Nathalie a aimé
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Nathalie a aimé : Nathalie a aimé : Monster (2004) De Misayuki Kojima Old boy De Jo Yeong-Wook Adapté du manga de Naoki Urasawa, Monster est à classer parmi les œuvres-phares de japanimation de la dernière décennie. Dans une Allemagne ravagée par la guerre froide, un médecin japonais tente de percer le mystère qui plane autour d'un de ses anciens patients devenu tueur en série. On assiste alors à la descente aux enfers du docteur Kenzo Tenma qui atteint des profondeurs vertigineuses, tout comme les personnages qu'il rencontre sur son chemin. Ceux-ci sont fort nombreux et la série prend le temps de les présenter. Tous ces personnages sont là pour servir un scénario tortueux, aux rebondissements tous plus percutants les uns que les autres. L‘atmosphère générale est extrêmement pesante et ravira les amateurs d’intrigues policières à travers une histoire crédible et adulte. Quant aux graphismes, ils sont très soignés et d’une qualité constante tout au long de la série. Les dessins sobres, le scénario très riche et la mise en scène de Misayuki Kojima retranscrivent à merveille la tension de certains passages du scénario. Il faut aussi mentionner la musique totalement en accord avec l’atmosphère de chaque scène. Au final, un anime de grande qualité s’adressant à un public adulte qui saura apprécier une intrigue complexe mêlant des éléments historiques réels. Vous trouverez ce DVD à la cote KOJ et le manga dans l’espace ADULTES. Le compositeur Jo Yeong-Wook est depuis Old boy le collaborateur attitré de Park Chan-Wook pour lequel il a élaboré les bandes originales de ses films suivants. Avec ce film , on a un bel exemple de collaboration entre un réalisateur et un compositeur, car Jo Yeong-Wook réussit véritablement à poser sa patte sur un film résolument propre au réalisateur, et cela fonctionne parfaitement. Chaque musique de cette bande originale est un petit chef-d’oeuvre. Le compositeur réussi à créer une atmosphère intense qui capture parfaitement la tristesse et la solitude des personnages. The Last waltz clos magnifiquement le film en donnant une note d’espoir. Quant au concerto n°4 de Vivaldi, que l’on entend dans la scène « des dents », il permet d’atténuer la brutalité de la scène et de la rendre acceptable pour le public grâce au contraste entre l’image et la musique. En outre, la bande son reflète, parfaitement chaque moment du film, chaque sentiment. Jo Yeong-Wook réussi, avec ses compositions profondes et pleines d'émotion à donner vie au film et à rendre la musique efficace même sans images. Une BOF à double tranchant où les pistes les plus joyeuses, les plus entraînantes ont un goût amer après le visionnage du film. Vous trouverez ce CD à la cote 293 CHE Photo Photo Julie a aimé : Julie a aimé : Before Sunset Rome de Richard Linklater (2004) De Danger Mouse et Daniele Luppi (2011) Rome est un album-concept né de la passion du génial producteur, chanteur et compositeur Danger Mouse et du compositeur de musique de film italien Daniele Luppi. Ces deux musiciens surdoués et touche-à-tout tantôt producteurs pour les autres, tantôt musiciens dans leurs propres groupes (The Gnarls Barkley pour Danger Mouse) rendent un bel hommage dans Rome aux bandes originales des films italiens des années 60 et 70. Enregistré dans les mythiques Forum Studios de la capitale italienne, avec nombre de musiciens ayant accompagné, tout au long de sa carrière, il maestro Morricone, Rome est un album splendide qu’on ne se lasse pas d’écouter ! La douce mélancolie des différents titres, la participation d’artistes reconnus comme Jack White ou Norah Jones donnent à cet album un charme incomparable que nous vous invitons à découvrir ! Vous trouverez ce CD à la côte 200 DAN Ne vous fiez pas au packaging : Before Sunset vaut beaucoup mieux qu'une comédie romantique à la guimauve ! Neuf ans après avoir filmé Ethan Hawke et Julie Delpy dans Before Sunrise en 1995, Richard Linklater remet le couvert avec les mêmes superbes acteurs dans Before Sunset. Et le résultat est un petit bijou d’intelligence, de sensibilité et de justesse sur le temps qui passe, l’amour qui a filé et l’impossibilité de le revivre une deuxième fois car les protagonistes ont vieilli, changé, sont en proie au doute. La plus grande gageure du film est sans aucun doute de suivre nos deux amoureux dans une jolie balade à travers Paris en temps réel, c’est-à-dire la durée exacte du film (1h20). Le temps de vivre avec eux, la séduction, le doute, la mise à nu finale et de passer ainsi de la comédie légère à une forme de mélodrame tragique qui n’épargne aucune question, y compris celle à laquelle nous sommes parfois confrontés dans la vie : à quoi ressemblerait notre vie si nous avions suivi une autre direction que celle que nous avons prise à un moment donné ? Vous trouverez ce DVD à la côte LIN Photo Damien a aimé : Requiem for a dream (2000) De Clint Mansell Clint Mansell est le compositeur émérite de la bande originale de ce drame. Elle est interprétée par le quatuor à cordes californien Kronos Quartet, ensemble musical spécialisé dans la musique contemporaine. Indissociable du film, elle soutient et porte chaque évènement. Le thème principal, grave, est une boucle mélodique dans laquelle les protagonistes et l’auditeur s’enfoncent, une spirale qui ne semble pas s’arrêter. Ce principe cyclique est repris dans toutes les musiques et accentué pour illustrer l’enfermement des personnages. C’est une musique qui laisse peu d’espoir. La musique du jeu télévisé quant à elle est tout d’abord festive, mais de faibles dissonances vont s’accentuer et mettre mal à l’aise l’auditeur, pour finir en apothéose cauchemardesque. Cette composition contribua grandement à faire connaître son compositeur, qui eut de nombreux prix et suivit le réalisateur Darren Aronofsky sur de nombreux projets. Vous trouverez ce CD à la côte 520 REQ Photo Damien a aimé : Requiem for a dream (2000) De Darren Aronofsky Une histoire de dépendance… Harold est un junkie. Pour payer sa drogue, il va jusqu’à mettre en gage la télévision de sa mère, Sara, qui passe ses journées devant. Ce film est l’histoire de leur enfer personnel et de leur chute, ainsi qu’à deux autres personnages, Marianne sa compagne et Tyrone son meilleur ami. Chacun tombe dans une spirale destructrice où la mort n’est pas un échappatoire… Adapté d’un roman d’Hubert Selby Jr (qui tient d’ailleurs un petit rôle), Requiem for a dream est réalisé par Darren Aronofsky, qui a su rendre à l’écran l’écriture rapide et le manque de ponctuation du récit. Des séquences très courtes, des plans très rapprochés, des écrans partagés, des plans très éloignés, un dispositif de caméra embarquée, Clint Mansell ne ménage pas ses effets pour décrire les émotions des personnages principaux. La musique joue un rôle majeur, composée par Clint Mansell et interprétée par le Kronos Quartet. Vous trouverez ce DVD à la côte ARO Photo Christophe a aimé : Christophe a aimé : Sleep is The Enemy (2006) The war (2006) De Danko Jones De Ken Burns Du hard rock’n'roll sans prise de tête ! Power trio furieusement rock'n’roll basé à Toronto au Canada, Danko Jones sévit depuis maintenant un petit bout de temps puisque le groupe a sorti son premier EP éponyme courant 1998. Danko Jones revendique l'influence de groupes tels que Kiss, Thin Lizzy, The Ramones, Slayer, AC/DC ou Motorhead. Leur musique est un mélange de hard rock, de blues et de punk. En 2002, le combo canadien livre son premier véritable album « Born a lion » et « We sweat blood » suivra l’année après. Deux manifestes punk'n’roll à haute teneur énergétique. En 2006, il sortent “Sleep is The Enemy”, leur quatrième album, les riffs font mouche avec une énergie rock dont l’âpreté emprunte sans vergogne au punk des débuts américains « Baby Hates Me ». On sent un groupe soudé et qui s’amuse dans un esprit parfois proche de celui des Foo Fighters : « First Date ». Les titres proposent chacun des ambiances, des façons de faire suffisamment différentes pour que l’effet de redite soit évité. Le succès rencontré les a amené à tourner avec Motorhead ou Ozzy Osbourne et nous avons la chance de les voir dans notre département le 18 décembre 2011 au Plan à Ris Orangis ! Vous trouverez ce CD à la côte 250 JON Un documentaire en sept parties autour des destins d'Américains durant la Seconde Guerre mondiale. Le film raconte les expériences de plusieurs personnes de quatre villes, engagées dans le conflit sur le théâtre européen, africain ou pacifique, et se concentre sur les effets de cette guerre sur eux, sur leur famille et sur la communauté. Magnifique travail de recherche et d'archivage mêlant images couleurs et noir et blanc, certaines très rares ou même inédites, photos, films familiaux en super 8, témoignages de survivants civils et militaires, voix off lisant des lettres d'époque... Près de 14 heures bouleversantes de vérité, de franchise et de simplicité. Une somme comme on en voit rarement. Le commentaire sobre et rythmé de Philippe Torreton est parfait. Tous les paradoxes de l'Amérique apparaissent (ségrégation raciale, propagande, esprit de sacrifice de certains alors que d'autres profitent de la guerre...). A recommander aux amoureux d'Histoire et à ceux qui ont oublié qu'il y a 60 ans, des milliers de jeunes américains sont venus mourir pour notre liberté simplement parce qu'ils considéraient que c'était leur devoir. Un hommage à une génération sacrifiée pour qui le mot "patriotisme" avait encore un sens ! Vous trouverez ce DVD à la côte 940.53 BUR Photo Arnaud a aimé : Arnaud a aimé : La Vague Tell ‘Em What Your Name Is de Black Joe Lewis & The Honeybears 2009 Guistariste et chanteur originaire d'Austin (Texas), Black Joe Lewis s'inscrit dans la lignée des grands du Blues et du Rythm‘n’blues et de la Soul. Les influences sont claires : un guitariste de 28 ans, qui a du James Brown et du Wilson Pickett dans la voix, du Bad Brains dans les guiboles et la soul des artistes de Stax dans le jeu. Album qui résume un demi-siècle de musique noire, entre le rock’n’roll de Sammy Davis Junior, des Chambers Brothers, le blues de Lightnin’ Hopkins, la soul chargée de sensualité et de rugosité. Black Joe Lewis est bien le chaînon manquant entre le blues rural et le punk-rock américain. La grande majorité du disque a été enregistré live en studio (avec tous les musiciens jouant en même temps), ce qui lui confère une énergie dingue. Black Joe Lewis aime se faire entendre : il crie comme James Brown, accompagné par une guitare rock et des cuivres fanfarons, bref, tous ce que nous aimons. « Nous, on est bien plus rock’n’roll que Sharon Jones et les Dap Kings ou Amy Winehouse.» Vous trouverez ce CD à la côte 290 BLA De Dennis Gansel (2009) La Vague, adaptée du livre éponyme de Todd Strasser existe aussi en BD. En Allemagne, aujourd’hui, un professeur de lycée se voit attribuer un cours sur l’autocratie, alors qu’il aurait préféré traiter le sujet de l’anarchie. Rainer Wenger (le professeur) organise une sorte de jeu de rôle grandeur nature basé sur la mise en place d'une communauté. Ce qui lui permet d’expliquer le fonctionnement d’un régime totalitaire. Cette communauté est rassemblée autour d'un symbole, d’un salut, d’un uniforme et de règles. Cependant, certains lycéens prennent la situation « trop » au sérieux et ce qui n'était initialement qu'un jeu de rôle va échapper au contrôle de Rainer Wenger. La vague est un film passionnant, dans la lignée du nouveau cinéma allemand de Good Bye Lenin à La vie des autres. Il met en avant les thèmes forts comme le communautarisme, la différence, l’effet de groupe ou la manipulation. Celui qui est bien immergé dans le film se surprendra lui-même à un moment à avoir une énorme sympathie pour cette Vague. Vous trouverez ce DVD à la côte GAN