journal d`annonces judiciaires, vente enbloc ou au détail
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Vingtième Année JOURNAL D'ANNONCES JUDICIAIRES, LITTÉRATURE & NOUVELLES. ÀBONNBMENTai : Un an, pour Issoire, . . . 5 fr. id. pour le Département, . G fr. id. hors du Département, . ¥ fr. Un Numéro I O c. CAISSE , ,'J.JS % AQDT 1 8 9 3 . Nous sommes dans la semaine des distributions de prix; tous les journaux: ceux de Paris, les grandes feuilles de province et mêrne les organes modestes comme le <Monitey,r d'Issoire .ouvrent avec . plaisir leurs colonnes, aux comptes-rendus de ces solennités si prisées par les élèves et aussi par les maîtres. Tandis -que nous relatons les succès de nos bons petits collégiens, fils dé petits propriétaires ou' de bourgeois, dont l'Université s'-efforce 'de faire des hommes honnêtes, des esprits droits, des citoyens > éclairés, les, ijournaux de Paris sont .remplis de détails sur les mérites. ;des .élèves, ides. lycées de Ja capitale, s sur les lauréats du Concours général. Le concours .général ,.qui aujourd'hui est double, car il a Jieu, d'un côté,, entre les différents établissements universitaires de la Seine et de Seine-;et-Oise, et de l!autre, entre, les lycées ,et collèges des départements, fut fondé en 1746 par la libéralité posthume du très illustre homme D. Lrojs Le,gendre, de son viva.nl chanoine de l'église parisienne! ainsi que le dit uù document publié par M. l'abbé Bouquet, dans son histoire de l'ancien collège d'Harcourt, * • • '. •. . Quel.a été le sort des lauréats, depuis l'année ' 4747 jusqu'à nos jours? ont ils jeté un vif éclat dans les lettres ou les sciences? ont ils tenu une place marquante dans le concert de l'humanité? sont-ils devenus, selon le mot de La Fontaine, dieu, table ou simplement ; cuvettei? Autant d'interrogations, auxquelles il ne serait pas facile de'répondre etiqui, ;ùue cfois résolues, pour1 aient, uplus d'une fois, justifier le vieux mot déjà connu du monde grec : vanités des vanités. Si nous feuilletons les palmarès d'ayant la Révolution palmarès imprimés .en latin, JIQUS trouvons des noms qui ont acquis de la célébrité à idivers titres : le poète André Chémer, .->M; ide Galonné ministre de Louis XVI, l'abbé Delille traducteur ;de Virgile-, le poète Joseph Dorât, le conventionnel Hérault de Séchelles, le critique Laharpe, le chimiste Lavoisier, Linguet historien de la Bastille, et enfin Maximilien Robespierre qui .remporta .neuf,prix ou accessits. M&ximilien ' Robespierre, (auréat du concpurs général ! Lés âmes timprées, ne ..vont pas manquer de dire que,les concours,,n^ne.nt,à tout, même à l'éphafaud, . . . . • . • . . • Gollèg-e g La Caisse d'Epargne d'Issoire, a reçu samedi dernier de 41 déposants dont 9 nouveaux, la somme de S2,578 fr. Le lendemain dimanche elle a remboursé 17,0214 fr. 84. ' *' , Annonces Judiciaires, 2 O c. la ligne Réclames et Avis diyers, d £ p c. ; la ligne Les Articles d'Agriculture et de Littérature sont insérés gratuitement. RUE DE CHATEAUDUN ET BOULEVARD DE LA MANLÏÈBE. D' . ANNONCES: O a s'afypnne à I s s o i r e , à rina.prim.erie , BOUNOURE ET OLLIER ^ Si nous parlions un peu. de Siam ; .c'est aiusi de l'actualité. D'abord à tout seigneur, tout honneur: le roi de ce beau pays d'extrême Orient a un nom qui doit être bien difficile à prononcer ou à écrire, car les journaux en donnent des versions variées ; il s'appelle, croyons-tnous, Kouhlakoulakarn,' ou quelque chose d'approchant; en tout cas, il y a de la corne... chez lui. Son armée se compose .d'iléphaots ..et de soldats. Les premiers ne sont guère redoutables; d'abord, les projectiles de nos armes modernes leur ..trouent facilement la peau, ensuite l'on s'ait qu'ils chargent à l'aveugle avec défenses .d'vooj/re. Les autres, dressés, à l'origine, par un cuisinier français du nom de Lamarque ,et aujourd'hui commandés par des officiers danois, ont igardé •; la marque de leur première instruction : ils préfèrent ,1e feu de la cuisine à celui du champ de bataille. 0 Quant à la marine du Siam, quelque. canonnières, elle est sous les ordres ,4u duc .4e /Richelieu (?) qui n'a rien de la grandeur de son antique homonyme : c'est un terrien devenu Ipjup de mer à la suite de nombreux avatars. On sait, ;d'ailleurs, que les canonnières du Siam ^nfônt jamais pu prendre ia ruer ; ce n'est pas elles qui, à leur première .sortie,,eussent pris à l'abordage, les vaisseaux français. Le différend. qui existait entre nous ,ot .le Siam «st arrangé et nous espérons que ces orientaux qui aiment à aller .à l'extrême, mieux éclairés sur leurs véritables intérêts,' vivront désormais avec nous en frères siamois. JKÀN Distribution d e s p r i x La Distribution des .prix aqx , élèves des écoles laïques de garçons ,et de filles d'Issoire aura lieu, le dimanche 6 août à 3 heures et demie du soir, dans la cour du collège * M. Durlgt inspecteur primée, ,o%jer ;$,8fca4$^« présidera cette cérémonie , i ,laqm>lle la Soçie'té lyrique prêtera son concours. La Société lyr^ue a .donné, ta semaine passée, dijux 'îoncertsidetpmt: l'un le jeudi, loutre le dimanche. Celui de jeudi avait, attiré une.;,foule, .considérable ; dimanche, il y a.y.ajt égaljBm.ept hequcoup de monde bien que le temps; ait été des plus, variables toute la jonrnée. Tous les auditeurs sont enchantés de ces agréables distractions qui, rompent la monotonie inhérente aux petites villes ; Us remarquent également que la Société travaille .et augmente son répertoire. La Cparine, une.;mazurka, Jrès.difficiletppur fanfare : Espana. ;une valse; au mouvement endiablé ;, Paillettes d'Or, flne.ipol.ka pour,piston, voilà quelles uns des morceaux tque J'pu. a applaudis avec plaisir. Tous,nos compliments au \fsujet de cette dernière polka, à ,M. Mansaid, piston solo, qui -a rendu les mille difficultés.(lu ;Qiorceau ,ayec une Xiqesse et une jjstessei:#onnan,tes: ,^[. Mansard est «n habile instrumentiste. Meniipnppns ,,a,ussi ,1e solo ,de baryton des Noces de JeçinneUe, fprt .bien enleyé .par M. Savignat, qui jeudi, dénier, • s'est également fait remarquer.dans un solo,de trombone. Les concerts de .nuit sçmt la greal attraction da ,1a saison pour .employer un mot fort en usage en Angleterre, mais bien français et ici fort juste. Demain jeudi, à 8 .h. 412 du soir, la Société Jyriqae dounera un Concert, place de la JtfQflJtagne. Nous donnons le programme ci-dessous : 1. Ouverture de la Poupée de Nuremberg, ADAM. 2. Dans les Bois (Fantaisie), A. VIOLOT 3. La Reine des Près (Valse), A. VIOXOT 4. Fantaisie sur Les Dragons de Villars, MAILLART. 5. Pour les Bambins (Polka), FAHBBACH- BiPVQÏANTS DE L'AVENIR («OCIÉTt CIVILS, RE KETRAlTl) Les i membres de, la .263" section sont prévenus que |a recette d'août, aura lieu Dimanc.lje prochain, à la Mairie, de i» h. ,à midi, etie 2 à 3 h. du soir. Cour d'assises La cour d'assises de JRiom, dans sa sessipn qui a commencé hier a condamné, à six ..ans de réclusion ,et déclaré déchu de la puissance paternelle : Renaud Antoine né le .26 juin 1846 à Orbe.il canton et arrondissement d'Issoire. Renaud Antoine était accusé de viol et d'attentat à la pud«ur sur la personne de sa propre 011e. Une course vélocipédique à Issoire Nous recevons la.,lettre suivante, avec prière 4'insérer : Monsieur le Directeur, Nous sommes dans la période du cyclisme et du cyclisme à outrance ; en effet, il est impossible aujourd'hui d'ouvrir un journal quelconque sans trouver le compte rendu de (tournois vélocipédiques courus ou l'annonce de courses à faire. Ce sera ainsi ,toute l'année, et le mouvement allant crescendo, probablement toujours. Issoire a suivi l'eugouement général ; dans l'espace d'une année, le nombre de ses sportmen s'eit considérablement accru : une société, le Guidon Issoirien, s'est constituée ; cette société marche à merveille, et ce qui est mieux, zeloce d'une manière incessante. C'est déjà un beau résultat, mais il serait encore iplus complet si le Guidon prenait l'initiative -d'une .course organisée à Issoire, à laquelle prendraient part ,tous les coureurs de la région. La piste est tou.te trouvée : c'est, le tour de ville .qui 3e prête admirablement à .ce genre de sport ; les coureurs seraient constamment sous les yeux du ipublic qui pourrait sans fatigue les suivre de l'œil et s'intéresser aux péripéties de la lutle. Reste la question de l'argent. Celle là est aussi facile à résoudre ; que des quêteurs veuillent bien se charger de passer en ville, ils ramasseront vite une somme suffisante pour constituer des prix sérieux, en outre ils trouverout de généreux donateurs qui .s'inscriront avec plaisir pour des prix en nature. Il est certain que cette fête sportive attirerait'beaucoup de monde dans notre ville et rappellerait les beaux jours du concours de musique de l'an dernier. Je serais très heureux si ma lettre pouvait contribuer À l'organisation de courses Vélocipédiques à Is3oire trop 'sevré de réjouissances agréables et lucratives pour ut>e partie de la ville. Veuillez agréer etc. NSMO, , PAPIERS PEINTS VENTE ENBLOC OU AU DÉTAIL D'UN I W rrOCK J E PAPIERS PEHIT8 •.pQurcauiedectmtion de commerce ,QhaB LLJQXJET, r u e d'Issoire 1 Distribution des prix La distribution des prix aux élèves du. d'Issoire a eu Ueu, lu»di dernier ^.juilleJ, da»» grande co,ur de l'établissement. La terrasse ,servapt , d'estrade était décorée: de. drapeaux, d'écussons et de guirlandes de .y«rdure. ,,La partie de ,la epur réservée ani pawnts.pt aux ami? des élèves était également orpfe,de drapeaux, .d'ujcifiammes qui mettaient une note gaie dans le feuillage des énormes tilleuls qui ont vu jouer, à l'ombre de leurs branches, des générations d'écoliers. " Sur la terrasse, se trouvaient : N.. Chanson, ptl sident du tribunal civil, officier d'flcaiémje, ,qui ,'w»it été délégué par M. le recteur pour présider la Mré>monie; M. le Sous-Préfet, M. le Maire, M. Juljien .procureur de la République, M. Girard juge dîinstruction, M. Bareire juâe de p^jx, M. Vi|iftrt s,upBli)n|, M. Audibert, conseiller général, M. Daureille, adjoint au maire, M. Durlot inspecteur primaire, .M, l'abbé ! Mercier, aumônier du collège, M. . Cqissjsrd sousrinspecteur de l'enregistrement, JA. Tè^epas pewppieur, >M. Bppnaud, agent-yoyer. d'arrondissement, ^es . cp,nseillers mupicipaux, des fpnQtiopnsires, etc. ptc. JB. Jp Principal et M.M. les professeurs en robes avee.Tipitoge jaune ou rouge. Malgré l'heure assez matipftle et le temps qu,i était îmenaçant, de nombreusesi, personnes, p*r.eiits dps qb-ves et amis de l'université, avaient pris place sur des chaises dans l'enceinte réservée. M. Pflrrimond professeur de S* et 6«: classique,,a ^prononcé le discours d'usage : i f a parlé en excejjepts .termes de l'Auvergne, de ses haat.es montagnes, .de ses plaines fécondes, -de ses grands hommes qui ont brillé dans îles différentes .branches de l'activité hu<maine. La péroraison de ce beau morceau littéraire, ,dit avec chaleur et cotmetijin, a été coureptè ,d'^p.plaudissements. ' L'abondance des matières, nous oblige à reayoyer ,1a ;.publication du discours de M. Perrimond à n.otff ^prochain numéro ; nous sommes certains, due ioos abonnés trouveront autant de plaisir a le )ir«, qi}9 1 t:nous en avons éprouvé • l'entendre. ' M. Chanson à son tour a pris la parole, et d»ns une «causerie» pour employer son exprèaisibn trçip rmodesie, charmaote de simplicité et pleine de flrte bonhomie, a donné aux élèves,des conseils inacaués au coin d'une grande sagesse. Nos lecteurs trouveront ci-dessous cette c causerie » ou plutôt ce discours ; car c>n est réellement 'ijji, dans le sens ides vieux classiques. Les auditeurs ont souligné les divers passages et ]s péroraison du discours de M. Chanson par de nombreux applaudisse: ments. ...••••• Discours de;M. Chanson. li7 \ , ! -Messieurs, ' , ."•',... .- . ^'.'V. '. , .... Jeunes Elèves, De tout temps, la distribution des prix .fut considérée par vous comme ntrès intéressante à un dôàbja titre: c'est:!'heure de la récompense pour les vâilJtnW, mais c'est aussi l'heure de la déiivranue pour tous. Cette expression me paraît très risquée, et même impropre ; ce n'est pas sansiune certaine, mais courte hésitation, que je lui donne place en tête de ma causerie. N'est-il pas en effet officiellement décrété,... par tous ceux qui ne sont plus contraints d'y résider, que l!on ne fût jamais mieuc .qu'au collège f C'est un de ces axiomes, qui oot acquis droit ide cité,... en dehors ; de. cette enceinte, bien «entendu, et contre lesquels une protestation bien >sentie n'est permise qu'à vous-mêmes. Aussi, pour ne-,pas me mettre une mauvaise affaire • sur les bras, je m'empresse de vous déclarer qu'il in'existe nullement dans ma pensée d'élevarjdes critiques sur votre vie de jeûnas étudiants, et je suis le premier à reconnaître que vo.us -vous trouvez ici dans des conditions aussi satisfaisantes que possible et bien supérieures à celles .qui furent,imposées à /vo»-»înô8. Rien n'est aujourd'hui négligé pour -vous resdl* des plus douées l'obligation du séjour dans .les établiste; ments d'enseignement public. L'existence «aatôriolle vous est assurée de tous côtés avec abondance; {très du travail ; prennent place les distractions et les exercices variés; l'enseignement Jui-njêine VOUB est prôMnté sous la forme la plus .ABcayante, ÏQUS ••êtes .entourés de maîtees capables .et dévoués, que les difficultés «e rebutent-pas, qui vous •oonsacrent 4o(js leurs kstanis, qui sont heureux ei fiers de vos succès, jaloux de justifier la .confiance des ifamilles et du gouTernement. Le chef de cet étoblissement >et sa digae compagnie sont pour TOUS moins -.des -maîtres que dp .seconds parents, toujours à TOS peï*ls .soins, 4oujouFt prêts ,i vous être utiles, agré%h|«s, k mm fam aimer, autant ..que faire se ^eji.t, la maison qui TOUS prépare à vos .devoirs 4e citoyens et id'liommwpolicés :iau*si M. le «Ministre de l'Jnstfuciinn jahlique a^t-U i«i1 reconnaître et distinguer les •mérites de (V«tre «xceilent • principal en lui décernant, à l'ooa»s««i,4e la jfête nationale, une haute distinction .hoaoriJS^ae ; ,ele»t M • un de ces choix, qai .ôbtietuiient (i'approbMwo là^ânn*. et je tais très heuteat 4e powoir «iKM>*t >i