Nathalie a aimé

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Nathalie a aimé
Nathalie a aimé :
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Fargo (1996)
Surrender (1997)
De Joel et Ethan Coen
Des Chemical Brothers
Avec Fargo, les frères Coen signent l'un de leurs meilleurs
films, où ils nous entraînent une nouvelle fois dans leur
univers totalement déjanté.
L’histoire se déroule dans le Dakota du Nord. Un vendeur de
voiture endetté jusqu’au cou décide de faire enlever sa
femme et de demander une rançon à son riche beau-père.
Pour cela, il fait appel à deux malfrats qui seront chargés de
l’opération. Mais bien entendu, rien ne va se dérouler comme
prévu.
Autour d’un scénario bien écrit et bien construit, les frères
Coen créent une galerie de personnages insolites. Dans les
paysages enneigés du Dakota du nord, la mise en scène se
met au diapason de cet environnement dans lequel tout
semble figé par le froid et le blizzard. Les acteurs sont
excellents, à commencer par Frances McDormand en femme
policier enceinte à l’esprit vif et perspicace, rôle pour lequel,
elle obtint l’Oscar de la meilleure actrice. William H. Macy et
Steve Buscemi chacun dans leur partition sont également à
créditer d’une belle interprétation. Chef-d’œuvre d’humour
noir et de dérision, Fargo est le film qui apporta aux frères
Coen une reconnaissance internationale méritée, grâce au
Prix de la mise en scène qu’il reçu à Cannes.
Vous trouverez ce DVD à la cote COE
Les Chemical Brothers est un duo de musique électronique,
originaire de Manchester et composé de Tom Rowlands et
d’Ed Simons. Ils ont marqué la vague Big Beat avec des
groupes comme The Prodigy et Fatboy Slim. Après deux
premiers albums fantastiques, le duo sort Surrender en 1999.
Cet album est considéré comme un tournant dans la carrière
du groupe, quittant le milieu du Big Beat et ses mélodies
sombres aux rythmes rapides et aux sons électroniques
foisonnants pour rejoindre un courant plus Electronica et Acid
House, en multipliant les partenariats avec d’autres
musiciens : Noel Gallagher (Oasis), Bernard Summer (New
Order) et Hope Sandoval (Mazzy Star), et en introduisant de
nombreux samples mais également de nombreux chœurs et
instruments de rock. Ce changement produit ainsi des titres
aux mélodies plus fluides, plus frappantes, se rapprochant de
plus en plus du rock psychédélique avec Let forever be, The
sunshine underground et Dream on et qui se solde au final
par un très grand succès commercial. Tous les genres
musicaux sont mixés intelligemment pour que la musique
passe avant l'électronique.
Vous trouverez ce CD à la cote 293 CHE
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Julie a aimé :
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Les Mains en l’air
Creep on creepin’ on
de Romain Goupil (2010)
De Timber Timbre (2011)
Un nom de groupe étonnant, et dès la première écoute,
un univers très particulier, facilement identifiable.
Timber Timbre est un groupe canadien (originaire de
Brooklin dans l'Ontario) de folk-rock-blues, composé de
trois membres : Taylor Kirk le chanteur-compositeurinterprète, Simon Trottier à la guitare et aux percussions
ainsi que Mika Posen au violon.
Avec sa guitare sans fard, des claviers hantés, des
cordes et un choeur occasionnel envoûtant, le blues
caverneux de Timber Timbre fait merveille, tirant
l'essentiel d'arrangements minimaux, laissant la part belle
à la voix, vibrante, évocatrice, captivante, comme jadis
celle d'un Leonard Cohen sur ses disques originels. D’une
apparente simplicité, la musique de Timber Timbre nous
évoque quantités d’univers du plus intimiste comme la
maison ou la chambre au plus enfumé comme un pub
sombre et désolé, un drive-in des années 50 déserté...
Une petite merveille à découvrir.
Vous trouverez ce CD à la côte 200 TIM
Milana, d’origine tchétchène, est élève en classe de CM2 à
Paris et fait les 400 coups avec ses copains Blaise, Alice,
Claudio, Ali et Youssef. Cette joyeuse bande est rattrapée
par la triste réalité quand leur copain Youssef, sans-papiers,
est expulsé… Milana et sa famille, exactement dans la
même situation, est bientôt menacée elle aussi. Ses copains
décident alors de la protéger et organisent un complot
savamment ficelé.
Ce film à regarder en famille, sensibilise intelligemment au
problème des sans-papiers et des expulsions d’enfants
scolarisés en France, malgré leur très bonne intégration et
leur épanouissement. Porté par un casting époustouflant,
notamment pour les enfants, Les mains en l’air est une leçon
de vie rafraîchissante, qui, par le biais de l’enfance, nous fait
passer un message d’humanité et de résistance passive.
Un film à découvrir en cette rentrée des classes, pour nous
rappeler que la vie des enfants n’est pas toujours un long
fleuve tranquille, même en France.
Vous trouverez ce DVD à la côte GOU
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Damien a aimé :
Salt rain (2001)
De Susheela Raman
Née en Grande-Bretagne de parents originaires d’Inde
du sud, Susheela Raman porte en elle un héritage
musical et culturel à la fois occidental et oriental. Ce
premier album, fruit d’une collaboration de trois ans
avec le guitariste Sam Mills, est une rencontre
musicale à la croisée de deux mondes, une fusion
entre le classicisme indien, le blues et la pop anglaise.
Susheela chante d’une voix habile accompagnée
d’instruments acoustiques, elle passe avec grâce de
l’anglais au sanscrit sur des mélodies intimistes.
L’album comporte douze titres. Parmi eux, Ganapati
pièce ancienne dédiée à Ganesh à l’accent blues , un
Maya envoûtant et dansant, Mamavatu où le blues
rejoint des chants carnatiques tout comme dans
Mahima. De belles idées de métissage, maître mot de
cet album, où la chanteuse reprendra même Song to
the Siren de Tim Buckley et Trust in me, la chanson du
perfide Kaa dans Le Livre de la jungle, prélude à
l’envoûtement…
Vous trouverez ce CD à la côte 200 RAM
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Damien a aimé :
Ponyo sur la falaise (2008)
De Hayao Miyazaki
Sosuke a 5 ans et sur la plage, près de sa maison sur la
falaise, il trouve un poisson à drôle d’allure. Il l’appelle
Ponyo. Celui-ci est en réalité une des filles d’un sorcier de
la mer. Elle s’est enfuie de chez elle pour découvrir les
merveilles qui se trouvent hors de son univers et décide de
devenir humaine…
Merveille, c’est le moins que l’on puisse dire tant ce dessin
animé japonais recèle de magie, de féerie et de
dépaysement. On le doit au maître ès manga Hayao
Miyazaki, déjà célèbre pour Princesse Mononoké, Le
Voyage de Chihiro, et autres Porco Rosso.
Inspiré de La Petite sirène, Ponyo a des tons d’aquarelles,
des graphismes simples dépourvus d’image de synthèse et
des détails à n’en plus finir.
La musique est du collaborateur de toujours Joe Hisaishi,
qui s’est même inspiré de la Chevauchée des Valkyries de
Wagner pour une séquence fabuleuse où Ponyo court sur
des vagues-poissons gigantesques.
Si l’esthétique et les personnages plairont aux plus jeunes,
les adultes apprécieront le feu d’artifice visuel, les détails et
l’énergie du dessin.
Vous trouverez ce DVD à la côte MIY
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Christophe a aimé :
Christophe a aimé :
Drunken Lullabies (2002)
The Princess bride (1987)
De Flogging Molly
De Rob Reiner
Fondateur de Flogging Molly, Dave King débute sa carrière musicale
au sein de Fastway, groupe de hard rock des années 80 à l'intérieur
duquel on trouvait également « Fast » Eddie Clarke, ancien guitariste
de Motörhead. A la fin des années 80, il quitte Dublin pour les ÉtatsUnis et c'est dans un bistrot ou plutôt un pub de Los Angeles, le
Molly's Malone, qui inspirera le nom du groupe, que King fait la
rencontre de Bridget Regan, George Schwindt, Dennis Casey, Matt
Hensley (ancien skater), Robert Schmidt et Nathan Maxwell, en
compagnie de qui il allait fonder Flogging Molly en 1997. Le groupe
signe la même année sur le label Side One Dummy chez qui sort le
premier album Alive Behind The Green Door et toutes les productions
du groupe jusqu'à aujourd'hui. Drunken Lullabies est un de ces albums
que l'on se doit d'écouter pour se rendre compte de la bonne humeur
et de l'énergie qui s'en dégagent. La musique de Flogging Molly est
très influencée par la musique traditionnelle irlandaise et ce n'est pas
un hasard si des instruments comme le violon, l'accordéon, le banjo et
la flûte y sont omniprésents tout au long de ce disque. Il se dégage de
cet album des titres comme "Drunken Lullabies", "Another Bag Of
Brick's", "Cruel Mistress" ou encore "The Sun Never Shines". Énergie,
désespoir, patriotisme, poésie et ferveur prolétarienne font partie des
éléments de toute bonne chanson irlandaise, brûlot ou ballade. A
écouter vivement. Si vous avez aimé les Pogues, ces jigs endiablées
sur des standards du folk irlandais, vous adorerez les Flogging Molly.
Vous trouverez ce CD à la côte 200 FLO
Un jeune garçon cloué au lit par la grippe, accepte à contre-cœur que son
grand-père (le regretté Peter Falk) lui raconte une histoire de princesse… Il
était une fois, dans le pays imaginaire de Florin, la belle Bouton d’Or qui se
languit après le départ de son bien-aimé Westley, parti chercher fortune afin
qu'ils puissent se marier. Mais le bruit court que le navire de Wesley a été
attaqué par le terrible pirate Roberts, connu pour ne jamais laisser de
survivant. Cinq ans plus tard, croyant Westley mort, elle accepte d’épouser le
redoutable prince Humperdinck pour qui elle n’éprouve aucun amour. Mais
peu avant son mariage, elle est enlevée par trois bandits et entraînée dans
une aventure mouvementée au cours de laquelle elle retrouvera sa raison de
vivre… L’histoire est tirée d’un livre (très célèbre chez nos amis anglo-saxons
et bien sûr totalement inconnu par chez nous…) de William Goldman, qui a
également écrit le scénario. Princess Bride se rattache à la grande tradition
des films de cape et d’épée. En effet ce genre, inauguré avec Alexandre
Dumas en littérature, ne connaît pas de désaffection, Il semble ancré dans
l’inconscient collectif à présent, même si ses formes varient. On ne peut que
s’en féliciter lorsque cela aboutit à un film comme Princess Bride. Mais sans
l’humour, ce film aurait peut-être mal vieilli. Il est présent à tous les niveaux :
dans les dialogues évidemment mais également dans la façon de raconter
l’histoire et de présenter les personnages. La plupart des personnages, y
compris secondaires, sont détournés de leurs archétypes que l’on rencontre
habituellement dans les contes, comme s’ils étaient eux-mêmes conscients de
faire partie d’une histoire. Tout le film semble se moquer des artifices des
contes tout en les réutilisant à sa façon pour s’achever sur un final…de conte
de fée !
Vous trouverez ce DVD à la côte REI
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Arnaud a aimé :
Can you dig it?
The music and politics of black
action films 1968-75
Le label Soul Jazz rassemble le meilleur des musiques de
film de la blaxploitation dans un coffret double CD.
Le temps d’une trentaine de morceaux, “Can You Dig It?”
couvre les années de 68 à 75, celles durant lesquelles le
cinéma noir, porté par l’influence d’hommes publics
(Malcolm X, Martin Luther King) et d’écrivains (Iceberg
Slim et Chester Himes), intégrait définitivement
Hollywood.
Un tel impact politique et social est donc allé de pair avec
la reconnaissance des musiciens de Soul music de
références comme Roy Ayers, Marvin Gaye, James
Brown, Willie Hutch, Curtis Mayfield, Isaac Hayes, Bobby
Womack, Booker T And MG’s. Tous ces artistes sont au
tracklisting de ce double album.
On ne peut qu'être saisis, une fois de plus, par la
puissance, l'inventivité et l'absence de concessions d'une
musique très radicale à travers laquelle s'exprimait aussi
les luttes politiques, sociales et identitaires des Noirs
américains, et qui parvenait à traduire en rythmes et riffs
rageurs ces revendications.
Les Bandes originales pour la plupart sont devenues des
albums classiques de Soul, contrairement aux films qu’ils
illustrent.
Vous trouverez ce CD à la côte 520 ANT
Arnaud a aimé :
Foxy Brown
De Jack Hill (1974)
Pam Grier, s’est fait connaître comme la reine de la blaxploitation et
est devenue un symbole de l’émancipation des femmes dans un
univers raciste. Héroine éponyme du film Foxy Brown (Pam Grier)
décide de rendre justice elle-même, suite à l’assassinat de son fiancé,
un héro de la brigade des stupéfiants. Déguisée en call-girl, Foxy
parvient à infiltrer le réseau contrôlé par les membres d’une
organisation criminelle, spécialisée dans la prostitution et le trafic de
drogues.
Ce film de série B n’aurait pas grand intérêt sans le contexte de la
blaxploitation, courant culturel et social propre au cinéma Afro Américain des années 1970.
Les films de blaxploitation mettent en scène les noirs en tant que
véritables héros, Ils évoluent souvent dans des quartiers malfamés où
règnent en maître drogue et prostitution. Ils sont en proie à une
communauté blanche qui les exploitent toujours…
Ce courant cinématographique offre aux afro américains des rôles
autres que ceux dans lesquels les blancs les cantonnaient jusqu’à
présent : esclave, maître d’hôtel, chauffeur…
Ce genre cinématographique créé par et pour les noirs américains est
rempli de clichés à l’évidence mais permet en revanche une immersion
dans la culture noire des années 1970.
Si l’actrice Pam Grier ne vous parle pas, le comédien Antonio Fargas
allias « Huggy les bons tuyaux » dans Starsky et Hutch vous rappellera
certainement quelques bons souvenirs. Retrouvez- le dans ce film où il
incarne le frère ingérable de Foxy.
En 1997 Quentin Tarantino réalise Jackie Brown et rend un hommage
appuyé, 20 ans plus tard aux films afro américain de la blaxploitation
en octroyant le rôle principal à Pam Grier.
La superbe bande originale, produite par les studios Motown, est
signée Willie Hutch.
Vous trouverez ce DVD à la côte HIL