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JOURNEE COLLEGIENS – THEATRES AU CINEMA VENDREDI 16 MARS 2012 Le 23e festival Théâtres au Cinéma présente du 7 au 20 mars une rétrospective intégrale du réalisateur Barbet Schroeder. Nous vous proposons de venir avec vos élèves assister à une journée de découverte, vendredi 16 mars, en partenariat avec Cinémas 93. Cette journée sera consacrée à la thématique jeune public du festival : Normal, Pas Normal ? > Apprendre à un gorille à parler la langue des signes bouleverse l’ordre naturel des choses et pose la question du rapport de l’homme à l’animal, c’est la question que pose Barbet Schroeder aux spectateurs de Koko le Gorille qui parle. > Un personnage étrange, création d’un inventeur qui rappelle le Dr Frankenstein, tente de vivre dans une banlieue américaine bourgeoise, cet être étrange pourra-t-il se conformer à l’American Way of Life ? Tim Burton s’interroge dans Edward aux mains d’argent sur la marginalité. Vendredi 16 mars - 10h // KOKO LE GORILLE QUI PARLE // 1978, Fr, 85 min // Découvrir Barbet Schroeder // Barbet Schroeder est réalisateur et producteur touche-à-tout, roi du grand écart cinématographique. « Ma carrière cinématographique n’a pas d’orientation, de direction unique. J’aime changer à chaque film (…) Mon objectif est de surprendre. Cela ne me plairait pas d’être catalogué ». B. Schroeder. Parmi les genres visités par le cinéaste, thriller, policier, film musicaux, fables oniriques, le documentaire est celui dans lequel le cinéaste excelle. Barbet Schroeder a reçu un césar en 2008 pour son film L’Avocat de la Terreur. Nous vous proposons donc de découvrir un de ses documentaires : Koko le Gorille qui parle. Koko est une femelle gorille de sept ans à qui un couple de psychologues de l’université de Stanford a appris le langage des sourds et muets. Elle est présentée comme le sujet d’une expérience scientifique sur l’éducation des animaux. « Koko est un des meilleurs films de « cinéma-direct » français que nous connaissions, et le « direct » est une forme différente de mise en scène qui vaut les autres et qui ne nécessite pas moins de talent, d’apport de talent personnel de la part de l’auteur. Car l’auteur n’est pas Koko. Koko est une magnifique interprète, un merveilleux personnage réel. L’auteur est Barbet qui a regardé et qui a écouté Koko et son éducatrice, qui a certainement formulé aux deux des exigences, des demandes, qui a entretenu et suggéré un rapport d’échange avec elles, qui a mis en scène cet échange. (…) Bien sûr, c’est surprenant que Koko ne soit pas un animal simplement dressé, un signe de cirque capable, par simple réflexe conditionné, de désigner telle ou telle partie de son visage de son corps, mais un animal éduqué et capable de tenir des propos abstraits (Koko énonce des notions comme celles de « gentillesse », de « pas contente », etc.) en utilisant l’alphabet des sourds-muets britanniques. La frontière entre le monde animal et l’univers humain en devient infiniment floue. » Albert Cervoni, Cinéma, n° 238, octobre 1978. Vendredi 16 mars – 14h // EDWARD AUX MAINS D’ARGENT // TIM BURTON, 1990, USA, 1h43, avec Johnny Depp // « Un soir de neige sur la ville, une vieille dame raconte à une petite fille l'histoire de la neige qui se confond avec celle d'Edward, un garçon qu'elle aima jadis. Il vivait dans un étrange château gothique, créature d'un Inventeur qui mourut en le laissant inachevé, des lames de métal à la place des mains. « Quatrième long métrage de Tim Burton, Edward aux mains d’argent est un superbe conte poétique, inspiré par l’esthétique du cinéma fantastique. Mais sous la fable se dessine un portrait sans complaisance de l’American way of life et de son sinistre conformisme. (…) Belle leçon de tolérance sur le respect de la différence, la parabole de Burton laisse la porte ouverte à de multiples interprétations : tout marginal (et le créateur rejeté par Hollywood en est un), toute minorité, a pu se reconnaître dans le personnage d’Edward. » Source : Site des Enfants de cinéma : www.enfants-de-cinema.com