facteur et restaurateur de harpes - Institut National des Métiers d`Art
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facteur et restaurateur de harpes - Institut National des Métiers d`Art
FACTEUR ET RESTAURATEUR DE HARPES FACTEUR ET RESTAURATEUR DE HARPES MÉTIER Facteur vient du latin facto, celui qui fait. Le facteur de harpes est donc celui qui fabrique les harpes. Dérivant directement de l’arc musical, la harpe connue comme l’un des plus anciens instruments à cordes pincées a beaucoup évolué au fil du temps. Il existe aujourd’hui plus d’une dizaine de sortes de harpes. Toutes sont triangulaires et constituées de trois pièces principales : un corps sonore, composé d’une caisse de résonance sur laquelle est collée la table d’harmonie, une console en col de cygne et une colonne reliant ces deux dernières parties entre elles. Le tout, repose sur un socle. Les cordes tendues entre le corps sonore et la console sont parallèles et de longueur progressive. Celles proches du harpiste, les plus courtes, correspondent aux notes les plus aigues ; les plus éloignées, aux plus graves. Les deux types de harpes les plus jouées en France sont les harpes dites celtiques et les harpes classiques à pédales, dites aussi de concert. La harpe celtique apparue en Irlande au début de l’ère chrétienne se reconnaît à sa petite taille et à sa colonne cintrée vers l’extérieur. Elle compte aujourd’hui une trentaine de cordes. Des sillets métalliques fixés sur la console et sur lesquels les cordes viennent s’appuyer, définissent la longueur vibrante de chaque corde et ainsi les notes émises. Des palettes (appelées aussi leviers) également fixées sur la console, permettent, lorsqu’elles sont basculées manuellement, d’arrêter les cordes contre des contre-sillets raccourcissant ainsi leurs longueurs vibrantes et élevant leurs sonorités d’un demi-ton. Cette mécanique, apparue au XVIIè siècle, rend possible le jeu d’altérations (bémols, bécarres, dièses). Ce n’est qu’au début du XVIIIè siècle que la harpe à pédales voit le jour. Un système de tringles situées dans la colonne et reliées aux cordes par une ingénieuse mécanique contenue dans la console permet au harpiste d’élever le son des cordes d’un demi-ton par un simple mouvement de pédales logées dans le socle de la harpe. Mais ce n’est véritablement que l’invention du double mouvement au début du XIXè siècle par Sébastien Erard qui donna naissance à la harpe moderne et la hissa au rang des autres instruments. Erard remplaça les anciennes palettes et les contre-sillets par une puis deux « fourchettes », disques munis de deux petites dents cuivrées placés l’un en dessous de l’autre sur la corde, et imagina un pédalier à double niveau. Lorsqu’une pédale est enclenchée, l’axe des disques tourne, les dents viennent serrer la corde raccourcissant ainsi sa longueur vibrante. Grâce à ce système, chaque corde peut donc être raccourcie deux fois d'un demi-ton par un double mouvement des pédales selon qu’on la place dans une encoche ou dans une autre. Chacune des sept pédales correspond à une note de l’octave et actionne l’ensemble des cordes de la harpe correspondant à cette note. Le rappel des pédales est obtenu par un ressort placé à l’intérieur du pédalier. De par leurs différences, harpes celtiques et harpes à pédales ne peuvent répondre au même processus de fabrication. La facture des harpes à pédales, en raison de la complexité de leur mécanique, plus de 1500 pièces, est en partie industrialisée. En revanche, la facture de harpes celtiques peut demeurer entièrement artisanale. Il n’existe pas de standard pour la harpe celtique qui peut être déclinée dans toutes les tailles et toutes les formes. La harpe qu’elle soit celtique ou à pédales, est principalement composée de bois. La connaissance et le choix du bois sont donc essentiels dans la facture de harpe. Le facteur de harpe doit prendre en compte des contraintes techniques et esthétiques. La traction des cordes sur les différentes parties de la harpe étant extrêmement importante, caisse de résonance, console et colonne doivent être fabriquées dans un bois très robuste qui ne doit pas non plus être trop lourd sans quoi il ne sonnerait plus musicalement. Les facteurs de harpes utilisent ainsi souvent le noyer, le merisier ou le saule. Seule la table d’harmonie doit être issue d’une essence souple et malléable. Le facteur de harpes commence donc par choisir le bois qui doit ensuite sécher longtemps afin de prendre ses déformations définitives. Les blocs de bois sont alors débités et façonnés afin de créer les différentes pièces de la harpe. Chaque courbe de la console, hauteur de la colonne et forme de la caisse déterminent une certaine qualité de son. Aujourd’hui, la plupart des corps sonores sont arrondis et présentent la forme d’un tronc de cône coupé en deux dans le sens de sa longueur. Traditionnellement, la caisse de résonance est constituée de sept lattes collées chant contre chant autour d’un moule composé d’une tête de corps à son extrémité la plus fine, de plusieurs arceaux et d’un châssis à son extrémité la plus large. Une latte centrale dans laquelle sont creusées les ouïes (ouvertures permettant de laisser passer le son) est disposée en premier, puis, trois latérales de chaque côté. Cette technique (dite du moule en dedans) est encore utilisée par beaucoup de facteurs de harpes celtiques. En revanche, pour la facture de harpes à pédales, les lattes latérales sont remplacées par des éclisses cintrées, composées de plusieurs feuillets de bois collés les uns sur les autres. Comme son nom l’indique, le corps sonore joue un rôle prépondérant dans la qualité du son. Il permet à la table d’harmonie d’entrer en résonance avec la corde. La table d’harmonie est quant à elle la partie qui contribue le plus à donner à chaque harpe un son qui lui est propre. L’équilibre recherché et propre à chaque harpe, entre les notes basses, mediums et aigues dépend de son épaisseur. La table doit être épaisse pour les graves, plus mince pour les aigues. Le facteur doit ainsi l’amincir progressivement aux endroits voulus. La table d’harmonie est souvent fabriquée en épicéa et toujours constituée de planchettes de résineux posées en travers de la partie plate du corps sonore et collées sur chant les unes aux autres. Le travail du bois « en travers » permet d’offrir une résistance maximale à la traction des cordes. La résistance de la table est également renforcée par la pose d’un chevalet et d’un contre-chevalet, lattes de bois épousant en son milieu le dessus et le dessous de la table sur toute sa hauteur et dans lesquelles viennent reposer les cordes. Le facteur de harpe façonne ensuite puis éventuellement sculpte, cisèle ou orne la colonne et la console de la harpe. La colonne d’une harpe celtique est souvent issue d’une seule pièce de bois alors que celles des harpes à pédales sont constituées de deux ou plusieurs pièces de bois collées entre elles et creusées d’une rainure qui permet le passage des tringles. La console d’une harpe peut être faite soit de plusieurs plis de bois aux fils inversés permettant de mieux résister aux déformations ; soit de bois contre-collé recouvert d’un placage de bois précieux. Partie élégante de la harpe, la console reçoit la mécanique qui est fixée directement sur la console pour les harpes celtiques, ou contenue entre deux plaques de métal fixées en-dessous pour les harpes de concert. Une fois toutes les pièces façonnées, le facteur de harpe procède au montage de celles-ci. L’assemblage du corps sonore, de la console et de la colonne est réalisé par tenon et mortaise, parfois chevillé, parfois collé. La console, terminée par la culée, repose sur le haut du corps sonore ; la colonne sur la table d’harmonie pour les harpes celtiques et sur une plaque qui prolonge le fond de la caisse pour les harpes à pédales. Lorsqu’il s’agit de petites harpes, la tension du plan de cordes suffit parfois à elle seule à maintenir assemblées les trois parties de la harpe. La harpe est ensuite vernie ou cirée, éventuellement laquée ou dorée. Enfin, en dernier lieu, le facteur de harpes procède au montage et au réglage des cordes. Maintenues autour de barrettes, les cordes passent par les ouïes, au travers du contre-chevalet, de la table d’harmonie et des œillets du chevalet pour venir se tendre enroulées autour de chevilles situées sur le haut de la console. Les chevilles permettent d’accorder les cordes au moyen d’une clé d’accord. Les cordes sont traditionnellement fabriquées à partir de boyau et de nylon (ou de métal pour les petites harpes celtiques dites bardiques). Les cordes les plus graves des harpes à pédales sont filées, c'est-à-dire renforcées par un fil de métal. Chevilles, sillets et fourchettes sont positionnés sur la console avant l’assemblage de la harpe alors que les palettes et les contre-sillets ne sont posés qu’une fois les cordes tendues. Le positionnement des contre sillets et des fourchettes détermine la justesse du demi-ton obtenu. Une fois la harpe construite et accordée, le facteur vérifie la justesse de chaque corde. Il cherche à éliminer notes creuses et frisements, notes dont la sonorité est affectée en raison d’interférences qui se créent dans la caisse de résonance ou au niveau des cordes. La sonorité d'une harpe résulte à la fois de la qualité, des dimensions et épaisseurs du bois utilisé pour la table ; du volume de la caisse ; des positions et dimensions des "ouies" ; de la qualité, longueur et diamètre des cordes et aussi de la qualité des vernis et colles utilisés. La fabrication de harpes est donc un condensé de nombreux métiers. Le facteur de harpes est tour à tour menuisier, ébéniste, sculpteur, décorateur, mécanicien, vernisseur, musicien…. La facture d’une harpe est un travail long et minutieux. Celle d’une harpe celtique demande environ 200 heures de travail ; celle d’une harpe à pédales, 3 à 4 mois. Les harpes celtiques nécessitent peu d'intervention de réglage. Les harpes à pédales, en revanche, sont révisées une fois par an pour certains professionnels ou conservatoires, mais peuvent parfois rester jouables pendants plusieurs années sans aucun réglage. Il est très difficile d’apprécier l’état de la mécanique d’une harpe car l’essentiel se trouve caché entre deux plaques fixées sous la console. Il est pourtant primordial de soigner et d’entretenir régulièrement cette partie de la harpe. Le réglage est un ensemble d’opérations qui doit être fait par un technicien confirmé. C’est la principale activité du restaurateur de harpes. Le réglage d’une harpe concerne essentiellement trois parties : le pédalier, les tringles et la mécanique. Le pédalier doit être discret, fluide et précis. Les tringles qui transmettent le mouvement des pédales doivent être réglées à la bonne longueur. La mécanique qui supporte le travail incessant de transposition doit être ajustée de façon à obtenir un demi-ton juste et un son pur et puissant. Le restaurateur joue pour cela sur la longueur des tringles mais aussi le positionnement des fourchettes, le diamètre des cordes… C’est un travail extrêmement délicat qui exige beaucoup d’habileté et d’attention pour ne pas mélanger les pièces. Une réparation peut demander plus de cent heures de travail en comptant la dépose, le remontage de toutes les pièces de la mécanique. Le restaurateur de harpes effectue par ailleurs des travaux d’ébénisterie lorsque des parties en bois de la harpe souvent l’extrémité de la console viennent à se fendre ou à se casser ; ou lors de la restauration de harpes anciennes dont l’intérieur des caisses de résonance doit parfois être entièrement reconstitué et consolidé. Le détablage puis le retablage de la table provoquent alors aussi des dégâts qui devront à leur tour être réparés. FORMATIONS Il n’existe aucune formation, hormis sur le terrain, pour la facture de harpe. Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/ Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet : http://www.institut-metiersdart.org/ Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses des centres de formations en Europe. ENVIRONNEMENT Jusque dans les années 1950, seule la harpe classique était jouée en France. Après avoir connu son apogée au Moyen Age, la harpe dite celtique avait alors complètement disparu en France et dans les pays celtes comme en Irlande où Cromwell l’avait faite interdire au XVIIè siècle. C’est en Bretagne et au début des années 50 que Jord Cochevelou, musicien et luthier amateur, a réintroduit d’après les plans de Gildas Jaffrennou, la harpe celtique. Son fils, Alan Stivell, est considéré comme la cheville ouvrière de la renaissance de la harpe celtique. Harpiste, il a, par le succès de sa musique, suscité un regain d’intérêt pour cet instrument non seulement en Bretagne mais jusque dans les pays celtes et ailleurs dans le monde. La harpe celtique connaît aujourd’hui un engouement très fort. Elle est devenue partie intégrale de l'interprétation de musique celtique et folklorique et a également amené un développement de la harpe classique. Des écoles s’ouvrent et font apprécier l’instrument à un grand nombre d’amateurs. Beaucoup de jeunes débutent l’étude de la harpe sur la harpe celtique. Paradoxalement, on estime à seulement une vingtaine le nombre de facteurs de harpes celtiques en France. En dehors de l’entreprise Camac, il s’agit d’artisans indépendants. Ce sont les Etats-Unis qui en comptent aujourd’hui le plus grand nombre. Il en est de même pour la harpe à pédales. Alors que suite aux inventions du français Sébastien Erard, la facture de harpes demeura longtemps une spécialité française, l’entreprise Camac installée dans la région de Nantes est aujourd’hui le seul facteur de harpe à pédales en France et ce sont les harpes Salvi (italiennes) et Lyon&Healy (américaines), qui se disputent le marché mondial. Il n’existe pas plus d’une dizaine d’autres facteurs de harpes classiques dans le monde. La moitié du chiffre d’affaires de Camac est réalisé à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. Les ateliers Camac qui emploient une soixantaine de salariés fabriquent approximativement 400 harpes de concert par an et 2000 celtiques alors qu’un facteur de harpe celtique indépendant n’en fabrique qu’une dizaine. Certaines sont sur mesure. Les prix oscillent entre 2000 et 2500 euros pour les premières ; et entre 12000 et 15000 euros pour les secondes. En 2007, Camac a réalisé un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros, en croissance de 13%. Dans ses ateliers sont dessinées, forgées et soudées toutes les pièces de la mécanique des harpes et c’est auprès d’elle que beaucoup de luthiers de harpes celtiques se fournissent. La harpe est en constante évolution. Une nouvelle génération de harpe, les harpes électriques sont en train de voir le jour. Il s’agit d’instruments électriques, reliés à un système d’amplification qui élargit l’univers sonore de la harpe. ORGANISME PROFESSIONNEL Etant donné leur petit nombre, il n’existe pas de groupement professionnel pour les facteurs de harpes. Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI) 2 rue Henri Chevreau, 75020 Paris Tél. : 06 16 58 61 [email protected] http://www.csfimusique.com/ Depuis 1890, la Chambre Syndicale regroupe sociétés et artisans qui fabriquent, distribuent et exportent les instruments de musique et accessoires associés, ainsi que des éditeurs. Elle accueille également des revendeurs, et quatre associations professionnelles. Elle a pour objectifs l'accès au plus grand nombre à toutes les pratiques musicales et le développement des marchés de la facture instrumentale. SALONS ET MANIFESTATIONS Journées européennes des métiers d’art - JEMA, Annuel, avril Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. http://journeesdesmetiersdart.fr/ Les Journées Européennes des Métiers d’Art ( JEMA), initiées et coordonnées par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France. Musicora, à Paris, Annuel, 22 rue Michelet, 92100 Boulogne Billancourt Tél. : 01 73 30 00 40. [email protected] http://www.musicora.com Créé en 1985 autour du baroque et du classique, ce salon international a intégré le jazz puis les musiques actuelles. Il rassemble, chaque année autour d’un thème, à la fois amateurs et professionnels du monde musical et notamment les éditeurs, les facteurs d’instruments, les compositeurs et les musiciens. Les visiteurs peuvent y trouver des informations sur les métiers de la musique et assister à des concerts, des animations, des ateliers pédagogiques, des conférences et des débats. L’odyssée de la harpe Annuel, mois de mai Association des amis du conservatoire Auditorium de Bourg la Reine – 11/13 Bd Carnot – 92340 Bourg la Reine Tél. : 01 41 87 22 32 [email protected] http://www.harpblog.info/ Le conservatoire de Bourg La Reine dans son objectif de découverte de la musique présente le temps d’un week-end des concerts et spectacles autour de la harpe. En 2008, cette manifestation a permis d’entendre la célèbre harpe bleue Camac. Congrès mondial de la harpe Triennal. Prochaine édition juillet 2017 www.worldharpcongress.org Le congrès mondial de la harpe rassemble tous les trois ans dans un pays différent tous les professionnels et acteurs du monde de la harpe. Festival de la harpe en Avesnois Annuel, de septembre à février Association harpe en Avesnois Résidence le Prieuré – rue Vauban – 59600 Maubeuge Tél. : 03 27 64 13 72 [email protected] http://www.harpeenavesnois.com L’association Harpe en Avesnois organise chaque année sur son territoire dix jours de festival dont le rayonnement s’étend à l’étranger spécialement en Europe du Nord. Cette manifestation et notamment les masterclass visant à faire progresser de jeunes artistes, est soutenue par les facteurs de harpes Salvi et Camac. Rencontres internationales de harpe celtique de Dinan Annuel, juillet Comité des Rencontres Internationales de Harpe Celtique (CRIHC) Maison de la Harpe - Ti an Delenn 6, rue de l'Horloge - 22100 Dinan Tél. : 02 96 87 36 69 [email protected] http://www.harpe-celtique.com Depuis 1984, rendez-vous annuel des passionnés de harpe celtique, amateurs et professionnels. Lieu de rencontres et d’échanges entre luthiers, interprètes, professeurs, éditeurs et compositeurs. Concerts, stages, ateliers de lutherie, démonstrations se succèdent pendant une semaine à Dinan. Journées internationales de la harpe (Martinique, Guadeloupe, Guyane) Annuel, mois d’octobre Association Glissando http://journeesdelaharpe.free.fr/ Créées par la harpiste Claire Le Fur, ces journées permettent la rencontre de deux cultures musicales, caribéenne et celtique. Autour de la harpe, se mêlent musiques traditionnelles antillaises et bretonnes. Brussels Harp Festival Biennal, octobre Association Harpa Nova Chaussée de Wavre, 541 - 1390 Grez-Doiceau –Belgique Tél : 0494 412 812 [email protected] http://brusselsharpfestival.com/ Trois jours de festival visant à mieux faire connaître la harpe sous toutes ses formes, classique, celtique et notamment la harpe chromatique : harpe sans pédale à double rangée de cordes croisées permettant de jouer de nombreuses altérations. National Conference of the American Harp Society Biennal, Etats-Unis. Prochaine édition 2016 Atlanta http://www.harpsociety.org/ Ce congrès organisé par l’American Harp Society a pour objectif de stimuler l’apprentissage et la création musicale des harpistes, au travers de concerts, ateliers et rencontres, notamment avec les facteurs de harpes. HHS Conference and workshop Annuel, Etats-Unis [email protected] http://historicalharpsociety.org/ Colloque organisé par l’ Historical Harp Society, réunit harpistes, facteurs, musicologues et historiens autour de la harpe. Rencontres Internationales Harmoniques à Lausanne, Biennal (années paires), avril, Fondation harmoniques CP 1218, 1820 Montreux, Suisse. Tél. : 00 41 219 647 470. [email protected] http://www.harmoniques.ch Rassemblement international (conférences, visites guidées, récitals et concerts) de musiciens, musicologues, conservateurs de musées, restaurateurs et facteurs d'instruments autour d’instruments d’époque. Ce festival est organisé par la Fondation harmoniques soutenant la connaissance et la sauvegarde des instruments anciens. CONCOURS Prix de la facture instrumentale du Secrétariat d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation du ministère de la Culture et de Musicora, Secrétariat d'Etat aux PME, au commerce, à l'artisanat et à la consommation ; Mme Françoise Landais3-5 rue Barbet de Jouy 75007 Paris En 1991, le Ministère des PME rejoint par le Ministère de la Culture et de la Communication créait, en partenariat avec Musicora, le Prix Artisanat devenu en 2002 le Prix de la Facture instrumentale. Ce prix est destiné à récompenser un savoir-faire d’excellence représentant la haute facture française. SOURCES D’INFORMATION ORGANISMES Association internationale des harpistes et des amis de la harpe (AIHAH) 6 rue Rollin, 75005 Paris http://www.aiharpe.org/ Fondée en France en 1962, l'Association Internationale des Harpistes et Amis de la Harpe se veut lieu d’information et de communication sur toute l’actualité liée à la harpe : manifestations, concerts, stages, écoles, luthiers. Elle cherche également à développer l’esprit de création et de recherche sur la harpe. Les Amis de la harpe 75, avenue Valrose – 06100 Nice [email protected] http://www.harpe.org/ Entre autres activités, cette association niçoise propose la visite de l’usine de fabrication des harpes Salvi. Association harpe en Avesnois Résidence le Prieuré – rue Vauban – 59600 Maubeuge Tél. : 03 27 64 13 72 [email protected] http://www.harpeenavesnois.com Cette association a pour objectif de promouvoir la harpe sous toutes ses formes, ainsi que les harpistes, débutants ou confirmés. Elle organise chaque année un festival et des masterclass soutenus par les facteurs Camac et Salvi. Comité des Rencontres Internationales de Harpe Celtique de Dinan (CRIHC) 6, rue de l’Horloge, 22100 Dinan. Tél. : 02 96 87 36 69. [email protected] http://www.harpe-celtique.com/ Association dont le but est de promouvoir la harpe celtique, sous toutes ses formes. Elle organise notamment les rencontres internationales de harpe celtique et gère la Maison de la harpe à Dinan. Hent Telenn Breizh Kerguz, 29410 Plouneour-Menez Tel. : 02 98 78 93 25 http://www.henttelennbreizh.net/ Cette association dont l’objectif est de faire redécouvrir la harpe celtique ancienne à cordes de bronze, jouée au Moyen Age par les Bretons et les Gaëls, fabrique des répliques de harpes historiques médiévales, en s’attachant à respecter les techniques de fabrication anciennes. La Corde d’argent 9, rue des Roses – 95870 Bezons Tél. : 01 39 61 58 01 [email protected] http://www.harpeceltique.com Cette association œuvre pour le développement et la diffusion de la musique traditionnelle à travers la harpe celtique. Elle propose notamment des ateliers et des stages. Association Harpa Nova (ASBL) Chaussée de Wavre, 541 - 1390 Grez-Doiceau – Belgique. [email protected] http://www.harpanova.com/ L'association Harpa Nova a été créée en 2006 afin de promouvoir la harpe et éviter la disparition de la harpe chromatique. Bien que permettant de jouer de nombreuses altérations, la harpe chromatique qui fut pourtant célèbre en France et en Belgique a été progressivement abandonnée et n’est plus enseignée qu’en Belgique. Comité de l’Association Suisse de la Harpe http://swissharp.org/fr.html Créée en 1988 afin de constituer un lien entre les harpistes, amateurs ou professionnels, l’association a pour but de mieux faire connaître la harpe auprès du grand public. Elle cherche également à encourager la composition musicale et pour cela elle organise des rencontres, séminaires, stages et expositions American Harp Society (AHS) 624 Crystal Avenue, Findlay, OH 45840, États Unis Tél.: 805-410-4277. [email protected] www.harpsociety.org Association américaine dont le but est de promouvoir la harpe et d’encourager la composition musicale destinée à cet instrument. Elle organise tous les deux ans la National Conference of the American Harp Society. Historical Harp Society [email protected] http://historicalharpsociety.org/ Association qui a pour objectif de développer la connaissance de l’histoire, de la facture et de la technique des harpes anciennes. LIEUX RESSOURCES Cité de la musique – Philharmonie 2, 221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Tél. : 01 44 84 89 45. Fax. : 01 44 84 46 43. [email protected] http://mediatheque.cite-musique.fr http://www.cite-musique.fr Inaugurée en 1995, la Cité de la musique est un lieu privilégié d’échanges culturels, à travers ses concerts, son musée et ses expositions, ses centres de documentation, ses activités pédagogiques et éditoriales destinées aux adultes et aux jeunes. La médiathèque de la Cité de la musique couvre tous les domaines de la vie musicale, des genres et styles musicaux (classique, jazz, musiques traditionnelles). Sa vocation est de conjuguer service grand public (jeunes, amateurs, mélomanes) et service spécialisé (étudiants, chercheurs, enseignants, musiciens, facteurs d’instruments). Espace Camac 92, rue Petit - 75019 PARIS Tél. : 01 40 40 08 40 http://www.camac-harps.com/fr/shop/l-espace-camac-paris Ouvert depuis juin 2004, l’Espace Camac est un lieu entièrement dédié à la harpe et aux harpistes. 200 m2 de salon d’exposition, un atelier de réglage, deux studios de travail insonorisés et une salle de spectacle de 150 places en font un lieu privilégié de rencontres et d’échanges où solistes, concertistes, professeurs et élèves, peuvent venir essayer les harpes provenant des ateliers Camac, participer à un stage, assister à un concert ou encore s’adonner à quelques heures de répétition. L’Instrumentarium 35 rue Fondary - 75015 Paris Tél. : 01 45 61 04 32 [email protected] http://www.harpe.com/ Distributeur exclusif des harpes celtiques ou à pédales de marques Salvi et Lyon&Healy, l’Instrumentarium, au-delà de ses salles d’exposition met à la disposition des harpistes un studio où ces derniers peuvent s’exercer, un atelier de réparation et de réglage des harpes et aussi une librairie musicale entièrement consacrée à la harpe. Des professionnels sont là pour apporter leurs conseils et expertise. Musée de la harpe – Victor Salvi (museo dell’arpa) via Rossana, 7 - 12026 Piasco (CN) Italia Tel.: +39 0175.270510 [email protected] http://www.museodellarpavictorsalvi.it/ Ouvert en 2006, le Musée de la Harpe Victor Salvi est le premier musée au monde entièrement dédié à la harpe et à son histoire. La Maison de la Harpe Maison de la Harpe- Ti an Delenn 6, rue de l'Horloge - 22100 Dinan Tél. : 02 96 87 36 69 http://www.harpe-celtique.fr/maisondelaharpe/ Seul centre de ressources pour la harpe celtique en Europe, la Maison de la Harpe, gérée par le CRIHC a ouvert ses portes en 2003 au coeur de la cité médiévale de Dinan. Elle se veut lieu d’information, d’échanges et de rencontres autour de la harpe celtique. Tout au long de l’année, diverses animations, ateliers, expositions sont proposés afin de faire découvrir cet instrument à des publics jeunes et adultes. Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM) 71, avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans. Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39. [email protected] [email protected] http://www.itemm.fr L’ITEMM est à la fois un centre national de formation d’apprentis, un centre de formation professionnelle continue, une école technique privée et un grand centre de documentation sur la facture instrumentale. Elle propose notamment en ligne un annuaire de professionnels ainsi que des notes d’information sur les métiers. Centre du Patrimoine de la facture instrumentale 11, rue des Frères Gréban – 72000 Le Mans Tél. : 02 43 43 81 05 [email protected] http://www.cpfi-lemans.com/spip/ Le CPFI dont la collection d’instruments de musique s’élève à plus de 2500 objets étudie à la fois l’histoire et le rôle social des instruments dans les différentes civilisations ainsi que leurs différentes techniques de fabrication et leurs évolutions. PRESSE Profession musique, Biannuel, 2 rue Chevreau, 75020 Paris Tél. : 06 16 58 61 51 [email protected] http://www.csfimusique.com La revue de la Chambre syndicale de la facture instrumentale fait un point sur l’actualité, les événements, ainsi que les initiatives en faveur de la musique. Musique & technique Annuel, 71 avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39. [email protected] http://www.itemm.fr La revue professionnelle de la facture instrumentale, éditée par l’Institut technologique européen des métiers de musique (ITEMM), propose plusieurs dossiers sur la technique, l’histoire et l’économie de la facture instrumentale. Harpinfo – L’instrumentarium Trimestriel, http://www.harpe.com Lettre d’information publiée par l’Instrumentarium résumant l’actualité de la maison et du monde de la harpe en général. Chaque bulletin aborde un point technique, notamment sur la facture de harpe. Le Journal des harpistes – AIHAH Semestriel, http://www.aiharpe.org/Textes/Accueil2/Acc4a.html Bulletin édité par l’ AIHAH qui présente les actualités du monde de la harpe. HHS Bulletin Trimestriel, http://www.historicalharps.org/ Bulletin de l’Historical Harp Society. Propose un compte-rendu des activités de l’association et des articles sur les harpes anciennes. American Harp Journal Bi-annuel, http://www.harpsociety.org/ Publication de l’American Harp Society. SITES INTERNET http://www.salviharps.it/ Le site de la maison Salvi présente, en anglais ou italien, l’histoire de ce grand facteur de harpes, son art, ses spécificités, son savoir-faire, ses recherches et ses innovations. Il présente également toute la gamme de harpes proposées par Salvi. http://www.lyonhealy.com/ Le site du facteur Lyon & Healy présente également son art et son histoire. L’importance du choix du bois y est détaillée, du respect des méthodes de travail traditionnelles. Y sont aussi décrits les engagements de la maison dans le monde de la harpe d’aujourd’hui. http://www.camac-harps.com/ La maison Camac présente sur son site son histoire, de la facture de harpes celtiques à celle des harpes à pédales ; son savoir-faire, ses ambitions, ses défis. Des photos des ateliers de Mouzeil laissent deviner la précision du travail de facteur de harpes. http://www.venusharps.com/ Site en anglais du facteur W&W Musical Instrument Company, fabriquant des harpes Vénus. Quelques pages sont consacrées à son histoire et à son savoir-faire. http://www.harpebudin.com/ Le magasin de la Harpe à Paris, vendeur et restaurateur de harpes, offre sur son site toute une série de conseils d’entretien d’une harpe à pédale qui permettent de comprendre son fonctionnement et sa mécanique. Un forum permet d’échanger sur toute question relative à la harpe. Quelques pages sont également consacrées à certains grands facteurs de harpes. http://www.aiharpe.org/ Le site de l’association des harpistes et amis de la harpe présente une histoire détaillée de la harpe, de son évolution depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Y sont présentés les grands facteurs de harpes ainsi que toute l’actualité de la harpe : manifestations, stages, concerts, nouveautés …. http://www.aureharp.fr/harpe.php Aurélie Barbé, harpiste classique, décrit sur son site les différentes évolutions qu’a connues la harpe ; les différents types de harpe à pédales qui existent aujourd’hui et leurs fonctionnements. http://www.harpeceltique.com Le site de l’association La corde d’argent renvoie également aux sites des principaux facteurs de harpe celtique. Il explique aussi les différentes méthodes de fabrication des corps sonores. http://www.henttelennbreizh.net/ Le site de l’association Hent Telenn Breizh présente la harpe celtique ancienne, son fonctionnement ainsi que sa facture. Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité. POUR EN SAVOIR PLUS… Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource unique sur les métiers d’art : - Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet. - Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur. Institut National des Métiers d’art, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures [email protected] http://www.institut-metiersdart.org/ © INMA - 2015