Une rentrée 2004 catastrophique Des régressions - snes
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Une rentrée 2004 catastrophique Des régressions - snes
Sommaire 1. Une rentrée 2004 catastrophique 2. Dans les établissements 3. Infos pratiques S3 de Paris - 13 bis rue Beccaria 75589 Paris cedex 12 Tél : 01.44.75.13.82 - E. Mail : [email protected] - Site Internet : http://www.paris.snes.edu 30 janvier 2004 Une rentrée 2004 catastrophique Des régressions sans précédent ! Premières mobilisations unitaires en Ile de France L’ensemble des organisations syndicales de la Région Parisienne signataires tient à dénoncer avec force les attaques sans précédent contre le service public d’éducation qui s’expriment à travers les suppressions massives d’emploi dans la préparation de rentrée 2004 et la mise en œuvre de la décentralisation des personnels ATOS que nous continuons de combattre : • 200 postes d’agents administratifs sont supprimés dans les 3 académies ainsi qu’une première tranche de 100 postes au ministère (200 programmées sur les 2 années suivantes)... • 24 suppressions de postes de Techniciens, Ouvriers et de Service à Paris;. 50 postes seulement créés à Versailles alors que les besoins reconnus son t de 1000 postes et que 700 postes demeurent vacants; 20 suppressions d’OEA alors que le déficit reconnu est de 250 postes pour Créteil. • Aucune création d’emplois de personnels sociaux et de santé, alors que ce secteur est déficitaire et que les besoins sont grands • Dans le 1e r degré, les créations de postes ne permettent même pas de faire face aux besoins générés par les hausses d’effectifs ; les remplacements déjà mal assurés le seront plus encore. • plus de 900 emplois d’enseignants supprimés dans les collèges et lycées de la région sur les académies de Versailles (662), Paris (250) et Créteil (49) avec comme conséquences une diminution de l’offre de formation pour les élèves, le développement des emplois précaires pour les personnels. la dégradation des conditions d’enseignement , un redéploiement important des emplois entre établissements et départements (suppressions et créations) avec son lot de mesures de carte scolaire touchant les personnels et les équipes pédagogiques. Il ne s’agit pas de mesures ponctuelles pour la seule rentrée 2004. La baisse annoncée du nombre de postes mis aux concours dans tous les secteurs (-5500 postes offerts dans le second degré en 2004 par rapport à 2003 sur 18 000 postes) montre que cette politique va se poursuivre dans les années à venir. Les conséquences sont dramatiques sur le fonctionnement du service public de l’Education Nationale Ces suppressions massives d’emplois, le renoncement aux recrutements permettant de couvrir les besoins immédiats et à venir (liés aux nombreux départs en retraite), le transfert des TOS aux collectivités territoriales et la mise à disposition des personnels administratifs qui les gèrent ainsi que le transfert de missions telles que l’orientation traduisent une logique inacceptable de démantèlement du service public d’éducation. Face à une telle situation, et alors que dans le premier degré et l'académie de Créteil les mesures concrètes ne sont pas encore arrêtées pour les établissements et les personnels, les organisations signataires appellent l’ensemble des personnels, à se réunir dans les établissements, à interpeller le rectorat, les Inspections académiques et participer au rassemblement organisé en direction du ministère Pour exiger une autre politique dans l’éducation : -Création des emplois nécessaires au bon fonctionnement des services et des établissements -Maintien de tous les personnels dans la fonction publique d’Etat Rassemblement mercredi 11 février à Paris à 15h métro Sèvres Babylone Premiers signataires: SNES-FSU Paris- Créteil -Versailles - SNASUB FSU Paris- Créteil -Versailles - UNATOS-FSU Paris- Créteil -Versailles SNEP-FSU Paris -Versailles - SNUEP-FSU Paris –Créteil -Versailles SGEN-CFDT-75- 92, CGT-education Paris- Créteil -Versailles -SNFOLC Paris- Créteil -Versailles, SUD Education Paris- Versailles- - SNETAA- Créteil - AI-UNSA Versailles- SGPEN-CGT Paris- Créteil -Versailles SPASEEN-FO Paris- Créteil -Versailles SE-UNSA; SNAEN-UNSA Education; AI-UNSA Education; UNSA-Education Ile de France Paris Snes Info n°14- Imprimerie Spéciale Snes DP P. TOUSSENEL - ISSN 0223 0062 Edition de Paris : CP 23 35 D 73 - hebdomadaire - Prix 1 € Refuser les très graves régressions Jusqu'aux congés de février, développer la mobilisation Contribuer à la construction d'une mobilisation nationale de grande ampleur en mars Agir dans les établissements - assemblées générales de personnels faire le point de la situation de l'établissement en relation avec la situation générale - contacter tous les personnels tout particulièrement les ATOS victimes aussi de graves suppressions le lundi 9 mars, les ATOS sont appelés à un rassemblement devant le rectorat Gambetta - préparer la commission permanente et le CA avec les parents d'élèves, notamment de la FCPE prévoir si possible une information commune de tous les parents d'élèves S'il s'agit bien sûr de refuser la DHG, il s'agit surtout d'obtenir des mesures nouvelles permettant de rétablir au moins la situation. Seule, l'action de tous le permettra -alerter tous les élu-e-s - interpeller le rectorat : délégations unitaires et demandes d'audience. Il y a 2540 h en réserve et aussi des moyens prévus pour les remplacements. Faisons « craquer » l’enveloppe. Au ministère ensuite de prévoir un collectif budgétaire (9600 h). Vous voudrez vous reporter au courrier envoyé avec la DHG Les documents complets pour tous les établissements sont consultables sur le site web du S3 (espace réservé aux syndiqués) Y figurent également pour vous aider les DHG proposées l'an passé par le rectorat Préparer le succès du rassemblement unitaire régional Cf appel unitaire intersyndical Mercredi 11 février 15h M° Sèvres Babylone Infos pratiques De très nombreux collègues appellent parce que les chefs d'établissement leur annoncent déjà (!) la suppression de leurs postes avant même que la DHG ait été examinée et le CA réuni ! Sans aucun doute, les mesures seront sévères dans certaines disciplines et dans certains établissements déjà fortement touchés ces dernières années. La majorité des chefs d'établissement ne s'en était alors guère émue - comme l'indiquent d'ailleurs certains dans une conférence de presse- puisqu'il s'agissait, disent- ils- "du gras" (Allègre ne disait- il pas alors qu'il fallait dégraisser le mammouth ?) Les collègues des établissements de l'Est parisien qui se sont battus de 1998 à 2000 contre la suppression massive de leurs langues vivantes, du latin et du grec… apprécieront sans doute. La multiplication des postes à compléments de service devrait aussi être une réalité. Attention : il faut d'abord faire respecter les horaires réglementaires -qui existent toujours, refuser les heures supplémentaires dans la DHG, faire respecter toutes les pondérations et les maxima de service souvent mis à mal -(revoir l'US et le courrier de S1 de rentrée)Les suppressions de postes seront examinées ultérieurement dans un CTP vers la fin mars. Ce qui prime : c'est bien sûr l'action collective pour défendre le potentiel de formation mais il faut aussi intervenir sur les choix de répartition de la DHG entre les disciplines puis sur les choix en matière d'organisation de service. N'hésitez pas à recourir à des conseils d'enseignement extraordinaires. Ä Faites respecter les délais de convocation des Commissions permanentes et du conseil d'administration : 10 jours à partir de la convocation et de la remise des documents complets tant pour la CP que le CA (y compris les conclusions de la commission permanente pour le CA). Le calendrier rectoral n’exige pas la remontée de TRMD avant les congés de février. (modification du calendrier). Ä En vue du CTPA qui devrait être convoqué pour examiner les DHG d'établissements (date envisagée mais non confirmée : 11 février) faites nous remonter toutes les informations sur les conséquences concrètes de la DHG prévue pour votre établissement et informez nous de toutes vos initiatives locales d'action.