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Deux cultures, une rencontre G O U V E R N O R AT D E & Côtes d’Armor mor Gouvernorat de Gabès l’ouverture sur le monde Près de 100 structures engagées dans la coopération décentralisée Écoles, associations et collectivités… De nombreux acteurs participent activement aux échanges et rencontres entre les Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès En Côtes d’Armor Au Gouvernorat de Gabès Culture, jeunesse et sport y École Nationale Supérieure Institutions yC onseil général des Côtes d’Armor des Sciences Appliquées et de Technologie (ENSSAT) de Lannion yU niversité Catholique de l’Ouest de Guingamp y Campus Mazier Rennes 1 et Rennes 2 de Saint-Brieuc yA ntenne de Saint-Brieuc de l’IUFM de Bretagne yÉ cole primaire de Plémet yÉ cole primaire Berthelot yC onseil régional de Gabès (Direction de l’Information, de la Communication ; et de la Promotion Direction de la Culture, des Sports, de l’Éducation et de la Jeunesse) y Office Départemental de Développement Culturel yA ssociation Départementale de Développement de la Musique y Comité Départemental de Basket-Ball yC omité Départemental d’Athlétisme y L igue de Bretagne de Football y Direction Régionale de l’Enseignement Culture, jeunesse et sport y Délégation Régionale de la Culture y Bibliothèque régionale y Festival International de Gabès yC entre de formation professionnelle de bâtiment de Gabès yC entre de Recherche et de Formation Continue de Gabès (CREFOC) y Club de judo de Gabès y École primaire Eddaghbagi à Elhamma y Club Tacapes de basket-ball y École primaire Echobbane à Metouia y Club d’athlétisme de Mareth y École primaire 27 octobre à Mareth y Club d’athlétisme de Ghannouch y Collège Mohamed Ali à Gabès yC entre Départemental de l’Enfance y Association Coopération et Échanges y Lycée Manara à Gabès y Compagnie Papiers Théâtre yC entre hélio-marin y Maison de Jeunes Mohamed Ali y Lycée Boulbaba à Gabès yC ompagnie Vis Comica yS ervice Départemental d’Incendie yD élégation Régionale de l’Union y Université de Gabès y Côtes d’Armor Développement y L ycée maritime Pierre Loti de Paimpol En 1986, le Département des Côtes d’Armor, terre bretonne, et le Gouvernorat de Gabès, territoire du sud tunisien, affirmaient leur volonté commune de construire un partenariat durable, vecteur d’ouverture sur le monde et moteur de développement local, au travers de rencontres, d’échanges et de projets conjoints. Depuis 20 ans, les actions et les relations entre les deux territoires se sont multipliées, tissant progressivement un cadre privilégié d’amitié et d’enrichissements culturels, éducatifs et professionnels. y Association Dar Elfounoun y Fédération des Œuvres Laïques y Maison de la Baie d’échanges et de partenariat y Conservatoire de musique de Gabès y Municipalité de Chenini Nahal Santé et médico-social yZ oopole Développement 20 ans y Municipalité de Mareth yM JC de Quintin Agriculture, pêche, environnement et économie Les Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès y Municipalité de Gabès Éducation, francophonie, enseignement supérieur et formation yC entre de Formation d’Armor de Pommerit-Jaudy Éducation, francophonie, enseignement supérieur et formation y Inspection académique des Côtes d’Armor yA ssociation pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) y IUT de Lannion y IUT de Saint-Brieuc et de Secours des Côtes d’Armor yC entre Jacques Cartier de Saint-Brieuc yA ssociation Départementale d’Aide Pour l’Enfance Inadaptée (ADAPEI) yA ssociation pour la Formation aux Professions Éducatives et Sociales (AFPE) Divers yA ssociation AGIR ABDC Nationale de la Femme Tunisienne y École Nationale d’Ingénieurs de Gabès à Gabès (UNFT) y USSA de Gabès y Maison de Jeunes de Zarath y Faculté des Sciences de Gabès y Bureau régional Sport, Culture et Travail y Institut Supérieur d’Informatique yB ureau régional des Colonies de vacances et de Multimédia de Gabès (ISIM) y Institut Supérieur des Études Technologiques de Gabès Agriculture, pêche, environnement et économie y Institut Supérieur des Langues y Union Régionale des Agriculteurs y Institut Supérieur de Gestion yC ommissariat Régional de Développement Agricole yA gence de Promotion des Investissements Agricole (APIA) de Gabès (ISL) de Gabès (ISG) y ISAI de Gabès y Institut Art et Métiers de Gabès y Bureau Régional des Étudiants yD irection Régionale de l’Office d’Élevage et de Pâturages (OEP) y Centre de formation agricole de Mareth Santé et médico-social y Hôpital Régional de Gabès y Centre de formation de pêche de Gabès y École de Santé de Gabès y Institut des Régions Arides de Gabès y Direction Régionale des Affaires Sociales y Coopérative agricole Elwaha, Gabès y Centre de Promotion et Défense Sociale y Coopérative agricole Ennasser, Gabès yU nion Tunisienne d’Aide aux Insuffisants y Coopérative agricole de Mareth Mentaux (UTAIM) de Gabès y Coopérative agricole d’Elhamma y UTAIM de Elhamma y Coopérative agricole de Chenini y UTAIM de Oudhref yC hambre de Commerce et de l’Industrie y A ssociation Tunisienne d’Aide du Sud-Est à Gabès yU nion Régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat de Gabès y Agence de Promotion de l’Industrie (API) y Commissariat Régional de l’Artisanat aux Sourds (ATAS) de Gabès y Association Enfance et Espoir yA ssociation des Amis et Parents des Handicapés y Association du Croissant Rouge yA ssociation Générale des Insuffisants Moteurs de Gabès (AGIM) y AGIM de Gabès Ouest y École Ennour des Aveugles Pour la petite histoire Fondée au milieu du premier millénaire avant Jésus-Christ, Gabès, alors nommée Tacape ou Tacapes, s’affirme très tôt comme une cité urbaine importante et dynamique, liée aux autres comptoirs de la Méditerranée. Sa position, au fond de la Petite Syrte, sur l’axe des grands trafics maritimes et terrestres, en fait une escale privilégiée et un relais obligatoire pour les caravanes sahariennes et orientales qui se dirigent vers Carthage et les régions côtières. Plus tard, sous le règne des multiples dynasties arabo-musulmanes, la cité prend le nom de Qabis, avant de devenir Gabès, une métropole aujourd’hui constituée de plusieurs noyaux reliés entre eux par un tissu urbain homogène. Son meilleur atout : la jeunesse Pariant sur la jeunesse et le développement des compétences, Gabès s’est doté d’un pôle universitaire multidisciplinaire (branches littéraires, scientifiques et technologiques), qui accueille aujourd’hui 25 000 étudiants. La ville abrite également deux institutions de recherche : l’Institut des Régions Arides (IRA) et une station de l’Institut National de Génie Rural et des Forêts (INGREF). Son réseau d’établissements d’enseignement couvre la totalité du territoire. Quelques chiffres 168 écoles primaires, 54 collèges et lycées publics d’enseignement secondaire, Entre mer et désert, une géographie favorable 11 lycées privés, 24 centres de formation professionnelle (4 publics, 20 privés), dans des domaines aussi divers que l’électricité industrielle, le bâtiment, la mécanique automobile, le cuir et la chaussure, la couture, le froid, l’agriculture, la santé, l’informa- Gouvernorat de Gabès Terre d’histoire, d’oasis et de soleil En plein cœur du bassin méditerranéen, le Gouvernorat de Gabès occupe une position stratégique, tant sur le plan national que régional. Situé au fond du golfe qui porte son nom, sur la bande littorale de la Tunisie, sa métropole joue, depuis des siècles, un rôle prépondérant dans les activités commerciales de la Méditerranée. Outre sa position de portail donnant sur le Grand Sud et son immense désert, le Gouvernorat de Gabès rassemble, comme nulle part ailleurs, la mer, la montagne, le désert et l’oasis. Il s’enorgueillit d’ailleurs d’abriter l’unique oasis maritime du bassin méditerranéen. Étendu sur 7 166 km2, le Gouvernorat comptait 342 630 habitants en 2004, un chiffre en constante augmentation depuis les années 1980. Quelques chiffres Population : 342 630 habitants 34% de la population a moins de 25 ans Population urbaine : 66% Population rurale : 34% Un écrin de choix pour le tourisme Grâce à ses atouts naturels, la région connaît un dynamisme touristique remarquable. Séduits par les paysages, des milliers de visiteurs arpentent les plateaux immenses, les montagnes majestueuses ou les dunes du désert à dos de chameau, en moto ou en 4x4. Ils découvrent avec émerveillement l’authenticité des mœurs, des traditions populaires et des rites ancestraux préservés par la population locale, métissage de berbères, de romains, d’arabes. tique… Une diversification économique bien engagée Riche de nombreuses infrastructures, le Gouvernorat de Gabès se donne les moyens de ses ambitions économiques. Il dispose d’un réseau routier long de 967 km, reliant l’Algérie, la Libye, l’Égypte et les pays du Moyen-Orient, mais aussi une ligne ferroviaire à destination des villes de Gafsa, Sfax, Sousse, Nabeul et Tunis. Un aéroport international est également en dernière phase de construction. Les ports de pêche et le port de commerce de la métropole assurent 18 % du trafic des navires sur les côtes tunisiennes. Gabès intéresse aujourd’hui les investisseurs et les bailleurs de fonds, qui y trouvent stabilité politique et paix sociale, à proximité des commodités de base. Par ailleurs, la région abrite le plus grand pôle de production et de distribution d’énergie électrique et gazeuse du sud tunisien. Elle se distingue par un tissu industriel dense (plus de 800 entreprises toutes catégories et tailles confondues). Sa foire internationale (200 exposants et 300 000 visiteurs) témoigne de cette diversité économique. En route vers l’avenir Grâce à ses potentiels économiques, humains et naturels, le Gouvernorat de Gabès a toutes les cartes en main pour assurer son développement économique, qui passe par l’investissement dans des secteurs et des créneaux aussi divers que l’agriculture biologique, la pisciculture, le thermalisme, la transformation des produits de la pêche, le tourisme, l’industrie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication… Quelques domaines d e p r é d i l ec t i o n Agriculture - industrie chimique et matériaux de construction - industrie agroalimentaire tourisme - artisanat - services - engrais chimiques matériaux de construction - primeurs (tomates, grenades, abricots…) - fruits de mer (clovisses, crevettes, sèches et poulpes) - dattes… Beaucoup de ces produits sont exportés dans le monde entier. P o u r e n s av o i r p l u s … www.itacapes.com www.ccise.org/gabes-act-ecnmq.php www.tunisieindustrie.nat.tn Pour la petite histoire Une mer généreuse Créé en 1790, le Département des Côtesdu-Nord est rebaptisé Côtes d’Armor en 1990. En tant que département breton, il porte les traces de son passé celte et présente la particularité d’avoir su entretenir deux cultures distinctes : à l’ouest, celle des Bretons de Basse-Bretagne ; à l’est, celle de Haute-Bretagne, la culture gallèse. Une diversité qui enrichit les traditions départementales, qu’elles soient linguistiques, culturelles, littéraires ou folkloriques. Bordées par la Manche sur près de 350 km, les Côtes d’Armor ont su tirer profit de la proximité de la mer, tant sur le plan économique que touristique. Grâce aux 17 ports de pêche et de commerce, aux 15 ports de plaisance ( plus de 10 000 anneaux) et aux nombreux clubs et manifestations nautiques du département, environ 3 000 emplois sont directement liés aux activités maritimes. Et 12 000 autres résultent de l’impact du tourisme sur nos côtes. Car la mer en Côtes d’Armor attire nombre de visiteurs, séduits par les paysages et les sites naturels, préservés par les efforts conjoints du Conseil général et du Conservatoire du littoral. Un territoire en bleu et vert Une identité culturelle forte Pays d’héritage et de traditions, les Côtes d’Armor affirment leur identité au quotidien, au rythme des nombreux rendezvous culturels programmés chaque année. Musiques, danses, langues, folklore, littérature, cinéma, sport… Qu’ils soient traditionnels ou modernes, ces évènements reflètent l’image d’un département dynamique, tout à la fois fier de ses racines et acteur d’une modernité de tous les instants. P o u r e n s av o i r p l u s … Les Côtes d’Armor entre terre et mer Département dynamique, les Côtes d’Armor ont su tirer profit de leur position privilégiée, entre terre et mer, en plein cœur de la Bretagne. Les ressources maritimes et rurales y rivalisent avec un riche héritage culturel et une identité forte, dont les échos se font entendre toute l’année aux quatre coins du territoire. Scindées en deux mondes distincts, l’Armor, pays de la mer, et l’Argoat, pays de la terre, les Côtes d’Armor s’étendent sur 687 800 hectares. Elles comptent 373 communes, tantôt maritimes, tantôt rurales, réparties en 52 cantons, et 560 863 habitants, parmi lesquels de nombreux nouveaux résidents, séduits par le cadre de vie et la bipolarité du département, entre campagne et bord de mer. Quelques chiffres… Population : 567 000 habitants 23% de la population a moins de 20 ans Population urbaine : 60% Population rurale : 40% Une campagne vivante et dynamique Premier département agricole de France, les Côtes d’Armor s’illustrent par leur savoir-faire en matière d’agriculture. Ses 11 600 exploitations agricoles, soit 21 000 salariés, élèvent 550 000 bovins, 22,5 millions de volailles et 2,8 millions de porcs. Des chiffres impressionnants dans un territoire qui s’efforce de faire évoluer ses pratiques vers le développement durable et le respect de l’environnement (agriculture biologique...). Par ailleurs, l’industrie agroalimentaire fleurit en Côtes d’Armor, enrichie d’un pôle international de recherche en santé animale et agroalimentaire (Zoopole). Mais la campagne costarmoricaine n’accueille pas uniquement les professionnels : les visiteurs sont de plus en plus nombreux à y pratiquer un tourisme rural (camping à la ferme…) en plein essor. www.cotesdarmor.fr www.cotesdarmor.com www.cad22.com D É PA R T E M E N T D E S C Ô T E S D ’ A R M O R – G O U V E R N O R AT D E G A B È S charte-guide de la coopération décentralisée Article 1 les fondements du partenariat de la coopération Ouverture — contribuer à l’ouverture sur le à la mise en œuvre des actions pour en garantir le En terme de financement, les partenaires engagés bon déroulement et l’atteinte des objectifs. dans l’action ou le projet de coopération peuvent Évaluer et adapter — En fonction des objectifs investir leurs fonds propres ou recourir à des co- recherchés, un dispositif d’évaluation concerté de financements d’organismes nationaux ou inter- monde de tous les citoyens des deux territoires qui l’évolution du projet sera mis en place, précisant nationaux dans la limite de la réglementation en peuvent librement y prendre part. les formes et la fréquence des rencontres de suivi vigueur dans chaque pays. Égalité — mettre en relation des partenaires et d’avancement de l’action. Les partenaires se Phase 3 — deux commissions issues respecti- égaux sur le plan des droits, devoirs et responsa- ménageront des solutions pour assurer l’adapta- vement du Conseil régional du Gouvernorat de bilités au-delà des différences et des disparités exis- tion éventuelle des premiers choix au contexte. Gabès et du Conseil général des Côtes d’Armor tantes en termes politiques, économiques, sociaux, la coopération décentralisée Côtes d’Armor/Gabès, permettre d’identifier ensemble les besoins des partenaires et d’élaborer, par une réflexion et des Dans le cadre d’un comité paritaire de coopéra- Phase 4 — les dites commissions sont appelées à moyens communs, des stratégies et projets de tion, les deux collectivités partenaires conviennent assurer le suivi et l’évaluation des actions réalisées développement améliorant les conditions de vie d’adopter une démarche de programmation plurian- ou en cours. de chacun. nuelle définissant des priorités et des engagements Réciprocité — valoriser, dans une logique de clairs, consignés dans des avenants de programma- partage, les acteurs, leurs savoirs et leurs savoir- tion établis pour des périodes de trois ans. Article 5 Communication, information faire, au travers d’un partenariat équitable et pre- Parallèlement, le Conseil régional du Gouvernorat Les habitants des collectivités territoriales signatai- nant en compte les particularités de chaque acteur, de Gabès et le Conseil général des Côtes d’Armor res de la Charte doivent être informés des actions source d’enrichissement pour l’un et pour l’autre. votent chacun une ligne budgétaire annuelle des- et être, dans la mesure du possible, associés à leur Qualité — élaborer un diagnostic préalablement tinée à appuyer les actions et projets de coopéra- réalisation. Il s’agit de mettre en place un système partagé permettant d’évaluer qualitativement les tion. d’information et de communication lisible et acces- Solidarité — prendre en compte l’interdépendance entre les territoires et les générations ; En 2006, le Conseil général des Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès célébraient 20 ans de coopération décentralisée. Ce partenariat, perçu comme un moteur de développement local et comme un outil d’ouverture sur le monde, a développé une pluralité d’actions, portées par une multitude de partenaires : le Conseil général des Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès, en tant qu’initiateurs et maîtres d’œuvre directs de certaines activités d’échanges et de formation, des structures éducatives, associatives et socioprofessionnelles, mais aussi des individus professionnellement ou personnellement engagés. La Charte-Guide de la coopération décentralisée ouvre une nouvelle page de la coopération entre les deux territoires. étudient la faisabilité des projets dans le cadre de Article 3 les engagements des collectivités initiatrices de la coopération décentralisée Côtes d’Armor/Gabès environnementaux, culturels, civils et religieux. proposent les rectificatifs, valident ou rejettent les dits projets et déterminent les modalités de leur accompagnement technique et/ou financier. projets sur les impacts sociaux, économiques, envi- sible par tous. Le partage des expériences les plus diverses sera cements, les échanges et les rencontres entre une Article 4 les modalités d’élaboration, d’instruction et de suivi des actions et projets de coopération multiplicité de structures associatives, éducatives et Pour atteindre les buts assignés à la coopération le nombre des acteurs potentiels. professionnelles avec l’accompagnement et la par- et ouvrir à de nombreux acteurs locaux des oppor- ticipation technique et financière des collectivités tunités de coopération, il est retenu d’adopter les territoriales et de leurs services. modalités suivantes : Article 6 diffusion et évaluation de la Charte Développement durable — inscrire les actions Phase 1 — les collectivités signataires dressent La présente Charte est diffusée auprès des habi- de coopération dans des démarches de développe- une trame commune de document de projet reflé- tants des deux territoires et plus particulièrement ment durable, fondées sur la solidarité entre êtres tant l’esprit de coopération tel que décrit dans la à tout acteur engagé ou souhaitant s’engager humains et entre générations actuelles et futures. présente charte et la diffusent largement. dans une action de coopération, afin que ses ter- ronnementaux, culturels... Citoyenneté — s’engager à favoriser, promouvoir et faciliter, entre les deux territoires, les dépla- encouragé et porté à la connaissance générale du public afin d’instaurer une pédagogie de l’action dans le domaine de la coopération et développer Phase 2 — les porteurs de projets veillent à mes soient pris en compte, dans la mesure du pos- Article 2 les principes de mise en œuvre Apprendre en agissant — la coopération respecter les principes de mise en œuvre définis sible, dans la définition et la mise en œuvre des à l’article 2 de la présente charte, en précisant actions de partenariat. décentralisée se découvre et s’appréhende par criptif du projet, l’identification des intervenants, l’action sur le terrain. L’expérience des réalisations les modalités et étapes de réalisation, de suivi et passées doit l’enrichir. Les critères de qualité sont d’évaluation interne, le schéma de financement. notamment les modalités de concertation, le des- un objectif à atteindre, ils ne sont pas un absolu, préalable à tout départ d’action. Comprendre — toute action de coopération nécessite l’élaboration d’un diagnostic préalable, permettant de comprendre le contexte, les valeurs La présente charte fera l’objet d’une révision initiée par les deux parties signataires, au plus tard au terme de dix ans d’application. et les attentes de chaque partenaire et d’harmoniser les modalités avec les réalités sociales, culturelles, financières, techniques de chacun. Concerter et mobiliser — dès le début du projet, les initiateurs s’efforceront au maximum de transparence, par la concertation la plus large et en favorisant la mobilisation et la continuité des acteurs impliqués. S’assurer des moyens — les parties prenantes aux conventions de partenariat s’assurent des moyens humains, techniques et financiers nécessaires Abdelkarim misBAh Gouverneur de Gabès & Claudy lEBrEton Président du Conseil général Son objectif Ce fonds appuie les initiatives des acteurs des deux territoires, qu’ils relèvent d’une collectivité ou d’une structure éducative, associative, professionnelle... Les projets peuvent prendre la forme d’une action ponctuelle ou d’un partenariat à moyen et long terme. Le soutien des Côtes d’Armor et du Gouvernorat de Gabès consiste en un appui technique et financier pour la mise en œuvre des actions ou projets. Ses modalités Après avoir pris connaissance de la Charte (lire pages précédentes), les porteurs de projet costarmoricains ou gabésiens doivent remplir l’appel à proposition commun. Gouvernorat de Gabès et Côtes d’Armor Un fonds d’appui aux initiatives de coopération Au lendemain du 20e anniversaire de leur coopération, les Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès viennent de créer un fonds commun d’appui aux initiatives de coopération, pour aller encore plus loin dans leur démarche. Les subventions sont attribuées, sur dossier, aux projets qui respectent les critères définis dans la Charte-Guide de la coopération décentralisée, pour donner naissance à des échanges plus équilibrés et plus fédérateurs. Les partenaires concernés Cette démarche s’adresse à toute structure éducative, associative ou professionnelle des deux territoires, qu’elle dispose d’un partenaire ou non. Les collectivités peuvent apporter leur aide pour la recherche d’un partenaire. Pour cela, il est nécessaire de bien remplir le dossier d’appel à proposition, et notamment la partie permettant d’identifier les principales caractéristiques du partenaire recherché. Une liste de coordonnées de structures homologues de l’autre territoire sera transmise par la suite aux porteurs de projets. Les critères d’attribution Le renouvellement du cofinancement Le cofinancement est octroyé pour : y faciliter la réalisation physique du partenariat : il peut couvrir partiellement les frais de déplacements et de séjour, ainsi que les dépenses induites par la réalisation des projets communs ; y compléter l’apport technique et financier des partenaires de l’action*. Il est conditionné à la qualité de la mise en œuvre et de la restitution technique et financière du projet. Dans cette perspective, les porteurs de projet déposeront, à l’issue de la réalisation, un rapport technique et financier, appuyé des copies des pièces justificatives de dépenses, et acceptent le principe d’une évaluation par le Conseil général des Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès. *Néanmoins, il n’est pas destiné à prendre en charge les salaires et prestations des structures impliquées, ni leurs charges de fonctionnement, qui ne sont pas directement nécessaires à la réalisation de l’action ou du projet. Le niveau de cofinancement Il n’est pas fixé a priori mais défini en fonction de : y la qualité de l’action ou du projet présenté et son adéquation avec les fondements et les principes établis par la Charte-Guide de la coopération décentralisée ; y l’implication des partenaires engagés, notamment en terme de moyens, de fonds propres et de cofinancements provenant d’autres bailleurs de fonds ; y la nature et les modalités de restitution du projet en Côtes d’Armor et dans le Gouvernorat de Gabès ; y l’instruction croisée des services référents des deux collectivités et les décisions des élus en charge de la coopération décentralisée. Le cofinancement est octroyé au(x) porteur(s) de projet par l’une et/ou l’autre des collectivités, au plus tard dans les quatre mois qui suivent le dépôt du dossier (dans le cas d’une recherche de partenaire, ce délai peut s’avérer plus long). Pour les projets pluri-annuels, le versement du cofinancement se fera selon un échéancier défini conjointement. Note Pour tout renseignement, à tout moment de la démarche de montage de projet, les services en charge de la coopération décentralisée des deux collectivités sont à la disposition des porteurs de projet pour apporter un appui technique (voir contacts en dernière page). Pour plus de renseignements : Gouvernorat de Gabès Service de la coopération internationale Anouar Ayeb Bureau des Relations Internationales 6000 Gabès - Tunisie [email protected] Tél : 00 216 75 270 300 Fax : 00 216 75 270 335 Conseil général des Côtes d'Armor ’Arm Mission Europe et International Dominique Guilmin BP 2371 22023 Saint-Brieuc Cedex 1 - France [email protected] Tél : 00 33 (0)2 96 62 63 95 Fax : 00 33 (0)2 96 62 63 06