La Ville - Archives

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La Ville - Archives
L e s
Danse
Théâtre
Opéra
p r o c h a i n s
r e n dez-vous
du
Grand T
ZEITUNG par la Compagnie Rosas
Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker
La Ville
lundi 19 et mardi 20 janvier – Le Grand T
LA REVANCHE DU DODO
Texte et mise en scène Jacques Rebotier
du mercredi 21 au vendredi 23 janvier à 20h30 – Théâtre universitaire de Nantes
HYDROGEN JUKEBOX de Philip Glass
mise en scène Joël Jouanneau
du jeudi 22 au lundi 26 janvier – Le Grand T
Le Grand T le site, informez-vous : www.legrandT.fr
Le Grand T le blog, laissez vos impressions : blog.legrandT.fr
Au Grand T
LIBRAIRIE
LE BAR
Ouverte avant et après chaque représentation ainsi
que pendant les entractes, vous y trouverez : textes
de théâtre, romans, ­biographies, revues culturelles…
Il vous accueille avant et après chaque
­représentation. Possibilité de restauration légère.
RESTAURANT
Sur présentation de votre billet, vous ­bénéficierez
­gratuitement, le soir de votre spectacle, des transports de la TAN (validité 2 heures avant et après la
­représentation), y compris pour les spectacles présentés
au T.U. À la fin de chaque soirée au Grand T, un bus
­spécial assure une liaison avec le centre de Nantes.
Le personnel d’accueil du Grand T est habillé par Marie Rebérat.
Photo Frédéric Joyeux
Le Cou de la Girafe vous propose une cuisine ­familiale
traditionnelle, avant chaque représentation (sauf les
samedis et dimanches) et à l’heure du déjeuner du
lundi au vendredi.
Réservation possible au 02 51 81 98 26.
TRANSPORT
André Marcon Christopher
LA VILLE
de Martin Crimp
traduction Philippe Djian
mise en scène Marc Paquien
décor Gérard Didier
lumières Roberto Venturi
costumes Claire Risterucci
son Anita Praz
maquillages Cécile Kretschmar
collaboration Elizabeth Angel-Perez
assistants à la mise en scène Renaud Diligent et Mathis Bois
sculpture Anne Leray
décor construit par les ateliers du Grand T
assistant lumières Tom Klefstad
réalisation des costumes Vanille Idmont
tailleur Samy Douib
habilleuse/coiffeuse Nathy Polak
régie générale Didier Gautier
presse Compagnie L’Intervention : Claire Amchin / L’autre bureau
Un des plus grands acteurs français, André Marcon est sur nos scènes
fréquemment, et sous la direction des plus grands metteurs en scène : Bernard
Sobel, Roger Planchon, Jacques Lassalle, Alain Françon, Didier Bezace, JeanPierre Vincent, Georges Lavaudant, Klaus Michael Grüber, Peter Zadek…
Il est aussi l’interprète majeur des textes de Valère Novarina, joués en France et
dans le monde entier : Le Monologue d’Adramelech, Le Discours aux animaux,
Pour Louis de Funès, L’Inquiétude.
Récemment, il a joué Une pièce espagnole de Yasmina Reza, mise en scène de
l’auteur ; Chère Maître de Peter Eyre, mise en scène Sandrine Dumas ; Dans la
luge d’Arthur Schopenhauer de Y. Reza, mise en scène Frédéric Bélier-Garcia ;
Le Misanthrope, suite et fin, mise en scène Michel Kullmann à Genève ; Le Dieu
du carnage de Y. Reza, mise en scène de l’auteur.
Au cinéma, depuis La Communion solennelle de René Féret, il a tourné avec JeanLuc Godard, Alain Tanner, Christine Pascal, Jacques Rivette, Marion Vernoux,
Yves Angelo, Olivier Assayas, Bertrand Bonello, Luc Bondy, Lucas Belvaux et
Laetitia Masson pour n’en citer que quelques-uns.
À la télévision, avec Josée Dayan, Jean-Dominique de La Rochefoucault, Claude
Santelli, Denis Amar et Jean-Louis Lorenzi…
Janaïna Suaudeau Fille
Élève du Conservatoire National Supérieur d’art dramatique et du Jeune Théâtre
National jusqu’en 2010, elle a pour professeurs Andrzej Seweryn, Dominique
Valadié, Daniel Mesguich, Muriel Mayette.
On a pu la remarquer dans les travaux du CNSAD mis en scène par Georges
Lavaudant, Tilly, Gildas Milin et Marcial di Fonzo Bo.
Hélène Alexandridis Jenny
Prix de la critique comme « meilleure comédienne » de la saison 2004-2005 pour
son interprétation dans La Mère de S.I. Witkiewicz, mis en scène par Marc Paquien,
et de Derniers remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce dans une mise en scène de
Jean-Pierre Vincent, elle vient d’interpréter Madame de Sade (rôle-titre) au Théâtre
des Abbesses et en tournée sous la direction de Jacques Vincey, avec qui elle avait
déjà joué dans Le Belvédère de Ö. von Horváth. Elle a joué dans les mises en scène de
Claude Régy, Yves Beaunesne, Laurence Mayor, Marie-Louise Bischofberger, Muriel
Mayette, Jacques Nichet, Jean-Pierre Vincent, Alain Françon et Joël Jouanneau.
Au cinéma, on l’a remarquée particulièrement dans Thérèse d’Alain Cavalier
et Lady Chatterley de Pascale Ferran. Elle a tourné également avec Romain
Campillo, Catherine Corsini, Sophie Fillières.
Marianne Denicourt Claire
Élève de l’École du Théâtre National de Chaillot (direction Antoine Vitez) puis de
l’École de Nanterre-Amandiers (direction Patrice Chéreau), Marianne Denicourt
a joué sous la direction de Pierre Romans, Luc Bondy, Patrice Chéreau (Ophélie
dans Hamlet, notamment), Bernard Murat, Nicole Aubry et David Herman.
Au cinéma, depuis Hôtel de France de Patrice Chéreau, elle a tourné de nombreux
films avec Jacques Doillon, Michel Deville, Arnaud Desplechin, Jacques Rivette,
Richard Dembo, Francis Girod, Raoul Ruiz, Claude Lelouch, Romain Goupil,
Benoît Jacquot (Sade), etc.
À la télévision, elle a tourné avec Josée Dayan (Balzac), Jean-Louis Comolli (Le
Bal d’Irène), Benoît Jacquot, Marion Vernoux, etc.
Également co-scénariste avec Jacques Rivette de Haut Bas Fragile et de
L’Amoureuse avec Jacques Doillon.
Auteur de Le Mauvais Génie, co-écrit avec Judith Perrignon.
Enfin, elle est la réalisatrice de Une maison à Kaboul, documentaire de 26 minutes,
2007 et de Nassima, une vie confisquée, documentaire de 26 minutes, 2008 pour
France 2.
avec
Hélène Alexandridis Jenny
Marianne Denicourt Claire
André Marcon Christopher
Janaïna Suaudeau Fille
Durée estimée du spectacle 1h30 sans entracte
Coproduction Le Grand T / Compagnie L’Intervention – Marc Paquien
Théâtre de la Ville – Paris / Comédie de Picardie – Amiens
Production déléguée Compagnie des Petites Heures
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la
Communication
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Le texte de la pièce a reçu l’Aide à la création du Centre national du théâtre.
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Martin
Crimp
Du jeudi 8
au vendredi 16
janvier 2009
Chris
Et moi ?
Claire
Quoi, toi ?
Chris
Suis-je / inventé aussi ?
Claire
Pourquoi n’enlèves-tu
pas ton chapeau maintenant ? Quoi ?
Chris
Moi. Suis-je inventé moi
aussi ?
Claire
Pas plus que moi, certainement. Enlève ton
chapeau.
Jenny
Oui. Allez-y. Enlevez-le.
Chris
Pourquoi ?
Claire
Parce que ça sera
mieux.
Un magnifique cheminement de suspense
Dans le jardin d’une maison en ville : Claire, Christopher et leur voisine Jenny.
Trois êtres énigmatiques pris au piège d’un monde dangereux et irréel, dans
lequel ils essaient d’exister ; auquel ils tentent de donner un sens.
Après La Campagne, Martin Crimp compose, avec l’humour dévastateur qui lui
est propre, une nouvelle fiction autour de la violence inévitable de notre monde.
Il met en scène le processus même de l’élaboration de l’écriture et questionne
ainsi la véracité de nos propres existences.
Sommes-nous simplement des personnages inventés par le regard d’autrui ? Par
le mouvement imaginaire du monde ?
Comme Virginia Woolf, qui réclamait que chaque femme puisse avoir de quoi
vivre, du temps à elle et une chambre à soi – Claire, nouvelle héroïne de Martin
Crimp, fait surgir en elle-même sa propre ville, où elle va puiser l’essence de sa
vie : la fiction.
Marc Paquien
Martin Crimp
Né en 1956, Martin Crimp suit ses études à l’Université de Cambridge jusqu’en
1978. Ses premières pièces sont créées à I’Orange Tree Theatre de Richmond
dans la banlieue londonienne où il habite : Living Remains (1982), Four Attempted
Acts (1984), Definitely the Bahamas (1987), Dealing With Clair (1998), Play With
Repeats (1989). Dans les années 90, ses pièces commencent à être connues audelà des frontières britanniques et il effectue une résidence à New York en 1991.
Il collabore par la suite avec le Royal Court Theatre où il monte : No One Sees the
Video (1990), Getting Attention (1991), Attempts on her Life (Atteintes à sa vie
1997), The Country (2000), Face to the Wall, une petite forme de quinze minutes
(2002). Il a obtenu le John Whiting Award for Drama en 1993.
Connaisseur averti de la littérature française, traducteur de Genet, Molière et
Ionesco, Martin Crimp écrit également pour la radio avec succès et signe de
nombreuses adaptations théâtrales.
Avec Sarah Kane, il est l’un des dramaturges anglais contemporains les plus
traduits et joués dans de nombreux pays d’Europe.
Au Grand T on a pu voir La Campagne dans une mise en scène Louis-Do de
Lenquesaing et Atteintes à sa vie au Théâtre universitaire dans une mise en scène
de Joël Jouanneau. The City (La Ville) a été créée en avril 2008 en Angleterre au
Royal Court Theatre à Londres.
Marc Paquien
Il met notamment en scène, en 2004, La Mère de Stanislas Witkiewicz au Théâtre
Gérard Philipe de Saint-Denis, ainsi que deux pièces de Martin Crimp, Face au
mur et Cas d’urgences plus rares au Théâtre National de Chaillot. Il reçoit pour
ces deux spectacles le Prix de la révélation théâtrale de la mise en scène, décerné
par le Syndicat de la critique Théâtre, Musique et Danse en juin 2004 et Hélène
Alexandridis, celui de la meilleure actrice pour son interprétation du rôle de la
Mère.
En janvier 2006, il crée Le Baladin du monde occidental de John Millington
Synge au Théâtre National de Chaillot. Le spectacle est nommé aux « Molières »
2006, et Dominique Reymond reçoit le prix de la meilleure actrice, décerné par le
Syndicat de la critique, pour son interprétation du rôle de la Veuve Quinn.
En juin 2006, il monte l’opéra Les Aveugles de Xavier Dayer d’après Maurice
Maeterlinck, avec l’Atelier lyrique de l’Opéra National de Paris au Théâtre
Gérard Philipe de Saint-Denis, puis à l’Almeida Theatre à Londres (reprise à
l’Amphithéâtre Bastille en juin 2008) ; puis en juillet 2006 La Dispute de Marivaux
pour le Festival des Nuits de la Bâtie, spectacle repris en tournée à la MC93 de
Bobigny et en Belgique.
En avril 2009, il dirigera de nouveau les chanteurs de l’Atelier Lyrique pour Le
Mariage secret de Cimarosa à la MC93 de Bobigny.
« Drôle ? Oui, c’est
drôle, comme peut
l’être l’humour anglais.
C’est aussi très corrosif
et par moments très
angoissant. C’est
absurde aussi. En fait
il y a dans la pièce
une tonalité presque
hitchckockienne.
Crimp a un vrai sens
de l’angoisse et du
suspens et en même
temps son écriture est
très musicale. C’est
quelqu’un qui adore
le jazz et le boogiewoogie. »
Marc Paquien