Millésime d`exception pour le Ski-club de Châtel-St

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Millésime d`exception pour le Ski-club de Châtel-St
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HUMEUR
Millésime d’exception pour
le Ski-club de Châtel-St-Denis
Avec Marie Monney et
Célia Meyer, le Ski-club
de Châtel-St-Denis s’est
offert trois titres romands
en ski alpin. Des performances qui reflètent la
qualité de la relève.
T
out comme le ski suisse, le ski châtelois est plein de promesses. L’illustration la plus éclatante s’appelle Audrey Chaperon, jeune compétitrice engagée dans
les courses internationales juniors FIS. Elle
ne cristallise pas tous les espoirs du Skiclub de Châtel-St-Denis pour autant. Car
d’autres athlètes poussent au portillon
avec des carres bien affûtées. C’est le cas
de Marie Monney et de Célia Meyer qui
ont raflé trois titres de championne romande
cette saison.
«Trois titres romands d’un seul coup,
c’est quelque chose d’exceptionnel. On
peut dire que la saison 2009/2010 est un
excellent millésime. D’autant qu’elle n’est
pas finie, puisque six jeunes athlètes sont
qualifiés pour les finales du Grand Prix
Migros ce week-end à Schönried», s’enthousiasme Louis Monney, entraîneur et
président de la commission technique du
Ski-club de Châtel-St-Denis.
Toute proportion gardée, les deux couronnes de Marie Monney (slalom et géant
OJ1) et celle de Célia Meyer (géant OJ2) ressemblent aux exploits olympiques. «Ce sont
L’uranium
s’appauvrit, Bill
Gates s’enrichit
Aussi retraité qu’il puisse l’être,
l’ancien patron de Microsoft Bill
Gates n’a rien perdu de son esprit
d’entreprise. Sa société
TerraPower, qui a pour ambition
de développer un réacteur
nucléaire de nouvelle génération,
s’est rapprochée du japonais
Toshiba. L’information a fait le tour
du monde après avoir été révélée
par le quotidien Nikkei.
Le développement d’un petit réacteur de type TWR (pour travelling
wave reactor) n’a rien de nouveau
puisque les premières recherches
remontent aux années 50. Par rapport aux technologies classiques,
le TWR consomme presque exclusivement de l’uranium appauvri.
La petite quantité d’uranium enrichi chargée lors de la construction
ne servirait qu’à faire démarrer la
réaction en chaîne. La centrale
devrait alors être capable de tourner pendant près de cent ans à
l’uranium appauvri, dont les stocks
naturels sont considérables.
Toshiba et TerraPower espèrent
commercialiser leur nouveau réacteur d’ici à 2020. Entre le savoirfaire du conglomérat nippon et la
fortune du milliardaire américain,
le TWR est entre de bonnes mains.
Il révolutionnera indéniablement le
nucléaire, mais ne résoudra de loin
pas toutes les équations. Car, bien
que sa technologie promette de
produire moins de déchets naturels, elle en produira quand même.
Et elle pose une nouvelle inconnue, celle de la fiabilité d’une
construction conçue pour supporter des réactions nucléaires pendant un siècle.
Pour Toshiba et TerraPower, l’enjeu économique est colossal. En
quête de puissance nucléaire
civile, les pays émergents sont la
cible toute visée du projet. En
bons cobayes, ils découvriront une
énergie améliorée du siècle passé,
alors que l’Occident se tourne vers
d’autres horizons pour en sortir.
Reste à prier, pour leur sécurité,
que la fiabilité des centrales TWR
ne dépende pas des systèmes
d’exploitation Microsoft…
Yves-Noël Grin
des médailles qui récompensent la course
d’un seul jour et non les résultats de toute
une saison. Comme au JO, il s’agit de produire son meilleur ski à un moment précis,
avec tout ce que cela suppose en termes de
pression», explique Louis Monney.
Bon reflet de la relève
Ces performances ne tiennent pas du
coup d’éclat pour autant. Elles traduisent
les excellentes prédispositions de la relève châteloise. En témoignent les qualifications de Célia Meyer, Maxime Richoz
et Robin Chaperon aux championnats de
Suisse OJ1 et OJ2. Ou encore l’intégration de sept skieurs dans le cadre de SkiRomand. A cela s’ajoutent les titres fribourgeois remportés aussi bien par les toutpetits que par leurs aînés.
De toute évidence, le facteur chance
et l’argument générationnel n’expliquent
pas à eux seuls la montée en puissance
des skieurs châtelois. «C’est tout le travail accompli depuis plusieurs années qui
commence à payer avec, comme point
de départ, la mise en place d’une structure performante pour les jeunes compétiteurs en 2002», constate Louis Monney.
Encadré dès 7 ans
Et s’il est un homme directement impliqué dans ce processus de formation, c’est
bien lui. Ses compétences, le Châtelois les
doit à son expérience au plus haut niveau,
Intégrée dans les structures de Swiss-Ski, Audrey Chaperon illustre la qualité de la formation dispensée par le Ski-club de Châtel-St-Denis
LDD
pour avoir côtoyé des Didier Cuche, Paul
Accola et autres William Besse entre 1996
et 2000 comme entraîneur national
d’abord, comme responsable des descendeurs et du groupe combi, ensuite (Le Messager du 24 novembre 2006).
Son savoir, il a choisi de le mettre au
service des jeunes en restructurant le
groupe compétition du Ski-club de Châtel-St-Denis en 2002. Aujourd’hui, l’encadrement comprend huit entraîneurs qui
prennent en charge près de 40 enfants
dès l’âge de 7 ans. Préparation physique
dès la fin août, camps ou entraînements
sur neige bihebdomadaires, tout est
pensé pour faire évoluer les jeunes skieurs
attirés par la compétition.
L’objectif pour le ski-club, c’est de leur
apporter les bases nécessaires pour aller
plus haut. Dans cette optique, l’entrée
de jeunes espoirs à Ski-Romand sonne
comme une réussite. Et l’intégration
d’Audrey Chaperon dans les structures
de Swiss-Ski comme la concrétisation d’un
rêve. «Mais, à un certain moment, il faut
que les athlètes prennent eux-mêmes la
décision de s’engager. Et s’ils préfèrent
arrêter, tant pis, tempère Louis Monney.
Le plus important, c’est qu’ils prennent
du plaisir sur les skis.»
Yves-Noël Grin
Robin Chaperon
14 ans
Châtel-St-Denis
Intégré à Ski-Romand
pour la deuxième saison consécutive, Robin est un habitué des
podiums. L’an dernier, il s’est adjugé les médailles d’argent des championnats romand
et fribourgeois tout en se hissant à la 2e place du classement romand (Coupe Raiffeisen). «C’est un garçon très persévérant qui
a fait d’énormes progrès au cours des deux
dernières saisons. C’est avant tout un excellent slalomeur au style très sûr», commente Louis Monney. Pour viser plus haut, il
estime que le jeune Châtelois devra avant
tout parfaire sa présence physique: «Il est
nécessaire que Robin gagne en force et en
puissance pour progresser.»
YNG
Maxime Richoz
13 ans
Châtel-St-Denis
Deuxième saison également pour Maxime
Richoz dans l’encadrement de Ski-Romand.
Après avoir remporté le championnat et la
Coupe fribourgeoise en 2009, le Châtelois a
connu une saison plus contrastée en raison
de plusieurs abandons. «Il a eu passablement de malchance cette année, relève
Louis Monney. Il faut dire que c’est un skieur
qui a un grand talent naturel, mais qui prend
énormément de risques sur la piste.» Ce qui
lui fait dire que le jeune athlète a un bon potentiel qu’il s’agira d’affiner encore: «Il doit
améliorer la qualité de ses entraînements
pour se montrer plus sûr pendant les
courses.»
YNG
Les propulser plus haut
Quatre jeunes skieurs sous la loupe
Marie Monney
13 ans
Châtel-St-Denis
La jeune Châteloise
termine sa première
saison dans les structures de Ski-Romand.
Après plusieurs qualifications pour la finale du Grand Prix Migros, les deux couronnes romandes (OJ1) qu’elle vient de décrocher en slalom et en géant ont une saveur particulière. «Ces deux médailles sont
importantes, elles vont lui permettre de
franchir un palier supplémentaire», glisse
son entraîneur de papa, Louis Monney. Qui
estime qu’elle a l’avantage d’être régulière
dans ses résultats et travailleuse. «Mais
elle doit encore améliorer sa technique sur
les skis, surtout au niveau de sa coordination et de sa vitesse de mouvement.» YNG
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Célia Meyer
13 ans
Châtel-St-Denis
Après avoir remporté
la Coupe fribourgeoise
et le championnat romand en 2009, Célia a
récidivé en s’adjugeant les titres romand et
fribourgeois en géant (OJ2) cette saison.
Très à l’aise en slalom également, elle fait
partie des cadres de Ski-Romand depuis
quatre ans. Pour Louis Monney, Célia est
une compétitrice par excellence: «C’est une
bête de course, si vous me passez l’expression, qui est capable de se surpasser en
compétition. Et sa progression a été remarquable au cours des deux dernières saisons.» Ses points faibles? «A mon sens, elle
doit fournir davantage de travail encore, notamment pour sa préparation physique.»YNG
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Case postale 112 – 1618 Châtel-St-Denis
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