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6/6/2016
Beauvois­en­Cambrésis : un don de 5 000 € pour soutenir l’action d’insertion du centre social l’Escale ­ La Voix du Nord
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PUBLIÉ LE 28/05/2016
La Voix du Nord
5 000 € : une somme qui est toujours la bienvenue évidemment, mais peut-être encore plus en cette période un
peu trouble pour le centre social l’Escale. Somme remise par Anne-Marie Leroy, directrice de l’agence Adecco
de Caudry, au nom de la fondation de son entreprise.
Dans le cadre d’un appel à projets ayant pour thème « Ensemble, favorisons l’égalité des chances face à l’emploi », le centre
social l’Escale, et plus particulièrement Anthony Le Guilcher, a monté une opération intitulée « Coup de pouce emploi en
milieu rural ». Au plan national, 217 projets ont été présentés, et seulement 20 ont été récompensés. C’est dire la qualité du
travail effectué par l’animateur et tous les travailleurs sociaux de l’Escale. Depuis 2 ans, Anthony Le Guilcher multiplie les
actions en faveur d’un public de 16 à 25 ans, en recherche d’emploi ou d’orientation, par le biais de suivis individuels, de
permanences, de visites d’entreprises, d’informations collectives, à l’aide à la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation…
Et ce sont près de 80 jeunes qui, ainsi, ont eu recours à son aide, à ses conseils, à son soutien. Une aide qui passe par un
travail en réseau avec d’autres structures sur le secteur « afin de lever le frein à l’emploi », explique Anthony Le Guilcher. « Avec la
Mission locale, l’URMA, Cambrésis Emploi et d’autres, je recherche des solutions pour une aide au permis, l’accession à un logement, la signature
d’un contrat d’apprentissage… » Et chaque mois, il tente de se positionner sur les créneaux porteurs en matière d’emploi, scrutant
l’actualité, partageant les informations recensées. Une action « classique », selon Adecco, « mais pro, et en lien avec les engagements du
groupe et de la fondation en faveur des jeunes. »
Cette somme de 5 000 € tombe à pic pour l’Escale qui a vu sa subvention départementale baissée de 5 % l’an dernier, et
encore cette année. Et pour Anthony Le Guilcher, c’est la reconnaissance d’un travail de terrain inlassable sur un secteur qui
compte plus de 40 % de demandeurs d’emploi de 15 à 24 ans. Avec un travail en réseau permanent, il tente de redonner
confiance et estime à ces jeunes. Une reconnaissance également pour la structure, au cœur d’une polémique avec le maire, mais
où on souligne l’aide de la municipalité qui n’est pas neutre, avec son soutien logistique et financier. « Car c’est en réseau, et tous
ensemble, que nous parviendrons à faire avancer cette lutte contre la précarité », conclut Anthony Le Guilcher. P. M. (CLP)
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