Syndrome de Williams - Surrey Place Centre
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Tableau de suivi - Syndrome de Williams Tableau de suivi - Syndrome de Williams Forster-Gibson et Berg 2013 CONSIDÉRATIONS RECOMMANDATIONS 1. TYONG (tête, yeux, oreilles, nez, gorge) Enfants : Otite moyenne chronique dans ~60 % des cas Procéder à une évaluation auditive entre 6 et 12 mois et à un examen annuel par la suite. Vérifier s’il y a accumulation de cérumen, si indiqué. Référer pour une tympanoplastie si indiqué. Près de la totalité présente un profil auditif caractéristique y compris l’hyperacousie [de 84 à 100 %] et une affinité paradoxale pour la musique. Des signes de phonophobie se manifestent souvent à un âge précoce Encourager l’entourage à réduire l’exposition aux bruits intenses (p. ex., appareils électroménagers et machines, feux d’artifice, tonnerre) et à recommander le port de bouchons d'oreille dans les environnements bruyants. Favoriser l’usage d’un casque d'écoute avec de la musique lors de situations inconfortables, p. ex., trajet en autobus scolaire ou participation à un événement bruyant. La tolérance au bruit s’améliore avec l’âge Le strabisme et les troubles de la réfraction comme l’hypermétropie sont courants Procéder à un examen ophtalmologique avant 1 an et à un examen de la vue annuel par la suite. L’amblyopie et la réduction de perception des profondeurs peuvent entraîner des difficultés à franchir les surfaces inégales et les escaliers Voir également au nº 8 MUSCULO-SQUELETTIQUE à propos de la mobilité. L’obstruction des canaux lacrymaux est courante Voix grave et enrouée Adultes : Système auditif vulnérable et risque élevé de perte auditive Procéder à des tests audiologiques à l’âge de 30 ans et tous les 5 ans par la suite afin d’évaluer la perte d'audition neurosensorielle. Vérifier la présence d’une accumulation de cérumen, si indiqué. Suivre les lignes directrices consensuelles pour la DI touchant à l’évaluation visuelle. 2. DENTAIRE Enfants : Les dents manquantes ou de petite taille, la malocclusion et les autres anomalies dentaires sont courantes. Les difficultés d’intégration visuo-motrices font obstacle à l’hygiène dentaire Adultes : Procéder à une évaluation dentaire aussitôt que possible. Recommander un nettoyage des dents tous les 4 mois avant l’adolescence et recommander à l’entourage de superviser ou de porter assistance quotidiennement lors du brossage des dents et de l’utilisation de la soie dentaire. Référer en orthodontie avant 8 ans, au besoin. Référer à un nettoyage dentaire tous les 4 mois et recommander l’utilisation de scellants. Superviser le brossage des dents et l’utilisation de la soie dentaire. © 2014 Surrey Place Centre Tableau de suivi - Syndrome de Williams 3. CARDIOVASCULAIRE Enfants : La sténose des grosses et moyennes artères est courante; généralement une sténose aortique supravalvulaire (SASV) dans 45 % des cas et/ou une sténose pulmonaire périphérique 1 (SPP) dans ~37 % des cas Orienter vers une évaluation en cardiologie au cours de la petite enfance et annuellement jusqu’à l’âge de 5 ans et tous les 3 à 5 ans (ou plus fréquemment si cela est justifié sur le plan clinique). Déterminer s’il est nécessaire qu’un cardiologue effectue une surveillance étroite et continue selon la gravité des résultats. Le prolapsus mitral habituellement bénin peut se manifester dans ~15 % des cas Une amélioration spontanée des lésions bénignes ou modérées sans intervention chirurgicale ni cathétérisme peut se produire pendant l’enfance L’hypertension artérielle (HTA) est courante chez les adolescents, mais elle peut se manifester plus tôt Mesurer la TA des deux bras (pour détecter les sténoses), de préférence dans un environnement relaxant et à l’aide d’un tensiomètre manuel afin de réduire au maximum le niveau d’anxiété. En présence d’HTA, voir s’il y a sténose artérielle, néphropathie ou hypercalcémie. Adultes : La SASV est courante. La sténose de l’artère pulmonaire peut être résolue Procéder à une évaluation cardiologique pour un prolapsus valvulaire mitral, une insuffisance aortique et une sténose artérielle. L’HTA est courante chez les adultes et peut être sévère Mesurer la TA comme pour les enfants. En présence d’HTN, évaluer pour une sténose artérielle, une néphropathie et une hypercalcémie. 4. RESPIRATOIRE Enfants et adultes : Les troubles du sommeil, comme l’anxiété liée au sommeil, l’éveil nocturne, le sommeil agité et la somnolence diurne, semblent assez courants et s’améliorent avec l’âge La rhoncopathie chronique (ronflements) et l’apnée obstructive du sommeil (AOS) ont été observés Procéder à une vérification exhaustive des antécédents relatifs au sommeil et orienter vers une étude du sommeil au besoin. Envisager la possibilité que les troubles du sommeil puissent avoir des conséquences nuisibles sur le comportement diurne avant que le diagnostic 2 de troubles définis sur le plan comportemental ne soit posé. L’utilisation de la mélatonine pour améliorer les structures du sommeil a 3 obtenu un appui non confirmé. 5. GASTRO-INTESTINAL Enfants : Le retard de croissance précoce, les coliques, le reflux gastrooesophagien pathologique, les vomissements et l’hypercalcémie sont courants Procéder à une évaluation et à l’historique clinique et porter attention au reflux gastro-oesophagien et aux difficultés d’alimentation. Recommander des petits repas fréquents et à haute forte densité énergétique pour les nourrissons. Envisager une thérapie alimentaire et oro-motrice pour les enfants présentant une importante difficulté à se nourrir. Mesurer le taux sérique total de calcium tous les deux ans. Vérifier annuellement le rapport calcium/créatinine par des prélèvements d'urine ponctuels. 2 Tableau de suivi - Syndrome de Williams La constipation est à la fois causée par une hypercalcémie, un faible tonus musculaire et une alimentation pauvre en fibres; lorsqu’une maladie diverticulaire chronique est récurrente, une perforation intestinale est aussi occasionnellement observée Gérer la constipation comme dans le cas de la population générale (p. ex., instaurer un régime régulier et habituel à l’égard de l’élimination) et, en présence d’hypercalcémie, réduire (mais ne pas éliminer) l’apport alimentaire en calcium et en vitamine D (voir le nº 12 ENDOCRINIEN). Informer le parent que la constipation chronique peut causer des troubles verticulaires. Envisager la consultation en néphrologie pour les cas graves (les nourrissons peuvent avoir besoin d’une thérapie au pamidronate). Les problèmes sensoriels, notamment une aversion aux textures, peuvent influer sur l’alimentation Envisager de prolonger la période d’alimentation aux aliments en purée pour surmonter une aversion sensorielle à la texture de certains aliments. Consulter au besoin un spécialiste en alimentation (orthophoniste/nutritionniste) pour favoriser la transition vers les aliments solides. La maladie cœliaque est 4 fréquemment observée Procéder au dépistage une fois passé l’âge de 3 ans ou si le patient est symptomatique. Les hernies (inguinale et ombilicale) causées par une anomalie des tissus conjonctifs sont relativement courantes et peuvent se manifester à tout âge Vérifier l’assiduité du patient aux visites médicales habituelles/de routine. Adultes : Reflux gastro-oesophagien dans ~25 % des cas Constipation dans ~50 % des cas L’hypercalcémie peut se manifester de nouveau périodiquement et contribuer à la constipation et aux vomissements Suivre les lignes directrices sur le reflux gastro-oesophagien; gérer la constipation comme dans le cas de la population générale; et en présence d’hypercalcémie, réduire (mais ne pas éliminer) l’apport alimentaire en calcium et en vitamine D. Mesurer annuellement le rapport calcium/créatinine dans les prélèvements d'urine ponctuels. Mesurer le taux sérique total de calcium tous les deux ans. Envisager d’orienter les cas graves en néphrologie. La diverticulite sigmoïdienne se manifeste plus souvent et à un âge peu avancé (<30). Le diverticule colique et le diverticule de la vessie sont également courants. Les maladies diverticulaires peuvent être accompagnées de douleurs 5, 6 abdominales chroniques Envisager la diverticulite dans le diagnostic différentiel des personnes 7 présentant des douleurs abdominales récurrentes ou chroniques. La maladie cœliaque peut être plus courante, comme chez les enfants Procéder au dépistage si le patient est symptomatique. 6. GÉNITO-URINAIRE Enfants : Le mauvais fonctionnement de la vessie entraînant des problèmes de miction et le diverticule de la vessie, en plus de l’énurésie, sont 8 courants Prévoir une échographie des reins et de la vessie chez les nourrissons et tous les 5 à10 ans par la suite (ou plus souvent selon les résultats cliniques). Consulter un urologue pour la gestion de la fonction vésicale et des infectons urinaires. Énurésie dans ~50 % des cas Infections des voies urinaires récurrentes dans ~30 % des cas Adultes : Infections urinaires récurrentes dans ~30 % des cas Prévoir une échographie des reins et de la vessie tous les 10 ans ou plus tôt si les symptômes le justifient. © 2014 Surrey Place Centre Tableau de suivi - Syndrome de Williams L’incidence de diverticule de la vessie augmente avec l’âge Procéder à une analyse sérique annuelle de l’azote uréique et de la créatine. 7. FONCTION SEXUELLE Enfants : Les adolescentes et adolescents peuvent être féconds Les lignes directrices consensuelles pour la DI s’appliquent aux adolescents. Orienter en vue d’une consultation en génétique peut être approprié. Risque accru de sévices sexuels et d’exploitation sexuelle associé à leurs traits de personnalité Adultes : Hommes et femmes peuvent être féconds Les lignes directrices consensuelles pour la DI s’appliquent. Orienter en vue d’une consultation en génétique peut être approprié. 8. MUSCULO-SQUELETTIQUE Enfants : L’hypotonie et l’hyperlaxité ligamentaire peuvent retarder les étapes du développement moteur et perturber la motricité fine et globale Procéder à une évaluation musculosquelettique et prêter attention aux articulations et au tonus musculaire. Prévoir une consultation en physiothérapie et un programme d’exercices approprié. L’hypertonie, l’hyperréflexie autonome et des contractures articulaires peuvent apparaître avec le temps Petite taille et faible taux de croissance. 70 % des cas restent e sous le 3 percentile de la taille parentale moyenne Inscrire la croissance sur les courbes de croissances spécifiques au syndrome 9 de Williams. Les adolescents peuvent présenter une démarche maladroite, une scoliose, une cyphose et une lordose Adultes : L’hypertonie, l’hyperréfexie et des contractures articulaires peuvent apparaître avec le temps. Les adultes peuvent présenter une démarche maladroite, une scoliose, une cyphose et une lordose Procéder à une évaluation musculosquelettique et prêter attention aux articulations et au tonus musculaire. Prévoir une consultation en physiothérapie et un programme d’exercices approprié. 9. NEUROLOGIQUE Enfants : L’hypotonie, les signes cérébelleux et extrapyramidaux 10 sont courants Adultes : Des accidents vasculaires cérébraux ont été observés possiblement en raison de Demander une consultation en neurologie au besoin. Envisager d’orienter le patient en ergothérapie pour une intégration sensorielle. Envisager une évaluation d’une malformation de Chiari type 1 si la personne se plaint de maux de tête, de dysphagie, d’étourdissements ou de faiblesses. Investigation et gestion des symptômes d’accident vasculaire cérébral comme dans le cas de la population générale. 4 Tableau de suivi - Syndrome de Williams sténose et/ou d’hypertension 11 intracrânienne 10. DERMATOLOGIQUE Enfants et adultes : Recommander l’emploi systématique d’écran solaire afin de réduire l’absorption de vitamine D et l’hypercalcémie. 11. SANTÉ MENTALE/COMPORTEMENT Enfants : Le QI peut être une mesure trompeuse pour la plupart des cas qui figurent dans la gamme de déficiences légères à modérées Le profil cognitif typique comprend : de grandes habiletés langagières et en matière de mémoire verbale à court terme; un intérêt et un plaisir inusités pour la musique; de faibles aptitudes en motricité fine (p. ex., boutonnage, écriture, dessin) par opposition à une grande habileté en matière de reconnaissance visuelle (p. ex., rendement en lecture) Prévoir des évaluations évolutives et neuropsychologiques pour aider à la mise en place de programmes d’intervention précoce, d’éducation spécialisée et de formation professionnelle. Orienter en psychiatrie, si approprié. Envisager l’ergothérapie (comprenant une intégration sensorielle), la physiothérapie, l’orthophonie ainsi que les thérapies comportementale et pharmacologique pour l’anxiété et les autres troubles. Les troubles de comportement courants comprennent une attitude excessivement amicale, une empathie excessive, un déficit d’attention, de l’anxiété et des phobies spécifiques Adultes : Peut présenter une anxiété accrue et un retrait social Suivre les lignes directrices consensuelles pour la DI, en gardant les troubles de comportement à l’esprit. 12. ENDOCRINIEN Enfants : ~15 % sont atteints d’hypercalcémie La puberté précoce centrale se manifeste également plus fréquemment que dans la population générale L'hypothyroïdie infraclinique est particulièrement fréquente Adultes : L’hypercalcémie peut réapparaître périodiquement Certaines personnes atteintes du SW peuvent présenter un risque accru d’ostéopénie/d’ostéoporose 16 à un âge peu avancé Mesurer annuellement le rapport calcium/créatinine lors de prélèvements d'urine ponctuels. Mesurer le taux sérique total de calcium tous les deux ans. Ne pas prescrire de multivitamines contenant de la vitamine D. 12 Une consultation avec un pédiatre endocrinologue peut être nécessaire. . Évaluer annuellement la fonction thyroïdienne. 13-15 Mesurer annuellement le rapport calcium/créatinine lors de prélèvements d'urine ponctuels. Mesurer le taux sérique total de calcium tous les deux ans. Si une hypercalciurie est révélée, répéter les investigations, si elle persiste, demander une échographie rénale pour déceler une néphrocalcinose. Ne pas prescrire de multivitamines contenant de la vitamine D. La gestion peut être difficile étant donné la tendance à l’hypercalcémie. Bien que les diphosphonates soient utilisés, l’administration de suppléments de vitamine D et de calcium soulève des inquiétudes. Si cette approche est 18 adoptée, il est important de surveiller étroitement l’hypercalcémie. © 2014 Surrey Place Centre Tableau de suivi - Syndrome de Williams Le diabète sucré est relativement 17 courant Faire de la prévention en bas âge afin de minimiser les risques de diabète. Procéder à une épreuve d'hyperglycémie provoquée par voie orale (HPO) à 30 ans et, par la suite, tous les 5 ans. L'hypothyroïdie infraclinique est particulièrement fréquente Répéter annuellement l’évaluation de la fonction thyroïdienne. 13-15 13. AUTRES Enfants et adultes : Prévoir une évaluation génétique pour examiner les corrélations génotypephénotype. Différentes tailles de délétion sont reliées à différents degrés de DI et de problèmes cardiovasculaires. Un risque faible, mais accru de résultats défavorables suivant une anesthésie a été observé. Anesthésie : consulter et obtenir l’autorisation du cardiologue et mener les essais en laboratoire (p. ex., calcium, azote uréique du sang, T4, TSH), avant d’entreprendre des procédures nécessitant une anesthésie. RÉFÉRENCES CITÉES e 1. Collins RT, 2 , Kaplan P, Somes GW, Rome JJ. Long-term outcomes of patients with cardiovascular abnormalities and Williams syndrome. Am J Cardiol. 15 mars 2010;105(6):874-8. 2. Annaz D, Hill CM, Ashworth A, Holley S, Karmiloff-Smith A. Characterisation of sleep problems in children with Williams syndrome. Res Dev Disabil. Janv.-fév. 2011;32(1):164-9. 3. Morris CA. Williams syndrome. Dans : Cassidy SB, Allanson JE, éditeurs. 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Paige Kaplan MB, BCh Professeure émérite, Perelman School of Medicine à l’University of Pennsylvania Directrice, Lysosomal Center, Williams Syndrome Clinic et Connective Tissues Clinic Children’s Hospital of Philadelphia Esther Bakker-van Gijssel : [email protected] Siza Hartenkoning 3 6871 XV Arnhem Pays-Bas © 2014 Surrey Place Centre