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GERES infos
N° 1
Groupe d’Étude en Reproduction, Elevage
et Sélection des Carnivores domestiques
Janvier 2014
CAS CLINIQUE / GESTE TECHNIQUE / NOTES DE LECTURE
CAS CLINIQUE
ABSENCE DE CHALEURS
CHEZ UNE CHIENNE
ÉPAGNEUL BRETON
E. ROSSET, Dip. ECAR
Caresse, une chienne épagneul breton de
3 ans est présentée en consultation pour
absence de chaleurs depuis deux ans.
Auparavant, l‘expression des chaleurs
était classique, avec des écoulements
de sang pendant environ 3 semaines. A
l’époque, la chienne n’avait pas été présentée au mâle car elle était trop jeune.
La chienne est, par ailleurs, assez inhibée
auprès des congénères avec lesquels elle
vit en chenil.
L’examen clinique est normal. La chienne
est en bon état général. L’examen génital
ne révèle aucune anomalie : la vulve de
la chienne a une taille compatible avec
celle d’une chienne pubère hors œstrus
et l’examen vaginal est normal. Un frottis
vaginal confirme l’anœstrus par l’absence
de kératinisation des cellules (PHOTO 1).
Une échographie abdominale montre
deux ovaires de taille un peu augmentée
avec une ou deux cavités de quelques
millimètres présentes dans le parenchyme de chaque ovaire.
1) COMMENT EXPLIQUER L’ABSENCE
DE CHALEURS ET LA VISUALISATION
D’OVAIRES ACTIFS À L’ÉCHOGRAPHIE ?
L’activité observée dans les ovaires peut
être due à des follicules en croissance,
des kystes ou des corps jaunes. Dans le
premier cas, la chienne serait en œstrus ;
ce qui ne semble pas confirmé par le
frottis vaginal et le comportement de la
chienne. Les résultats des dosages hormonaux nous permettent de progresser
dans le raisonnement :
• Progestéronémie = 12,1 nmol/L (≈ 4 ng/
mL)
• Œstradiolémie < 15 pmol/L
Au vu de ces concentrations, il apparaît
que la chienne est en métœstrus (chaleurs passées inaperçues il y a moins de
2 mois), ou que ses ovaires présentent
des kystes sécrétant de la progestérone.
Cette dernière hypothèse expliquerait
bien l’absence de chaleurs, mais elle est
abandonnée dans un premier temps car
les corps jaunes persistants sont très
rares chez la chienne. La première hypothèse est confirmée trois semaines plus
tard, lorsqu’un nouveau dosage de progestérone est réalisé. En effet, la progestérone plasmatique est alors inférieure à
0,64 nmol/L, la chienne est cette fois-ci
en anœstrus.
2) DANS LE CAS ÉTUDIÉ, QUELLE EST
L’ATTITUDE À ADOPTER POUR NE
PLUS RATER L’ŒSTRUS CHEZ CETTE
CHIENNE ?
Deux attitudes sont valables pour ce cas :
• Il est possible d’attendre les chaleurs
suivantes mais, pour ne pas passer à
côté, il est conseillé de faire un frottis
vaginal tous les 15 jours, quelques semaines après la fin du métœstrus. En
effet, en cas de chaleurs silencieuses,
la chienne peut être en chaleur sans
perdre la moindre goutte de sang.
• Si le propriétaire est impatient, les chaleurs de la chienne peuvent être déclenchées artificiellement deux mois après
la fin du métœstrus. De nombreuses
molécules sont disponibles mais ne
sont pas dépourvues d’effets secondaires. L’induction de l’œstrus peut être
faite sans risque avec de la cabergoline
PHOTO 1 : Image
d’anœstrus. Les cellules
sont des cellules parabasales. Elles sont peu
nombreuses. Le fond du
frottis est muqueux et
l’écouvillon est clair.
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vée par un dosage de progestérone) et a
mis bas sept chiots deux mois plus tard
sans aucune autre difficulté. Depuis, la
chienne a été placée chez un proche du
propriétaire où elle vit en maison. Elle
manifeste des chaleurs tout à fait normalement. Le caractère dominé de Caresse
au sein de la meute explique certainement
l’absence apparente de chaleurs.
PHOTO 2 : Image de proœstrus. La kératinisation des cellules inférieure à 50 %, la majorité des
cellules étant constituées de cellules basales et parabasales (cellules rondes et à gros noyau) et
intermédiaires (cellules plus angulées et dont la taille du noyau diminue). Par contre, le nombre de
cellules est beaucoup plus important qu’en anœstrus Le fond du frottis est muqueux et de nombreux
érythrocytes sont présents, parfois des polynucléaires neutrophiles, en faible nombre.
(Galastop®). Le protocole correspond
à une administration une fois par jour
à jeun à la dose de 5 mg/kg pendant
au maximum quatre semaines avec
un arrêt du traitement aux premières
gouttes de sang. L’œstrus peut aussi
être induit au moyen d’un implant de
desloréline (Supprélorin®). Le protocole
correspond à la pose de l’implant au niveau de l’ombilic et à son retrait le lendemain de l’ovulation de la chienne. La
chienne va rentrer en chaleur au bout
de 3 ou 4 jours (contre 10 à 15 jours
pour la cabergoline).
3) QUEL EST LE PRONOSTIC ?
Après induction des chaleurs avec la cabergoline, 70 % des chiennes entrent en
chaleur et 85 % environ seront gestantes.
Avec l’implant de desloréline, 87 % des
chiennes ovulent et 78 % des chiennes
sont gestantes. Par contre, si le déclenchement des chaleurs est initié trop tôt,
en fin de métœstrus ou en anœstrus
précoce, les résultats sont plus mitigés et
décevants. Quel que soit le protocole utilisé, les chiennes peuvent souffrir d’insuffisance lutéale durant la gestation. Il faut
donc bien suivre le taux de progestérone
de la chienne chaque semaine pendant
la gestation afin de les supplémenter en
progestérone si nécessaire.
Dans le cas étudié ici, le propriétaire a préféré attendre des chaleurs « naturelles ».
Des frottis vaginaux ont été effectués tous
les 15 jours à partir de la fin de l’anœstrus.
Au bout d’un mois et demi, le frottis a
commencé à se kératiniser et la chienne
est entrée en chaleur (PHOTO 2). Elle n’a
jamais perdu de sang ni attiré le mâle. Elle
a été inséminée 48 heures après l’ovulation (PHOTO 3) (préalablement objecti-
RÉFÉRENCES
1- Ajitkumar G et coll (2010). Comparative
efficacy of bromocriptine, cabergoline and
thyroxine in inducing oestrus in bitches.
Vet Res Commun ; 34(1):65-9.
2- Feldman E C, Nelson R W (2004). Canine and Feline Endocrinology and Reproduction. Third edition. WB Saunders ed
Philadelphia : 1089pp.
3- Fontaine E et coll. (2011). Induction of
fertile oestrus in the bitch using Deslorelin, a GnRH agonist. Theriogenology ;
76(8):1561-6.
4- Hiemstra M et coll, The reliability of vaginal cytology in determining the optimal
mating time in the bitch. Tijdschr Diergeneeskund. 2001, 126(21):685-9.
5- Johnston S D, Root Kustritz M V, Olson P
N S (2001). Canine and Feline Theriogenology. WB Saunders ed. Philadelphia : 592pp.
PHOTO 3 : Image d’œstrus. Les cellules kératinisées (cellules très angulées, en forme de « corn
flakes » avec un noyau picnotique ou absent) deviennent majoritaires et se sont regroupées en
amas. Les cellules parabasales et intermédiaires se raréfient et le mucus disparaît peu à peu.
Chaque chienne est différente et il est impossible de prédire avec précision le moment de l’ovulation
par la seule observation d’un frottis caractéristique d’œstrus.
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l’œstradiolémie. En effet, l’œstradiol 17b
produit par les follicules en croissance
stimule l’activité mitotique de l’épithélium vaginal. Dès lors, le nombre de
AUTEURS : LE GERES
couches cellulaires augmente pendant
E. ROSSET, Dip. ECAR
le proœstrus. Cela entraîne l’exfoliation
séquentielle des différents types celLa réalisation du frottis vaginal est relati- lulaires : cellules basales, parabasales,
vement simple chez la chienne. Il est peu intermédiaires, superficielles ; ainsi que
effectué chez la chatte car il est plus déli- des hématies et des leucocytes.
cat à réaliser (petite taille du vagin, peut
provoquer l’ovulation).
En proœstrus, il est courant d’observer
une kératinisation des cellules inférieure
L’intérêt d’un examen complémentaire de à 50%, la majorité des cellules étant
ce type est de :
constituées de cellules basales et paraba• renseigner le praticien sur le stade sales (cellules rondes et à gros noyau) et
sexuel d’une femelle en chaleur : proœs- intermédiaires (cellules plus angulées et
trus, œstrus, métœstrus ou anœstrus ; dont la taille du noyau diminue). Le fond
• étayer le diagnostic différentiel des du frottis est en général muqueux et de
pertes vulvaires (vaginite, pyomètre, nombreux érythrocytes sont présents,
endométrite…) ;
parfois des polynucléaires neutrophiles,
• confirmer un diagnostic d’anœstrus en faible nombre.
avant d’envisager, par exemple, un déclenchement de chaleur chez la chienne ; En œstrus, les cellules kératinisées (cel• détecter les chaleurs silencieuses chez lules très angulées, en forme de « corn
la chienne ;
flakes » avec un noyau picnotique ou
• déclencher l’ovulation chez une chatte. absent) deviennent majoritaires et se
regroupent en amas. Les cellules parabaLa cytologie vaginale est intéressante en sales et intermédiaires se raréfient et le
chaleur car elle évolue en parallèle avec mucus disparaît peu à peu.
GESTE TECHNIQUE
LE FROTTIS VAGINAL
En métœstrus, la kératinisation des cellules diminue et on observe un retour des
cellules intermédiaires puis parabasales.
Le fond du frottis redevient muqueux et
de nombreux leucocytes sont présents
en début de métœstrus.
En anœstrus, les cellules sont plutôt
de type parabasal et rares. Le fond du
frottis est muqueux et l’écouvillon est
clair. Cette étape est souvent la première
avant d’envisager un déclenchement de
chaleurs chez une chienne chez laquelle
elles tardent à arriver. Cette méthode à
moindre frais permet d’éliminer l’hypothèse de chaleurs silencieuses. D’autres
examens sont ensuite mis en place pour
confirmer l’anœstrus avant tout traitement.
Par contre, le frottis comporte des limites
d’interprétation. La progestérone n’a pas
d’effet prouvé sur l’épithélium vaginal :
ainsi, l’ovulation ne peut pas être détectée par cette méthode. D’autre part,
si des bactéries peuvent être visibles
sur le frottis, elles n’ont aucune signification pathologique car il est normal
de retrouver des bactéries dans le vagin
d’une chienne saine. En résumé, le frottis
PHOTO 1 : Réalisation du frottis vaginal. En maintenant les lèvres de la vulve d’une main, il est
possible d’effectuer l’écouvillonnage vaginal après avoir préalablement humidifié le coton avec
du sérum physiologique. L’introduction de l’écouvillon se fait verticalement en collant au plafond
du vagin (au plancher se trouvant la fosse clitoridienne qu’il faut éviter) puis horizontalement.
Une fois introduit en entier, il suffit de tourner l’écouvillon sur lui-même pour récolter les cellules
du vagin avant de ressortir d’un geste franc.
PHOTO 2 : Etalement du frottis. L’écouvillon est ensuite
roulé sur la lame en veillant à ne pas repasser deux fois au
même endroit et les cellules sont fixées au moyen d’un cytofixateur pour être ensuite colorées. Les colorations classiques
sont la coloration de Harris Shorr (mise en évidence de l’index
éosinophilique de la muqueuse vaginale) ou la coloration de
May-Grünwald-Giemsa (mise en évidence des polynucléaires).
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permet simplement de se situer dans les
phases du cycle sexuel. Il est, de plus, difficile d’interpréter un unique frottis à un
temps donné : l’évaluation sur plusieurs
jours est plus pertinente.
Le frottis vaginal est également souvent
le point de départ d’une consultation de
l’appareil reproducteur de la femelle lors
de pertes vulvaires. Les pertes vulvaires
observées peuvent avoir plusieurs causes
possibles : une vaginite, une métrorragie,
un pyomètre, une métrite, un avortement…
Le frottis vaginal est un acte simple, rapide,
peu coûteux et facile d’interprétation avec
un peu d’habitude.
PHOTO 3 : Image de frottis de vaginite.
En cas de pertes vaginales, le fond du frottis
est très muqueux et de nombreux leucocytes
sont présents avec parfois des hématies.
NOTES DE LECTURE
EFFICACITÉ CLINIQUE D’UN AGONISTE DE LA GNRH, LA DESLORÉLINE,
CHEZ DES CHIENS ATTEINTS D’HYPERPLASIE BÉNIGNE DE LA PROSTATE, ET
ÉVALUATION DU FLUX SANGUIN PROSTATIQUE PAR ÉCHOGRAPHIE DOPPLER
Résumé par A. GOGNY, Dip. ECAR - Reproduction des animaux de compagnie, Centre Hospitalier Universitaire
Vétérinaire Oniris, CS 40706, 44307 Nantes Cedex 3
Polisca A, Orlandi R, Troisi A, Brecchia G, Zerani M, Boiti C, Zelli R. Clinical efficacy of the GnRH agonist (deslorelin) in dogs affected by
benign prostatic hyperplasia and evaluation of prostatic blood flow by Doppler ultrasound. Reprod Domest Anim 2013 ; 48(4):673-80.
OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
Chez le chien mâle atteint d’hyperplasie
bénigne de la prostate et traité par un
implant de desloréline, évaluer :
1) l’efficacité du traitement ;
2) les modifications hémodynamiques du
flux sanguin prostatique par échographie Doppler pendant toute la durée du
traitement.
MATÉRIELS ET MÉTHODES
Six Bergers Allemands mâles âgés de 4
à 8 ans sont inclus dans l’étude. Les animaux sont vus à J-30, J0, J5, J11, J22 puis
tous les 15 jours jusqu’à J0 + 6 mois.
A J-30, l’hyperplasie bénigne de la prostate est attestée par l’analyse histologique
d’un prélèvement prostatique effectué par
biopsie échoguidée. Les chiens reçoivent
un implant de desloréline (Suprelorin® 4,7
mg) par voie sous-cutanée à J0.
mesuré dans une artère intraprostatique
et dans une artère de la capsule prostatique (évaluation par Doppler pulsé du
pic systolique de vélocité, de la vélocité
télédiastolique, de l’index de résistance
et de l’index de pulsatilité vasculaires, et
mesure du nombre de pixels vasculaires
Les paramètres évalués sont :
par Doppler énergie) ;
• la qualité du sperme (pH et concen- • la testostéronémie, mesurée lors de
tration du sperme, mobilité, viabilité et chaque visite prévue par le protocole
anomalies des spermatozoïdes) ;
expérimental ainsi qu’à J1, J3 et J7.
• les volumes prostatiques (volume effectif, et volume attendu en fonction du RÉSULTATS
poids du chien) ;
Avant la pose de l’implant, tous les chiens
• le flux sanguin artériel prostatique, inclus sont asymptomatiques. Aucune
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anomalie n’est relevée sur le plan andrologique, en dehors d’un volume prostatique plus important que le volume prostatique attendu. A partir de J37, le volume
prostatique décroît (p < 0,01). Il atteint
une valeur minimale à J52, et la conserve
jusqu’à la fin de l’étude.
De même, à partir de J22, les caractéristiques du sperme sont modifiées (diminution de la mobilité et augmentation
des anomalies) (p < 0,01). A partir de
J35, il n’est plus possible d’obtenir un
éjaculat.
Les valeurs du pic systolique de vélocité et de la vélocité télédiastolique
diminuent à partir de J11. La différence
devient significative à partir de J22. Les
valeurs les plus basses sont mesurées à
J52, et ne sont plus modifiées jusqu’à la
fin de l’étude. En revanche, les index de
résistance et de pulsatilité vasculaires
ne sont pas modifiés. Parallèlement, une
diminution du nombre de pixels, significative à partir de J11, est observée dans
les artères prostatiques de J5 à J52.
La testostéronémie augmente dans les
jours qui suivent la pose de l’implant, puis
diminue jusqu’à ne plus être détectable à
partir de J11.
Les valeurs du pic systolique de vélocité,
de la vélocité télédiastolique et le nombre
de pixels vasculaires sont corrélées avec
la testostéronémie (p < 0,001), et avec le
volume prostatique.
Sur le plan cutané, les implants sont bien
tolérés et aucun autre effet indésirable couler de la carence en androgènes, attesn’est observé.
tée ici par une diminution simultanée de la
testostéronémie et des valeurs mesurant
DISCUSSION
les flux artériels prostatiques (pic systoLa diminution du volume prostatique lique de vélocité, vélocité télédiastolique et
observée dans cette étude est cohérente nombre de pixels vasculaires).
avec les autres études menées sur l’emploi
de la desloréline dans le traitement de CONCLUSION
l’hyperplasie bénigne de la prostate chez Chez les chiens ne pouvant être castrés
le chien. Les auteurs évoquent une action chirurgicalement, la desloréline adminisinhibitrice de la desloréline sur l’axe hypo- trée sous forme d’implant pourrait repréthalamo-hypophysaire.
senter une bonne alternative pour traiter
l’hyperplasie bénigne de la prostate chez
Les résultats des mesures obtenues par les chiens sans signes cliniques d’affection
Doppler pulsé et Doppler énergie confir- prostatique.
ment que ces examens peuvent être utilisés pour différencier l’hyperplasie bénigne Par ailleurs, lors d’hyperplasie bénigne de
de la prostate chez le chien.
la prostate, l’examen Doppler est un bon
moyen de surveiller l’évolution de l’affecL’absence de modification de l’index de tion après mise en œuvre du traitement.
résistance vasculaire démontre que le pic
systolique de vélocité et la vélocité télédiastolique artériels diminuent de façon NOTRE AVIS SUR CETTE ÉTUDE
proportionnelle après la pose de l’implant Les plus :
de desloréline. Comme cet index reflète • Evaluation d’une technique d’exploration
le degré de résistance vasculaire périphé- de l’hyperplasie bénigne de la prostate
rique, l’absence de modification au cours non invasive et validée par ailleurs dans
de traitement suggère que les modifica- l’espèce humaine
tions vasculaires observées ici ont une • Présentation d’une théorie simple sur
autre origine.
le mode d’action de la desloréline sur la
prostate, bien étayée par les résultats de
La diminution des valeurs du pic systolique cette étude
de vélocité et de la vélocité télédiastolique Les moins :
dans les artères prostatiques reflète une • Etude menée sur un faible nombre de
réduction du flux sanguin dans la prostate. chiens, puissance statistique faible
Cette diminution étant corrélée à celle du • L’augmentation des paramètres juste
volume prostatique, il est probable que la après la pose de l’implant suggère que le
réduction du volume prostatique découle traitement n’est pas adapté aux animaux
d’une ischémie/hypoxie tissulaires locales. symptomatiques (point non abordé dans
La diminution du flux sanguin pourrait dé- la discussion).
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