Week end démonstration de motos anciennes et plus récentes, au

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Week end démonstration de motos anciennes et plus récentes, au
Week end démonstration de motos anciennes et plus récentes, au pied du Géant de Provence, à
Malaucène, entre gouttes de pluie et rayons de soleil.
Un petit groupe de joyeux lurons du GWCRT, passionnés, décide de rejoindre cette cité, de rencontrer
d’autres passionnés venus d’un peu partout, même de Suisse, pour se faire plaisir, rouler quelques km
de la source du Groseau en direction du Mont Ventoux.
L’équipe (par ordre alphabétique) :
-
Arlette, femme de Joël, aux photos, intendance
175 - Fred et sa Guzzi Leman (celle du moto tour de 2007)
19 - JF « R’cule » et la DLF. La moto était inscrite dans les machines d’exception avec d’autres
pilotes de renoms, Jim Redman, Alain Michel, Alain Genou, Jean-Claude Castella…
109 - Joël C (mécano de Vv sur le Championnat de la Montagne) et une Kawasaki Z900
Mimile l’assistant de Serge
112 - Serge au guidon d’une Kawa H2
189 - moi-même, pilote d’opérette, du dimanche, au guidon de Vava, ma Yamaha 600 Genesis
FZR.
Installation du campement le samedi fin de matinée et début d’après-midi. Riche idée de se placer sur
une esplanade de graviers mais pour y
arriver faut affronter un champ de boue,
éviter que les fourgons ne s’enlisent. Un vrai
franchissement d’obstacles ; mais ça le fait,
nos gars sont aussi doués au guidon de leur
moto qu’au volant des fourgons et
remorques et camping-cars.
Je décide qu’il me faut une assistance, je ne me vois pas piloter dans
la boue et les cailloux. Je sais les bains de boue c’est bon pour les
rhumatismes ! J’m’en fou je n’ai pas de rhumatisme, suis encore jeune
et ne veux pas salir mes belles bottes blanches. Raté, elles sont
maintenant marron mais j’ai eu droit à mon assistance ! Merci Fred et
Joël !
Contrôles administratifs et techniques le samedi après-midi. RAS.
Apéro et comme la journée ne fut pas assez arrosée nous décidâmes de remédier à ce problème. Dans
la nuit, les cheveux ont poussé sous les casques et le réveil fut pour certains
nauséeux. Bref rien d’exceptionnel tout est normal !
La pluie, une belle averse, s’invite, nous stimulant pour enfiler l’équipement complet
du vrai pilote.
Briefing pilotes et la 1ère montée est retardée d’une petite ½ heure pour permettre
à la route de sécher.
Oulalah ! Route humide, pneus froids, je m’élance….
Mais à la vitesse de l’escargot, me fais
dépasser ; normal je suis une limace un peu
blonde.
Comme je suis prudente, pas agressive du tout au guidon de
Vava, je reste sur la droite, dans ma voie, je suis sur le mauvais
rapport et j’arrive enfin au bout de la montée et là, faire un demitour en dévers sans se vautrer relève de l’exploit ! Me faut toute
la largeur de la route voire plus et là je réalise en voyant monter
les autres que je suis un vrai Kinder. Pourtant j’étais au briefing,
attentionnée et tout et tout mais j’avais oublié que la route était
fermée et que je pouvais utiliser toute la largeur de la chaussée !
Donc pour la monte suivante, un peu plus de gaaaazzzzzzzzzz,
un meilleur rapport, des trajectoires, un point de corde…,
apparemment ça existe et c’est très technique, et en avant toute et je me fais encore doubler par des
rapides. Normal j’n’suis toujours pas violente sur la poignée de gaz. Moi la pilote d’opérette pourquoi
brutaliser une moto, ça se bichonne, faut leur parler avec amour et surtout tenir sur 2 roues… mais dans
la descente, Victoire ! j’arrive à doubler des motos…
Le soleil s’invite pour la pause casse-croûte avec la visite de 2 Flying Brebiz, Alain et son fils Thibaut,
et un autre gars très passionné et connaisseur tant en mécanique moto ancienne qu’en crus !
Dégustation d’un Condrieu blanc et d’un Pomerol, sans cristal de Baccara ou St Louis ! « Peu importe
le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » ou « qu’importe le contenant pourvu qu’on ait le contenu » (dixit
Eve une « boit-sans-soif »)
L’après-midi deux nouvelles montes, et la pluie nous rejoint pour nous permettre de démonter le
campement en toute sérénité, bien entendu.
Un week end somme toute presqu’au sec avec même du soleil et surtout des rencontres stupéfiantes,
de belles machines, et une belle histoire ; je laisse le soin à JF de vous la conter.
Mais comme j’ai pris goût à me faire servir, à avoir ma propre équipe d’assistance, je remets casque et
cuir, renfile les bottes pour le week end du 1er mai, en roulage au Circuit du Var, au Luc
en Provence.
Eve