ventes au tribunal du pareil au même
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ventes au tribunal du pareil au même
ECHOS JUDICIAIRES GIRONDINS - No 6020 10 MARDI 17 SEPTEMBRE 2013 ventes au tribunal résultats du 12 septembre Bordeaux N° ROLE AVOCAT NATURE DES BIENS COMMUNE ADRESSE MISE A PRIX ADJUGEE A 12/121 EXEME ACTION MAISON BELIN-BELIET 2 Lot Le Braou 110.000 Me NAVEILHAN 132.000 12/138 SCP JOLY-CUTURI APPARTEMENT T2 AUDENGE rue René Dumont Apt 110 - 1er étage Rés. Les Jardins du Littoral 23.500 Me BOCHE-ANNIC 79.000 12/222 SCP JOLY-CUTURI MAISON BLANQUEFORT 41 B av du 8 Mai 99.000 Vente non requise 13/46 EXEME ACTION BIENS ET DROITS IMMOBILIERS BORDEAUX 4 cours Alsace Lorraine et 49 rue Sainte-Colombe 45.000 Vente non requise 13/47 EXEME ACTION BATIMENT A USAGE DE GRANGE PRÉCHAC rue de la Concorde 9.000 Vente non requise 13/53 Cabinet FORZYBOCHE-ANNICMICHON MAISON SAINT-SULPICEET-CAMEYRAC 1 rue Magnan Nord 70.000 Vente non requise 13/61 Cabinet FORZYBOCHE-ANNICMICHON IMMEUBLE TALENCE 7 rue Emile Loubert 200.000 Me MICHON 375.000 13/73 Cabinet COULAUD-PILLET MAISON AVEC TERRAIN LACANAU-OCÉAN 6 route de l’Atlantique Lieu-dit Le Huga 20.000 Me EYCHENNE 92.000 13/88 SCP ANDRIEU-HADJADJ MAISON LARUSCADE Lieu-dit Les Placottes Nord 35.000 Me LAROZE 36.000 BILLET D’HUMEUR du pareil au même O N a rarement l’occasion de s’amuser en ces temps troublés. Aussi ai-je savouré à sa juste valeur la passe d’armes entre Arnold (Ce n’est pas son vrai prénom), député Senestre qui nous a fait l’honneur de sa visite, et Jean, à propos du dernier débat sur les retraites. Jean s’était élevé contre le maintien des régimes spéciaux de retraite décidé par le Président en ces temps d’économies et de nécessité de sacrifices «équitablement partagés» selon les dires du Gouvernement. Il trouvait scandaleux que, année après année, les déficits de ces cita- delles soient pris en charge par les contribuables ou les cotisants du régime général. Arnold avait défendu cette position présidentielle, bec et ongles, arguant que les titulaires de ces régimes spéciaux n’étaient pas des privilégiés car les avantages dont ils bénéficiaient étaient contrebalancés par des inconvénients d’un montant égal. Jean, manifestement, n’attendait que cela et il saisit la balle au bond: « Monsieur le Député, Voilà qui règle le problème de la plus agréable façon. Puisque «l’un dans l’autre» (pour re- prendre votre si poétique formule), les désavantages subis par les bénéficiaires de ces régimes spéciaux compensent leurs privilèges et qu’il n’y a pas d’avantages exorbitants, il n’y a donc aucun sacrifice particulier à leur demander pour supprimer ces exceptions et mettre tous les citoyens au même niveau. On peut, sans dommage pour eux, unifier tout cela (mis à part quelques rares cas particuliers comme les danseurs de l’opéra et les chauffeurs de locomotives à vapeur), faisant enfin régner cette égalité que vous prônez, dont vous vous autoproclamez les défenseurs mais que vous renâcleriez à mettre en œuvre dès que cela touche votre clientèle électorale. Vous feriez, en prime, des économies substantielles, n’ayant plus qu’une seule Caisse de retraites au lieu d’un grand nombre». Un grand silence s’en est suivi. À voir la tête d’Arnold, je ne suis pas sûr qu’il ait été convaincu par l’intervention de Jean. Se pourrait-il que son «c’est du pareil au même» n’ait pas, dans sa bouche, la même signification que dans la nôtre? Le Papyravien