ses: la réaction des experts

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Date : 01/10/2013
Pays : FRANCE
Page(s) : 60-62;64;66-72;74;76-77
Rubrique : Entreprises
Diffusion : (397889)
Périodicité : Mensuel
Surface : 1134 %
ses:
la réaction des experts
Clinique Pasteur Toulouse
Tous droits de reproduction réservés
Date : 01/10/2013
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UMWiJ
MEILLEURS
MiAMk
DEFRANCE
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iOSSIER *
LES
ONT DE LACHANCE:
FIGURENTPARMI
LEURSGRANDS
LESMEILLEURSDU MONDE. DOMMAGE
QU'ILS NE SOIENTPASPLUSACCESSIBLES...
FRANÇAIS
MÉDECINS
Dans
son mal
heur, on peut
dire qu'elle
a eu de la
chance. At
teinte d'un
cancer
du
sein, cette
Normande de 35 ans devait se
faire opérer fin septembre dans
un CHU de sa région. Mais pour
obtenir un deuxième avisauprès
d'une grosse pointure médicale,
elle s'est rendue cet été à l'Institut
Gustave Roussy de Villejuif, en
région parisienne. «Votretumeur
est de type triple négatif à déve
loppement rapide, lui a tout de
suite fait savoir Marc Spielmann,
le cancérologue qui l'a reçue. Il
faut la faire enlever au plus vite.»
Lajeune femme est passée sur le
billard en urgence la semaine
suivante. «Si elle avait attendu
plus longtemps, ses chances de
survie auraient été bien plus
réduites», assure le spécialiste.
s'il y a un
Décidément,
domaine dans lequel on n'est pas
tous égaux, c'est bien celui de la
santé. Question d'argent, bien
sûr.
Mais aussi de carnet
d'adresses. Lorsqu'on n'a d'au
tres contacts parmi les blouses
blanches que son médecin de
famille, comment savoir à quelle
porte frapper pour soigner un
cancer du sein, se faire enlever la
prostate ou réaliser un pontage
coronarien ? Le palmarès exclu
sif des meilleurs médecins de
France que nous publions ici
devrait vous permettre d'y voir
plus clair. Réalisé par le docteur
Maurice Soustiel, fondateur de
SOmedical.com (seconde opi
nion médicale), un sitequi oriente
les patients vers les profession
nels reconnus, ce classement ne
distingue pas les établisse
ments, comme c'est habituelle
ment le cas, mais les praticiens
d'exception, pour trente des
pathologies les plus courantes.
Etle résultat estplutôt étonnant.
Premier constat :les deux tiers
de ces ténors n'officient pas à
Paris, mais en province, et la
moitié d'entre eux seulement
dans des centres hospitalouniversitaires (CHU). Pour un
bon tiers, ce ne sont d'ailleurs
pas des professeurs des univer
sités, mais de simples docteurs,
qui ne font pas de recherche. Les
mandarins ne sont pas toujours
ceux que l'on croit. ..
Seconde surprise, comparés à
leurs homologues étrangers, les
spécialistes français sont loin
d'être des seconds bistouris!
Dans de nombreux domaines,
ils se retrouvent aux premières
places mondiales, à peu près à
égalité avec leurs confrères
américains et loin devant les
Allemands ou les Britanniques.
C'est le cas notamment pour la
pose de stents ou la chirurgie de
la colonne vertébrale. «Ce résul
tat n'est pas surprenant, car nos
médecins ont été des pionniers
dans de nombreux domaines»,
décrypte Maurice Soustiel. La
French touch est d'ailleurs si re
connue sur la planète que des
milliers de blouses blanches
viennent de partout pour se for
mer dans l'Hexagone.
L'ennui, c'est que l'excellence
de nos professionnels - le ni
veau moyen des médecins tri
colores est, dans l'ensemble,
très élevé - ne profite pas à tous.
D'abord parce que l'accès à
notre système de santé est de
plus en plus inégalitaire. Certes,
les services d'urgence restent
ouverts à tous les patients, et les
Les 10domaines
dans lesquels
la France excelle
plus démunis peuvent très bien
passer entre les mains de
grands chirurgiens dans les
hôpitaux publics. Mais selon le
cabinet lalma, 37*??)
de nos com
patriotes jugeaient difficile l'ac
cès aux soins en 2012, contre
32'Xiun an plus tôt. «Contraire
ment à ce que l'on croit, la
France est aujourd'hui le pays
d'Europe de l'Ouest le plus iné
galitaire en matière de santé»,
pointe Claude Leicher, le prési
dent du principal syndicat de
généralistes, MG France.
Il faut dire que les dépasse
ments d'honoraires - qui ne
sont pas remboursés parlaSécu
et seulement en partie par les
mutuelles - y sont devenus
monnaie courante. D'après les
derniers chiffres disponibles,
Se1??)
des chirurgiens, 77*^ des
gynécologues et QQJodes oph
talmologistes en facturent et,
dans certaines régions comme
l'Ile-de-France, Paca ou RhôneAlpes, les taux sont encore bien
supérieurs. AParis, il est aujour
d'hui quasiment impossible de
trouver un spécialiste de sec
teur 1 au tarif de la Sécu.
L'hôpital public n'échappe
pas au phénomène. Pour éviter
une fuite des meilleurs vers les
cliniques, le gouvernement per
met en effet aux praticiens hos
pitaliers de consacrer 20c1 de
leur temps à une activité
libé
Missing
rale dite «privée», et d'appliquer
les prix qu'ils veulent. La plu
part des grands pontes ne s'en
privent pas. Résultat: un sys
tème à deux vitesses, avec d'un
côté des consultations ou des
interventions
remboursées
mais des délais d'attente de
plusieurs semaines, voire de
plusieurs mois, et de l'autre des
dépassements
pouvant at
teindre des centaines d'euros et
quasiment pas de file d'attente.
«Les abus, même s'ils sont peu
nombreux et émanent d'une
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La pénurie de spécialistes menace plusieurs régions
^ Suite de la page 62
minorité, pervertissent le sys
tème», reconnaît le dernier rap
port sur lesujetremis àlaministre
de la Santé, Marisol Touraine.
Au reste, dans de nombreux
départements, sortir son porte
feuille ne suffit pas à raccourcir
les délais d'attente. Carnon seu
lement certaines spécialités
manquent de bras, mais les
médecins - qui, rappelons-le,
peuvent s'installer où ils veulent
- sont très mal répartis sur le
territoire. Ainsi, alors que l'Eure
ne compte que 172 praticiens
pour 100000 habitants, Paris en
abrite plus de 800! Le phéno
mène de pénurie ne concerne
pas que la campagne, il touche
les grandes agglomérations (lire
l'interview de Claude Leicher,
page 76). Et les choses ne sont
pas près de s'améliorer, car,
selon les derniers chiffres du
Conseil de l'ordre, près d'un
quart des praticiens français
ont plus de 60 ans...
Les patients sont aussi vic
times de l'hétérogénéité des
pratiques médicales. Car tous
les docteurs ne travaillent pas de
la même façon, loin s'en faut.
«C'est l'un des plus gros problè
mes aujourd'hui», assure lean
de Kervasdoué, économiste au
Conservatoire national des arts
«Au total, on peut estimer que
et métiers. En chirurgie par 80X des professionnels ne sont
pas au top», avance Bertrand
exemple, certains ont la main
bien plus lourde que d'autres:
Guillonneau, chef du service
pour une même pathologie, les d'urologie aux Diaconesses, à
taux d'intervention varient de 1 Paris, qui a passé dix ans à New
York. Selon lui, la solution pour
à 4 selon les régions! Manifes
remonter le niveau serait de
tement, bon nombre de pro
fessionnels n'hésitent pas à opé
créer un système d'évaluation.
rer sans nécessité...
Pour ne rien arranger, les
Les chirurgiens n'ont pas non moyens techniques divergent
plus tous la même dextérité. Plus énormément d'un centre de
un geste est répété,
soins à l'autre. Pre
Untiers desmédecins nons par exemple la
mieux ilest (a priori)
denotre palmarèssont neurochirurgie. Si
rodé. Or le nombre
desimples docteurs
d'opérations effec
la Pitié-Salpêtrière,
tuées au quotidien
à Paris, dispose
oscille de 1 à 10sed'un plateau tech
lonlesblousesblannique ultramo
ches. Et la présence
derne, c'est loin
d'un robot, qui per
d'être lecas partout.
met une opération
«La majorité des
Professeurs
des
établissements
moins invasive, n'y
universités
change rien. «Si
offrent un matériel
64»7o
est
moins performant»,
l'intervenant
constate Maurice
mauvais, il reste
Partdesdocteurset de:
universi
mauvais avec la professeurs
Soustiel. Tout sim
tairesdanslepalmarès
plement parce que
machine!», assure
David Douglass, un
les services de neu
ancien d'Intuitive Surgical, une rochirurgie sont trop nombreux
société américaine leader sur pour prétendre rester au top
le marché du robot médical.
niveau mondial. «Pour mainte
Surtout s'il laisse passer un peu nir une exigence de qualité, il
faudrait regrouper les compé
trop de temps entre sa forma
tion et sa première intervention
tences et non les disperser sur
assistée par ordinateur...
l'ensemble de l'Hexagone.»
Idem pour les centres de radio
thérapie, qui accueillent les
patients atteints d'un cancer.
Pionnier dans ce domaine,
notre pays ne dispose au
jourd'hui que d'un tout petit
nombre de structures de pointe,
malgré de récents efforts. Le
Centre Oscar-Lambret, à Lille,
est ainsi l'un des très rares à
posséder un Gamma Knife et
un Cyberknife, qui permettent
de limiter le nombre de séances
de radiothérapie.
Au total, le tableau n'est pas
très rassurant: «Les conditions
de sécurité et de qualité ne sont
pas toujours réunies dans les
blocs opératoires», reconnaît
Guy Vallancien, chef du service
urologie à l'InstitutMontsouris,
à Paris, et président de l'Ecole
européenne de chirurgie. Il faut
dire que, sur les 110 salles
d'opération qu'il recomman
dait de fermer pour cause
d'activité insuffisante en 2006,
seule une trentaine l'ont été.
SandrineTrouvelot*
ENVIDEO,UNE
INTERVIEW
DU
DRMAURICESOUSTIEL
Scannezcecode avec
votre smartphoneaprès
avoirtéléchargé une
applitelle queMobiletag.
Cespontesfrançais qui partent à l'étranger...
Spécialiste en
Ocardiopathie
cardiopathie
congénitale,Fran
çois Lacour-Gayet
estaujourd'huil'un
deschirurgiensles
plusreconnusdans
sondomaine(voir
p. 70).Malheureu
sement,aprèsavoir
pratiquépendant
prèsdevingt ansà
l'hôpitalMarie Lannelongue,en région
parisienne,il opère
aujourd'huià...New
York.«J'enavais
assezdetravailler
commeun fousans
reconnaissance
financièreni promo
tion envue»,sou
pire le mandarin.
Autrecardiologue
de renom,Didier
Loulmetquia parti
cipée l'unedes pre
mièresopérationsà
ouvertassis
téepar ordinateur
en1998,estégale
ment partis'instal
ler auxEtats-Unis.
Desdizaines
d'autresde nosas
du bistouriont
cœur
choisieuxausside
s'exiler.Ilsauraient
tort dese priver:de
l'autre côtédes
frontières,on leur
dérouleletapis
rouge.«Tousles
jours,je m'étonne
des moyensqu'on
m'accordepour
travailler»,lance
OlivierRixe,un
chirurgiendu rein
installédansle sud
desEtats-Unis,à
Augusta.Pourlui,
lestâchesadminis
trativeset les
querellesde baronba
niesne sont plus
pli
quedesmauvais
souvenirs.«Jepeux
meconcentrer
surl'essentiel:
la rechercheet les
malades.»
K
Augusta, d
es Etats-Unis, ,
irofite maintenant des'
talents du Dr Rixe.
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NOTREPALMARESEXCLUSIF
CANCERDELAI^EAU-MELANOMES ^—
ï
LaFrance est sans doute l'un des pays
qui comptent le plus de praticiens
d'exception. Mais encore faut-illes
connaître !Cepalmarès exclusif devrait
vous aider à frapper à la bonne porte.
Le top des médecins français...
Pr Laurent Mortier (méd.)
DrCaroline Robert (méd.)
... et des médecins étrangers
GeorginaLong
AxelHauschild
CANCERCOLORECTAL
}
I Pr Aimery de Gramont (méd.),
|vec Pr J.-F.Flejou (anatomie),
PrYann Parc (chir.)
fet Pr EmmanuelTiret (chir.)
CHU Saint-Antoine
AP-HP
(Paris)
Ircad/EITS Laparoscopic C. (Strasbourg)
Pr Joël Leroy (chir.)
...et des médecins étrangers
Pays(Ville)
EricVanCutsem
Belgique(Louvain)
G.-B.(Londres)
JohnNicholls
StevenWexner
CANCERŒSOGASTRIQUE
Etablissement (Vill
CHUde Bordeaux
(Bordeaux)
Pr Eric Rullîer (chir.)
}
^^HË73isfl]Ë)^^H
Allemagne(Kiel)
lot, dont celle de
Etats-Unis(Boston) , Caroline Robert.
MarkusH Frank
I
|
Etablissement (Ville) ^P^fHHHH^I
à rivaliser avec
UHKU(Lille)
les Etats-Unisou
'Australe pour
Institut Gustave
^cancers très
Roussy(Villejuif)
ancAioii rionv
équipes sortent
Australie (Sydney)
Championde
cette discipline,
leprofesseur
Aimery de
Gramont, de
l'hôpital SaintAntoine à Paris,
est le plus
reconnude tous
sur le pian inter
national, notam
ment outreAtlantique.
PrJean-Pierre Triboulet (chir.),
avec Pr.Christophe Mariette
(chir.) et DrXavier Mirabel
(radiothérapeute)
PrJean-Robert Delpero (chir.)
Pr Brice Gayet (chir.), avec
Pr Christophe Louvet (méd.)
1
CHRU
(Lille)
Institut J.Paoli-Irene
Calmettes (Marseille)
Institut mutualiste
Montsouris (Paris)
Pays Ville)
MasashiFujii
Japon (Osaka)
SuayibYalcin
Turquie(Ankara)
LéonardSaltz
Etats-Unis(New York)
i
Etats-Unis(Weston)
Etablissement (Ville)
Troisservices
français
émergent pour ce
cancer,dont ceux
du Pr Delpero
et du très réputé
Institut Montsou
ris, également
au top pour le
fait ladifférence
grâce à la
CANCERSGYNECOLOGIQUES
Etablissements (Ville)
Pr Michel Canis (chir.),
avec Pr. Christophe Pomel (chir.)
CHUd'Estaing
(Clermont-Ferrand)
Pr Eric Leblanc (chir.)
avec Dr FabriceNarducci (chir.)
et Pr Philippe Nickers
(radiothérapeute)
Centre Oscar
Lambret (Lille)
L
Groupe hospitalier
Diaconesses(Paris)
DrRichard Villet (chir.)
.et des médecins étrangers
Pays(Ville)
IgnaceVergote
slgique(Louvain)
DenisQuerleu
Canada(Montréal)
JonathanBerek
Etats-Unis (Stanford)
Pourtraiter ce
genre detumeur,
uneintervention
à «ventreouvert»
n'estpas toujours
nécessaire:une
chirurgie
copique(minicœlios-
invasive)peut
suffire. L'équipe
de Michel Canis,
à ClermontFerrand,est
l'unedes plus
renomméesdans
ce domaine.
,
Ce
palmarès exclusif a été
réalisé par le Dr Maurice
Soustiel, fondateur du site
SOmedical.com, qui oriente
les patients à la recherche
d'un deuxième avis médical.
Pr Méjean (chir.)
DrXavier Cathelineau (chir.),
avec Dr François Rozet (chir.)
Pr Didier Jacqmin (chir.)
PrThierry Lebret (chir.)
Pr Bernard Escudier (méd.)
Hôpital G.-Pompidou
AP-HP(Paris)
Institut mutualiste
Montsouris (Paris)
CHU Nouvel Hôp.civil
(Strasbourg)
Hôpital Foch
(Suresnes)
Institut Gustave
Roussy(Villejuif)
Pays (Ville)
AnthonyCostello
Australie (Melbourne)
JuanPalou
Espagne(Barcelone)
Per-AndersAbrahamsson
DE
MÉTHODE
CANCERDUREIN
La Franceest l'un
des pays leaders
dans cedomaine,
avec plusde
40^0 des équipes
mondiales citées
par notre panel.
Cinq établisse
ments, dont
l'Institut Gustave
Roussyet l'Insti
tut Montsouris, à
Paris,accueillent
des équipesde
très haut niveau.
Suède(Malmô)
L'ENQUÊTE
Pour identifier ces grosses
pointures, il a interviewé pen
qui revenaient le plus souvent,
et au moins trois fois. Au-delà
le recours à la chirurgie miniinvasive et aux innovations
dant un an 150 experts, dont
une centaine de médecins.
Sur près de 900 personnes
de la notoriété ont été pris en
compte le nombre de publica
tions scientifiques, l'utilisation
thérapeutiques ou encore la
prise en charge globale des
patients. Par contre, les critères
citées, il a ensuite retenu celles
d'équipements
hôteliers n'ont pas été retenus.
de pointe,
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DESMEILLEURSPRATICIENS
CANCERDUFOIEETDESVOIESBILIAIRES
Etablissement (Vil] '
Pr Jacques Belghiti (chir.),
avec Dr Olivier Farges(chir.)
et Pr Philippe Ruszniewski(méd.)
CHU Hôpital Beaujon
AP-HP
Pr Laurent Hannoun(chir.), avec
Pr Jean-ChristopheVaillant (chir.)
CHUSalpêtrière
AP-HP (Paris)
-Hôpital Pontchaillou-
Pr Karim Boudjema (chir.), -* —
avec Pr Pierre Brissot (méd.)
(Clichy-la-Garenne)
Pionniersdans ce type de chirur
gie complexe,les Françaissont au
top mondialpour le traitement de
cancers,avecnotamment l'école
à villejuif.Chirurgien
Paul-Brousse,
auCHUde Renneset inventeur
dela greffe auxiliairedu foie (qui
permetau foie d'origine de se
régénérer),Karim Boudjemaest
aussitrès renommé dans ledo
maine.A latête de l'un des princi
pauxcentres de greffe hépatique
français,il a opéré il y a unan une
femmedonnéepour incurable.
(Rennes)
CHU Paul-Brousse
AP-HP (Villejuif)
Institut Gustave-
Pr RenéAdam (chir.),
avec Pr Daniel Cherqui (chir.)
Pr Dominique Elias (chir.), avec
Pr.Thierry de Baere (radiologue)
Roussy(Villejuif)
Pays (Ville)
. et des médecins étrangers
André Roy
Canada (Montréal)
WuMengchao
Chine(Shanghai)
DavidBartlett
Etats-Unis(Pittsburgh)
CANCÉROLOGIE:
ESSAISCLINIQUES
INNOVANTS
M
Etablissement (\
Pr Jean-YvesBlay (méd.)
Centre Léon-Bérard
(Lyon)
Pr Pierre Laurent-Puig (méd.)
Hôpital européen G.
Pompidou (Paris)
Pr J.-Charles Soria (méd.), avec
Dr Christophe Massard(méd.)
Institut Gustave
Roussy(Villejuif)
Pays(\
JunningCao
Chine (Shanghai)
EmilianoCalvo
Espagne(Madrid)
OlivierRixe
)
Etats-Unis(Augusta)
CANCERDUPOUMON
Pr Pascal-Alexandre
Thomas(chir.),
avec Dr FabriceBarlesi (méd.)
Dr Thierry Le Chevalier(méd.),
avec Pr Philippe Dartevelle (chir.),
Pr ElieFadel(chir.)et
Pr Jean-CharlesSoria (méd.) ^—
MichaelThomas
GiorgioVittonoScagliott
, DavidFe
Cette médecinede
précision,qui consiste à
mettre au point un
traitement spécifique
pour chaque pathologie
(il existe près d'une
centainede cancersdu
poumon différents), reste
marginaleen France.
Dommage,car elle peut
augmenterde 3007ole
taux desurvie, assure
Jean-CharlesSoria, de
l'Institut GustaveRoussy.
Etablissements iVillei
CHUHôpital Nord
(Marseille)
Centre chirurgical
Marie-Lannelongue
(Le Plessis-Robinson)
Pays (Vill-S
Ail. (Heidelberg)
Italie (Turin)
Pasdedoute: l'équipe la
plus reconnueau niveau
international pour le
cancerdu poumon est
aujourd'hui celledu
centre Marie-Lannelon
gue (Le Plessis-Robin
son), qui travaille en
partenariatavec l'Insti
tut Gustave Roussy
sur lesessais innovants
(voirci-dessus).
s?\\
r'
lchéquie(Ostrava)
Partdes médecinsfrançais
dans le top mondial
inférieureouégaleà2007o.
Pr Jean-Charles Soria,
ici avec la ministre Marisol Touraine.
M
dansle top mondial
compriseentre21et 3007o.
Partdesmédecinsfrançais
dansle top mondial
supérieureà 30"h.
chirurgien ; méd.= médecin.
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Pays : FRANCE
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CANCERDUSEIN
Etablissement
(V
Clinique Saint-Jeande- Dieu (Paris)
Dr Krishna Clough (chir.)
Pr Jean-Yves Pierga (méd.),
avec Dr Anne Vincent-Salomon
(anatomiepathologie)
Institut Curie
(Paris)
Dr Marc Spielmann (méd.),
avec Dr Fabrice André (méd.),
Dr Suzette Delaloge (méd.)
Institut Gustave
Roussy (Villejuif) -
Pays (Ville)
Martine Picard
Belgique (Bruxelles;
Aron Goldhirsch
Le cancer du sein se soigne
globalement très bien dans
notre pays, avec un taux de
survie à cinq ans après chirurgie
de plus de 800A. C'est mieux
qu'aux Etats-Unis I Cela dit,
mieux vaut être opéré très vite
en cas de cancer prolifératique,
et ce n'est malheureusement
pas toujours le cas. La prise
en charge par une équipe qui
réalise des essais innovants,
comme celle de l'Institut
Gustave Roussy, est un vrai
plus pour le patient.
Italie (Milan)
Gabriel Hortobagyi
Etats-Unis (Houston)
CANCERDU PANCREAS
Etablissement
(Ville)
Pr Philippe Ruszniewski (méd.),
avec Pr Jacques Belghiti (chir.),
et Pr Alain Sauvanet (chir.)
CHU Hôpital Beaujon
AP-HP
Pr Jean-Robert Delpero (chir.),
Dr Marc Giovannini (méd.)
Institut PaoliCalmettes (Marseille)
Pr Karim Boudjema (chir.),
Pr Bernard Meunier (chir.)
Hôpital Pontchaillou
| PrBriceGayet(chir.),
Pr Christophe Louvet (méd.),
Dr Thierry Perniceni (chir.)
Institut mutualiste
Montsouris (Paris)
(Rennes)
Pays (Ville)
MargaretTempero
E.-U.(San Francisco)
JosepTabernero
Espagne (Barcelone)
Patrick Ambrosetti
C'est l'une des
disciplines
les
Français sont les
meilleurs. Les
équipes plébiscitées
par notre panel sont
souvent les mêmes
que celles qui
traitent les cancers
du foie et des voies
biliaires. Mais
celle de l'Institut
où
(Clichy-la-Garenne)
Marseille est la plus
spécialisée de
Suisse (Genève)
CANCERDELA PROSTATE
Etablissement
(Ville)
Clinique SaintAugustin (Bordeaux)
Dr Richard Gaston (chir.), avec
Dr Pierre-Thierry Piechaud (chir.)
Dr Bertrand Guillonneau (chir.) -*
Dr Xavier Cathelineau (chir.),
Dr François Rozet (chir.)
Pr Didier Jacqmin (chir.)
Pr Jacques Hubert (chir.),
Pr Didier Peiffert (radiothérapeute)
Charles-Henry Rochat
—
Groupe hospitalier
Diaconesses (Paris)
Institut mutualiste
Montsouris (Paris)
Nouvel hôpital civil
(Strasbourg)
Institut de la prostate
(Vandceuvre-I. -Nancy)
Pays (Ville)
Suisse (Genève)
B I NazmiYalcin
Turquie (Kocaeli)
| Eric Klein
Etats-Unis (Cleveland)
—
Part des médecins français
dans le top mondial
inférieure ou égale à 2007o.
ft
68 CAPITAL » OCTOBRE2013
V
■^^F—
'.
Bertrand Guillonneau, fan de
voile (il a fait la Route du Rhum
en 2010), est l'un des meilleurs
spécialistes mondiaux du can
cer de la prostate. Aux côtés de
GuyVallancien, à l'Institut Mont
souris, il a participé à la deu
xième opération d'ablation par
robot en France (la première a
été menée en Allemagne et la
seconde à Créteil). Il a ensuite
été appelé par le Mémorial
Cancer Center à New York pour
enseigner la technique aux
Etats-Unis. Il est de retour à
Paris depuis deux ans.
dans le top mondial
comprise entre 21 et3007o.
M
Abréviations :chir. = chirurgien ; med. = médecin.
dans le top mondial
supérieure à 3007o.
I
Date : 01/10/2013
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Surface : 1134 %
TUMEURSCEREBRALES
NEUROCHIRURGIE,
CHUdelaTimone
(Marseille)
Pr Philippe Metellus (chir.),
avec PrJean Régis(chir.)
Pr Bertrand Devaux (chir.), avec
Dr Jean-François Meder (radiolo
gue) et Dr FrançoisNataf (chir.)
Hôpital Sainte Anne
(Paris)
Pr Christian Sainte-Rose(chir.)
CHU Necker-Enfants
malades (Paris)
r AlexandreCarpentier (chir.), avec
Dr Stéphane Clemenceau(chir.)
et Pr Michel Kalamarides(chir.)
CHU Pitié-Salpêtrière
AP-HP
"*(Paris)
S,
Dr Stéphan Gaillard (chir.)
B
Hôpital Foch
(Suresnes)
Pays (Ville)
AntonioDeSalles
E.-U.(Los Angeles)
OlivierdeWitte
Belgique(Bruxelles)
GiuseppeCmall
Italie (Naples)
| |
Voilà un domaineoù les Français
sont très bons, maisqui nécessite
des superplateauxtechniques
très coûteux, surtout si l'on veut
faire de lachirurgie mini-invasive.
Résultat: les équipesles plus
reconnuesœuvrentdans des
centres très spécialisés,comme
celle d'AlexandreCarpentierà la
Pitié-Salpêtrière,à Paris.
Leplusde cette dernière: elle
travaille en lien direct avec l'Institut
du cerveauet de la moelle (ICM),
baséenson sein, où se côtoient
chercheurs,médecinset patients.
HÉMATOLOGIE.
MYÉLOMES.HODGKIN
LEUCÉMIES,
Pr Mauricette Michallet (méd.),
avec Pr Bertrand Coiffier (méd.)
et Pr Gilles Salles(méd.)
Pr Didier Biaise(méd.)
^^
Pr Michel Attal (méd.),
avec Pr Guy Laurent (méd.)
WeiliZhao
PatriciaLoRusso
SergioA.Giralt
CHU
HCLLyonSud
(Lyon)
Institut J. Paoli-lrène
Calmettes (Marseille)
Institut Claudius
Regaud(Toulouse)
Pays (Ville)
Chine(Shanghai)
Etats-Unis(Détroit)
Mieuxvaut aller en
provincepour
ces pathologies.
Et notamment à
Toulouse,dans
le servicedu
professeurAttal,
connu pour ses
nombreuses
publications inter
nationales.Son
établissementest
en train de devenir
un leadereuropéen 1
Date : 01/10/2013
Pays : FRANCE
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Surface : 1134 %
MALADIES
CARDIAQUES
: REPARATION
VALVULAIRE
Etablissements
(Ville)
Pr Jean-François Obadia (chir.)
CHU de Lyon Hôpital
Louis-Pradel (Bron)
Dr Marie-Claude Morice (méd.),
avec Thierry Lefèvre (méd.)
Hôpital privé Jacques
Cartier (Massy)
Pr Alec Vahanian (méd.),
avec Pr Bernard lung (méd.)
Hôpital Bichat AP-HP
(Paris)
Hôpital CharlesNicolle (Rouen)
Pr Hélène Eltchaninoff (méd.),
avec Pr Alain Crihier nrnéd ^ w. et des médecins étrangers
RamakantaPanda
JohnWebb
I
Pays (Ville)
nde(Mumbai)
Canada (Vancouver)
Francesco Maisano
Ce n'est pas un hasard si le cosmo
naute soviétique Georgy Grechko
s'est fait réparer le
au CHU
de Rouen l'an dernier. C'est là qu'offi
cie Hélène Eltchaninoff, l'une des plus
grandes spécialistes de la réparation
valvulaire au monde -une technique
qui permet d'éviter la chirurgie
lourde. Il faut dire qu'elle a été formée
par le cardiologue Alain Cribier, qui
a implanté en 2002 la première
valve par l'artère fémorale. Depuis,
Rouen reste la référence.
cœur
Italie (Milan)
MALADIESCARDIAQUES
: STIMULATEURS
ÏÂÎÏI)
Dr Pierre Fiorello (méd.),
| avec Dr Franck Halimi (méd.)
Pr Michel Haissaguerre (méd.),
avec Pr Pierre Jais (méd.)
et Pr Philippe Ritter (méd.)
Pr Jean-Claude Daubert (méd.)
Dr Serge Boveda (méd.)
Paul Khairy
JohnCamm
KoonlaweeNademanee
Etablissement
(Ville)
Hôpital privé Parly 2
(Le Chesnay)
Hôp. cardiologique
du Haut-Lévêque
(Pessac)
Hôpital Pontchaillou
(Rennes)
Clinique Pasteur
(Toulouse)
Pays (Vi
Canada (Montréal)
Pionniers dans
la stimulation
cardiaque (avec les
fameux pacema
kers, qui permettent
d'éviter la mort
subite), les Français
ont depuis été
dépassés par les
Américains.
Quatre équipes
conservent toute
fois une réputation
internationale.
G.-B. (Londres)
E.-U.(Los Angeles;
MALADIESCARDIAQUES
CORONARIEN
: PONTAGE
Dr Gabriel Ghorayeb (chir.)
Etablissement
(Ville)
Hôpital privé Parly 2
(Le Chesnay)
Notre pays a certes mené la première
opération à
ouvert assistée par ordi
nateur (réalisée par Alain Carpentier, le
pionnier du
artificiel, en 1999), mais il
est loin d'être le meilleur dans le domaine.
Seules deux équipes hexagonales ont été
plébiscitées par nosexperts. Hugo Vanermen,
qui travaille près de Bruxelles et a opéré le
roi des Belges, Albert II, vient cependant
régulièrement travailler en France.
cœur
cœur
Pr Patrick Nataf fchir.)
Date : 01/10/2013
Pays : FRANCE
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CHIRURGIEDEL'EPAULEETDUCOUDE
Laurent Lafosse (chir.) -*-
Jr
r™
Dr GillesWalch (chir.)
Pr Pascal Boileau (chir.)
Dr Philippe Valenti (chir.),
avec Dr Eric Roulot (chir.)
Alps Surgery Institute
(Annecy)
Centre Santy-JeanMermoz(Lyon)
CHU
(Nice)
Clinique Jouvenet
(Paris)
EmilioCalvo
Espagne(Madrid)
AlessandroCastagna
Josephlannotti
M
!
Etats-Unis(Cleveland)
CHIRURGIE
DELACOLONNE
VERTÉBRALE
Pr Jean-Marc Vital (chir.),
avec Pr Olivier Gille (chir.),
Pr Jean-Charles LeHuec (chir.)
et DrVincent Pointillart (chir.)
^r
Italie (Milan)
Un peumoinsprésentedans le monde
quepar le passé,l'orthopédiefrançaise
reste très réputée.D'ailleurs,lesstars de
l'épauleplébiscitéespar notrejury, qui
travaillentsurtout dansle privé,attirent
de nombreuxpatients étrangers.C'estle
casnotamment deLaurent Lafosse,qui a
crééàAnnecy un établissementspécia
lisé (Alps SurgeryInstitute) et qui forme
des chirurgiensdu mondeentier.C'est lui
quia opéréen 2010 NicolasLeforestier,le
championdu mondedeski nautique.
Pierre Guigui (chir.)
Jr Pierre Roussouly(chir.)
Pr Guillaume Lot (chir.)
Pr Christian Mazel(chir.),
avec Dr Laurent Balabaud (chir.)
CHU-Hôpital Pellegrin
(Bordeaux)
Hôpital Beaujon
(Clichy-la Garenne)
Centre des Massues
(Lyon)
Fondation Rothschild
(Paris)
Institut mutualiste
Montsouris (Paris)
PeterVajkoczy
Allemagne(Berlin)
KitaSallabanda
Espagne(Madrid)
Jean-DenisPatet
Suisse(Genève)
Mieuxvaut ne
passe tromper
d'adressepour
cette chirurgie
pointue,à la
charnièreentre la
neurochirugieet
l'orthopédie,qui se
pratique de plusen
plusenmini-invasif.
Maisnotre pays
a uneréputation
mondiale dans
le domaine,avec
d'excellentes
équipesdans
lepublic comme
dans le privé.
CHIRURGIE
DELAMAINETDUPOIGNET
Dr Philippe Bellemere (chir.)
Pr Laurent Lantieri (chir.), avec Pr EmmanuelMasmejean (chir.)
AHO Clinique Jeanned'Arc (Nantes)
-Hôpital G.-PompidouAP-HP (Paris)
John Stanley
G.-B. (Lancashire)
PhilippeKopylov
Suède(Lund)
Scott Wolfe
Trèspeud'équipesfrançaisesémergentdans
cesecteurau niveau international,mais notre pays
en possèdeune de pointe à l'hôpital GeorgesPompidou.L'arrivéedu chirurgienvedette plasticien
et reconstructeur LaurentLantieri- c'est lui qui a
réalisé,en 2010,la premièregreffetotale du visage
- a en effet permisd'améliorer encorela qualité du
travail du professeurMasmejean.Enjanvier dernier,
il a obtenu l'autorisation de réaliser lespremières
greffes dela main, horstravauxde recherche.
CHIRURGIE
DUPIEDETDELACHEVILLE
Jr
Jean-Luc Besse (chir.)
TrWilfridGraff(chir.)
ThibautLeemrijse
MichelMaestro
MathieuAssa
D'aprèsnos experts,
Jean-LucBesseest
lemeilleur médecin
françaisdanscedo
Groupe hospitalier
maine.Ilest enoutre
Diaconesses(Paris)
à l'originede lacréa
tion d'un registre
Pays (Ville)
national des prothè
Belgique(Bruxelles) | sesde cheville,pour
éviter tout scandale,
Monaco(Monte-Carlo) |
tel celuides pro
thèsesmammaires.
Suisse(Genève)
CHU HCL LyonSud
(Lyon)
dansle top mondial
inférieureouégaleà20"7o.
0
dans le top mondial
compriseentre 21et 3007o.
M
dansle top mondial
supérieureà3007o.
Abréviations:chir.: chirurgien ;
méd.= médecin.
Date : 01/10/2013
Pays : FRANCE
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REGURGITATION
(HERNIEHIATALE)
Le top des médecinsfrançais...
Dr EmmanuelCoron (méd.)
Pr Bernard Dallemagne(chir.)
. et des médecinsétrangers
Etablissement(V
1^™
(Nantes) H
LaparoscopicCente^
■*"
(Strasbourg)
Pays(Ville)
HorstNeuhaus
All.fDusseldorf
ClaudeTayar
Liban(Beyrouth)
Etats-Unis(Irvme)
KennethChang
Le top des médecinsfrançais... Etablissement(V
Pr Antoine Brezin(méd.)
Pr BahramBodaghi (chir.)
AnnabelleOkada
CHUHôpital Cochin
AP-HP(Paris)
CHUPitié-Salpêtrière
AP-HP(Paris)
Pays(V
Japon(Osaka)
AndrewDick
G.-B.(Bristol)
JenniferThorne
La chirurgiedansce domaine- quiestunealter
native àla prise de médicamentsà vie- restepeu
courantedansl'Hexagone.Le premierà avoir
osés'y lancer,avantmême lesAméricains,est
BernardDallemagne,qui opèrepar voieendoscopiqueàStrasbourg.Lecentre où il travaille
(l'Ircad) forme chaqueannée4000 chirurgiens
venus du mondeentier.Depuis,ce type d'inter
ventions'estbeaucoupdiffusé outre-Atlantique.
CHU H
E.-U.(Baltimore)
Peuconnuedu
grandpublic,
l'inflammationde
l'uvée(dans l'œil),
à l'originede lOVo
descasde cécité,
estunepathologie
fréquente.EnFrance,
deuxéquipes,
baséesà Paris,
sont reconnuesau
niveaumondial.
CHIRURGIEDELA CATARACTE
Le top des médecinsfrançais... Etablissement(Ville)
Pr DominiqueMonnet(chir.)
DrSergeDoan (chir.)
Dr Thierry Amzallag(chir.)
...et des médecinsétrangers
BorisMalyugin
HôpitalCochinAP-HP
(Paris)
FondationRothschild
(Paris)
Institut ophtalmique
(Somain,prèsde Lille)
Pays(Ville)
Russie(Moscou)
ThomasNeuhann
Allemagne(Munich)
JorgeAlio
Espagne(Alicante)
Avec600 000
interventionspar
an, l'opérationde
la cataracteest
aujourd'huilaplus
pratiquéeen France
(deux personnessur
trois sont atteintes
après75 ans).
seulun médecin
émergeau niveau
OBESITE: METABOLISMEETCHIRURGIE
Le top des médecinsfrançais... Etablissement(V
Pr David Nocca(chir.)
Pr FrançoisPattou(chir.)
Guy-Bernard
Cadière-*-
Hôpital Saint-Eloi
(Montpellier)
CHRU
(Lille).
Pays(Ville)
- Belgique(Bruxelles)-
MichelGagner
Qatar(Doha)
MiguelBurch
E.-U.(LosAngeles)
dansle top mondial
inférieureouégaleà 2007o.
0
dansle top mondial
compriseentre21et 3007o
Voilàun domaineoù il a étédifficile d'établir un
consensus.Car lesétablissementsfrançaisprivilé
gient engénéralsoit les techniqueschirurgicales
(commel'anneaugastrique),soit l'approcheméta
bolique,maisrarementlesdeux à lafois.Adeuxpas
dela France,laCliniquedu poids idéal(CHUSaintPierre),située à Bruxelles,mérite ledéplacement.
Carcette unitéspécialisée,dirigéepar Guy-Bernard
Cadière,auneapprochetrèsglobaledu problème.
dansle top mondial
supérieureà3007o
000
Abréviations:chir.= chirurgien;med.= médecin.
Date : 01/10/2013
Pays : FRANCE
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PrJean-PhilippeWolf(méd.),
avecPr DominiquedeZiegler (méd.)
Pr Dalleac(biologiste)
DrRichard Balet (chir.),
, avec Dr GuyCassuto (biologiste)
OnolColl
LucaGianarol
-*ZevRosenwaks
CENTRED'EXPLORATIONDIGESTIVE
Hôpital EdouardHerriot (Lyon)
Institut J.-Paoli-IrèneCalmettes (Marseille)
PrThierry Ponchon(méd.)
Touslescentres
d'explorationdigestive nesevalent
pas pour détecter
CHI Poissy-St-Germain unemaladiegrave!
EnFrance,celuidu
(Poissy)
Hôpital G.-Pompidou professeurCellier
à Pompidou(Paris)
AP-HP(Paris)
estle plusrenommé
de tous, avecun
^^^^^
plateautechnique
E.-U.(Pittsburgh)
de pointe.
; (Rome)
G.-B. (Londres)
DrMarc Giovannini(méd.)
DrElieChouillard (chir.)
Pr ChristopheCellier (méd.)
BlairJobe
GuidoCostamagna
PhilhpHarrison
RADIOTHERAPIE
DrAlain Toledano
(radiothérapeute)
Pr Eric Lartigau (radiothérapeute)
DrChristian Carrie,avecDr Line
Claude(radiothérapeutes)
DrStéphaneSupiot
(radiothérapeute)
JurgenDebus
MichelUntereiner
LoriPierce
|f
Centre Hartmann
(Levallois-Perret)
CentreOscar Lambret
(Lille) *
CentreLéon-Bérard
(Lyon)
ICORenéGauducheau
(Nantes St-Herblain)
AII.(Heidelberg)
Lux. (Esch-s.-AIzette)
Longtempspionniers dansla radio
thérapie,les Françaisaccusent
aujourd'hui ungros retard par rapport
aux Américainset aux Scandinaves.
LecentreOscarLambret (ci-contre),
à Lille, estnéanmoinsau top niveau
dans le domaine,avecdes machines
ultra-innovantesqui réduisent
les effets indésirableset donc la
duréedu traitement.C'est notamment
lecas du Cyberknife,qui permet
de soignercertainscancersen
seulementtrois séances,
contre 20 à30 habituellement.
E.-U.(AnnArbor)
MALADIES
INFLAMMATOIRES
ETAUTO-IMMUNES
(MALADIES
RARES)
Le top des médecinsfrançais...
Pr Loïc Guillevin(méd.)
""
Pr PatriceCacoub (méd.)
... et des médecinsétrangers
FrédéricHoussiau
YehudaShoenteld
MichellePétri
IF CHUHôpital Cochin
AP-HP(Paris)
CHUPitié-Salpêtrière
AP-HP(Paris)
Pays(Ville
Belgique(Louvain)
Israël(Tel-Aviv)
Etats-Unis(Boston)
Voilà unebranchede la
médecinequi gagnerait
à être mieuxconnuecar
elleest fort utile: quand
seulesquelquesper
sonnessouffrent d'une
maladie,lesspécia
listes dela médecine
internesont capables
de ladétecter.Mais
les vraiespointures
sont toutes à Paris...
Le centre Oscar
Lambret à Lille.
Partdosmédecinsfrançais
dansle top mondial
inférieureouégaleà 2007o
.
0
000
M
dansle top mondial
compriseentre21et 30"7o.
Abréviations: chir.: chirurgien:
dansletop mondial
méd^médecin.
supérieureà 3007o.
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Pays : FRANCE
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Chirurgien'2)
CLAUDE LEICHER Président deMGFrance»
GUY VALLANCIEN
« LES OPHTALMOLOGUES
NE DEVRAIENT PLUS
PRESCRIRE DE LUNETTES»
«LA
N'EST
TOUIOURS PAS
DANS TOUS LES BLOCS»
Capital: D'aprèsle
palmarès que
nous publions,
nos médecins
sont parmi les
meilleurs. Qu'en
pensez-vous?
Capital:Comment
pourrait-on
réduire ces
inégalités?
Capital:Il faudrait
commencer par
résoudre le
problème des
déserts
médicaux...
CLAUDE
LEICHER:
Tant mieux si nous avons d'excel
lentes équipes reconnues au niveau mondial!
L'ennui, c'est que cette médecine d'excellence ne
profite pas à tout le monde. Car pour y accéder,
mieux vaut avoir un carnet d'adresses bien rem
pli etun bon chéquier. Sinon, on passe à côté.. . Il
faut oser le reconnaître : notre système de santé
est très inégalitaire, avec un écart d'espérance
de vie de sept ans entre les ouvriers et les cadres
supérieurs. Contrairement à ce que l'on pense,
notre pays est dans ce domaine leplus mal loti de
tous en Europe de l'Ouest !
Il faudrait faire comme au
CLAUDE
LEICHER:
Royaume-Uni et dans les pays nordiques : don
ner la priorité aux soins primaires, et notam
ment à la prévention et au dépistage, pour repé
rer les populations à risques. Cespays affichent
certes des résultats moins spectaculaires surles
prématurés, par exemple, mais la prévention
leur permet d'avoir une mortalité périnatale
inférieure malgré un taux d'accouchement à
domicile bien supérieur. Ce n'est pas la méde
cine de pointe qui fait la qualité d'un système,
mais sa capacité à soigner la majorité des per
sonnes. En France, on en est loin...
CLAUDE
LEICHER:
Effectivement !Car une véritable
catastrophe est en train de se produire sous nos
yeux. Et, contrairement aux idées reçues, c'est en
Ile-de-France, etnotamment en Seine-et-Marne
et même dans certains quartiers de Paris, que
l'onmanque le plus de généralistes. Mais ce n'est
pas en augmentant le numerus clausus que l'on
résoudra la pénurie. Il faudrait d'abord que cer
tains spécialistes se concentrent sur leur cœur
de métier. La France est par exemple l'un des
rares pays où les lunettes sont prescrites par les
ophtalmologues. Si on les débarrassait de ce
suivi, on réglerait d'un coup le problème des
délais d'attente. Et c'est pareil pour les gynécolo
gues ou les dermatologues. Il faudrait aussi
accorder plus d'importance aux généralistes, en
leur donnant une meilleure formation à la base.
N'est-il pas incroyable qu'il y ait aujourd'hui un
enseignant pour 110 étudiants dans cette spé
cialité, alors que d'autres, comme l'urologie à
Paris, en ontun pour.. .un!
Propos recueillis par Sandrine Trouvelot
SÉCURITÉ
ASSURÉE
Capital: Notre pal
marès montre
que notre méde
cine est l'une des
plus réputées au
monde, mais
qu'elle prend du
retard dans cer
tains domaines.
Pourquoi?
Capital: Surles
110blocs opéra
toires dont vous
aviez réclamé
qu'ils soient fer
més en 2006
pour caused'ac
tivité insuffisante,
seule unetren
taine l'ont été...
Capital:Comment
réduire les
disparités
médicales en
France?
«
GUY
VALLANCIEN:
Cela dépend de quelle discipline
on parle. Pour la radiologie, nous étions leader il
n'y a pas si longtemps avec la Compagnie géné
rale de radiologie (CGR), qui appartenait à
Thomson-CSF. Mais elle a été vendue en 1987 à
General Electric. C'était une erreur de s'en sépa
rer. Car les Américains sont aujourd'hui les
meilleurs dans la spécialité. Et c'est la même
chose pour la chirurgie : les sociétés innovantes
que nous créons sont rachetées par les étrangers.
Certains autres domaines, comme le pontage
cardiaque, souffrent pour leur part d'une trop
grande dispersion des moyens. Quant au cœur
artificiel d'Alain Carpentier, on ne sait même pas
s'il pourra être implanté en France, pour des
questions de principe de précaution...
GUY
VALLANCIEN:
C'est très insuffisant. Et para
doxal. Sous prétexte de préserver l'accès de tous
au système de santé, on a aggravé les inégalités
entre les Français. Un service peut en effet diffi
cilement prétendre faire de la qualité quand le
chirurgien retire dix prostates par an, alors que
d'autres en font une centaine. A l'évidence, les
conditions de sécurité et de qualité ne sont tou
jours pas réunies dans certains hôpitaux. Or les
patients évitent, quand ils le peuvent, ce type de
structures. In fine, ce sont les plus âgés et les
pauvres qui sont victimes du système. Pour
changer la donne, il est indispensable de
concentrer les moyens.
GUYVALLANCIEN:
Il faudrait avoir le courage de
créer un vrai système d'évaluation avec des élé
ments quantifiables. Pour les chirurgiens, par
exemple, on pourrait prendre en compte le taux
de décès, bien sûr, mais aussi le taux de saigne
ment en comptant le nombre de flacons utilisés
(la proportion va de Vfcà 1094selon les méde
cins), ou encore le taux de complication ou d'en
voi dans un autre service (de 1 à 3% selon les
chirurgiens). Cela permettrait d'éliminer les 5 à
IQXde chirurgiens qui n'ont pas le geste sûr.
Propos recueillis par S.T. *
EN VIDEO, L'INTERVIEW
DUPRGUYVALLENCIEN
Scannez ce code avec votre
smartphone après avoir téléchargé
une application telle pue Mobiltag.
Date : 01/10/2013
Pays : FRANCE
Page(s) : 60-62;64;66-72;74;76-77
Surface : 1134 %
XAVI ER BERTRAND Député UMPet ancien ministre de la Santé
« 3 640 EUROS NET PARMOIS POUR S'INSTALLER DANS UN
DÉSERT MÉDICAL ? C'EST DE LAPOUDRE AUXYEUX! »
Capital:Notre XAVIER
BERTRAND:
Non, c'est logique, carnotre syspalmarès tème est, depuis des années, reconnu internatiomontre que la nalement comme l'un des meilleurs. Mais cela
médecine ne suffit plus : nous devons relever des défis imfrançaise est portants. En matière de prévention en particul'unedes lier, il y a un vrai virage à prendre. L'arrivée de la
meilleuresau médecine prédictive (NDLR: qui permet de dé
monde.CelaVOUSterminer les prédispositions d'un individu à telle
étonne ? maladie pour la retarder, voire l'éviter) est en ef
fet une vraie révolution, mais elle va coûter très
cher. Le test génétique pratiqué par les femmes
pour savoir si elles doivent se faire enlever les
deux seins afin d'éviter un cancer - comme l'a
fait l'actrice Angelina Jolie - coûte par exemple
plusieurs milliers d'euros, et il ne sera pas pen
sable de le réserver aux plus fortunés. Ilfaut donc
mener une réflexion d'ensemble sur le finance
ment de notre système de santé, pour faire des
choix sur ce que l'on remboursera, ou pas. On ne
peut pas continuer à rester dans leflou !
: Denom
breux départe
ments manquent
de praticiens et
lesdélais
d'attente s'allon
gent. Quepen
sez-vous de la
solution de Marisol Touraine?
BERTRAND:
C'estde la poudre auxyeux! Ga
XAVIER
rantir 3640 euros net par mois aux médecins qui
s'installent dans les zones sous-dotées ne résoudrapas la pénurie. Leproblème des déserts médi
caux, ce n'estpas le salaire : n'importe quel géné
raliste gagne facilement cette somme avec 10
consultations par jour en moyenne et, par défini
tion, lespatients ne manquentpas dans ces zones.
Non, ce qui est en cause, c'est la charge de travail.
Les jeunes ne veulent plus gérer les tâches admi
nistratives, trop lourdes. Ils préfèrent l'exercice
collectif. C'est pourquoi l'avenir appartient aux
maisons de santé, qui regroupent en un même
lieu plusieurs praticiens. Mais il faut simplifier
leur création, comme je l'ai fait dans ma ville, car
c'est un parcours du combattant. Pour en créer
une aujourd'hui, c'est 30 réunions avec l'Agence
régionale de santé, et trois ans de pourparlers !Ily
a de quoi décourager les meilleures volontés...
Propos recueillis par S.T. *

ses: la réaction des experts

Transcription

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