Rencontres EAD 2001 Journée de travail de la FIED 25 janvier 2001

Transcription

Rencontres EAD 2001 Journée de travail de la FIED 25 janvier 2001
Rencontres EAD 2001
Journée de travail de la FIED
25 janvier 2001
Université Toulouse II Le Mirail
1
Présents :
Chantal ACHERE
Jean-Michel ANTOINE
André AOUN
François ARTIGUE
Yvonne BARBAT-BAZIN
Micheline BARTHOUT
Dominique BERNARDO
Joël BERTIN
Madeleine BERTRAND
Responsable
Responsable du Service MEDIATICE
Chargé de Mission aux NTIC
Directeur de l'UFR Sciences et Technologies
Responsable Administrative du CTU
Directrice du Service d'Education Permanente
Professeur
Responsable Technique du CTEL
Responsable Administrative
Jean-Pierre BOUDINE
Jean-Louis BOUILLOT
Michelle BOUIN-NAUDIN
PRAG Département Mathématiques
Directeur du CTES
Vice-Présidente chargée des Nouvelles
Technologies
Responsable NTE à l'IUT Sénart - Fontainebleau
Guillaume BOURLET
Pierre BOUZITAT
Dominique BRUNOT
Ronan CHABAUTY
Catherine CLUZEAUD-DELVIT
Bruno CURATOLO
Olivier DAVID
René DE QUENAUDON
Pierre DEJEAN
Marie-Louise D'HAU
Laurent DOZIERES
Thierry DUBOST
Roland DUCASSE
Evelyne DUMONT-DAMIEN
Yves DUTHEN
Laurent FLORY
Liliane GALLET-BLANCHARD
Pascal GEERAERT
Directeur du Centre d'Education Permanente
IUT
Chef de Service de la Délégation à la Formation
Continue
Directeur du CTU
Directeur du SUED
Vice-Président délégué aux Services
Interuniversitaires et au Multimedia
Directeur du CRIDF
Responsable Administrative du CTU
Chargé de mission TIC
Directeur du CTU
Chargé de Mission EAD et Innovation
Pédagogique
Directrice du CTU
Vice-Président délégué aux TICE
Directeur Technique
Codirecteur du Centre de Recherche CATI
Responsable du CAVUM
Université de Lille III
Université NANCY I - Henri Poincaré
Université de Toulouse III - Paul Sabatier
Université d'Evry
Université Paris III
Université Paris XII - Val de Marne
Université de Perpignan
Université d'AIX-MARSEILLE I
Université Pierre Mendès France Grenoble II
Université Aix-Marseille II
Université d'AIX-MARSEILLE I
Université de Bourgogne
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
IUT Sénart - Fontainebleau Université PARIS XII Val de Marne
Université Paris I - Panthéon Sorbonne
Université d'Orléans
Université de Franche-Comté
Université de Toulouse I
[email protected]
Université de Bourgogne
Université de Rennes II - Haute Bretagne
Université Strasbourg III - Robert
Schuman
Université de Toulouse I
Université de Strasbourg II - Marc Bloch
Université de Pau et des Pays de l'Adour
Université de Caen
Université Michel de Montaigne Bordeaux III
Université de Reims
Université Toulouse I
Université Lyon I
Université Paris IV
Université du Maine - Le Mans
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
2
Alain GONZALES
Loïc GRASLAND
Directeur du Centre de Formation Continue
Chargé de Mission TIC
Christiane GUILLARD
Jean-Jacques HOCHART
Jean-Marie IMHOFF
Thierry ISCKIA
Vice-Président chargé des Nouvelles
Technologies
Responsable TICE du CTU
Vice-Président chargé du C.A.
Responsable NTE
Pierre JARRAUD
Codirecteur du CTU Télé 6
Mustapha KRAZEM
Jean LE NOUVEL
Yannick LEGOUELLEC
Professeur
Chargé de Mission TICE
Responsable NTE
Henri LEPRIEULT
Françoise LORTHOLARY
Mylène MALPAS
Jacques PERRIAULT
Michel QUEREUIL
Robert RIVOIRE
Co-Directeur du SED
Chargée de mission au CRIDF
Chargée de Mission pour les Technologies de
l'Information et l'Innovation pédagogique
Chargé de mission à l'Insertion professionnelle
Directeur - Direction des Systèmes d'Information
Vice-Président
Directeur du CTU
Professeur
Doctorante au Laboratoire SERIES
Chef de Projet FOD commun à Rennes 1 et
Rennes 2
Chargé de Mission EAD
Directeur du Videoscop - Chargé de mission
"Nancy Universités Ouvertes"
Professeur
Directeur du CTEU
Chargé de Mission TIC
René SOURIAC
Pascal STACCINI
Martine TAUGERON
Yves THOUZELLIER
Claude TRAULLET
Directeur du SED
Chargé de Mission Nouvelles Technologies
Responsable du Pôle Enseignement sur Mesure
Chargé de Mission aux NTIC
Chargé de mission aux Nouvelles Technologies
Daniel MARQUIE
Jean-Patrick MATHERON
Ferdinand MELIN-SOUCRAMANIEN
Marc MICHEL
Claudine MUHLSTEIN-JOLIETTE
Rozenn NARDIN
Carole NOCERA-PICAND
Joël OUDINET
Philippe PERREY
Université de Paris XIII
Université d'Avignon et des Pays du
Vaucluse
Université PARIS X Nanterre
[email protected]
[email protected]
Université de Reims
Université de Cergy-Pontoise
IUT Sénart - Fontainebleau Université PARIS XII Val de Marne
Université PARIS VI - Pierre et Marie
Curie
Université de Bourgogne
Université de Bretagne Sud
IUT Sénart - Fontainebleau Université PARIS XII Val de Marne
Université TOULOUSE II Le Mirail
Université Toulouse I
Université de la Méditerranée - AixMarseille II
Université Toulouse III - Paul Sabatier
Université René Descartes - Paris V
Université Bordeaux IV - Montesquieu
Université de Strasbourg II - Marc Bloch
Université Paris III
Université Paris X
Université de Rennes I
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Université de Paris XIII
Université Nancy II - Videoscop
[email protected]
[email protected]
Université Paris X
Université Clermont II
Université Versailles Saint-Quentin-enYvelines
Université TOULOUSE II Le Mirail
Université de Nice-Sophia Antipolis
Université d'Aix-Marseille I - Provence
Université de Toulouse III - Paul Sabatier
Université PARIS VIII - Vincennes
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
3
Jean-Pierre TRIQUET
auprès de la Directrice de l'UFR
Chargé de Mission
Jean TUECH
Jacques VAUTHIER
Catherine VAUTRIN
Lucien VICTOR
Guillaume WICKER
Gérard WOLLENSACK
Afsa ZAOUI
Directeur adjoint du CTU
Secrétaire Général
Responsable Administrative du CTU
Directeur du CTEL
Directeur d'UFR
Chargé de mission EAD
Coordonnatrice
Saint-Denis
Université du Littoral - Côte d'Opale CUEEP
Université Aix-Marseille I
FIED
Université de Reims
Université d'AIX-MARSEILLE I
Université Bordeaux IV - Montesquieu
Université d'Orléans
GEMME
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Absents, excusés :
Claude BASLE
Monsieur DEFRENNE
Direction de la Technologie
François DORLHAC
Annie GUYOT
Philippe ISIDORI
Dominique PHILIPPE
Gilles-Marc RIBES ROS
Françoise ROQUES
Responsable Administratif du SUED
Animateur Campus Numériques "Economie sociale et
solidaire" - Service de Formation Continue
Bureau B3
Directeur de la Formation Continue
Déléguée aux Nouvelles Technologies Educatives
Chargé de Mission TIC - Directeur du DCAM
Responsable Administratif du CTU
Responsable Informatique
Responsable de l'Unité Formations Enseignements
Catherine TEULE-MARTIN
Directrice de TELE 3
Université de Rennes II - Haute Bretagne
[email protected]
Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis
MENRT
Université d'Avignon
Université Nice-Sophia Antipolis
Université Bordeaux II - Victor Segalen
Université de Franche-Comté
Université Paris VIII
Ministère de l'Education Nationale, de la Recherche
et de la Technologie - Observatoire de Paris
Université Paris III
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Secrétariat de séance : Gaëlle COULBAUX <[email protected]>
Accueil : Université de Toulouse Le Mirail
4
Ordre du jour :
La Communauté scientifique de l’EAD
Normes et standards : état des lieux
Rapport sur les Universités virtuelles
Réseau des laboratoires de recherche identifiés
Les appels d’offre Campus Numériques
Enquête sur les coûts de l’EAD
Analyse de la demande des publics
Constitution de réseaux et mutualisation de ressources
L’EAD et l’international
Des outils de mutualisation pour la communauté universitaire
Les articulations entre FORMASUP et TELESUP
Audiosup.net et l’Encyclopédie Sonore
Les Amphis de la Cinquième
Le S.E.A. : Système d’Evaluation Automatisé
C’est la première fois que la FIED fait une journée de travail ouverte à toutes les Universités. Il y a déjà eu des
journées à thème avec le RUCA, GEMME,... mais la décision du bureau de la FIED de faire cette plate-forme
ouverte était liée à tout ce qui s’est passé autour des stratégies Campus numériques, recherche en FOAD et outils
de mutualisation nationaux et internationaux.
L’Assemblée Générale de la FIED qui s’est tenue le 26 janvier 2001 a examiné des statuts rénovés qui devraient
permettre à d’autres établissements de se retrouver au sein de la FIED autour d’objectifs politiques et
pédagogiques communs.
Cette journée sera, nous l’espérons, le premier jalon d’une série d’autres réunions.
LA COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE DE L’EAD
(piloté par Jacques PERRIAULT <[email protected]>
La question de la communauté scientifique : le premier point à souligner avec force est qu’elle n’existe pas ! Elle
est à construire en France. Beaucoup plus structurée dans les pays anglo-saxons, il n’en est pas de même dans les
pays latins.
Elle doit se construire dans une conjoncture difficile. Il y a à l’heure actuelle énormément d’investissements
économiques et financiers sur la question des universités virtuelles et nous ne nous y retrouverons pas dans le
panier du e-learning. La communauté scientifique devra, tout en se créant, distinguer soigneusement :
• secteur public / secteur marchand
• domaine pédagogique / domaine politique
L’EAD, en deux ans, a pris un tour politique face au e-learning. En tant que tels, nous avons un devoir de
chercheurs qui est de contribuer à informer l’opinion publique en dehors du service que nous fournissons aux
étudiants. Les gens qui travaillent dans l’EAD ont acquis un métier, des qualifications spécifiques et s’inscrivent
dans une tradition de l’Université républicaine de transmission du savoir. Ceci par opposition aux objets
techniques créés actuellement qui distribueront des savoirs sans prendre la précaution de les inscrire dans une
tradition historique.
Cette communauté scientifique qui n’existe pas, qui doit faire ces distinctions subtiles et informer l’opinion
publique doit en même temps se battre sur deux fronts :
• les normes et standards : une négociation internationale dans laquelle la France est impliquée, qu’elle le
veuille ou non, et qui concerne la définition dans deux ans de standards en technologies pour le e-learning.
• les universités virtuelles : l’enjeu est de savoir si les Universités que nous représentons garderont leur
singularité et leurs traditions.
5
NORMES ET STANDARDS : ETAT DES LIEUX
Intervention de Chantal ACHERE <[email protected]>
Les enjeux de la normalisation institutionnelle des nouvelles technologies de l’information et de la
communication sont considérables, car ils concernent l’aspect industriel, économique et culturel mais au
niveau mondial.
Sur le plan économique il s’agit essentiellement de favoriser l’ouverture des marchés en assurant la compatibilité
et l’interopérabilité des produits entre eux. Par la normalisation, cette compatibilité peut s’asseoir sur des
spécifications précises, stables et publiques dont l’évolution dans le temps est le fruit d’un consensus de
l’ensemble des parties prenantes : fournisseurs et utilisateurs privés ou publics.
Sur le plan culturel, les outils développés doivent notamment permettre l’utilisation de plusieurs langues,
l’identification des œuvres ou la protection des données individuelles.
Pour l’ISO, il s’agit, de “ légiférer ” sur l’accès au savoir par les réseaux en mettant au point des normes, fruit
d’un consensus, lui aussi international.
Adhèrent à l’ISO 130 pays. Toutefois l’équipe de pilotage ISO du SC 361 est composée des pays suivants :
Allemagne, Australie, Corée, Danemark, France, Grande-Bretagne, Irlande, Japon, Norvège, Ukraine et bien
sûr Etats Unis dont les représentants sont les avionneurs (Loockheed, Boeing), l’armée américaine et IBM. Le
chef de projet est un Américain assisté d’un secrétaire général lui-même issu de l’armée.
Au niveau européen nous avons aussi la Comité Européen de Normalisation (le CEN), créé à Bruxelles en
1961. Quant à la France, c’est l’AFNOR, créée en 1926, reconnue d’utilité publique en 1943 qui a en charge les
questions de normalisations. C’est un service public, confié à une association privée (loi 1901).
A partir du moment où la décision de s’intéresser aux questions de normalisation est prise, tout un processus
s’enclenche.
Il faut savoir que le champ de discussions s’adresse à la formation initiale, continue et à la formation tout au
long de la vie de même qu’à l’autoformation. C’est donc une volonté de couvrir la totalité du processus
d’acquisition des connaissances dans des systèmes d’enseignement. C’est ainsi que le workshop du CEN a fait
paraître un rapport structurant les différents champs d’activités et qu’un ensemble de 25 recommandations ont
été définies.
Comment cela se passe-t-il au niveau français ?
L’Afnor dispose d’un COP (Comité d’Orientation des Programmes). La question de la normalisation doit être
inscrite dans leur programme. Vient ensuite le COS (Comité d’Orientations Stratégiques) qui, comme son nom
l’indique, définit les orientations stratégiques, peu nombreuses, mais bien définies permettant d’asseoir la
nécessaire dynamique du processus institutionnel de normalisation.
Les orientations du COS sont assorties de plans d’action ciblés :
Ainsi pour 2001 ont-ils prévu d’accroître la visibilité de la standardisation et de la normalisation (portail
d’information en ligne sur les consortiums, analyse des standards, qualification des forums ….) le but étant
d’accroître l’influence française au sein des instances européennes et internationales.
Le COS est composé d’une douzaine de décideurs français, c’est lui qui définit les orientations stratégiques. Il y
a 4 rapporteurs :
1. Architecture et objets distribués
2. Communication
3. Commerce électronique
4. Société et information
Ils déterminent un groupe d’action qui, lui, est chargé de mettre en œuvre. Il est constitué des présidents des
groupes de normalisation assisté par des assemblées plénières formées par l’ensemble des membres du COS. Les
objectifs 2001 du COS sont les suivants :
Priorités
1. E-Europe Observatoire et plate-forme de services TC
2. Ouverture aux standards et maintien du rôle structurant des normes
3. Identification des technologies, participation active de Français aux consortiums
1
Nom du sous comité chargé des questions de normalisation à l’ISO
6
Thèmes
1. Netéconomie et commerce électronique
2. Multimédia
3. Technologies objets
4. Mobiles
5. Qualité de service des accès aux réseaux
6. Sécurité.
On comprend, dès lors, l’intérêt et même la nécessité de disposer d’observateurs et de participants universitaires
dans les séances de travail de normalisation au sein des instances à la fois nationales et internationales.
Soucieux de faire en sorte que les universitaires aient leur mot à dire dans toutes les questions qui traitent de la
normalisation des techniques de l’information et de la communication, Gemme a pris contact avec l’équipe
dirigée par Jacques Perriault, le CRIS-SERIES. Toute l’équipe s’est intégrée à ces préoccupations, et je tiens
particulièrement à la remercier du travail qui a été accompli. Tout comme je tiens à remercier le Ministère qui a
encouragé un certain nombre de projets de Gemme dont celui-ci. L’équipe a par ailleurs décidé de s’intéresser à
la visibilité de la standardisation utilisée par les universités et grands établissements ayant développé des
produits pédagogiques. Jacques Perrriault vous présentera les premières conclusions que révèle le rapport. Et
peut-être les perpectives de travail. Le pré-rapport sur les usages sera publié et mis en ligne dès qu’il aura été
validé par la commission ainsi que le rapport définitif et également celui concernant les universités virtuelles.
L’équipe actuelle est composé de Jacques Perriault, Jean Michel Saillant, Michel Arnaud, Rozenn Nardin,
Henri Hudrisier, Daniel Foret, Afsa Zaoui et moi-même ainsi que des personnes extérieures : industriels,
spécialistes, Afnor etc …
Le rapport de force est en notre défaveur. On remarque qu’ISO et AFNOR sont en perte de vitesse. Le secteur
privé qui fait de l’enseignement en ligne et de l’EAD a d’ores et déjà adopté les normes définies par Boeing
Discussion :
Existe-t-il des standards qui évaluent la qualité de l’information en termes d’ISO et de services ?
Il existe des procédures de certification ISO 9000-9003. Un certain nombre d’institutions d’EAD anglaises et
allemandes se sont lancées dans de telles procédures.
En France, des travaux sont en cours dans des centres de formation continue. Au CNED, notamment on avait
commencé une procédure de certification ISO 9000 de type organisationnel.
Comment pourrons-nous, responsables d’EAD, entrer dans ce processus ? Il est difficile de structurer les choses
sur le terrain au quotidien en tenant compte des usagers. Comment continuer à construire en composant avec
ces enjeux ?
Actuellement, le fond de la négociation se situe autour de l’inscription dans une logique de l’offre ou une logique
de l’utilisateur.
! Une façon concrète de participer à la négociation est de faire remonter les observations sur les utilisateurs de
l’EAD, leurs suggestions.
RAPPORT SUR LES UNIVERSITES VIRTUELLES
Intervention de Rozenn NARDIN <[email protected]>
Laboratoire CRIS/ SERIES - Université Nanterre- Paris X
Il s’agit de présenter les résultats d’une étude 2 menée sur 100 Universités virtuelles entre 1998 et juin 2000.
Cette étude a permis de dresser une typologie de l’offre d’enseignement sur Internet par l’intermédiaire de ce que
l’on nomme université virtuelle ou encore campus virtuel.
2
R. NARDIN, Les universités virtuelles : vers une dénomination marketing ou vers une évolution réelle ?,
Université Paris X, juin 2000
7
Plan de l’intervention :
1 : Présentation de la typologie : analyse de l’existant
2 : Les questions soulevées
3 : la France face au maillage international
I : Présentation de la typologie : Analyse de l’existant
Cette typologie se base sur une analyse statistique à partir d’un certain nombre de critères de comparaison
comme l’origine géographique, la date de création, l’origine institutionnelle….
Il s’agit pour la plupart des universités virtuelles anglo-saxonnes puisqu’elles connaissent un essor très important
depuis fin 1998 et début 1999, contrairement aux autres pays qui ont mis en place des initiatives locales ou
régionales, moins visibles et moins structurées au niveau de l’offre.
Il existe plusieurs modèles d’universités virtuelles :
A)
Université virtuelle en tant que relais en ligne de l’offre du département d’enseignement à distance
d’une université traditionnelle.
Exemple : University of South Africa
B) Université virtuelle issue de l’offre d’une institution éducative existante qui a mis en ligne ses cours ou
d’un organisme de formation.
Exemple : Walden Institut, l’ENST, le CNAM, Le CNED…
C) Université virtuelle issue d’un consortium de plusieurs universités, soit au niveau national, soit au niveau
international.
Exemple : WGU (Western Governors University) , projet Campus numérique en France : consortium au niveau
national
Global Film School ( trois écoles de cinéma d’origine américaine, anglaise et australienne), Universitas 21 ( 6
universités américaines, 6 universités anglaises, 4 d’origine chinoise et 4 d’origine australienne).
D) Université virtuelle en tant que centrale de ressources de cours en ligne : elle n’offre aucun cours en ligne
elle-même, mais elle offre des liens vers les cours en ligne offerts par un ensemble d’universités.
Exemple : California Virtual University
E) Université virtuelle issue de la collaboration entre plusieurs organismes publics : il s’agit en général
d’une offre en direction du grand public
Exemple : Food Safety University
F) Université virtuelle en tant que université d’entreprise sur Internet
Exemple : Price WaterHouse Coopers Virtual University, Corporate University Xchange, Université virtuelle
pour PME, Université Motorola
G) Université virtuelle offrant des cours gratuits généralistes
Exemple : Ezine University, NotHarvard.com
H) Université virtuelle issue de nouvelles institutions éducatives n’existant que sur Internet.
Exemple : WebEtude.com (France)
I) Université virtuelle issue d’une alliance entre institution éducative et firme privée.
Exemple : Université Phoenix On Line, Jones International University, New York Virtual University
J)
Université virtuelle issue de la convergence des acteurs chargés de la diffusion de la culture comme les
universités, les éditeurs, les médias…
Exemple : Fathcom
K) Université virtuelle proposant une offre de solutions technologiques pour la mise en place d’une université
virtuelle.
Exemple : Virtual U Coach
8
Remarque : ce que l’on nomme université virtuelle est simplement issu du langage des offreurs ; beaucoup de
firmes privées n’hésitent pas à utiliser ce terme en raison du prestige accordé au terme « université » même si le
contenu offert n’a rien à voir avec l’offre universitaire. Pour beaucoup d’universités virtuelles, il s’agit d’une
stratégie marketing afin de se positionner en tant que leader sur le marché de l’enseignement en ligne.
II : Les questions soulevées
2.1 : Le problème du back Office
Si l’on veut évaluer le marché et la qualité de l’enseignement diffusé sur ces universités virtuelles, on se heurte
au problème de « qui fait quoi derrière l’écran ? » au niveau des formateurs, des administrateurs et autres
responsables du site.
Très peu d’indications sont donnés sur l’effectif « Personnel » concerné ( combien d’enseignants ? Combien de
tuteurs ? l’enseignant est-il producteur du contenu ou intermédaire ?….) ; de même, le temps horaire de
l’enseignant n’est pas connu : s’agit-il d’un travail à plein temps, partiel, en décharge, en heures
supplémentaires… ?
Quant au nombre d’élèves, la diffusion des chiffres relèvent soit d’une perspective future ou bien du fait qu’il y a
un nombre important d’apprenants afin d’asseoir sa position de leader sur le marché.
On ne connaît pas par ailleurs les investissements requis pour ce type de structure ni le retour sur investissement
du fait qu’elles sont basées pour la plupart sur le secret industriel et qu’elles sont souvent à but lucratif.
2.2 : Les définitions :
Le terme université virtuelle correspond-il à une évolution réelle de l’institution Université sur Internet ? Y-a-t-il
transposition du système universitaire sur Internet ou bien une partie ?
Aujourd’hui , le problème des définitions est énorme. Les universités virtuelles sont le plus souvent nommées
ainsi en raison d’une appellation marketing garantissant le sérieux et la qualité de l’offreur.
2.3 : Le problème des normes
Référence : Intervention Chantal ACHERE
On peut noter en complément qu’il n’existe aucune norme ou standard pour l’université virtuelle et que c’est la
norme AICC qui se développe énormément au niveau du contenu du fait qu’elle permet le transfert de contenus
entre différentes plate-formes de formation.
2.4 : La question de l’interopérabilité
Si l’on se base sur les principes traditionnels de l’université qui favoriseraient l’échange entre chercheurs et
enseignants issus de différentes universités, la question de l’interopérabilité entre institutions universitaires est
posée de fait.
En France, on observe un certain nombre d’initiatives régionales recourant soit à des outils technologiques
développés au sein de leur service informatique ou bien recourant à des offreurs en technologies.
Dans le cadre d’un consortium au niveau national, il faut prendre garde à ce que cette multitude d’expérience et
cette hétérogénéité technologique n’entrave pas les échanges de contenus entre les institutions.
Par ailleurs se pose ici la question de l’externalisation technologique : doit-on avoir son propre outil ou bien
celui d’un fournisseur de solutions technologiques ? Qui choisir dans le cas d’une externalisation du fait du
fourmillement des offreurs ?
Exemples : LUNO (Lorraine Université Ouverte)= expérience régionale
Alliance des Instituts d’administration de Caen avec WEBCT
Le projet Université en Ligne (Lille) avec pour partenaire la société Archimed
L’UTC de Compiègne et RollingMinds
Collaboration du CNED ( Campus Electronique) et d’universités françaises dans le cadre du Campus
Numérique.
III : La France et le maillage international
Dans le monde, on assiste à un véritable maillage international de l’offre universitaire dans les pays anglo-saxons
comme l’Universitas 21.
Il y a un tissage mondial non francophone avec des acteurs très offensifs et expérimentés dans le domaine de la
formation en ligne, à but lucratif et pour conquérir des parts de marché.
Il y a donc une “ guerre ” géo-politique :
9
-
géographique : car les enjeux de développement sont aujourd’hui mondiaux afin de devenir leader sur le
marché
politique : car l’éducation est devenu le symbole de la compétitivité d’un pays et trouve ici en plus d’une
perspective lucrative une légitimisation politique
La France démarre doucement dans ce domaine et l’on peut se demander si l’on doit mettre en place une
dimension internationale dans les projets du fait des alliances stratégiques d’autres universités étrangères
concurrentes ou bien centrer sur les aspects nationaux des expérimentations. Car si l’on considère que les
Français sont aujourd’hui prêts à se former en ligne, ne seront-ils pas tentés par des structures déjà mises en
place et offrant un prestige particulier, notamment quant il s’agit d’un diplôme de Harvard ?
Cependant et pour conclure, en dehors de toutes ces stratégies d’expansion ou de rattrapage dues à des retards
dans le domaine, où sont donc passés les valeurs démocratiques et les principes d’universalité de l’accès à la
connaissance et à la culture ?
Devra-t-on oublier le service public au profit du “ Tout Internet ” au sein des institutions éducatives françaises ?
Discussion :
Y a-t-il une prise de position européenne ?
Par rapport aux politiques européennes, il faudrait homogénéiser les diplômes ou parcours de formations avant
de se lancer dans des cursus et consortia européens. L’Europe doit davantage réfléchir à la mise en place d’une
politique universitaire cohérente.
La politique de Vivian READING, commissaire européen, qui pilote ces ensembles de programmes européens
est très claire, elle a une vision stratégique très forte. Lors du colloque EADTU 2000 en septembre à la
Sorbonne, V. READING a rappelé que « le e-learning doit être un instrument pour la mise en œuvre d’un
espace européen d’éducation supérieure comme cela est prévu dans la déclaration de Bologne.[...] Il faut une
meilleure pondération dans les efforts au profit de la pédagogie des contenus et des services, sans cela certains
équipements risquent de devenir, du reste, complètement inutilisés ». Elle préconise donc :
• une amélioration des infrastructures pour les Universités
• des formations adaptées pour les universitaires
• des formations des formateurs
• un développement des contenus et services
Notre tradition d’ « exception française » nous permet-elle de composer avec l’Europe ?
On peut tout d’abord s’interroger sur la faisabilité d’une politique qui ne soit pas contrôlée par l’Europe.
L’Europe n’a pas de poids dans la discussion internationale des normes et standards.
Un choix pourrait se profiler, notamment à travers un noyau français. Notre mission est de transmettre le savoir,
donc diffuser des cours à une dimension internationale.
! Modèle de syndication : diffuser du contenu pour contre-balancer ce qui se fait en terme de normalisation et
se poser en groupe de pression et contre-pouvoir. L’aspect financier reste notre privilège par la validation des
diplômes.
Les normes sont faites par des groupes de pression industriels. Rebondir sur un modèle de syndication peut
permettre de concilier nos missions tout en prenant position sur la scène internationale.
RESEAU DES LABORATOIRES DE RECHERCHE IDENTIFIES
Intervention de Jacques PERRIAULT <[email protected]>
J’ai tenté de recenser les équipes de recherche sans souci d’exhaustivité mais plutôt celles qui ont dans leurs
préoccupations la construction des connaissances en utilisant les nouvelles technologies. A l’heure actuelle, on a
un certain nombre de laboratoires et de lieux d’innovation
Lieux d’innovation :
Louis Pasteur à Strasbourg : médias pour les campagnes de préventions sanitaires en Afrique et en Inde
Salles d’autoformation
Le Préau
Université de Technologies de Compiègne
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Centre de recherche CATI - Paris IV - L. GALLET-BLANCHARD
Laboratoires :
Hermès - Université de Provence - Marseille
Réseau Pyramides - Toulouse
CAVUM - P. GEERAERT - Le Mans
CUEEP - Trigone - Lille
Nantes - P. MORAND
On distingue cinq types d’approche :
Approche en terme de systèmes d’information
Marne la Vallée - O. ARTHUR - structuration des métadonnées, knowledge management
Approche technico-pédagogique (construction d’artefacts et de dispositifs)
Paris VI - B. DE LA PASSARDIERE
IRPEACS - Lyon
Valenciennes
IUT de Paris X - A. PRIOU
INRP
INRA - M. GRANDBASTIEN
ENS Telecom
Grenoble - BALACHEFF
LIUM - Ph. TEUTCH, P. LEROUX - Le Mans
INRIA - Campus virtuel européen “ ARIADNE ”
Approche ethno-socio-cognitive
Lille III - E. FICHEZ
Paris XIII - P. MOEGLIN
Paris X - CRIS/SERIES
Université de Neuchâtel - A.N. PERRET-CLERMONT
Université d’UPSALA - D. APPOLLON
Approche d’ordre communicationnel et pédagogique
Montpellier II - A. MUCCHIELLI, M. COMMANDRE
Paris VIII - G. JACQUINOT
OAVUP - F. MARCHESSOU, J.F. CERISIER -Poitiers
J. WALTER, C. KELLNER - Metz
F. JAUREGUIBERRY - Pau
“ hors-cadre ”
Le CNAM vient de créer son laboratoire qui est en train de définir sa politique.
Le LARIC (sous le mandat du Recteur MOREAU au CNED) est l’un des seuls laboratoires ayant fonctionné en
réseau. Il a été supprimé.
Tentative de regroupement :
ASTIE : Association des chercheurs en sciences et technologies de l’information et de l’éducation de M.
GRANDBASTIEN
Revue Sciences et Techniques Educatives
Principales critiques :
Ces laboratoires n’ont pas de connexions entre eux ;
Ils sont pour des raisons historiques centrés sur un outil ;
Peu de laboratoires travaillent sur la FOAD (+ d’intérêts à l’heure actuelle sur l’usage des médias en situation
pédagogique).
Le CNU ne reconnaît pas les travaux dans ce domaine.
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Il n’existe pas de politique publique de recherche dans ce domaine.
Une grande part du secteur privé produit les travaux sur la recherche/développement dans ce domaine.
! Mais on remarque peu de travaux sur les pratiques et les usages.
! Il n’existe pas de vision claire des résultats et des incitations politiques en matière de recherche en EAD.
Discussion :
Nous qui travaillons sur le terrain, comment pouvons-nous être innervés par ce qui se passe au niveau de la
recherche et l’alimenter ? Toutes les initiatives sont éclatées !
La présentation de J. PERRIAULT est le miroir de l’EAD, c’est-à-dire une dissémination, une variété, des
standards hétéroclites, des centres d’intérêts et des prises d’initiatives dues à l’autonomie des établissements
Cela relève de deux problèmes :
- isolement des laboratoires de recherche par rapport aux pratiques de terrain,
! porter cette recherche en faisant remonter les informations et les interrogations notamment sur les logiques
d’usages et d’usagers.
- le manque de lisibilité opérationnelle et de crédibilité de cette recherche disséminée.
! constituer un conseil scientifique national d’un type nouveau, un réseau affiché qui montrerait
l’investissement des communautés universitaires dans le domaine de l’EAD.
• Une reconnaissance possible est de montrer que nous sommes efficaces sur un terrain social, notre terrain :
Se fédérer en mettant en commun des œuvres pratiques, des chantiers concrets (Exemple du DAEU).
• Revenir sur la reconnaissance des gens qui s’investissent : actuellement tout chercheur qui ne publie pas n’a
aucune reconnaissance de la communauté scientifique.
• La difficulté de la recherche est identique à celle de la mise en place de dispositifs : problème de la
transversalité des domaines abordés et de la mutualisation des expériences.
! Mutualiser les informations obtenues sur le terrain au travers de nos méthodes et des grilles d’analyse de
nos expérimentations sur les projets Campus numériques par exemple. Cette capitalisation nous permettra par la
suite de nous poser des questions de recherche.
La FIED s’efforcera de proposer des lignes d’actions à partir de ces débats.
LES APPELS D’OFFRE CAMPUS NUMERIQUES
ENQUETE SUR LES COUTS DE L’EAD
Cette enquête pourrait être soumise au Président F. PETIT, chargé de mission par le Ministre autour de la
valorisation de la fonction enseignante dans les nouvelles pédagogies. Mais l’enquête présentée en annexe est
insuffisante par rapport à ces besoins. Elle ne donne qu’un tableau photographique et non une prospective.
Cette mission pourrait en effet déboucher sur un rapport « statuts des enseignants-chercheurs » (cf. la mission du
Président de Poitiers).
Dans le cadre de GEMME, une commission a travaillé sur la question du coût réel de l’EAD. Les grilles ont été
établies avec l’aide de l’Observatoire des coûts. Il semble que l’enquête exhaustive de l’Observatoire des coûts
parvenait sensiblement aux mêmes conclusions que la grille succincte présentée en annexe. Cette grille serait
donc une première approche évaluative auprès des CTU et des porteurs de projets Campus numériques.
L’appel à projet Campus numériques a en effet montré des failles dans le montage des dossiers financiers.
! prendre en compte les coûts cachés (personnel, intervention des différents services de l’Université,
amortissement des matériels...)
Le document sera remanié en intégrant les éléments dans le cadre de la valorisation pédagogique et en ne se
restreignant plus à l’échelle d’un CTU. Ce questionnaire vous parviendra dans les meilleurs délais.
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ANALYSE DE LA DEMANDE DES PUBLICS
Analyse de la demande des publics
• Aucune analyse de la demande des publics n’a été faite lors de la préparation des dossiers Campus
numériques. Nous nous sommes tous situés dans une logique de l’offre sans prendre en compte les questions
suivantes :
- quels publics ?
- quels types de formations ?
- quels types de services ?
Proposition de mise en place d’une analyse des publics par le biais d’un protocole d’accord CNED/Universités :
Le CNED renvoie les demandes auxquelles il ne peut pas répondre en matière d’enseignement supérieur sur la
FIED et son portail d’informations sur le web. Or, les contacts web ne suffisent pas, les usagers ont besoin d’un
contact humain avec des renseignements sur différents niveaux : information et orientation.
! Sur le plan de l’accueil des usagers : mise en commun du travail des Universités et du CNED dans le cadre
d’une plate-forme d’accueil téléphonique.
Une journée de travail se tiendra sur la mise en place d’une réponse de 1er niveau-information. Télé-accueil 2 est
en cours d’élaboration : il portera sur les questions d’orientation.
Constitution de réseaux et mutualisation de ressources
• Constat de l’EAD : le maillage territorial n’est pas complet sur le plan des disciplines, des possibilités
offertes. L’ouverture de filières ne répond pas à la demande des usagers notamment :
- l’apprentissage de l’informatique
- la remise à niveau en langues
- le DAEU (où nous avons de réelles capacités de travail en réseau)
Quelles réponses donnerons-nous par le biais des Campus numériques ?
Quelle fracture sociale se dessine derrière cette discordance entre les appels d’offres formulés et les demandes
du public ?
! les réponses seront diverses et évolutives : émettre des hypothèses sur les expériences des dispositifs existants
nous permettrait de bâtir des réponses sur les demandes que l’on reçoit.
Le 2ème appel d’offres sera publié fin avril 2001 avec un budget de 40 millions de francs. L’objectif de cette
journée est de nous préparer à y répondre. Il est basé sur le même principe mais sur d’autres disciplines :
langues, sciences sociales et sciences humaines.
Délai : fin juin pour un démarrage à la rentrée 2001.
Les futurs Campus numériques devront :
Améliorer l’organisation financière de la réponse
S’organiser en consortium de taille raisonnable (5-6) pour garder une logique cohérente
! proposition de la FIED de centraliser les remontées d’infos sur le montage des dossiers afin de mettre en
lien rapidement les potentiels sachant que certains thèmes fondamentaux sont :
- préparation au diplôme de compétences en langues
- FLE
- mise à niveau (gestion, comptabilité...)
- méthodologie documentaire : formation à l’usage des outils (informatique, bibliothèque,
dissertation...)
- e-commerce pour les PME-PMI
Les projets retenus au 1er appel d’offres doivent faire connaître les difficultés rencontrés lors du montage de leur
dossier.
Une nouvelle journée de travail sera organisée sur cette question. L’invitation vous sera adressée.
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L’EAD ET L’INTERNATIONAL
Intervention de Jacques VAUTHIER <[email protected]>
La FIED a été créée à l’origine pour représenter l’EAD français dans les instances internationales, dont
l’EADTU.
Le GIP EduFrance a été mis en place afin de rendre lisible l’offre d’enseignement à distance française à
l’international.
! Comment articuler tous ces éléments sur la scène politique de l’EAD ?
EduFrance est financé par le MAE et le MENRT par des financements propres et des mises à disposition.
Détachement au 1er février de J. VAUTHIER sur les missions d’EduFrance :
• Problème de l’accueil des étudiants étrangers
• Mise à distance et expertise
! Mise en place d’un catalogue de formations susceptible d’être mis à distance et promu dans les différents
salons présentant : - Contenus
- Supports
- Services associés
La lisibilité actuelle passe par FORMASUP qui sera articulé avec le portail TELESUP.
Actions d’EduFrance :
- Colloque “ Faut-il câbler la Tour d’Ivoire ? ” en septembre 2000 à la Sorbonne, organisé par la FIED et
le CNED en partenariat avec GEMME et EduFrance
- Consortium EUMEDIS : programme AVICENNE initialement piloté par EduFrance pris en charge par
l’UNESCO. Il concerne 15 pays du pourtour méditerranéen. L’Université de la Méditerranée, tête de
pont française, coordonne par ailleurs le réseau THETIS
- WEM “ World Education Market ” du 22 au 25 mai à Vancouver sur
http://www.wemex.com/flash/01.html
Expertise :
- Besoin d’expertise française compte tenu des demandes énoncées sur les thèmes suivants :
- Ingénierie pédagogique liée à l’EAD
- Réorganisation des structures universitaires associées à l’EAD
Les contraintes : pouvoir se dégager 2 semaines
- Banque Mondiale : programme GDLN « Global Development Learning Network » couvrant 12 pays.
Mise en ligne de cours et visioconférences concernant notamment l’Université virtuelle africaine sur les
thèmes : - Décentralisation et développement local
- Gestion des administrations et évaluation des politiques publiques
- Administration et nouvelles technologies de l’information
! EduFrance recherche activement des experts !
Discussion :
Les contraintes institutionnelles sont très fortes et posent problème pour l’inscription des étudiants étrangers et
leur présence aux examens.
! Les ESC pourraient apporter une réponse en tant qu’« Erasmus virtuels »
OUTILS DE MUTUALISATION
LES ARTICULATIONS ENTRE FORMASUP ET TELESUP
Intervention de Jean-Louis BOUILLOT <[email protected]>
Le serveur FIED est dédié à l’EAD
Objectifs : LA VISIBILITE - de la FIED et ses actions
- des membres du réseau
- de l’offre de formation à distance du réseau
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Tout adhérent de la FIED bénéficie des services de TELESUP :
- services réservés aux membres de la FIED tels que la communication interne (liste des adhérents,
compte-rendus de réunion,…)
- services ouverts au public : offre de formations…
L’offre de formation est décrite à 2 niveaux :
- fiches de présentation générale destinées au public (conditions d’inscription, déroulement des études,
calendrier, services, modalités de contrôle...)
! présenter de façon exhaustive une information de 1er niveau
- fiches d’éléments constitutifs décrivant les ressources mutualisées dans le réseau à destination des
enseignants
! identifier les ressources et permettre de les échanger
La mise à jour des informations sera gérée par le secrétariat de la FIED au minimum 1 fois par an.
Articulation avec FORMASUP :
Un accord a été passé avec FORMASUP : pour éviter que les membres de la FIED n’aient à fournir deux fois
leurs informations, les données seront saisies une fois sur TELESUP et transmises automatiquement sur
FORMASUP
! simplification de la procédure pour les membres
! cohérence des informations présentées entre TELESUP et FORMASUP
AUDIOSUP.NET ET L’ENCYCLOPEDIE SONORE
Intervention de Christiane GUILLARD <[email protected]>
Une base de données : l’Encyclopédie Sonore
L’Encyclopédie Sonore est l’archive des émissions radio réalisées dans les temps anciens par les Universités.
! mise à disposition de ces émissions comme complément pédagogique pour des étudiants.
14 Universités françaises et 5 Universités russes sont partenaires du programme et travaillent en collaboration
avec les B.U. (chargées du travail de catalogage et d’intégration du catalogue dans le S.U.)
Un flux sonore permanent : Audiosup.net
Ce site permet : - le téléchargement direct des émissions diffusées,
- la diffusion par le biais de salles informatiques et par le retour à l’analogique (cassettes audio)
pour les étudiants non-équipés,
- l’association de l’image, du texte et de l’hypertexte.
! Cet outil à disposition des étudiants représente à l’heure actuelle 6000 cours.
200 émissions nouvelles ont été créées pour l’année 2000.
Partenariat :
Une convention de partenariat établie par des juristes et validée par le Ministère gère toutes les questions de
cession de droits d’auteurs en terme d’exploitation.
Rémunération :
Le programme est financé à hauteur de 800KF : une subvention de la Commission audiovisuelle du MENRT et
un apport des Universités membres
A partir de ce budget, il a été décidé qu’une émission serait payée 4 heures T.D., chiffre à réévaluer
éventuellement en fonction du travail de recherches d’images et de liens hypertextes, demandé à l’enseignant.
Droits associés :
Ils posent quelques problèmes à l’heure actuelle et nécessiteront l’entrée d’un éditeur dans le partenariat.
L’utilisation pour l’EAD :
Chacune des productions faites dans le cadre de l’EAD sera accessible sur l’Encyclopédie Sonore par le biais
d’un code.
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Tout partenaire peut utiliser toutes les ressources mises en ligne mais s’engage aussi à produire des émissions.
Discussion :
TELESUP destiné aux étudiants et aux établissements du supérieur a une présentation un peut trop
« institutionnelle ».
Les statistiques de connexion doivent être publiées auprès des membres du réseau. L’outil actuellement utilisé
est trop fin : http://handel.u-paris10.fr/stats
! un outil statistique de mesure est en cours d’acquisition
Les émissions proposées à l’écoute doivent évoluer : non seulement associer l’hypertexte mais aussi présenter
des contenus plus vivants, interactifs.
Les mails des auditeurs seront renvoyés prochainement de façon automatique sur les différents partenaires.
LES AMPHIS DE LA CINQUIEME
Intervention de Philippe PERREY <[email protected]>
Une émission quotidienne diffusée sur la Cinquième
Un site web associé à cette diffusion : informations sur la programmation, documents d’accompagnement
Une diffusion en vidéo-streaming sur le web dans le cadre de Canal U
Initiative d’ItemSup auquel sont associés GEMME et la FIED
Protocole d’accord signé entre la Cinquième, la CPU et la DT
Programmes fournis par les établissements
La production est à l’initiative des établissements et peut être financée dans le cadre du dispositif de soutien à la
production multimedia du Ministère.
La production est rémunérée 2500 F HT l’heure pour 4 passages sur 2 ans, payés au producteur
Les programmes les plus demandés sont consacrés à l’enseignement
! Service public de large diffusion du savoir
! Vitrine pour des formations proposées par les établissements : les vidéocours peuvent parfaitement s’inscrire
dans des dispositifs de formation et dans des plate-formes Campus numériques
Difficulté d’identifier le public : les chiffres disponibles sont basés sur les contacts et les retours du public.
2000 connexions sur le site web
200 contacts actifs, demandes de renseignements
1000 inscrits à la liste de diffusion
300 abonnés payants pour l’annonce des programmes diffusés
60% Universités, B.U., composantes universitaires
18% étudiants
21% enseignants
40% particuliers
Discussion :
Accompagner la production par un travail d’ingénierie médiatico-pédagogique pour rendre les cours attrayants.
Créer une norme pour la formation des enseignants à l’image numérisée, à l’instar de Nettuno.
SYSTEME D’EVALUATION AUTOMATIQUE
Intervention de Jean-Pierre BOUDINE <[email protected]>
Programme piloté par l’Université d’Aix-Marseille II de 1987 à 1998 dans le cadre du programme européen
Leonardi da Vinci.
Un système sécurisé par Internet : connecté à un centre serveur d’examen qui distribue les sujets, le candidat est
déconnecté et travaille off line sur son ordinateur. La déconnexion évite la recherche d’informations sur le web.
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Il peut répondre dans l’ordre de son choix, modifier ses réponses.
Lorsque le candidat valide sa copie, elle est envoyée au centre de correction via Internet.
La sécurisation sera augmentée par l’utilisation d’une carte à puce qui vérifie que la connexion se fait à partir
d’un centre agréé et que les énoncés transmis au candidat viennent bien du centre agréé.
Un système automatisé : le mode d’évaluation ne se cantonne pas au QCM, il utilise des champs ouverts.
Le formateur a toute latitude pour concevoir des tests ou des questions, déterminer lui-même les barêmes,
proposer un tirage au sort de questions équivalentes.
La gestion des candidats et des corrections est facilitée.
Outre la rapidité et l’objectivité, cet outil est couplé à une analyse statistique permettant une étude approfondie
des résultats (ex : savoir quel point du cours n’a pas été compris en fonction du taux d’échec à certaines
réponses)
Conçu initialement pour les mathématiques, le SEA s’étend à d’autre disciplines.
- Centre de formation aux métiers de la Banque
- Test d’évaluation de français pour étrangers de la Chambre de Commerce
- Association des informaticiens italiens
Discussion :
La FIED est d’accord pour proposer un audit du produit parmi ses membres.
Une information est disponible sur http://inca.univ-mrs.fr
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