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Deux cultures, une rencontre
G O U V E R N O R AT D E
&
Côtes d’Armor
mor
Gouvernorat de Gabès
l’ouverture sur le monde
Près de 100 structures engagées
dans la coopération décentralisée
Écoles, associations et collectivités…
De nombreux acteurs participent activement aux échanges
et rencontres entre les Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès
En Côtes d’Armor
Au Gouvernorat de Gabès
Culture, jeunesse et sport
y École Nationale Supérieure
Institutions
yC
onseil général des Côtes d’Armor
des Sciences Appliquées
et de Technologie (ENSSAT)
de Lannion
yU
niversité Catholique
de l’Ouest de Guingamp
y Campus Mazier Rennes 1
et Rennes 2 de Saint-Brieuc
yA
ntenne de Saint-Brieuc
de l’IUFM de Bretagne
yÉ
cole primaire de Plémet
yÉ
cole primaire Berthelot
yC
onseil régional de Gabès
(Direction de l’Information, de la Communication ; et de la Promotion
Direction de la Culture, des Sports,
de l’Éducation et de la Jeunesse)
y Office Départemental
de Développement Culturel
yA
ssociation Départementale
de Développement de la Musique
y Comité Départemental de Basket-Ball
yC
omité Départemental d’Athlétisme
y L igue de Bretagne de Football
y Direction Régionale de l’Enseignement
Culture, jeunesse et sport
y Délégation Régionale de la Culture
y Bibliothèque régionale
y Festival International de Gabès
yC
entre de formation professionnelle
de bâtiment de Gabès
yC
entre de Recherche et de Formation
Continue de Gabès (CREFOC)
y Club de judo de Gabès
y École primaire Eddaghbagi à Elhamma
y Club Tacapes de basket-ball
y École primaire Echobbane à Metouia
y Club d’athlétisme de Mareth
y École primaire 27 octobre à Mareth
y Club d’athlétisme de Ghannouch
y Collège Mohamed Ali à Gabès
yC
entre Départemental de l’Enfance
y Association Coopération et Échanges
y Lycée Manara à Gabès
y Compagnie Papiers Théâtre
yC
entre hélio-marin
y Maison de Jeunes Mohamed Ali
y Lycée Boulbaba à Gabès
yC
ompagnie Vis Comica
yS
ervice Départemental d’Incendie
yD
élégation Régionale de l’Union
y Université de Gabès
y Côtes d’Armor Développement
y L ycée maritime Pierre Loti de Paimpol
En 1986, le Département des Côtes d’Armor, terre bretonne, et
le Gouvernorat de Gabès, territoire du sud tunisien, affirmaient
leur volonté commune de construire un partenariat durable, vecteur d’ouverture sur le monde et moteur de développement local,
au travers de rencontres, d’échanges et de projets conjoints.
Depuis 20 ans, les actions et les relations entre les deux territoires se
sont multipliées, tissant progressivement un cadre privilégié d’amitié
et d’enrichissements culturels, éducatifs et professionnels.
y Association Dar Elfounoun
y Fédération des Œuvres Laïques
y Maison de la Baie
d’échanges et de partenariat
y Conservatoire de musique de Gabès
y Municipalité de Chenini Nahal
Santé et médico-social
yZ
oopole Développement
20 ans
y Municipalité de Mareth
yM
JC de Quintin
Agriculture, pêche,
environnement et économie
Les Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès
y Municipalité de Gabès
Éducation, francophonie,
enseignement supérieur
et formation
yC
entre de Formation d’Armor
de Pommerit-Jaudy
Éducation, francophonie,
enseignement supérieur
et formation
y Inspection académique
des Côtes d’Armor
yA
ssociation pour la Formation
Professionnelle des Adultes (AFPA)
y IUT de Lannion
y IUT de Saint-Brieuc
et de Secours des Côtes d’Armor
yC
entre Jacques Cartier
de Saint-Brieuc
yA
ssociation Départementale
d’Aide Pour l’Enfance Inadaptée
(ADAPEI)
yA
ssociation pour la Formation
aux Professions Éducatives
et Sociales (AFPE)
Divers
yA
ssociation AGIR ABDC
Nationale de la Femme Tunisienne
y École Nationale d’Ingénieurs de Gabès
à Gabès (UNFT)
y USSA de Gabès
y Maison de Jeunes de Zarath
y Faculté des Sciences de Gabès
y Bureau régional Sport, Culture et Travail
y Institut Supérieur d’Informatique
yB
ureau régional des Colonies
de vacances
et de Multimédia de Gabès (ISIM)
y Institut Supérieur des Études
Technologiques de Gabès
Agriculture, pêche,
environnement et économie
y Institut Supérieur des Langues
y Union Régionale des Agriculteurs
y Institut Supérieur de Gestion
yC
ommissariat Régional
de Développement Agricole
yA
gence de Promotion
des Investissements Agricole (APIA)
de Gabès (ISL)
de Gabès (ISG)
y ISAI de Gabès
y Institut Art et Métiers de Gabès
y Bureau Régional des Étudiants
yD
irection Régionale de l’Office d’Élevage
et de Pâturages (OEP)
y Centre de formation agricole de Mareth
Santé et médico-social
y Hôpital Régional de Gabès
y Centre de formation de pêche de Gabès y École de Santé de Gabès
y Institut des Régions Arides de Gabès
y Direction Régionale des Affaires Sociales
y Coopérative agricole Elwaha, Gabès
y Centre de Promotion et Défense Sociale
y Coopérative agricole Ennasser, Gabès
yU
nion Tunisienne d’Aide aux Insuffisants
y Coopérative agricole de Mareth
Mentaux (UTAIM) de Gabès
y Coopérative agricole d’Elhamma
y UTAIM de Elhamma
y Coopérative agricole de Chenini
y UTAIM de Oudhref
yC
hambre de Commerce et de l’Industrie y A
ssociation Tunisienne d’Aide
du Sud-Est à Gabès
yU
nion Régionale de l’Industrie,
du Commerce et de l’Artisanat de Gabès
y Agence de Promotion de l’Industrie (API)
y Commissariat Régional de l’Artisanat
aux Sourds (ATAS) de Gabès
y Association Enfance et Espoir
yA
ssociation des Amis et Parents
des Handicapés
y Association du Croissant Rouge
yA
ssociation Générale des Insuffisants
Moteurs de Gabès (AGIM)
y AGIM de Gabès Ouest
y École Ennour des Aveugles
Pour la petite histoire
Fondée au milieu du premier millénaire
avant Jésus-Christ, Gabès, alors nommée Tacape ou Tacapes, s’affirme très tôt
comme une cité urbaine importante et
dynamique, liée aux autres comptoirs de
la Méditerranée. Sa position, au fond de
la Petite Syrte, sur l’axe des grands trafics
maritimes et terrestres, en fait une escale
privilégiée et un relais obligatoire pour les
caravanes sahariennes et orientales qui se
dirigent vers Carthage et les régions côtières. Plus tard, sous le règne des multiples
dynasties arabo-musulmanes, la cité prend
le nom de Qabis, avant de devenir Gabès,
une métropole aujourd’hui constituée de
plusieurs noyaux reliés entre eux par un
tissu urbain homogène.
Son meilleur atout :
la jeunesse
Pariant sur la jeunesse et le développement des compétences, Gabès s’est doté
d’un pôle universitaire multidisciplinaire
(branches littéraires, scientifiques et technologiques), qui accueille aujourd’hui
25 000 étudiants. La ville abrite également deux institutions de recherche :
l’Institut des Régions Arides (IRA) et une
station de l’Institut National de Génie
Rural et des Forêts (INGREF). Son réseau
d’établissements d’enseignement couvre
la totalité du territoire.
Quelques chiffres
168 écoles primaires, 54 collèges et lycées
publics d’enseignement secondaire,
Entre mer et désert,
une géographie
favorable
11 lycées privés, 24 centres de formation
professionnelle (4 publics, 20 privés),
dans des domaines aussi divers que l’électricité industrielle, le bâtiment, la mécanique
automobile, le cuir et la chaussure, la couture, le froid, l’agriculture, la santé, l’informa-
Gouvernorat de
Gabès
Terre d’histoire, d’oasis et de soleil
En plein cœur du bassin méditerranéen, le Gouvernorat de Gabès occupe
une position stratégique, tant sur le plan national que régional. Situé au
fond du golfe qui porte son nom, sur la bande littorale de la Tunisie, sa
métropole joue, depuis des siècles, un rôle prépondérant dans les activités
commerciales de la Méditerranée.
Outre sa position de portail donnant sur
le Grand Sud et son immense désert, le
Gouvernorat de Gabès rassemble, comme
nulle part ailleurs, la mer, la montagne, le
désert et l’oasis. Il s’enorgueillit d’ailleurs
d’abriter l’unique oasis maritime du bassin
méditerranéen. Étendu sur 7 166 km2, le
Gouvernorat comptait 342 630 habitants
en 2004, un chiffre en constante augmentation depuis les années 1980.
Quelques chiffres
Population : 342 630 habitants
34% de la population a moins de 25 ans
Population urbaine : 66%
Population rurale : 34%
Un écrin de choix
pour le tourisme
Grâce à ses atouts naturels, la région
connaît un dynamisme touristique remarquable. Séduits par les paysages, des milliers de visiteurs arpentent les plateaux
immenses, les montagnes majestueuses
ou les dunes du désert à dos de chameau,
en moto ou en 4x4. Ils découvrent avec
émerveillement l’authenticité des mœurs,
des traditions populaires et des rites
ancestraux préservés par la population
locale, métissage de berbères, de romains,
d’arabes.
tique…
Une diversification
économique bien
engagée
Riche de nombreuses infrastructures,
le Gouvernorat de Gabès se donne les
moyens de ses ambitions économiques.
Il dispose d’un réseau routier long de
967 km, reliant l’Algérie, la Libye, l’Égypte
et les pays du Moyen-Orient, mais aussi
une ligne ferroviaire à destination des
villes de Gafsa, Sfax, Sousse, Nabeul et
Tunis. Un aéroport international est également en dernière phase de construction.
Les ports de pêche et le port de commerce de la métropole assurent 18 % du
trafic des navires sur les côtes tunisiennes.
Gabès intéresse aujourd’hui les investisseurs et les bailleurs de fonds, qui y trouvent stabilité politique et paix sociale, à
proximité des commodités de base. Par
ailleurs, la région abrite le plus grand pôle
de production et de distribution d’énergie
électrique et gazeuse du sud tunisien. Elle
se distingue par un tissu industriel dense
(plus de 800 entreprises toutes catégories
et tailles confondues). Sa foire internationale (200 exposants et 300 000 visiteurs)
témoigne de cette diversité économique.
En route vers l’avenir
Grâce à ses potentiels économiques,
humains et naturels, le Gouvernorat de
Gabès a toutes les cartes en main pour
assurer son développement économique,
qui passe par l’investissement dans des
secteurs et des créneaux aussi divers que
l’agriculture biologique, la pisciculture, le
thermalisme, la transformation des produits de la pêche, le tourisme, l’industrie
et les nouvelles technologies de l’information et de la communication…
Quelques domaines
d e p r é d i l ec t i o n
Agriculture - industrie chimique et matériaux
de construction - industrie agroalimentaire tourisme - artisanat - services - engrais chimiques matériaux de construction - primeurs (tomates,
grenades, abricots…) - fruits de mer (clovisses,
crevettes, sèches et poulpes) - dattes…
Beaucoup de ces produits sont exportés dans
le monde entier.
P o u r e n s av o i r p l u s …
www.itacapes.com
www.ccise.org/gabes-act-ecnmq.php
www.tunisieindustrie.nat.tn
Pour la petite histoire
Une mer généreuse
Créé en 1790, le Département des Côtesdu-Nord est rebaptisé Côtes d’Armor en
1990. En tant que département breton, il
porte les traces de son passé celte et présente la particularité d’avoir su entretenir
deux cultures distinctes : à l’ouest, celle
des Bretons de Basse-Bretagne ; à l’est,
celle de Haute-Bretagne, la culture gallèse.
Une diversité qui enrichit les traditions
départementales, qu’elles soient linguistiques, culturelles, littéraires ou folkloriques.
Bordées par la Manche sur près de
350 km, les Côtes d’Armor ont su tirer
profit de la proximité de la mer, tant sur le
plan économique que touristique. Grâce
aux 17 ports de pêche et de commerce,
aux 15 ports de plaisance ( plus de 10 000
anneaux) et aux nombreux clubs et manifestations nautiques du département, environ 3 000 emplois sont directement liés
aux activités maritimes. Et 12 000 autres
résultent de l’impact du tourisme sur nos
côtes. Car la mer en Côtes d’Armor attire
nombre de visiteurs, séduits par les paysages et les sites naturels, préservés par les
efforts conjoints du Conseil général et du
Conservatoire du littoral.
Un territoire
en bleu et vert
Une identité
culturelle forte
Pays d’héritage et de traditions, les Côtes
d’Armor affirment leur identité au quotidien, au rythme des nombreux rendezvous culturels programmés chaque année.
Musiques, danses, langues, folklore, littérature, cinéma, sport… Qu’ils soient traditionnels ou modernes, ces évènements
reflètent l’image d’un département dynamique, tout à la fois fier de ses racines et
acteur d’une modernité de tous les instants.
P o u r e n s av o i r p l u s …
Les
Côtes d’Armor
entre terre et mer
Département dynamique, les Côtes d’Armor ont su tirer profit de leur
position privilégiée, entre terre et mer, en plein cœur de la Bretagne.
Les ressources maritimes et rurales y rivalisent avec un riche héritage
culturel et une identité forte, dont les échos se font entendre toute
l’année aux quatre coins du territoire.
Scindées en deux mondes distincts, l’Armor, pays de la mer, et l’Argoat, pays de
la terre, les Côtes d’Armor s’étendent sur
687 800 hectares. Elles comptent
373 communes, tantôt maritimes, tantôt
rurales, réparties en 52 cantons, et
560 863 habitants, parmi lesquels de
nombreux nouveaux résidents, séduits par
le cadre de vie et la bipolarité du département, entre campagne et bord de mer.
Quelques chiffres…
Population : 567 000 habitants
23% de la population a moins de 20 ans
Population urbaine : 60%
Population rurale : 40%
Une campagne
vivante et dynamique
Premier département agricole de France,
les Côtes d’Armor s’illustrent par leur
savoir-faire en matière d’agriculture. Ses
11 600 exploitations agricoles, soit 21 000
salariés, élèvent 550 000 bovins, 22,5 millions de volailles et 2,8 millions de porcs.
Des chiffres impressionnants dans un territoire qui s’efforce de faire évoluer ses pratiques vers le développement durable et le
respect de l’environnement (agriculture biologique...).
Par ailleurs, l’industrie agroalimentaire fleurit
en Côtes d’Armor, enrichie d’un pôle international de recherche en santé animale et
agroalimentaire (Zoopole). Mais la campagne costarmoricaine n’accueille pas uniquement les professionnels : les visiteurs sont
de plus en plus nombreux à y pratiquer un
tourisme rural (camping à la ferme…) en
plein essor.
www.cotesdarmor.fr
www.cotesdarmor.com
www.cad22.com
D É PA R T E M E N T D E S C Ô T E S D ’ A R M O R – G O U V E R N O R AT D E G A B È S
charte-guide
de la coopération décentralisée
Article 1
les fondements
du partenariat de la coopération
Ouverture — contribuer à l’ouverture sur le
à la mise en œuvre des actions pour en garantir le
En terme de financement, les partenaires engagés
bon déroulement et l’atteinte des objectifs.
dans l’action ou le projet de coopération peuvent
Évaluer et adapter — En fonction des objectifs
investir leurs fonds propres ou recourir à des co-
recherchés, un dispositif d’évaluation concerté de
financements d’organismes nationaux ou inter-
monde de tous les citoyens des deux territoires qui
l’évolution du projet sera mis en place, précisant
nationaux dans la limite de la réglementation en
peuvent librement y prendre part.
les formes et la fréquence des rencontres de suivi
vigueur dans chaque pays.
Égalité — mettre en relation des partenaires
et d’avancement de l’action. Les partenaires se
Phase 3 — deux commissions issues respecti-
égaux sur le plan des droits, devoirs et responsa-
ménageront des solutions pour assurer l’adapta-
vement du Conseil régional du Gouvernorat de
bilités au-delà des différences et des disparités exis-
tion éventuelle des premiers choix au contexte.
Gabès et du Conseil général des Côtes d’Armor
tantes en termes politiques, économiques, sociaux,
la coopération décentralisée Côtes d’Armor/Gabès,
permettre d’identifier ensemble les besoins des
partenaires et d’élaborer, par une réflexion et des
Dans le cadre d’un comité paritaire de coopéra-
Phase 4 — les dites commissions sont appelées à
moyens communs, des stratégies et projets de
tion, les deux collectivités partenaires conviennent
assurer le suivi et l’évaluation des actions réalisées
développement améliorant les conditions de vie
d’adopter une démarche de programmation plurian-
ou en cours.
de chacun.
nuelle définissant des priorités et des engagements
Réciprocité — valoriser, dans une logique de
clairs, consignés dans des avenants de programma-
partage, les acteurs, leurs savoirs et leurs savoir-
tion établis pour des périodes de trois ans.
Article 5
Communication, information
faire, au travers d’un partenariat équitable et pre-
Parallèlement, le Conseil régional du Gouvernorat
Les habitants des collectivités territoriales signatai-
nant en compte les particularités de chaque acteur,
de Gabès et le Conseil général des Côtes d’Armor
res de la Charte doivent être informés des actions
source d’enrichissement pour l’un et pour l’autre.
votent chacun une ligne budgétaire annuelle des-
et être, dans la mesure du possible, associés à leur
Qualité — élaborer un diagnostic préalablement
tinée à appuyer les actions et projets de coopéra-
réalisation. Il s’agit de mettre en place un système
partagé permettant d’évaluer qualitativement les
tion.
d’information et de communication lisible et acces-
Solidarité — prendre en compte l’interdépendance entre les territoires et les générations ;
En 2006, le Conseil général des Côtes d’Armor et le
Gouvernorat de Gabès célébraient 20 ans de coopération décentralisée. Ce partenariat, perçu comme
un moteur de développement local et comme un
outil d’ouverture sur le monde, a développé une
pluralité d’actions, portées par une multitude de
partenaires : le Conseil général des Côtes d’Armor
et le Gouvernorat de Gabès, en tant qu’initiateurs
et maîtres d’œuvre directs de certaines activités
d’échanges et de formation, des structures éducatives, associatives et socioprofessionnelles, mais aussi
des individus professionnellement ou personnellement engagés. La Charte-Guide de la coopération
décentralisée ouvre une nouvelle page de la coopération entre les deux territoires.
étudient la faisabilité des projets dans le cadre de
Article 3
les engagements des collectivités
initiatrices de la coopération décentralisée Côtes d’Armor/Gabès
environnementaux, culturels, civils et religieux.
proposent les rectificatifs, valident ou rejettent les
dits projets et déterminent les modalités de leur
accompagnement technique et/ou financier.
projets sur les impacts sociaux, économiques, envi-
sible par tous.
Le partage des expériences les plus diverses sera
cements, les échanges et les rencontres entre une
Article 4
les modalités d’élaboration,
d’instruction et de suivi des actions
et projets de coopération
multiplicité de structures associatives, éducatives et
Pour atteindre les buts assignés à la coopération
le nombre des acteurs potentiels.
professionnelles avec l’accompagnement et la par-
et ouvrir à de nombreux acteurs locaux des oppor-
ticipation technique et financière des collectivités
tunités de coopération, il est retenu d’adopter les
territoriales et de leurs services.
modalités suivantes :
Article 6
diffusion et évaluation de la Charte
Développement durable — inscrire les actions
Phase 1 — les collectivités signataires dressent
La présente Charte est diffusée auprès des habi-
de coopération dans des démarches de développe-
une trame commune de document de projet reflé-
tants des deux territoires et plus particulièrement
ment durable, fondées sur la solidarité entre êtres
tant l’esprit de coopération tel que décrit dans la
à tout acteur engagé ou souhaitant s’engager
humains et entre générations actuelles et futures.
présente charte et la diffusent largement.
dans une action de coopération, afin que ses ter-
ronnementaux, culturels...
Citoyenneté — s’engager à favoriser, promouvoir et faciliter, entre les deux territoires, les dépla-
encouragé et porté à la connaissance générale du
public afin d’instaurer une pédagogie de l’action
dans le domaine de la coopération et développer
Phase 2 — les porteurs de projets veillent à
mes soient pris en compte, dans la mesure du pos-
Article 2
les principes de mise en œuvre
Apprendre en agissant — la coopération
respecter les principes de mise en œuvre définis
sible, dans la définition et la mise en œuvre des
à l’article 2 de la présente charte, en précisant
actions de partenariat.
décentralisée se découvre et s’appréhende par
criptif du projet, l’identification des intervenants,
l’action sur le terrain. L’expérience des réalisations
les modalités et étapes de réalisation, de suivi et
passées doit l’enrichir. Les critères de qualité sont
d’évaluation interne, le schéma de financement.
notamment les modalités de concertation, le des-
un objectif à atteindre, ils ne sont pas un absolu,
préalable à tout départ d’action.
Comprendre — toute action de coopération
nécessite l’élaboration d’un diagnostic préalable,
permettant de comprendre le contexte, les valeurs
La présente charte fera l’objet d’une révision initiée par les deux parties signataires,
au plus tard au terme de dix ans d’application.
et les attentes de chaque partenaire et d’harmoniser les modalités avec les réalités sociales, culturelles, financières, techniques de chacun.
Concerter et mobiliser — dès le début du projet, les initiateurs s’efforceront au maximum de
transparence, par la concertation la plus large et
en favorisant la mobilisation et la continuité des
acteurs impliqués.
S’assurer des moyens — les parties prenantes aux conventions de partenariat s’assurent des
moyens humains, techniques et financiers nécessaires
Abdelkarim misBAh
Gouverneur de Gabès
&
Claudy lEBrEton
Président du Conseil général
Son objectif
Ce fonds appuie les initiatives des acteurs
des deux territoires, qu’ils relèvent d’une
collectivité ou d’une structure éducative,
associative, professionnelle... Les projets
peuvent prendre la forme d’une action
ponctuelle ou d’un partenariat à moyen
et long terme. Le soutien des Côtes d’Armor et du Gouvernorat de Gabès consiste
en un appui technique et financier pour la
mise en œuvre des actions ou projets.
Ses modalités
Après avoir pris connaissance de la Charte
(lire pages précédentes), les porteurs de
projet costarmoricains ou gabésiens doivent remplir l’appel à proposition commun.
Gouvernorat de Gabès et Côtes d’Armor
Un fonds d’appui
aux initiatives de coopération
Au lendemain du 20e anniversaire de leur coopération, les Côtes d’Armor et le Gouvernorat de Gabès viennent de créer un fonds commun
d’appui aux initiatives de coopération, pour aller encore plus loin dans
leur démarche. Les subventions sont attribuées, sur dossier, aux projets
qui respectent les critères définis dans la Charte-Guide de la coopération
décentralisée, pour donner naissance à des échanges plus équilibrés et
plus fédérateurs.
Les partenaires
concernés
Cette démarche s’adresse à toute structure éducative, associative ou professionnelle des deux territoires, qu’elle dispose
d’un partenaire ou non.
Les collectivités peuvent apporter leur aide
pour la recherche d’un partenaire. Pour
cela, il est nécessaire de bien remplir le
dossier d’appel à proposition, et notamment la partie permettant d’identifier les
principales caractéristiques du partenaire
recherché. Une liste de coordonnées de
structures homologues de l’autre territoire
sera transmise par la suite aux porteurs de
projets.
Les critères
d’attribution
Le renouvellement
du cofinancement
Le cofinancement est octroyé pour :
y faciliter la réalisation physique du partenariat : il peut couvrir partiellement les
frais de déplacements et de séjour, ainsi
que les dépenses induites par la réalisation des projets communs ;
y compléter l’apport technique et financier
des partenaires de l’action*.
Il est conditionné à la qualité de la mise
en œuvre et de la restitution technique et
financière du projet. Dans cette perspective, les porteurs de projet déposeront, à
l’issue de la réalisation, un rapport technique et financier, appuyé des copies des
pièces justificatives de dépenses, et acceptent le principe d’une évaluation par le
Conseil général des Côtes d’Armor et le
Gouvernorat de Gabès.
*Néanmoins, il n’est pas destiné à prendre en charge les salaires et prestations des structures impliquées, ni leurs charges de
fonctionnement, qui ne sont pas directement nécessaires à la
réalisation de l’action ou du projet.
Le niveau
de cofinancement
Il n’est pas fixé a priori mais défini en
fonction de :
y la qualité de l’action ou du projet présenté et son adéquation avec les fondements et les principes établis par la
Charte-Guide de la coopération décentralisée ;
y l’implication des partenaires engagés,
notamment en terme de moyens, de
fonds propres et de cofinancements provenant d’autres bailleurs de fonds ;
y la nature et les modalités de restitution
du projet en Côtes d’Armor et dans le
Gouvernorat de Gabès ;
y l’instruction croisée des services référents
des deux collectivités et les décisions des
élus en charge de la coopération décentralisée.
Le cofinancement est octroyé au(x)
porteur(s) de projet par l’une et/ou l’autre
des collectivités, au plus tard dans les quatre mois qui suivent le dépôt du dossier
(dans le cas d’une recherche de partenaire, ce délai peut s’avérer plus long).
Pour les projets pluri-annuels, le versement du cofinancement se fera selon un
échéancier défini conjointement.
Note
Pour tout renseignement, à tout moment de
la démarche de montage de projet, les services
en charge de la coopération décentralisée des
deux collectivités sont à la disposition des
porteurs de projet pour apporter un appui technique (voir contacts en dernière page).
Pour plus de renseignements :
Gouvernorat de Gabès
Service de la coopération internationale
Anouar Ayeb
Bureau des Relations Internationales
6000 Gabès - Tunisie
[email protected]
Tél : 00 216 75 270 300
Fax : 00 216 75 270 335
Conseil général des Côtes d'Armor
’Arm
Mission Europe et International
Dominique Guilmin
BP 2371
22023 Saint-Brieuc Cedex 1 - France
[email protected]
Tél : 00 33 (0)2 96 62 63 95
Fax : 00 33 (0)2 96 62 63 06