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VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2015 20H MAISON DE LA RADIO - AUDITORIUM CONCERT D’OUVERTURE DE LA SAISON 2015-2016 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE MIKKO FRANCK DIRECTEUR MUSICAL MAÎTRISE DE RADIO FRANCE SOFI JEANNIN DIRECTRICE MUSICALE SOFI JEANNIN CHEF DE CHOEUR MIKKO FRANCK DIRECTION AMAURY COEYTAUX VIOLON SOLO Chers amoureux... et futurs amoureux de la musique, bienvenue ! Je suis heureux de vous saluer à l’occasion de ce concert qui marque l’ouverture de ma première saison en tant que directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, poste auquel je succède à Myung-Whun Chung que je salue chaleureusement ici. Cette saison se placera sous le signe de tous les répertoires : de la grande musique symphonique aux œuvres du compositeur Magnus Lindberg que je suis particulièrement heureux d’accueillir en résidence tout au long de la saison ; de Korngold et sa Ville morte à Debussy et son Enfant prodigue ; sans oublier Henri Dutilleux dont nous allons célébrer le centenaire de la naissance. Je suis également très heureux des projets que nous avons avec le Chœur et la Maîtrise de Radio France. L’Orchestre Philharmonique et moi-même allons vous offrir une saison haute en couleurs. L’orchestre continuera bien sûr d’inviter des chefs et solistes de renommée internationale, mais aussi de jeunes interprètes qu’il nous faut soutenir pour lancer les générations futures dans la grande aventure de la musique ! Mikko Franck Directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Radio France * À l’issue du concert, Mikko Franck et les musiciens de l'Orchestre Philharmonique de Radio France seront heureux de rencontrer le public au premier étage du hall Seine (grand Hall). PROGRAMME Henri Dutilleux The Shadows of Time 1. 2. 3. 4. 5. Les Heures Ariel maléfique Mémoire des ombres - Interlude Vagues de lumière Dominante bleue ? Francis Poulenc Litanies à la Vierge noire de Rocamadour ENTRACTE Richard Strauss Mort et Transfiguration Till l’espiègle › Ce concert est diffusé en direct sur France Musique et filmé par Arte tv Il sera disponible sur francemusique.fr ainsi que sur concert.arte.tv › Retrouvez la page facebook des concerts de Radio France de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et de la Maîtrise de Radio France. › Consultez le site sur maisondelaradio.fr rubrique concerts. HENRI DUTILLEUX 1916-2013 THE SHADOWS OF TIME COMPOSÉ EN 1997 / CRÉÉ LE 9 OCTOBRE 1997 AU SYMPHONY HALL DE BOSTON PAR LE BOSTON SYMPHONY ORCHESTRA DIRIGÉ PAR SEIJI OZAWA / DÉDIÉ À SEIJI OZAWA / 22 minutes environ J’aime entendre tous les détails d’une partition, même s’il s’agit un peu d’une utopie. J’attends la transparence, mais je compte aussi sur l’élan. Henri Dutilleux Dans les cinq épisodes enchaînés qui composent The Shadows of Time (Les Ombres du temps), je suis resté fidèle au principe d’unité – temps et espace – qui le plus souvent domine mes œuvres, en me référant tantôt à des images intemporelles, tantôt à des événements lointains dont l’intensité, malgré l’empreinte du temps, n’a cessé de me hanter. « Les Heures », « Ariel maléfique », « Mémoire des ombres », « Vagues de lumière », « Dominante bleue ? », tels sont les sous-titres de cette partition qui, dans sa partie médiane, comprend également un Interlude succédant au troisième épisode où apparaissent d’une manière fugitive trois voix d’enfant. C’est l’épisode intitulé « Mémoire des ombres », ponctué par ces simples mots : « Pourquoi nous ? Pourquoi l’étoile ? », allusion à la tragédie vécue par Anne Frank et page dédiée « à tous les enfants du monde, innocents ». Après la période intitulée « Vagues de lumière » – longue progression partant du plus profond des cordes graves pour atteindre son paroxysme avec l’éclat métallique des instruments à vent –, l’œuvre évolue vers sa conclusion, une fausse conclusion par laquelle j’ai cherché à traduire le sentiment d’interrogation, de doute, que souligne le sous-titre « Dominante bleue ? ». Aussi, la trame orchestrale moins tendue est-elle traversée à nouveau par des rafales de violence, avant que réapparaisse en filigrane le mouvement d’horlogerie implacable qui ponctue les premières pages de la partition. Ayant écrit celle-ci pour Seiji Ozawa qui me l’a commandée et en qui est le dédicataire, j’ai voulu utiliser les immenses ressources qu’offre la grande formation d’orchestre en traitant souvent les familles de bois, de cuivres et de cordes en masses homogènes, mais aussi en les faisant alterner avec des groupes de solistes dans un esprit de musique de chambre. Henri Dutilleux Cette année-là : 1997 : Appomattox de Philipp Glass. Mort de Stockhausen, de Menotti et de Rostropovitch. Au cinéma : La vie est belle de Roberto Benigni, Titanic de James Cameron. Mort du commandant Cousteau, de Lady Di et de Jeanne Calment (122 ans). Choix de lectures : - Henri Dutilleux, Mystère et mémoire des sons (entretiens avec Claude Glayman), Actes Sud, 1997. Dutilleux se raconte, mais toujours avec pudeur. À l’occasion du centenaire de Henri Dutilleux, né le 22 janvier 1916 à Angers, Radio France consacrera quatre autres concerts à l’œuvre du compositeur, les 1er octobre 2015, 7 et 21 janvier et 5 février 2016. Tous ces concerts auront lieu à l’Auditorium. Ils seront étoffés d’une exposition qui aura lieu elle aussi en janvier. FRANCIS POULENC 1899-1963 LITANIES À LA VIERGE NOIRE DE ROCAMADOUR COMPOSÉES À UZERCHE DU 22 AU 29 AOÛT 1936 / CRÉATION PRIVÉE CHEZ MARIE-BLANCHE DE POLIGNAC LE 5 FÉVRIER 1937 / CRÉATION PUBLIQUE À LA BBC (LONDRES) LE 17 NOVEMBRE 1937 / 8 minutes environ J'ai écrit subitement à Uzerche où je travaillais avec Bernac des Litanies à la Vierge noire de Rocamadour qui sont sûrement une des deux ou trois œuvres de moi que j'emporterais avec moi au jeu de l'île déserte. (...) Tout-à-coup toute une moitié de mon sang aveyronnais y triomphe âprement de mon demi-sang nogentais. Poulenc à Nadia Boulanger, septembre 1936 « J'applaudis sans réserve aux œuvres de Duruflé », disait Francis Poulenc à Claude Rostand en 1954 (1) ; c'est d'ailleurs à Duruflé que Poulenc fit appel, par l'intermédiaire de Nadia Boulanger, pour créer le fameux Concerto pour orgue, timbales et orchestre à cordes et pour l'aider à en travailler la registration (1938-1939). Cela se passait peu après la composition des Litanies à la Vierge noire de Rocamadour, écrites pour chœur de femmes ou d’enfants et orgue. Cette pièce date de 1936, année capitale dans la vie de Poulenc, puisqu'elle marque le retour à sa foi d'enfance qu'il recouvra lors d'une visite à Rocamadour après la mort brutale du musicien Pierre-Octave Ferroud (17 août 1936). Aussitôt il voulut remercier la Vierge – Rocamadour abrite une Vierge noire que de nombreux pèlerins viennent prier – par ses Litanies dans lesquelles on retrouve son goût pour ce qui est simple et vrai. « J'ai essayé de rendre le côté (dévotion paysanne) qui m'avait fort frappé dans ce haut lieu. C'est pourquoi on doit chanter cette invocation presque rudimentairement ». (2) Cette première œuvre d'inspiration religieuse écrite par Poulenc sera suivie par la Messe en sol majeur (1937), le Salve Regina (1941), le Stabat Mater (1950), le Gloria (1959). Alain Cartayrade (1) Francis Poulenc, J'écris ce qui me chante, p. 793. (2) Ibid., p. 791. Ces années-là : 1936 : Pierre et le loup de Prokofiev. Naissance de Steve Reich, de Jean-Edern Hallier, de Raymond Poulidor, de Jacques Mesrine. Les beaux quartiers d’Aragon, Les jeunes filles de Montherlant, Mort à crédit de Céline. Jeux olympiques de Berlin, début de la guerre civile en Espagne. À Paris, Blum chef du gouvernement. 1937 : naissance de Philip Glass. Mort de Ravel, de Szymanowski et de Gershwin. Musique pour piano, cordes et percussion de Bartók. L’Amour fou d’André Breton, L’Espoir de Malraux, Refus d’obéissance de Giono. Électre de Giraudoux, Le Voyageur sans bagage d’Anouilh. Mort de Gramsci. Blanche-neige et les sept nains, premier dessin animé de long métrage. La grande illusion de Jean Renoir. Choix de lectures : - Hervé Lacombe, Francis Poulenc, Fayard, 2013. Une biographie sérieuse. - Francis Poulenc, Correspondance, Fayard, 1994. Un épistolier qui n’est pas toujours sérieux. - Francis Poulenc, J'écris ce qui me chante, textes réunis par Nicolas Southon, Fayard, 2011. Pour en savoir un peu plus. Litanies à la Vierge noire de Rocamadour Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous. Dieu le père, créateur, ayez pitié de nous. Dieu, le fils rédempteur, ayez pitié de nous. Dieu le Saint-Esprit, sanctificateur, ayez pitié de nous. Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous. Sainte Vierge Marie, priez pour nous, Vierge, reine et patronne, priez pour nous. Vierge que Zachée le publicain nous a fait connaître et aimer. Vierge à qui Zachée ou Saint Amadour éleva ce sanctuaire, priez pour nous. Reine du sanctuaire que consacra Saint Martial, et où il célébra ses saints mystères, Reine près de laquelle s'agenouilla Saint-Louis, vous demandant le bonheur de la France, priez pour nous. Reine, à qui Roland consacra son épé, priez pour nous. Reine dont la bannière gagna les batailles, priez pour nous. Reine, dont la main délivrait les captifs, priez pour nous. Notre-Dame dont le pélerinage est enrichi de faveurs spéciales. Notre-Dame, que l'impiété et la haine ont voulu souvent détruire. Notre-Dame, que les peuples visitent comme autrefois, priez pour nous. Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous. Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous. Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. Notre-Dame, priez pour nous. Afin que nous soyons dignes de Jésus-Christ. RICHARD STRAUSS 1864-1949 MORT ET TRANSFIGURATION COMPOSÉ EN 1887-1888 : CRÉÉ LE 21 JUIN 1890 À EISENACH SOUS LA DIRECTION DU COMPOSITEUR / 25 minutes environ TILL L’ESPIÈGLE COMPOSÉ EN 1895 / CRÉÉ LE 5 NOVEMBRE 1895 À MUNICH SOUS LA DIRECTION DE FRANZ WÜLLNER / 15 minutes environ C’est du réalisme à la façon (...) des dialogues de Beethoven avec le Destin. Supprimez tout programme, et l’œuvre reste claire et poignante par l’unité de son émotion intérieure. Romain Rolland Mort et Transfiguration (Tod und Verklärung) et Les joyeuses équipées de Till l’espiègle (Till Eulenspiegels lustige Streiche) furent composés au cours de la décennie qui vit la naissance des grands poèmes symphoniques inspirés à Richard Strauss par des arguments littéraires, poétiques et philosophiques d’origines variées ; décennie inaugurée en 1889 par la fantaisie symphonique Aus Italien – hommage, d’une certaine manière, à Harold en Italie de Berlioz et à la Symphonie italienne de Mendelssohn. Ces poèmes symphoniques reprennent à leur compte quelques-unes des conceptions de Liszt, tout en transcendant le genre par une verve mélodique et un renouvellement constant de la forme elle-même, qui ne caractérisent pas précisément les œuvres orchestrales du compositeur hongrois. C’est ainsi que virent le jour, successivement, à la suite d’Aus Italien : Macbeth, Don Juan, Tod und Verklärung (Mort et transfiguration), Till Eulenspiegels lustige Streiche (Les joyeuses équipées de Till l’espiègle), Also sprach Zarathustra (Ainsi parlait Zarathoustra), Don Quixote (Don Quichotte), enfin Ein Heldenleben (Une vie de héros). Strauss se consacra ensuite essentiellement à la scène, de Feuersnot (1901) et Salome (1905) jusqu’à l’ultime Capriccio, créé à Munich en 1942. Richard Strauss porta d’une certaine manière à son comble le style du poème symphonique, mais il eut toujours à cœur de ne jamais être prisonnier des textes choisis comme source d’inspiration de ses œuvres. Certains de ses poèmes symphoniques, à l’encontre d’Ainsi parlait Zarathoustra, ont même un support littéraire particulièrement lâche. C’est le cas de Mort et Transfiguration, dont la partition comporte en épigraphe un poème d’Alexander Ritter, mais qui pourrait très bien se passer d’un pareil argument. Cette musique nous parle en effet d’agonie, de souffrance, d’un combat avec la mort, puis d’une montée vers la délivrance, la lumière et l’apaisement, itinéraire intérieur qui n’a guère besoin d’être commenté ou expliqué pour être éprouvé par l’auditeur. Mieux, le programme semble avoir été ici ajouté après coup à la musique. Richard Strauss raconte lui-même : « Mort et transfiguration est un pur produit de mon imagination, non pas celui d’une expérience vécue (je ne devais tomber malade que deux ans plus tard). Une idée musicale comme une autre, sans doute le simple besoin, après Macbeth (qui commence et se termine en ré mineur) et après Don Juan (qui commence en mi majeur et se termine en mi mineur), d’écrire un morceau qui commence en ut mineur pour s’achever en ut majeur ». L’ut mineur du début est celui de l’agonie et des souvenirs. Un coup de timbale annonce la violence du combat avec la mort, combat acharné qui s’apaise brièvement avant de laisser la place aux réminiscences glorieuses qui s’emparent de l’imagination du héros mourant : c’est la vie héroïque (exprimée par les cors), c’est l’amour, c’est aussi le thème de l’Idéal qui tente de s’imposer (le dernier des Quatre derniers Lieder cite fugitivement ce thème). Une nouvelle transition, avec des coups de tam-tam menaçants et étouffés, conduit à un grand crescendo qui affirme le thème de l’Idéal et se termine, sur fond d’arpèges de harpes, dans une ambiance de réconciliation définitive. Quant à Till l'espiègle, le plus concis des poèmes symphoniques de Richard Strauss, il met en musique les plaisanteries et la mort tragique d'un jeune paysan du XIVe siècle, rebelle et malicieux, mort de la peste (eulenspiegel, qu'on traduit par « espiègle », veut dire « miroir du hibou »), mais que la légende et le poème symphonique condamnent au gibet. Le compositeur a renoncé à publier le programme qui sous-tend sa partition, mais a noté une vingtaine de motifs qui constituent autant de repères pour une écoute dramatique de l'œuvre : « Il était une fois un bouffon polisson nommé Till l'espiègle. C'était un gnome malicieux toujours à l'affût d'aventures nouvelles. Attendez un peu, femmes sournoises ! Hop, à cheval à travers les étals du marché ! Il file avec des bottes de sept lieues et se cache dans un trou de souris. Déguisé en pasteur, il ruisselle d'onction et de morale. Il est trahi par son gros orteil. Mais il frissonne, car il s'est moqué de la religion. Till fait sa cour à de charmantes jeunes filles. Il en demande une en mariage. Il est éconduit. Il jure de se venger de l'humanité. Motif des philistins. Till développe devant eux quelques thèses monstrueuses. Grandes grimaces. Chanson des rues. Il prêche devant le peuple. Les juges. Till est pendu. Mais il restera toujours son immortelle gaieté.» Pour illustrer ces épisodes, Strauss utilise la forme du rondeau, qui alterne les couplets et les refrains. La vivacité du propos, l'enchaînement des situations, l'orchestration virtuose font merveille. « Le solo de cor est l'un des plus difficiles de tout le répertoire symphonique », remarque Bruno Serrou. « Une heure de musique nouvelle chez les fous », ironisait Debussy, qui ajoute : « On a envie de rire aux éclats ou de hurler à la mort, et l'on s'étonne de retrouver les choses à leur place habituelle ». Christian Wasselin Paul Dukas parle de Richard Strauss L’art démonstratif de Richard Strauss ne fit pas toujours l’unanimité en France. Quelques lignes de Paul Dukas peuvent en témoigner : « Pour évaluer à sa vraie mesure un artiste comme M. Richard Strauss, il est important de savoir exactement sa filiation. (...) C’est Liszt qui a eu l’idée d’écrire, le premier, des poèmes symphoniques, c’est-à-dire des morceaux de musique dans lesquels la forme serait déterminée, non plus par les lois inhérentes à la logique musicale, mais en vertu d’une suite de parallélismes poétiques dont un titre ou un programme nous fournirait la clef. (...) L’art de M. Richard Strauss me semble l’aboutissement nécessaire et logique de celui de Liszt ou plutôt d’un côté de celui de Liszt : du côté où l’auteur de Mazeppa laisse nettement prédominer l’élément littéraire sur l’élément musical. Quant à l’autre face, celle où l’idée musicale enveloppe l’idée poétique, nous la connaissons assez bien ; presque tous les poèmes symphoniques écrits en France, du moins les meilleurs, sont de cet ordre. Ce sont jeux innocents auprès de ceux où se complaît M. Richard Strauss. Paul Dukas, Revue hebdomadaire, avril 1900 Ces années-là : 1890 : naissance de Martinů et de Frank Martin. Mort de César Franck. La Dame de pique de Tchaïkovski. Zola, La Bête humaine ; Wilde, Le Portrait de Dorian Gray. Paul Claudel, Tête d’or. Naissance de Lovecraft, d’Agatha Christie et de Charles De Gaulle. 1895 : Mahler crée sa Deuxième Symphonie et commence sa Troisième Symphonie. Naissance de Paul Hindemith, mort de Suppé. Naissance de Marcel Pagnol et de Jean Giono. Procès d’Oscar Wilde. Premiers films des frères Lumière. Fondation de l’Automobile Club de France. Choix de lectures : - Michael Kennedy, Richard Strauss, Fayard, 2001. Une copieuse biographie. - Christian Merlin (dir.), Richard Strauss, Mode d’emploi, L’Avant-scène opéra, 2007. Comme son titre l’indique. - Bruno Serrou, Richard Strauss et Hitler, Scali, 2007. Une vision romanesque et habitée du compositeur allemand. MIKKO FRANCK direction Né à Helsinki (Finlande), où il commence l'étude du violon à l'âge de cinq ans. 1992 : entre à l'Académie Sibelius d'Helsinki. Étudie ensuite à New York, en Israël et en Suède. 1995 : se forme à la direction d'orchestre auprès de Jorma Panula. 2001 : enregistrement de En saga et de la Suite Lemminkaïnen de Sibelius, avec l'Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise. Depuis 2002 : directeur artistique du Festival de musique de Kangasniemi (Finlande). 2002-2007 : directeur musical et premier chef de l'Orchestre National de Belgique. 2003 : crée Raspoutine d'Einojuhani Rautavaara à l'Opéra National de Finlande, qui donnera lieu à un enregistrement DVD (2005). Débuts avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France. 2006 : nommé directeur musical général de l'Opéra National de Finlande. 2008 : devient le directeur artistique de l'Opéra National de Finlande, où il dirigera notamment Parsifal, Thaïs, La Bohème, Manon Lescaut, Eugène Onéguine, Rigoletto, I pagliacci… 2009 : sortie de son premier enregistrement avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France (oeuvres de Debussy chez RCA). À récemment dirigé les orchestres philharmoniques de Berlin, Munich, New York, Los Angeles, Israël, Londres, les orchestres symphoniques de Bamberg, Dallas, Chicago, Tokyo, San Francisco… 2014 : dirige La Bohème et Lohengrin à l’Opéra de Vienne. Débuts avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne dans Chostakovitch et Richard Strauss en juin. Septembre 2015 : succède à Myung-Whun Chung au poste de directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France. SOFI JEANNIN chef de choeur Née à Stockholm, Sofi Jeannin étudie le chant et le piano en Suède. 1995 : poursuit ses études au CRR de Nice avec Bertrand Dutour de Salvert (direction de chœur) et à l’Académie Royale de Musique de Stockholm (musicologie). 2003 : lauréate de la bourse Lavoisier, entre au Royal College of Music de Londres afin d’étudier la direction de chœur auprès de Paul Spicer. 2005 : est recrutée par le Royal College of Music Junior Department et l’Imperial College en tant que chef de chœur et professeur de technique vocale. 2005 : fait ses débuts avec les London Voices en tant que mezzo-soprano. Obtient la médaille de la Worshipful Company of Musicians de Londres. 2006 : premier enregistrement en tant que chef d’orchestre pour la BBC : Sofi Jeannin dirige la création britannique de Consolation I d’Helmut Lachenmann. 2006 : professeur de direction de chœur au Conservatoire d’Évry. 2008 : nommée directrice musicale de la Maîtrise de Radio France. Responsable artistique et pédagogique de 180 élèves, elle crée de nombreuses pièces pour chœur à voix égales et collabore avec les plus grands chefs. 2009 : début d’une collaboration régulière avec l’Académie de Paris. 2010 : dirige pour la première fois l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Fait ses débuts avec le Stockholm Concert Orchestra pour la célébration du mariage de la Princesse Victoria de Suède. 2012 : dirige pour la première fois l’Orchestre National de France. 2013 : dirige le Chœur de chambre Saint Jacob de Stockholm dans Figure humaine de Poulenc. 2014 : dirige pour la première fois le Chœur de Radio France. 2015 : crée le Cantique des trois enfants dans la fournaise de Philippe Hersant. Est nommée directrice musicale du Chœur de Radio France. Conserve la direction musicale de la Maîtrise de Radio France. VENDREDI 25 SEPTEMBRE 2015 20H30 PHILHARMONIE DE PARIS - GRANDE SALLE ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE VILDE FRANG VIOLON ALISA KOLOSOVA MEZZO-SOPRANO CHRISTIAN ELSNER TÉNOR MIKKO FRANCK DIRECTION Erich Wolfgang Korngold Concerto pour violon et orchestre Gustav Mahler Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) pour ténor, contralto et orchestre Tarifs : 60 – 50 – 40 – 30 € Renseignements : www.maisondelaradio.fr - 01 56 40 15 16 DIMANCHE 11 OCTOBRE 16H MAISON DE LA RADIO - AUDITORIUM MAÎTRISE DE RADIO FRANCE JÉRÔME VOISIN CLARINETTE ANNE LE BOZEC PIANO MARIE-NOËLLE MAERTEN DIRECTION LEOŠ JANÁČEK Rikadla CLAUDE DEBUSSY Children’s Corner (extraits) GYÖRGY LIGETI Mátraszentimrei Dalok FRANCIS POULENC Nous voulons une petite soeur Le petit garçon trop bien portant BENJAMIN BRITTEN Friday Afternoons ROBERT SCHUMANN Scènes d’enfants (extraits) Tarif unique : 15 € - placement libre - maisondelaradio.fr tél : 01 56 40 15 16