- PistenBully

Transcription

- PistenBully
Strictement réservé aux professionnels
de la neige et de la montagne
Numéro 47
avril 2013
Dans ce numéro
Tournée générale en Guadeloupe
Sweepy : vous êtes hydro ou méca ?
Georges Redon, la mécanique au
bout des doigts
Les bons conseils du mécano
Lubrifiant moteur et environnement
DOSSIER : LA MISE AU VERT
PROFITE AUX PISTENBULLY
Nouvelles motorisations, nouvelles performances et technologie SCR
pour les collections PistenBully Hiver 2013-2014. Ou comment concilier
puissance, performance, économie et respect de l’environnement ?
DOSSIER > PAGES 4/5
ADSP : la formation doit évoluer
Luc Alphand : la conduite source
d’économie
Bye-Bye Bonus : échanger pour
économiser
Résultats du Challenge PistenBully
Rendez-vous à Alpipro Chambéry
Nouveau : le K info actuonline
Édito
Malgré une belle saison, confortant
l’optimisme de l’édito du dernier
K-Info, les perspectives d’investissement en France, hormis quelques
programmes pluriannuels consistants annoncés, restent à un niveau
relativement bas.
Dommage, car les succès d’aujourd’hui ne doivent pas nous inciter à nous endormir sur nos lauriers. C’est maintenant, et lorsque cela va bien, qu’il faut préparer
le futur de nos stations. La marge de progression
existe : il n’est que de voir comment nos voisins
sont capables, comme à Ischgl, de faire 18 000 forfaits dans la seule journée du samedi 30 novembre
dernier !
Pas question bien sûr de reprocher aux exploitants
de regarder leurs investissements à la loupe ! Une
bonne gestion est un gage de longévité rassurant
pour les fournisseurs à l’heure où même les collectivités publiques peuvent être défaillantes. Mais
d’autres sources d’économies existent, dont nous
nous sommes fréquemment fait l’écho dans le KInfo.
L’une d’elle est l’anticipation ; l’AFMONT reprendra d’ailleurs le flambeau en lançant une campagne de communication sur ce thème.
Une démarche favorisée également par le prochain
salon ALPIPRO qui permettra de se poser les bonnes
questions pour une décision rapide, bénéfique
pour les constructeurs comme pour les exploitants.
A bientôt à Chambéry.
>
Didier Bic
BEACHTECH
Marina fait la belle
La Baie des Saintes en Guadeloupe
est souvent présentée comme une
des plus belles baies du monde.
Standing international oblige, elle
a fait l’acquisition cet hiver d’un
BeachTech Marina pour assurer la
qualité et la propreté de ses plages.
Escapade aux Antilles.
>page 2
INTERVIEW
Peyragudes, développement et
diversification
La jeune station des HautesPyrénées privilégie
l’optimisation du domaine et
la diversification. Elle a choisi
d’offrir une irréprochable
qualité de services et continue
de mettre sur le marché de
nouveaux lits chauds. Une
stratégie qui fonctionne.
>page 6
PISTENBULLY
Ils goûtent aussi
à la restauration
Customisés à souhait, les PistenBully
font le bonheur des exploitants de
restaurants d’altitude. Augmenter
l’efficacité, renforcer le capital
image, permettre une diversification
des services… les motivations sont
nombreuses. Retour d’expérience
de quelques précurseurs dans ce
domaine.
>page 7
DÉMO TERRAIN
1ère dameuse Diesel-Electrique
La révolution énergétique et
environnementale est en marche :
le PistenBully 600 E+ vient
d’effectuer avec succès ses
premiers tours de piste à l’Alpe
d’Huez. Une dameuse « hybride »
qui s’annonce comme la prochaine
référence en matière de
technologie durable.
>page 7
INFO n° 47
Page 2
BEACHTECH : MARINA
FAIT LA BELLE !
Des touristes plus exigeants, l’augmentation
du développement de certaines algues,
une volonté de monter en gamme en terme
de qualité des plages... les raisons peuvent être
multiples mais force est de constater que
les communes des Antilles investissent chaque
année un peu plus dans les nettoyeurs
de plages.
D
ernière en date à investir afin de garantir la propreté
de ses plages : la commune de Terre-de-Haut. Cette
petite île de l’archipel des Saintes, situé à 14 km au
sud de la Guadeloupe, dispose d’un atout touristique
particulier : la Baie des Saintes. Une baie aux côtes
accidentées et aux plages de sable blanc bordées de cocotiers
qui a le privilège de faire partie du cercle très fermé du « Club
des Plus Belles Baies du Monde » et qui est souvent
plébiscitée comme une des 3 plus belles de la planète !
Terre-de-Haut dispose depuis cet automne d’un BeachTech
Marina qui lui permet désormais de garantir la qualité de son
sable… et son standing international !
Le BeachTech Marina est la combinaison d’un tracteur et d’un
nettoyeur. Une machine automotrice articulée à l’avant et dotée
d’une direction sur les roues arrière, spécialement conçue pour
le nettoyage de plages de taille petite à moyenne, comportant
des zones difficiles d’accès et des virages serrés. Il bénéfice des
fonctions habituelles : ratissage breveté, criblage, nettoyage
combiné et peut traiter jusqu’à 15 000 m² de sable pollué à
l’heure !
L’attelage avant transforme le BeachTech Marina en un
nettoyeur multifonction, capable de ramasser les algues et les
saletés... et même de transporter le mobilier de plage !
SWEEPY : VOUS ÊTES HYDRO
OU MÉCA ?
TOURNÉE GÉNÉRALE
EN GUADELOUPE
U
T
ne nouvelle version du petit
nettoyeur multifonction
vient de sortir. Outre son
utilisation habituelle pour nettoyer
et niveler les petites plages
d’hôtels, les bacs à sable, les
terrains de beach volley et autres
zones de sable, bordures de lacs
ou bases de loisirs, il faut rappeler
que le Sweepy Hydro peut se
transformer à la demande en
tondeuse à gazon, en fraise à
neige, en motoculteur ou en
balayeuse... qui dit mieux ?
En parallèle, Kässbohrer relance
le Sweepy Méca, dans une version
entièrement modernisée.
Il présentera désormais les mêmes
caractéristiques et les mêmes
dimensions que le Sweepy Hydro.
emps fort de la saison, l’arrivée en février 2013 d’un Sweepy Hydro
à Saint-François (Guadeloupe). Cette machine compacte et précise,
idéale pour les petites surfaces, engagera à partir du mois de mars
une série de démonstrations sur les plages des hôtels de l’île. L’occasion
rêvée pour les hôteliers, restaurateurs mais également les communes de
découvrir et de tester ce petit nettoyeur ultra polyvalent, particulièrement
maniable et qqui se transporte
p
sur un pplateau de camionnette ou de
remorque. Une machine qui a du punch !
Seule la transmission est différente :
hydraulique pour le Sweepy Hydro
et mécanique pour le Sweepy
Méca, ce qui permettra à ce dernier
de se placer sur des budgets plus
serrés.
RENCONTRE
GEORGES REDON :
LA MÉCANIQUE AU BOUT DES DOIGTS
Basé à Barbentane, à cinq kilomètres d’Avignon, Georges Redon est, depuis huit ans, le « BeachTech man » du front
méditerranéen.
I
l en a vu des moteurs et des
engrenages avant d’assurer les
missions de maintenance et de
dépannage, les démonstrations et
l’entretien du parc BeachTech sur
la France Sud… Après une petite
décennie passée en mécanique
générale et automobile, Georges
Redon devient mécanicien dans une
entreprise de chariot élévateur. Le
goût du mouvement est pris : quinze
années à parcourir le pourtour
avignonnais ; jusqu’à la proposition
reçue un beau jour pour rejoindre
l’enseigne Kässbohrer. «L’entreprise
recherchait un technicien sur mon
secteur géographique. Passées les
périodes d’essai, le contact a vite
été concluant ». Certes, Georges ne
connaissait pas « la maison Käss »,
mais il en a rapidement saisi les
subtilités. Deux mois de formation
INFO n° 47
Hormis quelques passages ponctuels au siège albertvillois de Kässbohrer pour les grosses
réparations, Georges Redon assure le suivi et l’entretien du parc BeachTech sur la façade
sud de l’hexagone.
en atelier ont suffi à lui ouvrir les
détails de la gamme BeachTech ;
un univers de « thermique, flexibles
et hydraulique que je connaissais
déjà bien ». L’itinérance et le camion
atelier aussi.
Autonome, Georges a rapidement
acquis l’habitude des tournées
hebdomadaires et le réflexe des
commandes anticipées, un bon point
pour répondre aux pics saisonniers,
car si le rythme se calme d’octobre
à janvier, il se réveille nettement
au printemps. La campagne de
révisions prépare des machines qui
seront appelées au labeur dès mars,
au pire avril. Juste avant le rythme
effréné des dépannages non stop
de juillet et août. Là, Georges fait le
bolide, dans les règles de sécurité
bien évidemment. De Nice à Argelès,
il jongle entre touristes, circulation
et bouchons pour assurer : « le
challenge : dépanner le plus tôt et
le plus rapidement possible, en
fonction du degré d’urgence ».
« Le plus rapidement », voilà une
réplique qui lui revient également en
tête lorsqu’il s’adonne à sa passion :
le rallye automobile. Après vingt
années de compétition, sur routes
de 1985 à 1995, puis sur circuits en
France et Belgique de 1997 à 2005,
Georges retrouve depuis 2012
l’enthousiasme des quatre à cinq
courses annuelles. Poussé par son
fils, élève de bac pro méca, touché
par le même virus de l’automobile
pressée, le « BeachTech man »
se fait pilote. D’octobre à avril, les
épreuves du championnat de France
place son Opel « remasterisée »
maison dans le tiers supérieur des
150 équipages en lice.
Un sport vif et chaud, plus attirant
que le ski pour l’homme du Sud.
« Je ne suis pas fort en ski. J’ai
essayé mais je me suis fait mal. Et
puis je n’aime pas le froid. Ici, c’est
le soleil toute l’année ! »
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LES BONS CONSEILS DU MÉCANO AVRIL 2013
1) FERMETURE DES BOUCHONS
DE RESERVOIR ADDITIONNEL SUR
LES PISTENBULLY 600 :
Il est parfois constaté des fuites de carburant au niveau des
bouchons de réservoir additionnels des PistenBully 600.
Nous vous conseillons, avant d’envisager un remplacement, de
vous assurer que les bouchons sont bien fermés.
En effet lorsque l’on met le bouchon en place sur le support, on
tourne d’environ 90° dans le sens des aiguilles d’une montre et
là on sent une première résistance. Le bouchon n’est pas encore
correctement verrouillé.
Il faut le tourner une nouvelle fois d’environ 30°, toujours dans le
sens des aiguilles d’une montre, et là on sent une résistance plus
importante signifiant que le bouchon est correctement fermé et
étanche.
2) SYSTEME DE CHAUFFAGE CABINE
DES PISTENBULLY 600 :
a) En cas de défaillance du système placé dans la cabine, il n’est
plus nécessaire de remplacer l’ensemble complet. En effet (voir
schéma), le système peut être détaillé en sous-ensembles :
- Echangeur thermique
- Soufflerie
- Module de contrôle
- Faisceau
De cette manière, seul le composant défectueux pourra être
remplacé.
b) La cabine est équipée de deux sondes de température. L’une
est située à l’intérieure de l’habitacle, l’autre est située au niveau
de l’évacuation d’air.
Le système de régulation peut utiliser l’une ou l’autre de ces deux
sondes en fonction du paramétrage choisi.
Lorsque la température extérieure est élevée, il est préférable de
paramétrer la régulation avec la sonde d’évacuation d’air afin
d’éviter que la cabine ne continue à chauffer même si la
température requise est atteinte.
Pour paramétrer la sonde d’évacuation il faut appuyer brièvement
sur les deux boutons d’ajustement de température (voir schéma).
La lettre A sera ainsi indiqué devant la valeur de température
souhaitée.
Au contraire lorsque le signe = est indiqué devant la valeur de
température cela signifie que la régulation se fait à partir de la
sonde située dans l’habitacle.
Sont maintenant disponibles les kits roulement pour réparer les
linings de PistenBully 100 et PistenBully 200.
N’hésitez pas à contacter notre Service Pièces à ce sujet sachant
que les kits
peuvent avoir
des références
différentes selon
les modèles de
machine (ex
PistenBully 100
ou PistenBully
100 face lift).
3) ROULEMENT DE LINING :
Jusqu’alors, nous disposions au Service Pièces de kits roulement
pour réparer les lining de PistenBully 600 et PistenBully 300.
CHOISIR CORRECTEMENT SON LUBRIFIANT MOTEUR ADAPTÉ AUX
NOUVELLES SPÉCIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES.
Les technologies pour réduire
les émissions polluantes
La directive européenne EUROMOT 3B a été votée pour
réduire les émissions de particules de 90 % et les NOx
(Oxydes d’Azote) de 45 %. Elle concerne la gamme de
moteurs dont la puissance est comprise entre 130 et
560 kW. Pour répondre aux limites d’émissions, les
lubrifiants et le carburant sont concernés.
Le carburant GNR est qualifié de ULSD (ultra low sulfure
diesel). Il est nécessaire pour la plupart des technologies de
post-traitement puisque le soufre rend ces systèmes moins
performants.
Avec l’application des normes EUROMOT 3B, deux scénarios
se présentent :
- Le premier consiste à utiliser le système SCR +AD BLUE
permettant de réduire les NOx et de travailler sur la
combustion pour réduire les particules. C’est la technologie
utilisée par les moteurs MERCEDES équipant notamment les
PB 100 et les PB 600 à partir de 2013.
- Le second est d’adapter la combustion avec un système
EGR refroidi pour la réduction des NOx et d’utiliser un filtre
à particules pour le traitement des particules. C’est le choix
de CUMMINS pour les PB 400. Toutefois cette technologie
ne devrait pas être mise en place avant l’hiver 2016.
Pour ces deux solutions, l’utilisation du turbo à géométrie
variable du système Common rail et de la gestion
électronique sont obligatoires.
Le bon lubrifiant moteur : ACEA E6,
CUMMINS 20081 et MB 228.51
Pour choisir correctement son lubrifiant il est important de
se poser la question de son post-traitement.
Les spécifications publiées par l’ACEA en 2012 selon les
cahiers des charges E6 sont recommandées pour les moteurs
diesels répondant aux contraintes EUROMOT I à IV. Ces
spécifications conviennent pour les moteurs équipés de
vannes EGR, avec ou sans FAP et pour les engins munis de
catalyseurs. Ces lubrifiants ont été prévus pour fonctionner
avec du GNR et permettent ainsi de très longs intervalles de
vidanges. En plus de cette norme ACEA E6 les constructeurs
de moteurs MERCEDES et CUMMINS ont établi leur propre
cahier des charges. Pour les nouvelles technologies citées
les moteurs MERCEDES auront besoin de la norme 228.51
(YORK 1047 et YORK 1147) et les moteurs CUMMINS des
performances 20081. (YORK 949 et YORK 1147)
Et après...
En janvier 2014, EUROMOT 4 final réduira les oxydes
d’azote (NOx) à nouveau de 45 % pour les moteurs de plus
de 129 kW. Les émissions d’oxyde d’azote et de particules
seront alors proches de zéro.
Trois années seulement séparant EUROMOT 3B de
EUROMOT 4, la conception des moteurs et du système de
post-traitement intègre déjà ces deux niveaux de normes
(2011 et 2014).
YORK 1147, en viscosité SAE 5W40 idéalement compte tenu
des contraintes Montagne, est le seul lubrifiant qui
permettra de lubrifier toutes vos dameuses quelque soient
leurs motorisations et leurs technologies. KÄSSBOHRER
E.S.E. a d’ores et déjà choisi ce lubrifiant pour tous les
entretiens de ses dameuses.
Pour toute question ou précision : Laboratoire
YORK : Olivier Duperriez (06 74 95 27 85.
[email protected])
Contacts Technico-commerciaux France et
Andorre :
- Alpes du Nord, Alpes du Sud (04.05), Jura, Massif Central :
Francis NIAUFRE (06 74 95 27 62).
- Pyrénées, Andorre : Jean-François DUBOS (06 46 01 24 73)
- Vosges : Michel Favre-Novel (06 85 23 14 53)
- Alpes maritimes : Freddy BOGLIOLO (06 74 9
LA LUBRIFICATION “HIGH TECH”
INFO n° 47
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DOSSIER NOUVELLE GAMME :
PROFITE AUX PISTENBULLY
Nouvelles motorisations, nouvelles performances et technologie SCR pour les collections PistenBully Hiver
2013-2014. Ou comment concilier puissance, performance, économie et respect de l’environnement ?
Augmentation de puissance
Profitant de la tendance législative
en faveur de la diminution des
impacts environnementaux des
moteurs à combustion (Cf K-Info
n°40), Kässbohrer inaugure une
série d’améliorations et d’évolutions
sur ses gammes PistenBully 100
et PistenBully 600. L’introduction
de la motorisation SCR à partir des
prochaines saisons s’associe à des
gains de puissance sur les modèles
des deux familles. Cette réévaluation
du nombre de chevaux sous le capot
apporte une capacité accrue en
terme de déplacement comme en
façonnage et travail avec les
accessoires. La puissance
supplémentaire peut atteindre
jusqu’à 10 %. Corollaire, les pompes
hydrauliques sont redimensionnées
afin d’assurer la transmission de
l’intégralité du surplus de puissance.
Les nouvelles machines permettent
d’augmenter la poussée, assurent
davantage de tenue et une
meilleure maniabilité. Le travail de
fraise ressort amplifié, notamment
« dans le dur ». Autre avantage, ces
gammes gagnent du couple à bas
régime. Autrement dit, pour une
centaine de tours en moins, les
modèles SCR assurent la même
efficacité que les motorisations
« traditionnelles ». Le pilotage
gagne en souplesse, en linéarité et
en silence ; et ce, quelles que soient
la pente et la tâche effectuée.
Hausse d’autonomie et
avantage à l’environnement
Pour se conformer aux prescriptions
réglementaires Euromot 4, les
motoristes avaient plusieurs
solutions. La plus communément
utilisée, que ce soit dans le secteur
agricole ou pour les engins de
travaux publics, consiste à
injecter, lors du cycle de carburation,
un additif spécifique : l’AdBlue.
Pour intégrer son stockage sur les
machines dans un réservoir de
40 litres, les modèles ont été
ré-agencés notamment au niveau
des réservoirs de carburant. Deux
réservoirs de 110 litres et un
troisième, additionnel de 60 litres,
en position centrale, portent ainsi
à 280 litres la capacité totale
garantissant l’autonomie sur la
totalité d’un poste.
Un peu de bleu pour mettre
les rouges au vert
Nécessaire au bon fonctionnement
de la mécanique, comme l’huile
dans tout engin routier, l’AdBlue
est juste à surveiller. A cet usage,
une icône nouvelle apparaît sur le
terminal informatique du poste de
conduite, indiquant en temps réel
INFO n° 47
Pas de changement
de conduite
« Il n’y a aucun souci particulier sur
le fonctionnement des engins de
damage en motorisation SCR »
indique d’emblée Pascal Chatelain.
Le responsable formation
démonstration et mise en route de
Kässbohrer voit là une technologie
fiabilisée par la présence de sondes
dans le corps moteur. L’intelligence
embarquée identifie en effet les
périodes requises d’injection de
l’additif au circuit d’échappement
afin de maintenir les émissions à
minima. Conséquence de cet apport
intermittent, le réservoir de 40 litres
d’AdBlue satisfait, avec une
consommation moyenne du produit
de 2 litres par heure, à
l’accomplissement entier des postes.
Au départ du garage, la phase
de ralenti que respectent tous les
pilotes pour chauffer le moteur,
le pourcentage d’AdBlue. En cas de
manque prévisible, pas de souci,
la dameuse anticipe ! Elle se place
automatiquement en mode ralenti
pour limiter les pollutions et
les risques sur les circuits
d’alimentation. Elle dispose
largement du temps et des réserves
nécessaires au retour à l’abri. Il
suffit simplement de s’organiser en
début de poste, pour disposer du
volume adéquat d’AdBlue.
Retour d’expérience efficace
Si l’usage de nouvelles
motorisations peut légitimement
intriguer, cette solution est pourtant
largement éprouvée par le temps
partout en Europe puisque
obligatoire sur les poids lourds
depuis 2007 ! En particulier, les pays
nordiques ont déjà pu tester leur
résistance au froid. Les PistenBully
profitent de fait d’un retour
d’expérience efficace.
A noter que les gammes de
PistenBully 100 et PistenBully 600
restent aussi disponibles en
motorisation « traditionnelle», mais
en nombre limité. Pas de
changement en revanche pour les
gammes Paana et PistenBully 400
lors des prochaines saisons. Leur
basculement en motorisation SCR
interviendra ultérieurement lors du
passage à la norme Euromot 4.
L’écran AdBlue du
poste de conduite.
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LA MISE AU «VERT»
Préparer dès cet été les solutions de stockage
d’AdBlue pour l’hiver
Comme tout ingrédient d’une bonne recette, la gestion de l’additif
ammoniaqué appelle quelques réflexes de bon sens. De couleur bleu,
comme son nom l’indique, l’AdBlue peut être stocké en grande quantité
dans des cuves dédiées. Un moyen de séparer clairement les flux en
garage, pour éviter la salissure des circuits de carburation par d’autres
fluides en bidons. Présentant la particularité de cristalliser à une
température inférieure à -10°C, l’AdBlue a juste besoin de la meilleure
solution « d’hivernage », celle la plus adaptée au contexte de la
station. Que ce soit en extérieur ou en intérieur, dans une cuve aérienne
ou enterrée, l’enjeu tient au maintien de l’AdBlue prêt à l’emploi.
Même si l’additif ne subit aucune dégradation en passant de l’état
solide à l’état liquide, et inversement, c’est davantage la praticité et la
disponibilité permanente qui guideront les aménagements en station.
L’enfouissement de cuve paraît bien évidemment préférable, au bénéfice
de quelques travaux d’été, afin d’être paré pour les prochains hivers
enneigés. A noter que Kässbohrer peut orienter, au besoin, vers divers
fournisseurs.
anime du même coup le circuit de
préchauffage de l’AdBlue. En une
dizaine de minutes, l’additif (qui
cristallise à -10°C) se liquéfie par
élévation de température.
La machine est prête à engager
le damage. A l’arrêt, même garantie.
Les améliorations apportées
intègrent un accumulateur de
pression qui empêche tout
encombrement du circuit d’AdBlue,
une fois le moteur coupé.
Mémo : la technologie SCR
La réduction catalytique sélective
(SCR) opère en post-traitement des
gaz d’échappement. Elle trouve
dans l’AdBlue les composés à base
d’ammoniaque ou d’urée
nécessaires à décomposer les oxydes
d’azote (NOx) polluants en azote
diatomique (N2) et en vapeur d’eau,
sans danger pour l’environnement !
La solution SCR représente un
moyen efficace pour se conformer
aux futures normes Euro 4, 5 et
6 (EPA 2010 sur le continent nordaméricain) centrées sur la réduction
des émissions polluantes.
Elle ramène les agents polluants à
un niveau proche de zéro, sans
compromis sur les performances,
permet des économies de carburant
selon les modes de conduite et
n’implique pas la réinjection des gaz
d’échappement dans le moteur,
lequel se salit moins.
L’ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE DU CONCEPT SELECT
Appelée à renouveler une machine ancienne, la station d’Aussois a fait le choix cette saison
du PistenBully 600 select, une machine « adaptée aux besoins » selon André Hermant, responsable
du garage. Rencontre.
K-Info : Que pensez vous du concept select ?
André Hermant : Une machine reconstruite ne m’effraie nullement. C’est le même principe que la reconstruction
dans l’aéronautique. J’y ai travaillé, et je peux vous assurer que nombre de personnes volent en toute sécurité dans
des avions reconstruits. Ça ne pose aucun souci. Par contre, l’argument financier entre légitimement en ligne de
mire, tout comme la fameuse garantie « comme neuve ». Cet exemplaire correspond à notre cahier des charges ;
nous aurions choisi un PistenBully 600 même sans programme select. Pour l’anecdote, nous disposons déjà de
deux PistenBully 600 treuil, la première machine est de 2006, tout comme la select !
K.I. : Adoptez-vous une gestion différente pour cette machine ?
A.H : Pas du tout, elle travaille comme les autres et ne reste pas au chaud. Pas question de la ménager particulièrement puisqu’elle remplace une vieille dameuse. Le PistenBully 600 select intervient sur toutes les missions de
damage, sans restriction, et de bullage, sans limitation.
K.I.: Quid de l’attitude des chauffeurs ?
A.H : La démarche select est encore récente. C’est vrai que nos chauffeurs redoutaient une machine d’occasion. Ils
ont vite abandonné leurs appréhensions. Bilan des pilotes : aucune différence par rapport au neuf !
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PEYRAGUDES, L’OPTIMISATION DU DOMAINE,
DES PRODUITS... ET DES SERVICES !
Station jeune, Peyragudes présente la particularité de réunir depuis 1988, les sites de Peyresourde (Hautes-Pyrénées)
et des Agudes (Haute-Garonne). Un superbe domaine ensoleillé qui continue de se développer et mise sur la diversification.
Michel Pélieu, président de la Semap
Peyragudes.
E
tagées entre 1 600 et
2 400 mètres d’altitude, les
49 pistes (partagées à égalité
entre niveau bleu-vert et niveau
rouge-noire) du domaine de
Peyragudes offrent 60 km d’une
pratique de ski alpin qui n’a rien à
envier aux grandes stations des
Alpes. Entre piste de luge, snowpark
avec téléski sonorisé, boardercross
et trois itinéraires balisés, non tracés
pour la pratique de la raquette et du
ski de fond, le domaine pyrénéen
profite d’une orientation Est-Ouest
qui privilégie l’ensoleillement.
Inscrite parmi les meilleurs spots
locaux, Peyragudes apporte même
aux freeriders sa Vallée Blanche :
5 km balisés et sécurisés mais non
damés en pleine montagne. Pour se
différencier, la station affiche une
haute qualité de service : remontées
haut débit, forfaits rechargeables,
tapis sur les espaces débutants,
jardin des neiges, garderies au pied
des pistes. « Nous sommes allés,
dans les années 90, observer les
aménagements réalisés à
Courchevel. Nous nous sommes
également inspirés des Dolomites
pour définir un profil de station qui
relève de l’artisanat d’art » indique
Michel Pélieu, président de la Semap
Peyragudes et président du Conseil
Général des Hautes-Pyrénées.
« Il nous faut de bons produits, un
ski boulevard pour les 80 % de
pratiquants qui ne font pas de pistes
noires, moins de téléski pour plus de
télésièges « débrayables », une neige
de culture travaillée intensément et
une préparation soignée des pistes
l’été ». Conjuguant hôtels,
résidences et chalets au pied des
pistes, consciemment intégrés dans
leur environnement pour libérer une
station sans voiture, Peyragudes
réussit ainsi la mise en marché de
4 500 lits chauds sur le versant
Peyresourde, alimentés par de
nombreuses résidences de tourisme,
et 2 000 lits sur Les Agudes, relevant
davantage d’appartements et de
résidences particulières dont la
commercialisation est déléguée
à la « maison de Peyragudes ».
Conforté par les disponibilités
d’accueil dans les vallées du Louron,
vers Arreau, et du Larboust, en
direction de Bagnères-de-Luchon,
le site profite d’une cohérence
territoriale pour assurer à ses
hébergements d’excellentes
rotations, transformées en journées
skieurs. Une dynamique qui a profité
à Peyragudes, forte de 500 emplois
dont 190 salariés au sein de la
Semap (soit 90 ETP). Depuis 2010,
la station s’est même unie avec sa
voisine : Val Louron, afin de
constituer une offre unique en
Pyrénées : Les Neiges Louronnaises.
Un seul forfait ouvre accès à 82 km
de pistes, d’un versant à l’autre. Des
versants promis à développement !
Peyresourde accueillera cette année
quelques-uns des 2 000 lits
supplémentaires prévus en
résidences de tourisme. Sur le versant
des Agudes, la reprise des documents
d’urbanisme et de l’assainissement
permettent également d’envisager
l’arrivée de 4 000 lits. Corollaire,
Peyragudes prépare son expansion
sous trois ans : vers la cote 2 450 m
et par une jonction téléportée avec le
village de Loudenvielle (1 000 m).
L’avis du spé cia lis te
Noël Lacaze, directeur de la Semap
Peyragudes
Née sous l’initiative de la collectivité publique, la SEM gestionnaire de Peyragudes affiche un capital de
1.2 M€. Associant investisseurs publics (majoritaires) et privés, elle gouverne les remontées mécaniques,
l’enneigement de culture, le damage et l’occupation de 150 appartements. Nous disposons en interne des ressources
et compétences qui permettent de conserver nos personnels en intersaison. Avec 140 hectares de domaine, dont 70 ha
enneigés par 230 canons, et 17 remontées mécaniques, nous nous adressons à toutes les clientèles. D’où notre choix
de desservir toutes les remontées par des pistes bleues et d’assurer un entretien poussé de nos pistes. C’est générateur
de notoriété et d’image. D’ailleurs, après avoir tenté 2 postes de damage, nous avons choisi d’augmenter le
nombre de machines jusqu’à sept et ne conserver qu’un seul poste.
LUC ALPHAND, LA CONDUITE COMME SOURCE D’ÉCONOMIES !
R
etour au port pour le parrain de Kässbohrer E.S.E. Luc Alphand a quitté
le programme des « filières du talent » porté par la DCNS et
l’Hydroptère. Revenu à terre depuis décembre, Lucho n’est pas resté
pensif sur les hauteurs de « Serre-Che ». Entre les commentaires sportifs et
techniques sur France 2, ceux du Paris-Dakar 2013 puis des courses de ski, une
rapide participation au trophée mer montagne et au salon ISPO, le baroudeur
de l’aventure peaufine quelques dodus projets : une décade au Canada pour
un film publicitaire sur l’héliski, et la préparation du projet Jacques Vabre, une
course en monocoque, version 40 sinon 60 pieds, qu’il prépare avec Aurélien
Ducroz, champion du monde ski freestyle 2009 & 2011, qui passe, lui aussi, de
la neige à la mer. Luc est venu également à la rencontre des conducteurs du
challenge PistenBully, histoire de causer conduite. Dans le domaine, maître Luc
en connaît un rayon (de braquage). Comme pour tout engin puissant qui
« donne envie de pousser », le multi vainqueur du Dakar privilégie les évolutions
moteur et carburation pour gagner en couple. « Cela apporte de la puissance à
bas régime. En circuit et rallye raid, tu carbures. Mais dans le sable, on a besoin
de couple, de puissance à bas régime ; une approche très similaire aux engins
de damage ». Et l’expert d’envisager une conduite raisonnée : « il faut accepter
de prendre 5 mn de plus sur une piste à damer avec un couple inférieur, à la sortie
c’est 10 % de conso en moins. Et à la fin d’une saison, ça compte. Les nombreux
chauffeurs qui ont la fibre mécanique savent bien qu’en tirant moins sur le moteur,
on gagne en qualité de travail, on gagne en vie de machine ». C’est dit !
BERNARD-PASCAL MOUSSELARD, LA FORMATION
DOIT ÉVOLUER COMME LE MÉTIER
L’
ADSP met l’accent sur la formation, initiale certes, mais aussi continue. L’élection à la présidence de la commission ad hoc de Bernard-Pascal Mousselard en janvier, s’accompagne
d’objectifs nouveaux, en écho aux actions déjà entreprises. Ex-formateur au sein de l’ADSP
en qualité de maître pisteur dès 2003, membre du bureau depuis 2011, Bernard-Pascal Mousselard
entend mettre en musique les partitions composées depuis plusieurs années par ses prédécesseurs. Le
directeur des pistes de Saint-François-Longchamp s’assigne pour missions d’organiser les stages pisteurs 1er, 2ème et 3ème degrés, les stages maîtres chiens mais aussi « la formation continue en lien étroit
avec DSF, l’ENSA et l’Association Nationale des Pisteurs Secouristes Professionnels de la Sécurité ».
Pour ce faire, le nouveau président s’attelle à la restructuration des programmes du 2ème degré pour
les sessions du prochain mois de mars, l’occasion de dépoussiérer certains manuels vieux de 10 ans.
« Le métier évolue. Les demandes des pisteurs évoluent. Il nous faut intégrer ces éléments pour apporINFO n° 47
ter des compétences ; que ce soit en matière de management de petits
groupes, une notion souhaitée par les chefs de groupe, ou dans le domaine
du droit et des notions juridiques » indique Bernard-Pascal. Sortant ainsi la formation hors des pistes,
l’ADSP ajoute à son expertise en sécurité, un gros travail normatif et juridique, s’intéressant davantage
au damage et à la neige de culture. Elle veille aussi au perfectionnement des régulatrices car leur rôle
dans la réception et l’examen des demandes de secours concourt à mieux orienter les professionnels
sur le domaine. Bernard-Pascal Mousselard ajoute à cela le renforcement de la formation continue
à travers une organisation optimisée des stages en début de saison, et la consolidation, à l’échelon
national, de l’équipe de référents formation par département et par massif.
Avec 25 moniteurs de secourisme en formation continue, une douzaine de maîtres pisteurs dans le cursus de pisteurs
dans les Alpes, et 4 en Pyrénées, Bernard-Pascal Mousselard confirme l’intérêt de la formation continue, et évolutive.
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LES PISTENBULLY GOÛTENT À LA RESTAURATION
Ils ne sont plus rouges, mais leur profil reste
reconnaissable : les PistenBully intéressent de plus
en plus les exploitants des restaurants d’altitude.
Des machines d’occasion « remasterisées » et
« customisées » à souhait qui conjuguent services,
confort et sécurité.
Cœur de Cristal :
le pionnier
de la personnalisation
« C’est un superbe outil dont
l’efficacité, d’une part, et l’impact
visuel, d’autre part, sont mesurables »
apprécie Nicolas Carrara, créateur du
Cœur de Cristal à Méribel, et
utilisateur convaincu. Il a choisi de
reconditionner un PistenBully 300
treuil en une chenillette « flashy »
noire et blanche avec cabine
20 places, cuve à carburant et
préchauffage électrique. « Pour cette
2ème saison, la machine complète nos
deux scooters. Elle véhicule personnel,
matériel et approvisionnements en
produits frais ». Les rotations
quotidiennes jusqu’au rond-point,
500 m plus bas, sur un itinéraire dédié,
profitent aux 250 couverts, midi et
soir. Nicolas (et parfois son cuisinier)
achemine, une fois par semaine, les
clients des repas nocturnes et festifs.
« Le PistenBully a rendu possible cette
diversification car il sécurise le
déplacement » confirme Nicolas.
« La chenillette facilite le travail et
apporte du rêve aux clients ».
L’Arpasson de Méribel
y met... du son !
Sur le versant opposé de Méribel,
Thierry Landais use lui aussi d’un
PistenBully 300 Polar blanc, équipé
Pas question en revanche pour
l’ancien membre de l’équipe de France
de ski de transporter des clients,
sauf à redescendre à la fermeture des
pistes ceux qui ne parviendraient plus
à rejoindre la station sous l’effet de la
fatigue ou des... degrés !
d’une cabine 20 places pour « des
soirées privatisées réalisées sous
le chapiteau autrichien installé
depuis trois ans ». Le créateur et
gérant du restaurant l’Arpasson
pilote les gourmands en habits de
ville depuis Mottaret pour 1,5 km
d’ascension sonorisée, chauffée
et sécurisée. Arrivé cette année
dans le giron de l’Arpasson, l’outil
achemine aussi, ponctuellement,
l’approvisionnement. Mais surtout l’homme dame. Notions de
pressions et contre-pressions en
main, il entretient ses abords et
voies d’accès. « Notre dameuse
est porteuse d’image. Elle a même
participé à la coupe du monde de
ski alpin, fin février ».
La Folie Douce de Val
Thorens mise sur
le fonctionnel
Propriétaire fondateur de la Folie
Douce, sur la piste du « Plein Sud »,
à Val Thorens, Dominique Tournier
recourt également au PistenBully 300
Polar personnalisé avec une cabine
20 places. Piloté par un collaborateur,
l’engin dessert les trois enseignes
de l’établissement : le Nuvoself, le
Clubbing et la Fruitière, à 2 600 m ;
avec les employés matin et soir, mais
surtout les marchandises. Le panier sur
lame avant met sa capacité de levage
au service d’une tonne de fourniture.
« La personnalisation ajoute en image
et véhicule un côté esthétique »
apprécie Dominique.
Le Vi Ai Pi de Super
Dévoluy l’utilise
« multi »
L’emploi à fin utilitaire des dameuses,
Michel Vincent le pratique depuis
dix ans : sept ans aux commandes
d’un PistenBully 260 avec une cabine
sur-mesure et le retour, cet hiver, d’un
PistenBully 300 Polar avec « une
cabine bien adaptée aux usages ».
Après une alternative motorisée deux
ans durant, le gérant du Vi Aï Pi, à
Super Dévoluy, retrouve cette année
les facilités pour véhiculer ses
24 collaborateurs, ses marchandises et
clientèles de soirée. Et là, l’expérience
forge la méthode.
« La machine est stationnée en
bord de route. Le matin, les livreurs
déposent les fournitures dans le panier
accroché à la lame. C’est autant de
manipulations évitées ».
Et lors des soirées sous l’immense bar
autrichien version music lounge, la
chenillette garantit la sécurité d’accès
quelle que soit la météo !
AVANT-PREMIÈRE HIVER 2014 : LA PREMIÈRE DAMEUSE DIESEL ÉLECTRIQUE
EN DÉMONSTRATION À L’ALPE D’HUEZ FAIT L’UNANIMITÉ
Le PistenBully 600 E+, première dameuse « hybride » Diesel Electrique du
marché, a effectué ses premiers tours de piste en France les 3 et 4 avril
dernier : une révolution énergétique et environnementale dans le milieu
du damage.
F
idèle à sa culture du respect
de l’environnement et après
avoir remporté le Trophée de
l’Eco-damage en 2012, l’Alpe d’Huez
a donc été la première station
française à utiliser, en exploitation,
le PistenBully 600 E+, dernière
innovation de Kässbohrer, conciliant
haute technologie, économies et
respect de l’environnement.
L’essayer c’est l’adopter
Ils étaient près de 200 à avoir fait le
déplacement dans la station iséroise
pour découvrir, et surtout essayer sur
la neige, la fameuse machine qui,
pour l’occasion avait abandonné
son célèbre habit rouge pour se vêtir
de vert. Innovation oblige ! Et les avis
furent unanimes : le PistenBully 600 E+
a enthousiasmé les pilotes par sa
nouvelle technologie, sa puissance,
son rendement... et son silence !
silencieuse. Le PistenBully pourra
même servir de centrale énergétique
et offrir suffisamment de puissance
pour utiliser des outils électriques
externes, dans le cadre de réparations
par exemple.
Motorisation hybride : petit
rappel sur l’innovation E+
Kässbohrer est le premier
constructeur à avoir développé et à
proposer sur le marché ce concept :
un moteur diesel alimente un
générateur qui produit l’électricité
pour le déplacement de la machine
et la rotation de la fraise. Grâce au
meilleur rendement des systèmes
électriques sur l’hydraulique, la
machine consomme jusqu’à 25 % de
carburant en moins – confirmé par
les retours terrain – permet une
diminution de 20 % des rejets de
CO2 et d’oxydes d’azote ; le filtre à
particules assure une réduction de
99 % des particules de suie rejetées
dans l’environnement et la
suppression de l’hydraulique haute
pression élimine les risques de
pollution de sol. Enfin, la rotation
constante du moteur à bas régime
rend la machine particulièrement
Une nouvelle référence en matière de
technologie durable et une réponse
concrète aux préoccupations
économiques et écologiques de tous
les exploitants de stations.
A essayer absolument...
BYE-BYE BONUS : ÉCHANGER
POUR ÉCONOMISER !
Kässbohrer renouvelle l’opération « Bye-bye Bonus ». Le principe est simple :
vous échangez un de vos PistenBully d’occasion (année-modèle 2002 ou plus
ancienne), contre un «nouveau» PistenBully d’occasion, en parfait état bien
sûr, et vous recevez un bonus de 5 000 € à déduire du prix d’achat de votre
nouvelle machine. Ce bonus s’ajoute à la valeur de votre ancienne dameuse
estimée par des spécialistes. Une opportunité très intéressante qui se présente
juste à temps pour la fin de la saison.
INFO n° 47
MONTGENÈVRE ET
HAUTACAM LAURÉATS
DU 18ÈME CHALLENGE
PISTENBULLY À CHAMONIX
MONT-BLANC
Les résultats
T
echniques, sportives, surprenantes… les épreuves du Championnat de
France des conducteurs d’engins de damage ont été à la hauteur de leur
réputation ! Profitant d’un cadre grandiose, à près de 2 000 m d’altitude sur
le plateau de Lognan – en haut du téléphérique des Grands-Montets – les
épreuves se sont déroulées sous les encouragements de Luc Alphand, fidèle
parrain du Challenge, l’œil attentif des 30 membres du jury et le regard curieux
des skieurs venus profiter du spectacle.
Après 2 jours d’affrontements, les 54 équipes en provenance de tous les massifs
français et andorrans se sont finalement départagées. C’est la station de
Montgenèvre (Hautes-Alpes) qui a remporté l’épreuve dans la catégorie alpin et
qui, outre le trophée, profitera la saison prochaine du prêt gratuit d’une machine
PistenBully pendant tout un mois. Dans la catégorie nordique, la station de
Hautacam (Hautes-Pyrénées) s’est illustrée pour la 3ème fois, une performance
qui lui permet de conserver le Trophée PistenBully de manière définitive !
Que ce soit sous le soleil radieux du mercredi ou sous les abondantes chutes
de neige du jeudi, les chauffeurs ont rivalisé d’adresse et d’habilité, témoignant
que leurs compétences même en recherche de victime en avalanche, demeurent
primordiales pour tirer un profit maximum de la technicité croissante des
machines. Plus tard, ce sont d’autres compétences qui furent requises – en
musique, cinéma, sport ou people – pour répondre au quizz des années 80, clou
de la soirée du mercredi au Majestic… Compétition quand tu nous tiens !
Classement Général Alpin
1. Montgenèvre (05) - Benoit Barelle
et Julien Martin
2. Les 7 Laux (38) - Sébastien Didelle
et Alexandre Marouby
3. Peyragudes (65) - Benoit Lacaze et
Julien Descazaux
L’équipe de Montgenèvre sur le podium alpin.
Classement Général Nordique
1. Hautacam (65) - Sebastien Ramon
2. Les Saisies (73) - Dominique
Beccherle
3. Les Rousses (39) - Simon Pilloud
Rendez-vous en 2014 pour le
19ème Challenge PistenBully à
Peyragudes (Hautes-Pyrénées)
Reportage photos complet sur :
www.leservicekom.com
L’équipe d’Hautacam sur le podium nordique.
RENDEZ-VOUS À ALPIPRO
DÉCOUVREZ LE K-INFO ACTUONLINE !
CHAMBÉRY : 24 AU 26 AVRIL
ässbohrer a lancé en janvier le
T
2013
outes les équipes de Kässbohrer vous donnent rendez-vous à SavoiExpo Chambéry afin de vous présenter les nouvelles gammes 2013-2014, faire
un bilan de l’hiver et préparer avec vous la saison prochaine. Gagnez du temps
et simplifiez votre visite : nos agendas sont en ligne sur www.alpipro.biz pour
programmer dès maintenant vos rendez-vous avec nos équipes.
Nos conférences sur Alpipro : Jeudi 25 avril à 14 h et vendredi 26
avril à 11 h. Damage et environnement : Contraintes réglementaires et
pression environnementale engendrent une complexité croissante et impactent
le cout des engins de damage. Quelles sont les solutions apportées par les
constructeurs à ces nouvelles problématiques ? Ou comment transformer ces
contraintes en avantages utilisateurs ?
AGENDA EXPRESS
> 24 au 26 avril 2013
Alpipro - stand 112
Chambéry - SavoiExpo
> 19 juin 2013
TechniTour à Rumilly
> 20 et 21 juin 2013
Sortie KassRider dans les Cévennes
> 26 juin 2013
TechniTour à Toulouse
> 19 au 21 septembre 2013
Golf Interstation à Pont Royal
> 20 septembre 2013
Bid Deal Day à Laupheim
> 7 au 8 octobre 2013
ISSW Grenoble – Chamonix
> 6 au 8 novembre 2013
AG Domaines Skiables de France
Strasbourg
> 6 au 8 novembre 2013
AG AFMONT à Strasbourg
> 8 au 11 novembre 2013
Salon de l’Hôtellerie à Albertville
> Retrouvez toute
l’actualité du damage
sur www.pistenbully.fr
Kässbohrer E.S.E.
BP 118 - 73277 Albertville Cedex - France
➤ Tél. : +33 (0)4 79 10 46 10
➤ Fax : +33 (0)4 79 10 46 40
➤ Mail : [email protected]
➤ www.pistenbully.fr
INFO n° 47
K
« K-info actuonline » pour
maintenir avec vous la proximité à
laquelle nous sommes attachés et
vous tenir informés de nos actualités.
Chaque année 4 newletters
– gratuites – seront diffusées par
mail.
Pour en être destinataire :
adressez-nous votre adresse mail à
[email protected] en précisant :
« inscription K-Info on line ».
Le K-info dans sa version papier
prend une cadence bi-annuelle (avril /
octobre) et continuera, bien sûr, à
vous proposer ses rubriques
spécifiques et ses dossiers
thématiques.
20 ET 21 JUIN 2013 : SORTIE
KASSRIDER AU CŒUR DES CÉVENNES
A
vis aux amateurs, la prochaine escapade des KassRider s’annonce
spectaculaire : corniches vertigineuses, profonds canyons, cirques étonnants,
arches dolomitiques... l’itinéraire se déploiera des Gorges du Tarn à la Corniche
des Cévennes, égrènant une succession de sites naturels hors du commun.
Départs d’Albertville et de Grenoble
le 20 juin au matin pour un retour le 21 en fin de journée.
Informations et réservation auprès de Patrice Louzon - [email protected]
UN AUTRE “CHALLENGE” POUR BERNADETTE BÉ…
L
a montagne, Bernadette connaît bien, très bien même… Et
pas seulement par le ski alpin ou nordique qu’elle pratique
volontiers pendant ses loisirs. En 1989, elle pose ses premières
valises en Isère chez Poma où ses missions lui permettront de
parcourir à sa manière et virtuellement, les sommets du monde
entier. Douze ans plus tard, sollicitée par Didier Bic, son ancien
patron du service export de Poma, devenu entretemps directeur
général de la filiale française de Kässbohrer, c’est au Fayet, en
Haute-Savoie qu’elle poursuit sa carrière. Pratiquant aussi bien
l’anglais que l’allemand (maison mère oblige) elle élargit son
champ d’action vers de nouveaux domaines : les achats, la
communication, l’événementiel, … du Challenge PistenBully
au SAM en passant par le commercial ou la logistique, elle est
sur tous les fronts, et manifestement, c’est cette polyvalence qui
lui plait. Chargée de prévoir l’imprévisible, c’est une reine de
l’organisation sur laquelle tout le monde peut compter. En 2003,
Kässbohrer déménage à Albertville en Savoie. Ce sera le troisième
département alpin à son palmarès, Bernadette suit avec plaisir.
Elle relève cet hiver un nouveau défi et a intègré il y a quelques
semaines MBI Ingénierie un bureau de Maîtrise d’Œuvres situé
à quelques kilomètres de Saint-Jean d’Arvey où elle habite.
Un changement radical d’univers ? Pas tant que ça, MBI est
spécialisé dans les projets situés... en montagne bien sûr !
What did you expect ?
NOUVEAUTÉ : LES MINIATURES DU PISTENBULLY 400
ET DU PISTENBULLY 400W À L’ÉCHELLE 1/32ÈME
Attendues depuis longtemps par les amateurs, les miniatures du PistenBully 400 et
du PistenBully 400W à l’échelle 1/32ème sont sorties ! Qualité de réalisation, définition
particulièrement soignée, détail précis des accessoires… nul doute que ces nouvelles
miniatures auront le même succès que leurs modèles sur pistes!
Et toujours : livraison gratuite à partir de 60 € d’achat et la pendule PistenBully offerte
pour toute commande supérieure à 80 €.
Tarifs préférentiels, invitations, abonnements gratuits… le Club, c’est aussi fait
pour ça !
Catalogue et inscription au Club PistenBully :
04 79 10 46 10 ou www.pistenbully.fr
K. INFO n°47. Ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos : Kässbohrer, F.Lannes-Brun, ADSP, York Lubrifiants, Peyragudes, Le Service Kom. Illustrations A.Chéreau. 2e trimestre 2013. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E. Toute reproduction, même partielle, interdite sans accord express de Kässbohrer E.S.E.
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