Devoir Libre 17 : déterminant et espace euclidien : les déterminants
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Devoir Libre 17 : déterminant et espace euclidien : les déterminants
Devoir Libre 17 : déterminant et espace euclidien : les déterminants de Gram Soient (E, ( ∣ )) un espace euclidien de dim. n et (v1 , . . . , vp ) ∈ E p . Première partie : définition de la matrice et du dét. de Gram : interprétation comme un p-volume On appelle matrice de Gram de (v1 , . . . , vp ) et on notera G = G(v1 , . . . , vp ) ∈ Mp (R) la matrice dont les entrées sont les (vi ∣vj ). a) On considère F = Vect(v1 , . . . , vp ), on note r = dim F et on considère B = (e1 , . . . , er ) une b.o.n. de F . On note A = MatB (v1 , . . . , vp ) ∈ Mr,p (R). Vérifier que G = tAA. b) Montrer que si (v1 , . . . , vp ) est libre alors det(G) > 0 et que det(G) = 0 sinon. c) Montrer que rg(G) = rg(A). On notera Gram(v1 , . . . , vp ) le déterminant de la matrice de Gram. d) Montrer que si A, B, C sont trois points de E de dim. 3, situés sur la sphère de centre O Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ ̂ ̂ et de rayon 1, en notant α = (OA, OB) l’angle géométrique (dans [0, π]) et β = (OB, OC) et Ð→ Ð→ ̂ γ = (OC, OA) alors en utilisant une matrice de Gram, 1 + 2 cos α cos β cos γ ≥ cos2 α + cos2 β + cos2 γ. √ e) Montrer que si E est de dim. 2, on a la relation : A(u, v) = Gram(u, v) où A(u, v) est l’aire (non orientée) du parallélogramme formé par u et v. f) Montrer un résultat analogue en dim. 3 pour Gram(u, v, w). Scholie : D’une manière générale, on sent bien que le déterminant de Gram de p-vecteurs va coder un ... g) Formule de la distance d’un vecteur à un s.e.v. donné par une base quelconque (non nécessairement o.n.) : Montrer que si v ∈ E et F = V ect(v1 , . . . , vp ) où (v1 , . . . , vp ) est une famille libre quelconque, alors : ¿ Á Gram(v, v1 , . . . , vp ) À d(v, F ) = Á . Gram(v1 , . . . , vp ) Deuxième partie : à traiter après le chapitre sur les endomorphismes orthogonaux : a) Soit (E, ( ∣ )) un espace euclidien de dim. n et (v1 , . . . , vp ) ∈ E p et (w1 , . . . , wp ) ∈ E p tels que G(v1 , . . . , vp ) = G(w1 , . . . , wp ). (En particulier, s’ils sont libres, ils forment le même “p-volume” en généralisant e), f)). On veut montrer qu’il existe f ∈ O(E) telle que f (vi ) = wi pour tout i = 1, . . . , p. On pose r = rg(v1 , . . . , vp ) = rg(w1 , . . . , wp ) et on considère que les vecteurs sont numérotés de telle sorte que (v1 , . . . , vr ) et (w1 , . . . , wr ) soient deux familles libres. On pose alors V = V ect(v1 , . . . , vr ) = V ect(v1 , . . . , vn ) et W = V ect(w1 , . . . , wr ) = V ect(w1 , . . . , wn ). On note (er+1 , er+2 , . . . , en ) une b.o.n. de V ⊥ et (e′r+1 , . . . , e′n ) une b.o.n. de W ⊥ . Soit f ∈ L(E) définie par ∀ i ∈ ⟦1, r⟧, f (vi ) = wi et ∀ i ∈ ⟦r + 1, n⟧, f (ei ) = e′i . (i) Montrer que f ∈ O(E). (ii) Montrer que pour tout i ∈ ⟦r + 1, n⟧, wi − f (vi ) ∈ W ∩ W ⊥ . (iii) Conclure. b) La même question qu’au a) en affine : soient (A0 , . . . , Ap ) et (B0 , . . . , Bp ) deux familles de Ð→ Ð→ points de E espace affine vérifiant : ∀ (i, j) ∈ ⟦0, p⟧2 ∣∣Ai Aj ∣∣ = ∣∣Bi Bj ∣∣. Montrer qu’il existe une isométrie affine f telle que f (Ai ) = Bi pour tout i. Ð→ Ð→ Indication – On posera vi = A0 Ai et wi = B0 Bi . Rappel : Une isométrie affine est une application de la forme f = g + c où c est un vecteur fixé et g ∈ O(E). 1