CP sondage 1 - SDE Marseille PACA 2016

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CP sondage 1 - SDE Marseille PACA 2016
Communiqué
Paris, le 24 octobre 2016
Les Français, la création d’entreprise et le travail indépendant
Observatoire de l’Auto-Entrepreneuriat OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs
avec le soutien de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires
à l’occasion du 2ème Salon des Entrepreneurs Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur
Les 18-34 ans, une génération d’entrepreneurs ?
Alors que les derniers chiffres publiés par l'INSEE* montrent que près d'une création sur deux se fait en
auto-entreprise et que 54% de ceux qui démarrent en font leur activité principale, l’Observatoire de l’AutoEntrepreneuriat* confirme cette tendance, beaucoup plus marquée chez les 18-34 ans.
LES JEUNES, MAJORITAIREMENT ATTIRÉS PAR LE TRAVAIL INDÉPENDANT
L'envie de créer des Français, bien qu’en léger recul par rapport à janvier 2016 (où une hausse sans
précédent avait été enregistrée), reste avec 30% à un très haut niveau. On constate également que les
projets sont plus concrets et à court terme puisque les Français qui envisagent de créer ou de reprendre
une entreprise sont 47% à les envisager à moins de deux ans (+13 points1 par rapport à janvier 2016) et
que leur niveau de préparation lui aussi s’améliore (+11 points1 par rapport à janvier 2016).
Mais c’est l’envie de créer des jeunes générations qui constitue le fait le plus marquant de l’étude,
atteignant des niveaux records chez les 18-24 ans. 62% d’entre eux ont envie de créer leur entreprise,
d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte, 46% chez les 25-34 ans.
Au chapitre des statuts envisagés, ils sont beaucoup plus nombreux que leurs aînés à envisager
l’auto-entrepreneuriat et la multi-activité : 37% des jeunes âgés de moins de 35 ans déclarent vouloir
s’orienter vers le statut d’auto-entrepreneur/indépendant, pour en moyenne 26% des actifs.
Ces projections viennent confirmer les chiffres INSEE² sur les créations 2014 : les moins de 30 ans sont
plus présents parmi les auto-entrepreneurs immatriculés en 2014 (30% après 27% en 2010 et 25% des
créateurs individuels classiques de 2014).
Pour François Hurel, Président de l’Union des Auto-Entrepreneurs « On assiste à une révolution du
travail. La vision, les attentes et les projets des jeunes en matière d’évolution professionnelle n’ont rien
en commun avec ceux des générations précédentes. La pluri-activité, l’aménagement des rythmes de
travail, l’essor du collaboratif mais aussi une forme de rejet du salariat que le chômage a contribué à
faire émerger… sont autant d’aiguillons de cette révolution ».
LE REGARD DES FRANÇAIS SUR LES AUTO-ENTREPRENEURS CHANGE
Les auto-entrepreneurs sont rentrés dans la vie des Français : 30% des Français ont eu recours à un
auto-entrepreneur (+11 points depuis novembre 2015), 26% à une plateforme collaborative faisant
appel à des auto-entrepreneurs (transport, livraison de nourriture, Amazon, etc. ...). 39% des jeunes
âgés de 18 à 24 ans et, plus largement, 31% des jeunes de moins de 35 ans y ont eu recours. Au total,
42% des Français ont déjà eu recours à un auto-entrepreneur de manière directe ou indirecte via
une plateforme collaborative, 46% des jeunes de 18 à 24 ans.
Cette proximité de la population avec les auto-entrepreneurs, à laquelle s’ajoute le fait que 2 millions
d’actifs sont passés eux-mêmes par ce statut, expliquent sans doute l’image positive qu’en ont les
Français. Les deux opinions qui se détachent sur l'auto-entrepreneuriat illustrent ainsi les deux facettes
du régime, à la fois opportunité de sortir du chômage, d'exercer une activité (86%) et tremplin vers la
création d'entreprise, moyen de tester un marché (84%).
Parmi les moteurs du choix de ce statut, arrive en tête la souplesse dans la gestion de ses tâches
(possibilité de cumuler plusieurs activités...) pour 44%, devant l'absence de système hiérarchique
(43%), la simplicité d'accéder à ce régime et de devenir indépendant (39%), le pourcentage des
cotisations sociales à payer uniquement sur le chiffre d'affaires encaissé (36%). 17% citent l’absence
de monotonie (20% parmi les moins de 35 ans, dont 21% parmi les 25-34 ans) et 15% la capacité de ce
régime à s'inscrire dans les nouveaux modes de consommation et d'achats en ligne (20% parmi les
jeunes âgés de 18 à 24 ans).
L’AUTO-ENTREPRISE AU CŒUR DES DÉBATS : QUELLES PERSPECTIVES ?
L’auto-entreprise est au cœur de deux débats d’actualité sur lesquels l’enquête a fait un focus : l’accès
des auto-entrepreneurs à certains secteurs et les mises en cause des plateformes ayant recours aux
indépendants.
Une très large majorité de Français (85%) est favorable à ce que le secteur de l'artisanat s'ouvre au
travail indépendant (90% chez les 18-24 ans, 86% chez les 25-34 ans, 88% des moins de 35 ans), mais
aussi d'autres secteurs auxquels on pense moins et qui commencent à être investis pas ces
indépendants : les secteurs des activités de sport et nature (coach sportif, entraîneurs,
accompagnateurs, professeurs, animateurs...) et de tourisme (guides interprètes, chambres d'hôtes,
activités touristiques) cités tous deux par 83% des personnes interrogées, mais aussi le secteur social
(éducateurs spécialisés, assistantes sociales …) cité par 63%.
Sur le sujet du recours par les plateformes de services sur internet (Uber par exemple) au travail
indépendant, une majorité de Français estime que l'on ne traite pas le vrai problème en attaquant en justice
ces plateformes sur le motif de salariat déguisé. Ils pensent à 55% qu'il faudrait procéder à une
convergence de notre protection sociale pour permettre aux travailleurs indépendants d’être aussi bien
protégés que des salariés. 12% des Français désapprouvent clairement ces actions en justice et estiment
que ces groupes permettent à de nombreuses personnes de créer de l'activité (18% des moins de 35 ans).
C’est d’ailleurs dans ce domaine que se situent les principaux axes d’amélioration du régime. Si les
Français pointent à 52% l'incertitude sur le revenu et à 43% la lourdeur administrative comme les
deux premiers freins, ils sont 36% à déplorer que le statut ne soit pas suffisamment reconnu et rende
plus difficile l’accès au logement, l’obtention d’un crédit ou l’ouverture d’un compte bancaire, juste
avant l'absence de couverture chômage (pour 34%).
Pour François Hurel « Résumer l’auto-entrepreneuriat au travail via les plateformes est une erreur.
D’abord parce que l’économie collaborative ne se limite heureusement pas aux plateformes qui fixent
les tarifs. Ensuite parce que l’auto-entreprise est un statut qui fédère les projets les plus divers, dont
environ un tiers servent de tremplin à des créations de société. Dans ce cadre, vouloir traiter la question
de la protection sociale à travers les plateformes est un non-sens ».
Sources :
1
Sondage OpinionWay pour l’UAE à l’occasion du Salon des Entrepreneurs de Paris 2016
² Chiffres INSEE 2016 sur les auto-entrepreneurs immatriculés en 2014
MÉTHODOLOGIE
Sondage réalisé auprès d’un échantillon de 1040 Français, représentatif de la population française âgée
de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, interrogés par Internet, sur système CAWI, entre le 20
et le 22 septembre 2016.
Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage
OpinionWay réalisé pour l’UAE et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l’occasion du Salon des
Entrepreneurs Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur ».
À PROPOS DE L’UNION DES AUTO-ENTREPRENEURS
Organisation reconnue par les Pouvoirs Publics, l'UAE a pour mission de promouvoir et de défendre le régime de
l'auto-entrepreneur et d'accompagner ces derniers tout au long de leur projet, de l'installation au développement.
L'UAE assure gratuitement la diffusion des connaissances en mettant à la disposition de tous les auto-entrepreneurs
une série d'informations et de services proposés par plusieurs partenaires officiels (CCI France, Fondation Le RochLes Mousquetaires, APCE, CIC, CSOEC, RAM, SAGE, Groupe La Poste) via son site web (www.union-autoentrepreneurs.com) et également via son programme d’accompagnement « le Pass UAE » et ses actions de proximité
en région. Inspiration à poursuivre sur : http://www.union-auto-entrepreneurs.com/qui-sommes-nous
À PROPOS DU SALON DES ENTREPRENEURS
Dédié à l’accompagnement et au développement des entreprises (création, reprise, franchise, développement,
financements, innovation, transmission…), le Salon des Entrepreneurs est le plus grand rassemblement de
créateurs, startups et chefs d’entreprises en Europe.
À la fois révélateur des nouvelles tendances entrepreneuriales et véritable outil pratique pour les dirigeants
d’entreprises, le Salon des Entrepreneurs propose également un formidable espace de rencontres et d’échanges
qui favorise chaque année la naissance, le développement et la croissance de nombreuses entreprises.
Le Salon des Entrepreneurs compte désormais 4 rendez-vous annuels qui accueillent plus de 100 000 visiteurs :
en février à PARIS, en juin à LYON, en octobre à MARSEILLE et en novembre à NANTES.
LE SALON DES ENTREPRENEURS MARSEILLE PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR 2016
26 & 27 octobre 2016
Palais des Congrès / Marseille Chanot
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8 000 visiteurs attendus
110 partenaires et exposants (4 villages thématiques)
100 conférences techniques & ateliers pratiques
20 animations & espaces conseils thématiques
7 temps forts & débats d’actualité
100 personnalités économiques, politiques et institutionnelles
Adresse : Rond-point du Prado 13008 Marseille
Horaires : de 9h à 18h30 le mercredi / de 9h à 18h00 le jeudi
Fermeture de l'accueil visiteur 30 min. avant l'horaire indiqué.
Programme complet & inscriptions sur www.salondesentrepreneurs.com
Contacts Salons des Entrepreneurs & accréditations :
Contacts Union des Auto-Entrepreneurs :
Florence Gillier Communication
Virginie BELLOIR : [email protected] - 01 41 18 85 55
Valérie HACKENHEIMER : [email protected]
Agence IMédia
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