation des dépenses indirectes associées aux actions de conduite et de pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement et s’appuient sur les données issues de la comptabilité budgétaire. - les coûts directs des programmes (hors déversements) issus de la comptabilité générale et leur comparaison avec les dépenses directes, afin d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME 129 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré A NALYSE DES COÛTS Programme n° 141 PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2014 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) (1) 01 - Enseignement en collège Ventilation des crédits indirects * au sein du programme entre programmes LFI 2014 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 10 870 431 +2 128 621 +463 842 13 462 894 +23,8 % 02 - Enseignement général et technologique en lycée 6 859 712 +1 645 640 +305 613 8 810 965 +28,4 % 03 - Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 173 369 +587 912 +167 926 4 929 207 +18,1 % +287,7 % 04 - Apprentissage 7 187 +19 549 +1 130 27 866 05 - Enseignement post-baccalauréat en lycée 2 007 101 +337 510 -2 344 611 0 -100 % 06 - Besoins éducatifs particuliers 1 159 381 +133 901 +58 138 1 351 420 +16,6 % 07 - Aide à l'insertion professionnelle 53 980 +2 121 +2 549 58 650 +8,7 % 08 - Information et orientation 303 140 -287 954 -15 186 0 -100 % 09 - Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 117 466 +5 155 122 621 +4,4 % 10 - Formation des personnels enseignants et d'orientation 322 175 +10 566 332 741 +3,3 % 11 - Remplacement 1 389 234 -1 389 234 0 -100 % 12 - Pilotage, administration et encadrement pédagogique 3 153 623 -3 147 946 -5 677 0 -100 % 54 361 -30 121 -24 241 0 -100 % 30 471 158 0 -1 374 795 29 096 363 -4,5 % 13 - Personnels en situations diverses Total PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014 Dépenses directes au sein du programme (4) 01 - Enseignement en collège Ventilations des dépenses indirectes * entre programmes Exécution 2014 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) 10 907 993 +2 237 091 +451 464 13 596 548 +24,6 % 02 - Enseignement général et technologique en lycée 8 078 787 +1 725 807 +335 934 10 140 528 +25,5 % 03 - Enseignement professionnel sous statut scolaire 3 689 418 +589 401 +145 444 4 424 263 +19,9 % +345,5 % 04 - Apprentissage 05 - Enseignement post-baccalauréat en lycée 06 - Besoins éducatifs particuliers 07 - Aide à l'insertion professionnelle 08 - Information et orientation 09 - Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 10 - Formation des personnels enseignants et d'orientation 11 - Remplacement 6 469 +21 037 +1 315 28 821 1 107 111 +347 478 -1 454 588 0 -100 % 831 947 +118 663 +42 351 992 960 +19,4 % 43 037 +1 962 +2 026 47 025 +9,3 % 273 718 -260 032 -13 686 0 -100 % 80 511 +3 491 84 002 +4,3 % 650 383 +20 578 670 961 +3,2 % 0 -100 % 1 261 893 -1 261 893 130 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 A NALYSE DES COÛTS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014 Dépenses directes Ventilations des dépenses indirectes * au sein du programme (4) 12 - Pilotage, administration et encadrement pédagogique 3 457 255 -3 451 032 122 242 -68 480 30 510 764 0 13 - Personnels en situations diverses Total entre programmes Exécution 2014 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) -6 223 0 -100 % -53 762 0 -100 % -525 656 29 985 108 -1,7 % (en milliers d’euros) * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) +525 656 Mission « Direction de l'action du Gouvernement » -5 462 333 / Moyens mutualisés des administrations déconcentrées -5 462 Mission « Enseignement scolaire » -969 448 139 / Enseignement privé du premier et du second degrés +19 909 140 / Enseignement scolaire public du premier degré +16 153 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale -1 009 521 230 / Vie de l'élève +4 011 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -5 598 309 / Entretien des bâtiments de l'État -5 598 Mission « Recherche et enseignement supérieur » +1 506 165 150 / Formations supérieures et recherche universitaire +1 506 165 TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2014 Crédits complets Exécution 2014 Dépenses complètes Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2014 complètes 2014 [(1) et (2)] [(4) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2014 2013-2014 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (2) (5) (7) 01 - Enseignement en collège 13 462 894 13 596 548 13 326 211 +23,8 % +24,6% +133 654 +1 % +2 % 02 - Enseignement général et technologique en lycée 8 810 965 10 140 528 9 968 845 +28,4 % +25,5% +1 329 563 +15,1 % +1,7 % 03 - Enseignement professionnel sous statut scolaire 4 929 207 4 424 263 4 377 116 +18,1 % +19,9% -504 944 -10,2 % +1,1 % 27 866 28 821 29 093 +287,7 % +345,5% +955 +3,4 % -0,9 % 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 1 351 420 992 960 993 468 +16,6 % +19,4% -358 459 -26,5 % -0,1 % 58 650 47 025 45 400 +8,7 % +9,3% -11 625 -19,8 % +3,6 % 04 - Apprentissage 05 - Enseignement post-baccalauréat en lycée 06 - Besoins éducatifs particuliers 07 - Aide à l'insertion professionnelle 08 - Information et orientation (3) Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2014 [(2) et (5)] (6) 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 09 - Formation continue des adultes et validation des acquis de l'expérience 122 621 84 002 85 018 +4,4 % +4,3% -38 619 -31,5 % -1,2 % 10 - Formation des personnels enseignants et d'orientation 332 741 670 961 548 099 +3,3 % +3,2% +338 219 +101,6 % +22,4 % 11 - Remplacement 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 12 - Pilotage, administration et encadrement pédagogique 0 0 17 -100 % -100% 0 NS % -100 % 13 - Personnels en situations diverses Total 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 29 096 363 29 985 108 29 373 266 -4,5 % -1,7 % +888 745 +3,1 % +2,1 % 131 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré A NALYSE DES COÛTS Programme n° 141 ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS Le poids des déversements sur les actions de politique publique est identique en LFI et en exécution. On observe une grosse différence sur les pourcentages respectifs de l’action 04 bien que les clés de répartition n’aient pas été modifiées, par effet mécanique de l’augmentation des actions déversées (actions 12 et 13) sur une action de faible volume. La variation entre LFI complète et dépenses complètes s’explique par : – l’écart entre prévision et exécution des crédits du programme (cf. JPE- éléments transversaux au programme) ; – les situations contrastées entre prévision et exécution des actions 07 du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » et 13 du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré », « Personnels en situations diverses », qui ont eu pour effet de modifier le sens de déversement des crédits entre ces deux programmes par rapport à la LFI ; – la forte diminution du transfert vers la mission « Recherche et enseignement supérieur » du fait de l’écart entre prévision et exécution sur l’action 05 « Enseignement post-baccalauréat en lycée ». L’augmentation importante (+22,4 %) observée sur l’action 10 « Formation des personnels enseignants » entre 2013 et 2014 traduit les efforts accomplis dans le cadre de la rénovation de la formation initiale et continue des enseignants. ANALYSE DES ÉCARTS Les actions de politique publique du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » sont les actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée », « Besoins éducatifs particuliers », « Aide à l’insertion professionnelle », « Formation continue des adultes et validation des acquis de l’expérience » et « Formation des personnels enseignants et d’orientation ». Ces actions bénéficient de déversements : – des autres actions du programme, selon les modalités mentionnées infra ; – externes au programme (se reporter à la partie « Analyse des coûts » du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » action 07 et du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ») ; – des missions « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » et « Direction de l’action du gouvernement », au prorata des crédits dont elles sont dotées. L’action 05 « Post-baccalauréat en lycée » regroupe les crédits consacrés aux enseignements post-baccalauréat assurés dans les lycées. Ces enseignements sont organisés dans les sections de techniciens supérieurs et dans les classes préparatoires aux grandes écoles. L’accès à ces filières est de nature sélective et l’admission se fait sur dossier. L’intégralité des crédits inscrits ou reventilés sur cette action sont in fine déversés sur le programme « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Les dépenses indirectes sont ventilées de la manière suivante. Action 08 « Information et orientation » Cette action regroupe les crédits destinés à l’information et l’orientation des jeunes, afin de les aider à construire des projets scolaires et professionnels en cohérence avec leurs intérêts. Ces activités sont assurées par les centres d’information et d’orientation, les conseillers d’orientation-psychologues qui travaillent essentiellement auprès des collégiens, des lycéens, des jeunes en voie d’insertion professionnelle et des étudiants. Par ailleurs, dans les établissements scolaires, les enseignants participent aux activités d’éducation à l’orientation. Enfin, les tâches d’accueil, de gestion, de secrétariat et de maintenance du fonds documentaire sont assurées par des personnels administratifs. 132 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 A NALYSE DES COÛTS Les crédits sont ventilés au prorata des effectifs d’élèves sur les actions suivantes : - « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Post-baccalauréat en lycée », « Besoins éducatifs particuliers » et « Aide à l’insertion professionnelle » pour le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » ; - « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Dispositifs spécifiques de scolarisation » pour le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ». Action 11 « Remplacement » Cette action regroupe les moyens ayant pour objet de satisfaire dans les EPLE les besoins de remplacement à l’année ou en cours d’année correspondant à des postes d’enseignement non pourvus, ainsi que les besoins de suppléance des professeurs temporairement absents. Le potentiel de suppléance est composé comme suit : – personnels titulaires et maîtres auxiliaires garantis de réemploi affectés en zone de remplacement et non affectés en établissement sur des postes à l’année ; – contractuels recrutés pour la suppléance ; – heures supplémentaires effectives (HSE) attribuées à des vacataires ou des titulaires. Les moyens de remplacement ont vocation à être utilisés à tous les niveaux d’enseignement du second degré. Aussi, les crédits de cette action sont ventilés en totalité sur les actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « besoins éducatifs particuliers », au prorata des ETPT d’enseignants. Action 12 « Pilotage, administration et encadrement pédagogique » Cette action comprend les crédits permettant d’assurer l’ensemble des fonctions d’encadrement relatives tant à l’organisation et au pilotage de l’action pédagogique qu’à la gestion matérielle et financière. Ces missions supposent que des responsables garantissent la mise en œuvre de la politique éducative nationale et encadrent l’ensemble des personnels. Les chefs d’établissement assurent la direction des établissements (conduite de la politique pédagogique, animation des ressources humaines) et le développement des relations avec les collectivités territoriales, dans le cadre des compétences partagées. En charge de l’encadrement pédagogique sur le territoire académique, les inspecteurs appartenant aux corps des inspecteurs d’académie – inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR) et à celui des inspecteurs de l’éducation nationale enseignement technique et général (IEN – ET/EG) remplissent trois missions principales. Ils participent au pilotage pédagogique, veillent à la qualité et à l’efficacité de l’enseignement et participent à la gestion individualisée des personnels. Cette action est reventilée en totalité de la manière suivante. Une première distinction est opérée entre les crédits consacrés aux fonctions d’inspection, aux fonctions de direction et aux fonctions administratives, au prorata des ETPT des catégories de personnel concernées. Au sein des crédits concourant aux fonctions des personnels d’inspection, une distinction est opérée entre ceux destinés aux missions d’inspection, qui représentent environ 25 % de leur activité, et ceux consacrés aux missions de formation, d’animation ou d’expertise. En effet, seules les missions d’inspection sont exercées à la fois dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé. Les crédits évalués pour les missions d’inspection sont ventilés au prorata des ETPT d’enseignants : – des actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Besoins éducatifs particuliers » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » ; – des actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Dispositifs spécifiques de scolarisation » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ». 133 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré A NALYSE DES COÛTS Programme n° 141 Les crédits évalués pour les autres missions des personnels d’inspection sont ventilés au prorata des effectifs d’ETPT d’enseignants sur les actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Besoins éducatifs particuliers » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré ». Les crédits destinés aux missions des personnels de direction sont ventilés au prorata du nombre de personnels de direction par niveau d’enseignement sur les actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Besoins éducatifs particuliers » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré ». Les crédits destinés aux missions des personnels exerçant des fonctions administratives sont ventilés au prorata du nombre d’établissements et de la dotation moyenne en personnels de ces établissements sur les actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Apprentissage », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Besoins éducatifs particuliers » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré ». Action 13 « Personnels en situations diverses » Cette action concerne les personnels enseignants titulaires du 2 nd degré qui, pour divers motifs d’ordre individuel ou fonctionnel, quittent leurs fonctions pour exercer temporairement, parallèlement ou définitivement de nouvelles activités au sein du système scolaire. Ces personnels peuvent se trouver dans plusieurs situations : affectation sur un emploi de réadaptation, partenariats divers auprès d’organismes en relation avec l’enseignement ou décharges d’activité et autorisations spéciales d’absence permettant l’exercice d’un mandat syndical. L’intégralité des crédits de cette action est ventilée sur les actions de politique publique, hormis la formation, des programmes 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », 141 « Enseignement scolaire public du second degré », ainsi que sur les actions « Vie scolaire et éducation à la responsabilité » et « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève », au prorata des effectifs d’ETPT inscrits sur ces actions. PRÉSENTATION DES COÛTS DIRECTS COMPARÉS AUX DÉPENSES DIRECTES Note explicative La présentation des coûts directs par programme (hors déversements) comparés aux dépenses directes permet d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. La comptabilité patrimoniale est une comptabilité en droits constatés qui reflète la situation patrimoniale de l’État en rattachant les charges et les produits à l’exercice qui les a vus naître, indépendamment de la date de paiement ou d’encaissement (par exemple à travers la comptabilisation de charges à payer). Ces comptes en droits constatés visent également à présenter l’ensemble des engagements de l’État au-delà des flux d’encaissements et de décaissements à travers par exemple la constitution de provisions, d’amortissements, etc. (source : Présentation du Compte Général de l’État). Ces coûts directs résultent donc des données de la comptabilité générale arrêtées, sans préjudice pour leur valeur significative, au 2 mars 2015. (en milliers d’euros) Coûts directs 2014 Dépenses directes 2014 (a) (b) 30 530 266 30 510 764 Écart (a) – (b) +19 502 Coûts directs 2013 Dépenses directes 2013 (c) (d) 29 990 805 29 880 939 Écart (c) – (d) +109 867 Pour ce programme, l’écart entre les coûts directs et les dépenses directes s’élève pour 2014 à +19 502 K€. Les dépenses en investissement, qui s’élèvent à 82 K€, n’influent que très faiblement sur le montant des dépenses directes. Les dotations aux amortissements et provisions expliquent pour 18 128 K€ l’écart constaté. 134 PLR 2014 Enseignement scolaire public du second degré Programme n° 141 A NALYSE DES COÛTS En ce qui concerne les charges à payer, elles s’élèvent à 197 739 K€ en 2014 contre 196 570 K€ en 2013. L’évolution de l’écart entre coûts et dépenses par rapport à 2013 est notamment due au fait que les coûts directs tiennent compte, depuis 2014, des reprises sur provisions et dépréciations (compte 785), pour un montant de 26 095 K€ en 2014. Les dotations aux provisions concernent essentiellement les transferts aux autres collectivités pour 20 120 K€ et les charges de personnel pour 78 492 K€. Les reprises portent sur les transferts aux autres collectivités pour 1 935 K€ et les charges de personnel pour 68 019 K€. PROGRAMME 230 Vie de l'élève PROGRAMME 230 VIE DE L'ÉLÈVE MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 136 Objectifs et indicateurs de performance 140 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 149 Justification au premier euro 155 Analyse des coûts du programme et des actions 181 136 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Florence ROBINE Directrice générale de l'enseignement scolaire Responsable du programme n° 230 : Vie de l'élève Les tragiques événements des 7, 8 et 9 janvier 2015 soulignent l’enjeu de l’article L. 111-1 de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République : « Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l’éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité. Par son organisation et ses méthodes, comme par la formation des maîtres qui y enseignent, il favorise la coopération entre les élèves. Dans l’exercice de leurs fonctions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs ». L’accroissement des inégalités, le délitement du lien social, l’écart entre les valeurs affichées et les réalités vécues fragilisent le projet républicain, y compris à l’école, qui n’est pas seule responsable de cette situation mais dont le rôle est essentiel dans la construction de la cohésion sociale et du lien civique. L’école doit être un lieu de réussite et d’épanouissement pour tous les élèves, un lieu d’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté. Elle doit contribuer à réduire les inégalités sociales et territoriales, dès le plus jeune âge des élèves. La grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République, autour des onze mesures présentées le 22 janvier par la ministre, associe également les partenaires de l’école à des assises, organisées du 9 février au 24 avril 2015 sur l’ensemble du territoire et qui seront conclues mi-mai au niveau national. Les services de l’État accompagnent les élus en vue de généraliser les projets éducatifs territoriaux (PEDT) prévus dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires et d’y inclure un volet laïcité et citoyenneté favorisant l’intervention des associations de jeunesse et d’éducation populaire. De l’école élémentaire jusqu’en terminale, un parcours citoyen soutiendra l’apprentissage de valeurs essentielles : respect des droits, égale considération des personnes, solidarité et entraide, sens de l’intérêt général, participation à la vie démocratique et citoyenneté. Ce parcours s’articulera notamment autour du nouvel enseignement moral et civique, qui entre en vigueur en septembre 2015, de l’éducation aux médias et à l’information, de la participation des élèves à la vie sociale de l’établissement et de la « Journée défense et citoyenneté ». Un plan exceptionnel de formation continue est déployé au premier semestre 2015 pour aider les enseignants et les personnels d’éducation à aborder les questions relatives à la citoyenneté française et européenne, à la laïcité et à la lutte contre les préjugés. La journée de la laïcité, qui sera organisée chaque année le 9 décembre, permettra aux élèves de participer à des rendez-vous civiques et citoyens et contribuera à donner tout son sens à la Charte de la laïcité à l’école. Une réserve citoyenne d’appui aux écoles et aux établissements, constituée de personnes et d’associations désireuses d’apporter leur concours aux missions de l’École, est créée dans chaque académie. Les principales mesures de cette grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République concourent largement aux deux objectifs du programme « Vie de l’élève », notamment aux améliorations attendues en matière de climat scolaire et de qualité de vie des élèves. Dans chaque école et chaque établissement, l’action cohérente et solidaire de l’ensemble de la communauté éducative est déterminante. Les modalités d’évaluation des élèves et les questions de justice scolaire demandent une réflexion collective et une stratégie partagée. L’attention nécessaire à chaque élève dans la classe, pour prévenir ou traiter le plus tôt possible ses difficultés d’apprentissage, doit se conjuguer avec un travail collectif, pour articuler les actions pédagogiques et éducatives et pour favoriser l’engagement des élèves et l’association des parents dans leur rôle de co-éducateurs. Le premier objectif du programme « Vie de l’élève » est de faire respecter l’école, d’améliorer le climat scolaire et de favoriser l’apprentissage de la responsabilité. Il vise notamment la prévention et le traitement des problèmes d’absentéisme, des problèmes de violence entre élèves et vis-à-vis des personnels, ainsi que la dynamisation de la vie 137 PLR 2014 Vie de l'élève RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 230 scolaire par une plus grande implication personnelle et collective des élèves, en particulier des lycéens dans les conseils de vie lycéenne. L’absentéisme, mesuré à partir de 4 demi-journées d’absence non justifiée dans le mois, reste important en lycée professionnel (LP) mais il a baissé de près de 2 points, à 12,9 % en janvier 2014, et de façon notable dans les 10 % de LP les plus touchés (de 36,2 % à 27,1 %). En lycée d’enseignement général et technologique, l’absentéisme a baissé d’un point, à 5,4 % en janvier 2014, et davantage dans les 10 % d’établissements les plus touchés (de 19,5 % à 17 %). Les actions de prévention du décrochage scolaire et la nomination de référents dans les établissements à forts taux d’absentéisme et de décrochage ont contribué à cette réduction de l’absentéisme en lycée, surtout en LP. À l’inverse, le taux d’absentéisme ne baisse pas en collège. Il est certes moins élevé (3,3 % en janvier 2014) qu’au lycée mais il concerne des élèves soumis, pour la plupart, à l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans ; une dégradation est observée dans les 10 % de collèges les plus touchés (de 7 % à 8,4 %). La réforme de l’éducation prioritaire, qui a bénéficié de moyens importants dès la rentrée scolaire de 2014, et la future réforme du collège doivent permettre aux équipes pédagogiques de stimuler la motivation de tous les élèves et d’encourager leur persévérance. Dans les situations d’absentéisme lourd, de plus de dix demi-journées par mois, l’école travaille avec les familles et des partenaires extérieurs, pour rechercher les solutions pouvant favoriser une reprise de scolarité, tel un passage dans un dispositif-relais. Les actes de violence grave signalés par les chefs d’établissement augmentent en lycée professionnel (+1,3 point entre 2013 et 2014), alors qu’une baisse est observée en lycée d’enseignement général et technologique (-1,1 point) et surtout en collège (-1,7 point). Depuis 2008, la part des violences physiques a notablement baissé, alors que celle des violences verbales, à l’encontre surtout des personnels enseignants, n’a cessé d’augmenter. La baisse des actes de violence grave en collège peut être rapprochée de la baisse des brimades déclarées par les collégiens de troisième (indicateur « Qualité de vie perçue par les élèves de troisième » de l’objectif 2) et de la légère baisse du taux d’exclusions définitives de collégiens. Le déploiement d’actions de formation et la mise en ligne de ressources pédagogiques permettant aux établissements de travailler à l’amélioration du climat scolaire et de faire reculer le harcèlement entre élèves ont certainement contribué à ces améliorations en collège. La mission ministérielle chargée de la prévention des violences en milieu scolaire, au sein de la direction générale de l’enseignement scolaire, accompagne les groupes dédiés au climat scolaire mis en place dans la plupart des académies, contribue à la mise en œuvre de plans de formation pour les chefs d’établissement et les inspecteurs (en lien, notamment, avec l’École supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche), et met à disposition des équipes éducatives des ressources sur les sites « Climat scolaire » et « Agir contre le harcèlement à l’école ». Environ 700 000 élèves sont victimes de harcèlement à l’école, dont plus de 380 000 de harcèlement sévère et davantage parmi les jeunes élèves, selon plusieurs enquêtes réalisées à l’école élémentaire, au collège et au lycée. Pour être efficace, la lutte contre le harcèlement doit s’inscrire dans un temps long, celui de la prévention et de la vigilance au quotidien, celui d’un travail collectif qui ne peut relever des seuls personnels de santé et sociaux ou de vie scolaire, qui implique d’établir des relations de confiance avec les familles, de réfléchir à l’engagement des élèves et à l’écoute qui leur est réservée. Le plan de prévention et la campagne lancée en novembre 2013 ont déployé des actions sur quatre axes : sensibiliser, prévenir, former et prendre en charge. Les écoles et les établissements, qui doivent élaborer des programmes d’action et les évaluer régulièrement, conformément à la loi pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013, peuvent s’appuyer sur un réseau de 250 référents académiques. Un parcours de formation continue sur la plate-forme M@gistère permettra de mieux accompagner les enseignants du premier degré, invités à travailler dès la maternelle sur les compétences psychosociales et à développer la coopération entre élèves. Deux numéros verts nationaux sont accessibles pour apporter une aide aux victimes, dont l’un pour les cyber-violences, ainsi que des numéros dédiés dans chaque académie ; un numéro national à 4 chiffres devrait être mis en place. La participation des élèves aux instances représentatives et/ou à la vie associative des écoles et des établissements leur permet d’acquérir des compétences civiques par la mise en œuvre des principes de la vie démocratique. Aux élections d’octobre 2014, année de renouvellement de l’ensemble des instances de représentation lycéenne, le taux de participation des lycéens aux élections des délégués des conseils de vie lycéenne progresse par rapport à 2013 mais 138 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES reste stable par rapport à 2012. Il demeure en moyenne plus élevé en lycée professionnel mais l’augmentation est plus marquée en lycée d’enseignement général et technologique. Les semaines de l’engagement, organisées depuis 2013 fin septembre-début octobre, assurent la promotion de l’engagement lycéen, nécessaire dans le cadre de la mobilisation de l’école pour la transmission des valeurs de la République. Le parcours citoyen, qui va être mis en place comme prolongement à l’enseignement moral et civique, doit conduire à renforcer les conseils de vie lycéenne et favoriser le développement des « conseils d’enfants » dès l’école primaire et des conseils de la vie collégienne, déjà expérimentés dans certaines académies. Le second objectif du programme « Vie de l’élève » regroupe désormais la promotion de la santé des élèves et la contribution de l’école à l’amélioration de leur qualité de vie. La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 a réaffirmé la mission de promotion de la santé à l’école, par la mise en place d’un parcours éducatif de santé, qui comporte le suivi de la santé des élèves et l’éducation à la santé tout au long du cursus scolaire, dans le cadre de la politique éducative, sociale et de santé menée en faveur des élèves. À la rentrée 2015, le parcours éducatif de santé sera un document annexé au projet d’école ou d’établissement. Les problématiques de santé étant révélatrices des inégalités sociales et territoriales, l’action des médecins, des personnels infirmiers, des assistants sociaux et des psychologues scolaires de l’éducation nationale est importante pour contribuer notamment à une bonne entrée dans la scolarité de tous les élèves. La réalisation des bilans de santé dans la 6 e année de l’enfant est ainsi particulièrement nécessaire pour les élèves des écoles en ECLAIR (« Écoles, collèges, et lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite ») et des réseaux de l’éducation prioritaire renforcés (REP+). La priorité dont doivent bénéficier ces élèves, traduite par une cible à trois ans de 100 % d’élèves ayant bénéficié d’un bilan de santé, et le suivi de cet indicateur dans le cadre du dialogue annuel de gestion et de performance avec les recteurs d’académie, ont permis d’obtenir une progression notable de 82,5 % à 87,6 % entre 2013 et 2014. Cependant, les autres élèves sont moins nombreux à en avoir bénéficié ; or, certains peuvent présenter des troubles de la santé qui les mettent en difficulté dans leurs apprentissages. La vigilance des enseignants et des directeurs d’école, ainsi que la qualité de leurs relations avec les parents d’élèves, doivent permettre à ces enfants de bénéficier d’un bilan de santé. La mesure comparative de l’évolution de la qualité de vie perçue par les élèves de 3 e, selon qu’ils se déclarent ou non porteurs d’un handicap qui restreint leur participation à l’école, est réalisée tous les deux ans à partir de l’enquête quadriennale « Health Behaviour in School-aged children » (HBSC) et d’une enquête nationale. Les résultats de l’enquête menée en 2014 montrent une dégradation de la satisfaction globale de vie de l’ensemble des élèves, de leur goût pour l’école et de leur perception des exigences scolaires. La seule amélioration concerne la baisse des brimades à l’école, pour tous les élèves, qu’ils se disent porteurs ou non d’un handicap, mais le niveau de leurs déclarations reste élevé (34,7 % et 27,2 %). La qualité de vie de près de 260 000 élèves en situation de handicap, scolarisés dans les écoles et établissements scolaires publics et privés sous contrat à la rentrée 2014, dont près de 70 % en classe ordinaire, dépend notamment des réponses apportées à leurs besoins particuliers. L’enquête mise en place par la DEPP afin de connaître les parcours scolaires de ces élèves et leur environnement familial apporte des premières données qualitatives, qui seront approfondies. Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés continue de progresser, de 8,7 % en un an, et le nombre des prescriptions des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) a augmenté à nouveau de 16 % pour l’aide humaine et de plus de 12 % (au lieu de 6 % en 2013) pour les matériels pédagogiques adaptés. L’aide humaine mutualisée représente désormais un tiers des prescriptions d’aide humaine. La hausse de plus de 10 % des personnels alloués à l’aide humaine en 2014 s’est avérée insuffisante pour améliorer les taux de couverture des prescriptions correspondantes. Cependant, les accompagnants ayant exercé pendant six ans cette fonction en contrat à durée déterminée de droit public peuvent désormais demander à bénéficier d’un contrat à durée indéterminée, ce qui constitue un progrès important en termes de reconnaissance de leurs compétences et de parcours professionnel. Pour l’attribution de matériels pédagogiques adaptés, la baisse du taux de couverture mérite une attention particulière. L’institution scolaire doit améliorer la qualité de vie des élèves, pour lesquels l’école n’est pas encore partout un lieu d’épanouissement par la réussite scolaire. La valorisation des pratiques artistiques et culturelles peut y contribuer, en reconnaissant la diversité des talents. Dès le printemps 2015, une journée des arts et de la culture permettra un temps 139 PLR 2014 Vie de l'élève RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 230 de rencontre et d’échange avec les familles autour des pratiques artistiques collectives, dont le développement est prioritaire dès le plus jeune âge. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Faire respecter l'école, améliorer le climat scolaire et favoriser l'apprentissage de la responsabilité INDICATEUR 1.1 Taux d’absentéisme des élèves INDICATEUR 1.2 Proportion d’actes de violence grave signalés et de multi-victimations déclarées INDICATEUR 1.3 Taux de participation des lycéens aux élections des "Conseils des délégués pour la vie lycéenne" (CVL) OBJECTIF 2 Promouvoir la santé des élèves et contribuer à améliorer leur qualité de vie INDICATEUR 2.1 Proportion d’élèves ayant bénéficié du bilan de santé dans leur 6ème année INDICATEUR 2.2 Qualité de vie perçue des élèves de troisième INDICATEUR 2.3 Taux de couverture des prescriptions des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées pour la scolarisation des élèves handicapés 140 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Faire respecter l'école, améliorer le climat scolaire et favoriser l'apprentissage de la responsabilité INDICATEUR 1.1 Taux d’absentéisme des élèves (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a) au collège % 2,7 2,8 2,2 2,6 3,3 2 b) au lycée d’enseignement général et technologique % 5,7 6,4 5,3 5,8 5,4 5 c) au lycée professionnel % 15 14,8 14,5 14,5 12,9 14,2 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : Champ : enseignement public, France métropolitaine et DOM À partir d’une enquête mensuelle auprès d’un échantillon représentatif d’un millier d’établissements publics du second degré, est calculée la « proportion d’élèves ayant un nombre d’absences non justifiées égal ou supérieur à quatre demi-journées au mois de janvier ». À la rentrée 2013, cet échantillon représentatif a été renouvelé, en incluant pour la première fois les DOM. Le choix du mois de janvier pour mesurer l’ampleur du phénomène et son évolution résulte de l’absence de vacances scolaires et de sa représentativité de la majorité des mois de l’année scolaire. Pour les collèges : moyenne pondérée du nombre d’élèves absents, à partir de quatre demi-journées non justifiées au cours du mois de janvier, dans les collèges de l’échantillon ayant répondu à l’enquête, rapportée aux effectifs de ces collèges, issus de l’application « SCOLARITE » (x 100). Les deux autres sous-indicateurs sont calculés de façon analogue pour les lycées d’enseignement général et technologique et les lycées professionnels. Il s’agit de moyennes dont le niveau et l’évolution doivent être interprétés en tenant compte du fait que les établissements sont très inégalement touchés par l’absentéisme. INDICATEUR 1.2 Proportion d’actes de violence grave signalés et de multi-victimations déclarées (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a) au collège (pour 1 000 élèves) ‰ 15 15,3 13 14,5 13,6 12 b) au LEGT (pour 1 000 élèves) ‰ 5,5 5,6 4,5 5,3 4,5 4 c) au LP (pour 1 000 élèves) ‰ 19,6 24 17,5 22 25,3 16,5 a) ensemble des collégiens % 6,3 6,9 5,8 6,9 6,9 5,3 b) garçons % 8,1 8,2 7,5 8,2 8,2 7 c) filles % 4,4 5,8 4 5,8 5,8 3,5 1.2.1 - Actes de violences graves 1.2.2 - Multi-victimations déclarées 141 PLR 2014 Vie de l'élève O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 230 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Mode de calcul : 1. Actes de violence graves signalés : enquête SIVIS Champ : enseignement public, France métropolitaine et DOM L’enquête SIVIS (système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire) est réalisée auprès d’un échantillon représentatif d’établissements du second degré. À la rentrée 2013, l’échantillon des établissements du second degré public a été renouvelé, du fait d’une réduction de près de moitié de sa taille (de 6 300 à 3 300 EPLE), la représentativité n’étant plus recherchée au niveau départemental. Le champ de l’enquête SIVIS inclut l’enseignement privé depuis la rentrée 2012, mais le faible taux de réponse des établissements ne permet pas d’intégrer ces données dans les résultats. La modification des modalités de collecte, introduite à la rentrée 2013 afin d’améliorer le taux de réponse, a facilité la déclaration d’absence d’incidents et pourrait expliquer en partie la baisse du taux d’incidents observés au collège et au lycée d’enseignement général et technologique, ainsi que la hausse limitée de ce taux au lycée professionnel. La réalisation de 2014 correspond à l’année scolaire 2013-2014. Les critères d’appréciation pour l’enregistrement d’un acte donné dans l’application web, notamment pour les violences entre élèves, limitées aux actes les plus graves, sont précisément définis au regard des circonstances et des conséquences de l’acte (motivation à caractère discriminatoire, situation de harcèlement, etc.). Ils permettent de limiter la part de subjectivité des responsables d’établissement, qui ne peut être totalement écartée. Par l’atteinte grave qu’ils représentent pour l’institution scolaire, tous les incidents impliquant un personnel de l’établissement sont retenus. 2. Multi-victimations déclarées : enquête nationale de victimation auprès de collégiens tous les deux ans Champ : en 2011, enseignement public, France métropolitaine ; à partir de 2013, enseignement public et privé, France métropolitaine et DOM Cette enquête complète les données recueillies depuis 2007 par l’enquête SIVIS, en interrogeant les élèves sur le climat scolaire et les atteintes aux biens ou à la personne dont ils ont pu souffrir. En 2011, elle a été menée par la DEPP auprès de 18 000 collégiens, répartis dans un échantillon représentatif de 300 collèges publics (France métropolitaine). En 2013, l’échantillon a été porté à 360 collèges publics et privés, outre-mer compris, touchant ainsi 20 000 collégiens (60 par établissement et 15 par niveau) ; le taux de réponse est de 79 %. L’indicateur de multi-victimation permet de repérer les élèves dans une situation de cumul de violences physiques et verbales, qui peut être assimilée à du harcèlement. Cette situation correspond à la proportion d’élèves qui cumulent 5 faits de violence sur les 9 retenus dans cet indicateur synthétique (5 faits de violences psychologiques et 4 faits de violences physiques). L’enquête de victimation auprès d’un échantillon représentatif de collégiens n’intervenant que tous les deux ans, les réalisations de 2013 et 2014 sont issues de l’enquête réalisée au printemps 2013. INDICATEUR 1.3 Taux de participation des lycéens aux élections des "Conseils des délégués pour la vie lycéenne" (CVL) (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a) en LEGT % 39,7 38,6 45 41,5 39,9 48 b) en LP % 48 46,5 53 50,5 46,6 55 c) Ensemble % 41,3 40,1 47 43 41,2 50 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Mode de calcul : Champ : enseignement public, France métropolitaine et DOM hors Mayotte Numérateur = nombre de lycéens votant dans l’ensemble des établissements publics pour chacune des catégories (LEGT*, LP*). Dénominateur = nombre de lycéens inscrits sur les listes électorales de l’ensemble des établissements publics pour chacune des 2 catégories : LEGT*, LP* (les lycées polyvalents sont comptabilisés avec les LEGT*). Cet indicateur est établi à partir d’informations remontant directement des établissements, par l’intermédiaire d’un formulaire informatique mis en ligne sur le site de la vie lycéenne. Les élections aux conseils des délégués pour la vie lycéenne sont organisées tous les ans depuis la rentrée 2010 (tous les deux ans auparavant). La comparaison des taux de participation permet normalement de donner une indication de la vigueur de la vie lycéenne dans les établissements et de l’intérêt que les lycéens portent à cette instance de représentation. Le taux de participation aux élections des CVL est plus élevé les années de renouvellement de l’ensemble des instances (conseils académiques et conseil national de la vie lycéenne), comme en 2012 et en 2014. *LEGT : lycées d’enseignement général et technologique *LP : lycées professionnels 142 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ANALYSE DES RÉSULTATS Faire respecter l’école, améliorer le climat scolaire et favoriser l’apprentissage de la responsabilité est le premier objectif du programme « Vie de l’élève ». L’école est à la fois le lieu de la transmission des connaissances et celui de l’apprentissage de la citoyenneté et du partage des valeurs de la République. L’ensemble de la communauté éducative doit prévenir et traiter les problèmes d’absentéisme, les jeunes régulièrement absents étant en grande difficulté scolaire, ainsi que les problèmes de violence entre élèves et vis-à-vis des personnels et favoriser l’implication des élèves dans la vie de leur école ou de leur établissement, en particulier l’implication des lycéens dans les conseils de vie lycéenne. L’indicateur 1.1 mesure le manquement à l’obligation scolaire constitué à partir de quatre demi-journées d’absence non justifiée par mois. Les établissements doivent suivre toutes les absences des élèves et prendre contact avec les familles pour rétablir l’assiduité. Le taux d’absentéisme, mesuré au mois de janvier par type d’établissement, reste en 2014 plus élevé en lycée professionnel (12,9 %) qu’en lycée d’enseignement général et technologique (5,4 %) ou en collège (3,3 %). La moindre assiduité des lycéens professionnels peut résulter de multiples facteurs, au nombre desquels des problèmes d’orientation, des temps de transport quotidien souvent longs et, pour certains d’entre eux, un travail à temps partiel qui s’ajoute au temps scolaire. L’évolution par rapport à 2013 est différente selon les types d’établissements. Au collège, ce taux d’absentéisme augmente de 0,5 point, à 3,3 %, s’éloignant ainsi de la prévision (révisée au PAP 2015 à 2,6 %). À l’inverse, le taux d’absentéisme baisse d’un point en lycée d’enseignement général et technologique (LEGT), à 5,4 %, et de 1,9 point en lycée professionnel (LP), à 12,9 %, soit une réalisation au niveau de la prévision initiale de 5,3 % en LEGT et plus satisfaisante que la prévision initiale de 14,5 % en LP. L’absentéisme des élèves reste concentré sur un nombre limité d’établissements, un peu moins que l’année précédente en LEGT et en LP et, à l’inverse, un peu plus en collège. Dans les 10 % d’établissements les plus touchés, on dénombre 27,1 % d’élèves absentéistes en lycée professionnel (36,2 % en 2013), 17 % en LEGT (19,5 % en 2013) et 8,4 % en collège (7 % en 2013). L’absentéisme de plus de 10 demi-journées d’absence non justifiées par mois touche moins qu’en 2013 le LP (3 % au lieu de 3,6 %) ; il est stable en LEGT (1,1 %), mais augmente en collège (0,8 % au lieu de 0,5 %). La baisse de l’absentéisme en lycée professionnel peut être imputée, notamment, au développement des actions de prévention du décrochage scolaire, ciblées sur les élèves dont les absences traduisent un important désinvestissement scolaire. Dans les établissements à forts taux d’absentéisme et de décrochage, des référents « décrochage scolaire » ont été nommés à la rentrée 2013, en appui aux réseaux FOQUALE (« Formation qualification emploi ») mis en place dans chaque académie dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire des jeunes de 16 à 18 ans. L’évolution de l’absentéisme en collège souligne la nécessité de repérer très tôt les collégiens dont les absences répétées, même justifiées, traduisent une démotivation scolaire, afin de mettre en place un accompagnement personnalisé qui associe les familles. Agir le plus en amont possible, en lien avec les différents partenaires et les dispositifs existants, notamment de soutien à la parentalité, est indispensable pour réduire au maximum le nombre d’élèves dont le défaut d’assiduité persiste, malgré les mesures mises en œuvre au sein des établissements. L’absentéisme d’un enfant ou d’un adolescent est un sujet de préoccupation et d’inquiétude, voire de désarroi, pour les familles qui y sont confrontées. Il peut être lié à des difficultés scolaires, y compris de climat scolaire, ou résulter de problèmes familiaux, sociaux ou de santé. Les dispositifs relais (classes, ateliers et internats relais) accueillent temporairement des élèves en voie de déscolarisation et désocialisation, pour leur permettre de reprendre un parcours de formation générale, technologique ou professionnelle dans des conditions plus satisfaisantes. En 2013-2014, les dispositifs relais ont accueilli environ 9 200 élèves dans 308 classes et 138 ateliers, ainsi que dans 12 internats. L’école doit lutter contre toute violence, celle des actes graves, concentrés dans un nombre limité d’établissements, et celle, moins visible, des attitudes et comportements dont la répétition peut caractériser une situation de harcèlement. 143 PLR 2014 Vie de l'élève O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 230 L’indicateur 1.2 mesure, notamment, la proportion d’actes de violence grave signalés par les chefs d’établissement dans le cadre de l’enquête SIVIS (Système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire). L’évolution annuelle des taux moyens doit être observée avec prudence : la réduction de l’échantillon de près de moitié à la rentrée 2013, ainsi que les modifications introduites pour faciliter la déclaration d’absence d’incidents, ont pu contribuer à la baisse du taux moyen global constaté en 2014 (13,1 ‰ en 2014 contre 14,4 ‰ en 2013). À l’inverse, une part des hausses constatées ces dernières années pouvait être imputée à l’augmentation de la taille de l’échantillon en 2010 et aux extensions successives des faits observés. Cependant, depuis 2007-2008, la part des violences verbales augmente régulièrement, alors que celle des violences physiques baisse. L’orientation à la baisse observée au collège (de 15,3 ‰ incidents graves en 2013 à 13,6 ‰ en 2014), et au LEGT (de 5,6 ‰ à 4,5 ‰) est encourageante ; la réalisation est ainsi proche de la prévision initiale au collège (13 ‰) et correspond à la prévision au LEGT (4,5 ‰). À l’inverse, les signalements des proviseurs des LP continuent d’augmenter, de 24 ‰ en 2013 à 25,3 ‰ en 2014 ; ils s’élevaient à 17,4 ‰ en 2011. Les actions portant sur l’amélioration du climat scolaire sont particulièrement nécessaires dans les LP où les signalements sont les plus nombreux. Dans le cadre du parcours citoyen et de l’enseignement moral et civique, l’inscription de ces lycéens et des apprentis à des ateliers débats et philosophiques, qui visent notamment la reconnaissance du pluralisme des opinions, des convictions et des modes de vie, devrait contribuer à améliorer la qualité des relations entre les jeunes des LP, et entre ces derniers et leurs enseignants. L’enquête de victimation qui sera réalisée par la DEPP en 2015 auprès de lycéens, avec une approche particulière du lycée professionnel, permettra une analyse plus fine des phénomènes de violence dans ces établissements. Agir contre le harcèlement dans les écoles et les établissements scolaires constitue un enjeu éducatif majeur : être victime de harcèlement entre élèves peut en effet provoquer des difficultés scolaires, de l’absentéisme, du décrochage scolaire, des troubles du métabolisme, des changements de comportement, des troubles anxio-dépressifs, voire des conduites suicidaires. Par ailleurs, être auteur de harcèlement dans sa jeunesse augmente, notamment, les risques de violences intrafamiliales. Les enquêtes de climat scolaire et de victimation, conduites par la DEPP depuis 2011 tous les deux ans auprès de collégiens, permettent notamment de suivre l’évolution de ceux qui ont déclaré un nombre de victimations pouvant s’apparenter à du harcèlement. Les valeurs de 2014 des trois sous-indicateurs (multi-victimations déclarées par l’ensemble des collégiens, par les garçons et par les filles) sont celles de 2013. L’enquête réalisée au printemps 2013 montre que le harcèlement sévère concerne deux fois plus les élèves de sixième que de troisième (8,4 % pour 4,2 %) et que 4,5 % des collégiens ont subi du cyber-harcèlement. Du CE2 à la terminale, environ un élève sur dix est touché par un harcèlement sévère ou modéré. Depuis les premières assises organisées en 2011 pour lutter contre le harcèlement à l’école, les actions conduites de 2012 à 2014, notamment le plan de prévention et la campagne nationale lancée le 26 novembre 2013, ont déployé des actions autour de quatre axes : sensibiliser, prévenir, former et prendre en charge. La mission ministérielle chargée de la prévention des violences en milieu scolaire, au sein de la DGESCO, a réalisé en 2013-2014 une enquête afin de mesurer l’impact de la politique relative au harcèlement et d’accompagner les académies dans son déploiement. Près d’un quart des écoles et plus d’un tiers des établissements du second degré ont mis en place un plan de prévention du harcèlement, une disposition prévue par la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, dont l’importance est renforcée par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, qui reconnaît le harcèlement moral comme un délit pénal (celui-ci pouvant concerner le harcèlement entre élèves en milieu scolaire et le cyber-harcèlement). Un réseau de 250 référents académiques « harcèlement », dont les membres sont formés à l’École supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (formation sur le climat scolaire sur trois ans inscrite au plan national de formation) assure l’organisation de formations en académie avec pour objectif de structurer des réseaux de formateurs au plus près des besoins des écoles et des établissements scolaires. Un parcours de formation continue à distance sur la plate-forme M@gistère permettra de mieux accompagner les enseignants du premier degré, invités à travailler dès la maternelle sur les compétences psychosociales et à développer la coopération entre élèves. 144 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Le site Internet « Agir contre le harcèlement à l’école » met à disposition de nombreux supports pédagogiques, outils et fiches de procédure. La deuxième édition du prix « Mobilisons-nous contre le harcèlement » est en cours ; la première édition, en 2013-2014, avait suscité, dans l’ensemble des académies, plus de 800 projets, dont les supports de communication (créés par les classes), affiches ou vidéos servent de ressources pédagogiques en ligne. Deux numéros verts nationaux sont accessibles pour apporter une aide aux victimes, dont l’un pour les cyberviolences, ainsi que des numéros dédiés dans chaque académie ; un numéro national à 4 chiffres devrait être mis en place. L’action pérenne d’un établissement sur le climat scolaire est cependant davantage pertinente qu’un travail sur le seul harcèlement. La plupart des académies ont mis en place des groupes dédiés au climat scolaire et ce thème est devenu un des axes du dialogue de gestion et de performance entre l’administration centrale et les académies. Les écoles et les établissements, dont les équipes réfléchissent collectivement à l’implication et à l’écoute des élèves, au développement de leurs compétences psycho-sociales, à la justice scolaire, à la communication interne en cas de repérage d’un jeune en difficulté, et qui travaillent à la relation avec les parents, contribuent à prévenir le harcèlement. L’indicateur 1.3, relatif à la participation des lycéens aux élections des conseils des délégués pour la vie lycéenne (CVL), mesure la progression de leur prise de conscience du rôle de ces instances de représentation, mises en place pour les impliquer dans l’organisation de tous les aspects de leur vie d’élève. La participation aux élections d’octobre 2014, année de renouvellement de l’ensemble des instances de représentation des lycéens, dont les conseils académiques et le conseil national de la vie lycéenne (CAVL et CNVL), progresse par rapport à 2013 (+1,1 point) et reste stable par rapport à 2012, année du précédent renouvellement de toutes les instances, qui avait vu le taux de participation augmenter notablement par rapport à 2011 (+3,1 points). Ce taux de participation de 41,2 % en 2014 reste en retrait de la prévision révisée au PAP 2015 de 43 %. Par rapport à 2012, il a progressé de 0,2 point en LEGT et baissé de 1,4 point en LP, mais reste en moyenne plus élevé en LP (46,6 %) qu’en LEGT (39,9 %). Le nombre moyen de candidats par établissement, pour un nombre minimum de 5 sièges à renouveler chaque année, est un peu plus faible en 2014 (8,28) qu’en 2012 (9,05), de même que le taux de CVL complets (85,5 % en 2014, 87,4 % en 2013 et 86,6 % en 2012), qui indique que dans un établissement sur 7 le nombre de candidats est inférieur au nombre de sièges. L’organisation des semaines de l’engagement fin septembre-début octobre 2014, après une première tenue en 2013, avant les élections lycéennes et les élections des représentants des parents d’élèves dans les conseils d’administration des EPLE, vise à sensibiliser tous les lycéens, et plus particulièrement les élèves de seconde, aux droits et aux devoirs des élèves et au fonctionnement des instances lycéennes : une formation d’au moins une heure doit être assurée à tous les lycéens. La consultation nationale des lycéens organisée en 2013-2014 a rappelé que les instances lycéennes concourent à la qualité du climat scolaire et au développement du sentiment d’appartenance à l’établissement. Elle a confirmé la nécessité de sensibiliser davantage les élèves par une formation adaptée, et de mobiliser l’ensemble de la communauté éducative, afin d’encourager et d’accompagner les initiatives lycéennes. Le CVL étant composé à parité d’élèves et d’adultes, la qualité de ses travaux dépend largement du niveau d’engagement des proviseurs et de l’investissement des personnels, au premier rang desquels se trouvent les conseillers principaux d’éducation. Leur implication est une condition indispensable à une réelle prise en compte des préoccupations des lycéens et au soutien de leurs initiatives. À la différence des instances académiques et nationale, qui assurent une participation effective des délégués lycéens, notamment en ce qui concerne les modalités de répartition des fonds de vie lycéenne, les CVL restent insuffisamment consultés sur certains choix de l’établissement qui concernent directement les lycéens. Le thème du développement de la vie lycéenne a été introduit en 2014 dans le cadre du dialogue de gestion et de performance entre les académies et l’administration centrale. 145 PLR 2014 Vie de l'élève O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 230 OBJECTIF N° 2 Promouvoir la santé des élèves et contribuer à améliorer leur qualité de vie INDICATEUR 2.1 Proportion d’élèves ayant bénéficié du bilan de santé dans leur 6ème année (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a) ensemble des élèves % 79,8 79,3 86 83 75,8 90 b) élèves des écoles du programme ECLAIR % 83,4 82,5 95 85 87,6 100 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DGESCO Mode de calcul Champ :Enseignements public et privé, France métropolitaine et DOM Les taux de réalisation de 2012 étaient encore calculés hors Mayotte. Le taux de réalisation 2013 a été affiné postérieurement à la publication du projet annuel de performance 2015. L’année 2014 correspond à l’année scolaire 2013-2014. Cet indicateur, issu d’enquêtes spécifiques auprès des académies, est établi en rapportant le nombre d’élèves ayant bénéficié d’un bilan de santé (visite médicale et/ou dépistage infirmier) à l'effectif total des élèves dont l’âge se situe entre 5 et 6 ans. Le sous-indicateur concernant les élèves des écoles du programme ÉCLAIR* est calculé de la même façon, par rapport aux élèves de cette tranche d’âge dans ces écoles. Les modalités de passation du bilan de santé diffèrent selon l’organisation mise en place dans les académies. *ÉCLAIR : Écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite INDICATEUR 2.2 Qualité de vie perçue des élèves de troisième (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a) élèves ne se déclarant pas porteurs de handicap % 81,5 81,5 84 83 80,9 84 b) élèves se déclarant handicapés % 63,7 63,7 70 67 58,8 70 2.2.2 - Proportion d’élèves déclarant aimer beaucoup leur collège % 15,3 15,3 16 16 12,8 16 2.2.3 - Proportion d’élèves qui trouvent les exigences scolaires excessives % 15,3 15,3 12 13,5 22,6 12 a) élèves ne se déclarant pas porteurs de handicap % 31,3 31,3 28 30 27,2 28 b) élèves se déclarant handicapés % 48,8 48,8 45 45 34,7 45 2.2.1 - Proportion d’élèves déclarant un niveau élevé de satisfaction globale de vie (supérieur à 6 sur 10, échelle de Cantril) 2.2.4 - Proportion d’élèves déclarant avoir été brimé au collège au cours des deux derniers mois Commentaires techniques Source des données : – enquête internationale quadriennale « Health Behaviour in School-aged children – HBSC – La santé des élèves de 11 à 15 ans » (Organisation mondiale de la santé) réalisée tous les 4 ans et, pour la France, depuis 2002. Les rapports nationaux de l’enquête quadriennale HBSC sont téléchargeables sur le site de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) ; – données fournies par le service médical du rectorat de Toulouse, qui réalise, en lien avec INSERM U1027, une étude « France » suivant la même méthodologie, afin de disposer de données comparables tous les deux ans : enquête complémentaire à l’enquête quadriennale (2010, 2014) ou enquête spécifique entre deux enquêtes quadriennales (2012). L’échantillon représentatif total est d’environ 5 000 élèves scolarisés en classe de 3 e . 146 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : Champ : Classes de 3 e (incluant les SEGPA, sections d’enseignement général et professionnel adapté, et les DIMA, dispositifs d’initiation aux métiers en alternance) des établissements publics et privés sous contrat du second degré sous tutelle de l’éducation nationale, en France métropolitaine. Proportion d’élèves déclarant un niveau élevé de satisfaction globale de vie (score supérieur à 6 sur 10 sur l’échelle de Cantril) : réponses possibles entre 0 (pire vie possible) et 10 (meilleure vie possible) à une question synthétique. Les données présentées permettent de distinguer les réponses des élèves ne se déclarant pas porteurs de handicap de celles des élèves se déclarant handicapés. Un élève est considéré comme se déclarant porteur d’un handicap s’il déclare avoir un handicap ou une maladie chronique, puis indique que celui-ci restreint sa participation. Proportion d’élèves déclarant aimer beaucoup leur collège : question unique à 4 modalités de réponse de « pas du tout » à « beaucoup ». Pour information, la proportion des élèves qui déclarent aimer beaucoup ou un peu leur collège s’élève à 59,1 % dans l’enquête de 2010. Proportion d’élèves qui trouvent les exigences scolaires excessives : calculée sur les réponses des élèves qui déclarent trouver le travail scolaire fatigant et difficile sur une échelle composite à partir d’une question sur chaque dimension, avec 5 modalités de réponse chacune. Proportion d’élèves déclarant avoir été brimés au moins une fois au collège au cours des deux derniers mois : question unique précédée d’une définition des brimades avec 5 possibilités de réponse allant de « pas de brimades » à « plusieurs fois par semaine ». Les valeurs de réalisation de 2012 et 2013 correspondent aux valeurs de l’enquête spécifique « France » réalisée au printemps 2012 ; celles de 2014 correspondent aux valeurs de l’enquête HBSC et de l’enquête complémentaire réalisées au printemps 2014. INDICATEUR 2.3 Taux de couverture des prescriptions des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées pour la scolarisation des élèves handicapés (du point de vue du citoyen) 2.3.1 - Taux de couverture des prescriptions d'aide humaine Pour information : nombre de prescriptions d’aide humaines reçues A - Pour information : taux de couverture des prescriptions d'aide humaine individuelle Pour information : nombre de prescriptions d'aide humaine individuelle reçues B - Pour information : taux de couverture des prescriptions d'aide humaine mutualisée Pour information : nombre de prescriptions d'aide humaine mutualisée reçues 2.3.2 - Taux de couverture des prescriptions de mise à disposition de matériels pédagogiques adaptés Pour information : nombre de prescriptions de mise à disposition de matériels pédagogiques adaptés reçues Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 93 94,5 94 95 93,8 95 Nombre 89 339 103 624 s.o. s.o. 119 944 s.o. % 93,4 94,8 s.o. s.o. 94 s.o. Nombre 87 352 78 504 s.o. s.o. 80 848 s.o. % 73,4 93,5 s.o. s.o. 93,2 s.o. Nombre 1 987 25 120 s.o. s.o. 39 096 s.o. % 86,9 89,5 92,5 92 84,7 95 Nombre 20 348 21 640 s.o. s.o. 24 320 s.o. Commentaires techniques Source des données : MENESR DEPP – DGESCO Mode de calcul Champ : Enseignement public et privé des premier et second degrés, France métropolitaine et DOM Les nombres de prescriptions, en réalisation 2012 et 2013, intègrent désormais les données relatives à Mayotte, d’où les écarts avec les valeurs figurant au projet annuel de performance 2015. Le taux de couverture des prescriptions d’aide humaine individuelle ou mutualisée (la distinction entre ces deux modes de prise en charge apparaît au PAP 2013) des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) est calculé en rapportant le nombre d’élèves en situation de handicap bénéficiant de l’une de ces aides prescrite au 31 décembre de l’année N (année scolaire N / N+1) au nombre de prescriptions reçues à la même date. Le nombre de prescriptions reçues à la date de calcul du taux de couverture est indiqué pour information. Ces données sont recueillies auprès des services académiques et directions académiques des services départementaux de l’éducation nationale (enquête DGESCO). Le taux de couverture des notifications de mise à disposition de matériels pédagogiques adaptés des CDAPH est calculé en rapportant le nombre d’élèves bénéficiant de matériel pédagogique adapté au nombre de notifications de matériel pédagogique adapté. Le nombre de notifications à la date de calcul du taux est indiqué pour information. Ces données sont recueillies à partir des enquêtes DEPP – DGESCO sur la scolarisation des élèves en situation de handicap, renseignées par les enseignants référents de ces élèves. Les données de réalisation de 2014 correspondent, pour l’ensemble des indicateurs, à l’année scolaire 2014-2015. 147 PLR 2014 Vie de l'élève O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 230 ANALYSE DES RÉSULTATS La mission de promotion de la santé à l’école est réaffirmée par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013. Elle comprend, notamment, la réalisation des examens médicaux et des bilans de santé définis dans le cadre de la politique de santé en faveur des enfants et des adolescents, ainsi que la détection précoce des problèmes de santé ou des carences de soins pouvant entraver la scolarité. Les élèves atteints de maladies chroniques et en situation de handicap sont ainsi plus particulièrement suivis. L’indicateur 2.1 renseigne sur la proportion d’élèves qui ont bénéficié du bilan de santé dans leur 6 e année, soit au moins un dépistage infirmier ou une visite médicale, pour l’ensemble des élèves et pour ceux des écoles en ÉCLAIR ; ces derniers sont prioritaires pour la réalisation de ce bilan de santé, comme les cibles l’indiquent. La progression importante des élèves en ÉCLAIR qui ont bénéficié de ce bilan, de 82,5 % en 2013 à 87,6 % en 2014, au-delà de la prévision 2014 révisée au PAP 2015 à 85 %, montre la prise en compte par les académies de cette priorité, rappelée lors du dialogue annuel de gestion et de performance avec les recteurs. Cependant, les autres élèves sont moins nombreux à avoir bénéficié de ce bilan de santé : l’indicateur concernant l’ensemble des élèves indique en effet une baisse de 79,3 % en 2013 à 75,8 % en 2014, pour une prévision révisée au PAP 2015 de 83 %. Or, des élèves qui ne sont pas en éducation prioritaire peuvent aussi présenter des troubles de la santé qui les mettent en difficulté dans leurs apprentissages. L’attention vigilante des enseignants et des directeurs d’école est donc indispensable pour que ces enfants puissent bénéficier d’un bilan de santé, à l’école ou en dehors de l’école. La création de 100 emplois de personnels de santé et sociaux à la rentrée 2014, concentrés dans les zones les plus difficiles (10 médecins, 40 infirmiers et 50 assistants de service social) sera reconduite au même niveau à la rentrée 2015. Par ailleurs, les missions des médecins, des infirmiers et des personnels sociaux sont en cours de refonte dans le cadre des groupes de travail sur les métiers de l’éducation nationale. L’indicateur 2.2 mesure la qualité de vie perçue des élèves de classes de 3 e, à partir de plusieurs sous-indicateurs, dont les valeurs de réalisation de 2014 ont été calculées sur la base de l’enquête internationale « Health Behaviour in School-aged children » (HBSC) de 2014 et d’une enquête complémentaire, pour assurer la comparabilité des données avec l’enquête spécifique réalisée en 2012. L’école joue en effet un rôle important dans la qualité de vie des élèves et plus encore pour les élèves porteurs d’un ou plusieurs handicaps. La perception des collégiens de 3 e s’est dans l’ensemble dégradée, d’une part au sujet de leur satisfaction globale de vie et ce, davantage pour les élèves se déclarant handicapés, et d’autre part pour ce qui concerne plus directement l’école. La seule amélioration observée porte sur les brimades au collège au cours des deux derniers mois : les réalisations sont plus favorables que les cibles fixées pour 2014, à la fois pour les élèves ne se déclarant pas porteurs de handicap et pour les élèves se déclarant handicapés ; cette évolution est satisfaisante au regard du plan de lutte contre le harcèlement à l’école et de la campagne de sensibilisation lancée en novembre 2013. La proportion d’élèves déclarant beaucoup aimer leur collège et celle des élèves trouvant les exigences scolaires excessives sont passées de 15,3 % en 2012 à respectivement 12,8 % et 22,6 % en 2014, s’éloignant des prévisions actualisées (16 % et 13,5 %). La réforme du collège, qui prévoit de concilier tronc commun et prise en charge spécifique des élèves rencontrant des difficultés, ainsi que l’évolution des modes d’évaluation des élèves, qui doivent aider chacun d’eux à progresser et à ne pas se décourager, contribueront à terme à améliorer la situation actuelle. L’indicateur 2.3 permet d’apprécier les conditions dans lesquelles l’école répond aux besoins de prise en charge des élèves en situation de handicap en milieu scolaire dans deux domaines : par une aide humaine, individuelle ou mutualisée, et par la mise à disposition de matériels pédagogiques adaptés. Ces besoins sont formulés par les commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapés (CDAPH). L’aide humaine mutualisée a été créée par le décret du 23 juillet 2012 pour accompagner les élèves qui ne requièrent pas « une attention soutenue et continue ». 148 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Alors que le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés, proche de 260 000 élèves à la rentrée 2014, a progressé de 8,7 % en un an (+6,7 % dans le premier degré et +11,2 % dans le second degré), les prescriptions d’aide humaine ont à nouveau augmenté de près de 16 % en un an (119 944 au 31 décembre 2014) et de 59 % depuis 2011. L’aide humaine mutualisée représente désormais un tiers de l’ensemble des prescriptions (13 976 prescriptions supplémentaires en 2014, soit une hausse de 56 % par rapport à 2013, pour 2 344 prescriptions supplémentaires d’aide humaine individuelle, soit une hausse de 3 %). Dans ce contexte, l’institution scolaire alloue des moyens humains importants, qui permettent à 112 462 élèves en situation de handicap de bénéficier fin décembre 2014 de l’aide humaine prescrite, soit une augmentation de 15,7 % en un an. Le taux de couverture global, de 93,8 % fin 2014, est proche de la cible initiale de 94 %, mais il a baissé de 0,7 point par rapport à 2013, alors que la prévision initiale avait été actualisée à 95 % au PAP 2015. Cette baisse concerne les deux modalités d’aide humaine, dont les taux de couverture sont désormais proches : 94 % pour l’aide humaine individuelle et 93,2 % pour l’aide humaine mutualisée. Plus de 39 000 ETP assurent la couverture de ces prescriptions d’aide humaine au 31 décembre 2014, soit une hausse de plus de 10 % en un an. L’aide humaine individuelle est assurée à plus de 60 % par des personnels en contrat unique d’insertion. Cependant, un nombre significatif d’accompagnants ayant exercé pendant six ans cette fonction en contrat de droit public à durée déterminée bénéficient d’ores et déjà d’un contrat à durée indéterminée. Par ailleurs, 132 élèves étaient encore accompagnés, fin décembre 2014, par des personnes ayant exercé des fonctions d’auxiliaire de vie scolaire et rémunérées par une association, et 555 élèves par un personnel rémunéré par une collectivité territoriale. Les prescriptions de mise à disposition de matériels pédagogiques adaptés, qui répondent aux besoins particuliers d’enfants déficients sensoriels ou moteurs, ont augmenté de 12,4 % en 2014 (+2 680 prescriptions) au lieu de 6 % en 2013 (+1 292 prescriptions). Le taux de couverture a baissé de 89,5 % à 84,7 % fin 2014, à l’inverse de la prévision révisée au PAP 2015 de 92 %, alors que les crédits délégués aux académies n’ont pas baissé. Cette situation mérite une attention particulière, la hausse des prescriptions de matériels pédagogiques adaptés devant se poursuivre à un rythme soutenu, en raison de la progression importante de la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le second degré. Paradoxalement, le nombre d’élèves bénéficiant d’un matériel pédagogique adapté (35 916 élèves) est supérieur au nombre de prescriptions des CDAPH (24 320 prescriptions), en raison de la mise à disposition de matériels pédagogiques adaptés par les collectivités territoriales, sans prescription correspondante. Cette situation est plus fréquente dans le premier degré (46 % des 11 600 élèves bénéficiaires) que dans le second degré (17,6 % des 24 300 élèves bénéficiaires). Le décret n° 2014-1485 du 11 décembre 2014 a expressément prévu que la CDAPH se prononce sur l’attribution de matériel pédagogique adapté (article D. 351-7 du code de l’éducation). 149 PLR 2014 Vie de l'élève PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 230 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 989 973 344 26 930 000 1 291 024 942 2 307 928 286 888 363 542 19 676 856 1 304 996 099 2 213 036 497 02 – Santé scolaire 455 553 928 2 400 000 2 790 296 460 744 224 520 251 647 2 451 194 2 632 638 525 335 479 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (libellé modifié) 281 750 629 22 937 220 403 612 144 708 299 993 285 508 354 14 961 015 414 135 700 714 624 439 04 – Action sociale 160 414 353 1 478 240 558 124 227 720 016 820 171 291 298 1 454 921 562 065 589 734 811 808 12 186 443 53 479 343 14 411 457 54 948 540 245 284 652 245 284 652 265 368 711 268 468 316 2 513 022 704 4 495 753 318 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat (libellé modifié) 41 292 900 39 951 379 06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements Total des AE prévues en LFI 585 704 3 099 605 1 928 985 154 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 19 370 53 745 460 0 +4 841 067 -20 371 539 Total des AE ouvertes 1 908 613 615 Total des AE consommées 1 905 366 220 +42 266 662 19 370 2 307 928 286 460 744 224 708 299 993 725 016 820 53 479 343 245 284 652 4 500 753 318 +4 841 067 +21 895 123 2 613 875 893 42 229 295 Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 4 522 489 508 2 563 610 194 4 511 225 079 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 989 973 344 26 930 000 1 291 024 942 2 307 928 286 888 363 542 19 712 272 1 305 002 920 2 213 078 734 02 – Santé scolaire 455 553 928 2 400 000 2 790 296 460 744 224 520 251 647 2 451 305 2 632 638 525 335 590 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (libellé modifié) 281 750 629 22 937 220 403 612 144 708 299 993 285 508 354 14 927 055 414 175 421 714 630 200 04 – Action sociale 160 414 353 1 478 240 558 124 227 720 016 820 171 291 298 1 454 979 562 078 261 734 824 538 12 186 443 53 479 343 14 414 407 54 951 490 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat (libellé modifié) 41 292 900 39 951 379 06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 19 370 1 928 985 154 585 704 178 244 652 178 244 652 3 099 754 203 518 021 206 617 775 53 745 460 2 445 982 704 4 428 713 318 0 +4 841 067 +4 841 067 -20 371 539 +41 789 374 +21 417 835 Total des CP ouverts 1 908 613 615 Total des CP consommés 1 905 366 220 2 546 358 605 42 231 069 19 370 4 454 972 220 2 501 821 668 4 449 438 327 Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 2 307 928 286 460 744 224 708 299 993 725 016 820 53 479 343 178 244 652 4 433 713 318 150 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 972 209 189 867 119 343 25 430 000 18 925 274 1 298 231 035 1 335 008 970 2 295 870 224 2 295 870 224 2 221 053 587 02 – Santé scolaire 449 282 717 507 734 315 2 500 000 2 547 917 2 790 296 2 671 455 454 573 013 454 573 013 512 953 687 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap(libellé modifié) 256 366 045 274 590 592 17 405 500 13 300 189 305 127 743 324 938 804 578 899 288 578 899 288 612 858 744 04 – Action sociale 158 203 545 167 143 382 1 550 000 1 425 029 562 448 328 558 547 017 722 201 873 725 201 873 727 115 428 40 818 601 38 744 874 11 968 499 13 911 429 52 787 100 499 437 52 787 100 53 155 740 61 233 651 61 233 651 -174 517 700 100 114 980 Total des AE prévues en LFI 1 876 880 097 46 885 500 Total des AE consommées 1 855 332 332 37 215 546 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat(libellé modifié) 06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements 29 159 2 241 799 552 29 159 61 233 651 100 632 506 4 165 565 149 2 335 192 655 4 168 565 149 4 227 769 692 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 972 209 189 25 430 000 1 298 231 035 867 119 343 18 894 038 1 335 011 948 02 – Santé scolaire 449 282 717 2 500 000 2 790 296 507 734 315 2 548 936 2 671 455 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap(libellé modifié) 256 366 045 17 405 500 305 127 743 274 590 592 13 234 179 04 – Action sociale 158 203 545 1 550 000 562 448 328 167 143 382 1 425 506 558 643 146 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat(libellé modifié) 29 159 40 818 601 Total hors FDC et ADP prévus en LFI 2 295 870 224 2 295 870 224 2 221 025 329 454 573 013 454 573 013 578 899 288 578 899 288 722 201 873 725 201 873 512 954 706 324 969 826 11 968 499 Total y.c. FDC et ADP 612 823 756 727 212 034 52 787 100 52 787 100 38 744 874 499 437 13 860 429 538 902 78 543 651 117 883 014 78 543 651 -174 78 543 651 118 421 742 Total des CP prévus en LFI 1 876 880 097 46 885 500 2 259 109 552 4 182 875 149 4 185 875 149 Total des CP consommés 1 855 332 332 37 140 998 06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements 29 159 2 353 039 818 53 104 740 4 245 542 307 151 PLR 2014 Vie de l'élève PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 230 PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) Titre 2 – Dépenses de personnel 1 855 332 332 1 928 985 154 1 905 366 220 1 855 332 332 1 928 985 154 1 905 366 220 Rémunérations d’activité 1 132 716 460 1 189 045 976 1 154 402 393 1 132 716 460 1 189 045 976 1 154 402 393 694 410 482 713 039 178 725 505 248 694 410 482 713 039 178 725 505 248 Prestations sociales et allocations diverses 28 205 390 26 900 000 25 458 579 28 205 390 26 900 000 25 458 579 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 37 215 546 53 745 460 42 229 295 37 140 998 53 745 460 42 231 069 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 36 697 683 53 745 460 39 752 425 36 623 135 53 745 460 39 754 199 Cotisations et contributions sociales Subventions pour charges de service public 517 863 2 476 870 517 863 2 476 870 Titre 5 – Dépenses d’investissement 29 159 19 370 29 159 19 370 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 29 159 19 370 29 159 19 370 2 563 610 194 2 353 039 818 Titre 6 – Dépenses d’intervention Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités 2 335 192 655 2 513 022 704 2 445 982 704 523 860 757 558 124 227 536 494 170 523 950 525 558 124 227 536 489 240 1 734 072 515 1 821 054 333 1 867 910 803 1 734 030 805 1 821 054 333 1 867 936 826 133 844 144 159 205 221 95 058 488 66 804 144 97 395 602 77 259 383 Total hors FDC et ADP 4 495 753 318 4 428 713 318 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -20 371 539 -20 371 539 Ouvertures et annulations : autres titres (*) +47 107 729 +46 630 441 Total (*) 2 501 821 668 4 227 769 692 4 522 489 508 4 511 225 079 4 245 542 307 4 454 972 220 4 449 438 327 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Ouvertes en 2013 Prévues en LFI pour 2014 Dépenses de personnel Crédits de paiement Ouvertes en 2014 Ouverts en 2013 Prévus en LFI pour 2014 0 Ouverts en 2014 0 Autres natures de dépenses 4 817 105 5 000 000 4 841 067 4 817 105 5 000 000 4 841 067 Total 4 817 105 5 000 000 4 841 067 4 817 105 5 000 000 4 841 067 152 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 20/11/2014 Crédits de paiement Titre 2 27 000 000 Autres titres Total 360 000 Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 27 000 000 08/12/2014 09/12/2014 Autorisations d’engagement 3 670 000 3 670 000 3 670 000 3 670 000 360 000 360 000 27 000 000 360 000 27 000 000 DÉCRETS DE VIREMENT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 12/12/2014 Crédits de paiement Titre 2 13 531 722 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 13 531 722 DÉCRETS D'ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 17 061 539 Autres titres 17 061 539 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 32 606 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 32 606 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Annulations Autres titres 1 718 834 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 1 241 546 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 153 PLR 2014 Vie de l'élève PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 230 OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 02/2014 0 96 000 0 96 000 06/2014 0 4 720 544 0 4 720 544 09/2014 0 24 000 0 24 000 10/2014 0 523 0 523 0 4 841 067 0 4 841 067 Total Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 08/08/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 13 500 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 13 500 30/12/2014 Total Autres titres 13 500 13 500 30 000 30 000 30 000 30 000 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 360 000 Autres titres 47 137 729 Crédits de paiement Titre 2 360 000 Autres titres 46 660 441 Autorisations d’engagement Titre 2 20 731 539 Autres titres 30 000 Crédits de paiement Titre 2 20 731 539 Autres titres 30 000 154 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES ÉVALUATION DES DÉPENSES FISCALES 3 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2014 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (1) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale 110215 Réduction d'impôt pour frais de scolarité dans l'enseignement secondaire Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2013 Chiffrage initial pour 2014 Chiffrage actualisé pour 2014 235 - 235 235 0 235 Chiffrage définitif pour 2013 Chiffrage initial pour 2014 Chiffrage actualisé pour 2014 830 550 760 830 550 760 Objectif : Aider les familles Bénéficiaires 2012 : 2 355 600 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 1992 - Dernière modification : 2013 - CGI : 199 quater F Coût total des dépenses fiscales4 DÉPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (1) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière subsidiaire 730207 Taux de 7% (10% à compter du 1er janvier 2014)pour les recettes provenant de la fourniture des repas par les cantines d'entreprises ou d'administrations, et taux de 5,5% (5% à compter du 1er janvier 2014) pour la fourniture de repas par des prestataires dans les établissements publics ou privés d'enseignement du premier et du second degré ainsi que pour les repas livrés par des fournisseurs extérieurs aux cantines, scolaires et universitaires notamment, qui restent exonérées de TVA Taxe sur la valeur ajoutée Objectif : Aider le secteur de la restauration collective Bénéficiaires 2012 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1968 - Dernière modification : 2012 - CGI : 279-a bis et 278-0 bis-E Coût total des dépenses fiscales Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 4 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2014 ou 2013) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme. 3 155 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Crédits de paiement Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 989 973 344 1 317 954 942 2 307 928 286 989 973 344 1 317 954 942 2 307 928 286 888 363 542 1 324 672 955 2 213 036 497 888 363 542 1 324 715 192 2 213 078 734 02 – Santé scolaire 455 553 928 5 190 296 460 744 224 455 553 928 5 190 296 460 744 224 520 251 647 5 083 832 525 335 479 520 251 647 5 083 943 525 335 590 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap(libellé modifié) 281 750 629 426 549 364 708 299 993 281 750 629 426 549 364 708 299 993 285 508 354 429 116 085 714 624 439 285 508 354 429 121 846 714 630 200 04 – Action sociale 160 414 353 559 602 467 725 016 820 160 414 353 559 602 467 725 016 820 171 291 298 563 520 510 734 811 808 171 291 298 563 533 240 734 824 538 41 292 900 12 186 443 53 479 343 41 292 900 12 186 443 53 479 343 39 951 379 14 997 161 54 948 540 39 951 379 15 000 111 54 951 490 245 284 652 268 468 316 245 284 652 268 468 316 178 244 652 206 617 775 178 244 652 206 617 775 1 928 985 154 2 566 768 164 4 500 753 318 1 928 985 154 2 499 728 164 4 433 713 318 -20 371 539 +47 107 729 +26 736 190 -20 371 539 +46 630 441 +26 258 902 Total des crédits ouverts 1 908 613 615 2 613 875 893 4 522 489 508 1 908 613 615 2 546 358 605 4 454 972 220 Total des crédits consommés 1 905 366 220 2 605 858 859 4 511 225 079 1 905 366 220 2 544 072 107 4 449 438 327 +3 247 395 +8 017 034 +11 264 429 +3 247 395 +2 286 498 +5 533 893 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat(libellé modifié) 06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 3 245 572 PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Autres titres Total 1 917 104 300 2 485 756 127 4 402 860 427 1 917 104 300 2 418 716 127 4 335 820 427 +11 880 854 +81 012 037 +92 892 891 +11 880 854 +81 012 037 +92 892 891 1 928 985 154 2 566 768 164 4 495 753 318 1 928 985 154 2 499 728 164 4 428 713 318 Concernant les dépenses de personnel du programme 230 « Vie de l’élève », l’écart entre les crédits prévus dans le projet de loi de finances (PLF) et la loi de finances initiale (LFI) pour 2014, soit + 11 880 854 € en AE et en CP, s’explique par l’amendement n° 515 adopté par l’Assemblée nationale au titre de la diminution de 0,15 point du taux de cotisations familiales en 2014 (- 1 307 102 M€) et par l’amendement n°II-359 qui a tiré les conséquences en crédits de la création du nouveau contrat « d’accompagnant des élèves en situation de handicap » et du changement d’employeur, et donc du titre budgétaire de rattachement des crédits de rémunération des personnels qui se voient proposer un CDI (+13 187 956 €). 156 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Hors dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit 81 012 037 € en AE et en CP s’explique par : - l’amendement n°II-2 qui reconduit le fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes scolaires (FARRS) pour l’année scolaire 2014-2015 : +102 708 512 € ; - l’amendement n°II-359 adopté par l’Assemblée nationale qui a tiré les conséquences en crédits de la création du nouveau contrat « d’accompagnant des élèves en situation de handicap » et du changement d’employeur, et donc du titre budgétaire de rattachement des crédits de rémunération des personnels qui se voient proposer un CDI : -13 934 891 € ; - une minoration des crédits destinée à gager les ouvertures de crédits lors de la discussion du PLF : -9 000 000 € ; - une majoration de crédits de +1 238 416 € en AE=CP au titre de la réserve parlementaire. JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Concernant le titre 2, des mouvements de crédits intervenus en gestion, à hauteur de -20 371 539 € en AE et en CP, ont modifié le montant des crédits disponibles : – le décret n° 2014-1467 du 8 décembre 2014 portant transfert de crédits pour un montant de -3 670 000 € au titre de la revalorisation du régime indemnitaire des catégories B et C des personnels administratifs affectés dans les établissements d’enseignement supérieur et les CROUS ( cf. principales mesures catégorielles des programmes 141 et 214) ; – le décret n° 2014-1471 du 9 décembre 2014 a transféré 360 000 € en provenance du programme 147 « Politique de la ville », afin d’assurer le remboursement de la mise à disposition d’agents pour la mise en œuvre de la politique de la ville dans le cadre du dispositif des délégués du préfet ; – le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 portant annulation de crédits a annulé, au titre de l’année 2014, les crédits de dépenses de personnel devenus sans objet au regard de l’exécution finale du budget, pour un montant total de 17 061 539 €. Hors dépenses de personnel, des mouvements réglementaires de crédits sont également intervenus, à hauteur de 42 234 056 € en AE et 41 756 768 € en CP : – l’arrêté du 26 mars 2014 portant report de crédits a ouvert 1 718 834 € en AE et 1 241 546 € en CP ; – le décret n° 2014-895 du 8 août 2014 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014 a ouvert 13 500 € en AE et en CP au titre de la réserve parlementaire ; – le décret n° 2014-1660 du 29 décembre 2014 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 20141655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014 a annulé 30 000 € en AE et en CP au titre de la compensation de la prime d’apprentissage de l’agriculture ; – le décret n° 2014-1382 du 20 novembre 2014 portant transfert de crédits en provenance du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » de la mission « Travail et emploi » a ouvert 27 000 000 € en AE et en CP au titre du financement de la rémunération d’une partie du contingent supplémentaire de contrats aidés ; – le décret de virement n° 2014-1504 du 12 décembre 2014 a opéré un virement de crédits de 13 531 722 € en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ». ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Concernant le hors titre 2, les arrêtés de report et de rattachement des fonds de concours ont abondé les crédits du HT2 à hauteur de 4 873 673 € en AE et en CP dont l’arrêté du 18 juin 2014 portant ouverture de crédits de fonds de concours FIPH à hauteur de 4 720 544 €. 157 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Autorisations d’engagement Titre 2 Mise en réserve initiale Autres titres 9 644 926 Réserve disponible hors DA/LFR de fin de gestion Total Titre 2 68 573 331 78 218 257 +64 562 870 +64 562 870 -2 538 398 -127 955 740 -130 494 138 7 106 528 5 180 461 12 286 989 Surgels Dégels Crédits de paiement Autres titres 9 644 926 Total 63 880 531 73 525 457 +585 000 +585 000 -2 538 398 -59 285 070 -61 823 468 7 106 528 5 180 461 12 286 989 La mise en réserve initiale du titre 2, déterminée sur la base d’un taux de 0,5 % des crédits, s’est élevée à 9 644 926 €, dont7 106 528 € hors CAS et 2 538 398 € sur le CAS « Pensions ». La réserve portant sur le CAS a été intégralement levée au cours du mois de décembre. La réserve résiduelle, d’un montant de 7 106 528 € et portant sur le hors CAS, a été annulée au regard de l’exécution finale du budget dans le cadre du décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 cité supra. Hors titre 2, la réserve de précaution et la mise en réserve complémentaire ont été en grande partie dégelées (54 785 070 €) en fin de gestion pour couvrir les dépenses du programme. Plusieurs mouvements de fongibilité asymétrique, pour un montant de 3 245 572 €, ont été mis en œuvre au niveau local au titre de la compensation des rémunérations des auxiliaires de vie scolaire chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap employés par des associations, en application de l’article L. 351-3 du code de l’éducation. Outre ces mouvements, le tableau ci-dessus retrace diverses opérations de blocage et de dégel techniques préalables à la publication des mouvements réglementaires. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI 2013 2014 1 2 Enseignants stagiaires Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants +5 Personnels administratif, technique et de service Total +5 Catégorie d’emplois 188 33 982 35 566 1 178 1 287 35 227 37 041 4 5 Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) 2014 +6 2014 5 - (3 + 4) 222 +6 Réalisation +34 34 369 -1 203 1 202 -85 35 793 -1 254 1 853 756 498 42 738 776 1 905 366 220 Mesures de périmètre en LFI Corrections techniques Total schéma d’emplois 6 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) (10) +155 +77 +78 +253 +115 +138 +24 +24 +432 +216 +133 +133 dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 8 870 946 Mesures de transfert en LFI Personnels administratif, technique et de service Total Réalisation 3 67 Enseignants stagiaires Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants Transferts de gestion 2014 dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 +216 Précisions méthodologiques Les consommations en ETPT intègrent en 2014 l’effet des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2013 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2013 (1/3 d’année), ainsi que l’impact des mesures intervenues en janvier 2014 en année pleine (créations, suppressions, transferts). 158 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation en contractuels durant les vacances scolaires, pic de remplacement…). L’écart, en ETPT, entre l’exécution 2014 et l’exécution 2013 figure dans la colonne « Total schéma d’emplois ». La réalisation du schéma d’emplois 2014 en ETP est présentée dans le tableau « Evolution des emplois à périmètre constant ». L’impact de ce schéma d’emplois dans l’exécution du plafond d’emplois 2014 est retracé dans la colonne 10 « dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 ». La colonne 9 « dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 » est construite par différence entre ces deux colonnes (« Total schéma d’emplois » et colonne 10). Les chiffres ainsi calculés ne correspondent donc pas strictement à l’EAP de schéma d’emplois 2013 sur 2014 qui prennent en compte les effets frictionnels mentionnés supra. Les +133 ETPT mentionnés dans la colonne 7 « Mesures de périmètre en LFI » correspondent à l’impact dans le plafond d’emplois de la « CDIsation » des personnels accompagnant les élèves en situation de handicap (AESH) arrivés au terme de leur engagement ; ces personnels étaient auparavant rémunérés en hors titre 2. Cette mesure de périmètre a été prise en compte dans la LFI 2014 par l’amendement n°II-359. La sous-consommation du plafond d’emplois du programme (-1 254 ETPT, soit - 3,4 % des emplois du programme) s’explique principalement par : – des vacances d’emplois de personnels médico-sociaux ; – un effet frictionnel concernant la catégorie « personnels d’accompagnement », qui s’explique par le renouvellement des contrats d’AESH arrivés à échéance (effet « cycle »). En effet, les effectifs d'AESH diminuent chaque année à la rentrée et se reconstituent progressivement tout au long de l’année scolaire. Cet étalement des recrutements au cours de l’année scolaire induit une sous-consommation frictionnelle qui est accentuée en 2014 par les prises en charge progressive des AESH auparavant rémunérés par les EPLE. PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Rémunérations d’activité Cotisations et contributions sociales dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) 1 189 045 976 1 154 402 393 713 039 178 725 505 248 507 679 623 510 099 890 26 900 000 25 458 579 ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Sorties dont Mois départs moyen en retraite des sorties Enseignants stagiaires 144 Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants 612 376 Total 756 376 Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP 9 378 378 9 234 168 9 1 026 684 9 414 500 1 404 1 062 648 668 RÉPARTITION DES EFFECTIFS Les personnels du programme « Vie de l’élève » sont répartis en trois catégories d’emplois : – les enseignants stagiaires, lauréats admissibles des concours de conseillers principaux d’éducation (CPE) de la session exceptionnelle 2014 ayant accepté un contrat pour l’année scolaire 2013-2014 et, à partir de septembre 2014, les lauréats des concours 2014 rénovés issus de la réforme de la formation initiale des enseignants ; – les personnels d’accompagnement et de suivi des élèves (assistants des services sociaux, médecins, infirmières, conseillers principaux d’éducation et accompagnants des élèves en situation de handicap – AESH, ainsi que les maîtres d’internat et les surveillants d’externat des collectivités d’outre-mer) ; – les personnels administratifs, techniques et de service, personnels des missions d’accueil et d’entretien des établissements à la charge de l’État. SORTIES RÉALISÉES EN 2014 Les 144 sorties de la catégorie « enseignants stagiaires » correspondent à la prise de fonction des contractuels admissibles aux concours exceptionnels 2014 de CPE, qui entrent dans la catégorie « personnels d’accompagnement et de suivi des élèves » à la suite de leur admission. 159 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 Les autres sorties sont très proches des prévisions (écart de -12 ETP), les moindres départs en retraite étant compensés par d’autres sorties. ENTRÉES RÉALISÉES EN 2014 Les 378 entrées dans la catégorie « enseignants stagiaires » correspondent aux CPE stagiaires, lauréats de la première session de recrutement des concours rénovés. Ces CPE stagiaires, rémunérés sur la base d’un temps plein, partagent leur temps de service entre formation en ESPE et affectation dans les établissements. Les 1 026 entrées réalisées dans la catégorie « personnels d’accompagnement et de suivi des élèves et étudiants » sur ce programme correspondent : – aux lauréats ayant réussi les épreuves d’admission des concours exceptionnels de la rentrée 2014. Durant l’année scolaire 2013-2014, ces lauréats, admissibles à ces concours, avaient accepté un contrat d’un an rémunéré à mitemps pour un tiers de service. Ils ont occupé des emplois de CPE stagiaires jusqu’en août 2014, leurs entrées ne figurent donc pas dans la colonne « primo recrutement » ; – des recrutements de personnels médico-sociaux et d’AESH (hors prise en charge des AESH auparavant rémunérés hors titre 2). Globalement, les entrées sont inférieures de 32 ETP aux prévisions de la LFI : • les entrées de CPE stagiaires sont supérieures (+78 ETP) en raison de l’entrée en formation de certains lauréats des concours internes ; • les entrées de personnels médico-sociaux sont inférieures ; sur les 150 créations initialement prévues 50 ont été réservées pour gager des recrutements sur le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ». Le solde des entrées et des sorties sur ce programme s’élève à + 648 ETP, contre + 668 ETP prévus en LFI 2014. EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT ETP au 31/12/2014 Administration centrale Services régionaux 37 041 35 793 34 782 37 041 35 793 34 782 Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres Total RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 02 – Santé scolaire Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT 12 113 12 642 9 303 8 651 11 491 10 621 04 – Action sociale 2 847 2 677 05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat(libellé modifié) 1 287 1 202 37 041 35 793 6 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap(libellé modifié) Total Transferts de gestion L’action 01 « Vie scolaire et éducation à la responsabilité » comprend la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » dont la rémunération s’impute sur cette action. Ceux-ci contribuent, selon leurs modalités de service, à hauteur de 135 ETPT en moyens d’encadrement des élèves. 160 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros) Socle Exécution 2013 retraitée 1 372,8 Exécution 2013 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 Débasage de dépenses au profil atypique 1 372 0 0,8 Impact du schéma d'emplois 15 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n 9,9 5,1 Mesures catégorielles 2 Mesures générales 3,4 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires 1,6 1,8 GVT solde 6,9 GVT positif GVT négatif 15,1 -8,1 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA -3,2 Autres variations des dépenses de personnel -1,5 Total 1 395,3 La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond à la dépense en 2013 liée au paiement de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) (-1,0 M€), aux retenues pour fait de grève (+0,2 M€), à des retenues sur rémunérations au titre du jour de carence (+1,6 M€), aux rétablissements de crédits (+1,3 M€) et à la diminution du taux de cotisations familiales de 0,15 point (-1,3 M€). La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique hors GIPA » correspond à l'atténuation de dépenses en 2014 liée aux retenues pour fait de grève (-0,2 M€), au reliquat des retenues effectuées au titre du jour de carence (-0,3 M€) et aux rétablissements de crédits (-2,7 M€). La ligne « Autres variations de dépenses de personnel » correspond principalement à la baisse des prestations sociales et notamment du chômage (-2,7 M€), à la prise en charge des AESH ayant bénéficié d’un contrat à durée indéterminée auparavant rémunérés hors titre 2 (+3,3 M€), et aux variations sur diverses dépenses (CLD, versement transport…). COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Enseignants stagiaires Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision 24 252 Réalisation 26 272 Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants 28 995 28 187 47 015 44 573 Personnels administratif, technique et de service 26 128 27 868 33 773 34 438 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. Les coûts d’emplois utilisés lors de l’élaboration du PLF 2014 étaient basés sur les constats de 2012. Depuis, un travail approfondi a été mené sur les départs définitifs autres que les retraites (décès, radiations, démissions…). Il a abouti à une meilleure prise en compte de ces départs dans les coûts de sortie. Les coûts moyens des sorties prévus ne sont donc pas directement comparables à la réalisation du fait de ce changement de méthodologie. Cependant, on constate, par rapport à 2013, une augmentation des coûts de sorties liée à l’allongement des carrières. 161 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 Les coûts d’entrée des personnels d’accompagnement et des personnels administratifs réalisés intègrent les flux tels qu’ils se sont réalisés en 2014 en fonction des corps et en distinguant les titulaires et les non titulaires, alors que les prévisions sont bâties sur des coûts moyens pondérés en fonction des constats des années précédentes. MESURES GÉNÉRALES L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 modifié, a été versée à 1 675 agents de ce programme pour un coût de 1,6 M€, cotisations au régime additionnel de la fonction publique (RAFP) comprises. Afin de tenir compte de l’augmentation au 1 er janvier 2014 du salaire minimum de croissance, le décret n° 2013-1190 du 19 décembre 2013 a modifié le minimum de traitement dans la fonction publique. Toutefois, des mesures catégorielles portant sur la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C ont été prévues par des dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1 er février 2014. En conséquence, pour ces agents, les mesures bas salaires prévues dans la LFI 2014 sont devenues sans objet. Par ailleurs, une indemnité différentielle SMIC a été versée aux agents n’entrant pas dans le périmètre de la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C (principalement des non titulaires). Le versement de cette indemnité a généré une dépense de 1,8 M€. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure Nombre de mois d’incidence sur 2014 Effets extension année pleine mesures 2013 ou années précédentes Avancement de grade (modification du taux de promus-promouvables des CPE) A Conseillers principaux d'éducation 09-2013 8 A Divers 01-2014 12 Mesures statutaires Divers Mesures indemnitaires Montée en charge des mesures concernant les infirmiers du MEN Mesures nouvelles 2014 A A-B-C Infirmiers 06-2014 7 Divers 01-2014 12 Total Coût Coût en année pleine 320 000 480 000 320 000 480 000 650 000 650 000 650 000 650 000 1 005 000 1 350 000 483 000 828 000 522 000 522 000 1 975 000 2 480 000 Les coûts des mesures catégorielles figurant dans le tableau s’entendent hors CAS « Pensions ». GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ Le GVT solde est de 11,2 M€ (dont 6,9 M€ hors CAS « Pensions »), contre une prévision de 1,0 M€ en LFI 2014. Le GVT positif s’élève à 15,1 M€ hors CAS « Pensions », soit un taux de 1,76 %. 162 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2013 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires LFI 2014 Réalisation 2014 483 366 122 507 679 623 510 099 890 483 366 122 507 679 623 510 098 033 1 857 Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE COMPTE D’AFFECTATION SPECIALE DES PENSIONS Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions s’est élevé à 510,1 M€, dont 507,9 M€ au titre des pensions civiles et 2,2 M€ au titre des allocations temporaires d’invalidité des personnels. L’écart à la LFI est de +2,4 M€, ce qui représente 0,5 % des crédits inscrits à ce titre. Cette situation est liée à la provision inscrite dans la LFI au titre des titularisations de contractuels par le dispositif de déprécarisation des agents non titulaires prévu par la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012dite « loi Sauvadet ». En effet, la répartition entre les différents programmes des lauréats de ces concours est effectuée conventionnellement lors de l’élaboration de la LFI. COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEUR Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires (taux de 5,25 %) s’est élevé à 46,4 M€. Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) s’est élevé à 4,6 M€. PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 2 300 000 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Réalisation 2 291 502 900 000 0 1 339 600 000 924 335 1 100 000 566 539 2 185 22 000 000 20 091 325 26 900 000 25 458 579 Capital décès Allocations pour perte d’emploi Prévision Autres 1 584 878 Total Le nombre de bénéficiaires correspond à la moyenne mensuelle du nombre de personnes physiques ayant bénéficié de la prestation sociale identifiée. Le chiffre mentionné sur la ligne « Allocations pour perte d’emploi » recouvre également les dépenses relatives à l’aide au retour à l’emploi formation et à l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise. La ligne « Autres » correspond pour l’essentiel au paiement des allocations familiales dans les départements et collectivités d’outre-mer, soit une dépense de 1,6 M€ en 2014. ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Les dépenses d’action sociale du ministère de l’éducation nationale sont regroupées sur le programme 214. 163 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES Frais de déplacement : 5,2 M€ En 2014, une dotation de 2,4 M€ était prévue pour financer les frais de déplacement des personnels itinérants de santé scolaire (médecins, infirmières : action 02), 1,1 M€ pour l’accompagnement des élèves handicapés (AVS : action 03) et 1,5 M€ au titre de l’action sociale (assistantes sociales : action 04), 0,2 M€ pour les AED et CPE (action 01), soit un total prévisionnel de 5,2 M€. Le montant des dépenses s’élève à 5,2 M€ et se répartit comme suit : – les déplacements des personnels de la vie scolaire pour un montant de 0,1 M€ ; – les déplacements des personnels de santé s’élèvent à 2,4 M€, dont 1,2 M€ pour les médecins et 1,2 M€ pour les infirmières ; – 1,2 M€ ont été mobilisés pour les déplacements des auxiliaires de vie scolaire en charge de l’accompagnement individuel des élèves handicapés ; – 1,5 M€ ont été nécessaires pour assurer les déplacements des assistants de service social. (en M€) Action 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité 0,1 Action 02 – Santé scolaire 2,4 Action 03 – Accompagnement des élèves handicapés 1,2 Action 04 – Action sociale 1,5 TOTAL 5,2 Formation des auxiliaires de vie scolaire (contrats aidés et AED) : 7,5 M€ (y compris un rétablissement de crédits de 1 M€) Trois catégories de personnels assurant des missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap sont concernées : les contrats aidés, les assistants d’éducation exerçant les fonctions d’auxiliaire de vie scolaire jusqu’au 31 août 2014 et, depuis la rentrée 2014, les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Les autres contrats aidés assurent des missions d’aide aux directeurs d’écoles et d’aide à la vie scolaire. Outre les actions de formation nécessaires à l’adaptation à leur emploi (accompagnement des élèves en situation de handicap notamment), l’employeur est tenu d’accompagner ces personnels dans un parcours de formation visant à une réinsertion durable dans l’emploi à l’issue du contrat. Un effort particulier a été consenti à ce titre par le ministère de l’éducation nationale depuis la rentrée 2013, notamment en raison du nombre croissant de contentieux à ce titre. Les crédits mobilisés en 2014 ont permis de mettre en place des formations d’adaptation à l’emploi à hauteur de 60 heures pour les agents chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap et de 20 heures pour les contrats aidés occupant les fonctions d’aide aux directeurs d’école et d’aide à la vie scolaire en EPLE. Pour compléter ce dispositif, des formations d’insertion professionnelle à hauteur de 60 heures pour tous les agents sont également prévues au cours des deux années de leur contrat. En 2014, le montant des dépenses de formation, retraité des diverses erreurs d’imputation ( cf. détail des actions 01 et 03), s’élève à 7,5 M€ et se répartit comme suit : (en M€) Action 01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité Action 03 – Accompagnement des élèves handicapés Total T6 T3 3,9 0,7 0 2,9 3,9 3,6 164 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS (en milliers d’euros) Prévision LFI Opérateur financé Réalisation Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement ASP - Agence de services et de paiement (P154) 267 483 267 483 417 012 417 012 Transferts 267 483 267 483 417 012 417 012 Total des subventions pour charges de service public 0 0 0 0 Total des dotations en fonds propres 0 0 0 0 Total des transferts 267 483 267 483 417 012 417 012 Total général 267 483 267 483 417 012 417 012 Outre le transfert à l’ASP indiqué ci-dessus, une subvention pour charges de service public a été versée pour un montant de 1,9 M€ à l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSé), opérateur rattaché au programme 147 « Politique de la ville », au titre du fonds interministériel de prévention de la délinquance (action 06). Les 0,5 M€ restant correspondent à une erreur d’imputation à l’action 05. 165 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2014 (*) (E1) CP ouverts en 2014 (*) (P1) 2 617 121 465 2 549 604 177 AE engagées en 2014 Total des CP consommés en 2014 (P2) (E2) 2 605 858 859 2 544 072 107 AE affectées non engagées au 31/12/2014 dont CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) (E3) 0 1 794 912 AE non affectées non engagées au 31/12/2014 (E4) = (E1) – (E2) – (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements 2014 (P4) 11 262 606 2 542 277 195 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 brut (R1) 2 339 493 Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 (R2) 2 279 Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/ 2013 net (R3) = (R1) + (R2) – 2 341 772 (E2) = Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R4) = (R3) – (P3) = Engagements 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R5) = (E2) – (P4) 1 794 912 546 860 CP consommés en 2014 sur engagements 2014 AE engagées en 2014 2 605 858 859 CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) – (P4) 2 542 277 195 63 581 664 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/ 2014 (R6) = (R4) + (R5) 64 128 524 Estimation des CP 2015 sur engagements non couverts au 31/12/2014 (P5) 48 945 707 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2015 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2014 (P6) = (R6) – (P5) 15 182 817 166 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ANALYSE DES RÉSULTATS L’essentiel des consommations sur ce programme s’effectue en AE=CP. Néanmoins, des engagements tardifs peuvent intervenir en fin de gestion, ce qui se traduit chaque année par un différentiel de la consommation en AE et CP de faible volume. Les engagements non couverts par des paiements au 31/12/2014 incluent ce différentiel, ainsi qu’un montant de 63,2 M€ qui correspond au renouvellement des conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) couvrant la période 20142016. 167 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 Vie scolaire et éducation à la responsabilité Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 989 973 344 1 317 954 942 2 307 928 286 888 363 542 1 324 672 955 2 213 036 497 Crédits de paiement 989 973 344 1 317 954 942 2 307 928 286 888 363 542 1 324 715 192 2 213 078 734 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI 26 930 000 Crédits de paiement Consommation 19 557 606 119 250 Prévision LFI 26 930 000 Consommation 19 593 022 119 250 Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel, prévues à hauteur de 26,9 M€, ont été réalisées pour un montant de 19,6 M€. L’écart entre la prévision et la réalisation sur le titre 3 s’explique principalement par l’imputation sur le titre 6 d’une part, de la prise en charge par l’État de la rémunération des maîtres d’internat – surveillants d’externat (MI-SE) de Polynésie française mis à disposition par la collectivité pour un montant de 4,6 M€, et d’autre part, par la réalisation d’une dépense de 1,4 M€ au titre des cotisations. L’imputation des crédits consacrés à la rémunération des MI-SE en titre 6 a été rectifiée au PLF 2015. Les 19,6 M€ ont permis de financer les dépenses relatives à la couverture des accidents de travail des élèves pour 18,1 M€, ainsi que diverses autres dépenses de fonctionnement s’élevant au total à 1,4 M€. Couverture des accidents du travail des élèves : 18,1 M€ portés à 19,5 M€ compte tenu des 1,4 M€ de cotisations et rentes imputées sur le titre 6 La prévision 2014 était estimée à 20,3 M€ ; la dépense atteint un montant de 19,5 M€ en réalisation, se répartissant en 18,1 M€ en titre 3 et 1,4 M€ imputés par erreur sur le titre 6. Ces dépenses se décomposent comme suit : – les rentes : conformément aux dispositions du titre IV du code de la sécurité sociale, 14,3 M€ ont été versés sous forme d’arrérages de rentes aux anciens élèves ayant eu des accidents avant 1985. Les rentes concernent 6 331 élèves. Le montant moyen de la rente est de 2 259 € ; – les cotisations : 5,2 M€ ont été payés à l’URSSAF pour assurer les élèves au titre des accidents du travail pendant le temps scolaire. 168 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Autres dépenses de fonctionnement : 1,4 M€ – Vie collégienne et lycéenne : 0,3 M€ Les crédits de ce dispositif sont consommés majoritairement sur le titre 6 sous forme de dotations versées aux EPLE. Les 0,3 M€ constatés ici en section de fonctionnement correspondent à des actions mises en place directement par les académies. – Déplacement des personnels de la vie scolaire : 0,1 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). – Frais de gestion de l’ASP : 0,1 M€ Ces dépenses de fonctionnement concernent les frais de gestion qui sont payés à l’ASP pour les subventions concernant les emplois d’avenir professeurs (EAP) qui, elles, sont imputées sur le titre 6. – Contentieux des contrats aidés : 0,2 M€ Il s’agit des honoraires qui sont payés aux avocats par les académies. Des crédits sont attribués aux EPLE sur le titre 6 pour le règlement des condamnations. – Formation des contrats aidés : 0,7 M€ (hors AVS) (cf. coûts synthétiques transversaux). Il s’agit de crédits de fonctionnement qui sont mobilisés directement par les académies lorsque celles-ci mettent directement en place des actions de formation. Les autres dépenses de fonctionnement (subventions pour charges de service public) s’élèvent à 0,1 M€ ( cf. coûts synthétiques transversaux). Ces dépenses correspondent à la mise en œuvre des conventions passées entre le MENESR et les universités de Nice et de Paris-Est Créteil pour le financement de la licence professionnelle APSIS (agents de prévention et de sécurité et intervention sociale) destinée aux assistants chargés de prévention et de sécurité (APS). Au total, les dépenses de fonctionnement, retraitées des erreurs d’imputation, s’établissent à 25,1 M€ y compris la rémunération des MI-SE. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 80 563 Consommation 80 563 1 290 859 838 1 287 789 550 1 290 859 838 1 287 796 372 165 104 17 125 986 165 104 17 125 985 Prévues en LFI 2014 pour un montant de 1 291 M€, les dépenses d’intervention ont été réalisées à hauteur de 1 305 M€. Elles concernent principalement l’assistance éducative, soit 1 270,6 M€, dont 31,1 M€ imputés à tort sur l’action 01 et relevant des dépenses de l’action 03 pour les AESH-co et les AESH-m. Ces dépenses intègrent également les règlements effectués par les EPLE employeurs au titre des contentieux pour les contrats aidés pour un montant de 6,5 M€, ainsi qu’une somme de 0,2 M€ au titre de l’indemnisation du chômage des emplois jeunes (hors frais de gestion). La formation des contrats aidés a été partiellement imputée sur cette action à hauteur de 4,9 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). Ces dépenses incluent également le versement de 15,9 M€ effectué à l’Agence de services et de paiement (ASP) au titre de la rémunération des contrats de travail des emplois d’avenir professeurs, les subventions versées aux EPLE au titre de la vie collégienne et lycéenne pour un montant de 0,9 M€, ainsi que le remboursement de la rémunération des MI-SE de la Polynésie française (4,6 M€). 169 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 Enfin, elles concernent des dépenses prévues initialement en section de fonctionnement au titre des cotisations (1,4 M€). Les assistants d’éducation : 1 270,6 M€ (1 239,4 M€ compte tenu de l’erreur d’imputation sur les dépenses liées aux AESH) Les assistants d’éducation exercent des missions de surveillance et d’encadrement des élèves dans les EPLE. La LFI 2014 prévoyait une dotation de 1 263,1 M€ pour couvrir la rémunération des assistants d’éducation (hors auxiliaires de vie scolaire – AESH). La dépense de l’État s’élève à 1 239,4 M€ et prend la forme de subventions versées aux EPLE qui rémunèrent ces personnels. L’écart entre l’exécution et la prévision de dépense de rémunération des assistants d’éducation s’explique notamment par l’ajustement des sous-jacents du coût moyen retenus au moment de la budgétisation (hypothèse de revalorisation du SMIC et baisse de 0,15 point des cotisations familiales patronales non connue lors de l’élaboration de la loi de finances), ainsi que par le recours conjoncturel à la trésorerie de certains EPLE. La rémunération annuelle moyenne sur la base de l’évaluation des dépenses de rémunération est de 26 410 € en 2014 contre 26 175 € en 2013. 47 988 assistants d’éducation ont été rémunérés en moyenne annuelle, dont 8 681 en éducation prioritaire : les effectifs de décembre s’élèvent à 48 123, dont 8 690 en éducation prioritaire. 1 841 assistants d’éducation en moyenne annuelle ont été affectés sur des missions d’accompagnement éducatif et sont intervenus dans les 2 785 écoles et 4 562 collèges publics mettant en place le dispositif et ont ainsi accompagné 674 461 collégiens et 219 071 écoliers dans divers domaines (aide aux devoirs, sport, culture, langues vivantes). Contentieux des contrats aidés : 6,5 M€ portés à 6,7 € compte tenu des 0,2 M€ mobilisés en fonctionnement Portés devant les prud’hommes par des anciens bénéficiaires de contrats aidés, les contentieux ont donné lieu en 2014 à 625 condamnations. Les jugements de première instance étant exécutoires, y compris en cas d’appel, les EPLE de 29 académies ont dû procéder à des paiements à hauteur de 6,7 M€ en 2014, représentant un coût moyen de 10 500 € par jugement. L’indemnisation du chômage des emplois jeunes : 0,2 M€ Le dispositif d’indemnisation du chômage des emplois jeunes mis en place en 2003 est en constante diminution compte tenu de la réduction mécanique du vivier concerné. Il s’élève à 0,2 M€ en 2014. Formation des CUI (hors AVS) : 4,9 M€ (3,9 M€ compte tenu d’un rétablissement de crédit de 1 M€ imputé par erreur sur l’action 03 et venant en diminution de la dépense) (cf. coûts synthétiques transversaux). Subventions versées au titre des emplois d’avenir professeur : 15,9 M€ (hors frais de gestion payés en fonctionnement) Les emplois d’avenir professeurs (EAP) constituent un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle dans les métiers du professorat mis en place début 2013. Ce dispositif offre à des étudiants boursiers sur critères sociaux se destinant à l’enseignement la possibilité d’entrer progressivement dans le métier grâce à un parcours visant le développement de leurs compétences professionnelles et l’acquisition d’une véritable expérience de terrain. Les étudiants concernés se voient ainsi confier un emploi à temps partiel au sein d’une école ou d’un établissement scolaire, sur la base moyenne de 12 heures par semaine. L’ASP assure la gestion financière du dispositif pour le compte du MENESR et verse les contributions afférentes aux salaires des EAP aux EPLE employeurs. Le montant de la subvention versée par le ministère à l’ASP à ce titre s’élève à 16 M€ dont 0,1 M€ de frais de gestion imputés en dépenses de fonctionnement. Le nombre de contrats recrutés au titre de l’année 2013-2014 s’élève à 7 129. Au titre de l’année scolaire en cours, on recense 7 837 contrats signés (ou en phase de l’être). 170 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Subventions versées aux EPLE au titre de la vie collégienne et lycéenne : 0,9 M€ portés à 1,1 M€ compte tenu des 0,3 M€ réalisés en fonctionnement Ces subventions sont versées aux EPLE sous forme de ressources globalisées. Il appartient aux chefs d’établissement, en accord avec l’ensemble des membres de la communauté éducative, de décider de la répartition des crédits à allouer aux différents dispositifs. Les dépenses réalisées se répartissent comme suit : – le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) : 0,66 M€ ; – le fonds de vie lycéenne (FVL) : 0,48 M€. Les crédits ainsi affectés permettent de financer des actions d’information et de sensibilisation, ainsi que la diffusion de brochures et de supports pédagogiques. Prise en charge de la rémunération des personnels mis à disposition de la Polynésie française : 4,6 M€ Il s’agit de la participation de l’État à la rémunération des agents de la fonction publique territoriale exerçant des fonctions de surveillance dans les établissements publics territoriaux d’enseignement de la Polynésie française, conformément aux dispositions de la convention du 4 avril 2007. Prévue initialement en fonctionnement, cette dépense a été exécutée dans le cadre des dépenses d’intervention. Au total, les dépenses d’intervention retraitées des diverses erreurs d’imputation, s’établissent à 1 267,6 M€ (hors rémunération des MI-SE de la Polynésie française). ACTION N° 02 Santé scolaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 455 553 928 5 190 296 460 744 224 520 251 647 5 083 832 525 335 479 Crédits de paiement 455 553 928 5 190 296 460 744 224 520 251 647 5 083 943 525 335 590 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 2 400 000 Crédits de paiement Consommation 2 451 194 Prévision LFI 2 400 000 Consommation 2 451 305 Les dépenses de fonctionnement concernent les frais de déplacement des personnels itinérants de santé pour un montant de 2,4 M€ (cf. coûts synthétiques transversaux). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI 2 790 296 Crédits de paiement Consommation 2 610 099 22 539 Prévision LFI 2 790 296 Consommation 2 610 099 22 539 171 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 Prévues à hauteur de 2,8 M€, les dépenses d’intervention (2,6 M€) concernent les subventions attribuées aux villes autonomes. Conformément à l’article L. 541.1 du code de l’éducation, l’institution scolaire a l’obligation d’assurer des visites médicales à tous les enfants au cours de leur sixième, neuvième, douzième et quinzième année et de donner les suites nécessaires à ces visites, notamment en prenant les mesures appropriées pour que les familles soient aussitôt informées des constatations médicales. L’État verse une subvention aux collectivités lorsque celles-ci prennent en charge directement cette mission. C’est dans le cadre de ce dispositif que 2,6 M€ ont permis de couvrir les dépenses de santé scolaire du premier degré pour les communes à « régime autonome » ou « semi-autonome » des académies d’Amiens, Bordeaux, Grenoble, Lille, Nantes, Nice, Paris et Strasbourg, pour un effectif d’environ 300 000 élèves. ACTION N° 03 Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 281 750 629 426 549 364 708 299 993 285 508 354 429 116 085 714 624 439 Crédits de paiement 281 750 629 426 549 364 708 299 993 285 508 354 429 121 846 714 630 200 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI 22 937 220 Crédits de paiement Consommation 14 941 395 19 620 Prévision LFI 22 937 220 Consommation 14 907 435 19 620 Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 14,9 M€ et concernent l’acquisition de matériels pédagogiques adaptés (9,3 M€), l’accompagnement spécialisé des élèves handicapés (0,2 M€), les crédits destinés à la formation des auxiliaires de vie scolaire (0,9 M€), les frais de déplacement des AESH (1,2 M€), ainsi que des frais de gestion payés à l’ASP dans le cadre de la convention CUI (3,3 M€). Les achats de matériels pédagogiques adaptés : 9,3 M€ portés à 9,6 M€ compte tenu des 0,3 M€ imputés sur le titre 6 Prévue en LFI à hauteur de 11,3 M€, la dépense s’élève à 9,3 M€. 4 M€ ont été affectés à l’acquisition de matériels adaptés pour les élèves du premier degré et 5,3 M€ en faveur de ceux du second degré. Il convient d’ajouter une somme de 0,3 M€ imputée en dépenses d’intervention. Cela porte la dépense totale à 9,6 M€. Au cours de l'année scolaire 2013-2014, dans l’enseignement public, 26 791 élèves ont bénéficié d’un équipement adapté, soit une augmentation de 17,2 % par rapport à 2012-2013. 172 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO L’accompagnement spécialisé des élèves en situation de handicap : 0,2 M€ porté à 0,8 M€ compte tenu des 0,6 M€ imputés sur le titre 6 L’accompagnement spécialisé des élèves handicapés et des étudiants handicapés accueillis dans les classes post-baccalauréat des établissements du second degré est pris en charge par le ministère chargé de l’éducation nationale. Mise en œuvre sur décision des commissions des droits de l’autonomie, cette prise en charge consiste à apporter, en plus d’une aide humaine, une aide spécialisée qui peut prendre plusieurs formes : interprétariat en langue française des signes, codage en langage parlé complété, aide au français écrit par un professionnel de la surdité, et toute autre aide technique au travail personnel. Initialement prévue pour un montant de 1,3 M€ en LFI 2014, la dépense totale s’élève à 0,8 M€ dont 0,6 M€ dépensé en titre 6. Les crédits de formation des auxiliaires de vie scolaire : 0,9 M€ porté à 2,9 M€ compte tenu de 2,1 M€ imputés sur le titre 6 (cf. coûts synthétiques transversaux). Les frais de déplacement :1,2 M€ Ces frais concernent les déplacements liés à la formation des auxiliaires de vie scolaire et hors formation (la synthèse des frais de déplacement est présentée dans les coûts synthétiques transversaux). Frais de gestion de l’ASP : 3,3 M€ Le MENESR verse des frais de gestion à l’ASP en exécution des conventions concernant les contrats aidés. Ces frais de gestion sont imputés en fonctionnement, alors que les subventions correspondantes relèvent du titre 6. La dépense s’élève au total à 3,3 M€, soit 1,2 % des sommes versées par l’ASP aux EPLE. Au total les dépenses de fonctionnement, retraitées des diverses erreurs d’imputation, s’établissent à 17,9 M€. DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI 19 370 Consommation 19 370 La dépense de matériel pédagogique adapté aux élèves du premier degré d’un montant de 19 370 € est imputée sur les dépenses d’investissement puisqu’il s’agit de matériel amortissable. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 403 599 244 408 188 443 403 599 244 408 188 443 12 900 5 947 257 12 900 5 986 978 Des mesures spécifiques visant à améliorer la qualité de l’accompagnement des élèves en situation de handicap, notamment par la reconnaissance et la valorisation du métier d’auxiliaire de vie scolaire, ont été décidées en 2013. Elles se sont traduites, d’une part par la création d’un nouveau contrat d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) à l’article L. 917-1 du code de l’éducation, et d’autre part par la possibilité de proposer à ces personnels recrutés par l’État, les établissements publics locaux d’enseignement et les établissements privés sous contrats, un contrat à durée indéterminée conclu avec l’État au terme de six années d’exercice en contrat à durée déterminée. Ces AESH en contrat à durée indéterminée seront rémunérés sur le titre 2. 173 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 Les dépenses d’intervention d’un montant de 414,2 M€ concernent le financement des contrats aidés (274,1 M€, soit le montant total des crédits d’intervention versés à l’ASP après retraitement d’une erreur d’imputation d’un rétablissement de crédits d’un montant d’1 M€), la rémunération des AVS-co et AESH-co (52,2 M€), des AVS-m et AESH-m (82,1 M€), le financement des associations recrutant d’anciens AVS-i (3,3 M€) et enfin les subventions versées aux MDPH (0,3 M€). Par ailleurs, une dépense de 3 M€ aurait dû être imputée en fonctionnement dont 0,3 M€ pour l’achat de matériel pédagogique adapté, 0,6 M€ au titre de l’accompagnement spécialisé des élèves handicapés et 2,1 M€ destinés à la formation des AVS. Enfin, 0,1 M€ d’actions de formation en faveur des contrats aidés hors AVS (initialement prévues en dépenses d’intervention à l’action 01) ont également été imputées sur l’action 03. Contrats aidés : 274,1 M€ (hors frais de gestion payés en fonctionnement) Les titulaires de contrats aidés sont principalement chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Ils sont également appelés à exercer des fonctions d’appui administratif et éducatif aux écoles et d’accompagnement de la réforme des rythmes scolaires dans le 1 er degré. S’agissant du second degré, ils assurent des missions de renfort en matière d’appui éducatif, notamment pour l’individualisation de l’aide aux élèves et les activités centrées sur l’informatique et les nouvelles technologies. Ils peuvent également participer à des missions d’amélioration du climat scolaire, en lien avec les différents acteurs concernés des établissements (assistants de prévention et de sécurité, personnels de vie scolaire, assistants d’éducation notamment). La LFI 2014 prévoyait une dotation de 239,3 M€ pour rémunérer un effectif de 53 600 contrats aidés en moyenne annuelle. La dépense s’est élevée à 274,1 M€ pour un effectif moyen annuel d’environ 67 500 contrats. L’augmentation des effectifs par rapport à la programmation initiale résulte du maintien sur les douze mois de l’année des 22 000 contrats qui arrivaient à échéance au 30 juin 2014. Ce contingent supplémentaire a permis le renouvellement des contrats arrivés à échéance et le recrutement de nouveaux bénéficiaires. Les effectifs s’élevaient fin 2014 à 68 886 contrats. Les dépenses concernent principalement la prise en charge par le ministère d’une partie de la rémunération des personnels, correspondant à 4 384 € annuels par contrat, conjointement avec le ministère chargé de l’emploi. Une subvention de 274,1 M€ a été versée à l’ASP, en charge de la gestion financière des contributions servies aux EPLE employeurs pour le compte du ministère. En incluant les frais de gestion imputés en fonctionnement pour un montant de 3,3 M€, la dépense totale s’élève à 277,4 M€. Sur l’ensemble des 68 886 contrats mobilisés au 31 décembre 2014, 43 995 (soit 27 077 ETP) représentant 63,9 % du contingent étaient affectés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap ; 14 183 (20,6 %) à l’assistance aux directeurs d’écoles et 10 701 (15,5 %) pour les autres fonctions (documentation, soutien informatique…) Auxiliaires de vie scolaire et accompagnants des élèves en situation de handicap collectif (AVS-co et AESHco) : 52,2 M€ portés à 76,4 M€ en tenant compte des 24,2 M€ imputés à l’action 01 Les assistants d’éducation – auxiliaires de vie scolaire, placés auprès des élèves en situation de handicap pour un accompagnement collectif, ont bénéficié du nouveau statut d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), désormais prévu par l’article L. 917-1 du code de l’éducation. En LFI 2014, les crédits affectés à la rémunération de 1 942 ETP assurant une mission d’accompagnement collectif s’élevaient à 51 M€. Un montant de 76,2 M€ a permis de financer la rémunération de 2 958 ETP en moyenne annuelle. Auxiliaires de vie scolaire et accompagnants des élèves en situation de handicap pour l’aide mutualisée (AVS- m et AESH-m) : 82,1 M€ portés à 89 M€ en tenant compte des 6,9 M€ imputés à l’action 01 À la rentrée 2011, 2 000 assistants d’éducation ont été recrutés pour assurer une mission d’aide mutualisée. 2 300 postes supplémentaires ont été créés à la rentrée 2012. À la rentrée 2014, ces personnels ont également bénéficié du nouveau statut d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH). 3 448 ETP en moyenne annuelle ont été rémunérés en 2014 pour une dépense totale de 89 M€. 174 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Associations recrutant d’anciens AVS-i : 3,3 M€ Cette dépense recouvre le financement des conventions passées avec les associations qui recrutent d’anciens AVS-i, afin de garantir, quand elle est nécessaire à l’enfant, la continuité de l’accompagnement à l’école et au domicile, tout en offrant de nouvelles perspectives de carrière aux AVS. 111 ETPT ont pu bénéficier de ce dispositif en 2014. Subventions versées aux MDPH : 0,3 M€ Les subventions de fonctionnement versées aux maisons départementales des personnes handicapés (MDPH) se sont élevées à 0,3 M€ en 2014. Au total, les dépenses d’intervention, retraitées des diverses erreurs d’imputation, s’établissent à 443 M€. ACTION N° 04 Action sociale Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 160 414 353 564 602 467 725 016 820 171 291 298 563 520 510 734 811 808 Crédits de paiement 160 414 353 564 602 467 725 016 820 171 291 298 563 533 240 734 824 538 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 478 240 FDC et ADP prévus 5 000 000 Crédits de paiement Consommation 1 454 921 Prévision LFI 1 478 240 Consommation 1 454 979 5 000 000 Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel (1,5 M€) correspondent aux frais de déplacement des assistants de service social (cf. coûts synthétiques transversaux). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI 558 124 227 Crédits de paiement Consommation 536 393 607 Prévision LFI 558 124 227 Consommation 536 388 677 25 604 602 25 622 204 67 380 67 380 Pour un total de 562 M€, les catégories transferts aux ménages (536,4 M€), transferts aux collectivités territoriales (25,6M€) et transferts aux autres collectivités (0,06 M€), financent les bourses d’études allouées aux élèves (531,3 M€) et les fonds sociaux (30,7 M€). 175 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 Bourses : 531,3 M€ La dépense au titre des bourses s’est élevée à 531,3 M€, à comparer aux 523,5 M€ inscrits en LFI. Cet écart s’explique notamment par les évolutions d’effectifs qui ont été plus importantes que les prévisions d’évolution d’effectifs retenues en budgétisation. Les bourses attribuées aux familles en 2014 se répartissent comme suit entre les différents niveaux d’enseignement : – bourses de collèges : 150,5 M€ ; – bourses de lycées : 175 M€ ; – aides complémentaires : 205,8 M€, dont : • primes liées à la formation professionnelle (prime de qualification et prime d’équipement) : 53,5 M€ ; • compléments de bourses liés aux conditions de scolarité (prime d’internat, exonération de frais de pension, bourses d’enseignement d’adaptation, remise de principe) : 23,9 M€ ; • autres dispositifs d’aide à l’entrée au lycée (prime d’entrée en 2nde, 1ère et terminale, bourses au mérite) : 128 M€ ; • compléments de bourses : 0,4 M€. Fonds sociaux : 30,7 M€ En gestion 2014, les délégations de crédits au titre des fonds sociaux se sont élevées à 30,7 M€. Ces dépenses ont été stabilisées par rapport à 2013 (29,9 M€). ACTION N° 05 Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 41 292 900 12 186 443 53 479 343 39 951 379 14 997 161 54 948 540 Crédits de paiement 41 292 900 12 186 443 53 479 343 39 951 379 15 000 111 54 951 490 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 135 704 135 704 Subventions pour charges de service public 450 000 450 000 Les dépenses de fonctionnement, pour un montant de 0,6 M€, auraient dû être imputées en dépenses d’intervention. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 12 156 443 12 894 815 12 156 443 12 897 765 30 000 1 516 642 30 000 1 516 642 176 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les dépenses d’intervention s’élèvent à 14,4 M€ portées à 15 M€ compte tenu des 0,6 M€ imputés à tort en fonctionnement (dont 0,24 M€ au titre des subventions pour frais de fonctionnement des établissements restés à la charge de l’État et 0,34 M€ au titre des subventions pour les internats de la réussite). Elles correspondent aux subventions versées pour le fonctionnement des établissements à la charge de l’État (6,6 M€), les internats de la réussite (7 M€) et la prise en charge de la rémunération des personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) de Mayotte (1,4 M€). Subvention au titre des frais de fonctionnement des établissements restés à la charge de l’État : 6,3 M€ portés à 6,6 M€ compte tenu des 0,24 M€ imputés à tort sur le titre 3 En LFI, la prévision de dépense au titre des frais de fonctionnement était de 6,7 M€ pour les établissements restant à la charge de l’État : – le collège et le lycée Comte de Foix d’Andorre et les écoles d’Andorre ; – les établissements du second degré de Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte et Wallis-et-Futuna. En gestion 2014, une dépense de 6,6 M€ est constatée pour un effectif total de 42 811 élèves, soit un coût moyen total de 152 € par élève. Nombre d’établissements Effectifs d’élèves 2 3 608 Collèges 18 24 736 Lycées 6 9 133 Lycées professionnels 4 3 085 Collèges-Lycées 1 316 Lycées professionnels 1 137 Collèges 6 1 189 Lycées et lycées professionnels 1 607 en métropole et Andorre Montpellier – Andorre dans les collectivités d’Outre-mer Mayotte Saint-Pierre et Miquelon Wallis et Futuna Subvention au titre des internats de la réussite : 6,7 M€ portés à 7 M€ compte tenu des 0,34 M€ imputés à tort sur le titre 3 Depuis l’ouverture du premier internat d’excellence en 2009, 45 établissements fonctionnent et offrent plus de 4 100 places. Les subventions allouées en 2014 pour un montant global de 7 M€ correspondent à : – la prise en charge de l’ensemble des frais de fonctionnement des internats à la charge de l’État à hauteur de 6,4 M€, dont 2,8 M€ pour Sourdun-Cachan, 2,4 M€ pour l’internat de Montpellier, 0,3 M€ pour Paris (Lycée Jean Zay) et 0,9 M€ pour Marly-le-Roi ; – les subventions accordées aux établissements dans lesquels des places d’internat ont été labellisées pour un montant de 0,6 M€. Remboursement à la collectivité départementale de Mayotte : 1,4 M€ Conformément aux dispositions de la convention du 14 novembre 2011, il est prévu de rembourser à la collectivité départementale de Mayotte la rémunération des 50 agents du département mis à disposition des lycées et collèges exerçant les fonctions de TOS. En 2014, cette dépense s’est élevée à 1,4 M€. 177 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 ACTION N° 06 Actions éducatives complémentaires aux enseignements Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 245 284 652 245 284 652 268 468 316 268 468 316 Crédits de paiement 178 244 652 178 244 652 206 617 775 206 617 775 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 211 605 1 211 754 Subventions pour charges de service public 1 888 000 1 888 000 Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 3,1 M€ et concernent la subvention de 1,9 M€ attribuée au titre du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), les frais de gestion du FARRS pour un montant de 0,7 M€ et des crédits éducatifs pour 0,5 M€ en faveur de l’accompagnement éducatif. Subvention FIPD (Fonds interministériel de prévention de la délinquance) : 1,9 M€ Il s’agit d’une subvention pour charge de service public attribuée à l’ACSé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) au titre de la contribution du MENESR au FIPD. Frais de gestion du FARRS : 0,7 M€ Les crédits du fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes scolaires sont imputés sur le titre 6. Les frais de gestion (0,7 M€) sont payés sur les crédits de fonctionnement à l’Agence de services et de paiement (ASP) mais auraient dû être comptabilisées en titre 6. Subventions versées aux associations intervenant au titre de l’accompagnement éducatif : 0,5 M€ Une somme de 0,5 M€ a été attribuée sous forme de subventions aux associations qui signent des conventions avec les académies dans le cadre de la prise en charge des activités de l’accompagnement éducatif dans les domaines sportif, artistique et culturel. Ces dépenses auraient néanmoins dû être imputées sur le titre 6. Le montant total des dépenses de fonctionnement, retraitées des diverses erreurs d’imputation, s’élève à 1,9 M€. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 20 000 Consommation 20 000 Transferts aux collectivités territoriales 111 648 512 130 823 294 111 648 512 130 821 943 Transferts aux autres collectivités 133 636 140 134 525 417 66 596 140 72 676 078 178 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les dépenses d’intervention atteignent 265,4 M€ en AE et 203,5 M€ en CP. Elles ont permis de financer la prise en charge du fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré (FARRS) pour un montant de 122,8 M€, le dispositif « école ouverte » réalisé à hauteur de 5,9 M€,l’attribution de moyens aux EPLE au titre de l’accompagnement éducatif pour un montant de 3,2 M€, le règlement de subventions attribuées au titre de la réserve parlementaire à hauteur de 1 M€, et enfin les subventions aux associations mettant en œuvre des politiques éducatives pour 132,4 M€ en AE et 70,6 M€ en CP. Fonds d’amorçage de la réforme des rythmes scolaires dans le 1 er degré : 122,8 M€ portés à 123,5 M€ compte tenu de 0,7 M€ de frais de gestion payés en fonctionnement La réforme des rythmes scolaires dans le premier degré, qui prévoit notamment l’organisation des enseignements sur neuf demi-journées, doit conduire à mieux répartir les heures de classes sur l’année scolaire (180 jours de classe contre 144 actuellement), à alléger de 45 minutes en moyenne la journée de classe et à programmer les enseignements fondamentaux aux heures où les élèves sont les plus concentrés. Cette réforme a été généralisée à toutes les écoles publiques à compter de la rentrée 2014. Des expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires ont également été autorisées pour certaines écoles publiques dans le cadre du décret n° 2014-457 du 7 mai 2014 portant autorisation d’expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires. L’article 67 de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République a prévu un accompagnement financier des communes et des écoles privées sous contrat ayant choisi de mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires dans le 1 er degré dès la rentrée 2013 au travers d’un fonds d’amorçage. Les communes éligibles au fonds d’amorçage ont pu percevoir deux niveaux d’aides financières calculées en fonction du nombre d’élèves éligibles scolarisés dans la commune : – une aide forfaitaire de 50 € par élève scolarisé pour l’année scolaire 2014-2015, versée à l’ensemble des communes ; – une majoration forfaitaire de 40 € par élève, accordée aux communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) et à la dotation de solidarité rurale (DSR) dites « cible » au titre de l’année scolaire en cours ou précédente, ainsi qu’aux communes d’outre-mer. Au total, ces communes percevront donc une aide de 90 € par élève. Les aides sont versées en deux temps au titre de l’année scolaire en cours. Ainsi, au titre d’une année scolaire n/n+1 : – un acompte correspondant au tiers de l’aide totale est versé au cours du dernier trimestre de l’année n (sur la base des effectifs élèves scolarisés à la rentrée n-1) ; – le solde correspondant aux deux tiers de l’aide totale est versé à la fin du 1er trimestre n+1. De plus, un ajustement est effectué sur la base des effectifs élèves définitifs de l’année scolaire en cours. L’Agence de services et de paiement (ASP) assure le versement de ces aides pour le compte de l’État. En gestion 2014, une subvention de 123,5 M€ a été versée à l’Agence dont 0,7 M€ au titre des frais de gestion. Ces crédits ont permis de verser l’acompte de la campagne d’aide 2014-2015, soit un tiers du montant total de l’aide au titre de l’année scolaire, à 22 577 communes (représentant environ 5 810 000 élèves) et à 394 organismes de gestion d’écoles privées (représentant près de 70 000 élèves) : 98 % des communes ayant au moins une école publique ont donc perçu l’acompte fin 2014. 30 % des bénéficiaires ont perçu la part majorée (7 250 communes éligibles à la DSU ou DSR « cible » ou communes ultra-marines). La couverture des dépenses du solde de la campagne d’aide 2013-2014 a été assurée par un versement de 62 M€ effectué à l’ASP par la Caisse nationale des allocations familiales, conformément aux termes de la convention d’objectifs et de gestion 2013-2017 de la Caisse. Dispositif « école ouverte » : 5,9 M€ Le dispositif « école ouverte » permet d’accueillir des enfants et des jeunes dans les collèges et les lycées pendant les vacances scolaires, ainsi que des mercredis et samedis de l'année scolaire (dispositions de la Charte école ouverte :circulaire n°2003-008 du 23 janvier 2003). Il s’adresse particulièrement aux jeunes qui ne partent pas ou peu en vacances, qui ne fréquentent pas ou peu les structures locales d’accueil et de loisirs et qui vivent dans des zones urbaines et rurales défavorisées ou dans des contextes économiques et sociaux difficiles. Il est, depuis un an, 179 PLR 2014 Vie de l'élève JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 230 développé en priorité dans les établissements des réseaux de l’éducation prioritaire, et tout particulièrement dans les REP+ et les REP. Sont également concernés les établissements situés dans des territoires relevant de la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville. Ce dispositif propose un programme d’activités éducatives dans les domaines scolaire, culturel, sportif et de loisirs. L’opération favorise l’intégration sociale et scolaire des élèves et contribue à la réussite scolaire et éducative de tous. L’enquête prévisionnelle lancée auprès des académies en 2014 faisait ressortir 695 établissements réalisateurs parmi lesquels 614 collèges dont 431 en éducation prioritaire et 81 lycées mobilisant quelque 123 150 jeunes dont 92 740 en éducation prioritaire et/ou ZUS. Subventions versées aux EPLE au titre de l’accompagnement éducatif : 3,2 M€ portés à 3,7 M€ compte tenu des 0,5 M€ imputés en fonctionnement Une somme de 3,2 M€ a été attribuée aux EPLE en crédits d’intervention pour assurer la mise en œuvre de l’accompagnement éducatif proposé aux élèves volontaires des écoles et collèges dans les domaines suivants : - l’aide aux devoirs ; la pratique artistique et culturelle ; la pratique sportive ; la pratique d’une langue vivante étrangère. Selon les services académiques, 674 461 collégiens de 4 562 collèges publics, parmi lesquels 964 collèges de l’éducation prioritaire, ont bénéficié de ce dispositif. Dans le premier degré, 2 785 écoles élémentaires publiques de l’éducation prioritaire ont mis en place sur l’année scolaire 2013-2014 l’accompagnement éducatif au bénéfice de 219 071 écoliers. L’analyse comparée de ces données, issues d’une enquête réalisée auprès des services académiques, par rapport à celles de 2012-2013 doit être nuancée, car à la date de rédaction du présent rapport annuel de performance, l’intégralité des établissements scolaires n’avait pas répondu à l’enquête. En prenant en compte les 0,5 M€ payés pour l’exécution des conventions passées directement par les académies avec les associations, c’est une somme globale de 3,7 M€ qui a été mobilisée en 2014 pour la mise en œuvre de ce dispositif. Subventions versées par le MENESR au titre de la réserve parlementaire : 1 M€ Subventions aux associations éducatives complémentaires de l’enseignement public : 132,4 M€ en AE et 70,6 M€ en CP Les crédits affectés au financement des subventions attribuées aux associations assurant la mise en œuvre de politiques éducatives dont le détail est présenté ci-dessous, se sont élevés au total à 132,4 M€ en AE et 70,6 M€ en CP et se répartissent entre les conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) et les conventions annuelles. Cette dépense, légèrement inférieure à celle de 2013 (57,4 M€ en AE et 75,2 M€ en CP) a permis le renouvellement des 9 CPO échues au 31 décembre 2013 et conclues avec les associations menant des actions en complémentarité de l’enseignement public (la Ligue de l’enseignement, l’Office central de coopération à l’école, le centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active, notamment) : ces renouvellements expliquent l’augmentation de l’enveloppe d’AE puisque 75 % des AE correspondant au montant total inscrit dans les CPO nouvelles doivent être engagés la première année de la convention. Cette enveloppe intègre les subventions attribuées aux associations sportives, plus précisément à l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) pour le second degré à hauteur de 13,7 M€ en AE et CP, à comparer aux 16,6 M€ versés en 2013. Cette diminution s’explique par la mise en œuvre, à compter du 1 er septembre 2014, du décret n° 2014-460 du 7 mai 2014 relatif à la participation des enseignants d’éducation physique et sportive aux activités sportives volontaires des élèves qui s’est traduite par la prise en charge sur le titre 2 d’une part significative des effectifs de cadres départementaux à compter du 1 er septembre 2014 (138 emplois). La subvention versée prend ainsi en compte la compensation de 178 emplois détachés du 1 er janvier au 31 août 2014 et de 40 emplois à compter du 1er septembre 2014. 180 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO La subvention attribuée à l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) est intégrée à la CPO de la Ligue de l’enseignement. Associations Montant total CPO AE CP 13 687 845 13 687 845 13 687 845 13 687 845 ASSOCIATION SPORTIVE Union nationale du sport scolaire (UNSS) Sous-total CPO A ENGAGEMENT PLURIANNUEL Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA) 13 590 000 10 192 500 4 530 000 Éclaireuses et éclaireurs de France (EEDF) 2 100 000 1 575 000 700 000 Fédération générale des associations départementales des pupilles de l’enseignement public (FGADPEP) 20 355 000 15 266 250 6 785 000 Fédération des œuvres éducatives et de vacances de l’éducation nationale (FOEVEN) 9 135 000 6 851 250 3 045 000 Francs et franches camarades (FRANCAS) 12 375 000 9 281 250 4 125 000 Jeunesse au plein air (JPA) 2 970 000 2 227 500 990 000 Ligue de l’enseignement (LIGUE) 75 690 000 56 767 500 25 230 000 Office central de coopération de l’école (OCCE) 13 170 000 9 877 500 4 390 000 Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) 2 175 000 1 631 250 725 000 750 000 0 250 000 Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) 1 500 000 0 515 000 Institut de formation, d’animation et de conseil (IFAC) 2 025 000 270 000 900 000 155 835 000 113 940 000 52 185 000 211 407 117 069 211 407 117 069 Groupe français d’éducation nouvelle GFEN 110 000 110 000 Association Centre européen de promotion de l'histoire CEPH 115 000 115 000 SOS racisme touche pas à mon pote SOS RACISME 120 000 120 000 Association mémorial de la Shoah 120 000 120 000 Académie des Sciences 125 000 125 000 École des Parents et des Éducateurs île-de-France (EPE Île-de-France) 148 500 148 500 Fondation du camp des milles 170 000 170 000 Association civisme et démocratie (CIDEM) 170 000 170 000 Union des Jeunesses Musicales de France (UNJMF) 185 000 185 000 GIP « Mission du centenaire de la 1re guerre mondiale 1914-2014 » 200 000 200 000 Institut coopératif de l’école moderne (ICEM) 220 000 220 000 Association des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) Sous-total CONVENTION PLURIANNUELLE HORS CPO Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) Sous-total CONVENTIONS A ENGAGEMENT ANNUEL Institut du monde arabe (IMA) Sous-total 300 000 300 000 1 983 500 1 983 500 2 586 401 2 586 401 AUTRES ASSOCIATIONS Autres associations Sous-total TOTAL GENERAL ASSOCIATIONS RAP 2014 2 586 401 2 586 401 132 409 153 70 559 815 Le montant total des dépenses d’intervention, retraitées des diverses erreurs d’imputation, s’élève à 204,7 M€ en CP. 181 PLR 2014 Vie de l'élève A NALYSE DES COÛTS Programme n° 230 ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative La comptabilité d’analyse des coûts est destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes (art. 27 de la LOLF). Elle est mise en œuvre par les ministères, les services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la direction du budget et la direction générale des finances publiques, et se présente en deux volets : - les dépenses complètes par action des programmes, déterminées après ventilation des dépenses indirectes associées aux actions de conduite et de pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement et s’appuient sur les données issues de la comptabilité budgétaire. - les coûts directs des programmes (hors déversements) issus de la comptabilité générale et leur comparaison avec les dépenses directes, afin d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME ÉDUCATION NATIONALE MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE P230 Vie de l’élève 01- Vie scolaire et éducation à la responsabilité P140 Enseignement scolaire public du premier degré 02- Santé scolaire 03- Accompagnement des élèves handicapés 04- Action sociale 05- Internats d'excellence et établissements à la charge de l'Etat 06- Actions éducatives complémentaires aux enseignements ECONOMIE ET FINANCES MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES P309 Entretien des bâtiments de l’Etat P141 Enseignement scolaire public du second degré P214 Soutien de la politique de l’Education nationale SERVICES DU PREMIER MINISTRE MISSION DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT P333 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées 182 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 A NALYSE DES COÛTS PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2014 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) (1) 01 - Vie scolaire et éducation à la responsabilité Ventilation des crédits indirects * au sein du programme entre programmes LFI 2014 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 2 307 928 +100 832 2 408 760 +4,4 % 02 - Santé scolaire 460 744 +17 132 477 876 +3,7 % 03 - Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (libellé modifié) 708 300 +23 378 731 678 +3,3 % 04 - Action sociale 725 017 +23 827 748 844 +3,3 % 53 479 +1 798 55 278 +3,4 % 178 245 +5 845 184 089 +3,3 % 4 433 713 +172 812 4 606 526 +3,9 % 05 - Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat (libellé modifié) 06 - Actions éducatives complémentaires aux enseignements Total PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014 Dépenses directes au sein du programme (4) 01 - Vie scolaire et éducation à la responsabilité Ventilations des dépenses indirectes * entre programmes Exécution 2014 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) 2 213 079 +98 058 2 311 137 +4,4 % 02 - Santé scolaire 525 336 +19 068 544 403 +3,6 % 03 - Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (libellé modifié) 714 630 -4 452 710 179 -0,6 % 04 - Action sociale 734 825 +23 206 758 031 +3,2 % 54 951 +1 751 56 703 +3,2 % 206 618 +6 568 213 186 +3,2 % 4 449 438 +144 200 4 593 638 +3,2 % 05 - Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat (libellé modifié) 06 - Actions éducatives complémentaires aux enseignements Total (en milliers d’euros) * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -144 200 Mission « Direction de l'action du Gouvernement » -800 333 / Moyens mutualisés des administrations déconcentrées -800 Mission « Enseignement scolaire » -169 580 140 / Enseignement scolaire public du premier degré -1 968 141 / Enseignement scolaire public du second degré -4 011 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale -163 601 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -820 309 / Entretien des bâtiments de l'État -820 Mission « Travail et emploi » +27 000 102 / Accès et retour à l'emploi +27 000 183 PLR 2014 Vie de l'élève A NALYSE DES COÛTS Programme n° 230 TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2014 Crédits complets Exécution 2014 Dépenses complètes Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2014 complètes 2014 [(1) et (2)] [(4) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2014 2013-2014 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (2) (5) (7) 2 408 760 2 311 137 2 317 939 +4,4 % +4,4% -97 623 -4,1 % 02 - Santé scolaire 477 876 544 403 532 157 +3,7 % +3,6% +66 527 +13,9 % +2,3 % 03 - Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (libellé modifié) 731 678 710 179 565 806 +3,3 % -0,6% -21 500 -2,9 % +25,5 % 04 - Action sociale 01 - Vie scolaire et éducation à la responsabilité (3) Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2014 [(2) et (5)] (6) -0,3 % 748 844 758 031 750 887 +3,3 % +3,2% +9 187 +1,2 % +1 % 05 - Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat (libellé modifié) 55 278 56 703 54 843 +3,4 % +3,2% +1 425 +2,6 % +3,4 % 06 - Actions éducatives complémentaires aux enseignements 184 089 213 186 122 331 +3,3 % +3,2% +29 097 +15,8 % +74,3 % 4 606 526 4 593 638 4 343 963 +3,9 % +3,2 % -12 887 -0,3 % +5,7 % Total ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS Le poids des déversements sur les actions de politique publique est identique en LFI et en exécution. L’écart observé sur l’action 03 provient du transfert en gestion de 27 M€ à destination de la mission « Travail et emploi », qui n’était pas pris en compte en LFI. La variation entre LFI complète et dépenses complètes s’explique par : – l’écart entre prévision et exécution des crédits du programme (cf. JPE- éléments transversaux au programme) ; – la prise en compte du décret de transfert cité supra. La variation de 74,3 % entre les dépenses complètes 2013 et 2014 s’explique par la prise en charge du fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes scolaires (cf. JPE). ANALYSE DES ÉCARTS Toutes les actions du programme 230 sont des actions de politique publique. Il n’y a donc pas de déversement interne au sein de ce programme. Ces actions bénéficient de déversements : – externes au programme (se reporter à la partie « Analyse des coûts » des programmes 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » action 07, 141 « Enseignement scolaire public du second degré » action 13 et 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ») ; – des missions « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » et « Direction de l’action du gouvernement », au prorata des crédits dont elles sont dotées. Outre ces déversements entrants, un déversement sortant de 27 000 K€ est opéré vers la mission « Travail et Emploi ». 184 PLR 2014 Vie de l'élève Programme n° 230 A NALYSE DES COÛTS PRÉSENTATION DES COÛTS DIRECTS COMPARÉS AUX DÉPENSES DIRECTES Note explicative La présentation des coûts directs par programme (hors déversements) comparés aux dépenses directes permet d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. La comptabilité patrimoniale est une comptabilité en droits constatés qui reflète la situation patrimoniale de l’État en rattachant les charges et les produits à l’exercice qui les a vus naître, indépendamment de la date de paiement ou d’encaissement (par exemple à travers la comptabilisation de charges à payer). Ces comptes en droits constatés visent également à présenter l’ensemble des engagements de l’État au-delà des flux d’encaissements et de décaissements à travers par exemple la constitution de provisions, d’amortissements, etc. (source : Présentation du Compte Général de l’État). Ces coûts directs résultent donc des données de la comptabilité générale arrêtées, sans préjudice pour leur valeur significative, au 2 mars 2015. (en milliers d’euros) Coûts directs 2014 Dépenses directes 2014 (a) (b) 4 626 109 4 449 438 Écart (a) – (b) +176 671 Coûts directs 2013 Dépenses directes 2013 (c) (d) 4 347 321 4 245 542 Écart (c) – (d) +101 779 L’écart constaté en 2014 entre les coûts directs et les dépenses directes est de +176 671 K€. Les dotations aux amortissements, provisions et dépréciations net de reprises (+167 005 K€) contenues dans les coûts directs expliquent en partie l’écart observé. L’analyse des dotations aux provisions de ce programme laisse apparaître une part importante des dotations aux provisions pour charges de personnel à hauteur de 20 497 K€ et des dotations pour transferts aux collectivités territoriales de 251 626 K€. Les reprises les plus significatives concernent les provisions pour charges de personnel et les provisions pour transferts aux collectivités à hauteur respectivement de 21 936 K€ et 75 712 K€. Les dépenses d’investissement de catégorie 51 et 52 prises en compte dans les dépenses directes sont très faibles (19 K€) et peu significatives. Par ailleurs, en ce qui concerne le rattachement des charges à l’exercice 2014, les charges à payer interviennent pour 32 314 K€ dans le montant des coûts directs, alors qu’elles s’élevaient à 24 887 K€ en 2013. PROGRAMME 139 Enseignement privé du premier et du second degrés PROGRAMME 139 ENSEIGNEMENT PRIVÉ DU PREMIER ET DU SECOND DEGRÉS MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 186 Objectifs et indicateurs de performance 189 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 204 Justification au premier euro 211 Analyse des coûts du programme et des actions 231 186 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Guillaume GAUBERT Directeur des affaires financières Responsable du programme n° 139 : Enseignement privé du premier et du second degrés Les objectifs du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » consistent à assurer la maîtrise des compétences de base exigibles au terme de la scolarité dans l’enseignement primaire, et à conduire le maximum d’élèves aux niveaux de compétences attendu en fin de scolarité dans l’enseignement secondaire, pour favoriser soit une poursuite d’études dans l’enseignement supérieur, soit une insertion professionnelle. Le niveau global des compétences des élèves formés en France doit être amélioré pour parvenir à davantage d’équité dans la réussite scolaire. Pour 2014, le taux de renseignement des indicateurs du programme 139 atteint presque 83 %. Sur les 21 indicateurs qui permettent d’apprécier la performance du programme, trois ne sont pas renseignés et un quatrième est renseigné partiellement, soit parce que certaines données ne seront connues qu’après la publication du rapport annuel de performances, soit en raison de la périodicité triennale des évaluations de compétence conduites auprès des élèves sur chaque niveau scolaire depuis le projet annuel de performances (PAP) 2014. Dans la mesure du possible, la réalisation de ces indicateurs figurera dans le PAP pour 2016. Le premier objectif du programme 139 s’inscrit dans la perspective d’assurer la maîtrise des compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture par tous les élèves à l’issue de la scolarité primaire. La réforme du premier degré de 2008 visait à diminuer le nombre d’élèves sortant de l’école primaire avec de graves difficultés et à diviser par deux le nombre de ceux ayant pris une année de retard dans leur scolarité primaire. Elle s’est appuyée sur des programmes recentrés vers les fondamentaux, sur la mise en place d’un système d’évaluations nationales, en CE1 et CM2, en français et en mathématiques. Cette réforme de 2008 n’a pas atteint les objectifs escomptés et notamment l’un des plus importants : la maîtrise des savoirs de base par tous les élèves à l’issue de la scolarité primaire. Le pourcentage d’élèves maîtrisant, en fin de CE1, la compétence 1 (langue française) du palier 1 du « socle commun de connaissances et de compétences » (indicateur 1.1) est de 88 % en 2014. Il demeure donc 12 % des élèves de CE1 qui ne maîtrisent pas les compétences du socle en langue française. Le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) s’établit à 86,9 % en 2014. C’est pourquoi l’école primaire est la priorité de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République ; l’objectif est d’assurer à tous les élèves, à l’issue de leur scolarité primaire, la maîtrise du socle. L’article 37 de cette loi pose le principe que « le redoublement ne peut être qu’exceptionnel », ce qui devrait favoriser la fluidité des parcours. A cet égard, la proportion d’élèves en retard à l’entrée en sixième (indicateur 1.3) connaît une baisse lente mais continue, passant de 9,2 % en 2012, à 8,7 % en 2013 et à 7,9 % en 2014. Ce résultat s’avère très encourageant, car il est bien en-deçà de la cible initiale pour 2014 (9,3 %) et se rapproche déjà de la cible pour 2015 (7 %). Le deuxième objectif du programme, « Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants », rassemble les indicateurs permettant d’apprécier que la scolarité obligatoire garantit à chaque élève l’acquisition d’un socle commun de connaissances, de compétences et de culture, grâce à l’ensemble des enseignements dispensés au cours de la scolarité. Ce socle commun doit permettre la poursuite d’études, la construction d’un avenir personnel et professionnel et préparer à l’exercice de la citoyenneté. 187 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 139 À la session de juin 2014, avec 87,9 % d’admis en France entière, le taux de réussite global au baccalauréat est en hausse (+1,1 point) par rapport à la session 2013. Les taux de réussite aux baccalauréats technologique (90,6 % d’admis) et professionnel (81,9 % d’admis) augmentent respectivement de 4,2 et de 3,4 points, amplifiant pour ce dernier la légère hausse de 2013. Le taux de réussite au baccalauréat général demeure élevé (90,9 %) malgré un recul d’un point. Au total, la part des bacheliers 2014 dans une génération est portée à 77,4 %, après 73,8 % en 2013 (indicateur 2.5). Ce taux n’avait jamais été atteint et est à mettre en perspective avec celui de la France métropolitaine en 1980 (25,9 %). Dans le même temps, le taux d’accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux professions et catégories sociales (PCS) défavorisées dépasse de 5,3 points la prévision fixée au PAP 2014 (indicateur 2.6, sousindicateur 1, sur le champ public et privé). La part d’élèves de familles défavorisées parmi les élèves des classes préparatoires des établissements d’enseignement privés a crû de 0,1 point (indicateur 2.6, sous indicateur 2). De même, continuent de progresser (sur le champ public et privé) : le taux d’accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique (indicateur 2.7) et le taux d’accès à un CAP, ou un baccalauréat professionnel (indicateur 2.8). Plus en amont, le taux d’accès au brevet est, lui aussi, sur une tendance pluriannuelle haussière (indicateur 2.2). La fluidité des parcours, dans les établissements du second degré d’enseignement privé sous contrat, s’améliore avec une diminution de la proportion d’élèves entrant en troisième avec au moins un an de retard (indicateur 2.10) et une stabilité du taux de redoublement par rapport à 2013 (indicateur 2.9). Ces chiffres ne doivent cependant pas masquer certaines faiblesses structurelles du système éducatif français. Ainsi, la proportion d’élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun (indicateur 2.1) ne montre pas de tendance significative à l’amélioration. En 2013, 9,7 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont quitté le système scolaire sans diplôme ou uniquement avec le diplôme national du brevet (indicateur 2.3). Or, ce sont ces jeunes que le chômage touche en priorité, avec un taux avoisinant 50 % pour les non-diplômés. Le troisième objectif du programme vise à favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire en préparant davantage les bacheliers à l’enseignement supérieur, dans le cadre d’un continuum « bac -3, bac +3 ». Tous les indicateurs de cet objectif font masse des résultats obtenus par les élèves de l’enseignement public et de l’enseignement privé, du ministère de l’éducation nationale, comme du ministère de l’agriculture. Le bilan stratégique de ce troisième objectif est donc le même que celui tiré au titre de l’objectif 2 du programme 141. Enfin, le quatrième objectif du programme, « Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l'ensemble du territoire », est plus directement lié aux moyens que l’État met à la disposition des établissements privés, conformément au principe de parité avec l’enseignement public. Ce principe a été fixé dans la loi dite « Debré » du 31 décembre 1959, pour la prise en charge des dépenses de fonctionnement des établissements sous contrat, pour le statut des enseignants des établissements privés ou pour la formation des maîtres (article L. 914-1 du code de l’éducation). La loi de finances initiale pour 2014 avait prévu l’arrivée, à la rentrée scolaire de septembre 2014, dans les établissements privés sous contrat de 773 ETP. Ces moyens supplémentaires assurent à la grande majorité des académies le bénéfice d’une dotation en personnels équilibrée : parmi les académies, 22 se situent dans les limites préconisées pour garantir un taux d’encadrement comparable. La réalisation se stabilise et s’approche de la prévision figurant initialement au PAP 2014 (indicateur 4.3). Par ailleurs, la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a permis de développer la scolarisation en milieu ordinaire pour les élèves en situation de handicap qui sont inscrits dans une classe sous contrat. Pour ces élèves, en 2014, les taux de couverture des notifications d’affectation en classes pour l’inclusion scolaire (CLIS) et en unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) atteignent respectivement 89,3 % (indicateur 4.1, sous indicateur 1) et 87,7 % (indicateur 4.1, sousindicateur 4). L’absence de tendance claire et d’atteinte des objectifs s’explique par le décalage entre la réalité des possibilités d’inclusion et le nombre croissant de notifications d’affectation en CLIS ou en ULIS par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). C’est à présent aussi une approche plus qualitative qui doit être privilégiée, pour construire une école inclusive, ouverte à tous, en améliorant l’accueil et l’accompagnement des élèves 188 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES et la formation des acteurs (professionnalisation et pérennisation des auxiliaires de vie scolaire précisées dans le programme 230 « Vie de l’élève »). Afin de mieux répondre aux besoins spécifiques de ces élèves, les nouveaux enseignants recevront des modules de formation consacrés au handicap dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire INDICATEUR 1.1 Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de CE1, les compétences 1 et 3 du palier 1 du socle commun INDICATEUR 1.2 Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de CM2, les compétences 1 et 3 du socle commun (palier 2) INDICATEUR 1.3 Proportion d'élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard INDICATEUR 1.4 Taux de redoublement OBJECTIF 2 Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants INDICATEUR 2.1 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun INDICATEUR 2.2 Taux d'accès au diplôme national du brevet INDICATEUR 2.3 Proportion des jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation INDICATEUR 2.4 Mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles INDICATEUR 2.5 Taux d’accès au baccalauréat INDICATEUR 2.6 Réussite des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées INDICATEUR 2.7 Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique INDICATEUR 2.8 Taux d'accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de 1ère année des cycles de formation correspondants INDICATEUR 2.9 Taux de redoublement INDICATEUR 2.10 Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard OBJECTIF 3 Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire INDICATEUR 3.1 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur INDICATEUR 3.2 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS ou vers un DUT INDICATEUR 3.3 Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS INDICATEUR 3.4 Ecarts de pourcentages entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études) - selon le diplôme - et les 25-49 ans en situation d'emploi OBJECTIF 4 Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l'ensemble du territoire INDICATEUR 4.1 Evolution de la scolarisation des élèves handicapés dans l'enseignement primaire et secondaire INDICATEUR 4.2 Taux de remplacement (des congés maladie ou maternité) INDICATEUR 4.3 Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée 189 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire INDICATEUR 1.1 Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de CE1, les compétences 1 et 3 du palier 1 du socle commun (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) % n.d n.d 89 88,5 88 s.o. Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et de culture scientifique et technologique) % n.d n.d 88 87,5 86,9 s.o Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, France Métropolitaine + DOM Mode de calcul : Nombre d’élèves qui ont de bons acquis (groupe 3) et des acquis très solides (groupe 4) dans les évaluations nationales en français (pour le sous indicateur compétence 1) et en mathématiques (pour le sous indicateur compétence 3) x 100 / nombre total d’élèves de CE1 ayant participé à l’évaluation. Il a été décidé, à compter du PAP 2014, que l’évaluation de chaque niveau scolaire (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) serait conduite tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permettra d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. L’indicateur 1.1 pour le CE1 est donc renseigné au RAP 2014. Cette évaluation sera par ailleurs limitée aux compétences 1 (« Maîtrise de la langue française ») et 3 (« Mathématiques, culture scientifique et technologique »). INDICATEUR 1.2 mission Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de CM2, les compétences 1 et 3 du socle commun (palier 2) (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 compétence 1 (maîtrise de la langue française) % 87 (± 3,2) 87,4 (± 1,9) 88 s.o s.o 90 compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) % 76,9 (± 3,9) 79,2 (± 2,2) 77 s.o s.o 80 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Nombre d’élèves de l’échantillon qui maîtrisent les compétences de base / nombre total d’élèves de l’échantillon x 100. 190 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Il a été décidé, à compter du PAP 2014, que l’évaluation de chaque niveau scolaire (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) serait conduite tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permettra d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. L’indicateur 1.2 pour le CM2 sera donc renseigné au RAP 2015. Cette évaluation sera par ailleurs limitée aux compétences 1 (« Maîtrise de la langue française ») et 3 (« Mathématiques, culture scientifique et technologique »). INDICATEUR 1.3 Proportion d'élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard (du point de vue du citoyen) Total Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 9,2 8,7 9,3 8,1 7,9 7 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : – numérateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6 e hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) dans les établissements publics et privés, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » ; – dénominateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6 e hors SEGPA dans les établissements publics et privés. Cet indicateur apprécie globalement la « fluidité » des parcours scolaires en élémentaire dans les établissements privés sous contrat. Les données sont extraites des bases élèves établissements (BEE) qui alimentent les bases élèves académiques (BEA). INDICATEUR 1.4 Taux de redoublement (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 en CP % n.d n.d n.d n.d n.d n.d en CE1 % n.d n.d n.d n.d n.d n.d en CE2 % n.d n.d n.d n.d n.d n.d en CM1 % n.d n.d n.d n.d n.d n.d en CM2 % n.d n.d n.d n.d n.d n.d Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Données extraites du système automatisé de gestion et d’information des élèves du premier degré : « Base élèves 1 er degré » (BE1D). ANALYSE DES RÉSULTATS L’indicateur 1.1 est renseigné en 2014, alors que les valeurs 2012 et 2013, à l’inverse, n’étaient pas disponibles. Il concerne l’acquisition des compétences 1 (maîtrise de la langue française) et 3 (mathématiques, culture scientifique et technologique) et il est renseigné tous les 3 ans sur un échantillon de classes de CE1 . La proportion totale d’élèves maîtrisant la compétence 1 est en net progrès (88 %) au regard de l’année 2011 – dernière année de réalisation connue – (85,1 %), et elle est très proche de la prévision 2014 actualisée (88,5 %). Dans le même temps, la proportion totale d’élèves maîtrisant la compétence 3 est également en nette progression (86,9 %) par rapport à la valeur de 2011 (84 %), même si elle demeure un peu en-deçà de la prévision 2014 (87,5 %) actualisée. L’indicateur 1.2, relatif à l’acquisition des compétences du socle commun (palier 2) par les élèves de CM2, sera renseigné au rapport annuel de performance 2015 (cf. commentaires méthodologiques). 191 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 Les indicateurs 1.3 (proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard) et 1.4 (taux de redoublement) mesurent la fluidité des parcours scolaires. La proportion d’élèves en retard à l’entrée de la sixième a connu une baisse significative, passant de 9,2 % en 2012 à 8,7 % en 2013, et à 7,9 % en 2014. La réalisation 2013 a fait l’objet d’une correction à la baisse depuis le RAP 2013 (8,7 % au lieu de 9 %), de sorte qu’elle dépasse la prévision initiale pour 2014. Il en est de même pour la réalisation 2014, qui est meilleure que la prévision 2014 actualisée au PAP 2015. Les mesures prises dès la rentrée 2012 ont ainsi contribué à la baisse de la proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard, dans la ligne fixée par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, qui prévoit à son article 37 que « le redoublement ne peut être qu’exceptionnel ». Contrairement à ce qui avait été annoncé au PAP 2015, l’application BE1D n’a pas encore pu couvrir un champ de l’enseignement élémentaire privé sous contrat suffisamment important pour pouvoir renseigner l’indicateur 1.4 relatif au taux de redoublement. Celui-ci devrait pouvoir être renseigné au rapport annuel de performance 2015. OBJECTIF N° 2 Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants INDICATEUR 2.1 Proportion d'élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Compétence 1 (maîtrise de la langue française) % 88,4 (± 2,6) 87,9 (± 2,1) 90,5 s.o s.o 93 Compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) % 86,6 (± 3,4) 88,1 (± 2,1) 84 s.o s.o 85 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Pour la compétence 3, de nouvelles épreuves visant à fiabiliser ce sous-indicateur ont été expérimentées en 2012 et stabilisées en 2013 : c’est le protocole de 2013 qui sert désormais de référence. Cette évolution engendre donc une rupture de série entre 2012 et 2013. Les valeurs obtenues sont assorties d’intervalles de confiance, calculés au seuil de risque de 5 %, dont il faut tenir compte pour interpréter d’éventuelles évolutions. Il a été décidé qu’à compter du PAP 2014, l’évaluation de chaque niveau scolaire (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) serait conduite tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permettra d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. L’indicateur 2.1 sera donc renseigné au RAP 2016. Cette évaluation sera par ailleurs circonscrite aux compétences 1 (« Maîtrise de la langue française ») et 3 (« Mathématiques, culture scientifique et technologique »). INDICATEUR 2.2 mission Taux d'accès au diplôme national du brevet (du point de vue du citoyen) Taux d'accès au diplôme national du brevet Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 83,3 81,9 81,5 82 83 82 192 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Il s’agit de la proportion de titulaires du diplôme national du brevet (DNB) dans une génération fictive de personnes qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature et de réussite observés l’année considérée. Étant donné le flux entre le public et le privé, le calcul de cet indicateur sur le seul champ privé n’a pas de sens. Cette proportion est obtenue en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge, puis en faisant la somme de ces taux par âge : – numérateur : diplômés du DNB répartis par tranche d’âge à partir de 13 ans ; – dénominateur : population répartie selon les mêmes tranches d’âge. La population par âge est issue des estimations publiées chaque année par l'INSEE. Les deux dernières années sont soumises à révision : ainsi, en 2015, le taux d’accès de la session 2012 est définitif, mais les taux des sessions 2013 et 2014 sont encore provisoires. Il s’agit d’un indicateur conjoncturel qui mesure le taux d’accès d’une population théorique, et non le taux d'accès d'une génération réelle, lequel ne peut être calculé que lorsque celle-ci a atteint 18 ans. En particulier, si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d’accès véritable d’une génération. INDICATEUR 2.3 mission Proportion des jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 1. France % 11,4 2. Union européenne % 12,8 3. Finlande % 8,9 4. Suède % 5. Royaume-Uni 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 9,7 11 9,3 n.d 10,8 11,9 s.o s.o n.d s.o 9,3 s.o s.o n.d s.o 7,5 7,1 s.o s.o n.d s.o % 13,5 12,4 s.o s.o n.d s.o 6. Allemagne % 10,5 9,9 s.o s.o n.d s.o 7. Italie % 17,6 17 s.o s.o n.d s.o 8. Espagne % 24,9 23,5 s.o s.o n.d s.o 9. Pays-Bas % 8,8 9,2 s.o s.o n.d s.o 10. Irlande % 9,7 8,4 s.o s.o n.d s.o Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP, à partir de l'enquête emploi en continu réalisée par l'INSEE Mode de calcul : Il s’agit de la proportion d’individus, parmi les jeunes âgés de 18 à 24 ans, qui n’ont pas suivi de formation au cours des quatre semaines précédant l’enquête et qui ont quitté le système scolaire initial sans diplôme ou en étant titulaires uniquement du diplôme national du brevet. Les données sont tirées d’une enquête auprès des ménages ordinaires de France Métropolitaine : enquête « Emploi en continu ». Tous les ans, l’INSEE procède à la réestimation des pondérations de cette enquête sur 4 ans. Les indicateurs peuvent donc évoluer, mais le plus souvent les révisions sont négligeables. Cet indicateur a été créé au PAP 2012 afin de rendre compte des sorties précoces du système scolaire, dont la réduction constitue une priorité ; il fait aussi partie des critères de référence chiffrés de la stratégie de l'Union européenne en faveur de la croissance et de l’emploi, lancée pour dix ans en 2010 (« Europe 2020 »). Limites et biais connus : l’exploitation de l’enquête « Emploi en continu », comme toute enquête, comporte des marges d’erreur. Réalisations 2014 définitives fin juin 2015 (fin du 1 er trimestre de l’année n+1 en provisoire, fin du 1 er semestre de l’année n+1 en semi-définitif). INDICATEUR 2.4 Mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation Proportion de filles en terminale STI2D % 5,6 5,6 Proportion de garçons en terminale ST2S % 9,4 9,8 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 7 7 6,1 8 11 10,4 11 12 193 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Proportion de filles en terminale professionnelle des spécialités de la production % 8,1 10,5 9 11,9 10,2 10 Proportion de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales % n.d 5,5 s.o s.o 31,3 7,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Pour les sous-indicateurs 1 et 3, il s’agit du rapport entre le nombre de filles inscrites dans les classes terminales visées x 100 et les effectifs totaux de ces classes. Symétriquement, pour les sous-indicateurs 2 et 4, il s’agit du rapport entre le nombre de garçons inscrits dans les classes terminales visées x 100 et les effectifs totaux de ces classes. STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable ST2S : sciences et technologies de la santé et du social INDICATEUR 2.5 mission Taux d’accès au baccalauréat (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation Total % 77,2 Bac général % 37,4 Bac technologique % Bac professionnel % Taux d'accès au baccalauréat des filles Taux d'accès au baccalauréat des garçons 2015 Cible PAP 2014 73,8 74 77,3 77,4 75 38 s.o s.o 37,7 s.o 15,8 15,6 s.o s.o 16 s.o 24 20,1 s.o s.o 23,8 s.o % 79,8 77,6 s.o s.o 84,2 s.o % 74,8 70,1 s.o s.o 70,9 s.o Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignements public + privé, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Il s’agit de la proportion de bacheliers dans une génération fictive de jeunes qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature et de réussite observés l’année considérée. Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge, puis en faisant la somme de ces taux par âge : – numérateur : diplômés du baccalauréat répartis par tranche d’âge, à partir de 13 ans ; – dénominateur : population répartie selon les mêmes tranches d’âge. Tous les sous-indicateurs sont calculés selon le même procédé. La population par âge est issue des estimations publiées chaque année par l’INSEE. Les deux dernières années sont soumises à révision : ainsi, en 2015, le taux d’accès de la session 2012 est définitif, mais les taux des sessions 2013 et 2014 sont encore provisoires. Cet indicateur mesure le taux d’accès d’une population théorique. Il ne s’agit pas du taux d’accès d’une génération réelle, qui ne peut être calculé que lorsque celle-ci a atteint 30 ans. En particulier, si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d’accès réel d’une génération. Ce taux couvre l’ensemble des modes d’accès au baccalauréat (enseignement scolaire public, enseignement privé sous contrat ou non, enseignement agricole public ou privé, candidatures libres, etc.). Sa déclinaison rend compte de la diversité des voies de formation empruntées pour accéder au diplôme, ainsi que des évolutions des équilibres entre ces voies. Il est important d’éviter la confusion entre la notion de taux d’accès au baccalauréat, c’est-à-dire la proportion de bacheliers dans une génération (77,4 % en juin 2014) et les notions de : – taux de réussite au baccalauréat, qui représente la proportion des admis par rapport au nombre de présents (87,9 % à la session 2014) ; 194 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE – taux d’accès au niveau du baccalauréat, c’est-à-dire la proportion d’une génération qui entre dans la dernière année d’une formation préparant au baccalauréat ou à un diplôme du même niveau (c’est ce dernier indicateur qui avait été mentionné dans la loi d’orientation n° 89-486 du 10 juillet 1989). Exemple d’interprétation pour le taux d’accès au baccalauréat de la session 2014 en France métropolitaine et DOM :l’indicateur vaut 77,4 % ; cela signifie que si les taux de candidature et de réussite par âge observés à la session 2014 restaient inchangés à l’avenir, alors 77,4 % de la génération des jeunes âgés de 15 ans en 2013 obtiendrait le baccalauréat. INDICATEUR 2.6 Réussite des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 1. Taux d'accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées (total) % 76,4 68,9 70,5 70,5 75,8 72 Pour information : au baccalauréat général % 21,2 21,5 s.o s.o 21,1 s.o Pour information : au baccalauréat technologique % 16,6 16 s.o s.o 16,4 s.o Pour information : au baccalauréat professionnel % 38,6 31,4 s.o s.o 38,3 s.o 2. Proportion d'enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) % 7,1 7,6 9 8 7,7 10 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP (et MESR – SIES pour le sous-indicateur 2) Mode de calcul : 1. Taux d’accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux professions et catégories sociales (PCS) défavorisées (total) Champ : Enseignements public et privé, France métropolitaine + DOM Cet indicateur permet de mesurer, dans une optique de démocratisation de l’enseignement secondaire, la progression du niveau de formation des jeunes des milieux les moins favorisés. Il est décliné, pour information, pour les trois voies du baccalauréat. Il présente donc la proportion de bacheliers dans une génération de personnes qui présenteraient à chaque âge les taux de candidature et de réussite observés l’année considérée. Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge et pour la catégorie socioprofessionnelle considérée, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge et de cette catégorie socioprofessionnelle, puis en faisant la somme de ces taux par âge. On distingue les bacheliers par âge mais, afin de tenir compte des différences de parcours scolaires, les classes ou regroupements d’âge sont différents selon le type de baccalauréat (général, technologique ou professionnel). On somme ensuite, pour chaque PCS, le taux d’accès au baccalauréat. Les origines sociales sont définies à partir de la nomenclature des PCS de l’INSEE ; la catégorie « défavorisée » comprend principalement les ouvriers, les retraités ouvriers, les employés, les chômeurs n’ayant jamais travaillé, les personnes sans activité professionnelle et les personnes de PCS inconnue. En outre, en l’absence de bases de données démographiques par PCS, les répartitions par PCS sont estimées sur les élèves entrés en 6e à la rentrée précédant la session de baccalauréat (par exemple, rentrée 2013 pour la session 2014 du baccalauréat). Les taux d’accès au baccalauréat sont obtenus en rapportant les effectifs des admis à cet examen aux effectifs démographiques des générations correspondantes, issues des estimations publiées chaque année par l’INSEE. Les deux dernières années sont soumises à révision. Ainsi, en 2015, le taux d’accès de la session 2012 est définitif, mais les taux des sessions 2013 et 2014 sont encore provisoires. Cet indicateur mesure le taux d’accès d’une population théorique. Il ne s’agit pas du taux d’accès d’une génération réelle, qui ne peut être calculé que lorsque celle-ci a atteint 30 ans. En particulier, si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d’accès réel d’une génération. 2. Proportion d’enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) Champ : Enseignement privé, France métropolitaine + DOM Il s’agit du rapport entre le nombre d’enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées en CPGE x 100 et le nombre total d’élèves de CPGE. 195 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 INDICATEUR 2.7 Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique (du point de vue du citoyen) Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde GT Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 87,5 89,5 89 90,5 90,2 89,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Établissements du second degré publics et privés dépendant du ministère de l’éducation nationale, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur mesure la capacité des lycées d’enseignement général et technologique à conduire leurs élèves de seconde jusqu’à l’obtention du baccalauréat, même au prix d’un éventuel redoublement. Il ne s’agit pas du taux d’accès au baccalauréat d’une promotion d’élèves de seconde, mais d’un taux d’accès transversal, produit des taux d’accès de seconde en première, de première en terminale et de terminale au baccalauréat, l’année scolaire considérée. Par exemple, un élève de seconde de 2013-2014 a plus de 90,2 % de chance d’obtenir le baccalauréat, s’il rencontre dans sa scolarité au lycée les mêmes taux de passage en classe supérieure et de redoublement que ceux constatés en 2013 et 2014, ainsi que les mêmes taux de réussite au baccalauréat que ceux de la session 2014. INDICATEUR 2.8 Taux d'accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de 1ère année des cycles de formation correspondants (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux d'accès au diplôme de CAP des élèves de première année de CAP % s.o s.o s.o s.o s.o s.o 1. Par la voie scolaire % 68 69,6 68,7 71 70,8 69 2. Par apprentissage % 61,2 60,9 62,5 62,5 n.d 63 Taux d'accès au baccalauréat professionnel des élèves de seconde professionnelle % s.o s.o s.o s.o s.o s.o 3. Par la voie scolaire % 61,9 64,8 64 69,5 67,1 65 4. Par apprentissage % 41,8 46,8 56,8 47,5 n.d 57 Taux d'accès au BTS des élèves de première année de BTS % s.o s.o s.o s.o s.o s.o 5. Par la voie scolaire % 72,2 71,6 71,7 72 70,4 72 6. Par apprentissage % 66,8 64,9 65 69 n.d 68 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignements public et privé, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur mesure la capacité des lycées et des centres de formation d’apprentis (CFA) à conduire leurs élèves et apprentis tout au long d’un cycle de formation au CAP, au baccalauréat professionnel ou au BTS jusqu’à l’obtention du diplôme. Il ne s’agit pas du taux d’accès au diplôme d’une cohorte réelle d’élèves mais d’un taux fictif, obtenu en effectuant le produit de taux d’accès intermédiaires observés la même année, pour des élèves de niveaux différents. Ainsi, pour le CAP, l’indicateur se fonde sur les taux d’accès de 1 re année en 2 e année et de 2 e année au diplôme du CAP l’année scolaire considérée : dire que le taux d’accès au CAP des élèves de 1 re année de CAP par la voie scolaire est de 70,8 % en 2014 signifie qu’un élève de 1 re année de CAP, sous statut scolaire en 2013-2014, a 70,8 % de chances d’obtenir le CAP s’il rencontre dans sa scolarité au lycée professionnel les mêmes taux de passage en classe supérieure et de réussite à l’examen que ceux constatés en 2014. Les autres sous-indicateurs (baccalauréat professionnel et BTS) sont calculés selon le même principe. En ce qui concerne l’apprentissage, les réalisations de l’année N sont connues au 4 e trimestre de l’année N+1, soit au 4 e trimestre 2015 pour les taux d’accès 2014. 196 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 2.9 Taux de redoublement (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 en 6ème % 3,3 3,1 2,1 2,1 3,1 1,5 en 5ème % 2 1,8 1,3 1 1,9 1 en 4ème % 3,9 3,6 3 2 3,6 2,5 en 3ème % 3,5 4 2,5 3 3,9 2 en 2nde générale ou technologique % 7,8 8,1 5,9 6,2 7,8 5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) pour le collège, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : L’indicateur porte, d’une part sur les quatre niveaux du collège, d’autre part sur les secondes générales et technologiques. Il rapporte le nombre de redoublants dans un niveau à la rentrée N à l’effectif de ce niveau, à la rentrée précédente : il ne s’appuie donc pas sur les décisions d’orientation, mais sur les flux constatés. Les données relatives à la réalisation 2013 ont été mises à jour depuis le projet annuel de performance 2015. INDICATEUR 2.10 Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Total % 21 19,2 18,7 17,4 16,7 17,5 Un an de retard % 19 17,5 17,7 16,1 15,4 17 Deux ans de retard ou plus % 2 1,7 1,3 1,3 1,3 1 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP Champ : Enseignement privé sous contrat, hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) pour le collège, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Indicateur construit à partir du stock d’élèves en 3 e dans les établissements privés sous contrat, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » (14 ans à l’entrée en troisième). Total : élèves de 3 e dans le privé et ayant au moins un an de retard / entrants en 3 e dans le privé. Un an de retard : élèves de 3 e dans le privé et ayant un an de retard / élèves de 3 e dans le privé. Deux ans de retard ou plus : élèves de 3 e dans le privé et ayant deux ans de retard ou plus / élèves de 3 e dans le privé. Les valeurs de réalisation 2013 de cet indicateur figurant au RAP 2013 ont été affinées à l’occasion de la parution du projet annuel de performance 2015. ANALYSE DES RÉSULTATS L’objectif 2 évalue la capacité du système éducatif à former des élèves, avec des compétences et des diplômes leur permettant une insertion sociale et professionnelle de qualité. L’indicateur 2.1 qui mesure la proportion d’élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences 1 et 3 du socle commun ne montre pas de tendance significative à l’amélioration des acquis des élèves en fin de troisième, alors que l’objectif est de conduire tous les élèves à maîtriser le socle commun. La démarche de fiabilisation de la mesure des acquis des élèves, et notamment la réduction des intervalles de confiance des sous-indicateurs, entreprise en 2011 197 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 pour la compétence 1 (maîtrise de la langue française) et en 2012 pour la compétence 3 (mathématiques et culture scientifique), permettront d’interpréter plus significativement les résultats lors du rapport annuel de performance 2016. L’indicateur 2.2 de taux d’accès au diplôme national du brevet (DNB), dont la valeur avait subi une hausse conjoncturelle en 2012, est revenu en 2013 à une valeur de 81,9 %, correspondant mieux aux prévisions, en hausse depuis 2011. La prévision 2014 établie au projet annuel de performance (PAP) 2014 (81,5 %) a été actualisée à 82 % au PAP 2015, afin de prendre en compte le constat provisoirement établi à l’occasion de la session de 2014. La réalisation 2014 (83 %), en hausse de 1,1 point par rapport à 2013, conforte la mission attribuée par la loi au conseil école-collège, organisé progressivement durant l’année scolaire 2013-2014 et opérationnel depuis la rentrée 2014. L’indicateur 2.3 mesurant la proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé, et qui ne poursuivent ni études, ni formation, place la France dans une position relativement favorable au sein de l’Union européenne. L’amélioration des niveaux d’éducation, par la réduction du taux d’abandon scolaire à 10 %, demeure un des objectifs de la stratégie « Europe 2020 », que la France s’est engagée à atteindre. Toutes les dimensions de la refondation de l’école de la République contribuent à cette ambition, comme le confirme la réalisation 2013 de l’indicateur (9,7 %) au regard de la réalisation 2012 (11,4 %). La prévision 2014 fixée au PAP 2014 (11 %) a donc été abaissée (9,3 %) au PAP 2015, la France ayant d’ores et déjà atteint les objectifs fixés. Après le diplôme national du brevet (DNB) et avant le baccalauréat, les élèves accèdent à différentes filières, qui contribuent fortement à déterminer la profession à venir de ces élèves. Introduit au PAP 2014, le nouvel indicateur 2.4 mesure la mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles . Il reflète l’engagement du système éducatif dans les objectifs de mixité et d’égalité déclinés dans une convention interministérielle pour 2013-2018. Ainsi, conformément à l’article L. 121-1 du code de l’éducation modifié par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013, les collèges et les lycées doivent contribuer à favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d'orientation. Or, des différences persistent dans l’orientation et le choix des spécialités reste marqué par des stéréotypes, raisons pour lesquelles les cibles se montrent volontaristes, tout en tenant compte du taux de progression mesuré des réalisations entre 2013 et 2014 : 6,1 % de filles en terminale STI2D en 2014 contre 5,6 % en 2013, 11 % de garçons en terminale ST2S en 2014 contre 9,8 % en 2013. Le taux d’accès global au baccalauréat de 77,4 % en 2014 (indicateur 2.5 et indicateur de mission) est conforme à la prévision actualisée au PAP 2015 (77,3 %). Cette réalisation est supérieure à la prévision fixée au PAP 2014 (74 %) car, à la session de juin 2014, avec 87,9 % d’admis en France entière, le taux global de réussite au baccalauréat s’est avéré en hausse par rapport à la session 2013 (+1,1 point). Le nombre de candidats de la voie professionnelle a augmenté de 15,1 %. Le nombre de candidats de la voie générale a également continué d’augmenter (+1,3 %), tandis que celui de la voie technologique a régressé moins fortement qu’en 2013 (-1,4 % contre –4 % en 2013). Ainsi, les effets combinés de la progression du taux de réussite et du nombre de candidats, en particulier dans la voie professionnelle, ont conduit à actualiser la prévision 2014 de bacheliers dans une génération à 77,3 %, soit 3,5 points de plus que la réalisation 2013. Dans ce contexte particulier, le taux d’accès au baccalauréat professionnel des élèves de seconde professionnelle par la voie scolaire (67,1 %) prend tout son sens, et permet d’apprécier l’impact à la hausse de la réforme de la voie professionnelle sur le niveau de qualification en lycée professionnel, conformément à la cible fixée initialement au PAP 2014 (indicateur 2.8). De même, les résultats encourageants de la progression du taux d’accès au diplôme de CAP des élèves de première année de CAP par la voie scolaire (progression de 69,6 % à 70,8 % de 2013 à 2014) conforte la place de ce premier diplôme préparé en lycée professionnel, mais également par la voie de l’apprentissage, tout en laissant la possibilité d’une passerelle avec la classe de première professionnelle. L’analyse des autres voies d’accès au baccalauréat (indicateur 2.5) laisse entrevoir les conséquences souhaitées de la rénovation des séries technologiques, engagée à la rentrée de 2011 (STI2D – sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) puis à la rentrée de 2012 (ST2S – sciences et technologies de la santé et du social, et STMG – sciences et technologies du management et de la gestion) avec des premiers résultats positifs perceptibles en 2013 et qui se confirment en 2014 : augmentation du taux d’accès au baccalauréat technologique (16 %), rendu plus 198 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE attractif et facilitant également la poursuite d’études. En parallèle, le taux d’accès au baccalauréat général (37,7 %) se stabilise. Enfin, le taux d’accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique (indicateur 2.7) continue de progresser entre 2013 (89,5 %) et 2014 (90,2 %). L’ensemble de ces évolutions est cohérent avec la volonté de favoriser l’égale dignité des trois voies d’accès au diplôme du baccalauréat. Le taux de réussite des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées (indicateur 2.6), qui est de 75,8 % dépasse de 5,3 points la prévision fixée au PAP 2014 (70,5 %) et de 6,9 points la réalisation 2013 (68,9 %), du fait des différents leviers mis en œuvre, notamment le parcours de découverte des métiers et des formations, qui évoluera pour devenir le parcours individuel d’information et de découverte du monde économique et professionnel (PIIODMEP), à la rentrée 2015. La part d’élèves de familles défavorisées parmi les élèves des classes préparatoires des établissements d’enseignement privés a crû de 0,1 point en passant de 7,6 % à 7,7 %, mais elle reste inférieure à la prévision actualisée, fixée à 8 %. L’efficacité du second degré se juge également à sa capacité à faire réussir les élèves sans allongement de la durée de leur scolarité imputable à des redoublements ou à des réorientations (indicateur 2.9 et 2.10). Dans les établissements d’enseignement privé sous contrat, la fluidité des parcours s’accroît, comme en témoignent les taux de redoublement de la sixième à la seconde générale et technologique (indicateur 2.9). S’agissant de la proportion d’élèves entrant en troisième avec au moins un an de retard (indicateur 2.10), elle continue à diminuer, à un rythme plus rapide que prévu aux PAP 2014 et 2015. Comme l’indique la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 dans son article 37, « le redoublement ne peut être qu’exceptionnel ». Cette tendance devrait donc se constater, à terme, dans les établissements de l’enseignement privé sous contrat, comme dans ceux de l’enseignement public. OBJECTIF N° 3 Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire INDICATEUR 3.1 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur. % 72 75,4 77 77 n.d 78 Taux de poursuite des filles % 74,8 77 s.o s.o n.d s.o Taux de poursuite des garçons % 69,1 73,6 s.o s.o n.d s.o Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – SIES Champ : Bacheliers des établissements publics et privés (y compris de ceux qui relèvent du ministère de l’agriculture), France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Établissements d’enseignement supérieur, quel que soit le ministère de tutelle. Les inscriptions dans le cadre de l’apprentissage et des contrats de qualification ne sont pas prises en compte. – Numérateur : 100 x bacheliers de la session N inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur public et privé l’année scolaire N / N+1 ; – Dénominateur : bacheliers session N. Du fait des différentes sources exploitées, il existe des risques de doubles comptes. Les remontées des effectifs d’étudiants dans l’enseignement supérieur sont réalisées à partir d’une dizaine d’enquêtes qui se déroulent en avril N+1. La synthèse de toutes les données recueillies concernant l’année scolaire N / N+1 (pour les élèves qui ont obtenu leur bac l’année N) est effectuée en juin N+1. C’est à partir de cette synthèse que l’on calcule le taux de poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur, disponible en juin N+1. 199 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 INDICATEUR 3.2 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS ou vers un DUT (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS. % 40,7 36,6 45 s.o 36,6 46 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT. % 9,6 11 12 12 n.d 13 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – SIES Champ : Enseignements public et privé, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : 1- Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS : (bacheliers technologiques de la session N inscrits en STS public et privé l'année N / N+1) x 100 / (bacheliers technologiques session N). Réalisations disponibles au 1 er trimestre N+1. 2- Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT : (bacheliers technologiques de la session N inscrits en IUT l’année N / N+1) x 100 / (bacheliers technologiques session N). Réalisations disponibles à la fin du 1 er semestre N+1. L’exploitation des différentes sources comporte des risques de doubles comptes. INDICATEUR 3.3 Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS (du point de vue du citoyen) Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS. Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 19,3 23,4 21 25 21,2 22 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – SIES Champ : Enseignements public et privé, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Ce taux est calculé comme suit : – Numérateur : bacheliers professionnels de l'académie de la session N s’inscrivant l’année N / N+1 dans les établissements STS publics (y compris STS du ministère de l'agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt) et privés – quelle que soit l’académie d’inscription en STS ; – Dénominateur : bacheliers professionnels de l'académie de scolarisation de la session N. Ce taux ne tient pas compte des inscriptions en STS dans le cadre de l’apprentissage ou de poursuites d’études sous contrat de professionnalisation. Pour l’académie de Paris, la structure par type de baccalauréat n’étant pas connue pour les STS hors contrat, c’est celle observée dans APB (Admission post bac) qui a été appliquée. La valeur de réalisation 2013 diffère de celle figurant au rapport annuel de performance 2013, car elle n’a été stabilisée qu’en juin 2014. INDICATEUR 3.4 Ecarts de pourcentages entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études) - selon le diplôme - et les 25-49 ans en situation d'emploi (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 a- non diplômés écart b- titulaires du brevet ou CFG écart -61,5 -60 s.o s.o -62,6 s.o -51,7 -57,6 s.o s.o -60,2 s.o 200 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 c- titulaires d'un CAP ou BEP écart -42,6 -49,4 s.o s.o -52,1 s.o d- titulaires d'un BAC Pro écart -27,4 -34,3 s.o s.o -35,8 s.o e- titulaires d'un BTS écart -13,9 -18,8 s.o s.o -19,3 s.o Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP et INSEE Mode de calcul : L’indicateur mesure l’écart entre le taux d’emploi des sortants de lycée (1) et le taux d’emploi des 25-49 ans (2) : 1) Taux d’emploi des sortants de lycée Champ : France métropolitaine + DOM. Sont interrogés, en février de l’année suivant leur sortie, tous les élèves sortant de formation professionnelle (BTS inclus) dans un établissement du 2nd degré public ou privé (enquête IVA). Mode de collecte des données de base : les établissements scolaires interrogent par voie postale les élèves n’étant plus scolarisés dans un établissement du 2nd degré de l’académie. Les élèves ont également accès au questionnaire sur internet. Des relances sont effectuées par courrier ou téléphone (enquête IVA). Mode de calcul : nombre de sortants de lycée en emploi (aidé ou non) rapporté à l'ensemble des sortants de lycée (hors poursuite d’études et apprentissage), selon le plus haut diplôme obtenu (quelle que soit la dernière classe fréquentée), 7 mois après leur sortie du lycée. Ce taux d’emploi est redressé pour tenir compte des non-réponses. 2) Taux d’emploi des 25-49 ans Données d’une enquête auprès des ménages ordinaires de France Métropolitaine : l’enquête « Emploi en continu » (résultats du 1 er trimestre) de l’INSEE. Mode de collecte des données de base : un enquêteur interroge une ou différentes personnes du logement (ménage), en face à face ou par téléphone (enquête emploi). Mode de calcul : nombre de personnes âgées de 25 à 49 ans occupant un emploi rapporté au nombre total de personnes de ce groupe d’âges (emploi défini selon les normes du Bureau international du travail), au 1 er trimestre de l’année considérée. Attention : Rupture de série entre 2012 et 2013. L’indicateur 2013 a été recalculé selon les modalités adoptées en 2014 (nouveau champ et redressement sur le plus haut diplôme), d’où des valeurs différentes de celles figurant au rapport annuel de performance 2013. Limites et biais connus : Taux d’emploi des sortants de lycée : ne sont interrogés que les sortants d’année terminale de formation. À partir de 2014, les sortants de terminales technologiques ne sont plus interrogés. Est considéré comme en emploi dans l’enquête IVA, toute personne se déclarant comme telle, alors que dans l’enquête « Emploi en continu », il s’agit de toute personne ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours de la semaine de référence (norme BIT). Modalités d’interprétation : plus l’indicateur est proche de 0, plus les chances d’être en emploi 7 mois après la sortie du lycée sont proches de celles des 25-49 ans (0 : égalité des taux d’emploi entre entrants sur le marché du travail et population des 25-49 ans). ANALYSE DES RÉSULTATS Les prévisions 2014 (77 %) du taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur (indicateur 3.1) devraient être atteintes et les écarts entre les taux de poursuite des filles et des garçons en diminution (réalisations 2014 disponibles en juin 2015). Le décret n° 2014-610 du 11 juin 2014 a de plus fixé à 10 % pour 2014, le pourcentage des meilleurs élèves par filière de chaque lycée, au vu de leurs résultats au baccalauréat, bénéficiant d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée. Les réalisations 2014 (21,2 %) du taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS (indicateur 3.3), conformes aux prévisions du PAP 2014 (21%), sont en retrait de 2,2 points par rapport à la réalisation 2013 (23,4 %). Celle-ci avait d’ailleurs donné lieu à une modification à la hausse de la prévision actualisée au PAP 2015 (25 %). Or, l’intégration, à la session 2014, des premiers candidats du baccalauréat professionnel de la série « Accompagnement, soins et services à la personne » (ASSP), qui explique en grande partie l’augmentation du nombre de candidats de la voie professionnelle (+15,1 % par rapport à 2013), a induit une baisse de la réalisation 2014, ces bacheliers s’insérant directement sur le marché de l’emploi compte tenu du dynamisme du vivier d’emplois dans ce secteur. Les réalisations 2014 du taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT (indicateur 3.2) ne seront disponibles qu’au RAP 2015, mais les réalisations 2013 (11 %) montrent une évolution significative par rapport à 2012 (9,6 %). 201 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 Les écarts de pourcentages, selon le diplôme, entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée et les 25-49 ans en situation d’emploi (indicateur 3.4) se sont accrus par rapport à 2013. Ils confirment l’importance du diplôme pour accéder au premier emploi, surtout dans un contexte économique particulièrement défavorable aux 1524 ans, dont le taux de chômage (en pourcentage de la population active) atteint 23,7 %, contre 9,3 % pour les 2549 ans (statistique INSEE, juin 2014). La direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (DEPP) rappelle dans sa note d’information de février 2014, que dans toutes les régions françaises, plus les personnes ont étudié et détiennent des diplômes, plus elles sont susceptibles de détenir un emploi. Cependant, alors que les chances de trouver un emploi pour les diplômés sont relativement homogènes sur le territoire, celles des moins formés varient beaucoup d’une région à l’autre. La feuille de route de la « conférence sociale pour l’emploi » des 7 et 8 juillet 2014 a indiqué, parmi les priorités, une mobilisation pour l’emploi des jeunes, ainsi qu’un plan de relance de l’apprentissage. OBJECTIF N° 4 Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l'ensemble du territoire INDICATEUR 4.1 Evolution de la scolarisation des élèves handicapés dans l'enseignement primaire et secondaire (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 88,9 89,4 92,3 91,2 89,3 94 2. 1er degré - Pour information : Nombre de notifications d’affectation en CLIS Nombre 2983 3072 s.o s.o 3112 s.o 3. 1er degré - Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de l'école primaire % 1,5 1,6 s.o s.o 1,7 s.o 4. 2nd degré - Taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS % 89,7 90,3 93,2 91 87,7 95 5. 2nd degré – Pour information : Nombre de notifications d’affectation en ULIS Nombre 2876 3191 s.o s.o 3652 s.o 6. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de collège % 1,6 1,7 s.o s.o 1,9 s.o 7. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de LEGT % 0,6 0,7 s.o s.o 0,8 s.o 8. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves handicapés parmi les élèves de LP % 1,3 1,4 s.o s.o 1,8 s.o 1. 1er degré - Taux de couverture des notifications d’affectation en CLIS Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – DGESCO Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Sous-indicateurs 1 et 4 : les taux de couverture des notifications d’affectation en classes d’inclusion scolaire (CLIS) et en unités localisées d’intégration scolaire (ULIS) des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) rapportent les nombres d’élèves scolarisés, soit en CLIS soit en ULIS, au nombre total de notifications d’affectation, soit en CLIS soit en ULIS ; ils sont exprimés en pourcentage : (100 x nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en CLIS ou en ULIS / nombre de notifications d’affectation en CLIS ou en ULIS). Depuis l’année scolaire 2011-2012, les enquêtes en ligne DEPP – DGESCO sur la scolarisation des élèves en situation de handicap, remplies par les enseignants référents de ces élèves, permettent de savoir quels élèves sont scolarisés en CLIS ou en ULIS, et de comptabiliser le nombre des notifications correspondantes, nécessaire au calcul du taux de couverture. Sous-indicateurs 2 et 5 : le nombre de notifications d’affectation en CLIS ou en ULIS est donné pour information, de manière à pouvoir interpréter l’évolution du taux de couverture ; il est disponible en janvier n+1 pour l’année scolaire n / n+1. Sous-indicateurs 3, 6, 7 et 8 : les proportions d’élèves en situation de handicap parmi les élèves sont calculées ainsi : 100 x nombre d’élèves en situation de handicap / nombre total d’élèves. Ces proportions sont liées à la part de ces élèves dans la population globale ; elles sont donc données pour information et ne sauraient être assorties d’un ciblage. 202 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 4.2 Taux de remplacement (des congés maladie ou maternité) (du point de vue de l'usager) Taux de remplacement (des congés maladie ou maternité) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 97,9 97,9 99,5 98 n.d 99,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DAF Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur recense le nombre de journées d’absence effectivement remplacées par rapport au nombre total de journées d’absence ; il s’agit des absences liées aux congés de maladie et de maternité, ayant fait l’objet d’une demande de remplacement supérieure ou égale à 15 jours. INDICATEUR 4.3 Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée (du point de vue du contribuable) Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 nb 20 22 23 23 22 25 Commentaires techniques Source des données : MENESR – DEPP – DAF Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur est construit à partir du taux d’encadrement des académies (H / E : nombre d’heures d’enseignement / nombre d’élèves). Il est calculé pour l’année N / N+1 en mars N+1. Le H / E de chaque académie est comparé au H / E moyen national. On obtient alors l’écart entre le taux d’encadrement de chaque académie et le taux moyen national. Lorsque l’écart au taux moyen est : – > à +5 % l’académie est considérée comme « excédentaire » en moyens ; – < à -5 % l’académie est considérée comme « déficitaire » en moyens. On estime donc que, lorsque l’ensemble des 30 académies disposera d’une dotation en moyens située entre -5 % et +5 % autour du taux moyen, l’objectif d’une plus grande équité sera atteint. ANALYSE DES RÉSULTATS L’accueil des élèves en situation de handicap en milieu scolaire est un élément révélateur de la capacité de l’école à remplir sa mission intégratrice, dans la lignée de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. La proportion d’élèves handicapés parmi les élèves scolarisés est en légère progression dans les différents niveaux et filières du premier comme du second degré. À l’indicateur 4.1, les taux de couverture des notifications en CLIS (89,3 %) et en ULIS (87,7 %) sont en baisse par rapport à 2013 (89,4 % pour les CLIS et 90,3 % pour les ULIS), et n’ont pas atteint les cibles actualisées pour 2014 (respectivement 91,2 % et 91 %). Néanmoins, comme en 2013, il convient de signaler que la scolarisation des élèves handicapés fait face à un accroissement des notifications, encore plus marqué ces dernières années, s’agissant du second degré, pour les enfants scolarisés dans l’enseignement privé. En valeur, le nombre de notifications couvert ne cesse donc de progresser depuis 2012. La capacité des établissements de l’enseignement privé à remplacer les maîtres absents est mesurée par l’indicateur 4.2, qui n’est pas renseigné dans le présent document, du fait d’une refonte de la méthodologie de calcul de cet indicateur, dans un souci de fiabilisation des données et d’amélioration de l’analyse. 203 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 139 Les moyens de l’enseignement privé demeurent répartis équitablement sur l’ensemble du territoire (indicateur 4.3) : parmi les académies, 22 se situent dans les limites préconisées pour garantir un taux d’encadrement comparable. La réalisation se stabilise et s’approche de la prévision (23). 204 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Enseignement pré-élémentaire 02 – Enseignement élémentaire Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention 444 551 721 397 479 372 1 173 325 035 1 142 144 859 11 786 Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 444 551 721 397 479 372 444 551 721 1 173 325 035 1 142 156 645 1 173 325 035 03 – Enseignement en collège 1 875 059 545 1 905 616 090 1 875 059 545 1 905 616 090 1 875 059 545 04 – Enseignement général et technologique en lycée 1 205 512 523 1 420 507 197 1 205 512 523 1 420 507 197 1 205 512 523 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 762 782 735 650 908 679 762 782 735 650 908 679 762 782 735 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 260 536 460 148 602 754 260 536 460 148 602 754 260 536 460 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 150 613 151 149 878 303 150 613 151 149 878 303 150 613 151 63 664 651 63 850 220 63 664 651 63 850 220 63 664 651 635 424 285 634 495 890 635 424 285 635 024 639 635 424 285 528 749 35 398 280 35 580 917 87 228 331 171 620 443 87 228 331 42 168 225 173 162 692 956 168 225 173 08 – Actions sociales en faveur des élèves 09 – Fonctionnement des établissements 10 – Formation initiale et continue des enseignants 51 830 051 136 039 484 11 – Remplacement 168 225 173 162 692 956 12 – Soutien 269 400 000 260 311 670 5 458 100 4 033 535 274 858 100 264 346 158 274 858 100 953 6 361 836 394 5 458 100 734 487 216 7 101 781 710 7 101 781 710 Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +12 375 594 Total des AE ouvertes 6 374 211 988 Total des AE consommées 6 374 181 364 -887 470 +11 488 124 739 057 846 4 574 112 733 927 980 7 113 269 834 7 112 683 456 205 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Enseignement pré-élémentaire 02 – Enseignement élémentaire Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention 444 551 721 397 479 372 1 173 325 035 1 142 144 859 11 786 Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 444 551 721 397 479 372 444 551 721 1 173 325 035 1 142 156 645 1 173 325 035 03 – Enseignement en collège 1 875 059 545 1 905 616 090 1 875 059 545 1 905 616 090 1 875 059 545 04 – Enseignement général et technologique en lycée 1 205 512 523 1 420 507 197 1 205 512 523 1 420 507 197 1 205 512 523 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 762 782 735 650 908 679 762 782 735 650 908 679 762 782 735 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 260 536 460 148 602 754 260 536 460 148 602 754 260 536 460 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 150 613 151 149 878 303 150 613 151 149 878 303 150 613 151 63 664 651 63 849 531 63 664 651 63 849 531 63 664 651 635 424 285 634 533 831 635 424 285 635 061 684 635 424 285 527 853 35 398 280 35 568 128 87 228 331 171 607 654 87 228 331 42 168 225 173 162 692 956 168 225 173 08 – Actions sociales en faveur des élèves 09 – Fonctionnement des établissements 10 – Formation initiale et continue des enseignants 51 830 051 136 039 484 11 – Remplacement 168 225 173 162 692 956 12 – Soutien 269 400 000 260 311 670 5 458 100 4 047 344 274 858 100 264 359 967 274 858 100 953 6 361 836 394 5 458 100 734 487 216 7 101 781 710 7 101 781 710 Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +12 375 594 Total des CP ouverts 6 374 211 988 Total des CP consommés 6 374 181 364 -1 399 752 738 545 564 4 587 025 733 952 443 +10 975 842 7 112 757 552 7 112 720 832 Programme n° 139 206 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 – Enseignement pré-élémentaire 02 – Enseignement élémentaire Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 442 309 684 392 947 245 1 167 021 732 1 192 964 551 Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 2 000 442 311 684 442 311 684 392 947 245 101 000 1 167 122 732 1 167 122 732 1 192 974 059 9 508 03 – Enseignement en collège 1 871 217 369 1 894 629 158 20 000 1 871 237 369 1 871 237 369 1 894 629 158 04 – Enseignement général et technologique en lycée 1 199 003 197 1 419 546 405 1 000 1 199 004 197 1 199 004 197 1 419 546 405 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 758 503 784 639 570 659 758 503 784 758 503 784 639 570 659 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 258 868 833 145 583 777 258 868 833 258 868 833 145 583 777 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 149 649 116 146 931 333 149 649 116 149 649 116 146 931 333 66 535 517 64 305 306 66 535 517 66 535 517 64 305 306 643 699 122 641 842 892 643 699 122 666 328 643 699 122 642 509 220 40 418 280 40 234 150 66 498 880 35 08 – Actions sociales en faveur des élèves 09 – Fonctionnement des établissements 10 – Formation initiale et continue des enseignants 26 080 600 116 395 378 11 – Remplacement 167 148 407 163 389 586 12 – Soutien 285 500 000 220 816 828 5 531 354 4 740 607 738 Total des AE prévues en LFI 6 325 302 722 5 531 354 750 776 919 Total des AE consommées 6 332 774 920 5 416 478 746 383 086 66 498 880 156 629 563 167 148 407 167 148 407 163 389 586 291 031 354 291 031 354 225 558 173 7 081 610 995 7 081 610 995 7 084 574 484 207 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 – Enseignement pré-élémentaire 02 – Enseignement élémentaire Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 442 309 684 392 947 245 1 167 021 732 1 192 964 551 Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 2 000 442 311 684 442 311 684 392 947 245 101 000 1 167 122 732 1 167 122 732 1 192 974 059 9 508 03 – Enseignement en collège 1 871 217 369 1 894 629 158 20 000 1 871 237 369 1 871 237 369 1 894 629 158 04 – Enseignement général et technologique en lycée 1 199 003 197 1 419 546 405 1 000 1 199 004 197 1 199 004 197 1 419 546 405 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 758 503 784 639 570 659 758 503 784 758 503 784 639 570 659 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 258 868 833 145 583 777 258 868 833 258 868 833 145 583 777 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 149 649 116 146 931 333 149 649 116 149 649 116 146 931 333 66 535 517 64 326 511 66 535 517 66 535 517 64 326 511 643 699 122 641 842 890 643 699 122 665 967 643 699 122 642 508 857 40 418 280 40 234 151 66 498 880 35 66 498 880 156 629 564 167 148 407 167 148 407 163 389 586 291 031 354 291 031 354 225 524 282 7 081 610 995 7 081 610 995 08 – Actions sociales en faveur des élèves 09 – Fonctionnement des établissements 10 – Formation initiale et continue des enseignants 26 080 600 116 395 378 11 – Remplacement 167 148 407 163 389 586 12 – Soutien 285 500 000 220 816 828 5 531 354 4 706 716 738 Total des CP prévus en LFI 6 325 302 722 5 531 354 750 776 919 Total des CP consommés 6 332 774 920 5 382 226 746 404 290 7 084 561 436 Programme n° 139 208 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) Titre 2 – Dépenses de personnel 6 332 774 920 6 361 836 394 6 374 181 364 6 332 774 920 6 361 836 394 6 374 181 364 Rémunérations d’activité 4 435 056 970 4 465 789 326 4 482 397 807 4 435 056 970 4 465 789 326 4 482 397 807 Cotisations et contributions sociales 1 862 528 314 1 863 047 068 1 857 742 669 1 862 528 314 1 863 047 068 1 857 742 669 35 189 636 33 000 000 34 040 888 35 189 636 33 000 000 34 040 888 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 5 416 478 5 458 100 4 574 112 5 382 226 5 458 100 4 587 025 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 4 924 478 5 458 100 4 102 112 4 890 226 5 458 100 4 115 025 472 000 492 000 746 383 086 734 487 216 733 927 980 746 404 290 734 487 216 733 952 443 Transferts aux ménages 63 546 431 63 664 651 63 579 262 63 564 980 63 664 651 63 578 573 Transferts aux collectivités territoriales 13 414 342 1 077 000 13 186 986 13 414 342 1 077 000 13 186 986 669 422 313 669 745 565 657 161 732 669 424 968 669 745 565 657 186 884 Prestations sociales et allocations diverses Subventions pour charges de service public Titre 6 – Dépenses d’intervention Transferts aux autres collectivités 492 000 Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP 7 101 781 710 7 101 781 710 +12 375 594 +12 375 594 -887 470 7 084 574 484 472 000 7 113 269 834 -1 399 752 7 112 683 456 7 084 561 436 7 112 757 552 7 112 720 832 209 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 139 RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 25/09/2014 Titre 2 Autres titres 40 000 40 000 DÉCRETS D'AVANCE Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 02/12/2014 Annulations Autres titres 32 000 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 32 000 000 Titre 2 Autres titres 500 000 500 000 DÉCRETS D'ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 19 624 406 Autres titres 19 624 406 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 2 122 064 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 1 609 782 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Titre 2 08/08/2014 Annulations Autorisations d’engagement Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 2 469 534 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 2 469 534 210 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 32 000 000 Autres titres 2 122 064 Crédits de paiement Titre 2 32 000 000 Autres titres 1 609 782 Autorisations d’engagement Titre 2 19 624 406 Autres titres 3 009 534 Crédits de paiement Titre 2 19 624 406 Autres titres 3 009 534 211 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION Programme n° 139 AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 – Enseignement pré-élémentaire Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 444 551 721 0 444 551 721 444 551 721 0 397 479 372 0 397 479 372 397 479 372 0 444 551 721 397 479 372 02 – Enseignement élémentaire 1 173 325 035 0 1 173 325 035 1 173 325 035 0 1 173 325 035 1 142 144 859 11 786 1 142 156 645 1 142 144 859 11 786 1 142 156 645 03 – Enseignement en collège 1 875 059 545 0 1 875 059 545 1 875 059 545 0 1 875 059 545 1 905 616 090 0 1 905 616 090 1 905 616 090 0 1 905 616 090 04 – Enseignement général et technologique en lycée 1 205 512 523 0 1 205 512 523 1 205 512 523 0 1 205 512 523 1 420 507 197 0 1 420 507 197 1 420 507 197 0 1 420 507 197 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 762 782 735 0 762 782 735 762 782 735 0 762 782 735 650 908 679 0 650 908 679 650 908 679 0 650 908 679 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 260 536 460 0 260 536 460 260 536 460 0 260 536 460 148 602 754 0 148 602 754 148 602 754 0 148 602 754 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 150 613 151 0 150 613 151 150 613 151 0 150 613 151 149 878 303 0 149 878 303 149 878 303 0 149 878 303 63 664 651 63 664 651 63 664 651 63 664 651 63 850 220 63 850 220 63 849 531 63 849 531 635 424 285 635 424 285 635 424 285 635 424 285 635 061 684 635 061 684 08 – Actions sociales en faveur des élèves 09 – Fonctionnement des établissements 635 024 639 635 024 639 10 – Formation initiale et continue des enseignants 51 830 051 35 398 280 87 228 331 51 830 051 35 398 280 87 228 331 136 039 484 35 580 959 171 620 443 136 039 484 35 568 170 171 607 654 11 – Remplacement 168 225 173 0 168 225 173 168 225 173 0 168 225 173 162 692 956 0 162 692 956 162 692 956 0 162 692 956 269 400 000 5 458 100 274 858 100 269 400 000 5 458 100 274 858 100 12 – Soutien Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 260 311 670 4 034 488 264 346 158 260 311 670 4 048 297 264 359 967 6 361 836 394 739 945 316 7 101 781 710 6 361 836 394 739 945 316 7 101 781 710 +12 375 594 -887 470 +11 488 124 +12 375 594 -1 399 752 +10 975 842 Total des crédits ouverts 6 374 211 988 739 057 846 7 113 269 834 6 374 211 988 738 545 564 7 112 757 552 Total des crédits consommés 6 374 181 364 738 502 092 7 112 683 456 6 374 181 364 738 539 468 7 112 720 832 +30 624 +555 754 +586 378 +30 624 +6 096 +36 720 Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 26 940 PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Autres titres Total 6 368 226 619 741 603 170 7 109 829 789 6 368 226 619 741 603 170 -6 390 225 -1 657 854 -8 048 079 -6 390 225 -1 657 854 7 109 829 789 -8 048 079 6 361 836 394 739 945 316 7 101 781 710 6 361 836 394 739 945 316 7 101 781 710 212 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Concernant les dépenses de personnel du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés », l’écart entre les crédits prévus dans le projet de loi de finances (PLF) et la loi de finances initiale (LFI) pour 2014, soit – 6 390 225 € en AE et en CP, s’explique par l’amendement n° 515 adopté par l’Assemblée nationale au titre de la diminution de 0,15 point du taux de cotisations familiales en 2014. Hors dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit –1 657 854 € en AE et en CP, s’explique par l’amendement n° 515 adopté par l’Assemblée nationale. Cet amendement inclut : – une minoration des crédits de – 2 000 000 € destinée à garantir le respect de la norme de dépense en valeur de l’État et à compenser une partie des diminutions de recettes décidées dans le cadre de l’examen de la première partie du PLF ; – une majoration des crédits de +342 146 € au titre de la réserve parlementaire. JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Concernant le titre 2, des mouvements de crédits intervenus en gestion, à hauteur de +12 375 594 € en AE et en CP, ont modifié le montant des crédits disponibles : – le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance a ouvert un montant de 32 000 000 € ; – le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 portant annulation de crédits a annulé, au titre de l’année 2014, les crédits de dépenses de personnel devenus sans objet au regard de l’exécution finale du budget, pour un montant total de 19 624 406 €. Hors titre 2, des mouvements de crédits sont intervenus en gestion 2014, à hauteur de –887 470 € en AE et -1 399 752 € en CP : – l’arrêté du 26 mars 2014 portant report de crédits a abondé les crédits du programme de 2 122 064 € en AE et 1 609 782 € en CP ; – le décret n° 2014-895 du 8 août 2014 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014 a annulé 2 469 534 € (sur réserve et sur crédits frais) en AE et en CP ; – le décret n° 2014-1089 du 25 septembre 2014 a transféré 40 000 € en AE et en CP au ministère de la défense pour financer la participation de la France à l’appel à contribution internationale formé par la Fondation Auschwitz-Birkenau ; – le décret n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance a annulé un montant de 500 000 € en AE et en CP. RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Autorisations d’engagement Titre 2 Mise en réserve initiale 31 809 182 Réserve disponible hors DA/LFR de fin de gestion Autres titres Total Titre 2 31 809 182 11 500 550 43 309 732 +3 732 364 +3 732 364 -13 234 000 -15 232 914 -28 466 914 18 575 182 0 18 575 182 Surgels Dégels Crédits de paiement Autres titres Total 11 500 550 43 309 732 +3 732 364 +3 732 364 -13 234 000 -15 232 914 -28 466 914 18 575 182 0 18 575 182 La mise en réserve initiale du titre 2, déterminée sur la base d’un taux de 0,5 % des crédits, s’est élevée à 31 809 182 €, soit 31 622 186 € hors CAS et 186 996 € sur le CAS « Pensions ». Cette réserve a été levée à hauteur de 13 234 000 €. La réserve résiduelle, d’un montant de 18 575 182 €, a été annulée au regard de l’exécution finale du budget dans le cadre du décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 cité supra. Concernant le hors titre 2, la réserve de précaution s’est élevée à 11 500 550 € en AE et CP. 2 942 061 € en AE et en CP ont été annulés en loi de finances rectificatives du 8 août 2014 et par décret du 2 décembre 2014, tandis qu’un montant de 12 290 853 € a été restitué pour couvrir les besoins du programme. 213 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 Outre ces mouvements, le tableau ci-dessus retrace diverses opérations de blocage et de dégel techniques préalables à la publication des mouvements réglementaires. Une mesure de fongibilité asymétrique a été mise en œuvre pour un montant de 26 940 € en AE et en CP. Cette mesure était destinée au remboursement des organismes gestionnaires des écoles chargées de l’accueil des élèves au titre du droit d’accueil prévu par la loi n° 2008-790 du 20 août 2008 sur le service minimum d’accueil. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI Réalisation 2014 Transferts de gestion 2014 2013 1 2 3 4 5 Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) 2014 Réalisation 2014 5 - (3 + 4) Enseignants du 1er degré 42 236 44 157 42 375 -1 782 1 788 959 570 Enseignants du 2nd degré 87 123 85 898 86 988 +1 090 4 551 126 085 384 1 523 1 194 -329 129 743 131 578 130 557 Enseignants stagiaires Total Catégorie d’emplois Enseignants du 1er degré -1 021 6 374 181 364 Mesures de transfert en LFI Mesures de périmètre en LFI Corrections techniques Total schéma d’emplois 6 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) (10) +136 +198 -62 +3 dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 34 095 709 dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 Enseignants du 2nd degré -135 -120 -15 Enseignants stagiaires +810 +475 +335 +811 +553 +258 Total +3 Précisions méthodologiques – Les consommations retracées dans ces tableaux, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2014 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2013 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2014 (1/3 d’année), ainsi que l’impact des mesures intervenues en janvier 2014 en année pleine (transferts). – Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation en contractuels durant les vacances scolaires, pic de remplacement…). – L’écart, en ETPT, entre l’exécution 2014 et l’exécution 2013 figure dans la colonne « Total schéma d’emplois ». La réalisation du schéma d’emplois 2014 en ETP est présentée dans le tableau figurant ci-après dans la rubrique « Evolution des emplois à périmètre constant ». L’impact de ce schéma d’emplois dans l’exécution du plafond d’emplois 2014 est retracé dans la colonne 10 « dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 ». La colonne 9 « dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 » est construite par différence entre ces deux colonnes (« Total schéma d’emplois » et colonne 10). Les chiffres ainsi calculés ne correspondent donc pas strictement à l'EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 qui prennent en compte les effets frictionnels mentionnés supra. Les principaux facteurs d’explication de l’écart à la LFI (- 1 021 ETPT soit 0,8 % des moyens du programme) sont : – une moindre consommation des emplois de stagiaires résultant à la fois du prolongement de la sous consommation constatée à la rentrée 2013 sur les emplois d’admissibles contractuels et du calibrage des concours 2014 (sessions rénovées issues de la réforme de la formation initiale des enseignants) ; – une moindre consommation d’origine frictionnelle qui s’explique principalement par la libération des postes occupés par des maîtres délégués durant les périodes de vacances scolaires et par le décalage entre le constat d’une vacance de poste et le recrutement effectif d’un agent non titulaire. 214 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) Rémunérations d’activité 4 465 789 326 4 482 397 807 Cotisations et contributions sociales 1 863 047 068 1 857 742 669 37 399 124 37 334 986 33 000 000 34 040 888 dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Sorties dont Mois départs moyen en retraite des sorties Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP Enseignants du 1er degré 1 332 1 118 9 1 148 0 9 -184 Enseignants du 2nd degré 2 739 2 208 9 2 696 0 9 -43 -243 840 0 9 1 844 1 844 9 1 004 1 183 4 911 3 326 5 688 1 844 777 773 Enseignants stagiaires Total -167 RÉPARTITION DES EFFECTIFS Les personnels du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » sont répartis entre trois catégories d’emplois : « enseignants du premier degré », « enseignants du second degré » et « enseignants stagiaires ». La catégorie d’emploi des « enseignants stagiaires » comprend, en 2014, les contractuels admissibles aux sessions exceptionnelles des concours 2014, organisés en 2013, des premier et second degrés et, à partir du mois de septembre 2014, les lauréats de la session externe des concours rénovés. La quasi totalité des enseignants de ce programme sont des agents contractuels (99 %). SORTIES RÉALISÉES EN 2014 Les 840 sorties figurant dans la catégorie « enseignants stagiaires » correspondent à la prise de fonction des contractuels admissibles aux concours exceptionnels 2014 qui entrent dans la catégorie « enseignants du premier degré » à la suite de leur admission. Ces sorties sont inférieures de 289 ETP à celles de la LFI en liaison avec la moindre consommation de ces moyens observée sur l’année scolaire 2013-2014. Les 4 071 autres départs concernent les personnels enseignants des premier et second degrés et comprennent 3 326 départs en retraite. Ces sorties sont inférieures de 529 ETP aux prévisions, l’écart sur les départs en retraite (-924 ETP) étant compensé par les autres départs. ENTRÉES RÉALISÉES EN 2014 L’année 2014 est la première année de mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants qui se traduit par la restauration d’une année de formation initiale avant la prise de fonction. Au cours de cette année, il a été procédé à deux types de recrutements d’enseignants. Les entrées de la catégorie d’emplois « enseignants du premier degré » (1 148 ETP) et celles de la catégorie d’emplois « enseignants du second degré » (2 696 ETP) correspondent aux lauréats ayant réussi les épreuves d’admission des concours exceptionnels de la rentrée 2014. Durant l’année scolaire 2013-2014, ces lauréats, admissibles à ces concours, avaient accepté un contrat d’un an rémunéré à mi-temps pour un tiers de service. Ils ont occupé des emplois 215 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 d’enseignants stagiaires jusqu’en août 2014, leurs entrées ne figurent donc pas dans la colonne « primo recrutement ». Elles comprennent également les lauréats des concours internes et réservés. Les 1 844 entrées dans la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » correspondent aux lauréats de la première session de recrutement des concours rénovés. Elles sont inférieures de 468 ETP à la prévision. Ces enseignants stagiaires, rémunérés sur la base d’un temps plein, partagent leur temps de service entre formation et enseignement en classe. Globalement, les entrées réalisées sont inférieures de 814 ETP aux prévisions. Elles ont été ajustées aux moindres départs afin de réaliser le schéma d’emplois prévu. Le solde des entrées-sorties sur ce programme (+777 ETP) est conforme au schéma d’emplois de la LFI (+773 ETP). Les différents écarts constatés sur les entrées et les sorties des enseignants stagiaires et des maîtres contractuels du privé ont pu être compensés par des flux de maîtres délégués. EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT ETP au 31/12/2014 Administration centrale Services régionaux 131 578 130 557 131 854 131 578 130 557 131 854 Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres Total Les enseignants affectés dans des établissements d’enseignement, qui ne constituent pas des opérateurs de l’État, sont imputés dans la rubrique « Services régionaux ». RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT 01 – Enseignement pré-élémentaire 10 141 9 348 02 – Enseignement élémentaire 28 473 26 991 03 – Enseignement en collège 39 251 40 199 04 – Enseignement général et technologique en lycée 23 582 27 632 05 – Enseignement professionnel sous statut scolaire 14 780 13 342 06 – Enseignement post-baccalauréat en lycée 5 354 1 943 07 – Dispositifs spécifiques de scolarisation 3 709 3 557 10 – Formation initiale et continue des enseignants 1 987 4 040 11 – Remplacement 4 301 3 505 131 578 130 557 Total Transferts de gestion Certains enseignants interviennent au titre de plusieurs actions. Les systèmes d’information ne permettent pas de prendre en compte ces situations dans la ventilation par action. Par exemple, il est fréquent que des enseignants qui enseignent dans les sections de BTS interviennent à la fois en enseignement général et en enseignement postbaccalauréat. Les écarts par action ne sont pas de ce fait significatifs. Sur les 4 040 ETPT figurant sur l’action 10 « Formation des personnes enseignants et d’orientation », 1 194 ETPT font partie de la catégorie d’emplois « enseignants stagiaires » dont la rémunération s’impute sur cette action. Ils contribuent, selon leurs modalités de service, en moyens d’enseignement devant élèves. 216 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros) Socle Exécution 2013 retraitée 6 286,4 Exécution 2013 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 Débasage de dépenses au profil atypique 6 296,9 -10,5 Impact du schéma d'emplois 17,6 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n 11,5 6,2 Mesures catégorielles 14,7 Mesures générales 13,2 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires 12,4 0,7 GVT solde 16,5 GVT positif GVT négatif 101,7 -85,1 -7,6 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA Autres variations des dépenses de personnel -4 Total 6 336,8 La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond à la dépense 2013 liée au versement de l’indemnité de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) (-8,0 M€), aux retenues pour fait de grève (+0,4 M€), aux rétablissements de crédits (+1,5 M€), à la mise en œuvre du jour de carence (+6,4 M€), à l’amendement gouvernemental sur les cotisations familiales (-6,4 M€), ainsi qu’à un arriéré en faveur de l’association pour la gestion du fond de financement (AGFF) (2006 et 2007) payé en 2013 (-4,4 M€). La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique hors GIPA » correspond à l’économie, en 2014, liée aux retenues pour fait de grève (-0,4 €), aux reliquats de la mise en œuvre du jour de carence (-1,2 M€), et aux rétablissements de crédits (-6,0 M€). La ligne « Autres » correspond aux variations de la dépense entre 2013 et 2014 au titre des cotisations pour le régime temporaire de retraite des enseignants du privé (RETREP) pour -24,8 M€, à l’augmentation du taux de cotisation employeur global des personnels non titulaires de l’enseignement privé (+22,4 M€), aux heures supplémentaires (+1,2 M€), aux vacations (-0,2 M€), aux prestations sociales (-1,1 M€), ainsi qu’à la variation de diverses dépenses. COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision Réalisation Enseignants du 1er degré 33 644 34 828 55 534 54 236 Enseignants du 2nd degré 35 354 36 570 65 230 62 591 Enseignants stagiaires 28 393 30 527 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. Les coûts d’emplois utilisés lors de l’élaboration du PLF 2014 étaient basés sur les constats de 2012. Depuis, un travail approfondi a été mené sur les départs définitifs autres que les retraites (décès, radiations, démissions…) et a abouti à une meilleure prise en compte de ces départs dans les coûts de sortie. Les coûts moyens des sorties prévus ne sont 217 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 donc pas directement comparables à la réalisation du fait de ce changement de méthodologie. Cependant, on constate, par rapport à 2013, une augmentation des coûts de sorties liée à l’allongement des carrières. Les coûts moyens d’entrée sont légèrement supérieurs à la prévision en raison de la prise en compte, dans les constats, d’un changement non négligeable du taux de cotisation des pensions civiles (de 34,38 % à 37,95 %). MESURES GÉNÉRALES L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 modifié, a été versée à 9 851 personnes pour un coût de 12,4 M€, cotisations comprises. Afin de tenir compte de l’augmentation au 1 er janvier 2014 du salaire minimum de croissance, le décret n° 2013-1190 du 19 décembre 2013 a modifié le minimum de traitement dans la fonction publique. Toutefois, des mesures catégorielles portant sur la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C ont été prévues par des dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1 er février 2014. En conséquence, pour ces agents, les mesures bas salaires prévues dans la LFI 2014 sont devenues sans objet. Une indemnité différentielle SMIC a cependant été versée aux agents n’entrant pas dans le périmètre de la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C (principalement des non titulaires). Le versement de cette indemnité a généré une dépense de 0,7 M€ charges comprises soit 27 % de crédits prévus en LFI. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure Nombre de mois d’incidence sur 2014 Effets extension année pleine mesures 2013 ou années précédentes Coût Coût en année pleine 2 380 000 3 570 000 Avancement de grade (modification du taux promus/promouvables des professeurs des écoles) A Professeurs des écoles 09-2013 8 590 000 885 000 Mesures spécifiques enseignants du privé A Corps enseignants 09-2013 8 1 790 000 2 685 000 1 145 000 3 435 000 262 000 786 000 Mesures statutaires Avancement de grade (modification du taux promus/promouvables des professeurs des écoles) A Professeurs des écoles 09-2014 4 Mesures spécifiques enseignants du privé A Corps enseignants 09-2014 4 Mesures indemnitaires 883 000 2 649 000 11 145 000 22 101 329 Mise en place de l'ISAE A Professeurs des écoles 01-2014 12 9 971 000 20 351 329 Indemnisation de la formation des enseignants A Corps enseignants 09-2014 4 288 000 864 000 Divers A 01-2014 12 Total 886 000 886 000 14 670 000 29 106 329 Les coûts des mesures catégorielles figurant dans le tableau s’entendent hors CAS « Pensions ». Les mesures 2014 visent principalement à rapprocher le niveau de rémunération et les perspectives de carrière des corps de professeurs des écoles et des corps enseignants du premier degré. Sur le plan statutaire, ces mesures ont visé l’extension en année pleine de la mesure d’augmentation du taux de promus-promouvables dans le corps des professeurs des écoles, et la poursuite de l’augmentation de ce taux à la rentrée 2014 relevé de 3 % à 4 %. Sur le volet indemnitaire, la deuxième fraction de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) par année scolaire au bénéfice des personnels enseignants du premier degré et d’un montant de 400 euros a été versée. 218 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Le rythme de versement des deux fractions de cette indemnité a été adapté entre les deux années scolaires pour permettre un équilibre des montants versés au titre des exercices 2013 et 2014 (le coût en année pleine de la mesure représente son coût complet sur 2013 et 2014). Les travaux des « groupes métiers » de la concertation lancée fin 2013 consacrés aux enseignants du premier degré, directeurs d’école, conseillers pédagogiques et maîtres formateurs ont abouti à diverses mesures de revalorisation des indemnités. GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ Le GVT solde s’élève à 16,5 M€ hors CAS « Pensions », contre une prévision en LFI de 5 M€. Ce solde comprend un GVT positif de 101,7 M€ soit une évolution de 2,17 % de la masse indiciaire des présentsprésents sur deux années. CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2013 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires LFI 2014 Réalisation 2014 35 875 574 37 399 124 37 334 986 35 875 574 37 399 124 37 334 986 Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE La subvention versée par le ministère de l’éducation nationale à l’association pour la prévoyance collective (APC) qui gère le régime temporaire de retraite pour les enseignants du privé (RETREP) s’est élevée, pour l’année 2014, à 250,9 M€, contre 275,8 M€ en 2013. Le montant des dépenses du régime s’est élevé, frais de gestion compris, à 252,1 M€ sur la base d’un montant de l’allocation moyenne annuelle servie en métropole de 20 378 € et d’un effectif de 12 281 allocataires. COMPTE D’AFFECTATION SPÉCIALE DES PENSIONS Le montant de la contribution employeur au titre du compte d’affectation spéciale des pensions a été de 37,3 M€, dont 37,1 M€ au titre des pensions civiles et 0,2 M€ au titre des allocations invalidité des personnels. Cette cotisation concerne uniquement les enseignants titulaires du public exerçant dans l’enseignement privé, soit environ 1 343 agents. L’écart à la LFI correspond à une sous consommation de 0,06 M€, qui représente 0,2 % des crédits inscrits à ce titre. COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEUR Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère s’est élevée à 226,9 M€. Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 21,6 M€. 219 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles Prévision Réalisation 1 900 000 1 998 815 3 600 000 4 639 766 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail 8 943 Capital décès 2 300 000 2 454 094 23 000 000 22 909 513 Autres 2 200 000 2 038 700 Total 33 000 000 34 040 888 Allocations pour perte d’emploi 2 023 Le nombre de bénéficiaires correspond à la moyenne mensuelle du nombre de personnes physiques ayant bénéficié de la prestation sociale identifiée. Le montant mentionné sur la ligne « Allocations pour perte d’emploi » recouvre également les dépenses relatives à l’aide au retour à l’emploi et à la formation et l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise. La ligne « Autres » correspond essentiellement à des dépenses d’action sociale (2,0 M€). Elle comprend notamment les allocations aux enfants handicapés (0,9 M€), les aides individuelles au logement (0,4 M€) et les aides aux mères et aux familles (0,4 M€). ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Les dépenses d’action sociale du ministère de l’éducation nationale sont regroupées sur le programme 214. COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES Il convient de souligner que les erreurs d’imputation sont résiduelles. Elles ne représentent, en 2014, que 0,002 % des crédits consommés. Les dépenses de fonctionnement constatées sur les actions 02 et 10 sont des frais de déplacement qui auraient dû être ventilés sur le titre 3 de l’action 12 « Soutien ». La dépense d’intervention constatée sur l’action 12 « Soutien » relève exclusivement de la catégorie « dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel ». 220 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2014 (*) (E1) CP ouverts en 2014 (*) (P1) 739 084 786 738 572 504 AE engagées en 2014 Total des CP consommés en 2014 (P2) (E2) 738 502 092 738 539 468 AE affectées non engagées au 31/12/2014 dont CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) (E3) 0 75 952 AE non affectées non engagées au 31/12/2014 (E4) = (E1) – (E2) – (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements 2014 (P4) 582 694 738 463 516 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 brut (R1) 76 140 Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 (R2) -188 Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/ 2013 net (R3) = (R1) + (R2) – 75 952 (E2) = Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R4) = (R3) – (P3) = Engagements 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R5) = (E2) – (P4) 75 952 0 CP consommés en 2014 sur engagements 2014 AE engagées en 2014 738 502 092 CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) – (P4) 738 463 516 38 576 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/ 2014 (R6) = (R4) + (R5) 38 576 Estimation des CP 2015 sur engagements non couverts au 31/12/2014 (P5) 38 576 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2015 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2014 (P6) = (R6) – (P5) 0 221 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION ANALYSE DES RÉSULTATS L’essentiel des consommations de ce programme s’effectue en AE=CP. AU PREMIER EURO Programme n° 139 222 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 Enseignement pré-élémentaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 444 551 721 0 444 551 721 397 479 372 0 397 479 372 Crédits de paiement 444 551 721 0 444 551 721 397 479 372 0 397 479 372 ACTION N° 02 Enseignement élémentaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 173 325 035 0 1 173 325 035 1 142 144 859 11 786 1 142 156 645 Crédits de paiement 1 173 325 035 0 1 173 325 035 1 142 144 859 11 786 1 142 156 645 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Consommation 11 786 11 786 L’exécution retracée ici correspond à une erreur d’imputation. ACTION N° 03 Enseignement en collège Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 875 059 545 0 1 875 059 545 1 905 616 090 0 1 905 616 090 Crédits de paiement 1 875 059 545 0 1 875 059 545 1 905 616 090 0 1 905 616 090 223 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 ACTION N° 04 Enseignement général et technologique en lycée Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 205 512 523 0 1 205 512 523 1 420 507 197 0 1 420 507 197 Crédits de paiement 1 205 512 523 0 1 205 512 523 1 420 507 197 0 1 420 507 197 ACTION N° 05 Enseignement professionnel sous statut scolaire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 762 782 735 0 762 782 735 650 908 679 0 650 908 679 Crédits de paiement 762 782 735 0 762 782 735 650 908 679 0 650 908 679 ACTION N° 06 Enseignement post-baccalauréat en lycée Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 260 536 460 0 260 536 460 148 602 754 0 148 602 754 Crédits de paiement 260 536 460 0 260 536 460 148 602 754 0 148 602 754 ACTION N° 07 Dispositifs spécifiques de scolarisation Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 150 613 151 0 150 613 151 149 878 303 0 149 878 303 Crédits de paiement 150 613 151 0 150 613 151 149 878 303 0 149 878 303 ACTION N° 08 Actions sociales en faveur des élèves Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 63 664 651 63 664 651 63 850 220 63 850 220 Crédits de paiement 63 664 651 63 664 651 63 849 531 63 849 531 224 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Crédits de paiement Consommation 63 664 651 Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités 63 579 262 Prévision LFI 63 664 651 Consommation 63 578 573 14 548 14 548 256 410 256 410 Bourses et fonds sociaux : 63,9 M€ en AE et 63,8 M€ en CP (63,7 M€ prévus en LFI) Les élèves inscrits dans les collèges et lycées privés sous contrat bénéficient des dispositifs de bourses et de fonds sociaux dans les mêmes conditions que les élèves de l’enseignement public. Bourses : 61,7 M€ en AE et CP (60,7 M€ prévus en LFI) La dépense au titre des bourses s’est élevée à 61,7 M€, à comparer aux 60,7 M€ inscrits en LFI. Cet écart de +1 M€ s’explique par les évolutions d’effectifs qui ont été plus importantes que les prévisions d’évolution d’effectifs retenues en budgétisation. La dépense, soit 61,7 M€, se répartit comme suit sur l'année civile : – Dispositif bourses de collèges : 13,2 M€ ; – Dispositif bourses de lycées : 23,6 M€ ; – Aides complémentaires : 24,9 M€ : • primes liées à la formation professionnelle (prime de qualification et prime d’équipement) : 7,25 M€ ; • compléments de bourses liés aux conditions de scolarité (prime d’internat, bourses d’enseignement d’adaptation) : 2,01 M€ ; • autres dispositifs d’aide à l’entrée au lycée (prime d’entrée en 2 nde , 1re et terminale, bourses au mérite) : 15,6 M€. Fonds sociaux : 2,2 M€ en AE et 2,1 M€ en CP (3 M€ prévus en LFI) Les fonds sociaux se sont élevés à 2,2 M€ dont 0,02 M€ au titre de la convention n° HC 56-07 du 4 avril 2007 entre l’État et la Polynésie française. ACTION N° 09 Fonctionnement des établissements Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 635 424 285 635 424 285 635 024 639 635 024 639 Crédits de paiement 635 424 285 635 424 285 635 061 684 635 061 684 225 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI Consommation 56 749 55 853 472 000 472 000 Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel (0,05 M€) correspondent à des dépenses pédagogiques n’ayant pas fait l’objet de transferts à des collectivités. Les autres dépenses, soit 0,47 M€, concernent le versement de subventions pour charges de service public à l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSé) dans le cadre de la contribution de l’État au fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 1 077 000 11 820 579 1 077 000 11 820 579 634 347 285 622 675 311 634 347 285 622 713 252 Les dépenses d’intervention de l’action sont presque exclusivement des transferts aux autres collectivités à hauteur de 622,7 M€ en AE et en CP. Les transferts aux collectivités territoriales, soit 11,8 M€, concernent, d’une part les dépenses effectuées dans le cadre de la convention n° HC 56-07 du 4 avril 2007 entre l’État et la Polynésie française modifiée par avenant à hauteur de 0,8 M€, et d’autre part le forfait d’externat de la Polynésie française à hauteur de 11 M€. Forfait d’externat : 619,8 M€ en AE et 619,9 M€ en CP (619,6 M€ en LFI) Le forfait d’externat, régi par l’article L. 442-9 du code de l’éducation, représente plus de 98 % de la dépense au titre de l’action 09. Il est versé aux établissements d’enseignement privés pour chacun de leurs élèves inscrits dans une classe sous contrat d’association avec l’État. Le montant alloué au titre de chaque élève aux « taux du forfait » varie en fonction des formations suivies. Les taux sont fixés par un arrêté interministériel annuel. L’exécution qui s’élève à 619 820 766 € en AE et 619 862 372 € en CP est très légèrement supérieure à la LFI (0,3 M€, soit + 0,03 % du montant prévu). – Part « personnels » : 619,8 M€ en AE et en CP Les taux de la part « personnels » du forfait d’externat sont revalorisés tous les ans en fonction de la valeur du point fonction publique. La valeur du point étant gelée depuis 2010, les taux 2014 sont restés identiques à ceux de 2013. Les effectifs d’élèves sont passés de 1 200 036 à la rentrée scolaire 2012 à 1 208 551 à la rentrée scolaire 2013. Cette hausse est légèrement supérieure à celle qui était prévue lors de la construction de la LFI. Pour l’année scolaire 2013-2014, le taux moyen constaté s’élève à 512,91 € par élève, dont : – 504 € pour un élève de collège ; – 487 € pour un élève en lycée d’enseignement général et technologique ; – 629 € pour un élève en lycée professionnel. 226 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO La dépense au titre du forfait d’externat est légèrement supérieure à la LFI, ce qui s’explique par la répartition réelle des effectifs entre les divers taux qui a pu varier par rapport à celle retenue lors de l’élaboration de la LFI, ainsi que par une augmentation des effectifs supérieure à celle retenue en budgétisation. – Part « matériel » du forfait d’externat : 0,003 M€ en AE et 0,04 M€ en CP La part « matériel » des établissements est financée par l’État pour les seuls établissements privés situés à SaintPierre-et-Miquelon ; elle s’est élevée à 44 247 € en CP. Subvention versée au titre de l’accompagnement éducatif : 7,5 M€ En application de la convention du 1 er octobre 2009, la coordination du dispositif d’accompagnement éducatif auprès des acteurs concernés est assurée par le Secrétariat général de l’enseignement catholique (SGEC). Une aide financière lui est versée sous forme d’une subvention, répartie ensuite entre les établissements privés sous contrat d’association qui ont élaboré un projet d’accompagnement éducatif. Le montant de la subvention 2014 a été de 7,5 M€, soit un niveau d’exécution proche de ceux constatés en 2012 et 2013. Participation aux dépenses pédagogiques des établissements d’enseignement privés : 3,1 M€ La participation de l’État au financement des dépenses pédagogiques des établissements d’enseignement privés du second degré s’élève à 3,1 M€ (4,8 M€ prévus en LFI). Cette participation couvre le financement des dispositifs pédagogiques suivants : – les actions culturelles ; – l’achat de carnets de correspondance et de manuels scolaires destinés aux élèves des collèges ; – le remboursement des frais de stage en entreprise (hébergement, restauration) pour les élèves des lycées professionnels et au niveau post-baccalauréat, accueillis en entreprise dans le cadre de leur formation ; – le remboursement au Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) des droits liés à la reproduction des œuvres protégées ; – l’achat de matériels informatiques ou techniques et de logiciels pédagogiques dans le cadre des technologies de l’information et de la communication pour l'enseignement (TICE) ; – l’achat de documents pédagogiques destinés aux élèves des lycées professionnels. Participation aux dépenses de personnel et de fonctionnement des écoles primaires de Wallis-etFutuna : 1,4 M€ En application de la convention portant concession de l’enseignement primaire à la Mission catholique des îles Walliset-Futuna, renouvelée le 9 février 2012, les crédits versés à la Mission en 2014 se sont élevés à 1,4 M€, conformément aux crédits inscrits en loi de finances initiale. Droits de reproduction d’œuvres protégées dans le premier degré : 1 M€ La loi du 13 août 2004 prévoit que l’État prend en charge les droits de reproduction par reprographie à usage pédagogique d’œuvres protégées dans les écoles élémentaires et maternelles. Le montant de la redevance a été fixé par le contrat pour la période 2014-2016, signé le 2 juin 2014 avec le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) et la Société des éditeurs et auteurs de musique (SEAM).Ce montant est inférieur à la redevance qui prévalait auparavant et qui, dans l’attente de la signature du contrat pour la période 2014-2016, avait servi de référence lors de la budgétisation. La prise en charge de ces droits pour les établissements privés sous contrat du premier degré, en application de la règle de parité, s’est élevée à 1 022 096 € en AE et en CP. 227 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 Subvention à l’Union générale sportive de l’enseignement libre (UGSEL) : 0,4 M€ L’État verse des subventions aux associations soutenant et développant la pratique sportive. S’agissant de l’enseignement privé, l’État a passé une convention avec l’UGSEL. Le montant de la subvention versée, soit 0,4 M€, correspond aux crédits inscrits en LFI. Subventions aux associations : 0,3 M€ Cent quatre associations ont bénéficié de subventions au titre de la réserve parlementaire. Droits d’auteur : 0,17 M€ L’État prend à sa charge le paiement de leurs droits aux auteurs du fait de l’exploitation de leurs œuvres, dans un cadre pédagogique ou de recherche, au titre des utilisations suivantes : – livres, musique imprimée, publications périodiques et œuvres des arts visuels : protocole d’accord pour la période 2014-2015, signé le 6 novembre 2014 avec le CFC, la SEAM et la Société des arts visuels associés (AVA) ; – interprétation vivante d’œuvres musicales, utilisation d’enregistrements sonores d’œuvres musicales et utilisation de vidéo-musiques : accord triennal, renouvelable par tacite reconduction, couvrant la période 2009-2011 signé le 4 décembre 2009 avec la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) ; – utilisation des œuvres cinématographiques et audiovisuelles : accord signé avec la Société des producteurs de cinéma et de télévision (PROCIREP), dans les mêmes conditions qu’avec la SACEM. Pour 2014, le montant de la redevance pour la prise en charge de ces droits, en application de la règle de parité, s’est élevé à 169 334 € en AE et en CP. Droit d’accueil : 0,03 M€ Lorsque l’enseignement est interrompu du fait d’une grève, l’accueil des élèves, dont l’organisation est régie par la loi n° 2008-790 du 20 août 2008, est financé par des mesures de fongibilité du titre 2 vers le hors titre 2. En 2014, une dépense effective de 27 689 € en AE et en CP a été en partie financée par un mouvement de fongibilité de 26 940 €. Polynésie française : 0,75 M€ Dans le cadre de la convention n° HC 56-07 du 4 avril 2007 modifiée par avenant, la Polynésie française a reçu en 2014 une subvention de 1 M€ pour le fonctionnement des établissements d’enseignement privé implantés dans la collectivité. Un montant de 0,75 M€, imputé sur l’action 09, est transféré à la collectivité territoriale pour financer : – la part « matériel » du forfait d’externat : 0,53 M€ ; – les dépenses pédagogiques : 0,20 M€ ; – les actions culturelles : 0,02 M€. Un montant de 0,23 M€, attribué au centre de formation de la Polynésie française, est par ailleurs imputé sur l’action 10, le reliquat de 0,02 M€ étant consacré aux fonds sociaux (cf. action 08). ACTION N° 10 Formation initiale et continue des enseignants Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 51 830 051 35 398 280 87 228 331 136 039 484 35 580 959 171 620 443 Crédits de paiement 51 830 051 35 398 280 87 228 331 136 039 484 35 568 170 171 607 654 228 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 42 Consommation 42 L’exécution retracée ici correspond à une erreur d’imputation. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Consommation Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Prévision LFI 1 350 906 35 398 280 34 230 011 Consommation 1 350 906 35 398 280 34 217 222 Subvention aux centres de formation : 35,6 M€ (35,4 M€ prévus en LFI) Le transfert aux collectivités territoriales de 1,35 M€ correspond aux subventions versées aux centres de formation locaux de la Polynésie française (Institut de formation de l’enseignement privé - IFEP) pour 0,23 M€ et de la NouvelleCalédonie (École normale de l’enseignement privé – ENEP et Association pour la promotion pédagogique et professionnelle des enseignements privés – APEP) pour 1,12 M€. Formation initiale des maîtres de l’enseignement privé : 1,1 M€ (0,9 M€ prévus en LFI) En 2014, une subvention de 1,1 M€ a été allouée aux centres de formation initiale des lauréats des concours du 1 er degré pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, territoires où la réforme du recrutement des maîtres n’est pas applicable. – 0,9 M€ attribués au centre de formation initiale de la Nouvelle-Calédonie ; – 0,2 M€ attribués au centre de formation initiale de la Polynésie française. Au titre de la formation continue : 34,5 M€ (34,5 M€ prévus en LFI) Au titre de la formation continue, les associations de formation des maîtres ont bénéficié d’une subvention de 34,5 M€. Cette subvention a permis d’assurer la formation de 139 277 maîtres. Elle a été versée à hauteur de 97 % à FORMIRIS qui, en 2013-2014, a assuré la formation de 133 992 stagiaires, à raison de 16 heures de formation en moyenne par stagiaire. Ces moyens ont été consacrés à des actions d’adaptation au poste liées à l’évolution des métiers (perfectionnement, exercice de responsabilités) et de développement ou d’acquisition de nouvelles qualifications (préparation d’un diplôme, bilan de compétences, reconversion). Par ailleurs, 0,3 M€ ont été destinés au financement de la formation continue en Nouvelle-Calédonie. 229 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 139 ACTION N° 11 Remplacement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 168 225 173 0 168 225 173 162 692 956 0 162 692 956 Crédits de paiement 168 225 173 0 168 225 173 162 692 956 0 162 692 956 ACTION N° 12 Soutien Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 269 400 000 5 458 100 274 858 100 260 311 670 4 034 488 264 346 158 Crédits de paiement 269 400 000 5 458 100 274 858 100 260 311 670 4 048 297 264 359 967 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 5 458 100 Consommation 4 033 535 Crédits de paiement Prévision LFI 5 458 100 Consommation 4 047 344 Les dépenses de fonctionnement, corrigées des erreurs d’imputation, s’élèvent à 4,05 M€ en AE et 4,06 M€ en CP. Frais de gestion du régime de retraite des maîtres de l’enseignement privé (RETREP) et des enseignants privés titularisés (REGREPT) : 1,4 M€ en CP Une somme de 1,4 M€ a été allouée à l’Association pour la prévoyance collective (APC) au titre des frais de gestion des régimes temporaires de retraite de l’enseignement privé (RETREP) de la métropole à hauteur de 1 336 280 € et de la Polynésie française à hauteur de 13 720 €. Frais de déplacement : 1,66 M€ en CP La dépense se décompose de la manière suivante : – congés bonifiés : 1 M€ ; – frais de changement de résidence : 0,53 M€ ; – frais de déplacement des enseignants : 0,13 M€ ; – frais de déplacement des stagiaires : 0,01 M€. Action sociale : 0,7 M€ en CP Ces dépenses d’action sociale financent les aides mises en place au bénéfice des personnels des établissements d’enseignement privés sous contrat dans les domaines de la restauration (participation aux prix des repas servis dans les restaurants administratifs), du soutien à la vie personnelle et familiale (participation à la couverture des risques 230 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO sociaux ou d’aides ménagères à domicile), des vacances, de la culture et des loisirs (participation au financement des séjours à l’étranger, loisirs, activités sportives et culturelles). Contrôles médicaux obligatoires : 0,3 M€ en CP Les visites médicales obligatoires de contrôle, d’expertise et d’embauche des enseignants des établissements privés sous contrat (hors accidents de service et maladies professionnelles) effectuées par un médecin sans lien juridique avec l’État sont assimilées à des prestations de service. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 953 Prévision LFI Consommation 953 231 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés A NALYSE DES COÛTS Programme n° 139 ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative La comptabilité d’analyse des coûts est destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes (art. 27 de la LOLF). Elle est mise en œuvre par les ministères, les services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la direction du budget et la direction générale des finances publiques, et se présente en deux volets : - les dépenses complètes par action des programmes, déterminées après ventilation des dépenses indirectes associées aux actions de conduite et de pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement et s’appuient sur les données issues de la comptabilité budgétaire. - les coûts directs des programmes (hors déversements) issus de la comptabilité générale et leur comparaison avec les dépenses directes, afin d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME 232 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 A NALYSE DES COÛTS PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2014 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) (1) 01 - Enseignement pré-élémentaire Ventilation des crédits indirects * au sein du programme entre programmes LFI 2014 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 444 552 +35 863 +19 113 499 528 +12,4 % 02 - Enseignement élémentaire 1 173 325 +100 694 +50 622 1 324 641 +12,9 % 03 - Enseignement en collège 1 875 060 +487 377 +98 628 2 461 065 +31,3 % 04 - Enseignement général et technologique en lycée 1 205 513 +232 976 +59 171 1 497 659 +24,2 % 05 - Enseignement professionnel sous statut scolaire 762 783 +142 880 +36 379 942 042 +23,5 % 06 - Enseignement post-baccalauréat en lycée 260 536 +59 818 -320 355 0 -100 % 07 - Dispositifs spécifiques de scolarisation 150 613 +18 899 +6 337 175 849 +16,8 % +2 023 65 688 +3,2 % 0 -100 % 08 - Actions sociales en faveur des élèves 09 - Fonctionnement des établissements 63 665 635 424 10 - Formation initiale et continue des enseignants 11 - Remplacement 12 - Soutien Total -635 424 87 228 +2 921 168 225 -168 225 274 858 -274 858 7 101 782 0 -45 161 90 149 +3,3 % 0 -100 % 0 -100 % 7 056 621 -0,6 % PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014 Dépenses directes au sein du programme (4) 01 - Enseignement pré-élémentaire Ventilations des dépenses indirectes * entre programmes Exécution 2014 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) 397 479 +32 453 +16 842 446 774 +12,4 % 02 - Enseignement élémentaire 1 142 157 +93 703 +48 344 1 284 204 +12,4 % 03 - Enseignement en collège 1 905 616 +486 427 +97 103 2 489 146 +30,6 % 04 - Enseignement général et technologique en lycée 1 420 507 +244 809 +66 397 1 731 713 +21,9 % 05 - Enseignement professionnel sous statut scolaire 650 909 +139 292 +31 152 821 352 +26,2 % 06 - Enseignement post-baccalauréat en lycée 148 603 +48 066 -196 669 0 -100 % 07 - Dispositifs spécifiques de scolarisation 149 878 +17 366 +6 015 173 259 +15,6 % +1 970 65 819 +3,1 % 0 -100 % 08 - Actions sociales en faveur des élèves 63 850 09 - Fonctionnement des établissements 635 062 10 - Formation initiale et continue des enseignants 171 608 177 080 +3,2 % 11 - Remplacement 162 693 -162 693 0 -100 % 12 - Soutien 264 360 -264 360 0 -100 % 7 112 721 0 7 189 348 +1,1 % Total -635 062 +5 473 +76 627 233 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés A NALYSE DES COÛTS Programme n° 139 (en milliers d’euros) * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -76 627 Mission « Direction de l'action du Gouvernement » -1 276 333 / Moyens mutualisés des administrations déconcentrées -1 276 Mission « Enseignement scolaire » -278 509 140 / Enseignement scolaire public du premier degré -3 887 141 / Enseignement scolaire public du second degré -19 909 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale -254 714 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -1 307 309 / Entretien des bâtiments de l'État -1 307 Mission « Recherche et enseignement supérieur » +204 466 150 / Formations supérieures et recherche universitaire +204 466 TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2014 Crédits complets (2) 01 - Enseignement pré-élémentaire Exécution 2014 Dépenses complètes (5) Exécution 2013 Dépenses complètes (7) Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2014 complètes 2014 [(1) et (2)] [(4) et (5)] (3) Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2014 [(2) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2014 2013-2014 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (6) 499 528 446 774 438 730 +12,4 % +12,4% -52 754 -10,6 % 02 - Enseignement élémentaire 1 324 641 1 284 204 1 326 633 +12,9 % +12,4% -40 437 -3,1 % -3,2 % 03 - Enseignement en collège 2 461 065 2 489 146 2 469 597 +31,3 % +30,6% +28 081 +1,1 % +0,8 % 04 - Enseignement général et technologique en lycée 1 497 659 1 731 713 1 725 893 +24,2 % +21,9% +234 054 +15,6 % +0,3 % 942 042 821 352 802 553 +23,5 % +26,2% -120 690 -12,8 % +2,3 % 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 175 849 173 259 169 800 +16,8 % +15,6% -2 590 -1,5 % +2 % 65 688 65 819 66 283 +3,2 % +3,1% +132 +0,2 % -0,7 % 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 90 149 177 080 161 626 +3,3 % +3,2% +86 931 +96,4 % +9,6 % 11 - Remplacement 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 12 - Soutien 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 7 056 621 7 189 348 7 161 115 -0,6 % +1,1 % +132 727 +1,9 % +0,4 % 05 - Enseignement professionnel sous statut scolaire 06 - Enseignement post-baccalauréat en lycée 07 - Dispositifs spécifiques de scolarisation 08 - Actions sociales en faveur des élèves 09 - Fonctionnement des établissements 10 - Formation initiale et continue des enseignants Total +1,8 % ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS Le poids des déversements sur les actions de politique publique est identique en LFI et en exécution. En revanche, le transfert vers la mission « Recherche et enseignement supérieur » est en forte diminution du fait de l’écart entre prévision et exécution sur l’action 06 « Enseignement post-baccalauréat en lycée », ce qui explique la variation entre LFI complète et dépenses complètes. 234 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés Programme n° 139 A NALYSE DES COÛTS ANALYSE DES ÉCARTS Les actions de politique publique du programme 139 sont les actions « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire », « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Enseignement post-baccalauréat en lycée », « Dispositifs spécifiques de scolarisation », « Actions sociales en faveur des élèves » et « Formation initiale et continue des enseignants ». Ces actions bénéficient de déversements : – – – des autres actions du programme, selon les modalités mentionnées infra ; externes au programme (se reporter à la partie « Analyse des coûts » des programmes 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » action 06, 141 « Enseignement scolaire public du second degré » actions 08 et 12 et 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ») ; des missions « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » et « Direction de l’action du gouvernement », au prorata des crédits dont elles sont dotées. L’action « Post-baccalauréat en lycée » regroupe les crédits consacrés aux enseignements post-baccalauréat assurés dans les lycées. Ces enseignements sont organisés dans les sections de techniciens supérieurs et assimilés et dans les classes préparatoires aux grandes écoles. L’accès à ces filières est de nature sélective et l’admission se fait sur dossier. L’intégralité des crédits inscrits ou reventilés sur cette action sont in fine déversés sur le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Les dépenses indirectes sont ventilées de la manière suivante. Action 09 « Fonctionnement des établissements » Cette action regroupe les crédits destinés : – au fonctionnement des établissements privés sous contrat (forfait d’externat, crédits pédagogiques, …) ; – au fonctionnement des écoles privées sous convention de Wallis-et-Futuna et des établissements de la Polynésie Française ; – à la mise en œuvre de dispositifs conventionnés : droits d’auteur, droits de reprographie, promotion des activités physiques et sportives. Les crédits de cette action sont ventilés au prorata du coût du forfait d’externat sur les actions « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Dispositifs spécifiques de scolarisation ». Action 11 « Remplacement » Cette action rassemble les moyens en personnel destinés à pallier les absences des enseignants. Ces absences sont dues à diverses raisons : formation continue, stages longs de spécialisation AIS ou congés de maladie et de maternité. Par cette action l’État tente de concilier deux impératifs : que les absences pénalisent le moins possible les élèves et que le calibrage et l’organisation des moyens affectés permettent leur utilisation maximale. Les moyens de remplacement ont vocation à être utilisés à tous les niveaux d’enseignement du premier et du second degrés. Aussi, les crédits de cette action sont ventilés en totalité sur les actions « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire », « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Enseignement post-baccalauréat » et « dispositifs spécifiques de scolarisation ». Action 12 « Soutien » Cette action comprend les crédits destinés aux prestations diverses versées à des enseignants en situation particulière (RETREP, chômage, CFA, frais de déplacement). Les crédits de cette action sont ventilés au prorata des effectifs d’ETPT des personnels enseignants inscrits sur les actions suivantes : « Enseignement pré-élémentaire », « Enseignement élémentaire », « Enseignement en collège », « Enseignement général et technologique en lycée », « Enseignement professionnel sous statut scolaire », « Enseignement post-baccalauréat en lycée » et « Dispositifs spécifiques de scolarisation ». 235 PLR 2014 Enseignement privé du premier et du second degrés A NALYSE DES COÛTS Programme n° 139 PRÉSENTATION DES COÛTS DIRECTS COMPARÉS AUX DÉPENSES DIRECTES Note explicative La présentation des coûts directs par programme (hors déversements) comparés aux dépenses directes permet d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. La comptabilité patrimoniale est une comptabilité en droits constatés qui reflète la situation patrimoniale de l’État en rattachant les charges et les produits à l’exercice qui les a vus naître, indépendamment de la date de paiement ou d’encaissement (par exemple à travers la comptabilisation de charges à payer). Ces comptes en droits constatés visent également à présenter l’ensemble des engagements de l’État au-delà des flux d’encaissements et de décaissements à travers par exemple la constitution de provisions, d’amortissements, etc. (source : Présentation du Compte Général de l’État). Ces coûts directs résultent donc des données de la comptabilité générale arrêtées, sans préjudice pour leur valeur significative, au 2 mars 2015. (en milliers d’euros) Coûts directs 2014 Dépenses directes 2014 (a) (b) 7 044 160 7 112 721 Écart (a) – (b) -68 560 Coûts directs 2013 Dépenses directes 2013 (c) (d) 7 557 279 7 084 561 Écart (c) – (d) +472 717 Pour 2014, l’écart relevé entre les coûts directs et les dépenses directes est de -68 560 K€. Cet écart s’explique par : • les dotations aux amortissements, dépréciations et provisions net de reprises à hauteur de -65 949 K€ ; • les charges à payer, qui s’élèvent à 262 418 K€ alors qu’elles étaient de 265 571 K€ en 2013. L’évolution de l’écart entre coûts et dépenses par rapport à 2013 est essentiellement due au fait que les coûts directs tiennent compte, depuis 2014, des reprises sur provisions et dépréciations (compte 785), pour un montant de 447 158 K€ en 2014. Les dotations aux provisions comportent une part très importante de provision pour transferts aux autres collectivités (450 588 K€) qui se décompose ainsi : • 414 137 K€ pour les 2 e et 3e trimestres de l’année 2014-2015 du forfait d’externat ; • 34 194 K€ pour la formation professionnelle ; • 2 257 K€ pour les droits d’auteur et de reprographie. Par ailleurs, les provisions pour charges de personnel s’élèvent à 27 293 K€. En ce qui concerne les reprises sur provisions, elles s’élèvent à 447 097 K€ pour les transferts aux autres collectivités et à 27 293 K€ pour les charges de personnel. PROGRAMME 214 Soutien de la politique de l'éducation nationale PROGRAMME 214 SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE L'ÉDUCATION NATIONALE MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 238 Objectifs et indicateurs de performance 242 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 258 Justification au premier euro 266 Opérateurs 303 Analyse des coûts du programme et des actions 320 238 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Frédéric GUIN Secrétaire général Responsable du programme n° 214 : Soutien de la politique de l'éducation nationale Le programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » porte les ressources nécessaires aux fonctions support du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche pour mettre en œuvre les politiques publiques relevant des missions interministérielles de l’enseignement scolaire (MIES) et de l’enseignement supérieur et de la recherche (MIRES). Outre les apports des fonctions d’état-major, le programme 214 met à disposition des autres programmes de la MIES et de la MIRES l’expertise et les compétences dans les domaines suivants : ressources humaines, évaluation et prospective, certification des élèves, gestion financière, politique immobilière, informatique, politique des achats, logistique, affaires juridiques, relations internationales et communication. Les moyens dédiés aux missions d’appui aux politiques éducatives et aux fonctions support sont regroupés au sein de quatre pôles : un pôle pilotage (actions 01, 03, 04, 05, 07, 09 et 10), un pôle gestion des ressources humaines (action 06), un pôle logistique (action 08) et un pôle contrôle et évaluation (action 02). Le programme est placé sous la responsabilité du secrétaire général du ministère. Les acteurs concernés par sa mise en œuvre sont : • les directions et structures d’administration centrale (services du secrétariat général, direction générale de l’enseignement scolaire, inspections générales et médiateur de l’éducation nationale) ; • les services déconcentrés (rectorats et directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) et le service interacadémique des examens et des concours (SIEC)) ; • un service à compétence nationale (l’École supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche) ; • les établissements publics nationaux : le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques « Canopé » (issu de la fusion, au 1 er janvier 2015, des établissements du réseau SCEREN), le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), le Centre national d’enseignement à distance (CNED), le Centre international d’études pédagogiques (CIEP) et l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP). Les trois objectifs du programme 214, pour une plus grande efficience du système éducatif, sont : • réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l’année scolaire, dont celui de la rentrée ; • améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines ; • optimiser les moyens des fonctions support. La déclinaison de ces objectifs, par l’ensemble des services en charge de la mise en œuvre opérationnelle des politiques éducatives, répond directement aux grands enjeux du système éducatif, inscrits dans la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 : • l’élévation du niveau de tous les élèves et leur accompagnement vers la réussite, en priorité dans le 1 er degré avec le dispositif « Plus de maîtres que de classes » ; • une nouvelle politique d’éducation prioritaire, visant à corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. L’objectif fixé est de ramener à moins de 10 % les écarts de réussite scolaire entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres élèves de France ; 239 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 214 • l’accent mis sur la formation initiale et continue aux métiers du professorat et de l’éducation, renforçant l’attrait du métier d’enseignant et accompagnant les personnels tout au long de leur carrière. Dans le cadre d’une offre de recrutement renouvelée, le regain d’intérêt pour le métier d’enseignant se confirme, avec une forte augmentation du nombre de candidats inscrits aux concours (+54 % pour le 1 er degré à la session 2014) ; • la mise en place d’un service public du numérique éducatif pour l’entrée de l’école dans le numérique. La création de la direction du numérique pour l’éducation, en février 2014, et celle des délégués académiques au numérique, conseillers techniques placés auprès des recteurs, permettent de coordonner les travaux en vue d’une généralisation du numérique à l’école. Objectif n°1 : « Réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l’année scolaire » Les résultats 2014 illustrant l’efficience du pilotage des services centraux et déconcentrés, et plus particulièrement leur mobilisation pour garantir le bon déroulement de la rentrée, qui conduit douze millions d’élèves à rejoindre les établissements scolaires, des examens des élèves et des concours d’enseignants, sont meilleurs qu’en 2013. Les premiers effets des réformes ont gommé la dégradation frictionnelle et ponctuelle de certains indicateurs. Le nombre de postes vacants à la rentrée scolaire 2014 (indicateur 1.1) est plus faible qu’à la rentrée 2013, mais reste encore éloigné de l’objectif. Les efforts déjà engagés et qui ont apporté de premiers résultats seront poursuivis en vue d’améliorer la gestion prévisionnelle de la démographie des élèves et des besoins enseignants, en lien avec une politique volontariste de recrutement. Cette politique s’est notamment traduite par une augmentation conséquente du nombre de postes offerts aux concours (+76 % par rapport à 2013, soit +91 % pour le 1 er degré et +68 % pour le 2 nd degré). Ainsi, la rentrée scolaire 2014 a été organisée avec l’affectation de deux promotions de stagiaires : les lauréats de la session de transition, dite session 2014 exceptionnelle, et les lauréats de la session de droit commun, première session rénovée du concours d’enseignants. Cette augmentation des recrutements, impérative pour reconstituer des viviers d’enseignants, a mécaniquement une incidence sur le coût de l’organisation des concours. S’agissant de l’organisation des examens des élèves (indicateur 1.2), les coûts par candidat présent connaissent une baisse du fait de différentes réformes pédagogiques, notamment pour la voie professionnelle, et de la poursuite des mesures de rationalisation, qui contribuent également à sécuriser le déroulement des épreuves. Objectif n°2 : « Améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines » Dans le cadre de la loi du 8 juillet 2013, les missions des enseignants ont été redéfinies et clarifiées, en prenant notamment en compte les missions inhérentes au métier d’enseignant. Plusieurs réformes majeures ont été mises en œuvre et/ou sont en cours afin d’améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines, qui constitue un objectif ministériel prioritaire : • la refondation de la formation initiale et continue aux métiers du professorat et de l’éducation, à travers la création, en 2013, des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), conduisant à une première génération d’enseignants mieux formés à la rentrée scolaire 2014 ; • le dispositif des emplois d’avenir professeurs (EAP), ainsi que le développement de ressources et de services numériques de haute qualité, porté notamment par les opérateurs (réseau Canopé – ex-réseau SCEREN, CNED et ONISEP), constituent des leviers pour accroître l’attrait du métier d’enseignant ; • la réforme de l’éducation prioritaire engagée par le MENESR modifie les obligations de services des enseignants affectés dans les établissements du réseau éducatif prioritaire (décret n° 2014-940 du 20 août 2014) et revalorise leur régime indemnitaire, afin d’améliorer la stabilité des équipes. 240 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Les valeurs des indicateurs pour 2014 excèdent les performances enregistrées en 2013, soit : • un niveau résiduel des surnombres disciplinaires jamais atteint depuis 2006 (indicateur 2.4) ; • une perspective de plus forte stabilisation des équipes pédagogiques dans les réseaux d’établissements de l’éducation prioritaire (REP), en lien avec la réforme et avec une gestion qualitative des postes et des affectations valorisant les enseignants investis durablement dans les établissements difficiles (indicateur 2.2) ; • la poursuite de l’effort d’insertion professionnelle, au sein de l’éducation nationale, des personnes en situation de handicap se traduisant par un recrutement de l’ordre de 530 agents en situation de handicap par an, entre 2013 et 2015 (indicateur 2.1). Cette démarche mobilise les services centraux et académiques à travers des plans d’actions pluriannuels, ainsi que les opérateurs, comme le CNED, qui déploie un programme d’accessibilité numérique dans le domaine de l’éducation et de la formation au profit des apprenants et des enseignants en situation de handicap. L’efficience du modèle de gestion administrative et financière des ressources humaines du MENESR, reposant sur la professionnalisation de ses gestionnaires, la qualité des systèmes d’information et l’adaptation de l’organisation des services se maintient (indicateur 2.3). Objectif n°3 : « Optimiser les moyens des fonctions support » Les résultats 2014 illustrent la politique de gestion des moyens et de maîtrise de la dépense, et l’attention portée au maintien de la qualité de service. Cet enjeu stratégique s’inscrit pleinement dans le cadre de la modernisation de l’action publique (MAP), à travers le programme ministériel de modernisation et de simplification (PMMS). Les principales mesures conduites en 2014 sont les suivantes : • la maîtrise des dépenses de fonctionnement courant, la politique d’achats et l’investissement nécessaire au renouvellement du parc bureautique, qui contribuent à l’efficience des services centraux et déconcentrés (indicateurs 3.1, 3.2 et 3.5) ; • l’utilisation renforcée des nouvelles technologies : la construction des grands systèmes d’information (SIRHEN pour la gestion des ressources humaines, CYCLADES pour la gestion des examens et des concours, GFC pour la gestion budgétaire et financière des établissements publics locaux d’enseignement) permettra, à terme, de renforcer le pilotage de la dépense (indicateur 3.4) ; • la démarche de rationalisation immobilière conduite au niveau national s’est traduite par une amélioration du ratio d’occupation « surface utile nette (SUN) / poste de travail » (indicateur 3.3) qui s’établit à 12,9 m² en 2014, se rapprochant ainsi de la cible de 12 m² par agent fixée par France Domaine. La politique immobilière, au-delà des objectifs de rationalisation, de densification des surfaces patrimoniales et de mise aux normes du patrimoine, accompagne la réorganisation des services, qui s’est traduite par la mise en place de plate-formes académiques de gestion dans les rectorats ou dans les directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN), ou, dans certains cas, par le regroupement du rectorat et de la DSDEN dans la ville cheflieu d’académie, comme, entre 2011 et 2013, à Poitiers, Dijon et Nice. D’autres projets de regroupements rectorat / DSDEN sur un même site sont en cours, avec des stades différents d’avancement, comme à Toulouse, Lille et Nancy (indicateur 3.4). 241 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 214 RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l'année scolaire INDICATEUR 1.1 Nombre de postes d'enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de postes (enseignement public) INDICATEUR 1.2 Coût des examens des élèves et des concours de personnels par candidat présent OBJECTIF 2 Améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines INDICATEUR 2.1 Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi en faveur des personnes handicapées prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 INDICATEUR 2.2 Taux de stabilité des enseignants en établissement du réseau de l'éducation prioritaire INDICATEUR 2.3 Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines INDICATEUR 2.4 Part des surnombres disciplinaires OBJECTIF 3 Optimiser les moyens des fonctions support INDICATEUR 3.1 Dépense de fonctionnement par agent INDICATEUR 3.2 Ratio d'efficience bureautique INDICATEUR 3.3 Efficience de la gestion immobilière INDICATEUR 3.4 Respect des coûts et délais des grands projets INDICATEUR 3.5 Efficience de la fonction achat 242 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l'année scolaire INDICATEUR 1.1 Nombre de postes d'enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de postes (enseignement public) (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Postes enseignants du premier degré nombre 960 1 390 < 500 < 950 1 288 < 400 Postes enseignants du second degré nombre 2 091 2 780 < 1 200 < 2 000 2 529 < 1 100 jour 13,2 13,5 < 12 < 12 16,6 < 12 Durée moyenne de vacance de poste second degré Commentaires techniques Source des données : SG- DGRH Champ : France métropolitaine + DOM (enseignement public) Mode de calcul : Pour le premier degré : le nombre de postes non pourvus le jour de la rentrée scolaire est fourni début septembre, par exploitation nationale des bases de gestion académiques du SIRH AGAPE. Le nombre de postes vacants est obtenu par la différence entre le nombre de supports implantés en ETP et le nombre de supports occupés en ETP. Le champ observé concerne les enseignants titulaires « devant élèves » en classes élémentaires, pré-élémentaires, primaires et en classes d’application élémentaires et pré-élémentaires. Pour le second degré : le nombre de postes non pourvus le jour de la rentrée scolaire est fourni début septembre, par exploitation nationale des bases de gestion académiques du SIRH EPP. La durée moyenne de vacance de poste, exprimée en jour, est le temps moyen nécessaire pour affecter un enseignant sur un poste non pourvu à la rentrée. INDICATEUR 1.2 Coût des examens des élèves et des concours de personnels par candidat présent (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Brevet : coût moyen euro 3 3 2,9 3 3,4 <2,8 CAP/BEP : coût moyen euro 22,5 18,4 <20 18,5 17,5 <22 BAC : coût moyen euro 83,6 80,7 83 86 79,7 <82 BTS : coût moyen euro 129,6 102,4 116 104 101,9 <120 Concours des professeurs des écoles : coût moyen euro 176 198 170 185 158 <170 Concours des personnels du second degré : coût moyen euro 292 290 290 280 234 <300 Commentaires techniques Source des données : DGESCO / SG-DGRH / SG-SAAM / SG-DEPP Champ : France métropolitaine, enseignement public et privé pour les examens, France métropolitaine + DOM + COM pour les concours enseignants, d’éducation et d’orientation des premier et second degrés, public et privé 243 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 Mode de calcul : Les données relatives aux examens (diplôme national du brevet – DNB, certificat d’aptitude professionnelle / brevet d’études professionnelles – CAP / BEP, baccalauréat, brevet de technicien supérieur – BTS) de l’année N concernent la session N-1, et les données relatives aux concours d’enseignants portent sur la session de l’année N. Les dépenses constitutives du coût des examens et des concours comprennent l’indemnisation des frais de déplacement, la rémunération des membres de jury et les frais d’organisation. Les ratios des examens des élèves sont estimés à partir de l’enquête SICEC (système d’information relatif aux coûts des examens et concours) auprès des académies. Cette enquête s’appuie sur les restitutions des applications : – « IMAG’IN » (gestion des examens et des concours) pour les indemnités de jurys et d’aide au déroulement des épreuves (titre 2) et les frais de déplacement (hors titre 2) ; – « CHORUS » pour les frais d’organisation ; – « OCEAN » (gestion des candidats) pour les effectifs de candidats présents. Pour les concours des personnels enseignants, les ratios ont été calculés à partir des données d’enquêtes adossées aux restitutions des applications « IMAG’IN » et « CHORUS », auprès des académies et de l’administration centrale. Pour chaque examen et concours, le coût moyen est déterminé en rapportant les dépenses aux effectifs de candidats présents au titre d’une même session. Afin de pouvoir continuer à analyser l’indicateur à périmètre constant, seuls sont pris en compte les coûts liés à la session 2014 statutaire, dite « rénovée » (hors la session de concours 2014 réservés, dite Sauvadet, et hors la session 2014 exceptionnelle pour sa phase d’admission, la phase d’admissibilité s’étant déroulée sur l’année 2013). ANALYSE DES RÉSULTATS La rentrée scolaire, les examens des élèves et les concours de recrutement des personnels, notamment enseignants, organisés chaque année par les services centraux et déconcentrés du MENESR, constituent des événements majeurs pour le système éducatif. La qualité de leur programmation et de la gestion des moyens humains et financiers afférents est testée par douze millions d’élèves qui, encadrés par un million d’agents, rejoignent les écoles, collèges et lycées. L’année 2014 est marquée par la poursuite de l’engagement volontariste du MENESR en faveur du recrutement et de la formation des personnels enseignants, identifiée comme l’un des facteurs clés pour atteindre les objectifs fixés par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. INDICATEUR 1.1 : Nombre de postes d’enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de postes (enseignement public) Le nombre de postes non pourvus le jour de la rentrée scolaire 2014 s’élève à 1 288 pour le premier degré et 2 529 pour le second degré (contre 1 390 postes pour le premier degré et 2 780 pour le second degré en 2013). La durée moyenne des vacances de postes pour le second degré s’élève à 16,6 jours en 2014 (contre 13,5 jours en 2013). Comme en 2013, la rentrée 2014 s’inscrit dans un contexte d’augmentation du nombre de postes offerts aux concours d’enseignants. Cette augmentation répond à une hausse du besoin, qui explique en partie le rallongement de la durée moyenne de vacance de postes. Les postes non couverts dans certaines disciplines déficitaires ont été pourvus par le recours à des contractuels. Il s’agissait, en outre, de la première rentrée scolaire de mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants, avec affectation des lauréats des concours rénovés 2014 sur des postes à mitemps devant élèves. En 2014, la reconstitution des viviers d’enseignants s’appuie en effet sur quatre flux de ressources, d’une part, les néotitulaires issus de la session 2013 et, d’autre part, les stagiaires issus de la session exceptionnelle 2014, de la session de droit commun 2014 et des concours réservés. Cela a accru la complexité technique de la préparation de la rentrée scolaire, à travers notamment un volume plus important d’opérations de gestion et d’ajustements d’affectation. Les postes non pourvus à la rentrée restent cependant en proportion très limitée : ils ne représentent que 0,53 % de l’effectif total enseignant (0,40 % pour le premier degré et 0,64 % pour le second degré), répartis sur 47 500 écoles et sur 7 760 collèges et lycées. Plus d’un tiers des postes vacants d’enseignants du second degré concernent les disciplines déficitaires identifiées depuis quelques années (mathématiques, lettres et anglais). 244 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 1.2 : Coût des examens des élèves et des concours de personnels par candidat présent Les objectifs fixés pour 2014 ont été atteints pour l’essentiel : la situation de coût de cinq sous-indicateurs sur six est meilleure qu’en 2013 et les prévisions ont été atteintes. Ce constat traduit les effets financiers de plusieurs mesures : – les réformes pédagogiques, notamment pour la voie professionnelle ; – la mise en œuvre du décret n° 2010-0235 du 5 mars 2010 relatif à la rémunération des agents publics participant, à titre d’activité accessoire, à des activités de formation et de recrutement, qui a permis de rénover le système de rétribution des membres de jury d’examens et de concours ; – la mutualisation de la gestion des examens et concours dans les services académiques et la mutualisation entre académies de l’élaboration des sujets (banque nationale des sujets) ; – les mesures de rationalisation destinées à réduire les coûts, tout en sécurisant l’organisation des sessions (dématérialisation des corrections de copies, renforcement, dans le cadre du contrôle interne, des mesures d’impact des réformes réglementaires des épreuves, déploiement progressif de l’application CYCLADES en remplacement de l’application OCEAN pour la gestion des examens et concours). Les résultats 2014 (session 2013) pour les examens des élèves se présentent comme suit : Diplôme national du brevet (DNB) : le coût moyen 2014 (session 2013) s’élève à 3,4 € par candidat présent, contre 3 € en 2013 (session 2012), soit une augmentation de 13 %, contre une prévision initiale de 2,9 €. Cette évolution traduit une augmentation de la dépense enregistrée au titre des frais d’organisation, suite à la réimputation de certaines natures de dépenses. CAP / BEP : le coût moyen 2014 (session 2013) s’élève à 17,5 € par candidat présent, contre 18,4 € en 2013 (session 2012) et < 20 € en prévision initiale. La réduction des coûts portés par le programme 214 est principalement due aux effets de la réforme de la voie professionnelle, qui s’est notamment traduite par : – la mise en place du contrôle en cours de formation (CCF), sauf pour les épreuves ponctuelles terminales en classe de première professionnelle. La dépense relative à l’indemnité versée aux enseignants en raison du travail supplémentaire engendré par le contrôle continu (cf. décret n° 2010-1000 du 26 août 2010) relève désormais du programme support de la rémunération principale de l’enseignant ; – la certification intermédiaire des diplômes du BEP « rénové » ou du CAP, selon la spécialité du baccalauréat professionnel choisie. Les mesures de rationalisation ont entraîné une réduction de 7 % des frais de déplacement, d’organisation et de jury (hors CCF). Baccalauréat : le coût moyen 2014 (session 2013) s’élève à 79,7 € par candidat présent, à comparer à une prévision initiale de 83 € et au ratio constaté en 2013 (session 2012) de 80,7 €. Cette légère diminution intervient dans un contexte de baisse du nombre de candidats présents par rapport à la session précédente (- 57 617). Cette baisse d’effectifs est une conséquence frictionnelle de la mise en place du baccalauréat professionnel en trois ans dès la sortie de troisième. Auparavant, les élèves de troisième choisissant la voie professionnelle pouvait intégrer un cursus en deux ans menant au BEP, et moins de la moitié d’entre eux poursuivaient vers un baccalauréat professionnel en deux ans. Entre les sessions 2010 et 2012, deux cursus menant au baccalauréat professionnel ont coexisté, entraînant mécaniquement une augmentation du nombre de candidats. À la session 2013, au sortir de cette période de transition, l’effectif de candidats présents diminue de 15 %. Dans ce contexte, les mesures qui ont contribué à la légère diminution du coût par candidat présent, porté par le programme 214, sont les suivantes : – la baisse des charges d’élaboration des sujets à la session 2013, en raison de la rénovation de la voie technologique du baccalauréat, qui s’est traduite par le regroupement et la disparition de spécialités en sciences et technologies de laboratoire (STL) et en sciences et technologies industrielles (STI) ; – la mise en place des nouvelles épreuves terminales dans les séries générales et technologiques industrielles à la session 2013 ; – le recours au contrôle en cours de formation (CCF) au baccalauréat professionnel, selon les mêmes principes que pour les CAP / BEP, pour lequel les enseignants perçoivent une indemnité ( cf. décret n° 2010-1000 du 26 août 2010), imputée sur le programme support de la rémunération principale de l’enseignant ; 245 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 – la poursuite de mesures de rationalisation des frais de déplacement et des frais d’organisation : ces dépenses hors titre 2 ont baissé de 7 % entre les sessions 2012 et 2013. Brevet de technicien supérieur (BTS) : le coût moyen 2014 (session 2013) s’élève à 101,9 € par candidat présent (contre 102,4 € en 2013 – session 2012, pour une prévision initiale estimée à 116 €), soit une légère baisse entre les deux sessions. Ce résultat s’explique, d’une part, par une augmentation de 5 % du nombre de candidats, réduisant ainsi le poids des dépenses incompressibles par candidat, et, d’autre part, par l’harmonisation des pratiques de gestion des 88 spécialités de BTS, consécutive au déploiement des applications métiers DT et IMAG’IN et par un recours accru à la visioconférence. S’agissant des concours de recrutement des personnels enseignants des premier et second degrés , les coûts par candidat présent au titre de la session 2014 s’élèvent respectivement à 158 € (contre 198 € en 2013) et 234 € (contre 290 € en 2013). Toutefois, les valeurs de ces indicateurs ne sont pas finalisées à ce jour ; elles seront ajustées, sans que ne soit remise en cause la trajectoire prévisionnelle. La politique volontariste de recrutement et de communication sur le métier d’enseignant entraîne un accroissement du nombre des candidats inscrits et présents, les inscrits augmentant de 46 % dans le premier degré et de 11 % dans le second degré, les présents augmentant quant à eux respectivement de 23 % et de 20 %. Cela permet de répartir les dépenses incompressibles d’organisation des concours sur un nombre plus important de candidats. OBJECTIF N° 2 Améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines INDICATEUR 2.1 transversal Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi en faveur des personnes handicapées prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 (du point de vue du citoyen) Tous personnels Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 2,16 2,56 2,77 2,77 nd 2,9 Commentaires techniques Source des données : SG-DGRH (MIPH) Champ : Enseignants et non enseignants (y compris enseignement privé et enseignement supérieur pour les établissements qui ne sont pas entrés dans les responsabilités et compétences élargies, les autres effectuant leur propre déclaration auprès du FIPHFP), France métropolitaine + DOM Mode de calcul : Cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF-1BLF-13-3155 du 18 avril 2013 (guide méthodologique de la performance). Il est précisé que le taux annuel de cet indicateur est celui déclaré au FIPHFP et à la direction générale de l’administration et de la fonction publique. Depuis l’année 2010, le principe d’une campagne annuelle de recensement a été retenu. Tous les agents sont informés des droits accordés aux personnels handicapés et invités à faire connaître leurs besoins particuliers. C’est à partir de leur déclaration que les données permettant de calculer le taux d’emploi sont collectées. Cette collecte s’opère à partir des remontées d’informations des bases de gestion (EPP, AGAPE, POPPEE et AGORA) et d’enquêtes manuelles (pour les agents recrutés sur contrats aidés dans l'enseignement scolaire et pour les personnels de l’enseignement supérieur). Dans un souci d’harmonisation entre l’ensemble des ministères, les taux portés pour chaque année N figurant dans le tableau correspondent bien à la réalisation de l’année N (les données d’une année N ne peuvent être complétées qu’en juillet de l’année N+1). Le taux pour la réalisation 2014 sera donc disponible en juillet 2015. 246 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 2.2 Taux de stabilité des enseignants en établissement du réseau de l'éducation prioritaire (du point de vue de l'usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 57,3 57,4 > 65 > 60 58,1 > 67 Stabilité des enseignants en établissement du réseau de l'éducation prioritaire Commentaires techniques Source des données : SG-DGRH (Annuaire EPP) Champ : France métropolitaine + DOM (enseignement public) Mode de calcul : Jusqu’en 2012, le taux indiqué mesurait la stabilité de l’effectif enseignant du second degré affecté depuis moins de cinq ans dans un établissement relevant d’un réseau de l’éducation prioritaire (REP), sur la base des flux sortants observés sur cette seule population. À partir de 2013, une modification de méthodologie a été introduite afin de mesurer le poids de l’effectif enseignant resté au moins cinq ans dans un établissement relevant du REP parmi l’effectif total d’enseignants affectés en établissement relevant de l’éducation prioritaire. Le pourcentage de stabilité des enseignants en établissement du réseau de l’éducation prioritaire est obtenu par le rapport entre le nombre d’enseignants du second degré ayant 5 ans et plus d’ancienneté dans un établissement du REP (= X) et le nombre total d’enseignants du second degré affectés dans ces mêmes établissements (=Y) : taux de stabilité = (X / Y)*100. Dans un souci de comparabilité des données, la valeur de réalisation 2012, retranscrite ci-dessus, est établie selon la méthodologie désormais en vigueur, d’où l’écart avec la valeur figurant au projet annuel de performance 2015. INDICATEUR 2.3 transversal Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines (du point de vue du contribuable) Moyenne nationale Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 % 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 Commentaires techniques Source des données : SG-SAAM /SG-DGRH / SG-DAF Champ : France métropolitaine + DOM + COM Mode de calcul : Cet indicateur interministériel répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF-1BLF-13-3155 du 18 avril 2013 (guide méthodologique de la performance) : – les effectifs de gérants sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT) et les effectifs gérés en personnes physiques. Les personnels vacataires ne sont pas pris en compte ; – les agents considérés comme gérants comprennent l’ensemble des personnels des services centraux et déconcentrés affectés à la gestion des ressources humaines sous tous ses aspects : gestion des carrières, liquidation de la paie, suivi des conditions de travail, pilotage de la politique RH et des compétences, formation et gestion des pensions ; – les agents considérés comme gérés comprennent l’ensemble des personnels émargeant sur le plafond d’emplois des programmes 139, 140, 141, 230 et 214 relevant de la mission interministérielle « Enseignement scolaire » (MIES). INDICATEUR 2.4 Part des surnombres disciplinaires (du point de vue du contribuable) Ensemble Commentaires techniques Source des données : SG-DGRH Champ : France métropolitaine + DOM Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 nombre % 1 396 0,37 1 493 0,40 < 1 300 < 1 200 964 0,23 < 1 300 247 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 Mode de calcul : Sont considérés comme surnombres disciplinaires, les enseignants recensés au-delà des besoins d’enseignement et de remplacement pour une année scolaire donnée. Le dénombrement s’effectue par académie et par discipline en équivalent temps plein. La somme de ces surnombres est ensuite calculée au niveau national et rapportée au nombre total d’enseignants de la discipline. La date d’observation de cet indicateur est fixée en juin de l’année n pour une année scolaire de référence n-1 / n, afin de mesurer les actions menées au cours de l’année n et d’améliorer les délais de production (dans le cadre du rapport annuel de performances notamment). ANALYSE DES RÉSULTATS Les résultats 2014 attestent de l’action des services du ministère en vue d’assurer la qualité de la gestion des ressources humaines, condition essentielle pour atteindre les objectifs fixés par la loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l’école de la République, tout en veillant à son efficience. INDICATEUR 2.1 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi en faveur des personnes handicapées prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 Le bilan 2014 n’est pas finalisé et les indicateurs chiffrés ne seront disponibles qu’à partir de juillet 2015. Les chiffres concernant les aspects financiers sont issus d’un bilan provisoire qui doit être affiné avec le FIPHFP. Ces éléments sont donc susceptibles d’être réajustés ultérieurement. Au-delà des aménagements de poste et de l’accompagnement personnalisé des agents en situation de handicap, le déploiement de la politique handicap doit s’appuyer sur la mobilisation et la professionnalisation des acteurs. Une des mesures phares du plan pluriannuel 2013-2015 consiste en la mise en place d’équipes ressources dans les académies et au sein de l’administration centrale associant les DRH, les correspondants « handicap », les médecins, les conseillers mobilité carrière, les assistants de service social, les chefs de division de personnels et de formation, les secrétaires généraux des directions des services départementaux de l’éducation nationale, les inspecteurs et les chefs d’établissements. Constituées à la fin de l’année 2013, celles-ci ont été réunies par la DGRH deux fois au cours de l’année 2014, afin de travailler sur des plans de formation et de mutualiser les bonnes pratiques. Chaque équipe a élaboré des programmes d’information, de formation et de sensibilisation au handicap pour 2014-2015. Ainsi, 43 actions ont été mises en œuvre principalement à la rentrée 2014 (contre 21 en 2013). Le budget correspondant a connu une augmentation de 13 % par rapport à celui de l’année 2013. Ces actions s’adressent essentiellement aux chefs d’établissement, aux chefs de services et aux gestionnaires, afin que ceux-ci puissent prendre connaissance des droits des personnes en situation de handicap et des dispositifs particuliers prévus pour leur accompagnement. Ce dispositif a été complété par un renforcement de l’animation du réseau des correspondants handicap et par l’identification de correspondants relais par département ou par bassin, les correspondants « handicap » académiques étant chargés de leur animation et de leur formation. On constate que les agents sont mieux informés des possibilités d’accompagnement et des aides versées, afin d’améliorer leurs conditions de travail. Dans le cadre de la convention FIPHFP, cela se traduit par une augmentation globale des dépenses : 16 M€ environ en 2014 (contre 14,4 M€ en 2013). Les effets des actions entreprises entraînent une augmentation du nombre de déclarations qui, ajoutées aux recrutements effectués, contribuent à la poursuite de la croissance du taux d’emploi. INDICATEUR 2.2 : Taux de stabilité des enseignants en établissement du réseau de l’éducation prioritaire Le taux de stabilité 2014 s’élève à 58,1 % : il est inférieur aux prévisions initiale (> 65 %) et actualisée (> 60 %), mais en progression par rapport à la réalisation 2013 (57,4 %). Il convient de rapprocher le taux de stabilité 2014 de celui des enseignants affectés : – en établissements hors éducation prioritaire (67,4 %) ; – en établissements de l’éducation prioritaire relevant du programme ÉCLAIR (« Écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite ») (52,3 %) ; – sur l’ensemble des établissements (66,2 %). 248 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE L’écart entre le taux de stabilité des enseignants en établissement relevant de l’éducation prioritaire (EP) et celui des enseignants en établissements hors EP peut paraître important. Il convient cependant de noter qu’en moyenne, une cohorte d’élèves, qui passe quatre années en collège de l’EP, bénéficie de plus de la moitié de ses enseignants comme repère au sein de son établissement. Le constat est moins favorable pour les établissements de l’éducation prioritaire relevant du programme ÉCLAIR, qui concentrent le plus de difficultés en matière de climat scolaire et de violence. Ce constat national recouvre de très fortes disparités académiques, liées à la complexité et à l’hétérogénéité des situations locales. Aussi, le constat national peut-il être utilement complété par une observation centrée sur 5 académies représentatives, qui regroupent 30 % de l’ensemble des établissements, plus de la moitié des établissements et des effectifs d’enseignants en EP et 45 % des établissements du dispositif ÉCLAIR. Les ratios pour chacune de ces académies se présentent, en 2014, comme suit : Taux de stabilité de l’effectif enseignant Hors éducation prioritaire Éducation prioritaire dont ÉCLAIR Amplitude entre les blocs « hors EP » et « ÉCLAIR » Aix Marseille 70,1 % 61,8 % 53,3 % 16,8 Créteil 63,0 % 54,0 % 40,3 % 22,7 Lille 70,4 % 62,1 % 55,4 % 15,0 Rouen 73,9 % 66,4 % 59,7 % 14,2 Versailles 62,9 % 53,0 % 49,1 % 13,8 Moyenne nationale 67,4 % 58,1 % 52,3 % 15,1 Ces taux font apparaître de fortes disparités territoriales : l’écart entre le taux de stabilité global et celui du réseau ÉCLAIR peut ainsi varier du simple au double, de 13,8 points à Versailles à 22,7 points à Créteil, soulignant ainsi la complexité de certaines situations locales. Par ailleurs, la stabilité en EP tend à reproduire celle observée hors EP : trois académies (Rouen, Lille et Aix-Marseille) présentent une stabilité plus forte que la moyenne nationale dans les deux périmètres, alors que celles de Versailles et de Créteil sont en-deçà de cette moyenne dans les deux cas. La loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République a défini un objectif essentiel : ramener à moins de 10 % les écarts de réussite scolaire entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres élèves de France. Dans ce cadre, le plan de refondation de l’éducation prioritaire porte sur plusieurs grands axes : – la révision de la carte de l’éducation prioritaire ; – une adaptation des conditions d’enseignement à travers, notamment, le développement du travail en équipe ; – un renforcement de l’animation des réseaux (accent mis sur la formation, avec 3 jours de formation continue supplémentaires par an en REP+, un référentiel des pratiques efficaces et un tuteur pour accueillir les enseignants débutants). Ces mesures qualitatives s’accompagneront d’une reconnaissance indemnitaire (majorée dans les réseaux les plus difficiles) et professionnelle (parcours valorisé dans la carrière : avancement facilité), afin de stabiliser les équipes et reconnaître l’investissement professionnel. Après une phase de préfiguration engagée au cours de l’année 2014-2015 sur une centaine de réseaux parmi ceux qui rencontrent les plus importantes difficultés sociales (REP+), la refondation de l’éducation prioritaire entrera en vigueur sur l’ensemble des réseaux concernés à la rentrée 2015. Dans ce contexte de réforme, le périmètre de l’indicateur devrait faire l’objet d’évolutions au cours des prochaines années. INDICATEUR 2.3 : Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines Le ratio ministériel est maintenu à 0,7. Il correspondant à la mobilisation de 7 agents gérants pour 1 000 agents gérés et payés. L’organisation mutualisée de la gestion des ressources humaines et la professionnalisation des effectifs permettent d’atteindre cette performance (1 er rang interministériel). 249 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 Il est à noter que ce ratio ne tient pas compte de la charge de gestion des carrières des effectifs des programmes 150 et 172 relevant de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur », du programme 124 de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » et des personnels de bibliothèques relevant de la fonction publique d’État. INDICATEUR 2.4 : Part des surnombres disciplinaires Pour l’année scolaire 2013-2014, le nombre de sureffectifs disciplinaires s’élève à 964 ETP (contre 1 493 en 2012-2013), soit une baisse de 35 % par rapport à l’année n-1. La réalisation 2014 est meilleure que la prévision (inférieure à 1 300 ETP) et traduit une amélioration par rapport aux années précédentes : Nombre de surnombres disciplinaires 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 3 418 2 662 1 789 1 856 1 427 1 544 1 396 1 493 964 Rapportés à l’ensemble de la population enseignante du second degré, ces sureffectifs disciplinaires représentent une part résiduelle de 0,23 % (contre 0,40 % en 2013). Les sureffectifs de l’année scolaire 2013-2014 résultent en partie de la réforme de la filière STI (Sciences et techniques industrielles) déployée à la rentrée scolaire 2010. Ainsi, 186 ETP, représentant 19 % des sureffectifs, concernent les disciplines de reconversion STI, et plus particulièrement l’ensemble des disciplines de génie mécanique, génie électrique et électrotechnique. Les sureffectifs STI ont cependant baissé de moitié entre 2013 et 2014 (366 ETP en 2013). Dans le cadre de la réforme, les enseignants sont conduits à passer d’une logique disciplinaire très spécialisée à un enseignement par champ disciplinaire. Le sureffectif disciplinaire des « sciences physiques et chimiques » a fortement baissé et s’élève à 37 ETP représentant 4 % du sureffectif en 2014 (contre 229 ETP en 2013). La réduction de ces surnombres (-84 % entre 2013 et 2014) a reposé sur l’encouragement à une reconversion disciplinaire vers des disciplines où les besoins sont plus importants (reconversion des sciences-physiques vers les mathématiques par exemple dans certaines académies). Un sureffectif frictionnel, totalisant 393 ETP et représentant 41 % de l’ensemble des sureffectifs 2014, est lié à la mise en œuvre de la réforme de la voie professionnelle et à l’évolution des cartes de formations. Ce sureffectif a baissé de 40 % entre 2013 et 2014. Les principales disciplines concernées sont les différentes spécialisations en génie mécanique (169 ETP, soit 70 ETP de moins qu’en 2013), économie-gestion (118 ETP, soit 60 ETP de moins qu’en 2013) et génie électrique (14 ETP, soit 20 ETP de moins qu’en 2013). Sur les 348 ETP surnuméraires restants, 163 ETP concernent les langues à faible diffusion (arabe, italien, langue corse, portugais, russe, occitan-langue d’oc, hébreu, etc.). Il convient de rappeler que les enseignants en situation de surnombre disciplinaire peuvent être mobilisés par les académies pour enseigner dans des disciplines connexes ou pour renforcer l’encadrement des élèves dans leur établissement de rattachement ou dans d’autres établissements. 250 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 3 Optimiser les moyens des fonctions support INDICATEUR 3.1 Dépense de fonctionnement par agent (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Fonctionnement courant : moyenne nationale euro 1 169 1 136 1 038 < 1 100 1 184 < 1 000 Fonctionnement courant : administration centrale euro 1 844 1 561 1 547 < 1 500 1 490 < 1 450 Fonctionnement courant : services déconcentrés euro 1 106 1 097 991 < 1 050 1 156 < 950 Fonctionnement immobilier : moyenne nationale euro 884 870 839 < 870 863 < 820 Commentaires techniques Source des données : SG-SAAM (données financières : source CHORUS – données GRH : sources emplois / SERACA / SIRH) Champ : France métropolitaine (hors SIEC et ESEN) + DOM + COM (hors Nouvelle-Calédonie) Mode de calcul : – le sous-indicateur « coût de fonctionnement courant par agent » se compose pour l’administration centrale et les services déconcentrés (services académiques et vice-rectorats d’outre-mer) des dépenses relatives au fonctionnement courant (abonnements, documentation générale et technique, fournitures de bureau, papier, travaux d’impression, frais postaux), à la téléphonie et à l’équipement informatique (postes de travail, copieurs, matériel informatique, consommables) rapportées aux effectifs suivants : personnes physiques émargeant sur le programme 214 et agents relevant d’autres programmes de la mission enseignement scolaire mais inducteurs de coûts de fonctionnement sur le programme 214 (inspecteurs, directeurs de centres d’information et d’orientation – CIO -, conseillers d’orientation psychologues et personnels administratifs, techniques et ouvriers en fonction dans les CIO d’État) ; – le sous-indicateur « coût de fonctionnement immobilier par agent » se compose pour l’administration centrale et les services déconcentrés (services académiques et vice-rectorats d’outre-mer) des dépenses relatives au fonctionnement immobilier (fluides, charges locatives, gardiennage, nettoyage, collecte des déchets et diverses taxes) rapportées aux effectifs suivants : personnes physiques émargeant sur le programme 214 et agents relevant d’autres programmes de la mission enseignement scolaire mais inducteurs de coûts de fonctionnement sur le programme 214 (inspecteurs, directeurs de centres d’information et d’orientation – CIO -, conseillers d’orientation psychologues et personnels administratifs, techniques et ouvriers en fonction dans les CIO d’État). INDICATEUR 3.2 Ratio d'efficience bureautique transversal (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Administration centrale : Nombre de postes bureautiques nombre 3 572 3 451 3 500 3 451 3 407 3 500 Administration centrale : Ratio d'efficience bureautique euros 1 132 1 116 1 050 1 135 1 002 1 000 Services déconcentrés : Nombre de postes bureautiques nombre 27 031 27 345 27 031 27 560 27 613 27 031 Services déconcentrés : Ratio d'efficience bureautique euros 543 672 600 650 749 600 Commentaires techniques Source des données : SG-DNE Champ : France métropolitaine + DOM hors Mayotte Mode de calcul : Cet indicateur interministériel répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF-1BLF-13-3155 du 18 avril 2013 (guide méthodologique de la performance). Le nombre de postes bureautiques correspond au nombre d’agents utilisateurs augmenté du nombre des personnes non agents de l’État bénéficiant d’un équipement bureautique (chargés de missions temporaires, fournisseurs, stagiaires…). 251 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 Le ratio d’efficience bureautique comprend, au dénominateur, le nombre de postes bureautiques, et, au numérateur, la somme des achats des droits de licence, de la formation et de l’assistance aux utilisateurs, des maintenances des matériels et logiciels bureautiques, y compris les serveurs dédiés à la bureautique (à l’exception des coûts liés aux réseaux et aux applications internet et intranet, ainsi que des coûts de personnels utilisateurs en formation). Les données concernant les services déconcentrés ont été collectées au travers de l’application « IB » (indicateur bureautique) déployée en 2011. INDICATEUR 3.3 transversal Efficience de la gestion immobilière (du point de vue du contribuable) Unité Surface : ratio SUB/SHON 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 > 82 % 80 79 79 SO 79 Effectifs : ETPT nombre 23 958 23 966 - 24 305 24 594 - Occupation : ratio SUN/poste de travail m²/poste 13,5 13,2 13,2 13 12,9 12,8 Entretien courant : ratio coût/SUB €/m² 12,7 12 13,4 12,5 11,9 14,4 Entretien lourd : ratio coût/SUB €/m² 25,7 18,3 34,8 27,7 17,3 29 € 6 774 000 15 862 824 16 200 000 15 570 000 19 711 499 17 310 000 Travaux structurants Commentaires techniques Source des données : SG-SAAM Champ : France métropolitaine + DOM hors Mayotte Mode de calcul : Cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF-1BLF-13-3155 du 18 avril 2013 (guide méthodologique de la performance). Le périmètre porte sur les bâtiments en propriété de l’État, soumis aux loyers budgétaires. Il comprend également les données (surfaces et effectifs) afférentes aux cités administratives. Les données proviennent de l’application Filoweb (base de données immobilières des services déconcentrés – décembre de l’année N). Les données (surfaces et effectif) relatives aux services centraux portent sur les sites du MENESR. Dans l’attente de l’évolution des outils de collecte des données, les effectifs résidents sont décomptés en personnes physiques. Le périmètre des dépenses relève du programme 214, auquel s’ajoutent, pour l’administration centrale, le programme 309 et, marginalement, le programme 172. Les travaux structurants des services déconcentrés comprennent : les grands projets immobiliers, les opérations de restructuration du rectorat de Poitiers, de construction du rectorat / DSDEN* de Toulouse, de relogement des services de la DSDEN* du Haut-Rhin, de réhabilitation de la DSDEN* du Finistère, de restructuration du rectorat d’Aix-Marseille et d’un site du rectorat de la Guadeloupe et de l’extension du rectorat de la Guyane. *DSDEN : direction des services départementaux de l’éducation nationale. INDICATEUR 3.4 Respect des coûts et délais des grands projets (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Informatique : nombre de projets (coût initial>10M€) Nb 3 3 3 3 3 3 Informatique : proportion des projets en retard (retard> 6 mois) % 66 100 66 66 100 66 Informatique : proportion de projets en dépassement (dépassement de coût>5%) % 33 100 66 66 67 33 Informatique : dépassement de coût cumulé M€ 119,8 225,1 126,5 216,5 216,5 120,0 Immobilier : nombre de projets structurants Nb 7 5 5 5 5 5 Immobilier : proportion des projets en retard (retard>6 mois) % 86 80 80 80 80 60 Immobilier : proportion de projets en dépassement (dépassement de coût>5%) % 29 60 40 60 60 20 Immobilier : dépassement de coût cumulé M€ 15,3 22,8 13,9 22,8 20,9 9,3 Commentaires techniques Source des données : SG-Directions MOA/DNE, SG – SAAM 252 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : Cet indicateur a été calculé à partir d’un panel de projets informatiques et immobiliers prioritaires, dont la description est présentée ci-après : Année d’initialisation du projet Désignation des projets Durée initiale du projet Durée révisée du projet Coût initial Coût révisé Écart entre du projet du projet coût révisé (M€) (M€) et coût initial Nombre d’années Nombre d’années a b c=b-a Projets informatiques SIRHEN 2009 7 10 80 290 210 OCEAN (CYCLADES) 2009 7 10 12,5 19 6,5 REFONTE GFC 2011 7 9 8,9 8,9 0 Projets immobiliers Schéma pluriannuel de stratégie immobilière – SPSI / Administration centrale du MEN 2008 6 9 27,8 27,7 -0,1 Réhabilitation du site de Descartes 2009 5 11 16,5 21,1 4,6 Construction du rectorat de l’académie de Toulouse et du service départemental de Haute-Garonne 2007 5 8 31 40,1 9,1 Regroupement des services du rectorat de l’académie de NancyMetz et du service départemental de Meurthe et Moselle 2011 5 7 21 28,3 7,3 Regroupement des services du rectorat de la Martinique 2013 3 3 9,7 9,7 0 Projets informatiques : Le projet « SIRHEN » (système d’information des ressources humaines de l’éducation nationale) concerne l’ensemble des personnels gérés par le MENESR, soit plus d’un million d’agents. Le périmètre de gestion d’« OCEAN » (système d’information des examens et concours) porte sur l’ensemble des examens, concours et certifications du MENESR. La nouvelle application « CYCLADES » gérera les candidats tout au long de leur cursus, à compter de leur inscription (soit plus de 2,5 millions de candidats par an). Ce projet doit notamment permettre de faire face à l’obsolescence technique du système d’information actuel de gestion des examens et concours. Le projet « REFONTE GFC » consiste en la refonte du cadre budgétaire et comptable des EPLE, qui conduit, dans un premier temps, à adapter à la nouvelle réglementation le logiciel GFC (gestion financière et comptable) actuellement déployé et, dans un second temps, à mettre en place un nouveau système d’information en site web destiné à 28 000 utilisateurs (ordonnateurs, agents comptables et gestionnaires). Projets immobiliers : La réhabilitation des bâtiments pérennes de l’administration centrale du MENESR (hors site « Descartes ») porte sur la mise aux normes et la sécurité des sites. Les travaux visent un triple objectif : respect des normes de performance immobilière (dont ratio 12 m²/ agent), suivi des recommandations issues du Grenelle de l’environnement et amélioration des conditions de travail des personnels. La réhabilitation du site « Descartes » de l’administration centrale du secrétariat d’État délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche concerne principalement la mise aux normes (sécurité incendie, électrique et ascenseurs), ainsi que la reconstruction de la façade d'un bâtiment (Langevin). Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un schéma directeur validé par la préfecture de police de Paris, qui définit l’ensemble des opérations à conduire. Ce site comprend un bâtiment (Boncourt) classé aux monuments historiques. Le financement de l’opération est essentiellement assuré par le programme 309 et le BOP MENESR du CAS immobilier. La part de financement revenant au programme 214 représente 17 % du total de l’opération. Le regroupement sur un site unique du rectorat de Toulouse et de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de la HauteGaronne est prévu dans le cadre de la fusion des deux structures. Il permettra de mettre fin à l’éclatement géographique de ces services, implantés actuellement sur huit sites distincts. Les services intégreront les nouveaux locaux en 2015. De même, l’opération à conduire sur le site de l’ancienne école des mines de Nancy permettra de rapprocher les services du rectorat de Nancy-Metz, de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de Meurthe-et-Moselle, du centre régional de documentation pédagogique (CRDP – devenu un service du réseau Canopé en 2015) et de la délégation régionale de l’ONISEP (DRONISEP), ainsi que les circonscriptions d’inspection du premier degré nancéennes. L’opération de regroupement des services du rectorat de la Martinique consiste à restructurer l’implantation principale du rectorat (site Terreville), afin de pouvoir regrouper sur ce site les agents installés dans deux autres implantations. Elle nécessite, entre autres, d’importants travaux portant sur la climatisation, le renouvellement d’air et les façades vitrées, ainsi que des travaux de densification du site. 253 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS INDICATEUR 3.5 Efficience de la fonction achat ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 transversal (du point de vue du contribuable) Gains relatifs aux actions achat Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 M€ 11,4 10,1 11,00 11,0 10,4 11,40 Commentaires techniques Source des données : SG-SAAM – Mission Achats Champ : Services centraux et déconcentrés du ministère en charge de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche (France métropolitaine + DOM + COM) Mode de calcul : Cet indicateur permet d’estimer les gains d’achats potentiels résultant d’une stratégie ministérielle qui mobilise les leviers d’actions mis à la disposition des acheteurs (nationaux et académiques) : mutualisation, standardisation, ajustement au juste besoin, négociation, externalisation, approche « coût global », etc. Cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF-1BLF-13-3155 du 18 avril 2013 (guide méthodologique de la performance). L’indicateur est décliné au niveau du service des achats de l’État (SAE) (indicateur 218.5.1 « Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par le service des achats de l’État ») et au niveau des ministères. La méthode de calcul des gains d’achats interministériels et ministériels est identique. Celle-ci est fondée sur la comparaison entre : – des prix (ou situations) « de référence », éventuellement révisés selon les termes du marché, et prenant en compte l’évolution du marché économique si celle-ci est supérieure à 4 % en valeur absolue ; – des prix (ou une situation) « nouveaux » après intervention de l’acheteur ministériel. Les prévisions et les constats de gains achats sont suivis via le logiciel interministériel IMPACT déployé depuis 2010. Les données pour le calcul des gains proviennent de plusieurs sources : – la cartographie interministérielle des achats courants fournie par le SAE à partir d’extractions de données de l’application financière CHORUS pour l’année n-2 ; – l’exploitation pluriannuelle des nouvelles requêtes CHORUS livrées par l’AIFE en novembre 2013, permettant le calcul des gains achats sur la base d’une assiette de dépense plus actualisée ; – l’exploitation de la nouvelle nomenclature des achats de l’État dans CHORUS ; – l’enquête nationale de collecte des plans académiques des achats, calculés sur la base d’extraction de données de CHORUS pour l’année n-1. L’indicateur chiffré en 2014 est, pour la troisième fois, le résultat d’une campagne à laquelle la totalité des services centraux et académiques a participé. En 2014, les consignes et méthodes d’élaboration du plan ont insisté sur l’élargissement du périmètre fonctionnel (segments d’achats), budgétaire (achats courants au-delà du programme support 214) et organisationnel (extension progressive à tous les services départementaux), ainsi que sur la part imputable aux marchés nationaux. ANALYSE DES RÉSULTATS Les résultats 2014 des 5 indicateurs (dont 3 indicateurs transversaux) documentant l’objectif d’optimisation de l’utilisation des moyens des fonctions support illustrent les effets de la stratégie de maîtrise des dépenses des fonctions support déployée par les services centraux et déconcentrés du ministère. INDICATEUR 3.1 : Dépense de fonctionnement par agent Le contenu de cet indicateur évolue en 2014 : l’observation se fait désormais sur un périmètre de comptes du plan comptable de l’État restreint, mais plus représentatif des dépenses directement liées à l’activité administrative des services. Le coût moyen national 2014 s’élève à 1 184 € / agent. Il est supérieur aux prévisions initiale (1 038 €) et actualisée inscrite au PAP 2015 (< 1 100 €), et en augmentation de 4 % par rapport à la réalisation 2013 (1 136 €). Ce résultat agrège une exécution budgétaire contrastée entre les services centraux et académiques, ainsi qu’entre les trois composantes de dépenses (dépenses de fonctionnement courant, dépenses bureautiques et dépenses de téléphonie), qui constituent l’indicateur (cf. précisions méthodologiques). 254 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Au niveau national , la composante « fonctionnement courant » est en diminution de 5 % par rapport à l’année 2013. Ce constat illustre la poursuite des mesures de rationalisation telles que la mutualisation, la diminution du volume d’achat grâce à de nouveaux comportements de consommation, la substitution par des articles moins onéreux à qualité équivalente ou encore la professionnalisation des différents acteurs du processus achat. Le recours à des solutions dématérialisées permet également de réduire les dépenses de papier et les frais postaux. La composante « téléphonie » est également en diminution de 3 % par rapport à l’année précédente, en lien avec la passation de nouveaux marchés. Il convient toutefois de préciser que le coût de la téléphonie intègre également les dépenses de renouvellement d’infrastructures des réseaux (dont la messagerie), ainsi que certaines dépenses de migration de la téléphonie fixe vers IP. En revanche, la composante « informatique » est en augmentation de 33 % par rapport à 2013. L’évolution de ce poste de dépenses résulte principalement : – du renouvellement d’une partie du parc bureautique notamment dans les services déconcentrés, près d’un tiers des postes de travail étant réputés obsolètes. Il est précisé que le besoin de renouvellement s’est accru, en raison de l’abandon du support de Windows XP par Microsoft ; – de l’équipement informatique portable des personnels d’inspection pédagogique, de médecine scolaire et/ou de prévention et d’assistance sociale auprès des élèves et des personnels. Ces équipements améliorent la mobilité et l’efficience de ces personnels ; – du renforcement de la sécurité des réseaux, de la location et/ou du renouvellement des photocopieurs en réseau (en remplacement d’imprimantes individuelles), de la modernisation de l’infrastructure de la messagerie, afin de répondre aux pannes récurrentes dans certaines académies et d’augmenter la capacité de sauvegarde des données. En administration centrale , le coût de fonctionnement s’élève en 2014 à 1 490 € / agent. Il est conforme à la prévision actualisée (<1 500 €) et en diminution de 5 % par rapport à la réalisation 2013 (1 561 €). La poursuite des mesures de rationalisation a permis de diminuer les coûts en matière de « téléphonie » (-19 % par rapport au constat 2013) et de « fonctionnement courant » (-15 % par rapport au constat 2013). Dans les services déconcentrés , le coût s’élève en 2014 à 1 156 € / agent. Il est supérieur aux prévisions initiale (991 €) et actualisée (< 1 050 €) et en augmentation de 5 % par rapport à la réalisation 2013 (1 097 €), principalement en raison de la hausse des dépenses informatiques évoquée ci-dessus. Le coût moyen national de fonctionnement immobilier s’élève à 863 € par agent. Il est conforme à la prévision actualisée (< 870 €) et stable par rapport à la réalisation 2013 (870 €). La politique de rationalisation immobilière du MENESR s’est traduite de 2007 à 2012 par une réduction des surfaces (-13 %) et du nombre d’implantations (-18 %) qui ne compense qu’à peine le dynamisme de ces dépenses (croissance du coût unitaire des fluides et mise à la charge de l’État locataire de la taxe foncière lors des négociations de baux). INDICATEUR 3.2 : Ratio d’efficience bureautique En administration centrale, le ratio 2014 s’élève à 1 002 €, soit une diminution de 10 % (-114 € par poste bureautique) par rapport à 2013. Cette réalisation résulte de l’effet conjugué d’une diminution des dépenses liée à un effort de maîtrise des coûts (notamment des coûts d’assistance externalisée), de la fiabilisation de l’imputation des dépenses et d’une légère baisse du nombre de postes bureautiques. Dans les services déconcentrés, le ratio s’élève à 749 €, soit une augmentation de 11 % (+77 € par poste bureautique) par rapport à 2013. Ce résultat s’explique par : – des dépenses de renouvellement du parc informatique (augmentation de 23 %) en vue de limiter les risques d’obsolescence du parc et de hausse des dépenses des redevances, des licences et des brevets informatiques ; – des achats d’équipements mobiles (ordinateurs portables, smartphones, tablettes) pour les états-majors au ministère et dans les académies, les personnels d’encadrement, les inspecteurs et les personnels médico-sociaux. Ces dépenses répondent au standard d’équipement actuel et se cumulent avec celles des postes fixes. 255 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 Par ailleurs, l’écart récurrent observé entre l’administration centrale et les services déconcentrés résulte de plusieurs facteurs : – le niveau des dépenses structurelles plus important en administration centrale, inhérent à une activité administrative d’envergure nationale ; – une répartition des dépenses de renouvellement du parc informatique sur un nombre de postes bureautiques moindre en administration centrale. Les charges fixes ou d’investissement pèsent ainsi davantage sur le ratio de l’administration centrale. INDICATEUR 3.3 : Efficience de la gestion immobilière Le ratio « SUN / poste de travail » est en diminution en 2014 par rapport à la réalisation 2013 (12,9 m² en 2014 pour 13,2 m² en 2013), essentiellement du fait d’une augmentation des effectifs dans les locaux domaniaux. Cette augmentation des effectifs s’explique principalement par l’opération de relogement des services de la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) de la Sarthe (précédemment installés dans des locaux pris à bail), par des opérations de relocalisation de services (notamment centres d’information et d’orientation (CIO) d’État et circonscriptions du premier degré) et enfin par l’installation d’anciens CIO départementaux dans des locaux État après désengagement de certains conseils généraux, qui cessent de prendre en charge leur fonctionnement. Le ratio « SUN / poste de travail » constaté en 2014 va au-delà de la prévision d’amélioration initialement fixée. Plusieurs opérations de rationalisation et de relogement de CIO ont été réalisées alors qu’elles n’avaient pas été initialement programmées. La cible 2015 est d’ores et déjà presque atteinte. Le ratio de coût « entretien courant / SUB » s’élève en 2014 à 11,9 € par m². Il est quasi équivalent à la réalisation 2013 (12 € / m²). Le ratio de coût « entretien lourd / SUB » 2014 s’élève à 17,3 € / m² et est inférieur à la réalisation 2013 (18,3 € / m²) et aux prévisions initiale (34,8 € / m²) et actualisée (27,7 € / m²). Ce résultat global s’analyse différemment pour les services déconcentrés et pour l’administration centrale. Pour les services déconcentrés : le ratio 2014 est en augmentation (17 € / m²) par rapport à 2013 (12,7 € / m²). Il traduit la volonté de mobiliser les ressources nécessaires à un meilleur entretien des bâtiments, ainsi que le bon avancement des chantiers. Toutefois, la réalisation 2014 est en diminution par rapport à la prévision actualisée 2014 (21,3 € / m²). Cette baisse s’explique essentiellement par un changement de périmètre relatif aux travaux de restructuration du rectorat d’Aix-Marseille, qui sont comptabilisés dans le RAP 2014 au titre des travaux structurants au lieu de l’entretien lourd au PAP 2014. Pour l’administration centrale : le ratio est en forte diminution par rapport à la réalisation 2013 (18,9 € / m² en 2014 contre 55,1 € / m² en 2013) et à la prévision actualisée 2014 (70,3 € / m²) en raison du décalage, en 2015, de plusieurs opérations concernant des travaux de mises aux normes, de sécurité et de rénovation thermique (restauration de l’hôtel de Rochechouart, restauration des façades sur cours intérieures du 110 rue de Grenelle, reconstruction de la façade Langevin du site Descartes, etc.). La dépense réalisée au titre des travaux structurants s’élève à 19,7 M€ et concerne à près de 90 % l’opération de construction du rectorat de Toulouse / DSDEN de Haute-Garonne. Cela traduit le bon avancement de l’opération. Les autres opérations concernent : la restructuration du rectorat de Poitiers (solde de l’opération), le relogement des services de la DSDEN du Haut-Rhin, la réhabilitation de la DSDEN du Finistère, la restructuration du rectorat d’AixMarseille et d’un site du rectorat de la Guadeloupe, et l’extension du rectorat de la Guyane. L’élargissement du périmètre des travaux structurants, et notamment la prise en compte de l’opération de restructuration du rectorat d’Aix-Marseille, explique également cette augmentation par rapport à la prévision 2014 actualisée, fixée dans le cadre du PAP 2015. 256 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 3.4 : Respect des coûts et délais des grands projets Projets informatiques : 1- Le projet SIRHEN (système d’information des ressources humaines de l’éducation nationale) concerne l’ensemble des personnels gérés par le MENESR, soit plus d’un million d’agents. L’année 2014 a constitué pour le programme SIRHEN une période probatoire, décidée par le ministère à l’issue de l’audit du programme réalisé au second semestre 2013. Cette période probatoire prévoit des actions d’amélioration du programme, pour déployer une première version de la solution stabilisée sur un périmètre resserré de populations et de fonctionnalités et pour mener les analyses complémentaires, nécessaires à l’évaluation de l’écart entre la version actuelle de SIRHEN et la cible (intégrant les populations enseignantes). La mission d’évaluation de la période probatoire, menée conjointement par l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche et le conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, rendra ses conclusions à la fin du 1 er semestre 2015. De plus, la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC), en complément de la mission conjointe, engagera une nouvelle revue du système d’information SIRHEN. Sans présager des conclusions de ces deux démarches parallèles, qui permettront au ministère de décider de la suite à donner au programme, il apparaît que des progrès substantiels en matière de qualité et de maîtrise de la solution (tant fonctionnelle que technique) ont été engrangés. D’ores et déjà, SIRHEN a été généralisé à toutes les académies et à l’administration centrale dans le cadre du processus intégré de gestion administrative et de paye, sur une première population de 4 000 personnes (personnels d’inspection et administrateurs civils). Par ailleurs, le programme SIRHEN est intégré au programme interministériel de modernisation SIRH / paye piloté par la DISIC. 2- Le projet « OCEAN / CYCLADES » (système d’information des examens et des concours) : la durée prévisionnelle du projet, initialement prévue à 7 ans, est portée à 10 ans. En effet, le projet est organisé en différents paliers, chacun ayant un périmètre fonctionnel, un périmètre d’examens / concours et un périmètre d’académies concernées : – le palier 1 (inscription au diplôme national du brevet – DNB – de la session 2013) a été expérimenté dans 5 académies en janvier 2013 ; – le palier 2 (inscription au concours de secrétaire administratif de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur – SAENES – et au DNB de la session 2014) a été expérimenté dans les mêmes académies, ainsi que par le service inter-académique des examens et concours d’Île-de-France (SIEC) ; – le palier 3 (gestion complète de la session du DNB, de l’inscription à la publication, et inscription au concours de secrétaire administratif commun) est expérimenté par 5 académies, depuis décembre 2014. La trajectoire prévoit une fin de réalisation et de déploiement en 2019, permettant un fonctionnement généralisé effectif pour les sessions d’examens et concours de 2020. Le coût du projet révisé à 19 M€ est quant à lui maintenu. 3- Le projet de refonte de GFC (application de gestion financière et comptable) : la durée du projet de refonte est prévue sur 9 ans. Le coût initial du projet est maintenu à 8,9 M€. Projets immobiliers : 1- Administration centrale S’agissant des bâtiments de l’administration centrale du MENESR (hors site Descartes) : le coût du projet (27,7 M€) est quasiment à hauteur de la prévision initiale (27,8 M€). La durée globale du projet est inchangée (9 ans depuis le PAP 2014). L’année 2014 a été principalement consacrée à la réalisation des études et appels d’offres des marchés de travaux, notamment pour l’opération de restauration de l’hôtel de Rochechouart (mise aux normes électriques, incendie, accessibilité, ascenseurs, structure des planchers), ainsi qu’au déménagement temporaire des bureaux de la ministre et de son cabinet. S’agissant de la réhabilitation du site « Descartes » de l’administration centrale du secrétariat d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, le coût du projet est révisé à 21,1 M€, (contre 16,5 M€ en prévision initiale, 22,1 M€ au PAP 2014 et 22,9 M€ au PAP 2015). Cet ajustement s’explique par la baisse des estimations de l’opération de 257 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 214 remplacement de l’ascenseur du bâtiment classé Boncourt. La durée globale du projet est de 11 ans, comme inscrit au PAP 2015 (contre 9 ans au PAP 2014). L’année 2014 a été principalement dédiée à la réalisation des études (y compris préparation des appels d’offres travaux). 2- Services déconcentrés L’opération de construction du rectorat de Toulouse et de la DSDEN de Haute-Garonne ne présente pas d’évolution en matière de durée et de coût par rapport aux éléments 2013 et aux prévisions. Le coût total estimé (40,1 M€) est plus faible que celui indiqué dans le PAP 2014 (41,5 M€ – hors premier équipement). Concernant l’opération conduite à Nancy, les estimations de son délai et de son coût sont inchangées par rapport à 2013. Toutefois, le début des travaux sur le site de l’ancienne école des mines de Nancy est conditionné par le départ du laboratoire Jean Lamour, qui ne pourra intervenir avant l’été 2015. Le calendrier de l’opération sera donc à fiabiliser au regard de la date du départ effectif du laboratoire. L’opération relative au rectorat de Martinique ne présente pas d’évolution en termes de coût ou de délai. Toutefois, il est à noter que si le projet initial concernait la restructuration du site, il apparaît aujourd’hui nécessaire, au vu du diagnostic sismique réalisé, de traiter le confortement sismique du bâtiment. À ce stade, le coût et le calendrier du volet sismique doivent être précisés, en vue de réaliser parallèlement les travaux de restructuration et de confortement sismique. En tout état de cause, le surcoût lié au volet sismique ne constituera pas une dérive financière du projet défini initialement, mais doit être appréhendé comme un nouveau projet. INDICATEUR 3.5 : Efficience de la fonction achat La fonction achat ministérielle s’articule autour de trois axes : la rationalisation de la fonction achat du MENESR, la performance économique des achats et le développement durable (y compris achats socialement responsables). L’estimation des économies au titre des gains d’achats s’élève à 10,4 M€ en 2014 (contre une prévision de 11 M€). Ce résultat s’explique notamment par les effets conjugués suivants : – la part de gains d’achats inscrite dans les plans académiques (1,45 M€), hors marchés nationaux, sensiblement inférieure à celle de 2013 (2,9 M€) ; – le gain d’achats, réalisé en administration centrale, dans le cadre de renouvellements de marchés conséquents, notamment ceux relatifs aux prestations intellectuelles informatiques (5 M€ de gains en 2014) ; – l’extension du périmètre des marchés nationaux et des marchés interministériels. Il est à noter que les dépenses réalisées sur les segments d’achats considérés comme étant les plus susceptibles de générer des gains, font, depuis 4 à 5 ans, l’objet d’optimisations dont le gain marginal tend à décroître par rapport aux résultats obtenus en début de période. 258 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives 02 – Évaluation et contrôle 03 – Communication 04 – Expertise juridique 05 – Action internationale 06 – Politique des ressources humaines 382 639 897 418 326 195 5 840 72 897 620 84 906 661 4 903 855 3 797 890 9 003 292 11 294 597 Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 382 833 097 418 332 035 382 853 097 77 801 475 88 818 182 77 801 475 29 436 5 024 654 6 378 527 14 027 946 17 702 872 14 027 946 29 748 10 165 006 16 476 380 5 979 908 6 301 402 8 368 1 196 426 16 153 282 23 974 208 16 153 282 5 518 147 6 725 644 7 677 473 7 285 940 2 205 343 1 760 111 15 400 963 15 771 695 15 400 963 542 675 657 498 233 477 90 304 198 93 469 806 31 200 000 18 337 351 664 179 855 610 055 902 676 939 855 202 880 594 193 735 047 202 880 594 744 166 839 742 074 690 744 276 839 07 – Établissements d'appui de la politique éducative 193 200 Total 84 195 15 268 202 880 594 193 735 047 08 – Logistique, système d'information, immobilier 261 095 459 268 245 261 380 371 380 208 714 415 100 200 000 254 199 164 2 500 000 10 415 850 09 – Certification 167 286 968 127 685 826 27 593 618 25 193 312 3 086 489 194 880 586 155 983 625 194 880 586 17 998 3 322 845 2 493 932 3 322 845 2 707 798 3 322 845 39 429 756 2 315 647 482 2 328 537 482 10 – Transports scolaires 213 866 Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) 1 451 282 046 724 735 680 100 200 000 +2 626 328 +13 708 315 500 000 +16 334 643 -16 922 469 +94 322 777 +77 400 308 Total des AE ouvertes 1 436 985 905 972 396 528 2 409 382 433 Total des AE consommées 1 431 894 041 545 096 045 254 316 625 37 349 343 500 000 2 269 156 054 259 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 214 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives 02 – Évaluation et contrôle 03 – Communication 04 – Expertise juridique 05 – Action internationale 06 – Politique des ressources humaines 382 639 897 418 326 195 6 226 72 897 620 84 906 661 4 903 855 3 810 577 9 003 292 11 294 597 Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 382 833 097 418 332 421 382 853 097 77 801 475 88 883 018 77 801 475 29 437 5 024 654 4 824 638 14 027 946 16 139 783 14 027 946 20 548 10 165 006 16 476 380 5 979 908 6 303 497 8 368 1 196 426 16 153 282 23 976 303 16 153 282 5 518 147 6 725 644 7 677 473 7 200 626 2 205 343 1 760 111 15 400 963 15 686 381 15 400 963 542 675 657 498 233 477 89 608 800 91 452 712 31 200 000 18 335 315 663 484 457 608 036 772 676 244 457 202 880 594 193 735 047 202 880 594 639 316 839 640 378 888 639 426 839 07 – Établissements d'appui de la politique éducative 193 200 Total 136 343 15 268 202 880 594 193 735 047 08 – Logistique, système d'information, immobilier 261 095 459 268 245 261 279 621 380 261 032 530 91 300 000 101 660 244 7 300 000 8 940 853 09 – Certification 167 286 968 127 685 826 27 593 618 25 292 460 3 093 661 194 880 586 156 089 945 194 880 586 17 998 3 322 845 2 493 932 3 322 845 2 707 798 3 322 845 44 229 756 2 210 102 084 2 222 992 084 10 – Transports scolaires 213 866 Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) 1 451 282 046 623 290 282 +2 626 328 +13 708 315 -16 922 469 Total des CP ouverts 1 436 985 905 Total des CP consommés 1 431 894 041 91 300 000 500 000 +16 334 643 -7 788 171 -24 710 640 764 740 182 593 872 179 101 829 853 2 201 726 087 35 870 283 500 000 2 163 966 356 260 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 372 625 444 410 127 497 12 598 70 989 743 83 484 876 4 998 476 4 596 147 03 – Communication 8 767 658 10 241 460 04 – Expertise juridique 02 – Évaluation et contrôle 05 – Action internationale 06 – Politique des ressources humaines Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 239 500 372 864 944 372 864 944 410 140 095 4 000 125 528 75 992 219 75 992 219 88 366 389 5 149 642 5 215 341 2 000 24 206 13 919 300 13 919 300 15 481 007 9 898 968 15 953 878 6 128 658 5 408 868 0 1 179 031 16 027 626 16 027 626 22 541 777 5 373 726 6 343 431 7 944 646 7 772 718 2 429 962 2 283 389 15 748 334 15 748 334 16 399 538 529 311 971 480 592 630 92 576 198 101 123 821 17 200 000 26 216 020 639 088 169 644 148 169 607 932 471 202 957 119 205 240 021 10 000 202 967 119 202 967 119 205 240 021 6 011 000 7 670 767 704 811 295 704 921 295 695 127 638 191 549 753 191 549 753 161 734 161 07 – Établissements d'appui de la politique éducative 159 838 08 – Logistique, système d'information, immobilier 254 262 069 259 408 566 389 438 226 341 554 806 55 100 000 86 493 499 09 – Certification 162 908 734 131 307 001 28 641 019 26 482 006 3 945 154 3 822 845 3 040 714 3 822 845 351 465 3 822 845 3 392 179 2 236 791 604 2 241 961 604 10 – Transports scolaires Total des AE prévues en LFI 1 414 138 313 737 833 984 55 100 000 29 719 307 Total des AE consommées 1 397 459 339 697 757 791 86 653 337 44 484 809 2 226 355 276 261 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 214 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement 372 625 444 410 127 497 12 710 70 989 743 83 484 876 4 998 476 4 385 640 03 – Communication 8 767 658 10 241 460 04 – Expertise juridique 02 – Évaluation et contrôle 05 – Action internationale 06 – Politique des ressources humaines Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 239 500 372 864 944 372 864 944 410 140 207 4 000 125 528 75 992 219 75 992 219 88 091 055 5 149 642 6 096 242 2 000 24 206 13 919 300 13 919 300 16 361 908 9 898 968 15 953 878 6 128 658 5 417 329 0 1 404 231 16 027 626 16 027 626 22 775 438 5 373 726 6 343 431 7 944 646 7 771 010 2 429 962 2 283 389 15 748 334 15 748 334 16 397 830 529 311 971 480 592 630 91 880 800 102 403 255 17 200 000 26 216 819 638 392 771 643 452 771 609 212 704 202 957 119 205 240 021 10 000 202 967 119 202 967 119 205 240 021 13 611 000 13 719 514 617 287 129 617 397 129 614 891 802 191 549 753 191 549 753 161 765 043 07 – Établissements d'appui de la politique éducative 95 011 08 – Logistique, système d'information, immobilier 254 262 069 259 408 566 287 214 060 253 849 282 62 200 000 87 914 440 09 – Certification 162 908 734 131 307 001 28 641 019 26 438 785 4 019 257 3 822 845 3 040 714 3 822 845 351 465 3 822 845 3 392 179 2 148 572 040 2 153 742 040 10 – Transports scolaires Total des CP prévus en LFI 1 414 138 313 634 914 420 62 200 000 37 319 307 Total des CP consommés 1 397 459 339 611 965 739 88 009 451 50 833 658 2 148 268 187 262 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Titre 2 – Dépenses de personnel Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) 1 397 459 339 1 451 282 046 1 431 894 041 1 397 459 339 1 451 282 046 1 431 894 041 Rémunérations d’activité 859 968 194 874 272 781 873 430 952 859 968 194 874 272 781 873 430 952 Cotisations et contributions sociales 506 400 844 547 639 265 527 457 219 506 400 844 547 639 265 527 457 219 31 090 301 29 370 000 31 005 870 31 090 301 29 370 000 31 005 870 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 697 757 791 724 735 680 545 096 045 611 965 739 623 290 282 593 872 179 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 479 208 498 514 456 836 339 902 601 393 416 446 413 011 438 388 698 735 Subventions pour charges de service public Prestations sociales et allocations diverses 218 549 293 210 278 844 205 193 444 218 549 293 210 278 844 205 173 444 Titre 5 – Dépenses d’investissement 86 653 337 100 200 000 254 316 625 88 009 451 91 300 000 101 829 853 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 61 164 320 100 200 000 226 720 844 53 265 937 91 300 000 73 984 072 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 25 489 017 27 595 781 34 743 514 Titre 6 – Dépenses d’intervention 44 484 809 39 429 756 37 349 343 50 833 658 44 229 756 35 870 283 Transferts aux ménages 26 483 757 34 522 845 18 738 434 26 708 956 34 522 845 18 738 435 1 035 120 328 250 Transferts aux entreprises Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités 435 200 2 500 000 13 682 453 19 091 928 7 300 000 11 735 430 4 741 343 2 406 911 3 893 336 4 704 524 2 406 911 4 364 848 500 000 Dotations en fonds propres 500 000 Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) (*) y.c. FDC et ADP 1 031 570 12 824 509 Titre 7 – Dépenses d’opérations financières Total (*) 27 845 781 500 000 500 000 2 315 647 482 2 210 102 084 -14 296 141 -14 296 141 +108 031 092 2 226 355 276 2 409 382 433 +5 920 144 2 269 156 054 2 148 268 187 2 201 726 087 2 163 966 356 263 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 214 FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Dépenses de personnel Ouvertes en 2013 Prévues en LFI pour 2014 Crédits de paiement Ouvertes en 2014 Ouverts en 2013 Prévus en LFI pour 2014 Ouverts en 2014 2 535 296 2 800 000 2 626 328 2 535 296 2 800 000 2 626 328 Autres natures de dépenses 10 531 473 10 090 000 13 708 315 10 531 473 10 090 000 13 708 315 Total 13 066 769 12 890 000 16 334 643 13 066 769 12 890 000 16 334 643 264 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 09/12/2014 Annulations Autres titres 105 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 105 000 DÉCRETS DE VIREMENT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 12/12/2014 Titre 2 Autres titres 13 531 722 13 531 722 DÉCRETS D'ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 17 027 469 Autres titres 17 027 469 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 26/03/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 1 057 391 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 1 148 952 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 Total Annulations Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 13/02/2014 72 847 517 0 0 0 0 26/03/2014 33 949 591 4 594 599 0 0 0 0 106 797 108 4 594 599 0 0 0 0 265 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 214 OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 02/2014 0 84 047 0 84 047 03/2014 0 221 118 0 221 118 04/2014 0 50 053 0 50 053 05/2014 0 152 732 0 152 732 06/2014 2 626 328 7 722 125 2 626 328 7 722 125 07/2014 0 61 452 0 61 452 08/2014 0 791 103 0 791 103 09/2014 0 130 419 0 130 419 10/2014 0 497 513 0 497 513 11/2014 0 48 170 0 48 170 12/2014 0 182 018 0 182 018 01/2015 Total 0 1 026 0 1 026 2 626 328 9 941 776 2 626 328 9 941 776 Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres OUVERTURES PAR VOIE D'ATTRIBUTION DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 02/2014 0 475 308 0 475 308 03/2014 0 216 122 0 216 122 04/2014 0 304 096 0 304 096 05/2014 0 439 770 0 439 770 06/2014 0 237 359 0 237 359 07/2014 0 447 175 0 447 175 08/2014 0 106 533 0 106 533 09/2014 0 175 971 0 175 971 10/2014 0 233 637 0 233 637 11/2014 0 215 095 0 215 095 12/2014 0 760 556 0 760 556 01/2015 0 154 917 0 154 917 0 3 766 539 0 3 766 539 Total Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 2 731 328 Autres titres 121 562 814 Crédits de paiement Titre 2 2 731 328 Autres titres 19 451 866 Autorisations d’engagement Titre 2 17 027 469 Autres titres 13 531 722 Crédits de paiement Titre 2 17 027 469 Autres titres 13 531 722 266 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives 02 – Évaluation et contrôle 03 – Communication 04 – Expertise juridique 05 – Action internationale 06 – Politique des ressources humaines Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 382 639 897 193 200 382 853 097 382 639 897 193 200 382 853 097 418 326 195 5 840 418 332 035 418 326 195 6 226 418 332 421 72 897 620 4 903 855 77 801 475 72 897 620 4 903 855 77 801 475 84 906 661 3 911 521 88 818 182 84 906 661 3 976 357 88 883 018 9 003 292 5 024 654 14 027 946 9 003 292 5 024 654 14 027 946 11 294 597 6 408 275 17 702 872 11 294 597 4 845 186 16 139 783 10 165 006 5 988 276 16 153 282 10 165 006 5 988 276 16 153 282 16 476 380 7 497 828 23 974 208 16 476 380 7 499 923 23 976 303 5 518 147 9 882 816 15 400 963 5 518 147 9 882 816 15 400 963 6 725 644 9 046 051 15 771 695 6 725 644 8 960 737 15 686 381 542 675 657 121 504 198 676 939 855 542 675 657 120 808 800 676 244 457 498 233 477 111 822 425 610 055 902 498 233 477 109 803 295 608 036 772 202 880 594 202 880 594 202 880 594 202 880 594 193 735 047 193 735 047 193 735 047 193 735 047 744 276 839 261 095 459 378 221 380 639 426 839 07 – Établissements d'appui de la politique éducative 08 – Logistique, système d'information, immobilier 261 095 459 483 071 380 268 245 261 473 829 429 742 074 690 268 245 261 372 133 627 640 378 888 09 – Certification 167 286 968 27 593 618 194 880 586 167 286 968 27 593 618 194 880 586 127 685 826 28 297 799 155 983 625 127 685 826 28 404 119 156 089 945 3 322 845 3 322 845 3 322 845 3 322 845 2 707 798 2 707 798 2 707 798 2 707 798 1 451 282 046 864 365 436 2 328 537 482 758 820 038 2 222 992 084 10 – Transports scolaires Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 1 451 282 046 -14 296 141 +108 031 092 +93 734 951 -14 296 141 +5 920 144 -8 375 997 Total des crédits ouverts 1 436 985 905 972 396 528 2 409 382 433 1 436 985 905 764 740 182 2 201 726 087 Total des crédits consommés 1 431 894 041 837 262 013 2 269 156 054 1 431 894 041 732 072 315 2 163 966 356 +5 091 864 +135 134 515 +140 226 379 +5 091 864 +32 667 867 +37 759 731 Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 2 000 000 PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Autres titres Total 1 452 143 821 865 162 068 2 317 305 889 1 452 143 821 759 616 670 -861 775 -796 632 -1 658 407 -861 775 -796 632 2 211 760 491 -1 658 407 1 451 282 046 864 365 436 2 315 647 482 1 451 282 046 758 820 038 2 210 102 084 Concernant les dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit -861 775 € sur la masse salariale hors contribution au CAS « Pensions », s’explique par l’amendement gouvernemental n°515 adopté par l’Assemblée nationale au titre de la diminution de 0,15 point du taux de cotisations familiales en 2014. 267 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 Hors dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI, soit – 796 632 € en AE et en CP, s’explique par l’amendement gouvernemental n°515 adopté par l’Assemblée nationale. Cet amendement inclut : – une minoration des crédits de 1 000 000 € destinée à garantir le respect de la norme de dépense en valeur de l’État et à compenser une partie des diminutions de recettes décidées dans le cadre de l’examen de la première partie du PLF ; – une majoration des crédits de 203 368 € au titre de la réserve parlementaire. JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Concernant le titre 2, des mouvements de crédits intervenus en gestion à hauteur de -16 922 469 € en AE et en CP ont modifié le montant des crédits disponibles : – le décret n° 2014-1471 du 9 décembre 2014 a transféré 105 000 € en provenance du programme 147 « Politique de la ville », afin d’assurer le remboursement de la mise à disposition d’agents pour la mise en œuvre de la politique de la ville dans le cadre du dispositif des délégués du préfet ; – le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 portant annulation de crédits a annulé 17 027 469 € de crédits devenus sans objet. Hors titre 2, des mouvements de crédits sont également intervenus, à hauteur de 94 322 777 € en AE et –7 788 171 € en CP : – un arrêté du 13 février 2014 et deux arrêtés du 26 mars 2014 portant report de crédits ont abondé les crédits du programme : • • • 1 057 391 € en AE et 1 148 952 € en CP au titre des fonds de concours ; 72 847 517 € correspondant à des AE affectées non engagées, dans le cadre des reports anticipés ; 33 949 591 € en AE et 4 594 599 € en CP. – le décret n°2014-1504 du 12 décembre 2014 a opéré un virement de 13 531 722 € en AE et en CP à destination du programme 230 « Vie de l’élève » pour couvrir une partie des besoins de ce programme. ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Des arrêtés de rattachement de fonds de concours ont abondé les crédits T2 du programme à hauteur de 2 626 328 € et les crédits HT2 à hauteur de 9 941 770 €. Les fonds se répartissent de la manière suivante : – 06-1-2-033 – 06-1-1-170 339 443 € ; – 06-1-2-038 – 06-1-2-290 691 952 € ; – 06-1-3-883 tiers résidant « Participation du FIPHFP aux dépenses de recrutement et de formation » : 2 626 328 € (titre 2) ; « Participation de la commission européenne au financement de travaux d’information sur l’éducation » : « Participation du FIPHFP aux dépenses d’intégration » : 8 909 733 € ; « Participations diverses aux dépenses d’orientation scolaire et professionnelle des académies » : « Participations diverses aux dépenses dans le domaine de l’éducation (versements effectués par des outre-mer, en Europe hors Union Européenne et à l’étranger) » : 642 €. Les attributions de produits se sont élevées à 3 766 540 € : – 06-2-2-034 « Recettes provenant de la rémunération de prestations fournies par l’ensemble des services » : 3 613 619 € ; – 06-2-2-704 « Produits des cessions de biens mobiliers » : 128 169 € ; – 06-2-3-699 « Produits des cessions de biens mobiliers (versements effectués par des tiers résidant outre-mer, en Europe hors Union européenne et à l’étranger) » : 24 752 €. 268 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Autorisations d’engagement Titre 2 Mise en réserve initiale Crédits de paiement Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total 7 256 411 50 719 900 57 976 311 7 256 411 43 331 722 50 588 133 -5 132 377 -13 531 722 -18 664 099 -5 132 377 -13 531 722 -18 664 099 2 124 034 37 188 178 39 312 212 2 124 034 29 800 000 31 924 034 Surgels Dégels Réserve disponible hors DA/LFR de fin de gestion Concernant le titre 2, la réserve de précaution, déterminée sur la base d’un taux de 0,5 %, s’est élevée à 7 256 411 € en AE et en CP dont 5 132 377 € hors CAS et 2 124 034 € sur le CAS « Pensions ». La partie pesant sur le hors CAS a été levée en intégralité (soit à hauteur de 5 132 377 €). La réserve résiduelle, portant intégralement sur le CAS, d’un montant de 2 124 034 €, a été annulée au regard de l’exécution finale du budget dans le cadre du décret n° 2015-39 du 15 janvier 2015 cité supra. Hors titre 2, la réserve de précaution, calculée sur la base d’un taux de 7 % des crédits, puis minorée par la réduction au titre des dépenses de titre 2 des opérateurs, s’est élevée à 50 719 900 € en AE et 43 331 722 € en CP. Elle a été levée à hauteur de 13 531 722 € pour permettre un virement vers le programme 230 « Vie de l’élève » (cf. supra). La réserve résiduelle en CP, soit 29,8 M€, ainsi que 16,8 M€ en AE, feront l’objet de reports sur l’année 2015. Le solde des AE, soit 20 388 178 €, a été annulé. Une mesure de fongibilité asymétrique a été mise en œuvre pour un montant de 2 000 000 €, afin de compenser le surcoût de concours réservés organisés par les opérateurs dans le cadre de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la fonction publique, dite loi « Sauvadet ». Ce surcoût était essentiellement imputable aux contributions au CAS pensions civiles dont les opérateurs sont désormais redevables pour les agents titularisés à l’issue des concours. L’impact de ces concours réservés pour les personnels des opérateurs avait été intégré dans l’assiette de CAS pensions lors de l’élaboration du PLF. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI 2013 2014 1 2 3 Transferts de gestion 2014 Réalisation 4 5 Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) 2014 Réalisation 2014 5 - (3 + 4) Enseignants du 1er degré 33 37 34 -3 2 133 074 Enseignants du 2nd degré 152 177 146 -31 10 299 149 6 5 5 -2 643 534 779 885 746 -139 65 154 422 Enseignants chercheurs et assimilés Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants +2 Personnels d'encadrement +1 1 529 1 829 1 573 -256 209 060 703 Personnels administratif, technique et de service +1 21 045 20 808 21 082 +274 1 144 603 157 Total +2 23 544 23 741 23 586 -157 1 431 894 039 +2 269 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION Catégorie d’emplois AU PREMIER EURO Programme n° 214 dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 (10) Mesures de transfert en LFI Mesures de périmètre en LFI Corrections techniques Total schéma d’emplois 6 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) +1 +1 0 Enseignants du 1er degré Enseignants du 2nd degré -6 0 Enseignants chercheurs et assimilés -3 0 Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants -33 -33 Personnels d'encadrement +1 +1 +3 +40 +38 +2 Personnels administratif, technique et de service +27 -2 +6 +7 -3 +10 Total +28 -1 0 +15 +3 +12 Précisions méthodologiques Les consommations retracées dans ces tableaux, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2014 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2013 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2014 (1/3 d’année), ainsi que l’impact des mesures intervenues en janvier 2014 en année pleine (transferts). Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l'autre lié à des variations saisonnières (sous consommation en contractuels durant les vacances scolaires, pic de remplacement…). L’écart, en ETPT, entre l’exécution 2014 et l’exécution 2013 figure dans la colonne « Total schéma d’emplois ». La réalisation du schéma d’emplois 2014 en ETP est présentée dans le tableau figurant ci-après dans la rubrique « Evolution des emplois à périmètre constant ». L’impact de ce schéma d’emplois dans l’exécution du plafond d’emplois 2014 est retracé dans la colonne 10 « dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 ». La colonne 9 « dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 » est construite par différence entre ces deux colonnes (« Total schéma d’emplois » et colonne 10). Les chiffres ainsi calculés ne correspondent donc pas strictement à l'EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 qui prennent en compte les effets frictionnels mentionnés supra. L’exécution présente une sous-consommation de 157 ETPT, soit 0,7 % du plafond d’emplois du programme, qui s’explique principalement par la moindre consommation des postes occupés par des agents non titulaires durant les périodes de vacances scolaires. PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) Rémunérations d’activité 874 272 781 Cotisations et contributions sociales 547 639 265 527 457 219 424 806 740 401 812 466 29 370 000 31 005 870 dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses FDC et ADP prévus 873 430 952 2 800 000 ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants Personnels d'encadrement Sorties 36 dont Mois départs moyen en retraite des sorties 26 9 Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP 36 9 72 62 9 79 9 7 0 Personnels administratif, technique et de service 687 568 9 716 9 29 0 Total 795 656 36 0 831 RÉPARTITION DES EFFECTIFS Les personnels du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » participent à la conduite des politiques éducatives et à leur évaluation, aux expertises et au fonctionnement des services exerçant des fonctions 270 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO d’état-major (services centraux et déconcentrés) et à la gestion des ressources humaines. Les six catégories d’emplois du programme participent à des degrés divers à ces missions. SORTIES RÉALISÉES EN 2014 Les sorties sont inférieures aux prévisions de 73 ETP en raison de départs à la retraite moins importants que prévus. ENTRÉES RÉALISÉES EN 2014 Les entrées réalisées sur ce programme, qui s’élèvent à 831 ETP, sont inférieures de 37 ETP à la prévision en LFI. Elles ont été ajustées aux sorties qui sont également inférieures à la prévision en LFI. Le solde des entrées/sorties s’élève à +36 ETP, alors qu’aucune évolution n’était prévue dans la LFI. L’écart de +29 ETP sur les personnels administratif, technique et de service résulte de créations d’emplois, gagées par des créations initialement prévues sur le programme 230 « Vie de l’élève », effectuées pour renforcer les effectifs consacrés à la fonction support « gestion des ressources humaines ». L’écart de +7 ETP est lié au renforcement des effectifs de délégués académiques au numérique régularisé par une mesure de transfert entre programmes de la mission en LFI 2015. EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT Administration centrale Services régionaux ETP au 31/12/2014 2 618 2 615 2 659 21 035 20 894 21 033 25 17 17 63 60 60 23 741 23 586 23 769 Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres Total Dans la rubrique « Autres » figurent les emplois de l’école supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESENESR), service à compétence nationale dont les personnels sont rémunérés par l’administration centrale. RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT 01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives 6 863 6 841 02 – Évaluation et contrôle 1 034 1 006 03 – Communication 167 192 04 – Expertise juridique 215 238 05 – Action internationale 83 82 06 – Politique des ressources humaines 8 871 8 899 08 – Logistique, système d'information, immobilier 5 111 4 926 09 – Certification 1 397 1 402 23 741 23 586 2 Total Transferts de gestion 271 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros) Socle Exécution 2013 retraitée 1 018,2 Exécution 2013 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 Débasage de dépenses au profil atypique 1 016 0,9 1,3 Impact du schéma d'emplois 2,4 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n 1,9 0,5 Mesures catégorielles 3,3 Mesures générales 2,5 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires 2,1 0,4 GVT solde 4,6 GVT positif GVT négatif 11,2 -6,6 -3,6 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA Autres variations des dépenses de personnel 2,8 Total 1 030,1 La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond à la dépense 2013 liée au paiement de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) (-1,2 M€), aux retenues pour fait de grève (+0,05 M€), à la mise en œuvre du jour de carence (+0,72 M€), aux rétablissements de crédits (+2,57 M€) et à la diminution du taux de cotisations familiales de 0,15 point (-0,86 M€). La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique hors GIPA » correspond à l’économie en 2014 liée aux retenues pour fait de grève (-0,06 M€), aux reliquats de la mise en œuvre du jour de carence (-0,11 M€) et aux rétablissements de crédits (-3,4 M€). La ligne « Autres variations de dépenses de personnel » correspond principalement à l’évolution entre 2013 et 2014 des dépenses effectuées au titre des indemnités de jury et concours (-0,8 M€), des indemnités hors GIPA versées aux personnels rémunérés sur ce programme (+1,2 M€), des vacations de jurys et concours (+0,7 M€), des prestations sociales (-0,1 M€) et des variations sur diverses dépenses (indemnisation des jours de congés non-pris, CLD…). COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision Réalisation Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants 28 994 30 109 47 016 44 573 Personnels d'encadrement 49 067 61 636 67 738 74 150 Personnels administratif, technique et de service 26 127 27 868 33 773 34 438 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. L’écart important entre les coûts constatés et prévus sur les personnels d’encadrement s’explique par la prise en compte dans les constats des emplois fonctionnels, ces derniers ne pouvant pas être pris en compte lors de la prévision. 272 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les coûts d’emplois utilisés lors de l’élaboration du PLF 2014 étaient basés sur les constats de 2012. Depuis, un travail approfondi a été mené sur les départs définitifs autres que les retraites (décès, radiations, démissions…) et a abouti à une meilleure prise en compte de ces départs dans les coûts de sortie. Les coûts moyens des sorties prévus ne sont donc pas directement comparables à la réalisation du fait de ce changement de méthodologie. Cependant, on constate, par rapport à 2013, une augmentation des coûts de sorties liée à l’allongement des carrières. Les coûts d’entrée des personnels d’accompagnement et des personnels administratifs réalisés intègrent les flux tels qu’ils se sont réalisés en 2014 en fonction des corps et en distinguant les titulaires et les non titulaires alors que les prévisions sont bâties sur des coûts moyens pondérés en fonction des constats des années précédentes. Le faible volume des entrées et des sorties dans la catégorie « personnels d’encadrement » et le mode de recrutement (exclusivement par la voie interne) rend les prévisions basées sur des moyennes constatées lors des exercices précédents plus fragiles. MESURES GÉNÉRALES L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 modifié, a été versée à 3 556 agents de ce programme pour un coût de 2,1 M€, cotisations au régime additionnel de la fonction publique (RAFP) comprises. Afin de tenir compte de l’augmentation au 1 er janvier 2014 du salaire minimum de croissance, le décret n° 2013-1190 du 19 décembre 2013 a modifié le minimum de traitement dans la fonction publique. Toutefois, des mesures catégorielles portant sur la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C ont été prévues par des dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1 er février 2014. En conséquence, pour ces agents, les mesures bas salaires prévues dans la LFI 2014 sont devenues sans objet. Une indemnité différentielle SMIC a cependant été versée aux agents n’entrant pas dans le périmètre de la rénovation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie C (principalement des non titulaires). Le versement de cette indemnité a généré une dépense de 0,4 M€. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Coût Coût en année pleine Date d’entrée en vigueur de la mesure Nombre de mois d’incidence sur 2014 01-2014 12 512 000 512 000 Mesures statutaires 2 307 000 2 470 182 Mesures diverses A Revalorisation de la grille des C C Corps de catégorie C 02-2014 11 1 692 000 1 845 818 Revalorisation de la grille des B B Corps de catégorie B 02-2014 11 103 000 112 364 993 000 993 000 993 000 993 000 3 300 000 3 463 182 Mesures indemnitaires Revalorisation indemnitaire des B et C B-C Corps de catégorie B et C 01-2014 12 Total Les coûts des mesures catégorielles figurant dans le tableau s’entendent hors CAS « Pensions ». Les mesures 2014 témoignent de la priorité gouvernementale au profit des personnels de catégories B et C, avec à la fois la mise en œuvre de la refonte de la grille indiciaire des personnels de catégories C décidée par des dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1 er février 2014 et la revalorisation de leur régime indemnitaire. Compte tenu des incertitudes qui pesaient sur l’imputation des dépenses liées aux mesures d’avancement prononcées à ce titre, les enveloppes catégorielles avaient été réparties de manière forfaitaire entre les programmes concernés (programmes 141 et 214). Le tableau reflète la réalité de l’exécution. Un montant de 3,67 M€, au total, de l’enveloppe catégorielle prévue en loi de finances initiale sur la mission interministérielle « Enseignement scolaire » a été utilisé sur la mission interministérielle « Recherche et enseignement 273 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 supérieur » au titre de la revalorisation du régime indemnitaire des catégories B et C des personnels administratifs affectés dans les établissements d’enseignement supérieur et les CROUS (cf. programmes 141 et 230). GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ Le GVT solde s’élève à 9,0 M€ (dont 4,6 M€ hors CAS « Pensions ») contre une prévision de 1,1 M€ en LFI 2014. Le GVT positif s’élève à 11,2 M€ hors CAS « Pensions », soit un taux de 1,95 %. CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2013 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires LFI 2014 Réalisation 2014 381 448 950 424 806 740 401 812 466 381 321 602 127 348 424 806 740 401 493 642 318 824 Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE 9 278 6 305 COMPTE D’AFFECTATION SPECIALE DES PENSIONS Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions s’est élevé à 401,8 M€, dont 400,1 M€ au titre des pensions civiles (taux de 74,28 %) et 1,7 M€ (taux de 0,32 %) au titre des allocations temporaires d’invalidité. L’écart à la LFI (- 23 M€) résulte d’un effet de substitution dû à des départs de titulaires compensés pour partie par des recrutements d’agents non titulaires pour lesquels il n’y a pas de contribution au CAS « Pensions » et de la provision inscrite dans la LFI au titre des titularisations de contractuels par le dispositif de déprécarisation des agents non titulaires « Sauvadet ». En effet, la répartition entre les différents programmes des lauréats de ces concours est effectuée conventionnellement lors de l’élaboration de la LFI ; de plus, l’estimation incluait des candidats éligibles rémunérés par des opérateurs de l’État. COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEUR Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère a été de 30,49 M€. Le montant de la cotisation au titre du Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 3,05 M€. PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles Prévision Réalisation 1 400 000 1 060 997 2 800 000 2 996 722 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail 4 959 Capital décès 420 000 449 269 4 630 000 4 020 358 Autres 20 120 000 22 478 524 Total 29 370 000 31 005 870 Allocations pour perte d’emploi 324 Le nombre de bénéficiaires correspond à la moyenne mensuelle du nombre de personnes physiques ayant bénéficié de la prestation sociale identifiée. 274 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Le chiffre mentionné sur la ligne « Allocations pour perte d’emploi » recouvre également les dépenses relatives à l’aide au retour à l’emploi formation et à l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise. La ligne « Autres » correspond pour l’essentiel aux prestations d’action sociale du ministère regroupées sur ce programme. Ces crédits d’action sociale font l’objet d’une présentation spécifique détaillée dans la justification au premier euro de l’action 06 « Politique des ressources humaines » (autres dépenses de fonctionnement). ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Type de dépenses Effectif concerné (ETP) Restauration Réalisation Titre 3 Réalisation Titre 5 Total 4 294 334 Logement 4 294 334 130 000 130 000 Famille, vacances 3 434 302 3 434 302 Mutuelles, associations 7 045 000 Prévention / secours 4 502 151 15 268 7 060 268 4 502 151 Autres Total 19 405 787 15 268 19 421 055 Le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » centralise l’ensemble des crédits d’action sociale du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les dépenses correspondent à des subventions à des associations ou mutuelles qui interviennent dans le domaine de l’action sociale, ainsi qu’à l’aide à la restauration en faveur des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés, à la réservation de logements sociaux et aux dépenses en faveur de la médecine de prévention ( achat de fournitures médicales, conventions de prestation de service, matériels, équipement des personnels handicapés…). L’ensemble des dépenses d’action sociale fait l’objet de commentaires détaillés dans la justification au premier euro des dépenses hors titre 2 de l’action 06 « Politique des ressources humaines » (autres dépenses de fonctionnement). SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS (en milliers d’euros) Prévision LFI Opérateur financé Autorisations d’engagement Réalisation Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (P214) 7 148 7 148 6 979 6 979 Subventions pour charges de service public 7 148 7 148 6 979 6 979 CIEP - Centre international d'études pédagogiques (P214) 6 898 6 898 6 915 6 915 Subventions pour charges de service public 6 898 6 898 6 915 6 915 CNED - Centre national d'enseignement à distance (P214) 73 333 73 333 70 776 70 776 Subventions pour charges de service public 73 333 73 333 70 776 70 776 ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214) 29 678 29 678 27 161 27 161 Subventions pour charges de service public 29 678 29 678 26 661 26 661 Dotations en fonds propres Réseau des oeuvres universitaires et scolaires (P231) Subventions pour charges de service public Transferts 15 780 15 780 500 500 17 827 17 827 156 156 300 300 15 624 15 624 17 527 17 527 275 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO (en milliers d’euros) Prévision LFI Opérateur financé Réalisation Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement SCEREN - Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale (P214) 93 222 93 222 91 450 91 450 Subventions pour charges de service public 93 222 93 222 91 450 91 450 210 435 210 435 203 081 203 081 0 0 500 500 15 624 15 624 17 527 17 527 226 059 226 059 221 108 221 108 Total des subventions pour charges de service public Total des dotations en fonds propres Total des transferts Total général Programme n° 214 276 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2014 (*) (E1) CP ouverts en 2014 (*) (P1) 974 396 528 766 740 182 AE engagées en 2014 Total des CP consommés en 2014 (P2) (E2) 837 262 013 732 072 315 AE affectées non engagées au 31/12/2014 dont CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) (E3) 87 182 094 132 792 127 AE non affectées non engagées au 31/12/2014 (E4) = (E1) – (E2) – (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements 2014 (P4) 49 952 421 599 280 188 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 brut (R1) 276 252 118 Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 (R2) 129 770 Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/ 2013 net (R3) = (R1) + (R2) – 276 381 888 (E2) = Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R4) = (R3) – (P3) = Engagements 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R5) = (E2) – (P4) 132 792 127 143 589 761 CP consommés en 2014 sur engagements 2014 AE engagées en 2014 837 262 013 CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) – (P4) 599 280 188 237 981 825 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/ 2014 (R6) = (R4) + (R5) 381 571 586 Estimation des CP 2015 sur engagements non couverts au 31/12/2014 (P5) 151 040 697 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2015 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2014 (P6) = (R6) – (P5) 230 530 889 277 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 ANALYSE DES RÉSULTATS Au 31 décembre 2014, le montant des engagements non couverts par des paiements totalise 382 M€. Il est prévu qu’il soit couvert par : – des CP mobilisés en 2015 à hauteur de 151 M€. Ce montant permettra de financer principalement des opérations immobilières relatives aux constructions scolaires (dont, essentiellement, la construction de deux lycées en NouvelleCalédonie et le financement des collèges et des lycées de Mayotte) pour 77,7 M€ et aux bâtiments administratifs des services centraux et déconcentrés pour 7,5 M€, des projets informatiques pour 27,1 M€ et des baux pour 22,3 M€ ; – des CP nécessaires après 2015 à hauteur de 231 M€ et correspondant aux baux immobiliers et charges locatives afférentes à hauteur de 204,7 M€ (incluant notamment le crédit-bail souscrit sur 18 ans au titre du relogement du rectorat de l’académie de Paris), à des opérations immobilières relatives aux constructions scolaires à hauteur de 11 M€ et aux bâtiments administratifs des services centraux et déconcentrés à hauteur de 5 M€, ainsi qu’à des projets informatiques pour environ 9,3 M€. Il est à noter que le montant des engagements non couverts au 31/12/2014 tient compte des avances sur marchés payées et non récupérées. 278 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 382 639 897 213 200 382 853 097 418 326 195 5 840 418 332 035 Crédits de paiement 382 639 897 213 200 382 853 097 418 326 195 6 226 418 332 421 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Consommation 5 840 FDC et ADP prévus 6 226 20 000 20 000 Ces dépenses concernent des frais de déplacement. Il s’agit d’erreurs d’imputation. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation 193 200 Prévision LFI Consommation 193 200 Les crédits inscrits en LFI correspondent à la réserve parlementaire. Ils ont été dépensés sur l’action 08 (cf. « Dépenses d’interventions 2/ Divers transferts »). ACTION N° 02 Évaluation et contrôle Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 72 897 620 4 903 855 77 801 475 84 906 661 3 911 521 88 818 182 Crédits de paiement 72 897 620 4 903 855 77 801 475 84 906 661 3 976 357 88 883 018 279 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 4 903 855 Consommation 3 797 890 Crédits de paiement Prévision LFI 4 903 855 Consommation 3 810 577 Frais de déplacement (1,18 M€) Les frais de déplacement des inspections générales (IGEN et IGAENR) s’élèvent à 1 182 239 € pour 4 622 missions (contre 4 800 prévues en LFI), soit un coût moyen de 256 € (contre 229 € prévus en LFI). L’exécution est donc légèrement supérieure à la dotation prévue en budgétisation (1 100 000 €) ce qui s’explique par au moins deux motifs. En raison du passage à Chorus-DT au 1 er janvier 2015, le rythme de la dépense a été accéléré afin de solder dans l’ancien outil DT-Ulysse l’intégralité des frais résultant des ordres de mission, et plus particulièrement les remboursements de frais d’hébergement et autres frais avancés par les missionnés. Par ailleurs, les inspections générales ont été associées à de nombreux groupes de travail dans le cadre de la mise en œuvre des différentes réformes (dont celles portant sur l’éducation prioritaire, la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE)…). Opérations d’évaluation et de prospective (2,49 M€) Ces dépenses concernent : – la réalisation et la publication d’études et de recherches, d’enquêtes (dont suivi de panels 2007 d’élèves de 6 e, panel d’élèves du CP 2011, panel des élèves handicapés,…) et d’ouvrages sur le monde éducatif, notamment sur le bienêtre à l’école : 0,8 M€. Ce montant inclut le fonds de concours européen couvrant l’ensemble des dépenses de fonctionnement de l’unité Eurydice au sein de la DEPP (0,08 M€). – la conduite des évaluations, telles que les évaluations du dispositif CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon) en mathématiques et en maîtrise de la langue en fin d’école et en fin de collège, l’évaluation des compétences du socle commun ainsi que l’expérimentation des exercices devant servir aux évaluations internationales dont celles relevant de PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves) : 0,54 M€. En 2014, 14 enquêtes relatives à l’évaluation des acquis des élèves ont été réalisées. Elles ont porté sur 84 020 élèves de la grande section de maternelle à la classe de terminale, répartis dans 2 888 écoles primaires et établissements scolaires, nécessitant l'élaboration de 91 « documents élèves » différents et de 31 guides destinés aux enseignants. Ces évaluations ont entraîné l’impression d’environ 72 500 livrets élèves et 5 000 guides de consignes ; – le développement et la maintenance des systèmes d’information décisionnelle et des bases de données : 1,15 M€. L’effort engagé en termes de dépenses informatiques destinées à la poursuite de la numérisation des évaluations et à la dématérialisation des publications a permis de réaliser des économies sur ces deux postes de dépenses. Un montant de 0,12 M€ correspondant au paiement de la convention avec l’International Association for Evaluation of Educational Achievemen (IEA) (cf. dépenses d’intervention) a été imputé par erreur sur les dépenses de fonctionnement. 280 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Prévision LFI Consommation 0 53 798 84 195 82 545 Ces dépenses (0,14 M€) concernent des immobilisations incorporelles (logiciels acquis, redevances logicielles et développement d’applications internes). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Transferts aux autres collectivités Prévision LFI 29 436 Consommation 29 437 Les dépenses d’intervention s’élèvent à 0,15 M€ mais ont été en partie imputées sur les dépenses de fonctionnement. Ces dépenses concernent notamment le financement de deux conventions entre la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche : d’une part, l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), d’autre part l’IEA dans le cadre de la participation de la France aux différents projets internationaux dans le domaine des statistiques, de l’évaluation et de la comparaison des systèmes éducatifs ACTION N° 03 Communication Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 9 003 292 5 024 654 14 027 946 11 294 597 6 408 275 17 702 872 Crédits de paiement 9 003 292 5 024 654 14 027 946 11 294 597 4 845 186 16 139 783 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 5 024 654 Consommation 6 378 527 Crédits de paiement Prévision LFI 5 024 654 Consommation 4 824 638 281 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 La dépense effectuée sur cette action couvre l’ensemble des opérations de communication et d’information des services centraux et académiques du ministère (enseignement scolaire). Les dépenses engagées en 2014 au titre de la campagne de communication « recrutement / l’école change » seront couvertes en 2015. Rubriques CP (en M€) Principales réalisations – campagne rythmes scolaires (1,17 M€) – campagne recrutement (0,48 M€) Organisation de campagnes de communication institutionnelles, d’événements et de salons 3,22 – salon de l’éducation (0,47 M€) – campagne handicap (0,43 M€) – séminaire sur l’éducation prioritaire (0,03 M€) Développement, évolution et maintenance des sites web présentant les politiques conduites par le ministère et adaptation aux modes de communication de l’information via internet 0,59 Création graphique et édition 0,11 Veille & analyse médias et réseaux sociaux 0,60 Réalisation d’études et de sondages 0,21 Frais de communication en académie 0,09 TOTAL 4,82 – maintenance et optimisation du site education.gouv.fr, notamment pour les élections professionnelles, la session du baccalauréat 2014 et les indicateurs de résultats des lycées (0,29 M€) – web académique (0,07 M€) – site web sur la conférence évaluation (0,03 M€) 8 études La campagne « handicap » a été financée à hauteur de 0,43 M€ par le fonds de concours pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Par ailleurs, les dépenses relatives au salon de l’éducation ont fait l’objet d’un cofinancement à hauteur de 0,27 M€ par les opérateurs partenaires : Canopé (ex- SCEREN), CNED et ONISEP. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Transferts aux entreprises 10 000 10 000 Transferts aux collectivités territoriales 17 748 8 548 2 000 2 000 Transferts aux autres collectivités Les dépenses d’intervention réalisées sur l’action 03 correspondent à divers versements, dont notamment : – 10 000 € au Groupe Agence éducation et formation (AEF) pour l’organisation du salon « jeunes d’avenir IDF » (25 et 26 septembre 2014) consacré à la remédiation au décrochage scolaire ; – 7 998 € à l’école Boulle pour l’organisation du colloque « concours Jean Prouvé pour dessiner le mobilier scolaire du futur » du 27 mai 2014 mis en place par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la re cherche. La dépense de transferts aux autres collectivités (2 000 €) a été imputée par erreur sur cette action. Elle relève en réa lité de l’action 08 et concerne une dépense d’intervention financée par la réserve parlementaire. 282 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 04 Expertise juridique Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 10 165 006 5 988 276 16 153 282 16 476 380 7 497 828 23 974 208 Crédits de paiement 10 165 006 5 988 276 16 153 282 16 476 380 7 499 923 23 976 303 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Crédits de paiement Consommation 5 979 908 6 301 402 Opérations réalisées en 2014 Prévision LFI 5 979 908 Consommation 6 303 497 Montant en CP Condamnations suite à la mise en cause de l’État au titre de jugements rendus par les tribunaux administratifs, judiciaires, pénaux et par les tribunaux des affaires de sécurité sociale 3,47 M€ Condamnations suite à la mise en cause de l’État au titre de l’article L. 911-4 du code de l’éducation 2,04 M€ Indemnisations des dommages causés aux tiers par des véhicules administratifs 0,14 M€ Indemnisations accordées à la suite d’accords amiables 0,14 M€ Paiement des consultations juridiques suscitées par le MENESR 0,01 M€ Sommes versées au titre de la protection fonctionnelle (article 11 de la loi du 13 juillet 1983) 0,50 M€ TOTAL 6,30 M€ DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Prévision LFI 1 193 200 Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation 1 193 200 3 226 8 368 Consommation 3 226 8 368 Les dépenses d’intervention correspondent aux versements effectués au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) pour le règlement de 28 dossiers. 283 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 ACTION N° 05 Action internationale Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 5 518 147 9 882 816 15 400 963 6 725 644 9 046 051 15 771 695 Crédits de paiement 5 518 147 9 882 816 15 400 963 6 725 644 8 960 737 15 686 381 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 279 223 309 596 279 223 224 282 7 398 250 6 976 344 7 398 250 6 976 344 Les dépenses de titre 3 couvrent : – les dépenses de fonctionnement courant de la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC), ainsi que l’animation et la formation du réseau de ses délégués académiques (DAREIC), à hauteur de 0,22 M€. Ces crédits sont destinés à financer notamment l’organisation des colloques, les frais de traduction, d’interprétariat, de documentation, ainsi que la redevance à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) ; – les subventions pour charges de service public versées : - principalement au Centre international d’études pédagogiques (CIEP) : 6,80 M€. Ces crédits ont permis la préparation et la supervision d’épreuves spécifiques, dans le cadre de l’organisation du baccalauréat, option internationale britannique, américain et japonais (0,06 M€). Ils ont également contribué au financement du stage binational, en Allemagne, destiné aux enseignants d’histoire-géographie des sections ABIBAC, sections binationales qui permettent aux élèves français et allemands de suivre un parcours de formation spécifique, élaboré avec le pays partenaire et de préparer simultanément le baccalauréat général français et l’Abitur allemand. Enfin, ils ont assuré le financement du colloque international « L’éducation en Asie : quels enjeux mondiaux ? » ; - à d’autres opérateurs (0,17 M€) : Canopé (ex-SCEREN), l’agence « Erasmus+France / Education Formation » (agence 2E2F), le Centre national d’enseignement à distance (CNED), l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INS-HEA), l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) pour la réalisation de projets innovants d’ouverture internationale. DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités 2 205 343 Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 6 763 6 763 841 288 841 288 912 060 2 205 343 912 060 284 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Cette action recouvre les subventions allouées à des associations et autres organismes pour des projets éducatifs à dimension européenne et internationale. En 2014, la DREIC a recouru à 18 opérateurs différents dont 8 associations et fondations pour 49 projets subventionnés, pour un montant total de 1 760 111 €, qui se déclinent autour des axes suivants. 1) Le développement des relations bilatérales européennes (0,84 M€) : – fonctionnement du secrétariat franco-allemand (SFA) de Sarrebrück, lié à une convention intergouvernementale ; – programme franco-allemand d’échanges d’élèves en formation professionnelle initiale et continue SFA de Sarrebrück. À l’occasion des célébrations du centenaire de la Grande Guerre, un concours scolaire franco-allemand, destiné à des élèves du 2nd degré apprenant la langue du partenaire, a été organisé par l’Institut français d’Allemagne à Berlin et le Goethe-Institut à Paris sur la thématique « Se souvenir-raconter-partager ». 2) Des actions d’ouverture linguistique et culturelle avec l’Amérique du Nord et l’Asie (0,05 M€) : – accords de partenariat éducatif actif entre académies et États américains (21 partenariats) ; – renforcement de la coopération avec le « College Board » en faveur des sections internationales américaines, via l’ambassade de France aux États-Unis ; – séminaire d’accueil et d’orientation, destiné aux enseignants québécois dans le cadre du programme des « échanges poste pour poste France-Québec 1 er degré », qui permet la découverte par ces enseignants d’un système éducatif différent, l’enrichissement de leur pratique professionnelle et le renforcement de l’ouverture internationale de l’école ; – la poursuite de la coopération entre la France et le Japon, via l’association « Les amis du réseau franco-japonais des lycées-Colibri » (programme d’échanges de lycéens) visant à renforcer davantage le « partenariat d’exception » qui lie les deux pays ; – programme d’implantation d’ateliers de découverte de la langue et de la culture coréennes dans les collèges et lycées français (AFELACC) ; – accueil et stage de perfectionnement linguistique d’élèves taïwanais entrant en classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques, organisés par le centre d’approches vivantes des langues et des médias (CAVILAM). 3) La représentation de la France dans les instances multilatérales et la promotion du système éducatif (0,46 M€) : – contribution à l’OCDE dans le cadre des programmes PISA et INES, indicateurs de l’éducation, à l’agence européenne pour l’éducation adaptée et inclusive et au Conseil de l’Europe dans le cadre du programme Pestalozzi ; – promotion du réseau des écoles associées à l’UNESCO et travaux du comité de l’éducation de la commission nationale française pour l’UNESCO ; – contribution aux actions européennes et internationales de l’Académie des sciences, concernant l’enseignement des sciences à l’école et l’expertise pédagogique en Haïti, dans le cadre du programme « Pour la transformation de l’enseignement en Haïti ». 4) La promotion de la langue française et de la francophonie (0,23 M€) : – association internationale des maires francophones (AIMF) : création d’une classe multimédia au Cameroun et de l’espace francophone d’une bibliothèque en Arménie ; – conférence des ministres de l’éducation des États et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN) : contribution notamment à l’organisation d’une réunion-débat autour du thème « Éducation inclusive et de qualité pour tous en francophonie : défis, priorités et perspectives pour l’après 2015 » ; – fédération internationale des professeurs de français (FIPF), qui renforce son réseau international, en organisant des formations dans le souci de plurilinguisme et de la mutualisation des savoirs et des compétences au niveau mondial ; – le comité national des jeux de la francophonie (CNJF) qui a organisé les « jeux de la francophonie ». 5) Des partenariats prometteurs développés à travers le monde (0,18 M€) : – dans la zone euro-méditerranéenne : le « 5+5 éducation », modèle de coopération et espace de dialogue, portant sur la formation professionnelle des jeunes en Méditerranée, afin de permettre l’accroissement de l’employabilité des jeunes de cette région ; 285 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 – avec les pays « BRICS » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), notamment la Chine pour la coopération linguistique et l’Inde. Un séminaire relatif aux sections internationales de chinois et aux sections pilotes de langue française en Chine a été organisé ; – avec le lycée Louis le Grand, le suivi de la filière scientifique d’excellence du lycée français de Pondichéry, unique au monde, mène de brillants élèves au baccalauréat scientifique et répond à la volonté de développer la coopération éducative entre la France et l’Inde, en favorisant une formation d’excellence de type bilingue ; – la mise en place d’un nouvel axe de coopération avec l’Argentine dans le domaine de l’enseignement technique et professionnel, qui contribue au développement des plates-formes technologiques et au renforcement de l’ouverture à l’international des lycées des métiers avec des partenariats inter-établissements. ACTION N° 06 Politique des ressources humaines Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 545 475 657 131 464 198 676 939 855 498 233 477 111 822 425 610 055 902 Crédits de paiement 545 475 657 130 768 800 676 244 457 498 233 477 109 803 295 608 036 772 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 90 304 198 Subventions pour charges de service public Crédits de paiement Consommation 93 361 494 Prévision LFI Consommation 89 608 800 108 312 FDC et ADP prévus 9 960 000 91 344 400 108 312 9 960 000 1/ Frais de changement de résidence, congés administratifs et congés bonifiés (46,65 M€ en AE et 46,80 M€ en CP) Les dépenses relatives aux frais de changement de résidence, aux congés administratifs et aux congés bonifiés s’élèvent à 46,80 M€ (contre 60,30 M€ en 2013), pour un montant de crédits inscrits en LFI de 49,97 M€. Synthèse des dépenses exécutées en 2014 Constat Changement de résidence : métropole Nombre de dossiers traités Coût moyen d’un dossier en € Coût total en € 7 198 1 723 843 4 767 4 018 298 Changement de résidence : COM + Mayotte 1 487 12 506 18 596 112 Congés bonifiés et administratifs 3 847 3 064 11 788 258 Changement de résidence : DOM TOTAL 12 398 638 46 801 306 Cette dépense est en baisse de 22 % par rapport à 2013. Ceci s’explique principalement par : – l’évolution réglementaire intervenue à Mayotte en application du décret n° 2014-729 du 27 juin 2014 portant application des dispositions relatives aux congés bonifiés pour les magistrats et fonctionnaires (en lieu et place des congés administratifs). L’alignement du département de Mayotte sur le régime des congés bonifiés a permis de 286 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO modifier les conditions d’attribution aux personnels résidents : la fréquence passe de 3 ans à 5 ans et la prise en charge par l’État est ramenée de 100 % à 50 % (ou 100 % si les congés sont pris tous les 10 ans) ; – une évolution réglementaire qui a mis fin au système d’affectation à durée limitée de quatre ans pour les fonctionnaires affectés à Mayotte sous le régime du décret n° 96-1027 du 26 novembre 1996. La possibilité désormais offerte à ces derniers de maintenir leur affectation au-delà de quatre années a entraîné une diminution des flux de personnels entrants et sortants ; – un niveau de restes à payer pesant sur la gestion 2014 inférieur de 5 M€ à celui observé en début de gestion 2013. Par rapport à la fin de l’année 2013, le montant des restes à payer de ce poste de dépenses a fortement baissé en raison des évolutions réglementaires évoquées ci-dessus et de la poursuite de l’apurement des reports de charges. Ces derniers sont évalués à 6,0 M€ fin 2014 contre 9,5 M€ fin 2013. 2/ Les concours de recrutement de personnels et honoraires médicaux (16,32 M€ en AE et 16,28 M€ en CP) 15,22 M€ ont été consommés au titre des concours de recrutement de personnels (hors honoraires médicaux pour lesquels la dépense s’est élevée à 1,06 M€) dont 2,08 M€ par le service interacadémique des examens et concours (SIEC). Ces dépenses couvrent les frais d’organisation des concours (32 %) et les frais de déplacement des jurys (68 %). La consommation est supérieure de 4,92 M€ aux crédits inscrits en LFI (10,30 M€) en raison d’une politique volontariste de recrutement et de formation des personnels enseignants définie par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Celle-ci s’est traduite par une augmentation importante du nombre de postes offerts dès 2013, conduisant à organiser en parallèle des sessions de droit commun 2013 et 2014 (dont concours réservés), une session dite « 2014 exceptionnelle » destinée à assurer la transition vers des concours refondés. La session « 2014 exceptionnelle » comprend l’organisation des épreuves d’admissibilité en juin 2013 et les épreuves d’admission en juin 2014. Postes offerts (*) session 2014 dont session droit dont session commun exceptionnelle session 2012 session 2013 Concours de professeurs des écoles 6 110 10 103 9 948 9 375 Concours enseignants du 2nd degré 12 250 18 216 18 701 11 950 (*) dont concours réservés enseignements publics et privés L’augmentation progression du exceptionnelle) rapport à 2012) des recrutements influe mécaniquement sur le coût de l’organisation des concours. Ainsi, la nombre de candidats présents (+14,2 %) aux concours des premier et second degrés (hors session répond à une offre de recrutement importante, soit 9 948 postes pour le premier degré (+63 % par et 18 701 postes pour le second degré (soit +53 % par rapport à 2012). Par ailleurs, la dépense constatée au titre des honoraires relatifs aux visites médicales obligatoires de contrôle, d’expertise et d’embauche effectuées par un médecin sans lien juridique avec l’État, s’est élevée à 1,06 M€, représentant 6,5 % des dépenses des concours. 3/ La formation (7,85 M€ en AE et 7,78 M€ en CP) Les dépenses de formation initiale et continue des personnels non enseignants et des personnels d’encadrement imputées sur le hors titre 2 représentent 7,85 M€ en AE et 7,78 M€ en CP. Les indemnités versées aux formateurs et aux stagiaires, imputées sur le titre 2, ont atteint un montant de 3,35 M€. – Les formations initiale et continue (5,29 M€ en AE et 5,24 M€ en CP) Les dépenses se répartissent de la manière suivante : – remboursement de frais de déplacement des stagiaires et intervenants : 3,66 M€ ; – organisation des formations (location de salles, fournitures, publications, documentations, achat de matériels pédagogiques et informatiques, études et recherches…) : 1,58 M€. 287 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 La dotation initiale a été complétée par des crédits de fonds de concours du FIPHFP et par des attributions de produits provenant de la rémunération de prestations fournies par l’ensemble des services. – L’école supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche – ESENESR (2,56 M€ en AE et 2,54 M€ en CP) L’ESENESR assure la formation initiale et continue des personnels d’encadrement et peut également être opérateur de formation des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé. En 2014, la consommation s’est élevée à 2,56 M€ en AE et 2,54 M€ en CP. Les dépenses se répartissent comme suit : – frais d’organisation des formations : 1,86 M€ ; – frais de déplacement des formateurs : 0,68 M€. Indicateurs d’activité pour l’ESENESR au titre de l’année scolaire 2013-2014 Stagiaires Journées- stagiaires Coût de la journéestagiaire en € Coût 2014 en € Formation initiale 2 902 16 149 1 230 515 Formation continue 6 260 16 047 1 165 409 73 108 362 140 790 389 9 270 32 558 2 536 714 78 Autres dispositifs de formation TOTAL 76 En 2014, 32 558 journées-stagiaires ont été dispensées auprès de 9 270 stagiaires au titre de la formation initiale (personnels d’encadrement notamment), de la formation continue et des autres dispositifs de formation. Le coût global de la journée-stagiaire constaté en 2014 s’élève à 78 € (contre 81 € en 2013). L’augmentation du nombre de stagiaires (+26 %) réduit en effet la part des dépenses incompressibles sur le coût par stagiaire. 4/ Action sociale Les dépenses d’action sociale de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale se sont élevées en 2014 à 41,76 M€ en AE et 41,38 M€ en CP répartis entre le titre 2 et le hors titre 2 (contre 39,42 M€ en AE et 40,45 M€ en CP en 2013). A/ Aides sociales relevant du titre 2 (21,80 M€ en AE et CP) Type de prestation Prestations interministérielles Prestations ministérielles – actions sociales d’initiative académique (ASIA) Nature de l'aide Nombre de bénéficiaires Montant en € enfants handicapés 4 353 7 922 384 séjours enfants 7 230 1 035 379 aides au logement 1 620 1 471 429 environnement privé et professionnel 3 781 1 445 927 aide à l'enfance et aux études 5 896 2 687 151 12 481 1 416 367 vacances, culture et loisirs Secours Total 8 538 5 817 081 43 899 21 795 718 La baisse du nombre de bénéficiaires entre 2013 et 2014 provient principalement d’une comptabilisation différente du nombre de bénéficiaires de l’aide « séjour enfants » : désormais, seul le nombre d’agents bénéficiaires est pris en compte (sans être cumulé comme les années précédentes au nombre d’enfants concernés), ce qui explique la diminution significative des bénéficiaires sur cette ligne (7 230 en 2014 contre 12 519 en 2013). B/ Aides sociales relevant du titre 3 (19,80 M€ en AE et 19,41 M€ en CP) La part imputée sur le titre 3 correspond principalement à des subventions à des associations ou mutuelles qui interviennent dans le domaine de l’action sociale et à la réservation de logements sociaux. 288 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO 1- Le montant des aides bénéficiant directement aux agents s’élève à 19,28 M€ : Indicateurs Aide à la restauration en faveur des personnels d’administration centrale Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés Constat dépense 2014 en € Coût moyen en € 320 785 repas 1 922 631 5,99 1 043 959 repas 2 371 703 2,27 Subventions associations culturelles, loisirs, vacances 3 434 302 Autres subventions aux associations ou mutuelles 7 045 000 Accueil, information, conseil en faveur des personnels Autres dépenses de fonctionnement (expertise médicale, équipement des personnels handicapés, équipement des cantines, achat fournitures médicales, …) TOTAL 202 952 4 299 199 19 275 787 4,29 M€ ont été consacrés à l’aide à la restauration en faveur des personnels. Le coût moyen de l’aide à la restauration en faveur des personnels de l’administration centrale est en augmentation : 5,99 € en 2014 contre 5,55 € en 2013 (les données figurant dans le RAP 2013 étaient erronées : 338 624 repas ont réellement été servis pour un coût moyen de 5,55 €). Une baisse de fréquentation des restaurants est constatée, mais la dépense augmente en raison notamment de la hausse de la TVA à 10 % et des « prix plateaux ». Le coût en service déconcentré augmente également : 2,27 € en 2014 contre 1,81 € en 2013. La dénonciation de certaines conventions de restauration (avec les écoles notamment) a généré une baisse du nombre de repas corrélée à une diminution des dépenses de prestation repas (PIM). Il est par ailleurs constaté une augmentation importante de la part des dépenses dédiée à l’équipement des restaurants administratifs ou inter-administratifs (ASIA). 3,43 M€ ont été alloués aux associations pour les vacances, la culture et les loisirs dont 2,90 M€ à l’association « Les Fauvettes » pour assurer son fonctionnement et compenser la rémunération des personnels détachés auprès de cette association. 7,05 M€ ont été versés à la MGEN au titre, d’une part de la participation de l’État au financement de la protection sociale complémentaire de ses personnels (3,40 M€), et d’autre part des actions concertées (prestations d’action sociale en faveur des personnes fragilisées ou en situation de handicap) et de l’emploi de techniciennes d’intervention sociale et familiale et d’aides ménagères à domicile (3,65 M€). 4,50 M€ ont été consacrés à diverses dépenses d’action sociale parmi lesquelles figurent notamment : – la prise en charge des honoraires médicaux non rattachés à un recrutement (2,31 M€) et des frais de déplacement des personnels soumis à expertise médicale (0,38 M€) ; – les dépenses liées à la médecine de prévention (1,37 M€) : achat de fournitures médicales, conventions de prestation de service, matériels, équipement des personnels handicapés… ; – diverses dépenses relatives à l’accueil, l’information et le conseil en faveur des personnels (0,20 M€). 2- Le montant des réservations de logements sociaux s’élève à 0,13 M€ : 14 logements ont été mis à disposition des personnels en 2014. Les dépenses réalisées sont inférieures à celles prévues en raison de retards dans la livraison des programmes de logements et de la mise en place d’une nouvelle convention pluriannuelle en droit unique pour des logements proposés au fil de l’eau dans Paris (et non dans des zones éloignées non recherchées par les agents gérés). La dotation initiale dédiée à l’action sociale a été complétée par des crédits de fonds de concours relatifs à la participation du FIPHFP à l’intégration des personnels handicapés. Les dépenses rattachées à ces crédits (1,65 M€) ont été consacrées principalement à l’acquisition de matériels médicaux (47 %), à l’équipement (dont bureautique) (22 %) et à la prise en charge de frais de déplacement (20 %). 5/ Autres dépenses (2,69 M€ en AE et 1,01 M€ en CP) – 2,39 M€ en AE et 0,79 M€ en CP ont été consommés sur l’action 06 au titre du vote électronique dans le cadre des élections des représentants des personnels (mise à disposition de la solution de vote électronique et prestations associées). Il est précisé que 0,30 M€ en AE et CP ont été également dépensés au titre de ce dispositif sur l’action 08 (dépenses de routage et d’affranchissement) ; 289 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 – 0,28 M€ en AE et 0,20 M€ en CP ont été dépensés au titre de la plateforme d’assistance à la mobilité des enseignants « helpline » ; – 0,02 M€ ont été imputés à tort sur l’action 06 en lieu et place de l’action 08 au titre de dépenses de fonctionnement courant. 6/ Bourses de service public (0,18 M€ en AE et CP) 0,18 M€ ont été versés au Centre national des œuvres universitaires et sociales (CNOUS) pour couvrir les frais de gestion des bourses de service public (cf. dépenses d’intervention). DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI 15 268 Consommation 15 268 Cette dépense correspond à une immobilisation corporelle concernant l’action sociale (équipement en faveur d’une cantine administrative). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux ménages Prévision LFI 31 200 000 Crédits de paiement Consommation 17 536 062 Prévision LFI 31 200 000 Consommation 17 536 063 Transferts aux collectivités territoriales 579 043 577 006 Transferts aux autres collectivités 222 246 222 246 1/ Bourses de service public (17,53 M€ en AE et CP) Les bourses de service public, créées dans le cadre de la mise en place du dispositif « Emplois d’avenir professeurs » (EAP), ont été instituées par le décret n°2013-51 du 15 janvier 2013. Les étudiants recrutés dans le cadre d’un EAP bénéficient d’une aide leur permettant de financer la suite de leurs études. Cette aide prend la forme de bourses de service public, dont le montant de 2 604 € annuels vient s’ajouter à la rémunération des heures de mission effectuées dans une école ou un établissement scolaire et aux bourses sur critères sociaux. Le nombre de contrats recrutés au titre de l’année 2013-2014 s’élève à 7 129. Au titre de l’année scolaire en cours, on recense 7 837 contrats signés (ou en phase de l’être). Au total, 17,53 M€ ont été versés au CNOUS au titre des bourses de service public. 2/ Autres transferts (0,81 M€ en AE et CP) 0,07 M€ ont été transférés à des GIP au titre de la formation, 0,58 M€ ont été transférés à des établissements publics locaux d’enseignement principalement au titre du remboursement des frais d’organisation d’épreuves de concours dans leurs locaux et 0,16 M€ correspondent à des transferts à des associations au titre de l’action sociale des personnels. 290 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 07 Établissements d'appui de la politique éducative Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 202 880 594 202 880 594 193 735 047 193 735 047 Crédits de paiement 202 880 594 202 880 594 193 735 047 193 735 047 Cf. partie « Opérateurs ». ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Subventions pour charges de service public Crédits de paiement Consommation 202 880 594 Prévision LFI 193 735 047 202 880 594 Consommation 193 735 047 Les versements effectués au titre des subventions pour charges de service public comprennent : – – – – la subvention pour charges de service public allouée au Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), soit 6 979 110 € ; la subvention pour charges de service public allouée au Centre national d’enseignement à distance (CNED) soit 70 273 360 € ; la subvention pour charges de service public allouée à l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP), soit 26 661 310 € ; la subvention pour charges de service public allouée au réseau de Création et d’accompagnement des nouvelles offres pédagogiques (Canopé, ex-SCEREN), soit 89 821 267 €. ACTION N° 08 Logistique, système d'information, immobilier Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 261 095 459 483 181 380 744 276 839 268 245 261 473 829 429 742 074 690 Crédits de paiement 261 095 459 378 331 380 639 426 839 268 245 261 372 133 627 640 378 888 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 380 371 380 Subventions pour charges de service public FDC et ADP prévus Consommation 204 341 049 Crédits de paiement Prévision LFI 279 621 380 4 373 366 110 000 Consommation 256 679 164 4 353 366 110 000 291 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 1/ Frais de déplacement (7,95 M€ en AE et en CP) L’exécution 2014 s’élève à 7,95 M€, dont 0,68 M€ au titre de frais de transport des personnels handicapés financés par le fonds de concours FIPHFP et 7,27 M€ hors dispositifs financés par le FIPHFP. L’exécution est donc supérieure à la dotation prévue en loi de finances initiale (6 836 456 €). À périmètre constant, le nombre de missions a progressé de 6 %, passant de 44 978 en 2013 à 47 691 en 2014. L’évolution de ces missions, ainsi que des dépenses qui s’y rattachent, est liée notamment à la mise en œuvre de plusieurs réformes ayant nécessité l’organisation de consultations (ex : refonte de l’éducation prioritaire, métier d’enseignants…) et de groupes de travail (ex : élections professionnelles, réunions des nouvelles instances créées en 2013 tels que le Conseil supérieur des programmes (CSP), le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), le comité de suivi des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE)…). Les efforts de rationalisation ont été poursuivis, notamment en recourant le plus systématiquement possible à la visioconférence, ainsi qu’aux conférences téléphoniques et en renégociant les conditions tarifaires auprès des prestataires, via une réservation en ligne généralisée. Hors financement FIPHFP Nombre de missions Coût moyen (€) Coût total (€) Déplacements des personnels des services académiques à l’initiative des services académiques 34 824 99 € 3 436 336 € Convocations des personnels des services académiques à l’initiative de l'administration centrale 10 443 282 € 2 948 838 € Déplacements des personnels de l’administration centrale (hors IG) 2 424 366 € 887 935 € TOTAL 47 691 153 € 7 273 109 € NB : les frais de déplacement des membres des inspections générales s’élèvent à 1,18 M€ et figurent à l’action 02. 2/ Dépenses de fonctionnement courant (35,65 M€ en AE et 35,67 M€ en CP) Le fonctionnement courant recouvre, pour les services centraux et déconcentrés (dont vice-rectorats d’outre-mer), les dépenses de fournitures, matériels, mobiliers, achat de services, frais de correspondance, travaux d’impression, frais de télécommunications, travaux de reprographie et véhicules. Ces dépenses se répartissent ainsi : – 4,97 M€ en CP pour l’administration centrale (soit 14 %) ; – 30,70 M€ en CP pour les services déconcentrés (soit 86 %). Les principaux postes de dépense sont les suivants (en CP) : – frais postaux : 8,56 M€ ; – frais de télécommunications des services déconcentrés (téléphonie, internet et frais des réseaux) : 5,14 M€ ; – fournitures de bureau, papeterie et imprimés : 3,89 M€ ; – location de matériels et mobiliers de bureau : 1,90 M€ ; – entretien de divers matériels : 1,88 M€ ; – achat d’outillage, quincaillerie, équipement électrique, pièces de rechange… : 1,93 M€ ; – achat de mobiliers et autres petits équipements : 2,66 M€ ; – location de véhicules, carburants, péages… : 1,25 M€ ; – travaux d’impression : 0,73 M€ ; – documentation générale et abonnements : 1,15 M€ ; – achat d’études et prestations de services : 1,70 M€ ; – transport de biens et déménagements : 0,87 M€. 1,40 M€ ont été exécutés au titre des fonds de concours (dont FIPHFP). La dépense en CP est en légère diminution par rapport à 2013 alors même que des dépenses spécifiques ont été prises en charge en administration centrale : routage et affranchissement dans le cadre des élections des représentants des personnels et campagne de communication sur les rythmes scolaires (0,38 M€), convention avec le 292 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) pour l’accompagnement de la mise en place de la direction du numérique pour l’éducation et d’un service public du numérique éducatif prévu par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 (0,29 M€). L’exécution apparaît par ailleurs significativement inférieure à la prévision inscrite en LFI (-14,66 M€). Cela résulte : – des efforts poursuivis pour réduire les frais de fonctionnement, rendus possibles notamment par la politique d’optimisation des achats du ministère et le recours à la dématérialisation des procédures et des documents administratifs (ex : -0,47 M€ sur les dépenses de fournitures de bureau, papeterie et imprimés entre 2013 et 2014 soit -11 %, -0,28 M€ sur les frais postaux soit -3 %…) ; – d’une mesure technique liée à la nouvelle imputation au titre des systèmes d’information des dépenses de photocopieurs en réseau et de reprographie de masse ainsi que de téléphonie sur IP, telle que fixée par la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC). Cette mesure a été consolidée au PLF 2015 à hauteur de 4 M€ ; – d’un redéploiement opéré vers le fonctionnement immobilier ( cf. « 3/ Dépenses d’immobilier ») pour couvrir les dépenses obligatoires de fluides et d’entretien courant. Cette mesure a également été consolidée au PLF 2015 pour 4 M€ ; – de l’imputation d’une partie des dépenses sur d’autres titres à hauteur de 1,98 M€ en CP (cf. « Dépenses d’investissement 3/ Autres immobilisations » et « Dépenses d’interventions 2/ Divers transferts »). 3/ Dépenses d’immobilier (226,16 M€ en AE et 146,40 M€ en CP) Les dépenses d’immobilier imputées sur le titre 3 s’élèvent pour 2014 à 92,21 M€ en AE et 146,40 M€ en CP. – Loyers (hors loyers budgétaires versés à France Domaine) : Dépenses en € AE Administration centrale Dépenses en € CP Surfaces en m² au 01/01/14 Coût en €/ m² CP 345 866 3 693 739 6 473 570,6 Services déconcentrés et COM 106 154 796 33 634 151 275 188 122,2 TOTAL 106 500 662 37 327 890 281 661 132,5 La dépense au titre des loyers s’élève à 106,50 M€ en AE et 37,33 M€ en CP et a été exécutée sur les titres 3 (-27,45 M€ en AE et 37,33 M€ en CP) et 5 (133,95 M€ en AE). L’exécution en CP est inférieure à la dotation inscrite en LFI (41,10 M€), en raison notamment d’opérations de rationalisation immobilière (densification des sites domaniaux et regroupement de structures) qui ont permis d’abandonner plus de surfaces louées que prévu. Le total des surfaces louées (SUB) est passé de 292 996 m² en 2013 à 281 661 m² en 2014, soit une réduction de 4 % (-11 335 m²). La consommation en AE s’élève à 106,50 M€ (contre une prévision inscrite en LFI de 139,30 M€). Elle agrège des engagements juridiques sur le titre 3 totalisant 27,84 M€, en couverture des baux des services centraux et déconcentrés ainsi que plusieurs opérations réalisées dans le cadre du relogement et du regroupement des services de l’enseignement scolaire du rectorat de l’académie de Paris, pour lequel il a été décidé de remplacer le bail en état futur d’achèvement signé en février 2013 par un crédit-bail – signé en juillet 2014 – au vu de l’intérêt économique présenté par cette solution. Cette opération s’est ainsi traduite par : – un retrait d’engagement juridique à hauteur de -64,36 M€ sur le titre 3, correspondant aux crédits engagés dans le cadre du bail en état futur d’achèvement engagé en 2013 ; – un engagement juridique sur le titre 5 de 133,95 M€ en couverture du crédit-bail du site « Visalto » ; – un engagement de 9,07 M€ au titre du renouvellement pour 18 mois du bail du site actuel de l’avenue Gambetta, l’emménagement des services du rectorat sur le nouveau site étant prévu en février 2016. 293 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 – Loyers budgétaires : Les loyers budgétaires s’élèvent à 67,16 M€ en AE et CP, montant inférieur à la prévision (68,23 M€) en raison de l’évolution de l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT : +1,11 % au lieu de +1,97 % retenu lors de la budgétisation) et de l’abandon et/ou densification des locaux liés à des regroupements de services dans les académies. – Fonctionnement immobilier Dépenses en AE Administration centrale (*) Dépenses en CP Surfaces en m² (SUB) Coût en CP/ m² 7 394 881 7 692 641 58 628 131,2 Services déconcentrés et COM (**) 35 794 562 26 167 212 782 012 33,4 TOTAL 43 189 443 33 859 853 840 640 40,3 (*) hors surfaces ESR (24 432 m²), les dépenses de fonctionnement immobilier étant prises en charge sur le programme 172. (**) y compris les surfaces du SIEC et de l’ESEN Les dépenses de fonctionnement immobilier (43,19 M€ en AE et 33,86 M€ en CP) sont supérieures à la prévision (27,05 M€ en AE et en CP en LFI). L’exécution agrège : – la prise en charge de la remise aux normes de l’hôtel de Rochechouart (110 rue de Grenelle) et les travaux d’installation de certaines structures d’administration centrale ; – une dépense pour travaux au service interacadémique des examens et concours d’Île-de-France (SIEC) de 0,5 M€ exécutée à tort sur le fonctionnement immobilier en lieu et place de l’investissement immobilier ; – les économies liées à la réduction des surfaces, qui absorbent en partie la croissance naturelle des dépenses (coût unitaire des fluides, taxes…). Par ailleurs, il convient de préciser que 14,38 M€ ont été engagés sur ce dispositif au titre des charges locatives (sur 18 ans) adossées au crédit-bail du site « Visalto » de Paris. La structure de la dépense est la suivante : – les fluides (eau, gaz, électricité) représentent 36 % du total ; – le nettoyage, gardiennage, collecte et traitement des déchets et diverses taxes : 24 %; – les charges locatives et de copropriété : 21 % ; – l’entretien (terrains, bâtiments, autres installations…) : 19 %. – Dépenses au titre de l’investissement immobilier 9,31 M€ en AE et 8,05 M€ en CP ont été consommés sur le titre 3 dans le cadre d’opérations d’investissement immobilier (dont constructions scolaires). Ces dépenses sont retracées dans « Dépenses d’investissement 1/ Les opérations immobilières ». 4/ Dépenses informatiques (106,5 M€ en AE et 104,8 M€ en CP) Les dépenses informatiques imputées sur le titre 3 s’élèvent pour 2014 à 72,89 M€ en AE et 71,01 M€ en CP. À ces dépenses imputées sur le titre 3, s’ajoutent : – 30,57 M€ en AE et 30,85 M€ en CP imputés sur le titre 5 ; – 2,51 M€ en AE et 2,48 M€ en CP imputés sur le titre 6 ; – 0,50 M€ en AE et CP imputés sur le titre 7. 294 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Au total, les dépenses informatiques relevant de l’action 08 s’élèvent donc à 106,47 M€ en AE et 104,83 M€ en CP et se déclinent de manière suivante : en M€ Rappel LFI 2014 Exécution 2014 AE CP AE CP A) Grands projets 38,5 36,0 36,5 38,1 B) Autres projets pluriannuels 14,9 14,9 22,2 20,5 C) Activités récurrentes 24,9 24,9 39,6 38,4 D) TICE 10,3 10,3 8,2 7,8 Total 88,6 86,1 106,5 104,8 AE CP AE CP SIRHEN 33,0 30,7 33,6 34,8 OCEAN-CYCLADES 4,0 3,8 2,0 2,0 - - 0,1 0,5 A) Les grands projets : en M€ CHOREGIE Rappel LFI 2014 Réalisé 2014 Refonte GFC 1,5 1,5 0,8 0,8 Total 38,5 36,0 36,5 38,1 Les grands projets informatiques visent à renforcer la qualité de service aux usagers et à poursuivre la mutualisation des infrastructures informatiques. – REFONTE GFC : projet de SI de gestion financière et comptable dans une nouvelle architecture pour adapter le cadre comptable des lycées et des collèges publics (EPLE) à la nouvelle réglementation budgétaire et comptable. L’étude pour trouver une solution logicielle a été lancée mais l’engagement des travaux inhérents à la seconde étape (refonte technique pour changer de technologie) prévue dès 2014, nécessitant le redéploiement d’équipes internes, a pris du retard, d’où une sous-consommation. – SIRHEN : poursuite de la refonte des systèmes d’information de gestion des ressources humaines (intégrant le processus de préparation de la rentrée). À la fin de l’année 2014, les engagements cumulés s’élèvent à 163 M€. Conformément aux prévisions, les actions conduites par les équipes de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre ont permis la généralisation de SIRHEN à l’ensemble des académies en décembre 2014 sur une population restreinte (4 000 dossiers gérés payés, correspondant aux administrateurs civils et aux personnels d’inspection) ; SIRHEN est maintenant en production sur la plate-forme d’hébergement mutualisée du ministère. En 2014, la construction de SIRHEN s’est poursuivie afin de permettre la bascule d’autres populations, la réduction de la dette technologique et l’extension de la couverture fonctionnelle sur les exercices 2015 et 2016. – OCEAN-CYCLADES : le palier 2 portant sur l’inscription au concours SAENES et au DNB de la session 2014 a été expérimenté dans les mêmes académies que le palier 1 ainsi que par le SIEC pour les académies de Paris et Versailles. Le palier 3 (session 2015 DNB – gestion complète de la session – et concours commun de secrétaire administratif – inscription au concours) est expérimenté par cinq académies, depuis décembre 2014. B) Les autres projets pluriannuels : en M€ Rappel LFI 2014 Réalisé 2014 AE CP AE Maintenance SIERH 1,9 1,9 3,5 CP 3,6 Autres systèmes d’information 10,1 9,9 13,6 12,2 Projets d’infrastructure 1,5 1,5 3,7 3,8 Politique qualité 1,4 1,6 1,4 0,9 Total 14,9 14,9 22,2 20, 295 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 Les projets d’évolution et de maintenance des autres SI sont consacrés au développement interne de logiciels. En 2014, les investissements ont porté principalement sur les SI de scolarité et de gestion des examens et des concours. Plusieurs applications simplifiant les pratiques des usagers ont été livrées : modernisation du travail des directeurs d’école (élections), identification des parents pour accéder aux téléservices de l’éducation nationale. Les principaux facteurs influant sur le niveau de la dépense ont été les suivants : – SIERH : l’organisation du vote électronique pour les élections professionnelles de décembre 2014 a mobilisé près de 0,6 M€. Par ailleurs, le maintien en conditions opérationnelles des SI de gestion de la formation, des moyens et des ressources humaines a mobilisé davantage de ressources (1 M€) du fait du vieillissement des applications en cours d’exploitation ; – la prise en compte de la réforme des rythmes scolaires et l’amélioration du partage d’information avec les mairies dans la base élèves du 1 er degré (BE1D) (0,3 M€) ; – le projet de refonte de SCONET, le développement des téléservices et la dématérialisation du vote aux élections de parents d’élèves (0,8 M€) ; – SI financiers : le maintien en conditions opérationnelles de GOSPEL (paie des agents recrutés en EPLE) et des applications métier liées au progiciel CHORUS dans le cadre du développement du contrôle interne budgétaire et comptable a été assuré pour un montant supérieur aux prévisions (licences de l’application DT Chorus : 1 M€) ; – SI de pilotage et référentiels : enrichissements liés notamment à la mise en œuvre du répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis (RNIE) (0,4 M€) ; – certaines applications locales des services déconcentrés (1 M€). Les projets d’infrastructures présentent un dépassement de consommation par rapport à la LFI, résultant de diverses opérations de soutien aux infrastructures académiques, ainsi que d’un projet exceptionnel, financé à hauteur de 1,2 M€, visant à mettre en conformité de sécurité (RGS) l’infrastructure de gestion de clés du ministère produisant des certificats électroniques permettant d’authentifier les serveurs, équipements réseaux et les personnes, et d’intégrer les fonctions de signature, cachet, horodatage et coffre-fort électroniques nécessaires aux applications de dématérialisation. C) Les activités récurrentes d’infrastructure et d’exploitation : en M€ Rappel LFI 2014 Réalisé 2014 AE CP AE Exploitation mutualisée 5,2 5,2 6,8 CP 6,3 Exploitation académique 11,0 11,0 23,6 23,3 Exploitation et téléphonie de l'administration centrale 7,9 7,9 8,4 8,0 Formation des informaticiens 0,8 0,8 0,8 0,8 Total 24,9 24,9 39,6 38,4 Les dépenses liées à l’exploitation mutualisée présentent une consommation en AE supérieure de 1,6 M€ à la LFI, principalement en raison de trois chantiers : – la régularisation des droits d’usage de licences logicielles et de leur maintenance (0,4 M€) ; – l’hébergement externalisé qui a permis de répondre à une augmentation des sites événementiels générant une dépense supplémentaire de 0,25 M€. Parallèlement, le même marché a permis d’héberger temporairement des modules applicatifs liés aux élections professionnelles (0,15 M€) ; – la mise en œuvre de la nouvelle plate-forme d’hébergement mutualisée qui a dû être accompagnée par des prestations de services et d’assistance aux opérations pour un montant de 0,38 M€, afin de répondre aux exigences de calendrier des mises en production. 296 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Concernant le dépassement des prévisions relatives à l’exploitation académique (12,3 M€ en CP), il tient compte notamment : – d’un redéploiement de crédits depuis le fonctionnement courant concernant la prise en charge des photocopieurs en réseau (en remplacement d’imprimantes individuelles) et de la téléphonie sur IP (4 M€) ; – de la révision par anticipation de dépenses d’exploitation (1 M€) ; – du renouvellement du parc bureautique, notamment dans les services académiques, près d’un tiers des postes de travail étant réputés obsolètes. Le besoin de renouvellement s’est accru du fait également de l’abandon du support de Windows XP par Microsoft. À ce renouvellement, s’est ajoutée la mise à disposition d’un équipement informatique portable aux personnels d’inspection pédagogique, de médecine scolaire et de prévention, et d’assistance sociale auprès des élèves et des personnels (6 M€) ; – du renforcement de la sécurité des réseaux et de la modernisation de l’infrastructure de la messagerie, afin de répondre aux pannes récurrentes dans certaines académies et d’augmenter la capacité de sauvegarde des données. Les dépenses d’exploitation (hors mutualisation) s’élèvent à 32,0 M€ en AE et 31,3 M€ en CP et se répartissent comme suit : en M€ AC SD TOTAL AE CP AE CP AE CP Production informatique 1,2 1,7 5,6 5,5 6,8 7,2 Réseau informatique longue distance (WAN) 0,7 0,7 2,2 2,2 2,9 2,9 Téléphonie sous IP et réseaux locaux (LAN) 3,7 3,1 3,0 3,0 6,7 6,1 Bureautique 2,7 2,4 12,3 12,1 15,0 14,5 Assistance de 1er niveau 0,1 0,1 0,5 0,5 0,6 0,6 Appui au management informatique 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Total 8,4 8,0 23,6 23,3 32,0 31,3 D) Les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) : en M€ TICE Rappel LFI 2014 Réalisé 2014 AE CP AE CP 10,3 10,3 8,2 7,8 Sur l’année 2014, la priorité a été donnée à l’organisation d’une offre de productions pédagogiques numériques à destination de l’ensemble de la communauté éducative sur les axes suivants : – le développement de l’offre de ressources et de services numériques pédagogiques (avec, par exemple, le développement du projet Eduthèque) et la valorisation des usages (2,6 M€) ; – la conception de projets pour le déploiement national d’équipements pour l’utilisation des productions numériques pédagogiques et son expérimentation en collège (0,9 M€) ; – la formation, avec la mise en œuvre de la plate-forme de formation à distance Magistère et la mise en place de plans de formation de formateurs en académie (2 M€) ; – le soutien à la transition numérique des opérateurs de l’éducation, en charge de porter les actions du service public pour le numérique éducatif (1 M€) ; – les travaux liés aux infrastructures et services numériques pour les écoles et les établissements (1,2 M€) ; – l’engagement dans le projet de direction, suite à la création de la direction du numérique pour l’éducation (convention avec le SGMAP pour l’accompagnement de la mise en place de la direction du numérique éducatif (DNE) et d’un service public du numérique éducatif prévu par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013), ainsi que la création et l’animation du réseau des DAN, délégués académiques au numérique (0,5 M€). 297 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Crédits de paiement Consommation 100 200 000 Prévision LFI 226 687 578 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Consommation 91 300 000 27 511 586 73 897 008 27 763 236 Les opérations d’investissement se répartissent entre le titre 3 (dépenses de fonctionnement au titre de l’investissement immobilier), le titre 5 (opérations sous maîtrise d’ouvrage État) et le titre 6 (opérations sous maîtrise d’ouvrage d’une collectivité locale). (M€) Titre 3 AE Titre 5 CP Prévisions LFI 2014 Opérations immobilières (cf. détail dans « dépenses d’investissement ») 9,31 8,05 Crédit-bail de Paris Titre 6 CP AE CP Autres immobilisations (cf. « dépenses d’investissement-3/ ») et autres transferts (« dépenses d’intervention-2/») 9,31 8,05 Total titres 5 et 6 AE CP Total général AE CP 100,20 91,30 2,50 7,30 102,70 98,60 102,70 98,60 88,28 69,49 7,29 5,81 95,57 75,30 104,88 83,35 133,95 0,00 133,95 0,00 30,57 30,85 30,57 30,85 133,95 Investissement informatique (cf. détail dans « dépenses de fonctionnement ») TOTAL exécution 2014 AE 30,57 30,85 1,41 1,33 3,12 3,13 4,53 4,46 4,53 4,46 254,21 101,67 10,41 8,94 264,62 110,61 273,93 118,66 1/ Les opérations immobilières : Les dépenses au titre des opérations immobilières s’élèvent à 104,88 M€ en AE et 83,35 M€ en CP et se déclinent de la manière suivante : – les constructions scolaires outre-mer : 85,08 M€ en AE et 51,08 M€ en CP ; – les opérations de maintenance lourde dans les établissements scolaires restant à la charge de l’État : 3,83 M€ en AE et 3,45 M€ en CP ; – les dépenses immobilières relevant du propriétaire dans les bâtiments des services déconcentrés : 9,05 M€ en AE et 10,28 M€ en CP ; – les dépenses au titre des grands projets immobiliers : 6,92 M€ en AE et 18,53 M€ en CP. En outre, le crédit-bail pour le relogement du rectorat de Paris, imputé sur le titre 5, a mobilisé 133,95 M€ en AE. A/ Les constructions scolaires outre-mer (85,08 M€ en AE et 51,08 M€ en CP) : – Mayotte : par dérogation au régime de droit commun, l’État (MENESR) conserve l’exercice des compétences en matière d’investissement pour les établissements scolaires du second degré et doit donc assurer le financement des constructions de collèges et lycées, ainsi que la rénovation, la maintenance et l’extension de ces établissements. En 2014, 55,11 M€ en AE et 44,43 M€ en CP ont été consommés. Ces crédits ont permis, notamment, de poursuivre la construction des collèges de Kwale et de Majicavo, ainsi que les études de celui de Ouangani, d’engager la construction du lycée de Mamoudzou nord, de construire des salles supplémentaires dans le lycée polyvalent de Mamoudzou et le lycée de Pamandzi, ainsi que dans les collèges de Mamoudzou (K3), de Doujani et de Bandrele. Les crédits ont également été utilisés pour des opérations de mise aux normes des locaux au collège de Tsimkoura et au lycée professionnel de Kaweni, ainsi que pour des opérations de maintenance dans différents établissements et d’acquisition de premier équipement. – Nouvelle-Calédonie : les dépenses restant à la charge de l’État sont celles relatives à la construction des deux nouveaux lycées du Mont-Dore (province Sud) et de Pouembout (province Nord). En 2014, 23,85 M€ en AE et 2,52 M€ en CP ont été consommés et correspondent à l’engagement de marchés de travaux pour le lycée du Mont-Dore et à des dépenses d’ingénierie. La sous consommation des CP par rapport à la prévision 2014 (13 M€) est due à des appels d’offres infructueux ayant ralenti les opérations. Ainsi, les deux chantiers ont connu des retards. 298 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO – Guyane : les crédits sont versés sous forme de subventions aux collectivités locales. La mise en œuvre de la convention spécifique 2007-2013 signée entre l’État et les collectivités fixant l’engagement de l’État a été précisée par la RIM du 5 mai 2009. À la suite de cette RIM, le financement des seuls lycées est resté de la compétence du MENESR. Dans ce cadre, le solde de la convention en AE a été engagé à hauteur de 1,3 M€. Le MENESR doit toutefois assurer la couverture en CP des AE antérieures à 2009 au titre d’opérations concernant les écoles, les collèges et les lycées. À ce titre, 1,91 M€ en CP ont été mandatés en 2014. Sur ce montant, 0,33 M€ ont été consacrés aux écoles et 1,58 M€ aux lycées, notamment pour la réhabilitation et l’extension du lycée Max Joséphine à Cayenne et pour la construction d’un complexe sportif au lycée Juminer de Saint-Laurent du Maroni. – Polynésie française : dans le cadre de l’avenant 2014 à la convention État-Polynésie française du 4 avril 2007 relative à l’éducation, l’État a versé des subventions pour l’investissement dans les collèges et lycées à hauteur de 4,82 M€ en AE et 2,24 M€ en CP. Ces CP correspondent à des opérations inscrites dans l’avenant 2014 portant sur des aménagements et travaux divers dans les lycées et collèges, ainsi qu’à la couverture d’opérations antérieures. B/ Les opérations de maintenance dans les établissements restant à la charge de l’État (3,83 M€ en AE et 3,45 M€ en CP) : Les dépenses ont principalement porté sur les travaux de maintenance et de mise aux normes au lycée Jean Zay à Paris, au lycée Comte de Foix d’Andorre et au lycée de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il convient de noter qu’un retrait d’engagement d’un montant de 0,5 M€ sur l’opération de l’internat d’excellence de Marly-le-Roi a minoré la consommation des AE. C) Les dépenses immobilières relevant du propriétaire dans les bâtiments des services administratifs dont grands projets immobiliers (15,97 M€ en AE et 28,81 M€ en CP) : – 6,92 M€ en AE et 18,53 M€ en CP au titre des grands projets immobiliers, dont : – 4,28 M€ en AE et 17,62 M€ en CP pour l’opération de construction du rectorat de Toulouse/DSDEN de HauteGaronne qui sera livré en 2015 ; – 0,14 M€ en CP pour l’opération de restructuration/densification du rectorat de Martinique. Cette dernière a pris du retard en raison de la redéfinition de l’opération qui doit intégrer un volet de confortement sismique ; – 1,99 M€ en AE et 0,74 M€ en CP pour les opérations sur les bâtiments d’administration centrale, notamment les travaux de restructuration et de mise en sécurité sur le site Grenelle, les études sur la mise aux normes des salons de l’hôtel de Rochechouart et le désamiantage, ainsi que les travaux de sécurité incendie sur le site Descartes ; – 0,65 M€ en AE pour les travaux de restructuration du rectorat de la Martinique. – 9,05 M€ en AE et 10,28 M€ en CP pour les autres opérations dans les services déconcentrés. Les mandatements ont porté sur les opérations suivantes : – travaux de réhabilitation au rectorat d’Aix-Marseille : 1,57 M€ ; – travaux relatifs aux réseaux de chauffage du rectorat de Grenoble : 0,70 M€ ; – travaux sur les façades du rectorat de Caen : 0,56 M€ ; – travaux à la DSDEN des Bouches du Rhône : 0,43 M€ ; – travaux dans l’académie de Reims : 0,42 M€. Outre ces opérations, 6,60 M€ en CP ont été consacrés à l’entretien lourd de l’ensemble des bâtiments, propriété de l’État, occupés par les services déconcentrés (rectorats, DSDEN, circonscriptions d’IEN, CIO) ou les opérateurs (CRDP). Il est à noter que 1,17 M€ en AE et 0,70 M€ en CP ont été attribués au titre du fonds de concours FIPHFP pour le financement des travaux d’accessibilité en administration centrale et des services académiques d’Amiens, Limoges et Versailles. 2/ Dépenses informatiques (30,57 M€ en AE et 30,85 M€ en CP) Cf. « Dépenses de fonctionnement – 4/ Dépenses informatiques » 299 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 3/ Autres immobilisations (1,41 M€ en AE et 1,33 M€ en CP) Ces dépenses correspondent à des immobilisations corporelles concernant le fonctionnement courant (véhicules ou autres). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux entreprises Transferts aux collectivités territoriales Crédits de paiement Consommation 2 500 000 Prévision LFI -5 977 -5 977 1 014 000 1 010 450 8 190 114 Transferts aux autres collectivités Consommation 7 300 000 1 217 713 6 247 385 1 688 995 1/ Opérations immobilières (7,29 M€ en AE et 5,81 M€ en CP) Ces montants correspondent à la dépense réellement réalisée par les services ( cf. détail dans « Dépenses d’investissement – 1/Les opérations immobilières »). 2/ Divers transferts (3,12 M€ en AE et 3,13 M€ en CP) – Subventions allouées à des entreprises et collectivités afin de soutenir le développement des technologies de l’information et de la communication (TICE) et des systèmes d’information : 2,51 M€ en AE et 2,48 M€ en CP (cf. « Dépenses de fonctionnement 4/ Dépenses informatiques ») ; – Subventions au titre de la réserve parlementaire : 0,18 M€ en AE et CP ; – Subventions en direction de GIP-FCIP (groupements d’intérêt public – formation continue et insertion professionnelle) et autres structures pour leur fonctionnement ou des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage : 0,43 M€ en AE et 0,47 M€ en CP. DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dotations en fonds propres Prévision LFI 500 000 Consommation 500 000 Cette dépense correspond à une subvention en faveur de l’ONISEP pour le développement du service « mon orientation augmentée » à destination des élèves et portant sur l’exploitation inédite des données sur les formations et les métiers. Il s’agit d’une erreur d’imputation, cette dépense relevant du titre 3. ACTION N° 09 Certification Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 167 286 968 27 593 618 194 880 586 127 685 826 28 297 799 155 983 625 Crédits de paiement 167 286 968 27 593 618 194 880 586 127 685 826 28 404 119 156 089 945 300 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Cette action recense les dépenses afférentes aux examens des élèves. Les dépenses indemnitaires relevant du titre 2 et les dépenses hors titre 2 représentent respectivement 66,9 % et 33,1 % de ce poste. Le règlement des vacations et indemnités de jury (titre 2) a représenté 57,36 M€. L’exécution en hors titre 2, qui s’élève à 28,40 M€ en CP, est supérieure de 0,81 M€ à la prévision inscrite en LFI (27,59 M€). En effet, la dotation prévue en LFI a été complétée des fonds de concours perçus (1,17 M€) au titre de prestations de service réalisées principalement par le service interacadémique des examens et concours (SIEC) : location de salles, prestations logistiques, reprographie,… ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Crédits de paiement Consommation 27 593 618 25 192 937 Subventions pour charges de service public Prévision LFI 27 593 618 375 Consommation 25 292 085 375 Les dépenses en titre 3 s’élèvent à 25,29 M€ (dont 3,87 M€ pour le SIEC et 21,42 M€ pour les académies et les services des vice-rectorats d’outre-mer) et correspondent pour 70 % à des frais de déplacement (17,81 M€). Les autres dépenses couvrent principalement des frais d’organisation des épreuves (fournitures, location de salles, impression des sujets, etc.). Les réformes pédagogiques, notamment pour la voie professionnelle, ainsi que la poursuite des efforts de rationalisation (mutualisation entre académies de l’élaboration des sujets, recours accru à la visioconférence, dématérialisation des copies,…) et d’harmonisation des pratiques de gestion consécutive au déploiement des applications métiers DT, IMAG'IN et CYCLADES, permettent de diminuer progressivement les coûts moyens par candidat présent. Examens BREVET Coûts moyens 2014 (session 2013) par candidat présent (en €) * 3,4 CAP/BEP 17,5 BAC 79,5 BTS 101,9 * champ : France métropolitaine DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 17 998 Cette dépense correspond à l’acquisition d’une machine de mise sous-pli dans une académie. Consommation 17 998 301 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 214 DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Transferts aux entreprises Prévision LFI Consommation 11 120 11 120 Transferts aux collectivités territoriales 1 600 803 1 607 746 Transferts aux autres collectivités 1 474 566 1 474 795 Ces dépenses, budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées (pour un montant de 3,1 M€ en CP) dans le cadre du remboursement des frais d’organisation d’examens pris en charge par des EPLE, des établissements privés ou des collectivités. ACTION N° 10 Transports scolaires Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 3 322 845 3 322 845 2 707 798 2 707 798 Crédits de paiement 3 322 845 3 322 845 2 707 798 2 707 798 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 213 866 Consommation 213 866 Ces crédits couvrent les dépenses de fonctionnement liées à l’achat des billets d’avion par le vice-rectorat de Wallis-etFutuna à un voyagiste (cf. dépenses d’intervention). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI 3 322 845 Crédits de paiement Consommation 8 386 Prévision LFI 3 322 845 Consommation 8 386 2 450 231 2 450 231 35 315 35 315 Les crédits d’intervention couvrent les subventions versées au titre de la participation de l’État à la prise en charge des transports scolaires des élèves de Polynésie française, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Wallis-et-Futuna. En ce qui concerne la Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, la compétence est exercée par les territoires. L’État cofinance les transports scolaires sur la base d’une convention. 302 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO S’agissant de Wallis-et-Futuna, le vice-rectorat prend en charge le transport aérien des élèves, deux fois par an, entre les deux îles, vers la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ou la métropole. La consommation, qui s’élève à 0,26 M€, résulte de l’achat des billets d’avion par le vice-rectorat à un voyagiste (213 866 € imputés en dépense de fonctionnement) et, marginalement, du remboursement des titres de transport payés directement par les familles (imputé en dépenses d’intervention : 8 386 €). En outre, le vice-rectorat verse 0,04 M€ (35 315 € imputés sur le titre 6) aux établissements scolaires sous forme de subventions pour des déplacements pédagogiques. 2,71 M€ ont été consommés en AE et en CP, pour une prévision de 3,32 M€. Les dépenses se répartissent comme suit : – Polynésie française : 2,43 M€ ; – Saint-Pierre-et-Miquelon : 0,02 M€ ; – Wallis-et-Futuna : 0,26 M€. Indicateur : coûts moyens par élève selon le type de transport (constat 2014) Transport aérien Effectif estimé Polynésie Transport maritime Coût moyen /élève 2 047 288 € 279 798 € 2 326 349 € St-Pierre-et-Miquelon Wallis et Futuna TOTAL Effectif estimé Coût moyen /élève 1 406 416 € 33 515 € 1 439 419 € Transport terrestre Effectif estimé Coût moyen /élève 13 876 91 € 950 37 € 14 826 87 € 303 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 OPÉRATEURS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2013 (RAP) Nature de la dépense Autorisations d’engagement Subventions pour charges de service public LFI 2014 Crédits de paiement 217 510 Autorisations d’engagement 217 510 Réalisation 2014 Crédits de paiement 210 435 Autorisations d’engagement 210 435 203 081 Dotations en fonds propres Transferts Total Crédits de paiement 203 081 500 500 24 490 24 490 15 624 15 624 17 527 17 527 242 000 242 000 226 059 226 059 221 108 221 108 Les subventions pour charges de service public (SCSP) du programme 214 ont été versées pour l'essentiel aux cinq opérateurs sous tutelle du ministère chargé de l’éducation nationale. Des subventions ont également été versées à divers autres opérateurs, d’où l’écart, en réalisation 2014, entre le montant de SCSP figurant dans le tableau ci-dessus et le montant total de SCSP recensé dans le volet « Justification au premier euro » du programme 214. L’écart entre le montant des crédits inscrits en loi de finances initiale au titre de la subvention pour charges de service public et le montant effectivement versé (-7,5 M€) s’explique essentiellement par : – l’absence de levée de la mise en réserve (-4,9 M€) ; – le moindre versement faisant suite aux mesures décidées en gestion 2013 (versement complémentaire suite à la levée de la mise en réserve) (-6,8 M€) ; – le financement du surcoût lié à la titularisation de contractuels dans le cadre de la loi Sauvadet (+2 M€) ; – le financement de projets spécifiques, liés à la stratégie numérique du ministère (+2,1 M€) ; – le financement des dispositifs gérés par le CIEP pour le compte du ministère : l’option internationale du bac et Abibac (+0,1 M€). Par ailleurs, 0,5 M€ ont été inscrits en dotation en fonds propres (catégorie 72) pour le financement du projet mis en œuvre par l’ONISEP, « Mon orientation augmentée », application personnalisée qui aide les jeunes à construire progressivement leurs parcours de formation et leur projet professionnel et qui s’inscrit pleinement dans la stratégie numérique du MENESR. CONSOLIDATION DES EMPLOIS EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEF DE FILE Intitulé de l’opérateur ETP ETPT CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications CIEP - Centre international d'études pédagogiques Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (3) Réalisation 2014 ETPT rémunérés par ce programme ETPT rémunérés par ce programme ETPT rémunérés par ce programme (2) ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond dont contrats aidés (2) 102 0 4 102 0 229 0 230 0 1 4 ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond dont contrats aidés (2) ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond 129 4 4 102 2 129 4 4 103 1 229 5 229 5 225 4 227 dont contrats aidés 304 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS Intitulé de l’opérateur ETP ETPT Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (3) Réalisation 2014 ETPT rémunérés par ce programme ETPT rémunérés par ce programme ETPT rémunérés par ce programme (2) ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs hors plafond 1 698 66 1 770 75 1 670 1 1 618 60 1 770 75 1 650 1 ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions 499 5 540 35 0 478 0 0 499 5 540 35 0 486 0 0 1 563 82 43 1 745 162 50 1 508 87 46 1 561 82 43 4 1 745 162 50 4 1 465 63 42 4 091 4 010 153 147 43 43 25 4 413 4 413 281 281 54 54 17 3 983 3 931 90 65 46 42 14 SCEREN - Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale Total ETP Total ETPT 18 (2) 16 sous plafond hors plafond dont contrats aidés ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond CNED - Centre national d'enseignement à distance dont contrats aidés ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs (2) sous plafond 9 hors plafond dont contrats aidés (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère. (3) La prévision 2014 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2014. EMPLOIS DES OPÉRATEURS RÉMUNÉRÉS PAR D’AUTRES PROGRAMMES, Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEF DE FILE Intitulé de l’opérateur Réalisation 2013 (1) CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications Prévision 2014 (3) Réalisation 2014 0 5 5 CNED - Centre national d'enseignement à distance 522 482 485 SCEREN - Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale 117 214 Total ETPT (2) 639 701 490 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère. (3) La prévision 2014 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2014. PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE 2013 (*) Emplois sous plafond au 31 décembre en ETP Prévision 4 445 Réalisation 4 091 2014 Solde des transferts T2/T3 0 Solde des transferts internes 0 Solde des transferts externes 0 Corrections techniques 0 Vacances de poste -76 Abattements techniques 0 Solde net des créations ou suppressions d'emplois Emplois sous plafond au 31 décembre en ETP -32 4 413 -32 3 983 (*) Source : plafond voté en LFI 2013 ou le cas échéant en LFR pour la prévision et RAP 2013 pour la réalisation À la date de rédaction de ce document, les données de réalisation 2014 relatives aux emplois du SCEREN rémunérés par d’autres programmes ne sont pas disponibles. 305 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR) CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications Analyse des résultats de l’exécution 2014 (crédits) Le compte financier 2014 du CEREQ fait apparaître un taux d’exécution de 75 % des dépenses de fonctionnement. Cet écart de 0,74 M€ par rapport aux prévisions initiales s’explique notamment par le report de dépenses de sous-traitance liées aux dispositifs d’enquête « Génération » et aux dispositifs d’enquête sur les formations et les itinéraires des salariés. Le taux d’exécution des dépenses de personnel est proche des prévisions (98 %). Le taux d’exécution des ressources propres s’élève à 97 %. La baisse des produits de l’établissement (-0,05 M€ par rapport aux prévisions) s’explique essentiellement par la diminution de l’activité conventionnelle. Le compte de résultat dégage un excédent de 1,02 M€ et une capacité d’autofinancement (CAF) de 1,22 M€. Le taux d’exécution des investissements s’élève à 35 % pour l’exercice. Ce faible niveau s’explique par le report sur 2015 d’investissements informatiques, en raison des incertitudes qui subsistent quant à la situation immobilière de l’établissement. Au 31/12/2014, avec un apport de 1,09 M€, le fonds de roulement est porté à 8,13 M€. Celui-ci contribuera au financement des grandes enquêtes pluriannuelles menées par l’établissement, dont l’enquête « Génération ». Analyse des résultats de l’exécution 2014 (emplois) Les emplois ont été limités en consommation à 102 ETP (contre 129 ETP en prévision) afin de garantir la soutenabilité budgétaire de la masse salariale. Gouvernance Le nouveau contrat de performance (COP) du CEREQ a été signé le 12 novembre 2014 par l’établissement et par les ministres chargés de l’éducation et de l’emploi, qui assurent conjointement la tutelle de l’établissement. Le COP fixe trois axes pour la période 2014-2017 : – progresser dans le processus de production des connaissances sur la relation formation-emploi ; – progresser dans le processus de dissémination des connaissances ; – adapter la gestion des ressources. Politique immobilière Le changement d’implantation du siège du CEREQ (Marseille) est en cours d’expertise. Rationalisation des fonctions support Les dépenses de structure représentent 7 % des charges totales de fonctionnement. Elles sont en baisse de 7 % par rapport à celles de l’exercice 2013, grâce notamment aux économies réalisées sur des marchés de prestations externalisées. 306 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale 7 079 7 079 7 148 7 148 6 979 6 979 Subventions pour charges de service public 7 079 7 079 7 148 7 148 6 979 6 979 50 50 63 63 Programme intéressé ou nature de la dépense 141 / Enseignement scolaire public du second degré Subventions pour charges de service public Réalisation 2014 50 50 63 63 155 / Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail 1 080 1 080 1 100 1 100 1 070 1 070 Subventions pour charges de service public 1 080 1 080 1 100 1 100 1 070 1 070 48 48 8 248 8 248 8 112 8 112 172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires Subventions pour charges de service public Total 48 48 8 257 8 257 Les montants indiqués dans le tableau de financement de l’État ne comprennent que les subventions versées par les ministères de tutelle de l’établissement (ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social), d’où un total de subvention pour charges de service public inférieur à celui figurant au compte financier 2014. L’écart (0,2 M€) correspond à des subventions en provenance du ministère de l'écologie, du développement durable et de l’énergie et du ministère de la ville, de la jeunesse et des sports. L’écart entre le montant des crédits inscrits en loi de finances initiale 2014, au titre de la subvention pour charges de service public, et le montant effectivement versé (- 0,14 M€) s’explique par : – l’absence de levée de la mise en réserve (-0,18 M€ pour le programme 214 et -0,03 M€ pour le programme 155) ; – le financement du surcoût induit par la titularisation des contractuels au titre de la loi Sauvadet (+0,01 M€ sur le programme 214) ; – le financement d’une étude relative aux modes d’intégration des certifications et habilitations professionnelles dans les diplômes professionnels (+0,06 M€ sur le programme 141). COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR Compte de résultat Charges Personnel dont charges de pensions civiles Fonctionnement (en milliers d’euros) Budget initial Compte financier (1) Produits 7 057 6 908 Ressources de l’État 8 238 8 323 1 900 - subventions de l’État 8 238 8 323 2 925 2 188 - ressources fiscales 0 Autres subventions Ressources propres et autres Total des charges 9 982 Résultat : bénéfice 24 (1) voté Compte financier (1) 1 920 Intervention Total : équilibre du CR Budget initial 10 006 9 096 Total des produits 93 159 1 675 1 630 10 006 10 112 10 006 10 112 1 016 Résultat : perte 10 112 Total : équilibre du CR 307 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Tableau de financement abrégé Programme n° 214 (en milliers d’euros) Emplois Budget initial Compte financier (1) Insuffisance d'autofinancement Ressources Budget initial Capacité d'autofinancement Investissements 371 129 Compte financier (1) 274 1 216 274 1 216 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois 371 129 Apport au fonds de roulement 1 087 0 Total des ressources Prélèvement sur le fonds de roulement 97 (1) voté DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation Appui à la politique éducative 2 046 1 010 75 3 131 2 003 712 26 2 741 1 835 540 75 2 450 1 796 381 26 2 203 Performance des dispositifs de formation et de certification 2 117 470 75 2 662 2 073 331 26 2 430 Publications et valorisation 1 059 329 147 1 535 1 036 232 51 1 319 Total des crédits prévus 7 057 2 349 372 9 778 Total des crédits consommés 6 908 1 656 129 8 693 Evaluation des politiques d'emploi À noter que les coûts de production des enquêtes « Génération » (0,19 M€ au budget initial 2014 et 0,11 M€ au compte financier 2014) sont comptabilisés à la fois dans les dépenses de fonctionnement et dans les dépenses d’investissement. En effet, dans la mesure où les résultats de ces enquêtes contribuent au patrimoine immatériel de l’établissement, leurs coûts de production sont comptabilisés selon la technique de production immobilisée, qui permet le basculement des dépenses de la section de fonctionnement à la section d’investissement. CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2013 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : - sous plafond - hors plafond dont contrats aidés Autres emplois en fonction dans l’opérateur : - rémunérés par l'État par ce programme - rémunérés par l'État par d’autres programmes - rémunérés par d'autres collectivités ou organismes ETPT Prévision 2014 (2) ETP Réalisation 2014 ETPT ETP ETPT 102 102 133 133 104 104 102 102 0 129 4 4 129 4 4 102 2 103 1 10 9 10 0 0 10 1 5 3 5 5 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014. 308 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS CIEP - Centre international d'études pédagogiques Analyse des résultats de l’exécution 2014 (crédits) Le compte financier 2014 du CIEP fait apparaître un taux d’exécution de 105 % par rapport au budget initial 2014 pour les charges de fonctionnement. L’écart (+0,5 M€) est dû, pour l’essentiel, à une perte sur créances irrécouvrables, à des régularisations de factures et à une augmentation de la dotation aux amortissements. Le taux d’exécution de la masse salariale est de 97 %. Cette sous-exécution (-0,1 M€) s’explique par le non assujettissement, à compter de 2014, de l’établissement à la taxe sur les salaires des fonctionnaires, ainsi que par le moindre recours à des intervenants extérieurs, en raison de la baisse du niveau d’activités sur les projets internationaux. Le taux d’exécution global des ressources propres s’élève à 115 %. L’écart (2,2 M€) s’explique par une sur-exécution des recettes des tests en français langue étrangère (néanmoins en recul par rapport à 2013), par un accroissement temporaire des recettes sur les attestations de comparabilité et par un remboursement à l’établissement de la taxe sur les salaires des fonctionnaires versée pour l’exercice 2009. Le compte de résultat dégage un excédent de 1,85 M€ et une capacité d’autofinancement (CAF) de 2,5 M€. Le montant des investissements réalisés est proche des prévisions (96 %). L’apport au fonds de roulement de l’exercice atteint 1,98 M€. Le fonds de roulement s’élève à 10,98 M€ au 31/12/2014. Analyse des résultats de l’exécution 2014 (emplois) L’écart constaté entre les prévisions et la réalisation 2014 des emplois sous-plafond (4 ETP) s’explique par une vacance temporaire d’emploi. L’établissement n’a pas eu recours à des emplois hors plafond en 2014. Gouvernance Après la nomination du nouveau directeur du CIEP en octobre 2014, la fin d’année a été marquée par le lancement des travaux de préparation du contrat d’objectifs et de performance portant sur la période 2015-2017. Politique immobilière Les travaux de mise en sécurité et de rénovation de la grande bibliothèque (salle inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques) sont quasiment achevés à la fin de l’exercice 2014. Rationalisation des fonctions support La poursuite de la politique de renégociation des divers contrats et marchés a permis d’assurer la maîtrise des dépenses de fonctionnement. FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale 7 556 7 556 6 898 6 898 6 915 6 915 Subventions pour charges de service public 7 505 7 505 6 898 6 898 6 915 6 915 51 51 141 / Enseignement scolaire public du second degré 76 76 Subventions pour charges de service public 76 76 6 991 6 991 Programme intéressé ou nature de la dépense Transferts Total 7 556 7 556 6 898 Réalisation 2014 6 898 309 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 L’écart entre le montant des crédits inscrits en loi de finances initiale au titre de la subvention pour charges de service public et le montant effectivement versé (+0,09 M€) s’explique par : – l’absence de levée de la mise en réserve (-0,25 M€) ; – le financement du surcoût lié à la titularisation de contractuels dans le cadre de la loi Sauvadet (+0,14 M€) ; – le financement des dispositifs gérés par le CIEP pour le compte du ministère : l’option internationale du bac et Abibac (+0,1 M€) ; – une subvention pour le colloque « L’éducation en Asie 2014 : quels enjeux » (+0,01 M€) ; – une subvention versée par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (+0,01 M€) ; – le financement du dispositif « Diplôme d’études en langue française » en milieu scolaire (+0,08 M€ versé par le programme 141). L’écart entre les crédits versés en 2014 par le MENESR (6,99 M€) et le montant de la subvention pour charges de service public inscrit par l’établissement au compte financier 2014 (6,95 M€) s’explique par : – le rattachement aux exercices 2013 et 2015, par l’établissement, d’une partie des subventions versées en 2014 ; conformément à la logique de comptabilisation en droits constatés (-0,06 M€) ; – le versement de subventions par d’autres ministères (+0,02 M€). COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR Compte de résultat Charges Personnel (en milliers d’euros) Budget initial Compte financier (1) 13 408 dont charges de pensions civiles Fonctionnement Produits 12 847 Ressources de l’État 2 120 2 054 - subventions de l’État 9 478 9 986 - ressources fiscales Intervention 0 Autres subventions Ressources propres et autres Total des charges 22 886 Résultat : bénéfice 1 Total : équilibre du CR 22 887 22 833 Total des produits Budget initial Compte financier (1) 7 285 6 949 7 285 6 949 840 813 14 762 16 921 22 887 24 683 22 887 24 683 1 850 Résultat : perte 24 683 Total : équilibre du CR (1) voté Tableau de financement abrégé Emplois (en milliers d’euros) Budget initial Compte financier (1) Insuffisance d'autofinancement Investissements Ressources Capacité d'autofinancement 544 524 Budget initial Compte financier (1) 521 2 498 521 2 500 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois Apport au fonds de roulement (1) voté 544 524 1 976 Total des ressources Prélèvement sur le fonds de roulement 2 23 310 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 13 408 12 847 8 411 8 815 544 524 22 363 22 186 Total des crédits prévus 13 408 8 411 544 22 363 Total des crédits consommés 12 847 8 815 524 22 186 Centre local du Tampon Certifications / DELF-DALF-DILF Certifications / TCF Coopération en éducation / DCE Langue Française / DLF Langues et mobilité / DLM Reconnaissance diplômes / DRD Restauration - Hébergement Services communs - Accueil CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2013 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : - sous plafond - hors plafond ETPT Prévision 2014 (2) ETP Réalisation 2014 ETPT ETP ETPT 229 230 234 234 225 227 229 0 230 0 229 5 229 5 225 227 Autres emplois en fonction dans l’opérateur : - rémunérés par l'État par ce programme 4 4 4 4 4 4 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014. CNED - Centre national d'enseignement à distance Analyse des résultats de l’exécution 2014 (crédits) Le compte financier 2014 du CNED fait apparaître un taux d’exécution des charges de fonctionnement hors personnel (97 %) proche des prévisions. La sous-consommation des crédits ouverts au titre des dépenses de personnel (-2,3 M€) résulte de la conjonction de trois éléments : des affectations sur postes adaptés de longue durée (PALD) inférieures aux prévisions, la persistance de postes vacants, ainsi qu’une sous-exécution des dépenses sur la convention « Accessibilité » (comptabilisée selon la technique des ressources affectées). 311 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 S’agissant des ressources propres, le taux d’exécution de 102 % par rapport aux prévisions initiales résulte d’une production immobilisée (rénovation des dispositifs de formation et dématérialisation des contenus) et de reprises sur provisions plus importantes que prévu. Le compte de résultat dégage un excédent de 0,5 M€ et une capacité d’autofinancement de 9,0 M€. Les investissements s’élèvent à 12,8 M€, et consistent essentiellement en immobilisations immatérielles (production de contenus et informatique). Le projet de transformation numérique de l’établissement nécessite une mobilisation du fonds de roulement de l’établissement sur plusieurs exercices. Ainsi, en 2014, après un prélèvement de 1,7 M€, le fonds de roulement a été réduit à 40,4 M€. Analyse des résultats de l’exécution 2014 (emplois) Les emplois sous-plafond ont été limités en consommation à 1 670 ETP (contre 1 770 ETP en prévision) afin de garantir la soutenabilité de la masse salariale. Par ailleurs, entre 2013 et 2014, le décompte des emplois en ETP et ETPT a fait l’objet d’une fiabilisation, et le décompte des emplois hors plafond a été fiabilisé pour ne conserver que les emplois financés intégralement sur ressources propres sur la base d’un acte contractuel. Gouvernance La stratégie de l’établissement a été définie dans le cadre du projet CNED 24/24 portant sur la période 2012-2015. Politique immobilière L’établissement a poursuivi en 2014 sa politique de densification des sites, avec l’implantation du CNOUS sur son site de Vanves. Rationalisation des fonctions support La centralisation des fonctions de pilotage, ainsi qu’une optimisation de la politique d’achat, notamment sur les expéditions, ont conduit à une meilleure maîtrise des charges. Ainsi, par exemple, les frais postaux ont été diminués par rapport à 2013 (-0,5 M€). En outre, l’internalisation d’une partie des travaux d’impression a également généré des économies. La création de la direction de l’audit interne et du contrôle de gestion a permis d’accompagner la politique de rationalisation des fonctions support. FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale 75 750 75 750 73 333 73 333 70 776 70 776 Subventions pour charges de service public 73 333 73 333 70 776 70 776 73 333 73 333 70 776 70 776 Programme intéressé ou nature de la dépense 75 750 75 750 230 / Vie de l'élève 3 3 Subventions pour charges de service public 3 3 75 753 75 753 Total Réalisation 2014 L’écart entre le montant des crédits inscrits en loi de finances initiale 2014 au titre de la subvention pour charges de service public et le montant effectivement versé (-2,6 M€) s’explique par : – l’absence de levée de la mise en réserve (-1,5 M€) ; – le financement du surcoût induit par la titularisation des contractuels au titre de la loi Sauvadet (+0,6 M€) ; – le moindre versement faisant suite aux mesures décidées en gestion 2013 (versement complémentaire suite à la levée de la mise en réserve) (-2,2 M€) ; – le financement de l’extension du dispositif D’COL (+0,5 M€). L’écart entre le montant de subvention pour charges de service public versé en 2014 et le montant inscrit à son compte financier 2014 par le CNED s’explique par une erreur d’imputation de l’établissement de 0,003 M€. 312 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR Compte de résultat (en milliers d’euros) Charges Budget initial Personnel Compte financier (1) 104 226 dont charges de pensions civiles Fonctionnement Produits Budget initial 101 952 Ressources de l’État 30 794 29 769 38 738 37 625 Intervention - subventions de l’État Ressources propres et autres 142 964 139 577 Total des produits Résultat : bénéfice 529 Résultat : perte Total : équilibre du CR 142 964 71 843 70 773 71 843 70 773 - ressources fiscales Autres subventions Total des charges Compte financier (1) 1 954 777 67 176 68 556 140 973 140 106 1 991 140 106 Total : équilibre du CR 142 964 140 106 (1) voté Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros) Emplois Budget initial Compte financier (1) Insuffisance d'autofinancement Ressources Budget initial Capacité d'autofinancement Investissements 13 609 12 779 Autres ressources 13 609 12 779 Apport au fonds de roulement 5 304 9 006 49 2 032 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Total des emplois Compte financier (1) 306 16 Total des ressources 5 659 11 054 Prélèvement sur le fonds de roulement 7 950 1 725 (1) voté DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation Pédagogie Postes adaptés longue durée (PALD) 19 985 4 463 5 548 19 538 3 714 2 091 47 740 Relation client / commerciale Support 25 343 47 740 47 418 Production, logistique de la pédagogie 29 996 47 418 8 032 10 855 0 18 887 8 047 8 610 1 818 18 475 5 178 4 538 5 676 3 655 23 290 9 201 9 716 9 331 8 061 40 552 21 273 8 824 8 870 38 967 Total des crédits prévus 104 225 29 057 13 609 146 891 Total des crédits consommés 101 952 24 803 12 779 139 534 À noter que les coûts de la rénovation des dispositifs de formation et du projet « dématérialisation des contenus »(5,6 M€ au budget initial 2014 et 6,3 M€ au compte financier 2014) sont comptabilisés à la fois dans les dépenses de fonctionnement et dans les dépenses d'investissement. En effet, dans la mesure où cette production 313 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 contribue au patrimoine immatériel de l’établissement, ses coûts sont comptabilisés selon la technique de la production immobilisée, qui permet le basculement des dépenses de la section de fonctionnement à la section d’investissement. CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2013 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : - sous plafond - hors plafond ETPT Prévision 2014 (2) ETP ETPT Réalisation 2014 ETP ETPT 1 764 1 678 1 845 1 845 1 671 1 651 1 698 66 1 618 60 1 770 75 1 770 75 1 670 1 1 650 1 Autres emplois en fonction dans l’opérateur : - rémunérés par l'État par d’autres programmes 522 482 485 522 482 485 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014. ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions Analyse des résultats de l’exécution 2014 (crédits) Le compte financier 2014 de l’ONISEP fait apparaître un taux d’exécution de 86 % pour les charges de fonctionnement hors personnel. Cet écart de 1,8 M€ s’explique par une meilleure maîtrise des dépenses structurelles de l’établissement et par une diminution des charges variables liée au ralentissement de l’activité commerciale. Les charges de personnel sont conformes aux prévisions (taux d’exécution de 100 %). Le taux d’exécution des ressources propres s’élève à 107 %. L’écart (+0,6 M€) s’explique essentiellement : – par un changement de méthode ayant pour effet des reprises sur provisions plus importantes que prévu ; – une sous-exécution des ressources sur conventions de prestations de service. Les subventions de l’État sont inférieures à la prévision (-2,6 M€), du fait d’un ajustement venant compenser un versement complémentaire effectué en gestion 2013. Enfin, les « autres subventions » sont inférieures aux prévisions (-1,0 M€) en raison, pour partie, de la requalification en « prestation diverses » d’une partie de la taxe d’apprentissage. Le résultat, en déficit de 1,1 M€, se dégrade par rapport à la prévision du budget initial, générant une insuffisance d’autofinancement de 0,3 M€. Le montant des investissements est très supérieur à la prévision (taux d’exécution de 171 %) en raison du développement du projet « Mon orientation augmentée », financé pour moitié par le ministère chargé de l’éducation nationale, et de dépenses portant sur les systèmes d’information de l’établissement. Le projet de transformation numérique de l’établissement nécessite une mobilisation du fonds de roulement de l’établissement sur plusieurs exercices. Ainsi, en 2014, après un prélèvement de 1,8 M€, le fonds de roulement a été réduit à 8,1 M€. Analyse des résultats de l’exécution 2014 (emplois) Afin d’assurer la soutenabilité de la masse salariale, le nombre d’ETP sous plafond consommés en 2014 a été limité à 478 ETP, pour un plafond fixé à 540 ETP. Le décompte des emplois hors plafond a été fiabilisé pour ne conserver que les emplois financés intégralement sur ressources propres sur la base d’un acte contractuel. Gouvernance La fin d’année 2014 a été marquée par le lancement des travaux de préparation du contrat d’objectifs et de performance de l’ONISEP. Celui-ci sera élaboré dans le cadre du nouveau comité stratégique, instance de dialogue entre l’établissement et ses tutelles, incluant les services métier. 314 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS Politique immobilière Au cours de l’année 2014, la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière a conduit à la relocalisation de trois délégations régionales (Nancy, Rouen, Toulouse) vers des locaux en rectorat, de la délégation régionale de Guadeloupe vers des locaux du conseil général et à la reconfiguration de la délégation régionale de Lyon (diminution des surfaces occupées). Rationalisation des fonctions support Depuis 2012, l’ONISEP s’est engagé dans une rationalisation de sa politique d’achat avec une inscription, pour les secteurs à fort enjeu financier ou fonctionnel (impression, déplacement, téléphonie, matériel informatique, régie publicitaire, gestion de la flotte automobile), dans des marchés nationaux. Le gain estimé s’élève à environ 2 % par an du budget des achats (soit près de 0,3 M€). FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale 32 030 32 030 29 678 29 678 27 161 27 161 Subventions pour charges de service public 32 011 32 011 29 678 29 678 26 661 26 661 500 500 Programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2014 Dotations en fonds propres Transferts 19 19 141 / Enseignement scolaire public du second degré 20 20 56 56 Transferts 20 20 56 56 9 9 27 217 27 217 230 / Vie de l'élève Transferts Total 9 9 32 059 32 059 29 678 29 678 Les montants indiqués dans le tableau de financement de l’État ne comprennent que les subventions versées par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, d’où un total de subvention pour charges de service public inférieur à celui figurant au compte financier 2014. L’écart entre le montant des crédits inscrit en loi de finances initiale au titre de la subvention pour charges de service public et le montant effectivement versé (-3,0 M€) s’explique par : – l’absence de levée de la mise en réserve (-0,7 M€) ; – le moindre versement faisant suite aux mesures décidées en gestion 2013 (versement complémentaire suite à la levée de la mise en réserve) (-2,6 M€) ; – le financement du surcoût lié à la titularisation de contractuels dans le cadre de la loi Sauvadet (+0,3 M€). Par ailleurs, 0,5 M€ ont été inscrits en dotation en fonds propres (catégorie 72) pour le financement du projet « Mon orientation augmentée », application personnalisée qui aide les jeunes à construire progressivement leurs parcours de formation et leur projet professionnel, et qui s’inscrit pleinement dans la stratégie numérique du ministère de l’éducation nationale. À noter que 0,06 M€ ont été inscrits à tort en transferts (titre 6), alors qu’ils auraient dû l’être en subvention pour charges de service public. 315 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR Compte de résultat (en milliers d’euros) Charges Personnel Budget initial Compte financier (1) 27 654 dont charges de pensions civiles Fonctionnement Produits 27 786 Ressources de l’État 6 864 6 829 12 935 11 125 Intervention Budget initial - subventions de l’État 0 Autres subventions 40 589 38 911 Total des produits Ressources propres et autres Total des charges Résultat : bénéfice 2 Total : équilibre du CR 40 591 29 215 26 843 29 215 26 843 - ressources fiscales 0 Compte financier (1) 0 0 2 937 1 926 8 439 9 061 40 591 37 830 40 591 38 911 Résultat : perte 1 081 38 911 Total : équilibre du CR (1) voté Tableau de financement abrégé Emplois (en milliers d’euros) Budget initial Compte financier (1) Ressources 274 Capacité d'autofinancement Insuffisance d'autofinancement Investissements 1 402 2 403 Budget initial Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois 1 402 Apport au fonds de roulement 2 677 20 Total des ressources Compte financier (1) 1 054 0 0 500 0 0 368 365 1 422 865 Prélèvement sur le fonds de roulement 1 812 (1) voté DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation Accompagnement diffusion - ventes communication 4 205 3 746 4 446 3 165 7 7 951 7 618 3 832 1 137 244 5 213 2 501 745 38 3 284 8 924 4 229 1 157 14 310 9 447 3 537 2 339 15 323 7 936 2 248 8 891 1 768 Distribution Internet Pilotage Pilotage et soutien Pré-production Production Productions R&D 10 184 17 10 676 316 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation Ressources documentaires 2 757 2 501 131 93 2 2 888 2 596 Total des crédits prévus 27 654 11 491 1 401 40 546 Total des crédits consommés 27 786 9 308 2 403 39 497 Support CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2013 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : - sous plafond - hors plafond ETPT Prévision 2014 (2) ETP Réalisation 2014 ETPT ETP ETPT 504 504 575 575 478 486 499 5 499 5 540 35 540 35 478 0 486 0 Autres emplois en fonction dans l’opérateur : - rémunérés par l'État par ce programme 14 16 9 14 16 9 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014. SCEREN - Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale Les données présentées correspondent à une consolidation des données des 31 établissements qui composaient, jusqu’au 31 décembre 2014, le réseau SCEREN : le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) et les 30 centres régionaux de documentation pédagogique (CRDP). Ces établissements ont fusionné le 1 er janvier 2015 en un établissement unique, dénommé « Réseau Canopé ». Analyse des résultats de l’exécution 2014 (crédits) Les données d’exécution financière 2014 du réseau SCEREN font apparaître un taux d’exécution de 108 % des charges de fonctionnement hors personnel. Cette sur-exécution des charges s’explique, notamment, par le lancement de projets structurants (valorisation de l’offre, développement numérique, projets « Les films fondamentaux » et M@gistère), qui se poursuivront sur plusieurs années. Les crédits consommés au titre de la masse salariale sont proches de la prévision (taux d’exécution de 98 %). Le taux d’exécution des ressources propres est de 93 %, les ressources commerciales, en particulier le nombre de commandes, ayant été surévaluées lors de la prévision. En revanche, les recettes tirées des partenariats, principalement avec les collectivités locales, progressent par rapport à la prévision du budget initial. Le résultat, en déficit de 3,2 M€, se dégrade par rapport à la prévision du budget initial, générant une insuffisance d’autofinancement de 0,02 M€. Les investissements, à 9,3 M€, ont doublé par rapport à la prévision, du fait de la mise en œuvre de la réorganisation. Cette refonte implique en effet de réaliser des investissements, notamment afin de transformer les lieux de proximité existants du réseau (librairies, médiathèques et espaces de formation) en « ateliers Canopé ». Ces espaces d’innovation, conçus comme des lieux de création et d’accompagnement pédagogique, ont vocation à être déployés à terme dans chaque département. Le projet de transformation numérique de l’établissement, la valorisation de son offre et, à court terme, les coûts induits par la refonte du réseau, nécessitent une mobilisation du fonds de roulement de l’établissement sur plusieurs 317 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 exercices. Ainsi, en 2014, après un prélèvement de 8,4 M€, le fonds de roulement des 31 établissements qui composent le réseau est évalué à 48,7 M€. Analyse des résultats de l’exécution 2014 (emplois) Le volume d’emplois consommés est inférieur au plafond d’emplois 2014, afin de garantir la soutenabilité de la masse salariale. Par ailleurs, les CRDP ont été invités, en 2014, à limiter leurs recrutements, dans le contexte de réorganisation du réseau. Gouvernance Dans le cadre de la réorganisation du réseau, une nouvelle lettre de mission a été adressée, le 17 mars 2014, au directeur général du CNDP afin d’intégrer les nouveaux objectifs qui lui ont été fixés, notamment la mise en place d’un établissement unique pour le réseau. La mise en œuvre de cette réorganisation est suivie par le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, au sein du comité de suivi stratégique de la réforme du Réseau Canopé. Un contrat d’objectifs et de performance sera élaboré dans le cadre du nouveau comité de tutelle stratégique, qui sera installé au cours de l’année 2015. Politique immobilière L’immobilier est un chantier majeur de la réorganisation du réseau. Avec la création des directions territoriales du Réseau Canopé, le nouvel établissement s’est fixé pour objectif de revoir progressivement sa stratégie immobilière. Rationalisation des fonctions support La création d’un établissement unique va permettre une véritable rationalisation des structures administratives et financières et facilitera la mise en œuvre d’une stratégie immobilière globale. FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 214 / Soutien de la politique de l'éducation nationale 94 132 94 132 93 222 93 222 91 450 91 450 Subventions pour charges de service public 94 132 94 132 93 222 93 222 91 450 91 450 59 59 59 59 Programme intéressé ou nature de la dépense 141 / Enseignement scolaire public du second degré Subventions pour charges de service public Réalisation 2014 59 59 59 59 150 / Formations supérieures et recherche universitaire 1 079 1 079 1 107 1 107 Subventions pour charges de service public 1 079 1 079 1 107 1 107 10 10 172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires Subventions pour charges de service public Total 95 270 95 270 93 222 93 222 10 10 92 626 92 626 L’écart entre le montant des crédits inscrits en loi de finances initiale au titre de la subvention pour charges de service public et le montant effectivement versé (-0,6 M€) s’explique par : – l’absence de levée de la mise en réserve (-2,3 M€) ; – le moindre versement faisant suite aux mesures décidées en gestion 2013 (versement complémentaire suite à la levée de la mise en réserve) (-2,0 M€) ; – le financement du surcoût lié à la titularisation de contractuels dans le cadre de la loi Sauvadet (+0,9 M€) ; – le financement de la contribution du réseau à la stratégie numérique du ministère (+1,6 M€), avec notamment le projet M@gistère, dispositif de formation à distance des enseignants ; 318 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 O PÉRATEURS – le financement du développement du site Internet « Emilangues », outil pédagogique destiné aux enseignants des sections européennes et des sections de langues orientales des collèges et des lycées (+0,02 M€) ; – le financement des missions confiées au réseau au titre de l’éducation adaptée (+0,03 M€ sur le programme 141) ; – le financement des actions du Centre national de ressources pour l’alternance en apprentissage (+0,03 M€ sur le programme 141) ; – la subvention de fonctionnement du Centre de ressources et d’information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur (CERIMES), service du CNDP (+1,1 M€ sur le programme 150) ; – le financement d’actions de recherche (+0,01 M€ sur le programme 172). L’écart entre le montant versé en 2014 et celui inscrit aux comptes financiers 2014 des établissements (1,1 M€) s’explique par le versement de subventions complémentaires, notamment par les services déconcentrés du ministère chargé de l’éducation nationale, directement aux CRDP. COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR Compte de résultat Charges Personnel dont charges de pensions civiles Fonctionnement (en milliers d’euros) Budget initial Compte financier (1) Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR Budget initial Compte financier (1) 91 765 88 985 Ressources de l’État 94 545 92 398 21 628 21 962 94 545 92 398 42 801 46 248 Autres subventions 10 155 11 435 Ressources propres et autres 30 443 28 195 135 143 132 028 135 143 135 233 Intervention Total des charges Produits 134 566 - ressources fiscales 135 233 Total des produits 577 135 143 - subventions de l’État Résultat : perte 3 205 135 233 Total : équilibre du CR (1) cf. commentaires ci-après Tableau de financement abrégé Emplois (en milliers d’euros) Budget initial Insuffisance d'autofinancement Investissements 4 729 Compte financier (1) Ressources 23 Capacité d'autofinancement 9 328 Autres ressources Apport au fonds de roulement 4 729 9 351 Compte financier (1) 3 375 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Total des emplois Budget initial Total des ressources Prélèvement sur le fonds de roulement 556 749 42 166 3 973 915 756 8 436 (1) cf. commentaires ci-après Le compte financier 2014 du Réseau Canopé, établissement créé au 1 er janvier 2015, résulte de la consolidation des comptes financiers du CRDP et des CNDP (données disponibles à date), lesquels seront approuvés par décision conjointe du ministre chargé de l’éducation nationale et du ministre chargé du budget (article 17 du décret n° 2014-1631 relatif à l’organisation administrative, financière et territoriale de l’établissement public de création et d’accompagnement pédagogiques dénommé « Réseau Canopé »). Le montant des investissements au tableau de financement abrégé du compte financier 2014 comprend un remboursement de dettes financières à hauteur de 0,6 M€. 319 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale O PÉRATEURS Programme n° 214 DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 91 765 88 985 36 932 36 392 4 729 9 264 133 426 134 641 Total des crédits prévus 91 765 36 932 4 729 133 426 Total des crédits consommés 88 985 36 392 9 264 134 641 Accompagnement pédagogique Administration et logistique Edition et diffusion L’écart constaté en exécution 2014 sur les dépenses d’investissements, entre le tableau par destination et le tableau de financement abrégé, s’explique par l’inclusion d’un remboursement de dettes financières (0,6 M€) dans le montant qui figure au tableau de financement abrégé. CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2013 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : - sous plafond - hors plafond dont contrats aidés Autres emplois en fonction dans l’opérateur : - rémunérés par l'État par ce programme - rémunérés par l'État par d’autres programmes - rémunérés par d'autres collectivités ou organismes ETPT Prévision 2014 (2) ETP ETPT Réalisation 2014 ETP ETPT 1 645 1 643 1 907 1 907 1 595 1 528 1 563 82 43 1 561 82 43 1 745 162 50 1 745 162 50 1 508 87 46 1 465 63 42 117 298 4 4 117 4 214 80 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014. À la date de rédaction de ce document, la réalisation 2014 des « Autres emplois en fonction dans l’opérateur » n’est pas disponible. 320 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 A NALYSE DES COÛTS ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative La comptabilité d’analyse des coûts est destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes (art. 27 de la LOLF). Elle est mise en œuvre par les ministères, les services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la direction du budget et la direction générale des finances publiques, et se présente en deux volets : - les dépenses complètes par action des programmes, déterminées après ventilation des dépenses indirectes associées aux actions de conduite et de pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement et s’appuient sur les données issues de la comptabilité budgétaire. - les coûts directs des programmes (hors déversements) issus de la comptabilité générale et leur comparaison avec les dépenses directes, afin d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME ÉDUCATION NATIONALE MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE P214 Soutien de la politique de l’Education nationale 01- Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives 02- Évaluation et contrôle 03- Communication P140 Enseignement scolaire public du premier degré P141 Enseignement scolaire public du second degré 04- Expertise juridique 05- Action internationale 06- Politique des ressources humaines P230 Vie de l’élève 07- Établissements d’appui de la politique éducative 08- Logistique, système d’information, immobilier 09- Certification P139 Enseignement privé du premier et du second degrés 10- Transports scolaires ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR P172 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires P187 Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources P193 Recherche spatiale P150 Formations supérieures et recherche universitaire P231 Vie étudiante 321 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale A NALYSE DES COÛTS Programme n° 214 PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2014 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) (1) 01 - Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives Ventilation des crédits indirects * au sein du programme entre programmes LFI 2014 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 382 853 -351 353 31 500 -91,8 % 02 - Évaluation et contrôle 77 801 -77 801 0 -100 % 03 - Communication 14 028 -14 028 0 -100 % 04 - Expertise juridique 16 153 -16 153 0 -100 % 05 - Action internationale 15 401 -15 401 0 -100 % 06 - Politique des ressources humaines 676 244 -676 244 0 -100 % 07 - Établissements d'appui de la politique éducative 202 881 -202 881 0 -100 % 08 - Logistique, système d'information, immobilier 639 427 -639 427 0 -100 % 09 - Certification 194 881 -194 881 0 -100 % 3 323 -3 323 0 -100 % 2 222 992 -2 191 492 31 500 -98,6 % 10 - Transports scolaires Total PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014 Dépenses directes au sein du programme (4) 01 - Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives Ventilations des dépenses indirectes * entre programmes Exécution 2014 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) 418 332 -383 912 34 420 -91,8 % 02 - Évaluation et contrôle 88 883 -88 883 0 -100 % 03 - Communication 16 140 -16 140 0 -100 % 04 - Expertise juridique 23 976 -23 976 0 -100 % 05 - Action internationale 15 686 -15 686 0 -100 % 06 - Politique des ressources humaines 608 037 -608 037 0 -100 % 07 - Établissements d'appui de la politique éducative 193 735 -193 735 0 -100 % 08 - Logistique, système d'information, immobilier 640 379 -640 379 0 -100 % 09 - Certification 156 090 -156 090 0 -100 % 2 708 -2 708 0 -100 % 2 163 966 -2 129 546 34 420 -98,4 % 10 - Transports scolaires Total 322 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale Programme n° 214 A NALYSE DES COÛTS (en milliers d’euros) * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Enseignement scolaire » +2 129 546 +2 067 957 139 / Enseignement privé du premier et du second degrés +254 714 140 / Enseignement scolaire public du premier degré +640 121 141 / Enseignement scolaire public du second degré +1 009 521 230 / Vie de l'élève +163 601 Mission « Recherche et enseignement supérieur » +61 589 150 / Formations supérieures et recherche universitaire +34 231 172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires +11 376 187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources +3 221 193 / Recherche spatiale +4 262 231 / Vie étudiante +8 499 TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2014 Crédits complets Exécution 2014 Dépenses complètes Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2014 complètes 2014 [(1) et (2)] [(4) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2014 2013-2014 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (2) (5) (7) 31 500 34 420 33 761 -91,8 % -91,8% +2 920 +9,3 % +2 % 02 - Évaluation et contrôle 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 03 - Communication 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 04 - Expertise juridique 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 05 - Action internationale 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 06 - Politique des ressources humaines 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 07 - Établissements d'appui de la politique éducative 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 08 - Logistique, système d'information, immobilier 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 09 - Certification 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 10 - Transports scolaires 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS % 31 500 34 420 33 761 -98,6 % -98,4 % +2 920 +9,3 % +2 % 01 - Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives Total (3) Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2014 [(2) et (5)] (6) ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS La variation entre LFI complète et dépenses complètes est corrélée à l’écart entre prévision et exécution des crédits du programme (cf. JPE- éléments transversaux au programme). ANALYSE DES ÉCARTS Le programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » est un programme support dont la finalité est de contribuer au pilotage de la politique publique d’enseignement scolaire mise en œuvre à travers l’ensemble des programmes 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », 141 « Enseignement scolaire public du second degré », 230 « Vie de l’élève » et 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ». Ce programme regroupe les moyens transversaux qu’il n’est pas possible de ventiler au sein des programmes opérationnels. 323 PLR 2014 Soutien de la politique de l'éducation nationale A NALYSE DES COÛTS Programme n° 214 Dans un premier temps, sont isolés les crédits qui concourent à la mission « Recherche et enseignement supérieur » : – les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale affectés dans les directions ou structures du ministère de l’éducation nationale en charge du pilotage et de la mise en œuvre de la mission « Recherche et enseignement supérieur » ; – les crédits de rémunération des personnels des rectorats dont les fonctions se rapportent à l’enseignement supérieur ; – les crédits de fonctionnement des rectorats afférents à ces personnels. L’évaluation de ces crédits s’appuie d’une part sur une analyse fonctionnelle de la masse salariale de l’administration centrale effectuée en 2008, et d’autre part, sur une enquête nationale relative à la répartition des fonctions dans les services académiques (SERACA). Les crédits restants relèvent exclusivement de la mission « Enseignement scolaire ». L’analyse fonctionnelle de l’activité des services centraux permet de reventiler une partie de ces crédits entre les programmes 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », 141 « Enseignement scolaire public du second degré », 230 « Vie de l’élève » et 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés », au prorata du poids des actions concernées par ces activités. La majeure partie des crédits est ventilée sur les actions de politique publique de la mission « Enseignement scolaire », au prorata du poids des crédits inscrits sur ces actions. Conformément aux objectifs de lisibilité accrue poursuivie en analyse des coûts, les crédits relatifs aux fonctions d’étatmajor (cabinet du ministre, bureau du cabinet du ministre, fonctions d’inspection, de contrôle ou d’audit) ne sont pas déversés et demeurent sur l’action 01 du programme 214. PRÉSENTATION DES COÛTS DIRECTS COMPARÉS AUX DÉPENSES DIRECTES Note explicative La présentation des coûts directs par programme (hors déversements) comparés aux dépenses directes permet d’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale. La comptabilité patrimoniale est une comptabilité en droits constatés qui reflète la situation patrimoniale de l’État en rattachant les charges et les produits à l’exercice qui les a vus naître, indépendamment de la date de paiement ou d’encaissement (par exemple à travers la comptabilisation de charges à payer). Ces comptes en droits constatés visent également à présenter l’ensemble des engagements de l’État au-delà des flux d’encaissements et de décaissements à travers par exemple la constitution de provisions, d’amortissements, etc. (source : Présentation du Compte Général de l’État). Ces coûts directs résultent donc des données de la comptabilité générale arrêtées, sans préjudice pour leur valeur significative, au 2 mars 2015. (en milliers d’euros) Coûts directs 2014 Dépenses directes 2014 (a) (b) 2 083 901 2 163 966 Écart (a) – (b) -80 066 Coûts directs 2013 Dépenses directes 2013 (c) (d) 2 151 390 2 148 268 Écart (c) – (d) +3 121 L’écart entre les coûts directs et les dépenses directes est de -80 066 K€. Les dépenses directes comprennent des dépenses d’investissement (catégorie 51 et 52) à hauteur de 102 302 K€ qui ne sont pas prises en compte dans le calcul des coûts directs. Les dotations aux amortissements et provisions net de reprises s’élèvent à 28 970 K€, avec une part importante des dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles (21 586 K€) et dotations aux provisions pour charges de personnel (12 928 K€). Quant aux charges à payer, elles s’élèvent à 36 205 K€ dont 1 223 K€ sur les immobilisations contre 43 346 K€ dont 1 559 K€ sur les immobilisations en 2013. PROGRAMME 408 Internats de la réussite PROGRAMME 408 INTERNATS DE LA RÉUSSITE MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 326 Objectifs et indicateurs de performance 328 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 333 Justification au premier euro 336 326 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Florence DIRECTRICE GÉNÉRALE Directrice générale de l'enseignement scolaire Responsable du programme n° 408 : Internats de la réussite Actuellement, l’offre totale de places d’internat dans l’enseignement secondaire public s’élève à un peu moins de 228 000 places (collège, lycée professionnel et lycée général et technologique). Elle correspond imparfaitement aux besoins de certains élèves, qui vivent dans des conditions peu favorables à la réussite de leurs études : éloignement, conditions de logement difficiles, manque de possibilité de soutien parental. L’internat peut offrir à ces élèves un environnement plus propice à la réussite scolaire, dès lors que le projet pédagogique et éducatif de l'établissement garantit un accueil et un encadrement de qualité, et assure de bonnes conditions de mixité sociale. La politique de développement de l’internat dans le cadre des investissements d’avenir vise à étendre les effets bénéfiques de ce mode de scolarisation. Le programme « Internats d’excellence » du premier programme d’investissement d’avenir (PIA 1) prévoyait 20 000 places, dont 8 000 « places labellisées » – dispositif désormais abandonné suite aux recommandations de la Cour des comptes et de l’inspection générale de l’éducation nationale. Sur les 12 000 places annoncées dans le cadre du PIA 1, 12 096 places sont effectivement programmées sur 102 sites dont 6 047 places (réparties sur 54 sites) ont d’ores et déjà fait l’objet de conventions entre l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), la préfecture et le rectorat concernés. Parmi ces 6 047 places, 5 128 (réparties sur 46 sites) sont déjà créées ou réhabilitées. Depuis 2014, le second programme d’investissement d’avenir (PIA 2) prévoit de financer des internats de la réussite à hauteur de 138 M€, avec un objectif de 5 500 places supplémentaires. La dotation du programme 408, initialement fixée à 150 M€, a en effet été ramenée à 138 M€, par décision du Premier ministre redéployant les fonds entre les différentes actions du PIA 2. Le pourcentage d’internes issus de familles appartenant aux professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) défavorisées reste relativement constant. L’objectif cible de 36,5 % en 2015, fixé au PAP 2014, devrait être atteint à moyen terme, conformément aux nouvelles orientations nationales, grâce à la mobilisation des acteurs académiques. En effet, la signature prochaine de la Charte de l'internat public avec les autres ministères et les représentants des collectivités territoriales, ainsi que l’établissement d’un référentiel déclinant les orientations nationales, offrent un cadre politique définissant les priorités du ministère en matière d’internat. Les différentes études menées ont permis de dresser un état des lieux et de procéder à une étude prospective, qui indiquent les priorités à poursuivre en matière de public cible (collégiens et lycéens professionnels) et de territoires (Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Provence-AlpesCôte-d’Azur). Les visites menées dans les académies par le ministère de l’éducation nationale, le Commissariat général à l’investissement (CGI), l’ANRU et le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) contribuent à faire connaître les nouvelles orientations politiques en matière d’internat, à mobiliser les acteurs déconcentrés et à exposer les différents attendus des projets. De plus, la mise en place d’un pilotage au niveau déconcentré favorisera l’atteinte des taux cibles. L’administration centrale ne dispose pas de l’ensemble des données nécessaires au calcul des indicateurs (en particulier des indicateurs de l’objectif 2), car certaines de ces données nécessitent une autorisation de la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) sur le suivi individuel. Cependant, une enquête est en cours, de façon à pouvoir renseigner autant que possible les indicateurs retenus. Le développement des internats de la réussite doit permettre, d’une part, la réussite d’élèves motivés ne disposant pas d’un environnement favorable aux études et, d’autre part, un effet d’entraînement sur tous les internats existants, afin que ceux-ci améliorent leurs pratiques éducatives et pédagogiques pour tous les internes accueillis. Pilotée par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, cette politique est le fruit d’un travail interministériel et partenarial. Ainsi, l’ANRU est l’opérateur désigné pour procéder à l’instruction technique des projets (internats construits ou réhabilités). Les projets sont sélectionnés par un comité de pilotage présidé par le 327 PLR 2014 Internats de la réussite RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 408 ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherc he, et ils sont validés par décision du Premier ministre, sur avis du Commissaire général à l’investissement. Le ministère chargé de la ville, par l’intermédiaire de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), contribue à faciliter l’accueil des élèves les plus en difficulté sur le plan financier et résidant dans les quartiers prioritaires de la ville (les aides, versées en fonction du nombre d’élèves effectivement issus des quartiers prioritaires d e la politique de la ville, permettent de réduire les frais laissés à la charge des familles). Enfin, le ministère de l’éducation nationale encourage les académies à être très attentives à l’attribution de fonds sociaux par les établissements où sont scolarisés les élèves, afin d’alléger le coût de la pension. L’ensemble des internats scolaires et universitaires doit bénéficier de la dynamique enclenchée par l’action relative aux internats de la réussite, qui propose une image renouvelée de l’internat. Chaque académie développe son offre avec les collectivités territoriales, dans le cadre d’un schéma directeur régional en adéquation avec les besoins locaux. Par ailleurs, comme le prévoit le troisième avenant du 14 décembre 2014 à la convention entre l’ANRU et l’État relative au PIA, la sélection des projets s’appuie, à compter de 2015, sur une procédure d’appel à projets (et non plus sur des conventions régionales). Une attention particulière sera portée à l’équilibre territorial de l’offre de l’ensemble des internats, au regard des besoins des élèves. Un rééquilibrage en faveur des collégiens est souhaitable, car les 4 % d’élèves internes en France sont en grande majorité des lycéens. Par ailleurs, l’offre d’internat doit être renforcée à proximité des lycées et des campus des métiers, afin de permettre aux lycéens professionnels qui le souhaitent de suivre leur scolarité dans ces établissements. Dans les zones tendues en matière de logement, le comité interministériel des villes de février 2013 a prévu la création de résidences pour la réussite étudiante, afin de favoriser la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur : le présent programme pourra contribuer à certains de ces projets se caractérisant par leur exemplarité. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 INDICATEUR 1.1 OBJECTIF 2 Développer une offre de places en internat adaptée aux besoins Part des populations cibles parmi les internes Favoriser la réussite scolaire de tous les élèves INDICATEUR 2.1 Taux de redoublement des élèves internes INDICATEUR 2.2 Taux de réussite des élèves internes au diplôme national du brevet INDICATEUR 2.3 Taux de réussite des élèves internes au baccalauréat OBJECTIF 3 Respecter le coût cible moyen d'investissement INDICATEUR 3.1 Coût moyen d'investissement Etat par place INDICATEUR 3.2 Taux d'occupation des places en internat 328 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Développer une offre de places en internat adaptée aux besoins INDICATEUR 1.1 Part des populations cibles parmi les internes (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Pourcentage d'internes dont les familles appartiennent aux PCS défavorisées % 35,2% 35,4% 36% SO 35,0% 36,5% Pourcentage d'internes issus des quartiers de la politique de la ville ou de l'éducation prioritaire % n.d n.d 4,5% SO n.d 4,7% Pourcentage d'internes au niveau du collège % 5,6% 5,6% 5,8% SO 5 6% Pourcentage des filles parmi les internes % 45% 45,4% 46% SO 45,1% 46,5% Commentaires techniques Source des données : MENESR-DEPP Champ : second degré public, post bac inclus Mode de calcul : Les sous-indicateurs sont calculés comme suit : – le sous indicateur « Pourcentage d’internes dont les familles appartiennent aux PCS* défavorisées » est calculé à partir des données de la base élève 2013-2014. Il s’agit de la proportion d’élèves internes dont les parents déclarent une PCS considérée comme « défavorisée » ; – le sous indicateur « Pourcentage d’internes issus des quartiers de la politique de la ville ou de l’éducation prioritaire » est calculé sur une base élèves du second degré et post-bac 2013-2014, qui a été géo-référencée par l’INSEE au lieu d’habitation des élèves. Il s’agit de la proportion d’élèves internes qui sont scolarisés en éducation prioritaire ou habitent dans un quartier relevant de la politique de la ville ; – le sous indicateur « Pourcentage d’internes au niveau du collège » correspond à la proportion de collégiens qui sont internes sur l'ensemble des élèves du public ; – le sous indicateur « Pourcentage des filles parmi les internes » rapporte le nombre de filles internes au nombre total d’internes. Il n’est pas possible aujourd’hui de produire la valeur 2014 du pourcentage d’internes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville, compte tenu de la parution récente de la nouvelle géographie des quartiers prioritaires. En revanche, le taux d’internes scolarisés en seconde (générale, technologique et professionnelle) provenant de collèges issus de l’éducation prioritaire, qui s’élevait à 14,8 % en 2013, s’élève à 16,3 % en 2014. *PCS : professions et catégories sociales. ANALYSE DES RÉSULTATS L’étude menée pour le compte du ministère chargé de l’éducation nationale, du ministère chargé de la ville et de l’ANRU montre que les politiques nationales menées jusqu’à présent ont concentré l’offre de places d’internat au niveau du lycée. En effet, on recense proportionnellement autant d’internes post-bac que d’internes en lycée, avec une surreprésentation des internes issus de familles de PCS (professions et catégories sociales) très favorisées. Avec des proportions d’internes proches des moyennes nationales, les élèves relevant d’établissements implantés sur une commune de la politique de la ville ou relevant de l’éducation prioritaire ne bénéficient pas davantage de l’internat. De la même manière, on constate proportionnellement autant d’élèves issus de familles de PCS défavorisées parmi les internes que parmi les élèves scolarisés dans le 2nd degré. L’analyse territoriale confirme l’absence d’une politique d’internat discriminante en faveur de ces élèves, qui sont même, dans certains territoires, légèrement sousreprésentés, en particulier dans les établissements d’enseignement privé. 329 PLR 2014 Internats de la réussite O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 408 C’est pourquoi la priorité, définie en 2012, en direction des collégiens résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ou scolarisés en éducation prioritaire, rappelée à nouveau dans l’appel à projets qui sera prochainement publié au journal officiel, nécessite une mobilisation des équipes académiques et des collectivités territoriales. Cela suppose aussi une communication à destination des familles (l’internat au collège souffrant d’une mauvaise image auprès de ces dernières), la résolution de la question des aides financières à apporter à ces familles, ainsi que la mobilisation d’un réseau de partenaires (travailleurs sociaux notamment). L’internat au collège contribue à sécuriser le parcours d’élèves susceptibles d’être concernés par le décrochage scolaire. Concernant le lycée professionnel, l’appel à projets insiste sur la continuité des parcours vers le supérieur, s’inscrivant en cela dans les orientations ministérielles, qui fixent un objectif de 30 %, à l’horizon 2017, de bacheliers professionnels poursuivant des études supérieures vers un brevet de technicien supérieur. OBJECTIF N° 2 Favoriser la réussite scolaire de tous les élèves INDICATEUR 2.1 Taux de redoublement des élèves internes (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de redoublement des élèves internes de 6ème % n.d n.d 1,5 SO n.d 1 Taux de redoublement des élèves internes de 2nde % n.d n.d 7,5 SO n.d 6,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR-DEPP Champ : secteur public Mode de calcul : Cet indicateur permet de mesurer le taux de redoublement des élèves internes en 6 e (ratio entre les élèves internes de 6 e qui ne passent pas dans la classe supérieure (5 e), qu’ils restent ou non en internat, et le nombre d’élèves internes de 6 e) et le taux de redoublement des élèves internes en 2 nde (ratio entre les élèves internes de 2 nde qui ne passent pas dans la classe supérieure (1 re), qu’ils restent ou non en internat, et le nombre d’élèves internes de 2 nde). Il n’existe pas, actuellement, de système d’information qui permette de renseigner précisément ces indicateurs, les bases de données disponibles ne différenciant pas les résultats des internes et des autres élèves. L’appariement national des bases, qui requiert une autorisation de la CNIL, est en cours, au sein du ministère, entre la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) et la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP). L’objectif est de parvenir à un suivi de cohortes d’internes. Une enquête, en cours d’administration auprès des internats, contribuera à produire des données provisoires sur ces indicateurs, en attendant le travail statistique DGESCO / DEPP : dans un premier temps, dès juin 2015, uniquement sur les internats du premier programme d’investissement d’avenir, puis sur l’ensemble des internats publics en 2016. INDICATEUR 2.2 Taux de réussite des élèves internes au diplôme national du brevet (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de réussite des élèves internes au diplôme national du brevet % n.d n.d 87 SO n.d 87 Pour information : taux global de réussite au diplôme national du brevet % 84,8 n.d 87 SO n.d 87 Commentaires techniques Source des données : MENESR-DEPP Champ : secteur public 330 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : Il s’agit du nombre d’élèves internes lauréats du diplôme national du brevet, rapporté au nombre d'élèves internes présents aux épreuves de la session considérée de cet examen. Les résultats aux examens des élèves et les diplômes obtenus (base « OCEAN ») proviennent des bases académiques « SCOLARITÉ », dans lesquelles se trouvent les données sur le régime d’internat. Il n’existe pas actuellement de système d’information qui permette de renseigner précisément ces indicateurs, les bases de données disponibles ne différenciant pas les résultats des internes et des autres élèves. L’appariement national des bases, qui requiert une autorisation de la CNIL, est en cours, au sein du ministère, entre la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) et la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP). L’objectif est de parvenir à un suivi de cohortes d’internes. Une enquête en cours d’administration auprès des internats contribuera à produire des données provisoires sur ces indicateurs, en attendant le travail statistique DGESCO / DEPP : dans un premier temps, dès juin 2015, uniquement sur les internats du premier programme d’investissement d’avenir, puis sur l'ensemble des internats publics en 2016. INDICATEUR 2.3 Taux de réussite des élèves internes au baccalauréat (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Taux de réussite des élèves internes au baccalauréat % n.d n.d 87 SO n.d 87,5 Pour information : taux global de réussite au baccalauréat % 84,6 n.d 87 SO n.d 87,5 Commentaires techniques Source des données : MENESR-DEPP Champ : secteur public Mode de calcul : Il s’agit du nombre d’élèves internes lauréats du baccalauréat, rapporté au nombre d’élèves internes présents aux épreuves de la session considérée de cet examen. Les résultats aux examens des élèves et les diplômes obtenus (base « OCEAN ») proviennent des bases académiques « SCOLARITÉ », dans lesquelles se trouvent les données sur le régime d’internat. Ces données seront exploitables pour la session 2014. Il n’existe pas actuellement de système d’information qui permette de renseigner précisément ces indicateurs, les bases de données disponibles ne différenciant pas les résultats des internes et des autres élèves. L’appariement national des bases, qui requiert une autorisation de la CNIL, est en cours, au sein du ministère, entre la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) et la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP). L’objectif est de parvenir à un suivi de cohortes d’internes. Une enquête en cours d’administration auprès des internats contribuera à produire des données provisoires sur ces indicateurs en attendant le travail statistique DGESCO / DEPP : dans un premier temps, dès juin 2015, uniquement sur les internats du premier programme d’investissement d’avenir, puis sur l’ensemble des internats publics en 2016. ANALYSE DES RÉSULTATS Faute de savoir isoler les résultats scolaires des internes dans les bases de données, il est actuellement impossible de mesurer l’impact pédagogique de l’internat. Cependant, les enquêtes qualitatives menées pour le compte du ministère chargé de l’éducation nationale, du ministère chargé de la ville et de l’ANRU font apparaître que les formes d’accompagnement à la réussite scolaire et le suivi individualisé demeurent la principale plus-value du dispositif mise en avant par les élèves, leurs familles et les équipes d’internat. Ce dispositif donne lieu à une « veille » autour de la situation individuelle et scolaire de chaque interne, grâce à la vigilance des acteurs. Enfin, il apporte aux élèves tout le confort et l’attention dont ceux-ci ont besoin avec un « effet de pairs » qui constitue, en termes de progrès scolaires et de socialisation, un réel levier du programme. 331 PLR 2014 Internats de la réussite O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 408 OBJECTIF N° 3 Respecter le coût cible moyen d'investissement INDICATEUR 3.1 Coût moyen d'investissement Etat par place (du point de vue du citoyen) Coût moyen d'investissement par place créée (création ex-nihilo ou réhabilitation, hors labellisation), au stade de l'engagement interministériel Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2017 Cible PAP 2014 euros 30 700 20 358 n.d. SO 20 884 25 000 Commentaires techniques Source des données : ANRU Mode de calcul : le coût moyen d’investissement par place est calculé à partir des opérations validées dans le cadre de la convention liant l’ANRU à l’État ; ces opérations comprennent les tranches complémentaires des opérations initiales lancées sous maîtrise d’ouvrage de l’État. Les subventions engagées constituent un plafond, de sorte que le coût moyen par place, pour l’État, ne pourra par conséquent excéder les montants indiqués. INDICATEUR 3.2 Taux d'occupation des places en internat (du point de vue du citoyen) Unité Taux d'occupation des places en internat Pour information : nombre de places offertes en internat 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2017 Cible PAP 2014 % 79,3 80,1 s.o SO n.d 80 Nombre 229 549 227958 s.o. SO n.d n.d. Commentaires techniques Source des données : MENESR–DEPP (BCP, enquête EPI) Champ : second degré public, post-bac inclus Mode de calcul : Il s’agit du nombre d’élèves internes, rapporté au nombre de places disponibles. Le taux moyen d’occupation en 2014 ne sera disponible qu’en juillet 2015. ANALYSE DES RÉSULTATS Le coût moyen par place a fortement diminué depuis 2010 (45 264 € / place en 2010). La politique volontariste de l’État avait conduit jusqu’ici à réhabiliter des locaux qui avaient d’autres destinations que l’enseignement, ce qui avait généré des dépenses importantes d’investissement (cf. opérations de Sourdun et de Montpellier, par exemple). Désormais, suite aux remarques formulées par la Cour des comptes, les places sont créées dans le cadre de l’extension d’internats existants ou à l'occasion de réhabilitations pour mise aux normes. Les projets de création d’internat ex nihilo s’inscrivent par ailleurs au sein d’un projet global, porté par un établissement dans son ensemble. La dépense est donc anticipée lors de l’élaboration du budget initial et ne constitue plus un surcoût. Ainsi, en 2013, le coût est de 20 358 € / place. Il s’est stabilisé en 2014 à 20 884 € / place. La réalisation est donc bien inférieure à la cible (25 000 €), qui avait été fixée au regard de la réalisation 2012. Le taux moyen d’occupation recouvre des réalités différentes. En effet, selon une étude mandatée par le ministère de l’éducation nationale, le ministère de la ville et l’ANRU, les faibles taux d’occupation se concentrent sur certains établissements : ils ne traduisent pas un phénomène de désengagement généralisé à l’échelle d’un département ou d’une région. La tension est de surcroît perceptible dans les lycées, ainsi que dans certaines régions (Île-de-France, Lille, Aix-Marseille, Nice). 332 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Plusieurs raisons expliquent cette situation contrastée : – un patrimoine vétuste, qui n’est plus aux normes et qui nécessite une réhabilitation lourde – opération éligible au PIA 2 à la condition d’un co-financement, à hauteur de 50 %, par les collectivités territoriales compétentes ; – une image négative de l’internat, supposant un travail de communication et d’accompagnement auprès des familles susceptibles d’en bénéficier ; – enfin, la question de la prise en charge du forfait d’internat pour les élèves issus des familles les plus modestes. Il apparaît, en effet, que le reliquat du forfait d’internat demeure parfois trop important au regard de la situation de certaines familles, malgré l’effort spécifique mené par l’éducation nationale en matière d’attribution des fonds sociaux, au-delà des bourses. Il s’agit d’un axe de travail entre les académies, le ministère de la ville et le ministère de l’éducation, afin de trouver des pistes de financement, peut-être européennes. Par ailleurs, conformément à l’avenant du 14 décembre 2014 à la convention entre l’État et l’ANRU, la sélection des projets s’appuie désormais sur une procédure d’appel à projets (et non plus sur des conventions régionales) et elle s’organise autour d’un unique comité de pilotage. Cette instance examine et valide les projets. Les projets financés sont ceux qui répondent aux nouvelles orientations de la politique d’internat. Un comité technique mensuel permet d'effectuer l'instruction des dossiers et d’échanger avec les acteurs locaux. En attendant la publication prochaine de la Charte nationale de l’internat public, les acteurs académiques (correspondants internats, chefs d’établissement, etc.) peuvent d’ores et déjà s’appuyer sur un référentiel de l’internat (document interne au ministère de l’éducation national), afin d’élaborer des projets prenant en compte l’ensemble des objectifs de la nouvelle politique des internats de la réussite. 333 PLR 2014 Internats de la réussite PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 408 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Internats de la réussite(nouveau) 150 000 000 138 000 000 150 000 000 Total des AE prévues en LFI 150 000 000 150 000 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -12 000 000 Total des AE ouvertes 138 000 000 Total des AE consommées 138 000 000 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Internats de la réussite(nouveau) 150 000 000 138 000 000 150 000 000 Total des CP prévus en LFI 150 000 000 150 000 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -12 000 000 Total des CP ouverts 138 000 000 Total des CP consommés 138 000 000 334 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) Titre 6 – Dépenses d’intervention 150 000 000 138 000 000 150 000 000 138 000 000 Transferts aux collectivités territoriales 150 000 000 138 000 000 150 000 000 138 000 000 Total hors FDC et ADP 150 000 000 150 000 000 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) -12 000 000 Total (*) 138 000 000 (*) y.c. FDC et ADP -12 000 000 138 000 000 138 000 000 138 000 000 335 PLR 2014 Internats de la réussite PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 408 RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 30/12/2014 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 12 000 000 Autres titres 12 000 000 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 12 000 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 12 000 000 336 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) 01 – Internats de la réussite(nouveau) Total des crédits prévus en LFI Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 150 000 000 150 000 000 150 000 000 138 000 000 138 000 000 138 000 000 150 000 000 138 000 000 150 000 000 150 000 000 150 000 000 150 000 000 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -12 000 000 -12 000 000 -12 000 000 -12 000 000 Total des crédits ouverts 138 000 000 138 000 000 138 000 000 138 000 000 Total des crédits consommés 138 000 000 138 000 000 138 000 000 138 000 000 0 0 0 0 Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Crédits de paiement Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total 150 000 000 150 000 000 150 000 000 150 000 000 0 0 0 0 150 000 000 150 000 000 150 000 000 150 000 000 337 PLR 2014 Internats de la réussite JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 408 SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2014 (*) (E1) CP ouverts en 2014 (*) (P1) 138 000 000 138 000 000 AE engagées en 2014 Total des CP consommés en 2014 (P2) (E2) 138 000 000 138 000 000 AE affectées non engagées au 31/12/2014 (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2014 (E4) = (E1) – (E2) – (E3) dont CP consommés en 2014 sur engagements 2014 (P4) 0 138 000 000 0 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 (R2) 0 Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/ 2013 net (R3) = (R1) + (R2) – CP consommés en 2014 sur engagements antérieurs à 2014 (P3) = (P2) – (P4) 0 (E2) = Engagements 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R5) = (E2) – (P4) 0 0 CP consommés en 2014 sur engagements 2014 AE engagées en 2014 138 000 000 = Engagements ≤ 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2014 (R4) = (R3) – (P3) – (P4) 138 000 000 0 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/ 2014 (R6) = (R4) + (R5) Estimation des CP 2015 sur engagements non couverts au 31/12/2014 (P5) 0 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2015 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2014 (P6) = (R6) – (P5) 0 338 PLR 2014 Internats de la réussite Programme n° 408 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 Internats de la réussite Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 150 000 000 150 000 000 138 000 000 138 000 000 Crédits de paiement 150 000 000 150 000 000 138 000 000 138 000 000 ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Prévision LFI 150 000 000 Consommation 138 000 000 Crédits de paiement Prévision LFI 150 000 000 Consommation 138 000 000 Le montant des crédits prévus en LFI 2014, sur le programme 408 « Internats de la réussite », dans le cadre du second programme d’investissement d’avenir, s’élevait à 150 M€ en AE=CP. La dotation du programme a été réajustée à 138 M€ par décision du Premier ministre. Le décret n° 2014-1660 du 29 décembre 2014, portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificatives pour 2014, a annulé un montant de 12 M€ en AE=CP. L’avenant n° 3 à la convention du 20 octobre 2010, entre l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et l’État, relative au programme « Investissement d’avenir », publié au Journal officiel du 14 décembre 2014, prend en compte cet ajustement en crédits. PROGRAMME 143 Enseignement technique agricole PROGRAMME 143 ENSEIGNEMENT TECHNIQUE AGRICOLE MINISTRE CONCERNÉ : STÉPHANE LE FOLL, MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Bilan stratégique du rapport annuel de performances 340 Objectifs et indicateurs de performance 342 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 347 Justification au premier euro 353 Analyse des coûts du programme et des actions 375 340 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 R APPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Mireille RIOU-CANALS Directrice générale de l'enseignement et de la recherche Responsable du programme n° 143 : Enseignement technique agricole L’enseignement technique agricole accueille environ 165 000 élèves de formation initiale scolaire, 37 000 apprentis et 245 000 stagiaires de la formation continue. Les 814 établissements publics et privés qui en dépendent remplissent cinq missions : formation (initiale et continue) ; insertion sociale, scolaire et professionnelle ; animation et développement des territoires ; développement, expérimentation et innovation agricoles et agroalimentaires ; coopération internationale. La structure et la taille des établissements, la modularité de la formation, la pluridisciplinarité, les modalités d’obtention des diplômes et la participation à l’animation et au développement des territoires sont autant d’atouts pour remplir ces missions. Le premier objectif du programme vise à « assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle » aux apprenants. 2014 a été à ce titre une année riche en transformations : • la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt a été préparée et votée. Elle intègre de nombreuses dispositions qui concernent l'enseignement technique agricole ; • le certificat d’aptitudes professionnelles agricoles (CAPA) a été revu ; son nouveau référentiel entre en application à la rentrée 2015. La révision du Bac Pro a été engagée, pour application visée à partir de la rentrée 2016 ; • la première phase de l'adaptation du brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) aux exigences du système licence, master, doctorat (LMD, qui structure l’espace européen de l’enseignement supérieur issu du processus de Bologne) est achevée : la première promotion est sortie en juin 2014 ; ce succès a conduit à prolonger cette expérimentation le temps de sa formalisation institutionnelle ; • la lutte contre le décrochage scolaire se poursuit après les travaux importants sur ce sujet au cours de l'année 2014. Par son souci de s'adapter en permanence aux contraintes nouvelles auquel il est confronté, l'enseignement technique agricole améliore en 2014 ses taux de réussite aux examens, et, plus important, d'insertion professionnelle, supérieurs aux moyennes nationales. Toujours dans ce premier objectif, le nouveau dispositif de formation initiale et continue des enseignants, cohérent avec celui du ministère de l’Éducation nationale, se met en place comme prévu. Les nouveaux professeurs recrutés en 2015 seront diplômés du master des métiers de l’éducation et de la formation (« master MEEF »), délivré par un établissement d’enseignement supérieur agricole du programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles », l’École nationale de formation agronomique (ENFA) de Toulouse. Dans le cadre du deuxième objectif du programme, « Développer et optimiser la mise en œuvre des missions spécifiques de l'enseignement agricole », l'enseignement technique agricole a contribué en 2014 au projet agroécologique pour la France à travers la démarche « enseigner à produire autrement ». L’évolution des référentiels des principales formations (BTSA ACSE, puis CAPA –en cours–, et bientôt bac pro) y répond. L’engagement des exploitations des établissements d'enseignement agricole dans cette démarche et sa valorisation peuvent se mesurer à travers le nombre de conventions de partenariat mesuré par l'indicateur 2.1. L'enseignement technique agricole reste constamment attaché à la maîtrise des coûts conformément à l’objectif 3 du programme, «Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire» . Des travaux ont été engagés pour prévenir les difficultés financières des établissements d’enseignement et de formation, et consolider la santé de ceux en situation difficile. L'augmentation du coût unitaire de formation par élève, qui était attendue, a été contenue. 341 PLR 2014 Enseignement technique agricole RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 143 RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle INDICATEUR 1.1 Taux de réussite aux examens INDICATEUR 1.2 Taux d’insertion professionnelle OBJECTIF 2 INDICATEUR 2.1 OBJECTIF 3 Développer et optimiser la mise en oeuvre des missions spécifiques de l'enseignement agricole Conventionnement pour l'animation des territoires et le développement agricole Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire INDICATEUR 3.1 Coût unitaire de formation par élève INDICATEUR 3.2 Pourcentage de structures pédagogiques comportant 10 élèves ou moins (classes, sections, groupes de TP/TD) 342 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF N° 1 Assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle INDICATEUR 1.1 Taux de réussite aux examens (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 BTSA % 79,7 76,8 - - 76,6 - Bac S Bac Techno % 80,3 83,2 - - 85,4 - Bac Pro BTA % 83,4 82,6 - - 82,8 - CAPA % 87,4 87,9 - - 89,1 - Moyenne pondérée % 82,8 82,2 85,0 82,5 82,5 86,0 Commentaires techniques Source des données : base nationale de données des examens (DéciEA en juin et septembre, Système INDEXA2 pour la session décalée de décembre) gérée par la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), à laquelle sont rajoutées les données des examens organisés par l’éducation nationale (bac S, bac « sciences et techniques de laboratoire », et quelques bacs professionnels ou brevet de technicien supérieur). Mode de calcul : le taux de réussite aux examens est le rapport entre le nombre d’élèves admis et le nombre d’élèves présents aux examens. Les données concernent l’ensemble des candidats scolarisés en établissement (élèves, adultes et apprentis) présents aux examens par épreuves terminales, avec ou sans contrôle en cours de formation (CCF). Le brevet d’études professionnelles agricoles (BEPA), devenant un diplôme délivré en CCF pendant les deux premières années du baccalauréat professionnel en 3 ans, n’est plus pris en compte à partir de 2013 (les moyennes pondérées pour 2011 et 2012 ont été recalculées). Les données ne prennent pas en compte les examens par unités capitalisables, relatifs seulement à l’apprentissage et à la formation continue, qui ne sont pas intégrés pour l’instant au logiciel de suivi des examens. Les taux de réussite sont calculés par type de diplôme. Un taux de réussite global est ensuite calculé en faisant la moyenne des taux de réussite à chaque examen, pondérée par la part des présents à chaque examen dans l’ensemble des présents. INDICATEUR 1.2 mission Taux d’insertion professionnelle (du point de vue du citoyen) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Insertion à 7 mois BTSA % 80,8 74,3 75,0 75,0 76,7 75,0 Insertion à 7 mois Bac Pro - BTA % 75,9 69,6 70,0 70,0 66,1 71,0 Insertion à 7 mois CAPA % 38,5 36,9 40,0 40,0 39,3 40,0 Insertion à 33 mois - BTSA % - 88,8 (*) (*) (*) 96,0 Insertion à 33 mois Bac Pro - BTA % 86,8 - (*) (*) (*) (*) 93,0 Insertion à 33 mois CAPA % (*) (*) 70,0 70,0 71,3 70,0 Commentaires techniques 1. Insertion à 7 mois 343 PLR 2014 Enseignement technique agricole O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 143 Source des données : l’enquête a été mise en place en 2009. Initialement par échantillon, elle est devenue exhaustive depuis 2013. Les personnes interrogées sont sorties l’année n-1 des formations par voie scolaire (apprentissage exclu). Elles sont interrogées sur leur situation au regard de l’emploi au 1er février de l’année n. L’enquête bénéficie d’un avis d’opportunité du Conseil national de l’information statistique (CNIS). Mode de calcul : sont prises en compte les réponses des personnes diplômées l’année n-1 d’une formation professionnelle (BTSA ; Bac Pro et BTA ; CAPA). Les réponses font l’objet d’un redressement statistique pour assurer la représentativité de l’échantillon. L’indicateur est le rapport des personnes en situation d’emploi (en emploi ou en stage de formation professionnelle dans le cadre d’un emploi) sur la population active (personnes en emploi, en recherche d’emploi, ou en stage de formation dans le cadre d’une recherche d’emploi). Ne sont pas pris en compte les poursuites d’étude (par voie scolaire ou apprentissage), les stages dans le cadre d’une formation par voie scolaire, les situations de non recherche d’emploi. 2. Insertion longue (33 mois) (*) : L'interrogation porte chaque année sur un seul diplôme sur les trois(chacun est donc enquêté une année sur trois), ceci pour réduire le nombre de personnes à interroger et ainsi améliorer les relances et les taux de réponse. Ainsi, dans le tableau de présentation des indicateurs, pour une année donnée le taux d’insertion n’est renseigné que pour le diplôme enquêté cette année-là : - en 2012, les Bac Professionnels et BTA - en 2013, les BTSA - en 2014, les CAPA. Sources des données : l’enquête est effectuée auprès des diplômés de l’enseignement agricole par voie scolaire et par apprentissage. Les personnes sont interrogées sur leur situation au regard de l’emploi au 1er février de l’année n. L’enquête bénéficie d’un avis d’opportunité du Conseil national de l’information statistique (CNIS). Les jeunes sont interrogés 33 mois après la sortie, ceci pour s’harmoniser avec l’enquête du ministère de l’Éducation Nationale « CEREQ » à 3 ans Mode de calcul : le mode de calcul (valeurs prises en compte au numérateur et au dénominateur) est harmonisé avec celui de l’insertion à 7 mois : l’indicateur est le rapport des jeunes en emploi sur la population active. ANALYSE DES RÉSULTATS Le taux de réussite global aux examens montre une légère amélioration en 2014, dans la ligne de la hausse sensible et constante de 2007 (79 %) à 2011 (84,9 %) mais après un infléchissement en 2012 et 2013. Ce taux est supérieur à l’année précédente de 0,3 point et conforme aux prévisions. Les années précédentes, le taux de réussite global avait en partie augmenté à la faveur de l’épreuve de contrôle résultant de la première tranche de rénovation du baccalauréat professionnel en 2009 et par la mise en place en 2011 et 2012 d’une session de rattrapage concernant respectivement quatre diplômes puis 3 autres diplômes rénovés du BTSA. De fait, après une régression de 2,9 points en 2013, le taux de réussite 2014 des BTSA se stabilise à 76,6 % (-0,2 point). Pour la deuxième année consécutive, le taux de réussite des baccalauréats des voies générale et technologique augmente de 2,2 points et se situe à son plus haut niveau (85,4%) depuis 2007. Il en est de même pour le CAPA dont le taux de réussite (89,1 %) progresse de 1,2 point. Le taux de réussite des baccalauréats professionnels et BTA, après une forte chute en 2012 (-6,8 points) et une baisse de 0,8 point en 2013 se stabilise (+0,2 point) à un niveau (82,8 %) qui reste toutefois supérieur à celui des années antérieures à 2009. Ce moindre taux de réussite découle du contexte de rénovation de la voie professionnelle (RVP) avec ses nouvelles épreuves. Il convient toutefois de noter qu’un pourcentage plus élevé d’une tranche d’âge de jeunes en seconde obtient le baccalauréat car ils sont plus nombreux à poursuivre des études jusqu’en terminale. La mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement des élèves et d’individualisation prévus dans le cadre de la RVP et de l’autonomie des établissements doit donc être accrue et approfondie afin d’améliorer ces résultats. En matière d’insertion professionnelle, après une chute importante de plus de 6 points en 2013, le taux d’insertion à 7 mois des BTSA (76,7 %) augmente de 2,4 points en 2014 et est supérieur de 1,7 point aux prévisions. Il en est différemment des diplômés de Bac Pro – BTA qui depuis 2012 enregistrent une régression de près de 10 points (3,5 points en 2014) avec un taux d’insertion de 66,1 %, tout en étant inférieur de 3,9 points aux prévisions. Cela traduit le contexte de tension sur le marché de l’emploi, suite à la sortie simultanée du dispositif scolaire d’une double génération de bacheliers professionnels, pour les secteurs de la production, de la transformation, du commerce et de l’aménagement. Les diplômés du CAPA éprouvent davantage de difficultés à s’insérer professionnellement. Même si on observe une amélioration de l’indicateur de 2,4 points, cette difficulté à s’insérer se vérifie en 2014 avec un taux de 39,3%, inférieur aux prévisions de 0,7 point. Ce diplôme est en cours de rénovation pour une mise en œuvre des nouveaux référentiels de formation et de certification à la rentrée de septembre 2015. Il convient aussi de noter pour ce dernier diplôme que si le taux d’insertion des femmes (35,8 %) s’est amélioré, celui des hommes (45,6 %) s’est dégradé : ainsi l’écart du taux d’insertion entre les femmes et les hommes tend à se réduire même s’il reste encore de près de 10 points. Pour le Bac Pro, il en est de même puisque la baisse a plus affecté les hommes (67,3 %)que les femmes (65 %) réduisant 344 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE l’écart à 2,3 points. En BTSA, l’amélioration du taux d’insertion est plus important chez les femmes (73,6 %) que pour les hommes (79,1 %) ce qui réduit l’écart à 5,5 points. Ces constats encouragent à amplifier les actions menées par le réseau « Insertion - égalité des chances » qui existe dans l’enseignement agricole depuis plus de dix ans. Le taux d’insertion professionnelle à 33 mois pour les CAPA interrogés en 2014, est en hausse de 2,6 points par rapport à la précédente enquête, qui s’appliquait au même périmètre (enquête à 33 mois). Il passe de 68,7 % en 2011, à 71,3 % en 2014 et est supérieur de 1,3 point à la prévision 2014 actualisée. OBJECTIF N° 2 Développer et optimiser la mise en oeuvre des missions spécifiques de l'enseignement agricole INDICATEUR 2.1 Conventionnement pour l'animation des territoires et le développement agricole (du point de vue du citoyen) Nombre de conventions avec des partenaires extérieurs (en moyenne, par établissement) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Nombre 84,9 87,8 83,0 SO 93,5 83,0 Commentaires techniques Indicateur supprimé au PLF 2015. Source des données : enquête d’activité réalisée depuis 2007, portant sur les actions d’animation des territoires et d’expérimentation agricole menées par les établissements d’enseignement agricole. Mode de calcul : l’indicateur donne, en moyenne, le nombre de conventions d’animation et d’expérimentation établies par un établissement de l’enseignement agricole public (EPLEFPA) avec des partenaires extérieurs. Le principe du pilotage de ces activités est que les structures puissent se comparer entre elles à la moyenne nationale afin de renforcer l’activité dans les moins performantes. Pour ce faire, des indicateurs sont calculés pour chaque établissement en affectant les données d’activité issues de l’enquête, d’un coefficient qui neutralise l’effet lié à la taille de l’établissement. En effet, un EPLEFPA de taille importante peut avoir une activité plus importante qu’un autre plus petit, sans être nécessairement plus performant. Les indicateurs sont ainsi le reflet de la politique conduite au niveau de l’établissement, et non le résultat d’un simple effet de volume lié à sa taille. ANALYSE DES RÉSULTATS L’indicateur 2.1 mesure l’implication des établissements publics dans les missions de participation à l’animation et au développement des territoires et de contribution aux activités de développement, d’expérimentation et d’innovation agricoles. Il traduit leur ancrage au niveau territorial. Ainsi en 2014, les établissements d’enseignement agricole public ont en moyenne établi 93,5 conventions avec des partenaires territoriaux soit 5,2 de plus qu’en 2013 et 10,5 au-delà de l’objectif. Une analyse plus détaillée de l’enquête d’activité développée auprès des établissements d’enseignement agricole montre que plus des deux tiers des conventions correspondent à l’animation et au développement du territoire ainsi qu’aux expérimentations mises en œuvre dans les exploitations et ateliers technologiques. L’enquête traduit également une implication des apprenants à près de 75 % ainsi qu’une progression (+4,7 %) du nombre de demi-journées agents consacrées à ces activités. Ceci est le résultat de la dynamique impulsée par la circulaire « Émergence et diffusion de pratiques agricoles durables dans l’enseignement agricole public » du 27 juin 2008 qui a permis à de nombreux établissements de s’inscrire dans la voie du développement durable. Par ailleurs, la loi de modernisation agricole et de la pêche du 27 juillet 2010 en confiant à l’enseignement agricole de nouvelles missions (développement durable et innovations agricole et agroalimentaire), a permis d’ouvrir de nouveaux champs à la dynamique partenariale de cet appareil de formation. 345 PLR 2014 Enseignement technique agricole O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 143 OBJECTIF N° 3 Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire INDICATEUR 3.1 Coût unitaire de formation par élève (du point de vue du contribuable) Coût unitaire de formation par élève dans les lycées publics Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 € 8 565 9 124 8 750 9 250 9 340 8 800 Commentaires techniques Source des données : crédits des BOP centraux et déconcentrés, systèmes d’information de la direction générale de l’enseignement et de la recherche (GUEPARD pour les ETP, Scolagri pour les effectifs élèves). Mode de calcul : l’indicateur est calculé en totalisant les crédits du BOP déconcentré et les ETP valorisés au coût moyen de la catégorie NNE. Pour certaines de ces dépenses, des clés sont calculées pour évaluer la quote-part dédiée à la formation au sens strict. Les emplois au titre de la vie scolaire par exemple, ne sont pris en compte que partiellement pour exclure l’activité liée à l’hébergement et à la restauration des élèves internes et demi-pensionnaires. Le coût unitaire de formation par élève (CUFE) de l’année civile N est constitué de 2/3 du CUFE de l’année scolaire (N-1 :N) et de 1/3 du CUFE de l’année scolaire (N : N+1). INDICATEUR 3.2 Pourcentage de structures pédagogiques comportant 10 élèves ou moins (classes, sections, groupes de TP/TD) (du point de vue du contribuable) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée PAP 2015 2014 Réalisation 2015 Cible PAP 2014 Pourcentage d'heures devant 10 élèves ou moins (lycées publics) % 5,2 7,9 7,5 8,0 7,9 7,5 dont classes entières % 1,3 2,3 - - 2,4 - dont enseignements spécialisés (options ou spécialités) % 1,6 2,4 - - 2,6 - dont enseignements dédoublés % 2,3 3,2 - - 2,9 - Commentaires techniques Source des données : système d’information GUEPARD de la direction générale de l’enseignement et de la recherche, pour les heures d’enseignement. Mode de calcul : l’enseignement devant 10 élèves ou moins peut se dérouler sous trois formes : en classe entière ; avec une partie de la classe seulement, pour les options ou les spécialités ; en travaux pratiques, travaux dirigés ou cours de soutien, qui pour des raisons de sécurité ou d’efficacité scolaire, doivent se dérouler en petits groupes. Dans chacune de ces catégories, on totalise les heures d’enseignement dispensées devant 10 élèves ou moins, que l’on rapporte au total des heures d’enseignement. ANALYSE DES RÉSULTATS L’augmentation du coût unitaire de formation par élève (CUFE) était attendue, du fait de la hausse des effectifs d'encadrants et celle des coûts moyens par agent, conséquences voulues de la priorité présidentielle accordée à l'enseignement. L'objectif était de contenir cette hausse, et il a été atteint puisqu'elle a été limitée à 216 € en 2014 par rapport à 2013 (contre 559 € en 2013 par rapport à 2012), soit +2,4 %. Ce résultat s’explique par trois facteurs : - l'augmentation des effectifs d’agents du programme présents en établissement de 167 EPT, dont 94 enseignants, soit +1,7 %. Rapportée au nombre d'élèves cette hausse a un impact de 150 € sur le CUFE ; - la hausse du coût de rémunération de l'agent moyen a un impact comparable (+1,9 %, soit 170 €) due au « glissement vieillesse technicité », à l’augmentation de la contribution du ministère au compte d’affectation spéciale (CAS) pensions et à l’application de mesures catégorielles (revalorisation des rémunérations) ; 346 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE - a contrario les évolutions des caractéristiques des classes, notamment nombre d’élèves par classe et par options, et la mise en œuvre des programmes, ont conduit à une baisse de 100 € du coût unitaire (-1,2 %). Cette évolution est aussi à mettre en regard de celle du faible taux d’heures d’enseignement devant des groupes de 10 élèves et moins. Concernant le pourcentage d’heures d’enseignement devant 10 élèves et moins, après une baisse constatée de 2010 à 2012 et une augmentation de 2,7 points en 2013, l'indicateur se stabilise en 2014 à 7,9 % un niveau quasi identique à la prévision actualisée (-0,1 point). Cela s’explique par la sortie de la première double génération d’élèves de la voie professionnelle et le retour à la norme des effectifs dans les secteurs de production, de la transformation, du commerce et l’aménagement. Cette diminution des effectifs impacte surtout la proportion de classes et d’options à 10 élèves et moins alors que le taux de dédoublements diminue. Une gestion raisonnée de la carte scolaire ainsi qu’une meilleure information des élèves et des familles pour l’orientation des jeunes sont des leviers d’action importants sur ces deux indicateurs. 347 PLR 2014 Enseignement technique agricole PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 143 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 643 041 884 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 219 382 733 652 772 828 197 853 894 03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé) 04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale 05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé Total des AE prévues en LFI Titre 7 Dépenses d’opérations financières 39 634 935 355 938 762 019 39 009 804 682 676 819 684 962 565 934 155 369 279 772 567 895 685 84 931 215 84 931 215 441 545 81 635 309 82 076 854 0 3 649 885 3 649 885 14 994 4 354 814 4 369 808 5 542 851 5 230 393 292 253 5 542 851 474 767 457 216 Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 682 676 819 692 823 532 346 551 422 5 542 851 862 424 617 Total 565 934 155 84 931 215 3 649 885 5 542 851 5 522 862 1 342 734 925 1 342 734 925 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +11 152 105 -502 250 Total des AE ouvertes 873 576 722 479 808 058 Total des AE consommées 850 626 722 6 804 889 494 571 952 +10 649 855 1 353 384 780 685 178 1 352 688 741 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Prévision LFI 2014 Consommation 2014 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 643 041 884 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 219 382 733 652 772 828 197 853 894 03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé) 04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale 05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé Total des CP prévus en LFI Titre 7 Dépenses d’opérations financières 39 634 935 356 937 761 259 39 009 804 682 676 819 684 962 565 934 155 369 916 434 568 531 587 84 931 215 84 931 215 442 976 81 639 565 82 082 541 0 3 649 885 3 649 885 13 609 4 565 705 4 579 314 5 542 851 5 235 809 292 253 5 542 851 474 767 457 216 +11 152 105 -335 886 Total des CP ouverts 873 576 722 479 974 422 Total des CP consommés 850 626 722 6 810 590 495 423 761 1 342 734 925 +10 816 219 1 353 551 144 685 178 682 676 819 565 934 155 84 931 215 3 649 885 5 542 851 5 528 278 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI 692 824 531 346 551 422 5 542 851 862 424 617 Total 1 353 546 251 1 342 734 925 348 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 633 658 236 628 574 446 40 859 750 40 194 142 674 517 986 538 894 674 517 986 669 307 482 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 211 110 507 196 358 257 346 950 000 356 826 878 558 060 507 3 638 818 558 060 507 556 823 953 82 793 602 80 652 846 82 793 602 821 516 82 793 602 81 474 362 3 655 825 4 257 420 3 655 825 27 016 3 655 825 4 284 436 5 561 425 4 667 178 5 561 425 -981 719 364 927 5 561 425 4 050 386 Total des AE prévues en LFI 844 768 743 5 561 425 474 259 177 1 324 589 345 1 324 589 345 Total des AE consommées 823 950 984 9 693 422 482 296 213 03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé) 04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale 05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé 1 315 940 619 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action Prévision LFI 2013 Consommation 2013 Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 633 658 236 628 574 446 40 859 750 40 308 404 674 517 986 539 059 674 517 986 669 421 909 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 211 110 507 196 358 257 346 950 000 368 855 592 558 060 507 3 867 591 558 060 507 569 081 440 82 793 602 80 771 782 82 793 602 1 102 784 82 793 602 81 874 566 3 655 825 4 064 904 3 655 825 27 016 3 655 825 4 091 920 5 561 425 4 680 972 5 561 425 -981 719 365 161 5 561 425 4 064 414 Total des CP prévus en LFI 844 768 743 5 561 425 474 259 177 1 324 589 345 1 324 589 345 Total des CP consommés 823 950 984 10 217 422 494 365 843 03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé) 04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale 05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé 1 328 534 249 349 PLR 2014 Enseignement technique agricole PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 143 PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2013 (*) Ouvertes en LFI pour 2014 Crédits de paiement Consommées en 2014 (*) Consommés en 2013 (*) Ouverts en LFI pour 2014 Consommés en 2014 (*) Titre 2 – Dépenses de personnel 823 950 984 862 424 617 850 626 722 823 950 984 862 424 617 850 626 722 Rémunérations d’activité 510 135 615 539 367 315 523 312 604 510 135 615 539 367 315 523 312 604 Cotisations et contributions sociales 307 942 907 317 638 310 322 939 530 307 942 907 317 638 310 322 939 530 Prestations sociales et allocations diverses 5 872 462 5 418 992 4 374 588 5 872 462 5 418 992 4 374 588 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 9 693 422 5 542 851 6 804 889 10 217 422 5 542 851 6 810 590 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 4 800 479 5 542 851 5 325 052 4 825 187 5 542 851 5 330 753 1 479 837 5 392 235 482 296 213 474 767 457 494 571 952 494 365 843 474 767 457 495 423 761 Transferts aux ménages 79 716 873 85 533 215 79 523 977 79 818 811 85 533 215 79 528 951 Transferts aux entreprises 11 724 856 11 720 975 11 719 685 Transferts aux collectivités territoriales 50 217 871 38 540 018 50 202 136 50 212 816 38 540 018 50 225 343 340 636 613 350 694 224 353 124 864 352 614 531 350 694 224 353 943 321 Subventions pour charges de service public Titre 6 – Dépenses d’intervention Transferts aux autres collectivités 4 892 943 Titre 7 – Dépenses d’opérations financières Dotations en fonds propres Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) (*) y.c. FDC et ADP 11 726 146 685 178 Prêts et avances Total (*) 1 479 837 685 178 216 216 684 962 684 962 1 342 734 925 1 342 734 925 +11 152 105 +11 152 105 -502 250 1 315 940 619 1 353 384 780 -335 886 1 352 688 741 1 328 534 249 1 353 551 144 1 353 546 251 350 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 09/12/2014 Annulations Titre 2 60 000 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 60 000 11/12/2014 Total Crédits de paiement Autres titres 2 500 000 60 000 2 500 000 2 500 000 60 000 2 500 000 DÉCRETS DE VIREMENT Ouvertures Date de signature Titre 2 09/12/2014 Annulations Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autres titres Titre 2 4 100 000 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 4 100 000 DÉCRETS D'AVANCE Ouvertures Date de signature Titre 2 02/12/2014 Annulations Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autres titres Titre 2 7 314 373 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 7 314 373 DÉCRETS D'ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 322 268 Autres titres 322 268 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 27/03/2014 Annulations Crédits de paiement Autres titres Titre 2 0 Autres titres 166 364 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 351 PLR 2014 Enseignement technique agricole PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 143 LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 08/08/2014 30/12/2014 Total 30 000 30 000 30 000 30 000 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 3 032 250 3 032 250 3 032 250 3 032 250 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 11 474 373 Autres titres 2 530 000 Crédits de paiement Titre 2 11 474 373 Autres titres 2 696 364 Autorisations d’engagement Titre 2 322 268 Autres titres 3 032 250 Crédits de paiement Titre 2 322 268 Autres titres 3 032 250 352 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES ÉVALUATION DES DÉPENSES FISCALES 5 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2014 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. DÉPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (1) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière subsidiaire 110215 Réduction d'impôt pour frais de scolarité dans l'enseignement secondaire Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2013 Chiffrage initial pour 2014 Chiffrage actualisé pour 2014 235 - 235 235 0 235 Objectif : Aider les familles Bénéficiaires 2012 : 2 355 600 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 1992 - Dernière modification : 2013 - CGI : 199 quater F Coût total des dépenses fiscales6 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 6 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2014 ou 2013) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme. 5 353 PLR 2014 Enseignement technique agricole JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 143 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Crédits de paiement Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 643 041 884 39 634 935 682 676 819 643 041 884 39 634 935 652 772 828 40 050 704 692 823 532 652 772 828 40 051 703 692 824 531 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 219 382 733 346 551 422 565 934 155 219 382 733 346 551 422 565 934 155 197 853 894 370 041 791 567 895 685 197 853 894 370 677 693 568 531 587 84 931 215 82 076 854 84 931 215 82 076 854 84 931 215 82 082 541 84 931 215 82 082 541 04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale 3 649 885 4 369 808 3 649 885 4 369 808 3 649 885 4 579 314 3 649 885 4 579 314 05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé 5 542 851 5 522 862 5 542 851 5 522 862 5 542 851 5 528 278 5 542 851 5 528 278 1 342 734 925 03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé) 682 676 819 Total des crédits prévus en LFI 862 424 617 480 310 308 1 342 734 925 862 424 617 480 310 308 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP +11 152 105 -502 250 +10 649 855 +11 152 105 -335 886 +10 816 219 Total des crédits ouverts 873 576 722 479 808 058 1 353 384 780 873 576 722 479 974 422 1 353 551 144 Total des crédits consommés 850 626 722 502 062 019 1 352 688 741 850 626 722 502 919 529 1 353 546 251 Crédits ouverts - crédits consommés +22 950 000 -22 253 961 +696 039 +22 950 000 -22 945 107 +4 893 (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 22 950 000 PASSAGE DU PLF À LA LFI Autorisations d’engagement Titre 2 PLF Amendements LFI Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Autres titres Total 863 089 457 481 481 808 1 344 571 265 863 089 457 481 481 808 1 344 571 265 -664 840 -1 171 500 -1 836 340 -664 840 -1 171 500 -1 836 340 862 424 617 480 310 308 1 342 734 925 862 424 617 480 310 308 1 342 734 925 Hors dépenses de personnel, le projet de loi de finances pour 2014 prévoyait pour le programme 143 des crédits à hauteur de 481 481 808 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiements. Les crédits inscrits sur le hors titre 2 de ce programme en loi de finances initiale pour 2014 se sont en définitive élevés à 480 310 308 € en AE et en CP. Hors dépenses de personnel, l’écart entre le PLF et la LFI s’explique par : - l’amendement portant économies transversales voté par l’Assemblée nationale à hauteur de 1 200 000 M€ en AE et CP ; des amendements portant affectation de réserve parlementaire s’élevant à 28 500 € en AE et CP. Sur le titre 2, l’écart entre le PLF et la LFI s’explique par la baisse des cotisations familiales de 5,40 % à 5,25 % pour un montant de 664 840 €. 354 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Concernant les dépenses hors personnel, les mouvements de crédits intervenus en cours de gestion 2014 sont les suivants : des reports de crédits de 2013 sur 2014 ont été effectués à hauteur de 166 364 € en CP ; transfert de crédits entrants par le décret n°2014-1497 du 11/12/2014 de 2 500 000 € en AE et en CP relatif aux bourses sur critères sociaux ; annulation de crédits par le décret n°2014-895 du 8/08/2014 de 3 032 250 € en AE et en CP ; ouverture de crédits par le décret n°2014-1660 du 30/12/2014 de 30 000 € en AE et en CP. Concernant les dépenses de personnel, les crédits prévus par la loi de finances initiale ont été abondés de 11 474 373 € en AE et en CP. Le solde correspond aux mouvements suivants : ouverture de crédits par le décret d’avance n°2014-1429 du 02/12/2014 de 7 314 373 € en AE et en CP (sur un total de 19 759 576 €). Le décret d’avance se justifie par le financement de dépenses exceptionnelles sur les programmes 206 et 215 mais, dans la mesure où ces programmes présentaient un excédent de crédits sur les dépenses courantes, il a été décidé de limiter les mouvements de sens contraire en fléchant une partie de ces crédits vers le programme 143, plutôt que de procéder en deux temps via un décret de virement ; ouverture de crédits par le décret de virement n°2014-1476 du 09/12/2014 de 4 100 000 € en AE et en CP pour sécuriser les opérations de fin de gestion des programmes 142 et 143 dans le cadre d'un redéploiement des crédits de personnel du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ; ouverture de crédits par le décret de transfert du 09/12/2014 de 60 000 € finançant le poste consacré à la politique de la ville. RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Autorisations d’engagement Titre 2 Mise en réserve initiale Autres titres 4 312 123 Réserve disponible hors DA/LFR de fin de gestion Total Titre 2 31 505 527 35 817 650 +3 000 000 +3 000 000 -4 312 123 -34 505 527 -38 817 650 0 0 0 Surgels Dégels Crédits de paiement Autres titres 4 312 123 Total 31 505 527 35 817 650 +3 000 000 +3 000 000 -4 312 123 -34 505 527 -38 817 650 0 0 0 La mise en réserve initiale opérée sur les crédits ouverts en LFI en hors titre 2 était de 31 505 527 € en AE et en CP. La totalité de la mise en réserve a été levée. La mise en réserve initiale opérée sur les crédits ouverts en LFI en titre 2 était de 4 312 123 € en AE et en CP. La totalité de la mise en réserve a été levée. Des mouvements de fongibilité ont été opérés abondant les crédits hors titre 2 de 22 950 000 € en AE et en CP. Les établissements privés du temps plein ont bénéficié d’une subvention complémentaire, dite de l’« article 44 » qui leur a permis de financer : - des personnels enseignants et documentalistes, salariés de droit privé, recrutés directement par les chefs d’établissement dans la limite de 15 % des dotations en postes notifiées par les autorités académiques, ce qui constitue la part structurelle de la subvention (18,8 M€) ; - le remplacement des personnels absents, ce qui constitue la part conjoncturelle de la subvention (4,2 M€). 355 PLR 2014 Enseignement technique agricole JUSTIFICATION Programme n° 143 AU PREMIER EURO DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts de gestion 2013 Réalisation LFI 2013 2014 1 2 Transferts de gestion 2014 3 610 607 A techniques 505 1 036 B et C techniques Écart à LFI 2014 (après transferts de gestion) 2014 4 A administratifs B et C administratifs Réalisation 5 +1 Réalisation 2014 5 - (3 + 4) 622 +14 59 584 338 489 505 +16 32 840 038 1 054 1 055 +1 46 253 401 445 383 433 +50 21 900 099 Enseignants +1 12 080 12 286 12 331 +45 690 048 846 Total +1 14 676 14 819 14 946 +126 850 626 722 Catégorie d’emplois +1 Mesures de transfert en LFI Mesures de périmètre en LFI Corrections techniques Total schéma d’emplois dont EAP du schéma d’emplois 2013 sur 2014 dont impact du schéma d’emplois 2014 sur 2014 6 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) (10) -14 A administratifs +36 -25 -11 A techniques -5 +5 +4 +1 B et C administratifs +9 +10 -5 +15 B et C techniques -11 -1 -3 +2 Enseignants -10 +262 +175 +87 Total +19 +251 +160 +91 Précisions méthodologiques Le plafond d’emplois, en équivalent temps plein travaillé ( ETPT), du programme 143 – « Enseignement technique agricole » mis en œuvre par le ministère de l’agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt a été exécuté à hauteur de 100,5 %, avec une consommation de 14 946 ETPT pour un plafond de LFI de 14 819 ETPT majoré du transfert en gestion d'1 ETPT au titre du plan Espoir banlieues, soit une surconsommation de 126 ETPT qui a été compensée par une moindre réalisation pour les autres programmes relevant du plafond ministériel des emplois. Cette consommation intègre les agents décomptés par l'outil CHORUS auxquels s’ajoutent +559 ETPT correspondant à la fongibilité asymétrique réalisée au titre de l’enseignement privé (dite « article 44 »). PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Rémunérations d’activité Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) 539 367 315 Cotisations et contributions sociales dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses 523 312 604 317 638 310 322 939 530 207 421 397 210 333 538 5 418 992 4 374 588 ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Sorties dont Mois départs moyen en retraite des sorties Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP A administratifs 42 15 6,6 20 4 8,5 -22 0 A techniques 39 16 7,8 45 5 8,2 6 0 B et C administratifs 90 37 7,7 146 55 8,5 56 0 B et C techniques 17 5 7,8 21 8 7,7 4 0 Enseignants 697 193 8,4 944 111 8,5 247 150 Total 885 266 1 176 183 291 150 356 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO RÉPARTITION DES EFFECTIFS Le programme 143 « Enseignement technique agricole » bénéficiait en 2014, au titre de la priorité gouvernementale accordée à l'enseignement, de la création de 150 ETP. En exécution, les emplois ont évolué à la hausse de 291. Il convient néanmoins de distinguer : - les créations de postes liées au schéma d'emplois (132 pour 130 prévus) - et l'évolution de la subvention au profit de l'enseignement privé (dite « article 44 »). En effet, à compter de la rentrée de septembre 2014, 139 ETP d'enseignants ont été directement rémunérés par le ministère alors qu'auparavant ils l'étaient dans le cadre de cette subvention. Ces 139 ETP ne constituent pas, en conséquence, des créations de postes et ils n’ont pas d’impact sur le plafond d’emplois. SORTIES RÉALISÉES EN 2014 Les sorties sont supérieures à celles constatées en 2013 d'environ 140, dont 110 pour la catégorie des enseignants. Un turn-over plus important des enseignants contractuels explique ce constat. S'agissant des départs en retraite, leur nombre reste quasiment stable par rapport à 2013 (266 pour 274). ENTRÉES RÉALISÉES EN 2014 En 2014, les entrées ont progressé par rapport à 2013 (+221) en raison, d'une part, du turn-over évoqué pour les sorties et, d'autre part, de la prise en compte de 139 ETP d'enseignants à compter du 1 er septembre 2014. Ces enseignants étaient rémunérés précédemment au titre de la subvention dite « article 44 ». S'agissant des primo-recrutements, c'est à dire les lauréats des concours externes, ainsi que les lauréats des concours de déprécarisation qui étaient précédemment payés sur les crédits budgétaires propres des établissements d'enseignement, deux évolutions sont à noter : - celle relative aux enseignants, (111 recrutements pour 204 en 2013) résulte de la diminution du nombre des agents déprécarisés (46 pour 145 en 2013) ; - celle relative à la catégorie B et C administratifs, avec 55 recrutements en 2014 uniquement composés des lauréats des premiers concours de déprécarisation organisés dans les corps des secrétaires administratifs et des adjoints administratifs. EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT ETP au 31/12/2014 Administration centrale Services régionaux Services départementaux Opérateurs Services à l’étranger Autres 14 819 14 946 15 246 Total 14 819 14 946 15 246 Ce programme correspond d’une part aux effectifs affectés dans les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnel agricole (EPLEFPA) et d’autre part aux enseignants et personnels de documentation de l’enseignement technique agricole privé dit du « temps plein », tous classés dans la rubrique « autres ». 357 PLR 2014 Enseignement technique agricole JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 143 RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Réalisation ETPT ETPT 01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics 10 140 02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 4 679 4 745 14 819 14 946 1 Total Transferts de gestion 10 201 Les agents rémunérés sur le programme 143 sont tous affectés dans des établissements d'enseignement technique agricole locaux publics ou privés. ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros) Socle Exécution 2013 retraitée 627,2 Exécution 2013 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 Débasage de dépenses au profil atypique 627,5 -0 -0,3 Impact du schéma d'emplois 4,9 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n 3,4 1,5 Mesures catégorielles 3,1 Mesures générales 0,5 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires 0,5 0,1 GVT solde 4,8 GVT positif GVT négatif 10,4 -5,6 1,3 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA Autres variations des dépenses de personnel -1,5 Total 640,3 Le montant des dépenses de personnel hors contributions au CAS Pensions est de 640,3 M€, soit une augmentation de 2 % par rapport à l'exécution 2013 retraitée. Le rebasage de dépenses au profil atypique comprend la monétisation des jours de CET (1 M€) et le versement d'indemnités de départ volontaire (0,3 M€). Enfin, la catégorie « Autres » regroupe essentiellement la minoration de dépenses liée aux rétablissements de crédits (-0,5 M€), au report du paiement de la GIPA 2013 en janvier 2014 (+0,5 M€), et à une diminution des prestations sociales (-1,5 M€). COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision Réalisation A administratifs 40 846 41 057 65 866 57 832 A techniques 40 430 37 029 56 379 51 260 B et C administratifs 32 725 22 938 32 395 25 195 B et C techniques 29 095 27 237 31 765 30 847 Enseignants 35 002 29 762 42 565 35 079 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. 358 PLR 2014 Enseignement technique agricole Programme n° 143 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les coûts moyens indiciaires et indemnitaires (y compris charges sociales, mais hors CAS pensions) des agents sortants et entrants du programme sont détaillés dans le tableau ci-dessus. En ce qui concerne les coûts d'entrée, la diminution du coût des enseignants s’explique par la baisse des recrutements réalisés dans le cadre du plan de déprécarisation d'agents contractuels dont l'ancienneté est prise en compte dans leur reclassement. Celle des agents de la catégorie B et C administratifs résulte d'une part plus importante des agents de catégorie C, notamment dans le cadre du plan de déprécarisation. S'agissant du coût de sortie des enseignants, la baisse constatée par rapport à 2013 trouve son origine dans la proportion plus importante que représentent les enseignants contractuels. Pour les catégories de personnel autres que les enseignants, l’écart entre la prévision et la réalisation s’explique par la taille restreinte des effectifs concernés. MESURES GÉNÉRALES Le point d’indice n’a pas varié en 2014, la garantie individuelle de pouvoir d’achat 2013 (GIPA) a été versée en janvier 2014 pour un montant de 0,5 M€ et celle de 2014 a été versée, pour les agents de catégorie A et B, en décembre 2014 (0,5 M€ également). L’effet de la mesure « bas salaire » est estimé à 0,1 M€. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure Nombre de mois d’incidence sur 2014 Effets extension année pleine mesures 2013 ou années précédentes Coût Coût en année pleine 1 385 894 2 078 841 Déprécarisation (tranche 2013) 377 A Enseignant,conseiller principal d'éducation 09-2013 8 1 119 716 1 679 574 Reclassement des agents de l'enseignement privé classés en catégorie III (mesure 2013) 219 A Enseignants du privé catégorie III 09-2013 8 266 178 399 267 418 757 720 919 Déprécarisation (tranche 2014) 238 A,B,C Attaché,enseignant,conseiller principal d'éducation,secrétaire administratif,technicien de formation et de recherche,adjoint administratif,adjoint technique,adjoint technique de formation et de recherche 09-2014 4 151 081 453 243 Revalorisation de la grille indiciaire de la catégorie C 643 C adjoint administratif,adjoint technique, adjoint technique de formation et de recherche 01-2014 12 233 676 233 676 Mise en place d'une majoration de traitement pour les personnels titulaires civils affectés à Mayotte 28 A,B,C 01-2014 12 34 000 34 000 1 057 145 1 057 145 692 C adjoint administratif,adjoint technique 01-2014 12 1 057 145 1 057 145 275 000 825 000 48 A Enseignants du privé classés en catégorie III 09-2014 4 275 000 825 000 3 136 796 4 681 905 Mesures statutaires Mesures indemnitaires Déplafonnement de l'IAT (indemnité d'administration et de technicité) Transformations d'emplois (requalification) Reclassement des agents de l'enseignement privé classés en catégorie III Total Les mesures catégorielles sont gérées de manière globale au niveau du ministère pour l’ensemble de ses programmes comportant des dépenses de personnel (programmes 142, 143, 206 et 215). Le plan de déprécarisation a été poursuivi en 2014. Il s'est traduit par 238 nouvelles titularisations. Au total, en prenant en compte l'extension en année pleine de la tranche 2013, le coût de ce plan s'élève à 1,3 M€ en 2014. 359 PLR 2014 Enseignement technique agricole JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 143 Les mesures mises en place en 2014 concernent principalement : - les agents de la catégorie C avec, d'une part, une revalorisation de leur grille indiciaire (0,2 M€) et, d'autre part, un déplafonnement de l'IAT (1 M€) ; - les agents de l'enseignement privé de catégorie III qui ont bénéficié, cette année encore, d'un reclassement ; - les personnels titulaires affectés à Mayotte au titre de la seconde tranche de majoration de leur traitement. GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ L’estimation du poids induit par le glissement vieillesse technicité (GVT positif) sur les dépenses de masse salariale hors CAS pensions est de 10,4 M€, contre 10,9 M€ en PAP 2014. Cela correspond à un GVT positif de 1,62 %. L’économie générée par l’écart entre le coût des départs et le coût des arrivées (GVT négatif) est évaluée à 5,6 M€ (soit un GVT négatif de -0,8 %).contre 10,4 M€ en PAP 2014.L’écart s’explique par un décalage significatif entre la prévision et la réalisation en matière de coûts d’entrée et de coûts de sortie. CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2013 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires LFI 2014 Réalisation 2014 196 464 458 207 421 397 210 333 538 196 464 458 207 421 397 210 333 538 Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE -26 Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère (taux de 5,25 %) a été de 23,6 M€. Le montant de la cotisation au titre du Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 1,7 M€. PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Accidents de service, de travail et maladies professionnelles Nombre de bénéficiaires Prévision Réalisation 138 291 736 179 746 227 103 267 120 706 14 421 957 444 860 563 4 183 640 3 062 084 418 392 567 192 5 418 992 4 374 588 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Capital décès Allocations pour perte d’emploi Autres Total Le nombre d’agents concernés par un accident de travail correspond au décompte en effectifs physiques des agents en arrêt de travail pour cette raison sur l’année 2014. Le nombre d'agents concernés par les remboursements domicile travail a été comptabilisé sur le mois de juin, et est exprimé en effectifs physiques. Pour les allocations de retour à l’emploi (ARE), le nombre d'agents indemnisés est transmis par Pôle-emploi à qui le MAAF a confi