aérien

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Semaine 43 – du 24 au 30 octobre 2011
N° 197
SOMMAIRE
AÉRIEN................................................................................................................................................ 2
West African experts meet to improve regional aviation sector ............................................... 2
Dakar-Nouakchott : dégel dans le ciel ............................................................................................. 3
Mauritania Airlines to launch flights to Dakar on Sunday............................................................. 3
Le Maroc lance un plan de sauvetage pour la RAM ................................................................... 4
Kenya Airways sees passenger numbers rise 18 pc ....................................................................... 5
FERROVIAIRE ........................................................................................................................................ 6
Transrail envisage "un chantier social" de renouvellement du personnel ............................... 6
La Ligne de Train à Grande Vitesse Tanger-Casablanca, Un cas d’Ecole ............................. 6
Le TGV français arrive en Afrique ........................................................................................................ 8
AUTRES ............................................................................................................................................... 9
DHL Express launches campaign across Africa .............................................................................. 9
Modernisation des transports en Côte d’lvoire : Ce qui va changer ..................................... 10
AÉRIEN
West African experts meet to improve regional
aviation sector
Accra, Ghana (PANA) - West African experts are meeting in Accra, Ghana, on the development of a
viable airline industry for the region.
The two-day, high-level meeting, which opened on Friday, is being attended by representatives of
airlines from ECOWAS member states, civil aviation authorities, airport managers and experts from within
and outside the region.
The meeting, which is reviewing presentations and relevant reports as a follow up to the June 2011
meeting in Abuja, Nigeria, will make recommendations to the 24 October 2011 meeting of ECOWAS
Ministers of Transport, also to be held in Accra.
In a keynote address at the opening, Ghana's Deputy Minister of Transport, Mrs. Dzifa Attivor,
announced a plan by her country to establish a separate air navigation service provider as part of
initiatives to modernize its aviation sector, improve the environment for efficient airline operations and in
response to global trends.
The minister said the separation, which is “planned for the near future”, was part of several initiatives to
modernize the sector which were launched in 1997 under the Gateway Project.
Following the project launch, the minister said the regulatory functions were decoupled from airports
management in 2007, resulting in Ghana Civil Aviation Authority operating as an industry regulator,
while the airports were managed by the Ghana Airports Company.
She said the changes were in response to the changing need of users and the environment under
which airlines operate as well as the dramatic changes experienced globally by the aviation industry
and to enable the industry to meet new economic, social and environmental challenges.
As further evidence of these changes, she said extensive physical works were ongoing at the country’s
international and domestic airports to bring them to international standards.
In his speech, the ECOWAS Commissioner for Infrastructure, Mr. Celestin Talaki, challenged West African
airlines to work together to take advantage of the benefits of liberalisation and globalisation and
overcome the challenges militating against their operations.
The Commissioner said this was consistent with the global trend, citing the demise of some national
airlines and the multinational Air Afrique as well as the consolidation of airlines in Europe, Asia and
America as justification for such a change.
In encouraging synergies, the Commissioner said the ECOWAS Commission was motivated by the 2009
Decision of Heads of State and Government that called for the institutionalisation of the annual meeting
of chief executives of civil aviation authorities and airline companies as a platform to develop durable
solutions to the problems confronting the sector.
In this regard, he said the ECOWAS Commission had organised two meetings, in Accra in 2009 and in
Lome in 2011, both of which agreed on a plan of action and mechanism for cooperation among
regional airlines.
Dakar-Nouakchott : dégel dans le ciel
Les deux nouvelles compagnies, Sénégal Airlines et Mauritanie Airlines, lancées respectivement en
janvier et en avril 2011 ont trouvé un compromis pour la reprise du trafic entre Dakar-Nouakchott. Les
autorités de tutelle ont reconsidéré leurs positions et levé la suspension du trafic aérien, qui était à
l’origine de la brouille depuis le 5 juillet 2011.
C’est un ouf de soulagement chez les passagers de la ligne Dakar-Nouakchott. Suspendu depuis trois
mois, suite à la décision des autorités sénégalaises de ne pas autoriser la compagnie Mauritanie Airlines
de desservir des capitales ouest-africaines à partir du hub aéroportuaire Léopold Sédar Senghor, le
trafic reprendra incessamment du service.
Constamment annoncé en visite privée à Nouakchott depuis le mois d’août, le président Abdoulaye
Wade a dû finalement dépêcher à Nouakchott son Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
A Nouakchott, une source officielle explique le report de la visite du président Wade pour des raisons
de calendrier chargé du président Ould Abel Aziz très impliqué dans la recherche de solutions à la crise
libyenne
« Le président mauritanien a instruit l’affaire au Premier ministre pour trouver une solution rapide à la
reprise du trafic aérien entre les deux pays. Nos compatriotes ont beaucoup pâti de cette situation » a
commenté notre source. Des sources bien informées renseignent que les négociations ont passé à la
vitesse supérieure depuis la visite du premier ministre sénégalais dans la capitale mauritanienne.
Selon un communiqué parvenu à Les Afriques, les ministres sénégalais et mauritaniens en charge du
secteur sont convenus de la reprise incessante de la liaison aérienne.
Il ressort de cet accord que Sénégal Airlines et Mauritanie Airlines exploiteront cinq fréquences par
semaine avec possibilité d’opérer les points au-delà sans dépasser deux fréquences par destination.
«Les experts d’aviation des deux pays devront réévaluer les opérations aériennes tous les six mois en
vue de passer au peigne fin les opportunités de sa révision éventuelle », précise le communiqué
Mauritanie Airlines et Sénégal Airlines qui vont conclure un accord commercial le 03 novembre fixeront
leurs prix en fonction de la réalité du marché. Selon nos informations, après les ministres de tutelle, les
dirigeants des deux compagnies devront se retrouver à Nouakchott incessamment pour les derniers
réglages de la reprise du trafic.
Par Ismael Aidara, grand reporter
Mauritania Airlines to launch flights to Dakar on
Sunday
Nouakchott, Mauritania (PANA) - The national carrier Mauritania Airlines International (MAI) will
launch its Dakar, Senegal, flights on Sunday, a statement made available to PANA here on Tuesday
said.
The launch of the Nouakchott-Dakar flight by MAI follows the agreement signed between the
Senegalese and Mauritanian governments in Dakar on 4 October.
MAI will operate two flights a week to the Senegalese capital (on Sundays and Thursdays) with a Boeing
737-700 type aircraft configured with 108 seats.
From 30 October, MAI plans continuation flights on the Nouakchott-Dakar-Conakry-Abidjan route.
Senegal Airlines has also resumed flights along the route, after a three-year hiatus caused by a
disagreement on route quota.
Le Maroc lance un plan de sauvetage pour la RAM
RABAT -- Le gouvernent marocain vient de lancer un plan de sauvetage pour la compagnie aérienne
Royal Air Maroc (RAM), en lui accordant la somme de 9,3 milliards de dirhams.
La recapitalisation qui vise à restructurer et à développer la RAM, et à en optimiser le réseau pour
améliorer sa productivité, aurait été soumise à plusieurs conditions, dont la plus importante est l'
allègement de la masse salariale.
La RAM connaît depuis 2008 une situation critique suite à la crise économique mondiale, l'intensité
concurrentielle, aux profondes fluctuations du prix du carburant, la surcapacité sur les marchés
marocains porteurs, la chute des tarifs et la recrudescence. Conséquence: un plan social prévoyant le
départ de 1.560 personnes pour la période 2011-2013, a été mis en place.
Dans un communiqué, la RAM a assuré que le plan social a été négocié avec les syndicats qui l'ont
accepté, avec des conditions avantageuses, et qu'aucun acquis du personnel demeurant à Royal Air
Maroc ne sera affecté.
Le plan de rationalisation interne de l'entreprise et son volet social vise aussi le renforcement de l'accès
à une retraite convenable pour tous les agents âgés de 45 ans et plus, par la mise en place d'une
contribution spéciale à la capitalisation retraite, cette cotisation pouvant atteindre 100% des cotisations
restantes jusqu'à 60 ans pour les agents de plus de 55 ans.
Parmi les autres mesures qui ont été ajoutées, le communiqué cite l'accès à la pension CNSS dès l'âge
de 55 ans et l'octroi d'une prime de fin de carrière adossée à la prime de départ à la retraite
actuellement en vigueur au bénéfice des agents ayant plus de 50 ans.
Par ailleurs, ajoute la même source, les agents âgés de plus de 45 ans pourront bénéficier de la
Mutuelle interne de Royal Air Maroc grâce à un effort complémentaire de la compagnie.
La RAM estime que cette coordination des efforts et cet esprit constructif de part et d'autre, est de
nature à jouer un rôle positif sur l'avenir de la compagnie et prolonge la décision prise en son temps par
les partenaires sociaux de reporter au delà de janvier 2012 l'application des décisions du dialogue
social national.
La RAM, qui perd 20 millions de dirhams par semaine, comptait ouvrir son capital à des compagnies
étrangères et au public, pour sauver l'entreprise de la faillite. Aujourd' hui, la perspective de
privatisation semble être écartée.
Parmi les priorités du plan de sauvetage de la RAM, qui s'étale sur la période 2011-2016, l'
assainissement de la situation financière de l' entreprise qui a du mal à faire face aux compagnies low
cost ayant envahi le ciel marocain ces dernières années.
Ainsi, pour permettre à la compagnie de renforcer sa capacité à honorer ses engagements financiers,
de développer sa capacité d'investissement et d'optimiser la qualité des services, un contrat
programme prévoit le renforcement des mécanismes comptables et l'augmentation de 1,6 MMDH du
capital de la compagnie.
Cette manne financière représente la contribution étatique qui est à hauteur de 17% du programme
d'investissement sur la période 2011-2016. Le contrat-programme prévoit également un partenariat
entre la RAM et l'Office national des aéroports (ONDA) en vue de développer l'aéroport Mohammed V
de Casablanca en tant que hub principal de la compagnie en vue de développer le transport aérien
national et d'améliorer la qualité de ses prestations. © Copyright Xinhuanet
Kenya Airways sees passenger numbers rise 18 pc
Kenya Airways CEO, Mr Titus Naikuni. Photo/FREDRICK ONYANGO
Kenya Airways registered 18 percent growth in passenger volume in its second quarter, aided by route
expansion and greater flight frequency in Africa, it said on Thursday.
The airline, 26 percent owned by Air France-KLM , said passenger numbers rose to 1,004,476 in the three
months from July to September.
The amount of cargo carried was up 13.5 percent at 16,021 tonnes, on improved conditions and
increased sales.
Kenya Airways said in a statement new destinations launched in the second half of 2010 included Italy,
Mozambique, and Malindi in Kenya, while Chad and Burkina Faso were launched in the first half of
2011.
It plans a rights issue to raise an unspecified amount of money for route and fleet expansion. The airline
wants to double its fleet in the next five years to extend its network in Africa.
Passenger haulage within Kenya was up 42 percent to 202,826, while the rest of the continent excluding
Kenya generated 14 percent growth to 509,570. Africa contributes about 60 percent of the airline's
revenue.
Among the routes to see higher passenger numbers were Bamako, Dakar. The airline also introduced
flights to Ouagadougou and N'Djamena, through Cotonou.
Europe registered an 11 percent increase in passenger numbers to 158,247, while volume to and from
Middle East, the Far East and India rose 19 percent to 133,833.
FERROVIAIRE
Transrail
envisage
"un
chantier
renouvellement du personnel
social"
de
fr.allafrica.com
La société TRANSRAIL qui exploite la ligne ferroviaire Dakar-Bamako se trouve actuellement dans une
logique de concrétisation de son "chantier social" tendant au renouvellement du personnel nonproductif, a indiqué son Directeur général, Eric Peiffer.
"Nous sommes en concertation avec les partenaires sociaux et les gouvernements pour trouver les
modalités de pouvoir faire partir ceux qui aujourd'hui ne peuvent plus participer à la production et de
pouvoir recruter", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
"Nous n'étions pas dans une logique de réduction de l'effectif, mais plutôt dans un élan de
renouvellement et pas forcément des capacités", a notamment déclaré M. Peiffer.
Selon lui, ce chantier social tend plutôt à compléter les compétences qui font défaut à l'entreprise pour
relever les défis de demain, a-t-il relevé, indiquant que "c'est un chantier de renouvellement qui passe
par des modalités de départ de certains et de recrutement d'autres".
M. Peiffer a signalé que TRANSRAIL est dans cette situation où elle continue à perdre de l'argent, même
si c'est beaucoup moins qu'avant. Il a indiqué que la société est toujours en situation déficitaire et ne
peut s'empêcher d'aller vers une perspective du règlement préventif.
"Nous avions proposé une procédure de départ de 376 agents, mais c'est une hypothèse qui a été
écartée, pour plusieurs raisons à cause du caractère socialement indigeste d'un licenciement", a
expliqué le Directeur général de la société de transport ferroviaire.
Il a précisé que ce licenciement ne concernait 376 agents travaillant aussi bien au Sénégal, qu'au Mali
et qu'une concertation est engagée entre la direction et les partenaires sociaux pour juguler ce
problème.
"Nous avons tenu des réunions avec les partenaires sociaux, pour trouver des modalités alternatives qui
reposent, non pas sur des licenciements massifs, mais par des systèmes de pré-retraites", a ajouté M.
Peiffer.
La Ligne de Train à Grande
Casablanca, Un cas d’Ecole
Vitesse
Tanger-
Cette ligne qui sera achevée fin 2015 permettra d’accéder à une vitesse de 320 km/heure, et
nécessitera un investissement de 20 milliards de dirhams
L’inauguration de la ligne de train à grande vitesse (LGV) a eu lieu à Tanger le Jeudi 29 Septembre 2011
en présence des Chefs d’Etat du Maroc et de la France. Rappelons que ce projet qui a été initié en
2007, a pour objet la construction d’une ligne ferroviaire nouvelle à grande vitesse de 200 km reliant
Tanger à Kenitra, et le renforcement de la ligne classique Kenitra-Casablanca afin de permettre au
train à grande vitesse de relier Tanger à Casablanca. Cette ligne qui sera achevée fin 2015 permettra
d’accéder à une vitesse de 320 km/heure, et nécessitera un investissement de 20 milliards de dirhams.
Le partenaire privilégié de ce projet est la France, qui contribuera aux études et à la réalisation de
l’investissement, ainsi qu’à la fourniture du matériel roulant. Le financement de cet investissement d’un
montant total de 1,8 Milliard d’euros sera assuré par la France (920 M), le Maroc (500M), l’Arabie
Saoudite (144M), le Koweït (100M), Abou Dhabi (70 M) et le FADES (66M).
Les défenseurs de ce projet soulignent qu’il s’agit d’un investissement structurant avec une rentabilité
de 9%, qui permettra de renforcer et d’améliorer le transport au Maroc, et qui s’inscrit dans la politique
des grands chantiers. La LGV s’inscrit également dans le schéma directeur des lignes à grande vitesse
établi en 2006, et qui prévoit la construction de 150km de lignes nouvelles dans le cadre de 2 axes :
Atlantique (Tanger, Casablanca, Marrakech, Agadir) et Maghrébin (Rabat, Fès, Oujda). Cette nouvelle
ligne permettra un gain de temps de 2h35 entre Tanger et Casablanca, l’accroissement du nombre de
passagers de 2 Millions à 8 Millions par an, et la mise en synergie des deux grands pôles économiques
de Tanger et de Rabat-Casablanca. La LGV permettra de renforcer la sécurité routière, et de réduire
de 20.000 tonnes l’émission de gaz à effet de serre. Elle permettra également de dégager
des
capacités de transport dans la ligne ferroviaire classique, qui pourront être utilisées pour le transport des
containers. Cette nouvelle ligne permettra l’extension vers l’Afrique du réseau ferroviaire Transeuropéen. La LGV aura un impact économique au niveau de l’industrie de sous-traitance, par la
construction au Maroc d’une usine de câbles et composants électriques et électroniques, d’une usine
d’assemblage de l’équipement roulant, et d’un atelier d’entretien. Au niveau de l’emploi, il est prévu la
création de 5.000 emplois dans les usines de sous-traitance, 2.500 emplois et 30.000 de journées de
travail pendant les phases de travaux et d’exploitation. Enfin au niveau de la formation, un protocole
d’accord a été signé pour la création d’un Institut de formation aux métiers ferroviaires.
Les détracteurs de la LGV indiquent que c’est un projet politique, qui a été affecté en 2007 à la France
pour compenser le non-achat par le Maroc des avions de chasse français « Rafale ». Ils estiment que le
coût est trop élevé, et qu’il attendrait selon certaines estimations 33 Milliards de Dh, au lieu de 20
Milliards annoncés. Ils se demandent qu’en ce temps de crise, il ne faudrait pas s’orienter plutôt vers
d’autres projets plus prioritaires, comme par exemple la lutte contre l’analphabétisme qui frappe
encore 35% de la population, ou l’extension du réseau ferroviaire actuel vers des destinations non
desservies. Ils dénoncent le manque de transparence de ce projet, qui n’a fait l’objet d’aucun débat
au Parlement quant à sa rentabilité réelle et son impact effectif sur l’économie marocaine. Ils
soulignent le manque d’appel d’offres pour l’achat du matériel roulant, qui a été affectée de grè à gré
au français ALSTOM, ainsi que l’absence de financement de la part de la Banque Européenne
d’Investissement (BEI). Aucune indication précise n’a été donnée quand à la tarification du LGV, et
notamment son adéquation avec le pouvoir d’achat du consommateur marocain. Enfin plus grave, ils
indiquent que le TGV n’est pas rentable même en France, comme l’a indiqué en 2008 la Cour des
comptes française, qui a produit un rapport d’évaluation du TGV Méditerranée.
Devant ces arguments et contre-arguments, il est difficile de porter un jugement objectif sans une
connaissance exhaustive et chiffrée des données de ce projet. Maintenant que ce projet est entré
dans sa phase de réalisation, il serait opportun que le gouvernement publie l’étude qui lui a permis
d’annoncer un taux de rentabilité de 9%, et une étude complémentaire sur l’impact de ce projet sur
l’économie marocaine. Ceci permettrait du faire adhérer les décideurs et l’opinion publique à ce
grand projet, qui présente par ailleurs des gros avantages pour notre pays. La leçon à tirer pour l’avenir
est que dans le cadre de la nouvelle Constitution qui a été adoptée massivement par le peuple le 1er
Juillet dernier, il conviendrait que les grands projets suivent un cheminement normal, en passant par le
Parlement, et en informant l’opinion publique en toute transparence.
Par Jawad Kerdoudi
Président de l’IMRI
(Institut Marocain des Relations Internationales)
Le TGV français arrive en Afrique
L’une des premières étapes du schéma directeur de la construction de lignes à grande vitesse (LGV)
au Maroc, à savoir le TGV Tanger- Rabat-Casablanca, a vu le début de ses travaux officiellement
lancés, jeudi 29 septembre à Tanger, par le roi Mohammed VI du Maroc, en présence de Nicolas
Sarkozy. Le chantier, prévu sur 5 ans, permettra à terme, en décembre 2015, d’absorber un flux
supplémentaire de passagers qui va monter à près de 8 millions par an, et de réduire considérablement
les distances.
La date du jeudi 29 septembre fera certainement date au Maroc. Elle a coïncidé au lancement officiel
de la ligne TGV Tanger-Rabat-Casablanca. Il s'agit d'un des tout premiers TGV en Afrique, après celui
de l'Afrique du Sud inauguré l'été dernier. Aux côtés du roi Mohammed VI du Maroc et du président
français Nicolas Sarkozy, les princes saoudiens Megrin Ben Abdulaziz Al Saoud et Abdulaziz Ben
Abdullah Al Saoud ont assisté au coup d’envoi donné par le souverain chérifien.
Ce chantier titanesque, consécutif à l'accord signé au cours de la visite de Nicolas Sarkozy au Maroc
en octobre 2007, va enfin prendre forme. A terme, en 2015, le train circulera à une vitesse de 350 km/h
rapprochant Casablanca de Tanger (reliées en seulement 2h 10). Rappelons que la ligne, qui va
nécessiter un investissement global de 33 milliards de dh, a été financée, entre autres bailleurs de
fonds, par des fonds marocains, de pays du Golfe et du Fonds arabe de développement économique
et social (Fades), la Banque européenne d'investissement (BEI) et les contributions des gouvernements
marocains et français (prêts préférentiels).
Montage du financement
Dans les détails, la réalisation de la LGV nécessitera un budget de 1,8 milliard d'euros, financé par l'Etat
marocain à hauteur de 414 millions d'euros, le Fonds Hassan II pour le développement économique et
social (86 millions d'euros), la république française (920 millions d'euros), le Fonds Saoudien pour le
développement (144 millions d'euros), le Fonds Koweitien pour le développement économique arabe
(100 millions d'euros), le Fonds d'Abou Dhabi pour le développement (70 millions d'euros) et le Fonds
arabe pour le développement économique et social (66 millions d'euros).
Pour mémoire, l'accord franco-marocain, qui a sous-tendu le TGV, sera en grande partie réalisée par
Alstom. Le groupe français devra fournir 14 rames de TGV au Maroc, au détriment de Siemens sollicité
dans un premier temps.
A noter que pour célébrer cette étape importante dans la réalisation du programme des 1500 km de
lGV sur les axes Atlantique (Tanger-Casablanca-Marrakech-Agadir) et Maghrébin (Rabat-Fès-Oujda)
du schéma directeur, le roi du Maroc a reçu ses illustres hôtes au palais Marshane à Tanger, en
compagnie des membres de leurs délégations respectives et de membres du gouvernement
marocain, tels qu’Abbas El Fassi, premier ministre et Taïb Fassi Fihri, ministre des affaires étrangères et de
la coopération.
D. M.
AUTRES
DHL Express launches campaign across Africa
The words, "Aint no mountain high enough" from the popular song has become the anthem to 100 000
employees at DHL Express as they launch their latest global advertising campaign, The International
Specialists, across markets in Africa. [video]
"We pride ourselves on our international expertise and helping businesses grow across the world. No
campaign can better capture this emotion than our latest International Specialists campaign" says
Sumesh Rahavendra, head of marketing for DHL Sub Saharan Africa.
"We are launching this campaign across three key African markets - South Africa, Nigeria and Kenya
where it will be seen across TV, print, outdoor and digital media" Rahavendra adds.
The campaign, launched in Hong Kong earlier this year, is being rolled out across 42 key markets
worldwide, demonstrating DHL's international capabilities to meet the express shipping needs of all
industries.
The television commercial, dubbed as delivering at the "Speed of Yellow", depicts a DHL van leaving a
pick-up point and turning into a beam of light that weaves through various international locations and
different businesses. All this of course, set to the backdrop of an updated "Aint no mountain high
enough" song.
DHL's commits to Africa
Trade between countries in Africa is increasing at a rapid rate, The Economist predicts that seven of the
world's ten fastest growing economies for the period 2011 to 2015 will be in Africa, with Ethiopia topping
the list followed by Mozambique, Tanzania, Congo, Ghana, Zambia and Nigeria. A growing middle
class in Africa is expanding the consumer market which will help stimulate cross-border trade in Africa
and trade with the rest of the world.
"Africa is one of our absolute key growth markets", remarks Charles Brewer, MD for DHL Express Sub
Saharan Africa. "We are present in all 50 African markets and our investment in this continent is
unparalleled. DHL is committed to making Africa a part of us and us a part of Africa".
"We have invested significantly this year across Africa in various projects ranging from upgrading our
infrastructure, expanding our network, updating our IT platforms and training our people." Brewer adds.
DHL is keen on training over 3 200 of their staff to know their customers and business better. They
launched a training program, Certified International Specialist (CIS) course earlier this year.
"Designed by DHL, the accreditation program is aimed at increasing employees' expertise in helping our
customers grow their business internationally. By end of this year, all our staff in Africa would have
attended and been certified through this course" commented Brewer.
"The Certified International Specialist program fits wonderfully with the International Specialists
Campaign and the key pillars of our global strategy - Motivated Employees, Great Service and Loyal
Customers".
Modernisation des transports en Côte d’lvoire : Ce
qui va changer
France Monde Express
De fait, l’état des lieux des transports en Côte d’Ivoire est des plus désespérants. Le secteur des
transports routiers est délabré. Les acteurs et le secteur des transports sont pour la plupart loin du
professionnalisme. Dans la majorité des cas, les entreprises se réclamant professionnelles sont
minoritaires et sont en général envahies par des transporteurs débrouillards ne sachant pas
l’importance de leur secteur d’activité, sauf qu’il faut faire des recettes. Dans un tel environnement,
selon des observateurs, le ministère des Transports devra lancer la modernisation de façon générale. Il
s’agit de réhabiliter le secteur des transports routier avec l’organisation et la professionnalisation du
secteur et des acteurs, le renouvellement du parc auto, des investissements massifs dans le secteur du
transport, notamment au niveau des routes et la construction de gares routières. Le niveau social n’est
pas exclu avec la couverture médicale universelle.
• Les interlocuteurs, les comportements, les financiers... changent La modernisation et l’organisation du
secteur des transports routiers portent sur la création d’entreprises de Transport (sociétés individuelles,
SARL-SA-GIE, coopératives) qui seront les seuls interlocuteurs des pouvoirs publics. Cela commence par
l’organisation d’élections transparentes pour élire des représentants légaux des transporteurs au niveau
de chaque département. Le ministère des Transports estime ceIa nécessaire pour avoir des
interlocuteurs légaux. Ainsi, les délégués élus constitueront l’Assemblée générale de la Fédération des
entreprises de transport de Côte d’Ivoire.
Cette assemblée, selon nos sources, élira le président de la fédération des entreprises de transport de
Côte d’Ivoire qui formera son bureau. La fédération s’emploiera à instaurer l’ordre et la discipline dans
le secteur du transport terrestre. La modernisation passera également par le renforcement des
capacités des transporteurs, la formation des transporteurs, des chauffeurs, de leurs assimilés ainsi que
tous les autres auxiliaires. Autres attentes majeures de la modernisation du secteur des transports en
Côte d’Ivoire sont la valorisation et la professionnalisation des transporteurs.
Outre ce volet, il est prévu l’amélioration de la qualité des services rendus par la tutelle technique des
transporteurs par la fixation par arrêté de délais maximum de traitement des demandes des différents
dossiers. Ceci concerne la délivrance des permis de conduire ainsi que toutes les pièces afférentes aux
véhicules. Par exemple, le permis de conduire sera délivré en 72 heures au plus. Et tous ces délais seront
confirmés par arrêté du ministre des Transports. « Nous ne pouvons accepté que le ministère des
Transports soit l’un des services les plus corrompus en Côte d’Ivoire. Tous les agents du ministère qui se
retrouveront en situation avérée de corruption seront sévèrement sanctionnés et les directeurs seront
tenus pour responsables de l’agissement de leurs agents. Nous mettrons à la disposition des usagers, un
service de réclamation afin de dénoncer les pratiques illicites. La population peut compter sur nous
pour contribuer à la réduction du racket », soulignait le ministre des Transports dans l’une de ses sorties.
Dans la dynamique de la modernisation, le parc automobile ivoirien chiffré à 398.000 véhicules et qui
est vieillissant à 80% doit être renouvelé. » L’Etat ne jouera qu’un rôle de facilitateur pour créer la
concurrence entre les transporteurs et les partenaires (établissements financiers, constructeurs,
concessionnaires de véhicules ...), précise Ie ministère des Transports dans une communication. En effet,
avec les représentants officiels des transporteurs, la sélection de véhicules types adaptés aux conditions
d’exploitation en Côte d’Ivoire par catégorie de transport sera effectuée.
Il est également prévu le regroupement des commandes des transporteurs pour réaliser des achats
importants par type de véhicules auprès des constructeurs et obtenir ainsi des remises conséquentes.
Pour la structuration du crédit pour minimiser les risques et créer la confiance entre les constructeurs, les
institutions financières et les transporteurs, le gouvernement s’engage à faciliter les relations avec les
financiers et les transporteurs. Ce, pour la mise en place de lignes de crédits auprès des institutions
financières sélectionnées. Ainsi, depuis quelque temps, une première banque (Sib) s’est inscrite dans ce
plan de sauvetage du parc automobile des transporteurs. Outre les facilités pour le financement, le
gouvernement a pris des mesures relatives à la réduction sensible des droits et taxes sur l’importation de
véhicules neufs. L’objectif est qu’il y ait moins de carcasses faisant du transport sur les routes ivoiriennes.
Cela pour sauver des vies et sauvegarder l’économie nationale.
• Le social : Au niveau social, selon nos investigations, un important projet est prévu. Toute la
communauté des transporteurs en Côte d’Ivoire (toutes associations confondues) a déjà échangé
avec le premier responsable du ministère des Transports. Le message de la modernisation du secteur
étant lancé, une campagne d’information et de sensibilisation des acteurs et auxiliaires du transport sur
la nécessité d’adhérer à un système de couverture médicale universelle est en cours. Pour la
professionnalisation du métier de chauffeur et autres assimilés, une négociation avec les compagnies
d’assurances est également en cours en vue de la signature de convention assurant aux transporteurs
l’accès aux soins de base contre paiement de la somme de 1000 francs CFA par personne et par mois.
La déclaration des chauffeurs à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) est l’un des points
essentiels de ce programme social. Pour ce vaste programme de modernisation, des partenaires sont
déjà prêts à accompagner le processus. Selon des sources informées, l’Union européenne accorde 46
milliards de francs CFA de financement. L’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa)
elle, accorde 1 milliard de francs CFA pour la construction de stations de pesage qui débutera
incessamment après le dédommagement des propriétaires terriens concernés par cette construction.
Source : Soir Info n° 5076 du vendredi 19 août 2011, p.8
Contact : Chambre de Commerce et d’Industrie Française en Côte d’Ivoire
Jean-Louis GIACOMETTI, Directeur - Tel : 00.225.21.25.82.06 - Fax : 00.225.21.24.10.00
@ : [email protected] - Site : www.ccifci.org
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