Corruption publique et fraudes
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Corruption publique et fraudes
CORRUPTION PUBLIQUE, FRAUDES ET CONTRIBUABLES BELGES Communiqué de presse 2 octobre 2007 1. Introduction Objet social de l’Association belge des contribuables sous forme de syndicat fiscal pour défendre les intérêts des contribuables : - - - - - contribuer à mobiliser les citoyens–travailleurs et les entreprises pour promouvoir le syndicalisme fiscal, qui est une nouvelle façon pragmatique de lutter contre les injustices fiscales et sociales (des politiques socioéconomiques et fiscales qui fonctionnent pour tous les contribuables, les travailleurs, les entreprises et l’Etat) et sortir de la lutte des classes sociales défendue par le syndicalisme social classique et stérile (le monde syndical actuel n’est plus crédible). Appliquer des politiques qui fonctionnent pour tous les belges. Combattre par tous les moyens intellectuels et démocratiques l’iniquité fiscale et militer pour la diminution de la pression fiscale, parafiscale, réglementaire globale pour tous les contribuables. Lutter contre la corruption publique et les fraudes fiscales et sociales. L’ABC, en tant que membre de l’Association des contribuables d’Europe, milite pour une concurrence fiscale loyale dans l’Union Européenne et la création d’un système fiscal européen fort et transparent pour les contribuables d’Europe. Coopérer économiquement et fiscalement avec les Etats-Unis d’Amérique pour assurer notre survie dans un monde globalisé et sauvage (les défis chinois, indien et les autres) Promouvoir une nouvelle culture fiscale Education des jeunes à la fiscalité et le patriotisme Former et sensibiliser les contribuables et tout particulièrement les fonctionnaires et les mandataires politiques à refuser la corruption et les fraudes car elles sont contraires à la liberté et à la démocratie. Voir pour information le manifeste provisoire des contribuables .Voir pour information le Bilan des actions menées par l’ABC (2001-2012) 2. La crise institutionnelle, la formation du gouvernement et les conséquences pour les contribuables La situation institutionnelle actuelle à été créée de toutes pièces. Tout a commencé en décembre 2006 avec la présentation par la RTBF, sur l’ordre du Parti Socialiste (PS), du document–fiction « Bye-bye Belgium ». Ce documentfiction a manipulé l’opinion publique, surtout flamande, en appuyant l’idée du confédéralisme, voire du séparatisme et cela à six mois des élections législatives. Association belge des contribuables 1 Durant la compagne électorale, nous n’avons jamais entendu de grands débats sur la réforme de l’Etat. Il était question uniquement de propositions socioéconomiques, de propositions fiscales et de la lutte contre la corruption (Charleroi,...). Le 10 juin, les 7.721.322 électeurs ont voté pour plus de réformes, pour l’augmentation des pensions, pour l’augmentation du pouvoir d’achat (voir le prix du pain, gaz, fruits, légumes, etc. ) et pour la lutte contre la corruption politique et les fraudes. Les électeurs ont donc clairement voté pour une coalition orange-bleue. De plus, si on analyse les résultats des élections, les forces libérales et humanistes sont en tête. Donc les citoyens exigent par leurs choix une politique de rigueur et de réforme pour redresser l’économie de notre pays et affronter les défis de la mondialisation et les délocalisations. Au lendemain des élections, SM le Roi Albert II a nommé un informateur (Monsieur Didier Reynders ), un médiateur (Monsieur Jean-Luc Dehaene) et puis Monsieur Yves Leterme comme formateur du gouvernement. Après un mois de négociation, les négociateurs (CDV-NVA, Open VLD, MR et cdH) ont proposé chacun par groupe linguistique les propositions suivantes : Les proposition flamandes : - - - - Chômeurs : disposer du pouvoir direct de les sanctionner ; ce qui dépouillerait l’ONEM (un service fédéral) de cette prérogative. Constitution : avoir le droit d’en adopter une. C’est l’antichambre du confédéralisme. Code de la route : le redéfinir et percevoir les amendes. Ce dernier point porte atteinte à la fiscalité fédérale et donc à la solidarité entres régions. Défense nationale : avoir un droit de regard sur ses achats, soit une première fissure dans un des piliers de tout Etat unitaire. Immigration : lier l’obtention de la nationalité belge à des critères complémentaires. Les flamants voudraient imposer l’apprentissage du néerlandais à leurs étrangers. Familles : gérer les allocations familiales et mener une politique de la famille. Des prérogatives qui contribuent au détricotage de la sécurité sociale. Impôts : pouvoir prendre des mesures fiscales en faveur des entreprises. Des mesures qui peuvent pousser à la compétition entres régions. Justice : établir les compétences des tribunaux et scinder l’assistance juridique. Justiciables flamands et francophones ne seraient plus traités de la même façon. Soins de santé : définir avec l’INAMI ce qui est remboursé ou non. Un autre coup porté à la Sécu. Train : définir les investissements de la SNCB. Remet l’unité du réseau ferroviaire en question. Les propositions francophones : - Bruxelles : élargir ses frontières et remettre en question la surreprésentation des flamands au parlement régional. Inacceptable au nord. Association belge des contribuables 2 - - - BHV : demander sous forme de consultation populaire aux habitants de Bruxelles – Halle – Vilvorde à quelle région ils souhaitent être liés, ce qui impliquerait d’office l’élargissement de Bruxelles. Communes à facilités : nommer les quatre bourgmestres et les enseignants du fondamental qui ne le sont pas encore. Soit jouer au pompier fédéral contre le feu communautaire en périphérie. Explosif. Santé : re-fédéraliser la prévention. La Flandre veut, à l’inverse, le plus d’autonomie possible en matière de soins de santé. Les propositions flamandes et francophones ci-dessus n’ont pas été défendues durant la campagne électorale par les partis politique et donc les électeurs n’ont pas voté pour. On peut conclure que les négociateurs étaient hors sujet. C’est pour cela que le Roi a consulté certains ministres d’Etat et a nommé Monsieur Herman Van Rompuy comme explorateur dans le but de tenir compte des résultats des élections du 10 juin et de former un gouvernement qui émane du peuple et qui a une légitimité sur le fond et la forme. Et maintenant le Roi a chargé Monsieur Yves Leterme, coaché par Monsieur Herman Van Rompuy, de former un gouvernement en tenant compte du rapport de l’explorateur. Monsieur Leterme doit montrer qu’il est capable d’être le Premier Ministre de tous les belges et qu’il est capable de promouvoir un fédéralisme de coopération renforcée et efficace entres les régions et les différentes communautés de notre pays. Depuis le 10 juin dernier, on assiste à un emballement émotionnel et médiatique sans précédent concernant l’avenir de la Belgique. Le monde politique, les intellectuels, les artistes, les citoyens exposent via les médias leur point de vue et parfois donnent des solutions pour sortir de la crise (en démocratie le débat est une valeur ajoutée ) mais trop c’est trop. On dirait qu’on assiste à un deuxième tour de l’élection du 10 juin 2007 (durée : 114 jours ?). Ceci nous montre à quelle point la Belgique doit adopter le système majoritaire à deux tours mais avec une durée qui sépare les deux tours de 15 à 30 jours et non plus de 120 jours et plus. Nous avons observé et analysé les médias nationaux et internationaux depuis le 10 juin dernier et nous avons constaté que les médias ont réalisé un grand travail d’information et de pédagogie à propos de l’avenir de notre pays, mais parfois nous avons relevé aussi des propos extrêmes comme les mots confédéralisme, nationalisme, identité, séparatisme, etc. Ceci démontre l’attachement des citoyens à leur pays et que la Belgique et sa capitale sortent renforcés. 3. Corruption publique et dépenses injustifiées Tout le monde a en tête l’affaire Augusta et le parti Socialiste, Berlaymont (tous les partis politiques), Sabena (tous les partis politiques), les logements sociaux, Charleroi (50 inculpations) et le Parti Socialiste, paradoxal, le parti socialiste défend les pauvres mais les volent aussi. La révolution belge de 1830 était fiscale avec violence et demain elle sera fiscale et pacifique. En effet il n’y a aucun problème de co-existence entre les citoyens flamands, bruxellois et wallons, mais bien un problème de gestion de Association belge des contribuables 3 la caisse publique à tous les niveaux niveau de pouvoir. Le terreau du séparatisme est l’immobilisme et la corruption politique. Pour refonder l’état belge, il faut absolument refonder le système fiscal et parafiscal, en luttant contre la corruption publique, les dépenses injustifiées ainsi que la fraude fiscale et sociale, dans le but de garantir une Belgique fédérale forte, stable, efficace et unie. Wallons, Bruxellois et Flamands ont un point commun : ils sont soumis à un impôt fédéral, le plus élevé au monde, qui rabote au moins 55 % du revenu de leur travail. Pour sortir de cette situation intenable il faut absolument diminuer les dépenses publiques de fonctionnement et augmenter le nombre des contribuables en luttant contre la corruption et les fraudes (fiscales et sociales). Toute autre politique sera suicidaire pour notre pays. L’Association belge des contribuables a organisé 5 forums fiscaux qui traitaient le défi fiscal. En Belgique il n’y a eu aucune étude sérieuse sur l’évaluation quantitative du montant global annuel de la corruption et les dépenses publique injustifiées. Mais dans le rapport annuel de Transparency International (organisation de lutte contre la corruption), on occupe la 21ème place sur 180 pays étudiés (voir article de l’Echo du 25 septembre 2007). Montant = ? ? ? en euros Une Commission parlementaire s’impose pour voir clair, car la corruption publique (impôt furtif qui in fine touche tous les contribuables) est un poison qui tue la liberté et aussi un impôt invisible au radar sur les contribuables. 4. Fraudes Depuis 1999 les gouvernements successifs belges et tout particulièrement le Ministre des Finances ont intensifié la lutte contre les fraudes mais il faut continuer ce défi avec plus de moyens et une nouvelle organisation pour améliorer le bilan. La lutte contre la fraude fiscale, sociale et toutes les diverses fraudes est un devoir de tout état, gouvernement démocratique et citoyen. Il faut sortir de cette situation invraisemblable d’un pays à la solidarité généreuse, mais pas assez ferme contre la fraude. Il faut déclarer la guerre aux fraudeurs en tout genre. C’est une question de morale, d’éthique. Il faut aussi remettre ces somme colossales aux contribuables sous forme de diminution d’impôts et taxes dans le but d’augmenter la productivité de nos entreprises, de maintenir l’emploi en Belgique et d’éviter les délocalisations massives vers les pays où les coût salariaux sont faibles. C’est une façon légitime d’augmenter les recettes de l’Etat pour financer des politiques efficaces. Donc il faut désigner un monsieur FRAUDE. Des études britanniques et de l’OCDE estiment en effet que la fraude fiscale et sociale représentent 1,7 à 2,3 % du P.I.B (produit intérieur brut). Les fraudes liées aux prestations sociales sont elles aussi énormes et représentent 2,3 % du montant total de ces prestations. Association belge des contribuables 4 Sans surprise, ce sont les fraudes à la TVA et le travail au noir qui coûtent le plus cher à l’Etat, c.-à.-d. à ses actionnaires, les contribuables. 4.1 . Fraude fiscale Les acteurs : Quelques contribuables non civiques : les entreprises, les commerçants et les personnes physiques et surtout ceux qui viennent des pays émergents et les immigrés clandestins. Les causes : pression fiscale et parafiscale très élevées, législation fiscale très complexe et contrôle insuffisant. Types de fraudes fiscale : la TVA, les impôts sur les sociétés, impôts sur les revenus, impôts locaux, autres, .... Montant global estimé : 3 à 4 milliards d’euros par an. Plan de lutte de l’ABC : diminution de la pression fiscale et parafiscale sur tout les contribuables pour sortir de ce goulag fiscal, simplification du code des impôts, éducation des contribuables contre la fraude et la répression s’il faut (prison). cela exige aussi de nouvelles organisations et façons de travailler, avec une meilleure coordination entres les services fiscaux, sociaux, la police, la justice (indépendance de la justice pose problème en Belgique et c’est un grand chantier pour l’orange bleue) et une plus grande coopération européenne. En Belgique il faut créer une division mixte composés de la police et des contrôleurs fiscaux de rue, pour contrôler sur la voix publique certains étrangers qui font des activités illégales et le travail au noir. 4.2. Fraude sociale Les Acteurs : les entreprises qui emploient des travailleurs en noir, les faux chômeurs (ceux qui ne veulent pas travailler), les faux immigrés, les faux handicapés, et tous les faux allocataires sociaux qui profitent de notre système de sécurité sociale aux dépens des autres citoyens contribuables. Les causes : cotisations sociales très élevées, législation sociale complexe et chaotique, système inefficace du contrôle des allocataires sociaux (chômeurs,...) et la culture « de profiter » et du loisir permanent (les jeunes ne veulent plus travailler et la Belgique a fêté son premier chômeur qui n’a jamais travailler dans sa vie en passant de l’école secondaire à la pension, ...) Types de fraudes sociales : travail au noir , fraude aux allocations familiales, fraudes aux cotisations sociales, fraudes aux indemnisations de chômage, ...... Association belge des contribuables 5 Montant global estimé : 4 à 7 milliards d’euros par an. Plan de lutte de l’ABC : diminution des cotisations sociales, voir les supprimer dans certains cas (la construction et la restauration), diminution de la TVA de 21% à 6% pour les deux secteurs précités. Simplification de la législation sociale, mieux coordonner et cibler les contrôles et échanges des informations entre les citoyens, les contrôleurs sociaux , la police et la justice et créer la police sociale de rue (voir plus haut le fonctionnement de la police fiscale de rue). 5. Coût de l’inefficacité de la fonction publique Voir l’étude de l’OCDE et du Professeur Rudy Aernoudt Les acteurs : les fonctionnaires et les mandataires politiques Les causes : trop de fonctionnaires et de mandataires politiques pour un petit pays de 10,5 millions d’habitants, productivité très faible, absentéisme, lenteur administrative, inflation de règlements et lois absurdes de tout genre. Montant global estimé : 8 à 10 milliards d’euros par an. Plan de réforme de la fonction publique de l’ABC : diminuer le nombre des fonctionnaires et des mandataires politiques, instaurer une fiche de productivité pour les fonctionnaires et les mandataires politiques et une meilleure organisation de la fonction publique en accord avec le principe de l’équité fiscale. 6. Conclusions L’Association belges des contribuables, syndicat fiscal de défense des intérêts de tous les contribuables, continuera à lutter contre les diverses fraudes fiscales et sociales, la corruption publique et les dépenses injustifiées. Le montant global estimé de la corruption et des fraudes fiscale et sociale cumulées en Belgique est de 15 à 20 milliards d’euros. L’ABC exige que le gouvernement récupère chaque année ces sommes colossales et les remette aux actionnaires de l’état belge, c.-à.-d. les contribuables sous forme de : - - augmentation des salaires des travailleurs et des pensions diminution des impôts et des cotisations sociales pour donner du carburant à l’économie, éviter les délocalisations et créer plus d’emploi pour redonner espoir aux jeunes (valorisation du travail ) plus de social pour les vrais allocataires sociaux et combattre les profiteurs du système. investir dans l’école, la formation, et recherche et développement refinancer et valoriser la capitale de notre pays : BRUXELLES limiter dans le temps les allocations de chômage Association belge des contribuables 6 Nous proposons la création d’une commission parlementaire de lutte contre la corruption publique et les fraudes fiscale et sociale. Les objectifs de cette commission seront d’étudier les acteurs, les causes, les types, les montants et d’élaborer un plan de lutte en regroupant tous les services de lutte contre la corruption publique et les fraudes en un seul et unique ministère ou agence indépendante du monde politique et qui rendra des comptes au parlement une fois par mois en établissant des indices et indicateurs de corruption et fraudes. L’ABC, syndicat fiscal propose l’appellation suivante pour bien sensibiliser les citoyens et le monde politique aux problématiques de corruption publique et les fraudes, qui coûtent très chers à l’état belge et à ses actionnaires, les contribuables. Ministère fédéral de lutte contre la corruption et les fraudes ( M.L.C.C.F ) ou Agence fédérale de lutte contre la corruption et les fraudes ( A.L.C.C.F ) Notre combat c’est l’équité fiscale pour tous et l’amélioration du bien-être de tous les belges et surtout des plus faibles. Dans les jours qui viennent l’ABC, syndicat fiscal, compte organiser une rencontre avec le formateur Monsieur Yves Leterme pour lui remettre les travaux et les propositions de notre syndicat fiscal ainsi que les caisses noires qui représentent la corruption publique et les fraudes fiscales et sociales. Ces caisses noires sont à déposer dans son futur bureau de Premier Ministre de tous les belges. Le futur Premier Ministre doit faire de la lutte contre la corruption politique et les fraudes fiscales et sociales, une priorité de son action gouvernementale. Récupérer les 20 milliards d’euros de corruption politique et les fraudes fiscales et sociales est plus rentable pour les contribuables belges que de parler et perdre le temps dans les réformes institutionnelles stériles et contre le bien-être du peuple belge. Nous terminons ce travail en remerciant tous les contribuables qui de près ou de loin ont contribué à ce rapport. Nous rappelons la philosophie de Sir Winston Churchill, Premier Ministre britannique durant la deuxième guerre mondiale : « Success is the ability to go from one failure to another with no loss of enthusiasm ». Merci à la presse. Association belge des contribuables 7