Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Mise en page 1 - La Nouvelle République
NR
LA
Industrie
Pas de privatisation Grand enjeu
des entreprises
pour l’ASO
publiques
et l’USMBA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Ligue  Mobilis
p. 4
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5194 - Jeudi 19 mars 2015 - Prix : 10 DA
Dix-neuf
morts
dans une
action
terroriste
à Tunis
Des visiteurs du musée bloqués à l’intéieur de l’édifice. D. R.
p. 6
L’EDITO DE
LAKHDAR A.
L'occasion de la fête de la victoire qui coïncide avec la
commémoration de la proclamation du cessez-le-feu, 19
mars 1962, fait remonter immanquablement, depuis
quelques années, la même question : le visage qu’offre
l’Algérie aujourd’hui est-il conforme à ce que voulaient
les martyrs qui ont donné leurs vies pour libérer le pays
de la domination du colonialisme français ? Dans la vie
de tous les jours, évidemment, il n’y a aucune comparaison sérieuse à faire entre l’Algérie colonisée, où le
peuple algérien vivait misérablement, opprimé dans sa
grande majorité, les chiffres sont éloquents de ce point
de vue, et l’Algérie de 2015, les chiffres ici aussi sont parlants, même si les retards qui subsistent dans beaucoup
de domaines sont de nature à nourrir les déceptions de
Et après la victoire ?
nombre d’Algériens. Il est malhonnête de penser que
l’on ne peut parler de l’Algérie aujourd’hui, en la comparant à «avant», qu’en termes d’échecs, le plus souvent
par facilité et pour céder à une mode imposée de chez
l’ancien colonisateur. Dans cet esprit, après
l’indépendance, l’«Algérie aurait fait de mauvais choix,
on aurait eu tort d’essayer d’envoyer tous les enfants à
l’école, d’ouvrir l’accès aux soins à tous, de tenter de
donner de l’emploi aux jeunes, de reprendre le contrôle
des richesses du sous-sol…». La «justice sociale» a subi
tellement d’attaques, et aujourd’hui encore, qu’à un
moment, la «correction» a été opérée sous la pression de
ceux qui voyaient partout la faillite. On connaît le résultat de cette correction dont les indices peuvent être
constatés, notamment dans le phénomène de la corruption, qui est le plus visible des fléaux. En fait, s’il y a
échec, elle est plutôt dans cette dérive. Autre motif de
déception : cinquante-trois ans après, l’écriture de
l’histoire de la lutte armée de libération, et plus largement du mouvement national qui l’a préparée, semble
être encore au stade du balbutiement. Quelques rares
témoins, convertis en historiens, tentent de sauver des
pans de la mémoire mais beaucoup reste à faire.
L’écriture de l’histoire se heurte encore à de nombreux
obstacles et le plus grand est bien celui de l’accès aux
archives. Pour y pallier, le recours aux acteurs et témoins
qui sont en vie ne suffit pas.
L. A.
actuel
La NR 5194 - Jeudi 19 mars 2015
Le chiffre du jour
14 000 requêtes traitées par le centre d'appel du ministère de
l'Intérieur.
2
diplomatie
craag
scouts algériens
aujourd’hui
Présidence
Le président Bouteflika reçoit
les nouveaux ambassadeurs
de Guinée et du Zimbabwe.
Séisme
Les secousses enregistrées en
Algérie résultent d'une activité
sismique ordinaire.
Conférence de presse
Les SMA célèbrent la fête de la
victoire, six caravanes à destination
de plusieurs wilayas.
La DGSN organise un
concours de la cité la plus
propre.
Crise malienne
La Coordination des mouvements de l’Azawad vers la
signature de l'accord d'Alger
La cérémonie de signature de l’Accord d’Alger. (Photo > New Press)
, La Coordination des
Mouvements de l'Azawad
(CMA) a demandé à la Médiation de bien vouloir
considérer un certain
nombre d'observations,
afin de lui permettre de
procéder à la signature de
l'accord de paix d'Alger, a
indiqué la CMA dans une
déclaration rendue publique hier.
«Sans
remettre
en
cause
l'architecture générale de l'accord, la
CMA a émis un certain nombre
d'observations qu'elle demande à la
Médiation de bien vouloir considérer
afin de lui permettre de procéder à
la signature de l'Accord», lit-on dans
la déclaration rendue publique à
l'issue d'une réunion avec une délégation de la Médiation élargie. La réunion entre la CMA et la délégation
de la Médiation élargie était
l'occasion de passer en revue la situation à la suite du parachèvement
des négociations dans le cadre du
processus de paix, est-il précisé.
Selon la déclaration, les deux parties «se réjouissent des échanges
qu'ils ont eus sur le processus de
signature de l'Accord, en vue de parvenir à une vision partagée et
consensuelle du futur accord». En
tant que chef de file, l’Algérie avait
présidé le premier mars dernier une
rencontre à Alger entre le gouvernement malien et les groupes armés
politico-militaires du nord du Mali
afin de parapher un accord de paix
de réconcilliation sous la supervision de la médiation internationale.
L’accord paraphé entre les deux parties, représente leur engagement à
mettre fin à la crise au Mali par le
dialogue et de sceller la réconciliation nationale dans le plein respect
Tribunal criminel d’Alger :
12 ans de prison ferme pour les
membres de la famille Abou Zeid
Le tribunal criminel d'Alger a rendu son verdict dans l’affaire de l’émir de la région
du Sud Sahel de la nébuleuse organisation terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique
(AQMI), le sanguinaire Ghediri Mohamed, alias Abdelhamid Abou Zeid. Les 10 mis en
cause ont été condamnés à des peines allant de l'acquittement à 12 ans de prison ferme.
Les personnes condamnées sont des membres de la famille de l’émir Abdelhamid Abou
Zeid, mis hors d’état de nuire en 2013 au nord du Mali. Ces derniers sont poursuivis pour
appartenance à une entreprise terroriste internationale spécialisée dans l’enlèvement
d’étrangers dans le Sud algérien et de possession d'armes et de munition. La juge a
prononcé une peine de 12 ans de prison ferme à l'encontre de l'accusé principal, Gasmi
Abdelkader, et 10 ans de prison ferme à l'encontre de Ghedir Omar Ben Miloud et Omar
Laid Ben Mohamed. Par ailleurs, une peine de six ans de prison ferme a été prononcée à
l'encontre de Ghedir Omar Djilali et cinq ans de prison ferme à l'encontre de Benarouba
Maatouk et Lounes Slimane, alors que Kaddouri Ahmed a été condamné à quatre ans de
prison ferme. Lounes Mohamed Ben Kenni, Lounes Mohamed Ben Ahmed et Belgacemi
Rabah ont été acquittés. Selon l'arrêt de renvoi, les mis en cause sont poursuivis pour
formation «d'un réseau de soutien» à un groupe terroriste international qui activait dans
le désert algérien et les pays du Sahel, et avait pour objectif d'enlever des touristes
étrangers, en vue de demander des rançons. Le dénommé Abou Zeid a adopté, selon la
même source, «une nouvelle stratégie consistant à recruter des contrebandiers (drogues,
carburant et armes) activant dans cette région du Sahara dans le but de les utiliser dans
l'exécution de plans criminels». Outre le recrutement de nouveaux éléments pour
renforcer le groupe, les prévenus fournissaient aux terroristes des denrées alimentaires,
du carburant et des devises et utilisaient le trafic de drogue pour financer l'achat
d'armes. Les accusés avaient organisé un faux barrage dans le sud pour voler des
voitures de type 4x4 aux citoyens, en vue de les utiliser dans des attentats terroristes,
dont l'attaque armée ayant visé des éléments de la Gendarmerie nationale à El-Goléa
en 2006. Les mis en cause ont reconnu durant l'enquête judiciaire avoir soutenu le
groupe terroriste dirigé par Abou Zeid. Abou Zeid est responsable de plusieurs prises
d'otages d'Occidentaux au Sahel, dont les rançons lui ont rapporté plusieurs millions
d'euros. Il a été abattu près du massif de Tigharghar (Mali) le 23 février 2013 lors de
l’intervention militaire française qui a libéré le nord du Mali des mains des terroristes
d’Aqmi. Plusieurs versions ont été données sur sa mort, entre autres, le bombardement
par l’aviation française d’un convoi appartenant aux terroristes, détruisant six véhicules.
Au moins une cinquantaine de terroristes liés à Al-Qaïda et du groupe d’Ansar Eddine
ont péri dans cette opération. Ce n’est que le 4 mars qu’Aqmi a confirmé la mort d’Abou
Zeid, indiquant que c’est à la suite d’un bombardement de l’aviation française qu’il a
trouvé la mort. Il fut remplacé par Djamel Okacha, alias Abou el-Houmam Yahia.
D’autres sources ont démenti cette information, précisant que c’est un certain Abou
Moughatil, dit Abou Saïd el-Djazaïri, qui a été désigné pour remplacer Abdelhamid Abou
Zeïd à la tête de la katiba «Tarik Ibn Ziad».
Moncef Rédha
de l’intégrité territoriale, de l’unité
nationale, et du caractère laïc et de
la forme républicaine du Mali. La
CMA n'avait pas paraphé cet accord
et avait demandé du temps afin de
consulter la base. Cependant, plusieurs représentants de la médiation internationale sont attendus
mardi à Kidal, dans le nord du Mali,
à l’invitation de la Coordination des
mouvements de l’Azawad toujours
en conclave pour se prononcer sur
cet accord. «Nous partons à Kidal
sur la base d’une invitation écrite» de
l'Azawad, «pour les aider à parler à
leurs gens. Pour expliquer (à)
l’intérêt que l’accord a pour les populations du nord. C’est une mission pour assister les dirigeants de
la Coordination dans le travail qu’ils
sont en train de faire», a indiqué
Pierre Buyoya, Haut représentant et
chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel) cité par le site maliactu. C'est sur
la base d'une invitation datée du 11
mars et signée Bilal Ag Acherif, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azawad
(MNLA, membre de la Coordination
des mouvements de l'Azawad ou
CMA) , que ceux-ci se rendront à
Kidal ce mardi, précise la source.
Le déplacement à Kidal de l'équipe
de la médiation internationale dans
les pourparlers inclusifs intermaliens, sous la conduite de l'Algérie, intervient à l'issue de quatre jours de
concertation convoquées par la coordination des mouvements de
l'Azawad qui n'ont pu harmoniser
leur position quant à l'accord de
paix et de réconciliation issu de
l'ultime round des pourparlers intermaliens d'Alger, tenu à la fin du mois
de février dernier.
Zahra Kefane
Voir sur Internet
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REPÈRE
MDN
Arrestation
de 30 contrebandiers
à Tamanrasset et Bordj
Badji-Mokhtar
Trente contrebandiers ont été arrêtés
et un camion et deux véhicules toutterrain saisis mardi à Tamanrasset et à
Bordj Badji-Mokhtar par des
détachements de l'Armée nationale
populaire (ANP), a indiqué hier le
ministère de la Défense nationale
(MDN) dans un communiqué. «Dans le
cadre de la sécurisation des frontières
et de la lutte contre la contrebande et
le crime organisé, des détachements
de l'ANP, relevant des secteurs
opérationnels de Tamanrasset et Bordj
Badji Mokhtar (6e Région militaire), ont
appréhendé, hier le 17 mars 2015,
trente contrebandiers», lit-on dans le
communiqué. Lors de ces opérations,
un camion, deux véhicules toutterrain, 7,16 tonnes de denrées
alimentaires, des médicaments, des
produits pharmaceutiques, 1 200
paires de chaussures, 3 590 litres de
carburant, 34 détecteurs de métaux,
540 grammes de pierres contenant de
l'or, dix téléphones portables et une
somme d'argent estimée à 2 500
dinars algériens et 55 500 CFA, ont été
saisis, a précisé la même source. Dans
le même contexte, les éléments de la
Gendarmerie nationale, relevant des
secteurs opérationnels d'Oran (2e
Région militaire) et d'Adrar (3e Région
militaire) ont intercepté sept
immigrants clandestins, a ajouté le
communiqué du MDN. Par ailleurs,
les éléments des Gardes-frontières de
Bechar (3e Région militaire) ont saisi
24,36 kilogrammes de kif traité, a
conclu la même source.
actuel
La NR 5194 - Jeudi 19 mars 2015
3
Wilaya d’Alger
BRÈVE
Secteur des finances
à Tizi Ouzou
Les travailleurs en
grève
illimitée depuis hier
Le secteur des finances à Tizi
Ouzou est, depuis hier
mercredi, paralysé par une
grève illimitée, décidée par la
coordination syndicale affiliée
à l’Union générale des
travailleurs algériens (UGTA).
Les travailleurs exigent, pour
la énième fois, la prise en
charge de leur plateforme de
revendications et dénoncer
«la sourde oreille de la
tutelle», selon un syndicaliste.
Rappelant que ce débrayage
fait suite à des piquets de
grève et des arrêts de travail
cycliques observés jusque-là.
Les grévistes, des travailleurs
des directions du Trésor
public, des Domaines, du
Contrôle financier (CF), du
Cadastre et des Impôts,
revendiquent, pour rappel, la
pénalité de Djezzy (Fonds de
revenus complémentaires), la
révision du statut particulier
des finances, l’augmentation
des salaires, l’intégration
inconditionnelle des corps
communs au corps technique,
la régularisation des
travailleurs du pré-emploi
dans leurs postes et celle des
contractuels des finances, la
promotion dans les grades,
une indemnité spécifique
pour le corps des finances,
l’augmentation de la prime de
rendement, une prime de
départ à la retraite,
l’augmentation de la
bonification des postes
supérieurs, une indemnité de
qualification et de
documentation, la sécurité et
la protection de l’agent des
finances et l’attribution d’un
quota de logements sociaux
aux profits des agents des
finances.
Selon ce syndicaliste, la
décision de paralyser le
secteur des finances serait
motivée par les fausses
promesses du président de la
Fédération des travailleurs des
finances, faisant état
«d’acquis arrachés» ayant
entraîné la reprise du travail.
Notamment, a-t-il poursuivi,
«la prime de 8 000 DA et la
révision à la hausse de la
prime de rendement»,
annoncée pour le mois de
février dernier.
«On veut du concret. Nous en
avons marre des fausses
promesses. Depuis 2012, la
tutelle nous mène en bateau
avec des communiqués
factices et des fausses
promesses…», s’est écrié un
autre syndicaliste non sans
rappeler toute la
détermination des travailleurs
à aller jusqu'au bout pour se
faire entendre.
Rabah Mokhtari
1 719 logements d’astreinte occupés
illégalement dans le secteur de l’éducation
dent de la commission éducation
de l’APW, Mohamed-Tahar Dilmi,
en marge de la plénière consacrée à la présentation du bilan
2014 de la wilaya. Sur le report
de cette conférence, prévue initialement en janvier 2015, M. Dilmi a
expliqué, lors des travaux en plénière de l'APW, que ce rendezvous important ne pouvait pas
se tenir alors que les professionnels du secteur sont préoccupés
par les grèves, et que l’opération
d’évaluation des infrastructures
scolaires, lancée par l’exécutif de
la wilaya, doit être achevée.
,Pas moins de 1 719 logements d’astreinte, dépendant des établissements
scolaires de la wilaya
d’Alger, sont illégalement
occupés, a annoncé, hier,
le wali Abdelkader Zoukh,
précisant qu’une opération d’assainissement a
permis jusqu’ici de récupérer 70 logements.
«Nous avons recensé 1 719 logements d’astreinte illégalement occupés dans le secteur de
l’éducation à Alger. Une opération nous a permis de récupérer
70 logements jusqu’ici et celle-ci
se
poursuivra
jusqu’à
l’assainissement total de cette situation», a souligné M. Zoukh
dans son intervention lors des
travaux de la première session
annuelle de l’Assemblée populaire de wilaya (APW). Le wali a
sommé les trois directeurs de
l’éducation de la wilaya (est,
centre et ouest) d’appliquer la loi
dans toute sa rigueur sur ces
«indus-occupants» de logements
d’astreinte. «Il y a des gens qui
ont bénéficié de logements qu’ils
ont loués à des tiers tout en continuant, eux, de squatter les logements d’astreinte. En parallèle,
nous avons des enseignants en
activité qui font des navettes quotidiennes entre Alger, Tipasa, Boumerdès et Blida. Cette situation inacceptable doit cesser», a-t-il ordonné. Plusieurs logements
d’astreinte, notamment dans les
établissements relevant des directions de l’éducation centre et
ouest, sont illégalement occupés
par d’anciens enseignants, directeurs et des «intrus», a constaté
une délégation de l’APW lors de
plusieurs visites d’inspection en
2014 dans le cadre de la
préparation de la conférence de
wilaya sur l’éducation. Cette com-
I. M.
BRÈVE
COUR D’ALGER
Les informations sur des affaires en cours d'instruction
sont «préjudiciables» pour
les inculpés
Le wali d’Alger. (Photo > D. R.)
mission avait constaté également
que des classes de cours et des
cantines ont été aménagées en
logements aux dépens de la
bonne scolarité des élèves. Certaines familles ont été prises en
charge dans le programme de wilaya portant éradication de
l’habitat précaire, comme l’a souhaité cette commission de l’APW.
L’occupation illégale des logements d’astreinte et des structures pédagogiques devrait être
abordée lors de la conférence de
wilaya sur l’éducation qui se tiendra début mai, a indiqué le prési-
Grève de l’éducation
Les candidats au bac seront examinés
sur les seuls cours dispensés
,Un représentant du ministère
de l’Education nationale a rassuré, mardi à Tizi Ouzou, les candidats au bac de cette wilaya,
qu’ils ne seront examinés que sur
les cours effectivement dispensés. L’inspecteur général
d’éducation, Medjadi Mseguem, a
rencontré des élèves au niveau
du lycée
20 Août 1955 de la ville des Genêts, rassurant que les élèves des
classes terminales, dont la scolarité est interrompue depuis deux
mois, suite à la grève déclenchée
par le Conseil national autonome
des
professeurs
de
l’enseignement secondaire et
technique (Cnapest) «ne seront
examinés que sur les leçons dispensées en classe avec leurs enseignants». M. Medjadi a précisé
que les CD mis à leur disposition
par le ministère de l’Education
nationale, n’ont pas pour objectif
de remplacer l’enseignant qui
reste un élément essentiel dans la
construction du savoir.
Il a rappelé que ces CD, contiennent un répertoire de toutes les
leçons des matières dispensées
en classe terminale dans les différentes filières. Ce support est
destiné à aider les élèves à réviser leurs cours pendant cette période de grève, que ce soit chez
eux ou au niveau des établissements scolaires, a-t-il affirmé. Ce
même inspecteur général de
l’éducation a, par ailleurs, informé
les élèves qu’il a rencontrés que
les examens du 2e trimestre ne
sont pas importants puisque le
ministère a annulé pour cette
année l’application de la fiche
d’évaluation.
Toutefois, le bac blanc sera maintenu mais la date de son organisation, prévue initialement le 24
mai prochain, sera arrêtée par
chaque wilaya à l’issue des réunions qui seront tenues entre
les directions locales de
l’éducation et les chefs
d’établissement, a fait savoir ce
responsable.
K. Z.
Les informations publiées par certains journaux sur des affaires en
cours d'instruction sont «très préjudiciables» pour les inculpés non
condamnés par la justice, ont estimé mardi des magistrats de la
Cour d'Alger. Intervenant lors
d'une rencontre à la Cour d'Alger
à l'occasion de la journée arabe
des droits de l'Homme, des magistrats ont souligné que certains
titres de presse, à la recherche du
scoop, divulguent des informations «très préjudiciables» pour
les inculpés dans des affaires en
cours d'instruction. Le vice-président de la Cour d'Alger, Abdelmalek Boubetra, a appelé «les journalistes à faire preuve de responsabilité» et «à se conformer à la
loi en vigueur qui restreint la liberté d'expression lorsqu'il s'agit
de la réputation des personnes, la
confidentialité de l'enquête, la
sûreté de l'Etat et l'unité et la
souveraineté nationales».
D'autres magistrats ont affirmé
que la liberté d'opinion est «absolue» contrairement à la liberté
d'expression qui est «réglementée» dans un souci de préserver
la dignité et la réputation des
personnes. Un exposé détaillé sur
les conventions internationales,
les chartes régionales, la charte
arabe des droits de l'Homme et la
législation algérienne dans son
volet relatif à la liberté d'opinion
et d'expression a été présenté par
une juge conseillère à la chambre
d'accusation à la Cour d'Alger.
Evoquant longuement la Constitution ainsi que toutes les lois organiques relatives au thème, la
magistrate a estimé que l'Algérie
a enregistré une «grande avancée» dans ce domaine par rapport
aux autres pays arabes. Cette rencontre a été organisée à
l'occasion de la journée arabe des
droits de l'Homme célébrée cette
année (le 16 mars) sous le thème,
«Liberté d'opinion et d'expression
:droit et responsabilité».
M. R.
actuel
La NR 5194 - Jeudi 19 mars 2015
4
18e édition du SIA 2015
PÊCHE
Quinquennal
-
BRÈVE
Un salon de nouveautés
et d’innovations technologiques
Ferroukhi : «600 projets
seront lancés à travers
le pays»
Au total 600 projets, dont 400 pour la
pêche continentale et l’aquaculture, seront
lancés par le secteur de la pêche et des
ressources halieutiques à travers le pays,
au titre du programme quinquennal 20152019, a fait savoir le ministre de la Pêche et
des Ressources halieutiques, Sid Ahmed
Ferroukhi, avant-hier à Béchar. Lors de
l’inauguration de la ferme aquacole pilote
de Boukais (50 km à l’ouest de Béchar),
Ferroukhi a précisé que «ces projets, qui
permettront la concrétisation d’une production de 100 000 tonnes de poisson, seront développés tant dans les espaces marins que dans les bassins, les retenues collinaires, les plans d’eau des barrages, la
pisciculture intégrée à l’agriculture, en
plus des cages flottantes». En effet, cette
nouvelle réalisation, qui vient renforcer le
segment d’élevage et de production de diverses espèces de poisson d’eau douce, a
nécessité un investissement sectoriel de
120 millions de DA pour sa réalisation et
son équipement, selon les responsables
locaux du secteur. Ainsi, cette ferme aquacole, qui est rattachée au Centre national
de recherches et de développement de la
pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), a une
capacité de production de 50 tonnes de
plusieurs poissons d’eau douce, dont le tilapia, la carpe commune et le poissonchat, et ce, grâce à ses différentes installations, dont 34 bassins de production
d’alevins, d’élevage et d’engraissement,
ont-ils précisé. «S’étendant sur plus de 120
hectares et employant 16 agents, cette
ferme constituera aussi un espace de recherches et d’application scientifique dans
les domaines liés à l’aquaculture», soulignent des cadres du CNRDPA. Sur place,
Ferroukhi a mis en exergue l’importance
de pareils projets dans le développement
des activités du secteur, ainsi que leur apport économique à la commune de Boukais, à vocation essentiellement agricole.
En outre, le ministre s’est rendu au centre
de formation professionnelle de la commune de Kenadza (18 km au sud de Béchar) où il s’est enquis du cursus de formation dispensé à une section de 17
agents aquacoles qui, au terme d’une formation de 10 mois, développeront de différents segments de la pêche continentale.
Valorisant cette action de formation des
jeunes aux métiers de l’aquaculture, le
membre du gouvernement a émis le vœu
qu’ils soient accompagnés par les différents dispositifs de l’emploi pour leur permettre de concrétiser des projets liés aux
activités du secteur. Par ailleurs, au barrage de «Djorf Ettorba», le ministre, en
compagnie des autorités locales de la wilaya, a donné le coup d’envoi d’un
concours de pêche continentale, auquel
prennent part 350 pêcheurs. Dans sa visite,
Sid Ahmed Ferroukhi a aussi présidé une
cérémonie de signature de deux conventions de coopération entre la direction régionale de la pêche et des ressources halieutiques de Béchar et la direction de la
formation professionnelle, pour la formation des jeunes dans les filières aquacoles,
et entre les Chambres de l’agriculture et de
la pêche de la wilaya de Béchar pour la
sensibilisation des agriculteurs et leur
orientation vers des projets à développement intégré pisciculture-agriculture. Il a
aussi achevé sa visite de travail dans la wilaya par une rencontre des responsables
locaux du secteur et les différents intervenants dans le secteur, au cours de laquelle
il s’est étalé sur les avantages préconisés
par les pouvoirs publics pour encourager la
filière, ainsi que le renforcement de
l’accompagnement et du suivi des personnes désireuses de se lancer dans cette
activité.
H. M.
, La 18e édition du Salon international de l’automobile (SIA) a
ouvert ses portes hier au Palais
des expositions des Pins maritimes, à Alger. Plus qu’un salon
des nouveautés et des innovations technologiques, c’est un
vaste show-room où s’éclatent
sans retenue aucune les rêves
des uns et les bourses des
autres.
Organisé par la Société algérienne
des foires et expositions (Safex)
en collaboration avec l'AC2A, le
Salon a connu la participation de
54 exposants dont 30 concessionnaires automobiles et 24 entreprises de services (assureurs, installateurs, presse spécialisée,
etc.), sur une superficie globale de
33 955 m2. Cette édition sera marquée par l'exposition de la première voiture «made in Algeria», la
Renault Symbol, outre des nouveautés
mondiales
de
l'automobile. Le 18e SIA sera une
opportunité pour les clients de
profiter de «remises exceptionnelles» que comptent offrir les exposants, a fait savoir le président
de l'Association nationale des
concessionnaires automobiles
d'Algérie (AC2A), Mourad Oulmi.
Le Salon intervient dans un
contexte de recul du marché de
l’automobile en 2014 qui a baissé
de 20%. Cela dit, les concessionnaires ne vont pas faire la fine
bouche. «Nous avons réalisé un
important chiffre d’affaires pendant dix jours et nous avons
amorti nos investissements», durant l’édition de l’année dernière,
a ajouté l’orateur. Pour cette édition 2015, les prix des véhicules
sont déjà à la hausse. Pour Mourad Oulmi, le renforcement du
dollar et de l’euro par rapport à la
monnaie locale ainsi que la baisse
du cours du pétrole en sont les
principales causes. Intervenant
lors de la conférence, Zebdi Mustapha a affirmé que son association a recensé, l’année 2014, 4 500
requêtes émises par des clients,
liées à des retards de livraison, à
un service après-vente défaillant
et aux documents des véhicules.
Si la majorité des réclamations
ont été réglées à l’amiable, une
infime partie du contentieux a
donné lieu à des poursuites judiciaires.
Dix équipements de sécurité
exigés pour la
commercialisation aux
concessionnaires
Le cahier des charges en préparation devant régir l'activité des
concessionnaires automobiles, va
exiger dix équipements de sécurité dans les véhicules neufs commercialisés en Algérie, a indiqué
Mourad Oulmi. «Le nouveau cahier des charges, en cours
d'élaboration, imposera aux
concessionnaires de commercialiser des véhicules dotés d'au
moins dix équipements de sécurité, entre autres, des airbags et un
système de freinage ABS», a expliqué M. Oulmi lors d'une conférence de presse consacrée à la
présentation de la 18e édition du
Salon
international
de
l'automobile. Toutefois, ces nouvelles règles de sécurité pourraient augmenter les prix des véhicules, déjà en hausse depuis
quelques mois à cause de
l'appréciation du dollar face à la
monnaie nationale, selon le président de l'AC2A. Un groupe de travail mis en place au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines,
élabore actuellement, en collaboration avec l'AC2A, le nouveau cahier des charges comportant les
dispositions du décret du 8 février dernier fixant les conditions
et les modalités de l'activité de
concessionnaire. La souscription
à ce cahier de charges est exigée
pour l'obtention de l'agrément définitif de concessionnaire.
Enfin, il est à noter que des ateliers
et des conférences-débat seront
aussi organisés en marge du salon
Caci/DGD
qui attend plus de 600 000 visiteurs, selon les organisateurs.
Imane Misraoui
Le Salon d’Alger en bref
Surface globale d’exposition :
33 955 m2
33 308 m2 pour les concessionnaires.
647 m2 pour le secteur services.
Nombre d’exposants : 54
soit 30 concessionnaires
et 24 du secteur services.
Horaires
d’exposition
:
11h00 – 18h00
Les nouveautés attendues au
salon
Audi TTS
Citroën DS5 restylée
Citroën nouveau Berlingo
Citroën nouvelle C4
Ford Fusion (Mondeo)
Ford Kuga
Geely S5
Great Wall Haval H2
Great Wall Haval H6
Hyundai nouvelle Genisis
Hyundai nouvelle i20
Hyundai Xcent
KIA nouveau Sorento
KIA Rio restylée
Mercedes-Benz GLA 45 AMG
Mitsubishi L200 Sportero
Nissan GT-R Nismo
Nissan Juke restylé
Nissan nouvelle Micra
Nissan nouveau X-trail
Nissan nouveau Qashqai
Opel Adam
Opel Corsa
Peugeot 208 Roland Garros
Peugeot 308R Concept
Peugeot nouveau Partner
Peugeot nouvelle 508
Renault Kadjar
Renault nouveau Master
Renault nouveau Trafic
Seat Leon Cupra
Skoda nouvelle Fabia
Suzuki nouveau SX4
Suzuki nouvelle Alto 800
Suzuki nouvelle Alto K10
Suzuki nouvelle Celerio
Volkswagen new Jetta
Industrie
Pas de privatisation des entreprises publiques dans le cadre
de la nouvelle loi sur l'investissement
,Le ministre de l'Industrie et des
Mines, Abdessalem Bouchouareb,
a affirmé mardi à Alger qu'il n'y
aura pas de privatisation dans le
cadre de la nouvelle loi sur
l'investissement qui se trouve au
niveau du Parlement assurant que
la démarche du gouvernement
consistait en le soutien des grands
groupes industriels nationaux. Le
ministre a précisé lors d'une conférence de presse à l'issue de
l'installation de la commission
chargée de l'élaboration de
l'organigramme des écoles supérieures de l'industrie que «le mot
privatisation a été définitivement
retiré du projet de loi relatif à
l'investissement déposé par le ministère au niveau de l'APN», a-t-il
dit. Il n'y a pas lieu de «privatiser»
les entreprises publiques à l'avenir,
a-t-il souligné précisant que le partenariat public-privé est l'une des
priorités du secteur. Evoquant la
stratégie du gouvernement pour le
soutien des grands groupes nationaux en cas de difficultés financières à l'instar du complexe d'ElHadjar qui s'est vu doté d'un milliard
d'euros
pour
sa
modernisation outre la réhabilitation des mines de Ouenza et Boukhadra afin d'éviter leur privatisation. Les pouvoirs publics ont
décidé, dans le cadre de ladite
stratégie, de soutenir et financer la
SNVI en vue d'asseoir une base
mécanique dans la zone de Rouiba
(Alger) et se tourner vers la production des moteurs et des véhicules 4x4. M. Bouchouareb a, par
ailleurs, démenti toute intention de
privatiser l'entreprise publique de
cycles et motocycles (Cycma) de
Guelma rappelant que celle-ci avait
bénéficié en 2012-2013 de crédits
estimés à 2 milliards de dinars et
d'un effacement de ses dettes d'un
montant de 2 milliards de dinars
lui permettant de doubler 8 fois
son chiffre d'affaires depuis 2013.
Un plan de développement qui
s'étale sur 5 ans a été lancé par
l'entreprise visant à renforcer ses
capacités de production. Il a, en
outre, affiché la disponibilité du
secteur à soutenir les entreprises
publiques qui comptent produire
des produits industriels importés
actuellement de l'étranger. Le ministre a appelé les entreprises publiques à privilégier les produits locaux et à baisser les prix de leurs
produits.
M. I.
Les opérateurs du
commerce extérieur
appelés à appliquer les
règles d’origine
es opérateurs du commerce
extérieurs ont été appelés à
mettre en œuvre les règles
d’origine, et ce, essentiellement pour
les produits nationaux leur
permettant un meilleur accès aux
marchés extérieurs. Les règles
d’origine, définies comme la
«nationalité économique» des
marchandises dans le commerce
extérieur, permettent de définir le
pays d’origine d’un produit et de
bénéficier ainsi d’avantages fiscaux et
douaniers octroyés dans le cadre des
accords de libre-échange signés par ce
pays, a-t-on expliqué lors d’une
journée d’information consacrée à ce
thème. Elles sont également
importantes en matière d'importation
puisque les droits et restrictions
applicables dépendent souvent de la
provenance des produits importés.
Organisée par la Chambre algérienne
du commerce et d’industrie (Caci) en
collaboration avec la direction
générale des Douanes (DGD), cette
rencontre a permis aux importateurs
et exportateurs de prendre
connaissance de l'importance et des
enjeux des règles d’origine et du rôle
de ces dernières dans la protection de
l’économie nationale.
«Les règles d’origine permettent aux
produits algériens de bénéficier des
avantages préférentiels dans le cadre
des accords de libre-échange signés
par l’Algérie et, donc, un accès plus
facile aux marchés internationaux,
notamment arabe et européen», a
expliqué Mourad Tebbi, inspecteur
divisionnaire à la DGD.
L’Algérie est signataire de plusieurs
accords et conventions du commerce
extérieur concernés par l’application
de ces règles dont notamment
l’accord d’association entre l’Algérie et
l’Union européenne, l’accord de la
Grande zone arabe de libre-échange
(Gzale) et l’accord commercial
préférentiel entre l’Algérie et la
Tunisie.Selon M. Tebbi, l’utilisation des
règles d’origine préférentielle pourrait
contribuer dans la promotion des
exportations hors hydrocarbures
puisqu’elles attribuent au produit
national plus de crédibilité, de
compétitivité et surtout de facilité
d’accès à l’international.Dans ce sens,
la directrice des relations
internationales à la Caci, Mme Wahiba
Bahloul, a estimé que l’organisation
de cette journée d’information visait à
inciter les entreprises algériennes à
utiliser ces règles d'origine et à les
informer de l'importance de ces
dernières. «Nous voulons inculquer,
au sein de nos entreprises, la culture
d’aller vers l’international. Mais si
nous parlons de diversification de
l’économie et d’encouragement de
l’exportation hors hydrocarbures,
nous devons d’abord maîtriser toutes
ces règles», a-t-elle insisté. Pour sa
part, le président de l’Association des
exportateurs algériens hors
hydrocarbures (Anexal), Ali Bey Naceri,
a exhorté les opérateurs à mieux
cerner cette problématique afin de
pouvoir bénéficier des avantages que
ces règles procurent.
L
échos
La NR 5194 - Jeudi 19 mars 2015
5
Délinquance des mineurs : une
régression de 13% en 2014
Khenchela
INFOS
EXPRESS
La dyslexie en milieu scolaire
Bouira
Sortie de la 23e
promotion des agents
de police
Sortie avant-hier mardi de
la 23e promotion des agents
de police baptisée au nom
de feu Moussa Belayat, un
jeune policier assassiné par
la horde terroriste en 1999
dans la wilaya de Sétif. La
cérémonie s’est déroulée au
niveau de l’école de Haizer,
à 10 km au nord du cheflieu de Bouira en présence
des autorités civiles et
militaires de la wilaya, et
de l’inspecteur régionale de
la police et la famille du
défunt policier représenté
par sa mère.
Les présents ont eu droit
à de belles exhibitions :
manipulation d’armes,
interventions, combats,
accompagnées d’une
musique de l’orchestre
animé par des policiers.
S’ensuivit par la suite après
la remise de grades aux six
premiers de la promotion, la
prestation de serment des
266 agents de police que
compte cette promotion de
formation paramilitaire de
deux années, qui se sont
engagés pour se mettre au
service du pays.
M. A.
Relizane
Debba, un douar qui
souffre en silence
Les habitants de
l’agglomération de Debba,
relevant de la commune
d’Aïn Rahma, dans la daïra
de Yellel, située à une
trentaine de kilomètres du
chef-lieu de Relizane,
interpellent le wali pour la
réalisation d’une route qui
mènera à Relizane.
Ces citoyens qui sont tous
des agriculteurs, éprouvent
d’énormes difficultés pour
le transport de leurs
produits agricoles en cette
période de récolte des
légumes et fruits.
Ajoutant que même les
commerçants ne viennent
pas dans leur localité à
cause de la dégradation de
la piste.
Les habitants de ladite
localité susmentionnée se
plaignent également de la
bureaucratie de
l’administration qui n’a pas
voulu leur donner les
autorisations nécessaires
pour qu’ils puissent
procéder au fonçage des
puits pour pouvoir irriguer
leurs arbres fruitiers en ces
moments de chaleur.
Pour mettre fin à cette
situation déplorable, les
citoyens interpellent le wali
de Relizane pour intervenir
et mettre fin à leur calvaire.
N.-Malik
, Sous l’égide de la direction de
l’éducation de la wilaya d’Aïn Temouchent,
les circonscriptions pédagogiques d’Aïn
Témouchent 4 et de Maleh 2 ont organisé
conjointement au niveau de CEM AhmedEl-Ouariachi d’Aïn Témouchent, hier
mardi, une journée d’étude portant sur le
thème «Comprendre à aider l’enfant
dyslexique».
Ont encadré cette journée,
les inspecteurs et les psychologues du secteur de
l’éducation de la wilaya
d’Aïn Témouchent à
l’intention de 130 professeurs de langue arabe des
classes primaires, 3e, 4e et
5e année élémentaire en présence de la fédération des
associations des parents
d’élèves d’Aïn Témouchent
(Fape/AT) qui y ont assisté.
Au fond du sujet, il a été
constaté, selon les interve-
nants, que beaucoup
d’élèves rencontrent des difficultés pour comprendre
ce qui leur a été transmis
par l’enseignant ou
n’assimilent pas totalement
les connaissances acquises
et pourtant ils ne souffrent
d’aucune maladie sensorielle ou intellectuelle.
Ainsi, comprendre l’enfant
dyslexique, c’est l’aider à
sortir du trouble spécifique
de lecture. L’enseignant doit
aborder l’élève concerné, le
soutenir pour bien le
connaître et comprendre ce
qu’il transmet. L’écriture et
la lecture sont les meilleurs
moyens de bord. «Nous remercions les organisateurs
pour cette heureuse initiative de remédier à un malaise qui affecte un grand
nombre de nos enfants qui
inquiètent énormément
les parents d’élèves», dira
M,Taleb, représentant de la
Fape/AT. Tout en ajoutant
«Nous souhaitons que
chaque élève sache lire,
écrire et capable de se débrouiller tout seul. Il faut
multiplier ce genre de journées psychopédagogiques
pour résorber ce handicap
de compréhension chez les
élèves». Cette journée entre
dans le cadre de la formation et perfectionnement
des enseignants.
Avec 5 906 personnes impliquées dans des affaires de criminalité et
autres délits en 2014 contre 6 836 recensés en 2013, la délinquance
des mineurs a enregistré une baisse de 13% l'année écoulée.
(Photo > D. R.)
Boumerdès : un adolescent de 15 ans
mortellement percuté par un train
S. Djelloul
L E C O C K TA I L D U J E U D I D E
Chérif Abdedaïm
Sissi se réveille
La lutte contre le terrorisme
pourrait pousser la Ligue arabe à
former une force de défense
commune. La question sera
examinée à la fin du mois lors du
sommet annuel de l'organisation
qui est prévu à Charm El-Cheikh en
Égypte.
L'Arabie Saoudite, le Koweït, les
Émirats arabes unis et la Jordanie
se disent favorables au projet. C'est
une proposition faite par le
président égyptien Abdel Fattah
Al-Sissi.
Attentat à la voiture piégée
Une voiture piégée a explosé
récemment en face d'un tribunal
du centre du Caire, en Égypte,
faisant onze blessés.
La bombe était dissimulée sous
une voiture garée devant le
bâtiment. Selon le ministère de la
Santé, des policiers figureraient au
nombre des blessés. La
déflagration s'est produite dans un
quartier où se trouvent de
nombreuses institutions
judiciaires. Le site de l'attentat est
à proximité de plusieurs rues
commerçantes.
La sécurité en Égypte est de plus en
plus instable. Le 26 février, des
bombes ont explosé dans un fastfood, un magasin de portables et
trois autres lieux proches du Caire.
Les attaques ont fait des blessés et
un mort.
De plus, des membres de groupes
islamistes ayant prêté allégeance
aux djihadistes de l'État islamique
ont attaqué à plusieurs reprises
des installations de la police et de
l'armée dans la péninsule du
Sinaï, à l'est du pays.
Les enquêteurs de la police
pensent que l'attaque était très
probablement un acte de
terrorisme perpétré par ces groupes
islamistes. Des organes de presse
du pays ont annoncé qu'un groupe
islamiste avait publié un
communiqué dans lequel il
revendiquait l'attentat.
Lynchage
Au Nigeria, une jeune fille a été
battue à mort dimanche, dans un
marché, par une foule qui la
soupçonnait de s’apprêter à
commettre un attentat suicide. Les
événements se sont produits à
Bauchi, une ville du nord-est du
pays. L’agence Associated Press
indique que la victime,
apparemment une adolescente,
avait refusé de se laisser fouiller
par les agents de sécurité à
l’entrée d’un marché aux légumes.
Deux bouteilles ont par la suite été
découvertes, attachées sous ses
vêtements. Craignant qu’il ne
s’agisse d’une terroriste, la foule
l’a battue à mort. On ignore si elle
avait l’intention de déclencher une
explosion. Selon un officier de
police local, il est peu probable
qu’il se soit agi d’une tentative
d’attentat suicide. La jeune fille
aurait alors déclenché l’explosion
lorsque la foule s’en est prise à
elle. Le groupe islamique Boko
Haram a plusieurs fois recouru à
des femmes ou des jeunes filles
pour perpétrer des attentats
suicide au Nigeria.
Un adolescent de 15 ans a été percuté, mardi matin à Boumerdès, par un train de
transport de voyageurs relaiant Alger à Thenia , alors qu’il tentait de traverser la
voie ferrée.
(Photo > D. R.)
Report de la réception d'un jardin urbain
implanté dans l'ex-décharge d’Oued Smar
Prévue au mois d'avril 2015, la réception du jardin urbain aménagé
à la place de l'ex-décharge publique de Oued Smar (Alger) a été
reportée à la fin de l'année.
(Photo > D. R.)
Skikda : 4 000 larves de crevettes dans
la ferme d’El-Marsa
Mobilisation régionale
La lutte régionale contre Boko
Haram se précise.
Hier, l'Union africaine a approuvé
la mise sur pied d'une force mixte
internationale pour lutter contre la
secte islamiste. Elle sera constituée
des pays du bassin du lac Tchad
ainsi que du Bénin et compterait
près de 10 000 hommes.
Cette force devrait être financée en
partie par la communauté
internationale.
C. A.
L’ensemencement de 4 000 larves de crevettes dans les eaux douces
de la ferme-pilote d’élevage de crevettes de la commune d’El Marsa
(Skikda) a été une «réussite».
(Photo > D. R.)
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
6
monde
UE
Libye
Les Marocains classés les premiers
trafiquants de faux documents
Un responsable tunisien
de l'Etat islamique tué
,L'un des hommes
les plus recherchés
de Tunisie, Ahmed
Al-Rouissi, aussi
connu sous le nom de
guerre Abou Zakariya
Al-Tunisi, qui
commandait en Libye
une unité de
djihadistes de l'Etat
islamique (EI), a été
tué au cours de
combats contre les
forces libyennes près
de la ville de Syrte,
ont fait savoir des
sources sécuritaires
tunisiennes.
Al-Rouissi était un haut responsable de l'organisation
extrémiste tunisienne Ansar
Al-Charia,
considérée
comme terroriste par les
Etats-Unis. Selon les autorités tunisiennes, il était le
cerveau des attentats qui
ont coûté la vie à deux responsables de l'opposition
tunisienne en 2013, Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd. Sa mort confirme
l'importance grandissante
que jouent les djihadistes
étrangers dans le conflit libyen. Au cours des derniers
jours, des djihadistes de l'EI
se sont opposés, pour le
contrôle de la ville de Syrte,
à des membres de Fajr
Libya, la coalition de milices, notamment islamistes, implantées dans la
capitale, Tripoli.
Depuis la fin de la révolte
qui a renversé en 2011 le
régime de Mouammar Kadhafi, la Libye morcelée est
sous la coupe de milices rivales formées surtout d'exrebelles. Deux autorités s'y
disputent le pouvoir : un
gouvernement et un Parlement, soutenus par une
armée et reconnus internationalement, siégeant dans
l'est du pays, et un gouvernement et un Parlement parallèles installés à Tripoli
par Fajr Libya, qui s'est emparée en août de la capitale
et d'une grande partie de
l'Ouest libyen.
Pour ajouter à la confusion,
ces deux pouvoirs tentent
de contrer l'influence de l'EI,
qui a revendiqué ses premières attaques en Libye
en janvier avec un assaut
spectaculaire contre un
hôtel à Tripoli (neuf morts,
dont un Américain et un
Français), puis en février la
décapitation de 21 chrétiens, la plupart égyptiens.
Filières djihadistes
La Tunisie a annoncé, par
ailleurs, mardi, avoir démantelé quatre cellules de
recrutement de djihadistes
La Libye, un Etat sous influence. (Photo > D. R.)
pour la Libye et arrêté une
trentaine de personnes
dans le cadre du renforcement des contrôles à ses
frontières. Les Tunisiens,
qui partaient jusqu'ici en
nombre pour combattre en
Irak et en Syrie, se rendent
désormais également en
Libye voisine, où l'Etat is-
, Le dernier rapport
lamique a récemment
étendu son influence, profitant du chaos provoqué par
la rivalité entre les deux
gouvernements qui se disputent le pouvoir. Ces filières étaient coordonnées
par des djihadistes tunisiens actifs en Libye qui gèrent
les
camps
d'entraînement dans la
zone frontalière avec
d'autres djihadistes étrangers. La Tunisie a renforcé
sa présence militaire à la
frontière libyenne pour faire
cesser les infiltrations de
djihadistes en Tunisie et en
Libye, a déclaré lundi soir le
Premier ministre Habib
Essid. Depuis sa prise de
fonctions au début de février, quatre cents djihadistes ont été arrêtés, a-t-il
précisé jeudi dernier.
L'armée tunisienne a mis la
main sur deux importantes
caches d'armes près de la
frontière avec la Libye.
R. I./Agence
annuel d’analyse de l’agence
Frontex fait ressortir que le
Royaume est classé en tête
des nationalités utilisant des
documents frauduleux pour
entrer illégalement à l’UE
avec l’aide de passeurs bien
organisés. De ce fait,
l’organisme chargé de la gestion de la coopération aux
frontières extérieures des
Etats membres de l’Union européenne a informé que sur
les 160 nationalités utilisant
des documents frauduleux
pour entrer illégalement dans
la zone Schengen ou dans un
pays tiers, la Syrie, le Maroc
et l'Ukraine se placent en tête
de liste. L’année 2014 avait
dénombré un nombre de 541
migrants marocains qui
avaient utilisé des documents frauduleux, soit 11%
de l’ensemble des cas détectés. La plupart de ces cas de
fraude avaient été principalement détectés au niveau des
frontières maroco-espagnoles
ou dans les présides occupés de Sebta et Mellilia 80%
au niveau des frontières maritimes et 21% au niveau ter-
restre, a-t-on signalé. Sur les
3 694 passeports et 1 054
cartes d’identité falsifiés, les
Marocains représentent respectivement 28%. A noter
que l’usage de documents
obtenus falsifiés est devenu
une monnaie courante chez
les Marocains.
Le document de Frontex a indiqué que le nombre de passeurs marocains identifiés a
doublé en passant de 359 en
2013 à 647 en 2014 faisant
des Marocains la première
nationalité de passeurs détectés avec 12% du total, en
dépassant énormément les
ressortissants d'Espagne,
d'Italie, de Grèce, d’Algérie,
de Tunisie, de Libye et de
Turquie.. Les Marocains figurent parmi les principales nationalités refoulées par force.
L’année 2014 a enregistré
5 070 cas contre 2 195 en 2013
plus le refus d’entrée qui a
été comptabilisé avec 3 577
cas en 2014 dont 274 individus ne détiennent pas de
visas, les autres cas sont justifiés par des faux documents
contre 4 074 en 2013.
Oki Faouzi
LE TERRORISME FRAPPE AU CŒUR DE TUNIS
Dix-neuf morts et plus d’une vingtaine
de blessés
Un commando armé de kalachnikovs déguisé
en militaire a perpétré un attentat au cœur de la
capitale tunisienne. Plusieurs touristes étrangers
ont été retenus en otage à l’intérieur du musée
du Bardo par les assaillants. Selon des sources
généralement bien informées, la majorité des
touristes étaient des ressortissants italiens.
Des photos diffusées sur plusieurs canaux
d’information montraients des femmes et des
enfants assis par terre à l’intérieur du musée. Il
y avait à l’intérieur du musée plusieurs étrangers dont une quarantaine de Français.
D’autres images diffusées sur des écrans de plusieurs télévisions du monde montraient des dizaines de touristes quittant le musée de Bardo
encadrés par des forces de sécurité tunisiennes.
Selon les premières informations, 17 étrangers
parmi les touristes qui se trouvaient au musée
de Bardo, une citoyenne qui serait une femme
de ménage et un policier ont été assassinés.
Parmi les victimes, il y avait des touristes italiens, français et coréens, a-t-on appris hier. Cet
attentat aurait fait également plusieurs blessés
dont l’identité n’a pas été divulguée. Selon le
porte-parole du Ministère de l’intérieur, les terroristes ont attaqué le musée de Bardo limitrophe au siège du Parlement. Toujours et selon
les déclarations du porte-parole du ministère
de l’Intérieur, les forces de sécurité auraient
aperçu que les armes que les individus avaient
à la main ne ressemblaient pas à celles qui sont
utilisés par les militaires. C’est à ce moment
précis que des coups de feu ont été échangés
entre les forces de sécurité qui étaient en faction aux alentours du Parlement tunisien. Les
terroristes se sont ensuite introduits dans le
musée de Bardo où ils avaient pris en otage
plusieurs touristes. Les informations sur cet attentat sont contradictoires, plusieurs versions
ont été données dans la journée d’hier. Selon
certaines sources, le commando a réussi à
s’introduire depuis le siège du Parlement tunisien avant de s’attaquer aux touristes qui se
trouvaient dans le musée. A en croire cette in-
formation, un carnage aurait été évité du moment que les parlementaires étaient à
l’intérieur du Parlement pour voter justement
une loi relative à la lutte antiterroriste. La télévision d’Etat a diffusé vers 14h des images du
lieu où a été perpétré l’attentat. Des images ont
été retransmises depuis un hôpital de la capitale où des blessés ont été évacués. Dans un
communiqué rendu public, la présidence de la
République tunisienne a indiqué que le chef
d’état, Caïd Essebssi, s’adressera au peuple au
cours de la journée. Toujours et selon les premières informations, au moins trois terroristes
vêtus de tenues militaires qui ont mené cet attentat auraient été éliminés. Des informations
qui restent à confirmer indiquent que l’un des
assaillants avait été arrêté. Les sources parlant
d’un policier tué n’ont pas été confirmées. Dans
le début de l’après-midi d’hier, des informations ont fait état de plusieurs otages retenus au
niveau du musée de Bardo. Une autre information a fait état de l’évacuation de plusieurs touristes qui étaient à l’intérieur du siège du
musée. Cet attentat intervient quelques heures
seulement après la mise hors d’état de nuire de
l’un des chefs terroristes tunisien en Libye, Mohamed ou Ahmed Rouissi, alias Abou Zakaria
Tounsi. Cet émir était en quelque sorte le cerveau et le financier d’un groupe islamique armé
Tunisien. Selon des sources qui restent à confirmer, ce dernier aurait séjourné dans plusieurs
pays dont la France où il aurait été aperçu dans
deux départements de l’Hexagone. Cette information devrait être prise bien entendu avec
beaucoup de prudence jusqu’au moment de sa
confirmation ou son infirmation par des sources
officielles. Au moment où nous mettons sous
presse, un impressionnant dispositif de sécurité
est toujours sur place. Des hélicoptères survolaient les lieux de l’attentat alors que des blindés militaires ont pris position devant le musée
et les quartiers avoisinant sont toujours bouclés.
Nous y reviendrons
Moncef Rédha
Des fraudes récurrentes. (Photo > D. R.)
Syrie
Washington réaffirme vouloir
un règlement sans Assad
,Les Etats-Unis veulent toujours un règlement politique
négocié en Syrie sans le président Bachar al Assad, et leur
position n'a pas changé, a déclaré aux autorités turques le
général John Allen, l'émissaire
spécial de Barack Obama
pour la coalition internationale contre l'Etat islamique
(EU). Le chef de la diplomatie
américaine John Kerry a déclaré dimanche que les EtatsUnis devraient négocier avec
Bachar al Assad. Le département d'Etat a ensuite fait savoir que le secrétaire d'Etat
ne faisait pas spécifiquement
allusion au chef de l'Etat syrien et que Washington ne négocierait jamais avec lui.
Les commentaires de John
Kerry n'ont pas été appréciés
en Turquie, qui est un des
principaux opposants à la
Syrie de Bachar al Assad. Le
Premier ministre turc Ahmet
Davutoglu a déclaré que négocier avec le président syrien
était comme serrer la main à
Adolf Hitler.
«Le général Allen a réaffirmé
que la position des Etats-Unis
en ce qui concerne Assad
n'avait pas changé», a déclaré
l'ambassade des Etats-Unis à
Ankara dans un communiqué
publié après une rencontre
entre le général Allen et les
autorités turques mardi soir à
Ankara. «Les Etats-Unis estiment qu'il a perdu toute légitimité pour gouverner, que la
situation en Syrie sous son régime a mené à la montée en
puissance de l'EIIL (ancien
acronyme de l'Etat islamique,
Ndlr) et d'autres groupes terroristes et que nous continuons à rechercher une issue
politique négociée au conflit
syrien qui, in fine, ne comprenne pas Assad.»
R. I./Agence
La NR 5194 —Jeudi 19 mars 2015
8
régions
INFO
EXPRESS
Tiaret
Relizane
Incivisme quand tu
nous tiens !
Si les pouvoirs publics font
tout pour l’enlèvement des
ordures ménagères en
mettant à la disposition
des citoyens des bacs à
ordures dans tous les
quartiers des centres
urbains; les citoyens eux ne
font rien de leur côté pour
faciliter la tâche aux agents
de voirie et de nettoiement
des communes, bien au
contraire certains
comportements
irresponsables nuisent
beaucoup à la bonne
marche de ces prestations
de service éprouvants des
journées entières et des
nuits en plusieurs rotations
pour enlever ces détritus.
Mais la scène à laquelle
nous avons assisté, lundi,
laisse sans voix et nous
avons vu un bac à ordures
fumant après qu'un
inconscient ait jeté des
papiers et les a brûlés à
l’intérieur du bac en
plastique qui a pris feu
devant les passants
impuissants, médusés et
hébétés face à ce
malheureux spectacle qui
s'offrait à leurs yeux et le
bac à ordures était à moitié
consumé. C'est le
paroxysme du vandalisme
orchestré devant un édifice
public par une personne
qui ignore les règles
élémentaires de la bonne
citoyenneté et du respect
des autres. Dans cette ville
que nous avons à plusieurs
reprises décris, tout marche
à l’envers devant des
responsables qui brillent
par leur absence.
N.-Malik
Remise en état de l'ensemble
des voies
, La réfection des
routes en projet dans la
ville de Tiaret, dont le
nombre non
encore déterminé, est
scindée en plusieurs lots,
a indiqué le chef de la
daira Ragaâ Abdelkader
lors d’un entretien
accordé a notre
rédaction.
Le premier concerne les boulevards
des cités implantées à la peripherique de la commune de Tiaret a savoir les frères Besseghier Zaâroura,
El Abdia, Karman et la cité Bouhenni,
alors que le second englobe les boulevards du centre-ville Nord et Sud, la
rue du 1er Novembre, la rue de la
Résistance, la rue commandant Boucif et celle reliant l’ancienne gare ferroviaire au boulevard Volani et Lombard. Le troisième lot comporte, pour
sa part, le dédoublement de la zone
d'activités Zaâroura et le quartier
Bubai vers la nouvelle ville Z’mala
zone , la rue des 405 logements, le dédoublement Hai Kaid Ahmed, la rue
de Ain Bouchekif reliant le centreville de Tiaret. Les travaux consistent donc en la remise en état de
l'ensemble des voies citées et le revêtement en béton bitumineux, ce
qui devrait mettre fin au calvaire des
automobilistes et transporteurs publics. La réhabilitation des routes
et des chemins demeure une nécessité impérieuse pour beaucoup de
localités, et ce, dans l'optique de les
désenclaver et d'améliorer, par là
même, le quotidien des citoyens.
Selon le conférencier, une panoplie de
projets est inscrite au calepin dont
l’opération sera lancée prochaine-
ment a travers les différents quartiers. Pour remédier à celà, nous
avons appris, que des projets seront
lancés incessamment dans le sillage
de la réhabilitation de plusieurs tronçons touchés par la pose des câbles
téléphoniques ( fibre optique ) travaux du programme d’urgence ( ADE
– SDO ). Pour commencer, les anciens quartiers touchés, bénéficieront d’une opération de réhabilitation des chemins sur une distance linéaire de plus de 10 Km.
Ces chemins se trouvent actuellement en proie au délabrement et à
l'usure, dus au temps qui passe et
au déchaînement des éléments de la
nature, les pluies et les chutes de
neige notamment, qui ont fini par
user la couche bitumeuse avec ces innombrables nids-de-poules et cre-
Tlemcen
Sortie de la 13e promotion d'agents de l'ordre
public baptisée au nom de Hamel Djillali
,C'est en présence du représentant du directeur
général de la Sûreté nationale, du général Boussenna Rabah, directeur de
la police des frontières, du
wali de Tlemcen, des autorités civiles et militaires
de la wilaya et des cadres
de la police que s'est déroulée la cérémonie de
sortie de la 13e promotion
d'agents de l'ordre public
qui a été bâptisée au nom
du chahid <<Hamel
Djillali>> victime du terrorisme à Saïda en 1997.
Cette cérémonie qui a eu lieu au
centre de la formation de la 304e
unité républicaine de Remchi, a
débuté par un défilé des troupes
avant que le directeur du centre
ne prenne la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les invités.
Cette promotion qui comprend
201 éléments, s'est vue dispenser une formation qui a duré
deux années contrairement aux
précédentes dont la durée des
cours n'a duré que douze mois. A
ce sujet, le représentant de la
DGSN dira que «le cycle de formation de cette promotion rentre
dans la nouvelle dynamique engagée par la direction générale
de la Sûreté nationale qui vise à
assurer à tous les éléments de la
police une formation de qualité»
A l'issue de cette cérémonie, des
diplômes d'honneur ont été remis
aux cinq lauréats, avant que les
éléments des unités républicaines ne gratifient l'assistance
d'exercices et d'actions démontrant leur maîtrise face aux différentes situations qui se présentent à eux.
Mohamed Hichem
vasses. En tout, une panoplie d’ opérations de réhabilitation des routes
pour autant de quartiers et boulevards seront lancées incessamment,
puisque les marchés ont été d'ores et
déjà ficelés, nous a confirmé le chef
de la Daïra de Tiaret .
Hamzaoui Benchohra
Tissemsilt
Activités de la sûreté de wilaya
, Le voleur du téléphone
portable écroué
Suite à une plainte déposée au niveau
de la première sûreté urbaine par un
jeune homme âgé de 38 ans, victime de
vol du téléphone portable au niveau de
l’Agence ACTEL à Tissemsilt, la police a procédé à des investigations qui
ont abouti à l'arrestation avant-hier de
l'auteur de ce vol , âgé de 36 ans (récidiviste) . Il a été présenté devant le
procureur de la République près le tribunal de Tissemsilt, et placé sous
mandat de dépôt.
Cinq comprimés de psychotropes
saisis et une arrestation
Lors d’une patrouille effectuée par les
services de la police judiciaire de la première sûreté urbaine de Tissemsilt, un individu (repris de justice), âgé de 36 ans
a été arrêté. Il était en possession du kif
traité dans un paquet de cigarettes et un
montant de 13 000 DA, l’argent de la commercialisation. Et suite à une perquisition ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de Tissemsilt
dans le domicile du mis en cause, les policiers ont découvert cinq comprimés de
psychotropes de marque Rivotril. Ce présumé dealer a été présenté devant le pro-
BRÈVE
Médéa
500 interventions
en une semaine
Selon un bulletin hebdomadaire
émanant de la cellule de
communication de la Protection civile
de la wilaya de Médéa. Les éléments
de ce corps ont enregistré durant la
période allant du 08 au 14 mars 2015,
cureur de la République près le tribunal
de Tissemsilt qui l’a écroué.
Arrestation de deux personnes
et 10 grammes de kif saisis
Suite à des informations parvenues à la
3ème sûreté urbaine de Tissemsilt faisant état de présence d’un dealer. Ce dernier s’adonnait à la commercialisation du
kif traité à la place du 5 juillet au centreville (Souk Dellala).
Et suite à une sourcière et une minutieuse enquête, les policiers ont procédé
à l’arrestation d’une personne, âgée de 26
ans en flagrant délit de commercialiser
la drogue. Et lors d’une fouille corporelle, il a été trouvé sur lui une quantité
de kif estimée à 10,4 grammes. Et le second (fournisseur) , âgé de 28 ans a été
neutralisé par les policiers. Les deux individus ont été inculpés pour détention
et commercialisation de drogue. Après
leurs auditions par les enquêteurs, ces
présumés dealers ont été présentés au
procureur de la République près le tribunal de Tissemsilt. Ils ont été placés
sous mandat de dépôt.
Abdenour
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
500 interventions dont 26 dans des
accidents de la route ayant fait une
trentaine de blessés. Les agents de la
Protection civile ont également
procédé durant la même période à
l’évacuation de 317 patients, 3 blessés
et 3 morts vers les structures sanitaires.
En outre, nous avons enregistré 44
interventions dans des incendies. En
ce qui concerne les opérations
diverses, 72 interventions ont été
effectuées.
Hamid Sahnoun
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
9
régions
Constantine : la police s’implique
dans une opération de reboisement
Tissemsilt
Le Fetival «Lire en fête» revient
dans sa 5e édition
, L’Ouarsenis abritera la cinquième édition du festival «Lire
en fête» du 21 mars au
04 avril prochains, at-on appris lundi auprès du directeur de
la culture et commissaire du festival lors
d’un point de presse,
dans le cadre des efforts de l'Etat visant à
encourager la lecture
en milieu enfantin et
de jeunes.
Après le succès des éditions précédentes, le festival « Lire en fête » fait
son grand retour, avec un
programme qui devrait
ravir les enfants. Initié par
le ministère de la Culture
pour la promotion de la
lecture publique, « Lire
en fête » est un festival
décentralisé, qui a déjà
fait son petit bout de chemin, puisqu’il se tient
chaque année dans plusieurs wilayas du pays,
avec pour but final
d’encourager les enfants
à lire. Le festival culturel
«Lire en fête », dans sa 5e
édition, connaîtra son
coup de starter dans
quelques jours. La commission chargée de la
préparation, du lancement et de la gestion de
cette manifestation, qui
connaît un engouement
sans précédent dans la
wilaya de Tissemsilt, se
penchera surtout sur les
zones rurales recluses de
la wilaya de Tissemsilt.
Cette année, c’est à travers 13 communes de la
wilaya dont Tissemsilt,
Sidi Boutouchent, Khemisti, Larbaâ, Lazharia,
Melaâb, Bordj Bounaâma,
Sidi Lantri, Béni Chaib,
Boucaid, Sidi Slimane,
Theniet El Had et Youssoufia. Le coup d’envoi
sera le 22 mars 2015 à
partir du chef- lieu de wilaya précisément à partir
de la maison de la culture
« Mouloud Kacem Nait
Belkacem » en destination
théâtre en verdure en
plein -air».
Par ailleurs, cette manifestation débutera à partir de Tissemsilt et se clôturera à partir de la commune de Theniet El Had.
La cinquième édition du
festival culturel local «Lire
en fête» se tiendra à Tissemsilt, du 21 mars au 4
avril de l’année en cours,
a annoncé, lundi, le directeur de la culture et commissaire du festival.
S’étalant sur une quinzaine de jours, la mani-
Près de cinq cents plants d’arbres, notamment des frênes, des
eucalyptus et des cyprès, ont été mis en terre, mardi à la cité
Boussouf de Constantine, par les éléments de la sûreté de wilaya.
(Photo > D. R. )
Tissemsilt : prospection des
jeunes talents non voyants
festation, sera ponctuée
d’une
multitude
d’activités dont la teneur
s’articule, en grande partie, autour de la vulgarisation et la promotion de la
lecture. Le programme
d’animation concocté en
cette occasion comporte,
notamment, diverses expositions de livres et
autres manuels de lecture
pour enfants, des conférences, des activités récréatives (monologues,
contes, etc.) ainsi que des
travaux d’ateliers de dessin, de travaux pédagogiques, de conte, de récitation
du
coran,
d’audiovisuel, d’écriture
journalistique et de patrimoine populaire. Des
concours de calligraphie
arabe, de sculpture, de
poésie et de conte sont
prévus, en plus d’une
conférence sur la littérature de l’enfant, animée
par des enseignants universitaires.
Les organisateurs ont
également programmé
des expositions sur le
livre pour enfant, des rencontres avec les auteurs
locaux, des séances de
vente-dédicace en plus de
représentations folkloriques.
Un bibliobus sillonnera
les différentes communes
de la région pour permettre aux enfants de lire
sur place un éventail de
livres qui leur seront proposés. Des représentations théâtrales présentées par des troupes de
plusieurs wilayas dont
Djelfa, Chlef, Relizane,
Alger, Mascara, Tizi
Ouzou, Sétif et Tissemsilt
( le ville organisatrice) et
un spectacle du rire
animé par Hamza Feghouli dit «Mamma Messaouada» dans la commune de Larbaâ, le 28
mars 2015 à15h, dans la
commune de Melaâb, le
29 mars à 15h et dans la
commune de Béni Chaib,
le 31 mars à 15h. Ce qui
concerne les spectacles
de Hamid Achouri sont
aussi prévus, dans la
commune de Larbaâ, le
28 mars à 15h et à Theniet El Had, le 04 avril à
11h en plus de soirées
musicales avec Cheb
Yazid successivement à
Tissemsilt, le 22 mars à
15h, à Melaâb , le 30 mars
à 15h et à Theniet El Had,
le 04 avril 2015 à 15h.
Même la pièce de théâtre
pour enfants, sous le titre
« Rihla ila el ghaba », est
un hymne à la nature,
sera présentée par Lazreg de Kahwet El Gosto, le
16 mars à10h aux enfants
de la commune de Sidi
Boutouchent ainsi que
aux enfants de la commune de Béni Chaib, le
01 avril 2015 à 10h. Cette
pièce de quarante minutes, qui mettra en
scène un enfant, rôle interprété par Lazreg, qui
tour à tour a aussi joué
les rôles du loup, de la
gazelle et du lapin, a aussi
un rôle éducatif prônant
le respect des parents et
surtout l’application de
leurs conseils éclairés.
L’histoire raconte les péripéties ou plutôt les
mésaventures d’un petit
enfant, qui désobéissant
à sa mère, lors d’une promenade entre camarades,
se détacha du groupe et
se perdit dans la forêt.
C’est ainsi qu’il rencontra plusieurs animaux,
dont quelques-uns sont
inoffensifs, tels que la gazelle et le lapin, avant de
tomber dans un piège
tendu par un méchant
loup. L’enfant, qui sera
sauvé à la fin par une gentille gazelle, écrit une
chanson dans laquelle il
décrit la beauté de la nature et la nécessité de sa
préservation. Les jeunes
patients
de
l’établissement public
hospitalier de Tissemsilt
recevront, pour leur part,
la visite de clowns qui apporteront une touche de
gaieté et de joie à leur
quotidien morose.
Et s’est fixé comme objectifs
visés
l’apprentissage de la lecture du livre pour enfants
du premier palier du
cycle scolaire. «La lecture
du livre, point central du
système éducatif, semble
avoir été perdue de vue
tout le long de la scolarisation de l’enfant.
C’est pourquoi le ministère de la Culture a décidé, en collaboration
avec les services de
l’Education, de contribuer au recentrage du
programme scolaire vers
cet objectif», indiquent
les responsables de la
Culture de la wilaya.
Cette cinquième édition
du festival local «Lire en
fête» qu’on espère prolifique !
Selon les organisateurs,
les activités du festival
«la Lecture en fête» ne se
limiteront pas uniquement au chef-lieu de wilaya. Ils s’étendront à travers les 13 communes rurales de la wilaya de
Tissemsilt.
Abdenour
l’Union de wilaya des malvoyants de Tissemssilt lancera, dès le mois
d’avrilprochain,desactionspourprospecterlesjeunestalentsartistiques
parmi les aveugles de la région. (Photo > D. R.)
Ouargla : la carte magnétique de
l’agriculteur délivrée avant juillet 2015
La carte magnétique moderne du fellah sera délivrée aux
professionnels et éleveurs d’Ouargla avant la fin du premier semestre
de 2015, a-t-on appris hier auprès de la Chambre locale de l’Agriculture.
(Photo > D. R. )
Secousse tellurique à Mostaganem :
aucun dégât enregistré
La secousse tellurique enregistrée, mardi après-midi à Sidi
Lakhdar, dans la wilaya de Mostaganem, n’a causé aucun dégât
matériel ou humain, a-t-on appris du directeur local de la
Protection civile. (Photo > D. R. )
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
10
histoire
19 Mars 1962
La chute de l’esprit colonial
, Résultat de la lutte du peuple
algérien qui paya un lourd tribut à
l’avènement des accords signés le 18
mars 1962 à Évian-les-Bains (HauteSavoie, France,) entre les représentants de la France et le Front de libération nationale (FLN) qui mettront
fin à 132 ans d’occupation, de spoliation, d’asservissement et de crimes
qui marqueront et laisseront des séquelles parmi la société algérienne.
12 et 18 février 1962 : Attaque de l'hôtel
Radjah où se sont réfugiés environ 25
barbouzes par les commandos Delta. Les
barbouzes sont décimés. 4 deltas tués.
16 février 1962 : 4 barbouzes tués dans
leur voiture.
18 février 1962 : mitraillage d'un camp
du FLN au Maroc par 2 chasseurs T6
«empruntés» à l'armée de l'air.
24 février 1962 : 20 morts dans une ratonnade à Alger, suite à l'assassinat par
le FLN d'un chauffeur de taxi très populaire de Bab El-Oued, Angélo Victori.
25 février 1962 : attaque au bazooka
d'une caserne de gendarmes mobiles de
Maison-Carrée, les stocks d'essence et
de munitions explosent. Création par le
capitaine Gaston du maquis Lyautey dans
la région de Bouira. Ils seront capturés
par l'armée française le 10 mai 1962.
26 février 1962 : vague d'attentats contre
les musulmans algérois. L'affrontement
des communautés est engagé. Les attentats OAS ne sont plus seulement sélectifs.
2 7 f évrier 19 6 2 : enlèvement de
l'ingénieur Petit-Jean par les barbouzes,
soupçonnés d'appartenir à l'OAS.
5 mars 19 6 2 : attaque de la prison
d'Oran ; l'OAS y exécute 2 tueurs du FLN
qui avaient été graciés.
Nuit bleue à Alger: 130 explosions de
plastic.
8 mars 1962 : Roger Frey, ministre de
l'Intérieur, donne l'ordre de mettre fin
aux opérations des barbouzes et de rapatrier les survivants. Le bilan est d'environ
100 barbouzes tués, soit la moitié des
effectifs envoyés.
9 mars 1962 : fusillade à Oran provoquant neuf morts. L'hôtel Radjah des barbouzes est rasé par 50 kg de plastic.
1 5 mars 19 6 2 : assassinat de six
membres des centres sociaux d'Algérie,
dont l'écrivain Mouloud Feraoun, accusés
par l'OAS de soutien actif aux réseaux
FLN, suivi par le mitraillage de musulmans pris au hasard dans une file
d'attente.
18 mars 1962 : signature des Accords
d'Evian. Les forces de l'ordre française et
une partie de l'armée collaborent avec
l'ALN pour lutter contre l'OAS, chose que
les barbouzes avaient déjà faites dès leur
arrivée en Algérie en 1961.
20 mars 1962 et jours suivants : ultimatum lancé par l'OAS aux unités françaises
pour qu'elles quittent Bab El-Oued, fief de
l'OAS. Les actions menées conduisent à
la mort de plusieurs gendarmes et appelés du contingent. L'armée réplique en envoyant des blindés.
De Gaulle obtient les pleins pouvoirs
pour lutter contre l'OAS.
21 mars 1962 : Attaque de l'émetteur pirate de l'OAS à Oran par les forces de
l'ordre.
22 mars 1962 : Attaque d'une patrouille
de half-track des gendarmes mobiles par
20 hommes des commandos Z de l'OAS
à la sortie du tunnel des facultés. Tous les
prisonniers FLN sont amnistiées.
23 mars 1962 : Bab El-Oued est soumis
au couvre-feu permanent, avec une heure
par jour de sortie autorisée. Des barrages sont édifiés à l'entrée du quartier
par l'OAS. Un camion d'appelés du contingent est intercepté. Ils ne veulent pas
donner leurs armes, 7 morts. La répression fait 20 morts et 80 blessés, selon le
bilan officiel.
25 mars 1962 : bombardement au mortier d'un quartier musulman à Oran, provoquant une quarantaine de morts.
25 mars1962 : arrestation du général
Jouhaud, du lieutenant de vaisseau Pierre
Guillaume (le Crabe-tambour), et du commandant Gamelin.
26 mars 1962 : une manifestation pacifique de Français d'Algérie, visant à forcer le blocus de Bab El-Oued par l'armée
est réprimée dans le sang, rue d'Isly. Au
moins 62 morts. Attaque du quartier par
les blindés et mitraillage par l'aviation.
Les commandos OAS, soutenus par la
population et par une partie de l'armée
qui tarde volontairement à boucler
l'encerclement, s'enfuient par les égouts.
Fin mars 1962 : après l'échec du soulèvement de Bab El-Oued, 15 000 civils arrêtés et 7 000 appartements saccagés
lors de fouilles, création du maquis OAS
de l'Ouarsenis par le colonel Jean Gardes,
fief du bachaga Boualem et de ses mille
harkis soutenant l'Algérie française depuis le début de la guerre. Environ 105
hommes y participent, dont le commando Albert.
29 mars 1962 : le bachaga Boualem proclame lors d'une émission pirate de radio
que l'Ouarsenis est terre française. Ce
maquis sera mitraillé et bombardé au
napalm par l'aviation française.
3 avril 1962 : attaque par l'OAS d'une
clinique servant de PC au FLN.
6 avril 1962 : arrestation de Roger Degueldre.
8 avril 1962 : approbation des Accords
d'Evian par référendum.
9 avril 1962 : un dernier groupe du maquis de l'Ouarsenis, intégrant le commando Albert, affrontera des membres de
l'ALN, qui y ont été convoyés, ravitaillés
par l'armée française. Les membres du
maquis sont finalement arrêtés les uns
après les autres ou finissent par se rendre
(colonne du capitaine Pierre Montagnon),
certains s'échappent mais sont repris.
Le bachaga Boualem négocie l'envoi en
métropole par avion militaire de 200 personnes de ses proches à Mas Tibert en
Camargue, contre l'abandon du maquis.
12 avril 1962 : début de la vengeance et
d'enlèvements d'Européens, il y aura des
milliers de disparus.
13 avril 1962 : le général Jouhaud est
condamné à mort.
19 avril 1962 : le général Katz, à Oran, interdit à toute personne de se trouver sur
les balcons et les terrasses sous peine
d'ouverture du feu sans sommation.
À Paris, le Conseil des ministres refuse la
proposition de rapatriement des harkis.
20 avril 1962 : arrestation du général
Salan et du capitaine Ferrandi.
22 avril 1962 : libération à Fresnes de 200
prisonniers FLN, dont Yacef Saâdi, qui
retournent en Algérie.
2 mai 1962 : attentat OAS à la voiture piégée sur le port d'Alger occasionnant une
soixantaine de morts. Vengeance des
Algériens qui se livrent à des enlèvements de pieds-noirs dont beaucoup ne
reparaîtront pas. Ce double terrorisme
crée une séparation complète entre quartiers européens et musulmans à Alger et
Oran.
5 mai 1962 : arrestation de «Canal», responsable OAS métropole.
6 mai 1962 : la politique de la terre brûlée est instituée par l'OAS.
8 mai 1962 : les quelques barbouzes survivants sont ramenés en France.
9 mai 1962 : 41 corps égorgés sont trouvés à Oran.
11 mai 1962 : incorporation forcée de 6
000 jeunes pieds-noirs dans l'armée avec
mutation immédiate en métropole.
12 mai 1962 : Pierre Messmer et Louis
Joxe précisent dans une note ministérielle que les militaires français organisant personnellement le rapatriement de
leurs harkis pour les sauver sont en infraction caractérisée ; ces harkis doivent
immédiatement être renvoyés en Algérie.
18 mai 1962 : Le bachaga Boualem quitte
l'Algérie avec ses harkis.
Première entrevue Farès-Susini pour un
projet d'accord FLN-OAS.
20 mai 19 62 : création à Rome par
Georges Bidault, Jacques Soustelle, An-
toine Argoud et Pierre Sergent d'un
Conseil national de la Résistance, nommé
ainsi par référence au CNR de 1943. Le
FLN remet aux autorités une liste nominative de 112 policiers et militaires dont
la mutation en métropole est demandée
et sera immédiatement obtenue.
26 mai 1962 : le haut tribunal militaire est
dissous par de Gaulle car il ne condamne
pas à mort le général Salan. Une nouvelle Cour de justice est créée par ordonnance.
27 mai 1962 : le gouvernement annonce
que 14 000 prisonniers FLN ont été libérées depuis les accords d'Evian.
29 mai 1962 : découverte d'un nouveau
charnier de 35 cadavres d'Européens à
Bouzaréah,
7 juin 1962 : Albert Dovecar et Claude
Piegts, membres de l'OAS, sont fusillés.
12 juin 1962 : démantèlement du réseau
Est de l'OAS-métropole, qui préparait
l'assassinat de de Gaulle à Vesoul.
14 juin 1962 : tentative d'assassinat du
général Katz à Oran. Son aide de camp est
tué par erreur.
15 juin 1962 : discussions entre une partie de l'OAS menée par Susini et le FLN
(Mostefaï) pour un cessez-le-feu.
25 juin 1962 : l'OAS fait sauter les citernes d'essence du port d'Oran.
L'incendie durera 3 jours.
27 juin 1962 : la direction de l'OAS appelle à déposer les armes. Les commandos Delta quittent Oran pour l'Espagne.
28 juin 1962 : le lieutenant Degueldre
est condamné à mort.
Fin juin 1962 : 328 000 personnes ont
quitté l'Algérie en juin, ce qui porte à
690 000 le nombre total de départs.
2 juillet 1962 : suicide du général de Larminat qui devait présider la nouvelle
Cour de justice. Les derniers commandos
OAS quittent Alger.
3 juillet 19 62 : L'Algérie accède à
l'indépendance, après le référendum du
1er juillet approuvé par 99,72 % des votants.
Pour rappel, le texte connu comme les «
accords d'Évian était avant tout un accord de cessez-le-feu, dont l'application
sera fixée au lendemain 19 mars 1962 à
midi. Mais après la promulgation du cessez le feu en Algérie, les membres de
l’OAS non seulement massacraient sans
distinction mais semaient la terreur
parmi les civils et les innocents. Les 93
feuillets du texte des accords sont signés par Louis Joxe, Robert Buron et
Jean de Broglie, pour la France, et pour
l’Algérie, par Belkacem Krim qui a également tenu à parapher les 92 feuillets.
Cette déclaration générale constitue le résumé et le préambule des textes détaillés
des accords, contresignés respectivement par MM. Belkacem Krim et Louis
Joxe à Evian, le 18 mars 1962, qui sera le
prélude d’une période sombre mais qui
finalement
débouchera
sur
l’indépendance du pays le 3 juillet 1962.
Les enjeux du débat d’aujourd’hui dépassent largement ceux d’une simple
page controversée de notre histoire, c’est
de notre avenir qu’il s’agit. Celui-ci ne
peut se construire ni en reniant l’exemple
des aînés, ni en refusant les leçons de
l’expérience, ni en laissant le prisme de
l’idéologie raciste des nostalgiques déformer notre passé et donc notre jugement.
La célébration du 19 mars 1962 rappelle
que cette date, fut le début d’une période sanglante qui n’a rien à voir avec un
« cessez-le-feu » ou la fin d’une guerre.
Chabane Nordine
(Suite et fin)
culture
La NR 5194 - Jeudi 19 mars 2015
13
Journée nationale des handicapés
AV I S
L’affaire de tous
OBJETS ANTIQUES PILLÉS
PENDANT L’OCCUPATION
Les Etats-Unis les
restituent à l'Irak
,Conférence-débat,
Les Etats-Unis ont rendu lundi à
l'Irak une soixantaine d'objets
antiques qui avaient été pour la
plupart pillés lors de
l'occupation américaine du pays
entre 2003 et 2011 et qui seront
exposés au musée national de
Baghdad réouvert fin février
après douze années de
fermeture. De la vaisselle en
verre, des bas-reliefs en argile,
des pointes de lance en bronze
et des haches saisis aux EtatsUnis ont été exposés au
consulat d'Irak à Washington
avant d'être expédiés à
Baghdad. Parmi eux figure une
extraordinaire tête de lamassu
assyrien, taureau ailé à tête
humaine datant de 700 avant JC
et estimée à 2 millions de
dollars. La tête avait été volée
dans un palais du roi Sargon II à
Ninive, dans le nord de l'Irak,
où des combatants du groupe
autoproclamé «Etat islamique»
(Daech/EI) ont détruit
récemment de nombreuses
pièces parmi lesquelles une tête
tout à fait semblable à celle
retrouvée aux Etats-Unis. L'EI,
qui contrôle de larges pans de
territoires dans le nord de l'Irak
et de la Syrie, s'est livré à «un
nettoyage culturel» en rasant
une partie des vestiges de la
Mésopotamie antique, selon les
Nations unies, ou en revendant
des pièces au marché noir. «L'
urgence» de la situation a
accéléré le processus de
restitution, selon l'ambassadeur
irakien Lukman Faily. «Le
monde entier est uni pour
protéger cette culture». Le
musée national irakien a
rouvert ses portes fin février
après douze années d'efforts
acharnées grâce auxquels près
d'un tiers des 15 000 pièces
volées ont été récupérées. Cette
réouverture avait été elle aussi
accélérée suite à des pillages de
l'EI à Mossoul, dans le nord du
pays.
R. C.
activités culturelles et
sportives étaient au menu
de cette journée initiée
par plusieurs organismes.
Inaugurée au complexe Riadh El
Feth en grande pompe par de
nombreux ministres et de hauts
responsables de l’Etat, la Journée
nationale des handicapés a été
marquée par une très forte représentation des associations d’aides
aux personnes handicapées, mais
aussi par un concours et une
conférence sur l’accessibilité spatiale, organisés par IP-FIG, un institut privé de formation en architecture, en étroite collaboration
avec l’Association nationale El Irtibat Oua El Takafoul El Watani.
Il était, en effet, bien difficile de
laisser passer inaperçue cette
journée qui concerne de nombreux Algériens directement ou
indirectement. En plus de leur
handicap et des difficultés
d’insertion dans notre société, la
plupart de ces handicapés souffrent d’une mauvaise prise en
charge provoquée par un manque
de coordination entre les structures étatiques en charge de ce
dossier.
De nombreuses associations
d’aide aux personnes handicapées, la formation professionnelle,
la Direction générale de la Sûreté
nationale, les entreprises spécialisées dans les équipements et
matériels pour handicapés,
l’Agene de développement social
ADS, l’ANGEM, l’ENAFOR, ainsi
que nombreuses entreprises ont
tenu à marquer cette journée par
leur participation active.
Le président de l’Association nationale El Irtibat Oua El Takafoul El
watani, d’aide aux enfants autistes,
Djamel Kadri, a profité de cette
journée pour lancer un appel invitant les pouvoirs publics à améliorer la prise en charge des personnes handicapées, et plus particulièrement celle des enfants,
tout en signalant l’urgence de
mettre à leur disposition des
moyens pédagogiques mieux
adaptés. Cette journée a été aussi
l’occasion offerte aux différentes
associations présentes pour engager avec les responsables un travail de réflexion sur les conditions
des enfants handicapés, de leurs
problèmes de santé, de leur prise
en charge précoce, des méthodes
pédagogiques, et l’influence des
nombreux facteurs environnementaux, familiaux et sociaux sur
le vécu des parents d’enfants en situation de handicap et des personnes à mobilité réduite de manière générale. Le programme
était riche et varié d’activités culturelles et sportives, dénotant non
seulement du degré d’insertion
sociale, mais aussi de cette volonté affichée par cette frange de
la population, depuis la ratification, en 2009, par l’Algérie de la
Convention des droits des personnes handicapées. Bien qu’il
reste encore certainement beaucoup à faire pour les handicapés,
les efforts consentis par les pouvoirs publics pour l’aide à
l’insertion des personnes handicapées, et ce par le biais des différents mécanismes mis en place
sont des indices révélateurs de la
volonté de l’Etat de faire participer
ces personnes handicapées et de
leur accorder la même place que
les personnes valides, au sein de
la société. L’institut privé IP-FIG
de Delly-Brahim a marqué cette
journée en organisant un
concours primé du jeune décorateur d’intérieur, concours qui permettait ainsi à des étudiants de
présenter
des
travaux
d’architecture et d’aménagement
intérieur dans une édition spéciale « Accessibilité».
Ce concours a attiré de nombreux
étudiants venus de différentes
autres écoles qui ont participé en
présentant leurs travaux constitués de plans d’architecture, de
dessins, croquis et autres maquettes en 3D dans les stands de
l’IP-FIG. Quant au jury chargé de
trancher pour désigner les
meilleurs travaux, il était composé de l’architecte Faidi Halim,
qui a obtenu le prix du Président
de la République, de l’artiste plasticien connu Mustapha Nadjai, de
l’architecte Karim Adjadj, de la directrice de la rédaction de la revue
DZ Entreprise, Mme Azzouz, de
M. Kadir Hamdane, enseignant et
de Liès Mokbi, sous-directeur à
l’ADS. L’après-midi, l’Institut IPFIG avait organisé une conférence
portant sur l’espace et
l’accessibilité, dédiée aux pro-
blèmes de l’accessibilité et
l’aménagement des espaces publics pour faciliter les déplacements des personnes handicapées ou à mobilité réduite.
Cette conférence riche autant pas
ses conférenciers et leurs interventions si pertinentes, que par
le débat qui suivait, avait pour
but de sensibiliser le public sur les
difficultés de déplacement rencontrées par ces personnes handicapées, mais permettait aussi
de présenter de nombreuses solutions et autres suggestions succeptibles de faciliter la vie quotidienne de cette frange de la société. Enfin, cette conférence ne
pouvait se terminer sans la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours du jeune décorateur d’intérieur organisé par
l’IP-FIG et par la remise de titres
honorifiques aux nombreux participants à la conférence.
Le principal soucis de ces associations d’aide aux handicapés, et
plus
particulièrement
de
l’Association nationale El Irtibat
oua El Takafoul El Watani, de
même que l’objectif de l’Institut IPFIG est de modifier le regard porté
sur les personnes handicapées,
qui est aussi l’affaire de tous.
R. B.
Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou
Hommage au comédien Faouzi Saïchi
,A l’initiative de la direction de la Culture
de la wilaya de Tizi Ouzou, un hommage a
été rendu mardi dernier au comédien-acteur, Faouzi Saichi Boutkhil dit Rmimez,
au Théâtre régional Kateb Yacine en présence d’une pléiade d’artistes, figures du
cinéma algérien, dont le réalisateur Rachid Benallel et les comédiens (es) Mohamed Adjaimi, Abdenour Chelouche, Rachid Benallal, Bahia Rachedi et Amel Himeur pour ne citer que ceux-là.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur de la Culture, El hadi Ould Ali, a mis
en avant les qualités intrinsèques, les valeurs et le professionnalisme de cet acteur
de grand talent et figure du cinéma algérien. «Faouzi Saichi Boutkhil dit Rmimez,
est connu pour sa polyvalence dans son jeu
d’acteur et surtout pour sa phénoménalité.
C’ est un artiste hors-pair, pétri de qualités
intrinsèques dans le domaine du cinéma »,
a-t-il indiqué.« Ces hommages doivent
constituer des marques à perpétuer », a, estimé, pour sa part, le président de
l’Assemblée populaire de wilaya (APW),
Hocine Haroun, également présent à cet
hommage. « Les jeunes doivent avoir les
vrais repères », a-t-il dit saluant au passage le talent du comédien-acteur, Faouzi
Saichi dit Rmimez qu’il dit avoir rencontré
pour la première fois, dans les années 80
au village, à Ait Bouadou, lors d’un tournage d’un film. Avec une voix chargée
d’émotion, l’actrice Bahia Rachedi, ne s’est
pas retenue. «Faouzi, tu es irrésistible. Tu
es craquant. Tu es vivant et plein d’humour.
Tu sais faire rire aux larmes. Tu es attachant, profondément humain et un vrai
gentleman et tu mérites plus qu’un hommage », a-t-elle dit. D’autres comédiens-acteurs se sont relayés sur scène pour témoigner des valeurs de cet acteur de talent,
son sens de responsabilité, sa constance,
son abnégation, son humour, son application et sa simplicité. Certains ont même raconté des anecdotes ayant marqué le parcours de ce comédien hors-pair, fortement
applaudies par l’assistance, venue nombreuse assister à cet hommage et découvrir Rmimez.
Avec une voix à peine audible, Faouzi Saichi Boutkhil, invité à prendre la parole,
s’est dit « très ému » par « cet hommage qui
m est rendu aujourd’hui à Tizi Ouzou, cette
région révolutionnaire, le premier en Algérie ».
Fawzi Saïchi Boutkhil est né en 1951 à Aïn
Sefra, en Algérie. Ses débuts dans le 7ème
art remontent à l’année 1974 avec le film «
Leila et les autres» de Sid Ali Mazif. Il a
joué dans plusieurs films et feuilletons devenus des classiques. Ses apparitions dans
des films étrangers sont, aussi, assez nombreuses. Son grand rôle le tint dans le film
«Un toit une famille » de Rabah Laradji en
Tunisie au Festival de Carthage où il a décroché le prix d’interprétation masculine
en 1982. Il a été aussi primé en France et au
Canada. Il a campé des rôles dans une
vingtaine de films dont le dernier, "Mistal", sorti en janvier dernier
Rabah Mokhtari
La NR 5194 - Jeudi 19 mars 2015
16
santé
Cancer de la prostate
NOTEZ-LE !
L'effet protecteur
de l'aspirine
contre le cancer
colorectal absent
chez certaines
personnes
L'effet protecteur de
l'aspirine et des antiinflammatoires nonstéroïdiens (AINS)
contre le cancer
colorectal est absent
chez certaines
personnes, a révélé
une étude publiée
mardi. Les chercheurs
ont découvert que les
bienfaits
thérapeutiques de
l'aspirine et des AINS
contre ce genre de
cancer étaient absents
chez environ 9% des
participants à l'étude
qui avaient des
variations génétiques
sur le chromosome 15.
Ils ont constaté aussi
que 4% avaient deux
génotypes encore plus
rares sur le
chromosome 12, qui
accroissent le risque de
cancer colorectal. Les
auteurs de l'étude ont
analysé et comparé les
données génétiques et
de mode de vie de
8624 hommes et
femmes diagnostiqués
d'un cancer du colon,
ainsi que 8 553 autres
qui ne souffraient pas
de ce cancer. Ces
données proviennent
d'études menées entre
1976 et 2003 aux EtatsUnis, au Canada, en
Australie et en
Allemagne avec des
personnes de
descendance
européenne.
«Notre espoir est de
trouver des sousgroupes de la
population chez qui
l'utilisation de
l'aspirine et des AINS a
des bienfaits
thérapeutiques qui
surpassent les risques»,
a souligné Ulrike Peters,
un des chercheurs.
Parmi les maladies les plus mortelles en
Algérie
,Le cancer est une cause
majeure de mortalité en
Algérie représentant 3 cas
pour 100 000 décès.
L’espérance de vie mondiale, une
section de classement de
l’Organisation mondiale de la aanté,
révèle que le cancer de la prostate est
parmi les maladies les plus meurtrières en Algérie. La maladie, qui
touche les patients masculins, est
classé 10e dans la liste des cancers
mortels, tuant 2,9 patients pour
chaque 100 000 décès dans le pays.
Le cancer de la prostate se classe
43e dans la liste des 50 principales
causes de décès en Algérie, avec des
cas enregistrés représentant plus de
574 décès par an. Bien que le taux de
survie du cancer de la prostate soit
élevé si le diagnostic est fait de manière précoce, un nombre important
de patients en Algérie rendent visite
à leur médecin généralement présentant des symptômes aux derniers
stades de la maladie. Une centaine
d’oncologistes et d’urologues de renommée internationale et régionale
venant du Moyen-Orient et d’Afrique
du Nord ainsi que des intervenants
européens et américains, se sont réunis à Dubaï pour discuter des nouvelles options de traitement et des
modalités disponibles pour les
hommes adultes atteints du cancer
de la prostate. Le Dr. Kamal Bouzid,
chef du service d’oncologie médicale au centre Pierre et Marie Curie
d’Alger (Chuma) a déclaré : «En Algérie, il y en a 2500 cas diagnostiqués de cancer de la prostate. En
dépit d'être la troisième cause la plus
fréquente de décès de cancer chez
les hommes après le cancer du poumon, la prise de conscience du cancer de la prostate est très faible. Les
hommes dans cette région
n'effectuent pas d’examens réguliers
de la prostate, ce qui retarde le diagnostique ainsi que le traitement.
Les symptômes de la prostate courante peuvent entraîner des problèmes urinaires, des inflammations
de la glande, et dans certains cas
peuvent mener au cancer.
D'autres symptômes se manifestent
par le dysfonctionnement et/ou
l'infertilité érectile». «Un simple test
sanguin appelé PSA (antigène pros-
tatique spécifique), recommandé
après l'âge de 50 ans accompagné
d'un touché rectal, permet
d'examiner la glande prostatique et
de relever les marqueurs tumoraux.
Sur la base des résultats préliminaires de PSA, l’urologiste peut décider de refaire les tests et éventuellement de leur fréquence. Ainsi, la
détection précoce offre au patient
de meilleures chances de survie; plus
la tumeur est détectée à un stade
prématuré plus les traitements sont
efficaces et la possibilité d'un rétablissement complet élevée», continue le Dr. Bouzid.
«En tant que société pharmaceutique
axée sur la recherche de premier
plan, nous nous engageons à apporter des options de traitement novatrices pour cette maladie qui se propage de manière très rapide et à sensibiliser le public sur le cancer de la
prostate ici dans la région», a déclaré
Markus Weber, directeur général Astellas Pharma Mena/SSA.
Le Dr. Gerhardt Attard, consultant
en oncologie de l’Institut de recherche sur le cancer et le Royal
Marsden NHS Foundation Trust, à
Londres- Royaume-Uni, ont déclaré:
«selon une étude récente, la nouvelle
catégorie de la thérapie anti-androgène réduit les risques de décès de
29% chez les hommes atteints de la
prostate métastatique résistant à la
castration (CPMRC), et ralentit voire
arrête la croissance du cancer dans
59% des cas, retardant ainsi la nécessité d'une chimiothérapie de 17
mois au cours de la période de
l'étude».
«Cette importante option de nouveau
traitement constitue un développement thérapeutique majeur de l'après
chimiothérapie pour les patients atteints du cancer à un stade avancé»,
a souligné le professeur Attard. La
nouvelle thérapie anti-androgène est
utilisée dans le traitement de l'adulte
atteint du cancer de la prostate métastatique ayant résisté à l'ablation
(CPMRC), ne répondant pas au traitement de la réduction hormonale
et dont la maladie continue à progresser et à se propager aux autres
parties du corps.
Cependant, cette thérapie est utilisée
pour retarder le traitement par la
chimiothérapie chez les patients
n'ayant pas encore atteint ce stade.
C. P.
B O N À S AV O I R
Lutte contre le cancer : pour la sensibilisation des jeunes
sur les risques du tabagisme
Le Pr Messaoud Zitouni, chargé de la mise en
œuvre du plan national cancer, a plaidé mardi à
Alger, pour la sensibilisation des jeunes sur les
risques du tabagisme, à l'origine de 90% des
cancers des poumons.
«Il est urgent que notre système éducatif mette en
place des règles pour le sevrage des jeunes qui ont
commencé à fumer et dissuader les autres de le
faire», a appelé M. Zitouni au cours d'une séance
consacrée à la présentation du plan national de
lutte contre le cancer. Il a souligné, à ce propos, que
les études ont montré que «le tabac est à l'origine
de 90% des cancers des poumons et cause 30% des
cancers dans le monde», notant qu'en Algérie «les
gens fument de plus en plus jeunes, ce qui est
inquiétant», a t-il dit.
La lutte contre le tabagisme demeure le défi majeur
du plan national cancer, notamment dans son volet
amélioration et prévention contre les facteurs de
risques, a ajouté le responsable qui relève
également que «les résultats des traitements tels
que la chimiothérapie sont moins bons chez les
malades tabagiques». Le Pr Zitouni a fait savoir
aussi, que plusieurs pays dont les Etats Unis sont
en train de revenir, comme ce qui est le cas pour
l'alcool, à la prohibition du tabac afin de diminuer le
taux de mortalité. Le plan national cancer, premier
du genre, a fixé huit axes stratégiques qui ont été
hiérarchisés selon l'ordre de priorité, a expliqué le
professeur notant que l'objectif principal de ce plan
est la réduction de la mortalité et de la morbidité
par cancer et l'amélioration de la qualité de vie des
malades pendant et après le traitement.
contribution
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
17
Comment lutter contre la détérioration du système socio-éducatif
Pour une école et université algériennes de qualité
1.- Certains versant dans la démagogie et la
fuite en avant veulent occulter les vrais problèmes qui sont le niveau alarmant de l’école
algérienne avec des surcharges qui rendent
impossible un suivi sérieux. Outre les différentes hautes fonctions que j’ai exercées
dans les différentes structures de l’Etat – ministère de l’Energie( directeur d’études),
Cour des comptes- DG du département des
études économiques magistrat et premier
conseiller à la Cour des comptes (magistrat) président du Conseil national des privatisations, expert auprès des différents
gouvernements de 1974/2015 pour des audits d’intérêt national , je suis et reste avant
tout professeur des universités mais ayant
toujours privilégié les liens dialectiques
entre la théorie et la pratique. Docteur d’Etat
en 1974 à l'âge de 26 ans dans les sciences
de gestion, soit déjà 41 ans, nous étions à
cette époque à la faculté d’économie d’Oran
seulement trois Algériens moins de 1% des
effectifs, et l’université d’Alger étant classée la troisième de France, j’ai pu constater
au fil des années de ma carrière l’effritement
du niveau de mes étudiants de fin de licence
et en doctorat qui, d’ailleurs, ne maîtrisent
ni l’arabe, ni le français et encore moins
l’anglais, excepté pour environ 20%. Les
nombreuses infrastructures (moyen et non
comme fin) que l’on brandit souvent pour
faire le bilan et le nombre n’ont jamais été à
l’origine des meilleures compétences. Et se
pose cette question : gravite- t- on en Algérie dans la hiérarchie pour les postes de
responsabilités, en fonction des compétences ? Le manque de considération pour
l’élite (mentalité de la rente) n’explique t-il
pas l’exode massif de cerveaux où l’Algérien
s’épanouit à l’extérieur?
2.-Ayant visité le monde en tant que membre
de plusieurs organisations internationales,
j’ai vu des centaines de compétences algériennes aux USA et en Europe vénérés par
leurs pairs occidentaux. Ce n’est pas la faute
seulement à l’enseignement supérieur. Si
l’on fait passer des élèves du primaire au
lycée avec un bas niveau l’on aura au niveau de nos facultés un niveau déplorable.
Et ce sont parfois des personnes de bas niveaux qui enseignent tant au niveau du secondaire qu’au supérieur, misant actuellement sur la quantité et non sur la qualité.
D’où l’important avec tous ces mini- ministères qui se télescopent, outre un grand
ministère de l’Economie nationale, où nous
assistons à des propos contradictoires des
responsables , un grand ministère de
l’Education nationale regroupant l’éducation
nationale, l’enseignement supérieur et la
formation professionnelle avec des secrétariats d’Etat techniques. C’est une des conditions fondamentales, si existe la volonté politique, afin de permettre la transition d’une
économie hors rente dans le cadre des
nouvelles mutations mondiales caractéri-
sée par l’innovation continue. Concernant
l’option des filières il faut avoir une approche du juste milieu. Le poète, le philosophe, l’écrivain et le journaliste, dans leur
diversité, favorisant la tolérance et la lutte
contre toute forme de xénophobie sont le miroir de la société, reflet du niveau du développement. Ils permettent d’ailleurs de dynamiser certaines filières productives au
XXIe siècle comme les maisons d’édition, les
médias, le cinéma, la musique ... Les plus
grands savants dont d’ailleurs devenus à la
fin de leur vie des philosophes se questionnant si leurs inventions ont contribué à faire
avancer dans le bon sens l’humanité. Il s’agit
de réaliser la symbiose entre les sciences
exactes et les sciences humaines car tout
processus de développement a pour but
une finalité humaine. Avec la dérive mécanique, le risque est de fabriquer des robots
pouvant conduire à des comportements extrémistes dangereux. D’ailleurs, ceux qui
sortent de polytechnique en France ou dans
des grandes écoles spécialisés d’ingénieurs
aux USA, en Europe ou en Chine sont
contraints d’avoir une formation solide dans
les sciences de gestion notamment en matière d’informatique, de management stratégique et ont une large culture générale. C’est
qu’en ce XXIe siècle, nous ne sommes plus à
l’ère de l’accumulation mécanique des années 1960/1970, mais à l’ère du primat de la
connaissance, devant donc revoir notre système de formation, car les nouvelles technologies préfigurent un nouveau modèle de
développement complexe, impliquant la pluridisciplinarité.
3.- C’est dans ce cadre, sans occulter
l’importance des sciences exactes, que les
sciences humaines ont une importance capitale, sans compter l’éveil de l’esprit critique
du devenir de la société. On ne plaque sur
une société des schémas élaborés sous
d’autres cieux sans connaitre la morphologie sociale dont, l’anthropologie culturelle,
d’où l’importance des différentes branches
de la sociologie et de la psychologie
(branche essentielle pour les études de marché et analyser les comportements). Dans
toute étude de rentabilité de projet et
d’analyse stratégiques de prospective, tant
micro que macro d’ailleurs solidaires,
l’analyse de l’environnement est déterminante afin d’organiser et formaliser l'activité
de veille. Il existe un théorème en sciences
politiques : 80% d’actions mal ciblées et
désordonnées que l’on voile par de
l’activisme, ont un impact de 20% sur les objectifs et 20% d’actions bien ciblées ont un
impact sur 80%. Aussi, aujourd’hui l'enjeu
d’une Nation et sa survie implique de mettre
en place des instruments opérationnels capables, d’identification, d’anticiper les modifications de comportement des acteurs
économiques, politiques, sociaux et miliaires. Il s’agira donc de définir
l'environnement pertinent, identifier les
sources, détecter, analyser, diffuser
l'information recueillie, se fondant sur la collecte d'information fragmentaire et qu'il est
donc important de bien l'analyser. C’est dans
ce contexte, que les plus grandes armées,
sont organisées en réseaux et non plus en
structures hiérarchiques, dont le noyau du
commandement avec un rôle déterminant
pour les services de renseignement, (la maîtrise de l’information au temps réel étant
primordiale) regroupent des équipes pluridisciplinaires complexes où cohabitent ingénieurs, économistes, psychologues, politologues, experts de l’information, et sociologues de différentes spécialités. Vient
seulement ensuite, l’opérationnel certes
animé par des techniciens. Il en est de même
pour toute action stratégique au niveau de
présidences des grands pays.
4.- Mais que l’on s’entende bien, afin d’éviter
des les diplômés chômeurs ou contribuer à
travers l’exode de cerveaux à former pour
l’extérieur, la relance économique portant
sur des segments à valeur ajoutée s’insérant
dans le cadre des valeurs internationales
est indispensable, autant que le changement
des méthodes d’enseignements avec l’ère
d’internet où les relations élèves-professeurs
sont totalement différentes devant reposer
sur le dialogue productif par des débats
contradictoires, la dictée où le professeur
parle , parle , étant largement dépassée devant transmettre par Internet ses cours au
préalable aux étudiants. Contrairement aux
années 1970 où l’étudiant, même le décideur était confronté au manque
d’informations, en 2015, il y a trop
d’informations et le problème posé est de
sélectionner la bonne information. Par
ailleurs, comment ne pas signaler les nombreuses déperditions scolaires entre le cycle
primaire, moyen, secondaire et l’université,
et les nombreux universitaires en chômage.
Que deviendront les 1, 5 million d’étudiants
qui sortiront des universités horizon
2017/2018, une véritable bombe à retardement ? Le statu quo, le manque de vision
stratégique, les distributions de revenus
sans contreparties productives, pour calmer le front social, sont suicidaires pour
l’avenir du pays, les réserves de change,
étant une richesse artificielle ne provenant
pas du travail qu’il s’agit de transformer en
capital productif. Aussi, notre adaptation
étant une question de survie, évitons les
Pub
fausses polémiques, toute analyse unilatérale
et attachons nous à l’essentiel à savoir, les
deux piliers des réformes, la bonne gouvernance et une école de qualité qui détermineront la future trajectoire du développement économique, social et politique de
l’Algérie an sein d’un monde incertain et en
plein bouleversement. Or, le rapport du
forum mondial de Davos du 3 septembre
2014, du point de vue de l’efficacité des institutions (Etat de droit- justice, libertés économiques et sociales déterminants pour
une visibilité dans le monde des affaires),
l’Algérie arrive à la 97e place et pour
l’innovation 128ème sur 144 pays. 5.-En résumé, le mal est avant tout en nous et évitons de voir toujours la main de l’extérieur
qui nous aurait mal classée. Evitons également toute autosatisfaction source de névrose collective devant impérativement privilégier la qualité et non la quantité comme
cette politique suicidaire d’avoir une université par wilaya alors qu’il s’agit de créer de
grands pôles d’excellence régionaux et ces
milliers de laboratoires au niveau des universités, parfois avec des mêmes thèmes, où
nous avons eu peu de découvertes innovantes. L’école avec la famille et les influences socioculturelles dues à la révolution
du nouveau système des télécommunications (la majorité de la population algérienne
étant parabolée), d’une manière générale dépasse le simple cadre socio-économique forgeant les comportements futurs des femmes
et les hommes de demain ayant des incidences sociales, culturelles et politiques.
Dr Abderrahmane Mebtoul
République Algérienne Démocratique et Populaire
Wilaya dʼIllizi
Direction des services agricoles
AVIS D’INFRUCTUOSITÉ D’UN AVIS
D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
La direction des services agricoles de la wilaya
d’Illizi informe les soumissionnaires ayant retiré
le dossier de la soumission relative au projet :
Réalisation de 2425 ml de forages :
Réalisation de 1225 ml de forages commune
d’In Amenas et Tinelkoum commune de Djanet.
Réalisation de 1200 ml de forages à Timeroualine commune de Debdeb.
Objet de l’avis d’appel d’offres national restreint
n°01/2015 paru dans les quotidiens suivants :
DK News du 29/01/2015
La Nouvelle République du 29/01/2015
De l’infructuosité du lot n°01 de l’avis d’appel
d’offres sus-cité, vu qu’aucune offre n’a été déposée.
Nlle République /19/3/15 / ANEP/ 314045
,Il ne faut pas avoir une vision de
sinistrose. Car combien avions-nous
de professeurs d’universités, de médecins, d’ingénieurs, d’économistes,
de sociologues, de juristes … en 1963
? Mais force est de constater cette
année 2015, résultat d’un processus
ancien, malgré des budjets colossaux, des discours euphoriques et un
malaise croissant tant au niveau de
l’Education nationale que de
l’Enseignement supérieur. En septembre 2014, huit (8) cent mille
élèves, tous paliers confondus, ont
rejoint les bancs de l'école pour la
rentrée scolaire et 1,3 millions
d’étudiants ont rejoint l’université
et les grandes écoles.
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
22
sport
Ligue des champions d’Europe
L’Atletico Madrid, quel mental !
,On le disait en plein
doute mais l’Atletico Madrid a la tête dure : au
mental, le vice-champion
d’Europe 2014 s’est qualifié
mardi pour les quarts de
finale de la Ligue des
champions, où sa force de
conviction pourrait bousculer à nouveau les pronostics.
Un groupe qui «ne cède jamais»
Depuis l’arrivée de l’entraîneur Diego Simeone fin 2011, l’Atletico affiche des vertus
de courage et d’abnégation qui lui ont valu
une belle moisson de trophées : l’Europa
League 2012, la Coupe du Roi 2013, le championnat d’Espagne 2014…
Mais au fil de ces conquêtes, on pouvait
s’attendre à ce que les esprits s’usent et les
efforts soient moins intenses. D’autant que
l’«Atleti» a perdu à l’intersaison des guerriers comme Diego Costa, Filipe Luis ou
Thibaut Courtois, tous trois partis à Chelsea. Avant le huitième de finale remporté
mardi contre le Bayer Leverkusen (0-1, 1-0,
3 tab à 2), on disait d’ailleurs les «Colchoneros» en ballottage défavorable en C1 et
sur la pente descendante en Liga, où ils
semblent décrochés dans la course au titre
(4e). Pourtant, les hommes de Simeone restent une solide machine à faire déjouer
l’adversaire, en particulier dans les matches
à élimination directe. Et ils semblent avoir
gardé un appétit intact en C1, malgré le
crève-cœur de la finale perdue en mai dernier devant le voisin honni, le Real Madrid
(4-1 a.p.).
«Je valorise énormément ce groupe, qui
travaille très dur. Il ne cède jamais, il en veut
toujours plus et on l’a encore vu ce soir»,
a résumé Simeone mardi. L’Argentin, véritable gourou pour ses joueurs, semble
d’ailleurs désireux de prolonger son contrat
Les «Colchoneros» intraitables (Photo > D. R.)
à l’Atletico malgré l’intérêt supposé de
grands clubs européens, ce qui en dit long
sur l’esprit de corps qui anime ce groupe.
Une équipe transcendée par son public
A domicile, difficile de bousculer l’Atletico :
cette saison, seul Villarreal (1-0) en Liga
et le FC Barcelone en Coupe du Roi (3-2) y
sont parvenus. Mais en C1, le Vicente-Calderon est la chasse gardée des «Matelassiers», qui n’y ont perdu aucun match sur
les deux dernières saisons. Bouillant,
bruyant, de mauvaise foi parfois, passionné
toujours, le stade de l’Atletico reste un
bastion difficile à prendre d’assaut. Il faut
entendre les supporters rugir de plaisir
sur un tacle tranchant ou un dégagement
rageur : le peuple «rojiblanco» n’apprécie
rien autant que le dépassement de soi, ce
qui inspire forcément les joueurs. «Les gens
ont été extraordinaires», a commenté Simeone. «Peut-être que cette équipe ne joue
pas bien mais elle laisse sa peau sur le terrain.»
Des seconds couteaux surmotivés
Diego Godin et Tiago suspendus, le capitaine Gabi laissé sur le banc, le gardien Miguel Angel Moya qui se blesse au bout de
20 minutes… L’Atletico a dû miser mardi
sur ses remplaçants et ces derniers n’ont
pas déçu. «Nous sommes une équipe, une
équipe majuscule, et malgré les absences
nous continuons à faire face», a résumé
Mario Suarez, habitué du banc et buteur
mardi soir. Le cas du gardien Jan Oblak
est emblématique : décrié pour un match
raté contre l’Olympiakos en septembre (32), le Slovène est devenu l’un des héros de
la qualification en quarts par son sangfroid dans la séance de tirs au but. Bref,
l’Atletico dispose d’un groupe compact où
chacun est prêt à entrer en jeu, sans états
d’âme, et cette équipe «peut prétendre à
tout» dans cette C1, selon l’entraîneur de
Leverkusen Roger Schmidt. Soit le portrait
robot d’un épouvantail avant le tirage au
sort de vendredi. «Personne ne voudra
nous affronter», s’est déjà réjoui Mario Suarez.
R. S.
Liverpool
Mario Balotelli s’offre une nouvelle sortie remarquée
pour tacler ses détracteurs
,Secoué par les critiques cette saison,
l’attaquant de Liverpool Mario Balotelli
s’est laissé aller à une nouvelle sortie remarquée sur ses réseaux sociaux.
Quatre petits buts en vingt-quatre apparitions toutes compétitions confondues.
Le bilan de Mario Balotelli (24 ans) depuis
son arrivée à Liverpool est assez maigre.
Entre petites blessures récurrentes, adaptation délicate et méforme évidente,
l’attaquant italien n’a pas franchement
réussi ses retrouvailles avec l’Angleterre,
lui qui s’était montré plus efficace à Manchester City (20 buts en 54 apparitions en
Premier League). Il n’a ainsi débuté qu’un
seul match sous le maillot des Reds en
2015…
Lundi, il a raté le déplacement à Swansea
(0-1, 29 e journée de PL) pour maux
d’estomac. Dans le viseur des critiques
les plus acerbes, qui ont évidemment
moqué ce nouveau contretemps, le buteur transalpin a craqué, en postant sur
son compte Instagram une vidéo qui
risque de faire couler beaucoup d’encre,
annoncée par ce petit message : «Pour
ceux qui jugent facilement sans rien
connaître aux autres».
Dans ce clip, il prend ainsi à parti avec
ceux qui le tancent. «Est-ce que vous me
connaissez ? M’avez-vous déjà parlé en
tête-à-tête ? Savez-vous ce que j’ai traversé dans ma vie ? Vous m’avez seulement vu jouer sur un terrain de football.
Alors, taisez-vous», a-t-il lâché.
Las de devoir se justifier en permanence,
l’international azzurro (33 sélections, 13
buts) a donc tapé du poing sur la table,
laissant entendre un sérieux mal-être.
Pourtant, son agent Mino Raiola assurait
à RMC, au début du mois que son protégé
était bien sur les bords de la Mersey.
«Pour le moment, je pense que Mario effectue un développement très intéressant pour sa carrière.
Il a trouvé un entraîneur (Brendan Rodgers) qui lui demande des choses qu’on
ne lui avait jamais demandées jusqu’à
maintenant. Notamment le fait de courir
sans ballon. Ça lui permet de grandir en
tant que personne et en tant que joueur
de foot. Il va en sortir encore plus fort. Il
est fier de son équipe (Liverpool) et ça,
c’est le plus important», avait-il lancé.
Une question se pose malgré tout :
l’avenir de Mario Balotelli est-il encore à
Liverpool ?
R. S.
Liga espagnole
Cristiano Ronaldo songe à la MLS
pour 2018, selon la presse
,La star du Real Madrid Cristiano Ronaldo projette à l’issue de son contrat
avec le club espagnol en 2018 de rejoindre le championnat nord-américain
de football (MLS), rapporte le magazine
Sports Illustrated sur son site internet.
Selon plusieurs sources non identifiées
par le magazine américain, le meilleur
buteur de l’histoire des compétitions
européennes serait intéressé par New
York, Miami et Los Angeles. En 2018, Ro-
naldo sera âgé de 33 ans. La MLS a accueilli par le passé et récemment plusieurs joueurs vedettes des championnats européens en fin de carrière,
comme David Beckham (Los Angeles),
Thierry Henry (New York Red Bulls),
Kaka (Orlando), David Villa (New York
City) et attend à l’issue du championnat
d’Angleterre 2014-15 Frank Lampard
(New York City) et Steven Gerrard (Los
Angeles).
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
23
sport
EN
DEUX MOTS
Ligue 2 Mobilis
Le RC Relizane sur du velours
,La 23e journée de Ligue
2 Mobilis de football,
prévue vendredi,
s’annonce à l’avantage du
RC Relizane (2e) qui en accueillant la lanterne
rouge, l’AB Merouana,
aura l’occasion de réduire
l’écart sur le leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement
soumis à rude épreuve
par l’USMMH, à Hadjout.
Le RCR, qui compte actuellement
six points de retard sur l’USMB
pourrait, en effet, profiter de
l’avantage du terrain et du soutien
du public à l’occasion de cette 23e
journée pour réduire l’écart qui le
sépare actuellement du leader, surtout que ce dernier sera confronté
à l’USMMH, une des équipes les
plus en forme depuis l’entame de
la phase retour.
Hadjout, après des débuts difficiles l’ayant relégué dans la zone
rouge du classement pendant la
phase «aller», a réussi de très bons
résultats au cours des cinq dernières journées, à domicile comme
à l’extérieur, ce qui lui a valu une
Le leader pourrait être rattrapé lors de cette journée. (Photo > D. R.)
belle remontée à la 12e place. Sur sa
lancée, et profitant de l’avantage
Karaté
Quatre candidats au poste de
président de la Fédération
, La commission de candidatures
de la Fédération algérienne de karaté (FAK) a retenu quatre candidats, sur les cinq postulants au
poste de président de l’instance fédérale dont l’assemblée élective
est prévue samedi au siège du Comité olympique algérien (COA), à
Ben Aknoun (Alger), a-t-on appris
hier auprès du secrétaire général
de la Fédération et membre de la
commission.
Les candidats retenus sont Fatah
Benathmane, Yacine Arab, Mouloud Benbakhema et Rachid Mahfouf, alors que le seul dossier rejeté
est celui de Hamid Melouk (absence de niveau requis). Pour les
huit postes au bureau fédéral, la
commission de candidatures en a
retenu 17 dossiers remplissant les
critères, sur les 23 déposés auprès
de la commission dans les délais
fixés, à savoir le mardi 16 mars à
12h.
Les candidats dont les dossiers
ont été acceptés sont : Farouk Slimani, Mustapha Redjati, Mustapha Bouabouma, Brahim Boukerche, Boudjemaa Mezenner,
Idriss Hamam, Cherif Tibehhar,
Mokhtar Sadaoui, Djelloul Bachiri,
Ahmed Derderi, Mourad Brioua,
Rabah Touhouche, Cherif Boukous, Noureddine Bouchelil, Mahfoud Ouali, Abdelhakim Boulahia
et Kamel Abbou. En revanche, trois
candidats auxquels manquent des
documents sont tenus de compléter leurs dossiers. Il s’agit de
Rabah Toumi (manque de certificat de scolarité), Belkhir Seidat
(mandatement) et Abdelbasset
Mouffouk auquel manque le PV
d’élection au CSA.
Par contre, les dossiers de candidatures d’Abdelali Kechacha
(ayant fait l’objet d’une suspension par le MJS) et Mohamed Bensalah (manque de qualité de
membre élu de la ligue) ont été
rejetés. Un seul candidat, Khaled
Merrah président de la JS Barika,
s’est retiré de la course pour un
poste de membre fédéral.
«Après le délai imparti aux différents candidats à la présidence de
la Fédération algérienne de karaté
et à son bureau fédéral, la commission de candidatures, composée de cinq membres élus vendredi dernier lors de l’AG extraordinaire, a statué mardi sur les
différents dossiers, et a rendu ses
conclusions, en retenant quatre
noms sur les cinq postulants pour
la poste de président et 17 au bureau fédéral de la Fédération sur
les 23 candidats», a indiqué le secrétaire général de la FAK, Slimane
Mesdioui qui est membre de droit
de la commission de candidatures
et son rapporteur. Le secrétaire
général de la FAK a expliqué, en
outre, que les candidats ayant fait
l’objet d’un rejet provisoire pour
manque de dossier «seront saisis
à l’effet de compléter les pièces
manquantes avant le jeudi 19 mars
2015 à 12h, alors que les différents
recours peuvent être introduits,
auprès de la Commission de recours, à partir de mercredi (hier)
dans un délai ne dépassant pas le
lendemain (jeudi) à 12h».
Agence
du terrain vendredi, l’USMMH
pourrait donc poser quelques problèmes au leader blidéen, ce qui
devrait faire l’affaire de certains
candidats à l’accession, particulièrement le RCR qui actuellement
se trouve en pôle position dans
cette perspective.
Les matchs JSM Béjaïa-O Médéa,
MC Saïda-US Chaouia, CA BatnaCA Bordj Bou-Arréridj, et AS
Khroub-DRB Tadjenanet ne seront
pas moins palpitants car opposant
de solides clubs du milieu de tableau, jouant ou bien pour accéder
à une place sur le podium, ou alors,
pour éviter de sombrer dans la
zone rouge.
Entre les clubs du bas de tableau,
l’enjeu sera tout aussi important,
notamment, entre le CRB Aïn Fekroun et l’ESM Koléa, qui seront
confrontés dans un match à «six
points» pour le maintien, tout
comme le WA Tlemcen et l’Amel
Boussaâda, actuels 13e et 14e.
Tous les matchs débuteront à 15h,
selon la programmation de la Ligue
de football professionnel (LFP).
Les clubs hôtes auront la chance
d’évoluer en présence de leur public, car aucun d’entre eux n’est
sanctionné d’un huis clos à
l’occasion de cette 23e journée.
Programme des rencontres :
A 15h
WAT - ABS
MCS – USC
CRBAF – ESMK
USMMH – USMB
CAB – CABBA
ASK – DRBT
RCR – ABM
A 17h
J SMB – OM
Madjid Bougherra
«Fier de recevoir la médaille
de l’Ordre du mérite de la FAF»
,L’ex-capitaine de la sélection algérienne de football, Madjid Bougherra, s’est dit fier de la médaille
de l’Ordre du mérite que lui a décernée la Fédération algérienne de
football le 5 mars en marge de son
assemblée générale ordinaire tenue
à Alger.
«Je suis fier d’être honoré et de recevoir cette médaille. C’est la
meilleure des récompenses dont
je pouvais rêver pour boucler ma
carrière internationale», a déclaré
Bougherra hier à la presse locale.
Le joueur de 32 ans a annoncé sa
retraite internationale à l’issue de
la défaite de la sélection algérienne
face à son homologue ivoirienne
(3-1) en quarts de finale de la
Coupe d’Afrique des nations (CAN2015) disputée en Guinée équatoriale. «J’estime que j’ai bien rempli
mon devoir tout au long de ma carrière en équipe nationale de 2004 à
2015», s’est-t-il réjoui.
Le défenseur central actuel d’Al
Foudjairah (EAU) a estimé en outre
que le but qu’il a marqué contre le
Burkina Faso en barrage retour des
éliminatoires du Mondial-2014 était
«le plus cher» dans sa carrière,
d’autant plus qu’il était décisif pour
la qualification des Verts pour le
rendez-vous planétaire auquel le
joueur a participé pour la deuxième
fois de suite après celui de 2010. Lié
avec Al Fudjairah jusqu’au 2016,
Bougherra s’est engagé à tout faire
pour éviter à son équipe la relégation cette saison, et jouer les premiers rôles dès l’exercice à venir,
seule manière de lui permettre de
quitter le club «la conscience tranquille», selon ses dires.
Sélection olympique
algérienne
Fin du stage de Sidi
Moussa
la sélection olympique
algérienne a clôturé, hier,
son stage de préparation
entamé dimanche au
Centre Technique National
(CTN) de la Fédération
algérienne de football
(FAF) à Sidi Moussa en
prévision de ses
prochaines échéances.
Vingt six joueurs, tous des
locaux, ont pris part à ce
stage sous la houlette du
sélectionneur national
olympique, le Suisse André
Pierre Schurmann.
L’équipe entamera un
nouveau regroupement
dimanche prochain au CTN
de Sidi Moussa et qui sera
ponctué par un match
amical face au CR
Belouizdad, pensionnaire
de Ligue 1 algérienne de
football, indique le site
officiel de la FAF. Cette
rencontre remplacera celle
prévue initialement contre
la sélection olympique du
Ghana. Les «Blacks Stars»
ont décliné à la dernière
minute, l’invitation
algérienne.
Les protégés de Shurmann
préparent les éliminatoires
du championnat d’Afrique
des moins de 23 ans, un
tournoi déplacé au
Sénégal après le
désistement du RD Congo,
et qui aura lieu fin 2015. Il
sera qualificatif aux Jeux
olympiques de Rio De
Janeiro (Brésil) en 2016.
Quotidien
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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
La NR 5194 – Jeudi 19 mars 2015
sport
en direct
le match à suivre
football
Karaté
Quatre candidats à la
présidence de la Fédération
Ligue 2 Mobilis
Le RC Relizane sur
du velours
Madjid Bougherra
«Fier de recevoir la
médaille de l’Ordre
du mérite de la FAF»
Ligue 1
Grand enjeu pour l’ASO
et l’USMBA
,Trois matches avancés de
la 23e journée de la Ligue 1
Mobilis de football auront
lieu demain avec un grand
enjeu pour les clubs du bas
du tableau.
Ça sera même une journée capitale pour
bon nombre de formations, à l’instar de
la lanterne rouge l’ASO Chlef. Cette dernière, qui ferme la marche de la Ligue 1
avec 22 points, a repris des couleurs
avec sa qualification en quart de finale de
la Coupe d’Algérie devant l’USM Alger,
mais garde, aussi, toutes ses chances
de passer au prochain tour de la Coupe
de la CAF après sa courte défaite en déplacement devant le club guinéen de Horaya Conakry (0-1). La place est désormais au championnat pour les poulains
de Mohamed Benchouia. Et pour cette
journée, ils recevront l’USM El Harrach
à domicile. Ces derniers peuvent quitter
provisoirement, la dernière place du classement en attendant le déroulement la
suite des matches demain. C’est l’objectif
que visent les Chélifiens dans cette partie capitale pour le maintien. La tâche ne
sera pas mince face un adversaire qui
est, certes, cinquième du classement,
mais avec 32 points, il n’a pas encore
assuré son maintien. D’ailleurs, les coéquipiers de Abid espèrent mettre fin à
la spirale des défaites en déplacement de
cette équipe qui caracolait, lors de la
phase aller, en première position du classement. L’USM Bel-Abbès, qui compte
25 points, se trouve dans le même cas de
figure, à l’occasion de la réception du
CS Constantine. Le club de la Mekerra
s’est retrouvé au terme de plusieurs
contre-performances en position de relégable. Il lui faudra absolument réagir.
Et cela passera impérativement par un
succès face aux Constantinois du CSC.
Ces derniers depuis l’arrivée du nouveau coach François Bracci ont enregis-
La Der
La zone rouge menace plusieurs clubs de Ligue 1 dont l’AS Chlef. ( Photo > La NR)
tré une victoire importante devant l’un
des deux leaders du championnat, le MO
Béjaïa. Dans cette partie, les coéquipiers
d’Alleg vont tenter de confirmer ce résultat, d’autant plus qu’avec 30 points,
l’équipe reste toujours sous la menace de
la relégation. Le dernier match opposera le MC El Eulma au MC Oran. Pour les
Eulmis, il faudra qu’il retrouve leur efficacité afin de s’extirper de la zone dangereuse dans laquelle est plongé aujourd’hui le club. Ça ne sera pas une mince
affaire sachant que les Rouge et Blanc
restent la deuxième meilleure défense
du championnat, juste derrière le MO
Béjaïa avec seulement quatorze buts encaissés. Côté oranais, l’équipe va se déplacer à l’Est du pays avec des incertitudes offensives, car son attaque ne
marque plus surtout en déplacement.
Le match s’annonce équilibré, même si
les coéquipiers du meilleur buteur du
championnat, Derrardja (13 buts) semblent plus proches de la victoire que
leur vis-à-vis.
Khaled M.
Programme :
Demain à 16h :
Sidi Bel-Abbès : USMBA – CSC
A 17h
Chlef : ASO – USMH
El Eulma : MCEE - MCO
A voir
BeIN Sports 13 HD : AS Rome – Fiorentina
à 19h
BeIN Sports 13 HD : Inter – Wolfsburg
à 21h
Une chose et son contraire
De contradiction en contradiction, Gourcuff s’emmêle
les pinceaux. Un jour, il dit une chose et quelques semaines plus tard, il fait son contraire. A son retour prématuré de la CAN, il n’a pas ménagé le joueur local.
Devant un parterre de journalistes, il l’a réduit à sa
plus simple expression, pour ne pas dire en charpie. Le
Breton n’est pas allé avec le dos de la cuillère ni fait
dans la dentelle pour «s’absoudre» du pêché commis
à l’encontre de Djabou, le double buteur du Mondial
2014, en tenant un discours fort préjudiciable pour le
produit local. Il a, d’une manière peu orthodoxe,
confessé que celui-ci ne peut en aucun cas concurren-
cer le joueur «importé». Les puristes se sont dit alors
que le glas est sonné et qu’aucun autre joueur local ne
pourra plus jamais espérer rentrer dans les plans du
Breton. Mais ne voilà-t-il pas que, «rebriefé», il fait
appel à ces mêmes joueurs dont ils doutaient de
leurs capacités à évoluer dans le haut niveau. Ce qui
n’a pas empêché les connaisseurs de s’interroger sur
ce revirement, pour le moins que l’on puisse dire
spectaculaire. Certainement, quelqu’un lui a glissé à
l’oreille que, pour le prestige du pays ou pour les
beaux yeux de l’opinion sportive, il doit revoir sa copie
au risque de s’attirer les foudres. Chose briefée, chose
faite puisqu’il a fait appel à quelques locaux qu’il emmènera dans ses bagages au Qatar pour ensuite les
«larguer» comme il l’a fait avec Djabou, qui a au
moins le courage de dire haut ce que tous les locaux
pensent bas. D’habitude taciturne et réservé, le Sétifien a vidé le sac et le temps a fini par lui donner raison alors que le Breton a tourné casaque dans un revirement aux relents douteux et suspicieux à la fois. Sauf
si on lui a forcé la main pour utiliser le joueur local.
Cela expliquerait le départ du Bosnien Halilhodzic qui
a toujours refusé qu’on lui marche sur les pieds.
Assem Madjid