La Lettre de l`ONAGRI N°1 - Observatoire National de l`Agriculture
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La Lettre de l`ONAGRI N°1 - Observatoire National de l`Agriculture
La lettre de l’ONAGRI Volume I, N°1 Trimestre 1- 2015 A destination d’un grand public, la lettre de un regard sur le système européen d’alerte sur l’ONAGRI, un nouveau paru trimestriel de les denrées alimentaires (RASFF) et son impact l’Observatoire National de l’Agriculture, offre sur les échanges ainsi qu’une lecture dans la un tour d’horizon sur des sujets d’actualité du dernière secteur de l’agriculture et de la pêche, à implications. Cette édition vous propose aussi l’échelle nationale et internationale. Ce deux autres rubriques : notesde lecture et numéro vous propose une revue de la filière rendez-vous. réforme de la PAC et ses laitière en Tunisie suite à la révision des prix, un regard sur le système européen d’alerte sur les denrées alimentaires (RASSF) et son Une lecture dans la filière laitière tunisiennesuite à la révision du prix impact sur les échanges ainsidu qu’une laitlecture à la consommation املسبني ٙعلdernière ؾؿٔنا عادت باليؿع .٘امليظْمde حلكات de la réforme la ٘ناؾ PACٗالصٓاد et ٍِر ses ّمشلت.غَد قطاع األلباٌ مؤخسا قسازات اضرتاتٔجٔ٘ ختص شٓادٗ يف أضعاز اذتلٔب ٗغسimplications. ملٔنا للرت الْاحد ميرCette 60دضه بـédition املعكه ىصـvous بٔع اذتلٔب حتنل املطتَلو ٍرِ الصٓادٗ حبٔح ازتؿع ضعس،ّأصخاب مسانص التجنٔع ّّحدات التصئع propose .٘ٔغَس جاىؿٕ مً الطي٘ اذتال aussi deux autres rubriques : notes de أضعاز األعالف ّأٍه املدخالت إضاؾ٘ إىل ضعٕ اذتهْم٘ إىلّٛناىت ٍرِ الصٓادٗ ىتٔج٘ الزتؿاع تهالٔـ إىتاج ّجتنٔع اذتلٔب امليجس عً غال lecture et rendez-vous. . ملٔنا للرت الْاحد115 ملٔنا إىل170 ًالتدؿٔض مً الدعه يف عدٗ مْاد ّميَا اذتلٔب لٔتكلص م تعترب ميظْم٘ األلباٌ مطتعدٗ ملْاجَ٘ تػريات الطٔاضات العاملٔ٘ اليتٚات نؿٔل٘ بدعه الكدزٗ التياؾطٔ٘ هلرا امليتج ؟ ّإىل أٖ مدٛؾَل تهٌْ ٍرِ اإلجسا مت ع ٍرا الكطاع ؟ Apartir du 1er Janvier 2015 le prix du lait lait frais à la production a été décidée à Le à la consommation (demi-écrémé) a partir du premier janvier 2015. 424 mille UF (race pure, race locale et augmenté de 60 millimes passant de 1060 1- Un regard sur la filière croisée) dont 70% sont localisées dans millimes à 1120 millimes le litre. Cette La filière laitière contribue à hauteur de le Nord. Ce cheptel laitier assure une hausse est entrée en application depuis 11% à la valeur de la production agricole, production moyenne de 1 million de le 1er Octobre dernier, mais a été de 25% à la valeur de la production tonnes de lait par an avec un TCAM2 supportée par la Caisse Générale de animale et de 8,5% à la valeur de la de Compensation durant les trois premiers production agro- quantités produites sont livrées aux 197 mois. alimentaire. Elle est composée d’environ centres de collecte d’une capacité Cette augmentation est répartie comme 112 mille éleveurs soit30% des agriculteurs. de 1,9 million de l/j3 en 2013.Il y a 52 suit : 33 millimes par litre en faveur des Les trois quarts de ces éleveurs (73%) UI4qui assurentlatransformation de agriculteurs, 17 millimes au profit des détiennent industrielset 10 millimes pour les centres superficie de collecte de lait. 10 ha et près de 94% détiennent moins Parallèlement, une deuxième augmentation de 3 millimes par litre de Observatoire National de l’Agriculture de 10 UF1. de une ne l’industrie exploitation d’une dépassant pas 1 cheptel 2,8% laitier dispose (2003-2013). 59% de des UF : Unités femelles TCAM : Taux de croissance annuel moyen. 3 l/j : Litre par jour. 4 UI. : Unités industrielles. 2 La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 2 - - Les producteurs sont parfois contraints alimentation (40% dans un système enmoyenne 690 mille tonnes de lait par de d’importantes intégré5 et 46% dans un système non an soit 68% de la production. quantités de lait causant ainsi une perte intégré6). Au niveau de l’usine le prix La consommation par habitant est de 95 considérable au niveau national. du concentré a augmenté de 43% kg/an pour le lait et de 34,2 kg/an pour - Les prix du lait à la production ont peu de 2009 à 2013 avec respectivement ses dérivés. progressé soit (+27,3%) passant de 550 468 millimes/litre en 2009 à 700 millimes/litre millimes/Kg. en 2013 par comparaison à la hausse - Un coût de production du litre de des coûts de production il y’a ainsi un lait très élevé avec 750 millimes pour manque à gagner pour les éleveurs. le système intégré et 844 millimes 2,68 millions de l/j et qui reçoivent 2- Principales contraintes 2-1Au niveau de l’exploitation La filière lait est confrontée à certaines difficultés dont notamment : · - La dominance de la petite et moyenne exploitation : 67% des éleveurs sont des petits producteurs qui disposent de 1 à 3 UF et qui sont démunis de moyens matériels et de ressources financières. A cela s’ajoute un déphasage des techniques jusque là utilisées par rapport aux techniques modernes qui valorisent davantage les ressources animales et végétales. débarrasser 2-2 Au niveau des centrales laitières et du circuit reproductives du cheptel national par comparaison à d’autres pays : soit une productivité moyenne de 4000 litres /an millimes/Kg contre 670 pour le système non intégré. - Faibles performances : * Le rapport entre le prix d’un litre économique de lait et le prix du fourrage - Les mécanismes qui permettent de concentré affiche une baisse de faire face à la situation de surplus, 7,5% entre 2009 et 2013 (1,06 comme le stockage, le séchage et contre 0,98). l’exportation régulière, n’ont pas été mis en œuvre de façon * Le ratio : Revenu / Dépenses permanente. indiquedes coefficients faibles Jusqu’à ce jour, la priorité a été de 0,94 et 0,86 respectivement accordée au stockage ; le séchage qui pour les systèmes intégré et non permet d’absorber le supplément perdu Les - Les faibles performances productives et - se intégré. en période de haute lactation se faisant Ces conséquences ont conduit à une rarement et épisodiquement. - La fixation d’un prix de vente plafond baisse des réticence investissements et la d'un nombre important pour la race pure et de 600 à 1100 du lait demi-écrémé, alors que le coût d'éleveurs en particulier ceux des litres/an pour les races locales et croisées de grandes exploitations à poursuivre contre 6705 litres/ an dans les pays de l’EU l’occurrence celui et 9841 litres/an aux USA. (tetra-pack) a - Un déficit structurel en fourrages dont la production est à la fois insuffisante, irrégulière et de qualité moyenne. production est élevé de ; en l’emballage affaibli la marge bénéficiaire des centrales laitières (25% du prix de revient alors qu’en Europe il ne représente que 10%). leuractivité. -La filière augmentations laitière des subit les prix des fourrages, de l’énergie, de la main d’œuvre et de l’emballage. Ces - L’existence de circuits parallèles au augmentations affectent à la hausse niveau de la distribution, qui absorbent les coûts de production à la ferme 29% de la production laitière. etd’industrialisation du lait au niveau - Une inadéquation croissante en qualité 2-3Les impacts sur la filière des centrales laitières ce qui peut et en volume en période de haute - Une forte dépendance vis-à-vis du lactation entre la production de lait et la concentré lequel constitue la base de capacité de traitement des centrales l’alimentation des ruminants et la part la industrielles plus importante du coût totalde cette - Une alimentation basée sur le concentré essentiellement composé de matières premières importées à un coût élevé. générant unexcédent saisonnier. Observatoire National de l’Agriculture mettre en cause sa pérennité. 5 Système intégré : culture + élevage. Système non intégré : uniquement de l’élevage. 6 Page 2 La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS PAGE 3 RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 3 D'INFORMATIONS BULLETIN RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS Pour pallier à ces difficultés certains opérateurs dans le domaine ont suggéré de restructurer les prix aux différents stades de la filière (production, collecte, transport et réfrigération, transformation et stockage). A ce titre ils proposent d’augmenter le prix du lait à la production de manière à garantir une l’instabilité des marchés et les 3- La révision du prix politiques adoptées à l’instar de la Compte tenu du socio- PAC7 qui vient de proposer la fin économique du pays, de l’importance des quotas laitiers à partir du 1er de cette denrée dans la consommation Avril 2015. des situation D’après une étude de prospective particulière que traverse la filière, les réalisée par Agritel, la disparition pouvoirs publics ont récemment opté des quotas pourrait entrainer une ménages contexte et de la marge bénéficiaire aux éleveurs leur pour la hausse moyenne de la production permettant de couvrir les charges de consommation du lait demi-écrémé de européenne de lait de 2% par an production. 60 millimes/litre dont 33 millimes/litre entre 2015 et 2020. Les exportations seraient destinés au producteur. En outre européennes devraient augmenter 3 même Par ailleurs, pour résorber les excédents en période de haute lactation ils appellent à exploiter davantage l’usine de séchage du lait siseà Mornaguia et de mettre en œuvre un programme d’exportation d’au moins 15 millions de litres/an pour une période de cinq ans. Ces mesures permettraient entreprises exportatrices s’organiser et de de profiter aux mieux de l’augmentation millimes du prix supplémentaires à ont été le producteur profitera d’une libéralisation du s’accompagnerd’une plus exposition Cette de volatilité des prix. Il y a lieu de réduire la subvention du lait de 32% soit rappeler que ces quotas ont été 115 170 instaurés en 1984 pour limiter la millimes/litre. Le prix du lait à la ferme production en la ramenant au sera alors de 736 millimes/litre. niveau augmentation millimes /litre permettrait au lieu de desproducteurs forte augmentation totale de 36 millimes/litres. plus d’opportunités d’exportation vers les pays la marchédevait décidés le 1er Janvier 2015. Ainsi, si de la à la consommation européenne intérieure et à celui des 4- Le contexte international voisins, à l’instar de la Libye, qui est le exportations subventionnées premier pays importateur en Afrique et Par ailleurs, la filière laitière en Tunisie ne de l’Algérie qui est le deuxième plus peut grand importateur mondial de poudre de international. Elle subit les changements lait, après la Chine. économiques rester indifférente externes au à contexte travers variations des prix des intrants, les non évitant ainsi le dumping. Ce changement de politique laitière européenne pourrait avoir une incidence sur la compétitivité de nos produits laitiers et le futur de la filière entière. 7 PAC : Politique Agricole Commune. Références et sources de données Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière (CNIEL), France (2014). L’économie laitière en chiffres. MARHP. Direction Générale des Etudes et du Développement Agricole (DGEDA). International Farm Comparison Network (IFCN), Dairy Report 20. Institut National de la Statistique (INS). Groupement Interprofessionnel des Viandes Rouges et du Lait (GIVLait). Office de l’Elevage et desPâturages (OEP). Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP). Observatoire National de l’Agriculture Page 3 La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 4 Lesystème d’alerte européen pour les denrées alimentaires (RASFF) Quelle frontière entre la garantie de la sécurité sanitaire des alimentset la protection des échanges ? ٘ٓٔ٘ يف العامل ّاملتأتٔ٘ خاص٘ مً البلداٌ اليامٔ٘ بْضع معآري صازم٘ لضناٌ ضالم٘ األغرٜقاو اإلحتاد األّزّبٕ باعتبازِ املْزد األّل للنْاد الػرا ) ميهً مً تبادل املعلْمات بطسٓك٘ ضسٓع٘ ّؾعال٘ بني مجٔع الدّلRASFF ( ىظاو إىراز ضسٓع لألغرٓ٘ ّاألعالفٛاملْزدٗ ّذلو عرب إزضا ّمً خالل ٍرا اليظاو ٓته.ٕ الصخ٘ ّميعَا مً الدخْل إىل اإلحتاد األّزّبٙاألّزّبٔ٘ يف حال٘ ّجْد أٖ ىْع مً املداطس اليت حتتَْٓا ٍرِ املْاد عل ٘ صخٙإلبالؽ مجٔع املسانص اذتدّدٓ٘ لسؾض ميتْج معني يف حال٘ إثبات خطسِ عل اذتدّدْٚ مطتٙحتدٓد أزبع٘ أىْاع مً االىرازات عل .املطتَلو ً اذتدّد ّحتتل تسنٔا املستب٘ األّىل مْٚ مطتٙ إغعازا خيص ارتضس ّالػالل املْزدٗ عل620 )RASFF( ىظاو اإلىرازٙ تلك،2014 ٘خالل ضي .%2,3 ٘) بٔينا تصيـ تْىظ مً البلداٌ األقل عددا بيطب% 22,1 ٘ إىراز مً مجل٘ اإلىرازات أٖ بيطب137( حٔح عدد اإلىرازات مسع٘ املْاد املْزدٗ ّالبلداٌ املتأتٔ٘ ميَا ٍّْ ما جيعل التطابل معٍّٙيا جتدز اإلغازٗ إىل األثس البالؼ ليظاو اإلىراز الطسٓع لألغرٓ٘ ّاألعالف عل ٘ٔ بني اذتدّد املْضْع،ناٜ قاٙ إال أٌ ادتدل ٓبك.ٍ٘ٔرِ املعآري ّّضع أىظن٘ ؾعال٘ للجْدٗ ّالطالم٘ مً أٍه التخدٓات اليت تعرتض البلداٌ اليام ًٔ٘ أماو صادزات البلداٌ اليامٔ٘ مٜ ّالتْجُ حنْ اعتناد ىْع مً اذتْاجص الػري جبا،٘ٔٔ٘ مً ىاحٜاملنهً اعتبازٍا لضناٌ حؿظ الطالم٘ الػرا .ٚىاحٔ٘ أخس Le commerce et la distribution des denrées alimentaires et des aliments se En effet, s’assurer de la salubrité des - Des aliments, constitue une problématique lorsqu'un risque est identifié sans notifications d'information publique fondamentale. besoin d'une action commune sont mondialisés dans un contexte qui ne Nonobstant, normes - Des notifications de rejet à la cesse paysage européennes sont considérées parmi les frontière, introduites en 2008, pour économique où la sécurisation sanitaire plus efficaces, elles s’avèrent plus strictes signaler les produits des pays tiers des aliments s’impose. par qui ont été interdits d'entrée dans L’Union Européenne, premier importateur internationaux. mondial de produits alimentaires, dont Le des - Des actualités qui regroupent des plus de la moitié provient des pays en informations rapidement et efficacement renseignements relatifs à la sécurité développement, a mis en place des entre les autorités et les organisations sanitaire des aliments, n’ayant pas normes de plus en plus strictes, en vue de européennes en cas d’identification d’un fait l’objet d’alerte ou d’information, garantir la sécurité sanitaire des aliments risque pour la santé et d’empêcher mais d’utilité pour les autorités de pour les consommateurs européens. C’est l’entrée contrôle. dans ce cadre qu’a été établi un système provenant de pays tiers. En effet, au d’alerte for moyen de ce système quatre types de Food and Feed, ou RASFF) en vue notifications frontalières sont établies afin d’informer en cas de détection sur le d’informer marché, frontières lorsqu’un produit est rejeté par résidus dangereux pour la santé et pouvoir ainsi l’un d’entre eux : mycotoxine. prendre de façon prompte des mesures - Des notifications d'alerte lorsqu'il y a un ciblées et correctrices. risque sérieux sur un produit de remodeler rapide de le (RapidAlertSystem produits potentiellement Observatoire National de l’Agriculture même rapport RASFF à les d’autres standards l'Union Européenne permet de si d’échanger produits l’ensemble contaminés des postes Les notifications d'alerte, d'informations ou de refus à la frontière sont généralement dues à la présence de micro-organismes pathogènes, de métaux lourds, de de pesticides ou Page 4 de La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS PAGE 5 RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 5 D'INFORMATIONS BULLETIN RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS Dans le cas de résidus de pesticides ayant dépassé les Le schéma numéro 1 résume le fonctionnement limites maximales de résidus (LMR) 324 alertes se sont du système RASFF. produites. Le pays qui a eu le plus grand nombre d’incidents dans cette catégorie est également la Turquie avec 61 alertes, suivi par l'Egypte avec 29. Un nombre beaucoup moins important d’incidents a été enregistré pour le Maroc, l’Espagne et la Tunisie avec 5 incidents. Pour la Tunisie, les notifications ont touché les dattes et l’artichaut. Au cours du mois de janvier 2015, le système RASFF a reçu des pays impliqués, un total de 66 notifications pour divers incidents. La Turquie a été le pays qui a fait l’objet de plus de notifications (18 notifications), elle a été suivie par l'Egypte avec 10 notifications et l'Inde avec 9 notifications. Avec quatre incidents il y a la Tunisie, la Chine et le Nigeria, suivis du Viêtnam avec trois incidents. Dans le cas des LMR, 34 alertes ont été générées. L’Egypte est en tête de liste pour cette Source : Adapté à partir du portail de l’UE sur la sécurité catégorie avec 10 alertes, suivie par la Turquie avec 6, alimentaire (ec.europa.eu/food/safety/rasff) l’Inde avec 5, le Nigéria avec 4, le Vietnam et le Kenya Une lecture dans les dernières alertes 2014-2015 Durant l’année 2014, le système RASFF a reçu des pays impliqués un total de 620 notifications pour divers incidents à l'entrée des fruits et légumes aux pays membres de l'Union Européenne (UE) en provenance des pays tiers ou pays membres de la Pologne, la Thaïlande et le Brésil. La lecture de ce constat met en relief l’effet que peuvent avoir les mesures non tarifaires (MNT) sur les exportations des pays en développement. En effet, l’application des règlements de l’UE ne s’avère pas exempte d’impact sous la forme d’effets de l’UE réputation. Les notifications enregistrées par le système même.Tableau 1 : Nombre de notifications pour les RASFF dénotent d’un niveau de sensibilité à l’égard de différents pays en 2014 la réputation d’un produit, d’un secteur ou d’une Pays des avec deux et une incidence pour la Tunisie, la Chine, Nombrede notifications Pourcentage (%) Turquie 137 22.1 Inde Thaïlande Chine Niger Egypte Républiquedominicaine Kenya Bangladesh et Espagne Belgique et Vietnam Tunisie et Ouzbékistan Pologne et le Pérou 49 33 32 31 29 25 20 16 15 14 12 7.9 5.3 5.2 5 4.7 4 3.2 2.6 2.4 2.3 1.9 Cambodge 11 1.8 Argentine et Corée du Sud Italie Maroc Total 10 1.6 8 7 620 1.3 1.1 région mesures donnée. non Néanmoins, tarifaires prend si l’application une des certaineforme abusive, elle perdrait de son argumentaire comme garantie de sécurité sanitaire et serait plus interprétée comme étant une barrière non tarifaire. Dans ce contexte, la conformité à ces normes constitue un défi majeurpour les pays de la rive Sud de la Méditerranée, appelés à mettre à niveau leur capacité à se conformer aux exigencessanitaires. Source :Nos calculs à partir de Hortitechnews (www.HortiTechnews.com) Observatoire National de l’Agriculture Page 5 La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 6 La réforme de la politiqueagricole commune (PAC) 2014-2020 : quels enseignements pour la Tunisie ? ٘ مجل٘ مً التخد ٖات خاصٙ تطْزات عدٓدٗ لتتدطPAC ٕ غَدت الظ ٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن٘ لالحتاد االّزّب،1962 ٘ـَا يف ضيٜ مير إىػا ٘ مير ضي،٘ دخل ؾالحٕ ّتأمني تصّ ٖد املْاد الؿالح ـٕٗ بأضعاز معكْل٘ ّقد اجنس عً ھذِ الظٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتنْٚحتظیٌ اإلىتاجـٔـٗ ّضناٌ مطت إىل مياؾط٘ ؽ ٓسٚض يف اإلىتاج ل ٖؾْم العسض الطلب يف العد ٖد مً امليتجات ؾهاٌ االجتاِ حنْ تطْ ٖز الصادزات مً خالل الدعه مما أدٜ ؾا،1970 مت اإلعالٌ عً مػسّع إصالحٕ یھدف إىل مساجع٘ إضياد2013 ٘ ّيف ضي. ٖٗ عادل٘ بًٓ امليتجات الؿالح ٖٗ األّزّبٖٗ املصدزٗ ّميتجات البل ـداٌ الياو ًٓ حمْزٙ لتصبح الظ ٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن٘ مستهصٗ عل،ٖٖٗف ّتْجُٔ أمجل للدعه بطسٓك٘ عادل٘ مع تجنني اؾضل للننتلهات العام٘ ّالس . ٍّٖٗناعٖاض٘ دعه الطْم ّالدخل مبا يف ذلو مً إحاط٘ بالطْم ّإعادٗ تْاشٌ املياؾط٘ بًٓ الؿالح ّباقٕ املتدخلًٓ ّالتيه ٖٗ الس ٖف ًُ ناٌ متْاصال ؾإىٝ ؾإٌ دعه االحتاد االّزّبٕ للؿالح٘ ّل. ٗ لْاقع قطاع الؿالح٘ يف البلداٌ املتطْزٗ ّاليامٔ٘ ٓربش تبآً نبري يف ضٔاضاتَاّٛيف قسا . ِٓتجُ حنْ غهل مْحد ّأبطط مع تساجع ىطيب ملطتْا الكطاعٙ تأثري املساجعات االخريٗ للظٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن٘ لالحتاد االّزّبٕ علٚ األٍنٔ٘ الالشم٘ لتخلٔل مدّٛجتدز االغازٗ اىُ ٓتْجب علٔيا إٓال .ٕالؿالحٕ التْىط Depuis sa mise en place en 1962, la PAC a dû beaucoup évoluer pour faire face aux défis auxquels elle était confrontée, d'abord améliorer la productivité de l’agriculture, assurer un niveau de vie équitable pour la population agricole, garantir la sécurité des approvisionnements des marchés à des prix raisonnables déséquilibres et maîtriser commerciaux. Dès les les années 70, l’offre est devenue supérieure à la demande pour de nombreux produits. L’Union Européenne a ainsi pu développer ses exportations de produits agricoles à travers des subventions pour écouler les excédents de production, ce qui a occasionné une des produits déloyale concurrence agricoles européens exportés notamment ceux provenant des pays en développement tels que la Tunisie. Des réformes se sont succédées depuis la réorientation de la PAC en 1992. Lapériode qui a suivi a été marquée par Observatoire National de l’Agriculture un changement de logique et l’usage regard de préoccupationpour les d’instruments biens publics ruraux et les zones nouveaux à savoir l’orientation vers le marché, les aides rurales fragiles. compensatoires aux cultures arables, le Un projet de réforme s’est déclenché gel de terres, etc., dont l’évolution a été en 2013, impliquant une refonte de la influencée par la pression des grands PAC, exportateurs traduite dans l’accord de proposait un meilleur fondement et Marrakech une portant sur de l’Organisation la création la logique réorganisation déclarée des aides, du davantage de prise en compte des Commerce (OMC). Cette réorientation biens publics et ruraux, un meilleur n’a exempte d’effets pervers ciblage des aides, une répartition suite au maintien des incitations par les moins inégale et une orientation par prix, le couplage des aides, dont le le marché, mais au devant affronter plafonnement a été modifié, mais des des excédents réforméedevient pas été réduits Mondiale dont et des marchés défaillances. Ainsi, la PAC remodelée mais rééquilibrés. Il s’en est suivi une régression maintenue autour des deux piliers : i) de la régulation des prix de marché, le le premier porte sur une politique de maintien d’un soutien important mais par soutien au marché et aux revenus et des ii) aides directes découplées des le deuxième porte sur le production liées à la terre, une meilleure développement prise objectifs paiements directs deviennent plus environnementaux, une réaffirmation du ciblés sur objectifs et verdissement, développement territorial, un regain de avec uneoptique de redistribution, place des mécanismes de marché et un deconvergence en compte des rural. Ainsi, etde Page 6 les La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS PAGE 7 RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 7 D'INFORMATIONS BULLETIN RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS plafonnement,mais qui est rehausséen Néanmoins, la part relative allouée au Ainsi, il est d’utilité d’œuvrer une vision fonction de l’emploi salarial. Ceci soutien de l’agriculture dans le budget de générale comprend aussi des mesures de marché, la instaurant des principes de politiques qui diminuer. s’adressant marchés (maintien de filets de sécurité, Une lecture comparée entre la Tunisie et demarché (biens publics, externalités, atténuation des risques à travers des l’UE fait ressortir aussi les enjeux des absence de concurrence, etc.) et des fonds de mutualisation et des fonds politiques institutions anticrises) ainsi que le rééquilibrage de la l’agriculture et l’environnement. Même si gouvernance et à l’amélioration du concurrence entre les agriculteurs et la qualité de processus de décision publique. De l’aval. Cependant, la réforme qui revient protection des naturelles même, un dispositif d’évaluation et de à maintenir les deux piliers, pose un représentent des biens publics, dans les suivi de la politique agricole s’avère problème dans la distinction entre les deux cas, ils se trouvent peu défendus par nécessaire deux, leurs fonctions qui est devenue l’action collective, comparativement, au décideurs en matière d’instruments de difficile et ambiguë dans le texte, car contexte européen où l’environnement politiques et d’évaluer leurs impacts l’opposition constitue sur le développement du secteur. impliquent un encadrement entre des marchés et Commission Européenne sur tend l’interaction à entre l’environnement et la ressources un bien supérieur dont la développement rural s’éloigne parfois de demande croit avec le revenu. Or, le la réalité. D’autant plus, les deux piliers contexte tunisien renvoie à la croissance comprennent économique, qui, conjuguée à la sécurité comme des objectifs instruments visant l’environnement, la alimentaire, suscite une place première priorité,alors que la protection revenus, la régulation des défaillances de des ressources surgit plus en tant qu’enjeu marché, etc. pour soutenir le système productif. Par Dans cette lecture, quels enseignements ailleurs, il importe aussi d’examiner les noter pour les pays en développement, enjeux et les risques liés à ce remodelage en particulier pour la Tunisie ? Bien que les de la PAC, à l’instar de l’abandon des conditions naturelles et les contextes quotas laitiers (2015) et des quotas de macroéconomiques différents, sucre (2017) pays développement l’opposition classique développement agriculture et entre (PED) taxant pays en leur industrialisés en termes de l’échellenationale nos et termes de orientations de la PAC, permet aussi l’agriculture dans le PIB demeure plus ressortir d’autres leçons en vue d’éclairer élevée dans les PED. Sur le plan des les décideurs lors de la formulation de échanges, et même si la situation est politiques différente pour les produits de base, d’évolution, la PAC est en voie de cesser céréales, viandes, avec une position d’être multiforme s’oriente de plus en plus d’exportateur net pour l’UE et importateur vers des mécanismes de soutien simples net pour la Tunisie, les deux subissent une et politique dont la facture s’avère lourde uniquement (Mahé, 2012)1. en vue à la lecture uniques, dans ces agricoles. qui à ne la nouvelles En se termes limitent production, pas mais s’adressant à tout le marché à travers la régulation. 1 Mahé, L.P. (2012). La continuelle réforme de la PAC : Quels enseignements ? Sustainmed Workshop, Juillet 2012, INAT, Tunis. Tunisie. Observatoire National de l’Agriculture bonne d’éclairer distorsion des échanges commerciaux. pertinence, part favorables en défaillances de Une la aux à subventionnant la leur, a son degré de quoique public de filières en l’intérêt de différenciation spatiale ou territoriale, les soient de Page 7 les La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 8 Notes de lecture Cette rubrique se donne pour objectif de faire connaitre à un public large intéressé, des contributions marquantes dans le domaine de l’agriculture et des politiques agricoles et ce dans un esprit d’échange et de réflexion, à partir de nouvelles parutions : ouvrages, documents de travail, etc., récemment parus et susceptibles d’enrichir les connaissances et la compréhension et susciter de la réflexion autour de questions pertinentes. Banque Africaine de Développement (2015). Volume du commerce et croissance économique dans la région MENA : biens ou services ? Document de travail. Ce document de travail publié par la Les analyses empiriques conduites, à travers du Banque Africaine de Développement, des régressions, impliquant des variables l’optimisation de l’environnement des paru en février 2015 dans la série sur les d’ordre macroéconomique, montrent que affaires et les transports, les services notes de politiques en Afrique du Nord, l’ouverture de la politique commerciale et bancaires et financiers, les secteurs de examine une question aussi importante l’augmentation des volumes des échanges l’énergie et du tourisme, ainsi que qu’opportune pour la région, à savoir les ont stimulé la croissance économique dans l’information effets du commerce des biens et services la région. Toutefois, les divers obstacles et télécommunications. sur la croissance du PIB. contraintes qui entravent les échanges de Les auteurs soulignent par ailleurs que Le rapport présenté souligne le fait que services la plupart des services fournis par le les barrières commerciales, relativement l’impact sur la croissance. secteur public s’avèrent inefficaces et importantes dans la région, ont un effet Entre autres recommandations pour doper les services de base essentiels ont négatif, non seulement sur le commerce le et leurs uncoût élevé. Combinés, ces facteurs des services mais aussi sur la compétitivité exportations, note ne font que renchérir le coût des du est économique préconise de procéder à des exportations des pays de la région d’autant plus vrai que certains services à réformes réglementaires afin de réduire les MENA, freinant par conséquent le l’instar et barrières commercialesnotamment dans les développement du commerce. télécommunications, ainsi que les services pays d’Afrique du Nord. Ceci est de nature financiers complètent la production et à améliorer lefonctionnement secteur manufacturier. des Ceci transports en commerce limitent dans cette considérablement ces pays nouvelle secteur des services via et l’exportation des biens. Observatoire National de l’Agriculture Page 8 les La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS PAGE 9 RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 9 D'INFORMATIONS BULLETIN RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS Perspectives agricoles de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) 2014-2023. Publié en 2014, ce document est le fruit de l’OCDE et de la FAO période 2014- période 2014-20, la réforme de la de la collaboration entre l’Organisation 2023 avec en toile de fond, des marchés politique agricole japonaise après de la Coopération et de Développement agricoles très turbulents en 2014-2015. 2014, une nouvelle loi agricole aux Economiques (OCDE) et l’Organisation Dans ce document, un chapitre est États-Unis en 2014, la transformation des Nations Unies pour l’Alimentation et consacré aux de l’agriculture en Inde, la hausse l’Agriculture (FAO). indienne et de ses progrès. Il traite des des les perspectives et défis de la prochaine alimentaires, etc. projections de référence qu’il présente décennie pour nourrir l’Inde puissance Il ainsi que par les perspectives agricoles en montante envisageables général dans le but de présenter un croissance. l’Afrique de l’Ouest, les révolutions scénario plausible de ce qui pourrait Le chapitre sur les biocarburants a étudié verte advenir ultérieurement compte tenu des la situation du secteur à travers les infranationales hypothèses retenues des tendances des marchés et les difficultés biocarburants, les défis et possibilités agrégats macroéconomiques, de existantes avant de conclure par les pour le secteur laitier chinois, le lait et despolitiques principales perspectives pour les pays de les produits laitiers dans l’alimentation l’OCDE. humaine etc. La même démarche a été adoptée En annexe sont présentés un grand concernant les autres produits non moins nombre stratégiques portant sur la classification des pays Ce document l’orientation se distingue au actuelle par sujet agricoles et commerciales, des conditions météorologiques, des tendances lourdes de la productivité et de l’évolution desmarchés internationaux. Les projections décrites et analysées dans cette publication sont celles de la production, de la consommation, des stocks, des échanges et des prix des différents produits agricoles pour la période comprise entre 2014 et 2023. Elles sont établies pour chaque produit puis soumises d’experts à l’examen internationaux avant critique d’être parachevées et publiées dans ce rapport d’où l’importance de cette publication. Cette publication débute par une vue d’ensemble des Perspectives agricoles Observatoire National de l’Agriculture résultats de l’agriculture avec une population en à savoir les céréales, les oléagineux et leurs dérivés, le sucre, la importations cite de produits les solutions également et pour blanche, de de les les pays politiques soutien tableaux de dont aux celui développés et en développement. viande, les poissons et fruits de mer, les produits laitiers et le coton. Enfin ce document fait référence à plusieurs réalités économiques contemporaines notamment : L’évolution des marchés des produits alimentaires, l’amélioration de la productivité agricole, les stocks et la sécurité problèmes alimentaire et faits en Chine, nouveaux Source : OCDE/Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2014), Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2014, Éditions OCDE. dx.doi.org/10.1787/agr_outlook-2014-fr les dans lesecteur des engrais azotés, la politique agricole commune (PAC)pour la Page 9 La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 10 Les rendez-vous Cette rubrique vous propose les dates des évènements des prochains mois (congrès, colloques, séminaires, foires, etc.) en Tunisie et à l’étranger. «3èmes Journées Scientifiques de l'Institut National Agronomique de Tunisie» From Tradtional to Future Trends in Food Technology Tunis, 28-29 Mai 2015 L’INAT (Institut National Agronomique de Tunisie) organise les 28 et 29 Mai 2015 à Tunis, les 3èmes Journées Scientifiques de l’INAT dans une thématique Agroalimentaire: "Fromtraditional to future trends in Food Technology". Les thèmes abordés seraient les suivants : · Nutrition & Fonctionnalité · Procédés & Bioprocédés, Emballage ·Comportement du consommateur et évaluation sensorielle Au programme de cette rencontre, qui s’adresse · Qualité & Sécurité des Aliments aux · Valorisation des Ressources non traditionnelles enseignants, aux chercheurs et aux professionnels des différents secteurs de l’agroalimentaire, des interventions relatives : Veuillez consulter le site Internet pour la soumission · A l’état des lieux des secteurs Agroalimentaires de votre résumé et pour toutes les informations. en Tunisie. ·A des synthèses sur des connaissances http://www.jnsciences.org/welcome-to-js-inat-2015 scientifiques actuelles liées à des thématiques de l’agroalimentaire. · A des travaux de recherches exposés par des chercheurs dans le domaine de l’agro- alimentaire. Des articlesseront sélectionnés pour publication dans un numéro spécial édité par un journal international Journal of New Sciences avec un global impact factor de 0,4. Les manifestations L'Institut des régions arides (IRA). Tunisie. Conférence internationale sur : «La gestion intégrée des ressources en terres et en eau dans les zones arides au changement climatique. Ile de Djerba du 11au14 mai 2015. http://www.ildac2015.tn/theme.php#1 Observatoire National de l’Agriculture Page 10 La lettre de l’ONAGRI Vol I, N°1 BULLETIN 'INFORMATIONS PAGE 11 RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS PAGE 11 D'INFORMATIONS BULLETIN RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS Les Salons internationaux Du 29avril au 03mai 2015 Portugal/AGROPECRUZ. Salon National de l’Agriculture. Lisbonne. Du 29 avril au 03 mai 2015 Maroc/AGRIKEXPO WEST AFRICA. Salon de l'Agriculture pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Bassin de l’Agdal, SahrijSouani Meknès. Mai 2015 Algérie/FIARA. Foire Internationale de l'Agriculture et des Ressources Animales. Palais des Expositions d’Alger. Du 09au 17mai 2015 France /A FESTA DI L'OLIU NOVU. Foire annuelle de l'huile d'olive nouvelle. Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Du 03 au 07 juin 2015 Portugal/ The Blue week. Lisbonne. (Forum bleu, Réunion ministérielle et Sommet mondial de l’Océan). Du 09 au 11 juin 2015 Allemagne/ AGRO. Salon Professionnel International de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'Alimentation du Bétail. Exhibition Centre, Cologne. Du 11 au 14 juin 2015 Espagne/AGRIUMBRIA. Foire de l’Agriculture. FeiraInternacional de Galicia. Du 30 novembre au 11 décembre 2015 France/21stConference of the Parties on Climate Change. Observatoire National de l’Agriculture 30 Rue Alain Savary, 1002 Tunis Site Web: http://www.onagri.tn Téléphone (+216) 71-801-055/478 Télécopie : (+216) 71-785-127 E-mail : [email protected] Observatoire National de l’Agriculture Page 11