CR mission OECS_ab - Rainette

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CR mission OECS_ab - Rainette
CIRAD-CA
CIRAD-AMIS
Commande des Pays de l’OECS à
l’Ambassade de France à Sainte-Lucie
Station de Roujol
97170 PETIT-BOURG
GUADELOUPE
Mission prospective pour l’élaboration de coopérations en SIG et
télédétection appliquées à l’agriculture, avec les états de l’OECS
(Dominique, Ste Lucie, Grenade, St Vincent, Antigua, St Kitt’s)
Du 8 au 25 novembre 2005
Agnès BEGUÉ (CIRAD-AMIS Montpellier)
Pierre TODOROFF (CIRAD-CA Guadeloupe)
Mission financée par l’Ambassade de Franceà Sainte-Lucie
1
Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes dans les Ministères en charge
de notre accueil et de l’organisation des visites pour leur efficacité et disponibilité, ainsi
que les personnes rencontrées pour le temps qu’elles ont bien voulu nous accorder.
1 - Programme de la mission
lundi 7 novembre :
Arrivée à Pointe à Pître d’Agnès BÉGUÉ
Mardi 8 novembre :
Arrivée à la DOMINIQUE de Pierre TODOROFF et
Agnès BÉGUÉ
Mercredi 9 novembre :
Jeudi 10 novembre :
Réunions à la Direction de l’Agriculture (Roseau) Réunion au Ministère de l’Agriculture, de la Forêt et
Départ pour Ste Lucie
de la Pêche avec les responsables concernés par les
SIG (réunion conjointe avec M.Toribio – INRA – en
mission exploratoire en phyto-pathologie)
Vendredi 11 novembre 2005 :
Samedi 12 novembre 2005 et
Suite des visites dans les différents services du
Dimanche 13 novembre 2005 :
Ministère de Ste Lucie et à WIBDECO, société de Arrivée à Grenade
commercialisation de la banane.
Lundi 14 novembre 2005 :
Réunions au Ministère de l’Agriculture avec la
Secrétaire Permanente à l’Agriculture et le
Directeur du service d’occupation des sols.
Mardi 15 novembre 2005 :
Arrivée à Saint-Vincent
Réunion au Ministère de l’Agriculture avec la
Secrétaire Permanente à l’Agriculture, le Directeur
de l’Agriculture adjoint et le responsable du service
« Extension and Advisory ».
Réunion avec l’unité de planification et avec l’unité
Foresterie.
Mercredi 16 novembre 2005
Retour en Guadeloupe
Mardi 22 novembre 2005
Départ de P. TODOROFF pour St-Kitt’s
Mercredi 23 novembre 2005
Réunion à l’Unité « Land Physical Planning »
Départ pour Antigua
Jeudi 24 novembre 2005
Réunions au Ministère de l’Agriculture avec le
Responsable de l’unité « Sol et Gestion de l’Eau »,
le responsable de l’Unité Foresterie.
Réunion au cadastre avec le responsable du service.
Vendredi 25 novembre 2005
Retour en Guadeloupe
2
Mercredi 9 novembre 2005 : DOMINIQUE
Pays de 754 km2, 70 000 habitants.
Agriculture : banane, banane plantain, café, cocotier, laurier (bay crop ?).…. Agro-foresterie en
milieu paysan.
Ministry of Agriculture & Environment
IACTU
Division of Agriculture
Botanical Gardens
Roseau
Commonwealth of Dominica
Personnes rencontrées :
− Oliver GRELL, Director of Agriculture : [email protected], 767 448 2401
(ext.3810)
− James HENRY, Agricultural officer : [email protected], (767) 448 2401 (ext.3142)
− Winston MAGLOIRE, Technical Officer
− Annie EDWARDS, Head of Physical Division : [email protected], (767) 448
2401 (ext. 3441 or 3451)
− Brian V. BYNOE, Director of Surveys and Commissioner of Lands, Lands and Survey
Division, Ministry of Housing, lands, Telecommunications, Energy and Ports, (767) 448
2401, [email protected]
Déroulement des rencontres :
O. Grell demande des précisions sur l’objectif de la mission. Semble sceptique sur l’intérêt
d’une mission si courte et un peu amer vis-à-vis de la politique de collaboration avec les
Antilles françaises (en termes de données).
Pas d’activité en télédétection car difficultés d’obtention d’images ou de photos dégagéees.
Présentation de l’image SPOT3 dégagée d’Oct. 1996 sur la Dominique (voir Annexes) et des
acquisitions QuickBird sur la Guadeloupe. Conversation plus sereine par la suite.
Besoin exprimé par O. Grell concernant une cartographie récente de l’occupation/utilisation du
sol, et l’étude de la compétition des terres entre tourisme et agriculture.
Après cette réunion introductive, la visite s’est poursuivie par une discussion technique avec
J.Henry, A. Edwards et B. Bynoe.
Données existantes :
- Carte topo au 50 000 ème de 1975.
- Carte d’occupation du sol au 50 000ème (1970)
- Carte pédologique au 50 000 ème de 1967 (faite par Trinidad), avec nomenclature « locale ».
- Cadastre sur papier.
- MNT à 30m.
- Photos aériennes au 10 000 ème sur papier.
- Plusieurs centaines de points GPS d’exploitations agricoles.
- Quelques parcellaires numériques de plantations de banane (obtenus des Compagnies
Bananières).
- Recensement agricole de 1995.
Projets en carto/SIG/télédétection :
3
-
Projet FAO sur « land suitability » terminé avec formation technique aux SIG et création de
quelques cartes thématiques, mais modèle FAO lourd d’utilisation et très (trop) subjectif.
Projet en cours sur la création d’un Parc national au centre de l’île (avec aide de C. Cox, Ste
Lucie).
Projet européen en Ecotourisme.
Création d’une unité de carto/SIG pour différents services (en projet depuis 10 ans).
Matériel et logiciels utilisés :
- Arc View3. et 8. sur PC.
- Table à numériser
- Quelques GPS « grand public » type GARMIN que les services se prêtent.
Principales demandes :
− Formation approfondie en GIS ;
− Appui pour la mise en cohérence géométrique des 3 BD existantes (UMT20, WGS84) ;
beaucoup de données sont dans le système British West Indies ;
− Besoin de mise à jour de la carte d’occupation du sol qui a plus de 30 ans ;
− Besoin de mettre à jour, compléter (parcellaire privé), documenter le parcellaire agricole ;
− BD climatique à constituer.
Conclusions de la visite :
Mission très courte, un seul service visité.
Les services de l’Agriculture utilisent les SIG depuis peu, et expriment un besoin encore
important en formation et en appui méthodologique. Les données cartographiques
numériques sont peu nombreuses, souvent imprécises (1:50 000), et datées. Il n’existe pas
d’images satellite ou de campagne de photos aériennes récentes. Les données agricoles du
recensement sont difficiles à désagréger, et il n’y a pas de connaissance précise des
surfaces cultivées et encore moins de parcellaire numérique.
Volonté de créer un service de cartographie en appui à différents services ; les
compétences initiales, la disponibilité en ressources humaines et la volonté sont là, mais
besoin de formation complémentaire et d’acquisition d’images aérospatiales pour
constituer des bases de données géographiques précises et à jour.
Ils sont prêt à consacrer du temps à de l’identification parcellaire ou culturale sur
imagerie numérique avec des contrôles terrain.
4
Jeudi 10 novembre 2005 : SAINTE LUCIE
Pays de 616 km2, 166 000 habitants.
Agriculture : banane, cocotier, maraîchage, agro-foresterie en milieu paysan.
1. Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries
NIS Building
Waterfront
Catries
St Lucia, West Indies
Personnes rencontrées :
- Mme Joan NORVILLE, Director of Agriculture, Tel : (758) 468 4104, [email protected]
- Elgitha ST MARTHE, Statistical/Information Officer, Maketing Unit,
[email protected], Tel : (758) 452 2526
Déroulement de la visite :
Présentations croisées des membres présents du Ministère et des missionaires (PT, AB et M.
Toribio de l’INRA Guadeloupe qui travaille sur les tubercules. Rappel des objectifs des visites
et présentation powerpoint d’AGRIGUA par PT et des potentialities de la télédétection pour
l’agriculture par AB. Présentation de l’image SPOT 10m de l’île. Discussion sur l’acquisition
de données aérospatiales pour la création et la mise à jour de la carte de l’occupation des sols.
2. Office of the National Authorising Officer (NAO)
Conway Business Centre
The Waterfront
Castries
St Lucia, West Indies
Personnes rencontrées :
- M. Hilary REGIS , Programme analyst, [email protected], Tel : (758) 468 2179/80
- Mme Jasmine WALCOTT
3. Land Planning
Personnes rencontrées :
- David ALPHONSE, Planning technician, [email protected]
- D. HEHOLT, Department Chief Planner, [email protected]
3. Survey & Mapping Unit :
Personnes rencontrées :
- Gregory CLAIRMONT, cartographer
4. Land registry (cadastre)
- Paul POPO, Assistant registry of Lands, [email protected]
400-500 planches cadastrales sur papier. Certaines numérisées par le land planning et partagées
avec le cadastre. Géo-référencement à partir de la carte topographique.
4. Forestry Department:
Personnes rencontrées :
- Rebecca ROCK, cartographer, [email protected]
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Vendredi 11 novembre 2005 : SAINTE LUCIE
1. Compagnie WIBDECO
P O Box 115
Castries
St Lucia, Windward Islands
Personnes rencontrées :
- Mme Tessa BOLOGNE, Product Manager,Windward Island Development Company
- M. Davidson LLOYD, Diagnostic Services Manager, Tel : (758) 451 4884, [email protected]
- M. Hilary LAFORCE, Project Manager, Banana Emergency Recovery Unit
Quelques données sur la banane :
Surface : 6000 acres en Dominique, 3000 acres St Lucie et 4000 acres à St Vincent.
Exploitants : environ 5000 (exploitation moyenne de 5-7 acres).
Exports (2001): 26.3 Millions kg, value 40.1 Millions $EC (15 millions US$) (pour
comparaison recettes du tourisme : 700 Millions $EC).
La WIBDECO
Une compagnie de marketing et d’appui en Recherche/Développement (anecdotique
aujourd’hui)
Environ 200 employés dans les 3 pays.
Travaille aussi sur la gestion de la production, pour coller au mieux aux besoins des marchés
(qualité des produits & protection de l’environnement).
Interviennent sur la commercialisation de la production de 3 îles des Iles au vent (Dominique,
Ste Lucie, St Vincent).
Deux certifications majeures : Fair trade (international criteria) & Europe Certification (good
practices criteria …) + cahiers des charges demandés par certains supermarchés.
Aujourd’hui ces certifications sont basées sur des critères de base (intrants …), issus des
registres des exploitants (déclaratif). Chaque année, des audits sont conduits par les
compagnies bananières et des échantillons d’exploitations sont vérifiés.
Utilisation de BD / SIG / RS :
GMS : Growth Management System (qui sera complet pour la Dominique fin 2005) : base de
données « classique ».
Très peu d’utilisation du SIG (un prototype en Dominique), cartographie à la main, en général
très peu de connaissances sur les potentialités des SIG en matière d’analyse spatiale.
Pas d’utilisation de la télédétection.
Besoins exprimés :
− Carte des exploitations pour chaque planteur avec des infos sur le relief, le sol …
− Informations complémentaires pour la certification : potentialités des terres, cartes de la
faune et la flore pour élaborer des systèmes de cultures respectueux de la biodiversité
(biodiversity plans).
− Besoin de SIG pour faire le lien entre les maladies, la qualité et les conditions
environnementales.
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− Délimiter les zones qui sont éloignées des habitations et qui peuvent être traitées par
avion/hélicoptère.
− Connaître les surfaces plantées
− Identifier l’âge des plantations et surtout les plantations abandonnées.
Difficultés :
Petit parcellaire avec limites des parcelles non visibles sur photos aériennes.
Les exploitants ne sont pas les propriétaires.
Il n’est pas réaliste d’imaginer un système comme en Guadeloupe (AGRIGUA) où chaque
agriculteur vient faire ses déclarations graphiques.
Mise en cohérence entre numérotation des parcelles dans GMS et la numérotation parcellaire
du Ministère de l’Agriculture.
Pistes :
Organisation des données parcellaires et partage de l’information : Ministère de l’Agriculture
assure les données de base (BD parcellaire), puis chaque secteur/compagnie complète avec ses
propres données.
Commencer par un site test (Roseau), éventuellement deux sites contrastés.
2. Statistics Office :
Personnes rencontrées :
- M. Darrell THEOBALDS, GIS and Statistics, [email protected], Tel: 452 3716, Mob : 720
6090
Réalisations :
Nombreuses données essentiellement issues du recencement de la population de 2001
(localisation des maisons sur cadastre, nombre de personnes, surfaces cultivées, nombre de
têtes de bétail …). Mise à jour de la BD graphique des bâtis à partir des photos aériennes de
2004 (géoréférencement bricolé sous ArcView).
Site web : http://www.stats.gov.lc/
3. Water and Sewerage Company (WASCO)
Personnes rencontrées :
- M. Philip SIMON, Senior Technician/GIS, [email protected]
Objectif : numériser les infrastructures avant que leur connaissance disparaîssent avec les
départs à la retraite. Une partie des plans sont actuellement sous miicro-station. Ils aimeraient
disposer du cadastre numérisé pour y superposer leurs infrastructures.
4. Ambassade de France :
Personnes rencontrées :
M. Denis VIART (SCAC).
Souhaite entretenir l‘élan de coopération amorcé. Il prévoit, avec C. Vuillaume, un séminaire
avec les intervenants/missionnaires français, les bailleurs de fonds et les pays de l’OECS en
2006 pour s’assurer de la poursuite de la collaboration sous forme de projets concrets.
(sur co-financement PNUD 50%-50%).
A court terme, mise en place d’une (de plusieurs ?) Chambre d’Agriculture dans la région.
7
Bilan des données existantes :
- Carte Topo au 1:25000 de l’île (1981) ;
- MNT au pas de 25m, et MNT au pas de 2m. sur les zones habitées de l’île, fait à partir des
photos de 1992 ;
- Coordonnées géographiques du centre de 600 fermes mesurées par GPS + données sur les
cultures.
- Cadastre au format papier (crée de 1984 à 1987) en cours de numérisation ;
- Image landsat de 1992 ;
- Cartographie de l’occupation des sols faites par Canadiens (CIDA) à partir de l’image
landsat ;
- Cartes Topo 1:2500 faites avec photos aériennes de 1992 sur 80% de l’île, mais
- Photos aériennes de 2004 : En avril 2004, dans la foulée des acquisitions IGN sur la
Guadeloupe et la Martinique, l’IGN a assuré la couverture totale de Ste Lucie au 1 :20 000,
avec des clichés au 1 :10 000 sur les zones urbaines. Les photos ont été livrées, mais elles
ne sont pas encore orthorectifiées.
- BD-TOPO (2004) : Création d’une BD-TOPO sur financement Conseil Général de
Martinique et Ste Lucie. C’est la Société SIGMA en Martinique qui gère le dossier. Les
couches à numériser ne sont pas encore décidées (étude de faisabilité en cours). De plus,
l’appel d’offre pour la création de la BD-TOPO n’a pas abouti et doit être relancé.
- Images QuickBird sur l’ensemble de l’île (4 scènes), de moins de 5 ans et à 4m de
résolution spatiale (à vérifier). Actuellement achat d’une licence supplémentaire pour le
Département (le Ministère ?).
Besoins exprimés :
- Intérêt pour des acquisitions régulières d’images SPOT5 2.5m pour la mise à jour de la BDTOPO.
Conclusions :
Utilisation du SIG dans tous les départements du Ministère, mais pour l’instant
essentiellement sous forme de stockage numérique de données papier et de visualisation
(pas d’analyse spatiale, ni de politique de diffusion et de partage). Volonté de coordonner
les BD géographiques utilisées par les différents départements (et Ministères) ; pour cela
des réunions préliminaires ont déjà eu lieu pour essayer de définir les besoins de chacun ;
processus long et difficile.
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Lundi 14 novembre 2005 : GRENADE
Pays de 310 km2, 90 000 habitants.
Grenade a subi en septembre 2004 le cyclone YVAN qui a détruit 95% des cultures de l’île et
mis à mal la plupart des infrastructures du pays. Ce cyclone a été suivi 6 mois après par un
autre cyclone. Le pays est actuellement dans le lent processus de la reconstruction.
L’agriculture : banane, cocotier, maraîchage, noix de muscade (nutmeg), très souvent sous
forme de cultures associées. La tendance actuelle est aux cultures non associées. Ces
productions agricoles dépassent le marché intérieur et ont du mal à bien se placer en
exportation. La tendance actuelle est de privilégier les cultures d’export à haute valeur ajoutée
et de créer sur l’île des industries de transformation (actuellement une seule industrie qui fait
des jus de fruit et des confitures mais n’a pas assez de matière première depuis YVAN).
Enfin, le secteur agricole connaît actuellement une crise profonde en raison du prix du fermage
qui est trop élevé, et d’un grand découragement. L’état doit trouver des moyens incitatifs pour
favoriser la (re)mise en culture des terres. Actuellement 3000 exploitants dont la majorité à
temps partiel.
1. Ministry of Agriculture, Lands, Forestry and Fisheries
Ministerial Complex
St George’s
Grenada, West Indies
Personnes rencontrées :
- Ms Lana McPHAIL, Permanent Secretary of the Ministry of Agriculture, (473) 440
3386/3083, [email protected]
- Raymond BAPTISTE, Chief Land Use Officer, [email protected]
Autres personnes ressources citées :
- Michael MASON, responsable SIG du Ministère.
Données spatiales et projets :
Service SIG (ArcView).
Acquisition d’une campagne de photos aériennes en 1991 (sur papier). Ces photos aériennes
ont été utilisées pour faire la cartographie de l’occupation et de l’utilisation des sols en 1995.
Création à cette période du GLIS (Grenada Land Information System) avec l’aide de la FAO ;
le GLIS contient des données cartographiques classiques, et qui produit en sortie la Physical &
Economical Suitability des cultures. C’est ce projet qui a servi de « déclencheur » pour le
projet Land Suitability de la FAO dans l’ensemble des pays de l’OECS.
Depuis, ce projet est au point mort, car le modèle de la FAO tourne sous DOS alors que les
systèmes d’exploitation ont évolué. Recherche de l’aide pour moderniser le software.
En matière de télédétection, le Ministère a acquis des images THR (Ikonos ?) de 2003, mais
elles n’ont pas été utilisées car trop nuageuses. Le Ministère des Finances est actuellement en
négociation avec une Compagnie américane pour acquérir un nouveau jeu d’images THR sur
l’île.
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Pas de données géographiques à l’échelle des exploitations.
Besoins exprimés :
Les Land Management Agencies du pays travaillent de façon indépendantes. Besoin
d’homogénéiser et de centraliser les données.
2. Agency for Reconstruction and Development Inc. (ARD) :
Botanical Gardens
St George’s
Grenada
http://www.ardgrenada.org/
Cette agence gouvernementale a été fondée en 2004 pour coordonner les actions nationales et
internationales en matière de reconstruction du pays après le cyclone YVAN. La Section
« Projets » de l’ARD apporte une aide aux Ministères et autres agences à monter leurs projets,
et assure leur suivi et évaluation
Des projets sont actuellement en cours ou soumis dans les domaines de la géomatique et de
l’agriculture : Agriculture Land Utilization Survey (enquêtes finies en décembre 2005),
Agriculture Recovery, mapping (nouvelle cartographie nationale, pris en charge par le ARD
Physical Infrastructure Department), Support to Physical Planning Unit.
Déroulement de la visite :
Mr Keith Owen, du service de Cartographie était absent lors de notre passage. Nous essayerons
de le contacter au retour de la mission :
K. Owen, ARD, Tel : 439 5606, [email protected]
Conclusions :
Cette visite ne nous a pas permis de rencontrer toutes les personnes ressource (en
déplacement hors du territoire). Il nous faudrait les contacter pour avoir une idée plus
fine des besoins et de l’existant.
Cependant ils sont preneurs de formations.
L’ARD semble être le service le plus à-même d’exploiter des données SIG et de
développer ces compétences. Pourrait être le service de référence, mais les autres services
de l’Etat doivent pouvoir s’approprier (formation et équipement) ces données pour
applications spécifiques.
10
Mardi 15 novembre 2005 : SAINT VINCENT ET LES GRENADINES
Pays de 344 km²(hors Grenadines), 105 000 habitants.
Principales cultures : banane (essentiellement export vers UK), Arrow-root (tubercule), cultures
pérennes …17 000 acres de terres cultivables, avec 78% des fermes qui ont moins de 3 acres et
41 % des fermiers sans titre de propriété.
L’agriculture basée sur la banane, subit depuis quelques années une crise profonde, due à :
- politique agricole de l’UE et baisse des prix ;
- dévaluation de la monnaie à Trinidad, destination d’export ;
- apparition des pestes végétales ;
- état des infrastructures.
Le secteur agricole a ainsi beaucoup chuté, les agriculteurs qui ont perdu leur revenu, les jeunes
ne sont pas attirés par la profession, d’où la volonté du gouvernement de moderniser le secteur.
1. Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries
Agricultural building
Richmond Hill
Kingstown, St Vincent
Personnes rencontrées :
- Serthroy EDWARDS, Senior Agricultural Officer, Extension and Advisory Services,
[email protected]
- Reuben ROBERTSON, Deputy Chief Agricultural Officer
- Pamela BROWNE, Permanent Secretary of Agriculture, [email protected], Tel : (784)
456 1410.
Actuellement, les statistiques agricoles se font par enquêtes de terrain :
19 personnes à temps partiel sur le terrain (200 000 EC$) + 3 personnes à temps plein au
ministère (200 000 EC$) + 2 personnes au service de statistiques (100 000 EC$) ; soit 500 000
EC$ par an depuis des années pour faire un travail qui ne semble pas donner satisfaction. Le
service (R. Robertson) est très intéressé par la solution télédétection pour faire la cartographie
des ressources agricoles (suite aux présentations d’AGRIGUA, TEMOS et
GEOTRACEAGRI). Sont prêts à demander une aide financière de l’état.
Besoins exprimés :
Formation encore et toujours.
Objectif annoncé : devenir un centre de reference pour les autres pays de l’OECS, mais pour
cela besoin d’aide.
2. Fishery Service
Personnes rencontrées :
- Leshie STROKE, Fisheries Officer, [email protected]
Font du SIG depuis 1997, avec un projet anglais de formation à Arc View.
11
En 1999, mise en place d’un système d’information (CRIS, Carbon Resources Information
System) sur initiative OECS. Pb actuel de compatibilité du programme développé sous
Windows 2000 avec Windows XP. Projet bloqué actuellement. Réfléchissent à un système de
diffusion des données.
Cartographie des zones côtières à partir d’images THR de 2002 (c’est un consultant anglais qui
a fait le traitement d’images). Cette cartographie permet de localiser les zones fragiles et les
habitats, elle fournit une aide au développement pour la planification territoriale.
Une autre utilisation de la télédétection a consisté à expliquer à partir d’images basse résolution
dans le thermique le phénomène du fish kill de 1999, par la provenance d’eau froide de
l’Amazone avec son cortège de bactéries spécifiques que n’a pas apprécié la faune locale.
Principaux enjeux :
- la pêche illégale ;
- taille des bâteaux ;
- Marché européen de plus en plus exigeant.
Sur ces 3 points, le SIG/télédétection ne peuvent pas vraiment apporter de solution (pas besoin
d’aide à la localisation des poissons, expertise des pêcheurs suffit).
3. Central Planning Service
In the Government Building
Personnes rencontrées :
- Anthony BOWMAN, Nation Land Information Management project,
[email protected], [email protected]
Ce service a pour objectif de produire des informations pour l’aménagement du territoire.
Actuellement il travaille à partir de la carte topographique au 1:25 000 des îles, en TM Clarke
1866 et datant de 1983 (d’après un survol de 1981).
Depuis une dizaine d’années ce service utilise les SIG, suite à une formation et de l’équipement
fourni par le CIDA (Canada). Comme de nombreux projets de formation, ce projet a souffert
d’un manque de continuité (service après vente non assuré).
Projets :
Ce service devrait à l’avenir jouer un rôle central dans la création de bases de données
géographiques pour l’ensemble des services et produire une carte détaillée de l’occupation et de
l’utilisation des sols. Cette dernière se ferait dans le cadre d’un projet financé par l’UE
(représentant de l’UE à la Barbade), qui vient de démarrer. La première étape est l’embauche
d’un consultant en SIG sur la durée du projet, dont la première tâche sera d’établir un appel
d’offre pour l’acquisition d’une couverture aérienne de l’île (ou d’images satellite) prévue en
mars-avril, avant la saison des pluies. Ce projet est prévu sur 2 ans.
Equipement informatique arrivé, environ 3/4 des postes de travail sont nouveaux.
Besoins exprimés :
Des besoins en formation en analyse spatiale et en structuration de base de données.
Une formation qui assure la continuité du service à la fin du projet.
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4. Forestry Service
Campden Park
Saint Vincent
Personnes rencontrées :
- Samuel J. LARRY, Forestry Officer III, Supervisor of the Forest Mapping & Inventory
programme.
- Cornelius LYTTLE, Forestry Division Inventory Unit, [email protected]
C’est sans doute le service qui possède le plus de données géographiques.
Equipe de 4 personnes, dont 2 qui font du SIG.
Font beaucoup de relevés GPS, notamment les contours des plantations du secteur public (pour
production bois et conservation des terres). Ils produisent des cartes pour les gestionnaires des
forêts ; les délivrent sur papier et avec fichiers excel.
Mais aussi, cartes des bassins versants, fire hazards, land slides, habitats …
Les données et équipement :
- La carte topographique, numérisée.
- Des photos aériennes acquises en 1999, mais sur papier.
- Commande d’images IKONOS en cours.
En équipement : Garmin III., Map Maker et ArcView 3.2. (non utilisé).
Les besoins :
Principalement autoformation jusqu’à présent, sauf un membre de l’équipe en voie de
recrutement qui s’est formé en géographie, SIG, GPS et télédétection aux US.
Besoin de formation pour résoudre les difficultés liées aux superpositions des données
(GPS/carte, MNT/courbes de niveau), pour aller plus vite …
Besoin de matériel plus performant.
Besoin de logiciel pour faire du 3D.
Le service attend depuis plus d’un an des informations de la part du Land Planning sur la mise
à jour de la carte topographique. Ressentiment palpable vis-à-vis du Land Planning.
Conclusions :
Les responsables politiques rencontrés sont très motivés pour faire de St-Vincent une
référence en compétences SIG pour la Caraïbe. Ils pensent pouvoir obtenir des fonds de
l’Etat dans cette optique, en complément d’aides (européenne par ex).
Par rapport aux autres pays visités, St-Vincent ne nous parait pas le plus prêt à jouer ce
rôle (sur plan matériel et humain).
La première étape est de former les personnes et de leur fournir les moyens pour étoffer
leurs couches de données géographiques.
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Mercredi 23 novembre 2005 : SAINT KITT’S
Pays de 261 km2 (incluant Nevis : 93 km2).
Principale source de devise : le tourisme, qui a supplanté l’agriculture.
Principale culture jusqu’à il y a peu : la canne à sucre (6000 Acres). En cours de reconversion
complète sous forme de cultures de diversification.
Le Land physical planning a proposé de convertir 4800 acres, mais le ministère de l’agriculture
a la main sur seulement 1800 acres (titres de propriété pas à jour, squatts,etc…). Les 1000 acres
restants seraient dédiés à d’autres activités que l’agriculture (constructions, tourisme, parcs
nationaux,…).
1. Ministry of Planning
Land Physical Planning Division
Credit Union Building
Bladen’s road
BASSETERRE
Personnes rencontrées :
- Patrick WILLIAMS, Senior Physical Planning Officer, [email protected]
- Quincy ALEXANDER, GIS Assistant, [email protected]
Ce service est le seul à utiliser un SIG au sein des ministères. Il centralise les données.
L’équipement initial a été fourni par un projet d’assistance française basée à Ste Lucie en 1997.
Formation d’une semaine en Martinique à l’utilisation d’Arcview 3.2.
Ils ont conscience de la puissance de l’outil SIG (analyse mais aussi communication et
puissance de conviction vis-à-vis des resp. politiques).
Le développement de l’outil au sein du service n’est pas aussi rapide qu’espéré :
- manque de formation (2 personnes formées dont le chef de la division) et non continuité.
- manque de moyens financiers de la part de l’Etat (matériels et maintenance des licences).
Données et équipement :
Ils disposent d’une image Ikonos (1m) de 2001 acquise dans le cadre d’un projet du
département de l’Eau, qu’ils partagent. Mais ils l’estiment périmée vis-à-vis de leurs besoins.
Ils ont également une couverture aérienne (2001) orthorectifiée produite par une companie
locale (« Local and Carib » ?). Elle a en a extrait les couches vectorielles (sous Autocad) :
bassins, iso-altitude, batiments, routes, végétation, drains,côtes,…. Ceci dans un système de
projection dérivé du GRS 80, datum : TM modifié. Transferé sous arcview.
Ils ont acquis un GPS Garmin, mais n’arrivent pas à positionner les mesures (WGS84) sur les
couches issues de l’orthophoto : pb de géoréférencement « exotique ».
Disposent d’un MNT très précis : équidistance des courbes d’altitude = 2m
Un poste SIG récent, un traceur A0. Quelques autres postes récents.
Principaux challenges :
- développer des applications SIG pour identifier l’occupation du sol
- obtenir une couverture parcellaire. Ils ont commencé à détourrer les parcelles à partir des
haies visibles sur l’orthophoto, mais beaucouip trop cher en temps. Abandon.
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-
Le rôle du service SIG et d’aider les services de l’état dans leurs projets (imposition sur les
terres, réallocation des terres, surveillance des squats, cartographie des rues avec leur nom,
attribution d’adresses plus précises qu’actuellement pour aider la police,…)
Conclusions :
Service central pour le développement de l’utilisation des SIG et images satellites.
Interlocuteur motivé et très demandeur de formation. Prêt à jouer le rôle de formateur
interne par la suite.
Première étape avant d’aller plus avant dans l’assistance technique : former les gens.
Nous pourrons ensuite discuter plus précisément avec eux d’un support dans le
développement d’une application spécifique.
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Jeudi 24 novembre 2005 : ANTIGUA
Pays de 442 km2 en incluant Barbuda (Antigua 280 km2), 68 000 habitants, capitale St John’s
(30 000 hab.).
L’économie est dominée par le tourisme. L’agriculture est centrée sur le marché intérieur. La
production agicole entre en compétition avec le tourisme et la population nationale pour
l’occupation du sol et la ressource en eau.
1. Ministry of Agriculture, lands and Marine resources
Soil and water Unit
St John’s
Personnes rencontrées :
- Jennifer MEYNARD, Liaison Officer
- Gerald M. FERNANDEZ, Senior Engineer, [email protected]
- Adriel THIBOU, Forestry Officer, Forestry Unit
- Everette WILLIAMS, Acting Chief Forestry Officer
Ont conscience de la puissance d‘analyse des SIG et de leur retard en ce domaine.
De la nécessité de disposer de données pour gérer le développement économique et agricole de
l’île, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il n’y a pas de vraie politique de développement par
manque d’information et d’organisation. Ils souhaitent la mise en place de données
géoréférencées partagées entre les différents services de l’Etat pour éviter que des décisions
contradictoires soient prises, que tout le monde dispose de la même qualité d’information.
Ont eu une semaine de formation à Arcview 3.2 puis récemment une semaine à ArcGIS 8.2 à
l’Université d’Antigua.
Données et équipement disponibles :
- 1 GPS Garmin
- 1 image IKONOS
- 1 couverture orthophotos 2004 dans l’unité “Surveys” (Cadastre) effectuée par Stewart
International.
- Des couches thématiques dérivées (routes, bati, bassins versants,..) produites par un
bureau US.
- Carte pédo scannée (1960 ?)
- MNT (contours, équidistance entre 2 courbes = 25ft – 8m).
Difficulté d’échange de données entre services. Certains services monnaient les données auprès
de sociétés privées (immobilières,…) et n’aiment pas les diffuser.
Besoins :
- Formation avec des résultats concrets rapides.
- Equipement matériel.
Principaux challenges :
Mieux gérer le développement de l’île, et notamment la ressource en eau.
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Des barrages de surface ont été construits pour l’agriculture. Lors des périodes de sêcheresse
(1983-1984 : grâve sêcheresse) régulières, l’eau est utilisée pour des besoins domestiques
(aujourd’hui disposent d’une usine de désalinisation mais utilisation limitée car chère).
- Pour cela : nécessité de positionner précisément les 6 bassins versants, de connaître
l’occupation du sol pour organiser la production agricole et anticiper les conséquences des
types d’exploitation du territoire.
- L’Etat détient 55% des terres. Certaines sont louées à des exploitants mais non mises en
cultures. Il souhaiterait les récupérer mais n’est pas capable de les identifier.
- La forêt est progressivement érodée par des feux à sa frontière, dûs au brulis d’herbes (lemon
grass) sur les parcelles cultivées qui débordent accidentellement. Pas de replantation pour le
moment (moyens très limités).
- Aimeraient mettre en place une politique de protection de certaines espèces mais nécessité de
les localiser et peu de moyens.
2. Surveys Unit
Personnes rencontrées :
- Vernon BIRD, Surveyor, [email protected]
- Ato KENTISH, surveyor
- Calvin GREENAWAY, Chief Surveyor
Rôle : gestion du cadastre, et fourniture de cartes cadastrales sur demande.
Disposent d’orthophoto de 2004, géoréférencées sur Arcview (West Indies british Grid), des
feuilles cadastrales scannées, géoréférencées +/- précisément et digitalisées.
Il n’y a pas de politique générale de gestion des terres, ils le déplorent.
Ils aimeraient développer des applications plus évoluées du SIG mais ce n’est pas leur priorité
ni leur mission.
Conclusions :
Très bonne impression générale. Les interlocuteurs sont motivés par l’utilisation des SIG.
Ils aimeraient pouvoir également exploiter des données de télédétection, mais n’ont
jamais eu de formation dans ce domaine. Or les catalogues des opérateurs de satellites
disposent de plusieurs images d’archives récentes.
Sont très intéressés par des formations et aimeraient aller plus loin, vers de l’appui pour
le développement d’applications concrètes.
Ils souhaitent la réorganisation du partage des données et la mise en place d’un service
centralisé compétent. Pour cela ils doivent convaincre les politiques mais n’ont pas les
éléments techniques pour le faire.
La formation et un appui de notre part devraient les aider à atteindre ce but.
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CONCLUSION GENERALE
Le point commun qui a sous-tendu toutes nos discussions avec les responsables techniques des
différents pays de l’OECS a été le manque de formation aux SIG et la volonté réelle de prendre
cet outil en main pour mieux gérer leurs problèmes de développement.
Le niveau de technicité actuel constaté en SIG et télédétection nous permet difficilement de
mettre en place dès aujourd’hui des projets de collaboration sur des applications concrètes, sauf
cas particuliers.
Il nous semble largement préférable de former les personnes et de les amener à un niveau de
compétence minimal et commun, de façon à ce que tous soient aient un minimum d’autonomie
et soient capables de concevoir des approches techniques répondant à leurs besoins.
C’est à ce stade que nous pourrons élaborer avec eux des solutions spécifiques adaptées à leurs
besoins et les aider à les réaliser.
Dans l’immédiat nous envisageons donc de mettre en place un plan de formation comprenant
des sessions sur différents thèmes, et permettant aux participants d’assurer à leur tour un rôle
de formateur dans leurs unités.
Pour des raisons logistiques nous proposerons ces formations au cours de 3 ou 4 séjours en
Guadeloupe pour l’ensemble des participants des pays de l’OECS.
Nous aurons recours à des intervenants de Guadeloupe et de métropole (Maison de la
Télédétection notamment) pour dispenser les cours. Nous pourrons également profiter du
savoir-faire des équipes Cemagref et ENGREF de l’UMR TETIS qui depuis de nombreuses
années assure des formations dans le domaine des SIG pour le compte du Ministère de
l’Agriculture (conduite de projets SI, pratiques des SIG, Administration de données …1), et
assure un rôle de transfert (de méthodes et de ressources pédagogiques) à destination du réseau
de ces établissements.
Les thèmes de formation qui nous paraissent prioritaires sont
- Gestion de projet SIG (dont structuration de bases de données, modèles de données,
intégration de données de différents formats et sources, …)
- Mesures GPS
- Utilisation du logiciel ArcGIS 8.2
- Initiation au traitement d’images satellitales
Nous pensons obtenir le financement de cette formation ainsi que la fourniture de données
satellite et de licences logicielles sur fonds INTERREG en début 2006.
1
http://formco.teledetection.fr/script/calendrier.php?annee=2006
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ANNEXES
DOMINIQUE
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20
DOMINIQUE
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ANNEXES
SAINTE-LUCIE
SAINTE-LUCIE, Image SPOT 4 10m, 1999
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ANNEXES
GRENADE
Image LANDSAT 20m, 2001
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ANNEXES
SAINT-VINCENT et les GRENADINES
Image SPOT 20m, 2000
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ANNEXES
SAINT-KITT’S
Image IKONOS 1m, 2001
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