La Lettre de l`ONAGRI N°1 - Observatoire National de l`Agriculture

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La Lettre de l`ONAGRI N°1 - Observatoire National de l`Agriculture
La lettre de l’ONAGRI
Volume I, N°1
Trimestre 1- 2015
A destination d’un grand public, la lettre de
un regard sur le système européen d’alerte sur
l’ONAGRI, un nouveau paru trimestriel de
les denrées alimentaires (RASFF) et son impact
l’Observatoire National de l’Agriculture, offre
sur les échanges ainsi qu’une lecture dans la
un tour d’horizon sur des sujets d’actualité du
dernière
secteur de l’agriculture et de la pêche, à
implications. Cette édition vous propose aussi
l’échelle nationale et internationale. Ce
deux autres rubriques : notesde lecture et
numéro vous propose une revue de la filière
rendez-vous.
réforme
de
la
PAC
et
ses
laitière en Tunisie suite à la révision des prix,
un regard sur le système européen d’alerte
sur les denrées alimentaires (RASSF) et son
Une
lecture dans la filière laitière tunisiennesuite à la révision du prix
impact sur les échanges ainsidu
qu’une
laitlecture
à la consommation
‫املسبني‬
ٙ‫عل‬dernière
‫ؾؿٔنا عادت باليؿع‬
.٘‫امليظْم‬de
‫حلكات‬
de la
réforme
la ٘‫ناؾ‬
PACٗ‫الصٓاد‬
et ِ‫ٍر‬
ses‫ ّمشلت‬.‫غَد قطاع األلباٌ مؤخسا قسازات اضرتاتٔجٔ٘ ختص شٓادٗ يف أضعاز اذتلٔب‬
ٗ‫غس‬implications.
‫ملٔنا للرت الْاحد مير‬Cette
60‫دضه بـ‬édition
‫املعكه ىصـ‬vous
‫بٔع اذتلٔب‬
‫ حتنل املطتَلو ٍرِ الصٓادٗ حبٔح ازتؿع ضعس‬،‫ّأصخاب مسانص التجنٔع ّّحدات التصئع‬
propose
.٘ٔ‫غَس جاىؿٕ مً الطي٘ اذتال‬
aussi deux autres rubriques : notes de
‫ أضعاز األعالف ّأٍه املدخالت إضاؾ٘ إىل ضعٕ اذتهْم٘ إىل‬ٛ‫ّناىت ٍرِ الصٓادٗ ىتٔج٘ الزتؿاع تهالٔـ إىتاج ّجتنٔع اذتلٔب امليجس عً غال‬
lecture et rendez-vous.
.‫ ملٔنا للرت الْاحد‬115 ‫ملٔنا إىل‬170 ً‫التدؿٔض مً الدعه يف عدٗ مْاد ّميَا اذتلٔب لٔتكلص م‬
‫ تعترب ميظْم٘ األلباٌ مطتعدٗ ملْاجَ٘ تػريات الطٔاضات العاملٔ٘ اليت‬ٚ‫ات نؿٔل٘ بدعه الكدزٗ التياؾطٔ٘ هلرا امليتج ؟ ّإىل أٖ مد‬ٛ‫ؾَل تهٌْ ٍرِ اإلجسا‬
‫مت ع ٍرا الكطاع ؟‬
Apartir du 1er Janvier 2015 le prix du lait
lait frais à la production a été décidée à
Le
à la consommation (demi-écrémé) a
partir du premier janvier 2015.
424 mille UF (race pure, race locale et
augmenté de 60 millimes passant de 1060
1- Un regard sur la filière
croisée) dont 70% sont localisées dans
millimes à 1120 millimes le litre. Cette
La filière laitière contribue à hauteur de
le Nord. Ce cheptel laitier assure une
hausse est entrée en application depuis
11% à la valeur de la production agricole,
production moyenne de 1 million de
le 1er Octobre dernier, mais a été
de 25% à la valeur de la production
tonnes de lait par an avec un TCAM2
supportée par la Caisse Générale de
animale et de 8,5% à la valeur de la
de
Compensation durant les trois premiers
production
agro-
quantités produites sont livrées aux 197
mois.
alimentaire. Elle est composée d’environ
centres de collecte d’une capacité
Cette augmentation est répartie comme
112 mille éleveurs soit30% des agriculteurs.
de 1,9 million de l/j3 en 2013.Il y a 52
suit : 33 millimes par litre en faveur des
Les trois quarts de ces éleveurs (73%)
UI4qui assurentlatransformation de
agriculteurs, 17 millimes au profit des
détiennent
industrielset 10 millimes pour les centres
superficie
de collecte de lait.
10 ha et près de 94% détiennent moins
Parallèlement,
une
deuxième
augmentation de 3 millimes par litre de
Observatoire National de l’Agriculture
de 10 UF1.
de
une
ne
l’industrie
exploitation
d’une
dépassant
pas
1
cheptel
2,8%
laitier
dispose
(2003-2013).
59%
de
des
UF : Unités femelles
TCAM : Taux de croissance annuel
moyen.
3
l/j : Litre par jour.
4
UI. : Unités industrielles.
2
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-
-
Les producteurs sont parfois contraints
alimentation (40% dans un système
enmoyenne 690 mille tonnes de lait par
de
d’importantes
intégré5 et 46% dans un système non
an soit 68% de la production.
quantités de lait causant ainsi une perte
intégré6). Au niveau de l’usine le prix
La consommation par habitant est de 95
considérable au niveau national.
du concentré a augmenté de 43%
kg/an pour le lait et de 34,2 kg/an pour
- Les prix du lait à la production ont peu
de 2009 à 2013 avec respectivement
ses dérivés.
progressé soit (+27,3%) passant de 550
468
millimes/litre en 2009 à 700 millimes/litre
millimes/Kg.
en 2013 par comparaison à la hausse
- Un coût de production du litre de
des coûts de production il y’a ainsi un
lait très élevé avec 750 millimes pour
manque à gagner pour les éleveurs.
le système intégré et 844 millimes
2,68 millions de l/j et qui reçoivent
2- Principales contraintes
2-1Au niveau de l’exploitation
La filière lait est confrontée à certaines
difficultés dont notamment :
·
- La dominance de la petite et moyenne
exploitation : 67% des éleveurs sont des
petits producteurs qui disposent de 1 à 3
UF et qui sont démunis de moyens
matériels et de ressources financières. A
cela
s’ajoute
un
déphasage
des
techniques jusque là utilisées par rapport
aux techniques modernes qui valorisent
davantage les ressources animales et
végétales.
débarrasser
2-2 Au niveau des centrales
laitières
et
du
circuit
reproductives du cheptel national par
comparaison à d’autres pays : soit une
productivité moyenne de 4000 litres /an
millimes/Kg
contre
670
pour le système non intégré.
- Faibles performances :
* Le rapport entre le prix d’un litre
économique
de lait et le prix du fourrage
-
Les mécanismes qui permettent de
concentré affiche une baisse de
faire face à la situation de surplus,
7,5% entre 2009 et 2013 (1,06
comme le stockage, le séchage et
contre 0,98).
l’exportation régulière, n’ont pas été mis
en
œuvre
de
façon
* Le ratio : Revenu / Dépenses
permanente.
indiquedes coefficients faibles
Jusqu’à ce jour, la priorité a été
de 0,94 et 0,86 respectivement
accordée au stockage ; le séchage qui
pour les systèmes intégré et non
permet d’absorber le supplément perdu
Les - Les faibles performances productives et
-
se
intégré.
en période de haute lactation se faisant
Ces conséquences ont conduit à une
rarement et épisodiquement.
- La fixation d’un prix de vente plafond
baisse
des
réticence
investissements
et
la
d'un nombre important
pour la race pure et de 600 à 1100
du lait demi-écrémé, alors que le coût
d'éleveurs en particulier ceux des
litres/an pour les races locales et croisées
de
grandes exploitations à poursuivre
contre 6705 litres/ an dans les pays de l’EU
l’occurrence
celui
et 9841 litres/an aux USA.
(tetra-pack)
a
- Un déficit structurel en fourrages dont la
production est à la fois insuffisante,
irrégulière et de qualité moyenne.
production
est
élevé
de
;
en
l’emballage
affaibli
la
marge
bénéficiaire des centrales laitières (25%
du prix de revient alors qu’en Europe il
ne représente que 10%).
leuractivité.
-La
filière
augmentations
laitière
des
subit
les
prix
des
fourrages, de l’énergie, de la main
d’œuvre et de l’emballage. Ces
- L’existence de circuits parallèles au
augmentations affectent à la hausse
niveau de la distribution, qui absorbent
les coûts de production à la ferme
29% de la production laitière.
etd’industrialisation du lait au niveau
- Une inadéquation croissante en qualité
2-3Les impacts sur la filière
des centrales laitières ce qui peut
et en volume en période de haute
- Une forte dépendance vis-à-vis du
lactation entre la production de lait et la
concentré lequel constitue la base de
capacité de traitement des centrales
l’alimentation des ruminants et la part la
industrielles
plus importante du coût totalde cette
- Une alimentation basée sur le concentré
essentiellement composé de matières
premières importées à un coût élevé.
générant
unexcédent
saisonnier.
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mettre en cause sa pérennité.
5
Système intégré : culture + élevage.
Système non intégré : uniquement de
l’élevage.
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BULLETIN
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Pour pallier à ces difficultés certains
opérateurs dans le domaine ont suggéré
de restructurer les prix aux différents
stades de la filière (production, collecte,
transport et réfrigération, transformation
et stockage). A ce titre ils proposent
d’augmenter
le
prix
du
lait
à
la
production de manière à garantir une
l’instabilité des marchés et les
3- La révision du prix
politiques adoptées à l’instar de la
Compte
tenu
du
socio-
PAC7 qui vient de proposer la fin
économique du pays, de l’importance
des quotas laitiers à partir du 1er
de cette denrée dans la consommation
Avril 2015.
des
situation
D’après une étude de prospective
particulière que traverse la filière, les
réalisée par Agritel, la disparition
pouvoirs publics ont récemment opté
des quotas pourrait entrainer une
ménages
contexte
et
de
la
marge bénéficiaire aux éleveurs leur
pour
la
hausse moyenne de la production
permettant de couvrir les charges de
consommation du lait demi-écrémé de
européenne de lait de 2% par an
production.
60 millimes/litre
dont 33 millimes/litre
entre 2015 et 2020. Les exportations
seraient destinés au producteur. En outre
européennes devraient augmenter
3
même
Par ailleurs, pour résorber les excédents
en
période
de
haute
lactation
ils
appellent à exploiter davantage l’usine
de séchage du lait siseà Mornaguia et de
mettre
en
œuvre
un
programme
d’exportation d’au moins 15 millions de
litres/an pour une période de cinq ans.
Ces
mesures
permettraient
entreprises
exportatrices
s’organiser
et
de
de
profiter
aux
mieux
de
l’augmentation
millimes
du
prix
supplémentaires
à
ont
été
le
producteur
profitera
d’une
libéralisation
du
s’accompagnerd’une
plus
exposition
Cette
de
volatilité des prix. Il y a lieu de
réduire la subvention du lait de 32% soit
rappeler que ces quotas ont été
115
170
instaurés en 1984 pour limiter la
millimes/litre. Le prix du lait à la ferme
production en la ramenant au
sera alors de 736 millimes/litre.
niveau
augmentation
millimes
/litre
permettrait
au
lieu
de
desproducteurs
forte
augmentation totale de 36 millimes/litres.
plus
d’opportunités d’exportation vers les pays
la
marchédevait
décidés le 1er Janvier 2015.
Ainsi,
si
de
la
à
la
consommation
européenne intérieure et à celui
des
4- Le contexte international
voisins, à l’instar de la Libye, qui est le
exportations
subventionnées
premier pays importateur en Afrique et
Par ailleurs, la filière laitière en Tunisie ne
de l’Algérie qui est le deuxième plus
peut
grand importateur mondial de poudre de
international. Elle subit les changements
lait, après la Chine.
économiques
rester
indifférente
externes
au
à
contexte
travers
variations des prix des intrants,
les
non
évitant
ainsi
le
dumping.
Ce
changement
de
politique
laitière européenne pourrait avoir
une incidence sur la compétitivité
de nos produits laitiers et le futur de
la filière entière.
7
PAC : Politique Agricole Commune.
Références et sources de données
 Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière (CNIEL), France (2014).
L’économie laitière en chiffres.
 MARHP. Direction Générale des Etudes et du Développement Agricole (DGEDA).
 International Farm Comparison Network (IFCN), Dairy Report 20.
 Institut National de la Statistique (INS).
 Groupement Interprofessionnel des Viandes Rouges et du Lait (GIVLait).
 Office de l’Elevage et desPâturages (OEP).
 Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP).
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Lesystème d’alerte européen pour les denrées alimentaires (RASFF)
Quelle frontière entre la garantie de la sécurité sanitaire des alimentset la
protection des échanges ?
٘ٓ‫ٔ٘ يف العامل ّاملتأتٔ٘ خاص٘ مً البلداٌ اليامٔ٘ بْضع معآري صازم٘ لضناٌ ضالم٘ األغر‬ٜ‫قاو اإلحتاد األّزّبٕ باعتبازِ املْزد األّل للنْاد الػرا‬
‫) ميهً مً تبادل املعلْمات بطسٓك٘ ضسٓع٘ ّؾعال٘ بني مجٔع الدّل‬RASFF ( ‫ ىظاو إىراز ضسٓع لألغرٓ٘ ّاألعالف‬ٛ‫املْزدٗ ّذلو عرب إزضا‬
‫ ّمً خالل ٍرا اليظاو ٓته‬.ٕ‫ الصخ٘ ّميعَا مً الدخْل إىل اإلحتاد األّزّب‬ٙ‫األّزّبٔ٘ يف حال٘ ّجْد أٖ ىْع مً املداطس اليت حتتَْٓا ٍرِ املْاد عل‬
٘‫ صخ‬ٙ‫إلبالؽ مجٔع املسانص اذتدّدٓ٘ لسؾض ميتْج معني يف حال٘ إثبات خطسِ عل‬
‫ اذتدّد‬ْٚ‫ مطت‬ٙ‫حتدٓد أزبع٘ أىْاع مً االىرازات عل‬
.‫املطتَلو‬
ً‫ اذتدّد ّحتتل تسنٔا املستب٘ األّىل م‬ْٚ‫ مطت‬ٙ‫ إغعازا خيص ارتضس ّالػالل املْزدٗ عل‬620 )RASFF( ‫ ىظاو اإلىراز‬ٙ‫ تلك‬،2014 ٘‫خالل ضي‬
.%2,3 ٘‫) بٔينا تصيـ تْىظ مً البلداٌ األقل عددا بيطب‬% 22,1 ٘‫ إىراز مً مجل٘ اإلىرازات أٖ بيطب‬137( ‫حٔح عدد اإلىرازات‬
‫ مسع٘ املْاد املْزدٗ ّالبلداٌ املتأتٔ٘ ميَا ٍّْ ما جيعل التطابل مع‬ٙ‫ٍّيا جتدز اإلغازٗ إىل األثس البالؼ ليظاو اإلىراز الطسٓع لألغرٓ٘ ّاألعالف عل‬
٘ٔ‫ بني اذتدّد املْضْع‬،‫نا‬ٜ‫ قا‬ٙ‫ إال أٌ ادتدل ٓبك‬.٘ٔ‫ٍرِ املعآري ّّضع أىظن٘ ؾعال٘ للجْدٗ ّالطالم٘ مً أٍه التخدٓات اليت تعرتض البلداٌ اليام‬
ً‫ٔ٘ أماو صادزات البلداٌ اليامٔ٘ م‬ٜ‫ ّالتْجُ حنْ اعتناد ىْع مً اذتْاجص الػري جبا‬،٘ٔ‫ٔ٘ مً ىاح‬ٜ‫املنهً اعتبازٍا لضناٌ حؿظ الطالم٘ الػرا‬
.ٚ‫ىاحٔ٘ أخس‬
Le
commerce et la distribution des
denrées alimentaires et des aliments se
En effet, s’assurer de la salubrité des
- Des
aliments, constitue une problématique
lorsqu'un risque est identifié sans
notifications
d'information
publique fondamentale.
besoin d'une action commune
sont mondialisés dans un contexte qui ne
Nonobstant,
normes
- Des notifications de rejet à la
cesse
paysage
européennes sont considérées parmi les
frontière, introduites en 2008, pour
économique où la sécurisation sanitaire
plus efficaces, elles s’avèrent plus strictes
signaler les produits des pays tiers
des aliments s’impose.
par
qui ont été interdits d'entrée dans
L’Union Européenne, premier importateur
internationaux.
mondial de produits alimentaires, dont
Le
des
- Des actualités qui regroupent des
plus de la moitié provient des pays en
informations rapidement et efficacement
renseignements relatifs à la sécurité
développement, a mis en place des
entre les autorités et les organisations
sanitaire des aliments, n’ayant pas
normes de plus en plus strictes, en vue de
européennes en cas d’identification d’un
fait l’objet d’alerte ou d’information,
garantir la sécurité sanitaire des aliments
risque pour la santé et d’empêcher
mais d’utilité pour les autorités de
pour les consommateurs européens. C’est
l’entrée
contrôle.
dans ce cadre qu’a été établi un système
provenant de pays tiers. En effet, au
d’alerte
for
moyen de ce système quatre types de
Food and Feed, ou RASFF) en vue
notifications frontalières sont établies afin
d’informer en cas de détection sur le
d’informer
marché,
frontières lorsqu’un produit est rejeté par
résidus
dangereux pour la santé et pouvoir ainsi
l’un d’entre eux :
mycotoxine.
prendre de façon prompte des mesures
- Des notifications d'alerte lorsqu'il y a un
ciblées et correctrices.
risque sérieux sur un produit
de
remodeler
rapide
de
le
(RapidAlertSystem
produits
potentiellement
Observatoire National de l’Agriculture
même
rapport
RASFF
à
les
d’autres
standards
l'Union Européenne
permet
de
si
d’échanger
produits
l’ensemble
contaminés
des
postes
Les
notifications
d'alerte,
d'informations ou de refus à la
frontière sont généralement dues à
la présence de micro-organismes
pathogènes, de métaux lourds, de
de
pesticides
ou
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5 D'INFORMATIONS
BULLETIN
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Dans le cas de résidus de pesticides ayant dépassé les
Le schéma numéro 1 résume le fonctionnement
limites maximales de résidus (LMR) 324 alertes se sont
du système RASFF.
produites. Le pays qui a eu le plus grand nombre
d’incidents dans cette catégorie est également la
Turquie avec 61 alertes, suivi par l'Egypte avec 29. Un
nombre beaucoup moins important d’incidents a été
enregistré pour le Maroc, l’Espagne et la Tunisie avec
5 incidents. Pour la Tunisie, les notifications ont touché
les dattes et l’artichaut.
Au
cours
du
mois
de
janvier
2015, le
système
RASFF a reçu des pays impliqués, un total de 66
notifications pour divers incidents. La Turquie a été le
pays qui a fait l’objet de
plus de notifications (18
notifications), elle a été suivie par l'Egypte avec 10
notifications et l'Inde avec 9 notifications. Avec quatre
incidents il y a la Tunisie, la Chine et le Nigeria, suivis du
Viêtnam avec trois incidents.
Dans
le
cas
des
LMR,
34
alertes
ont
été
générées. L’Egypte est en tête de liste pour cette
Source : Adapté à partir du portail de l’UE sur la sécurité
catégorie avec 10 alertes, suivie par la Turquie avec 6,
alimentaire (ec.europa.eu/food/safety/rasff)
l’Inde avec 5, le Nigéria avec 4, le Vietnam et le Kenya
Une lecture dans les dernières alertes
2014-2015
Durant l’année 2014, le système RASFF a reçu des pays
impliqués un total de 620
notifications pour divers
incidents à l'entrée des fruits et légumes aux
pays
membres de l'Union Européenne (UE) en provenance
des
pays
tiers
ou
pays
membres
de
la Pologne, la Thaïlande et le Brésil.
La lecture de ce constat met en relief l’effet que
peuvent avoir les mesures non tarifaires (MNT) sur les
exportations des pays en développement. En effet,
l’application des règlements de l’UE ne s’avère pas
exempte
d’impact
sous
la
forme
d’effets
de
l’UE
réputation. Les notifications enregistrées par le système
même.Tableau 1 : Nombre de notifications pour les
RASFF dénotent d’un niveau de sensibilité à l’égard de
différents pays en 2014
la réputation d’un produit, d’un secteur ou d’une
Pays
des
avec deux et une incidence pour la Tunisie, la Chine,
Nombrede
notifications
Pourcentage
(%)
Turquie
137
22.1
Inde
Thaïlande
Chine
Niger
Egypte
Républiquedominicaine
Kenya
Bangladesh et Espagne
Belgique et Vietnam
Tunisie et Ouzbékistan
Pologne et le Pérou
49
33
32
31
29
25
20
16
15
14
12
7.9
5.3
5.2
5
4.7
4
3.2
2.6
2.4
2.3
1.9
Cambodge
11
1.8
Argentine et Corée du
Sud
Italie
Maroc
Total
10
1.6
8
7
620
1.3
1.1
région
mesures
donnée.
non
Néanmoins,
tarifaires
prend
si
l’application
une
des
certaineforme
abusive, elle perdrait de son argumentaire comme
garantie de sécurité sanitaire et serait plus interprétée
comme étant une barrière non tarifaire. Dans ce
contexte, la conformité à ces normes constitue un défi
majeurpour les pays de la rive Sud de la Méditerranée,
appelés à mettre à niveau leur capacité à se
conformer aux exigencessanitaires.
Source :Nos calculs à partir de Hortitechnews
(www.HortiTechnews.com)
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La réforme de la politiqueagricole commune (PAC) 2014-2020 :
quels enseignements pour la Tunisie ?
٘‫ مجل٘ مً التخد ٖات خاص‬ٙ‫ تطْزات عدٓدٗ لتتدط‬PAC ٕ‫ غَدت الظ ٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن٘ لالحتاد االّزّب‬،1962 ٘‫ـَا يف ضي‬ٜ ‫مير إىػا‬
٘‫ مير ضي‬،٘‫ دخل ؾالحٕ ّتأمني تصّ ٖد املْاد الؿالح ـٕٗ بأضعاز معكْل٘ ّقد اجنس عً ھذِ الظٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن‬ْٚ‫حتظیٌ اإلىتاجـٔـٗ ّضناٌ مطت‬
‫ إىل مياؾط٘ ؽ ٓس‬ٚ‫ض يف اإلىتاج ل ٖؾْم العسض الطلب يف العد ٖد مً امليتجات ؾهاٌ االجتاِ حنْ تطْ ٖز الصادزات مً خالل الدعه مما أد‬ٜ‫ ؾا‬،1970
‫ مت اإلعالٌ عً مػسّع إصالحٕ یھدف إىل مساجع٘ إضياد‬2013 ٘‫ ّيف ضي‬. ٖٗ ‫عادل٘ بًٓ امليتجات الؿالح ٖٗ األّزّبٖٗ املصدزٗ ّميتجات البل ـداٌ الياو‬
ًٓ‫ حمْز‬ٙ‫ لتصبح الظ ٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن٘ مستهصٗ عل‬،ٖٗ‫ٖف‬
‫ّتْجُٔ أمجل للدعه بطسٓك٘ عادل٘ مع تجنني اؾضل للننتلهات العام٘ ّالس‬
. ٖٗ‫ٍّناعٖاض٘ دعه الطْم ّالدخل مبا يف ذلو مً إحاط٘ بالطْم ّإعادٗ تْاشٌ املياؾط٘ بًٓ الؿالح ّباقٕ املتدخلًٓ ّالتيه ٖٗ الس ٖف‬
ُ‫ً ناٌ متْاصال ؾإى‬ٝ‫ ؾإٌ دعه االحتاد االّزّبٕ للؿالح٘ ّل‬. ‫ٗ لْاقع قطاع الؿالح٘ يف البلداٌ املتطْزٗ ّاليامٔ٘ ٓربش تبآً نبري يف ضٔاضاتَا‬ٛ‫ّيف قسا‬
. ِ‫ٓتجُ حنْ غهل مْحد ّأبطط مع تساجع ىطيب ملطتْا‬
‫ الكطاع‬ٙ‫ تأثري املساجعات االخريٗ للظٖاض٘ الؿالح ٖٗ املػرتن٘ لالحتاد االّزّبٕ عل‬ٚ ‫ األٍنٔ٘ الالشم٘ لتخلٔل مد‬ٛ‫ّجتدز االغازٗ اىُ ٓتْجب علٔيا إٓال‬
.ٕ‫الؿالحٕ التْىط‬
Depuis sa mise en place en 1962, la PAC
a dû beaucoup évoluer pour faire face
aux défis auxquels elle était confrontée,
d'abord améliorer la productivité de
l’agriculture, assurer un niveau de vie
équitable pour la population agricole,
garantir
la
sécurité
des
approvisionnements des marchés à des
prix
raisonnables
déséquilibres
et
maîtriser
commerciaux.
Dès
les
les
années 70, l’offre est devenue supérieure
à
la
demande pour
de
nombreux
produits. L’Union Européenne a ainsi pu
développer ses exportations de produits
agricoles à travers des subventions pour
écouler les excédents de production, ce
qui
a
occasionné
une
des
produits
déloyale
concurrence
agricoles
européens exportés notamment ceux
provenant des pays en développement
tels que la Tunisie.
Des réformes se sont succédées depuis la
réorientation
de
la
PAC
en
1992.
Lapériode qui a suivi a été marquée par
Observatoire National de l’Agriculture
un changement de logique et l’usage
regard de préoccupationpour les
d’instruments
biens publics ruraux et les zones
nouveaux
à
savoir
l’orientation vers le marché, les aides
rurales fragiles.
compensatoires aux cultures arables, le
Un projet de réforme s’est déclenché
gel de terres, etc., dont l’évolution a été
en 2013, impliquant une refonte de la
influencée par la pression des grands
PAC,
exportateurs traduite dans l’accord de
proposait un meilleur fondement et
Marrakech
une
portant
sur
de l’Organisation
la
création
la
logique
réorganisation
déclarée
des
aides,
du
davantage de prise en compte des
Commerce (OMC). Cette réorientation
biens publics et ruraux, un meilleur
n’a
exempte d’effets pervers
ciblage des aides, une répartition
suite au maintien des incitations par les
moins inégale et une orientation par
prix, le couplage des aides, dont le
le marché, mais au devant affronter
plafonnement a été modifié, mais des
des
excédents
réforméedevient
pas été
réduits
Mondiale
dont
et
des
marchés
défaillances.
Ainsi,
la
PAC
remodelée
mais
rééquilibrés. Il s’en est suivi une régression
maintenue autour des deux piliers : i)
de la régulation des prix de marché, le
le premier porte sur une politique de
maintien d’un soutien important mais par
soutien au marché et aux revenus et
des
ii)
aides
directes
découplées
des
le
deuxième
porte
sur
le
production liées à la terre, une meilleure
développement
prise
objectifs
paiements directs deviennent plus
environnementaux, une réaffirmation du
ciblés sur objectifs et verdissement,
développement territorial, un regain de
avec uneoptique de redistribution,
place des mécanismes de marché et un
deconvergence
en
compte
des
rural.
Ainsi,
etde
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BULLETIN
RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS
plafonnement,mais qui est rehausséen
Néanmoins, la part relative allouée au
Ainsi, il est d’utilité d’œuvrer une vision
fonction
de
l’emploi
salarial.
Ceci
soutien de l’agriculture dans le budget de
générale
comprend aussi des mesures de marché,
la
instaurant des principes de politiques
qui
diminuer.
s’adressant
marchés (maintien de filets de sécurité,
Une lecture comparée entre la Tunisie et
demarché (biens publics, externalités,
atténuation des risques à travers des
l’UE fait ressortir aussi les enjeux des
absence de concurrence, etc.) et des
fonds de mutualisation et des fonds
politiques
institutions
anticrises) ainsi que le rééquilibrage de la
l’agriculture et l’environnement. Même si
gouvernance et à l’amélioration du
concurrence entre les agriculteurs et
la qualité
de
processus de décision publique. De
l’aval. Cependant, la réforme qui revient
protection
des
naturelles
même, un dispositif d’évaluation et de
à maintenir les deux piliers, pose un
représentent des biens publics, dans les
suivi de la politique agricole s’avère
problème dans la distinction entre les
deux cas, ils se trouvent peu défendus par
nécessaire
deux, leurs fonctions qui est devenue
l’action collective, comparativement, au
décideurs en matière d’instruments de
difficile et ambiguë dans le texte, car
contexte européen où l’environnement
politiques et d’évaluer leurs impacts
l’opposition
constitue
sur le développement du secteur.
impliquent
un
encadrement
entre
des
marchés
et
Commission
Européenne
sur
tend
l’interaction
à
entre
l’environnement et la
ressources
un bien supérieur
dont la
développement rural s’éloigne parfois de
demande croit avec le revenu. Or, le
la réalité. D’autant plus, les deux piliers
contexte tunisien renvoie à la croissance
comprennent
économique, qui, conjuguée à la sécurité
comme
des
objectifs
instruments
visant
l’environnement,
la
alimentaire,
suscite
une
place
première priorité,alors que la protection
revenus, la régulation des défaillances de
des ressources surgit plus en tant qu’enjeu
marché, etc.
pour soutenir le système productif. Par
Dans cette lecture, quels enseignements
ailleurs, il importe aussi d’examiner les
noter pour les pays en développement,
enjeux et les risques liés à ce remodelage
en particulier pour la Tunisie ? Bien que les
de la PAC, à l’instar de l’abandon des
conditions naturelles et les contextes
quotas laitiers (2015) et des quotas de
macroéconomiques
différents,
sucre (2017)
pays
développement
l’opposition
classique
développement
agriculture
et
entre
(PED)
taxant
pays
en
leur
industrialisés
en
termes
de
l’échellenationale
nos
et
termes
de
orientations de la PAC, permet aussi
l’agriculture dans le PIB demeure plus
ressortir d’autres leçons en vue d’éclairer
élevée dans les PED. Sur le plan des
les décideurs lors de la formulation de
échanges, et même si la situation est
politiques
différente pour les produits de base,
d’évolution, la PAC est en voie de cesser
céréales, viandes, avec une position
d’être multiforme s’oriente de plus en plus
d’exportateur net pour l’UE et importateur
vers des mécanismes de soutien simples
net pour la Tunisie, les deux subissent une
et
politique dont la facture s’avère lourde
uniquement
(Mahé,
2012)1.
en
vue
à
la
lecture
uniques,
dans
ces
agricoles.
qui
à
ne
la
nouvelles
En
se
termes
limitent
production,
pas
mais
s’adressant à tout le marché à travers la
régulation.
1
Mahé, L.P. (2012). La continuelle réforme
de la PAC : Quels enseignements ?
Sustainmed Workshop, Juillet 2012, INAT,
Tunis. Tunisie.
Observatoire National de l’Agriculture
bonne
d’éclairer
distorsion des échanges commerciaux.
pertinence,
part
favorables
en
défaillances
de
Une
la
aux
à
subventionnant la leur, a son degré de
quoique
public
de
filières
en
l’intérêt
de
différenciation spatiale ou territoriale, les
soient
de
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Notes de lecture
Cette rubrique se donne pour objectif de faire connaitre à un public large intéressé, des
contributions marquantes dans le domaine de l’agriculture et des politiques agricoles et ce
dans un esprit d’échange et de réflexion, à partir de nouvelles parutions : ouvrages,
documents de travail, etc., récemment parus et susceptibles d’enrichir les connaissances et la
compréhension et susciter de la réflexion autour de questions pertinentes.
Banque Africaine de Développement (2015). Volume du commerce et
croissance économique dans la région MENA : biens ou services ? Document
de travail.
Ce document de travail publié par la
Les analyses empiriques conduites, à travers
du
Banque Africaine de Développement,
des régressions, impliquant des variables
l’optimisation de l’environnement des
paru en février 2015 dans la série sur les
d’ordre macroéconomique, montrent que
affaires et les transports, les services
notes de politiques en Afrique du Nord,
l’ouverture de la politique commerciale et
bancaires et financiers, les secteurs de
examine une question aussi importante
l’augmentation des volumes des échanges
l’énergie et du tourisme, ainsi que
qu’opportune pour la région, à savoir les
ont stimulé la croissance économique dans
l’information
effets du commerce des biens et services
la région. Toutefois, les divers obstacles et
télécommunications.
sur la croissance du PIB.
contraintes qui entravent les échanges de
Les auteurs soulignent par ailleurs que
Le rapport présenté souligne le fait que
services
la plupart des services fournis par le
les barrières commerciales, relativement
l’impact sur la croissance.
secteur public s’avèrent inefficaces et
importantes dans la région, ont un effet
Entre autres recommandations pour doper
les services de base essentiels ont
négatif, non seulement sur le commerce
le
et leurs
uncoût élevé. Combinés, ces facteurs
des services mais aussi sur la compétitivité
exportations,
note
ne font que renchérir le coût des
du
est
économique préconise de procéder à des
exportations des pays de la région
d’autant plus vrai que certains services à
réformes réglementaires afin de réduire les
MENA, freinant par conséquent le
l’instar
et
barrières commercialesnotamment dans les
développement du commerce.
télécommunications, ainsi que les services
pays d’Afrique du Nord. Ceci est de nature
financiers complètent la production et
à améliorer lefonctionnement
secteur
manufacturier.
des
Ceci
transports
en
commerce
limitent
dans
cette
considérablement
ces
pays
nouvelle
secteur
des
services via
et
l’exportation des biens.
Observatoire National de l’Agriculture
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9 D'INFORMATIONS
BULLETIN
RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS
Perspectives agricoles de
l’Organisation de Coopération et de
Développement Economiques (OCDE) et de l’Organisation des Nations Unies
pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) 2014-2023.
Publié en 2014, ce document est le fruit
de l’OCDE et de la FAO période 2014-
période 2014-20, la réforme de la
de la collaboration entre l’Organisation
2023 avec en toile de fond, des marchés
politique agricole japonaise après
de la Coopération et de Développement
agricoles très turbulents en 2014-2015.
2014, une nouvelle loi agricole aux
Economiques (OCDE) et l’Organisation
Dans ce document, un chapitre est
États-Unis en 2014, la transformation
des Nations Unies pour l’Alimentation et
consacré aux
de l’agriculture en Inde, la hausse
l’Agriculture (FAO).
indienne et de ses progrès. Il traite des
des
les
perspectives et défis de la prochaine
alimentaires, etc.
projections de référence qu’il présente
décennie pour nourrir l’Inde puissance
Il
ainsi que par les perspectives agricoles en
montante
envisageables
général dans le but de présenter un
croissance.
l’Afrique de l’Ouest, les révolutions
scénario plausible de ce qui pourrait
Le chapitre sur les biocarburants a étudié
verte
advenir ultérieurement compte tenu des
la situation du secteur à travers les
infranationales
hypothèses
retenues
des
tendances des marchés et les difficultés
biocarburants, les défis et possibilités
agrégats
macroéconomiques,
de
existantes avant de conclure par les
pour le secteur laitier chinois, le lait et
despolitiques
principales perspectives pour les pays de
les produits laitiers dans l’alimentation
l’OCDE.
humaine etc.
La même démarche a été adoptée
En annexe sont présentés un grand
concernant les autres produits non moins
nombre
stratégiques
portant sur la classification des pays
Ce
document
l’orientation
se
distingue
au
actuelle
par
sujet
agricoles et commerciales, des conditions
météorologiques, des tendances lourdes
de la productivité et de
l’évolution
desmarchés internationaux.
Les projections décrites et analysées dans
cette
publication
sont
celles
de
la
production, de la consommation, des
stocks, des échanges et des prix des
différents
produits
agricoles
pour
la
période comprise entre 2014 et 2023.
Elles sont établies pour chaque produit
puis
soumises
d’experts
à
l’examen
internationaux
avant
critique
d’être
parachevées et publiées dans ce rapport
d’où l’importance de cette publication.
Cette publication débute par une vue
d’ensemble des Perspectives agricoles
Observatoire National de l’Agriculture
résultats de l’agriculture
avec
une
population
en
à savoir les céréales, les
oléagineux et leurs dérivés, le sucre, la
importations
cite
de
produits
les
solutions
également
et
pour
blanche,
de
de
les
les
pays
politiques
soutien
tableaux
de
dont
aux
celui
développés et en développement.
viande, les poissons et fruits de mer, les
produits laitiers et le coton.
Enfin ce document fait référence à
plusieurs
réalités
économiques
contemporaines notamment :
L’évolution des marchés des produits
alimentaires,
l’amélioration
de
la
productivité agricole, les stocks et la
sécurité
problèmes
alimentaire
et
faits
en
Chine,
nouveaux
Source
:
OCDE/Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture
(2014),
Perspectives
agricoles de l’OCDE et de la FAO 2014,
Éditions OCDE.
dx.doi.org/10.1787/agr_outlook-2014-fr
les
dans
lesecteur des engrais azotés, la politique
agricole commune (PAC)pour la
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Les rendez-vous
Cette rubrique vous propose les dates des évènements des prochains mois (congrès,
colloques, séminaires, foires, etc.) en Tunisie et à l’étranger.
«3èmes Journées Scientifiques de l'Institut National
Agronomique de Tunisie»
From Tradtional to Future Trends in Food Technology
Tunis, 28-29 Mai 2015
L’INAT (Institut National Agronomique de Tunisie)
organise les 28 et 29 Mai 2015 à Tunis, les 3èmes
Journées
Scientifiques
de
l’INAT
dans
une
thématique Agroalimentaire: "Fromtraditional to
future trends in Food Technology".
Les thèmes abordés seraient les suivants :
· Nutrition & Fonctionnalité
· Procédés & Bioprocédés, Emballage
·Comportement du consommateur et évaluation
sensorielle
Au programme de cette rencontre, qui s’adresse
· Qualité & Sécurité des Aliments
aux
· Valorisation des Ressources non traditionnelles
enseignants,
aux
chercheurs
et
aux
professionnels des différents secteurs de l’agroalimentaire, des interventions relatives :
Veuillez consulter le site Internet pour la soumission
· A l’état des lieux des secteurs Agroalimentaires
de votre résumé et pour toutes les informations.
en Tunisie.
·A
des
synthèses
sur
des
connaissances
http://www.jnsciences.org/welcome-to-js-inat-2015
scientifiques actuelles liées à des thématiques de
l’agroalimentaire.
· A des travaux de recherches exposés par des
chercheurs
dans
le
domaine
de
l’agro-
alimentaire. Des articlesseront sélectionnés pour
publication dans un numéro spécial édité par un
journal international Journal of New Sciences
avec un global impact factor de 0,4.
Les manifestations
L'Institut des régions arides (IRA). Tunisie. Conférence internationale sur : «La gestion intégrée des ressources en
terres et en eau dans les zones arides au changement climatique. Ile de Djerba du 11au14 mai 2015.
http://www.ildac2015.tn/theme.php#1
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BULLETIN
RÉSERVÉ AUX EMPLOYÉS
Les Salons internationaux
Du 29avril au 03mai 2015
Portugal/AGROPECRUZ. Salon National de l’Agriculture. Lisbonne.
Du 29 avril au 03 mai 2015
Maroc/AGRIKEXPO WEST AFRICA. Salon de l'Agriculture pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Bassin de l’Agdal,
SahrijSouani Meknès.
Mai 2015
Algérie/FIARA. Foire Internationale de l'Agriculture et des Ressources Animales. Palais des Expositions d’Alger.
Du 09au 17mai 2015
France /A FESTA DI L'OLIU NOVU. Foire annuelle de l'huile d'olive nouvelle. Parc des expositions de Bordeaux-Lac.
Du 03 au 07 juin 2015
Portugal/ The Blue week. Lisbonne. (Forum bleu, Réunion ministérielle et Sommet mondial de l’Océan).
Du 09 au 11 juin 2015
Allemagne/ AGRO. Salon Professionnel International de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'Alimentation du Bétail.
Exhibition Centre, Cologne.
Du 11 au 14 juin 2015
Espagne/AGRIUMBRIA. Foire de l’Agriculture. FeiraInternacional de Galicia.
Du 30 novembre au 11 décembre 2015
France/21stConference of the Parties on Climate Change.
Observatoire National de
l’Agriculture
30 Rue Alain Savary, 1002 Tunis
Site Web: http://www.onagri.tn
Téléphone (+216) 71-801-055/478
Télécopie : (+216) 71-785-127
E-mail : [email protected]
Observatoire National de l’Agriculture
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