Mission d`assistance technique du USDA

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Mission d`assistance technique du USDA
Mission d’assistance technique du USDA-Forest Service
en République
de Madagascar
Complétant l’assistance apportée par l’USAID de Madagascar
pour la mise au point d’un Système d’informations
Rapport final du 4 janvier 2006
Date de la mission : du 13 août au 3 septembre 2005
Rapport soumis par :
Shaun P. McKinney
Natural Resources Conservation Service
West Technical Support Center
1201 NE Lloyd Blvd.
Portland, Oregon 97232
(503) 273-2413
[email protected]
Gregory Enstrom
USDA Forest Service
Natural Resources Information Systems
4077 SW Research Way
Corvallis, OR 97333
(541) 750- 7000
[email protected]
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
TABLE DES MATIÈRES — RAPPORT
1.
PORTÉE DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE
2.
CONTEXTE
3.
2.1.
Requêtes et objectifs de l’USAID pour la mission d’assistance USFS
4
2.2.
Objectifs de la mission
4
2.3.
Activités entreprises dans le cadre de la mission
5
2.4.
Résultats prévus
5
2.5.
Objectifs et attentes du Directeur général pour les Eaux et Forêts
5
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS
6
3.1
Introduction
6
3.2.
Observations faites par l’équipe de Gestion de l’information de l’USFS
6
3.2.1. Contexte
3.3.
6
État d’avancement des recommandations de 2003
3.3.1. Recommandations fondamentales de 2003
7
7
3.3.1.a. Soutien de la direction
7
3.3.1.b. Établir une politique d’informations à la DGEF
7
3.3.1.c. Rôles et responsabilités
8
3.3.1.d. Analyse des besoins d’informations
8
3.3.1.e. Protocoles normalisés pour le recueil des données
8
3.3.1.f. Plan de l’infrastructure de l’information d’entreprise
9
3.3.1.g. Plan d’acquisition des données
9
3.3.1.h Plan concernant les ressources humaines
10
3.3.1.i Recommandations fondamentales de 2005
10
3.3.2. Recommandations pour le Système d’informations
3.3.2.a. Mettre en œuvre un système d’informations de la DGEF
3.3.3. Recommandations pour l’infrastructure
3.3.3.a. Augmenter ressources procurées au CIREEF, DIREEF
3.3.4. Recommandations concernant le suivi
4.
4
CONCLUSIONS
13
13
15
15
15
16
-2-
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
TABLE DES MATIÈRES — ANNEXES
Annexe A: Termes De Référence
17
Annexe B : Personnes Contactes
23
Annexe C: Bilan du Matériel Informatique Existant
25
Annexe D: Recommandations sur le Matériel et la Gestion
27
Annexe E : Ressources Humaines (Recommandations)
31
Annexe F: Proposition de Plan de Travail pour la DGEF
37
Annexe G : Document Cadre sur le SIG
41
Annexe H : Plan de Renforcement de Capacité
58
Annexe I: Rapport sur la Situation du Système D’information et de Communication
60
Annexe J: Hardware et Systems On Decentralized Level
72
Annexe K: Exemple d’entretien de Collecte des Besoins Professionnels (Entretien
75
avec la CIREEF Antsirabe)
Annexe L : Exemple d’entretien de Collecte des Besoins Professionnels (Entretien
78
avec la CIREEF à Fianarantsoa)
Annexe M : Exemple D’entretien De Collecte De Besoins Professionnels (Entretien
83
avec la CIREEF à Fianarantsoa)
Annexe N : Charte de Responsabilité pour les Systèmes d’Information
88
Annexe O : Protocoles Normalisés
90
Annexe P : Itineraire à Madagascar
91
Annexe Q : Besoins en SIG et en Cartographie à Tous les Niveaux
95
Annexe R : Plan du Système d’information de la DGEF
98
Annexe S: Bases de Données Existantes et Listes des Besoins en Bases de Données
99
-3-
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
1.
PORTÉE DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE
Les efforts de l’équipe d’assistance technique ont porté sur l’état d’avancement des
recommandations qui avaient été faites dans le cadre du Rapport de l’assistance technique de
2003 et sur la formulation de recommandations supplémentaires afin de : a) mettre en œuvre
un système d’informations général b) mettre en place l’infrastructure technique pour prendre
en charge un système d’informations et c) le mettre en œuvre et le soutenir à l’échelle de
l’organisation. Ces processus sont nécessaires à la mise en place d’un système d’informations
performant. D’autres recommandations brèves seront intégrées à d’autres sections du
rapport ; cependant ce dernier ne fournira pas tous les détails qui pourraient s’avérer
nécessaires.
2.
CONTEXTE
2.1. Requêtes et objectifs de l’USAID pour la mission d’assistance technique
Il n’existe pas actuellement de système d’informations d’entreprise au sein du Ministère de
l’Environnement et des Eaux et Forets (MEEF). Pourtant il y a un besoin constant et
croissant d’informations concernant les forêts, l’exploitation, la végétation et la biodiversité
du pays. La déforestation est une question nationale et internationale du fait que le pays
compte un nombre disproportionné d’espèces endémiques de faune et de flore. Aussi la
Direction générale des Eaux et Forêts (DGEF) étudie-t-elle actuellement une nouvelle
politique d’informations ambitieuse pour l’Agence. La DGEF a demandé l’aide de l’Agence
pour le développement international des États-Unis (USAID) pour étudier les éléments
intervenant dans un système d’informations et pour recommander des options en vue de la
mise au point d’un nouveau système d’informations.
Une mission financée par l’USAID consistant en deux spécialistes du Département de
l’agriculture des États-Unis – Natural Resources Conservation Service (NRCS – Service de
Conservation des ressources naturelles) et U.S. Forest Service (USDA-FS) eut lieu du 13
août au 3 septembre 2005. Ces deux experts étaient :
Shaun P. McKinney – Chef d’équipe de la Quantité et qualité de l’eau, West National
Technology Support Center USDA NRCS, Personnel des Sciences et de la technologie,
Portland, Oregon.
Gregory Enstrom – Spécialiste des Ressources naturelles, NRIS, USDA Forest Service,
Bureau de Washington DC, situé à Corvallis, Oregon.
2.2. Objectifs de la mission
Le projet Jariala de l’USAID a fourni à l’équipe de l’USFS une description détaillée des
objectifs de la mission avant l’arrivée de celle-ci à Antananarivo. Ces objectifs furent définis
avec plus de précision lors d’une réunion qui eut lieu le premier jour de la mission. Trois
objectifs furent établis sous l’objectif général suivant visant à :
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Collaborer avec le MEEF, Jariala, USAID & les partenaires pour fournir des
recommandations en matière de gestion de l’information. Les objectifs précis
concernaient :
–
la révision et l’état d’avancement des plans proposés suite à la mission de
2003
–
l’organisation d’un Système d’informations
–
l’infrastructure technique pour permettre la mise en place d’un système
d’informations
2.3. Activités entreprises dans le cadre de la mission
La mission à Madagascar de l’USAID et de Jariala proposa à l’équipe une liste d’activités
orientées vers la réalisation des objectifs de la mission. Ces activités incluaient :
1. Organiser des réunions avec les représentants de la DGEF, DREF, de groupes de
planification locaux, des gouvernements régionaux, du World Wildlife Fund (WWF), de
Conservation International (CI), du Bureau des Mines, et d’autres afin de mieux comprendre
les systèmes de gestion de l’information et les besoins actuels propres à Madagascar.
2. Revoir les documents appropriés provenant de la DGEF concernant les processus
d’information, les impératifs et les besoins de données de l’agence en matière d’information
et de gestion de cette information.
3. Formuler un ensemble de recommandations à communiquer à la DGEF sur la
manière de procéder pour établir un système d’informations d’entreprise.
2.4. Résultats prévus
La mission de l’USAID à Madagascar a identifié des résultats précis qu’elle souhaiterait que
l’équipe d’assistance technique fournisse (voir Annexe A pour plus de détailles). Ces
résultats sont les suivants :
1. Une liste de recommandations précises pour la création et la maintenance d’un
nouveau système d’informations.
2. Une présentation à la DGEF englobant le Résultat 1 prévu mentionné ci-dessus
accompagné d’exemples de systèmes opérationnels actuels aux États-Unis.
3. Étude du projet de la politique d’informations du MEEF et apport technique.
L’équipe a fourni ces résultats.
2.5. Objectifs et attentes du Directeur général pour les Eaux et Forêts
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Les membres de l’équipe d’assistance technique, avec Andy Keck (Chef de Projet, Jariala
Projet IRG Corporation), Mahefa Rijasoa (Jariala), Hoby Ramarson (Spécialiste des
ressources de l’information de PACT), Ny Aina Ravelomanantsoa (Spécialiste
documentation et traducteur pour PACT) et Abraham Elison (Jariala) ont tous assisté à une
réunion avec Radiharisoa R. Monique, Directeur Général des Eaux et Forets, Ministère de
l’Environnement, Eaux et Forets (MEEF), , et Volatiana Rahanitriniaina, Chef de Service
Unité système d’informations, MEEF. Il fut demandé au Directeur général d’émettre ses
désirs et de faire part de ses attentes concernant un système d’informations, et les points
suivants furent établis :
1. Un système d’informations qui faciliterait une administration efficace et une gestion
particulièrement performante des forêts de Madagascar.
2. Un système qui fonctionnerait entre les divers ministères et serait intégré à tous les
niveaux au sein de l’ensemble de la DGEF.
3. Mettre réellement au point un système opérationnel qui dépasse le stade de
conception pour aboutir à la phase de réalisation.
3.
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1
Introduction
Un certain nombre de questions relatives à la technologie existante et au potentiel de mise en
œuvre d’un système d’informations firent l’objet de discussions avec des représentants de
l’USAID et du gouvernement de Madagascar, des organisations non gouvernementales
(ONG) et des associations sur l’information. L’ébauche d’une proposition existante intitulée,
Projet de Politique d’informations forestières, rédigée par Abraham Elison, souligne les
nombreuses questions et problèmes auxquels fait face la DGEF de nos jours. La proposition
énonce les éléments essentiels de la politique d’informations du gouvernement malgache.
La DGEF vient de participer récemment à la compilation du Tableau de bord
environnemental. La DGEF était l’un des principaux contributeurs au recueil de données et
au projet de publication de celles-ci. Il n’était pas facile d’obtenir les métadonnées associées
ou des informations plus détaillées. Cet exemple illustre le besoin d’un système
d’informations normalisé à l’échelle de l’organisation.
3.2. Observations faites par l’équipe de Gestion de l’information de l’USFS
3.2.1.
Contexte
Ces observations sont basées sur 18 entretiens menés sur une période de trois semaines au
sein du MEEF à l’Agence des Eaux et Forêts (CIREEF, DGEF) et aux niveaux ministériels et
départements (voir Annexe N pour un organigramme de la DGEF). L’équipe a également
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
tenu des rencontres avec les partenaires de la DGEF y compris les agences gouvernementales
de Madagascar telles que l’ANGAP, l’ONE, l’ARSIE, le Bureau du Cadastre minier de
Madagascar, le CRD et CMP de Fianarantsoa, PACT, les gouvernements régionales comme
l’Anosy, et des ONG comme le WWF, le CI, etc (voir Annexe B et P pour les personnes
contactés et l’itinéraire de la mission).
Les personnes que nous avons rencontrées et interrogées nous ont fait très bonne impression.
Leurs qualités personnelles, leur éthique de travail et leur volonté de nous faire part de leurs
connaissances et expériences ont conforté le succès de notre mission.
Lors de notre séjour à Madagascar, nous avons remarqué à plusieurs reprises une certaine
inquiétude que reflètent les observations mentionnées ci-dessous. Après quelques
modifications, ces observations pourraient devenir le point de départ de la vision de la
gestion de l’information pour l’Agence.
3.3. État d’avancement des recommandations de 2003
Les quatre recommandations prédominantes suivantes firent l’objet du rapport au terme de la
mission de 2003:
Recommandations fondamentales
Recommandations concernant le système d’informations
Recommandations concernant l’infrastructure
Recommandations pour le suivi
Les recommandations ont été acceptées et mises en œuvre dans une certaine mesure. Les
paragraphes ci-dessous traitent plus en détail l’état d’avancement de recommandations de la
mission de 2003 et les nouvelles recommandations spécifiques de cette mission.
3.3.1.
Recommandations fondamentales de 2003
3.3.1.a. Soutien de la direction : Afin de mettre en œuvre un système d’informations
performant, il est crucial de bénéficier du soutien manifeste et résolu de la part des plus hauts
niveaux de l’organisation. Cette vision de la direction doit être cultivée et se refléter à tous
les niveaux subalternes de l’organisation. Cette vision claire du rôle de la gestion de
l’information et des attentes du système doit venir de la DGEF et être communiquée à
l’ensemble de l’Agence. Le véhicule logique est une politique d’informations globale
énonçant clairement la vision et le futur de l’Agence.
Statut 2005 : Une politique d’informations est en cours de réalisation. Le Projet Jariala
participe à la mise au point et à la réalisation d’un système d’informations et de la structure
nécessaire qui le prendra en charge par la suite. La prise de conscience de l’importance d’un
système d’informations est évidente aux plus hauts niveaux du MEEFF.
3.3.1.b. Établir une politique d’informations de la DGEF : L’ébauche du Projet de
Politique d’informations forestières rédigée par Abraham Elison a identifié les éléments
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
essentiels à une politique de gestion de l’information. Notre équipe s’est réunie avec l’auteur,
a révisé l’ébauche du document et donné ses impressions.
La mise au point d’une politique d’informations globale pour la DGEF devrait suivre les
décisions prises sur les recommandations d’Elison. Il semblerait que le rôle que jouent les
informations au sein de l’Agence ne soit pas toujours bien saisi. La politique doit
manifestement aborder le flux des informations et les attentes concernant la qualité. La
politique doit inclure les composantes suivantes :
3.3.1.c. Rôles et responsabilités : Cette politique traitera des rôles et des responsabilités des
personnes et des niveaux organisationnels à travers l’Agence. Il est utile de déterminer
clairement le rôle que jouent les informations dans l’Agence. Ceci porte sur les questions
concernant les informations qui peuvent être divulguées, et dans ce cas à qui elles peuvent
l’être, ainsi que le niveau administratif approprié habilité à prendre ces décisions.
L’administration des données s’avère être un besoin crucial qui n’est pas encore satisfait à de
nombreux de niveaux de l’organisation.
Statut 2005 : L’ébauche d’une feuille de calcul et d’un livre blanc indiquant les rôles et les
responsabilités fut examinée et fit l’objet de discussions. Jariala s’attache actuellement à
achever ce document, en collaboration avec le DSI et le CGP. Voir Annexe E pour un report
sur nos discussions concernant des responsabilités internes qu’une agence devrait mettre en
œuvre pour développer un système d’information et Annexe N pour un liste des rôles et
responsabilités de tous les acteurs.
3.3.1.d. Analyse des besoins d’informations : Cette analyse constitue la première des étapes
de base à réaliser rapidement avant d’établir une politique d’informations et de mettre en
œuvre ultérieurement un système d’informations. Les besoins d’informations à tous les
niveaux de l’organisation doivent être étudiés et décomposés en suivant les données et les
méthodes de recueil des données. L’analyse des besoins d’informations doit s’intéresser aux
métadonnées tabulaires et géographiques.
Statut 2005 : Une première analyse des besoins d’informations avait été réalisée en 2004. Ce
travail visait à mettre en évidence les besoins de la DIREEF. Le deuxième jour de la mission,
nous avons examiné les résultats écrits de cette analyse et avons discuté du processus. Le 16
août, nous nous sommes réunis avec la DIREEF à Antisirabe et avons procédé à une analyse
des besoins d’informations avec cette agence, et également avec le l’équipe a Fianarantsoa le
17 et 18 août (voir Annexes K,L et M). Le but de cet exercice était de leur montrer comment
procéder pour poser des questions et prendre note des besoins et des impératifs. L’analyse
des besoins d’informations a apporté un complément aux résultats obtenus lors de la réunion
de 2004. Le processus d’analyse des données d’informations est désormais bien saisi et il est
en cours aux nombreux niveaux de l’organisation. Voir Annexe S pour les premiers
reflections de la DGEF concernant un inventaire des components essentielles pour la gestion
interne d’un système d’info.
3.3.1.e. Protocoles normalisés pour le recueil de données : Des données cohérentes
présentées sous des formats normalisés sont les fondations d’un système et d’une politique
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
d’informations performants. L’analyse des besoins d’informations décrira quelles sont les
informations et les données nécessaires pour répondre aux objectifs et aux besoins de la
politique de la direction de la DGEF. Des protocoles normalisés définiront le format et
fourniront des instructions précises pour le recueil et le transfert des données dans le système
d’informations. Les protocoles normalisés sont liés à l’analyse des besoins d’informations et
au Plan d’acquisition des données.
Statut 2005 : Les protocoles normalisés n’ont pas encore été établis pour supporter les
besoins de données identifiés. Les données sont recueillies mais cette tâche n’a pas été faite
selon des méthodes normalisées ou des mesures précises ou fiables. Voir Annexe O pour un
discussion sur l’importance des protocoles standards pour la collecte d’information, et
Annexes K, L, et M pour des méthodologies qui vont aider la DGEF identifie et collecte des
données standardisés.
3.3.1.f. Plan de l’infrastructure de l’information d’entreprise : Outre l’analyse des
besoins d’informations, la mise au point d’un Plan de l’infrastructure de l’information
d’entreprise est essentielle. Ce plan permettra à l’Agence d’indiquer ses besoins précis en
matériel informatique, logiciels et réseau, et à lui procurer un moyen d’évaluer la sécurité de
la technologie. À tous les niveaux de la DGEF, les besoins informatiques et ceux nécessaires
à l’activité doivent être évalués et comparés à la technologie disponible et pratique. Les
connexions et liens entre chaque entité sont d’une grande importance puisqu’ils facilitent le
mécanisme de flux des données. Une fois achevé, le plan serait un excellent moyen de
faciliter une connectivité interministérielle et au sein du ministère même.
Statut 2005 : Le processus de développement d’un Plan de l’infrastructure de l’information
d’entreprise est entamé. Les inventaires de matériel informatique, y compris des
périphériques et de l’équipement connexe sont achevés (voir Annexes C & J pour une liste
des équipements trouvés en 2005). Les plans d’acquisition ont fait l’objet de discussion et
bien que rien formelle n’a été mis par écrit, Annexe D offre des recommandations sur les
équipements nécessaires, selon la perspective de l’équipe USFS. Aucun plan en matière de
logiciels, réseau ou de connectivité globale n’a été révélé, mais les discussions avec le DSI
est le début de la développement d’un système formelle. Un plan logique concernant la
gestion du matériel informatique, des logiciels et des informations au sein du siège fit l’objet
de discussions mais n’est pas encore achevé. Le Plan de Travail en Annexe F donne une
séquence logique des taches et étapes à mettre en œuvre pour achever la développement des
toutes les components pour ce systeme.
3.3.1.g. Plan d’acquisition des données : La politique doit aborder les moyens par lesquels
les informations arrivent au sein du système d’informations de l’Agence. Ces besoins doivent
inclure le matériel comme des enregistreurs de données portables, du papier et des
formulaires normalisés. Chaque niveau de l’organisation (DIREEF, CIREEF, etc.) peut avoir
des données et des informations qui atteindront les bases de données collectives. Des
consultants, des bénévoles et des membres du personnel de la DGEF peuvent être de bonnes
ressources pour recueillir l’information.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Statut 2005 : Pour l’heure, il n’a pas été réalisé de plan d’acquisition des données. Dès que
l’analyse des besoins d’informations aura été achevée, ou du moins pour certaines portions
des besoins de l’activité, il sera possible d’établir ce plan. Voir Annexe G pour des
informations et points de départ pour élaborer un plan d’acquisition des données.
3.3.1.h Plan concernant les ressources humaines : Une fois l’infrastructure d’entreprise
connue et l’analyse des besoins d’informations achevée, la politique devra se pencher sur
l’organisation à suivre pour accomplir, maintenir et prendre en charge les tâches indiquées
dans la politique.
Statut 2005 : Il n’a pas été réalisé de Plan concernant les ressources humaines. L’équipe
USFS a préparé Annexe E après avoir étudié la situation existante. Cette Annexe offre des
suggestions pour améliorer la situation et peut servir comme un plan de ressources humaines
pour la gestion de l’information. Annexe G donne des rubriques concernant des plans de
formation pour renforcer la capacité des cadres de la DGEF dans ce domaine.
3.3.1.i Observations sur les recommandations fondamentales de 2005 :
Comme indiqué dans la section des objectifs, nous avons procédé à plus de 28 entretiens
formelles avec des personnes et des organisations clés qui connaissaient les systèmes
d’informations, les besoins de l’activité et l’organigramme du MEEF. Les observations
suivantes ont été formulées à partir de ces entretiens :
•
L’établissement de statistiques pour les rapports trimestriels et annuels était l’un des
besoins de l’activité les plus importants exprimés au sein des niveaux structurels de la
CIREEF, la DREF et la DGEF.
o Le rapport trimestriel est le moyen primordial de présentation ascendante de
l’information à l’échelle de l’organigramme de l’agence. Lorsque nous
demandions quelles étaient les 10 tâches ou opérations les plus importantes, ce
rapport était mentionné pratiquement dans tous les entretiens. Il semblerait
qu’il y ait une vue d’ensemble et une prise de conscience des besoins
d’informations, mais on ne discerne pas de format normalisé pour le recueil de
données, ni de résultat statistique et analytique ou de normes spatiales ou
géographiques. Deux CIREEF ont indiqué séparément qu’elles passaient
beaucoup de temps à recueillir des informations de base sur le terrain et à les
transposer ou reformater dans une structure de rapport ascendante. Le fait
d’automatiser ce processus produirait des résultats substantiels.
•
Un manque de personnel, d’équipement, de logiciels et de formation en SIG et
système d’informations existe réellement.
o Une composante géographique aux informations forestières est essentielle
pour les inventaires, la délivrance de permis, l’allocation des ressources et
l’élargissement de l’information à la faune et aux interactions économiques et
sociales. À plusieurs reprises nous avons entendu parler de projets d’acquérir
davantage de personnel, d’ordinateurs et de logiciels mais il ne semble pas y
avoir de feuille de route pour le déploiement de ces ressources. En attendant la
- 10 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
livraison de ces ressources, il serait bon de prendre des mesures préparatoires
(Voir Annexe N). Par exemple, avoir une idée claire de la structure
géographique. Autrement dit, d’après quel schéma géographique les données
forestières seront-elles représentées (point, polygone, quadrillage). Il faudra
aussi savoir quelle relation entre les données et les entités géographiques
adopter (base de données géographiques, base de données ARCGIS), établir,
maintenir et modifier au cours du temps (Voir Annexe G, Section 1). Nous
avons passé un certain temps avec le personnel du MEEF qui avait des
connaissances sur le SIG. Ces personnes avaient les notions de base
concernant le SIG et une expérience et compréhension préliminaires de la
gestion d’un système géographique et d’informations. Cette observation
marque un changement par rapport à celle qu’avait faite la mission de 2003.
Voir Annexe Q pour les raisons pourquoi on a besoin du SIG et la capacité de
développer les cartes comme outil de gestion.
•
Les besoins complémentaires de l’activité doivent être identifiés par l’intermédiaire
de la participation
o Nous avons étudié les résultats d’un premier effort visant à identifier les
besoins et les impératifs au sein de l’activité. C’était un bon début. D’autres
aspects du MEEF aux divers niveaux de l’organigramme doivent suivre le
même processus (Voir trois exemples en Annexes K,L et M). Ceci étaiera la
portée générale des tâches au sein de l’activité, l’information requise pour
achever les tâches et ultérieurement les besoins élémentaires de données pour
fournir les informations.
•
Les protocoles décrivent COMMENT recueillir des données cohérentes. Il est
important de mettre au point des protocoles.
o Il n’a pas été établi de protocoles normalisés concernant les données à
recueillir, la manière de les recueillir, leur fiabilité et leur précision, leur
répétitivité et leur cohérence. Nous avons fourni un document court faisant
état de l’importance des protocoles normalisés dans l’Annexe O. L’un des
éléments de base d’un système d’informations normalisé est un nombre de
données fiables de qualité connue garnissant la base de données. Une fois les
protocoles normalisés établis, les feuilles de données normalisées,
l’instruction, la formation et même les systèmes de recueil de données
susceptibles d’être automatisés peuvent être utilisés (enregistreurs de données,
etc.).
•
La DSI est fortement décidée et est susceptible de partager ses ressources et ses
compétences.
o La relation entre la nouvelle entité DSI et le MEEF est au stage du
balbutiement. La possibilité de tirer parti des ressources, de l’expérience et du
succès de chacune de ces agences est énorme. Les rôles et les responsabilités
se dessinent ; plus ils se concrétiseront, plus il y aura de chances d’établir une
direction et une vision commune entre la DSI et le MEEF.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
La DSI connaît ses limites et encourage ouvertement la DGEF à communiquer ses
points forts en prenant des rôles et des responsabilités en matière de mise en œuvre
o Nous avons eu une réunion avec la DSI et ses membres étaient également
présents aux séances d’information préliminaire que nous avons tenue le 25
août et 2 septembre. Lors de ces deux réunions, il était fortement question de
faciliter la coordination entre les groupes. Nous avons eu la nette impression
que les agences voulaient travailler en collaboration et tirer partie de leurs
points forts réciproques. Cependant, les participants ont reconnu que les rôles
et les responsabilités de la DSI n’étaient pas bien compris de tous. Ce fut une
bonne occasion de soulever ce point, puisque les deux agences pourraient être
amenées à adopter des structures complémentaires l’une de l’autre. Voir
Annexe N pour nos suggestions sur la collaboration entre la DGEF et le DSI.
•
Une attitude propice à la coopération se remarque partout
o Lors de chaque réunion et entretien auxquels nous assistions, nous ressentions
une attitude propice à la coopération inconnue jusqu’ici. C’était
particulièrement le cas de la nouvelle agence DSI ainsi que de la nouvelle
infrastructure du gouvernement régional. Ces deux organisations furent citées
comme étant essentielles pour créer, maintenir et déployer un système
d’informations. À plusieurs reprises, nous avons entendu parler de plans de
collaboration et d’activité menés conjointement l’une avec l’autre.
•
Il existe une plus grande appréciation des avantages offerts par un système
d’informations et les technologies de l’information.
o L’environnement de la technologie a changé depuis 2003. Nous avons
entendu parler de projets d’investir dans du matériel d’infrastructure (entre 50
et 200 nouveaux ordinateurs sont attendus). Nous avons parlé avec une
CIREEF qui a des compétences, une conception et une vision énormes de ce
qu’un système d’informations, surtout avec une composante géographique,
pourrait apporter à l’agence. Cette prise de conscience est un contraste
saisissant par rapport à il y a deux ans. Il est clair que des investissements ont
été faits au niveau de la formation et de l’embauche de personnel compétent
du point de vue technique. Ces investissements produiront des résultats
importants dans un avenir proche. La Directrice Générale comprend
l’importance d’un système d’information compréhensif et fonctionnel dans
tout effort d’améliorer les communications interne et externe dans une
organisation, et il faut continuer de partager ce point de vue avec tous les
cadres de la DGEF.
•
La communication est une grande préoccupation
o La communication était un sujet abordé à chaque réunion. Avec la DSI et
l’Infrastructure du Gouvernement régional, l’agence et les agences
coopérantes échangeaient des idées et des informations sur les systèmes
informatiques, les bases de données et les besoins de l’activité. La
communication sera essentielle pour s’assurer que tous les besoins en TI sont
- 12 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
satisfaits, qu’il n’y a pas de répétitions et que la capacité et les compétences
sont bien comprises.
•
3.3.2.
Il existe une prise de conscience plus large de la valeur de la technologie et de son
potentiel
o L’un des changements les plus frappants entre cette mission et celle de 2003
est l’appréciation et l’anticipation de ce que la technologie pourrait apporter à
la DGEF. Au cours de la première mission, relativement peu de gens
comprenaient le concept des systèmes d’informations d’entreprises et la
valeur qu’ils pouvaient avoir au sein d’une agence comme la DGEF. Les
participants qui en reconnaissaient le potentiel étaient rarement des employés
de la DGEF (à l’exception de Volatiana et de son personnel). Lorsque nous
avons rencontré divers membres du personnel de la DGEF à différents
niveaux de l’organisation en 2005, il était clair qu’ils avaient des
connaissances assez poussées sur les systèmes d’informations, avec une
expérience précise en analyse et organisation géographiques. Ces
connaissances ont été communiquées aux divers niveaux de la DGEF et il
existe une vision commune des avantages dont bénéficierait l’agence grâce à
un système d’informations.
Recommandations pour le système d’informations
3.3.2.a. Mettre en œuvre un Système d’informations de la DGEF à partir d’une
conception de proposition pilote
La recommandation fondamentale de notre mission est de mettre en œuvre un système
d’informations pour la DGEF capable de suivre les activités et les fragments d’informations
cruciaux pour l’Agence. Cette recommandation est la même qu’en 2003. Ce système doit être
basé sur le système existant installé au Bureau des Mines. Grâce à des recommandations
fondamentales en place, concevoir une application de base de donnée intégrée
géographiquement devrait être faisable d’un point de vue technologique. Veuillez vous
référer à l’Appendice F, Plan d’action 2006 pour la mise en œuvre d’un système
d’informations pour la DGEF.
• Nous recommandons que la priorité initiale du système TI porte sur le niveau CIREEF
de l’organisation.
• Ceci représente le premier point de normalisation.
• C’est le niveau qui recueille les donnée, connaît le mieux les informations, la qualité
des données et les besoins de l’activité.
• Donner la priorité à ce niveau bénéficiera à toute la DGEF.
D’après les entretiens et les observations du système existant au Bureau des Mines, les étapes
suivantes devraient fournir les fondations d’un Système d’informations opérationnel pour la
DGEF :
1. Les données seraient recueillies au niveau du terrain et de la communauté par le
personnel de la DGEF et ses partenaires.
- 13 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
2. Les données seraient organisées dans un format normalisé sur des feuilles de
calcul de données ou, à l’avenir, des enregistreurs de données portables.
3. Les données, y compris les cartes, seraient recueillies et revues par la CIREEF.
4. La saisie des données se ferait au niveau de la CIREEF dans MS Access.
5. Les données auraient un lien avec les couches SIG en utilisant les points de
quadrillage comparables au BCM lorsqu’une donnée est fournie à la CIREEF.
6. Le transfert des données par l’intermédiaire d’un système de courrier
électronique (en attendant la mise en place d’un réseau fiable).
7. La production automatisée de rapports de sortie de données normalisée serait
disponible pour la DIREEF et la DGEF.
Pour voir un exemple de la manière dont un tel système fonctionnerait, il faut se rendre au
Bureau des Mines et passer en revue le processus et les procédures de réclamations
concernant les Mines. Leur système permet au flux d’information concernant les permis de
monter de la base au niveau hiérarchique le plus élevé du gouvernement et de retourner à la
base en 24 heures. Selon les personnes que nous avons interrogées, un flux d’informations
semblable au sein des Eaux et Forêts pourrait mettre de nombreux mois, voire même un an,
pour terminer son transfert.
La structure des données serait dictée par l’analyse des besoins d’informations mais nos
recommandations seraient de se concentrer d’abord sur les besoins de l’activité identifiés
pour achever les rapports trimestriels et annuels à chaque niveau de l’organisation. Les objets
occupant de l’espace seraient d’abord grossièrement représentés. La DGEF pourrait utiliser
les polygones carrés du Bureau des Mines ou simplement des points pour définir les activités
selon leur étendue sur un paysage.
La recommandation pour le système d’informations concerne un petit système entièrement
opérationnel à l’échelle de la DGEF. Les points complexes et autres zones d’activité
pourraient être abordés ultérieurement lorsque les ressources augmenteront et que le rythme
sera pris. Cette méthode évolutive permettrait un succès précoce sur lequel bâtir
ultérieurement les fondations solides des technologies de l’information.
Cet effort présenterait une opportunité excellente de coopérer avec la DSI et l’Infrastructure
du gouvernement régional. Les besoins de l’activité et les informations de base seraient
dérivés de la DGEF. Les nouvelles versions ultérieures pourraient s’intéresser aux besoins
d’informations de ces deux nouvelles entités.
Encore une fois, veuillez voir l’Appendice F pour les détails d’un programme de travail
proposé pour 2006 et Annexe G pour un document cadre sur le SIG.
- 14 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
3.3.3.
Recommandations pour l’infrastructure
3.3.3.a. Augmenter les ressources procurées à la CIREEF et la DIREEF :
Il faudrait augmenter les effectifs au sein de la CIREEF et de la DIREEF pour recueillir
les données et assurer le fonctionnement du système d’informations.
Fournir les ressources SIG au niveau de la CIREEF et la DIREEF pour l’organisation.
Au long terme, ceci inclura un spécialiste SIG par bureau au deux niveaux de
l’organisation. Au court terme, il pourrait y en avoir deux au niveau de la DIREEF ;
leurs tâches comprendraient la prise en charge du niveau de la DIREEF et des
déplacements vers les CIREEF au sein de cette DIREEF pour prendre en charge les
activités sur une base ponctuelle. Il faudrait aussi inclure les ressources en matériel et
logiciels pour les rendre performants. Au niveau de la CIREEF et sous celle-ci, nos
recommandations incluent la fourniture d’outils de base pour gérer les ressources
forestières. Ceci comprendrait du papier et des formulaires ainsi que des moyens de
transport. Lors de la plupart des entretiens, la question d’indemnités trop faibles pour
les employés a été soulevée. Ce point devrait être traité par un accroissement de
ressources fournies à l’Agence.
Une formation considérable est nécessaire à la CIREEF et à son niveau hiérarchique
supérieur pour aligner le personnel au niveau d’utilisateur SIG et dans des cas limités
au niveau d’analyste SIG.
Il faudrait faire des investissements importants en matériel informatique (voir Annexe
D). Il faudrait déployer des postes SIG et des ordinateurs personnels haut de gamme au
niveau de la CIREEF et au-dessus de celle-ci. En outre, des serveurs et une
infrastructure de réseau devraient être mis en place au sein des niveaux de
l’organisation et entre ceux-ci.
Le logiciel existant arrive au terme de son cycle de vie et la prise en charge devient de
plus en plus limitée. L’abandon de la prise en charge d’Avenue par ESRI pour se
concentrer sur la plateforme ArcGIS est un exemple de cette tendance.
Il existe un net besoin d’une installation et de maintenance de réseau à tous les niveaux
de la DGEF.
3.3.4.
Recommandations concernant le suivi
Nous souhaitons recommander les points suivants pour conserver des relations
professionnelles intactes et rester engagés dans les progrès du système d’informations.
•
•
Établir des conférences téléphoniques trimestrielles avec le USDA pour connaître
l’état d’avancement et établir un suivi.
L’USDA évaluera les rendements de la mission d’après le progrès effectué par
rapport au plan de travail en fonction des :
- 15 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Points de référence :
• Analyse des besoins d’informations achevée
• Protocoles achevés
• Phase de conception de l’infrastructure
• Phase de formation
Voir Annexe F pour plus d’information sur les besoins d’appui pour la mise en oevure du
plan de travail.
IV. CONCLUSIONS
1. On constate un net progrès vers la mise en œuvre de systèmes d’informations au sein
de la DGEF.
2. Grâce à un progrès continu sur l’analyse des besoins d’informations, la réalisation
des protocoles et autre infrastructure, un système d’informations général pourrait être
en place d’ici fin 2006.
3. Donner la priorité au niveau de la CIREEF satisfera les besoins de l’activité dans
l’ensemble de la DGEF.
- 16 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE A: TERMES DE REFERENCE
MinENvEF- DGEF
Termes de Référence
Appui USFS en Système Information :
Cadrage de la gestion de l’Information et Renforcement de capacité
1. Contexte :
•
Le Système d’Information au niveau de la DGEF :
Plusieurs niveaux de difficultés sont observés au niveau des Systèmes d’Informations de la DGEF :
- Il est assez peu structuré, les bases de données en place sont très compartimentés et il y a très
peu d’informatisation.
- Il a besoin de ressources. Il n’y a pas d’informaticien ou de spécialiste en systèmes
d’informations au niveau du Ministère.
- Il a besoin de développer un cadre et des systèmes modernes et performants pour soutenir les
activités tel le zonage des Forêts, la mise en place des Sites de Conservations, le suivi des
permis et redevance d’exploitation …
- IL a besoin d’un plan de développement réaliste et soutenable par les financements
disponibles
La DGEF et les décideurs de MinEnvEF ont une réelle volonté mettre en place un système de gestion
de l’information permettant de disposer des informations fiables et à temps pour améliorer le
processus de prise de décision, la transparence dans la gestion des ressources forestières et la bonne
gouvernance pour l’ensemble du secteur forestier.
Au niveau de la DGEF, c’est actuellement l’Unité Système d’Information Forestière et
Communication ( USIFC) rattachée directement à la Direction Générale qui gère les projets
de systèmes, en collaboration avec le Service de la Statistique, qui gère le contenu.
Dans un cadre plus large, le Gouvernement de Madagascar met actuellement en œuvre un projet de
liaison par intranet de l’ensemble des départements Ministériels, avec des objectifs de concrétisation
de ces connexions physiques d’ici la fin de l’Année. IL est donc important pour le MinEnvEF de
mettre au point très rapidement l’organisation qui permet de participer pleinement à ces objectifs,
aussi bien en termes de planification, que de suivi ou d’informatisation.
•
La Direction du Système d’Information de MinEnvEF
Rattaché directement au Secrétariat Général du Ministère des Eaux et Forêts, cette
direction est nouvellement créée depuis 2 mois. Sa mission consiste à coordonner et à
règlementer l’ensemble des systèmes d’information des 2 directions générales avec les
systèmes automatisés de traitement / Communication.
•
L’Unité Système d’Information Forestière et Communication (USIFC) :
L’USIFC est actuellement en charge de la coordination de la gestion des informations
forestières. Dans son rôle de coordination elle est supposée assurée le développement de
tous les éléments nécessaires pour l’instauration d’un système d’information cohérents et
efficaces pour l’ensemble de l’administration forestière. Les objectifs de ce service sont de
- 17 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
promouvoir le rôle de l’information dans la mise en œuvre des activités de la DGEF et de
rendre effectif le rôle de l’information en tant qu’outil d’aide à la décision, de planification,
de mise en œuvre des activités et de suivi évaluation à tous les niveaux de l’administration
forestière (DGEF, DIREEF, CIREEF, CANF...)
4 grandes activités sont en cours de mise place par cette unité, entre autres, (i)
l’instauration et la mise en place de norme et de standard dans la gestion des informations
au niveau de la DGEF dès la collecte des informations jusqu’au traitement des
informations, (ii) l’identification des besoins et du rôle de chaque service en matière de
gestion de l’information (dans le système d’information), (iii) la décentralisation de la
gestion des informations,(iv) l’amélioration de la circulation des informations entre les
Directions et Services centraux et les services déconcentrés (DIREEF, CIREEF, CEEF,
Etc.).
•
Les appuis de USAID et de USFS
USAID Madagascar à travers ces différents programme d’appui successif au secteur forestier
(MIRAY, PTE, et actuellement Jariala) à soutenu le développement de cadre général de gestion des
informations à travers la formulation d’une politique de l’information d’une part et la mise en place
d’une unité de système d’information au niveau du service forestier d’autre part. Des efforts
particuliers ont été fournis pour renforcer techniquement les capacités des agents de cette unité et de
développer organisationnellement le développement du système d’information de la DGEF.
L’objectif des appuis étant de mettre en place un système d’information efficace et cohérent au
niveau de l’administration forestière en vue d’améliorer la bonne gouvernance dans le secteur
forestier.
Dans le but de supporter la DGEF dans l’atteinte de ses objectifs pour la mise en place d’un système
d’information efficace les appuis, les expériences et les expertises de USFS ont été sollicités. Ainsi,
en 2003, une mission d’appui et d’assistance technique venant des services forestiers des Etats Unis
sont venus à Madagascar pour faire un assesment du système d’information de la DGEF et de
formuler des recommandations pour asseoir un système d’information efficace.
Suite à la mission de USFS en 2003, la DGEF s’est attelé à mettre en œuvre les recommandations
formulées. Un Tdr en vu de la conduite d’un processus d’analyse des besoins en information a été
développé, puis exécuté et validé à travers un atelier qui s’est déroulé à Antsirabe en Aout 2004. La
mise en eouvre de cette activité a été prise en charge par la Banque Mondiale à travers les fonds PPF
(Pre-Program Fund du PE3).
•
Les appuis du projet Jariala/USAID en matière de système d’information
Jariala est un projet d’appui à une meilleure gestion du secteur forestier, et financé par l’USAID. Un
de ses résultats est d’appuyer la mise en place d’un système d’information viable et utile au niveau de
l’administration forestière, et ce, en synergie avec le financement de la Banque Mondiale dans le
cadre du programme PE3.
Dans sa stratégie d’appui aux systèmes d’informations, défini avec les responsables de la DGEF, il a
été décidé :
- Pour 2005,
o de développer les bases d’un bon système d’information à travers la clarification des
rôles, puis la formalisation définitive des besoins en informations, et l’initiation de la
mise en place d’une standardisation en vue d’une bonne informatisation des services.
- 18 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
de développer un plan d’informatisation en vue de préparer le dispositif d’appui des
systèmes informatiques et le mode d’implémentation des nouvelles technologies de
l’information. Un plan de financement réaliste serait ainsi établi pour les années à
venir.
o De développer les stratégies pour les modes de gestion spatialisées de l’information :
SIG, Cartographie …
o de former et de sensibiliser la centrale sur le partage d’information, à travers la mise
en place de système de réseau
o d’assurer le bon fonctionnement organisationnelle des systèmes manuels au niveau
décentralisés, afin de permettre une meilleure informatisation pour les années
suivantes
Pour 2006
o D’accélérer la normalisation des bases de données entre les Directions Générales
(DGEF, DGE, CGP)
o De terminer la mise en œuvre des systèmes de gestion spatialisée des informations au
niveau décentralisées
o De terminer le dispositif d’appui à l’informatisation (formation, disponibilités
d’administrateurs en informatique …)
o De mettre en place les systèmes informatiques intégrés au niveau décentralisées ,
essentiellement CIREEF, tel que défini par le plan informatique.
o
-
Toutefois, des dossiers concrets et urgents seront immédiatement entamés dès 2005, sans attendre le
plan informatique, afin de supporter l’ensemble des processus de définition des nouveaux modes de
gestion du secteur. A titre d’exemple : formation et renforcement de capacités, fournitures
d’équipements informatiques, base de donnée pour le système de suivi …
Pour appuyer la conduite de ces processus, Jariala est en train de recruter un spécialiste national en
Système d’Information, ayant de fortes capacités opérationnelles en informatique et en réseaux. Il
travaillera en étroite collaboration avec l’équipe USFS, et sera leurs interlocuteurs au niveau du projet
Jariala.
2. Cadrage de cet appui de USFS.
Il est prévu qu’après le recrutement du spécialiste en Système d’Information de Jariala, ce dernier
entamera des sensibilisations, des réflexions et de développement de scénarios au niveau de la DGEF
pour la mise en place de l’organisation en information et du plan informatique.
L’équipe Jariala collectera le maximum d’information pour que,
l’équipe USFS puisse venir 2 mois après le début du processus, afin d’apporter des appuis concrets en
matière de formation et d’expériences dans l’ensemble des domaines concernés, et spécifiquement les
systèmes d’organisation d’informations thématiques et les systèmes SIG.
3. Objectifs de l’appui :
L’objectif des appuis de l’USFS pour cette mission est
- d’appuyer la DGEF dans le cadrage de l’organisation des systèmes d’informations
- et de renforcer les capacités de USIFC par transfert de savoir faire sur le terrain afin de
continuer vers les prochaines étapes
Concrètement, pour 2005, il s’agit de :
- 19 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
•
•
•
•
•
•
Aider l’USIFC et la DAT à choisir parmi les différents scénarios et puis à affiner la
proposition de rôles et les responsabilités en terme de gestion et de la communication de
l’information.
Aider l’USIFC, en partenariat avec la CGP et la DAT, à formaliser concrètement les formes
et les formats des besoins en informations au niveau des grandes fonctions de gestion du
service forestier
Apporter leurs expertises dans la finalisation du plan informatique qui est en cours de
développement au niveau de la DGEF, aussi bien en termes de systèmes, que de matériels ou
de ressources humaines.
Formulé la stratégie et le plan d’implémentation de système SIG et Cartographie pour la
DGEF
Appuyer la définition du dispositif (structure, compétences, ressources humaines) d’appui en
matière de systèmes d’informations et de systèmes informatiques
Etablir un plan opérationnel pour la mise en place de Système Informatique Décentralisée
dans le cadre du Budget Programme 2006
De faire un transfert de savoir faire au niveau de USIFC sur la formulation pragmatique des
systèmes au niveau décentralisé , accompagnés des techniques de traitement (Business
requirement) des besoins en informations formulées par les différents services et niveau de la
DGEF
4. Les principales tâches à exécuter sont :
Sur la base des documents préparés et des informations collectées par le spécialiste de Jariala :
•
Tache 1 : Appui au développement et à la formulation des rôles et responsabilités de chaque
entité évoluant dans la gestion de l’information au niveau de la DGEF
o
o
o
o
o
•
Identification de toutes les parties prenantes en terme de gestion et d’utilisation de
l’information.
Définition du rôle et responsabilité de chaque Service/Direction et tous les niveaux de la
DGEF en terme de gestion et d’utilisation de l’information. Les inter relations avec DGE
et CGP seront aussi prises en compte.
Développement d’une organisation fonctionnelle des relations entre les différentes parties
prenantes en terme de flux d’information
Définition des attributions des dispositifs d’appui à la gestion et au traitement automatisé
de l’information, y compris l’USIFC
Définition des besoins et des formes d’appuis externe (externalisation par exemple), pour
accompagner efficacement l’opérationalisation des systèmes de gestion de l’information.
Tache 2 : Revu et enrichissement de la formulation des besoins en Information du service
forestier.
o Formation sur les procédures d’analyse des besoins en information. Exemples concrets
sur ce domaine.
o Sensibilisation et formation pratique sur : - les relations entre décisions et disponibilités
des informations, - la qualité et le niveau de précision des informations, la valeur
intrinsèque des informations, - les modes d’utilisations des informations.
o Analyse critique du contenu du document et présentation de recommandations pour
améliorer le contenu du document sur les besoins en information
o Etablissement d’un plan d’action pour la finalisation du document
- 20 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
Tache 3 : Etablissement d’un document cadre pour la mise en œuvre de dispositif SIG et
cartographie réaliste et opérationnel au niveau de la DGEF central et déconcentrée
o
o
o
o
o
o
•
Tache 4 : Revu et enrichissement du draft document de plan informatique établi
o
o
o
o
o
o
o
o
•
Apporter un appui sur l’analyse des besoins en équipement et infrastructure pour la
Gestion de l’Information de la DGEF
Evaluer de l’opportunité des systèmes et des sous systèmes proposés
Evaluer les besoins en matériels de traitements automatiques, et du plan
d’implémentation
Appréciation des de base de données prévues
Apporter des expertises sur les systèmes de communications et d’interconnexions : inter
et intra Services aussi bien au niveau Central que Déconcentrée
Faire une revu des dispositifs d’appui prévus, sur la base des nouveaux rôles et
responsabilités définis.
Revu des priorités pour le plan d »’action 2005 du plan.
Etablir le plan d’implémentation au niveau des CIREEFs pour 2006
Tache 5 : Technique de traitement et d’exploitation des besoins en information : « business
requirement » pour le
o
o
o
o
•
Revue des besoins en systèmes SIG et cartographie, à tous les niveaux
Revues des capacités en systèmes SIG et cartographie, aussi bien interne que externe à la
DGEF.
Revue des utilisations de SIG et cartographie aux différents niveaux
Etablissement des stratégies, en fonction du niveau des besoins, en systèmes SIG
Etablissement des dispositifs, des ressources et du planning à mettre en œuvre pour ces
stratégies
Etablissement d’un plan d’implémentation, chiffré, valorisé avec les responsabilités pour
ces différentes strtagies
Notion de « business requirement »
Relation entre « business requirement » et besoins en information
Méthodologie pour le développement « d’un business requirement »
Illustration par des exemples concrets sur des informations issues de la DGEF.
Tache 6 : Information et partage d’expériences en matière de développement de protocole
standard de collecte des données
o
o
o
o
Protocole standard de collecte de données : le contenu, l’utilité
Méthodologie de développement de protocole
Développement de plan de collecte de données
Illustration par des exemples concrets
5. Résultats attendus :
•
Un document de revue des rôles et responsabilités de chaque partie prenante en terme de
Gestion de l’Information est développé et proposé à la DGEF
- 21 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
Une analyse critique du document d’identification des besoins en information est effectuée et
des recommandations sont formulées pour améliorer le document.
•
Un document de stratégie sur les systèmes de gestion spatialisée de l’information avec son
plan d’implémentation est proposé à la DGEF
•
Des recommandations sont émises pour le document draft de plan informatique pour le
DGEF, aussi bien en termes de ressources, d’infrastructures, de communications ou de
connexions, et de dispositifs.
•
La technique de développement de « business requirement » est acquis par les techniciens de
l’USIFC et du SSLC (Service de la Statistique, de la Législation et Contentieux)
•
La technique de développement de protocole et de format standard de collecte de
l’information est acquise par le personnel de USIFC.
•
Un plan d’action à court et moyen sur les prochaines étapes pour la mise en place du Système
de gestion de l’Information de la DGEF est élaboré
6. Biens livrables :
•
•
•
Rapport de mission sur les appuis effectué à Madagascar
Les différents documents liés à chaque résultat ci-dessus.
Un plan d’action à court et moyen terme pour les prochaines étapes
7. Qualifications :
Les experts de l’USFS seront identifiés par le Coordinateur des Programmes
Africaines de l’USFS à Washington. Si possible, l’équipe de l’USFS devra au moins
être composée de deux experts avec les compétences suivantes :
1. Un expert en renforcement organisationnel d’un système d’information, avec de fortes
expériences en matière d’informatique
2. Un expert SIG et cartographie,
Les agents de USFS travailleront directement en étroite collaboration avec les agents de la DGEF
pour cette session de formation. Ils assureront un échange d’expérience de ce qui se passe aux Etats
Unis en matières d’adjudication.
8. Durée et Calendrier de Travail :
La mission se déroulera du 14 Aout 2005 au 03 Sept 2005
- 22 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE B : PERSONNES CONTACTES
Voici une liste de contactes faites pendant la mission d'août 2005 au Madagascar. Cette liste
est limitée à ces individus qui ont eu des cartes de visite professionnelle de visite à fournir.
Beaucoup n'ont eu aucune carte à offrir. 28 entrevues au minimum formelles ont été
conduites pendant le voyage, y compris les directeurs supérieurs de beaucoup d'agences et
organismes non gouvernementaux et leurs personnels techniques. Sur demande, un plus
grand document est disponible qu'inclue toutes les cartes balayées pour l'information plus
complète sur les la plupart de ces chaque des individus.
•
Radiharisoa R. Monique, Directeur General Des et Forets, Ministere Environnement
Des Eaux et Forets, Antananarivo
•
Abe’, Jariala Projet, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID, IRG Corporation
•
Andrew Keck, Chef de Projet, Jariala Projet, Member de’ Alliance Ecoregionale
USAID, IRG Corporation, Antananarivo
•
Mahefa Rijasoa RAKOTONDRANOA, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID,
IRG Corporation, Antananarivo
•
ANDRIAMBOAVONJY Evah, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID, IRG
Corporation, Antananarivo
•
Tiana Andriatsihoarana Manantsoa, Charge’ de Programme, Specialiste en Droit et
Gestion de Environnement, Fianarantsoa
•
Rahanitriniaina Volatiana, Ingenieur des Eaux et Forets, Unite’ Systeme
d’Information Forestiere et Communication, DGEF, Antananarivo
•
Harifidy Janset Alin Ramilison, Chief of Region, State of Anosy
•
HARO Emmanuel, Directeur of Development Regional, Comite Regional
Development, Anosy, Fort Dauphin
•
RAFIDISON Manase, Ingenieur des Chef de Service de La Statistique et Legislation
Forets, IDGEF, Direction Generale Des Eaux et Forets, Antananarivo
•
Chef Circonscription, Ministere Environnement Des Eaux et Forets, Antsirabe
•
RAKOTOARISOA Julien Noel, Chef Circonscription,, Ingenieur des Eaux et Forets,
Ministere De L’Environnement Des Eaux et Forets, Fianarantsoa
•
RAKOTOVOAVY Jose’ Mario, Chef Service des Actions Environnementales,
DIREEF, Fianarantsoa
- 23 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
RASUAMANANJARA Bako, Representation JARIALA, IRG Corporation,
Fianarantsoa
•
RASOLONIAINA Victor, Chef Circonscription, Ministere Environnement Des Eaux
et Forets Madagascar, Fort Dauphin
•
RAFIDISON Delary, Responsable GIS, Comite Regional Development, Anosy, Fort
Dauphin
•
RAMAROSON Bien Aime’, FTM Generale Coordination des Programmes, Tana
•
Hoby RAMARSON, Technical Coordinator, Pact Madagascar, Antananarivo
•
RAOMBA Jerome’ M.E., Natural Resource Information System, Pact Madagascar,
Antananarivo
•
RAZAFINTSALAMA Lalalison, Responsable Environnement et Coordination Intersectorielle, Ministere de l’Energie et des Mines, Projet de Gouvernance des
Ressources Minerales, Antananarivo
•
ANDRIAMAHANDRISOA Lalaonirina Bernardin, Ingenieur des Mines,
Responsable base de donnees, BPGRM, Ministere de l’Energie et des Mines, Projet
de Gouvernance des Ressources Minerales, Antananarivo
•
Mark S. Freudenberger, Coordonnateur Regional, Eco-Regional Initiatives Program,
Comite Multilocal de Planification, Fianarantsoa
•
Daniela B. Raik, Natural Resources Management Specialist, USAID Madagascar,
Antananarivo
•
Razakamanarina Ndranto, Forestry Specialist, Environment – Rural Development
Office, USAID Madagascar, Antananarivo
•
RASOLOFONJATOVO Raobena Ny Aina, Carge de Mission Permanent, Ingenieur
en Informatique, Ministere Environnement Des Eaux et Forets, Tana
•
Thierry GAUDIN, Directeur – Gerant, LAND RESSOURCES, Conseil en Gestion
Des Ressources Naturelle, Antananarivo
•
Michel RAKOTOASIMBOLA, Managing Director, Travel Agency and Tour
Operator, ORTOUR (Orbit of Tourism), Antananarivo
- 24 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE C: BILAN DU MATERIEL INFORMATIQUE EXISTANT
Objectif : Ce document fait le bilan du matériel EXISTANT listé dans l'Annexe I
« RAPPORT sur la situation du Système d’Information et de Communication en vue de
l'établissement de Cahier de charge pour l’acquisition d’une première vague de
matériels informatiques pour la DGEF " qui a été fourni par Rija Mahefa de l'IRG sous le
fichier intitulé « 04-EXISTANT MATERIEL CENTRAL Partie NO2 – Josue.doc ».
L'objectif de ce rapport, qui n'a pas été traduit en français était d’identifier les besoins en
matériels informatiques des différents services, et de fournir une liste des matériels existants.
En outre, Rija a également fourni l'Annexe J intitulé « Matériels et Systèmes d’Information
Décentralisés » pour donner un aperçu des matériels existants dans les bureaux en dehors de
la capitale Antananarivo.
Le bilan des conditions actuelles des matériels effectué par USFS est comme
suit :
Observations générales et points à étudier : Une grande collection de matériel informatique
divers est distribuée à travers tous les bureaux de la DGEF. En général, le matériel a en
moyenne 5 ans d’ancienneté, mais une grande partie est beaucoup plus ancienne. Un grand
nombre de matériel n’est pas en état de marche, soit par besoin de réparation, ou par manque
de pièces de rechange, de cartouche d'encre, ou de pilotes, et ne servent donc ni l’intérêt du
bureau où le matériel se trouve ni la Direction dans son ensemble.
Systèmes d'exploitation : Six systèmes d'exploitation différents sont utilisés dans toute
l'organisation : DOS, Windows 3.11, Windows 95, Windows 98SE, Windows 98 Millénium,
et Windows XP. Ces systèmes d’exploitation hors normes et hétéroclites rendent la gestion
du systèmes difficile. Par exemple, étant donné l'âge du système d'exploitation, l’installation
de logiciels et de matériels de réseau sur la plupart de ces machines peut, en fait, se révéler
impossible. Dans la majorité des cas, il n’existe pas de logiciel capable d’associer des
systèmes d'exploitation archaïques avec une nouvelle carte réseau. En outre, il serait difficile
et compliqué de rechercher tous les logiciels de mise à jour nécessaires pour la mise en
réseau de toutes ces machines. En raison de la diversité des systèmes, la mise à jour des
logiciels peut devenir une longue expérience d’apprentissage sur presque chaque machine.
Âge du système d'exploitation : Les systèmes d'exploitation installés actuellement sont en
moyenne vieux de 7 ans (Windows98), avec quelques ordinateurs, apparemment toujours en
service, qui fonctionnent avec des systèmes d’exploitations vieux de 15 ans. Ces systèmes
d'exploitations archaïques (DOS, Windows 3.11, et Windows95) sont susceptibles d’être
contaminés par des virus anciens. Il n’existe apparemment pas de logiciel de protection antivirus destiné à faire face à ce genre de menace. A noter que le bilan des logiciels n’est pas
inclus dans la portée du présent rapport.
Unités centrales : Toute une variété de microprocesseurs Intel et AMD se trouve sur les
diverses machines. On trouve des Intel 386, 486, basic Pentiums, Pentium Pros, Pentium Is,
Celerons, Pentium III et Pentium IV dans les divers bâtiments. Il n'y a aucun poste de travail
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
biprocesseur ou de processeur plus récent, qui s’utilise spécifiquement pour des analyses
supérieures telle que la télédétection. La plupart des Pentium IV semble se trouver dans les
locaux où se trouve le bureau du directeur, le reste des bâtiments ayant généralement des
matériels plus anciens.
RAM : Les RAM installées sur ces ordinateurs semblent à peine atteindre le minimum requis
pour l’utilisation informatique actuelle. Sur n'importe quel site Internet, par exemple, il
semble y avoir de plus en plus de graphiques. Ceci demande plus de temps pour télécharger
les pages à partir de l'Internet vers l'ordinateur de bureau. Certaines machines ont une
mémoire vive aussi peu que 8 Mb, la plupart n’ont guère que 64 Mb, et la moyenne est à
environ 128 Mb. Associée à une connexion Internet dial-up, une navigation sur Internet avec
de telles RAM de petite taille entraîne une perte de temps et une inefficacité au cours de
l’utilisation de l’Internet.
Stockage (Disques durs) : Le stockage sur disque local semble être la règle pour les systèmes
existants. Les capacités des disques sont limitées par rapport à ce qu’offrent les nouveaux
ordinateurs d’aujourd’hui. L'utilisation des disquettes et d’autres supports de stockage (CDROM) est évidente dans tous les bureaux. Le document ne fournit aucune indication sur la
politique ou la fréquence de sauvegarde. Accéder à des serveurs de sauvegarde centralisés en
réseau permet de protéger les données sur chaque ordinateur et soulage les utilisateurs des
responsabilités individuelles de sauvegarde de données.
Capacités d’impression : Il s'avère qu'un nombre considérable d’imprimantes sont en panne.
Certains ordinateurs ne sont pas connectés à une imprimante. Beaucoup d'ordinateurs sont
connectés avec leur propre petite imprimante, engendrant une forte demande en cartouches
diverses ainsi que des heures et des efforts considérables consacrés aux problèmes relatifs à
l’imprimante et à son entretien.
Onduleurs (UPS) : Seulement quelques onduleurs ont été distribuées selon le rapport, alors
que les onduleurs sont importants, non seulement pour la continuité de l’exploitation, mais
aussi et surtout pour tenir lieu de protection lors des surtensions électriques qui peuvent
endommager les ordinateurs.
Réseaux : Beaucoup d'ordinateurs ne sont pas mis en réseau. Ceux qui sont en réseau le sont
souvent sur des réseaux personnels qui ne servent que le groupe de travail immédiat.
Les recommandations pour des améliorations sont présentées en Annexe D.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE D: RECOMMANDATIONS SUR LE MATERIEL ET LA GESTION
Ce document fournit une liste succincte de suggestion pour l’utilisation d’un système de
gestion de l'information. Se basant sur l’inventaire des matériels existant qui a été passé en
revue dans l'Annexe C, le présent annexe fournit des recommandations pour la mise en place
d’une infrastructure informatique moderne et efficace pour le Ministère des Eaux et Forêts.
Rija Mahefa a fourni un document intitulé « PLAN DE RENFORCEMENT DE CAPACITES »
(voir Annexes C et H qui fournit une liste générale des points à traités dans un système
d’information).
L’équipe USDA qui est en mission de consultance sur la gestion de l'information, a été
informée que des commandes de matériels informatiques ont déjà été soumises aux circuits
d’approvisionnement du ministère. Une liste des aspirations et des priorités de chacune des
sections de la DGEF a également été remise à l’équipe dans le document (en français)
préalablement cité dans l'Annexe C. Par conséquent, le présent document reconnaît et accepte
que les décisions relatives à l’approvisionnement et à l’affectation des matériels (ou les
préférences) qui influeront et orienteront les capacités du nouveau système d’information du
Ministère ont déjà été prises. Nous n'avons pas l'intention de spécifier le nombre de machines
parce que cela dépend des capacités budgétaires. Nous décrirons plutôt dans les grandes
lignes la gestion, la répartition, et la qualité du matériel nécessaire qui conviendra. Là où des
marques sont citées, l’endossement par l’USDA d’une marque par rapport à une autre n'est
pas dans l’intention de ce rapport. Les noms de marque sont plutôt cités à seule fin de servir
d’exemples pour appuyer une recommandation.
Recommendations:
1. Répertorier tous les utilisateurs d’ordinateur pour identifier les personnes qui ont des
besoins d’outils haut de gamme et celles qui peuvent s’accommoder de machines plus
simples. Réaffecter les matériels informatiques pour refléter cette classification des
utilisateurs. Attribuer les machines les plus anciennes et les ordinateurs à processeurs
Celeron à ceux qui effectuent les opérations informatiques les plus simples ou qui
passent le moins de temps sur un ordinateur. Affecter les nouveaux ordinateurs aux
utilisateurs qui sont amenés à les utiliser de façon intensive, et à faire beaucoup
d’analyses de graphiques.
2. Remplacer les matériels plus anciens dans la limite des possibilités financières. Ne
pas remplacer le matériel dès maintenant, sous prétexte d’économie, engendrera des
dépenses encore plus importantes pour résoudre tous les problèmes liés aux
contraintes propres à chaque machine. Retirer, autant que possible, tous les
ordinateurs qui n'ont pas un processeur Pentium IV. Cette approche globale n'a rien
contre les anciens processeurs mais c’est plutôt une façon de retirer ces anciens
systèmes qui sont faibles et qui présenteront des difficultés pour être mis en réseau,
prévus pour l’année 2006.
3. Envisager de minimiser les problèmes d'installation et les conflits de système en
choisissant les marques d’ordinateur et de logiciel compatibles avec des systèmes
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
largement utilisés partout dans le monde. Par exemple, la plupart des applications et
des logiciels sont conçus sur la base des microprocesseurs Intel. De même, le logiciel
ArcGIS d’ESRI possède le plus grand part de marché dans le monde et a donc la plus
grande base d’utilisateurs permanents qui peuvent s’échanger des solutions aux
problèmes rencontrés à travers un forum en ligne riche et étendu. Ensuite, il y a le
logiciel Oracle qui est le plus utilisé par les entreprises pour les RDBMS (système de
gestion de bases de données relationnelles). Il peut s’avérer utile et efficace pour
l’administration malgache de profiter de l’envergure de ces logiciels qui jouissent
d’une grande popularité afin de bénéficier de la plus grande disponibilité de services
après-vente.
4. Nommer un responsable de l’administration standard du système sur chaque site
distant, pour fournir de l'assistance aux utilisateurs, pour l'entretien du matériel et du
système réseau, pour les systèmes de sauvegardes, et pour l’augmentation et
l'extension du système local de chaque site.
5. A Antananarivo, fournir véritablement les outils (matériel et logiciel) dont les
administrateurs de système ont besoin de sorte que le nouveau système d’information
soit mis en place de façon fiable. Fournir des onduleurs (UPS) aux serveurs primaires
qui exécutent le trafic sur le réseau.
6. Normaliser les systèmes d’exploitation pour réduire au minimum les tâches
d’administration de système. L’installation de WindowsXP dès maintenant rendra ces
ordinateurs fonctionnels pour très longtemps. Mieux que WindowsXP Home edition,
WindowsXP Professionnal, apporte une plus grande sécurité et davantage d’options
de réseau.
7. Fournir des dispositifs de protections aux surtensions pour chaque machine. Ceci est
une assurance à bas prix. Il est fortement recommandé de munir chaque machine d’un
onduleur. Sa valeur réside dans les nombres de fois où chaque utilisateur s’expose à
une coupure d'électricité, et perd ainsi tout le travail non enregistré qu’il/elle était en
train d’effectuer avant une interruption de l'alimentation électrique.
8. Centraliser les tâches d’impression par l'installation de réseau local (LAN). Dans un
contexte professionnel, les petites imprimantes de bureau sont moins durables. Les
imprimantes mises en réseau s’avèreront plus économiques et réduiront le nombre de
pannes et de cartouches, de câbles et de réparations requis. Ceci réduira également le
nombre des imprimantes à entretenir et à surveiller. Pour une plus grande fiabilité et
disponibilité pour tous les utilisateurs, et pour réduire les besoins en maintenance, il
faudrait s’approvisionner de machines plus résistantes et plus performantes. Pour
Antananarivo, fournir un bon traceur pour la cartographie. Ce traceur devrait
supporter une sortie de format « E » avec une largeur de (34 pouces = ~85+
centimètre).
9. Autant que possible, le matériel informatique doit être normalisé, afin de simplifier la
maintenance du matériel et des logiciels.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
10. Travailler avec la DSI pour mettre en réseau tous les ordinateurs de façon standard
sur un même et unique réseau, afin de réaliser l’objectif du Directeur Général qui
consiste à intensifier les communications. A Tana et partout ailleurs à Madagascar,
l’intérieur et l’extérieur de la plupart des bâtiments sont construits avec des murs en
bétons épais. Ayant réalisé des câblages dans ce genre de structures dans le passé,
nous savons par expérience que la résistance des murs au perçage peut transformer
l'installation en une véritable gageure. Pour contourner ce problème et diminuer les
coûts et l'exposition aux éléments, il est recommandé autant que possible que la mise
en réseau local (LAN) ou en réseau étendu (WAN) se fasse soit par routeurs sans fil
avec une large couverture. Le routeur RangeMax de NetGear est un exemple de
matériel à prix prix abordable qui utilise la technologie 802.11/g et qui paraît très
performant pour les connections multivoies autour et à travers les murs, afin de se
connecter à un ordinateur de bureau (ou un portable) équipés d'une carte réseau PCI
ou d’autres carte réseau sans fil LAN. L’équipement à haut débit à la direction
générale peut être directement relié à ce genre de routeur connecté à un ordinateur de
bureau qui sert de serveur primaire. Ces systèmes simples peuvent également être
utilisés dans les bureaux de CIREEF et de DIREEF éloignés qui peuvent disposer de
plusieurs ordinateurs. Dans les bureaux distants où il n’y a qu’un seul ordinateur, les
cartes réseau NIC ou LAN fournies dans les nouveaux ordinateurs peuvent être
directement connectées à l’équipement haut débit. Des informations supplémentaires
sont attendues de la part de la DSI (qui est l’organe gouvernemental responsable du
développement des technologies de l'information et de la communication. Voir la
Charte des rôles et des responsabilités préliminaires des parties prenantes, en Annexe
N). La DSI doit fournir des recommandations sur mesure pour chaque site, et il
semblerait qu’elle est encore en train de formuler son plan directeur.
11. Centraliser la sauvegarde des données sur serveurs consacrés à cet effet. Permettre à
chaque utilisateur d’avoir accès à ces serveurs afin de conserver et de protéger ses
données et afin de le soulager des responsabilités liées à la sauvegarde des données.
12. Automatiser les procédures de sauvegarde nocturnes de données.
13. Fournir davantage de capacité pour une sauvegarde locale spéciale aux utilisateurs
qui font du traitement d'image de données satellitaires. Ni l’analyste effectuant des
traitements d'image ni le reste des utilisateurs locaux ne voudra d’un réseau peu
performant, en raison de la lourdeur de la circulation des modules de données sur
celui-ci. Par conséquent, acheter un disque dur interne et/ou externe pour les besoins
en traitement d'image au bureau de l’USIFC.
14. Identifier les besoins en matériel plus puissant pour les analystes de données
spatiales. Acheter un ordinateur à biprocesseur (tel que les Intel séries 835) pour le
traitement d'image effectué par le(s) analyste(s) SIG qui exécutent des opérations et
analyses de données spatiales plus approfondies.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
15. Equiper les ordinateurs chargés des fonctions relatives au système d’information
géographique d’une mémoire RAM au-dessus de la moyenne (Techniciens et
analystes SIG). Les ordinateurs d’aujourd’hui sont normalement équipés d’une
mémoire de 512Mb. Mettre plus de RAM pour les machines SIG, augmentant ainsi
leurs capacités à 2 gigaoctets de RAM.
16. Fournir et installer des cartes graphiques séparées pour ceux qui exécutent des
opérations SIG. Généralement, le support graphique des cartes intégrées dans les
cartes mères n’est pas adapté pour les traitements de données et de visualisation
intensifs. Les nouvelles cartes graphiques (par exemple les cartes graphiques de
marque GEForce) qui une mémoire de visualisation de 64 Mb ou plus accéléreront de
manière considérable et amélioreront les analyses de données spatiales intenses.
17. Fournir des unités GPS de poche aux agents forestiers au niveau des CIREEF pour
aider à la collecte de données au profit des utilisateurs à TOUS les niveaux. Puisque
l'électricité est rarement disponible dans les niveaux inférieurs aux CIREEF, les
agents forestiers des CEEF et des TRIAGE qui utilisent les unités GPS devront
disposer de chargeurs de batterie solaires, et/ou de fiches adaptateurs pour allumecigare. Apparemment, le personnel concerné a les capacités et s’intéresse à s’initier à
la collecte de données par GPS, et cette méthode de saisie de données a déjà été
appliquée. Les coordonnées d’un simple point de localisation géographique sont
transférés sur papier qui sera expédié au CIREEF par tout moyen de courrier
disponible. La formation en GPS, y compris les méthodes de transfert de fichier, sont
déjà inclus dans le programme de formation à dispenser dans certains sites.
L’élargissement de l’utilisation de ces outils à tous les sites CIREEF ne semble pas
excessif pour un système qui est déjà conçu et prêt à être déployé.
18. Fournir des cartes mémoire SD (Secure Data) aux utilisateurs de GPS. Les unités
GPS Garmin peuvent être augmentées d’une une carte mémoire SD qui peut contenir
des informations de plus de 8 gigaoctets. La DGEF a déjà commandé des unités GPS
Garmin qui devraient être compatibles avec les cartes à mémoire SD. Les données
transmises par les unités GPS peuvent être enregistrées sur ces petites cartes
(dimension 24mm x 32mm) et facilement expédiées par courrier aux bureaux de
CIREEF où les coordonnées GPS peuvent être transférées à un ordinateur pour une
intégration dans le SIG. La carte à mémoire SD ne nécessite pas l'utilisation d'un
ordinateur.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE E : RESSOURCES HUMAINES (RECOMMANDATIONS)
Un système d’information nécessite un personnel qualifié pour gérer ses composants.
L'introduction d'un système d’information demande des ressources humaines
supplémentaires pour exécuter les tâches y afférentes. Pour un certain nombre de raisons, il
est peu probable que le personnel existant accepte ces tâches supplémentaires, notamment :
1. Les charges de travail du personnel existant de l’USIFC semblent déjà tout à fait
importantes et sont orientées vers d'autres objectifs de gestion des ressources
naturelles. Certains ne sont que des contractuels et ne peuvent donc pas assurer la
continuité à long terme ou permanente de la gestion et de l’administration du
programme de système d’information.
2. Actuellement, il n’existe pas au sein de l’organisme du personnel qualifié capable de
concevoir, mettre en place, entretenir et développer un système d’information.
3. Le développement du système d’information introduira de nouvelles exigences à tous
les niveaux de la DGEF, tant à l’interne qu’à l’externe. Bien que les avantages
générés par cette application et cette communication accrues soient les bienvenus,
comme le Directeur Général l’a fait entendre lors d’une discussion avec l’équipe de la
mission, les tâches de maintenance et de recherche de données ne peut pas être
entièrement confiées au personnel existant.
Fonctions recommandées (et qualifications y afférentes) :
1. Responsables de recrutement pour assister chacun des 24 CIREEF, chacun des six
DIREEF, et la DGEF dans le recrutement de nouveau personnel et de personnel de
remplacement pour maintenir en marche le système d’information de chaque site.
2. Responsables des besoins pour identifier par l'intermédiaire d’enquête TOUS les
besoins, et pour documenter les nombreuses procédures applicables aux 24 CIREEF,
six DIREEF et à la DGEF.
3. Analystes programmeurs pour mettre en place les structures de base de données
identifiées par les Responsables des besoins (ci-dessus)
4. Techniciens Base de données pour concevoir le code du langage d'interrogation et
pour fournir les mécanismes de recherche à utiliser pour toute demande de données
spatiales et tabulaires.
5. Administrateurs de système pour installer et entretenir les nouveaux matériels,
logiciels, et composantes du réseau.
6. Techniciens SIG pour saisir les informations spatiales de base dans un archive, pour
garnir et mettre à jour les bases de données géodésiques, distribuer et entretenir des
informations spatiales de référence destinées à l’utilisation tous les bureaux, et
réaliser des cartographies selon les demandes.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
7. Analyste SIG pour réaliser à la demande des analyses spéciales pour les niveaux
supérieur et inférieur du ministère.
8. Informaticiens en tant qu’utilisateur principal du nouveau matériel à repartir dans tous
les bureaux de CIREEF, de DIREEF, et de DGREF.
9. Formateurs pour former les utilisateurs dans tout le pays.
10. Techniciens du service d’assistance pour guider et répondre aux questions après
l’installation initiale du système et après les séances de formation initiale.
11. Techniciens contrôle qualité pour réviser les données d’entrées, et pour accepter,
rejeter ou clarifier et améliorer les données d’entrées transmis par les niveaux
inférieurs de l'organisation.
12. Responsable des relations publiques au niveau de la DGREF pour répondre aux
demandes de rapports internes et externes.
Recommandations sur l’organigramme et les attributions des nouveaux
recrus :
La présente section porte sur l’organigramme du personnel décrit ci-dessus. Certaines des
fonctions ci-dessus peuvent être cumulées. Les possibilités de cumul de fonctions seront
décrites et les responsabilités discutées en détail.
Responsable du recrutement : Recommandation = 1 nouveau spécialiste à Antananarivo.
(Article 1 ci-dessus) : Ce système ne fonctionnera pas sans les ressources humaines
nécessaires dans chaque bureau. La DGEF est une organisation décentralisée avec une
trentaine de bureaux dans tout Madagascar. Le niveau de qualifications supérieur requis pour
la majorité des postes énumérés ci-dessus rendra difficiles le recrutement et le maintien de
techniciens qualifiés et de spécialistes à Madagascar. Des discussions avec un opérateur privé
à Antananarivo ainsi qu’avec des entités non gouvernementales à Madagascar semblent
indiquer l’existence d’une forte demande pour ces qualifications, alors que le niveau des
ressources humaines disponibles pour ces postes est plutôt bas. Ceci est particulièrement vrai
pour les localités en dehors de la capitale. Lors d’une conversation en particulier, il a été
souligné que les niveaux de salaires offerts pour des postes de techniciens qualifiés en dehors
d’Antananarivo doivent être suffisamment conséquents pour inciter les gens à déménager
d'Antananarivo pour des sites plus éloignés.
L’administration malgache doit avoir un système de gestion du personnel en place pour
procéder à des recrutements. Cependant, le recrutement et le maintien du personnel de la
DGEF doivent être vus comme une responsabilité et une activité supplémentaire et cruciale,
si l’on veut parvenir à un système d’information cohérent. Ainsi, une charge de travail
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
supplémentaire pour le recrutement, le maintien, et l’administration de routine des nouveaux
employés sera requise pour un système d’information.
Responsables des besoins/Analystes programmeurs/Techniciens Base de données :
Recommandation = 3 Nouveaux spécialistes à Antananarivo.
(Articles 2, 3 et 4 ci-dessus) : la collecte des données sur les besoins est le point de départ et
la clé de voûte de la mise en place d’un système d’information qui servira tout l'organisme.
Les besoins peuvent être évalués par échantillonnage mais tous les bureaux ayant un besoin
primordial doivent avoir l'occasion d’examiner le sommaire des besoins listés dans tout
échantillon. Les échantillonnages peuvent se faire en utilisant le système démontré par la
mission USDA présenté en Annexe F. En outre, les procédures telles que décrites en Annexe
H doivent être appliqués à chaque bureau afin d’arriver à une méthodologie commune
(normalisation) sur « comment collecter » des données. Quelques réunions régionales
pourraient être organisées pour réduire le nombre d'entrevues, mais il faut reconnaître que la
Direction des Eaux et Forêts utilise des procédures d’exploitation et des méthodologies de
collecte de données de grandes envergures dans toute son organisation aux niveaux de ses
nombreux bureaux. Par conséquent, le nombre d'entrevues et la durée nécessaire pour établir
des méthodologies normalisées ne devraient pas être sous-estimés.
Il semble dans la logique des choses que les programmeurs participent à la collecte des
besoins et des protocoles afin de ne pas perdre l’interprétation des besoins dans la phase de
conception où des résumés sont utilisés. En outre, il faut reconnaître que l’installation d’un
système d’information requiert des qualifications cruciales, et que l'agence ne devrait pas se
risquer à poser les responsabilités d’écriture du code et de conception du système sur les
épaules d’une seule personne. Les bons programmeurs sont souvent débauchés par d'autres
organismes ou entités non gouvernementales mieux payants, et la perte d'un programmeur
sur qui l'agence dépend pour la conception de sa base de données compromettra le progrès
vers la mise en place d’un nouveau système d’information à la DGEF.
Pour cette raison, USDA recommande que deux programmeurs et au moins une personne
familière avec les procédures de fonctionnement de l'agence constitue une équipe d’enquête
qui effectuera des déplacements dans tout Madagascar pour collecter les informations au
niveau de tous les bureaux. Ces deux programmeurs poursuivraient le travail en saisissant les
données dans la structure de la base de données. Après la programmation, ils procèderaient à
l’écriture du code de langage d'interrogation, des modules de requête spéciaux, et à la
création des mécanismes de recherche qui seront utilisés pour les demandes de données
spatiales et tabulaires. Ils pourraient ajouter des onglets pour générer des rapports standard
dans les interfaces d'application informatique, et pourraient continuer à développer d’autres
requêtes pour répondre aux autres besoins spéciaux de tous les utilisateurs.
Administrateur de système : Recommandation = 2 nouveaux informaticiens à
Antananarivo et 30 nouveaux informaticiens sur le terrain (un pour chaque bureau de
DIREEF et de CIREEF)
(Articles 5 et 8 ci-dessus) : Généralement, les 24 bureaux de CIREEF n'ont ni les ressources
informatiques ni la formation nécessaire pour utiliser un nouveau système d’information. Au-
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
dessous du niveau de CIREEF, la plupart des CEF n’a pas l'électricité, ainsi, le système
d’information leur sera utile d'une manière différente en utilisant les méthodes traditionnelles
du papier et du stylo. Au niveau des DIREEF, le nouveau système d’information exigera
davantage d’attention et de qualifications. Sachant que les premiers responsables de plusieurs
de ces bureaux sont tout à fait submergés par d'autres responsabilités, le recrutement
préconisé de ces informaticiens servira de support fiable pour les utilisateurs des
informations dans tous les sites de la DGEF. La formation et la communication interne avec
le DGREF seront principalement centralisées sur ces personnes.
Ces individus seront les utilisateurs principaux, responsables du nouveau matériel à distribuer
dans tous les bureaux de CIREEF, de DIREEF, et de DGREF. Ils agiront également en tant
qu'administrateur de système local et participeront à l’installation et à la maintenance des
nouveaux matériels, logiciels, et éléments de réseau à leur bureau local.
Techniciens SIG : Recommandation = 2 nouveaux techniciens SIG à Antananarivo.
(Article ci-dessus): L’attribution principale de ces individus consiste à se familiariser avec les
sources de données spatiales disponibles pour la gestion des eaux et forêts dans tout
Madagascar ; saisir et archiver les informations spatiales de base ; garnir et mettre à jour les
bases de données géodésiques ; distribuer et maintenir les informations spatiales de
références à utiliser dans tous les bureaux ; assister les utilisateurs de GIS débutants à travers
l’agence ; et réaliser la cartographie selon les différentes demandes. Ces personnes peuvent
donner de l’assistance technique par téléphone aux Formateurs/Service
d’assistance/Contrôleurs de qualité (mentionnés ci-dessous). Si besoin est, ils peuvent se
déplacer pour assister les formateurs. Ces personnes doivent maintenir des connaissances
SIG actualisées, fournir des assistances SIG, et participer à la mise en place et à la
progression de l'utilisation des données spatiales dans toute l'organisation.
Analyste SIG : Recommandation = 1 nouvel analyste SIG basé à Antananarivo.
(Article 7 ci-dessus) : Cette personne sera un spécialiste en informations géographiques
hautement qualifié, capable d'utiliser et d'extraire des informations à partir des couches de
données spatiales, de(s) base(s) de données géodésiques, et des bases de données
relationnelles disponibles sur le système d’information. Il est très important de posséder des
qualifications en traitement d'image à Madagascar. De ce fait, cette personne devrait avoir
des connaissances de base et une certaine aisance dans l’obtention et la manipulation
d’imageries satellitaires, et leurs intégrations dans les ressources SIG généralement
disponibles. Cette personne fournira de l’assistance dans la délimitation des zones, la
production de cartes de végétation et les améliorations y afférentes, et la réponse à beaucoup
d'autres besoins en données spatiales – besoins spéciaux et parfois uniques - qui proviennent
de la Direction des Eaux et Forêts.
Formateurs/Technicien du Service d’assistance/Contrôleurs de qualité : Recommandation =
2 nouveaux Formateurs/Technicien du service d’assistance basés à Antananarivo.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
(Articles 9, 10 et 11 ci-dessus) : Ces deux personnes seraient responsables de dispenser la
formation sur le nouveau système, de répondre aux questions posées par téléphone et par email concernant l'utilisation du nouveau système, de maintenir leurs connaissances en
matériels et logiciels informatiques à jour, et d’identifier les moyens d'améliorer le système
d’information. Ils seront amenés à faire des déplacements aux bureaux de DIREEF et de
CIREEF pour fournir de l’aide et de l'assistance pour la mise à niveau continuel des
connaissances et des qualifications dans toute l'agence. Les problèmes de qualité des données
qui sont devenus flagrants dans les rapports émanant des bureaux sur le terrain aideront ces
deux personnes à identifier et à répondre aux besoins en formation.
Au moins deux personnes sont nécessaires pour couvrir les multitudes de thèmes couverts
par ces responsabilités. Ces thèmes incluent une grande variété de sujets sur les ressources
naturelles, la préparation des supports de formation sur les différents sujets, ainsi que
l’assistance à apporter lors des futures et nombreuses sessions de formation. Beaucoup de
sessions de formation s’appuieront sur la participation de spécialistes en ressources
naturelles, mais ces personnes prendront en charge la conception des formations,
identifieront et coordonneront les besoins à travers l'agence.
Responsable des relations publiques : Recommandation = 1 nouveau Responsable des
relations publiques à Antananarivo.
(Article 12 ci-dessus) : Cette personne répondra aux demandes d’information émanant de
l’extérieur, sur le nouveau système d’information. De plus, il/elle assemblera ou créera les
rapports spéciaux suivant les besoins du DG, et répondra aux demandes émanant des
instances supérieures du ministère et de l’administration malgache en général. Connaissant
parfaitement l’étendue des informations disponibles et les besoins de l'organisation, cette
personne identifiera les besoins de rapports additionnels, et sollicitera l'assistance des
Responsables des besoins/Programmeurs/Techniciens base de données mentionnés ci-dessus.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Résumé des besoins en ressources humaines :
Ce document fournit le plan et la structure des ressources humaines nécessaires pour le
nouveau système d’information destiné à la DGEF. En résumé, quarante et un postes sont
décrits pour tous les bureaux de la DGEF, des DIREEF et des CIREEF.
D’autres personnes, si disponibles, pourraient être affectées au poste de Techniciens Base de
données afin d’avoir une plus grande capacité de rapport dans toute l’agence. De même, un
administrateur de système supplémentaire, en particulier à Antananarivo, pourrait être recruté
pour assister les nombreux utilisateurs sur place. Des postes d'Analyste SIG supplémentaires
renforceront les aspects cartographiques et spatiaux de la gestion des eaux et des sols. La
fonction d'Analyse SIG est vaste et embrasse la connaissance dans beaucoup de domaines
différents. Il y a souvent une synergie et une production accrue quand un Analyste SIG
travaille de concert avec d'autres personnes spécialisées en analyse spatiale. Enfin, les
charges de formateur sont plutôt exigeants et ce ne sont pas les nouvelles informations à
partager qui manqueront dans toute l’agence. D’autres formateurs seront d’une aide précieuse
pour transmettre, d’une manière rapide, à tous les utilisateurs les nouvelles informations sur
le nouveau système, et réduiront le temps requis pour apprécier les avantages d'un nouveau
système d’information. Un Responsable des relations publiques supplémentaire pourrait
prendre en charge un programme de prévention élargi, la communication des statistiques, et
les tâches de maintenance des sites Internet et Intranet afin d’optimiser les flux de
transmission externes et internes.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE F: PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAIL POUR LA DGEF
OBJECTIF : Avoir un système d’information opérationnel qui capture les données émanant
des bureaux sur le terrain en utilisant des protocoles normalisés, introduit dans un système
d’information commun, avec des liens spatiaux et des capacités de production de rapport. Le
système se basera initialement sur les contributions des CIREEF à une Evaluation des
Besoins en Information et pourrait par la suite être déployé dans tout le pays. Les facteurs de
réussites reposent sur le succès de la répartition des matériels et logiciels informatiques.
(09/2005) Plan du système
(09/2005) Plan de déploiement des matériels/logiciels/données spatiales
A. Ordinateurs : DGREFF, DIREEF, CIREEF, CEF ?
1. planifier la distribution
2. distribuer le matériel
3. installer chaque ordinateur
a. installation de logiciel
i. base de données
ii. logiciel SIG
b. installations de capacité de télécommunication
c. saisir et ajouter les couches de données SIG minimales
i. quadrillage des sites nationaux
ii. villes
iii. routes nationales
iv. limites administratives
d. saisir et ajouter des couches de données SIG plus étendues, suivant
disponibilité
i. cours d’eau
ii. forêts
iii. couches sur les activités historiques
iv. permis
B. Mise en opération du réseau avec la DSI, ou, alternativement,
Utiliser l’e-mail et les sites FTP, comme le BCM, jusqu'à ce que le réseau soit
opérationnel
1. planifier le réseau à tous les niveaux
2. réaliser les câblages et installer les routeurs/hubs
3. installer le logiciel de réseau
4. mettre en réseau les ordinateurs de bureau ou les portables
5. tester les connexions réseau
a. e-mail
b. protocole de transfert de fichier
(de 09/2005 à 11/2006) Plan relatif au personnel et aux ressources humaines
1. Déterminer les responsabilités de la Direction Générale des Eaux et Forêts dans ce
système ; les séparer des responsabilités de la DSI
- 37 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
2. Recruter le personnel technique nécessaire pour assurer ce programme
(de 09/2005 à 03/2006) Evaluation des besoins en information au niveau des CIREEF
1. 24 CIREEF
2. Les besoins doivent être recueillis seulement dans quelques sites (les autres
étudieront et commenteront)
3. Les protocoles applicables dans tous les sites doivent être recueillis
4. Se concentrer aux rapports trimestriels et annuels
(10/2005) Plan de déploiement et d’installation des logiciels
(de 11/2005 à 03/2006) Elaborer un protocole pour/tiré de l’Evaluation des besoins en
information
1. Interviewer les CIREEF et leur CEEF
a.
Obtenir des détails sur
i. la méthode de collecte de chaque élément de données
ii. les outils de collecte de données
iii. identifier le contenu de leurs notes
iv. identifier quels conversions/calculs sont effectué par les CIREEF
2. Récapituler les détails ci-dessus, afin de créer et de favoriser des méthodologies
normalisées dans toute l’agence
3. Créer un Manuel de Procédure (méthodologies standard pour la collecte de
données)
(01/2006) Connexion spatiale au réseau BCM, ou une copie similaire
1. ID (identifier) la Clé étrangère sur la Base de données
2. Lancer un test du lien avec les données géographiques
(02/2006) Continuer la coordination
1. Coordination spatiale
2. Protocole de coordination (comme décrit ci-dessus)
(03/2006) Elaborer des formulaires de protocole sur MS Word (sur papier à utiliser pour la
collecte de données dans les bureaux sur terrain)
1. Concevoir et élaborer des formulaires pour saisie de données de terrain, en format
MS Word, similaires à ceux du BCM
a.
Conception de base des protocoles
b. Créer chaque tableau en format MS Word
c.
Examen par CIREEF et CEF
(de 03/2005 à 04/2006) Préparer la structure du rapport annuel des CIREEF, y compris
l'architecture de la base de données, et le Plan de formation
1. Architecture
a. conception logique et clés primaires
b. conception physique
c. Test
- 38 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
d. Installation de matériels/logiciels dans les CIREEF non pilotes
2. Elaboration du plan de formation
(05/2006) Développer le Générateur de Rapport à partir des données (outil pour émettre les
résultats pour l'utilisation finale des données)
1. Test de base de données
2. Rédaction de rapport (par exemple rédaction de rapports Crystal)
(06/2006)
1.
2.
3.
4.
Bilan et finalisation
Base de données - réalisée
Interface - réalisé
Générateur de rapport - réalisé
Formation (méthodologie) :
a. Former les autres CIREEF et les autres entités sur comment identifier les
protocoles, à l’instar de ce qui a été fait en début de l'année
b. Former les CIREEF et les autres entités à l’utilisation des Interfaces du
système
c. Former les CIREEF et les autres entités sur comment faire leurs rapports
(de 07/2005 à 08 /2006) Test et collecte supplémentaire de protocole
1. tester l’interface
2. tester et recevoir le retour d’information sur les protocoles
3. formation sur les protocoles pour tous les bureaux de CIREEF
(de 09/2006 à 10 /2006) Formation sur les aspects généraux de l'utilisation de l'interface, ou,
alternativement, communiquer/réviser/ajuster les plans de déploiement
(12 /2006) Les CIREEF terminent les premiers rapports trimestriels et continuent à utiliser
ce système.
________________________________________________________________________
(2007) Identifier et élaborer d'autres rapports selon les besoins et à tous les niveaux, avec
éventuellement la possibilité de partager/publier les rapports sur Internet.
Faire passer les données tabulaires à un SGBDR plus robuste une fois que la DSI est prête.
Prendre en considération les supports et les transferts en ligne.
Propositions de missions de suivi par l’USDA Forest Service :
(03/2006) pour faire le bilan de l’exploitation des matériels /logiciels, des évaluations des
besoins en information, et des travaux sur les protocoles.
Autres domaines pouvant faire l’objet de missions par l’USDA FS :
- 39 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Pour collaborer sur l'architecture et des besoins en informations spatiales du système ;
conseiller sur l'installation du SIG, formation en SIG, formation en GPS, élaboration d’un
plan de communication, renforcement des capacités en traitement d'image ; normalisation des
données spatiales, développement de la structure des données SIG ; assistance sur
l’acquisition de données spatiales ou sur chacun des onze éléments énumérés dans la partie 2
de l'Annexe G (Document Cadre du SIG)
* voir également le document intitulé PLAN DU SYSTEME D'INFORMATION DE LA
DGEF, SOMMAIRE élaboré par Rija, qui porte sur les travaux en cours.
- 40 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE G : DOCUMENT CADRE SUR LE SIG
Ce document se divise en deux parties :
1 ère Partie - Réponses relatives à la Tâche 4. Les termes de référence préliminaires en
date du 13 mars 2005, relatifs à la Mission sur la Gestion de l'Information (Annexe A)
requièrent l’étude ou l'identification de six éléments spécifiques sous la « Tâche 4 ». Le
présent Document cadre sur le SIG répond en premier lieu et de manière spécifique à ces
éléments de la Tâche 4.
2e Partie - Cadre du SIG. Le présent document fournira ensuite une série de
recommandations générales systématiques pour un Système d'Information Géographique
à utiliser au sein de la DGEF, suivant ce qui a été décrit lors de la présentation finale au
bureau du Directeur Général le 02 septembre 2005. Rijasoa Mahefa est en train de
préparer un document intitulé « Plan du Système d’Information de la DGEF ». Sommaire
(Annexe X). La teneur de la 2e partie ci-dessous pourrait facilement compléter les
éléments préliminaires identifiés dans ce document ébauche.
1 ERE PARTIE.
Il est dit sous la Tâche 4 : « Définir un document cadre pour la mise en place d'un
système SIG réaliste et opérationnel dans les services centraux et décentralisés de la
DGEF ".
Tâche 4 : Etude des besoins en SIG et en cartographie à tous les niveaux :
Accomplie. Au cours de sa mission de 3 semaines et 28 entretiens avec les différentes parties
prenantes, les consultants du Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis d’Amérique a recueilli
des informations sur les besoins (voir Annexe T : ITINÉRAIRE à Madagascar) liés aux
travaux du Ministère des Eaux et Forêts de Madagascar. Ces parties prenantes incluent la
Direction Générale des Eaux et Forêts et son équipe, les membres du projet Jariala, et les
employés des projets sous-traitants de PACT, l'USAID, les CIREEF et la DIREEF, le groupe
de coalition dénommé CMP oeuvrant dans le corridor entre les parcs nationaux basé à
Fianarantsoa, la DSI de l'agence qui est responsable du contrôle et de l'installation de tous les
systèmes informatiques, le Bureau de Cadastre Minier qui possède un SIG opérationnel à
Madagascar, le Directeur du Système d’Information du Ministère de l'Energie et des Mines,
et le CGP qui est chargé de la coordination des structures de base de données au sein et parmi
les 22 régions établies récemment par le Président de Madagascar. Une liste générale des
utilisations potentielles du SIG est fournie en Annexe W "Besoins en SIG ". Un grand
nombre d’utilisations et d’utilisateurs potentiels en émergent.
Tâche 4 : Etude de la capacité du SIG et de la capacité de cartographie interne et
externe à la DGEF : Accomplie
Interne : Actuellement, la capacité de saisie, de sauvegarde, de recherche, d’analyse ou
d’affichage des données SIG, dans la plupart des bureaux de CIREEF est insuffisante. Selon
les rapports, seuls quatre des 24 bureaux de CIREEF possèdent des outils SIG, dont au moins
un ne possède plus de personnel pour s’en servir. Au niveau du CONFORET, la plupart des
- 41 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
sites ne sont pas électrifiés, il en est de même pour les TRIFORET qui est à un niveau
hiérarchique inférieur dans l’organisation. Ce fait limite évidemment la distribution du SIG
ou d’autres outils informatiques aux emplacements électrifiés, et aux milieux professionnels
où l’on a des connaissances de base de l’informatique et des ordinateurs. Pour les CIREEF et
les niveaux hiérarchiques supérieurs, les outils SIG semblent être limités à ArcView version
3.2a de ESRI, sauf à Antananarivo. En examinant les fichiers de projets .apr sur les
ordinateurs des CIREEF, il semble qu’actuellement, même le vieux logiciel ArcView 3.2a est
rarement utilisé. Dans l’un des sites de CIREEF, qui a été décrit comme un des sites les plus
avancés en terme de SIG, les modifications les plus récentes à leurs fichiers de projets SIG
datent d’il y a neuf mois. Le SIG est peu utilisé.
Bien que la DGEF à Antananarivo ait une copie de ArcGIS 9.0 de ESRI, cette copie ne peut
fonctionner que sur un seul ordinateur et n'a pas été utilisée. Des partenaires japonais leur ont
offert une version démonstration valable pendant 45 jours, dont la licence a expiré. Ils n'ont
ni clé d'accès ni de licence pour continuer à l’utiliser à travers USIFC ou dans leurs autres
bureaux à Antananarivo. De même, leur capacité en traitement d'image est limitée à une
version démonstration du logiciel IDRISI qui est un logiciel promotionnel pour étudiant. Ce
logiciel à fonctionnalité restreinte ne permet le traitement d'image que sur une surface
géographique limité à la fois, et entrave particulièrement leurs possibilités d’actions. Aucun
effort d'investissement concerté n'a été fait pour s’approvisionner des logiciels nécessaires
pour acquérir les informations spatiales. La table de numérisation CalComp Drawing Board
III de USIFC est un don de PACTE mais n'a pas été utilisée en l’absence d’une pilote pour la
faire fonctionner. La présente mission d'USFS a permis de télécharger à partir d’Internet les
pilotes nécessaires ainsi que les instructions d'installation pour leur permettre d'utiliser le
matériel.
Externe : Les partenaires et projets extérieurs semblent avoir plus de ressources
d'informations et de données spatiales que le ministère. Les quelques produits
cartographiques trouvés dans les documents du ministère examinés au cours de cette mission
n’étaient que des représentations des juridictions dont l’organisation est statique. En d'autres
termes, ces cartes inclues dans des échantillons de rapport ne reflétent pas les conditions
actuelles relatives à la période du rapport. Elles fournissent seulement l’équivalent des
frontières administratives des districts. A savoir que ces cartes ont été réalisées en dehors de
la DGEF.
Il existe à Madagascar une association locale dénommée Association du Réseau des
Systèmes d'Information Environnementale (ARSIE) qui compte parmi ses membres des
entités dont les acronymes ne sont pas forcément reconnus par l’auteur du présent rapport :
ANAE, ANGAP, CFSIGE, CI, CNRE, DGDSF, FTM, INSTAT, INSTN, Land Resources
(une entreprise privée qui sera discutée brièvement dans ce document ultérieurement),
MATE, MBG, MinEnvEF, MEM, MAEP, MTM, DMH, ONE, PACTE, SAGE, SAHA, SIR,
Voarisoa, WCS, et WWF. Ces organisations ont certainement plus d'informations spatiales
qui peuvent être mises à disposition. Cependant, certaines organisations limitent la
distribution de leurs données. Dans la plupart des cas, les structures des données spatiales
sont uniques et sont limitées à des zones géographiques de projets qui ne représentent pas
toute l’étendue géographique de Madagascar. Des discussions avec le CMP, une organisation
- 42 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
d’utilité publique basée à Fianarantsoa qui regroupe plusieurs ONG, a indiqué que ses
membres sont également très intéressés par une plus importante disponibilité de données
géographiques émanant de la DGEF pour servir leurs intérêts propres. La DGEF devrait avoir
une participation dans cette organisation. La participation pourrait s’avérer instructive et être
un mécanisme solide pour appuyer le développement des protocoles standard pour plusieurs
données normalisées et usuelles. Pour la conception des champs de base de données, USIFC
et les autres sections internes de la DGEF pourraient réutiliser beaucoup de structures
existantes au lieu de réinventer la roue, ce qui leur feraient économiser du temps et de
l’argent. Ceci permettrait également l’utilité immédiate des données une fois associées avec
les données de tous les membres d'ARSIE dont la majorité sont également des partenaires de
la DGEF dans beaucoup de domaines.
Les interviews effectuées lors de la visite le l’équipe laissent entendre qu’il n’y a aucun
centre d'information spécial pour Madagascar, alors que le besoin pour cette organisation est
évident. Les grands sites Web mondiaux et kiosques tels que le
www.geographynetwork.com, les sites Web appartenant à l’US NOAA tels que le
http://nosa.noaa.gov , http://geoengine.nga.mil, www.world-gazateer.com,
www.worldatlas.com, http://gcmd.nasa.gov, les sites Web internationaux de US Geological
Survey, le site Web d’imagerie de MODIS et tant d’autres sites permettent d’accéder à des
séries de données variées, qui sont soit en format complet soit sous forme de blocs
numériques sur tout le pays, que l’on peut utiliser dans la production de produits
géographiques dérivés primaires ou secondaires. Cependant, il semblerait n’y avoir aucune
structure locale de partage de données entre le ministère et les partenaires, du moins, aucune
découverte dans ce sens n’a été révélé par les différentes enquêtes entreprises par l’équipe
durant le séjour à Madagascar.
Tâche 4 : Etudier les utilisations du SIG et de la cartographie à différents niveaux
Accomplie. Tel qu’il a été discuté auparavant, les quelques cartes trouvées dans les
documents de la DGEF ont été produites en dehors de cette dernière. La plupart des rapports
sont des documents de traitement de texte avec des diagrammes contenant des valeurs
quantitatives et des études qualitatives ayant trait au titre spécifique du rapport. Il y avait très
peu de cartes.
Cependant, les discussions ont démontré toute sorte d'intérêt pour les capacités de
cartographie (voir Annexe W : Besoins en SIG). Des experts en la matière venant de toutes
les directions, des DIREEF et des CIREEF ont donné des exemples de support de données
géographiques qui leur seraient utiles, à savoir: cartes des emplacements des projets de
reforestation, cartes des emplacements des terrains potentiels pour le reboisement que les
communautés locales peuvent utiliser pour une meilleure disponibilité des produits forestiers
et ligneux, cartes des zones d'exploitation forestière (cueillette), cartes des sites
d’exploitation de produits forestiers spéciaux existants et potentiels, cartes de la végétation
existante, cartes des sites de protection de la biodiversité (faune et flore), cartes des sites de
collecte avec permis, cartes géographiques à grande échelle des concessions (accords entre
l’Etat et des partenaires externes), cartes des périmètres d’incendie, cartes des éléments
figurant dans les rapports trimestriels/semestriels/annuels qui circulent vers les hiérarchies
supérieures, à partir des CIREEF vers les DIREEF et ensuite vers le Chef du SSLF (service
- 43 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
statistique) au sein de la DGEF. Voir Annexe W pour une liste plus détaillée des utilisations
de la cartographie.
Au cours de nos entretiens, plusieurs personnes ont parlé des différences saisissantes qui
existent au niveau des emplacements et du nombre d’activités déclarées dans au moins six
catégories principales et les sous disciplines y afférentes. Ces catégories et sous disciplines
comprennent les pistes, les domaines et le mouvement des produits forestiers, les sites
d'exportation, et les statistiques liées à plusieurs types de produits forestiers y compris les
origines, les destinations, les études de marché, les informations sur les incendies, comme
brièvement discuté auparavant, les cartes des sites à gestion communautaire (qui devient de
plus en plus une tâche administrative de première ordre pour la Direction des Eaux et Forêts),
et enfin les cartes représentant de façon précise les grands domaines mis en concession et
leurs états de détérioration et de préservation. En effet, le besoin de suivre les sites des
activités administratives ont été de plus en plus mis en exergue au cours des entrevues.
Les discussions sur l'utilisation des cartes nous amenèrent dans la « salle des cartes ». Les
archives cartographiques existantes dans cette salle sont vieilles de 60 ans. Ces collections
étaient évidemment incomplètes et avaient besoin d’une véritable organisation pour en
faciliter l’accès. Des logiciels comme PLT de ESRI peuvent être utilisés pour produire des
séries de cartes pour tout Madagascar. Les séries de cartes fournissent une couverture
complète d’une étendue géographique donnée — par exemple, toute la surface de
Madagascar. Ces logiciels permettent de produire des cartes standard de façon rapide et
cohérente. Avec deux jours de formation donnée à une personne qui possède seulement
quelques connaissances de base en logiciel ArcGIS, ce logiciel PLT pourrait probablement
remplacer le contenu de cette « salle des cartes » et les stocker sous format électronique, pour
permettre l’édition de cartes dans le futur. Il sera possible de produire des cartes couvrant la
surface totale du pays en utilisant des patrons que l'on peut réutiliser, pour donner aux cartes
l’aspect professionnel voulu. Il sera également possible de produire des cartes pour répondre
aux besoins spécifiques des zones de projet.
Tâche 4 : Élaboration des stratégies sur la base des besoins en SIG
Accomplie. L’équipe de la DSI est chargée de l'installation et de la mise en oeuvre des
« systèmes de gestion » que le ministère souhaite appliquer à travers le PE3 et les efforts de
eGovernance à Madagascar. Lors des réunions entre les responsables du projet Jariala et ceux
de la DSI, ces derniers se sont montrés tout à fait coopératifs. Ils se rendent compte que
l’ajout d’un nouveau réseau local (LAN) et de multitude de nouveaux ordinateurs relèvera
d’un grand défi de gestion. De façon positive, ils ont affirmé n’avoir aucune expérience
professionnelle en SIG et qu’ils sollicitaient les suggestions de l’équipe oeuvrant dans le
domaine des ressources naturelles au sein de la DGEF pour l’acquisition et le développement
d’un SIG.
En présence de l’équipe d’USFS, Abe' et la DSI se sont lancé dans des discussions sur le SIG
et des systèmes plus élargi. La discussion a été axée sur les moyens d’éviter la duplication
des responsabilités listées dans le tableau Excel qui se trouve en Annexe_N du présent
rapport. Certaines peuvent rentrer dans les plans de la DSI, d’autres seront affectées la
DGREF. L’équipe d’USFS soutient cette coopération et estime que la meilleure stratégie
- 44 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
serait de laisser à la DGEF le soin de continuer à analyser ces fonctions et responsabilités
avec la DSI. La DSI ne peut pas réaliser des SIG pour le moment. Des formats communs, des
formats d'échange, des logiciels, des projections, ainsi que d'autres uniformisations seront
élaborés ensemble. La DSI y participera avec la DGREF, et ensuite, il appartiendra à la
DGREF d’opérer selon les normes convenues.
La stratégie logique à mettre en œuvre pour la distribution d’un SIG au sein de la direction
des Eaux et Forets serait d'assurer que chacun des 24 bureaux de CIREEF et des six bureaux
de DIREEF dispose d’un SIG. De plus, le siège de la DGEF au sein de l'USIFC à
Antananarivo devrait disposer des outils SIG les plus performants de toute l’agence. Les
responsables de DVRF ont également besoin d’un logiciel SIG car dans ce service, il existe
des programmeurs qui ont des capacités pour rattacher le système de permit d'exploitation à
une base de données géographiques (base de données géodésique). La plupart des autres
bureaux pourraient facilement se contenter du logiciel ArcExplorer ou ArcReader (gratuit).
En fonction du développement et de l’utilisation des applications au sein de la Direction des
Eaux et Forets, seuls quelques bureaux à Antananarivo peuvent avoir besoin de ArcGIS.
La 2e partie du présent Document cadre sur le SIG fournit des stratégies basées sur les
besoins observées au cours de cette mission.
Tâche 4 : Identification des mécanismes, des ressources et des activités de planification
pour la mise en oeuvre de ces stratégies
Accomplie.
Les Annexes D, E, et F fournissent respectivement des recommandations spécifiques pour la
mise en place du matériel, la répartition de ressources humaines, et une séquence logique des
activités dans le cadre de la mise en place d’un SIG. Le système du bureau des mines discuté
dans le rapport de mission principal fournit une séquence logique des évènements pour
développer un SIG sur un site pilote ou à travers tout le pays. Ce système qui faciliterait le
passage au SIG est également recommandé par la mission d’USFS en 2003.
Tâche 4 : Établissement d'un plan pour la mise en place :
Accomplie.
Les étapes pour la mise en place d’un système d’information rationnel sont listées par ordre
chronologique par date, à partir de Septembre 2005, 2006, jusqu’en 2007, en Annexe_F _
intitulé « Proposition de plan d'action pour l’année 2006 »
2IEME PARTIE (toujours Annexe G)
2e Partie - Cadre du SIG. Cette section présente une série de recommandations
systématiques globales pour un Système d'Information Géographique à mettre en place à la
DGEF, suivant la présentation finale au bureau du Directeur Général le 2 septembre 2005. La
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
liste détaillée des utilisations et des utilisateurs potentiels d'un système d'information
géographique est fournie en Annexe W intitulé « Besoins en SIG."
La présentation finale (clôture) de cette Mission relative à la Gestion de l'Information en août
2005 a été axée sur les éléments suivants : les ressources humaines, la formation,
l’identification des besoins, les protocoles standards de collecte de données, les matériels, les
logiciels, la coordination/formation/assistance à l’utilisateur, la sauvegarde et l’exploitation
de données. Bien que des sujets qui dépassaient le simple système d'information
géographique ont été abordés durant la clôture, la liste reste axée sur une stratégie relative au
SIG. Chaque section commencera par un ou plusieurs éléments. Chaque élément sera ensuite
discuté plus en profondeur pour cerner le problème. Le Ministère peut travailler
simultanément sur plusieurs éléments, mais cette liste générale et logique est fournie pour
cadrer les considérations sur le SIG, que nous avons relevées durant nos trois semaines de
séjour à Madagascar.
1. Comprendre tous vos utilisateurs potentiels ; Coordonner les besoins en SIG ;
Développer un système de requête (logistical file request system). L'Annexe W fournit une
liste exhaustive des « Besoins en SIG » et aidera la DGEF à comprendre l’ampleur des
intérêts portés au SIG. Il y a au sein du ministère un grand potentiel pour l’utilisation d’un
SIG – avec beaucoup d’utilisateurs occasionnel potentiels par rapport aux utilisateurs
systématiques. L'Annexe W énumère les nombreux domaines pertinents nécessitant
l’utilisation d’un SIG, qui concernent tous les départements des Eaux et Forets. Ce cadre est
principalement orienté vers l'utilisation interne, mais beaucoup de partenaires externes et le
grand public en sont également des bénéficiaires potentiels.
Un domaine pertinent et important pour l’utilisation d’un SIG a été identifié lors de la
mission d'USFS à Madagascar par Peter Gaulke en novembre 2004. Il s’agit des besoins en
données spatiales :
(Page 15) « ... Prochaines étapes recommandées pour le zonage »
3 c. Préparer les données, le matériel et la logistique pour le site pilote de CIREEF
bien avant la mise en place du site pilote.
i. Collecte et assemblage des données disponibles dans une base de données
d’utilisation facile.
ii. Organisation des données pour faciliter l’élaboration des critères à utiliser
pour l’identification des zones, la définition des zones, et l’établissement d’un
plan de zonage initial sur la base de ces critères.
Les besoins et les protocoles standards doivent être identifiés et ajoutés aux éléments de
l'Annexe W, étant donné qu’ils serviront de base à un nouveau système de gestion de
l'information. La DGEF doit examiner la liste et organiser les principaux sujets par ordre de
priorité. A titre de rappel, la présente mission d'USFS a reconnu qu’il serait logique de
commencer la mise en place d’un système d’information au niveau des CIREEF. Répondre
aux besoins de rapports périodiques, trimestriels et annuels, semblait être la meilleure façon
d’initier un système de gestion d'information utilisable au bénéfice de toute l'agence. Les
efforts pour la collecte des données en vue de compléter ces rapports trimestriels et annuels
- 46 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ont été soulignés. Le besoin en cartes SIG et en rapports spécifiques aux sites est évident. Les
rapports périodiques intéressent plusieurs disciplines relatives aux ressources naturelles et
seront ainsi un point de départ pour commencer une gestion systématique d’un système
d’information pour la DGEF. La structure du rapport trimestriel est déjà défini en quelque
sorte et peut donc également servir de modèle facile, qui peut commencer par l’utilisation de
tableaux. L’équipe d’USFS a dispensé une formation (voir Annexes K, L et M) au personnel
de la DGEF et du projet Jariala, et leur a montré comment identifier les besoins en
informations géographiques et les autres besoins. Les besoins doivent être priorisés en
fonction de la charge de travail, du financement et du personnel à disposition.
Toutes demandes de support SIG adressées à tout bureau, USIFC ou bureau sur le terrain,
devrait être enregistrées dans une liste et numérotées. Le numéro peut être utilisé pour
désigner des sous-répertoires dans l’ordinateur de sorte que toutes les informations relatives à
une demande donnée soient classées au même endroit. Par exemple, on peut créer un dossier
intitulé « Demandes de SIG ». Les sous-dossiers qui s’y trouvent peuvent être appelés
Demande 1, Demande 2, Demande 3, etc. Ce système est très utilisé au sein de USFS et rend
efficace le classement des fichiers. Les cartes peuvent également porter ce numéro de
demande, pour que les dossiers sources et les notes de projet relatifs à chaque demande soient
toujours accessibles et faciles à consulter.
2. Identifier les bases de données existantes ; Identifier les CGP et travailler avec eux
pour la communication de vos besoins. Par exemple, les responsables de la DVRF ont
développé un prototype de base de données Access pour identifier les permis et les
obligations fiscales sur les exploitations forestières. Les CGP reçoivent de leur supérieur
hiérarchique au ministère les informations sur les structures de la base de données. Acquérir
une bonne connaissance de ces bases de données maintenant de manière à éviter une
duplication des efforts, et une re-conception des types de données et des portées. Ce genre de
re-conception peut s’avérer coûteux étant donné que beaucoup de programmes dépendent
d’un certain niveau de standardisation au niveau des noms de fichier, des types de données
ou des largeurs des colonnes. Inclure la participation de ARSIE dans cette étape pour
minimiser les efforts et la courbe d’apprentissage des partenaires locaux. Travailler de
concert avec l’association ARSIE !
3. Recruter plus de personnes. Le PE3 inclut l’ajout d’un grand nombre de nouveaux
employés à la DGEF. Etant donné cette augmentation d’effectif, ce nouveau système
d’information proposé requiert du personnel pour le faire fonctionner et pour entretenir les
composants, de manière à améliorer la communication. L'Annexe E décrit les besoins en
ressources humaines et requiert le recrutement d’au moins 42 personnes dans toute la DGEF.
Lire Annexe E. Recruter davantage de personnes.
4. Affectation des équipements. Les équipements arrivent. Voir le fichier Excel de Rija
intitulé « 04 EXISTANT MATERIEL CENTRAL Réseau N03-Josue.xls ». Apparemment,
ce rapport énumère les équipements dont l’acquisition est prévue ou qui ont peut-être été
commandés. En Annexe D, nous avons dit que « nous n'avons pas l'intention de spécifier le
nombre de machines parce que cela dépend des capacités budgétaires. Nous décrirons plutôt
dans les grandes lignes la gestion, la répartition, et la qualité du matériel nécessaire qui
- 47 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
conviendra ». Nous éviterons de reprendre ce qui a déjà été dit dans l’Annexe D qui présente
déjà des discussions approfondies sur les équipements. Cependant, quelques points valent la
peine d’être réitérés : Les équipements des systèmes d’information de la DGEF se font vieux
et la plupart doit être mise à jour. L'installation d’un réseau informatique et son entretien
permettront d’améliorer de façon significative la communication à tous les niveaux
d'organisation. Les autres agences ainsi que tous les ordinateurs au sein de la DGEF doivent
être connecté les uns aux autres. Travailler avec la DSI pour affecter vos équipements les
meilleurs et les plus récents aux personnes chargées des plus grandes tâches d’analyse, en
particulier les utilisateurs de SIG. Les nouveaux ordinateurs sont nécessaires pour se
connecter au réseau local établit par la DSI, ainsi, les directeurs doivent également en
bénéficier. S’il n’y a pas suffisamment de nouvel d'ordinateur pour que chaque utilisateur au
niveau des CIREEF et plus haut puisse en avoir, alors il y a lieu de se débarrasser du vieux
matériel et d’affecter les meilleurs équipement restants aux personnes qui en ont le plus
besoin.
Les CONFORET ont besoin d’appui pour les unités GPS qui arrivent. Ils auront besoin de
chargeurs solaires ou adaptateurs pour allume-cigare pour les unités GARMIN qu’ils ont
commandées. Ils auront également besoin d’avoir la possibilité de transférer leurs collections
de données aux supports de stockage tels que les cartes mémoire SD (Secure Data). Ces
cartes peuvent être envoyées aux bureaux CIREEF pour intégrer les données GPS au SIG.
La distribution du matériel est une étape fondamentale qui détermine QUAND un système
d’information commence à devenir opérationnel.
5. Identifier et acheter ou acquérir des logiciels. Nul ne connaît les types de logiciel qui
seront pré-installés sur les nouveaux ordinateurs commandés par la DGEF. Il serait utile pour
l’équipe d’USFS d’avoir une liste complète pour pouvoir en discuter et pour une meilleure
évaluation des besoins. La plupart des logiciels existant actuellement dans tous les bureaux
de la DGEF sont à la fin de leurs cycles de vie et peuvent bénéficier de moins en moins de
supports techniques.
Dans tous les cas, il est important que le système d'exploitation soit standardisé et le choix de
Windows XP Professionnel est recommandé pour que tout logiciel acquis dans le futur soit
autant que possible compatible avec les ordinateurs de la DGEF.
Chaque machine a besoin d’un logiciel anti-virus et anti-spyware pour protéger les données
et pour que les ordinateurs puissent avoir une performance optimale. Plusieurs types de
logiciel anti-virus sont disponibles. Des logiciels anti-spyware gratuits tels que SpyBot
(http://www.spybot.info/en/download/index.html) devraient également être installés sur
chaque machine pour que la connexion aux réseaux locaux et à l'Internet ne présente des
risques ou n’affaiblisse la performance du système.
Adobe Reader 6.0 doit être installé sur chaque ordinateur. Ce logiciel peut être téléchargé
gratuitement sur Internet. Il permettra à chacun d’avoir accès aux formats de fichier de
traitement de texte les plus courants et les plus largement distribués. Il permettra également
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
au personnel de la DGEF de lire beaucoup de fichiers d'aide disponibles sur plusieurs sites
internet.
La Section 5 qui suit portera sur la formation, et le logiciel Microsoft NetMeeting, un
programme qui peut être téléchargé gratuitement du site internet de Microsoft. Ce
programme sera d’une aide précieuse pour l'enseignement, la formation, et l’assistance des
nouveaux utilisateurs dans toute l’agence. Un programme comme Microsoft NetMeeting
devrait être installé sur chaque ordinateur.
Chaque ordinateur dans toute l'organisation devrait avoir la version à jour et normalisée du
logiciel MS Office pour que les fichiers puissent être échangés librement à l’intérieur comme
à l’extérieur. Ceci inclut les documents Word, les feuilles de calcul, et les applications de
messagerie électronique. Si MS Office n’est pas installé sur les nouvelles machines, il
faudrait le commander. Il devrait également être installé sur les machines actuelles de la
DGEF qui dispose d’un système d'exploitation suffisamment à jour (compatible). Un
comptage devrait être effectué.
Actuellement, l'agence semble compter sur Microsoft Access pour ses quelques bases de
données. La DVRF doit identifier le nombre de bureaux auxquels elles comptent distribuer le
nouveau programme sur les permis. Ceci permettra de déterminer le nombre de copies du
logiciel Microsoft Access qu’il faudra acheter. La Direction des permis et impôts a deux
programmeurs (Eric et Naina). Dans un futur proche, leurs qualifications s’avèreront
précieuses et leurs efforts dans le cadre de la mise en place du nouveau système de gestion de
l'information devraient être encouragés. Ils peuvent créer des interfaces utilisateurs pour la
saisie et la recherche de données. Bien que l’acquisition d'un logiciel de bases de données
relationnelles plus performant ne figure pas encore dans les plans de la DGEF, le service qui
gère les permis a fait savoir que Microsoft Access a ses limites notamment au niveau des
entrées que l’on peut y faire. Les programmeurs mentionnés ci-dessus ont la capacité
d'apprendre l’utilisation et le passage à un logiciel de bases de données relationnelles plus
performant tel qu’Oracle. Ils s’intéressent également à l’apprentissage de la programmation
de ce logiciel. C'est une disposition très positive pour la DGEF.
Les programmes de transfert de fichier sont gratuits et très répandus sur Internet. Chaque
ordinateur devrait avoir un programme de transfert de fichier, dans le genre WS_FTP LE de
la société Ipswitch pour le transfert de fichiers de bureau à bureau. Ces programmes sont
particulièrement utiles pour le transfert des fichiers qui sont trop lourds pour être attachés aux
messages électroniques. Plusieurs d'autres programmes sont disponibles sur
http://www.thefreesite.com/Free_Software/FTP_freeware/ .
Les logiciels d’information géographique sont disponibles à tous les prix. Les programmes
comme FGIS peuvent être téléchargés gratuitement sur Internet. D'autres coûtent quelques
centaines de dollars américains. L’équipe d'USFS, au cours de sa présentation finale, a
discuté des avantages à utiliser des logiciels les plus utilisés dans le monde, qui proviennent
du fait que beaucoup d'utilisateurs ont déjà rencontré les mêmes problèmes communs (et
rares) qu’un quelconque utilisateur peut rencontrer. Des forums sur Internet sont organisés
autour de différents thèmes relatifs au SIG, telles que la saisie de données, l’analyse des
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
données spatiales, la télédétection, la création et l’utilisation de base de données géodésiques,
les enregistreurs de donnée de terrain, etc. En utilisant le logiciel utilisé par beaucoup d'autres
utilisateurs, la DGEF aura accès aux rubriques d’aide existants. Actuellement, l’USFS utilise
le logiciel ArcGIS/ArcINFO version 9.0 de ESRI (www.esri.com). En tant que numéro un
sur le marché, ce produit a une importante communauté d’utilisateurs qui ont été d’un grand
support pour l’USFS. Le nombre d'utilisateur est un aspect de grande importance pour le
choix d’un logiciel.
Le prix d’un exemplaire de ArcGIS dépend du nombre d’exemplaire acheté et du nombre
d’options voulus. Le logiciel de base ArcView version 9.1 coûte environ 1.000 dollars par
exemplaire. Un pack ArcGIS/INFO s’achète à environ 7.500 dollars. Sur le long terme, la
recherche d’aide pour un logiciel pour solutionner les questions difficiles peuvent coûter
beaucoup plus chers en terme de temps et d’argent que le prix d’achat du logiciel. Donc, une
bonne décision d’achat s’avèrera toujours avantageuse. Les bureaux d'USIFC à Antananarivo
devraient disposer d’un logiciel SIG performant tel que le progiciel ArcGIS de ESRI (4
copies) pour devenir les leaders dans la fourniture d’expertise, d’appui, et de produits SIG
pour tous les autres bureaux au sein de la DGEF. Les bureaux de CIREEF et les six bureaux
de DIREEF pourraient se contenter du progiciel basique ArcView (30 copies). Dans certains
cas, d'autres bureaux au sein de la DGEF à Antananarivo peuvent tout simplement
télécharger ArcExplorer en ligne sur
http://www.esri.com/software/arcexplorer/download.html. ArcExplorer permet de visualiser,
de rechercher et d'afficher seulement des informations et couches de données spatiales SIG
existantes.
L’USIFC a besoin de logiciels de traitement d'image. Une fois que des images (satellitaires
ou) géographiques ont été obtenues et traitées, elle est prête à être référencées, mesurées,
analysées, présentées et intégrées dans d’autres systèmes tels que le SIG ou les bases de
données géodésiques. L’image traitée permet aux décideurs dans plusieurs secteurs de
formuler des stratégies de croissance, répondre aux urgences, se préparer aux imprévus, ou
même mettre en oeuvre des stratégies de conservation. L’USFS a porté son choix sur le
logiciel ERDAS Imagine version 8.7 (http://www.gis.leicageosystems.com/Products/Imagine/). Le bureau de l'USIFC a utilisé une version
démonstration du logiciel Idrisi http://www.clarklabs.org/PriceList.asp?cat=2 et l’a trouvé
utile. Cependant, étant donné qu’il s’agit d’une version démonstration, le logiciel ne peut pas
fonctionner dans ses pleines capacités, et les séries de données qui peuvent être utilisées sont
tout à fait restreintes. Ceci engendre des opérations répétitives qui font perdre du temps, mais
qui peuvent être évitées si la DGEF avait la version complète. Quel que soit le type de
logiciel choisi, il faut au moins un exemplaire d'un logiciel de traitement d'image avec une
licence complète pour appuyer une grande variété de projets potentiels, entre autres les
efforts de zonage et les travaux de photogrammétrie pour produire les remplacements
tellement nécessaires d’une série de cartes complètes qui couvre toute l'étendue géographique
de Madagascar.
6. Former les utilisateurs : Une très grande variété de besoins en formation sur la gestion
de l'information pourrait être discutée ici. Les nouveaux utilisateurs de technologie de
l'information doivent être formés. Il existe beaucoup de ressources pour la formation des
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
employés de la DGEF. Le présent document portera plus sur les formations en SIG, mais des
besoins en formation plus importants se feront sentir lors que les équipements et
l'infrastructure requis pour mettre en oeuvre les SIG deviendront plus évidents pour les
gestionnaires.
Cinq niveaux d'utilisateur de SIG pourraient être considérés pour baser les formations :
Formation niveau 1 - Les formations en SIG proposées comprennent un cours d’initiation au
SIG. Le 1er jour, le cours peut être destiné aux gestionnaires de niveau supérieur, ensuite les
utilisateurs pratiques seront inclus. Plusieurs personnes pourraient enseigner les thèmes
principaux de ce cours dont le but serait d'informer les gestionnaires et les autres sur les
outils, les composants, et les utilisations potentielles d’un SIG.
Formation niveau 2 - Le niveau de formation suivant ciblerait les utilisateurs primaires. Si le
Plan relatif aux Ressources Humaines discuté en Annexe E est appliqué, la plupart de ces
nouveaux employés devraient suivre ces cours d'initiation qui décriraient l’utilisation de base
des outils SIG et leurs liens avec d’autres données. Le contenu du cours dépendrait du
logiciel SIG choisi par le ministère. A des fins d’illustration, supposons que le ministère
choisisse les outils SIG de ESRI. Si tel est le cas, un certain nombre de cours sont énumérés
dans ce document pour illustrer le cursus d'apprentissage logique. Si aucun nouveau logiciel
SIG n'est acheté, le ministère devrait offrir une initiation sur ArcView. Si le ministère décide
d’utiliser les dernières versions du logiciel afin de bénéficier de plus d’une aide
internationale, d'autres cours sur le SIG de ESRI pourraient inclure : une introduction à
ArcGIS, une introduction à la cartographie, les techniques de production et d'édition de
données, et les nouveautés dans ArcGIS 9.
Formation niveau 3 - Au niveau spécialisé, plusieurs cours avancés et spécialisés sont
disponibles. Par exemple, pour apprendre à produire une nouvelle série de carte pour le pays,
il suffit qu’une personne assiste à l'Introduction à la production de base de données et de
carte avec PLTS de ESRI, pour pouvoir produire de nouvelles cartes de haute qualité et
cohérentes . De plus, des cours sur le traitement d'image aideraient les spécialistes en SIG à
extraire des informations sur la végétation à partir des imageries satellitaires. Un autre cours
pourrait porter sur l’utilisation de Spatial Analyst, pour montrer aux spécialistes en SIG
comment manipuler les données matricielles qui sont disponibles à tous et qui servent de
base pour beaucoup d'autres séries de données dérivées du SIG. Pour les collectes de données
sur terrain, des formations en ArcPAD et en GPS peuvent s’avérer utiles.
Formation niveau 4 - Les gestionnaires de SIG et les utilisateurs avancés devront comprendre
la puissance, les avantages et les utilisations des bases de données géodésiques dans les
systèmes de gestion de base de données relationnelles plus larges. Les cours tels que ceux qui
portent sur le système de conception de l'architecture des SIG, l’introduction aux bases de
données géodésiques multi-utilisateurs, ou la création de base de données géodésiques sont
autant de cours adaptés à ce niveau.
Formation niveau 5 – En fonction des besoins spécifiques identifiés, un cours tel que
l'Introduction à la programmation de ArcObjects avec VBA et même une formation sur le
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
langage de programmation à un niveau plus élevé pourrait convenir à certaines personnes. La
formation sur C # et les environnements .NET peut être poursuivie. Un autre cours intitulé :
Extension des applications ArcGIS pourrait également être dispensé à un utilisateur avancé
de SIG, pour que cette personne puisse produire plus d'outils pour tous les autres utilisateurs.
Des connaissances et qualifications en ArcPad Application Builder, Visual Studio, .NET,
logiciel de création de site web, Oracle et ArcSDE seront nécessaires. Les Annexes U et V
parlent respectivement de la compréhension et de la gestion du logiciel ArcSDE.
Quelques sources de formation en SIG seront ensuite débattues. Puisque les frais de voyage
empêchent souvent la participation à des formations, ce Document cadre sur le SIG rappelle
au ministère que les cours dispensés sur Internet sont disponibles en permanence et ouvrent
la porte sur beaucoup plus de possibilités de formation à bas prix. Chacune des sources
suivantes conduiront à d’autre discussion qui aideront à satisfaire aux besoins de formation
en SIG aux niveaux local et national.
Plusieurs personnes interviewées par cette mission ont posé des questions sur les services et
formations sur le logiciel SIG de ESRI. Le catalogue en ligne des formations et services est
mis à jour régulièrement à l’adresse : http://www.esri.com/training_events.html.
Land Ressources, une entreprise privée basée à Antananarivo, peut assurer des formations
localement. L’équipe de la mission a rencontré les responsables de Land Ressources le 26
août pour étudier leurs compétences. Cette société a à son actif une longue liste de clients
publics et privés à Madagascar. Elle a fait part de sa volonté à pourvoir des formations et à se
déplacer dans le pays pour le réaliser. Il a été constaté qu'elle n’a travaillé ni sur GPS ou les
enregistreurs de données portatifs, ni sur les bases de données géodésiques. Ils maîtrisent
surtout les versions plus anciennes de ArcView et non pas sur ArcGIS. Cependant, leur
connaissance en matière de SIG pourrait s’avérer utile pour dispenser au ministère des cours
d’initiation sur les SIG. Ils semblent également avoir quelques connaissances sur le
traitement d'image sur IDRISI et utilise surtout MapInfo couplé avec Microsoft Access.
L’Association du Réseau des Systèmes d'Information Environnementale, une association
locale (à Madagascar), connue sous le nom ARSIE est une deuxième source locale de
connaissance en SIG. En intégrant ce groupe, le ministère pourrait officieusement s’aligner
avec des experts locaux en SIG, qui pourraient lui servir de réseau d’appui pour les
problèmes et les enjeux relatifs au logiciel SIG.
Une troisième source de formation, cette fois au niveau régional, se trouve au delà du Canal
de Mozambique. Madagascar est considéré comme un « Etat Membre Non Contractant » au
Regional Centre for Mapping of Resources for Development (RCMRD), qui est basé à
Ruaraka, Nairobi Kenya (http://www.rcmrd.org ). A part les services de formation
professionnelle relatifs au SIG, le centre possède une grande archive de données avec des
images sur la région remontant à 1972.
Une quatrième source de formation est disponible sur Internet. Malgré le fait que cette
alternative semble permettre d’économiser sur les frais de voyage, son efficacité en tant que
mécanisme de formation fiable est mise en doute. Le magazine Formation et Développement,
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
publié par American Society of Training and Development (ASTD), a fait remarqué dans
leur publication de juin 2003 que les formations en ligne à elles seules ne semblent pas être
efficaces pour fournir les formations requises aux professionnels en technologie de
l’information pour l’utilisation d’une technologie nouvelle et complexe. Le taux d’abandon
dans les programmes non triviaux requis pour des sujets aussi complexes constitue un
problème majeur. Plus le programme est long, plus le taux d’abandon augmente
considérablement. Par exemple, après 3 heures de cours, le taux d’abandon s’élevait à 70%,
et moins de 20% vont jusqu’au bout du programme. Ils ont également trouvé que pour être
efficace dans une nouvelle technologie, les professionnels en technologie de l’information
ont besoin de suivre au moins quatre jours de formation pour atteindre la masse critique en
capacités et en connaissances. A moins de 4 jours de formation, les apprenants auront
connaissance de la nouvelle technologie mais non des outils nécessaires à son application
réelle. L'interaction directe avec le formateur rend clair pour les apprenants qu’ils doivent
passer au niveau supérieur pour une bonne compréhension du système. Ainsi, malgré les
avantages des formations en ligne, les probabilités de réussite jusqu’au bout est relativement
faible.
Le Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis peut être une cinquième source de formation
interne, aux Etats-Unis. L’USFS a des programmes de formation interne qui pourraient être
exploités en faveur des visiteurs venant de la DGEF. Des formations presque tous les thèmes
peuvent être organisées facilement.
Enfin, l’USFS, grâce aux efforts de l’USAID et du Projet Jariala, et en tant que un partenaire
de Madagascar, souhaite continuer à appuyer l’acquisition des ressources de formation pour
répondre aux besoins identifiés par la DGEF. Il est tout à fait possible pour l’USFS
d’envoyer des formateurs à Madagascar pour appuyer la DGEF.
Théoriquement, il faudrait surtout dispenser une formation pour les formateurs qui vont
constituer le service d’aide aux utilisateurs au sein du ministère. Ces formateurs peuvent à
leur tour assurer la formation des employés de l'agence.
7. Se procurer les fichiers shapefiles du Bureau de l'Energie et des Mines. Le Bureau de
l'Energie et des Mines a un système de suivi des permis qu’il a octroyé, tel que décrit dans ce
rapport de mission (voir Rapport principal). Le quadrillage du BCM divise Madagascar en un
certain nombre de carrés portant chacun un numéro, et qui couvrent le pays entier. Le BCM
utilise ce quadrillage statique pour enregistrer les sites faisant l’objet de permis d'exploitation
minière et suit l’historique de leurs exploitations. Actuellement, chaque côté du carré mesure
2,5 kilomètres. Bien que le BCM travaille actuellement sur la subdivision de ces quadrillages
permanents en 16 sous-parties plus petites, l’utilisation du même système de référence par la
DGEF sera de toute évidence avantageuse pour les deux agences. Par exemple, les efforts de
reboisement pourrait être référencés à un quadrillage de repérage ; la DGEF pourrait mieux
comprendre les opérations minières pour mieux cibler les efforts de gestion du sol ; les sites
d'exploitation de bois d’œuvre pourraient être référencés à ce quadrillage ; les rapports
trimestriels, semestriels, et annuels faits à la DGEF pourraient alors contenir les résumés
quantitatifs des activités d’aménagement prescrites ou menées par les CIREEF. Se procurer
les fichiers shapefiles du Bureau de l'Energie et des Mines.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
8. Penser à l’avenir. Au fur et à mesure que les gestionnaires comprennent les potentialités
du SIG (voir Annexe W), ils transféreront les données patrimoniales des tiroirs de leurs
bureaux aux bases de données électroniques. Pour les calculs, le Ministère utilise
actuellement sur les tableurs Excel de MSN. C’est à partir de ces fichiers que les rapports
sont produits et que les calculs sont effectués. Lors de l’atelier de l’année dernière qui a eu
lieu à Antsirabe, le besoin d'installer environ 20 grandes bases de données a été soulevé. Ces
bases de données ont même été classées par ordre de priorité et sont présentées en Annexe Z
du présent rapport. Eventuellement, les bases de données MSN Excel et Microsoft Access ne
suffiront plus pour traiter les grands ensembles de données et un système de gestion et
d’échange de données complet sera nécessaire. Le passage vers Oracle ou DB2 ou d’autres
bases de données plus grandes nécessitera une mémoire de plus de 2 gigaoctets. En dessous
de 2 gigaoctets, même MSN Access commence présenter des lacunes lors des recherches. Le
choix de passer le plus tôt possible à un système de bases de données géodésiques est
également tout indiqué pour Madagascar de part l’intérêt qu’il trouvera à l’acquisition et le
stockage d’imageries et de données y afférentes de meilleures résolutions que celles de
LANDSAT qui est de 30 mètres. Les besoins en zonage rendent nécessaires de meilleures
imageries satellitaires qui devront être enregistrées sur un système performant capable
d’afficher rapidement les données à l'écran.
ArcSDE est un logiciel de gestion pour des ensembles de données géodésiques plus grands. Il
fonctionne sur un système de gestion et d’échange de données puissant tel que Oracle. En
plus des fichiers et les sources de données RDBMS, une base de données géodésique ArcGIS
est compatible avec plusieurs autres formats, par conversion de données. Les données SIG
peuvent également être consultées sur réseaux, notamment sur Internet, en utilisant divers
schémas XML et Web tels que XML, ArcXML, SOAP, WMS, et WFS.
D'autres technologies telles que CITRIX permettent aux utilisateurs à distance d'accéder à
des logiciels performants sans les installer sur leurs ordinateurs. Et lorsque le besoin de
réaliser des collectes de données sur terrain se fera sentir, des logiciels pour les ordinateurs
de poche seront développés. Tous ces logiciels feront l’objet de décisions d'architecture qui
exigeront de l’USIFC de bien connaître les choix disponibles actuellement en technologie
SIG. L’acquisition de cette base de connaissance exige une exposition fréquente à de
nouvelle technologie, de nouveaux systèmes et logiciels. Ceci implique des déplacements et
des formations réguliers pour le personnel travaillant aux niveaux hiérarchiques élevés dans
la gestion de l'information, d’abord pour apprendre et ensuite pour partager leurs acquits avec
les autres employés du Ministère.
9. Elaborer un dictionnaire de données. A ce stade, vous avez déjà acquit les ordinateurs
et êtes prêts à documenter l'information spatiale dont vous disposez.
Un dictionnaire de données décrit les thèmes de données utilisés dans un SIG. Il donne de
façon spécifique les termes admis pour les appellations de chaque thème, les paramètres de
projection, l'exactitude, la source, les contacts, le format de fichier du thème, les attributs liés
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
au thème, les types de données attributaires, les largeurs des sites, et toute autre information
descriptive.
La DGEF n'a aucun système organisé pour le stockage de données spatiales. Par conséquent,
toutes les données spatiales qu'elle possède sont éparpillées sur divers disques durs et ne
peuvent donc pas être accessibles aux autres utilisateurs internes et externes des SIG et aux
décideurs. La DGEF doit établir un Dictionnaire de données standard pour enregistrer les
paramètres qualitatifs et descriptifs de toutes ses données. La DGEF doit faire un inventaire
de ses données spatiales et produire un dictionnaire de données pour que ses employés
internes et ses partenaires externes puissent prendre connaissance des données disponibles,
leurs qualités et leurs natures. Le jour où la DGEF sera capable de centraliser ses données
spatiales dans des bases de données géodésiques, les autres utilisateurs pourront accéder aux
données (sur le réseau), les descriptions de chaque thème seront mis à la disposition de tous
de manière à en faciliter la compréhension, les programmeurs pourront connaître la structure
du système, et tout le monde pourra comprendre la qualité et évaluer les forces et faiblesses
potentielles du système, à des fins d’analyse et de prise de décision.
Tel que mentionné précédemment, l’Association du Réseau des Systèmes d'Information
Environnementale (ARSIE) compte parmi ses membres ANAE, ANGAP, CFSIGE, CI,
CNRE, DGDSF, FTM, INSTAT, INSTN, Land Resources, MATE, MBG, MinEnvEF,
MEM, MAEP, MTM, DMH, ONE, PACTE, SAGE, SAHA, SIRs, Voarisoa, WCS, et WWF.
Ce plateforme a été créé pour animer les organisations et pour une coopération entre elles et
les particuliers qui disposent ou utilisent des informations relatives à l'environnement.
Les objectifs comprennent la promotion des données existantes et leurs qualifications. Le
présent Document cadre sur le SIG recommande vivement à la DGEF de s’intégrer à ce
groupe et d’y participer. Cette participation sera instructive pour la DGEF tout en favorisant
une connaissance élargie en matière de SIG. Elle s’avèrera instructive pour la DGEF sur les
questions spatiales qu’elle commence tout juste d’appréhender.
Comme il a été demandé, le dictionnaire de données de l’USFS est fourni en Annexe P du
présent rapport. Il peut servir d’exemple pour l’organisation et la standardisation des données
spatiales de Madagascar afin que les utilisateurs internes et externes puissent en comprendre
la qualité et le contenu pour pouvoir réaliser des cartographies et des analyses à l’appui des
prises de décision et la communication.
L'Annexe Q porte sur les normes des données spatiales, et est également pertinent pour la
section sur les métadonnées qui suit.
10. Prendre l'habitude de créer des métadonnées. L'Annexe O décrit les protocoles de
données et les Annexes K, L et M rapportent les efforts déployés par l’équipe de la mission
pour montrer comment créer un catalogue des besoins. La DGEF n’est pas sans savoir ce
type de travail. Les efforts entrepris durant l'atelier à Antsirabe en août 2004 ont donné de
bons résultats. Ce genre d'efforts doit être étendu à d'autres secteurs d'activité, et est la base
des informations nécessaires pour établir des protocoles de collecte de données. Les
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
protocoles de collecte de données sont cruciaux pour la création de données. Les méthodes
de création de données sont au cœur de ce qu’on appelle métadonnées.
Les métadonnées sont des « données concernant les données ». Les métadonnées informent
sur le contenu, la qualité, les conditions, et les autres caractéristiques des données.
L'association ARSIE mentionnée ci-dessus, a des activités principales orientées vers la
production et la circulation des métadonnées, comprenant une proposition de normes sur les
métadonnées et une aide aux membres sur la saisie des métadonnées et la consolidation et le
catalogage des (données). L’ARSIE devrait être invité à assister le ministère dans
l’organisation de leurs métadonnées. Lors que de nouvelles informations sont créées pour le
SIG du Ministère, il est important que les utilisateurs créent des métadonnées sous un format
standard, comme ceux utilisés par l’ARSIE, pour décrire la qualité et le contenu des
nouvelles couches de données spatiales.
11. Évaluer constamment les besoins en données et rechercher des sources de données
supplémentaires :
Les données SIG existantes à travers tous les bureaux du Ministère ne sont pas uniformes et
ne sont pas accessibles de la même manière. Les données spatiales sont nécessaires pour
appuyer les prises de décision, montrer les liens, identifier d'autres besoins, et communiquer
en utilisant plus que des mots.
Pour illustrer ceci, les conclusions de Peter Gaulke qui a été en mission d’assistance
technique pour l’USFS en septembre 2004 (Processus de Zonage -- Rapport Final) sont
pertinentes. Il a dit à propos des besoins en données du Ministère que les données disponibles
ainsi que leur collecte, gestion et utilisation dans le processus de zonage varient grandement
de CIREEF en CIREEF. Dans la plupart des cas, la collecte de données a été un effort initié
par le bailleur. La différence sur les données disponibles a entraîné un conflit et une
confusion sur l’élaboration concertée d’un processus de zonage.
Un processus d’inventaire simple doit être conçu pour déterminer par exemple les données
disponibles dans chaque bureau, et pour connaître les types de couches de données spatiales
et imageries souhaitées mais qui ne sont pas disponibles localement. Comme les utilisations
potentielles du SIG listées en Annexe W le démontrent, la liste des collectes de données
potentielles pourrait être relativement longue et la collecte devra être classée par ordre de
priorité afin de mieux satisfaire en premier lieu les besoins les plus urgents. À partir de cet
inventaire, un plan de collecte pourrait être élaboré et des sources de données
supplémentaires pourraient être utilisées. Il existe plusieurs possibilités pour identifier les
sources de données. L'Internet offre de vastes ressources de données spatiales fabuleuses et
de contacts connus de la DGEF. Une personne (ou un entrepreneur) pourrait être chargé de
récapituler les données qui pourraient être utiles pour le SIG. Le ministère pourrait
éventuellement lancer un appel d’offre pour déterminer les données géographiques
disponibles.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
L’équipe de USFS a visité la salle des cartes au sein de la DGEF. Il est apparu qu’il y a un
besoin immédiat de réaliser une série de cartes nationales à utiliser dans la DGEF. Le
progiciel de ESRI pourrait servir le réaliser. Une seule personne pourrait être formée pour
l’utilisation du logiciel ArcGIS de ESRI pour PLTS
(http://www.esri.com/software/arcgis/extensions/plts/index.html), pour créer des produits
cartographiques normalisés qui vont répondre à plusieurs besoins. PLTS (Production Line
Tool Set) a été conçu pour la production de carte en grande série. Quelques sources de
données normalisées devront être réunies pour satisfaire aux besoins spécifiques en
cartographie de la DGEF, mais ce système pourrait produire des cartes de base fiables et à
jour, couvrant tout Madagascar - un produit de référence d’une grande importance qui
n’existe pas actuellement. L'avantage d'un tel système réside dans la facilité de reproduction
de cartes identiques, qui reflètent les changements de données lors que celles-ci changent, et
qui répond aux besoins en données spatiales de tous les sites.
La DGEF doit développer un vaste réseau de partenaires qui collaborent avec elle. La plupart
des ONG et les autres ministères ont des expériences significatives dans le domaine des
données spatiales, avec une variété de résolutions et de sources. A travers les
communications régulières et les efforts de partage entre eux, ces réseaux de communication
informels se développeront et fourniront à la DGEF et ses bureaux une profusion de données
géographiques.
Sommaire :
En résumé, un SIG comprend les composantes suivantes, telles que examinées auparavant :
ressources humaines
formation
identification des besoins
protocoles normalisés de collecte de données
équipements / logiciels
coordination
collecte de données
action
Le manquement à aborder effectivement un seul des éléments listés ci-dessus compromettra
le développement et l'utilisation d'informations géographiques au sein de l'agence.
Tous les sujets traités dans cette Annexe peuvent constituer une raison pour inviter USFS à
revenir à Madagascar pour aider à la mise en place d’un système d’information. N’oubliez
pas qu’il vous suffira d’en faire la demande. L'agence a beaucoup de spécialistes très
qualifiés qui seraient ravis d'aider Madagascar.
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE H : PLAN DE RENFORCEMENT DE CAPACITE
PLAN DE RENFORCEMENT DE CAPACITES
Ce plan présente les diverses formations et renforcement de capacités à mettre en œuvre dans le
cadre de l’opérationnalisation des différents outils accompagnant le Système d’Information.
Il donne les détails sur les thèmes à traiter, les bénéficiaires, le calendrier de réalisation ainsi que sa
portée géographique. Il est à signaler que ce plan a été inspiré des éléments de l’Analyse de
l’Existant avec des retouches par rapport à leur priorité respective et leur faisabilité. Il est donc
possible de voir apparaître d’autres thèmes qui n’ont pas été évoqués durant l’expression des
besoins des utilisateurs.
Thème : Théorie avec des exercices pratiques en Gestion Bases de Données
Bénéficiaires
Calendrier
Portée (Central / Décentralisé)
Utilisateurs :
- Secrétaires et opérateurs de saisie
- Techniciens
- [Chefs de Services/Divisions]
Techniciens informatiques :
Après la mise au
point de la première
Base de Données
DGEF central
En 2ème étape pour le
niveau décentralisé
(1èr Semestre 2006)
[DIREEF]
CIREEF
Thème : Administration et maintenance des Bases de Données
Bénéficiaires
Calendrier
Portée (Central / Décentralisé)
- Techniciens informatiques
- Responsable bien choisi au niveau
décentralisé
Thème : Administration de réseau
Bénéficiaires
- Techniciens informatiques
- Responsable bien choisi
Après la mise au
point de plus de la
moitié Base de
Données
DGEF central
En 2ème étape pour le
niveau décentralisé
(1èr Semestre 2006)
[DIREEF]
[CIREEF]
Calendrier
Portée (Central / Décentralisé)
Après l’installation
d’une partie du
réseau de la DGEF
DGEF central
En 2ème étape pour le
niveau décentralisé
(1èr Semestre 2006)
[DIREEF] Seulement pour le cas
de ceux qui en ont
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Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Thème : Réseau niveau utilisateur
Bénéficiaires
Calendrier
Etape par étape
selon l’évolution de
l’installation pour
chaque bâtiment
Tout utilisateur de Micro-ordinateurs
sans exception
En 2ème étape pour le
niveau décentralisé
(1er Semestre 2006)
Thème : Initiation à l’informatique - Bureautique initiale
Bénéficiaires
Calendrier
Niveau Décentralisé (Pour une partie
des utilisateurs)
Thème : Informatique HARDWARE
Bénéficiaires
- Techniciens informatiques
Portée (Central / Décentralisé)
DGEF central
[DIREEF] Seulement pour le cas
de ceux qui en ont
Portée (Central / Décentralisé)
En 2ème étape pour le
niveau décentralisé
(1er Semestre 2006)
CIREEF
Calendrier
Portée (Central / Décentralisé)
Après l’installation
définitive du réseau
pour tous les
bâtiments
DGEF
Thème : Théorie et pratique en S.I.G et cartographie sur Micro-ordinateur
Bénéficiaires
Calendrier
Portée (Central / Décentralisé)
- Responsables et techniciens ayant
sollicité la formation
En 2ème étape pour le
niveau décentralisé
(1er Semestre 2006)
[DIREEF]
CIREEF
Suggestion pour une amélioration future : Les thèmes suivants sont à prévoir dans le moyen et/ou
long terme de l’évolution du Système d’Information au niveau de la DGEF et éventuellement pour le
niveau décentralisé.
Thème : Théorie et pratique en création, développement et maintenance de Sites Web
Bénéficiaires
Calendrier
Portée (Central / Décentralisé)
- Techniciens informatiques
- Utilisateurs avancés intéressés
(2ème Semestre 2006)
au plus tôt
DGEF
[DIREEF]
Remarque : Ce plan de renforcement de capacités est susceptible de subir des modifications en
cours de réalisation selon différents paramètres, qui peuvent aussi être dus à diverses raisons.
- 59 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE I: RAPPORT SUR LA SITUATION DU SYSTEME D’INFORMATION ET
DE COMMUNICATION
En vue de l’établissement de cahier de charge pour de l’acquisition d’une première
vague de matériels informatiques pour la DGEF
BATIMENT A
DIRECTION GENERALE
Ligne téléphonique directe : 22 49204
1)° Secrétariat
Mission : Assurer toutes les correspondances et planning de Travail de la Direction Générale
Traitement et Gestion des courriers et Communications
Organisation des Rendez-vous et Réunion du DG
Organisation et Classement des Dossiers
Activités informatisées et à informatiser :
• Bureautique
• Internet
• Messagerie.
Porte
1
CPU
PIII 800
SYS
W98
Ram
128 Mo
D- Dur
11/12Go
LAN
Oui
IMP
Ok
OND
Ok
Observation
Lecteur de
Dkt en panne
Remarque : Absence de moyen de communication
Autocom Matra 2 lignes extérieur et 60 postes en panne.
2°) Service Unité Système d’Information Forestière et Communication (USIFC)
Chef de Service : Mme Rahanitriniaina Volatiana
Ligne téléphonique directe : 22 49205 en panne
Mission : Service Technique de traitement des informations pour la gestions des ressources
forestières.
Activités informatisées et à informatiser :
• Bureautique
• Exploitation de base de données
• Traitement cartographique pour le DGRF (SIG).
• Internet
- 60 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
Messagerie..
Porte
20
19
CPU
PIV
PIV
SYS
XP
XP
Ram
256 Mo
256 Mo
D- Dur
40 Go
40 Go
LAN
Oui
Oui
IMP
Oui
Oui
21
PIII 500
W98
128 Mo
20Go
Oui
Non
OND
Oui
En
panne
Non
21
PIII 900
XP
128 Mo
20 Go
Oui
Non
Non
19
19
Pent-Pro
Pent-Pro
W98
W98
64 Mo
64 Mo
4Go
4Go
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Non
•
•
Observation
Bon état
Bon état
CD et Dkt
en panne
CD et Dkt
en panne
En état
Ecran panne
2 Tables à numériser A0 etA1 en état de marche
Disponibilité d’un HUB 8 ports en état de marche avec des câbles réseaux
Possibilité de Remise en état :
•
•
•
•
Ordinateur Portable Toshiba 4080 XCDT : Remplacement de Disque Dur
Ecran pour Ordinateur Micron
Unité Centrale Ancien Ordinateur Serveur P I
Deux Onduleurs.
Remarque : Absence de moyen de communication
Ligne directe en panne 22 49205
.
3°) Zonage :
Chef de Service : Mr Razafimahatratra Mahefason ( Bâtiment J Porte 13)
Mission : Outil de Planification du DGEF
Projet en cours de mise en place. Aucun matériel Informatique. Travail avec le USIFC
Remarque : Absence de moyen de communication
4) Reforme :
Responsable : Responsable : Mr Solo (porte 5)
Mission : Groupe de travail : cellule d’étude de mise en place administration forestière
- 61 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
.
Porte
5
CPU
PIV
SYS
XP
Ram
256 Mo
D- Dur
40 Go
LAN
Oui
IMP
Oui
OND
Oui
Observation
Bon état
IMP
Oui
Non
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
OND
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
Observation
En état X
Pas Xprises
Ecran panne
Boot-Arret
Ond en panne
Imp en panne
En état
En état X
4°)Service Administrative et Financier :
Mission : Gestion Administrative et Financier
Comptabilité
Service du Personnel
Service Logistique : Infrastructure et matériel
Activités informatisées et à informatiser :
• Bureautique
• Comptabilité :
• Mise en place de la base de données du Personnel
• Gestion Inventaire et Stock
• Messagerie
Porte
6
7
9
11A
12
4(B)
13
14
CPU
486
Céléron
PIV
PI
P Pro
P Pro
P 133
386
SYS
3.11
W98
XP
W98
W98
W98
W95
DOS
Ram
8 Mo
64 Mo
256 Mo
64 Mo
64 Mo
64 Mo
8 Mo
8Mo
D- Dur
100 Mo
10Go
32 /40 Go
4 /10 Go
5/10 Go
18/20 Go
0.5/0.8 Mo
64/80 Mo
LAN
Non
Non
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Possibilité de Remise en état :
•
•
•
Réinstallation système sur 2 eme Ordinateur P12
Fourniture Prises multiples, onduleur et Imprimante pour Porte 7
Vérification UC porte 11
BATIMENT B
1°) Direction de la Protection de la Biodiversité : DPB
- 62 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Ligne téléphonique directe : 22 49202 en panne
Activités informatisées et à informatiser :
• Bureautique
• Messagerie
• Internet
Porte
1
4
CPU
PIII
PII
SYS
W98
W98
Ram
128 Mo
64 Mo
D- Dur
11 /15 Go
8/20 G0
LAN
Oui
Non
IMP
Oui
Oui
OND
Oui
Oui
Observation
En état
Panne 2 eme
Imprimante
Possibilité de Remise en état :
Remise en état Imprimante HP 610 C Porte 4
BATIMENT D
1°) Direction Appui Technique : DAT
Directeur : Mme Monique
Ligne téléphonique directe : 22 41133 en panne
1) Service de la Planification et Suivi Evaluation Forestier SPSEF (porte 7 D)
Ligne téléphonique directe :oui numéro inconnu
Pour communication et Internet (mail et navigation)
2) Service de l’Unité d’Exécution et de la Décentralisation du Fond Forestier National
(UEDFFN) porte 5 D
3) Division Planification des Activités Forestières DPAF (porte 8 G)
Mission : Montage de plan de Travail annuel
Aide au Montage de Projet Forestier
Requête de Financement..
Activité informatisées et à informatiser :
• Bureautique
• Mise en place de bases de données
• Exploitation des informations cartographiques
- 63 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
•
Messagerie
Internet
Porte
Sec
CPU
PI
SYS
W95
Ram
16 Mo
D- Dur
1 ,2 Go
LAN
Non
IMP
En panne
7
3(G)
PIV
PIII
XP
W98
256 Mo
128 Mo
14 /50 Go
3/8 Go
Oui
Oui
Oui (2)
Oui
OND
En
panne
Oui
Oui
8(G)
1
PIV
PIV
XP
XP
256 Mo
256 Mo
14 /50 Go
30 /80 Go
Oui
Oui
Oui (2)
Oui (2)
Oui
Oui
6
PIV
XP
256 Mo
14 /50 Go
Oui
Oui (2)
Oui
Observation
Ond et Imp en
panne
En état
CD en panne
Boot le matin
Onduleur (B)
Problème
système et
onduleur
En état
BATIMENT E
1°) Service des Reboisement, d’enrichissement des forêts : (SREF)
Mission : - Service Reboisement.
- Bassin Versant
- Domaine Forestier
Activité informatisée et à informatiser :
• Bureautique
• Messagerie
• Internet
Porte
2
CPU
AMD D
SYS
W98
Ram
128 Mo
D- Dur
36/40Go
LAN
Oui
IMP
En Panne
6
6
3(H)
AMD D
AMD D
AMD
XP
W98
W98
128 Mo
128 Mo
64 Mo
9/40 Go
33/40 Go
0,7/0,9 G
Oui
Oui
Non
Non
Oui
Non
OND
En
Panne
Oui
Oui
Non
3(H)
Céléron
XP
128 Mo
15/40 Go
Oui
Oui
Oui
Possibilité de Remise en état :
•
Remise en état 2 Ordinateurs et 2 écrans porte 3(H)
- 64 -
Observation
Imp Emprunt
Lecteur CD
En état
En état
2 Ond en
panne
En état
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
•
Remise en état Imprimante Lexmark Z25 porte 2
Remise en état Onduleur porte 2 et porte 3 (H)
BATIMENT G
1°) Service de la Statistique et de la Législation Forestière : (SSLF)
Responsable : Mr Rafidison Manase
Mission : Exploitation des rapports décentralisés.
Mis à jour des données
Elaboration des rapports périodiques (Trimestrielle –Annuel)
Catalogue et préparation des Exposition du DGEF
Recueil des Textes sur la Législation et Contentieux.
Activité informatisée et à informatiser :
• Bureautique
• Messagerie
• Internet
Porte
2
CPU
PIV
SYS
XP
Ram
256 Mo
D- Dur
22/40 Go
LAN
Oui
IMP
Oui
OND
Oui
Observation
Emprunt
Possibilité de Remise en état :
•
•
Remise en état 2 UC IBM porte 2
Remise en état Onduleur porte 2
Remarque : Aucun ordinateur disponible, 2 ordinateurs en panne, pas de moyen de
communication.
BATIMENT H
1°) Service des Reboisement, d’enrichissement des forêts : (SREF)
: - Bassin Versant
Responsable :
Mission : - Etude et Suivi Plan d’Aménagement Forestier.
Activité informatisée et à informatiser :
- 65 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
•
•
Bureautique
Messagerie
Internet
Porte
3
CPU
AMD k6
SYS
W98
Ram
64 Mo
D- Dur
07/8 Go,
LAN
Non
IMP
En panne
OND
Non
3
Celeron
XP
128 Mo
15/40 Go
Oui
Oui
4
486
W95
16 Mo
400Mo
Non
Non
En
panne
Non
Observation
2 Ond en
panne
Graveur
X
Possibilité de Remise en état :
•
•
Remise en état Unité Central et écran porte 3
Remise en état 2 Onduleurs et Imprimante Canon BJC 5500 porte 3
BATIMENT J
Direction de la Préservation Biodiversité : (DPB)
Service : des Etude et Suivi Plan d’Aménagement Forestier (SESPAF)
Responsable :
Mission : - Etude et Suivi Plan d’Aménagement Forestier.
Activité informatisée et à informatiser :
• Bureautique
• Messagerie
• Internet
Porte
1
CPU
PIV
SYS
XP
Ram
256 Mo
D- Dur
32/40 Go
- 66 -
LAN
Non
IMP
Oui
OND
En
panne
Observation
2 eme Imp en
panne
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Possibilité de Remise en état :
•
•
•
Remise en état Dell Dimension P120 porte 4 (J) panne carte mère
Remise en état Imprimante jet d’encre (porte 1)
Remise en état Onduleur (porte 1)
BATIMENT K
DIRECTION : Direction de la Valorisation des Ressources Forestières. (DVRF)
DIRECTEUR : Mme Lydie
Ligne téléphonique directe : 22 59310 OK
Porte
10
CPU
PIV
SYS
XP
Ram
128 Mo
D- Dur
34/60 Go
LAN
Non
IMP
Oui (2)
dont 1
panne
encre
OND
Oui
Observation
Cd et Graveur
1°) Projet : ADJUDICATION (STGF)
Chef de Service : Mr Randriamboahanginjatovo René (Porte N°5)
Mission : Mise en œuvre de la Politique
• de la gestion durable des ressources forestières.
• De la promotion des transferts de gestion des forêts et de l’exploitation rationnelle des
ressources forestières
• Mise en œuvre de la stratégie nationale du contrôle forestier..
-
Suivie et contrôle des circuits commerciaux des produits forestiers..
Suivie et contrôle du marché au niveau des grands centre de consommation..
Contrôle de l’exécution des contrats de gestion des ressources forestières.
Redynamisation des dispositions de contrôles forestiers.
Activité Informatisée et à Informatiser. :
- Bureautique
- 67 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
-
Porte
2
Mise en place de bases de données
CPU
P 233
SYS
W98
Ram
128 Mo
D- Dur
40 Go
LAN
Non
IMP
Non
OND
Non
Observation
Cd et Graveur
2°) Service de la Valorisation des filières (SVF) Porte 12 - 1 ère Etage
Chef de Service : Mme Rakotondrabenja Vololona
Mission : Gestion des dossiers des produits de dérivé forestier destinés à l’exportation :
Huiles essentielles, Meubles, bois travaillé etc.…
- Enregistrements des Dossiers
- Constatation et calcul des redevances
- Traitement des Dossiers (Saisie des informations et établissement état de paiement)
- Etablissement de l’autorisation et enregistrement du bordereau d’envoie.
- Classement et Recherche de Dossiers.
Activités informatisées et à informatiser :
- Bureautique
- Mise en place de base de données
- Recherche d’information sur Internet
- Messagerie.
Porte
12
13
14
CPU
AMD D
PI
Celeron
SYS
XP
W98
W98
Ram
128 Mo
64 Mo
128 Mo
D- Dur
45/60 Go
800 Mo
3/6 Go
LAN
Oui
Non
Oui
IMP
Oui
Non
Oui
OND
Oui
Non
Oui
Observation
Cd et Graveur
Remarque : Utilisation de deux machines a écrire pour le traitement des dossiers du
service. Voir documents ci-joint.
3°) Service de la Fiscalité Forestière et de Recouvrement (SFFR) Porte 4 RdC
Chef de Service : Mr Mamitiana
Mission : Gestion et suivie des fiscalités forestières
Gestion et suivie des recouvrements du DGEF.
Activité : informatisée et à informatiser
Bureautique
Mise en place de base de données
Messagerie
- 68 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Porte
4
CPU
AMD D
SYS
XP
Ram
128 Mo
D- Dur
30/40 Go
LAN
Oui
IMP
Oui
OND
Oui
Observation
Cd et Graveur
BATIMENT L
1°) Service de la Conservation Biodiversité : SCBLF
Chef de Service : Mme Rabesihanaka Sahondra (7 J)
Mission : Autorisation d’Exportation CITES et NON CITES (Faune et Flore)
Convention Internationale CITES - RANSAR
Etude Impact et Gestion Faune et Flore.
Recherche sur la Faune et Flore
Lutte contre les feux de Brousse.
Projet de mise en place de suivie des feux de brousse par satellite..
Activité informatisée et à informatiser :
• Bureautique
• Mise en place de bases de données
• Exploitation des informations cartographiques
• Messagerie
• Internet
Porte
1
CPU
PI
SYS
W98
Ram
32 Mo
D- Dur
1 /2 Go
LAN
Non
IMP
Non
OND
Non
1
PI
W95
16 Mo
7.3/10Go
Non
Oui
Oui
2
PIV
XP
128 Mo
45 /50 Go
Non
Oui
Non
128 Mo
64 Mo
24 Mo
37/40 Go
8/10 Go
0.2/0.8 Mo
Oui
Non
Non
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Non
128 Mo
38/40 Go
Non
Oui
Oui
4
6J
6J
P 233
W98
AMD K6 W98
P Pro
W98
7J
PIV
XP
BATIMENT M
POLFOR
- 69 -
Observation
Lecteur CD et
Dkt en panne
Système à
réinstaller et
Batterie
Blocage
aléatoire
En état
En état
Lecteur CD
en panne
En état
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Mission : Coordination National entre le Ministère et les Directions
Projet d’Appui administrative à la mise en œuvre de la politique Forestière.
Activité informatisée et à informatiser :
• Bureautique
• Messagerie
• Internet
Porte
1
CPU
Céléron
SYS
W98
Ram
32 Mo
D- Dur
4.5 /10 Go
LAN
Non
IMP
Non
OND
panne
2
Céléron
W98
64 Mo
7.3/10Go
Oui
Oui
Oui
2
3
PIV
PIV
XP
XP
256 Mo
256 Mo
17 /40 Go
60/80 Go
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Possibilités de remise en état
• Réinstallation système sur les deux ordinateurs Dell
• Remise en état 2 Onduleurs
Remarque : Pas de système de communication
BATIMENT N
1°) Projet PEIII et Mission DURBAN :
Responsable : Mme Laurette ou Mr Jean Phillipe
Ligne téléphonique directe : 22 59311 OK
Mission :
• Coordination du Projet PEIII
• Traitement des Dossiers
• Passation du Marché
• Service Financier.
..
Activités informatisées et à informatiser :
• Bureautique
- 70 -
Observation
Système à
réinstaller
Lecteur de
Dkt en panne
En état
Problème
contact Carte
Mère
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
•
•
Porte
1
1
2
3
5
9
Messagerie
Internet
CPU
Celéron
2
486
P IV
Celéron
2
PIV
Celéron
2
SYS
XP
Ram
256 Mo
D- Dur
33/40 Go
LAN
Oui
IMP
Oui
OND
Oui
Observation
En état
W95
Mille
XP
16 Mo
128 Mo
256 Mo
800 Mo
20/30 Go
32/40 Go
Non
Non
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
En état X
Encre Imp
En état
XP
XP
128 Mo
256 Mo
11/20 Go
70/80 Mo
Oui
Oui
Oui(2)
Oui
Oui
Oui
En état
En état
Possibilité de Remise en état :
•
•
Remise en état Ecran pour UC Compaq porte 5
Remise en état Onduleur porte 5 ; porte 2 et porte 9
- 71 -
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE J : HARDWARE AND SYSTEMS ON DECENTRALIZED LEVEL
MATERIELS ET SYSTEMES AU NIVEAU DECENTRALISE
La connaissance des existants matériels et systèmes est très limitée lorsqu’on veut parler
du niveau décentralisé (DIREEF, CIREEF, Cantonnements). Néanmoins, on peut donner
des idées sur ces points à partir d’une analyse de l’existant déjà effectuée sur l’une des
plusieurs zones regroupées dans ce statut de niveau décentralisé. Il est évident que les
éléments suivants ne donnent pas une image claire de l’existant mais au moins on a un
échantillon qui permet d’avoir une première idée en la matière. Il s’agit ici d’une
descente effectuée dans les unités suivantes : DIREEF de Toamasina, CIREEF de
Toamasina, CIREEF Fénérive Est.
1. Les systèmes de gestion des informations
1.1 Pour la DIREEF de Toamasina
Pour la majeure partie : Aucun système bien défini n’existe pour la gestion des
informations. Il existe tout simplement des résultats à produire par période et on doit
aussi avoir en possession des données que le responsable lui-même juge l’utilité de ces
dernières. On essaye de traiter les informations avec des méthodes plus ou moins
classiques avec pour la plupart traités semi manuellement comme par exemple la tenue de
divers livres pour enregistrement. Il existe quand même l’utilisation des moyens
informatiques mais c’est pour une fin très limitée (Bureautique : Données sur Microsoft
Excel, informations multiples au format texte).
Les secteurs plus ou moins évolués : Il y a en plus d’autres volets d’activités qui tentent
d’évoluer vers une bonne organisation du système avec des moyens d’automatisation
permettant de mieux gérer les informations comme la gestion des données de
l’exploitation forestière et le système de cartographie numérique associé au SIG.
- Gestion des données de l’exploitation forestière : Il y a un système logiciel muni
d’une base de données qui permet de gérer les informations relatives à ce secteur, mais
depuis un certain moment le système n’est plus fonctionnel à cause d’une panne en son
sein et les utilisateurs n’arrivent pas à trouver une solution. Ce qui leur oblige de revenir
travailler avec l’ancienne méthode qui est beaucoup plus encombrante.
- Système de cartographie numérique associé au SIG : l’équipe sur place essaye de
se mettre à un niveau qui permet de satisfaire les besoins ponctuels en cartographie et
SIG.
1.2 Pour la CIREEF de Toamasina
C’est plus ou moins similaire à la situation de la DIREEF en matière de gestion
d’informations. Mais en plus, c’est une entité qui a de l’ambition et de la volonté
d’évoluer vers l’utilisation de systèmes plus ou moins automatisés. Le fondement est déjà
acquis grâce à la conception de divers formats de présentation standardisés pour les
différents résultats à produire. La notion de facilité d’accès à l’information n’est plus
loin, il faut juste apporter des améliorations sur le système existant malgré le fait qu’on
gère la plupart des données avec des systèmes bureautiques comme Microsoft Excel.
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
1.3 Pour la CIREEF de Fénérive Est
Elle aussi, c’est une unité intéressée par l’instauration de nouveaux système de gestion
des informations avec l’utilisation des moyens technologiques plus ou moins pointus. Son
atout est déjà en main avec la possession de matériels performants et suffisants afin de
satisfaire les besoins d’un futur système qu’on pourra mettre en place. Pour le moment,
ces matériels sont encore sous exploités du fait qu’on ne les utilise que pour des
applications bureautiques. Mais en même temps, le responsable sur place tente d’apporter
des améliorations nettes comme ce que fait la CIREEF de Toamasina.
2. Les matériels existants
Le présent paragraphe présente dans sa généralité les matériels informatiques pour la
gestion des informations rattachées à chacune des unités.
2.1 DIREEF Toamasina
Description des matériels
- Micro-ordinateur : P4 2Ghz, 256 Mo Ram, 40 Go Hdd
MS Windows XP
- Scanner A4
- Imprimante Jet d’encre
- Micro-ordinateur : AMD K6, 32 Mo Ram, 10 Go Hdd
MS Windows 98
- Imprimante Jet d’encre
- Micro-ordinateur : P2 400Mhz, 64 Mo Ram, 20 Go
Hdd
MS Windows 98
- Micro-ordinateur : P3 700Mhz, 128 Mo Ram, 30 Go
Hdd
MS Windows 98
- Imprimante Jet d’encre
- 2 Micro-ordinateurs : P2 400Mhz, 128 Mo Ram, 20 Go
Hdd
MS Windows 98
- Imprimante Matricielle
Affectation / Détenteur
Régie de recettes
Exportation des produits
forestiers + Secrétariat de
Direction
Service des techniques
forestières
Système d’Information - SIG Suivi Evaluation
Comptabilité et finances /
Personnel
2.2 CIREEF Toamasina
Description des matériels
- Micro-ordinateur : P4 2Ghz, 256 Mo Ram, 40 Go Hdd
MS Windows XP
- Imprimante Jet d’encre
- Micro-ordinateur : P3 700Mhz, 128 Mo Ram, 30 Go
Hdd
MS Windows 98
2.2 CIREEF Fénérive Est
Affectation / Détenteur
Chef CIREEF
Chef CIREEF + Secrétariat +
Autres responsables
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Description des matériels
Affectation / Détenteur
- Micro-ordinateur : P4 2Ghz, 256 Mo Ram, 40 Go Hdd Chef CIREEF
MS Windows XP
- Imprimante Jet d’encre
- 2 Micro-ordinateurs : P3 800Mhz, 128 Mo Ram, 20 Go Autres responsables
Hdd
MS Windows 98
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE K: EXEMPLE D’ENTRETIEN DE COLLECTE DES BESOINS
PROFESSIONNELS (Entretien avec la CIREEF Antsirabe )
Une visite dans les locaux de la CIREEF Antsirabe a eu lieu en compagnie des
responsables maîtrisant les types d’opérations professionnelles couramment
effectuées.
La discussion a commencé par la présentation de l’objectif de la collecte des besoins
professionnels dans le cadre de la mise en place d’un nouveau système d’information.
Le scénario, les questions posées, et les réponses suivent :
Les points de discussion identifiés d’emblée ont trait au manque de personnel qualifié
au niveau local et au manque de connaissances en matière de gestion de l’information
à travers un nouveau système d’information. La discussion a porté immédiatement sur
le besoin de personnel. Plus tard dans la journée, des problèmes d’équipements ont
été soulevés, entre autres le fait qu’ils doivent rapiécer les machines à écrire, et les
copies, et qu’il doit payer pour réunir les éléments nécessaires afin de terminer son
rapport. Il a fait part de ses préoccupations concernant le manque d’équipements
fiables. Ils n’ont personne à appeler si un ordinateur nécessite une réparation. Le
problème est la nécessité de maintenir les équipements en bon état de fonction. Ils ont
perdu des disques durs ainsi qu’une quantité importante de travail. Un autre besoin
soulevé concerne l’absence d’un graveur de CD, qui constitue un handicap pour eux.
Commentaire : Un administrateur de réseau est nécessaire pour assurer la
maintenance du matériel, faire des sauvegardes régulières, répondre aux questions, et
prendre les mesures de prévention qui s’imposent pour la maintenance du système.
Q1 : Quelles sont les principales tâches qu’il exécute régulièrement et qui
nécessitent des informations ? De quel type d’informations avez-vous besoin ?
A : Doit cumuler 3 mois d’informations pour enregistrer les données trimestrielles au
niveau de la CIREEF. (par exemple : récolte, données d’exportation, cumuler des
informations sur le contrôle)
Q2 : Comment les données sont-elles collectées ?
A : Ils détiennent des quantités de données du mois précédent. Ils organisent ces
données selon une structure prédéfinie. Tableur – semblable à l’organisation de
données. Ensuite, ils compilent les données des 4 trimestres en un rapport annuel. Le
format est identique.
Les données ne sont pas nécessairement de bonne qualité – problème d’intégrité des
données. Mais le chef CIREEF est le seul à pouvoir constater que les données ne sont
pas correctes. Il appartient à l’agent de veiller à ce que les données soient améliorées
ou corrigées. L’agent est basé loin de ce bureau. Il est donc possible qu’il fasse une
estimation approximative des données (par exemple, zone d’incendie) ; le chef
CIREEF se trouve ainsi en possession de données non fiables qu’il va communiquer à
un niveau hiérarchique plus élevé. (Metadata – problème de qualité des données).
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Q3 : Quels sont les principaux éléments (selon le cas) de ce rapport trimestriel ?
A : (Le Rapport annuel 2004 a été pris comme exemple – discussion détaillée pour
chaque colonne). Chaque tableau semble constituer un tableau de base de données
potentiel ou tableau type, avec de nombreuses possibilités de glaner des zones
(hectares) à l’aide du SIG. Les éléments décrits comprennent : Tableaux des activités
(4 activités ; stopper la dégradation des forêts ; le pâturage…), des commentaires tels
que « ne pas envoyer le rapport sur ce thème », des tableaux du personnel, des types
de végétation, de la récolte légale et illégale, du registre des marques de bois, des
produits et espèces forestiers, et des spécifications telles que « sacs de 20 kilos »,
localisation du produit ligneux. Ce rapport sert à décrire vos besoins professionnels ;
les caractéristiques et le niveau de détail que vous exigez. Une unité de la mesure doit
être assigné à chacun de ces éléments. Des fiches de base de données relationnelle
pourront être créées pour capturer ou recréer chacune de ces fiches de rapport. Les
tableaux récapitulatifs peuvent être créés à l’aide de SQL (Simple Query Language).
Ces éléments peuvent être examinés plus en détail, par exemple, les sous-éléments
longueur et largeur doivent être indiquées pour certains produits ligneux cités. Où
peut-on obtenir ces sous-éléments ? De quelle manière ces sous-éléments sont-ils
collectés ? Les données sont-elles reproductibles et disponibles, et constituent-elles
des données fiables pouvant être produites devant un tribunal ou utilisées dans des
études forestières ou autres demandes d’informations ?
Q4 : Existe-il une meilleure méthode pour obtenir ces informations ?
A : Ils étudient encore la meilleure méthode pour obtenir les informations. Pour
cela, ils travaillent avec la communauté locale. La communauté incendie et la localité
recueillent les informations selon leur besoin.
Q5 : Existe-t-il des instructions écrites sur la méthodologie de collecte
d’informations ?
A : Je pense que oui, a déclaré Volantina. Par conséquent, des protocoles normalisés
sont disponibles. Cette réponse concerne l’incendie ; cependant, Rija a indiqué que
les normes sont plus difficiles pour d’autres ressources. En outre, le contexte variel
selon les régions. Les arbres peuvent être appropriés dans une CIREEF mais pas
forcément dans d’autres.
Q6 : Vos collecteurs de données recueillent-ils d’autres données lorsqu’ils se
trouvent sur le terrain pour recueillir ces informations ?
A : Ces documents sont les seules informations recueillies sur le terrain. Il arrive
parfois que les données recueillies ne figurent pas dans ce rapport. Les ONG peuvent
leur demander de recueillir autre chose. Les données sont recueillies en vue de
l’établissement du rapport, mais elles sont également recueillies pour assurer la bonne
gestion de la zone locale – représentant ainsi une contribution immédiate à
l’amélioration des activités de la CIREEF. Par conséquent, il s’agit ici d’un besoin
professionnel de la CIREEF.
Shaun : Des données pourraient être recueillies ici, mais il est important de noter que
les données obtenues en dehors du protocole peuvent être documentées comme un
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
besoin professionnel. Ainsi, la collecte de ce type de données peut être considérée
comme un besoin professionnel supplémentaire. Vous essayez de documenter que
vous recueillez des données pour répondre à un besoin.
Une autre information révélée est que les données de la CIREEF sont utilisées à un
niveau supérieur, celui de la Région. Le Tableau de bord environnemental de la
Région du Vakinankaratra, édition 2005, qui est publié par le Chef de Région,
contient au moins cinq ans de résumés annuels de certaines des données annuelles des
CIREEF, préparées par l’ensemble des CIREEF. Ainsi, les données sont
extrapolables. La CIREEF peut alors être comparée à d’autres CIREEF.
Q7 : Le rapport trimestriel/annuel comporte-t-il des éléments géographiques (SIG) ?
A : Oui ou non. Dans ce cas, il faudrait les décrire et indiquer les sources de ces
éléments spatiaux. Questions pour approfondir la discussion : Comment ces éléments
sont-ils gérés ? Par exemple, le climat, la zone forestière, et les cartes régionales sont
issus du rapport mentionné ci-dessus.
Q8 : Existe-t-il un programme prédéfini pour l’enregistrement de ces données ?
A : Non. La compilation est faite, mais la contrainte principale se trouve dans les
données uniques – re : différences unité de la mesure, ou absence de normes,
obligation de faire des conversions manuelles pour le synthèse.
Q9 : Quels sont les besoins identifiés par cette CIREEF pour améliorer la
communication avec la Direction des Eaux et Forêts ?
A : Problème - Quelque chose doit parvenir à Tana en 2 jours, mais il se peut qu’elle
n’y parvienne qu’après un mois, ou qu’elle se perde ! Il fait face à des restrictions
budgétaires quant à l’utilisation du téléphone. Le téléphone doit avant tout lui servir
pour la communication, par conséquent, il est obligé de limiter l’utilisation du
téléphone dans le cadre de son travail. La livraison via System Express au lieu de la
poste ordinaire peut coûter cher, aussi lorsque le délai imparti est court, il doit payer
de sa propre poche pour que son travail officiel soit effectué. Ceci favorise une
communication inadéquate.
Résumé final : Ainsi, ce processus montre un exemple de méthode de collecte des
besoins professionnels. Une fois collectés, les besoins doivent être revus par la(les)
responsable(s) ayant effectué la saisie pour vérifier leur exactitude et leur intégralité.
Les idées sont alors partagées et les besoins ou exigences professionnelles sont
identifiés, ce qui permet de mieux planifier le système d’information. Ceci comprend
l’élaboration du protocole et l’identification des méthodologies pour répondre à ces
besoins professionnels et autres besoins grâce aux informations qui ont été collectées.
La capture des informations et leur disponibilité en tant que ressource permanente
dans le cadre d’un nouveau système d’information donnent lieu à un avantage à long
terme pour tous.
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE L : EXEMPLE D’ENTRETIEN DE COLLECTE DES BESOINS
PROFESSIONNELS (Entretien avec la CIREEF à Fianarantsoa )
Participants : Julien, Chef CIREEF local ; Mario ; Hoby ; Volantiana ; Rija ; le DREF ;
Shaun ; Greg
Présentation de notre mission au Chef
Les discussions sur la coordination avec Monique ont été revues avec le groupe, ainsi que
les trois tâches principales de notre mission :
Conseils sur le système d’information
Appui au programme de travail des Eaux et Forêts, et
Protocoles de données pour appuyer la collecte de données normalisée
Questions de notre équipe à la CIREEF :
Q1. Selon vous, quel est le travail et le rôle du chef CIREEF dans un système
d’information ?
A : CIREEF n’a pas vu le rapport, aussi, il parle de généralités aujourd’hui. Il a déclaré :
L’information vient seulement à travers la CIREEF qui organise le flux d’information,
donc ils n’ont aucune information entrante. Parfois, on lui demande des informations,
donc il a besoin d’informations et a besoin d’un système de collecte d’informations en
place au sein de la CIREEF. Il voudrait se charger de la collecte des données. Il en a
besoin pour la prise de décision et pour préparer les rapports destinés à la province. La
DGEF compilera encore les données provinciales pour faciliter la prise de décision aux
niveaux supérieurs.
La CIREEF a besoin de la mise en place pour la prise de décision, et utilise les systèmes
d’information pour aider à l’administration de l’ensemble des systèmes.
Q2. Qu’avez-vous entrepris à ce jour pour proposer (rapporter) ce dont vous avez
besoin ?
A : L’USAID perçoit qu’ils ont besoin de cela. La localisation des activités, en cours et
antérieures, facilite leur gestion. Ils disposent de certaines données statistiques mais des
informations supplémentaires seront utiles.
Q3. : Que pensez-vous des rapports entre le rôle et les relations au sein d’un système
d’information (CIREEF et /DIREEF) ?
A : Reçoit des ordres de... Le but principal est de recueillir des données correctes sur le
terrain. Par conséquent, l’application des normes de données est de mise. La métrique de
l’analyse des informations est employée lors du premier traitement de l’information, et
aide à déterminer les activités. Les rapports trimestriels et annuels de la DIREEFF sont
préparés. Le partage des informations avec les partenaires est également crucial. Des
centres reliés les uns aux autres qui se partagent les données de façon ascendante
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
produisent des informations fiables. La CIREEF et la DIREEF ont leurs propres besoins
d’information et il incombe au chef CIREEF de coordonner ces informations pour
répondre à ces différents besoins.
Q4 : Qui sont les acteurs (partenaires) qui utilisent les données du système
d’information ?
A : Il a déclaré : il existe 4 types de partenaires :
Tous les projets de développement ; les partenaires communautaires (exemple : la
communauté de lutte contre l’incendie ; le secteur privé, en particulier les opérateurs
forestiers) ; et l’ensemble des autorités régionales (notamment la Direction Générale, et le
président des données géographiques nationales). Les forêts doivent avoir les données, et
ces données doivent partagées pour/avec la CIREEF et la DIREEF.
Tous doivent participer à la collecte pour que tous puissent partager. Le rôle consiste à
mettre en place la méthode de collecte appropriée. Le chef CIREEF peut s’appuyer sur
les agents forestiers de terrain (personnel de CONFORET) pour faire le travail
correctement.
Shaun : Il est essentiel que vous sachiez quels sont vos besoins en données. Les
protocoles sont utiles uniquement pour cette première étape. Ensuite, grâce aux
protocoles, vous saurez comment enregistrer les données dans le (un) système
d’information.
Shaun : Vous pouvez commencer à petite échelle. Par exemple, employer les données
demandées dans le rapport trimestriel pour commencer. Observez comment cela marche,
et ensuite bâtissez sur ce (ces) succès.
Q5. De quel type d’appui avez-vous besoin pour rendre le système d’information
opérationnel (appui technique, réseaux, services d’assistance, etc.) ?
A : Le plus important est d’affecter un responsable des ressources humaines auprès du
chef CIREEF. Il a lui-même certaines connaissances dans le domaine et est conscient du
fait qu’il faut affecter une personne pour s’occuper spécifiquement de cette tâche. Il n’a
ni les qualifications requises ni le temps de faire. Des connaissances en gestion de
l’information sont essentielles. L’expérience est exigée ; une expérience des systèmes
d’analyse pour le traitement des données et la production d’informations en matériels de
prise de décision. Pas uniquement des données statistiques... mais d’autres aspects
subjectifs de l’analyse de données.
Q6 : De quel type d’informations et de systèmes SIG disposez-vous aujourd’hui et quels
sont vos besoins dans ce domaine ?
A : Il n’y a aucun système SIG disponible à la CIREEF. Sa conception d’un système ne
réfère pas à un logiciel uniquement ; il doit être tissé avec les données. Des couches de
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
données sont nécessaires pour produire des données. Les responsables locaux ne peuvent
pas exploiter le logiciel dont ils disposent ou voudrait disposer (par exemple MapInfo).
Une source d’informations spécialisée telle que les plantations est nécessaire. Et elle doit
être mise à jour. Il faut du temps pour mettre en place ce genre de systèmes, mais il a
d’autres tâches à réaliser également.
Quelques couches de données proviennent des projets. Mais il faut beaucoup plus, en
particulier : la gestion des sols exige un type spécifique de données pour la gestion des
terres. Il a besoin de données. Il a besoin de données relatives à : transfert de gestion car
c’est important pour la politique d’aménagement forestier. Egalement les incendies ; et
l’agriculture sur brûlis, compte tenu des pressions publiques liées à la gestion de ces
ressources naturelles. Ce sont les thèmes prioritaires actuels.
Q7 : Donnerez-vous la priorité à la collecte d’informations géographiques sur les autres
aspects de votre travail ? Ou cela fait-il juste partie des activités en cours ?
A : Il appartient à la CIREEF d’initier la collecte de données dans ces domaines.
Quelques études sont en cours, notamment sur le reboisement, mais les progrès sont lents.
Les dégradations sont inévitables en raison de l’absence de données. Lui dire ce dont il a
besoin ne fait pas partie de l’appui du projet, néanmoins il est de la responsabilité du chef
CIREEF de leur dire de ce dont il a besoin pour faire son travail. Il ne lui incombe pas de
prioriser le travail des autres.
(Observation de Shaun : Le travail d’hier a été plus spécifiquement axé sur
l’identification d’éléments spécifiques. Le travail d’aujourd’hui consiste à obtenir des
informations sur la nécessité d’un système d’informations à travers les yeux d’un autre
chef CIREEF. Néanmoins, les besoins et les obstacles professionnels sont analogues,
mais la volonté à les assumer diffère selon les personnalités et selon les localités).
Q8 : Quel appui ou quels conseils sur l’information géographique souhaitez-vous que la
DIREEF ou même la DGREF donne à la CIREEF ?
A : Tout ce qui est de portée nationale doit venir du niveau national. Cependant, parfois,
rien n’est dit. Les partenaires tels que la Banque Mondiale font pression en faveur de la
normalisation. Il pense qu’éventuellement tous, de bas en haut, devront se soumettre, et
que cette approche donnera un nouvel élan à la normalisation. Ainsi, en tant que chef
CIREEF, nous lancerons ceci. Après cela, lorsque le DIREEF est également motive sur
ce thème, les informations entreront.
Q9 : (sur la Tâche 5.) Lors de l’atelier en août 2004, le reboisement, l’acheminement des
produits forestiers, les travaux de réhabilitation, les incendies, la gestion des transferts,
et le domaine forestier national ont été identifiés comme les problèmes prioritaires. Y a-til d’AUTRES grands domaines pour lesquels des besoins d’information existent ? En
d’autres termes, quels autres problèmes doivent être pris en considération lors du
développement d’un système d’information ?
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
A : Nous devrions regrouper certaines priorités pour nous assurer que rien n’est omis. Par
exemple, les activités concernant l’agriculture sur brûlis et les activités de lutte contre
l’incendie font plus ou moins partie des mêmes priorités. De même, les transferts et
l’acheminement des produits forestiers jusqu’aux marchés peuvent être classifiés
ensemble. Par ailleurs, les problèmes de domaine peuvent être classifiés avec d’autres.
Nous devons également intégrer de nouvelles activités résultant des déclarations faites
par le Président concernant les nouveaux sites de conservation proposés pour
Madagascar. Par conséquent, des descriptions de site et de localité s’avèrent nécessaires,
et des informations sur les raisons du choix de ces sites deviennent des éléments
essentiels pour le système.
Q10 (sur la Tâche 6) : Quels protocoles normalisés existent au niveau de la CIREEF ?
Existe-t-il des instructions écrites quelque part sur la méthodologie de collecte de
données ? (Un système de collecte de donnée a été décrit par Shaun comme exemple : les
méthodologies sont normalisées quel que soit le collecteur de données. Ceci permet
d’obtenir des résultats reproductibles pour toutes les collectes de données, ce qui facilite
la comparaison et la synthèse des données.)
A : La mise en œuvre de ce système est la chose la plus importante à faire parce que, à sa
connaissance, ce genre de document n’existe pas. Ceci pourrait faire partie de ce
document d’août 2004. Il a mentionné les documents de la CIREEF qui décrivent
comment compléter un formulaire de demande (spécifique). Il partage entièrement l’avis
de Shaun que chaque type d’information doit être défini, et il compte sur l’appui d’USFS
pour concevoir ce genre de document. Le document doit être écrit. Ils ont besoin d’une
méthodologie pour concevoir ce genre de protocole.
Q11 : Comment est-ce que le chef CIREEF assure-t-il la qualité des données, tant à
présent qu’en fonction des besoins futurs ?
A : Toutes les données sont « des données officielles », mais il n’y a aucune garantie
qu’il s’agit des meilleures données produites et provenant du CONFERET. Tout qu’il
peut faire, c’est d’effectuer une contre-vérification lors de l’appui ou lors de travaux sur
le terrain, mais il n’existe aucune méthodologie systématique. Par exemple, parfois les
données indiquent qu’un tavy a été pratiqué, mais d’autres partenaires sources consultés
par le chef CIREEF indiquent le contraire. Une certaine association de partenaires
communautaires signale que quelque chose se produit, pourtant rien n’est rapporté.
Au niveau des statistiques, les données ne sont pas disponibles pour pouvoir établir la
métrique. Les moyens font défaut. Dans un nouveau système, cette qualité sera/serait
satisfaite et il serait utile pour eux de vérifier la qualité de l’information. Peut-être qu’un
système d’inventaire forestier opérationnel et normalisé employant des méthodes de
collecte de données normalisées a été employé dans cet exemple de CIREEF.
Q12 : Serait-il difficile de mettre effectivement en place un système d’information à
l’avenir ? Quels seront les défis à relever ?
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
A : Il doit se concentrer plus sur les étapes et non sur le défi. Nous devons définir le point
de départ. Il suggère de partir de la CIREEF, de progresser graduellement vers la DGEF
et les niveaux supérieurs. Si vous commencez trop haut, vous risquez de perdre l’appui
intermédiaire. Il est important que certaines conditions soient réunies pour que les choses
survivent. 3 conditions sont nécessaires : équipements, ressources humaines, et capacité
de gestion d’expert de ce système.
Q13 : DGREF (Monique) a indiqué qu’un système d’information doit essentiellement
améliorer la communication dans les deux sens. Selon vous, comment le nouveau système
d’information pourrait faciliter ou améliorer la communication ?
La communication des problèmes d’information est liée à la vitesse de l’information – au
flux d’information. Ce nouveau système pourrait transmettre l’information plus
rapidement.
Deux choses : La communication est importante parce qu’elle facilite l’accès à
l’information par toutes les personnes qui ont besoin de cette information. En outre, les
améliorations produiront de meilleures données et un flux de données plus rapide, et
amélioreront la quantité et la qualité de la base de données. D’où son importance pour
l’amélioration.
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE M :EXEMPLE D’ENTRETIEN DE COLLECTE DE BESOINS
PROFESSIONNELS (Entretien avec CIREEF a Fianarantsoa)
Participants : Julien - Chef CIREEF local ; Mario ; Hoby ; Volantiana ; Rija (le
DIREEF), Shaun, Greg
Questions de notre équipe au DIREEF :
Q1. Quel est le travail et le rôle du DIREEF dans un système d’information ?
A : Il existe de nombreux services au sein de la DIREEF : Technique et.....
Ils doivent disposer d’une certaine structure pour réaliser leurs tâches. Ils doivent
compiler les informations provenant de la CIREEF. Leur rôle principal consiste à fournir
leurs propres informations. Ils doivent mettre en œuvre la politique forestière et les
systèmes techniques.
L’information PROVIENT de la CIREEF. Le CONFORET enverra des rapports à la
DIREEF sur une base trimestrielle, mais la CIREEF doit également préparer des rapports
semestriels. La DIREEF doit présenter une synthèse tous les six mois.
Q2 : Y a-t-il d’autres besoins d’information en dehors des rapports
trimestriels/semestriels/annuels ?
A : Il y a certaines informations provenant de la CIREEF et de CONFORET’, mais ça
dépend des besoins, de ce dont ils ont besoin. Parfois ils ont besoin de certaines
informations géographiques concernant les forêts. Parfois la DGEF peut demander les
informations spécifiques, par exemple cette région est-elle appropriée pour une activité
(spécifique) ? Un cas spécial peut se présenter sur le terrain, et la collecte et le reporting
peuvent être nécessaires. Ces informations peuvent sortir du cadre des rapports
périodiques.
En outre, le chef CIREEF communique séparément ses dossiers directement au DGREF,
ainsi il/elle peut comparer les rapports pour vérifier la qualité et obtenir des informations
complémentaires.
Q3 : Qui sont les acteurs (partenaires) qui utilisent les données du système
d’information ?
A : Généralement, il n’y a aucune différence entre la relation entre la DIREEF et la
CIREEF et tous les partenaires. La seule différence possible est que la DIREEF parle
généralement des relations de partenariat au niveau de la DIREEF au niveau régional des
problèmes. Ils assurent la coordination de l’ensemble des partenaires et acteurs. La portée
est différente et le territoire est plus large.
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Dans la province, par exemple, il existe 5 régions. Une région peut satisfaire les
conditions, néanmoins elle doit être coordonnée avec les quatre autres régions et
incorporée pour le reporting.
La DIREEF est basée sur la stratégie et le cadre (administratif). Le rapport avec la
CIREEF est plus un rapport technique dans leur collaboration. Sur le plan administratif,
les différences comprennent :
• Le chef CIRREF parle à plus de bureaux – communautés.
• Le DIREEF s’occupe des problèmes provinciaux.
• Le DIREEF ne travaille pas directement avec les communautés.
Q4. De quel type d’appui avez-vous besoin pour rendre le système d’information
opérationnel (appui technique, réseaux, services d’assistance, etc.) ?
A : Le DIREEF cite trois domaines de besoin :
1. Renforcement de capacité : Il n’y a personne qui peut ou a pu établir une structure
à employer par la DIREEF.
2. La plupart des employés de la DIREEF ignorent la valeur de l’information. Ils
doivent ainsi collecter et employer les informations dont ils disposent.
3. La source de matériel et de logiciels, et les ressources humaines nécessaires pour
mettre en place un système – il n’y a pas de spécialiste en SIG.
En résumé, la mise en place doit se faire à partir de la base.
Une femme s’est plainte énergiquement à propos de la quantité de paperasses et du
feuilletage manuel de tous les documents pour essayer de trouver l’information dans le
système existant. Ceci permettra de réduire de moitié le temps et l’effort requis pour
répondre à un quelconque besoin ou demande d’information concernant une région.
Mario a indiqué que l’appui de Conservation International au SIG s’est achevé en 2004,
mais n’existe plus, et ceci en raison du manque de ressources humaines (problèmes de
continuité et de budget !).
Bako soutient également fortement que le nouveau système d’information doit aborder le
« problème sous-jacent » des qualifications. Le plan annuel doit être internalisé (avoir un
concept clair du plan) pour que toutes les parties puissent être communiquées et
employées facilement.
Parfois, la DIREEF n’a pas une idée précise des informations dont ils disposent et
auxquelles ils ont accès. Le DIREEF doit écrire une lettre pour demander des choses et le
fait d’avoir à demander ces choses réduit sa crédibilité.
Q5 : Selon vous, comment le SIG pourra-t-il être employé et géré au niveau de la
DIREEF ?
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
A : Actuellement, il n’y a aucun spécialiste en SIG. Un employé suit actuellement une
formation spécialisée. Des cartes et une analyse spéciale sont stockées dans un ordinateur
à la DIREEF mais personne ne peut s’en charger ni les employer. C’est là l’importance.
Exemples : explication et localisation des sites en dégradation ; des nouveaux sites de
conservation ; pour faciliter la compréhension de l’information ; pour aider à l’analyse de
l’évolution spéciale de l’état de diverses ressources à l’intérieur de la DIREEF ; pour
aider à la planification de la gestion des ressources naturelles. Ils ont des cartes qui
montrent l’emplacement des activités historiques mais ils ne peuvent pas bien y accéder.
Bako a ajouté que les produits cartographiques et les utilisateurs des cartes
pourraient/devraient/doivent inclure le SIG comme un outil permettant de résoudre tous
ces problèmes. Des stratégies doivent être élaborées pour développer l’évolution des
activités. Ils ont besoin de cartes pour mettre à jour les dossiers sur les activités de la
DIREEF, et pour suivre les spécifications du plan dans le temps afin d’assurer la
conformité.
Mario a observé que le SIG permet la liaison avec les partenaires, en particulier pour les
omissions et la signalisation des anomalies.
Q13 : De quel système d’information a besoin la DIREEF ?
La DIREEF a besoin d’un système pour relier la DIREEF à la CIREEF. Le SIG peut être
un outil utile pour la coordination des activités des partenaires, de toutes les DIREEF, et
des CIREEF, et également pour mieux coordonner et mieux comprendre les activités afin
d’obtenir des informations sur les plans des stratégies des partenaires, et les outils de
prise de décision. Si un système est disponible, l’accès à l’information sera plus aisée, ce
qui donnera accroîtra la crédibilité auprès de nombreux partenaires et acteurs.
Q : Avez-vous communiqué le désir de disposer du SIG ET des ressources humaines
nécessaires (à la DGEF) pour créer des systèmes SIG et d’information qui vous aideront
comme décrit précédemment ?
Réponse de Mario (et des autres) : Ils ont fait la demande. Ils sont conscients des
contraintes relatives aux besoins de ressource du système d’information (par ex. budget).
Ils ont proposé qu’ils bénéficient d’une formation sur la gestion du système par euxmêmes au niveau de la DIREEF afin de renforcer leur capacité à opérationaliser un
système.
Le plan de travail annuel doit coïncider avec le plan de travail quinquennal. Bako est
préoccupée par la mise en place de ce système d’information compte tenu des
besoins/demandes liées à l’exécution du plan de travail quinquennal.
Q : Existe-t-il des protocoles normalisés au niveau de la DIREEF ?
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
A : Non. Les seuls exemples de protocole sont probablement extraits du template figurant
dans le rapport trimestriel de la CIREEF que nous avons vu à Antsirabe.
Q12 : Serait-il difficile de mettre effectivement en place un système d’information à
l’avenir ? Quels seront les défis à relever ?
A : Nous devons commencer par l’Evaluation des besoins d’information. Nous avons
besoin de compétences (personnel) pour exploiter un système (voir également les
réponses à la Question 4. ci-dessus pour les informations y afférentes)
Q13 : DGREF (Monique) a indiqué qu’un système d’information doit essentiellement
améliorer la communication dans les deux sens. Selon vous, comment le nouveau système
d’information pourrait faciliter ou améliorer la communication ?
A : Ils communiquent de deux manières avec la DIREEF : généralement à travers leur
rapport, mais ils n’ont pas de stratégie de communication claire pour communiquer avec
les partenaires… uniquement à travers les réunions de partenaires convoquées à leur
demande ou à la demande des partenaires. Mais il ne s’agit pas vraiment d’un système.
Ils essayent de tirer profit des réunions et des ateliers pour présenter les informations
qu’ils doivent transférer et pour communiquer.
Ils ont également demandé comment ils pourront rester en contact avec moi pour l’appui
en SIG dans le temps. J’ai proposé des programmes de traduction, et j’ai également
suggéré qu’à travers ces derniers, nous pourrons fournir des sites de formations, des
appuis didactiques, et des réponses aux questions spécifiques. Nous devrions
probablement afficher le trafic pour toucher un groupe élargi. Ils (Volantiana ?) pourront
commencer par un référentiel d’e-mails sur ces thèmes.
________________________________________________________________________
Q2. Qu’avez-vous entrepris à ce jour pour proposer (rapporter) ce dont vous avez
besoin ?
A:
Q3. : Que pensez-vous des rapports entre le rôle et les relations au sein d’un système
d’information (CIREEF et /DIREEF) ?
A :.(voir Q.2 ci-dessus pour mes réponses)
Q6 : De quel type d’informations et de systèmes SIG disposez-vous aujourd’hui et quels
sont vos besoins dans ce domaine ?
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
A : (voir Q 4. ci-dessus pour les réponses à ceci)
Q7 : Donnerez-vous la priorité à la collecte d’informations géographiques sur les autres
aspects de votre travail ? Ou cela fait-il juste partie des activités en cours ?
A:
Q8 : Quel appui ou quels conseils sur l’information géographique souhaitez-vous obtenir
que la DIREEF ou même de la DGREF donne à la CIREEF ?
A:
Q9 : (sur la Tâche 5.) Lors de l’atelier en août 2004, le reboisement, l’acheminement des
produits forestiers, les travaux de réhabilitation, les incendies, la gestion des transferts,
et le domaine forestier national ont été identifiés comme les problèmes prioritaires. Y a-til d’AUTRES grands domaines pour lesquels des besoins d’information existent ? En
d’autres termes, quels autres problèmes doivent être pris en considération lors du
développement d’un système d’information ?
A : (voir la Question 2. ci-dessus pour la réponse à ceci)
Q10 (sur la Tâche 6) : Existe-t-il des protocoles normalisés existent au niveau de la
CIREEF ? Existe-t-il des instructions écrites quelque part sur la méthodologie de collecte
de données ? (Un système de collecte de données « in-stream » a été décrit par Shaun
comme exemple : les méthodologies sont normalisées quel que soit le collecteur de
données. Ceci permet d’obtenir des résultats reproductibles pour toutes les collectes de
données, ce qui facilite la comparaison et la synthèse des données.)
A:
Q11 : Comment est-ce que le CIREEF assure-t-il la qualité des données, tant à présent
qu’en fonction des besoins futurs ?
A : (Q2 ci-dessus à noter : « En outre, le chef CIREEF communique séparément ses
dossiers directement à la DGREF, ainsi il/elle peut comparer les rapports pour vérifier la
qualité et obtenir des informations complémentaires. »)
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE N : CHARTE DE RESPONSABILITE POUR LES SYSTEMES D'INFORMATION
Plan Système d'information - Service Forestier - Version 08 Août 2005
La charte de responsabilité définie les grandes lignes du partage des rôles et des mandats en matière de définition, de montage,
d'administration et d'utilisation des SYSTEMES. L'utilité de la charte consiste à CLARIFIER les grandes responsabilités dans les
grandes fonctions des systèmes d'informations. La charte est un document global, qui sera complétée au fur et à mesure par des
documents spécifiques à chaque système. Ce document concerne, pour le moment, les entités qui sont en relation avec le service
forestier. Il pourrra servie de modèle pour la DGE, qui pourra la compléter dans un processus ultérieur, Toutefois, les responsabilités
au niveau décentralisé (commun aux 2 directions générales), seront prises en compte dans ce document.
Ministre
SG
CGP
SGBD
SCID
6 DIREEFS
22 CIREEFS
DSI
…
DGEF
DGE
USIFC
USIEC
DAT
DVRF
dont :
Services Techniques
SSLF
SPSEF
DPB
2 informaticiens (en tant que appui)
travaillent sur les données et 2 BDD de la DVRF
Directions
Services Techniques
DIREEF
DIREEF
…
CIREEF
CIREEF
…
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
Plan Système d'information - Service Forestier
Charte de responsabilité pour les Systèmes d'informations
Version 08 Aout 2005
Les fonctions
Plan Système
d'information
SIG
B
C
D
F
M
A
O
U
P
V
Besoin : définition des besoins
Analyse, Conception
Développement, Test et Mise au Point
Formation, Diffusion, Communication
Mise en place, implémentation
Administration, gestion courante, Réalisation
Contrôle ou Suivi
Utilisation
Participation
Validation
VERSION TABLEAU -->>> POUR LES DISCUSSIONS
Personnel d'appui
Services
informatiques aux
Techniques
directions
CGP
DSI
DGEF
Directeur
Elaboration
Validation
Implémentation
Suivi / contrôle
B
V
M, U
P
B ,C ,M
V
M,F
A
B ,C
V
U
U
B ,C
V
U
U
B
V
U
U
Stratégie et Besoin
Standardisation
Procédure et approche
Collecte des données
Traitement des données
Production de carte
Sous Traitance extérieur
Validation/ officialisation
Echanges de données
avec l'extérieur
Archivage, Stockage
B, V
B, V
P
B, C, D
B, C, D, M
C, V, F
B, V
V
B, V
V
P
B, V
V
O
B
V, O
O
V, O, B
V
C
C
V, O
P
B, V
O
P
C, M, F
B, C, M
SPSE
SSLF (stat)
USIFC
DIREEF
CIREEF
B
V
F
A
B
V
M,F
U
B
V
M,F
U
B ,C ,M
V
M,F
A
B ,C
V
U
U
B
V
U
U
B, V
C, V
C, V, F
O
O, A
A, V
B, V
P
O
O
V
A
V
B, V
V
P
O
O
V
A
V
B, C, D
V
C,D, M,A, F
O
O, A
A, F
C, D, F
B, V
V
P
V
B, V
V
B, V, O
B, V
V
P
O, A
A
A
A
V
V, F
A
V, F
A
C, F
C, A
V, O
O
P
A
P, O
V
A
P
P
A
V, O
O, A
A
A
V
A
P
P
A
P
B, V
B, V
B, V
V
B, V
A
A
V
A
V
V, A
O
P
A
P
V
O
P
O
O
P
C, V
O
P
A, O
A
V, O
V, A
A
A
P
B, V
A, O
P
A
A
P
O
O
A
V
A, O
P
A
A
V, F
O
O
A
V
A, O
P
A
A
V, F
B
B, V
B, V
B, V
P, M
P, M
D, M, A, F
A
M, A, F
B, V
B, V, C
B
B
V
V
B, V
C,D,M, A, F
C,D,M, A, F
O
O
O
V
V
V
U
U
V
U
U
C, D, F
D, A
O
C, O, F
C, O, F
V
U
V
V
U
U
C, D, F
C, D, M, F
C, D, M, F
C, D, M, F
C, F, V
C, D, F
C, D, M, F
C, D, M, F
C, D, M, F
C, F, V
C, D, F
C, D, M, F
C, D, M, F
C, D, M, F
C, D, M, F
B, P, V
P, V
V
V
P, V
B, C, V
C,D, M, V
P, V
P, V
P, V
P
P
C, D, M, A, F
V
P
Information
financière
administrative
Informations
et
données
technique
Collecte
Traitement
Validation des données
Format d'Echanges
Consolidation
Transmission
Stockage, Centralisation
Archivage
Diffusion
Base de donnéeDéfinition Besoin
Structure
Format d'échange
Dév application / logiciel
Test
Mise en place
Utilisation
Formation
Diffusion
Mise à jour
Sécurité / stockage
Sécurité / archivage
Standardisation Nomenclature
des
Codification
référentiels
Manuel
d'informations Protocole
Format d'échanges
Réseaux
informatiques
Conception
Mise en place/ Paramétrage
Administration
V
B, V
B, V
V
P
C,D,M, A, F
C,D,M, A, F
C
B, V, C
C,D,M, A, F
C,D,M, A, F
C,D,M, A, F
C,D,M, A
C, M
O
C, D, F
C, A
A
C
C
P, V, B
P, V
P
P
V
C, V
P
C, D, M, F
C, D, M, F
P
C,M, A, F
D, M, A, F
V
B
V
V
U
V
V, B
V
V
V
C, D, F
A
A
C, O, F
C, O, F
B, P, V
P, V
V
V
V
B, C, V
P, V
P, V
P, V
P, V
P
C, D, F
V
P
C, D, F
D, M, A, F
C, D, F
C, D, F
O
C, M
B, C, M, F
P
C,D,M, A, F
C,D,M, A, F
C, F
B
Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005
ANNEXE O : PROTOCOLES NORMALISES
La méthodologie normalisée de collecte de données est la pierre angulaire du succès des
systèmes d’information. Un protocole normalisé est fondamentalement un recueil de
directives documentant la façon de recueillir et rassembler chaque type de données. Il
doit inclure une description des outils nécessaires et de la méthodologie exacte à suivre
sur le terrain. Les données sont essentielles pour garnir les bases de données et les
applications informatiques. Des données de qualité sont cruciales pour la valeur et
l’importation de toute application.
Un des besoins fondamentaux lors de la mise en place d’un système d’information
consiste à définir les protocoles normalisés qui règlent et définissent comment les
données sont collectées pour peupler l’application.
Ces protocoles sont critiques pour évaluer le contrôle de qualité et l’assurance qualité de
ces données, et en définitive des informations et des évaluations produites par les
systèmes d’information. Une collecte de données cohérente auprès de multiples parties,
sites et contextes temporels repose sur des méthodes de collecte de données normalisées.
Pour répondre aux besoins professionnels relatifs au suivi ou évaluations
environnementales à l’aide d’applications de base de données, des données cohérentes
sont nécessaires. La capacité, la valeur et le legs de tout système d’information dépend en
définitive de la quantité et de la qualité des données qu’il contient. À la lumière de ce fait,
la conception des systèmes d’information est fondée sur des données cohérentes,
normalisées et de qualité. L’unique moyen pour atteindre ce niveau de qualité de données
est de focaliser sur les protocoles de collecte de données.
Un des nombreux avantages des protocoles normalisés est qu’ils facilitent la formation
des autres et qu’ils permettent une application cohérente dans un milieu très vaste. Sans
ces protocoles, la collecte de données ne serait qu’un assemblage de données disparates
qui produit des données compréhensibles uniquement par la personne les ayant
recueillies. La capacité à former les gens dans le temps sur la collecte des mêmes
informations, de manière cohérente et avec les mêmes outils est l’une des facteurs-clés de
succès d’un système d’information.
Les protocoles peuvent être très long à documenter et à enregistre, mais ils forment la
base même d’un système d’information.
ANNEXE P : ITINERAIRE A MADAGASCAR
August 15 2005 Monday
• 8:00 pm (Paris time zone) – Arrived via United Airlines at Charles de Gaulle
airport terminal 2C for immigration check-in, customs & security
• 11:30 pm - Departed Paris on Air Madagascar for Antananarivo destination
August 16 2005 Tuesday
• 10:00 am (Madagascar time zone)- Arrive at Ivato airport in Madagascar; did
immigration check-in & customs; waited for pickup as instructed
• 12:15 pm – Took a taxi to Hotel Colbert
• 1:00 pm – Arrive at Hotel Colbert
• 1:30 pm – Met Shaun McKinney at hotel with USAID car. Off to meet
Director General des Eaux et Forets’
• 3:00 pm – Visit: Meeting in Monique’s office (~Chief of Madagascar Forestry
Service) for 2 hours with Abe’, Andy Keck, Volatiana, and Rija
• 5:00 pm – Visit: USAID Land Rover takes Andy Keck, Rija, Shaun and I to
USAID headquarters. Met with Daniela Raik
• 8:00 pm - Return to Hotel Colbert via USAID Land Rover
August 17 2005 Wednesday
• 8:00 am – 200 km road trip to Antsirabe’ with Rija and Volatiana
• 12:00 pm – Arrive at Antsirabe’
• 1:00 pm – Visit: CIREEF Seta. Demonstrate to Volatiana & Rija techniques
for an interview process to record Business Needs assessment. Focus is on
quarterly & annual report work.
• 5:00 pm – Go to A’otel hotel for evening and strategize.
August 18 2005 Thursday
• 7:00 am – Travel to Fianarantsoa via USAID Land Rover.
• 12:00 pm – Arrive Fianarantsoa, find lunch.
• 1:00 pm – Visit: Meet CIREEF Julien Noel at his office. Demonstrated and
recorded the Business needs interview process for Rija and Volatiana,
interviewing CIREEF Julien to solicit information needs.
• 5:30 pm – Finish day’s discussions and go to hotel.
August 19 2005 Friday
• 7:00 am – USAID Land Rover picks us up at hotel for PACT discussion and
visit with (Hoby Ramarson)
• 9:00 am – Visit: We again demonstrated record the interview process for Rija
and Volatiana, interviewing DIREEF and Env. Ministry Services personnel on
their Business requirements and to solicit information needs
• 2:00 pm – Visit: 12 person mtg; Meet Fianarantsoa’s CMP (Committee Local
Multi-Planification) Program Mgr (Manantsoa), a commune leader, and others
to assess info systems used across a broad and local consensus organization
• 5:00 pm – Visit: Met Mark Freudenberger, Regional Coordinator of CMP at
his office with follow up information system questions after the afternoon’s
discussion
• 6:00 pm – Finish closing thoughts with Mark and go to hotel.
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
August 20 2005 Saturday
• 7:30 am – Depart Fianarantsoa for Antananarivo
• 5:00 PM – Arrive back in Antananarivo
August 22 2005 Monday
•
•
•
•
•
•
•
7:45 am - Pickup by USAID Land Rover
8:00 am – Visit: Bureau of Cadastral & Mining for GIS system review
10:00 am – Visit: Ministries of Energy & Mines, Project de Governance des
Resources Minereales meeting at another location in Tana
11:00 am – Visit: GCP (General Coordination of Programs) database
integration discussions at FTM offices for Ministry and DGEF unified
databases
12:00 pm - USAID Land Rover to hotel
2:00 pm - Pickup by USAID car for afternoon at DGEF- USIFC – system
discussions
5:30 pm - Return to hotel via USAID car
August 23 2005 Tuesday
• 8:00 am - Pickup by USAID car for trip to Jariala offices
• 8:30 am – Abe’ and Rija present roles & responsibilities perceived
• 12:30 pm - USAID car to hotel
• 2:00 pm - Pickup by USAID car for DSI meeting at Jariala Project offices to
help DGEF parse out roles & responsibilities;
• 2:30 pm – Visit: Met Director of DSI; also met Charge d’Mission Permanent
Engineer of Information
• 5:00 pm - Return to hotel to work
• 8:00 pm – Finish presentation prep efforts in hotel room with Shaun
August 24 2005 Wednesday
• 8:00 am – Preparation for afternoon presentation
• 2:00 pm - Pickup by USAID car
• 2:15 pm - USAID car takes us to DGEF for our presentation of preliminary
mission report to DGEF, USAID, Jariala Project Team and DSI (19 attendees,
including two Directors)
• 4:45 pm – Visit: Pickup by USAID car for travel to Jariala offices for Andy
Keck zoning discussions
• 6:30 pm – Return to Hotel Colbert
• 9:00 pm- Shaun McKinney departs for Ivato airport & return to USA via Paris
August 25 2005 Thursday
• 8:30 am – Greg Enstrom is picked up by USAID car
• 9:00 am – Visit: Met with acting Director of DPB (Directorate of Programs
for Biodiversity) for program review and to solicit information needs
• 10:30 am – Visit: Met with PACT representative (Jerome) to discuss zoning
progress and work with USIFC; strongest spatial discussions this trip; acquired
shapefiles
1
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
•
•
•
•
12:45 pm – Return to Hotel Colbert
2:15 pm - Pickup by USAID car
2:30 pm – Visit: Interview with Director of Economy & Budget (DVRF) to
solicit information needs; reviewed application development efforts/vision
there
5:30 pm – Return to hotel via USAID car
August 26 2005 Friday
• 8:15 am – Pickup by USAID car
• 8:30 am - Visit: Interview private GIS contractor (“LAND RESSOURCES”Thierry Gaudin)for suitability for future DGEF work contracts
• 10:00 am – Return to Hotel Colbert to work on report
• 2:15 pm - Pickup by USAID car
• 2:30 pm – Visit: Director of Cartographie Geographica
August 29 2005 Monday
• 5:30 am - Depart for Ivato airport for flight to Fort Dauphin
• 7:35 am - Flight departs
• 10:00 am – Met Victor, CIREEF at Ft. Dauphin at airport; arranged our day
for afternoon interview
• 5:30 pm – Finish for the day at CIREEFs office and walk to hotel
August 30 2005 Tuesday
8:00 am – Walk to CIREEFs office to continue yesterday’s information & needs
interview
11:30 – am Victor takes us downtown & uses his influences to get us into Reserve
de Nahampoana to see the resources; met Chief of Region (~governor) of state of
Anosy
4:30 pm – Picked up by USAID Land Rover
August 31 2005 Wednesday
8:00 am – Meet PACT, subcontractor to discuss GIS
9:15 am - Meet Region’s Director of Information & head spatial analyst; discuss
information needs, spatial needs and relationship to MEEF and specifically to
Eaux et Forets.
12:30 pm – Lunch.
1:45 pm – Picked up by USAID Land Rover for trip to airport.
3:00 pm – Depart Fort Dauphin via Toliare for return to capital, Antananarivo.
7:30 pm – Arrive back to Hotel Colbert.
September 1 2005 Thursday
8:00 am – Work in hotel to complete tomorrow’s final presentation; email to
Shaun and others in USFS; coordinate final logistics.
2:00 pm - break for lunch
2:45 pm - resume preparations for tomorrow
8:15 pm - Finish presentation preparation
September 2 2005 Friday
9:00 am - Picked up by USAID car to go to Jariala offices
2
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
9:45 am - Taxi to Director Generale’s office
10:45 am – Final Presentation of USFS Mission in conference room; attendees
include USAID, Director General’s entire staff, Jariala Project chief of party and
project leads, DSI (27 attendees)
12:00 pm – Finish presentation at top of the hour and take 45 minutes of
questions/discussion.
12:45 pm - up by USAID car to go to Jariala offices; lunch at Jariala kitchen with
Chief of Party.
1:45 pm - USAID car takes me to bank to pay for Ft. Dauphin flight on Air
Madagascar, proceed to travel agent to pay, then take taxi back to hotel Colbert.
3:00 pm - Arrive at Hotel Colbert—free time.
4:15 pm - Begin working on mission report for USFS International Forestry
7:00 pm – Finish report work for today.
September 3 2005 Saturday
7:00 pm - Picked up by USAID car to travel 30 miles to Ivoto airport
9:40 pm – Flight leave Ivato/Antananarivo, Madagascar via Air Madagascar for
Paris
(For consistency, TIME tracking through the remainder of this travel trip
continues to be based on Antananarivo time zone: GMT +2)
September 4 2005 Sunday
9:40 am Antananarivo time - Arrive at Charles de Gaulle airport, Paris, France.
12:50 pm Antananarivo time - Depart Charles de Gaulle airport via Lufthansa for
Frankfurt, Germany
2:10 pm Antananarivo time - Arrive at Frankfurt.
3:05 pm Antananarivo time - Depart Frankfurt, Germany via Lufthansa for
Portland, Oregon.
September 5 2005 Monday
12:30 am Antananarivo time - Arrive in Portland Oregon. Go through
immigration, customs & get baggage.
1:00 am Antananarivo time - Travel home to Corvallis, Oregon, 95 miles.
2:30 am Antananarivo time - Arrive home at Corvallis, Oregon. (local time = 4:30
pm, the previous day)
3
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
ANNEXE Q : BESOINS EN SIG ET EN CARTOGRAPHIE A
TOUS LES NIVEAUX
Ce rapport décrit certaines des utilisations potentielles d’un système d’information
géographique (SIG) ressortant des 28 entrevues formelles et d’autres entretiens tenus
lors de notre mission sur les Systèmes de gestion de l’information à Madagascar. Les
documents de Jariala indiquent que les cartes donnent des directives et des conseils
sur la résolution des problèmes.
Le SIG peut fournir les produits séparés ci-après, ou fournir les produits
cartographiques qui contribuent à de nombreux autres processus et analyses
professionnels sur une base quotidienne. Le besoin de données quantitatives a été
souligné à plusieurs reprises lors de nos entrevues. Voici le début d’une très longue
liste de besoins d’un SIG. D’autres besoins en SIG sont également énumérés dans
l’Annexe J (pages 18-21), qui a été préparé lors de l’atelier organisé par le Ministère
en août 2004 à Antsirabe.
1. distributions de la végétation forestière, actuelle et passée, pour identifier les
tendances
2. cartographie des propriétés
3. cartographie de l’occupation actuelle du sol
4. localisations des permis d’exploitation actuels et passés
5. cartographie des précipitations
6. pour fournir une représentation géographique afin d’améliorer les efforts de
zonage
7. pour visualiser les options de zonage
8. cartes des zones assurant une fonction écologique, de réglementation ou de
production, selon les efforts de zonage en cours
9. pour dresser la carte des pentes
10. cartographie des sols
11. cartes des frontières administratives
12. représentation des cartographies réglementaires comme outils de mise en
œuvre de la gestion durable
13. périmètres des zones de transfert forestier
14. permis miniers
15. réserves minières
16. zones mises hors exploitation minière
17. autres zones de réserve
18. modes de gestion actuelles
19. 30 zones fonctionnelles de l’ANGAP
20. zones à risque d’érosion, à partir de la cartographie des sols/pentes et de la
végétation
21. classes d’érodibilité
22. zones d’exploitation du bois de chauffe
23. zones spéciales de récolte de produits forestiers, par produit
24. sites de récolte de bois d’œuvre industriel et zones de production
25. localisations des plantations
26. efforts de reboisement actuels et passés
27. cartes d’écosystème et cartes des sept écoregions de Madagascar
4
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
28. sites d’observation forestière, pour l’analyse des tendances et pour réorienter
les besoins de gestion
29. sites de croissance forestière et d’étude de rendement forestier pour identifier
les niveaux de récolte durables
30. cartes des types de forêt
31. cartes des aires protégées
32. cartes des frontières des forêts nationales
33. accessibilité des forêts (cartes routières)
34. cartes des pistes
35. cartes des expositions
36. cartes des altitudes
37. cartes des degrés de naturalité (savoka)
38. pour identifier OÙ les données sont disponibles ou non disponibles
39. pour modéliser divers scénarios de gestion
40. cartes d’habitat pour de nombreuses d’espèces
41. pour établir la carte des bases de données concernant les espèces rares et en
danger afin d’orienter les besoins de gestion spécifiques
42. zones écotouristiques
43. zones de recherche scientifique
44. cartographie des zones de biodiversité selon différentes échelles (espèce,
habitat, niveaux d’écosystème)
45. frontières des lignes de partage
46. hydrologie
47. terres HORS exploitation minière
48. sites des lavaka et zones de protection des sols
49. cartes culturelles (densités et distributions des populations)
50. détections des tendances
51. pour le reporting qui récapitule les quantités de choses – nombre, surface,
longueur – y compris les rapports trimestriels, semestriels et annuels des
CIREEFs et des DIREEFs
52. comme un outil permettant de prioriser les besoins, spécifiques aux sites
géographiques et pour les résumés
53. zones de réclamation et besoins de réclamation
54. pour l’échange d’informations géographiques précises avec les partenaires et
d’autres ministères
55. pour conceptualiser et localiser les frontières sur la base des contraintes
scientifiques abstraites de modélisation
56. pour montrer les zones d’agriculture, probablement par zones de culture
57. pour aider au traitement d’image pour les données de télédétection en vue de
la création d’ensembles de données et de produits de données nationaux
58. localisations des sources, essentielles pour de nombreuses utilisations
agricoles et domestiques
59. régimes de gestion
60. cartes des incendies – actuelles, historiques, par cause, par mois, etc.
61. localisations des tavy
62. frontières des corridors de gestion
63. partage des informations avec CIREEF/DIREEF/DGEF
64. réception d’informations des ONG partenaires pour faciliter la prise de
décision
5
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
65. illustration pour le public de l’ampleur et de la nature des ressources gérées
par les E&F
66. pour relocaliser les sites de collecte de données
67. pour incorporer la géologie dans les décisions de gestion du sol
68. pour les demandes d’information du public
69. pour répondre aux demandes spatiales émanant des services supérieurs du
ministère
70. pour cartographier le Plan des zones d’utilisation, utiliser cette information
6
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
ANNEXE R : PLAN DU SYSTEME D’INFORMATION DE LA D.G.E.F
SOMMAIRE
1. Introduction
2. Contexte
3. Présentation de l’historique
4. Analyse de l’existant
4.1 Définition des éléments à recenser
(Méthodologie : Description détaillé de l’existant, critique, éventuelle proposition d’amélioration)
4.2 L’existant en moyens matériels
4.2.1 Au niveau central
4.2.2 Au niveau des structures décentralisées
4.2.3 Compléments et acquisitions en vue
4.2.3.1 Descriptions
4.2.3.2 Répartition et justifications
4.3 L’existant en Bases de Données et applications automatisées
4.3.1 Au niveau central
4.3.2 Au niveau des structures décentralisées
4.4 Le Système d’Information Géographique
4.4.1 Les données SIG disponibles
4.4.2 Les standards en formats et logiciels de travail
4.4.3 Descriptions des activités
4.4.4 Les produits et résultats
4.5 Evaluation des compétences dans le cadre du S.I
4.6 Ressources externes exploitables
4.7 Les moyens de communication
4.8 Expression et formulation des besoins
4.8.1 Moyens matériels
4.8.2 Automatisation, gestion de Bases de Données
4.8.3 Renforcement de capacités
5. Architecture générale du Système d’Information
5.1 Formulation des tableaux de bord par niveau
5.3 Aspect stratégique et organisationnel
5.3.1 Définition de la stratégie du Système d’Information
5.3.2 Définition des chartes de responsabilités
5.4 Schéma d’architecture technique
5.4.1 Infrastructure matérielle à mettre en place
5.4.1.1 Affectation des matériels à chaque niveau
5.4.1.2 Le réseau informatique à mettre en place
5.4.2 Les projets prioritaires :
5.4.2.1 Les Bases de Données à mettre en place
5.4.2.2 Les applications à automatiser
5.6 Définition des normes et standards
5.7 Le système de communication et de transmission d’informations
5.7.1 Les moyens de communications
5.7.2 Les moyens et modes de transmission d’informations
5.8 Plan de renforcement de capacités
6. Schéma fonctionnel du S.I au niveau décentralisé
7. Plan d’actions et de mise en œuvre
8. Plan d’investissement et de fonctionnement du système
7
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
ANNEXE S: BASES DE DONNEES EXISTANTES ET LISTES DES BESOINS
EN BASES DE DONNEES
1. Bases de données existantes
1.1 Exploitation forestière
C’est une Base de données destinée à automatiser la gestion de l’exploitation
forestière. En une vue générale, elle permet de voir les situations des permis
d’exploitation pour chaque exploitant, au niveau de chaque circonscription, surtout
pour le suivi des payements des redevances. Les types de résultats suivants
peuvent être extraits de façon automatique, avec trois classifications possibles (pour
tous les permis, pour les permis en cours, pour les permis déjà expirés) :
•
•
•
•
•
Liste globale des permis d’exploitation
Situation de chaque permis par rapport au payement de redevances
Liste des exploitants redevables
Liste des exploitants en règle vis-à-vis du payement de redevances
Récapitulation sous forme de synthèse
La structure de la base, les données avec l’applicatif d’automatisation sont
développés sous Microsoft Access sur une Station de travail tournant en mode
monoposte.
Mécanisme de collecte de données et de flux d’informations :
Plusieurs tâches restent traitées manuellement avant d’utiliser le système
informatique, notamment : La réception de la demande, évaluation et calcul des
redevances, validation et signature, enregistrement au niveau du secrétariat
1.2 Exportation de produits forestiers
C’est une Base de Données ayant une vocation de gérer les données relatives à l’exportation
des produits forestiers. On trouve diverses informations et résultats qu’on peut produire. Il est
à noter que celle là aussi a été développée sous Microsoft Access sur une Station de
travail tournant en mode monoposte.
Utilisateurs de ces deux bases de données : A la fois développeur, administrateur
des bases, et opérateur de saisie.
Problème : Non expression des besoins, Inexistence des normes
Besoin : Concevoir et Imposer une norme et standard (c à d : besoin d’un manuel de
procédures)
Remarque, critique et proposition d’amélioration :
Ce système est plus ou moins fonctionnel au niveau central, mais non opérationnel au niveau
des structures décentralisées (Direef, Cireef). Ce qui peut engendrer un handicap majeur
pour le système en question du fait que les données proviennent essentiellement des ces
structures décentralises. La Base en question est placée dans un ordinateur travaillant en
monoposte, ce qui diminue considérablement la possibilité d’accès d’autres utilisateurs. De
plus, c’est le concepteur / administrateur de la base qui est a la fois opérateur de saisie de
données.
On propose alors que la base puisse être implantée dans un ordinateur en liaison avec
d’autres ordinateurs, c'est-à-dire en mode partagé avec un apport considérable en matière de
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Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
sécurité et de droit d’accès. On doit affecter une personne au moins pour exécuter les saisies
des données. On propose aussi de faire fonctionner le même système au niveau des
structures décentralisées avec des possibilités d’import / export des données, mettant ainsi
en œuvre un processus de remontée de données périodique par des moyens de
communication appropriés et faisables (Disquette ou CD par courrier ordinaire, fichier import /
export a envoyer par E-mail)
2. La gestion des données au niveau des autres Services/Divisions
Pour la plupart, la gestion des données se fait par l’utilisation des moyens
bureautiques de type tableur (Microsoft Excel) pour faire toutes les manipulations
possibles. Cette méthode semi automatisée est alliée avec d’autres travaux manuels
comme la tenue de divers livres d’enregistrement de données.
Pour les branches d’activités qui appliquent cette méthode, on peut cite entre autres :
Aménagement
Transfert de Gestion
Reboisement
Lutte contre les Feux
Conservation de la Biodiversité / SAPM, CITES
Textes forestiers + Contentieux
Statistique
FFN-FFR
Régie de recettes
3. Les Bases de Données à mettre en place
Sans parler de structure ni de plate forme technologique, ce paragraphe donne la liste des
secteurs d’activités avec lesquels on doit mettre en place des Bases de Données visant à
gérer les données liées à chacun d’entre eux. Les Bases de Données seront accompagnées
d’applicatifs logiciels qui serviront d’interfaces entre les Bases et les utilisateurs pour une
gestion automatisée (Saisie de données, traitement, production de résultats, recherche
d’informations).
Une intégration dans une seule Base des données de plusieurs secteurs d’activités est
adoptée pour diverses raisons pratiques. Et il se peut aussi qu’un seul secteur d’activité
possède une seule Base propre à lui seul.
Vu qu’on a plusieurs Bases de Données à développer, et par rapport aux durées nécessaires
pour leur rendre opérationnelles, il faut entamer les travaux selon un ordre de priorité. Voici
donc la liste de ces Bases de Données avec leur ordre de priorité de réalisation :
Secteur(s) d’activités = Une (1) Base de
Données
Niveau
de
priorité
Aménagement + (Exploitation) + Transfert de
Gestion + Reboisement + Lutte contre les Feux +
Conservation de la Biodiversité / SAPM
(1)
Textes forestiers + Contentieux
(2)
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Observations
Le développement de la
structure de la Base peut
commencer en attendant la
nouvelle méthode de gestion
de l’exploitation forestière
Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID
Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations
(Exportation) + (Fiscalité) + FFN-FFR + Régie de
recettes + CITES + Filière
(3)
A prendre en considération la
Base déjà existante en
matière d’exportation et de
fiscalité
(4)
Recherches / Etudes
(5)
Personnel
Statistique
(6)
Infrastructures / Equipements matériels
(7)
C’est une des grandes
priorités mais cette Base
utilisera les données
résultats de toutes les bases
Les critères de priorisation sont : Durée de vie, Fréquence de changement des Règles de
gestion, Contraintes matérielles, Degré et niveau d’utilité, Périodicité de production de
résultats.
Les secteurs d’activités suivants sont soumis à des situations particulières en ce qui concerne
leur intégration dans le Système d’Information global de la DGEF :
1. Cartographie SIG + Suivi des feux + Zonage + DFN
Ce domaine est déjà placé un niveau plus ou moins avancé en matière d’opérationnalité, il
est juste nécessaire de faire quelques améliorations et ajustements, tels que : renforcement
de capacités des agents, création de liens avec d’autres Bases de Données, amélioration du
système de collecte et d’acquisition de données. Seul pour le cas des DFN, il faut le
rapprocher davantage vers l’utilisation du SIG avec les données de classification associées.
2. Planification / Suivi Evaluation
Comme ce domaine a une vocation transversale envers tous les secteurs d’activités, la
DGEF a déjà accordé une certaine importance à ce dernier. Ce qui est prouvée par
l’existence d’un projet d’amélioration actuellement en cours et qui mérite juste d’être connu
par l’équipe technique du S.I en ce qui concerne les étapes franchies par les initiateurs de ce
projet.
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