A l`aide du plan détaillé ci-dessous de l`axe 1 du commentaire du

Transcription

A l`aide du plan détaillé ci-dessous de l`axe 1 du commentaire du
DS lecture analytique du texte C (Corpus EAF Ionesco Le Roi se meurt, 1962) : rédaction d’un axe de lecture +
phrase de transition entre le l’axe I et II
Mardi 17/11 8H-9H
Consigne de travail :
A l’aide du plan détaillé ci-dessous de l’axe 1 du commentaire du texte C du
corpus EAF extrait de la pièce d’E. Ionesco, Le Roi se meurt, (1962), rédigez
l’axe 1 A/ B/ ainsi que la phrase de transition entre la 1ère partie et la 2è partie
du commentaire.
Pour information : voici la problématique et les axes de lecture 1 et 2 du commentaire de cet extrait :
Problématique : Etude du rapport du texte au spectacle : un corps de roi qui ne se contrôle plus.
Axes de lecture :
- Axe 1 : la déchéance du roi
- Axe 2 : le rôle des autres personnages : l’accompagnement à la mort
I. La déchéance du roi.
A. Les gestes du roi contredisent ses paroles.
Assis sur son trône : l’exercice, l’expression de son pouvoir = se lever : identification de « je veux/ » à « je peux » :
vouloir = pouvoir pour lui.
 N’est plus à ordonner à d’autres d’agir : on le lui ordonne « lève-toi » : l doit montrer qu’il est encore capable de le
faire.
Mais dès le départ, ce simple mouvement pour lui = pénible : didascalie « il fait un grand effort en grimaçant » opposé
à la phrase de Marie : « tu vois comme c’est simple » reprise par le roi lui-même, qui prend les autres à témoin : « vous
voyez comme c’est simple ».
Autre opposition entre parole et geste : aussitôt alors qu’il triomphe et répète « je peux tout seul » : s’effondre et se
relève encore + péniblement, encore seul, mais appuyé sur son sceptre = détournement pathétique de l’accessoire –
cet objet = encore la preuve de son pouvoir--.
 Plusieurs chutes et plusieurs gestes pour se relever : fait même tomber la couronne, autre signe de la perte de
l’identité de roi : dans ses propos, mélange d’illusion : « j’avais glissé tout simplement », « cela peut arriver. Cela arrive »
et de lucidité : « ma couronne ! C’est mauvais signe » répété + le sceptre qui finit aussi par lui échapper, il n’arrive plus
à le tenir. On ne sait pas comment il finit : à nouveau assis sur son trône ?
B. Le guignol tragique de la scène
Mélange de registres dans cette scène : didascalie le « guignol tragique» : « guignol »= référence aux marionnettes.
Idée de gestes mécaniques, incontrôlés, répétés et comiques = l’absurde.
Comique de répétition renforcé : le garde crie en même temps « vive le Roi et Le roi se meurt ou »le Roi est mort« =
à la fois célèbre sa puissance et annonce prématurément sa mort. Le Roi lui-même traite les autres de « farceurs,
conjurés, bolcheviques" = semblant d’autorité absurde : ce qui frappe son corps, est forcément provoqué par un complot.
 « (guignol) tragique » = pathétique de la situation du roi qui peut émouvoir car corps en détresse : a beau se
débattre, il n’arrive plus à contrôler son corps, il n’a même plus de pouvoir sur lui-même + idée que c’est inéluctable,
que la mort l’attend au bout = le discours du médecin qui lui commande : « soyez lucide. Allons, un peu de courage ».
Résignation du roi = registre tragique, ses efforts = vains, stériles et pathétiques. Réplique finale « c’est mauvais signe »
= sorte de lucidité tragique du roi = prend conscience de sa mort prochaine.
II. Le rôle des autres personnages : l’accompagnement à la mort.

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