Compte rendu

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Compte rendu
CR JT 20.01.2005
JOURNEE DE TRAVAIL FIED
Se connaître et se faire connaître
JEUDI 20 JANVIER 2005
CLERMONT-FERRAND
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
1
CR JT 20.01.2005
Liste des participants
UNIVERSITE/
ORGANISME
AIX MARSEILLE I
Sciences
AMIENS-PICARDIE
NOM Prénom
Directeur du CTES
}[email protected]
LEBRUN André
Directeur délégué à l’Education
Permanente
Responsable de la prospective
Président de la FIED
Responsable administratif
Vice-Président TICE
Directeur CTU
Responsable administrative
}[email protected]
MALAMOUD Georges
CHABAUTY Ronan
PHILIPPE Dominique
TYMEN Georges
DUBOST Thierry
BERTRAND Christine
LILLE III
MONTPELLIER III
NANCY I
ACHERE Chantal
MASSON Marie-Paule
GUENEGO PierreAndré
GALLETBLANCHARD Liliane
JARRAUD Pierre
DUPUIS Stéphanie
GUILLARD Christiane
PARIS VI – TELE 6
PARIS X
PARIS X
Courriel
PALMARI Jacqueline
AUF
BESANCON
BESANCON
BREST
CAEN
CLERMONT–
FERRAND I Droit
CLERMONT–
FERRAND I Droit
CLERMONT–
FERRAND IMédecine
CLERMONTFERRAND II
CLERMONTFERRAND II
CLERMONTFERRAND II
CLERMONT–
FERRAND II
CLERMONT–
FERRAND II
CLERMONT–
FERRAND II
CLERMONT–
FERRAND II
CLERMONT–
FERRAND II
CLERMONT–
FERRAND II
CLERMONTFERRAND II
CLERMONTFERRAND II
CLERMONTFERRAND II
CNED
GRENOBLE I
PARIS IV
Fonction
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
} [email protected]
}[email protected]
CHANTILLON Nathalie Ingénieur d’études
}[email protected]
BONHOMME Brigitte
Enseignant-chercheur
}[email protected]
AGBESSI Eric
Vice-Président de la Formation
Permanente
Vice-Président TICE
}[email protected]
BERNARD Pierre
BERSANO Alain
BLANCHARD Sophie
Technicien studio d’enregistrement
(CEAD)
Chargée de mission TICE
CHOMETTE Christiane Responsable administrative
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
COMTE Agnès
Secrétaire CEAD
FOUCHER Anne-Laure
Enseignant-chercheur
LASSUS Marsilia
Secrétaire CEAD
}[email protected]
}[email protected]
PEYRARD Françoise
Co-directrice CTEU
}[email protected]
RIOUX Catherine
Co-directrice CTEU
}[email protected]
SAINTIER-CHICH
Christelle
SOTTEJAU Gabrielle
Webmaster CEAD
}[email protected]
VIDAL Martine
VERGNOLLE Michel
Directice du cabinet du recteur
Directeur du Service Formation
Continue, alternance, apprentissage
Responsable de l’ESM
Directrice de Metice
Enseignant, service Medi@tice
}[email protected]
}[email protected]
Professeur délégué à la
communication électronique
Directeur CTEU
Responsable administrative
Vice-présidente chargée des NTE et
}[email protected]
CEAD
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
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CR JT 20.01.2005
PARIS X
POITIERS
RENNES II
RENNES II
STRASBOURG II
STRASBOURG II
TOULOUSE II
TOULOUSE II
TOULOUSE II
TOULOUSE II
LÊ VÀN Jean-François
ALESSI Robert
BASLE Claude
DAVID Olivier
CLAUDE Chantal
LEVASSEUR Martine
LEPRIEULT Henri
MARQUIS Corinne
PEREZ Anne-Marie
TOULLALAN Sylvie
de la documentation
Directrice de COMETE
Responsable informat. COMETE
Chargé de mission TICE
Responsable administratif SUED
Directeur du SUED
Responsable de filière
Responsable administrative
Directeur du SED
Responsable administratice OVE
Responsable administrative
Responsable du traitement statistique,
OVE
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}[email protected]
}amperez@ univ-tlse2.fr
}[email protected]
La séance est ouverte par Pierre Bernard, Vice-Président chargé des TIC à l’Université Blaise Pascal de
Clermont-Ferrand. M.Bernard fait un bref exposé des mutations que connaît actuellement l’université de ClermontFerrand, et de la meilleure manière d’intégrer les activités d’enseignement à distance dans les activités habituellement
dévolues à l’université. Il espère que ces 2 journées, dans le contexte des grèves, seront propices à la réflexion.
Le président de la FIED, Ronan Chabauty, remercie le personnel de l’université de la qualité du travail
d’organisation accompli en concertation avec le Secrétariat de la FIED pour l’organisation de ces deux journées. Il
signale quelques absences, dont celles de Gérard-Michel Cochard et Marc Michel, membres du Conseil de la FIED,
ainsi que Françoise Thibault, qui ne pourra donc assurer son intervention de la matinée, de Nicolas Klotz, membre du
groupe de Brainstorming FIED, et Anne Bardin (SFRS-Cerimes). Il remercie par ailleurs de leur présence Georges
Malamoud (AUF) et Martine Vidal (CNED) qui arrivera en fin de matinée en raison des difficultés de circulation liées
aux grèves des transports. Du côté des directeurs, Olivier David (Rennes 2) qui nous avait accueilli dans son université
l’an passé pour la même occasion, arrivera en milieu de journée.
Cette journée, préparatoire à l’Assemblée Générale du lendemain, nous permettra d’aborder divers sujets
autour du thème « Se connaître, se faire connaître », parmi lesquels certains seront repris en Assemblée Générale pour
y être discutés.
En raison de la grève de la SNCF, le programme est quelque peu bouleversé. La journée, qui devait
commencer par l’intervention relative à l’enquête sur les publics de l’enseignement à distance réalisée conjointement
par les Centres de Télé-enseignement de Toulouse 2 et Paris 10, est légèrement différée, Corinne Marquis (OVE1
Toulouse 2) n’étant pas encore arrivée.
1
Observatoire de la Vie Etudiante
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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Sommaire
Première partie : « NOUS CONNAITRE »
Un dispositif de formation à distance à l’Université Blaise Pascal …………………… 5
Enquête sur les publics, Toulouse 2 – Paris 10 ……… ….……………………………. 7
Enquête interne FIED 2004 .…..…………………………………………………………..9
Deuxième partie : « NOUS FAIRE CONNAITRE »
Le campus numérique « Réseaux.doc » un site à services ..…………………………10
La combinaison Telesup et Plaquette, perspectives …………………………...……...12
“Brainstorming”, rapport d’étape …………………………………………..……............14
Troisième partie : ATELIERS
Les équipes administratives et techniques des services EAD :
Encadrement d’activité, profil de compétence - Méthodologie applicable pour
la mise en place d’une typologie EAD ..…………….……………………………………16
Enquête publics FIED : Suite à donner
Equipe pour sa généralisation - Budget …………………………...…………….……..16
Services de formation à distance et services de formation continue :
Un avenir commun ? …..……………………………………….…………...………….…17
La combinaison Telesup et Plaquette : perspectives
Quelle FIED … demain ? ….…....…………………………………………………..……18
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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Première partie : « Nous connaître »
Un dispositif de formation à distance à
l’Université Blaise Pascal
Sophie Blanchard - Cellule TICE (Clermont-Ferrand 2) ;
Anne-Laure Foucher - LRL ;
Catherine Rioux, Christelle Saintier-Chich - CEAD
Voir le diaporama
Catherine Rioux, co-directrice du Centre d’Enseignement à Distance de Clermont-Ferrand, présente une expérience
menée sur le tutorat et le travail collaboratif à partir de la plate-forme nommée Claroline.
La plate-forme comporte divers espaces :
- un espace administratif
- un espace pédagogique par discipline (ex.Lettres, Psychologie, Espagnol, Anglais)
- un espace technique
- et un espace de discussion permettant aux étudiants de se connaître. Afin de responsabiliser ces derniers
(sécurité informatique), le service rappelle aux étudiants que cet espace est à vocation universitaire et
pédagogique, et les informe des risques encourus s’ils dérogent aux règles.
L’évaluation du dispositif a commencé par l’exploitation d’un questionnaire à large diffusion. Cette phase a été suivie
d’une étude de faisabilité (cf. Telesup, dossier de Sophie Blanchard sur le travail collaboratif ).
Anne Laure Foucher est spécialiste de la didactique des langues, mais sans spécialisation « EAD ». Engagée dans
une recherche de type exploratoire sur l’ingénierie de la formation et de la didactique des langues, elle s’est interrogée
sur ce qui fait la force et la spécificité du dispositif mis en place sur Claroline. Elle précise que la « ressource » a été
considérée dans son sens le plus large, c’est à dire englobant tuteurs et enseignants (cf. hypothèse principale du
dispositif -diapo 13). Ses 1eres analyses ont reposé sur 3 éléments principaux :
- la communication
- l’accompagnement
- la classe virtuelle.
Il s’est avéré que les étudiants avaient fait une bonne utilisation des forums administratif et de discussion entre
étudiants. Le forum pédagogique, lui , a été sous-utilisé.
Une importante réflexion a alors été lancée sur la mise en ligne des cours.
Sophie Blanchard, affectée à la cellule TICE de Clermont-Ferrand, précise que cette expérience a été menée sur
plusieurs établissements, intégrant les participations de l’Université Numérique en Région Auvergne (UNRA), des
Environnements Numériques de Travail (ENT) et de la cellule TICE de l’université de Clermont-Ferrand 2.
Sa mission est de mutualiser non seulement les expériences (langues, C2I et projets internes), mais aussi les moyens,
comme la plate-forme Claroline (authentification unique sur le portail de l’Université).
La cellule TICE de Clermont prend en charge la conception et la scénarisation de documents pédagogiques innovants.
Les perspectives consistent maintenant en la mise en forme d’outils, dont un système auteur pour la création de cours,
et bien entendu l’intégration des normes et des standards dans le dispositif.
Catherine Rioux conclut en précisant qu’avec le recul, elle pense qu’il aurait fallu davantage travailler sur
l’information, la scénarisation et le tutorat dans ce projet qui entre dans le cadre de la médiation culturelle.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
Questions et remarques
•
Quelle est la composition de la cellule TICE de Clermont ?
35 personnes y participent de façon bénévole, et 2 ingénieurs d’études y ont été nommés en CDD (dont un
pris en charge par le SGARD, la Préfecture, et la DATAR, et l’autre par l’Université Numérique en Région
Auvergne (UNRA)).
•
Y a-t-il de grands écarts entre les différents types d’étudiants ?
Les spécialistes et les non spécialistes ne sont pas mélangés dans ce projet : la véritable mixité n’a pas été
prévue, car elle est ingérable dans l’état actuel.
•
Comment intégrez-vous dans le système global de l’université la brique ESUP Portail ?
Il est difficile de répondre à une telle question pour l’instant car ESUP portail a été installé la semaine
dernière…
•
Dans une Université à caractère pluridisciplinaire, y a-t-il eu un engouement des enseignants ?
Pas particulièrement, mais le SEAD ne représente pas exactement tout ce qui se fait à distance dans
l’université. De plus, en raison des forces administratives et techniques limitées, le CEAD n’est pas capable
de faire plus pour le moment.
•
Il existe donc d’autres formations à distance qui ne figurent pas forcément dans le dispositif ni dans le
service : dans ce cas comment pratiquez-vous ?
Ces autres formations à distance, hors CEAD, sont des campus numériques créés au sein de l’université et qui
fonctionnent d’une manière différente. Ils fonctionnent assez bien en autonomie, et il n’est pas facile de
trouver une articulation entre et avec eux.
L’équipe chargée de l’enquête préliminaire au projet a procédé à un inventaire de tout ce qui se fait dans
l’Université de Clermont-ferrand 2 dans le cadre de l’Enseignement à Distance : celle-ci a révélé des
financements disproportionnés d’un service à l’autre. A cette occasion, l’Université a estimé qu’il était grand
temps de remettre de l’ordre, y compris dans l’université de Clermont-Ferrand 1.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
Enquête Toulouse-
Enquête sur les publics : Toulouse 2 – Paris 10
Stéphanie Dupuis (Paris X) ; Corinne Marquis (OVE Toulouse II) ;
Anne-Marie Perez (Toulouse II)
Intervention complétée par un atelier l’après midi
Voir le diaporama
Cette enquête a été réalisée en 2004 par l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) de Toulouse sur les étudiants de
licence à distance, de la filière Lettres, en 2003-2004 dans les Universités de Paris X-Nanterre et de Toulouse 2-le
Mirail. Sur les 50 enquêtes déjà menées par l’OVE, quatre concernent le public à distance.
L’originalité de cette étude réside dans le fait quelle concerne deux universités, et qu’il a ainsi été
possible de confronter leurs données. Elle a pour objectif de connaître le public de ces formations,
de mieux cerner les quelques caractéristiques les distinguant, et d’identifier leurs pratiques
d’études, leur matériel etc. pour apprécier les services de l’EAD et l’usage que ces étudiants en font.
Le questionnaire qui a été fourni aux étudiants est anonyme, a été élaboré en commun par les deux universités partiesprenantes dans l’enquête, et se compose de 40 questions reposant sur 130 variables.
Le taux de réponse obtenu s’est monté à 24 % pour Toulouse 2 et de 27 % pour Paris 10.
L’enquête a notablement révélé les points suivants :
- la population féminine est proportionnellement plus importante que la population masculine
- c’est l’activité professionnelle qui motive l’inscription dans 65 % des cas pour Toulouse, et dans 11 % des cas
seulement pour Paris 10.
- Les deux CTEU concernés ont un rayonnement hors de leur propre département et concernent un public
différent de l’enseignement présentiel.
- Le public est à 52 % constitué de personnes en reprise d’études, et à 43 % de primo-arrivants. Ils visent le
plus souvent un diplôme de 3ème cycle.
- 30 % d’entre eux effectuent leurs études en Sciences de l’Education (Licence) pour le SED de Toulouse 2.
- Les supports de cours sont relativement bien notés ; 40 % des étudiants souhaitent recevoir des cours
« papier »
- Les deux centres recueillent un fort taux de satisfaction quant à la qualité des cours (près de 80 %)
La confrontation des données des deux centres a permis de dégager quelques grands principes, comme le profil de
l’étudiant-type :
Il s’agit d’un étudiant plus âgé qu’en enseignement présentiel, en reprise d’études. Il est domicilié dans sa région
d’origine, hors de la zone de recrutement classique de l’université, mais pouvant se déplacer pour des raisons
professionnelles. Il est bien équipé en informatique, investi dans sa formation et exigeant. Il est motivé pour
l’obtention d’un diplôme, demandeur de plus de contacts et souhaite un accompagnement pédagogique fort.
Questions et remarques
•
Marie-Paule Masson, Montpellier III :
Les étudiants qui s’inscrivent sont souvent en reprises d’études : ne relèvent-t-ils pas dans ce cas de la
Formation Continue, ou est-ce que cela ne va pas conduire ultérieurement à un rapprochement entre services
de Formation Continue et de Formation à Distance ?
Æ Michel Vergnole, directeur de la Formation Continue à Grenoble I, remarque que cette enquête
met en évidence la nécessité d’un approfondissement de cette question, qui sera abordée en atelier
dans l’après midi.
Æ Henri Leprieult répond à son tour que l’équipe qui a traité les résultats de cette enquête a
soupçonné cette réalité. Des inscriptions qui relèvent normalement de la Formation Continue sont
régulièrement enregistrées. Il y a là un facteur de risque important : si on leur demande des droits
plus élevés, comment les étudiants vont-ils réagir ? De plus, matériellement les centres concernés ne
disposent pas d’une structure adaptée pour procéder aux vérifications qui s’imposent.
Æ Stéphanie Dupuis ajoute que Formation Continue et Formation Permanente correspondent à deux
publics n’ayant pas les mêmes attentes : la façon d’étudier, les cours ne sont pas les mêmes. Cette
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
enquête pose aussi la question des relations dans les universités et leurs services EAD ou Formation
Continue.
•
L’enquête a-t-elle pu révéler le nombre proportionnel de demandeurs d’emplois ?
Henri Leprieult répond qu’ils se montent à 10 % des effectifs.
•
Comment les centres de Toulouse 2 et Paris 10 vont-ils utiliser les conclusions de l’enquête ?
Stéphanie Dupuis répond que les conclusions de cette enquête sont remarquablement utiles : elles ont
confirmé des choses que l’on constatait auparavant sans données fiables, et ont permis une prise de
conscience. Il est maintenant envisagé de concevoir un questionnaire modulable qui pourra être utilisé par
chaque nouveau volontaire parmi les étudiants. De plus, d’un point de vue pratique, ces résultats ont été pris
en compte récemment pour l’amélioration des délais d’envoi des cours. Stéphanie Dupuis conclut en disant
qu’il a été passionnant de comparer les résultats des deux centres de formation à distance.
Anne-marie Perez ajoute que depuis 1995, diverses enquêtes ont été menées qui ont nourri la réflexion de
l’équipe : sur l’accueil du public notamment (accueil commun Formation Continue et Enseignement A
Distance). Un pôle de gestion des inscrits pour les étudiants à distance a été créé et a donné lieu à un bilan de
fin d’année. Une autre enquête a également porté sur les prestations du SED : amélioration des supports (CDRom, CD, cassettes vidéo ont remplacé les cassettes), de la périodicité des envois, (passage de 7 envois
annuels à 3), de la communication entre les étudiants (forum) etc. Le travail a été mené du côté des
personnels du SED mais aussi du côté des enseignants et coordonnateurs. Un projet de charte des étudiants à
distance est également en cours, afin de régir à la fois les droits et devoirs étudiants, et ceux des enseignants
et du personnel.
•
Un matériel particulier a-t-il été utilisé pour le dépouillement des nombreuses réponses à l’enquête ?
On a utilisé un lecteur optique. La question du formulaire électronique s’est posée, mais cette possibilité n’a
pas été exploitée, car tous les étudiants ne sont pas équipés informatiquement. Cependant, l’équipement des
étudiants augmentant de 10 % environ par an, on peut pour l’avenir envisager l’utilisation de formulaires
électroniques.
•
Cette enquête a été pour Henri Leprieult un précieux outil d’aide à la décision, mais il est impératif
de l’accompagner d’un budget.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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Enquête
Enquête interne FIED 2004
interne
Françoise Thibault est excusée (problèmes de transports), et remplacée
par Chantal Acheré
En raison des grèves des transports publics, Françoise Thibault n’a pu se rendre à Clermont-Ferrand comme il avait été
prévu. Elle a transmis les informations suivantes à communiquer au cours de la journée de travail :
"Les retours d’enquêtes ont eu lieu tardivement et plusieurs relances ont été nécessaires pour inciter les adhérents à la
remplir. A ce jour, nous avons rassemblé 17 réponses et 3 promesses de réponse, ce qui ferait un chiffre acceptable
(20 réponses pour 32 adhérents) pour procéder à une étude significative. Le rendu de cette enquête (qui sera
anonymé , il est important de le souligner), sera fait aux membres de la FIED par Françoise Thibault et son équipe de
chercheurs dans le cadre de la MSH1 de Paris.
Au cours de la présente Journée de Travail, Françoise Thibaut, qui vous demande de l'excuser pour son absence en
raison des grèves de la SNCF, se proposait de vous parler de la méthodologie qui sera appliquée pour le
dépouillement de l'enquête. Cette méthodologie a le souci à la fois d'établir une description de l'activité des centres et
d'analyser certaines de leurs caractéristiques dans le paysage global de l'enseignement supérieur.
Les résultats en seront présentés au cours de l’Assemblée Générale Extraordinaire prévue en juin 2005 à Paris, dont
la date sera communiquée dès que possible."
1
Maison des Sciences de l’Homme à Paris
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
Deuxième partie : « Nous faire connaître »
Réseaux.Doc : un site à services
Christiane GUILLARD (Paris X)
Voir le diaporama
Réseaux-Doc est un des campus numérique « FIED ». Saïda Mrahi (Paris 10) est le porteur administratif de ce projet.
Réseaux-doc a été mis en place en 2002 (second appel d’offre) et fonctionne toujours. Ses partenaires sont les
universités de Bourgogne, Clermont-Ferrand 2, Lille 3, Haute-Alsace, Paris 4, Paris 10, Nancy 2, Toulouse 2 et
l’ENSIB. L’URFIST de Paris qui a organisé la formation des formateurs est également partenaire. Edufrance et la
FIED sont des partenaires au titre de l’information générale.
Les universités, elles, ont mis en ligne un certain nombre de ressources.
Qu’est-ce que Réseaux-Doc aujourd’hui ?
C’est un portail de référencement des ressources pédagogiques des partenaires, que les partenaires utilisent dans le
cadre de leurs formations.
Au départ, on a procédé à la mise en commun de ce qui se faisait chez chaque partenaire, puis on a commencé à
réfléchir à ce qui pouvait être créé en commun.
Les ressources sont des ressources de formation et d’autoformation, et couvrent diverses disciplines. Les formations
proposées ne sont pas destinées aux spécialistes de la documentation, mais visent plutôt le public étudiant.
Le premier gros travail qui a été effectué par le groupe de réflexion a été la création d’un référentiel de compétences,
niveau par niveau, du DEUG au DEA, travail qui a été supporté en particulier par Paris 4. Ce référentiel est un des
éléments les plus consultés à l’heure actuelle sur le portail, qui compte en tout 900 consultations par mois
actuellement.
Démarche qualité
L’année passée, une demande a été formulée auprès du Préau pour qu’il assure sur Réseaux-Doc une démarche qualité,
et donne ensuite ses préconisations pour transformer ce CN en un site de services, de tutorat, d’organisation de la
méthodologie au sein du futur LMD.
Le Préau a procédé à une description globale du CN et à une mise sous contrôle des processus de création et de
référencement, ainsi qu’à une analyse pédagogique et technique des ressources.
Un support technique pour faciliter la mise en ligne a également été mis en place avec Saïda Mrahi, ainsi qu’une
enquête sur les attentes des membres.
Cette démarche qualité est disponible sur le site de réseaux-doc.
Evolutions envisagées
- On envisage de proposer une véritable offre de formation complète. Actuellement il n’y a pas de suivi des
étudiants dans chaque discipline d’un bout à l’autre de la formation. Un des objectifs est de créer une offre de
formation utilisable par tous, en proposant des parcours de formation personnalisés disciplinaires ou
pluridisciplinaires, couvrant la découverte de la bibliothèque, la méthodologie documentaire, la méthodologie
universitaire et la recherche sur Internet. Certains élément vont recouper des éléments du C2I.
- Préciser les objectifs pédagogique (travail en cours avec l’URFIST)
- Proposer des accès par public
- Assurer la politique de communication
- Faciliter le contact usagers-équipes pédagogiques et techniques
- Développer un environnement pédagogique tutoré (voir diaporama pour les rôles du tuteur).
Exemple d’activités tutorées qui seront proposées en ligne : aider les étudiants à réaliser un dossier
documentaire.
Réseaux.doc doit fonctionner avec un tutorat en ligne, mais certains partenaires sont réticents (Paris 4 par
exemple, qui propose un tutorat présentiel en salle informatique seulement). On invite chaque partenaire à se
doter d’un tutorat en ligne. Le tuteur peut être un documentaliste, un moniteur étudiant, un étudiant avancé ou
un enseignant parfois.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
Le principal outil pédagogique proposé est la plate-forme de paris 10, E-Comete, qui est mise à disposition mais pas
obligatoire. Cependant, les universités utilisant d’autres plates-formes doivent veiller à ce qu’elles proposent le même
type d’outils.
Quels financements ?
Après deux années d’incitation, il n’y a désormais plus de crédits du ministère. Christiane Guillard voit un
financement possible par les partenaires à travers les contrats quadriennaux, ou encore par le biais de la Formation
Continue. Le partenariat peut continuer à évoluer.
Ou allons-nous ?
Le site est destiné à être transformé d’ici la fin de l’année universitaire sur la base des préconisations fournies par le
Préau, mais aussi en fonction de l’évolution de l’organisation du tutorat.
La prochaine réunion des partenaires aura lieu en mars : le site aura déjà amorcé sa transformation, et les partenaires
pourront déjà y réagir.
Les renseignements fournis par Formasup ne donnent pas une idée précise de l’information sur la méthodologie
documentaire. En revanche cette information est mieux réalisée chez Edufrance, d’autant qu’en raison de l’inexistence
de ce type de formation en Europe, les étudiants étrangers sont très intéressés (d’où l’importance de mettre en place un
tutorat adapté pour accompagner cette formation, avec une remise ou mise à niveau).
A Paris 10 – Nanterre, il existe deux sortes de mise à niveau :
1) Par une visite obligatoire des services de la bibliothèque
2) Par une information à travers un CD Rom remis à tous les étudiants pour le suivi.
Questions et remarques
Qu’en est-il du C2I sur Réseaux.doc ?
Le C2I, Certificat Informatique et Internet, a été mis en place de manière expérimentale par certaines universités et
devient obligatoire pour les professeurs des écoles. Il comporte un certain nombre de compétences à acquérir, dont
certaines sont fournies par réseaux.doc (sur l’apprentissage sur Internet notamment).
Christiane Guillard doit se rendre prochainement à Montpellier où est prévue une rencontre qui a pour but la création
d’une base de données sur le C2I, dont la grosse difficulté reste l’organisation des examens. Comment trouver les
structures capables d’accueillir une masse d’étudiants aussi grande ? Si nous, universitaires, ne sommes pas capables
d’assurer cela, le secteur privé, lui, se place et prospère. Ainsi le CPIE1, qui dépend du ministère de l’industrie, a-t-il
mis en place une validation payante à destination des grandes écoles. Il y a matière à affirmer sans tarder les
compétences universitaires en ce domaine.
Catherine Rioux, Clermont-ferrand 2
Tous les étudiants intéressés consultant réseaux.doc, quelle que soit leur université d’appartenance, se retrouvent
forcément sur la plate forme e-comete. Cette manière de faire semble fausser les conclusions de l’enquête du Préau,
puisque les étudiants de Clermont-Ferrand qui ont consulté le site n’apparaissent pas au titre de l’Université de
Clermont, mais bien au titre de l’Université de Paris 10…
1
Centres Permanents d'Initiatives pour l'Environnement
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
Telesup
La combinaison Telesup et plaquette :
Perspectives
Thierry Dubost (Caen) ; Jacqueline Palmari (Aix-Marseille 1 S)
Voir le diaporama
TELESUP
Jacqueline Palmari rappelle le rôle de Telesup, puis cite les nouveaux adhérents 2004, qui se sont vus ouvrir un espace
pour leurs formations sur le site de la FIED : Poitiers, Lille 1.
Telesup, en quelques chiffres, c’est 33 universités, 353 fiches de formation, 284 modules autonomes, 1351 modules
constitutifs, 8 secteurs disciplinaires, 59 disciplines, 17 diplômes, et 14 700 requêtes en 2004.
Telesup est référencé sur les moteurs de recherche grâce aux mots-clé enseignement, distance, Telesup, FIED.
Sécurité du site
Deux incidents en 2004 nous ont amené à mettre en place un site miroir à Caen. Il est maintenant installé, et n’attend
plus qu’une formalisation par un script de mise à jour (à l’instar de ce qui a été fait pour Formasup). Par sécurité, on
envisage éventuellement un troisième site miroir.
Partenariats
Les partenariats de Telesup sont le Télé-accueil du CNED et la base allô-CNED, ainsi que Formasup, site du ministère
géré par le SFRS/Cerimes. Ce dernier partenariat, conclu en 2004, consiste en la mise à disposition, par un interfaçage
automatique mensualisé, des données de Telesup, entrées par les universités membres de la FIED.
Le partenariat CNED-FIED, lui, en plus d’un affichage optimisé, a inauguré un groupe de travail CNED-FIED pour la
mise en place du « télé-accueil 2 » et l’accompagnement de son évolution vers un service adapté à l’ensemble de la
formation universitaire dans l’hexagone.
Information
Un moment essentiel de la vie de Telesup est la réunion annuelle des personnes chargées de la saisie des formations
pour chaque université. Cette année elle sera fixée le 24 mars à Paris.
La plaquette FIED
Thierry Dubost explique la raison d’être de cette plaquette : il s’agit d’un outil d’information, d’un aiguillage
permettant d’offrir une information large tout en dirigeant vers nos établissements.
Elle a aussi pour vocation d’aider les personnes à venir consulter le site FIED.
Cette nouvelle plaquette fait suite au catalogue des années précédentes. Elle reflète ce que nous sommes, dans toute
notre diversité. L’information qui y figure est extraite des informations entrées par les membres de la FIED sur
Telesup. Dès son élaboration à partir de Telesup et la définition d’un nouveau graphisme, un « Bon A Tirer » a été
envoyé par courrier aux adhérents, afin de permettre l’élimination d’erreurs qui pouvaient avoir échappé aux
concepteurs.
Pourquoi ce changement de l’ancien catalogue vers le nouveau support « plaquette » ?
Le livret ne pouvait plus être utilisé. En rentrant davantage dans le détail et en augmentant les formations et les
adhérents, on ne pouvait qu’augmenter la taille et le poids du livret, ce qui entraînait un surcoût important
difficilement supportable par le budget de la FIED.
Ensuite il fallait trouver un document simple d’utilisation susceptible d’être distribué dans les salons. La plaquette
permet de répondre à ce critère, et a également pu être expédiée à de nombreux organismes en mesure de rediriger les
demandes auprès de nos membres.
Les points faibles
La réalisation du catalogue et de la plaquette met en évidence une faiblesse financière : nous avons travaillé avec des
coûts minimaux, ainsi l’infographie a-t-elle été prise en charge par le CTE de Caen. Ceci laisse entrevoir un certain
manque de professionnalisme dans ce domaine. Il est évident qu’il est important pour la FIED de développer une
culture de réseau, de permettre à l’information de circuler entre nous pour finalement que nous nous connaissions
mieux.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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Evolution
L’augmentation des formations et du nombre de partenaires met aussi en évidence notre fragilité.
Le réseau doit se tisser de manière plus ferme.
Un atelier est prévu dans l’après-midi sur le même thème : Thierry Dubost et Jacqueline Palmari se proposent, avec les
participants, de tenter d’apporter des solutions aux questions, et de préciser l’organisation de la journée technique.
Questions et remarques
•
Jean-François Levan, Paris 10
Sur Telesup, il est parfois difficile de faire la mise à jour : qu’en est-il des possibilités d’interfaçage avec
Apogée ?
•
Jacqueline Palmari répond que des contacts sont en cours avec des spécialistes d’Apogée dans son université.
Des tentatives de scripts pour des échanges de fichiers sont envisagés. Les formats XML sont en train de se
mettre en place, et Telesup devrait lui aussi évoluer. Nous sommes conscients que certains champs ne figurent
pas sur Telesup, et de l’intérêt d’éviter deux saisies qui ne peuvent être que source d’erreur et consommatrices
de temps…
•
Comment faire face à l’augmentation du nombre de formations / de membres pour leur représentation sur la
plaquette ?
Michel Vergnolle évoque la possibilité d’une plaquette plus sobre, mais qui pourrait fournir des informations
plus générales comme l’adresse des sites Internet où l’on peut trouver toutes les formations.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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CR JT 20.01.2005
Brainstorming
« Brainstorming » :
Rapport d’étape
Marc Michel (Strasbourg 2)
Voir le diaporama
L’intervention de Marc Michel a lieu sous forme de bande vidéo réalisée avec l’aide du personnel de Strasbourg. Son
propos est de parler de la FIED dans le devenir de l’enseignement à distance dans les universités. Il précise qu’il faut
comprendre l’EAD dans sa pluralité, et non pas dans sa réduction comme celle du e-learning. C’est une activité
complexe dont le but est d’offrir la garantie de la qualité de la formation universitaire. Le travail présenté par le groupe
Brainstorming sera un rapport d’étape.
1. L’origine du projet : Cette réflexion a été engagée par une décision de l’AG de Rennes de l’an dernier. Le groupe a
été ouvert à des experts qui ont tous accepté de s’associer à ce travail.
La méthode de travail est celle d’allers et de retours, avec un fil conducteur inspiré de l’analyse stratégique. D’abord
il s’agit de comprendre notre environnement dans nos représentations habituelles, saisir le positionnement FIED
comprenant bien entendu tous les adhérents et mesurer ce que nous sommes, avec les écarts possibles, les attentes et
l’offre proposée. Puis d’identifier des opportunités et les contraintes pour se projeter dans le futur de nos
établissements et du réseau de la FIED. C’est cette dialectique dans laquelle nous nous plaçons pour parvenir à un
document stratégique.
Mais nous voulons également aboutir à des objectifs et à des actions à mener pour arriver à ces objectifs.
Nous sommes dans un environnement local, régional, national et international et les uns s’appuient sur les autres ou les
influencent.
Il faut aussi prendre en considération l’évolution quantitative et qualitative des étudiants. Le fait qu’arrivent dans nos
établissements de plus en plus d’étudiants en reprise d’études, de plus en plus d’étudiants salariés, de l’ordre de 2 sur
3. On note également une montée de l’individualisation des parcours de formation (source CEREQ), les étudiants
n’étant plus définis dans une année universitaire classique. Nous sommes désormais dans la complexité et dans la
diversité des systèmes d’apprentissage. Et c’est à nous de reconnaître cette diversité. On ne procède pas par
affirmation, mais à partir de sources comme celles issues de l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE). On y observe
le développement de la VAE ainsi que les conséquences de la loi de modernisation sociale de 2002. C’est aussi
l’impact du LMD qui impose une véritable semestrialisation, laquelle nous conduira à une modernisation et à une de
capitalisation pour les étudiants.
A la question de la complexité croissante de la demande de formations, et comment y répondre ? la réponse est par de
la souplesse, des possibilités d’accès, avec dispositifs complémentaires à ceux du traditionnel.
Le long life learning, l’inter-universitaire : le développement de l’inter-universitaire, les campus numériques, les
universités numériques en région, tout cela a entraîné des synergies présentes ou en cours de développement, à cela il
faut observer la montée en puissance de la Région dans le cadre du développement du territoire notamment dans le
schéma des formations universitaires lors des contrats quadriennaux. Il faut ajouter le rôle de la tutelle qui a favorisé
de telles initiatives de la Région.
De nombreuses questions jaillissent :
1) La place du e-learning,
2) La place du protocole signé par la CPU/CNED, et comment la FIED a-t-elle pu bénéficier du point contact
avec le CNED dont nous voyons tous les effets dans nos propres établissements.
3) Sur l’international (présent à la fois au local, régional, national) le poids de l’EAD français demeure trop
faible dans le monde.
4) Noter notre incapacité à réagir aux programmes européens alors que les enjeux sont énormes.
2. La méthode suivie pour déterminer le positionnement de la FIED est celle de la distanciation avec une dimension
historique :
1) Comment est né l’enseignement à distance dans nos universités ?
2) Quelle a été l’analyse des pionniers, comme radio Sorbonne ?
3) Nous nous attarderons sur la naissance des CTEU dans nos universités : s’agissait-il de répondre aux besoins
des étudiants « empêchés » ?
4) Et de nos jours y a-t-il évolution de ces étudiants qui se trouvent diversement « empêchés ».
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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L’apparition de l’écran informatique : On pourrait même dire que c’est l’informatique qui fait écran, et masque une
activité plus large de l’EAD. Cet EAD a connu une dissémination et une multiplication, pas forcément coordonnées,
de productions pas forcément compatibles, pour quel résultat cette flambée numérique ?
On constate par ailleurs qu’il n’y a pas de données fiables, produisant un masquage de l’EAD dans son dispositif vu
plus largement.
Aussi un très grand merci à Françoise Thibault qui se charge, avec son équipe de chercheurs de faire l’analyse de
l’enquête. Soulignons le, l’activité que nous représentons concerne, près de 30 000 étudiants : l’équivalent d’une
grosse université. Il est grand temps d’éclairer le paysage français de l’EAD, et que la réflexion commune menée
aboutisse à mesurer les écarts qui marquent notre positionnement dans le paysage actuel. Il est grand temps également
de mesurer l’étanchéité des dispositifs présentiel et à distance, et de mettre tout ceci au profit du rayonnement de nos
propres universités.
3. Les orientations possibles
a) Elles doivent générer des actions et sortir de la confusion actuelle pour aboutir à définir l’enseignement à distance
comme une activité à part entière. L’EAD répond à des besoins exprimés et à des nécessités, il nous faut tenir compte
de tous les facteurs d’éloignement des étudiants.
b) Elles doivent affirmer une singularité et non pas une indépendance, mais plus une intégration de l’enseignement à
distance dans la politique globale de l’établissement. Cette place de l’EAD doit être reconnue dans les contrats
d’établissement par la tutelle. La place de la tutelle est nécessaire, elle a un rôle déterminant à jouer. Aussi, si la DEP
s’intéresse au nombre d’étudiants inscrits dans nos Universités, elle ne semble cependant pas prendre en compte les
étudiants à distance.
c) Elles doivent mettre en valeur la mission à part entière de l’EAD, dans les missions d’enseignement des universités.
Dans ce cadre bénéficier d’une structure de coordination devient indispensable, afin de développer un vrai
professionnalisme. Chacun d’entre nous le sait, on ne s’improvise pas facilement un enseignant à distance. C’est une
spécificité pédagogique, mais aussi un métier comportant une logistique appropriée. Que ce document s’accompagne
d’une charte de qualité et de garanties à offrir aux étudiants et d’une structure en charge de mission efficace afin de
mutualiser des moyens. L’approche des coûts doit être non seulement permanente, mais également associée à une
approche juridique en matière de droits d’auteur.
d) Elles doivent favoriser la coopération inter universitaire
e) Elles doivent définir une approche des ressources humaines nécessaires avec profil de compétence et une définition
des emplois passant inévitablement par de la formation.
f) Elles doivent réfléchir à la réglementation pour les rémunérations et les services dans le cadre spécifique de l’EAD.
g) Elles doivent doter l’EAD de véritables outils d’évaluation, par exemple améliorer l’enquête que nous avons lancée
et la rationaliser.
h) Elles doivent parvenir à une singularisation par la qualité afin d’accorder davantage de crédibilité par rapport aux
étudiants et collègues n’intervenant pas dans l’EAD.
i) Elles doivent susciter la recherche et organiser le travail en coopération avec des équipes de recherche existantes.
Marc Michel rappelle que l’échéance de ce travail est toute proche. Il conclut en remerciant ses collaborateurs
strasbourgeois de leur aide pour l’enregistrement de son intervention.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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Troisième partie : Ateliers
Les équipes administratives et techniques des services EAD :
Encadrement d’activité, profil de compétence - Méthodologie
applicable pour
la mise en place d’une typologie EAD
Animé par Anne-Marie Perez (Toulouse II) et Dominique Philippe (Besançon)
Bien que le thème de cet atelier ait été l’établissement d’une typologie des responsables administratifs d’un SEAD, la
conclusion qui s’impose est la suivante : il est impossible de faire une énumération des différents statuts…
Dominique Philippe fait un rappel de l’AG de Rennes (2004) où l’on avait évoqué la création d’un espace de
discussion entre les responsables non enseignants. Cet espace a été créé, mais il a peu fonctionné, peut-être parce qu’il
n’était pas bien adapté.
On peut proposer simplement de faire un état des lieux dans et pour les services, en posant la question « qui fait quoi»
(administration même, appui aux formations, ingénierie, etc.) parmi les responsables administratifs des services FOAD
des adhérents , afin d’aboutir à une mise à plat des différents statuts.
Dominique Philippe propose de mettre sur pied une « mini-enquête » sur les statuts, les missions, les rôles des
responsables administratifs, avec obligation d’y répondre, et non pas incitation comme l’an passé…. A l’issue du
dépouillement, le CA de la FIED pourrait provoquer une rencontre des responsables afin de livrer les conclusions de
cette opération, et dégager un certains nombre d’objectifs.
Atelier Enquête
Enquête publics FIED : suite à donner
Equipe pour sa généralisation - Budget
(animé par Stéphanie Dupuis et Henri Leprieult)
Sont candidates pour rejoindre cette année l’enquête menée l’an passé à Toulouse et à Nanterre les universités de
Clermont-Ferrand 2, Rennes 2 et Aix-Marseille 1 Sciences. Ces dernières acceptent de travailler en réseau avec
d’autres observatoires de la vie étudiante. L’atelier propose par ailleurs :
- de choisir un thème par année ou par OVE, puis d’en faire une synthèse et de mutualiser l’ensemble.
- d’intégrer des enseignants-chercheurs des universités concernées, qui pourraient apporter leur aide.
- de se revoir rapidement pour s’interroger sur plusieurs axes :
1. l’élaboration de nouvelles fiches et leur diffusion par Internet
2. la création d’un calendrier
3. la planification d’une réunion à Nanterre pour analyser les besoins et l’évolution
4. Un appel à candidature pour trouver un 6ème partenaire.(Il est trouvé il s’agit de Besançon, mais cette
possibilité est encore ouverte à d’autres candidatures.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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FC
Services de formation à distance et services
de formation continue :
Un avenir commun ?
(animé par Catherine Rioux et Michel Vergnolle)
Pour engager préalablement la réflexion, Michel Vergnolle a fait adresser à tous les membres de la FIED un
questionnaire court et très simple (questions oui/non).
Les réponses devaient permettre de se donner une première idée de la perception que chacun pouvait avoir de ce qui
se passe à distance ou en formation continue dans sa propre université. Ainsi, à partir des regards mutuels des uns vers
les autres, a-t-il été possible à partir de cette mini-enquête, de mesurer la façon dont nous nous percevons, le propos de
l’atelier étant de tenter de nous rapprocher.
Pourquoi tenter ce rapprochement ?
1) Pour des raisons d’ordre juridique :
Nous dépendons tous de droits et de devoirs relevant du code du travail et sous le coup d’une réglementation
précise. Il est possible qu’un jour, un étudiant se retrouve dans une situation difficile parce que les
financements dont il bénéficiait, au titre de demandeur d’emploi, sont supprimés en raison de son mode de
suivi des études : l’EAD.
D’autre part, un grand nombre de personnes relevant de la Formation Continue sont actuellement inscrits en
formation initiale. Bien souvent, il s’agit d’étudiants ayant pris une inscription à titre individuel avec une
prise en charge de l’entreprise. Les universités n’opèrent aucune vérification de l’existence de telles
situations, et Michel Vergnolle craint pour l’avenir des problèmes fiscaux et juridiques liés à cette
négligence.
2) Pour des raisons d’ordre économique :
Dans l’état actuel des choses, rien ne permet de connaître l’origine des étudiants. Aussi dans le service
Formation Continue de Michel Vergnolle a-t-il été réalisée une 1ère enquête pour en savoir plus. L’année
suivante, elle a été relayée par une seconde enquête, jointe cette fois au dossier d’inscription. Des questions
portant sur le statut et l’équipement dont bénéficient les étudiants ont été ajoutées.
Malheureusement, en raison d’un manque de personnel, les informations récoltées grâce à ces enquêtes n’ont
pas pu être analysés. Michel Vergnolle suggère de travailler ensemble, au sein du réseau FIED, à la mise en
place d’un modèle économique, tout comme à une harmonisation des tarifications selon les efforts financiers
auxquels les étudiants peuvent consentir.
Les propositions :
- Une perspective de collaboration peut être envisagées avec les Greta, dans le but d’un maillage plus structuré.
- Des indicateurs peuvent être ajoutés aux fiches d’inscription afin de détecter les étudiants relevant des
différentes catégories (âge du candidat, reprise d’études).
- Le handicap premier demeure la lourdeur des dossiers à traiter. Le surcoût entraîné pour la formation peut
atteindre 300 euros par inscrit et par année. Michel Vergnolle pense qu’il serait donc utile de passer par un
canal unique pour les financements possibles (région, Assedic, aide salariale…). Ainsi par exemple, à
Amiens, les pré-requis sont les mêmes sur le plan pédagogique en formation continue comme en formation
initiale ; la différence vient de la recherche d’un financement pour le stagiaire. Un délai de 3 semaines à 1
mois voire plus est parfois nécessaire.
- Il serait bon également d’envisager la création d’une commission FOAD et Formation Continue par
université, sur la question des inscriptions et la mise en place d’un service commun d’administration et de
gestion.
- On peut envisager de mettre en place des discussions sur l’analyse des rapports d’activité
- Enfin, des groupes de travail sur la communication pourraient être créés, dans le but de coordonner les
portails de chaque service, d’harmoniser les productions sur la forme, d’analyser les résultats en termes de
progression.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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Atelier Telesup
La combinaison Telesup et plaquette :
Perspectives
(animé par Thierry Dubost et Jacqueline Palmari)
La plaquette a été élaborée à partir de l’outil commun à tous les membres : Telesup. Cette opération, qui sera
renouvelée sous peu pour la plaquette 2005-2006, nécessite que les universités membres soient actives sur Telesup, et
désigne par exemple une personne pour participer à la prochaine réunion technique et d’information Telesup (en
mars). Cette journée technique sera également consacrée, en seconde partie, à la définition des articulations à mettre en
œuvre, en particulier entre Telesup et Apogée. Les personnes qui souhaitent participer sont invités à venir à cette
journée avec un extrait de leur base Apogée, portant sur un niveau de diplôme, avec l’indication des champs qu’elle
souhaite renseigner ou pas.
En juin, il sera possible de faire un état de la situation et des difficultés rencontrées, avant de mobiliser à nouveau les
universités non représentées lors de la journée de mars pour les intégrer à la réflexion qui sera déjà bien avancée.
L’atelier rappelle la nécessité d’une mobilisation de l’ensemble du réseau pour alimenter Telesup avant le
transfert des données sur la plaquette, afin que le document promotionnel produit puisse puiser sur le site des
informations les plus fiables et à jour possible.
Il est envisagé la création d’un petit groupe de travail constitué de personnes connaissant bien Apogée, de manière à
pouvoir appréhender le travail d’interfaçage qui sera à faire ensuite.
Se sont déjà proposés pour ce groupe : Sami Charouandi (Aix-Marseille 1 Sciences, responsable technique Telesup),
Jean-François LeVan (Paris 10, responsable informatique COMETE), Dominique Philippe (Besançon, responsable
administratif), Eric Bollengier (Caen, responsable informatique). Il est bien-sûr souhaitable que ce groupe soit élargi à
un maximum de membres du réseau, dont des enseignants.
FIN de la journée.
Quelques informations sont données pour l’organisation de la soirée et de la journée du lendemain : un autobus attend
à l’extérieur pour conduire les personnes qui le souhaitent au centre de Clermont (gare). Rendez-vous est ensuite
donné à 20 heures à la Brasserie Bath, située derrière le marché couvert.
L’Assemblée Générale commencera le lendemain par un accueil des participants dès 8h30, sur un autre site : l’UFR de
Langues, avenue Carnot dans le centre de Clermont-Ferrand.
Julie Charbonneyre – Secrétariat FIED – 20.09.05
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