Profil de Créateurs/Repreneurs haut-normands
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Profil de Créateurs/Repreneurs haut-normands
Édition 2012 Observatoire Régional DES PORTEURS DE PROJETS Création drawup.fr Profil des créateurs/repreneurs haut-normands L’accompagnement et le rôle des CCI L es services de création et reprise d’entreprises du réseau Près de 9 porteurs de projets sur 10 n’ont pas d’expérience en tant qu’entrepreneur. haut-normand des CCI ont connu une activité soutenue sur l’année 2011. Porte d’entrée pour la création et la reprise d’activité en Haute-Normandie, les CCI ont reçu près de 4 800 porteurs de projets. L’organisation de réunions d’information collectives, sous forme de demi-journées, a rassemblé plus de 2 200 créateurs et repreneurs et la formation « 5 jours pour entreprendre » a recensé 220 participants. Ainsi, en 2011, le réseau haut-normand des CCI a accompagné 266 créations d’activité (ex nihilo), soit une création de plus de 900 emplois (chefs d’entreprise inclus). Dans le parcours de création ou reprise d’activité, la prise d’information sur les formalités de création ou reprise d’une entreprise constitue, en majorité, la première étape pour un porteur de projets ; la recherche des aides possibles étant l’étape suivante. Parmi les personnes interrogées, 57 % ont déjà participé à des réunions d’information dans le réseau des CCI. En revanche, ils étaient 55 % à ne pas connaître, ou très mal, le réseau des CCI avant d’entamer leur démarche. Le porteur de projets : quel profil ? Sexe Si les hommes sont majoritaires dans les projets d’entreprenariat, les femmes représentent 43 % des candidats à la création ou la reprise d’une entreprise. Les porteurs de projets haut-normands sont relativement jeunes : un tiers d’entre eux a moins de 30 ans et plus de 64 % a moins de 40 ans. 61 % des personnes interrogées déclarent appartenir à un foyer de 3 personnes et plus. 57 % 43 % Homme Femme Portrait-Robot Homme âgé de moins de 40 ans, appartenant à un foyer de 3 personnes ou plus Titulaire d’un BAC + 2 ou plus, demandeur d’emploi indemnisé depuis 3 à 5 mois Sans expérience dans la création d’entreprise, il souhaite créer son activité seul, dans le secteur du commerce ou de la réparation sédentaire En réflexion depuis plus d’1 an sur son projet d’entreprise, le porteur de projets côtoie, dans son entourage, au moins un entrepreneur En plus d’un apport personnel de moins de 5 000 euros, le projet nécessite un apport complémentaire, assuré par un crédit Âge des porteurs de projets 12 % 33 % Moins de 30 ans Entre 30 et 50 ans Plus de 50 ans 55 % 1 Niveau d'études 18 % Sans diplôme 39 % CAP, BEP 43 % Plus de la moitié des porteurs de projets sont, a minima, détenteurs du baccalauréat, 39 % sont diplômés de l’enseignement supérieur. En majorité, ils sont sans emploi : près de 80 % d’entre eux sont demandeurs d’emploi. Pour le reste, un tiers est employé ou ouvrier. Déjà indépendants, les commerçants, artisans indépendants et chefs d’entreprise représentent 5 % des personnes ayant un projet de création ou de reprise. Niveau Bac 27 % Bac +2 et plus 16 % Situation socioprofessionelle 5% Sans emploi (étudiant, retraité, demandeur d'emploi...) 44 % 51 % Salarié La création ou la reprise d’entreprise représente une nouvelle expérience puisque 9 porteurs de projets sur 10 envisagent la création ou la reprise d’une entreprise pour la première fois. Chef d'entreprise, commerçant, profession libérale, agriculteur Quels sont les moteurs d’une création d’activité ? Pour 72 % des porteurs de projets, l’entreprenariat est perçu comme un facteur d’ascension sociale : deuxtiers des sondés envisagent une rémunération supérieure en cas de réalisation de leur projet. Au-delà d’une alternative au chômage ou au salariat, la création d’entreprise ou la reprise d’une activité semble être un moyen de vivre de sa passion, de se réaliser et d’assouvir un besoin d’indépendance. Et, dans 7 cas sur 10, le besoin d’indépendance se concrétise par la pleine utilisation de ses compétences ou la gestion de ses responsabilités. Représentation de la création d'entreprise 33 % 23 % 23 % 9% 6% 3% La possibilité de Prendre des La possibilité de Un moyen de Le goût, le vivre de sa besoin d'être gagner sa vie, risques, relever gagner plus passion, un des défis et les indépendant de travailler d'argent moyen de se réaliser mener au bout, un challenge Sortir du chômage 2% 1% Constituer un Une tradition, patrimoine une habitude familiale Représentation de l'indépendance 41 % 32 % 12 % 6% 2 Réaliser / Utiliser pleinement vos compétences Gérer vos responsabilités comme vous l'entendez N'avoir de compte à ne rendre à personne Ne plus être salarié 3% 3% 3% Travailler avec des gens que l'on apprécie Etre moins stressé Travailler seul ou en faible nombre L’environnement proche du porteur de projets joue un rôle certain dans la décision d’entreprendre : la majorité des porteurs de projets connaît au moins un entrepreneur dans son cercle familial et/ou amical. Présence d'entrepreneurs dans l'entourage Entrepreneurs dans les amis 62 % 38 % Oui Non Entrepreneurs dans la famille 58 % 42 % Quel projet d'entreprise ? Les activités de commerce et de services en général sont principalement convoitées par les futurs créateurs. Dans 84 % des cas, les porteurs de projet ciblent une clientèle de particuliers. Peu de caractéristiques différencient les hommes des femmes. Néanmoins, les porteuses de projets se dirigent davantage vers les secteurs de la santé et de l’éducation que leurs homologues masculins. Elles sont, en revanche, moins présentes sur celui des services aux entreprises, qui est envisagé par moins de 4 % des femmes contre 11,5 % chez les hommes. A ce stade, la nature de la création et le type d’entreprise choisi n’est pas encore totalement statué. Le statut juridique envisagé pour la future activité reste relativement incertain (plus d’un tiers des projets). Moins plébiscitée que la création, la reprise d’une entreprise existante ne concerne que 17 % des porteurs de projets interrogés. En grande majorité, les repreneurs ciblent une entreprise extérieure à leur environnement (85 %). L’hypothèse d’une création ou d’une reprise d’activité dans le cadre d’une franchise n’est choisie par aucun des sondés. Cependant une entrée en franchise ultérieure n’est pas exclue pour un quart des porteurs de projets. 6 % d’entre eux ont d’ailleurs une certitude quant au choix de cette formule dans le futur. Ce dernier est principalement motivé par la possibilité de bénéficier d’une image de marque reconnue, d’avantages en matière d’approvisionnement et de facilités commerciales. Enfin, si 58 % des porteurs de projets souhaitent créer seuls leur future activité, près des trois-quarts d’entre eux envisagent dans l’avenir la création d’au moins un emploi. Secteur envisagé pour la création Commerce et réparation sédentaire Hôtellerie Services aux particiliers Commerce ambulant Services aux entreprises BTP/Construction Transport Industrie Éducation/Formation Santé/Action sociale Immobilier Agriculture Télécommunications Administration Banque/Assurance/Finance Autres cas 4% 3,5 % 3% 2% 2% 1% 1% 1% 1% 0,5 % 8% 8% 13 % 12 % 25 % 15 % Statut envisagé 16 % Pas encore décidé 36 % 20 % Société Auto-entreprise Entreprise individuelle 28 % 3 Création en solo ou à plusieurs 8% Taille de l'entreprise envisagée 15 % Seul Avec un ou plusieurs associés 15 % 58 % 19 % 28 % Activité individuelle Avec le conjoint 1 à 5 salariés Avec un ou plusieurs autres membres de la famille Plus de 5 salariés 57% Quels besoins pour un porteur de projets ? Le temps de réflexion avant de passer à l’acte est globalement plus long que le délai de réalisation souhaité. En effet, si le futur créateur ou repreneur prend en moyenne un an et demi avant de passer à l’acte, lorsque la décision de créer son entreprise est prise, il souhaite concrétiser son projet rapidement (85 % le souhaitent dans un délai inférieur à un an). La création ou la reprise d’une activité apparaît comme risquée pour 62 % des sondés, ce risque se fait surtout ressentir sur l’aspect financier du projet. Le financement constitue effectivement la préoccupation majeure des porteurs de projets interrogés. En effet, pour la moitié d’entre eux, l’investissement personnel envisagé ne dépasse pas 5 000 euros et près de 80 % des porteurs de projets ont besoin d’un apport complémentaire. Dans 4 cas sur 5, le crédit est choisi comme source d’apport complémentaire. Montant de l'apport complémentaire nécessaire € moins de de 500 de 1 000 de 3 000 de 5 000 de 7 500 de 10 000 de 20 000 de 30 000 de 50 000 plus de à à à 300 k€ à à à 500 € à à à 999 € 2 999 € 4 999 € 7 499 € 9 999 € 19 999 € 29 999 € 49 999 € 299 999 € Raison du risque Vous y consacrez toutes vos réserves financières ou empruntez de l'argent 44 % Vous n'êtes pas sûr que votre projet réussisse 21 % Vous quittez un emploi stable pour un avenir incertain 18 % Note méthodologique Vous n'êtes pas sûr d'avoir les compétences pour diriger une entreprise 17 % La réalisation de ce document s’appuie sur deux sources : • Les indicateurs d’activité de création réalisés à partir des saisies par les conseillers de l’ensemble des informations récoltées sur les porteurs de projets accompagnés. • L’Observatoire Permanent des Porteurs de Projets (OPPP) : enquête annuelle mise en place depuis 2007 à l’échelle nationale par CCI Entreprendre en France en partenariat avec l’institut Opinion Way. La vague d’enquêtes porte sur un panel de 1034 porteurs de projets reçus dans les CCIT de Haute-Normandie entre mars 2010 et mars 2011. Le territoire de la CCI Littoral-Normand-Picard étant sur 2 régions (Haute-Normandie et Picardie), l’ensemble des données de la CCI LNP n’est pas intégré à l’observatoire haut-normand. Directeur de la publication : Jean Pierre DÉSORMEAUX Rédaction : Adrien LEROULLEY et GTR «Création-Reprise» Conception graphique et mise en page : Jérôme RIGAUDIÈRE Contact : Pôle Études et Aménagement Territorial CCI Entreprendre Normandie 4