Les grands compositeurs et leurs oeuvres - renaissance et

MUSIQUE
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EXTRAIT Réf. 70727 Les grands compositeurs et leurs œuvres. Vol.3 Renaissance - Baroque - Extrait du livre
■ Compositeur et organiste anglais de la fin de la Renaissance contemporain de Shakespeare -, William Byrd fut à l’Angleterre ce
que Palestrina était à l’Italie, Lassus aux Pays-Bas, et Victoria à
l’Espagne.
Servant aussi bien le culte anglican que la liturgie romaine, il
fut par ailleurs un précurseur du Baroque dans l’ensemble de ses
compositions instrumentales (préludes, fantaisies, voluntaries,
pavanes, gaillardes, airs et variations...).
Les œuvres-clés
- Messe pour 5 voix
- Cantiones Sacrae
- Ave Verum Corpus
- This Sweet and Merry Month of May
- Susanna Fair
- Les Cloches
En 1593, Byrd et sa famille quittent leur maison
de Londres pour une résidence plus grande à
Stondon Massey, petit village de l’Essex qu’ils ne
quitteront plus.
Surnommé le “Father of Musicke”, il aura formé quelques uns des
musiciens les plus illustres de la génération à venir : John Bull,
Thomas Morley et Orlando Gibbons.
Longtemps les musicologues ont situé la naissance
de William Byrd dans l’année 1543. Mais des
documents découverts il y a peu la dateraient de
1540 ou à la fin de 1539.
Toujours est-il que la jeunesse du compositeur
reste une inconnue, même s’il est envisagé qu’il ait
été l’élève de Thomas Tallis.
Son premier poste authentifié est celui d’organiste
et maître des choristes de la cathédrale de Lincoln
en février 1563, par décret de la reine Elizabeth I .
Catalogue des œuvres DES ŒUVRES
CATALOGUE
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William Byrd s’éteint, selon son propre testament
“now in the eightieth year of myne age”, le 4 juillet
1623. Il sera enterré dans une tombe anonyme du
cimetière de Stondon.
En 1575, la reine octroie conjointement aux deux
compositeurs le monopole de l’édition et la vente
de musique imprimée pour 21 années !
Byrd va ainsi pouvoir publier lui-même la plupart
de ses œuvres, à commencer par le premier recueil
des Cantiones Sacrae, dédié à sa bienfaitrice et
écrit conjointement avec Tallis.
Musique vocale religieuse
Musique vocale profane
Musique instrumentale
- 3 Messes (de 3 à 5 voix)
- Cantiones Sacrae
- Gradualia (2 recueils)
- 5 Services, Anthems, Psaumes pour l’église
anglicane
- env. 120 Madrigaux
- Psaumes, Chansons, Sonnets
- Pièces pour virginal
- Pièces pour clavecin
- Pièces pour violes
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La vie
Le musicien se consacre alors de plus en plus à la
musique liturgique et composera, probablement à
l’attention de la communauté catholique de cette
région, des Gradualia et des messes.
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RENO
et l’âge d’or
élisabéthain
À la mort de Robert Parsons en 1570, il accède à
la dignité de “Gentleman of the Chapel Royal”. En
1572, il quitte Lincoln pour Londres et entre aux
services de la Chapelle Royale : il y tient l’orgue
avec Tallis, chante et compose.
Les compositeurs
Byrd
COMPOSITEURS
Les grands compositeurs - La Renaissance
L’anecdote
L’ANECDOTE
En 1605, le roi James 1er échappe à un
attentat en plein parlement britannique... Lors
du déchaînement anti-catholique qui suivit cet
événement, certaines œuvres de Byrd furent
proprement interdites en Angleterre sous peine
d’emprisonnement !
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d’esprit français...
■ Compositeur, violoniste, claveciniste et organiste français,
Michel-Richard Delalande aura accompli l’essentiel de sa carrière
au service du roi Louis XIV, cumulant les principaux postes de
l’administration de la musique dont celui de Surintendant.
RENO
Il est l’auteur d’une œuvre très majoritairement religieuse,
constituée de grands motets, annonciateurs des cantates de Bach
et des chœurs d’oratorios chez Haendel.
La vie
Michel-Richard Delalande naît à Paris le 15
décembre 1657. Il est le dernier d’une famille de
quinze enfants, dont le père est maître tailleur
dans la paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois.
C’est donc dans cette institution qu’il sera placé
comme enfant de chœur à partir de l’âge de 6 ans.
Orphelin à 15 ans, il est recueilli par l’une de
ses sœurs, rue Bailleul, et poursuit seul son
apprentissage de la musique.
Ne parvenant pas à se faire admettre comme
violoniste à l’Académie de musique dirigée par
Lully, il entame une carrière d’organiste.
Le jeune Delalande obtient autour de 1680 des
services dans quatre églises de Paris : SaintGervais, Petit-Saint-Antoine, Saint-Paul et SaintJean-en-Grève. Il reçoit également des commandes
d’intermèdes musicaux pour les tragédies du
Collège des Jésuites.
On le retrouve par la suite professeur de clavecin
chez le Maréchal de Noailles, puis auprès des
sœurs de Louis XIV, de Madame de Montespan, de
Mademoiselle de Nantes et de Mademoiselle de
Blois.
Il gagne ainsi la reconnaissance et l’estime du roi
et se voit enfin nommé en 1683
Sous-maître à la Chapelle Royale
de Versailles.
Louise de Cury, fille d’un chirurgien, Michel-Richard
Delalande disparaît à son tour à Versailles le 18
juin 1726.
Les œuvres-clés
- Symphonies pour les soupers du Roy
- Te Deum
- De Profundis
- Leçons de ténèbres
- Miserere
Dès lors, il connaît une ascension
plus éclatante encore que celle
qu’avait connue Lully lui-même.
Les charges de la Chambre vont
lui revenir une à une, celle de
Surintendant en 1689, celle de
Compositeur en 1690, et enfin celle
de Maître de la musique en 1695.
En 1722, il perd son épouse la
chanteuse Anne Rebel et demande
au souverain l’autorisation de se
retirer de ses fonctions...
Remarié en 1723 avec Marie-
Les compositeurs
Delalande,
COMPOSITEURS
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Catalogue des œuvres DES ŒUVRES
CATALOGUE
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Musique religieuse et motets
Musique profane
À lire
- 71 Grands Motets (De Profundis, Beati Omnes,
Regina Cœli, Quare Fremuerunt Gentes...)
- Te Deum
- Miserere
- Leçons de Ténèbres
- Symphonies pour les soupers du Roy
- Les Fontaines de Versailles
- Le Palais de Flore
- Le Ballet de la jeunesse
- L’Amour fléchi par la constance
- Michel-Richard Delalande le Lully latin, de
Catherine Massip (2005)
L’anecdote
L’ANECDOTE
Après la mort de Delalande, sa seconde épouse
Marie-Louise de Cury tenta de perpétuer ses
œuvres et sa mémoire par une édition d’une
quarantaine de ses meilleurs motets, qui restèrent
en vogue jusqu’à la Révolution française.
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MUSIQUE
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œuvre perdue
Compositeur et violoniste italien de la période Baroque, Giovanni
Albinoni grandit à Venise, qui était au XVIIe siècle la perle culturelle et
artistique de l’Europe.
■
RENO
À l’opposé de ses contemporains et compatriotes (Vivaldi, Corelli...),
il n’eut pas la nécessité d’entrer au service de riches mécènes ou de
travailler pour l’Église.
Créateur lyrique important, il développa un style personnel dans
lequel son talent mélodique fit souvent merveille, forçant même
l’admiration de Jean-Sébastien Bach qui lui emprunta des thèmes
musicaux.
La vie
Tomaso Giovanni Albinoni est né le 8 juin 1671
à Venise, dans une famille très aisée. Son père,
fabricant de cartes à jouer et marchand de papier,
se trouve à la tête de plusieurs boutiques dans la
cité et possède quelques propriétés foncières.
C’est donc assez naturellement que Tomaso fait son
apprentissage dans le commerce, bien que prenant
des leçons de violon et de chant qui font apparaître
de sérieuses dispositions musicales.
À l’abri de toute crainte financière dès son plus
jeune âge et destiné en tant que fils aîné à
reprendre les affaires de l’entreprise familiale, il ne
Catalogue des œuvres DES ŒUVRES
CATALOGUE
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Musique vocale
Musique instrumentale et concertante
- env. 80 Opéras (Zenobia, regina de’ Palmireni, Griselda, I veri
amici, Vespetta e Pimpionone...)
- env. 30 Cantates
- env. 60 Concertos (pour violon, hautbois, cordes)
- 18 Sonates à trois
- 18 Baletti à trois
- 12 Trattenimenti armonici per camera
- 6 Sonates da chiesa pour violon & basse continue
- 6 Sinfonie
cherche pas à suivre une voie musicale et se qualifie
volontiers de “Musico di violino dilettante veneto”.
Après quelques essais sans suites de compositions
de musiques religieuses, il crée en 1694 à Venise
son premier opéra, Zenobia, de Palmireni Regina.
En cette même année, l’éditeur Sala publie son
premier opus contenant 12 Sonates en trio.
Nouvelle étape en 1702 avec la création d’un
second ouvrage lyrique, cette fois-ci à Naples :
Rodrigo in Algeri. Puis l’année suivante, Griselda
est donné à Florence.
Dans la dernière partie de son existence le
compositeur se retire de la vie publique à tel
point qu’on n’a plus traces de lui à compter de
1741. Il serait atteint de diabète et d’affections
provoquant des inflammations pharyngées.
Tomaso Albinoni décède le 17 Janvier 1751 dans sa
ville de Venise, à l’âge très avancé pour l’époque
de 79 ans.
Les œuvres-clés
- Concertos opus 9
Albinoni épouse en 1705 à Milan
la chanteuse d’opéra Margherita
Raimondi.
À la mort de son père en 1709,
Tomaso abandonne le commerce
familial à ses deux frères cadets
et se consacre entièrement à la
musique. Selon certaines sources, il
ouvre même une école de chant.
En 1722, sa carrière est à son apogée,
il est appelé à Munich pour superviser
la création de son opéra I veri amici.
Ses ouvrages connaissent désormais
une large diffusion à l’étranger dans
les foyers musicaux les plus en vue
du sud de l’Europe.
Les compositeurs
Albinoni, une
COMPOSITEURS
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L’anecdote
L’ANECDOTE
Des 80 opéras que Albinoni aurait composés, il
ne reste aujourd’hui presque plus rien... En effet,
une importante collection de ses partitions était
conservée à la Bibliothèque d’État de Dresde,
détruite lors de bombardements alliés en février
1945.
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