Mission d`assistance technique du USDA
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Mission d`assistance technique du USDA
Mission d’assistance technique du USDA-Forest Service en République de Madagascar Complétant l’assistance apportée par l’USAID de Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations Rapport final du 4 janvier 2006 Date de la mission : du 13 août au 3 septembre 2005 Rapport soumis par : Shaun P. McKinney Natural Resources Conservation Service West Technical Support Center 1201 NE Lloyd Blvd. Portland, Oregon 97232 (503) 273-2413 [email protected] Gregory Enstrom USDA Forest Service Natural Resources Information Systems 4077 SW Research Way Corvallis, OR 97333 (541) 750- 7000 [email protected] Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 TABLE DES MATIÈRES — RAPPORT 1. PORTÉE DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE 2. CONTEXTE 3. 2.1. Requêtes et objectifs de l’USAID pour la mission d’assistance USFS 4 2.2. Objectifs de la mission 4 2.3. Activités entreprises dans le cadre de la mission 5 2.4. Résultats prévus 5 2.5. Objectifs et attentes du Directeur général pour les Eaux et Forêts 5 OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS 6 3.1 Introduction 6 3.2. Observations faites par l’équipe de Gestion de l’information de l’USFS 6 3.2.1. Contexte 3.3. 6 État d’avancement des recommandations de 2003 3.3.1. Recommandations fondamentales de 2003 7 7 3.3.1.a. Soutien de la direction 7 3.3.1.b. Établir une politique d’informations à la DGEF 7 3.3.1.c. Rôles et responsabilités 8 3.3.1.d. Analyse des besoins d’informations 8 3.3.1.e. Protocoles normalisés pour le recueil des données 8 3.3.1.f. Plan de l’infrastructure de l’information d’entreprise 9 3.3.1.g. Plan d’acquisition des données 9 3.3.1.h Plan concernant les ressources humaines 10 3.3.1.i Recommandations fondamentales de 2005 10 3.3.2. Recommandations pour le Système d’informations 3.3.2.a. Mettre en œuvre un système d’informations de la DGEF 3.3.3. Recommandations pour l’infrastructure 3.3.3.a. Augmenter ressources procurées au CIREEF, DIREEF 3.3.4. Recommandations concernant le suivi 4. 4 CONCLUSIONS 13 13 15 15 15 16 -2- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 TABLE DES MATIÈRES — ANNEXES Annexe A: Termes De Référence 17 Annexe B : Personnes Contactes 23 Annexe C: Bilan du Matériel Informatique Existant 25 Annexe D: Recommandations sur le Matériel et la Gestion 27 Annexe E : Ressources Humaines (Recommandations) 31 Annexe F: Proposition de Plan de Travail pour la DGEF 37 Annexe G : Document Cadre sur le SIG 41 Annexe H : Plan de Renforcement de Capacité 58 Annexe I: Rapport sur la Situation du Système D’information et de Communication 60 Annexe J: Hardware et Systems On Decentralized Level 72 Annexe K: Exemple d’entretien de Collecte des Besoins Professionnels (Entretien 75 avec la CIREEF Antsirabe) Annexe L : Exemple d’entretien de Collecte des Besoins Professionnels (Entretien 78 avec la CIREEF à Fianarantsoa) Annexe M : Exemple D’entretien De Collecte De Besoins Professionnels (Entretien 83 avec la CIREEF à Fianarantsoa) Annexe N : Charte de Responsabilité pour les Systèmes d’Information 88 Annexe O : Protocoles Normalisés 90 Annexe P : Itineraire à Madagascar 91 Annexe Q : Besoins en SIG et en Cartographie à Tous les Niveaux 95 Annexe R : Plan du Système d’information de la DGEF 98 Annexe S: Bases de Données Existantes et Listes des Besoins en Bases de Données 99 -3- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 1. PORTÉE DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE Les efforts de l’équipe d’assistance technique ont porté sur l’état d’avancement des recommandations qui avaient été faites dans le cadre du Rapport de l’assistance technique de 2003 et sur la formulation de recommandations supplémentaires afin de : a) mettre en œuvre un système d’informations général b) mettre en place l’infrastructure technique pour prendre en charge un système d’informations et c) le mettre en œuvre et le soutenir à l’échelle de l’organisation. Ces processus sont nécessaires à la mise en place d’un système d’informations performant. D’autres recommandations brèves seront intégrées à d’autres sections du rapport ; cependant ce dernier ne fournira pas tous les détails qui pourraient s’avérer nécessaires. 2. CONTEXTE 2.1. Requêtes et objectifs de l’USAID pour la mission d’assistance technique Il n’existe pas actuellement de système d’informations d’entreprise au sein du Ministère de l’Environnement et des Eaux et Forets (MEEF). Pourtant il y a un besoin constant et croissant d’informations concernant les forêts, l’exploitation, la végétation et la biodiversité du pays. La déforestation est une question nationale et internationale du fait que le pays compte un nombre disproportionné d’espèces endémiques de faune et de flore. Aussi la Direction générale des Eaux et Forêts (DGEF) étudie-t-elle actuellement une nouvelle politique d’informations ambitieuse pour l’Agence. La DGEF a demandé l’aide de l’Agence pour le développement international des États-Unis (USAID) pour étudier les éléments intervenant dans un système d’informations et pour recommander des options en vue de la mise au point d’un nouveau système d’informations. Une mission financée par l’USAID consistant en deux spécialistes du Département de l’agriculture des États-Unis – Natural Resources Conservation Service (NRCS – Service de Conservation des ressources naturelles) et U.S. Forest Service (USDA-FS) eut lieu du 13 août au 3 septembre 2005. Ces deux experts étaient : Shaun P. McKinney – Chef d’équipe de la Quantité et qualité de l’eau, West National Technology Support Center USDA NRCS, Personnel des Sciences et de la technologie, Portland, Oregon. Gregory Enstrom – Spécialiste des Ressources naturelles, NRIS, USDA Forest Service, Bureau de Washington DC, situé à Corvallis, Oregon. 2.2. Objectifs de la mission Le projet Jariala de l’USAID a fourni à l’équipe de l’USFS une description détaillée des objectifs de la mission avant l’arrivée de celle-ci à Antananarivo. Ces objectifs furent définis avec plus de précision lors d’une réunion qui eut lieu le premier jour de la mission. Trois objectifs furent établis sous l’objectif général suivant visant à : -4- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Collaborer avec le MEEF, Jariala, USAID & les partenaires pour fournir des recommandations en matière de gestion de l’information. Les objectifs précis concernaient : – la révision et l’état d’avancement des plans proposés suite à la mission de 2003 – l’organisation d’un Système d’informations – l’infrastructure technique pour permettre la mise en place d’un système d’informations 2.3. Activités entreprises dans le cadre de la mission La mission à Madagascar de l’USAID et de Jariala proposa à l’équipe une liste d’activités orientées vers la réalisation des objectifs de la mission. Ces activités incluaient : 1. Organiser des réunions avec les représentants de la DGEF, DREF, de groupes de planification locaux, des gouvernements régionaux, du World Wildlife Fund (WWF), de Conservation International (CI), du Bureau des Mines, et d’autres afin de mieux comprendre les systèmes de gestion de l’information et les besoins actuels propres à Madagascar. 2. Revoir les documents appropriés provenant de la DGEF concernant les processus d’information, les impératifs et les besoins de données de l’agence en matière d’information et de gestion de cette information. 3. Formuler un ensemble de recommandations à communiquer à la DGEF sur la manière de procéder pour établir un système d’informations d’entreprise. 2.4. Résultats prévus La mission de l’USAID à Madagascar a identifié des résultats précis qu’elle souhaiterait que l’équipe d’assistance technique fournisse (voir Annexe A pour plus de détailles). Ces résultats sont les suivants : 1. Une liste de recommandations précises pour la création et la maintenance d’un nouveau système d’informations. 2. Une présentation à la DGEF englobant le Résultat 1 prévu mentionné ci-dessus accompagné d’exemples de systèmes opérationnels actuels aux États-Unis. 3. Étude du projet de la politique d’informations du MEEF et apport technique. L’équipe a fourni ces résultats. 2.5. Objectifs et attentes du Directeur général pour les Eaux et Forêts -5- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Les membres de l’équipe d’assistance technique, avec Andy Keck (Chef de Projet, Jariala Projet IRG Corporation), Mahefa Rijasoa (Jariala), Hoby Ramarson (Spécialiste des ressources de l’information de PACT), Ny Aina Ravelomanantsoa (Spécialiste documentation et traducteur pour PACT) et Abraham Elison (Jariala) ont tous assisté à une réunion avec Radiharisoa R. Monique, Directeur Général des Eaux et Forets, Ministère de l’Environnement, Eaux et Forets (MEEF), , et Volatiana Rahanitriniaina, Chef de Service Unité système d’informations, MEEF. Il fut demandé au Directeur général d’émettre ses désirs et de faire part de ses attentes concernant un système d’informations, et les points suivants furent établis : 1. Un système d’informations qui faciliterait une administration efficace et une gestion particulièrement performante des forêts de Madagascar. 2. Un système qui fonctionnerait entre les divers ministères et serait intégré à tous les niveaux au sein de l’ensemble de la DGEF. 3. Mettre réellement au point un système opérationnel qui dépasse le stade de conception pour aboutir à la phase de réalisation. 3. OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS 3.1 Introduction Un certain nombre de questions relatives à la technologie existante et au potentiel de mise en œuvre d’un système d’informations firent l’objet de discussions avec des représentants de l’USAID et du gouvernement de Madagascar, des organisations non gouvernementales (ONG) et des associations sur l’information. L’ébauche d’une proposition existante intitulée, Projet de Politique d’informations forestières, rédigée par Abraham Elison, souligne les nombreuses questions et problèmes auxquels fait face la DGEF de nos jours. La proposition énonce les éléments essentiels de la politique d’informations du gouvernement malgache. La DGEF vient de participer récemment à la compilation du Tableau de bord environnemental. La DGEF était l’un des principaux contributeurs au recueil de données et au projet de publication de celles-ci. Il n’était pas facile d’obtenir les métadonnées associées ou des informations plus détaillées. Cet exemple illustre le besoin d’un système d’informations normalisé à l’échelle de l’organisation. 3.2. Observations faites par l’équipe de Gestion de l’information de l’USFS 3.2.1. Contexte Ces observations sont basées sur 18 entretiens menés sur une période de trois semaines au sein du MEEF à l’Agence des Eaux et Forêts (CIREEF, DGEF) et aux niveaux ministériels et départements (voir Annexe N pour un organigramme de la DGEF). L’équipe a également -6- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 tenu des rencontres avec les partenaires de la DGEF y compris les agences gouvernementales de Madagascar telles que l’ANGAP, l’ONE, l’ARSIE, le Bureau du Cadastre minier de Madagascar, le CRD et CMP de Fianarantsoa, PACT, les gouvernements régionales comme l’Anosy, et des ONG comme le WWF, le CI, etc (voir Annexe B et P pour les personnes contactés et l’itinéraire de la mission). Les personnes que nous avons rencontrées et interrogées nous ont fait très bonne impression. Leurs qualités personnelles, leur éthique de travail et leur volonté de nous faire part de leurs connaissances et expériences ont conforté le succès de notre mission. Lors de notre séjour à Madagascar, nous avons remarqué à plusieurs reprises une certaine inquiétude que reflètent les observations mentionnées ci-dessous. Après quelques modifications, ces observations pourraient devenir le point de départ de la vision de la gestion de l’information pour l’Agence. 3.3. État d’avancement des recommandations de 2003 Les quatre recommandations prédominantes suivantes firent l’objet du rapport au terme de la mission de 2003: Recommandations fondamentales Recommandations concernant le système d’informations Recommandations concernant l’infrastructure Recommandations pour le suivi Les recommandations ont été acceptées et mises en œuvre dans une certaine mesure. Les paragraphes ci-dessous traitent plus en détail l’état d’avancement de recommandations de la mission de 2003 et les nouvelles recommandations spécifiques de cette mission. 3.3.1. Recommandations fondamentales de 2003 3.3.1.a. Soutien de la direction : Afin de mettre en œuvre un système d’informations performant, il est crucial de bénéficier du soutien manifeste et résolu de la part des plus hauts niveaux de l’organisation. Cette vision de la direction doit être cultivée et se refléter à tous les niveaux subalternes de l’organisation. Cette vision claire du rôle de la gestion de l’information et des attentes du système doit venir de la DGEF et être communiquée à l’ensemble de l’Agence. Le véhicule logique est une politique d’informations globale énonçant clairement la vision et le futur de l’Agence. Statut 2005 : Une politique d’informations est en cours de réalisation. Le Projet Jariala participe à la mise au point et à la réalisation d’un système d’informations et de la structure nécessaire qui le prendra en charge par la suite. La prise de conscience de l’importance d’un système d’informations est évidente aux plus hauts niveaux du MEEFF. 3.3.1.b. Établir une politique d’informations de la DGEF : L’ébauche du Projet de Politique d’informations forestières rédigée par Abraham Elison a identifié les éléments -7- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 essentiels à une politique de gestion de l’information. Notre équipe s’est réunie avec l’auteur, a révisé l’ébauche du document et donné ses impressions. La mise au point d’une politique d’informations globale pour la DGEF devrait suivre les décisions prises sur les recommandations d’Elison. Il semblerait que le rôle que jouent les informations au sein de l’Agence ne soit pas toujours bien saisi. La politique doit manifestement aborder le flux des informations et les attentes concernant la qualité. La politique doit inclure les composantes suivantes : 3.3.1.c. Rôles et responsabilités : Cette politique traitera des rôles et des responsabilités des personnes et des niveaux organisationnels à travers l’Agence. Il est utile de déterminer clairement le rôle que jouent les informations dans l’Agence. Ceci porte sur les questions concernant les informations qui peuvent être divulguées, et dans ce cas à qui elles peuvent l’être, ainsi que le niveau administratif approprié habilité à prendre ces décisions. L’administration des données s’avère être un besoin crucial qui n’est pas encore satisfait à de nombreux de niveaux de l’organisation. Statut 2005 : L’ébauche d’une feuille de calcul et d’un livre blanc indiquant les rôles et les responsabilités fut examinée et fit l’objet de discussions. Jariala s’attache actuellement à achever ce document, en collaboration avec le DSI et le CGP. Voir Annexe E pour un report sur nos discussions concernant des responsabilités internes qu’une agence devrait mettre en œuvre pour développer un système d’information et Annexe N pour un liste des rôles et responsabilités de tous les acteurs. 3.3.1.d. Analyse des besoins d’informations : Cette analyse constitue la première des étapes de base à réaliser rapidement avant d’établir une politique d’informations et de mettre en œuvre ultérieurement un système d’informations. Les besoins d’informations à tous les niveaux de l’organisation doivent être étudiés et décomposés en suivant les données et les méthodes de recueil des données. L’analyse des besoins d’informations doit s’intéresser aux métadonnées tabulaires et géographiques. Statut 2005 : Une première analyse des besoins d’informations avait été réalisée en 2004. Ce travail visait à mettre en évidence les besoins de la DIREEF. Le deuxième jour de la mission, nous avons examiné les résultats écrits de cette analyse et avons discuté du processus. Le 16 août, nous nous sommes réunis avec la DIREEF à Antisirabe et avons procédé à une analyse des besoins d’informations avec cette agence, et également avec le l’équipe a Fianarantsoa le 17 et 18 août (voir Annexes K,L et M). Le but de cet exercice était de leur montrer comment procéder pour poser des questions et prendre note des besoins et des impératifs. L’analyse des besoins d’informations a apporté un complément aux résultats obtenus lors de la réunion de 2004. Le processus d’analyse des données d’informations est désormais bien saisi et il est en cours aux nombreux niveaux de l’organisation. Voir Annexe S pour les premiers reflections de la DGEF concernant un inventaire des components essentielles pour la gestion interne d’un système d’info. 3.3.1.e. Protocoles normalisés pour le recueil de données : Des données cohérentes présentées sous des formats normalisés sont les fondations d’un système et d’une politique -8- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 d’informations performants. L’analyse des besoins d’informations décrira quelles sont les informations et les données nécessaires pour répondre aux objectifs et aux besoins de la politique de la direction de la DGEF. Des protocoles normalisés définiront le format et fourniront des instructions précises pour le recueil et le transfert des données dans le système d’informations. Les protocoles normalisés sont liés à l’analyse des besoins d’informations et au Plan d’acquisition des données. Statut 2005 : Les protocoles normalisés n’ont pas encore été établis pour supporter les besoins de données identifiés. Les données sont recueillies mais cette tâche n’a pas été faite selon des méthodes normalisées ou des mesures précises ou fiables. Voir Annexe O pour un discussion sur l’importance des protocoles standards pour la collecte d’information, et Annexes K, L, et M pour des méthodologies qui vont aider la DGEF identifie et collecte des données standardisés. 3.3.1.f. Plan de l’infrastructure de l’information d’entreprise : Outre l’analyse des besoins d’informations, la mise au point d’un Plan de l’infrastructure de l’information d’entreprise est essentielle. Ce plan permettra à l’Agence d’indiquer ses besoins précis en matériel informatique, logiciels et réseau, et à lui procurer un moyen d’évaluer la sécurité de la technologie. À tous les niveaux de la DGEF, les besoins informatiques et ceux nécessaires à l’activité doivent être évalués et comparés à la technologie disponible et pratique. Les connexions et liens entre chaque entité sont d’une grande importance puisqu’ils facilitent le mécanisme de flux des données. Une fois achevé, le plan serait un excellent moyen de faciliter une connectivité interministérielle et au sein du ministère même. Statut 2005 : Le processus de développement d’un Plan de l’infrastructure de l’information d’entreprise est entamé. Les inventaires de matériel informatique, y compris des périphériques et de l’équipement connexe sont achevés (voir Annexes C & J pour une liste des équipements trouvés en 2005). Les plans d’acquisition ont fait l’objet de discussion et bien que rien formelle n’a été mis par écrit, Annexe D offre des recommandations sur les équipements nécessaires, selon la perspective de l’équipe USFS. Aucun plan en matière de logiciels, réseau ou de connectivité globale n’a été révélé, mais les discussions avec le DSI est le début de la développement d’un système formelle. Un plan logique concernant la gestion du matériel informatique, des logiciels et des informations au sein du siège fit l’objet de discussions mais n’est pas encore achevé. Le Plan de Travail en Annexe F donne une séquence logique des taches et étapes à mettre en œuvre pour achever la développement des toutes les components pour ce systeme. 3.3.1.g. Plan d’acquisition des données : La politique doit aborder les moyens par lesquels les informations arrivent au sein du système d’informations de l’Agence. Ces besoins doivent inclure le matériel comme des enregistreurs de données portables, du papier et des formulaires normalisés. Chaque niveau de l’organisation (DIREEF, CIREEF, etc.) peut avoir des données et des informations qui atteindront les bases de données collectives. Des consultants, des bénévoles et des membres du personnel de la DGEF peuvent être de bonnes ressources pour recueillir l’information. -9- Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Statut 2005 : Pour l’heure, il n’a pas été réalisé de plan d’acquisition des données. Dès que l’analyse des besoins d’informations aura été achevée, ou du moins pour certaines portions des besoins de l’activité, il sera possible d’établir ce plan. Voir Annexe G pour des informations et points de départ pour élaborer un plan d’acquisition des données. 3.3.1.h Plan concernant les ressources humaines : Une fois l’infrastructure d’entreprise connue et l’analyse des besoins d’informations achevée, la politique devra se pencher sur l’organisation à suivre pour accomplir, maintenir et prendre en charge les tâches indiquées dans la politique. Statut 2005 : Il n’a pas été réalisé de Plan concernant les ressources humaines. L’équipe USFS a préparé Annexe E après avoir étudié la situation existante. Cette Annexe offre des suggestions pour améliorer la situation et peut servir comme un plan de ressources humaines pour la gestion de l’information. Annexe G donne des rubriques concernant des plans de formation pour renforcer la capacité des cadres de la DGEF dans ce domaine. 3.3.1.i Observations sur les recommandations fondamentales de 2005 : Comme indiqué dans la section des objectifs, nous avons procédé à plus de 28 entretiens formelles avec des personnes et des organisations clés qui connaissaient les systèmes d’informations, les besoins de l’activité et l’organigramme du MEEF. Les observations suivantes ont été formulées à partir de ces entretiens : • L’établissement de statistiques pour les rapports trimestriels et annuels était l’un des besoins de l’activité les plus importants exprimés au sein des niveaux structurels de la CIREEF, la DREF et la DGEF. o Le rapport trimestriel est le moyen primordial de présentation ascendante de l’information à l’échelle de l’organigramme de l’agence. Lorsque nous demandions quelles étaient les 10 tâches ou opérations les plus importantes, ce rapport était mentionné pratiquement dans tous les entretiens. Il semblerait qu’il y ait une vue d’ensemble et une prise de conscience des besoins d’informations, mais on ne discerne pas de format normalisé pour le recueil de données, ni de résultat statistique et analytique ou de normes spatiales ou géographiques. Deux CIREEF ont indiqué séparément qu’elles passaient beaucoup de temps à recueillir des informations de base sur le terrain et à les transposer ou reformater dans une structure de rapport ascendante. Le fait d’automatiser ce processus produirait des résultats substantiels. • Un manque de personnel, d’équipement, de logiciels et de formation en SIG et système d’informations existe réellement. o Une composante géographique aux informations forestières est essentielle pour les inventaires, la délivrance de permis, l’allocation des ressources et l’élargissement de l’information à la faune et aux interactions économiques et sociales. À plusieurs reprises nous avons entendu parler de projets d’acquérir davantage de personnel, d’ordinateurs et de logiciels mais il ne semble pas y avoir de feuille de route pour le déploiement de ces ressources. En attendant la - 10 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 livraison de ces ressources, il serait bon de prendre des mesures préparatoires (Voir Annexe N). Par exemple, avoir une idée claire de la structure géographique. Autrement dit, d’après quel schéma géographique les données forestières seront-elles représentées (point, polygone, quadrillage). Il faudra aussi savoir quelle relation entre les données et les entités géographiques adopter (base de données géographiques, base de données ARCGIS), établir, maintenir et modifier au cours du temps (Voir Annexe G, Section 1). Nous avons passé un certain temps avec le personnel du MEEF qui avait des connaissances sur le SIG. Ces personnes avaient les notions de base concernant le SIG et une expérience et compréhension préliminaires de la gestion d’un système géographique et d’informations. Cette observation marque un changement par rapport à celle qu’avait faite la mission de 2003. Voir Annexe Q pour les raisons pourquoi on a besoin du SIG et la capacité de développer les cartes comme outil de gestion. • Les besoins complémentaires de l’activité doivent être identifiés par l’intermédiaire de la participation o Nous avons étudié les résultats d’un premier effort visant à identifier les besoins et les impératifs au sein de l’activité. C’était un bon début. D’autres aspects du MEEF aux divers niveaux de l’organigramme doivent suivre le même processus (Voir trois exemples en Annexes K,L et M). Ceci étaiera la portée générale des tâches au sein de l’activité, l’information requise pour achever les tâches et ultérieurement les besoins élémentaires de données pour fournir les informations. • Les protocoles décrivent COMMENT recueillir des données cohérentes. Il est important de mettre au point des protocoles. o Il n’a pas été établi de protocoles normalisés concernant les données à recueillir, la manière de les recueillir, leur fiabilité et leur précision, leur répétitivité et leur cohérence. Nous avons fourni un document court faisant état de l’importance des protocoles normalisés dans l’Annexe O. L’un des éléments de base d’un système d’informations normalisé est un nombre de données fiables de qualité connue garnissant la base de données. Une fois les protocoles normalisés établis, les feuilles de données normalisées, l’instruction, la formation et même les systèmes de recueil de données susceptibles d’être automatisés peuvent être utilisés (enregistreurs de données, etc.). • La DSI est fortement décidée et est susceptible de partager ses ressources et ses compétences. o La relation entre la nouvelle entité DSI et le MEEF est au stage du balbutiement. La possibilité de tirer parti des ressources, de l’expérience et du succès de chacune de ces agences est énorme. Les rôles et les responsabilités se dessinent ; plus ils se concrétiseront, plus il y aura de chances d’établir une direction et une vision commune entre la DSI et le MEEF. - 11 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • La DSI connaît ses limites et encourage ouvertement la DGEF à communiquer ses points forts en prenant des rôles et des responsabilités en matière de mise en œuvre o Nous avons eu une réunion avec la DSI et ses membres étaient également présents aux séances d’information préliminaire que nous avons tenue le 25 août et 2 septembre. Lors de ces deux réunions, il était fortement question de faciliter la coordination entre les groupes. Nous avons eu la nette impression que les agences voulaient travailler en collaboration et tirer partie de leurs points forts réciproques. Cependant, les participants ont reconnu que les rôles et les responsabilités de la DSI n’étaient pas bien compris de tous. Ce fut une bonne occasion de soulever ce point, puisque les deux agences pourraient être amenées à adopter des structures complémentaires l’une de l’autre. Voir Annexe N pour nos suggestions sur la collaboration entre la DGEF et le DSI. • Une attitude propice à la coopération se remarque partout o Lors de chaque réunion et entretien auxquels nous assistions, nous ressentions une attitude propice à la coopération inconnue jusqu’ici. C’était particulièrement le cas de la nouvelle agence DSI ainsi que de la nouvelle infrastructure du gouvernement régional. Ces deux organisations furent citées comme étant essentielles pour créer, maintenir et déployer un système d’informations. À plusieurs reprises, nous avons entendu parler de plans de collaboration et d’activité menés conjointement l’une avec l’autre. • Il existe une plus grande appréciation des avantages offerts par un système d’informations et les technologies de l’information. o L’environnement de la technologie a changé depuis 2003. Nous avons entendu parler de projets d’investir dans du matériel d’infrastructure (entre 50 et 200 nouveaux ordinateurs sont attendus). Nous avons parlé avec une CIREEF qui a des compétences, une conception et une vision énormes de ce qu’un système d’informations, surtout avec une composante géographique, pourrait apporter à l’agence. Cette prise de conscience est un contraste saisissant par rapport à il y a deux ans. Il est clair que des investissements ont été faits au niveau de la formation et de l’embauche de personnel compétent du point de vue technique. Ces investissements produiront des résultats importants dans un avenir proche. La Directrice Générale comprend l’importance d’un système d’information compréhensif et fonctionnel dans tout effort d’améliorer les communications interne et externe dans une organisation, et il faut continuer de partager ce point de vue avec tous les cadres de la DGEF. • La communication est une grande préoccupation o La communication était un sujet abordé à chaque réunion. Avec la DSI et l’Infrastructure du Gouvernement régional, l’agence et les agences coopérantes échangeaient des idées et des informations sur les systèmes informatiques, les bases de données et les besoins de l’activité. La communication sera essentielle pour s’assurer que tous les besoins en TI sont - 12 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 satisfaits, qu’il n’y a pas de répétitions et que la capacité et les compétences sont bien comprises. • 3.3.2. Il existe une prise de conscience plus large de la valeur de la technologie et de son potentiel o L’un des changements les plus frappants entre cette mission et celle de 2003 est l’appréciation et l’anticipation de ce que la technologie pourrait apporter à la DGEF. Au cours de la première mission, relativement peu de gens comprenaient le concept des systèmes d’informations d’entreprises et la valeur qu’ils pouvaient avoir au sein d’une agence comme la DGEF. Les participants qui en reconnaissaient le potentiel étaient rarement des employés de la DGEF (à l’exception de Volatiana et de son personnel). Lorsque nous avons rencontré divers membres du personnel de la DGEF à différents niveaux de l’organisation en 2005, il était clair qu’ils avaient des connaissances assez poussées sur les systèmes d’informations, avec une expérience précise en analyse et organisation géographiques. Ces connaissances ont été communiquées aux divers niveaux de la DGEF et il existe une vision commune des avantages dont bénéficierait l’agence grâce à un système d’informations. Recommandations pour le système d’informations 3.3.2.a. Mettre en œuvre un Système d’informations de la DGEF à partir d’une conception de proposition pilote La recommandation fondamentale de notre mission est de mettre en œuvre un système d’informations pour la DGEF capable de suivre les activités et les fragments d’informations cruciaux pour l’Agence. Cette recommandation est la même qu’en 2003. Ce système doit être basé sur le système existant installé au Bureau des Mines. Grâce à des recommandations fondamentales en place, concevoir une application de base de donnée intégrée géographiquement devrait être faisable d’un point de vue technologique. Veuillez vous référer à l’Appendice F, Plan d’action 2006 pour la mise en œuvre d’un système d’informations pour la DGEF. • Nous recommandons que la priorité initiale du système TI porte sur le niveau CIREEF de l’organisation. • Ceci représente le premier point de normalisation. • C’est le niveau qui recueille les donnée, connaît le mieux les informations, la qualité des données et les besoins de l’activité. • Donner la priorité à ce niveau bénéficiera à toute la DGEF. D’après les entretiens et les observations du système existant au Bureau des Mines, les étapes suivantes devraient fournir les fondations d’un Système d’informations opérationnel pour la DGEF : 1. Les données seraient recueillies au niveau du terrain et de la communauté par le personnel de la DGEF et ses partenaires. - 13 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 2. Les données seraient organisées dans un format normalisé sur des feuilles de calcul de données ou, à l’avenir, des enregistreurs de données portables. 3. Les données, y compris les cartes, seraient recueillies et revues par la CIREEF. 4. La saisie des données se ferait au niveau de la CIREEF dans MS Access. 5. Les données auraient un lien avec les couches SIG en utilisant les points de quadrillage comparables au BCM lorsqu’une donnée est fournie à la CIREEF. 6. Le transfert des données par l’intermédiaire d’un système de courrier électronique (en attendant la mise en place d’un réseau fiable). 7. La production automatisée de rapports de sortie de données normalisée serait disponible pour la DIREEF et la DGEF. Pour voir un exemple de la manière dont un tel système fonctionnerait, il faut se rendre au Bureau des Mines et passer en revue le processus et les procédures de réclamations concernant les Mines. Leur système permet au flux d’information concernant les permis de monter de la base au niveau hiérarchique le plus élevé du gouvernement et de retourner à la base en 24 heures. Selon les personnes que nous avons interrogées, un flux d’informations semblable au sein des Eaux et Forêts pourrait mettre de nombreux mois, voire même un an, pour terminer son transfert. La structure des données serait dictée par l’analyse des besoins d’informations mais nos recommandations seraient de se concentrer d’abord sur les besoins de l’activité identifiés pour achever les rapports trimestriels et annuels à chaque niveau de l’organisation. Les objets occupant de l’espace seraient d’abord grossièrement représentés. La DGEF pourrait utiliser les polygones carrés du Bureau des Mines ou simplement des points pour définir les activités selon leur étendue sur un paysage. La recommandation pour le système d’informations concerne un petit système entièrement opérationnel à l’échelle de la DGEF. Les points complexes et autres zones d’activité pourraient être abordés ultérieurement lorsque les ressources augmenteront et que le rythme sera pris. Cette méthode évolutive permettrait un succès précoce sur lequel bâtir ultérieurement les fondations solides des technologies de l’information. Cet effort présenterait une opportunité excellente de coopérer avec la DSI et l’Infrastructure du gouvernement régional. Les besoins de l’activité et les informations de base seraient dérivés de la DGEF. Les nouvelles versions ultérieures pourraient s’intéresser aux besoins d’informations de ces deux nouvelles entités. Encore une fois, veuillez voir l’Appendice F pour les détails d’un programme de travail proposé pour 2006 et Annexe G pour un document cadre sur le SIG. - 14 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 3.3.3. Recommandations pour l’infrastructure 3.3.3.a. Augmenter les ressources procurées à la CIREEF et la DIREEF : Il faudrait augmenter les effectifs au sein de la CIREEF et de la DIREEF pour recueillir les données et assurer le fonctionnement du système d’informations. Fournir les ressources SIG au niveau de la CIREEF et la DIREEF pour l’organisation. Au long terme, ceci inclura un spécialiste SIG par bureau au deux niveaux de l’organisation. Au court terme, il pourrait y en avoir deux au niveau de la DIREEF ; leurs tâches comprendraient la prise en charge du niveau de la DIREEF et des déplacements vers les CIREEF au sein de cette DIREEF pour prendre en charge les activités sur une base ponctuelle. Il faudrait aussi inclure les ressources en matériel et logiciels pour les rendre performants. Au niveau de la CIREEF et sous celle-ci, nos recommandations incluent la fourniture d’outils de base pour gérer les ressources forestières. Ceci comprendrait du papier et des formulaires ainsi que des moyens de transport. Lors de la plupart des entretiens, la question d’indemnités trop faibles pour les employés a été soulevée. Ce point devrait être traité par un accroissement de ressources fournies à l’Agence. Une formation considérable est nécessaire à la CIREEF et à son niveau hiérarchique supérieur pour aligner le personnel au niveau d’utilisateur SIG et dans des cas limités au niveau d’analyste SIG. Il faudrait faire des investissements importants en matériel informatique (voir Annexe D). Il faudrait déployer des postes SIG et des ordinateurs personnels haut de gamme au niveau de la CIREEF et au-dessus de celle-ci. En outre, des serveurs et une infrastructure de réseau devraient être mis en place au sein des niveaux de l’organisation et entre ceux-ci. Le logiciel existant arrive au terme de son cycle de vie et la prise en charge devient de plus en plus limitée. L’abandon de la prise en charge d’Avenue par ESRI pour se concentrer sur la plateforme ArcGIS est un exemple de cette tendance. Il existe un net besoin d’une installation et de maintenance de réseau à tous les niveaux de la DGEF. 3.3.4. Recommandations concernant le suivi Nous souhaitons recommander les points suivants pour conserver des relations professionnelles intactes et rester engagés dans les progrès du système d’informations. • • Établir des conférences téléphoniques trimestrielles avec le USDA pour connaître l’état d’avancement et établir un suivi. L’USDA évaluera les rendements de la mission d’après le progrès effectué par rapport au plan de travail en fonction des : - 15 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Points de référence : • Analyse des besoins d’informations achevée • Protocoles achevés • Phase de conception de l’infrastructure • Phase de formation Voir Annexe F pour plus d’information sur les besoins d’appui pour la mise en oevure du plan de travail. IV. CONCLUSIONS 1. On constate un net progrès vers la mise en œuvre de systèmes d’informations au sein de la DGEF. 2. Grâce à un progrès continu sur l’analyse des besoins d’informations, la réalisation des protocoles et autre infrastructure, un système d’informations général pourrait être en place d’ici fin 2006. 3. Donner la priorité au niveau de la CIREEF satisfera les besoins de l’activité dans l’ensemble de la DGEF. - 16 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE A: TERMES DE REFERENCE MinENvEF- DGEF Termes de Référence Appui USFS en Système Information : Cadrage de la gestion de l’Information et Renforcement de capacité 1. Contexte : • Le Système d’Information au niveau de la DGEF : Plusieurs niveaux de difficultés sont observés au niveau des Systèmes d’Informations de la DGEF : - Il est assez peu structuré, les bases de données en place sont très compartimentés et il y a très peu d’informatisation. - Il a besoin de ressources. Il n’y a pas d’informaticien ou de spécialiste en systèmes d’informations au niveau du Ministère. - Il a besoin de développer un cadre et des systèmes modernes et performants pour soutenir les activités tel le zonage des Forêts, la mise en place des Sites de Conservations, le suivi des permis et redevance d’exploitation … - IL a besoin d’un plan de développement réaliste et soutenable par les financements disponibles La DGEF et les décideurs de MinEnvEF ont une réelle volonté mettre en place un système de gestion de l’information permettant de disposer des informations fiables et à temps pour améliorer le processus de prise de décision, la transparence dans la gestion des ressources forestières et la bonne gouvernance pour l’ensemble du secteur forestier. Au niveau de la DGEF, c’est actuellement l’Unité Système d’Information Forestière et Communication ( USIFC) rattachée directement à la Direction Générale qui gère les projets de systèmes, en collaboration avec le Service de la Statistique, qui gère le contenu. Dans un cadre plus large, le Gouvernement de Madagascar met actuellement en œuvre un projet de liaison par intranet de l’ensemble des départements Ministériels, avec des objectifs de concrétisation de ces connexions physiques d’ici la fin de l’Année. IL est donc important pour le MinEnvEF de mettre au point très rapidement l’organisation qui permet de participer pleinement à ces objectifs, aussi bien en termes de planification, que de suivi ou d’informatisation. • La Direction du Système d’Information de MinEnvEF Rattaché directement au Secrétariat Général du Ministère des Eaux et Forêts, cette direction est nouvellement créée depuis 2 mois. Sa mission consiste à coordonner et à règlementer l’ensemble des systèmes d’information des 2 directions générales avec les systèmes automatisés de traitement / Communication. • L’Unité Système d’Information Forestière et Communication (USIFC) : L’USIFC est actuellement en charge de la coordination de la gestion des informations forestières. Dans son rôle de coordination elle est supposée assurée le développement de tous les éléments nécessaires pour l’instauration d’un système d’information cohérents et efficaces pour l’ensemble de l’administration forestière. Les objectifs de ce service sont de - 17 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 promouvoir le rôle de l’information dans la mise en œuvre des activités de la DGEF et de rendre effectif le rôle de l’information en tant qu’outil d’aide à la décision, de planification, de mise en œuvre des activités et de suivi évaluation à tous les niveaux de l’administration forestière (DGEF, DIREEF, CIREEF, CANF...) 4 grandes activités sont en cours de mise place par cette unité, entre autres, (i) l’instauration et la mise en place de norme et de standard dans la gestion des informations au niveau de la DGEF dès la collecte des informations jusqu’au traitement des informations, (ii) l’identification des besoins et du rôle de chaque service en matière de gestion de l’information (dans le système d’information), (iii) la décentralisation de la gestion des informations,(iv) l’amélioration de la circulation des informations entre les Directions et Services centraux et les services déconcentrés (DIREEF, CIREEF, CEEF, Etc.). • Les appuis de USAID et de USFS USAID Madagascar à travers ces différents programme d’appui successif au secteur forestier (MIRAY, PTE, et actuellement Jariala) à soutenu le développement de cadre général de gestion des informations à travers la formulation d’une politique de l’information d’une part et la mise en place d’une unité de système d’information au niveau du service forestier d’autre part. Des efforts particuliers ont été fournis pour renforcer techniquement les capacités des agents de cette unité et de développer organisationnellement le développement du système d’information de la DGEF. L’objectif des appuis étant de mettre en place un système d’information efficace et cohérent au niveau de l’administration forestière en vue d’améliorer la bonne gouvernance dans le secteur forestier. Dans le but de supporter la DGEF dans l’atteinte de ses objectifs pour la mise en place d’un système d’information efficace les appuis, les expériences et les expertises de USFS ont été sollicités. Ainsi, en 2003, une mission d’appui et d’assistance technique venant des services forestiers des Etats Unis sont venus à Madagascar pour faire un assesment du système d’information de la DGEF et de formuler des recommandations pour asseoir un système d’information efficace. Suite à la mission de USFS en 2003, la DGEF s’est attelé à mettre en œuvre les recommandations formulées. Un Tdr en vu de la conduite d’un processus d’analyse des besoins en information a été développé, puis exécuté et validé à travers un atelier qui s’est déroulé à Antsirabe en Aout 2004. La mise en eouvre de cette activité a été prise en charge par la Banque Mondiale à travers les fonds PPF (Pre-Program Fund du PE3). • Les appuis du projet Jariala/USAID en matière de système d’information Jariala est un projet d’appui à une meilleure gestion du secteur forestier, et financé par l’USAID. Un de ses résultats est d’appuyer la mise en place d’un système d’information viable et utile au niveau de l’administration forestière, et ce, en synergie avec le financement de la Banque Mondiale dans le cadre du programme PE3. Dans sa stratégie d’appui aux systèmes d’informations, défini avec les responsables de la DGEF, il a été décidé : - Pour 2005, o de développer les bases d’un bon système d’information à travers la clarification des rôles, puis la formalisation définitive des besoins en informations, et l’initiation de la mise en place d’une standardisation en vue d’une bonne informatisation des services. - 18 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 de développer un plan d’informatisation en vue de préparer le dispositif d’appui des systèmes informatiques et le mode d’implémentation des nouvelles technologies de l’information. Un plan de financement réaliste serait ainsi établi pour les années à venir. o De développer les stratégies pour les modes de gestion spatialisées de l’information : SIG, Cartographie … o de former et de sensibiliser la centrale sur le partage d’information, à travers la mise en place de système de réseau o d’assurer le bon fonctionnement organisationnelle des systèmes manuels au niveau décentralisés, afin de permettre une meilleure informatisation pour les années suivantes Pour 2006 o D’accélérer la normalisation des bases de données entre les Directions Générales (DGEF, DGE, CGP) o De terminer la mise en œuvre des systèmes de gestion spatialisée des informations au niveau décentralisées o De terminer le dispositif d’appui à l’informatisation (formation, disponibilités d’administrateurs en informatique …) o De mettre en place les systèmes informatiques intégrés au niveau décentralisées , essentiellement CIREEF, tel que défini par le plan informatique. o - Toutefois, des dossiers concrets et urgents seront immédiatement entamés dès 2005, sans attendre le plan informatique, afin de supporter l’ensemble des processus de définition des nouveaux modes de gestion du secteur. A titre d’exemple : formation et renforcement de capacités, fournitures d’équipements informatiques, base de donnée pour le système de suivi … Pour appuyer la conduite de ces processus, Jariala est en train de recruter un spécialiste national en Système d’Information, ayant de fortes capacités opérationnelles en informatique et en réseaux. Il travaillera en étroite collaboration avec l’équipe USFS, et sera leurs interlocuteurs au niveau du projet Jariala. 2. Cadrage de cet appui de USFS. Il est prévu qu’après le recrutement du spécialiste en Système d’Information de Jariala, ce dernier entamera des sensibilisations, des réflexions et de développement de scénarios au niveau de la DGEF pour la mise en place de l’organisation en information et du plan informatique. L’équipe Jariala collectera le maximum d’information pour que, l’équipe USFS puisse venir 2 mois après le début du processus, afin d’apporter des appuis concrets en matière de formation et d’expériences dans l’ensemble des domaines concernés, et spécifiquement les systèmes d’organisation d’informations thématiques et les systèmes SIG. 3. Objectifs de l’appui : L’objectif des appuis de l’USFS pour cette mission est - d’appuyer la DGEF dans le cadrage de l’organisation des systèmes d’informations - et de renforcer les capacités de USIFC par transfert de savoir faire sur le terrain afin de continuer vers les prochaines étapes Concrètement, pour 2005, il s’agit de : - 19 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • • • • • • • Aider l’USIFC et la DAT à choisir parmi les différents scénarios et puis à affiner la proposition de rôles et les responsabilités en terme de gestion et de la communication de l’information. Aider l’USIFC, en partenariat avec la CGP et la DAT, à formaliser concrètement les formes et les formats des besoins en informations au niveau des grandes fonctions de gestion du service forestier Apporter leurs expertises dans la finalisation du plan informatique qui est en cours de développement au niveau de la DGEF, aussi bien en termes de systèmes, que de matériels ou de ressources humaines. Formulé la stratégie et le plan d’implémentation de système SIG et Cartographie pour la DGEF Appuyer la définition du dispositif (structure, compétences, ressources humaines) d’appui en matière de systèmes d’informations et de systèmes informatiques Etablir un plan opérationnel pour la mise en place de Système Informatique Décentralisée dans le cadre du Budget Programme 2006 De faire un transfert de savoir faire au niveau de USIFC sur la formulation pragmatique des systèmes au niveau décentralisé , accompagnés des techniques de traitement (Business requirement) des besoins en informations formulées par les différents services et niveau de la DGEF 4. Les principales tâches à exécuter sont : Sur la base des documents préparés et des informations collectées par le spécialiste de Jariala : • Tache 1 : Appui au développement et à la formulation des rôles et responsabilités de chaque entité évoluant dans la gestion de l’information au niveau de la DGEF o o o o o • Identification de toutes les parties prenantes en terme de gestion et d’utilisation de l’information. Définition du rôle et responsabilité de chaque Service/Direction et tous les niveaux de la DGEF en terme de gestion et d’utilisation de l’information. Les inter relations avec DGE et CGP seront aussi prises en compte. Développement d’une organisation fonctionnelle des relations entre les différentes parties prenantes en terme de flux d’information Définition des attributions des dispositifs d’appui à la gestion et au traitement automatisé de l’information, y compris l’USIFC Définition des besoins et des formes d’appuis externe (externalisation par exemple), pour accompagner efficacement l’opérationalisation des systèmes de gestion de l’information. Tache 2 : Revu et enrichissement de la formulation des besoins en Information du service forestier. o Formation sur les procédures d’analyse des besoins en information. Exemples concrets sur ce domaine. o Sensibilisation et formation pratique sur : - les relations entre décisions et disponibilités des informations, - la qualité et le niveau de précision des informations, la valeur intrinsèque des informations, - les modes d’utilisations des informations. o Analyse critique du contenu du document et présentation de recommandations pour améliorer le contenu du document sur les besoins en information o Etablissement d’un plan d’action pour la finalisation du document - 20 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • Tache 3 : Etablissement d’un document cadre pour la mise en œuvre de dispositif SIG et cartographie réaliste et opérationnel au niveau de la DGEF central et déconcentrée o o o o o o • Tache 4 : Revu et enrichissement du draft document de plan informatique établi o o o o o o o o • Apporter un appui sur l’analyse des besoins en équipement et infrastructure pour la Gestion de l’Information de la DGEF Evaluer de l’opportunité des systèmes et des sous systèmes proposés Evaluer les besoins en matériels de traitements automatiques, et du plan d’implémentation Appréciation des de base de données prévues Apporter des expertises sur les systèmes de communications et d’interconnexions : inter et intra Services aussi bien au niveau Central que Déconcentrée Faire une revu des dispositifs d’appui prévus, sur la base des nouveaux rôles et responsabilités définis. Revu des priorités pour le plan d »’action 2005 du plan. Etablir le plan d’implémentation au niveau des CIREEFs pour 2006 Tache 5 : Technique de traitement et d’exploitation des besoins en information : « business requirement » pour le o o o o • Revue des besoins en systèmes SIG et cartographie, à tous les niveaux Revues des capacités en systèmes SIG et cartographie, aussi bien interne que externe à la DGEF. Revue des utilisations de SIG et cartographie aux différents niveaux Etablissement des stratégies, en fonction du niveau des besoins, en systèmes SIG Etablissement des dispositifs, des ressources et du planning à mettre en œuvre pour ces stratégies Etablissement d’un plan d’implémentation, chiffré, valorisé avec les responsabilités pour ces différentes strtagies Notion de « business requirement » Relation entre « business requirement » et besoins en information Méthodologie pour le développement « d’un business requirement » Illustration par des exemples concrets sur des informations issues de la DGEF. Tache 6 : Information et partage d’expériences en matière de développement de protocole standard de collecte des données o o o o Protocole standard de collecte de données : le contenu, l’utilité Méthodologie de développement de protocole Développement de plan de collecte de données Illustration par des exemples concrets 5. Résultats attendus : • Un document de revue des rôles et responsabilités de chaque partie prenante en terme de Gestion de l’Information est développé et proposé à la DGEF - 21 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • Une analyse critique du document d’identification des besoins en information est effectuée et des recommandations sont formulées pour améliorer le document. • Un document de stratégie sur les systèmes de gestion spatialisée de l’information avec son plan d’implémentation est proposé à la DGEF • Des recommandations sont émises pour le document draft de plan informatique pour le DGEF, aussi bien en termes de ressources, d’infrastructures, de communications ou de connexions, et de dispositifs. • La technique de développement de « business requirement » est acquis par les techniciens de l’USIFC et du SSLC (Service de la Statistique, de la Législation et Contentieux) • La technique de développement de protocole et de format standard de collecte de l’information est acquise par le personnel de USIFC. • Un plan d’action à court et moyen sur les prochaines étapes pour la mise en place du Système de gestion de l’Information de la DGEF est élaboré 6. Biens livrables : • • • Rapport de mission sur les appuis effectué à Madagascar Les différents documents liés à chaque résultat ci-dessus. Un plan d’action à court et moyen terme pour les prochaines étapes 7. Qualifications : Les experts de l’USFS seront identifiés par le Coordinateur des Programmes Africaines de l’USFS à Washington. Si possible, l’équipe de l’USFS devra au moins être composée de deux experts avec les compétences suivantes : 1. Un expert en renforcement organisationnel d’un système d’information, avec de fortes expériences en matière d’informatique 2. Un expert SIG et cartographie, Les agents de USFS travailleront directement en étroite collaboration avec les agents de la DGEF pour cette session de formation. Ils assureront un échange d’expérience de ce qui se passe aux Etats Unis en matières d’adjudication. 8. Durée et Calendrier de Travail : La mission se déroulera du 14 Aout 2005 au 03 Sept 2005 - 22 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE B : PERSONNES CONTACTES Voici une liste de contactes faites pendant la mission d'août 2005 au Madagascar. Cette liste est limitée à ces individus qui ont eu des cartes de visite professionnelle de visite à fournir. Beaucoup n'ont eu aucune carte à offrir. 28 entrevues au minimum formelles ont été conduites pendant le voyage, y compris les directeurs supérieurs de beaucoup d'agences et organismes non gouvernementaux et leurs personnels techniques. Sur demande, un plus grand document est disponible qu'inclue toutes les cartes balayées pour l'information plus complète sur les la plupart de ces chaque des individus. • Radiharisoa R. Monique, Directeur General Des et Forets, Ministere Environnement Des Eaux et Forets, Antananarivo • Abe’, Jariala Projet, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID, IRG Corporation • Andrew Keck, Chef de Projet, Jariala Projet, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID, IRG Corporation, Antananarivo • Mahefa Rijasoa RAKOTONDRANOA, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID, IRG Corporation, Antananarivo • ANDRIAMBOAVONJY Evah, Member de’ Alliance Ecoregionale USAID, IRG Corporation, Antananarivo • Tiana Andriatsihoarana Manantsoa, Charge’ de Programme, Specialiste en Droit et Gestion de Environnement, Fianarantsoa • Rahanitriniaina Volatiana, Ingenieur des Eaux et Forets, Unite’ Systeme d’Information Forestiere et Communication, DGEF, Antananarivo • Harifidy Janset Alin Ramilison, Chief of Region, State of Anosy • HARO Emmanuel, Directeur of Development Regional, Comite Regional Development, Anosy, Fort Dauphin • RAFIDISON Manase, Ingenieur des Chef de Service de La Statistique et Legislation Forets, IDGEF, Direction Generale Des Eaux et Forets, Antananarivo • Chef Circonscription, Ministere Environnement Des Eaux et Forets, Antsirabe • RAKOTOARISOA Julien Noel, Chef Circonscription,, Ingenieur des Eaux et Forets, Ministere De L’Environnement Des Eaux et Forets, Fianarantsoa • RAKOTOVOAVY Jose’ Mario, Chef Service des Actions Environnementales, DIREEF, Fianarantsoa - 23 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • RASUAMANANJARA Bako, Representation JARIALA, IRG Corporation, Fianarantsoa • RASOLONIAINA Victor, Chef Circonscription, Ministere Environnement Des Eaux et Forets Madagascar, Fort Dauphin • RAFIDISON Delary, Responsable GIS, Comite Regional Development, Anosy, Fort Dauphin • RAMAROSON Bien Aime’, FTM Generale Coordination des Programmes, Tana • Hoby RAMARSON, Technical Coordinator, Pact Madagascar, Antananarivo • RAOMBA Jerome’ M.E., Natural Resource Information System, Pact Madagascar, Antananarivo • RAZAFINTSALAMA Lalalison, Responsable Environnement et Coordination Intersectorielle, Ministere de l’Energie et des Mines, Projet de Gouvernance des Ressources Minerales, Antananarivo • ANDRIAMAHANDRISOA Lalaonirina Bernardin, Ingenieur des Mines, Responsable base de donnees, BPGRM, Ministere de l’Energie et des Mines, Projet de Gouvernance des Ressources Minerales, Antananarivo • Mark S. Freudenberger, Coordonnateur Regional, Eco-Regional Initiatives Program, Comite Multilocal de Planification, Fianarantsoa • Daniela B. Raik, Natural Resources Management Specialist, USAID Madagascar, Antananarivo • Razakamanarina Ndranto, Forestry Specialist, Environment – Rural Development Office, USAID Madagascar, Antananarivo • RASOLOFONJATOVO Raobena Ny Aina, Carge de Mission Permanent, Ingenieur en Informatique, Ministere Environnement Des Eaux et Forets, Tana • Thierry GAUDIN, Directeur – Gerant, LAND RESSOURCES, Conseil en Gestion Des Ressources Naturelle, Antananarivo • Michel RAKOTOASIMBOLA, Managing Director, Travel Agency and Tour Operator, ORTOUR (Orbit of Tourism), Antananarivo - 24 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE C: BILAN DU MATERIEL INFORMATIQUE EXISTANT Objectif : Ce document fait le bilan du matériel EXISTANT listé dans l'Annexe I « RAPPORT sur la situation du Système d’Information et de Communication en vue de l'établissement de Cahier de charge pour l’acquisition d’une première vague de matériels informatiques pour la DGEF " qui a été fourni par Rija Mahefa de l'IRG sous le fichier intitulé « 04-EXISTANT MATERIEL CENTRAL Partie NO2 – Josue.doc ». L'objectif de ce rapport, qui n'a pas été traduit en français était d’identifier les besoins en matériels informatiques des différents services, et de fournir une liste des matériels existants. En outre, Rija a également fourni l'Annexe J intitulé « Matériels et Systèmes d’Information Décentralisés » pour donner un aperçu des matériels existants dans les bureaux en dehors de la capitale Antananarivo. Le bilan des conditions actuelles des matériels effectué par USFS est comme suit : Observations générales et points à étudier : Une grande collection de matériel informatique divers est distribuée à travers tous les bureaux de la DGEF. En général, le matériel a en moyenne 5 ans d’ancienneté, mais une grande partie est beaucoup plus ancienne. Un grand nombre de matériel n’est pas en état de marche, soit par besoin de réparation, ou par manque de pièces de rechange, de cartouche d'encre, ou de pilotes, et ne servent donc ni l’intérêt du bureau où le matériel se trouve ni la Direction dans son ensemble. Systèmes d'exploitation : Six systèmes d'exploitation différents sont utilisés dans toute l'organisation : DOS, Windows 3.11, Windows 95, Windows 98SE, Windows 98 Millénium, et Windows XP. Ces systèmes d’exploitation hors normes et hétéroclites rendent la gestion du systèmes difficile. Par exemple, étant donné l'âge du système d'exploitation, l’installation de logiciels et de matériels de réseau sur la plupart de ces machines peut, en fait, se révéler impossible. Dans la majorité des cas, il n’existe pas de logiciel capable d’associer des systèmes d'exploitation archaïques avec une nouvelle carte réseau. En outre, il serait difficile et compliqué de rechercher tous les logiciels de mise à jour nécessaires pour la mise en réseau de toutes ces machines. En raison de la diversité des systèmes, la mise à jour des logiciels peut devenir une longue expérience d’apprentissage sur presque chaque machine. Âge du système d'exploitation : Les systèmes d'exploitation installés actuellement sont en moyenne vieux de 7 ans (Windows98), avec quelques ordinateurs, apparemment toujours en service, qui fonctionnent avec des systèmes d’exploitations vieux de 15 ans. Ces systèmes d'exploitations archaïques (DOS, Windows 3.11, et Windows95) sont susceptibles d’être contaminés par des virus anciens. Il n’existe apparemment pas de logiciel de protection antivirus destiné à faire face à ce genre de menace. A noter que le bilan des logiciels n’est pas inclus dans la portée du présent rapport. Unités centrales : Toute une variété de microprocesseurs Intel et AMD se trouve sur les diverses machines. On trouve des Intel 386, 486, basic Pentiums, Pentium Pros, Pentium Is, Celerons, Pentium III et Pentium IV dans les divers bâtiments. Il n'y a aucun poste de travail - 25 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 biprocesseur ou de processeur plus récent, qui s’utilise spécifiquement pour des analyses supérieures telle que la télédétection. La plupart des Pentium IV semble se trouver dans les locaux où se trouve le bureau du directeur, le reste des bâtiments ayant généralement des matériels plus anciens. RAM : Les RAM installées sur ces ordinateurs semblent à peine atteindre le minimum requis pour l’utilisation informatique actuelle. Sur n'importe quel site Internet, par exemple, il semble y avoir de plus en plus de graphiques. Ceci demande plus de temps pour télécharger les pages à partir de l'Internet vers l'ordinateur de bureau. Certaines machines ont une mémoire vive aussi peu que 8 Mb, la plupart n’ont guère que 64 Mb, et la moyenne est à environ 128 Mb. Associée à une connexion Internet dial-up, une navigation sur Internet avec de telles RAM de petite taille entraîne une perte de temps et une inefficacité au cours de l’utilisation de l’Internet. Stockage (Disques durs) : Le stockage sur disque local semble être la règle pour les systèmes existants. Les capacités des disques sont limitées par rapport à ce qu’offrent les nouveaux ordinateurs d’aujourd’hui. L'utilisation des disquettes et d’autres supports de stockage (CDROM) est évidente dans tous les bureaux. Le document ne fournit aucune indication sur la politique ou la fréquence de sauvegarde. Accéder à des serveurs de sauvegarde centralisés en réseau permet de protéger les données sur chaque ordinateur et soulage les utilisateurs des responsabilités individuelles de sauvegarde de données. Capacités d’impression : Il s'avère qu'un nombre considérable d’imprimantes sont en panne. Certains ordinateurs ne sont pas connectés à une imprimante. Beaucoup d'ordinateurs sont connectés avec leur propre petite imprimante, engendrant une forte demande en cartouches diverses ainsi que des heures et des efforts considérables consacrés aux problèmes relatifs à l’imprimante et à son entretien. Onduleurs (UPS) : Seulement quelques onduleurs ont été distribuées selon le rapport, alors que les onduleurs sont importants, non seulement pour la continuité de l’exploitation, mais aussi et surtout pour tenir lieu de protection lors des surtensions électriques qui peuvent endommager les ordinateurs. Réseaux : Beaucoup d'ordinateurs ne sont pas mis en réseau. Ceux qui sont en réseau le sont souvent sur des réseaux personnels qui ne servent que le groupe de travail immédiat. Les recommandations pour des améliorations sont présentées en Annexe D. - 26 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE D: RECOMMANDATIONS SUR LE MATERIEL ET LA GESTION Ce document fournit une liste succincte de suggestion pour l’utilisation d’un système de gestion de l'information. Se basant sur l’inventaire des matériels existant qui a été passé en revue dans l'Annexe C, le présent annexe fournit des recommandations pour la mise en place d’une infrastructure informatique moderne et efficace pour le Ministère des Eaux et Forêts. Rija Mahefa a fourni un document intitulé « PLAN DE RENFORCEMENT DE CAPACITES » (voir Annexes C et H qui fournit une liste générale des points à traités dans un système d’information). L’équipe USDA qui est en mission de consultance sur la gestion de l'information, a été informée que des commandes de matériels informatiques ont déjà été soumises aux circuits d’approvisionnement du ministère. Une liste des aspirations et des priorités de chacune des sections de la DGEF a également été remise à l’équipe dans le document (en français) préalablement cité dans l'Annexe C. Par conséquent, le présent document reconnaît et accepte que les décisions relatives à l’approvisionnement et à l’affectation des matériels (ou les préférences) qui influeront et orienteront les capacités du nouveau système d’information du Ministère ont déjà été prises. Nous n'avons pas l'intention de spécifier le nombre de machines parce que cela dépend des capacités budgétaires. Nous décrirons plutôt dans les grandes lignes la gestion, la répartition, et la qualité du matériel nécessaire qui conviendra. Là où des marques sont citées, l’endossement par l’USDA d’une marque par rapport à une autre n'est pas dans l’intention de ce rapport. Les noms de marque sont plutôt cités à seule fin de servir d’exemples pour appuyer une recommandation. Recommendations: 1. Répertorier tous les utilisateurs d’ordinateur pour identifier les personnes qui ont des besoins d’outils haut de gamme et celles qui peuvent s’accommoder de machines plus simples. Réaffecter les matériels informatiques pour refléter cette classification des utilisateurs. Attribuer les machines les plus anciennes et les ordinateurs à processeurs Celeron à ceux qui effectuent les opérations informatiques les plus simples ou qui passent le moins de temps sur un ordinateur. Affecter les nouveaux ordinateurs aux utilisateurs qui sont amenés à les utiliser de façon intensive, et à faire beaucoup d’analyses de graphiques. 2. Remplacer les matériels plus anciens dans la limite des possibilités financières. Ne pas remplacer le matériel dès maintenant, sous prétexte d’économie, engendrera des dépenses encore plus importantes pour résoudre tous les problèmes liés aux contraintes propres à chaque machine. Retirer, autant que possible, tous les ordinateurs qui n'ont pas un processeur Pentium IV. Cette approche globale n'a rien contre les anciens processeurs mais c’est plutôt une façon de retirer ces anciens systèmes qui sont faibles et qui présenteront des difficultés pour être mis en réseau, prévus pour l’année 2006. 3. Envisager de minimiser les problèmes d'installation et les conflits de système en choisissant les marques d’ordinateur et de logiciel compatibles avec des systèmes - 27 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 largement utilisés partout dans le monde. Par exemple, la plupart des applications et des logiciels sont conçus sur la base des microprocesseurs Intel. De même, le logiciel ArcGIS d’ESRI possède le plus grand part de marché dans le monde et a donc la plus grande base d’utilisateurs permanents qui peuvent s’échanger des solutions aux problèmes rencontrés à travers un forum en ligne riche et étendu. Ensuite, il y a le logiciel Oracle qui est le plus utilisé par les entreprises pour les RDBMS (système de gestion de bases de données relationnelles). Il peut s’avérer utile et efficace pour l’administration malgache de profiter de l’envergure de ces logiciels qui jouissent d’une grande popularité afin de bénéficier de la plus grande disponibilité de services après-vente. 4. Nommer un responsable de l’administration standard du système sur chaque site distant, pour fournir de l'assistance aux utilisateurs, pour l'entretien du matériel et du système réseau, pour les systèmes de sauvegardes, et pour l’augmentation et l'extension du système local de chaque site. 5. A Antananarivo, fournir véritablement les outils (matériel et logiciel) dont les administrateurs de système ont besoin de sorte que le nouveau système d’information soit mis en place de façon fiable. Fournir des onduleurs (UPS) aux serveurs primaires qui exécutent le trafic sur le réseau. 6. Normaliser les systèmes d’exploitation pour réduire au minimum les tâches d’administration de système. L’installation de WindowsXP dès maintenant rendra ces ordinateurs fonctionnels pour très longtemps. Mieux que WindowsXP Home edition, WindowsXP Professionnal, apporte une plus grande sécurité et davantage d’options de réseau. 7. Fournir des dispositifs de protections aux surtensions pour chaque machine. Ceci est une assurance à bas prix. Il est fortement recommandé de munir chaque machine d’un onduleur. Sa valeur réside dans les nombres de fois où chaque utilisateur s’expose à une coupure d'électricité, et perd ainsi tout le travail non enregistré qu’il/elle était en train d’effectuer avant une interruption de l'alimentation électrique. 8. Centraliser les tâches d’impression par l'installation de réseau local (LAN). Dans un contexte professionnel, les petites imprimantes de bureau sont moins durables. Les imprimantes mises en réseau s’avèreront plus économiques et réduiront le nombre de pannes et de cartouches, de câbles et de réparations requis. Ceci réduira également le nombre des imprimantes à entretenir et à surveiller. Pour une plus grande fiabilité et disponibilité pour tous les utilisateurs, et pour réduire les besoins en maintenance, il faudrait s’approvisionner de machines plus résistantes et plus performantes. Pour Antananarivo, fournir un bon traceur pour la cartographie. Ce traceur devrait supporter une sortie de format « E » avec une largeur de (34 pouces = ~85+ centimètre). 9. Autant que possible, le matériel informatique doit être normalisé, afin de simplifier la maintenance du matériel et des logiciels. - 28 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 10. Travailler avec la DSI pour mettre en réseau tous les ordinateurs de façon standard sur un même et unique réseau, afin de réaliser l’objectif du Directeur Général qui consiste à intensifier les communications. A Tana et partout ailleurs à Madagascar, l’intérieur et l’extérieur de la plupart des bâtiments sont construits avec des murs en bétons épais. Ayant réalisé des câblages dans ce genre de structures dans le passé, nous savons par expérience que la résistance des murs au perçage peut transformer l'installation en une véritable gageure. Pour contourner ce problème et diminuer les coûts et l'exposition aux éléments, il est recommandé autant que possible que la mise en réseau local (LAN) ou en réseau étendu (WAN) se fasse soit par routeurs sans fil avec une large couverture. Le routeur RangeMax de NetGear est un exemple de matériel à prix prix abordable qui utilise la technologie 802.11/g et qui paraît très performant pour les connections multivoies autour et à travers les murs, afin de se connecter à un ordinateur de bureau (ou un portable) équipés d'une carte réseau PCI ou d’autres carte réseau sans fil LAN. L’équipement à haut débit à la direction générale peut être directement relié à ce genre de routeur connecté à un ordinateur de bureau qui sert de serveur primaire. Ces systèmes simples peuvent également être utilisés dans les bureaux de CIREEF et de DIREEF éloignés qui peuvent disposer de plusieurs ordinateurs. Dans les bureaux distants où il n’y a qu’un seul ordinateur, les cartes réseau NIC ou LAN fournies dans les nouveaux ordinateurs peuvent être directement connectées à l’équipement haut débit. Des informations supplémentaires sont attendues de la part de la DSI (qui est l’organe gouvernemental responsable du développement des technologies de l'information et de la communication. Voir la Charte des rôles et des responsabilités préliminaires des parties prenantes, en Annexe N). La DSI doit fournir des recommandations sur mesure pour chaque site, et il semblerait qu’elle est encore en train de formuler son plan directeur. 11. Centraliser la sauvegarde des données sur serveurs consacrés à cet effet. Permettre à chaque utilisateur d’avoir accès à ces serveurs afin de conserver et de protéger ses données et afin de le soulager des responsabilités liées à la sauvegarde des données. 12. Automatiser les procédures de sauvegarde nocturnes de données. 13. Fournir davantage de capacité pour une sauvegarde locale spéciale aux utilisateurs qui font du traitement d'image de données satellitaires. Ni l’analyste effectuant des traitements d'image ni le reste des utilisateurs locaux ne voudra d’un réseau peu performant, en raison de la lourdeur de la circulation des modules de données sur celui-ci. Par conséquent, acheter un disque dur interne et/ou externe pour les besoins en traitement d'image au bureau de l’USIFC. 14. Identifier les besoins en matériel plus puissant pour les analystes de données spatiales. Acheter un ordinateur à biprocesseur (tel que les Intel séries 835) pour le traitement d'image effectué par le(s) analyste(s) SIG qui exécutent des opérations et analyses de données spatiales plus approfondies. - 29 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 15. Equiper les ordinateurs chargés des fonctions relatives au système d’information géographique d’une mémoire RAM au-dessus de la moyenne (Techniciens et analystes SIG). Les ordinateurs d’aujourd’hui sont normalement équipés d’une mémoire de 512Mb. Mettre plus de RAM pour les machines SIG, augmentant ainsi leurs capacités à 2 gigaoctets de RAM. 16. Fournir et installer des cartes graphiques séparées pour ceux qui exécutent des opérations SIG. Généralement, le support graphique des cartes intégrées dans les cartes mères n’est pas adapté pour les traitements de données et de visualisation intensifs. Les nouvelles cartes graphiques (par exemple les cartes graphiques de marque GEForce) qui une mémoire de visualisation de 64 Mb ou plus accéléreront de manière considérable et amélioreront les analyses de données spatiales intenses. 17. Fournir des unités GPS de poche aux agents forestiers au niveau des CIREEF pour aider à la collecte de données au profit des utilisateurs à TOUS les niveaux. Puisque l'électricité est rarement disponible dans les niveaux inférieurs aux CIREEF, les agents forestiers des CEEF et des TRIAGE qui utilisent les unités GPS devront disposer de chargeurs de batterie solaires, et/ou de fiches adaptateurs pour allumecigare. Apparemment, le personnel concerné a les capacités et s’intéresse à s’initier à la collecte de données par GPS, et cette méthode de saisie de données a déjà été appliquée. Les coordonnées d’un simple point de localisation géographique sont transférés sur papier qui sera expédié au CIREEF par tout moyen de courrier disponible. La formation en GPS, y compris les méthodes de transfert de fichier, sont déjà inclus dans le programme de formation à dispenser dans certains sites. L’élargissement de l’utilisation de ces outils à tous les sites CIREEF ne semble pas excessif pour un système qui est déjà conçu et prêt à être déployé. 18. Fournir des cartes mémoire SD (Secure Data) aux utilisateurs de GPS. Les unités GPS Garmin peuvent être augmentées d’une une carte mémoire SD qui peut contenir des informations de plus de 8 gigaoctets. La DGEF a déjà commandé des unités GPS Garmin qui devraient être compatibles avec les cartes à mémoire SD. Les données transmises par les unités GPS peuvent être enregistrées sur ces petites cartes (dimension 24mm x 32mm) et facilement expédiées par courrier aux bureaux de CIREEF où les coordonnées GPS peuvent être transférées à un ordinateur pour une intégration dans le SIG. La carte à mémoire SD ne nécessite pas l'utilisation d'un ordinateur. - 30 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE E : RESSOURCES HUMAINES (RECOMMANDATIONS) Un système d’information nécessite un personnel qualifié pour gérer ses composants. L'introduction d'un système d’information demande des ressources humaines supplémentaires pour exécuter les tâches y afférentes. Pour un certain nombre de raisons, il est peu probable que le personnel existant accepte ces tâches supplémentaires, notamment : 1. Les charges de travail du personnel existant de l’USIFC semblent déjà tout à fait importantes et sont orientées vers d'autres objectifs de gestion des ressources naturelles. Certains ne sont que des contractuels et ne peuvent donc pas assurer la continuité à long terme ou permanente de la gestion et de l’administration du programme de système d’information. 2. Actuellement, il n’existe pas au sein de l’organisme du personnel qualifié capable de concevoir, mettre en place, entretenir et développer un système d’information. 3. Le développement du système d’information introduira de nouvelles exigences à tous les niveaux de la DGEF, tant à l’interne qu’à l’externe. Bien que les avantages générés par cette application et cette communication accrues soient les bienvenus, comme le Directeur Général l’a fait entendre lors d’une discussion avec l’équipe de la mission, les tâches de maintenance et de recherche de données ne peut pas être entièrement confiées au personnel existant. Fonctions recommandées (et qualifications y afférentes) : 1. Responsables de recrutement pour assister chacun des 24 CIREEF, chacun des six DIREEF, et la DGEF dans le recrutement de nouveau personnel et de personnel de remplacement pour maintenir en marche le système d’information de chaque site. 2. Responsables des besoins pour identifier par l'intermédiaire d’enquête TOUS les besoins, et pour documenter les nombreuses procédures applicables aux 24 CIREEF, six DIREEF et à la DGEF. 3. Analystes programmeurs pour mettre en place les structures de base de données identifiées par les Responsables des besoins (ci-dessus) 4. Techniciens Base de données pour concevoir le code du langage d'interrogation et pour fournir les mécanismes de recherche à utiliser pour toute demande de données spatiales et tabulaires. 5. Administrateurs de système pour installer et entretenir les nouveaux matériels, logiciels, et composantes du réseau. 6. Techniciens SIG pour saisir les informations spatiales de base dans un archive, pour garnir et mettre à jour les bases de données géodésiques, distribuer et entretenir des informations spatiales de référence destinées à l’utilisation tous les bureaux, et réaliser des cartographies selon les demandes. - 31 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 7. Analyste SIG pour réaliser à la demande des analyses spéciales pour les niveaux supérieur et inférieur du ministère. 8. Informaticiens en tant qu’utilisateur principal du nouveau matériel à repartir dans tous les bureaux de CIREEF, de DIREEF, et de DGREF. 9. Formateurs pour former les utilisateurs dans tout le pays. 10. Techniciens du service d’assistance pour guider et répondre aux questions après l’installation initiale du système et après les séances de formation initiale. 11. Techniciens contrôle qualité pour réviser les données d’entrées, et pour accepter, rejeter ou clarifier et améliorer les données d’entrées transmis par les niveaux inférieurs de l'organisation. 12. Responsable des relations publiques au niveau de la DGREF pour répondre aux demandes de rapports internes et externes. Recommandations sur l’organigramme et les attributions des nouveaux recrus : La présente section porte sur l’organigramme du personnel décrit ci-dessus. Certaines des fonctions ci-dessus peuvent être cumulées. Les possibilités de cumul de fonctions seront décrites et les responsabilités discutées en détail. Responsable du recrutement : Recommandation = 1 nouveau spécialiste à Antananarivo. (Article 1 ci-dessus) : Ce système ne fonctionnera pas sans les ressources humaines nécessaires dans chaque bureau. La DGEF est une organisation décentralisée avec une trentaine de bureaux dans tout Madagascar. Le niveau de qualifications supérieur requis pour la majorité des postes énumérés ci-dessus rendra difficiles le recrutement et le maintien de techniciens qualifiés et de spécialistes à Madagascar. Des discussions avec un opérateur privé à Antananarivo ainsi qu’avec des entités non gouvernementales à Madagascar semblent indiquer l’existence d’une forte demande pour ces qualifications, alors que le niveau des ressources humaines disponibles pour ces postes est plutôt bas. Ceci est particulièrement vrai pour les localités en dehors de la capitale. Lors d’une conversation en particulier, il a été souligné que les niveaux de salaires offerts pour des postes de techniciens qualifiés en dehors d’Antananarivo doivent être suffisamment conséquents pour inciter les gens à déménager d'Antananarivo pour des sites plus éloignés. L’administration malgache doit avoir un système de gestion du personnel en place pour procéder à des recrutements. Cependant, le recrutement et le maintien du personnel de la DGEF doivent être vus comme une responsabilité et une activité supplémentaire et cruciale, si l’on veut parvenir à un système d’information cohérent. Ainsi, une charge de travail - 32 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 supplémentaire pour le recrutement, le maintien, et l’administration de routine des nouveaux employés sera requise pour un système d’information. Responsables des besoins/Analystes programmeurs/Techniciens Base de données : Recommandation = 3 Nouveaux spécialistes à Antananarivo. (Articles 2, 3 et 4 ci-dessus) : la collecte des données sur les besoins est le point de départ et la clé de voûte de la mise en place d’un système d’information qui servira tout l'organisme. Les besoins peuvent être évalués par échantillonnage mais tous les bureaux ayant un besoin primordial doivent avoir l'occasion d’examiner le sommaire des besoins listés dans tout échantillon. Les échantillonnages peuvent se faire en utilisant le système démontré par la mission USDA présenté en Annexe F. En outre, les procédures telles que décrites en Annexe H doivent être appliqués à chaque bureau afin d’arriver à une méthodologie commune (normalisation) sur « comment collecter » des données. Quelques réunions régionales pourraient être organisées pour réduire le nombre d'entrevues, mais il faut reconnaître que la Direction des Eaux et Forêts utilise des procédures d’exploitation et des méthodologies de collecte de données de grandes envergures dans toute son organisation aux niveaux de ses nombreux bureaux. Par conséquent, le nombre d'entrevues et la durée nécessaire pour établir des méthodologies normalisées ne devraient pas être sous-estimés. Il semble dans la logique des choses que les programmeurs participent à la collecte des besoins et des protocoles afin de ne pas perdre l’interprétation des besoins dans la phase de conception où des résumés sont utilisés. En outre, il faut reconnaître que l’installation d’un système d’information requiert des qualifications cruciales, et que l'agence ne devrait pas se risquer à poser les responsabilités d’écriture du code et de conception du système sur les épaules d’une seule personne. Les bons programmeurs sont souvent débauchés par d'autres organismes ou entités non gouvernementales mieux payants, et la perte d'un programmeur sur qui l'agence dépend pour la conception de sa base de données compromettra le progrès vers la mise en place d’un nouveau système d’information à la DGEF. Pour cette raison, USDA recommande que deux programmeurs et au moins une personne familière avec les procédures de fonctionnement de l'agence constitue une équipe d’enquête qui effectuera des déplacements dans tout Madagascar pour collecter les informations au niveau de tous les bureaux. Ces deux programmeurs poursuivraient le travail en saisissant les données dans la structure de la base de données. Après la programmation, ils procèderaient à l’écriture du code de langage d'interrogation, des modules de requête spéciaux, et à la création des mécanismes de recherche qui seront utilisés pour les demandes de données spatiales et tabulaires. Ils pourraient ajouter des onglets pour générer des rapports standard dans les interfaces d'application informatique, et pourraient continuer à développer d’autres requêtes pour répondre aux autres besoins spéciaux de tous les utilisateurs. Administrateur de système : Recommandation = 2 nouveaux informaticiens à Antananarivo et 30 nouveaux informaticiens sur le terrain (un pour chaque bureau de DIREEF et de CIREEF) (Articles 5 et 8 ci-dessus) : Généralement, les 24 bureaux de CIREEF n'ont ni les ressources informatiques ni la formation nécessaire pour utiliser un nouveau système d’information. Au- - 33 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 dessous du niveau de CIREEF, la plupart des CEF n’a pas l'électricité, ainsi, le système d’information leur sera utile d'une manière différente en utilisant les méthodes traditionnelles du papier et du stylo. Au niveau des DIREEF, le nouveau système d’information exigera davantage d’attention et de qualifications. Sachant que les premiers responsables de plusieurs de ces bureaux sont tout à fait submergés par d'autres responsabilités, le recrutement préconisé de ces informaticiens servira de support fiable pour les utilisateurs des informations dans tous les sites de la DGEF. La formation et la communication interne avec le DGREF seront principalement centralisées sur ces personnes. Ces individus seront les utilisateurs principaux, responsables du nouveau matériel à distribuer dans tous les bureaux de CIREEF, de DIREEF, et de DGREF. Ils agiront également en tant qu'administrateur de système local et participeront à l’installation et à la maintenance des nouveaux matériels, logiciels, et éléments de réseau à leur bureau local. Techniciens SIG : Recommandation = 2 nouveaux techniciens SIG à Antananarivo. (Article ci-dessus): L’attribution principale de ces individus consiste à se familiariser avec les sources de données spatiales disponibles pour la gestion des eaux et forêts dans tout Madagascar ; saisir et archiver les informations spatiales de base ; garnir et mettre à jour les bases de données géodésiques ; distribuer et maintenir les informations spatiales de références à utiliser dans tous les bureaux ; assister les utilisateurs de GIS débutants à travers l’agence ; et réaliser la cartographie selon les différentes demandes. Ces personnes peuvent donner de l’assistance technique par téléphone aux Formateurs/Service d’assistance/Contrôleurs de qualité (mentionnés ci-dessous). Si besoin est, ils peuvent se déplacer pour assister les formateurs. Ces personnes doivent maintenir des connaissances SIG actualisées, fournir des assistances SIG, et participer à la mise en place et à la progression de l'utilisation des données spatiales dans toute l'organisation. Analyste SIG : Recommandation = 1 nouvel analyste SIG basé à Antananarivo. (Article 7 ci-dessus) : Cette personne sera un spécialiste en informations géographiques hautement qualifié, capable d'utiliser et d'extraire des informations à partir des couches de données spatiales, de(s) base(s) de données géodésiques, et des bases de données relationnelles disponibles sur le système d’information. Il est très important de posséder des qualifications en traitement d'image à Madagascar. De ce fait, cette personne devrait avoir des connaissances de base et une certaine aisance dans l’obtention et la manipulation d’imageries satellitaires, et leurs intégrations dans les ressources SIG généralement disponibles. Cette personne fournira de l’assistance dans la délimitation des zones, la production de cartes de végétation et les améliorations y afférentes, et la réponse à beaucoup d'autres besoins en données spatiales – besoins spéciaux et parfois uniques - qui proviennent de la Direction des Eaux et Forêts. Formateurs/Technicien du Service d’assistance/Contrôleurs de qualité : Recommandation = 2 nouveaux Formateurs/Technicien du service d’assistance basés à Antananarivo. - 34 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 (Articles 9, 10 et 11 ci-dessus) : Ces deux personnes seraient responsables de dispenser la formation sur le nouveau système, de répondre aux questions posées par téléphone et par email concernant l'utilisation du nouveau système, de maintenir leurs connaissances en matériels et logiciels informatiques à jour, et d’identifier les moyens d'améliorer le système d’information. Ils seront amenés à faire des déplacements aux bureaux de DIREEF et de CIREEF pour fournir de l’aide et de l'assistance pour la mise à niveau continuel des connaissances et des qualifications dans toute l'agence. Les problèmes de qualité des données qui sont devenus flagrants dans les rapports émanant des bureaux sur le terrain aideront ces deux personnes à identifier et à répondre aux besoins en formation. Au moins deux personnes sont nécessaires pour couvrir les multitudes de thèmes couverts par ces responsabilités. Ces thèmes incluent une grande variété de sujets sur les ressources naturelles, la préparation des supports de formation sur les différents sujets, ainsi que l’assistance à apporter lors des futures et nombreuses sessions de formation. Beaucoup de sessions de formation s’appuieront sur la participation de spécialistes en ressources naturelles, mais ces personnes prendront en charge la conception des formations, identifieront et coordonneront les besoins à travers l'agence. Responsable des relations publiques : Recommandation = 1 nouveau Responsable des relations publiques à Antananarivo. (Article 12 ci-dessus) : Cette personne répondra aux demandes d’information émanant de l’extérieur, sur le nouveau système d’information. De plus, il/elle assemblera ou créera les rapports spéciaux suivant les besoins du DG, et répondra aux demandes émanant des instances supérieures du ministère et de l’administration malgache en général. Connaissant parfaitement l’étendue des informations disponibles et les besoins de l'organisation, cette personne identifiera les besoins de rapports additionnels, et sollicitera l'assistance des Responsables des besoins/Programmeurs/Techniciens base de données mentionnés ci-dessus. - 35 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Résumé des besoins en ressources humaines : Ce document fournit le plan et la structure des ressources humaines nécessaires pour le nouveau système d’information destiné à la DGEF. En résumé, quarante et un postes sont décrits pour tous les bureaux de la DGEF, des DIREEF et des CIREEF. D’autres personnes, si disponibles, pourraient être affectées au poste de Techniciens Base de données afin d’avoir une plus grande capacité de rapport dans toute l’agence. De même, un administrateur de système supplémentaire, en particulier à Antananarivo, pourrait être recruté pour assister les nombreux utilisateurs sur place. Des postes d'Analyste SIG supplémentaires renforceront les aspects cartographiques et spatiaux de la gestion des eaux et des sols. La fonction d'Analyse SIG est vaste et embrasse la connaissance dans beaucoup de domaines différents. Il y a souvent une synergie et une production accrue quand un Analyste SIG travaille de concert avec d'autres personnes spécialisées en analyse spatiale. Enfin, les charges de formateur sont plutôt exigeants et ce ne sont pas les nouvelles informations à partager qui manqueront dans toute l’agence. D’autres formateurs seront d’une aide précieuse pour transmettre, d’une manière rapide, à tous les utilisateurs les nouvelles informations sur le nouveau système, et réduiront le temps requis pour apprécier les avantages d'un nouveau système d’information. Un Responsable des relations publiques supplémentaire pourrait prendre en charge un programme de prévention élargi, la communication des statistiques, et les tâches de maintenance des sites Internet et Intranet afin d’optimiser les flux de transmission externes et internes. - 36 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE F: PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAIL POUR LA DGEF OBJECTIF : Avoir un système d’information opérationnel qui capture les données émanant des bureaux sur le terrain en utilisant des protocoles normalisés, introduit dans un système d’information commun, avec des liens spatiaux et des capacités de production de rapport. Le système se basera initialement sur les contributions des CIREEF à une Evaluation des Besoins en Information et pourrait par la suite être déployé dans tout le pays. Les facteurs de réussites reposent sur le succès de la répartition des matériels et logiciels informatiques. (09/2005) Plan du système (09/2005) Plan de déploiement des matériels/logiciels/données spatiales A. Ordinateurs : DGREFF, DIREEF, CIREEF, CEF ? 1. planifier la distribution 2. distribuer le matériel 3. installer chaque ordinateur a. installation de logiciel i. base de données ii. logiciel SIG b. installations de capacité de télécommunication c. saisir et ajouter les couches de données SIG minimales i. quadrillage des sites nationaux ii. villes iii. routes nationales iv. limites administratives d. saisir et ajouter des couches de données SIG plus étendues, suivant disponibilité i. cours d’eau ii. forêts iii. couches sur les activités historiques iv. permis B. Mise en opération du réseau avec la DSI, ou, alternativement, Utiliser l’e-mail et les sites FTP, comme le BCM, jusqu'à ce que le réseau soit opérationnel 1. planifier le réseau à tous les niveaux 2. réaliser les câblages et installer les routeurs/hubs 3. installer le logiciel de réseau 4. mettre en réseau les ordinateurs de bureau ou les portables 5. tester les connexions réseau a. e-mail b. protocole de transfert de fichier (de 09/2005 à 11/2006) Plan relatif au personnel et aux ressources humaines 1. Déterminer les responsabilités de la Direction Générale des Eaux et Forêts dans ce système ; les séparer des responsabilités de la DSI - 37 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 2. Recruter le personnel technique nécessaire pour assurer ce programme (de 09/2005 à 03/2006) Evaluation des besoins en information au niveau des CIREEF 1. 24 CIREEF 2. Les besoins doivent être recueillis seulement dans quelques sites (les autres étudieront et commenteront) 3. Les protocoles applicables dans tous les sites doivent être recueillis 4. Se concentrer aux rapports trimestriels et annuels (10/2005) Plan de déploiement et d’installation des logiciels (de 11/2005 à 03/2006) Elaborer un protocole pour/tiré de l’Evaluation des besoins en information 1. Interviewer les CIREEF et leur CEEF a. Obtenir des détails sur i. la méthode de collecte de chaque élément de données ii. les outils de collecte de données iii. identifier le contenu de leurs notes iv. identifier quels conversions/calculs sont effectué par les CIREEF 2. Récapituler les détails ci-dessus, afin de créer et de favoriser des méthodologies normalisées dans toute l’agence 3. Créer un Manuel de Procédure (méthodologies standard pour la collecte de données) (01/2006) Connexion spatiale au réseau BCM, ou une copie similaire 1. ID (identifier) la Clé étrangère sur la Base de données 2. Lancer un test du lien avec les données géographiques (02/2006) Continuer la coordination 1. Coordination spatiale 2. Protocole de coordination (comme décrit ci-dessus) (03/2006) Elaborer des formulaires de protocole sur MS Word (sur papier à utiliser pour la collecte de données dans les bureaux sur terrain) 1. Concevoir et élaborer des formulaires pour saisie de données de terrain, en format MS Word, similaires à ceux du BCM a. Conception de base des protocoles b. Créer chaque tableau en format MS Word c. Examen par CIREEF et CEF (de 03/2005 à 04/2006) Préparer la structure du rapport annuel des CIREEF, y compris l'architecture de la base de données, et le Plan de formation 1. Architecture a. conception logique et clés primaires b. conception physique c. Test - 38 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 d. Installation de matériels/logiciels dans les CIREEF non pilotes 2. Elaboration du plan de formation (05/2006) Développer le Générateur de Rapport à partir des données (outil pour émettre les résultats pour l'utilisation finale des données) 1. Test de base de données 2. Rédaction de rapport (par exemple rédaction de rapports Crystal) (06/2006) 1. 2. 3. 4. Bilan et finalisation Base de données - réalisée Interface - réalisé Générateur de rapport - réalisé Formation (méthodologie) : a. Former les autres CIREEF et les autres entités sur comment identifier les protocoles, à l’instar de ce qui a été fait en début de l'année b. Former les CIREEF et les autres entités à l’utilisation des Interfaces du système c. Former les CIREEF et les autres entités sur comment faire leurs rapports (de 07/2005 à 08 /2006) Test et collecte supplémentaire de protocole 1. tester l’interface 2. tester et recevoir le retour d’information sur les protocoles 3. formation sur les protocoles pour tous les bureaux de CIREEF (de 09/2006 à 10 /2006) Formation sur les aspects généraux de l'utilisation de l'interface, ou, alternativement, communiquer/réviser/ajuster les plans de déploiement (12 /2006) Les CIREEF terminent les premiers rapports trimestriels et continuent à utiliser ce système. ________________________________________________________________________ (2007) Identifier et élaborer d'autres rapports selon les besoins et à tous les niveaux, avec éventuellement la possibilité de partager/publier les rapports sur Internet. Faire passer les données tabulaires à un SGBDR plus robuste une fois que la DSI est prête. Prendre en considération les supports et les transferts en ligne. Propositions de missions de suivi par l’USDA Forest Service : (03/2006) pour faire le bilan de l’exploitation des matériels /logiciels, des évaluations des besoins en information, et des travaux sur les protocoles. Autres domaines pouvant faire l’objet de missions par l’USDA FS : - 39 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Pour collaborer sur l'architecture et des besoins en informations spatiales du système ; conseiller sur l'installation du SIG, formation en SIG, formation en GPS, élaboration d’un plan de communication, renforcement des capacités en traitement d'image ; normalisation des données spatiales, développement de la structure des données SIG ; assistance sur l’acquisition de données spatiales ou sur chacun des onze éléments énumérés dans la partie 2 de l'Annexe G (Document Cadre du SIG) * voir également le document intitulé PLAN DU SYSTEME D'INFORMATION DE LA DGEF, SOMMAIRE élaboré par Rija, qui porte sur les travaux en cours. - 40 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE G : DOCUMENT CADRE SUR LE SIG Ce document se divise en deux parties : 1 ère Partie - Réponses relatives à la Tâche 4. Les termes de référence préliminaires en date du 13 mars 2005, relatifs à la Mission sur la Gestion de l'Information (Annexe A) requièrent l’étude ou l'identification de six éléments spécifiques sous la « Tâche 4 ». Le présent Document cadre sur le SIG répond en premier lieu et de manière spécifique à ces éléments de la Tâche 4. 2e Partie - Cadre du SIG. Le présent document fournira ensuite une série de recommandations générales systématiques pour un Système d'Information Géographique à utiliser au sein de la DGEF, suivant ce qui a été décrit lors de la présentation finale au bureau du Directeur Général le 02 septembre 2005. Rijasoa Mahefa est en train de préparer un document intitulé « Plan du Système d’Information de la DGEF ». Sommaire (Annexe X). La teneur de la 2e partie ci-dessous pourrait facilement compléter les éléments préliminaires identifiés dans ce document ébauche. 1 ERE PARTIE. Il est dit sous la Tâche 4 : « Définir un document cadre pour la mise en place d'un système SIG réaliste et opérationnel dans les services centraux et décentralisés de la DGEF ". Tâche 4 : Etude des besoins en SIG et en cartographie à tous les niveaux : Accomplie. Au cours de sa mission de 3 semaines et 28 entretiens avec les différentes parties prenantes, les consultants du Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis d’Amérique a recueilli des informations sur les besoins (voir Annexe T : ITINÉRAIRE à Madagascar) liés aux travaux du Ministère des Eaux et Forêts de Madagascar. Ces parties prenantes incluent la Direction Générale des Eaux et Forêts et son équipe, les membres du projet Jariala, et les employés des projets sous-traitants de PACT, l'USAID, les CIREEF et la DIREEF, le groupe de coalition dénommé CMP oeuvrant dans le corridor entre les parcs nationaux basé à Fianarantsoa, la DSI de l'agence qui est responsable du contrôle et de l'installation de tous les systèmes informatiques, le Bureau de Cadastre Minier qui possède un SIG opérationnel à Madagascar, le Directeur du Système d’Information du Ministère de l'Energie et des Mines, et le CGP qui est chargé de la coordination des structures de base de données au sein et parmi les 22 régions établies récemment par le Président de Madagascar. Une liste générale des utilisations potentielles du SIG est fournie en Annexe W "Besoins en SIG ". Un grand nombre d’utilisations et d’utilisateurs potentiels en émergent. Tâche 4 : Etude de la capacité du SIG et de la capacité de cartographie interne et externe à la DGEF : Accomplie Interne : Actuellement, la capacité de saisie, de sauvegarde, de recherche, d’analyse ou d’affichage des données SIG, dans la plupart des bureaux de CIREEF est insuffisante. Selon les rapports, seuls quatre des 24 bureaux de CIREEF possèdent des outils SIG, dont au moins un ne possède plus de personnel pour s’en servir. Au niveau du CONFORET, la plupart des - 41 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 sites ne sont pas électrifiés, il en est de même pour les TRIFORET qui est à un niveau hiérarchique inférieur dans l’organisation. Ce fait limite évidemment la distribution du SIG ou d’autres outils informatiques aux emplacements électrifiés, et aux milieux professionnels où l’on a des connaissances de base de l’informatique et des ordinateurs. Pour les CIREEF et les niveaux hiérarchiques supérieurs, les outils SIG semblent être limités à ArcView version 3.2a de ESRI, sauf à Antananarivo. En examinant les fichiers de projets .apr sur les ordinateurs des CIREEF, il semble qu’actuellement, même le vieux logiciel ArcView 3.2a est rarement utilisé. Dans l’un des sites de CIREEF, qui a été décrit comme un des sites les plus avancés en terme de SIG, les modifications les plus récentes à leurs fichiers de projets SIG datent d’il y a neuf mois. Le SIG est peu utilisé. Bien que la DGEF à Antananarivo ait une copie de ArcGIS 9.0 de ESRI, cette copie ne peut fonctionner que sur un seul ordinateur et n'a pas été utilisée. Des partenaires japonais leur ont offert une version démonstration valable pendant 45 jours, dont la licence a expiré. Ils n'ont ni clé d'accès ni de licence pour continuer à l’utiliser à travers USIFC ou dans leurs autres bureaux à Antananarivo. De même, leur capacité en traitement d'image est limitée à une version démonstration du logiciel IDRISI qui est un logiciel promotionnel pour étudiant. Ce logiciel à fonctionnalité restreinte ne permet le traitement d'image que sur une surface géographique limité à la fois, et entrave particulièrement leurs possibilités d’actions. Aucun effort d'investissement concerté n'a été fait pour s’approvisionner des logiciels nécessaires pour acquérir les informations spatiales. La table de numérisation CalComp Drawing Board III de USIFC est un don de PACTE mais n'a pas été utilisée en l’absence d’une pilote pour la faire fonctionner. La présente mission d'USFS a permis de télécharger à partir d’Internet les pilotes nécessaires ainsi que les instructions d'installation pour leur permettre d'utiliser le matériel. Externe : Les partenaires et projets extérieurs semblent avoir plus de ressources d'informations et de données spatiales que le ministère. Les quelques produits cartographiques trouvés dans les documents du ministère examinés au cours de cette mission n’étaient que des représentations des juridictions dont l’organisation est statique. En d'autres termes, ces cartes inclues dans des échantillons de rapport ne reflétent pas les conditions actuelles relatives à la période du rapport. Elles fournissent seulement l’équivalent des frontières administratives des districts. A savoir que ces cartes ont été réalisées en dehors de la DGEF. Il existe à Madagascar une association locale dénommée Association du Réseau des Systèmes d'Information Environnementale (ARSIE) qui compte parmi ses membres des entités dont les acronymes ne sont pas forcément reconnus par l’auteur du présent rapport : ANAE, ANGAP, CFSIGE, CI, CNRE, DGDSF, FTM, INSTAT, INSTN, Land Resources (une entreprise privée qui sera discutée brièvement dans ce document ultérieurement), MATE, MBG, MinEnvEF, MEM, MAEP, MTM, DMH, ONE, PACTE, SAGE, SAHA, SIR, Voarisoa, WCS, et WWF. Ces organisations ont certainement plus d'informations spatiales qui peuvent être mises à disposition. Cependant, certaines organisations limitent la distribution de leurs données. Dans la plupart des cas, les structures des données spatiales sont uniques et sont limitées à des zones géographiques de projets qui ne représentent pas toute l’étendue géographique de Madagascar. Des discussions avec le CMP, une organisation - 42 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 d’utilité publique basée à Fianarantsoa qui regroupe plusieurs ONG, a indiqué que ses membres sont également très intéressés par une plus importante disponibilité de données géographiques émanant de la DGEF pour servir leurs intérêts propres. La DGEF devrait avoir une participation dans cette organisation. La participation pourrait s’avérer instructive et être un mécanisme solide pour appuyer le développement des protocoles standard pour plusieurs données normalisées et usuelles. Pour la conception des champs de base de données, USIFC et les autres sections internes de la DGEF pourraient réutiliser beaucoup de structures existantes au lieu de réinventer la roue, ce qui leur feraient économiser du temps et de l’argent. Ceci permettrait également l’utilité immédiate des données une fois associées avec les données de tous les membres d'ARSIE dont la majorité sont également des partenaires de la DGEF dans beaucoup de domaines. Les interviews effectuées lors de la visite le l’équipe laissent entendre qu’il n’y a aucun centre d'information spécial pour Madagascar, alors que le besoin pour cette organisation est évident. Les grands sites Web mondiaux et kiosques tels que le www.geographynetwork.com, les sites Web appartenant à l’US NOAA tels que le http://nosa.noaa.gov , http://geoengine.nga.mil, www.world-gazateer.com, www.worldatlas.com, http://gcmd.nasa.gov, les sites Web internationaux de US Geological Survey, le site Web d’imagerie de MODIS et tant d’autres sites permettent d’accéder à des séries de données variées, qui sont soit en format complet soit sous forme de blocs numériques sur tout le pays, que l’on peut utiliser dans la production de produits géographiques dérivés primaires ou secondaires. Cependant, il semblerait n’y avoir aucune structure locale de partage de données entre le ministère et les partenaires, du moins, aucune découverte dans ce sens n’a été révélé par les différentes enquêtes entreprises par l’équipe durant le séjour à Madagascar. Tâche 4 : Etudier les utilisations du SIG et de la cartographie à différents niveaux Accomplie. Tel qu’il a été discuté auparavant, les quelques cartes trouvées dans les documents de la DGEF ont été produites en dehors de cette dernière. La plupart des rapports sont des documents de traitement de texte avec des diagrammes contenant des valeurs quantitatives et des études qualitatives ayant trait au titre spécifique du rapport. Il y avait très peu de cartes. Cependant, les discussions ont démontré toute sorte d'intérêt pour les capacités de cartographie (voir Annexe W : Besoins en SIG). Des experts en la matière venant de toutes les directions, des DIREEF et des CIREEF ont donné des exemples de support de données géographiques qui leur seraient utiles, à savoir: cartes des emplacements des projets de reforestation, cartes des emplacements des terrains potentiels pour le reboisement que les communautés locales peuvent utiliser pour une meilleure disponibilité des produits forestiers et ligneux, cartes des zones d'exploitation forestière (cueillette), cartes des sites d’exploitation de produits forestiers spéciaux existants et potentiels, cartes de la végétation existante, cartes des sites de protection de la biodiversité (faune et flore), cartes des sites de collecte avec permis, cartes géographiques à grande échelle des concessions (accords entre l’Etat et des partenaires externes), cartes des périmètres d’incendie, cartes des éléments figurant dans les rapports trimestriels/semestriels/annuels qui circulent vers les hiérarchies supérieures, à partir des CIREEF vers les DIREEF et ensuite vers le Chef du SSLF (service - 43 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 statistique) au sein de la DGEF. Voir Annexe W pour une liste plus détaillée des utilisations de la cartographie. Au cours de nos entretiens, plusieurs personnes ont parlé des différences saisissantes qui existent au niveau des emplacements et du nombre d’activités déclarées dans au moins six catégories principales et les sous disciplines y afférentes. Ces catégories et sous disciplines comprennent les pistes, les domaines et le mouvement des produits forestiers, les sites d'exportation, et les statistiques liées à plusieurs types de produits forestiers y compris les origines, les destinations, les études de marché, les informations sur les incendies, comme brièvement discuté auparavant, les cartes des sites à gestion communautaire (qui devient de plus en plus une tâche administrative de première ordre pour la Direction des Eaux et Forêts), et enfin les cartes représentant de façon précise les grands domaines mis en concession et leurs états de détérioration et de préservation. En effet, le besoin de suivre les sites des activités administratives ont été de plus en plus mis en exergue au cours des entrevues. Les discussions sur l'utilisation des cartes nous amenèrent dans la « salle des cartes ». Les archives cartographiques existantes dans cette salle sont vieilles de 60 ans. Ces collections étaient évidemment incomplètes et avaient besoin d’une véritable organisation pour en faciliter l’accès. Des logiciels comme PLT de ESRI peuvent être utilisés pour produire des séries de cartes pour tout Madagascar. Les séries de cartes fournissent une couverture complète d’une étendue géographique donnée — par exemple, toute la surface de Madagascar. Ces logiciels permettent de produire des cartes standard de façon rapide et cohérente. Avec deux jours de formation donnée à une personne qui possède seulement quelques connaissances de base en logiciel ArcGIS, ce logiciel PLT pourrait probablement remplacer le contenu de cette « salle des cartes » et les stocker sous format électronique, pour permettre l’édition de cartes dans le futur. Il sera possible de produire des cartes couvrant la surface totale du pays en utilisant des patrons que l'on peut réutiliser, pour donner aux cartes l’aspect professionnel voulu. Il sera également possible de produire des cartes pour répondre aux besoins spécifiques des zones de projet. Tâche 4 : Élaboration des stratégies sur la base des besoins en SIG Accomplie. L’équipe de la DSI est chargée de l'installation et de la mise en oeuvre des « systèmes de gestion » que le ministère souhaite appliquer à travers le PE3 et les efforts de eGovernance à Madagascar. Lors des réunions entre les responsables du projet Jariala et ceux de la DSI, ces derniers se sont montrés tout à fait coopératifs. Ils se rendent compte que l’ajout d’un nouveau réseau local (LAN) et de multitude de nouveaux ordinateurs relèvera d’un grand défi de gestion. De façon positive, ils ont affirmé n’avoir aucune expérience professionnelle en SIG et qu’ils sollicitaient les suggestions de l’équipe oeuvrant dans le domaine des ressources naturelles au sein de la DGEF pour l’acquisition et le développement d’un SIG. En présence de l’équipe d’USFS, Abe' et la DSI se sont lancé dans des discussions sur le SIG et des systèmes plus élargi. La discussion a été axée sur les moyens d’éviter la duplication des responsabilités listées dans le tableau Excel qui se trouve en Annexe_N du présent rapport. Certaines peuvent rentrer dans les plans de la DSI, d’autres seront affectées la DGREF. L’équipe d’USFS soutient cette coopération et estime que la meilleure stratégie - 44 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 serait de laisser à la DGEF le soin de continuer à analyser ces fonctions et responsabilités avec la DSI. La DSI ne peut pas réaliser des SIG pour le moment. Des formats communs, des formats d'échange, des logiciels, des projections, ainsi que d'autres uniformisations seront élaborés ensemble. La DSI y participera avec la DGREF, et ensuite, il appartiendra à la DGREF d’opérer selon les normes convenues. La stratégie logique à mettre en œuvre pour la distribution d’un SIG au sein de la direction des Eaux et Forets serait d'assurer que chacun des 24 bureaux de CIREEF et des six bureaux de DIREEF dispose d’un SIG. De plus, le siège de la DGEF au sein de l'USIFC à Antananarivo devrait disposer des outils SIG les plus performants de toute l’agence. Les responsables de DVRF ont également besoin d’un logiciel SIG car dans ce service, il existe des programmeurs qui ont des capacités pour rattacher le système de permit d'exploitation à une base de données géographiques (base de données géodésique). La plupart des autres bureaux pourraient facilement se contenter du logiciel ArcExplorer ou ArcReader (gratuit). En fonction du développement et de l’utilisation des applications au sein de la Direction des Eaux et Forets, seuls quelques bureaux à Antananarivo peuvent avoir besoin de ArcGIS. La 2e partie du présent Document cadre sur le SIG fournit des stratégies basées sur les besoins observées au cours de cette mission. Tâche 4 : Identification des mécanismes, des ressources et des activités de planification pour la mise en oeuvre de ces stratégies Accomplie. Les Annexes D, E, et F fournissent respectivement des recommandations spécifiques pour la mise en place du matériel, la répartition de ressources humaines, et une séquence logique des activités dans le cadre de la mise en place d’un SIG. Le système du bureau des mines discuté dans le rapport de mission principal fournit une séquence logique des évènements pour développer un SIG sur un site pilote ou à travers tout le pays. Ce système qui faciliterait le passage au SIG est également recommandé par la mission d’USFS en 2003. Tâche 4 : Établissement d'un plan pour la mise en place : Accomplie. Les étapes pour la mise en place d’un système d’information rationnel sont listées par ordre chronologique par date, à partir de Septembre 2005, 2006, jusqu’en 2007, en Annexe_F _ intitulé « Proposition de plan d'action pour l’année 2006 » 2IEME PARTIE (toujours Annexe G) 2e Partie - Cadre du SIG. Cette section présente une série de recommandations systématiques globales pour un Système d'Information Géographique à mettre en place à la DGEF, suivant la présentation finale au bureau du Directeur Général le 2 septembre 2005. La - 45 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 liste détaillée des utilisations et des utilisateurs potentiels d'un système d'information géographique est fournie en Annexe W intitulé « Besoins en SIG." La présentation finale (clôture) de cette Mission relative à la Gestion de l'Information en août 2005 a été axée sur les éléments suivants : les ressources humaines, la formation, l’identification des besoins, les protocoles standards de collecte de données, les matériels, les logiciels, la coordination/formation/assistance à l’utilisateur, la sauvegarde et l’exploitation de données. Bien que des sujets qui dépassaient le simple système d'information géographique ont été abordés durant la clôture, la liste reste axée sur une stratégie relative au SIG. Chaque section commencera par un ou plusieurs éléments. Chaque élément sera ensuite discuté plus en profondeur pour cerner le problème. Le Ministère peut travailler simultanément sur plusieurs éléments, mais cette liste générale et logique est fournie pour cadrer les considérations sur le SIG, que nous avons relevées durant nos trois semaines de séjour à Madagascar. 1. Comprendre tous vos utilisateurs potentiels ; Coordonner les besoins en SIG ; Développer un système de requête (logistical file request system). L'Annexe W fournit une liste exhaustive des « Besoins en SIG » et aidera la DGEF à comprendre l’ampleur des intérêts portés au SIG. Il y a au sein du ministère un grand potentiel pour l’utilisation d’un SIG – avec beaucoup d’utilisateurs occasionnel potentiels par rapport aux utilisateurs systématiques. L'Annexe W énumère les nombreux domaines pertinents nécessitant l’utilisation d’un SIG, qui concernent tous les départements des Eaux et Forets. Ce cadre est principalement orienté vers l'utilisation interne, mais beaucoup de partenaires externes et le grand public en sont également des bénéficiaires potentiels. Un domaine pertinent et important pour l’utilisation d’un SIG a été identifié lors de la mission d'USFS à Madagascar par Peter Gaulke en novembre 2004. Il s’agit des besoins en données spatiales : (Page 15) « ... Prochaines étapes recommandées pour le zonage » 3 c. Préparer les données, le matériel et la logistique pour le site pilote de CIREEF bien avant la mise en place du site pilote. i. Collecte et assemblage des données disponibles dans une base de données d’utilisation facile. ii. Organisation des données pour faciliter l’élaboration des critères à utiliser pour l’identification des zones, la définition des zones, et l’établissement d’un plan de zonage initial sur la base de ces critères. Les besoins et les protocoles standards doivent être identifiés et ajoutés aux éléments de l'Annexe W, étant donné qu’ils serviront de base à un nouveau système de gestion de l'information. La DGEF doit examiner la liste et organiser les principaux sujets par ordre de priorité. A titre de rappel, la présente mission d'USFS a reconnu qu’il serait logique de commencer la mise en place d’un système d’information au niveau des CIREEF. Répondre aux besoins de rapports périodiques, trimestriels et annuels, semblait être la meilleure façon d’initier un système de gestion d'information utilisable au bénéfice de toute l'agence. Les efforts pour la collecte des données en vue de compléter ces rapports trimestriels et annuels - 46 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ont été soulignés. Le besoin en cartes SIG et en rapports spécifiques aux sites est évident. Les rapports périodiques intéressent plusieurs disciplines relatives aux ressources naturelles et seront ainsi un point de départ pour commencer une gestion systématique d’un système d’information pour la DGEF. La structure du rapport trimestriel est déjà défini en quelque sorte et peut donc également servir de modèle facile, qui peut commencer par l’utilisation de tableaux. L’équipe d’USFS a dispensé une formation (voir Annexes K, L et M) au personnel de la DGEF et du projet Jariala, et leur a montré comment identifier les besoins en informations géographiques et les autres besoins. Les besoins doivent être priorisés en fonction de la charge de travail, du financement et du personnel à disposition. Toutes demandes de support SIG adressées à tout bureau, USIFC ou bureau sur le terrain, devrait être enregistrées dans une liste et numérotées. Le numéro peut être utilisé pour désigner des sous-répertoires dans l’ordinateur de sorte que toutes les informations relatives à une demande donnée soient classées au même endroit. Par exemple, on peut créer un dossier intitulé « Demandes de SIG ». Les sous-dossiers qui s’y trouvent peuvent être appelés Demande 1, Demande 2, Demande 3, etc. Ce système est très utilisé au sein de USFS et rend efficace le classement des fichiers. Les cartes peuvent également porter ce numéro de demande, pour que les dossiers sources et les notes de projet relatifs à chaque demande soient toujours accessibles et faciles à consulter. 2. Identifier les bases de données existantes ; Identifier les CGP et travailler avec eux pour la communication de vos besoins. Par exemple, les responsables de la DVRF ont développé un prototype de base de données Access pour identifier les permis et les obligations fiscales sur les exploitations forestières. Les CGP reçoivent de leur supérieur hiérarchique au ministère les informations sur les structures de la base de données. Acquérir une bonne connaissance de ces bases de données maintenant de manière à éviter une duplication des efforts, et une re-conception des types de données et des portées. Ce genre de re-conception peut s’avérer coûteux étant donné que beaucoup de programmes dépendent d’un certain niveau de standardisation au niveau des noms de fichier, des types de données ou des largeurs des colonnes. Inclure la participation de ARSIE dans cette étape pour minimiser les efforts et la courbe d’apprentissage des partenaires locaux. Travailler de concert avec l’association ARSIE ! 3. Recruter plus de personnes. Le PE3 inclut l’ajout d’un grand nombre de nouveaux employés à la DGEF. Etant donné cette augmentation d’effectif, ce nouveau système d’information proposé requiert du personnel pour le faire fonctionner et pour entretenir les composants, de manière à améliorer la communication. L'Annexe E décrit les besoins en ressources humaines et requiert le recrutement d’au moins 42 personnes dans toute la DGEF. Lire Annexe E. Recruter davantage de personnes. 4. Affectation des équipements. Les équipements arrivent. Voir le fichier Excel de Rija intitulé « 04 EXISTANT MATERIEL CENTRAL Réseau N03-Josue.xls ». Apparemment, ce rapport énumère les équipements dont l’acquisition est prévue ou qui ont peut-être été commandés. En Annexe D, nous avons dit que « nous n'avons pas l'intention de spécifier le nombre de machines parce que cela dépend des capacités budgétaires. Nous décrirons plutôt dans les grandes lignes la gestion, la répartition, et la qualité du matériel nécessaire qui - 47 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 conviendra ». Nous éviterons de reprendre ce qui a déjà été dit dans l’Annexe D qui présente déjà des discussions approfondies sur les équipements. Cependant, quelques points valent la peine d’être réitérés : Les équipements des systèmes d’information de la DGEF se font vieux et la plupart doit être mise à jour. L'installation d’un réseau informatique et son entretien permettront d’améliorer de façon significative la communication à tous les niveaux d'organisation. Les autres agences ainsi que tous les ordinateurs au sein de la DGEF doivent être connecté les uns aux autres. Travailler avec la DSI pour affecter vos équipements les meilleurs et les plus récents aux personnes chargées des plus grandes tâches d’analyse, en particulier les utilisateurs de SIG. Les nouveaux ordinateurs sont nécessaires pour se connecter au réseau local établit par la DSI, ainsi, les directeurs doivent également en bénéficier. S’il n’y a pas suffisamment de nouvel d'ordinateur pour que chaque utilisateur au niveau des CIREEF et plus haut puisse en avoir, alors il y a lieu de se débarrasser du vieux matériel et d’affecter les meilleurs équipement restants aux personnes qui en ont le plus besoin. Les CONFORET ont besoin d’appui pour les unités GPS qui arrivent. Ils auront besoin de chargeurs solaires ou adaptateurs pour allume-cigare pour les unités GARMIN qu’ils ont commandées. Ils auront également besoin d’avoir la possibilité de transférer leurs collections de données aux supports de stockage tels que les cartes mémoire SD (Secure Data). Ces cartes peuvent être envoyées aux bureaux CIREEF pour intégrer les données GPS au SIG. La distribution du matériel est une étape fondamentale qui détermine QUAND un système d’information commence à devenir opérationnel. 5. Identifier et acheter ou acquérir des logiciels. Nul ne connaît les types de logiciel qui seront pré-installés sur les nouveaux ordinateurs commandés par la DGEF. Il serait utile pour l’équipe d’USFS d’avoir une liste complète pour pouvoir en discuter et pour une meilleure évaluation des besoins. La plupart des logiciels existant actuellement dans tous les bureaux de la DGEF sont à la fin de leurs cycles de vie et peuvent bénéficier de moins en moins de supports techniques. Dans tous les cas, il est important que le système d'exploitation soit standardisé et le choix de Windows XP Professionnel est recommandé pour que tout logiciel acquis dans le futur soit autant que possible compatible avec les ordinateurs de la DGEF. Chaque machine a besoin d’un logiciel anti-virus et anti-spyware pour protéger les données et pour que les ordinateurs puissent avoir une performance optimale. Plusieurs types de logiciel anti-virus sont disponibles. Des logiciels anti-spyware gratuits tels que SpyBot (http://www.spybot.info/en/download/index.html) devraient également être installés sur chaque machine pour que la connexion aux réseaux locaux et à l'Internet ne présente des risques ou n’affaiblisse la performance du système. Adobe Reader 6.0 doit être installé sur chaque ordinateur. Ce logiciel peut être téléchargé gratuitement sur Internet. Il permettra à chacun d’avoir accès aux formats de fichier de traitement de texte les plus courants et les plus largement distribués. Il permettra également - 48 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 au personnel de la DGEF de lire beaucoup de fichiers d'aide disponibles sur plusieurs sites internet. La Section 5 qui suit portera sur la formation, et le logiciel Microsoft NetMeeting, un programme qui peut être téléchargé gratuitement du site internet de Microsoft. Ce programme sera d’une aide précieuse pour l'enseignement, la formation, et l’assistance des nouveaux utilisateurs dans toute l’agence. Un programme comme Microsoft NetMeeting devrait être installé sur chaque ordinateur. Chaque ordinateur dans toute l'organisation devrait avoir la version à jour et normalisée du logiciel MS Office pour que les fichiers puissent être échangés librement à l’intérieur comme à l’extérieur. Ceci inclut les documents Word, les feuilles de calcul, et les applications de messagerie électronique. Si MS Office n’est pas installé sur les nouvelles machines, il faudrait le commander. Il devrait également être installé sur les machines actuelles de la DGEF qui dispose d’un système d'exploitation suffisamment à jour (compatible). Un comptage devrait être effectué. Actuellement, l'agence semble compter sur Microsoft Access pour ses quelques bases de données. La DVRF doit identifier le nombre de bureaux auxquels elles comptent distribuer le nouveau programme sur les permis. Ceci permettra de déterminer le nombre de copies du logiciel Microsoft Access qu’il faudra acheter. La Direction des permis et impôts a deux programmeurs (Eric et Naina). Dans un futur proche, leurs qualifications s’avèreront précieuses et leurs efforts dans le cadre de la mise en place du nouveau système de gestion de l'information devraient être encouragés. Ils peuvent créer des interfaces utilisateurs pour la saisie et la recherche de données. Bien que l’acquisition d'un logiciel de bases de données relationnelles plus performant ne figure pas encore dans les plans de la DGEF, le service qui gère les permis a fait savoir que Microsoft Access a ses limites notamment au niveau des entrées que l’on peut y faire. Les programmeurs mentionnés ci-dessus ont la capacité d'apprendre l’utilisation et le passage à un logiciel de bases de données relationnelles plus performant tel qu’Oracle. Ils s’intéressent également à l’apprentissage de la programmation de ce logiciel. C'est une disposition très positive pour la DGEF. Les programmes de transfert de fichier sont gratuits et très répandus sur Internet. Chaque ordinateur devrait avoir un programme de transfert de fichier, dans le genre WS_FTP LE de la société Ipswitch pour le transfert de fichiers de bureau à bureau. Ces programmes sont particulièrement utiles pour le transfert des fichiers qui sont trop lourds pour être attachés aux messages électroniques. Plusieurs d'autres programmes sont disponibles sur http://www.thefreesite.com/Free_Software/FTP_freeware/ . Les logiciels d’information géographique sont disponibles à tous les prix. Les programmes comme FGIS peuvent être téléchargés gratuitement sur Internet. D'autres coûtent quelques centaines de dollars américains. L’équipe d'USFS, au cours de sa présentation finale, a discuté des avantages à utiliser des logiciels les plus utilisés dans le monde, qui proviennent du fait que beaucoup d'utilisateurs ont déjà rencontré les mêmes problèmes communs (et rares) qu’un quelconque utilisateur peut rencontrer. Des forums sur Internet sont organisés autour de différents thèmes relatifs au SIG, telles que la saisie de données, l’analyse des - 49 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 données spatiales, la télédétection, la création et l’utilisation de base de données géodésiques, les enregistreurs de donnée de terrain, etc. En utilisant le logiciel utilisé par beaucoup d'autres utilisateurs, la DGEF aura accès aux rubriques d’aide existants. Actuellement, l’USFS utilise le logiciel ArcGIS/ArcINFO version 9.0 de ESRI (www.esri.com). En tant que numéro un sur le marché, ce produit a une importante communauté d’utilisateurs qui ont été d’un grand support pour l’USFS. Le nombre d'utilisateur est un aspect de grande importance pour le choix d’un logiciel. Le prix d’un exemplaire de ArcGIS dépend du nombre d’exemplaire acheté et du nombre d’options voulus. Le logiciel de base ArcView version 9.1 coûte environ 1.000 dollars par exemplaire. Un pack ArcGIS/INFO s’achète à environ 7.500 dollars. Sur le long terme, la recherche d’aide pour un logiciel pour solutionner les questions difficiles peuvent coûter beaucoup plus chers en terme de temps et d’argent que le prix d’achat du logiciel. Donc, une bonne décision d’achat s’avèrera toujours avantageuse. Les bureaux d'USIFC à Antananarivo devraient disposer d’un logiciel SIG performant tel que le progiciel ArcGIS de ESRI (4 copies) pour devenir les leaders dans la fourniture d’expertise, d’appui, et de produits SIG pour tous les autres bureaux au sein de la DGEF. Les bureaux de CIREEF et les six bureaux de DIREEF pourraient se contenter du progiciel basique ArcView (30 copies). Dans certains cas, d'autres bureaux au sein de la DGEF à Antananarivo peuvent tout simplement télécharger ArcExplorer en ligne sur http://www.esri.com/software/arcexplorer/download.html. ArcExplorer permet de visualiser, de rechercher et d'afficher seulement des informations et couches de données spatiales SIG existantes. L’USIFC a besoin de logiciels de traitement d'image. Une fois que des images (satellitaires ou) géographiques ont été obtenues et traitées, elle est prête à être référencées, mesurées, analysées, présentées et intégrées dans d’autres systèmes tels que le SIG ou les bases de données géodésiques. L’image traitée permet aux décideurs dans plusieurs secteurs de formuler des stratégies de croissance, répondre aux urgences, se préparer aux imprévus, ou même mettre en oeuvre des stratégies de conservation. L’USFS a porté son choix sur le logiciel ERDAS Imagine version 8.7 (http://www.gis.leicageosystems.com/Products/Imagine/). Le bureau de l'USIFC a utilisé une version démonstration du logiciel Idrisi http://www.clarklabs.org/PriceList.asp?cat=2 et l’a trouvé utile. Cependant, étant donné qu’il s’agit d’une version démonstration, le logiciel ne peut pas fonctionner dans ses pleines capacités, et les séries de données qui peuvent être utilisées sont tout à fait restreintes. Ceci engendre des opérations répétitives qui font perdre du temps, mais qui peuvent être évitées si la DGEF avait la version complète. Quel que soit le type de logiciel choisi, il faut au moins un exemplaire d'un logiciel de traitement d'image avec une licence complète pour appuyer une grande variété de projets potentiels, entre autres les efforts de zonage et les travaux de photogrammétrie pour produire les remplacements tellement nécessaires d’une série de cartes complètes qui couvre toute l'étendue géographique de Madagascar. 6. Former les utilisateurs : Une très grande variété de besoins en formation sur la gestion de l'information pourrait être discutée ici. Les nouveaux utilisateurs de technologie de l'information doivent être formés. Il existe beaucoup de ressources pour la formation des - 50 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 employés de la DGEF. Le présent document portera plus sur les formations en SIG, mais des besoins en formation plus importants se feront sentir lors que les équipements et l'infrastructure requis pour mettre en oeuvre les SIG deviendront plus évidents pour les gestionnaires. Cinq niveaux d'utilisateur de SIG pourraient être considérés pour baser les formations : Formation niveau 1 - Les formations en SIG proposées comprennent un cours d’initiation au SIG. Le 1er jour, le cours peut être destiné aux gestionnaires de niveau supérieur, ensuite les utilisateurs pratiques seront inclus. Plusieurs personnes pourraient enseigner les thèmes principaux de ce cours dont le but serait d'informer les gestionnaires et les autres sur les outils, les composants, et les utilisations potentielles d’un SIG. Formation niveau 2 - Le niveau de formation suivant ciblerait les utilisateurs primaires. Si le Plan relatif aux Ressources Humaines discuté en Annexe E est appliqué, la plupart de ces nouveaux employés devraient suivre ces cours d'initiation qui décriraient l’utilisation de base des outils SIG et leurs liens avec d’autres données. Le contenu du cours dépendrait du logiciel SIG choisi par le ministère. A des fins d’illustration, supposons que le ministère choisisse les outils SIG de ESRI. Si tel est le cas, un certain nombre de cours sont énumérés dans ce document pour illustrer le cursus d'apprentissage logique. Si aucun nouveau logiciel SIG n'est acheté, le ministère devrait offrir une initiation sur ArcView. Si le ministère décide d’utiliser les dernières versions du logiciel afin de bénéficier de plus d’une aide internationale, d'autres cours sur le SIG de ESRI pourraient inclure : une introduction à ArcGIS, une introduction à la cartographie, les techniques de production et d'édition de données, et les nouveautés dans ArcGIS 9. Formation niveau 3 - Au niveau spécialisé, plusieurs cours avancés et spécialisés sont disponibles. Par exemple, pour apprendre à produire une nouvelle série de carte pour le pays, il suffit qu’une personne assiste à l'Introduction à la production de base de données et de carte avec PLTS de ESRI, pour pouvoir produire de nouvelles cartes de haute qualité et cohérentes . De plus, des cours sur le traitement d'image aideraient les spécialistes en SIG à extraire des informations sur la végétation à partir des imageries satellitaires. Un autre cours pourrait porter sur l’utilisation de Spatial Analyst, pour montrer aux spécialistes en SIG comment manipuler les données matricielles qui sont disponibles à tous et qui servent de base pour beaucoup d'autres séries de données dérivées du SIG. Pour les collectes de données sur terrain, des formations en ArcPAD et en GPS peuvent s’avérer utiles. Formation niveau 4 - Les gestionnaires de SIG et les utilisateurs avancés devront comprendre la puissance, les avantages et les utilisations des bases de données géodésiques dans les systèmes de gestion de base de données relationnelles plus larges. Les cours tels que ceux qui portent sur le système de conception de l'architecture des SIG, l’introduction aux bases de données géodésiques multi-utilisateurs, ou la création de base de données géodésiques sont autant de cours adaptés à ce niveau. Formation niveau 5 – En fonction des besoins spécifiques identifiés, un cours tel que l'Introduction à la programmation de ArcObjects avec VBA et même une formation sur le - 51 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 langage de programmation à un niveau plus élevé pourrait convenir à certaines personnes. La formation sur C # et les environnements .NET peut être poursuivie. Un autre cours intitulé : Extension des applications ArcGIS pourrait également être dispensé à un utilisateur avancé de SIG, pour que cette personne puisse produire plus d'outils pour tous les autres utilisateurs. Des connaissances et qualifications en ArcPad Application Builder, Visual Studio, .NET, logiciel de création de site web, Oracle et ArcSDE seront nécessaires. Les Annexes U et V parlent respectivement de la compréhension et de la gestion du logiciel ArcSDE. Quelques sources de formation en SIG seront ensuite débattues. Puisque les frais de voyage empêchent souvent la participation à des formations, ce Document cadre sur le SIG rappelle au ministère que les cours dispensés sur Internet sont disponibles en permanence et ouvrent la porte sur beaucoup plus de possibilités de formation à bas prix. Chacune des sources suivantes conduiront à d’autre discussion qui aideront à satisfaire aux besoins de formation en SIG aux niveaux local et national. Plusieurs personnes interviewées par cette mission ont posé des questions sur les services et formations sur le logiciel SIG de ESRI. Le catalogue en ligne des formations et services est mis à jour régulièrement à l’adresse : http://www.esri.com/training_events.html. Land Ressources, une entreprise privée basée à Antananarivo, peut assurer des formations localement. L’équipe de la mission a rencontré les responsables de Land Ressources le 26 août pour étudier leurs compétences. Cette société a à son actif une longue liste de clients publics et privés à Madagascar. Elle a fait part de sa volonté à pourvoir des formations et à se déplacer dans le pays pour le réaliser. Il a été constaté qu'elle n’a travaillé ni sur GPS ou les enregistreurs de données portatifs, ni sur les bases de données géodésiques. Ils maîtrisent surtout les versions plus anciennes de ArcView et non pas sur ArcGIS. Cependant, leur connaissance en matière de SIG pourrait s’avérer utile pour dispenser au ministère des cours d’initiation sur les SIG. Ils semblent également avoir quelques connaissances sur le traitement d'image sur IDRISI et utilise surtout MapInfo couplé avec Microsoft Access. L’Association du Réseau des Systèmes d'Information Environnementale, une association locale (à Madagascar), connue sous le nom ARSIE est une deuxième source locale de connaissance en SIG. En intégrant ce groupe, le ministère pourrait officieusement s’aligner avec des experts locaux en SIG, qui pourraient lui servir de réseau d’appui pour les problèmes et les enjeux relatifs au logiciel SIG. Une troisième source de formation, cette fois au niveau régional, se trouve au delà du Canal de Mozambique. Madagascar est considéré comme un « Etat Membre Non Contractant » au Regional Centre for Mapping of Resources for Development (RCMRD), qui est basé à Ruaraka, Nairobi Kenya (http://www.rcmrd.org ). A part les services de formation professionnelle relatifs au SIG, le centre possède une grande archive de données avec des images sur la région remontant à 1972. Une quatrième source de formation est disponible sur Internet. Malgré le fait que cette alternative semble permettre d’économiser sur les frais de voyage, son efficacité en tant que mécanisme de formation fiable est mise en doute. Le magazine Formation et Développement, - 52 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 publié par American Society of Training and Development (ASTD), a fait remarqué dans leur publication de juin 2003 que les formations en ligne à elles seules ne semblent pas être efficaces pour fournir les formations requises aux professionnels en technologie de l’information pour l’utilisation d’une technologie nouvelle et complexe. Le taux d’abandon dans les programmes non triviaux requis pour des sujets aussi complexes constitue un problème majeur. Plus le programme est long, plus le taux d’abandon augmente considérablement. Par exemple, après 3 heures de cours, le taux d’abandon s’élevait à 70%, et moins de 20% vont jusqu’au bout du programme. Ils ont également trouvé que pour être efficace dans une nouvelle technologie, les professionnels en technologie de l’information ont besoin de suivre au moins quatre jours de formation pour atteindre la masse critique en capacités et en connaissances. A moins de 4 jours de formation, les apprenants auront connaissance de la nouvelle technologie mais non des outils nécessaires à son application réelle. L'interaction directe avec le formateur rend clair pour les apprenants qu’ils doivent passer au niveau supérieur pour une bonne compréhension du système. Ainsi, malgré les avantages des formations en ligne, les probabilités de réussite jusqu’au bout est relativement faible. Le Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis peut être une cinquième source de formation interne, aux Etats-Unis. L’USFS a des programmes de formation interne qui pourraient être exploités en faveur des visiteurs venant de la DGEF. Des formations presque tous les thèmes peuvent être organisées facilement. Enfin, l’USFS, grâce aux efforts de l’USAID et du Projet Jariala, et en tant que un partenaire de Madagascar, souhaite continuer à appuyer l’acquisition des ressources de formation pour répondre aux besoins identifiés par la DGEF. Il est tout à fait possible pour l’USFS d’envoyer des formateurs à Madagascar pour appuyer la DGEF. Théoriquement, il faudrait surtout dispenser une formation pour les formateurs qui vont constituer le service d’aide aux utilisateurs au sein du ministère. Ces formateurs peuvent à leur tour assurer la formation des employés de l'agence. 7. Se procurer les fichiers shapefiles du Bureau de l'Energie et des Mines. Le Bureau de l'Energie et des Mines a un système de suivi des permis qu’il a octroyé, tel que décrit dans ce rapport de mission (voir Rapport principal). Le quadrillage du BCM divise Madagascar en un certain nombre de carrés portant chacun un numéro, et qui couvrent le pays entier. Le BCM utilise ce quadrillage statique pour enregistrer les sites faisant l’objet de permis d'exploitation minière et suit l’historique de leurs exploitations. Actuellement, chaque côté du carré mesure 2,5 kilomètres. Bien que le BCM travaille actuellement sur la subdivision de ces quadrillages permanents en 16 sous-parties plus petites, l’utilisation du même système de référence par la DGEF sera de toute évidence avantageuse pour les deux agences. Par exemple, les efforts de reboisement pourrait être référencés à un quadrillage de repérage ; la DGEF pourrait mieux comprendre les opérations minières pour mieux cibler les efforts de gestion du sol ; les sites d'exploitation de bois d’œuvre pourraient être référencés à ce quadrillage ; les rapports trimestriels, semestriels, et annuels faits à la DGEF pourraient alors contenir les résumés quantitatifs des activités d’aménagement prescrites ou menées par les CIREEF. Se procurer les fichiers shapefiles du Bureau de l'Energie et des Mines. - 53 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 8. Penser à l’avenir. Au fur et à mesure que les gestionnaires comprennent les potentialités du SIG (voir Annexe W), ils transféreront les données patrimoniales des tiroirs de leurs bureaux aux bases de données électroniques. Pour les calculs, le Ministère utilise actuellement sur les tableurs Excel de MSN. C’est à partir de ces fichiers que les rapports sont produits et que les calculs sont effectués. Lors de l’atelier de l’année dernière qui a eu lieu à Antsirabe, le besoin d'installer environ 20 grandes bases de données a été soulevé. Ces bases de données ont même été classées par ordre de priorité et sont présentées en Annexe Z du présent rapport. Eventuellement, les bases de données MSN Excel et Microsoft Access ne suffiront plus pour traiter les grands ensembles de données et un système de gestion et d’échange de données complet sera nécessaire. Le passage vers Oracle ou DB2 ou d’autres bases de données plus grandes nécessitera une mémoire de plus de 2 gigaoctets. En dessous de 2 gigaoctets, même MSN Access commence présenter des lacunes lors des recherches. Le choix de passer le plus tôt possible à un système de bases de données géodésiques est également tout indiqué pour Madagascar de part l’intérêt qu’il trouvera à l’acquisition et le stockage d’imageries et de données y afférentes de meilleures résolutions que celles de LANDSAT qui est de 30 mètres. Les besoins en zonage rendent nécessaires de meilleures imageries satellitaires qui devront être enregistrées sur un système performant capable d’afficher rapidement les données à l'écran. ArcSDE est un logiciel de gestion pour des ensembles de données géodésiques plus grands. Il fonctionne sur un système de gestion et d’échange de données puissant tel que Oracle. En plus des fichiers et les sources de données RDBMS, une base de données géodésique ArcGIS est compatible avec plusieurs autres formats, par conversion de données. Les données SIG peuvent également être consultées sur réseaux, notamment sur Internet, en utilisant divers schémas XML et Web tels que XML, ArcXML, SOAP, WMS, et WFS. D'autres technologies telles que CITRIX permettent aux utilisateurs à distance d'accéder à des logiciels performants sans les installer sur leurs ordinateurs. Et lorsque le besoin de réaliser des collectes de données sur terrain se fera sentir, des logiciels pour les ordinateurs de poche seront développés. Tous ces logiciels feront l’objet de décisions d'architecture qui exigeront de l’USIFC de bien connaître les choix disponibles actuellement en technologie SIG. L’acquisition de cette base de connaissance exige une exposition fréquente à de nouvelle technologie, de nouveaux systèmes et logiciels. Ceci implique des déplacements et des formations réguliers pour le personnel travaillant aux niveaux hiérarchiques élevés dans la gestion de l'information, d’abord pour apprendre et ensuite pour partager leurs acquits avec les autres employés du Ministère. 9. Elaborer un dictionnaire de données. A ce stade, vous avez déjà acquit les ordinateurs et êtes prêts à documenter l'information spatiale dont vous disposez. Un dictionnaire de données décrit les thèmes de données utilisés dans un SIG. Il donne de façon spécifique les termes admis pour les appellations de chaque thème, les paramètres de projection, l'exactitude, la source, les contacts, le format de fichier du thème, les attributs liés - 54 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 au thème, les types de données attributaires, les largeurs des sites, et toute autre information descriptive. La DGEF n'a aucun système organisé pour le stockage de données spatiales. Par conséquent, toutes les données spatiales qu'elle possède sont éparpillées sur divers disques durs et ne peuvent donc pas être accessibles aux autres utilisateurs internes et externes des SIG et aux décideurs. La DGEF doit établir un Dictionnaire de données standard pour enregistrer les paramètres qualitatifs et descriptifs de toutes ses données. La DGEF doit faire un inventaire de ses données spatiales et produire un dictionnaire de données pour que ses employés internes et ses partenaires externes puissent prendre connaissance des données disponibles, leurs qualités et leurs natures. Le jour où la DGEF sera capable de centraliser ses données spatiales dans des bases de données géodésiques, les autres utilisateurs pourront accéder aux données (sur le réseau), les descriptions de chaque thème seront mis à la disposition de tous de manière à en faciliter la compréhension, les programmeurs pourront connaître la structure du système, et tout le monde pourra comprendre la qualité et évaluer les forces et faiblesses potentielles du système, à des fins d’analyse et de prise de décision. Tel que mentionné précédemment, l’Association du Réseau des Systèmes d'Information Environnementale (ARSIE) compte parmi ses membres ANAE, ANGAP, CFSIGE, CI, CNRE, DGDSF, FTM, INSTAT, INSTN, Land Resources, MATE, MBG, MinEnvEF, MEM, MAEP, MTM, DMH, ONE, PACTE, SAGE, SAHA, SIRs, Voarisoa, WCS, et WWF. Ce plateforme a été créé pour animer les organisations et pour une coopération entre elles et les particuliers qui disposent ou utilisent des informations relatives à l'environnement. Les objectifs comprennent la promotion des données existantes et leurs qualifications. Le présent Document cadre sur le SIG recommande vivement à la DGEF de s’intégrer à ce groupe et d’y participer. Cette participation sera instructive pour la DGEF tout en favorisant une connaissance élargie en matière de SIG. Elle s’avèrera instructive pour la DGEF sur les questions spatiales qu’elle commence tout juste d’appréhender. Comme il a été demandé, le dictionnaire de données de l’USFS est fourni en Annexe P du présent rapport. Il peut servir d’exemple pour l’organisation et la standardisation des données spatiales de Madagascar afin que les utilisateurs internes et externes puissent en comprendre la qualité et le contenu pour pouvoir réaliser des cartographies et des analyses à l’appui des prises de décision et la communication. L'Annexe Q porte sur les normes des données spatiales, et est également pertinent pour la section sur les métadonnées qui suit. 10. Prendre l'habitude de créer des métadonnées. L'Annexe O décrit les protocoles de données et les Annexes K, L et M rapportent les efforts déployés par l’équipe de la mission pour montrer comment créer un catalogue des besoins. La DGEF n’est pas sans savoir ce type de travail. Les efforts entrepris durant l'atelier à Antsirabe en août 2004 ont donné de bons résultats. Ce genre d'efforts doit être étendu à d'autres secteurs d'activité, et est la base des informations nécessaires pour établir des protocoles de collecte de données. Les - 55 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 protocoles de collecte de données sont cruciaux pour la création de données. Les méthodes de création de données sont au cœur de ce qu’on appelle métadonnées. Les métadonnées sont des « données concernant les données ». Les métadonnées informent sur le contenu, la qualité, les conditions, et les autres caractéristiques des données. L'association ARSIE mentionnée ci-dessus, a des activités principales orientées vers la production et la circulation des métadonnées, comprenant une proposition de normes sur les métadonnées et une aide aux membres sur la saisie des métadonnées et la consolidation et le catalogage des (données). L’ARSIE devrait être invité à assister le ministère dans l’organisation de leurs métadonnées. Lors que de nouvelles informations sont créées pour le SIG du Ministère, il est important que les utilisateurs créent des métadonnées sous un format standard, comme ceux utilisés par l’ARSIE, pour décrire la qualité et le contenu des nouvelles couches de données spatiales. 11. Évaluer constamment les besoins en données et rechercher des sources de données supplémentaires : Les données SIG existantes à travers tous les bureaux du Ministère ne sont pas uniformes et ne sont pas accessibles de la même manière. Les données spatiales sont nécessaires pour appuyer les prises de décision, montrer les liens, identifier d'autres besoins, et communiquer en utilisant plus que des mots. Pour illustrer ceci, les conclusions de Peter Gaulke qui a été en mission d’assistance technique pour l’USFS en septembre 2004 (Processus de Zonage -- Rapport Final) sont pertinentes. Il a dit à propos des besoins en données du Ministère que les données disponibles ainsi que leur collecte, gestion et utilisation dans le processus de zonage varient grandement de CIREEF en CIREEF. Dans la plupart des cas, la collecte de données a été un effort initié par le bailleur. La différence sur les données disponibles a entraîné un conflit et une confusion sur l’élaboration concertée d’un processus de zonage. Un processus d’inventaire simple doit être conçu pour déterminer par exemple les données disponibles dans chaque bureau, et pour connaître les types de couches de données spatiales et imageries souhaitées mais qui ne sont pas disponibles localement. Comme les utilisations potentielles du SIG listées en Annexe W le démontrent, la liste des collectes de données potentielles pourrait être relativement longue et la collecte devra être classée par ordre de priorité afin de mieux satisfaire en premier lieu les besoins les plus urgents. À partir de cet inventaire, un plan de collecte pourrait être élaboré et des sources de données supplémentaires pourraient être utilisées. Il existe plusieurs possibilités pour identifier les sources de données. L'Internet offre de vastes ressources de données spatiales fabuleuses et de contacts connus de la DGEF. Une personne (ou un entrepreneur) pourrait être chargé de récapituler les données qui pourraient être utiles pour le SIG. Le ministère pourrait éventuellement lancer un appel d’offre pour déterminer les données géographiques disponibles. - 56 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 L’équipe de USFS a visité la salle des cartes au sein de la DGEF. Il est apparu qu’il y a un besoin immédiat de réaliser une série de cartes nationales à utiliser dans la DGEF. Le progiciel de ESRI pourrait servir le réaliser. Une seule personne pourrait être formée pour l’utilisation du logiciel ArcGIS de ESRI pour PLTS (http://www.esri.com/software/arcgis/extensions/plts/index.html), pour créer des produits cartographiques normalisés qui vont répondre à plusieurs besoins. PLTS (Production Line Tool Set) a été conçu pour la production de carte en grande série. Quelques sources de données normalisées devront être réunies pour satisfaire aux besoins spécifiques en cartographie de la DGEF, mais ce système pourrait produire des cartes de base fiables et à jour, couvrant tout Madagascar - un produit de référence d’une grande importance qui n’existe pas actuellement. L'avantage d'un tel système réside dans la facilité de reproduction de cartes identiques, qui reflètent les changements de données lors que celles-ci changent, et qui répond aux besoins en données spatiales de tous les sites. La DGEF doit développer un vaste réseau de partenaires qui collaborent avec elle. La plupart des ONG et les autres ministères ont des expériences significatives dans le domaine des données spatiales, avec une variété de résolutions et de sources. A travers les communications régulières et les efforts de partage entre eux, ces réseaux de communication informels se développeront et fourniront à la DGEF et ses bureaux une profusion de données géographiques. Sommaire : En résumé, un SIG comprend les composantes suivantes, telles que examinées auparavant : ressources humaines formation identification des besoins protocoles normalisés de collecte de données équipements / logiciels coordination collecte de données action Le manquement à aborder effectivement un seul des éléments listés ci-dessus compromettra le développement et l'utilisation d'informations géographiques au sein de l'agence. Tous les sujets traités dans cette Annexe peuvent constituer une raison pour inviter USFS à revenir à Madagascar pour aider à la mise en place d’un système d’information. N’oubliez pas qu’il vous suffira d’en faire la demande. L'agence a beaucoup de spécialistes très qualifiés qui seraient ravis d'aider Madagascar. - 57 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE H : PLAN DE RENFORCEMENT DE CAPACITE PLAN DE RENFORCEMENT DE CAPACITES Ce plan présente les diverses formations et renforcement de capacités à mettre en œuvre dans le cadre de l’opérationnalisation des différents outils accompagnant le Système d’Information. Il donne les détails sur les thèmes à traiter, les bénéficiaires, le calendrier de réalisation ainsi que sa portée géographique. Il est à signaler que ce plan a été inspiré des éléments de l’Analyse de l’Existant avec des retouches par rapport à leur priorité respective et leur faisabilité. Il est donc possible de voir apparaître d’autres thèmes qui n’ont pas été évoqués durant l’expression des besoins des utilisateurs. Thème : Théorie avec des exercices pratiques en Gestion Bases de Données Bénéficiaires Calendrier Portée (Central / Décentralisé) Utilisateurs : - Secrétaires et opérateurs de saisie - Techniciens - [Chefs de Services/Divisions] Techniciens informatiques : Après la mise au point de la première Base de Données DGEF central En 2ème étape pour le niveau décentralisé (1èr Semestre 2006) [DIREEF] CIREEF Thème : Administration et maintenance des Bases de Données Bénéficiaires Calendrier Portée (Central / Décentralisé) - Techniciens informatiques - Responsable bien choisi au niveau décentralisé Thème : Administration de réseau Bénéficiaires - Techniciens informatiques - Responsable bien choisi Après la mise au point de plus de la moitié Base de Données DGEF central En 2ème étape pour le niveau décentralisé (1èr Semestre 2006) [DIREEF] [CIREEF] Calendrier Portée (Central / Décentralisé) Après l’installation d’une partie du réseau de la DGEF DGEF central En 2ème étape pour le niveau décentralisé (1èr Semestre 2006) [DIREEF] Seulement pour le cas de ceux qui en ont - 58 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Thème : Réseau niveau utilisateur Bénéficiaires Calendrier Etape par étape selon l’évolution de l’installation pour chaque bâtiment Tout utilisateur de Micro-ordinateurs sans exception En 2ème étape pour le niveau décentralisé (1er Semestre 2006) Thème : Initiation à l’informatique - Bureautique initiale Bénéficiaires Calendrier Niveau Décentralisé (Pour une partie des utilisateurs) Thème : Informatique HARDWARE Bénéficiaires - Techniciens informatiques Portée (Central / Décentralisé) DGEF central [DIREEF] Seulement pour le cas de ceux qui en ont Portée (Central / Décentralisé) En 2ème étape pour le niveau décentralisé (1er Semestre 2006) CIREEF Calendrier Portée (Central / Décentralisé) Après l’installation définitive du réseau pour tous les bâtiments DGEF Thème : Théorie et pratique en S.I.G et cartographie sur Micro-ordinateur Bénéficiaires Calendrier Portée (Central / Décentralisé) - Responsables et techniciens ayant sollicité la formation En 2ème étape pour le niveau décentralisé (1er Semestre 2006) [DIREEF] CIREEF Suggestion pour une amélioration future : Les thèmes suivants sont à prévoir dans le moyen et/ou long terme de l’évolution du Système d’Information au niveau de la DGEF et éventuellement pour le niveau décentralisé. Thème : Théorie et pratique en création, développement et maintenance de Sites Web Bénéficiaires Calendrier Portée (Central / Décentralisé) - Techniciens informatiques - Utilisateurs avancés intéressés (2ème Semestre 2006) au plus tôt DGEF [DIREEF] Remarque : Ce plan de renforcement de capacités est susceptible de subir des modifications en cours de réalisation selon différents paramètres, qui peuvent aussi être dus à diverses raisons. - 59 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE I: RAPPORT SUR LA SITUATION DU SYSTEME D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION En vue de l’établissement de cahier de charge pour de l’acquisition d’une première vague de matériels informatiques pour la DGEF BATIMENT A DIRECTION GENERALE Ligne téléphonique directe : 22 49204 1)° Secrétariat Mission : Assurer toutes les correspondances et planning de Travail de la Direction Générale Traitement et Gestion des courriers et Communications Organisation des Rendez-vous et Réunion du DG Organisation et Classement des Dossiers Activités informatisées et à informatiser : • Bureautique • Internet • Messagerie. Porte 1 CPU PIII 800 SYS W98 Ram 128 Mo D- Dur 11/12Go LAN Oui IMP Ok OND Ok Observation Lecteur de Dkt en panne Remarque : Absence de moyen de communication Autocom Matra 2 lignes extérieur et 60 postes en panne. 2°) Service Unité Système d’Information Forestière et Communication (USIFC) Chef de Service : Mme Rahanitriniaina Volatiana Ligne téléphonique directe : 22 49205 en panne Mission : Service Technique de traitement des informations pour la gestions des ressources forestières. Activités informatisées et à informatiser : • Bureautique • Exploitation de base de données • Traitement cartographique pour le DGRF (SIG). • Internet - 60 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • Messagerie.. Porte 20 19 CPU PIV PIV SYS XP XP Ram 256 Mo 256 Mo D- Dur 40 Go 40 Go LAN Oui Oui IMP Oui Oui 21 PIII 500 W98 128 Mo 20Go Oui Non OND Oui En panne Non 21 PIII 900 XP 128 Mo 20 Go Oui Non Non 19 19 Pent-Pro Pent-Pro W98 W98 64 Mo 64 Mo 4Go 4Go Oui Oui Oui Oui Non Non • • Observation Bon état Bon état CD et Dkt en panne CD et Dkt en panne En état Ecran panne 2 Tables à numériser A0 etA1 en état de marche Disponibilité d’un HUB 8 ports en état de marche avec des câbles réseaux Possibilité de Remise en état : • • • • Ordinateur Portable Toshiba 4080 XCDT : Remplacement de Disque Dur Ecran pour Ordinateur Micron Unité Centrale Ancien Ordinateur Serveur P I Deux Onduleurs. Remarque : Absence de moyen de communication Ligne directe en panne 22 49205 . 3°) Zonage : Chef de Service : Mr Razafimahatratra Mahefason ( Bâtiment J Porte 13) Mission : Outil de Planification du DGEF Projet en cours de mise en place. Aucun matériel Informatique. Travail avec le USIFC Remarque : Absence de moyen de communication 4) Reforme : Responsable : Responsable : Mr Solo (porte 5) Mission : Groupe de travail : cellule d’étude de mise en place administration forestière - 61 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 . Porte 5 CPU PIV SYS XP Ram 256 Mo D- Dur 40 Go LAN Oui IMP Oui OND Oui Observation Bon état IMP Oui Non Oui Oui Oui Oui Oui Non OND Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Observation En état X Pas Xprises Ecran panne Boot-Arret Ond en panne Imp en panne En état En état X 4°)Service Administrative et Financier : Mission : Gestion Administrative et Financier Comptabilité Service du Personnel Service Logistique : Infrastructure et matériel Activités informatisées et à informatiser : • Bureautique • Comptabilité : • Mise en place de la base de données du Personnel • Gestion Inventaire et Stock • Messagerie Porte 6 7 9 11A 12 4(B) 13 14 CPU 486 Céléron PIV PI P Pro P Pro P 133 386 SYS 3.11 W98 XP W98 W98 W98 W95 DOS Ram 8 Mo 64 Mo 256 Mo 64 Mo 64 Mo 64 Mo 8 Mo 8Mo D- Dur 100 Mo 10Go 32 /40 Go 4 /10 Go 5/10 Go 18/20 Go 0.5/0.8 Mo 64/80 Mo LAN Non Non Oui Non Non Non Non Non Possibilité de Remise en état : • • • Réinstallation système sur 2 eme Ordinateur P12 Fourniture Prises multiples, onduleur et Imprimante pour Porte 7 Vérification UC porte 11 BATIMENT B 1°) Direction de la Protection de la Biodiversité : DPB - 62 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Ligne téléphonique directe : 22 49202 en panne Activités informatisées et à informatiser : • Bureautique • Messagerie • Internet Porte 1 4 CPU PIII PII SYS W98 W98 Ram 128 Mo 64 Mo D- Dur 11 /15 Go 8/20 G0 LAN Oui Non IMP Oui Oui OND Oui Oui Observation En état Panne 2 eme Imprimante Possibilité de Remise en état : Remise en état Imprimante HP 610 C Porte 4 BATIMENT D 1°) Direction Appui Technique : DAT Directeur : Mme Monique Ligne téléphonique directe : 22 41133 en panne 1) Service de la Planification et Suivi Evaluation Forestier SPSEF (porte 7 D) Ligne téléphonique directe :oui numéro inconnu Pour communication et Internet (mail et navigation) 2) Service de l’Unité d’Exécution et de la Décentralisation du Fond Forestier National (UEDFFN) porte 5 D 3) Division Planification des Activités Forestières DPAF (porte 8 G) Mission : Montage de plan de Travail annuel Aide au Montage de Projet Forestier Requête de Financement.. Activité informatisées et à informatiser : • Bureautique • Mise en place de bases de données • Exploitation des informations cartographiques - 63 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • • Messagerie Internet Porte Sec CPU PI SYS W95 Ram 16 Mo D- Dur 1 ,2 Go LAN Non IMP En panne 7 3(G) PIV PIII XP W98 256 Mo 128 Mo 14 /50 Go 3/8 Go Oui Oui Oui (2) Oui OND En panne Oui Oui 8(G) 1 PIV PIV XP XP 256 Mo 256 Mo 14 /50 Go 30 /80 Go Oui Oui Oui (2) Oui (2) Oui Oui 6 PIV XP 256 Mo 14 /50 Go Oui Oui (2) Oui Observation Ond et Imp en panne En état CD en panne Boot le matin Onduleur (B) Problème système et onduleur En état BATIMENT E 1°) Service des Reboisement, d’enrichissement des forêts : (SREF) Mission : - Service Reboisement. - Bassin Versant - Domaine Forestier Activité informatisée et à informatiser : • Bureautique • Messagerie • Internet Porte 2 CPU AMD D SYS W98 Ram 128 Mo D- Dur 36/40Go LAN Oui IMP En Panne 6 6 3(H) AMD D AMD D AMD XP W98 W98 128 Mo 128 Mo 64 Mo 9/40 Go 33/40 Go 0,7/0,9 G Oui Oui Non Non Oui Non OND En Panne Oui Oui Non 3(H) Céléron XP 128 Mo 15/40 Go Oui Oui Oui Possibilité de Remise en état : • Remise en état 2 Ordinateurs et 2 écrans porte 3(H) - 64 - Observation Imp Emprunt Lecteur CD En état En état 2 Ond en panne En état Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • • Remise en état Imprimante Lexmark Z25 porte 2 Remise en état Onduleur porte 2 et porte 3 (H) BATIMENT G 1°) Service de la Statistique et de la Législation Forestière : (SSLF) Responsable : Mr Rafidison Manase Mission : Exploitation des rapports décentralisés. Mis à jour des données Elaboration des rapports périodiques (Trimestrielle –Annuel) Catalogue et préparation des Exposition du DGEF Recueil des Textes sur la Législation et Contentieux. Activité informatisée et à informatiser : • Bureautique • Messagerie • Internet Porte 2 CPU PIV SYS XP Ram 256 Mo D- Dur 22/40 Go LAN Oui IMP Oui OND Oui Observation Emprunt Possibilité de Remise en état : • • Remise en état 2 UC IBM porte 2 Remise en état Onduleur porte 2 Remarque : Aucun ordinateur disponible, 2 ordinateurs en panne, pas de moyen de communication. BATIMENT H 1°) Service des Reboisement, d’enrichissement des forêts : (SREF) : - Bassin Versant Responsable : Mission : - Etude et Suivi Plan d’Aménagement Forestier. Activité informatisée et à informatiser : - 65 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • • • Bureautique Messagerie Internet Porte 3 CPU AMD k6 SYS W98 Ram 64 Mo D- Dur 07/8 Go, LAN Non IMP En panne OND Non 3 Celeron XP 128 Mo 15/40 Go Oui Oui 4 486 W95 16 Mo 400Mo Non Non En panne Non Observation 2 Ond en panne Graveur X Possibilité de Remise en état : • • Remise en état Unité Central et écran porte 3 Remise en état 2 Onduleurs et Imprimante Canon BJC 5500 porte 3 BATIMENT J Direction de la Préservation Biodiversité : (DPB) Service : des Etude et Suivi Plan d’Aménagement Forestier (SESPAF) Responsable : Mission : - Etude et Suivi Plan d’Aménagement Forestier. Activité informatisée et à informatiser : • Bureautique • Messagerie • Internet Porte 1 CPU PIV SYS XP Ram 256 Mo D- Dur 32/40 Go - 66 - LAN Non IMP Oui OND En panne Observation 2 eme Imp en panne Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Possibilité de Remise en état : • • • Remise en état Dell Dimension P120 porte 4 (J) panne carte mère Remise en état Imprimante jet d’encre (porte 1) Remise en état Onduleur (porte 1) BATIMENT K DIRECTION : Direction de la Valorisation des Ressources Forestières. (DVRF) DIRECTEUR : Mme Lydie Ligne téléphonique directe : 22 59310 OK Porte 10 CPU PIV SYS XP Ram 128 Mo D- Dur 34/60 Go LAN Non IMP Oui (2) dont 1 panne encre OND Oui Observation Cd et Graveur 1°) Projet : ADJUDICATION (STGF) Chef de Service : Mr Randriamboahanginjatovo René (Porte N°5) Mission : Mise en œuvre de la Politique • de la gestion durable des ressources forestières. • De la promotion des transferts de gestion des forêts et de l’exploitation rationnelle des ressources forestières • Mise en œuvre de la stratégie nationale du contrôle forestier.. - Suivie et contrôle des circuits commerciaux des produits forestiers.. Suivie et contrôle du marché au niveau des grands centre de consommation.. Contrôle de l’exécution des contrats de gestion des ressources forestières. Redynamisation des dispositions de contrôles forestiers. Activité Informatisée et à Informatiser. : - Bureautique - 67 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 - Porte 2 Mise en place de bases de données CPU P 233 SYS W98 Ram 128 Mo D- Dur 40 Go LAN Non IMP Non OND Non Observation Cd et Graveur 2°) Service de la Valorisation des filières (SVF) Porte 12 - 1 ère Etage Chef de Service : Mme Rakotondrabenja Vololona Mission : Gestion des dossiers des produits de dérivé forestier destinés à l’exportation : Huiles essentielles, Meubles, bois travaillé etc.… - Enregistrements des Dossiers - Constatation et calcul des redevances - Traitement des Dossiers (Saisie des informations et établissement état de paiement) - Etablissement de l’autorisation et enregistrement du bordereau d’envoie. - Classement et Recherche de Dossiers. Activités informatisées et à informatiser : - Bureautique - Mise en place de base de données - Recherche d’information sur Internet - Messagerie. Porte 12 13 14 CPU AMD D PI Celeron SYS XP W98 W98 Ram 128 Mo 64 Mo 128 Mo D- Dur 45/60 Go 800 Mo 3/6 Go LAN Oui Non Oui IMP Oui Non Oui OND Oui Non Oui Observation Cd et Graveur Remarque : Utilisation de deux machines a écrire pour le traitement des dossiers du service. Voir documents ci-joint. 3°) Service de la Fiscalité Forestière et de Recouvrement (SFFR) Porte 4 RdC Chef de Service : Mr Mamitiana Mission : Gestion et suivie des fiscalités forestières Gestion et suivie des recouvrements du DGEF. Activité : informatisée et à informatiser Bureautique Mise en place de base de données Messagerie - 68 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Porte 4 CPU AMD D SYS XP Ram 128 Mo D- Dur 30/40 Go LAN Oui IMP Oui OND Oui Observation Cd et Graveur BATIMENT L 1°) Service de la Conservation Biodiversité : SCBLF Chef de Service : Mme Rabesihanaka Sahondra (7 J) Mission : Autorisation d’Exportation CITES et NON CITES (Faune et Flore) Convention Internationale CITES - RANSAR Etude Impact et Gestion Faune et Flore. Recherche sur la Faune et Flore Lutte contre les feux de Brousse. Projet de mise en place de suivie des feux de brousse par satellite.. Activité informatisée et à informatiser : • Bureautique • Mise en place de bases de données • Exploitation des informations cartographiques • Messagerie • Internet Porte 1 CPU PI SYS W98 Ram 32 Mo D- Dur 1 /2 Go LAN Non IMP Non OND Non 1 PI W95 16 Mo 7.3/10Go Non Oui Oui 2 PIV XP 128 Mo 45 /50 Go Non Oui Non 128 Mo 64 Mo 24 Mo 37/40 Go 8/10 Go 0.2/0.8 Mo Oui Non Non Oui Oui Oui Oui Non Non 128 Mo 38/40 Go Non Oui Oui 4 6J 6J P 233 W98 AMD K6 W98 P Pro W98 7J PIV XP BATIMENT M POLFOR - 69 - Observation Lecteur CD et Dkt en panne Système à réinstaller et Batterie Blocage aléatoire En état En état Lecteur CD en panne En état Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Mission : Coordination National entre le Ministère et les Directions Projet d’Appui administrative à la mise en œuvre de la politique Forestière. Activité informatisée et à informatiser : • Bureautique • Messagerie • Internet Porte 1 CPU Céléron SYS W98 Ram 32 Mo D- Dur 4.5 /10 Go LAN Non IMP Non OND panne 2 Céléron W98 64 Mo 7.3/10Go Oui Oui Oui 2 3 PIV PIV XP XP 256 Mo 256 Mo 17 /40 Go 60/80 Go Oui Oui Oui Oui Oui Oui Possibilités de remise en état • Réinstallation système sur les deux ordinateurs Dell • Remise en état 2 Onduleurs Remarque : Pas de système de communication BATIMENT N 1°) Projet PEIII et Mission DURBAN : Responsable : Mme Laurette ou Mr Jean Phillipe Ligne téléphonique directe : 22 59311 OK Mission : • Coordination du Projet PEIII • Traitement des Dossiers • Passation du Marché • Service Financier. .. Activités informatisées et à informatiser : • Bureautique - 70 - Observation Système à réinstaller Lecteur de Dkt en panne En état Problème contact Carte Mère Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 • • Porte 1 1 2 3 5 9 Messagerie Internet CPU Celéron 2 486 P IV Celéron 2 PIV Celéron 2 SYS XP Ram 256 Mo D- Dur 33/40 Go LAN Oui IMP Oui OND Oui Observation En état W95 Mille XP 16 Mo 128 Mo 256 Mo 800 Mo 20/30 Go 32/40 Go Non Non Oui Oui Oui Oui Non Oui Oui En état X Encre Imp En état XP XP 128 Mo 256 Mo 11/20 Go 70/80 Mo Oui Oui Oui(2) Oui Oui Oui En état En état Possibilité de Remise en état : • • Remise en état Ecran pour UC Compaq porte 5 Remise en état Onduleur porte 5 ; porte 2 et porte 9 - 71 - Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE J : HARDWARE AND SYSTEMS ON DECENTRALIZED LEVEL MATERIELS ET SYSTEMES AU NIVEAU DECENTRALISE La connaissance des existants matériels et systèmes est très limitée lorsqu’on veut parler du niveau décentralisé (DIREEF, CIREEF, Cantonnements). Néanmoins, on peut donner des idées sur ces points à partir d’une analyse de l’existant déjà effectuée sur l’une des plusieurs zones regroupées dans ce statut de niveau décentralisé. Il est évident que les éléments suivants ne donnent pas une image claire de l’existant mais au moins on a un échantillon qui permet d’avoir une première idée en la matière. Il s’agit ici d’une descente effectuée dans les unités suivantes : DIREEF de Toamasina, CIREEF de Toamasina, CIREEF Fénérive Est. 1. Les systèmes de gestion des informations 1.1 Pour la DIREEF de Toamasina Pour la majeure partie : Aucun système bien défini n’existe pour la gestion des informations. Il existe tout simplement des résultats à produire par période et on doit aussi avoir en possession des données que le responsable lui-même juge l’utilité de ces dernières. On essaye de traiter les informations avec des méthodes plus ou moins classiques avec pour la plupart traités semi manuellement comme par exemple la tenue de divers livres pour enregistrement. Il existe quand même l’utilisation des moyens informatiques mais c’est pour une fin très limitée (Bureautique : Données sur Microsoft Excel, informations multiples au format texte). Les secteurs plus ou moins évolués : Il y a en plus d’autres volets d’activités qui tentent d’évoluer vers une bonne organisation du système avec des moyens d’automatisation permettant de mieux gérer les informations comme la gestion des données de l’exploitation forestière et le système de cartographie numérique associé au SIG. - Gestion des données de l’exploitation forestière : Il y a un système logiciel muni d’une base de données qui permet de gérer les informations relatives à ce secteur, mais depuis un certain moment le système n’est plus fonctionnel à cause d’une panne en son sein et les utilisateurs n’arrivent pas à trouver une solution. Ce qui leur oblige de revenir travailler avec l’ancienne méthode qui est beaucoup plus encombrante. - Système de cartographie numérique associé au SIG : l’équipe sur place essaye de se mettre à un niveau qui permet de satisfaire les besoins ponctuels en cartographie et SIG. 1.2 Pour la CIREEF de Toamasina C’est plus ou moins similaire à la situation de la DIREEF en matière de gestion d’informations. Mais en plus, c’est une entité qui a de l’ambition et de la volonté d’évoluer vers l’utilisation de systèmes plus ou moins automatisés. Le fondement est déjà acquis grâce à la conception de divers formats de présentation standardisés pour les différents résultats à produire. La notion de facilité d’accès à l’information n’est plus loin, il faut juste apporter des améliorations sur le système existant malgré le fait qu’on gère la plupart des données avec des systèmes bureautiques comme Microsoft Excel. Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 1.3 Pour la CIREEF de Fénérive Est Elle aussi, c’est une unité intéressée par l’instauration de nouveaux système de gestion des informations avec l’utilisation des moyens technologiques plus ou moins pointus. Son atout est déjà en main avec la possession de matériels performants et suffisants afin de satisfaire les besoins d’un futur système qu’on pourra mettre en place. Pour le moment, ces matériels sont encore sous exploités du fait qu’on ne les utilise que pour des applications bureautiques. Mais en même temps, le responsable sur place tente d’apporter des améliorations nettes comme ce que fait la CIREEF de Toamasina. 2. Les matériels existants Le présent paragraphe présente dans sa généralité les matériels informatiques pour la gestion des informations rattachées à chacune des unités. 2.1 DIREEF Toamasina Description des matériels - Micro-ordinateur : P4 2Ghz, 256 Mo Ram, 40 Go Hdd MS Windows XP - Scanner A4 - Imprimante Jet d’encre - Micro-ordinateur : AMD K6, 32 Mo Ram, 10 Go Hdd MS Windows 98 - Imprimante Jet d’encre - Micro-ordinateur : P2 400Mhz, 64 Mo Ram, 20 Go Hdd MS Windows 98 - Micro-ordinateur : P3 700Mhz, 128 Mo Ram, 30 Go Hdd MS Windows 98 - Imprimante Jet d’encre - 2 Micro-ordinateurs : P2 400Mhz, 128 Mo Ram, 20 Go Hdd MS Windows 98 - Imprimante Matricielle Affectation / Détenteur Régie de recettes Exportation des produits forestiers + Secrétariat de Direction Service des techniques forestières Système d’Information - SIG Suivi Evaluation Comptabilité et finances / Personnel 2.2 CIREEF Toamasina Description des matériels - Micro-ordinateur : P4 2Ghz, 256 Mo Ram, 40 Go Hdd MS Windows XP - Imprimante Jet d’encre - Micro-ordinateur : P3 700Mhz, 128 Mo Ram, 30 Go Hdd MS Windows 98 2.2 CIREEF Fénérive Est Affectation / Détenteur Chef CIREEF Chef CIREEF + Secrétariat + Autres responsables Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Description des matériels Affectation / Détenteur - Micro-ordinateur : P4 2Ghz, 256 Mo Ram, 40 Go Hdd Chef CIREEF MS Windows XP - Imprimante Jet d’encre - 2 Micro-ordinateurs : P3 800Mhz, 128 Mo Ram, 20 Go Autres responsables Hdd MS Windows 98 Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE K: EXEMPLE D’ENTRETIEN DE COLLECTE DES BESOINS PROFESSIONNELS (Entretien avec la CIREEF Antsirabe ) Une visite dans les locaux de la CIREEF Antsirabe a eu lieu en compagnie des responsables maîtrisant les types d’opérations professionnelles couramment effectuées. La discussion a commencé par la présentation de l’objectif de la collecte des besoins professionnels dans le cadre de la mise en place d’un nouveau système d’information. Le scénario, les questions posées, et les réponses suivent : Les points de discussion identifiés d’emblée ont trait au manque de personnel qualifié au niveau local et au manque de connaissances en matière de gestion de l’information à travers un nouveau système d’information. La discussion a porté immédiatement sur le besoin de personnel. Plus tard dans la journée, des problèmes d’équipements ont été soulevés, entre autres le fait qu’ils doivent rapiécer les machines à écrire, et les copies, et qu’il doit payer pour réunir les éléments nécessaires afin de terminer son rapport. Il a fait part de ses préoccupations concernant le manque d’équipements fiables. Ils n’ont personne à appeler si un ordinateur nécessite une réparation. Le problème est la nécessité de maintenir les équipements en bon état de fonction. Ils ont perdu des disques durs ainsi qu’une quantité importante de travail. Un autre besoin soulevé concerne l’absence d’un graveur de CD, qui constitue un handicap pour eux. Commentaire : Un administrateur de réseau est nécessaire pour assurer la maintenance du matériel, faire des sauvegardes régulières, répondre aux questions, et prendre les mesures de prévention qui s’imposent pour la maintenance du système. Q1 : Quelles sont les principales tâches qu’il exécute régulièrement et qui nécessitent des informations ? De quel type d’informations avez-vous besoin ? A : Doit cumuler 3 mois d’informations pour enregistrer les données trimestrielles au niveau de la CIREEF. (par exemple : récolte, données d’exportation, cumuler des informations sur le contrôle) Q2 : Comment les données sont-elles collectées ? A : Ils détiennent des quantités de données du mois précédent. Ils organisent ces données selon une structure prédéfinie. Tableur – semblable à l’organisation de données. Ensuite, ils compilent les données des 4 trimestres en un rapport annuel. Le format est identique. Les données ne sont pas nécessairement de bonne qualité – problème d’intégrité des données. Mais le chef CIREEF est le seul à pouvoir constater que les données ne sont pas correctes. Il appartient à l’agent de veiller à ce que les données soient améliorées ou corrigées. L’agent est basé loin de ce bureau. Il est donc possible qu’il fasse une estimation approximative des données (par exemple, zone d’incendie) ; le chef CIREEF se trouve ainsi en possession de données non fiables qu’il va communiquer à un niveau hiérarchique plus élevé. (Metadata – problème de qualité des données). Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Q3 : Quels sont les principaux éléments (selon le cas) de ce rapport trimestriel ? A : (Le Rapport annuel 2004 a été pris comme exemple – discussion détaillée pour chaque colonne). Chaque tableau semble constituer un tableau de base de données potentiel ou tableau type, avec de nombreuses possibilités de glaner des zones (hectares) à l’aide du SIG. Les éléments décrits comprennent : Tableaux des activités (4 activités ; stopper la dégradation des forêts ; le pâturage…), des commentaires tels que « ne pas envoyer le rapport sur ce thème », des tableaux du personnel, des types de végétation, de la récolte légale et illégale, du registre des marques de bois, des produits et espèces forestiers, et des spécifications telles que « sacs de 20 kilos », localisation du produit ligneux. Ce rapport sert à décrire vos besoins professionnels ; les caractéristiques et le niveau de détail que vous exigez. Une unité de la mesure doit être assigné à chacun de ces éléments. Des fiches de base de données relationnelle pourront être créées pour capturer ou recréer chacune de ces fiches de rapport. Les tableaux récapitulatifs peuvent être créés à l’aide de SQL (Simple Query Language). Ces éléments peuvent être examinés plus en détail, par exemple, les sous-éléments longueur et largeur doivent être indiquées pour certains produits ligneux cités. Où peut-on obtenir ces sous-éléments ? De quelle manière ces sous-éléments sont-ils collectés ? Les données sont-elles reproductibles et disponibles, et constituent-elles des données fiables pouvant être produites devant un tribunal ou utilisées dans des études forestières ou autres demandes d’informations ? Q4 : Existe-il une meilleure méthode pour obtenir ces informations ? A : Ils étudient encore la meilleure méthode pour obtenir les informations. Pour cela, ils travaillent avec la communauté locale. La communauté incendie et la localité recueillent les informations selon leur besoin. Q5 : Existe-t-il des instructions écrites sur la méthodologie de collecte d’informations ? A : Je pense que oui, a déclaré Volantina. Par conséquent, des protocoles normalisés sont disponibles. Cette réponse concerne l’incendie ; cependant, Rija a indiqué que les normes sont plus difficiles pour d’autres ressources. En outre, le contexte variel selon les régions. Les arbres peuvent être appropriés dans une CIREEF mais pas forcément dans d’autres. Q6 : Vos collecteurs de données recueillent-ils d’autres données lorsqu’ils se trouvent sur le terrain pour recueillir ces informations ? A : Ces documents sont les seules informations recueillies sur le terrain. Il arrive parfois que les données recueillies ne figurent pas dans ce rapport. Les ONG peuvent leur demander de recueillir autre chose. Les données sont recueillies en vue de l’établissement du rapport, mais elles sont également recueillies pour assurer la bonne gestion de la zone locale – représentant ainsi une contribution immédiate à l’amélioration des activités de la CIREEF. Par conséquent, il s’agit ici d’un besoin professionnel de la CIREEF. Shaun : Des données pourraient être recueillies ici, mais il est important de noter que les données obtenues en dehors du protocole peuvent être documentées comme un Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 besoin professionnel. Ainsi, la collecte de ce type de données peut être considérée comme un besoin professionnel supplémentaire. Vous essayez de documenter que vous recueillez des données pour répondre à un besoin. Une autre information révélée est que les données de la CIREEF sont utilisées à un niveau supérieur, celui de la Région. Le Tableau de bord environnemental de la Région du Vakinankaratra, édition 2005, qui est publié par le Chef de Région, contient au moins cinq ans de résumés annuels de certaines des données annuelles des CIREEF, préparées par l’ensemble des CIREEF. Ainsi, les données sont extrapolables. La CIREEF peut alors être comparée à d’autres CIREEF. Q7 : Le rapport trimestriel/annuel comporte-t-il des éléments géographiques (SIG) ? A : Oui ou non. Dans ce cas, il faudrait les décrire et indiquer les sources de ces éléments spatiaux. Questions pour approfondir la discussion : Comment ces éléments sont-ils gérés ? Par exemple, le climat, la zone forestière, et les cartes régionales sont issus du rapport mentionné ci-dessus. Q8 : Existe-t-il un programme prédéfini pour l’enregistrement de ces données ? A : Non. La compilation est faite, mais la contrainte principale se trouve dans les données uniques – re : différences unité de la mesure, ou absence de normes, obligation de faire des conversions manuelles pour le synthèse. Q9 : Quels sont les besoins identifiés par cette CIREEF pour améliorer la communication avec la Direction des Eaux et Forêts ? A : Problème - Quelque chose doit parvenir à Tana en 2 jours, mais il se peut qu’elle n’y parvienne qu’après un mois, ou qu’elle se perde ! Il fait face à des restrictions budgétaires quant à l’utilisation du téléphone. Le téléphone doit avant tout lui servir pour la communication, par conséquent, il est obligé de limiter l’utilisation du téléphone dans le cadre de son travail. La livraison via System Express au lieu de la poste ordinaire peut coûter cher, aussi lorsque le délai imparti est court, il doit payer de sa propre poche pour que son travail officiel soit effectué. Ceci favorise une communication inadéquate. Résumé final : Ainsi, ce processus montre un exemple de méthode de collecte des besoins professionnels. Une fois collectés, les besoins doivent être revus par la(les) responsable(s) ayant effectué la saisie pour vérifier leur exactitude et leur intégralité. Les idées sont alors partagées et les besoins ou exigences professionnelles sont identifiés, ce qui permet de mieux planifier le système d’information. Ceci comprend l’élaboration du protocole et l’identification des méthodologies pour répondre à ces besoins professionnels et autres besoins grâce aux informations qui ont été collectées. La capture des informations et leur disponibilité en tant que ressource permanente dans le cadre d’un nouveau système d’information donnent lieu à un avantage à long terme pour tous. Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE L : EXEMPLE D’ENTRETIEN DE COLLECTE DES BESOINS PROFESSIONNELS (Entretien avec la CIREEF à Fianarantsoa ) Participants : Julien, Chef CIREEF local ; Mario ; Hoby ; Volantiana ; Rija ; le DREF ; Shaun ; Greg Présentation de notre mission au Chef Les discussions sur la coordination avec Monique ont été revues avec le groupe, ainsi que les trois tâches principales de notre mission : Conseils sur le système d’information Appui au programme de travail des Eaux et Forêts, et Protocoles de données pour appuyer la collecte de données normalisée Questions de notre équipe à la CIREEF : Q1. Selon vous, quel est le travail et le rôle du chef CIREEF dans un système d’information ? A : CIREEF n’a pas vu le rapport, aussi, il parle de généralités aujourd’hui. Il a déclaré : L’information vient seulement à travers la CIREEF qui organise le flux d’information, donc ils n’ont aucune information entrante. Parfois, on lui demande des informations, donc il a besoin d’informations et a besoin d’un système de collecte d’informations en place au sein de la CIREEF. Il voudrait se charger de la collecte des données. Il en a besoin pour la prise de décision et pour préparer les rapports destinés à la province. La DGEF compilera encore les données provinciales pour faciliter la prise de décision aux niveaux supérieurs. La CIREEF a besoin de la mise en place pour la prise de décision, et utilise les systèmes d’information pour aider à l’administration de l’ensemble des systèmes. Q2. Qu’avez-vous entrepris à ce jour pour proposer (rapporter) ce dont vous avez besoin ? A : L’USAID perçoit qu’ils ont besoin de cela. La localisation des activités, en cours et antérieures, facilite leur gestion. Ils disposent de certaines données statistiques mais des informations supplémentaires seront utiles. Q3. : Que pensez-vous des rapports entre le rôle et les relations au sein d’un système d’information (CIREEF et /DIREEF) ? A : Reçoit des ordres de... Le but principal est de recueillir des données correctes sur le terrain. Par conséquent, l’application des normes de données est de mise. La métrique de l’analyse des informations est employée lors du premier traitement de l’information, et aide à déterminer les activités. Les rapports trimestriels et annuels de la DIREEFF sont préparés. Le partage des informations avec les partenaires est également crucial. Des centres reliés les uns aux autres qui se partagent les données de façon ascendante Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 produisent des informations fiables. La CIREEF et la DIREEF ont leurs propres besoins d’information et il incombe au chef CIREEF de coordonner ces informations pour répondre à ces différents besoins. Q4 : Qui sont les acteurs (partenaires) qui utilisent les données du système d’information ? A : Il a déclaré : il existe 4 types de partenaires : Tous les projets de développement ; les partenaires communautaires (exemple : la communauté de lutte contre l’incendie ; le secteur privé, en particulier les opérateurs forestiers) ; et l’ensemble des autorités régionales (notamment la Direction Générale, et le président des données géographiques nationales). Les forêts doivent avoir les données, et ces données doivent partagées pour/avec la CIREEF et la DIREEF. Tous doivent participer à la collecte pour que tous puissent partager. Le rôle consiste à mettre en place la méthode de collecte appropriée. Le chef CIREEF peut s’appuyer sur les agents forestiers de terrain (personnel de CONFORET) pour faire le travail correctement. Shaun : Il est essentiel que vous sachiez quels sont vos besoins en données. Les protocoles sont utiles uniquement pour cette première étape. Ensuite, grâce aux protocoles, vous saurez comment enregistrer les données dans le (un) système d’information. Shaun : Vous pouvez commencer à petite échelle. Par exemple, employer les données demandées dans le rapport trimestriel pour commencer. Observez comment cela marche, et ensuite bâtissez sur ce (ces) succès. Q5. De quel type d’appui avez-vous besoin pour rendre le système d’information opérationnel (appui technique, réseaux, services d’assistance, etc.) ? A : Le plus important est d’affecter un responsable des ressources humaines auprès du chef CIREEF. Il a lui-même certaines connaissances dans le domaine et est conscient du fait qu’il faut affecter une personne pour s’occuper spécifiquement de cette tâche. Il n’a ni les qualifications requises ni le temps de faire. Des connaissances en gestion de l’information sont essentielles. L’expérience est exigée ; une expérience des systèmes d’analyse pour le traitement des données et la production d’informations en matériels de prise de décision. Pas uniquement des données statistiques... mais d’autres aspects subjectifs de l’analyse de données. Q6 : De quel type d’informations et de systèmes SIG disposez-vous aujourd’hui et quels sont vos besoins dans ce domaine ? A : Il n’y a aucun système SIG disponible à la CIREEF. Sa conception d’un système ne réfère pas à un logiciel uniquement ; il doit être tissé avec les données. Des couches de Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 données sont nécessaires pour produire des données. Les responsables locaux ne peuvent pas exploiter le logiciel dont ils disposent ou voudrait disposer (par exemple MapInfo). Une source d’informations spécialisée telle que les plantations est nécessaire. Et elle doit être mise à jour. Il faut du temps pour mettre en place ce genre de systèmes, mais il a d’autres tâches à réaliser également. Quelques couches de données proviennent des projets. Mais il faut beaucoup plus, en particulier : la gestion des sols exige un type spécifique de données pour la gestion des terres. Il a besoin de données. Il a besoin de données relatives à : transfert de gestion car c’est important pour la politique d’aménagement forestier. Egalement les incendies ; et l’agriculture sur brûlis, compte tenu des pressions publiques liées à la gestion de ces ressources naturelles. Ce sont les thèmes prioritaires actuels. Q7 : Donnerez-vous la priorité à la collecte d’informations géographiques sur les autres aspects de votre travail ? Ou cela fait-il juste partie des activités en cours ? A : Il appartient à la CIREEF d’initier la collecte de données dans ces domaines. Quelques études sont en cours, notamment sur le reboisement, mais les progrès sont lents. Les dégradations sont inévitables en raison de l’absence de données. Lui dire ce dont il a besoin ne fait pas partie de l’appui du projet, néanmoins il est de la responsabilité du chef CIREEF de leur dire de ce dont il a besoin pour faire son travail. Il ne lui incombe pas de prioriser le travail des autres. (Observation de Shaun : Le travail d’hier a été plus spécifiquement axé sur l’identification d’éléments spécifiques. Le travail d’aujourd’hui consiste à obtenir des informations sur la nécessité d’un système d’informations à travers les yeux d’un autre chef CIREEF. Néanmoins, les besoins et les obstacles professionnels sont analogues, mais la volonté à les assumer diffère selon les personnalités et selon les localités). Q8 : Quel appui ou quels conseils sur l’information géographique souhaitez-vous que la DIREEF ou même la DGREF donne à la CIREEF ? A : Tout ce qui est de portée nationale doit venir du niveau national. Cependant, parfois, rien n’est dit. Les partenaires tels que la Banque Mondiale font pression en faveur de la normalisation. Il pense qu’éventuellement tous, de bas en haut, devront se soumettre, et que cette approche donnera un nouvel élan à la normalisation. Ainsi, en tant que chef CIREEF, nous lancerons ceci. Après cela, lorsque le DIREEF est également motive sur ce thème, les informations entreront. Q9 : (sur la Tâche 5.) Lors de l’atelier en août 2004, le reboisement, l’acheminement des produits forestiers, les travaux de réhabilitation, les incendies, la gestion des transferts, et le domaine forestier national ont été identifiés comme les problèmes prioritaires. Y a-til d’AUTRES grands domaines pour lesquels des besoins d’information existent ? En d’autres termes, quels autres problèmes doivent être pris en considération lors du développement d’un système d’information ? Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 A : Nous devrions regrouper certaines priorités pour nous assurer que rien n’est omis. Par exemple, les activités concernant l’agriculture sur brûlis et les activités de lutte contre l’incendie font plus ou moins partie des mêmes priorités. De même, les transferts et l’acheminement des produits forestiers jusqu’aux marchés peuvent être classifiés ensemble. Par ailleurs, les problèmes de domaine peuvent être classifiés avec d’autres. Nous devons également intégrer de nouvelles activités résultant des déclarations faites par le Président concernant les nouveaux sites de conservation proposés pour Madagascar. Par conséquent, des descriptions de site et de localité s’avèrent nécessaires, et des informations sur les raisons du choix de ces sites deviennent des éléments essentiels pour le système. Q10 (sur la Tâche 6) : Quels protocoles normalisés existent au niveau de la CIREEF ? Existe-t-il des instructions écrites quelque part sur la méthodologie de collecte de données ? (Un système de collecte de donnée a été décrit par Shaun comme exemple : les méthodologies sont normalisées quel que soit le collecteur de données. Ceci permet d’obtenir des résultats reproductibles pour toutes les collectes de données, ce qui facilite la comparaison et la synthèse des données.) A : La mise en œuvre de ce système est la chose la plus importante à faire parce que, à sa connaissance, ce genre de document n’existe pas. Ceci pourrait faire partie de ce document d’août 2004. Il a mentionné les documents de la CIREEF qui décrivent comment compléter un formulaire de demande (spécifique). Il partage entièrement l’avis de Shaun que chaque type d’information doit être défini, et il compte sur l’appui d’USFS pour concevoir ce genre de document. Le document doit être écrit. Ils ont besoin d’une méthodologie pour concevoir ce genre de protocole. Q11 : Comment est-ce que le chef CIREEF assure-t-il la qualité des données, tant à présent qu’en fonction des besoins futurs ? A : Toutes les données sont « des données officielles », mais il n’y a aucune garantie qu’il s’agit des meilleures données produites et provenant du CONFERET. Tout qu’il peut faire, c’est d’effectuer une contre-vérification lors de l’appui ou lors de travaux sur le terrain, mais il n’existe aucune méthodologie systématique. Par exemple, parfois les données indiquent qu’un tavy a été pratiqué, mais d’autres partenaires sources consultés par le chef CIREEF indiquent le contraire. Une certaine association de partenaires communautaires signale que quelque chose se produit, pourtant rien n’est rapporté. Au niveau des statistiques, les données ne sont pas disponibles pour pouvoir établir la métrique. Les moyens font défaut. Dans un nouveau système, cette qualité sera/serait satisfaite et il serait utile pour eux de vérifier la qualité de l’information. Peut-être qu’un système d’inventaire forestier opérationnel et normalisé employant des méthodes de collecte de données normalisées a été employé dans cet exemple de CIREEF. Q12 : Serait-il difficile de mettre effectivement en place un système d’information à l’avenir ? Quels seront les défis à relever ? Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 A : Il doit se concentrer plus sur les étapes et non sur le défi. Nous devons définir le point de départ. Il suggère de partir de la CIREEF, de progresser graduellement vers la DGEF et les niveaux supérieurs. Si vous commencez trop haut, vous risquez de perdre l’appui intermédiaire. Il est important que certaines conditions soient réunies pour que les choses survivent. 3 conditions sont nécessaires : équipements, ressources humaines, et capacité de gestion d’expert de ce système. Q13 : DGREF (Monique) a indiqué qu’un système d’information doit essentiellement améliorer la communication dans les deux sens. Selon vous, comment le nouveau système d’information pourrait faciliter ou améliorer la communication ? La communication des problèmes d’information est liée à la vitesse de l’information – au flux d’information. Ce nouveau système pourrait transmettre l’information plus rapidement. Deux choses : La communication est importante parce qu’elle facilite l’accès à l’information par toutes les personnes qui ont besoin de cette information. En outre, les améliorations produiront de meilleures données et un flux de données plus rapide, et amélioreront la quantité et la qualité de la base de données. D’où son importance pour l’amélioration. Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE M :EXEMPLE D’ENTRETIEN DE COLLECTE DE BESOINS PROFESSIONNELS (Entretien avec CIREEF a Fianarantsoa) Participants : Julien - Chef CIREEF local ; Mario ; Hoby ; Volantiana ; Rija (le DIREEF), Shaun, Greg Questions de notre équipe au DIREEF : Q1. Quel est le travail et le rôle du DIREEF dans un système d’information ? A : Il existe de nombreux services au sein de la DIREEF : Technique et..... Ils doivent disposer d’une certaine structure pour réaliser leurs tâches. Ils doivent compiler les informations provenant de la CIREEF. Leur rôle principal consiste à fournir leurs propres informations. Ils doivent mettre en œuvre la politique forestière et les systèmes techniques. L’information PROVIENT de la CIREEF. Le CONFORET enverra des rapports à la DIREEF sur une base trimestrielle, mais la CIREEF doit également préparer des rapports semestriels. La DIREEF doit présenter une synthèse tous les six mois. Q2 : Y a-t-il d’autres besoins d’information en dehors des rapports trimestriels/semestriels/annuels ? A : Il y a certaines informations provenant de la CIREEF et de CONFORET’, mais ça dépend des besoins, de ce dont ils ont besoin. Parfois ils ont besoin de certaines informations géographiques concernant les forêts. Parfois la DGEF peut demander les informations spécifiques, par exemple cette région est-elle appropriée pour une activité (spécifique) ? Un cas spécial peut se présenter sur le terrain, et la collecte et le reporting peuvent être nécessaires. Ces informations peuvent sortir du cadre des rapports périodiques. En outre, le chef CIREEF communique séparément ses dossiers directement au DGREF, ainsi il/elle peut comparer les rapports pour vérifier la qualité et obtenir des informations complémentaires. Q3 : Qui sont les acteurs (partenaires) qui utilisent les données du système d’information ? A : Généralement, il n’y a aucune différence entre la relation entre la DIREEF et la CIREEF et tous les partenaires. La seule différence possible est que la DIREEF parle généralement des relations de partenariat au niveau de la DIREEF au niveau régional des problèmes. Ils assurent la coordination de l’ensemble des partenaires et acteurs. La portée est différente et le territoire est plus large. Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Dans la province, par exemple, il existe 5 régions. Une région peut satisfaire les conditions, néanmoins elle doit être coordonnée avec les quatre autres régions et incorporée pour le reporting. La DIREEF est basée sur la stratégie et le cadre (administratif). Le rapport avec la CIREEF est plus un rapport technique dans leur collaboration. Sur le plan administratif, les différences comprennent : • Le chef CIRREF parle à plus de bureaux – communautés. • Le DIREEF s’occupe des problèmes provinciaux. • Le DIREEF ne travaille pas directement avec les communautés. Q4. De quel type d’appui avez-vous besoin pour rendre le système d’information opérationnel (appui technique, réseaux, services d’assistance, etc.) ? A : Le DIREEF cite trois domaines de besoin : 1. Renforcement de capacité : Il n’y a personne qui peut ou a pu établir une structure à employer par la DIREEF. 2. La plupart des employés de la DIREEF ignorent la valeur de l’information. Ils doivent ainsi collecter et employer les informations dont ils disposent. 3. La source de matériel et de logiciels, et les ressources humaines nécessaires pour mettre en place un système – il n’y a pas de spécialiste en SIG. En résumé, la mise en place doit se faire à partir de la base. Une femme s’est plainte énergiquement à propos de la quantité de paperasses et du feuilletage manuel de tous les documents pour essayer de trouver l’information dans le système existant. Ceci permettra de réduire de moitié le temps et l’effort requis pour répondre à un quelconque besoin ou demande d’information concernant une région. Mario a indiqué que l’appui de Conservation International au SIG s’est achevé en 2004, mais n’existe plus, et ceci en raison du manque de ressources humaines (problèmes de continuité et de budget !). Bako soutient également fortement que le nouveau système d’information doit aborder le « problème sous-jacent » des qualifications. Le plan annuel doit être internalisé (avoir un concept clair du plan) pour que toutes les parties puissent être communiquées et employées facilement. Parfois, la DIREEF n’a pas une idée précise des informations dont ils disposent et auxquelles ils ont accès. Le DIREEF doit écrire une lettre pour demander des choses et le fait d’avoir à demander ces choses réduit sa crédibilité. Q5 : Selon vous, comment le SIG pourra-t-il être employé et géré au niveau de la DIREEF ? Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 A : Actuellement, il n’y a aucun spécialiste en SIG. Un employé suit actuellement une formation spécialisée. Des cartes et une analyse spéciale sont stockées dans un ordinateur à la DIREEF mais personne ne peut s’en charger ni les employer. C’est là l’importance. Exemples : explication et localisation des sites en dégradation ; des nouveaux sites de conservation ; pour faciliter la compréhension de l’information ; pour aider à l’analyse de l’évolution spéciale de l’état de diverses ressources à l’intérieur de la DIREEF ; pour aider à la planification de la gestion des ressources naturelles. Ils ont des cartes qui montrent l’emplacement des activités historiques mais ils ne peuvent pas bien y accéder. Bako a ajouté que les produits cartographiques et les utilisateurs des cartes pourraient/devraient/doivent inclure le SIG comme un outil permettant de résoudre tous ces problèmes. Des stratégies doivent être élaborées pour développer l’évolution des activités. Ils ont besoin de cartes pour mettre à jour les dossiers sur les activités de la DIREEF, et pour suivre les spécifications du plan dans le temps afin d’assurer la conformité. Mario a observé que le SIG permet la liaison avec les partenaires, en particulier pour les omissions et la signalisation des anomalies. Q13 : De quel système d’information a besoin la DIREEF ? La DIREEF a besoin d’un système pour relier la DIREEF à la CIREEF. Le SIG peut être un outil utile pour la coordination des activités des partenaires, de toutes les DIREEF, et des CIREEF, et également pour mieux coordonner et mieux comprendre les activités afin d’obtenir des informations sur les plans des stratégies des partenaires, et les outils de prise de décision. Si un système est disponible, l’accès à l’information sera plus aisée, ce qui donnera accroîtra la crédibilité auprès de nombreux partenaires et acteurs. Q : Avez-vous communiqué le désir de disposer du SIG ET des ressources humaines nécessaires (à la DGEF) pour créer des systèmes SIG et d’information qui vous aideront comme décrit précédemment ? Réponse de Mario (et des autres) : Ils ont fait la demande. Ils sont conscients des contraintes relatives aux besoins de ressource du système d’information (par ex. budget). Ils ont proposé qu’ils bénéficient d’une formation sur la gestion du système par euxmêmes au niveau de la DIREEF afin de renforcer leur capacité à opérationaliser un système. Le plan de travail annuel doit coïncider avec le plan de travail quinquennal. Bako est préoccupée par la mise en place de ce système d’information compte tenu des besoins/demandes liées à l’exécution du plan de travail quinquennal. Q : Existe-t-il des protocoles normalisés au niveau de la DIREEF ? Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 A : Non. Les seuls exemples de protocole sont probablement extraits du template figurant dans le rapport trimestriel de la CIREEF que nous avons vu à Antsirabe. Q12 : Serait-il difficile de mettre effectivement en place un système d’information à l’avenir ? Quels seront les défis à relever ? A : Nous devons commencer par l’Evaluation des besoins d’information. Nous avons besoin de compétences (personnel) pour exploiter un système (voir également les réponses à la Question 4. ci-dessus pour les informations y afférentes) Q13 : DGREF (Monique) a indiqué qu’un système d’information doit essentiellement améliorer la communication dans les deux sens. Selon vous, comment le nouveau système d’information pourrait faciliter ou améliorer la communication ? A : Ils communiquent de deux manières avec la DIREEF : généralement à travers leur rapport, mais ils n’ont pas de stratégie de communication claire pour communiquer avec les partenaires… uniquement à travers les réunions de partenaires convoquées à leur demande ou à la demande des partenaires. Mais il ne s’agit pas vraiment d’un système. Ils essayent de tirer profit des réunions et des ateliers pour présenter les informations qu’ils doivent transférer et pour communiquer. Ils ont également demandé comment ils pourront rester en contact avec moi pour l’appui en SIG dans le temps. J’ai proposé des programmes de traduction, et j’ai également suggéré qu’à travers ces derniers, nous pourrons fournir des sites de formations, des appuis didactiques, et des réponses aux questions spécifiques. Nous devrions probablement afficher le trafic pour toucher un groupe élargi. Ils (Volantiana ?) pourront commencer par un référentiel d’e-mails sur ces thèmes. ________________________________________________________________________ Q2. Qu’avez-vous entrepris à ce jour pour proposer (rapporter) ce dont vous avez besoin ? A: Q3. : Que pensez-vous des rapports entre le rôle et les relations au sein d’un système d’information (CIREEF et /DIREEF) ? A :.(voir Q.2 ci-dessus pour mes réponses) Q6 : De quel type d’informations et de systèmes SIG disposez-vous aujourd’hui et quels sont vos besoins dans ce domaine ? Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 A : (voir Q 4. ci-dessus pour les réponses à ceci) Q7 : Donnerez-vous la priorité à la collecte d’informations géographiques sur les autres aspects de votre travail ? Ou cela fait-il juste partie des activités en cours ? A: Q8 : Quel appui ou quels conseils sur l’information géographique souhaitez-vous obtenir que la DIREEF ou même de la DGREF donne à la CIREEF ? A: Q9 : (sur la Tâche 5.) Lors de l’atelier en août 2004, le reboisement, l’acheminement des produits forestiers, les travaux de réhabilitation, les incendies, la gestion des transferts, et le domaine forestier national ont été identifiés comme les problèmes prioritaires. Y a-til d’AUTRES grands domaines pour lesquels des besoins d’information existent ? En d’autres termes, quels autres problèmes doivent être pris en considération lors du développement d’un système d’information ? A : (voir la Question 2. ci-dessus pour la réponse à ceci) Q10 (sur la Tâche 6) : Existe-t-il des protocoles normalisés existent au niveau de la CIREEF ? Existe-t-il des instructions écrites quelque part sur la méthodologie de collecte de données ? (Un système de collecte de données « in-stream » a été décrit par Shaun comme exemple : les méthodologies sont normalisées quel que soit le collecteur de données. Ceci permet d’obtenir des résultats reproductibles pour toutes les collectes de données, ce qui facilite la comparaison et la synthèse des données.) A: Q11 : Comment est-ce que le CIREEF assure-t-il la qualité des données, tant à présent qu’en fonction des besoins futurs ? A : (Q2 ci-dessus à noter : « En outre, le chef CIREEF communique séparément ses dossiers directement à la DGREF, ainsi il/elle peut comparer les rapports pour vérifier la qualité et obtenir des informations complémentaires. ») Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE N : CHARTE DE RESPONSABILITE POUR LES SYSTEMES D'INFORMATION Plan Système d'information - Service Forestier - Version 08 Août 2005 La charte de responsabilité définie les grandes lignes du partage des rôles et des mandats en matière de définition, de montage, d'administration et d'utilisation des SYSTEMES. L'utilité de la charte consiste à CLARIFIER les grandes responsabilités dans les grandes fonctions des systèmes d'informations. La charte est un document global, qui sera complétée au fur et à mesure par des documents spécifiques à chaque système. Ce document concerne, pour le moment, les entités qui sont en relation avec le service forestier. Il pourrra servie de modèle pour la DGE, qui pourra la compléter dans un processus ultérieur, Toutefois, les responsabilités au niveau décentralisé (commun aux 2 directions générales), seront prises en compte dans ce document. Ministre SG CGP SGBD SCID 6 DIREEFS 22 CIREEFS DSI … DGEF DGE USIFC USIEC DAT DVRF dont : Services Techniques SSLF SPSEF DPB 2 informaticiens (en tant que appui) travaillent sur les données et 2 BDD de la DVRF Directions Services Techniques DIREEF DIREEF … CIREEF CIREEF … Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 Plan Système d'information - Service Forestier Charte de responsabilité pour les Systèmes d'informations Version 08 Aout 2005 Les fonctions Plan Système d'information SIG B C D F M A O U P V Besoin : définition des besoins Analyse, Conception Développement, Test et Mise au Point Formation, Diffusion, Communication Mise en place, implémentation Administration, gestion courante, Réalisation Contrôle ou Suivi Utilisation Participation Validation VERSION TABLEAU -->>> POUR LES DISCUSSIONS Personnel d'appui Services informatiques aux Techniques directions CGP DSI DGEF Directeur Elaboration Validation Implémentation Suivi / contrôle B V M, U P B ,C ,M V M,F A B ,C V U U B ,C V U U B V U U Stratégie et Besoin Standardisation Procédure et approche Collecte des données Traitement des données Production de carte Sous Traitance extérieur Validation/ officialisation Echanges de données avec l'extérieur Archivage, Stockage B, V B, V P B, C, D B, C, D, M C, V, F B, V V B, V V P B, V V O B V, O O V, O, B V C C V, O P B, V O P C, M, F B, C, M SPSE SSLF (stat) USIFC DIREEF CIREEF B V F A B V M,F U B V M,F U B ,C ,M V M,F A B ,C V U U B V U U B, V C, V C, V, F O O, A A, V B, V P O O V A V B, V V P O O V A V B, C, D V C,D, M,A, F O O, A A, F C, D, F B, V V P V B, V V B, V, O B, V V P O, A A A A V V, F A V, F A C, F C, A V, O O P A P, O V A P P A V, O O, A A A V A P P A P B, V B, V B, V V B, V A A V A V V, A O P A P V O P O O P C, V O P A, O A V, O V, A A A P B, V A, O P A A P O O A V A, O P A A V, F O O A V A, O P A A V, F B B, V B, V B, V P, M P, M D, M, A, F A M, A, F B, V B, V, C B B V V B, V C,D,M, A, F C,D,M, A, F O O O V V V U U V U U C, D, F D, A O C, O, F C, O, F V U V V U U C, D, F C, D, M, F C, D, M, F C, D, M, F C, F, V C, D, F C, D, M, F C, D, M, F C, D, M, F C, F, V C, D, F C, D, M, F C, D, M, F C, D, M, F C, D, M, F B, P, V P, V V V P, V B, C, V C,D, M, V P, V P, V P, V P P C, D, M, A, F V P Information financière administrative Informations et données technique Collecte Traitement Validation des données Format d'Echanges Consolidation Transmission Stockage, Centralisation Archivage Diffusion Base de donnéeDéfinition Besoin Structure Format d'échange Dév application / logiciel Test Mise en place Utilisation Formation Diffusion Mise à jour Sécurité / stockage Sécurité / archivage Standardisation Nomenclature des Codification référentiels Manuel d'informations Protocole Format d'échanges Réseaux informatiques Conception Mise en place/ Paramétrage Administration V B, V B, V V P C,D,M, A, F C,D,M, A, F C B, V, C C,D,M, A, F C,D,M, A, F C,D,M, A, F C,D,M, A C, M O C, D, F C, A A C C P, V, B P, V P P V C, V P C, D, M, F C, D, M, F P C,M, A, F D, M, A, F V B V V U V V, B V V V C, D, F A A C, O, F C, O, F B, P, V P, V V V V B, C, V P, V P, V P, V P, V P C, D, F V P C, D, F D, M, A, F C, D, F C, D, F O C, M B, C, M, F P C,D,M, A, F C,D,M, A, F C, F B Rapport Final USFS-DGEF-Jariala Système d’Information Septembre 2005 ANNEXE O : PROTOCOLES NORMALISES La méthodologie normalisée de collecte de données est la pierre angulaire du succès des systèmes d’information. Un protocole normalisé est fondamentalement un recueil de directives documentant la façon de recueillir et rassembler chaque type de données. Il doit inclure une description des outils nécessaires et de la méthodologie exacte à suivre sur le terrain. Les données sont essentielles pour garnir les bases de données et les applications informatiques. Des données de qualité sont cruciales pour la valeur et l’importation de toute application. Un des besoins fondamentaux lors de la mise en place d’un système d’information consiste à définir les protocoles normalisés qui règlent et définissent comment les données sont collectées pour peupler l’application. Ces protocoles sont critiques pour évaluer le contrôle de qualité et l’assurance qualité de ces données, et en définitive des informations et des évaluations produites par les systèmes d’information. Une collecte de données cohérente auprès de multiples parties, sites et contextes temporels repose sur des méthodes de collecte de données normalisées. Pour répondre aux besoins professionnels relatifs au suivi ou évaluations environnementales à l’aide d’applications de base de données, des données cohérentes sont nécessaires. La capacité, la valeur et le legs de tout système d’information dépend en définitive de la quantité et de la qualité des données qu’il contient. À la lumière de ce fait, la conception des systèmes d’information est fondée sur des données cohérentes, normalisées et de qualité. L’unique moyen pour atteindre ce niveau de qualité de données est de focaliser sur les protocoles de collecte de données. Un des nombreux avantages des protocoles normalisés est qu’ils facilitent la formation des autres et qu’ils permettent une application cohérente dans un milieu très vaste. Sans ces protocoles, la collecte de données ne serait qu’un assemblage de données disparates qui produit des données compréhensibles uniquement par la personne les ayant recueillies. La capacité à former les gens dans le temps sur la collecte des mêmes informations, de manière cohérente et avec les mêmes outils est l’une des facteurs-clés de succès d’un système d’information. Les protocoles peuvent être très long à documenter et à enregistre, mais ils forment la base même d’un système d’information. ANNEXE P : ITINERAIRE A MADAGASCAR August 15 2005 Monday • 8:00 pm (Paris time zone) – Arrived via United Airlines at Charles de Gaulle airport terminal 2C for immigration check-in, customs & security • 11:30 pm - Departed Paris on Air Madagascar for Antananarivo destination August 16 2005 Tuesday • 10:00 am (Madagascar time zone)- Arrive at Ivato airport in Madagascar; did immigration check-in & customs; waited for pickup as instructed • 12:15 pm – Took a taxi to Hotel Colbert • 1:00 pm – Arrive at Hotel Colbert • 1:30 pm – Met Shaun McKinney at hotel with USAID car. Off to meet Director General des Eaux et Forets’ • 3:00 pm – Visit: Meeting in Monique’s office (~Chief of Madagascar Forestry Service) for 2 hours with Abe’, Andy Keck, Volatiana, and Rija • 5:00 pm – Visit: USAID Land Rover takes Andy Keck, Rija, Shaun and I to USAID headquarters. Met with Daniela Raik • 8:00 pm - Return to Hotel Colbert via USAID Land Rover August 17 2005 Wednesday • 8:00 am – 200 km road trip to Antsirabe’ with Rija and Volatiana • 12:00 pm – Arrive at Antsirabe’ • 1:00 pm – Visit: CIREEF Seta. Demonstrate to Volatiana & Rija techniques for an interview process to record Business Needs assessment. Focus is on quarterly & annual report work. • 5:00 pm – Go to A’otel hotel for evening and strategize. August 18 2005 Thursday • 7:00 am – Travel to Fianarantsoa via USAID Land Rover. • 12:00 pm – Arrive Fianarantsoa, find lunch. • 1:00 pm – Visit: Meet CIREEF Julien Noel at his office. Demonstrated and recorded the Business needs interview process for Rija and Volatiana, interviewing CIREEF Julien to solicit information needs. • 5:30 pm – Finish day’s discussions and go to hotel. August 19 2005 Friday • 7:00 am – USAID Land Rover picks us up at hotel for PACT discussion and visit with (Hoby Ramarson) • 9:00 am – Visit: We again demonstrated record the interview process for Rija and Volatiana, interviewing DIREEF and Env. Ministry Services personnel on their Business requirements and to solicit information needs • 2:00 pm – Visit: 12 person mtg; Meet Fianarantsoa’s CMP (Committee Local Multi-Planification) Program Mgr (Manantsoa), a commune leader, and others to assess info systems used across a broad and local consensus organization • 5:00 pm – Visit: Met Mark Freudenberger, Regional Coordinator of CMP at his office with follow up information system questions after the afternoon’s discussion • 6:00 pm – Finish closing thoughts with Mark and go to hotel. Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations August 20 2005 Saturday • 7:30 am – Depart Fianarantsoa for Antananarivo • 5:00 PM – Arrive back in Antananarivo August 22 2005 Monday • • • • • • • 7:45 am - Pickup by USAID Land Rover 8:00 am – Visit: Bureau of Cadastral & Mining for GIS system review 10:00 am – Visit: Ministries of Energy & Mines, Project de Governance des Resources Minereales meeting at another location in Tana 11:00 am – Visit: GCP (General Coordination of Programs) database integration discussions at FTM offices for Ministry and DGEF unified databases 12:00 pm - USAID Land Rover to hotel 2:00 pm - Pickup by USAID car for afternoon at DGEF- USIFC – system discussions 5:30 pm - Return to hotel via USAID car August 23 2005 Tuesday • 8:00 am - Pickup by USAID car for trip to Jariala offices • 8:30 am – Abe’ and Rija present roles & responsibilities perceived • 12:30 pm - USAID car to hotel • 2:00 pm - Pickup by USAID car for DSI meeting at Jariala Project offices to help DGEF parse out roles & responsibilities; • 2:30 pm – Visit: Met Director of DSI; also met Charge d’Mission Permanent Engineer of Information • 5:00 pm - Return to hotel to work • 8:00 pm – Finish presentation prep efforts in hotel room with Shaun August 24 2005 Wednesday • 8:00 am – Preparation for afternoon presentation • 2:00 pm - Pickup by USAID car • 2:15 pm - USAID car takes us to DGEF for our presentation of preliminary mission report to DGEF, USAID, Jariala Project Team and DSI (19 attendees, including two Directors) • 4:45 pm – Visit: Pickup by USAID car for travel to Jariala offices for Andy Keck zoning discussions • 6:30 pm – Return to Hotel Colbert • 9:00 pm- Shaun McKinney departs for Ivato airport & return to USA via Paris August 25 2005 Thursday • 8:30 am – Greg Enstrom is picked up by USAID car • 9:00 am – Visit: Met with acting Director of DPB (Directorate of Programs for Biodiversity) for program review and to solicit information needs • 10:30 am – Visit: Met with PACT representative (Jerome) to discuss zoning progress and work with USIFC; strongest spatial discussions this trip; acquired shapefiles 1 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations • • • • 12:45 pm – Return to Hotel Colbert 2:15 pm - Pickup by USAID car 2:30 pm – Visit: Interview with Director of Economy & Budget (DVRF) to solicit information needs; reviewed application development efforts/vision there 5:30 pm – Return to hotel via USAID car August 26 2005 Friday • 8:15 am – Pickup by USAID car • 8:30 am - Visit: Interview private GIS contractor (“LAND RESSOURCES”Thierry Gaudin)for suitability for future DGEF work contracts • 10:00 am – Return to Hotel Colbert to work on report • 2:15 pm - Pickup by USAID car • 2:30 pm – Visit: Director of Cartographie Geographica August 29 2005 Monday • 5:30 am - Depart for Ivato airport for flight to Fort Dauphin • 7:35 am - Flight departs • 10:00 am – Met Victor, CIREEF at Ft. Dauphin at airport; arranged our day for afternoon interview • 5:30 pm – Finish for the day at CIREEFs office and walk to hotel August 30 2005 Tuesday 8:00 am – Walk to CIREEFs office to continue yesterday’s information & needs interview 11:30 – am Victor takes us downtown & uses his influences to get us into Reserve de Nahampoana to see the resources; met Chief of Region (~governor) of state of Anosy 4:30 pm – Picked up by USAID Land Rover August 31 2005 Wednesday 8:00 am – Meet PACT, subcontractor to discuss GIS 9:15 am - Meet Region’s Director of Information & head spatial analyst; discuss information needs, spatial needs and relationship to MEEF and specifically to Eaux et Forets. 12:30 pm – Lunch. 1:45 pm – Picked up by USAID Land Rover for trip to airport. 3:00 pm – Depart Fort Dauphin via Toliare for return to capital, Antananarivo. 7:30 pm – Arrive back to Hotel Colbert. September 1 2005 Thursday 8:00 am – Work in hotel to complete tomorrow’s final presentation; email to Shaun and others in USFS; coordinate final logistics. 2:00 pm - break for lunch 2:45 pm - resume preparations for tomorrow 8:15 pm - Finish presentation preparation September 2 2005 Friday 9:00 am - Picked up by USAID car to go to Jariala offices 2 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations 9:45 am - Taxi to Director Generale’s office 10:45 am – Final Presentation of USFS Mission in conference room; attendees include USAID, Director General’s entire staff, Jariala Project chief of party and project leads, DSI (27 attendees) 12:00 pm – Finish presentation at top of the hour and take 45 minutes of questions/discussion. 12:45 pm - up by USAID car to go to Jariala offices; lunch at Jariala kitchen with Chief of Party. 1:45 pm - USAID car takes me to bank to pay for Ft. Dauphin flight on Air Madagascar, proceed to travel agent to pay, then take taxi back to hotel Colbert. 3:00 pm - Arrive at Hotel Colbert—free time. 4:15 pm - Begin working on mission report for USFS International Forestry 7:00 pm – Finish report work for today. September 3 2005 Saturday 7:00 pm - Picked up by USAID car to travel 30 miles to Ivoto airport 9:40 pm – Flight leave Ivato/Antananarivo, Madagascar via Air Madagascar for Paris (For consistency, TIME tracking through the remainder of this travel trip continues to be based on Antananarivo time zone: GMT +2) September 4 2005 Sunday 9:40 am Antananarivo time - Arrive at Charles de Gaulle airport, Paris, France. 12:50 pm Antananarivo time - Depart Charles de Gaulle airport via Lufthansa for Frankfurt, Germany 2:10 pm Antananarivo time - Arrive at Frankfurt. 3:05 pm Antananarivo time - Depart Frankfurt, Germany via Lufthansa for Portland, Oregon. September 5 2005 Monday 12:30 am Antananarivo time - Arrive in Portland Oregon. Go through immigration, customs & get baggage. 1:00 am Antananarivo time - Travel home to Corvallis, Oregon, 95 miles. 2:30 am Antananarivo time - Arrive home at Corvallis, Oregon. (local time = 4:30 pm, the previous day) 3 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations ANNEXE Q : BESOINS EN SIG ET EN CARTOGRAPHIE A TOUS LES NIVEAUX Ce rapport décrit certaines des utilisations potentielles d’un système d’information géographique (SIG) ressortant des 28 entrevues formelles et d’autres entretiens tenus lors de notre mission sur les Systèmes de gestion de l’information à Madagascar. Les documents de Jariala indiquent que les cartes donnent des directives et des conseils sur la résolution des problèmes. Le SIG peut fournir les produits séparés ci-après, ou fournir les produits cartographiques qui contribuent à de nombreux autres processus et analyses professionnels sur une base quotidienne. Le besoin de données quantitatives a été souligné à plusieurs reprises lors de nos entrevues. Voici le début d’une très longue liste de besoins d’un SIG. D’autres besoins en SIG sont également énumérés dans l’Annexe J (pages 18-21), qui a été préparé lors de l’atelier organisé par le Ministère en août 2004 à Antsirabe. 1. distributions de la végétation forestière, actuelle et passée, pour identifier les tendances 2. cartographie des propriétés 3. cartographie de l’occupation actuelle du sol 4. localisations des permis d’exploitation actuels et passés 5. cartographie des précipitations 6. pour fournir une représentation géographique afin d’améliorer les efforts de zonage 7. pour visualiser les options de zonage 8. cartes des zones assurant une fonction écologique, de réglementation ou de production, selon les efforts de zonage en cours 9. pour dresser la carte des pentes 10. cartographie des sols 11. cartes des frontières administratives 12. représentation des cartographies réglementaires comme outils de mise en œuvre de la gestion durable 13. périmètres des zones de transfert forestier 14. permis miniers 15. réserves minières 16. zones mises hors exploitation minière 17. autres zones de réserve 18. modes de gestion actuelles 19. 30 zones fonctionnelles de l’ANGAP 20. zones à risque d’érosion, à partir de la cartographie des sols/pentes et de la végétation 21. classes d’érodibilité 22. zones d’exploitation du bois de chauffe 23. zones spéciales de récolte de produits forestiers, par produit 24. sites de récolte de bois d’œuvre industriel et zones de production 25. localisations des plantations 26. efforts de reboisement actuels et passés 27. cartes d’écosystème et cartes des sept écoregions de Madagascar 4 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations 28. sites d’observation forestière, pour l’analyse des tendances et pour réorienter les besoins de gestion 29. sites de croissance forestière et d’étude de rendement forestier pour identifier les niveaux de récolte durables 30. cartes des types de forêt 31. cartes des aires protégées 32. cartes des frontières des forêts nationales 33. accessibilité des forêts (cartes routières) 34. cartes des pistes 35. cartes des expositions 36. cartes des altitudes 37. cartes des degrés de naturalité (savoka) 38. pour identifier OÙ les données sont disponibles ou non disponibles 39. pour modéliser divers scénarios de gestion 40. cartes d’habitat pour de nombreuses d’espèces 41. pour établir la carte des bases de données concernant les espèces rares et en danger afin d’orienter les besoins de gestion spécifiques 42. zones écotouristiques 43. zones de recherche scientifique 44. cartographie des zones de biodiversité selon différentes échelles (espèce, habitat, niveaux d’écosystème) 45. frontières des lignes de partage 46. hydrologie 47. terres HORS exploitation minière 48. sites des lavaka et zones de protection des sols 49. cartes culturelles (densités et distributions des populations) 50. détections des tendances 51. pour le reporting qui récapitule les quantités de choses – nombre, surface, longueur – y compris les rapports trimestriels, semestriels et annuels des CIREEFs et des DIREEFs 52. comme un outil permettant de prioriser les besoins, spécifiques aux sites géographiques et pour les résumés 53. zones de réclamation et besoins de réclamation 54. pour l’échange d’informations géographiques précises avec les partenaires et d’autres ministères 55. pour conceptualiser et localiser les frontières sur la base des contraintes scientifiques abstraites de modélisation 56. pour montrer les zones d’agriculture, probablement par zones de culture 57. pour aider au traitement d’image pour les données de télédétection en vue de la création d’ensembles de données et de produits de données nationaux 58. localisations des sources, essentielles pour de nombreuses utilisations agricoles et domestiques 59. régimes de gestion 60. cartes des incendies – actuelles, historiques, par cause, par mois, etc. 61. localisations des tavy 62. frontières des corridors de gestion 63. partage des informations avec CIREEF/DIREEF/DGEF 64. réception d’informations des ONG partenaires pour faciliter la prise de décision 5 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations 65. illustration pour le public de l’ampleur et de la nature des ressources gérées par les E&F 66. pour relocaliser les sites de collecte de données 67. pour incorporer la géologie dans les décisions de gestion du sol 68. pour les demandes d’information du public 69. pour répondre aux demandes spatiales émanant des services supérieurs du ministère 70. pour cartographier le Plan des zones d’utilisation, utiliser cette information 6 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations ANNEXE R : PLAN DU SYSTEME D’INFORMATION DE LA D.G.E.F SOMMAIRE 1. Introduction 2. Contexte 3. Présentation de l’historique 4. Analyse de l’existant 4.1 Définition des éléments à recenser (Méthodologie : Description détaillé de l’existant, critique, éventuelle proposition d’amélioration) 4.2 L’existant en moyens matériels 4.2.1 Au niveau central 4.2.2 Au niveau des structures décentralisées 4.2.3 Compléments et acquisitions en vue 4.2.3.1 Descriptions 4.2.3.2 Répartition et justifications 4.3 L’existant en Bases de Données et applications automatisées 4.3.1 Au niveau central 4.3.2 Au niveau des structures décentralisées 4.4 Le Système d’Information Géographique 4.4.1 Les données SIG disponibles 4.4.2 Les standards en formats et logiciels de travail 4.4.3 Descriptions des activités 4.4.4 Les produits et résultats 4.5 Evaluation des compétences dans le cadre du S.I 4.6 Ressources externes exploitables 4.7 Les moyens de communication 4.8 Expression et formulation des besoins 4.8.1 Moyens matériels 4.8.2 Automatisation, gestion de Bases de Données 4.8.3 Renforcement de capacités 5. Architecture générale du Système d’Information 5.1 Formulation des tableaux de bord par niveau 5.3 Aspect stratégique et organisationnel 5.3.1 Définition de la stratégie du Système d’Information 5.3.2 Définition des chartes de responsabilités 5.4 Schéma d’architecture technique 5.4.1 Infrastructure matérielle à mettre en place 5.4.1.1 Affectation des matériels à chaque niveau 5.4.1.2 Le réseau informatique à mettre en place 5.4.2 Les projets prioritaires : 5.4.2.1 Les Bases de Données à mettre en place 5.4.2.2 Les applications à automatiser 5.6 Définition des normes et standards 5.7 Le système de communication et de transmission d’informations 5.7.1 Les moyens de communications 5.7.2 Les moyens et modes de transmission d’informations 5.8 Plan de renforcement de capacités 6. Schéma fonctionnel du S.I au niveau décentralisé 7. Plan d’actions et de mise en œuvre 8. Plan d’investissement et de fonctionnement du système 7 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations ANNEXE S: BASES DE DONNEES EXISTANTES ET LISTES DES BESOINS EN BASES DE DONNEES 1. Bases de données existantes 1.1 Exploitation forestière C’est une Base de données destinée à automatiser la gestion de l’exploitation forestière. En une vue générale, elle permet de voir les situations des permis d’exploitation pour chaque exploitant, au niveau de chaque circonscription, surtout pour le suivi des payements des redevances. Les types de résultats suivants peuvent être extraits de façon automatique, avec trois classifications possibles (pour tous les permis, pour les permis en cours, pour les permis déjà expirés) : • • • • • Liste globale des permis d’exploitation Situation de chaque permis par rapport au payement de redevances Liste des exploitants redevables Liste des exploitants en règle vis-à-vis du payement de redevances Récapitulation sous forme de synthèse La structure de la base, les données avec l’applicatif d’automatisation sont développés sous Microsoft Access sur une Station de travail tournant en mode monoposte. Mécanisme de collecte de données et de flux d’informations : Plusieurs tâches restent traitées manuellement avant d’utiliser le système informatique, notamment : La réception de la demande, évaluation et calcul des redevances, validation et signature, enregistrement au niveau du secrétariat 1.2 Exportation de produits forestiers C’est une Base de Données ayant une vocation de gérer les données relatives à l’exportation des produits forestiers. On trouve diverses informations et résultats qu’on peut produire. Il est à noter que celle là aussi a été développée sous Microsoft Access sur une Station de travail tournant en mode monoposte. Utilisateurs de ces deux bases de données : A la fois développeur, administrateur des bases, et opérateur de saisie. Problème : Non expression des besoins, Inexistence des normes Besoin : Concevoir et Imposer une norme et standard (c à d : besoin d’un manuel de procédures) Remarque, critique et proposition d’amélioration : Ce système est plus ou moins fonctionnel au niveau central, mais non opérationnel au niveau des structures décentralisées (Direef, Cireef). Ce qui peut engendrer un handicap majeur pour le système en question du fait que les données proviennent essentiellement des ces structures décentralises. La Base en question est placée dans un ordinateur travaillant en monoposte, ce qui diminue considérablement la possibilité d’accès d’autres utilisateurs. De plus, c’est le concepteur / administrateur de la base qui est a la fois opérateur de saisie de données. On propose alors que la base puisse être implantée dans un ordinateur en liaison avec d’autres ordinateurs, c'est-à-dire en mode partagé avec un apport considérable en matière de 8 Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations sécurité et de droit d’accès. On doit affecter une personne au moins pour exécuter les saisies des données. On propose aussi de faire fonctionner le même système au niveau des structures décentralisées avec des possibilités d’import / export des données, mettant ainsi en œuvre un processus de remontée de données périodique par des moyens de communication appropriés et faisables (Disquette ou CD par courrier ordinaire, fichier import / export a envoyer par E-mail) 2. La gestion des données au niveau des autres Services/Divisions Pour la plupart, la gestion des données se fait par l’utilisation des moyens bureautiques de type tableur (Microsoft Excel) pour faire toutes les manipulations possibles. Cette méthode semi automatisée est alliée avec d’autres travaux manuels comme la tenue de divers livres d’enregistrement de données. Pour les branches d’activités qui appliquent cette méthode, on peut cite entre autres : Aménagement Transfert de Gestion Reboisement Lutte contre les Feux Conservation de la Biodiversité / SAPM, CITES Textes forestiers + Contentieux Statistique FFN-FFR Régie de recettes 3. Les Bases de Données à mettre en place Sans parler de structure ni de plate forme technologique, ce paragraphe donne la liste des secteurs d’activités avec lesquels on doit mettre en place des Bases de Données visant à gérer les données liées à chacun d’entre eux. Les Bases de Données seront accompagnées d’applicatifs logiciels qui serviront d’interfaces entre les Bases et les utilisateurs pour une gestion automatisée (Saisie de données, traitement, production de résultats, recherche d’informations). Une intégration dans une seule Base des données de plusieurs secteurs d’activités est adoptée pour diverses raisons pratiques. Et il se peut aussi qu’un seul secteur d’activité possède une seule Base propre à lui seul. Vu qu’on a plusieurs Bases de Données à développer, et par rapport aux durées nécessaires pour leur rendre opérationnelles, il faut entamer les travaux selon un ordre de priorité. Voici donc la liste de ces Bases de Données avec leur ordre de priorité de réalisation : Secteur(s) d’activités = Une (1) Base de Données Niveau de priorité Aménagement + (Exploitation) + Transfert de Gestion + Reboisement + Lutte contre les Feux + Conservation de la Biodiversité / SAPM (1) Textes forestiers + Contentieux (2) 9 Observations Le développement de la structure de la Base peut commencer en attendant la nouvelle méthode de gestion de l’exploitation forestière Mission du USDA Forest Service complétant l’assistance apportée par l’ USAID Madagascar pour la mise au point d’un Système d’informations (Exportation) + (Fiscalité) + FFN-FFR + Régie de recettes + CITES + Filière (3) A prendre en considération la Base déjà existante en matière d’exportation et de fiscalité (4) Recherches / Etudes (5) Personnel Statistique (6) Infrastructures / Equipements matériels (7) C’est une des grandes priorités mais cette Base utilisera les données résultats de toutes les bases Les critères de priorisation sont : Durée de vie, Fréquence de changement des Règles de gestion, Contraintes matérielles, Degré et niveau d’utilité, Périodicité de production de résultats. Les secteurs d’activités suivants sont soumis à des situations particulières en ce qui concerne leur intégration dans le Système d’Information global de la DGEF : 1. Cartographie SIG + Suivi des feux + Zonage + DFN Ce domaine est déjà placé un niveau plus ou moins avancé en matière d’opérationnalité, il est juste nécessaire de faire quelques améliorations et ajustements, tels que : renforcement de capacités des agents, création de liens avec d’autres Bases de Données, amélioration du système de collecte et d’acquisition de données. Seul pour le cas des DFN, il faut le rapprocher davantage vers l’utilisation du SIG avec les données de classification associées. 2. Planification / Suivi Evaluation Comme ce domaine a une vocation transversale envers tous les secteurs d’activités, la DGEF a déjà accordé une certaine importance à ce dernier. Ce qui est prouvée par l’existence d’un projet d’amélioration actuellement en cours et qui mérite juste d’être connu par l’équipe technique du S.I en ce qui concerne les étapes franchies par les initiateurs de ce projet. 10