Télécharger le journal G.Jeunes n°14

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Télécharger le journal G.Jeunes n°14
PRINTEMPS 2011
n°14
édité par la municipalité
organisée par le CLJ, samedi 9 avril
19 h - minuit - Salle des fêtes
Sommaire
Une passion,
le virtuel p. 2
Internet change
le monde p. 3
Paroles de jeunes
Gennevillois p. 4-5
Internet :
attention danger p. 6-7
L’Agenda p. 8
Le virtuel
ÉDITO
Le monde change aujourd’hui et nous avons les yeux tournés vers les peuples qui défient des systèmes autoritaires et se
battent pour la démocratie. Ces révolutions ont la particularité d’être des mouvements “jeunes” et de s’être notamment
appuyées en grande partie sur les réseaux sociaux et Internet.
À Gennevilliers, comme partout, les jeunes ont des pratiques
numériques qui ne sont pas celles des aînés. La municipalité
tient fortement à vous accompagner dans ces nouveaux univers.
C’est pourquoi nous soutenons avec enthousiasme le projet du
Conseil local de la jeunesse (CLJ) de mettre en place la Nuit du
virtuel, samedi 9 avril prochain. Cet événement festif et ludique
se tiendra à la salle des fêtes et ouvrira en grande pompe un
programme consacré au virtuel pour toute la durée des vacances de printemps.
Débats, sorties et ateliers de création viendront ponctuer ces vacances.
Nous avons également le plaisir de constater que le CLJ a tenu ses engagements
auprès des jeunes de la ville. Il y a un an il avait programmé un concert, un standup, une Nuit du sport (370 jeunes participants). L’ensemble de ces événements a
été une réussite. Pour la Nuit du virtuel, nous leur souhaitons le même succès.
Enfin, par la même occasion, nous félicitons également les jeunes qui composent la
commission d’attribution Pro-G-Jeunes. Leur dynamisme et leur responsabilité dans
la gestion de fonds publics a déjà permis de soutenir financièrement des jeunes
qui portent des projets à caractère humanitaire, social, citoyen… Nous sommes
heureux de constater par cet appel à projet que les jeunes de notre ville sont plein
d’envies et de belles initiatives.
Zine Boukriche
Élu délégué à la Jeunesse
Participez
au CLJ
Après la Nuit du sport en
octobre, le Conseil local de
la jeunesse (CLJ) organise
la Nuit du virtuel.
Pour participer au CLJ,
il faut avoir entre 16 et
25 ans ; vivre, étudier ou
travailler à Gennevilliers, et
avoir envie de faire bouger
les choses. Les jeunes se
réunissent 1 mercredi sur 2
à l’Espace Jeunesse, tous les
curieux sont les bienvenus.
Au programme, projets du
CLJ et aides aux projets des
jeunes (voir page 8), débats,
comité de rédaction du
journal G.Jeunes, soirée et
prévention, etc. Toutes les
idées sont discutées.
Infos : Cécile 06 26 53 79 33
[email protected]
Espace Jeunesse 01 40 85 60 80
Une passion : le virtuel
Franck, 20 ans,
habitant des Agnettes, 
en formation en alternance
en infographie
numérique. Après cette formation, on peut se spécialiser en animation, en Web, en
pub ou même en jeux vidéo.
Après cette formation, j’aimerais m’orienter dans l’industrie des jeux vidéo, comme
GameDesigner (concepteur
de jeux) et acquérir un maximum de connaissances.
Quel est ton parcours
scolaire? Où en es-tu ?
Je suis en alternance à
Bagnolet, dans le domaine de
la communication graphique,
dans une école publique. Je
travaille deux semaines en
entreprise et une semaine à
l’école. Je suis allé au collège
Pasteur, puis au lycée Martin
-Luther-King à Asnières en
tant que dessinateur projeteur,
mais c’était trop difficile et j’ai
arrêté en cours d’année. Alors
je me suis inscrit à la mission
locale de Gennevilliers et ma
conseillère m’a aiguillé sur
les formations en alternance.
Ensemble, on a trouvé l’école
CFACOM. Après avoir passé
des tests en français, math et
dessin, j’ai intégré l’école.
En quoi consiste ta
formation ?
C’est une formation de base
graphiste multimédia, on
apprend à dessiner et à utiliser divers logiciels de création
Pourquoi as-tu décidé de
faire ce métier ?
Au début, je réalisais des
bandes dessinées, rapidement
j’ai eu envie de faire vivre mes
personnages, de les diriger.
C’est ce qui m’a donné envie
d’aller vers les jeux vidéo.
Auparavant, je ne m’y intéressais pas plus que ça.
Quelles sont les qualités
d’un bon graphiste ? Quel
conseil donnerais-tu à un
jeune intéressé ?
Je dirais l’observation, savoir
se mettre en retrait pour voir
les choses d’un œil différent,
et être curieux.
Le seul conseil que je pourrais donner, c’est d’avoir de la
conviction et de travailler, le
reste viendra…
PC ou Mac, pourquoi ?
Quels outils ou logiciels
utilises-tu ?
Mac ! C’est plus sécurisé, plus
intuitif. Le PC, c’est bien aussi
mais il y a plus de galères
(virus, plantages, etc.)
Je travaille sur Photoshop,
Flash, Dreamweaver, j’aimerais apprendre 3dsmax prochainement.
Je n’utilise plus les outils traditionnels (crayons, papier) que
pour mes brouillons. Je travaille directement sur tablette
graphique avec des logiciels
de dessin.
D’où te viennent tes
inspirations ? Quels
artistes t’influencent ?
Tous m’inspirent, pas qu’un
seul artiste, j’aime ce que font
des groupes tels que Disney,
Warner Bros, Nintendo…
Comment tu imagines
ton futur ?
Dans l’idéal, j’aimerais fonder
ma propre boîte de création
de jeux vidéo.
Pour l’instant, l’univers du jeu
vidéo évoluant sans cesse, je
fais en sorte de rester branché
sur, les nouvelles technologies
Frank est le graphiste officiel du
conseil local de la jeunesse.
Qu’est-ce qu’un geek ? À première vue,
on pense à une personne très timide,
qui n’a pas
de vie sociale
et passe son
temps sur
son ordinateur.
Si vous pensez ça, c’est
que vous
avez tout faux. Ce qui différencie un
humain lambda d’un geek, ce sont
ses passions. En effet, vous ne trouverez pas dans votre appartement une
collection d’anciens jeux qui datent
des années 80 ! Avez-vous dans votre
bibliothèque la collection de votre
auteur préféré et dans toutes les langues possibles ? Profitez-vous d’un bon
après-midi entre potes pour vous faire
une bonne partie de jeux de rôle s ? Ce
que vous n’avez pas chez vous, vous le
trouverez chez un geek.
Un geek moyen a une vie sociale et
donc des amis qui ne sont pas forcément des geeks ! Il peut aller au restaurant et parler de tout et de rien, regarder les mêmes films à l’eau de rose que
n’importe quelle personne, écouter de
la musique, voire même pratiquer un
instrument. Si vous voulez voir un geek dans son
milieu naturel, rendez-vous à la Japan
Expo début juillet ou encore au Video
Game Live. Si vous êtes intéressé par
ce qu’est un geek américain, je vous
conseille de regarder le sitcom « The
Big Bang Theory ».
Bien sûr, ceci est ma propre définition
de geek !
Morgane
Attention, il ne faut pas confondre les geeks, les nerds et les nolifes.
Comme expliqué dans l’article ci-dessus, le geek est une personne normale passionnée de technologie. Le nerd est plutôt considéré comme l’archétype du boutonneux qui n’a que des amis qui s’intéressent aussi à l’informatique. Le nolife est
une personne qui n’a littéralement « pas de vie », ou seulement une vie virtuelle
et ne quitte jamais son ordinateur.
Mais ces mots ne sont pas (encore) dans le dictionnaire…
Passionné (e) de jeux vidéo, et si vous en faisiez votre métier ?
Derrière les jeux vidéo, il y a des professionnels qui interviennent à divers stades de la
conception à la fabrication. Pour en savoir plus, pour comprendre ce que font exactement
ces professionnels, venez voir la démo de Xavier Rousselle, Directeur de l’école ISART
DIGITAL, qui forme et accompagne vers les métiers du jeu vidéo et du film 3D.
Démo à l’Espace Jeunesse, mercredi 20 avril, à 19h – entrée libre
2/avril 2011
Pour moi,
un geek, c’est…
l
Internet change le monde
Le point de vue de l’élu
L’émancipation peut 
passer par le Web
Internet n’est ni magique ni
démoniaque. C’est un outil
de plus pour les hommes
et les femmes, les jeunes
pour communiquer entre
eux, faire société, accéder
à des connaissances, agir.
L’émancipation peut passer par le Web. Les peuples
arabes nous ont montré
qu’Internet pouvait constituer
un des éléments utiles à une
mobilisation populaire. En
France, le débat d’idées, l’opposition au projet de traité
constitutionnel européen de
2005, a aussi beaucoup utilisé
le Net. Mais rien de magique.
Les inégalités de rapport à la
lecture perdurent du papier
à la toile. L’outil sert celles et
ceux qui font l’effort d’accéder à des connaissances, qui
recherchent le débat d’idées,
qui l’utilisent pour construire
des réseaux sociaux. L’outil
peut être asservi dans des
rapports marchands, la futilité, l’entre-soi. En fait, Internet
reproduit dans le monde du
virtuel la société telle qu’elle
est, avec ses ombres et ses
lumières.
Tout l’enjeu, pour le citoyen
comme pour l’élu, repose
donc sur ce que l’on voudra faire de ce média, de ce
que l’on exigera, de ce que
l’on construira au quotidien. J’essaye, pour ma part,
d’avoir une pratique qui
vise à tisser du lien social,
construire le vivre ensemble,
chercher l’échange dans la
différence, la confrontation
de points de vue pour faire
Patrice Leclerc
ine
l des Hauts-de-Se
Conseiller généra
société. C’est un moyen de
plus pour ouvrir des espaces
de rencontres, un outil qui
sert et non qui asservit.
www.patrice-leclerc.org
www.phototheque.org
Les révolutions
numériques, quand Internet 
fait de la politique…
La jeunesse des pays arabes,
éduquée et souvent diplômée,
est confrontée au chômage, au
népotisme et à l’impuissance
des vieux dictateurs à lui offrir
un avenir. Fatiguée des promesses non tenues, la jeunesse
arabe a compris qu’il ne saurait y avoir de justice sociale
et de partage des richesses
sans une démocratie réelle.
Hommes et femmes d’horizons divers se sont mobilisés
pour se donner un droit d’avenir. Spontanément, sans qu’ils
soient encadrés par des mouvements politiques, religieux
ou syndicaux, les jeunes se
sont organisés via les réseaux
sociaux Facebook et Twitter.
Ces réseaux sont devenus leurs
seuls espaces d’expression.
Cette jeunesse s’est structurée
autour d’une idée forte, celle
de la liberté de parole, et de
la volonté de l’exercer hors de
la sphère virtuelle. Grisée par
cette liberté, la jeunesse arabe
a dégagé Ben Ali, Moubarak,
demain peut-être Kadhafi, et
tous ceux qui refusent de se
plier à cette exigence démocratique. C’est d’ailleurs devenu
une priorité pour les dicta-
Manifestation tunisienne - février 2011
teurs de couper les connexions
Internet, percevant enfin que
le danger venait de la liberté
d’expression incontrôlable que
les jeunes avaient gagnée sur
un terrain non soumis à la
surveillance politique, celui du
numérique. Au-delà des ques-
tions que posent les réseaux
sociaux en France sur le
contrôle de l’image de soi et
la gestion de la vie privée ; ils
sont donc aussi vecteurs de
mouvements révolutionnaires
« jeunes ».
3/AVRIL 2019
Paroles de jeunes G
Jacky
30 ans
L’amour sur Internet ?
Déjouer les pièges…
D’abord, il faut savoir qu’il n’y a pas que Meetic pour rencontrer des filles sur Internet, en plus c’est le site le plus cher,
pour les garçons, parce que pour les filles c’est gratuit. Pour
faire un rapide tour d’horizon, il a Mektoub pour les rebeus,
97 Tibo pour les Antillais, et puis d’autres sites moins axés sur
la rencontre amoureuse comme Badoo.
Les pièges ? D’abord, il y a les filles qui essaient de soutirer de
l’argent, et comme on cherche l’amour, ben ça rend bête.
C’est même d’ailleurs parfois des hommes qui se font passer
pour des femmes. Elles demandent de l’argent pour venir
de leur pays, on en donne et on ne les voit jamais arriver.
Je connais quelqu’un qui a dépensé plus de 2000 € comme
ça. L’amour rend aveugle : c’est bien connu ! Il y a aussi les
filles qui demandent de l’argent en échange de prestations
« chaudes » en webcam. Globalement, il y a pas mal de prostitution sur le Web. Il y a aussi des menteurs, mais les filles
elles sont malignes, elles demandent à te voir en webcam. Et
puis parfois ce sont elles qui mentent. En tout cas, quelqu’un
qui ne met pas de photo sur son profil, moi je ne lui réponds
pas : je trouve ça irrespectueux.
Jeune fille
20 ans, CBS
Le téléchargement ?
Perso, nous on télécharge : de la musique surtout
pour moi. Mon frère, c’est plutôt des films et des
séries. Nos parents ne sont pas au courant, ils ne
savent pas se servir d’Internet. C’est ma grande
sœur qui a pris l’abonnement. Je sais que c’est
illégal, mais franchement, j’ai deux opinions différentes là-dessus. Pour télécharger légalement il
faut vraiment un budget et les morceaux coûtent
1€, soit le même prix qu’en magasin. Mais c’est
vrai que ça nuit au droit d’auteur, ça, on n’y pense
pas quand on le fait. Je sais qu’une loi lutte contre
le téléchargement illégal mais je ne me sens pas
concernée. Je pense qu’une grande majorité de
jeunes téléchargent, mais personne autour de moi
n’a reçu de mails ou de courriers. Comme je suis
dépendante financièrement de mes parents, j’ai
peur qu’on me coupe Internet, car à ce momentlà je ne pourrai plus écouter de musique ou voir
de films. C’est ça qui m’embête, plus que le fait
d’enfreindre la loi.
Il y a aussi de belles histoires qui naissent sur Internet, j’ai un
ami qui a rencontré une fille dont il est très amoureux. Mais
je crois que ça arrive moins souvent que ce qu’ils disent dans
la pub. Et puis Internet, c’est bien pour les timides qui n’oseraient jamais aborder une fille dans la rue, c’est beaucoup plus
facile.
Karim, Asnières
villiers
Zouheir, Genne
Le virtuel et le réel
« Aujourd’hui c’est 4 étoiles », disaient les jeunes dimanche, au lendemain de la tragique mort du petit
Samy. Vous ne savez pas de quoi ils parlent ? D’un jeu, GTA, dans lequel les jeunes de quartiers se battent. Quand il y a un hélicoptère c’est 4 étoiles…
Bien sûr qu’il y a un lien entre les jeux de plus en plus violents et de plus en plus réalistes auxquels
jouent les jeunes, et les événements qui traumatisent les quartiers. Un des dangers de ces jeux, c’est
que les jeunes perdent le sens de la réalité, ils ne voient plus quand commence la réalité et quand s’arrête le virtuel. Avec les conséquences dramatiques qu’on connaît.
4/AVRIL 2011
s Gennevillois
Addicts aux
séries télé
Charmed, les frères Scott, Bones, Smallville, Gossip Girl, Grey’s Anatomy,
Vampires Diary, Princesse Sarah, Kyle xy, le Destin de Lisa, Pretty Little Liers,
90210, Buffy, on regarde beaucoup de séries télé, surtout américaines… Et
ça prend du temps, au moins 2 heures par jour, à la télé ou en streaming sur
Internet. C’est plutôt des « séries de filles », mais plein de garçons les regardent
aussi, sans le dire !
Ça nous change de notre vie quotidienne, en France. On aime bien les personnages, on s’attache et on veut connaître la suite, en plus ils sont beaux… Mais
comme on regarde en anglais, on se dit qu’on apprend quelque chose, que ça
sert pour nos études : ça déculpabilise !
Les séries, c’est un truc perso, qu’on regarde seule ou entre copines. On aime
bien aussi rigoler ensemble devant des émissions de téléréalité, bien qu’il n’y ait
rien de réel dans ces émissions… Ça porte vraiment mal son nom, la téléréalité,
y’a aucune impro, tout est réglé à l’avance.
Par contre la télé, c’est souvent plus familial, on regarde le journal avec nos
parents.
Sarah
17 ans, Agnettes
Inès
18 ans, Agnettes
Melhia
17 ans, Fossé
Jeune fille
15 ans, Village
Bonjour, je suis aujourd’hui membre des facebookiens
anonymes pour accepter la réalité de mon addiction.
Cela fait maintenant 4 ans que je suis devenue accro à
Facebook. J’ai désormais, après un très grand tri, 376
amis. En revanche, je ne les connais pas tous et on ne
se dit pas bonjour dans la rue. Je reste donc prudente
et bloque tous les accès à mes photos. Je suis connectée
sur Facebook dès que je rentre chez moi comme une
droguée il me faut ma dose !!! Le temps que j’y passe
peut varier mais, en général, j’y passe tellement de
temps que je ne vois pas le soleil se coucher.
Tout ça pour dire que je ne pourrais pas m’en passer,
car Facebook me permet de rester en contact avec
la plupart de mes amis, partager quelques photos,
c’est un peu le Closer de la ville lol ! Cependant les
inconvénients pourraient être justement l’intrusion de personnes indésirables dans notre vie. Et un
gros gaspillage de temps suivi d’un échec scolaire.
Pour terminer, NE JAMAIS COMMENCER !!!
Projet “6 mois
sans téléphone”
Jamais je n’aurais cru pouvoir survivre six jours sans
mon téléphone, les premiers jours ont donc été une
vraie galère !
Dur de perdre les anciens réflexes comme fouiller
dans la poche toutes les trente secondes ou vouloir
appeler quand quelqu’un est en retard au lieu d’attendre qu’il arrive tout simplement ! Ou de ne plus
avoir l’heure en permanence ! Cependant, maintenant, six mois plus tard, six mois sans téléphone, on
peut dire que c’est une vraie libération. Ne pas avoir
à vérifier son téléphone toutes les trente secondes,
ne plus avoir de soucis de “tu n’as pas répondu à
mes messages”, c’est beaucoup d’embêtements
en moins, je vous le dis ! Ça apporte aussi énormément de patience et si vous voulez un conseil, ça
vous prouve qui est réellement là pour vous. Ceux
qui prennent des nouvelles, ou pas… Moi qui avait
l’habitude de dire “j’pourrais pas survivre sans mon
téléphone”, maintenant j’ai appris à VIVRE SANS et
je sais que je n’en ai pas besoin. Par contre, je pense
à en reprendre un dans les plus courts délais car
pour le travail, c’est vraiment pas pratique ! Et vous ?
Laisser votre téléphone ? Cap ou pas cap ?
5/AVRIL 2011
Internet : attention d
Vie privée sur internet
Rien ne disparaît jamais vraiment sur Internet, et la diffusion est très rapide. Non seulement le patron, le copain
jaloux ou les parents soupçonneux peuvent trouver
des informations ou des photos qu’ils n’étaient pas censés voir, mais des entreprises
« espionnent » nos habitudes
afin d’affiner leurs stratégies
de marketing. Le danger d’Internet n’est donc pas uniquement d’être contrôlé par une
sorte de Big Brother mais l’utilisation de données personnelles par des sociétés privées
aux ambitions marchandes.
La retouche d’image, en utilisant une photo de profil
par exemple, peut faire des
ravages et circuler très rapidement, sans même que le
principal intéressé ne puisse
se défendre, ni même parfois
le savoir.
Le psychiatre Serge Tisseron
pense que chaque ordinateur devrait porter l’inscription « Attention : tout ce que
vous écrivez ici tombe dans
le domaine public », et il
faut effectivement en avoir
conscience.
Cependant, les jeunes sont
les mieux informés de ces
dérives, comme le confirme
une récente étude sur l’utilisation de Facebook par l’observatoire des réseaux sociaux
de l’Ifop en septembre 2010.
43 % des jeunes de 18-24
ans ont restreint l’accès à leur
profil, contre seulement 25 %
des plus de 65 ans. 62 % des
jeunes sont très vigilants et
ont récemment retiré des
informations personnelles.
Hadopi,
état des lieux
La Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des
droits sur Internet a été créée en 2009 pour lutter contre le téléchargement illégal, qui ne permet pas le reversement de droits aux
auteurs des œuvres (musique, logiciels, photos ou vidéos).
Petit état des lieux :
Quels sont les modes d’échanges
numériques ? Sont-ils tous
légaux ? Il existe plusieurs modes
d’échange et de diffusion numériques.
Le streaming (ou lecture en
continu) permet de regarder
des vidéos et/ou d’écouter du
son sur son ordinateur ou autre
système en temps réel.
Le peer-to-peer (ou pair à pair
en français) permet d’échanger
des fichiers (musique, vidéos,
logiciels, photos, etc.) qui sont
ensuite stockés sur les ordinateurs des utilisateurs.
Le téléchargement
direct (ou direct download)
est un téléchargement direct
de fichier sur un site, et non
un échange.
La Carte musique
6/AVRIL 2011
Les jeunes nés après 1993,
mineurs, ne sont pas concernés par cette étude, et s’exposent, eux, sans réserve sur
Internet, sans garde-fous,
malgré les campagnes de sensibilisation réalisées dans les
établissements scolaires. Mais
les infos que ces adolescents
postent sur Internet demeurent accessibles et seront
peut-être un jour « googlelisées » par un recruteur. Une
des richesses d’Internet est
cette possibilité de communiquer ce qu’on veut quand on
veut. Mais il faudrait alors laisser la liberté aux utilisateurs
de retirer les données qui les
concernent.
L’outil qui permet à des
peuples de prendre leur destin en main devrait alors aussi
faire sa révolution…
Constatation du délit de téléchargement illégal par les fournisseursd’accès internet (FAI)
Transmission à
Envoi d’un email d’avertissement
Ou
Si pas de nouveau délit : suppression des données
Si nouveau délit de téléchargement :
envoi d’une lettre recommandée
3e constatation
de téléchargement : nouvelle
lettre recommandée
Délibération de l’
Décision du juge de suspendre l’abonnement
Ou
Suppression des données
Aucun mode de diffusion n’est en soi légal ou illégal : la technologie
est neutre. Ce qui compte, c’est l’autorisation donnée par le titulaire de droits ou par la loi. En France, le téléchargement est interdit
lorsqu’il ne respecte pas les droits d’auteur. C’est dans ce cadre
qu’ont été créées Hadopi et la réponse graduée.
www.hadopi.fr
Second volet de la loi Hadopi, la carte musique a pour objectif de changer
les habitudes des jeunes.
La carte musique permet aux jeunes de 12 à 25 ans de bénéficier de réductions de 50 % sur des services de musique en ligne, jusqu’à 25 € d’un budget de 50 €.
Elle permet de mixer les offres de plusieurs plates-formes ou formules
différentes.
www.carte-musique.gouv.fr
n danger
Abus d’écran,
une cyber-dépendance ?
Et vous, où en êtes-vous ?
Les nouvelles technologies de
l’information et de la communication (NTIC) ont radicalement changé les modes
d’échanges dans notre
société. Avoir recours aux
nouveaux médias est considéré aujourd’hui comme une
nécessité par nombre d’entre
nous, et plus particulièrement encore, par les adolescents et les jeunes adultes.
Pourtant, on constate que
certaines formes d’utilisation
d’Internet mais aussi de jeux
vidéo et d’« écrans » en tout
genre peuvent se révéler problématiques, entraîner des
risques liés à des abus, voire
mener à une dépendance,
bien que ce ne soit pas un
produit psycho actif.
Un usage problématique… qu’est-ce que
c’est ?
Un usage problématique se
manifeste par le fait de ne
plus être capable de se donner des limites, surtout en
terme de gestion du temps,
avec des conséquences négatives sur la vie quotidienne :
- une baisse des performances
scolaires ou professionnelles ;
- une dégradation des relations sociales, familiales ou
amicales ;
- un désinvestissement
d’autres loisirs ou activités…
Bref, un « rétrécissement » de
son champ d’intérêt et de sa
vie avec les autres !
Sans compter des effets possibles sur la santé physique :
des problèmes liés à des
comportements alimentaires
désordonnés (manger devant
son écran), à la sédentarité,
à de mauvaises postures corporelles prolongées (maux de
dos), au manque de sommeil,
ou encore des problèmes de
vue.
Une addiction aux écrans,
à Internet, ça existe ?
- toute utilisation abusive ne
se mue pas immédiatement
en addiction ;
- ce sont surtout les jeux en
ligne, les chats et les sites à
caractère sexuel qui présentent un risque ;
- la perte de contrôle et la
compulsion qui poussent à
rester de plus en plus longtemps en ligne sont les
aspects les plus typiques de
la cyber-addiction ;
- ces usages les plus excessifs provoquent à la longue
une modification des zones
du cerveau liées au plaisir de
la récompense, avec pour
conséquence le fait que les
situations ordinaires de satis-
faction au quotidien ne suffisent plus ;
- les joueurs « accro » réagissent avec nervosité, voire
agressivité, s’ils sont privés de ces activités et, le
plus souvent, minimisent le
problème. Un changement
de comportement ne peut
s’opérer qu’avec l’aide de
leur entourage.
Des consultations jeunes
consommateurs
Et puis, il y a toujours la
possibilité de demander
conseil face à des situations problématiques auprès
des « Consultations jeunes
consommateurs » dont certaines sont spécialistes de ces
questions.
Les professionnels (médecins, psychologues…) qui
accueillent seront en mesure
d’aider le jeune à évaluer
la situation, à réfléchir aux
réajustements nécessaires
et aux moyens d’y parvenir.
Le cas échéant, ils pourront
aussi accueillir l’entourage, à
AGATA
Association Généraliste
d’Accompagnement et de Traitement des Addictions
sa demande, si le jeune luimême n’est pas encore prêt
à consulter.
CONFÉRENCE-DÉBAT
Les parents
doivent-ils 
avoir peur 
des écrans ?
Jeux vidéo, télévision,
réseaux sociaux, Internet…
Le temps consacré devant
son écran est de plus en
plus important et n’est pas
sans questionner et plus
largement les éducateurs.
Quelle compréhension
doit-on avoir de ces pratiques numériques ? Quel
positionnement les parents
peuvent-ils avoir auprès de
leurs enfants ? Quels sont
les risques réels d’Internet ?
Serge Tisseron, expert international, viendra répondre
aux questions des parents
et professionnels. Son intervention sera complétée par
l’équipe de l’Espace santéjeunes localement.
Mardi 12 avril, 20 h.
Salle du Conseil municipal. 
Entrée libre.
2 lieux de consultations à Gennevilliers
AGATA Jeunes  
(adolescents, jeunes adultes, parents)
Permanence à l’Espace santé-Jeunes
66 rue Pierre-Timbaud
92230 Gennevilliers
vendredi : 10 h à 12 h et 16 h à 20 h.
Prendre RDV au 01 47 14 09 62
AGATA 
(toute personne ayant un problème
d’addiction)
34 rue Pierre-Timbaud
92230 Gennevilliers
Prendre RDV au 01 47 99 97 16
7/AVRIL 2019
Agenda
US
LES RENDEZ-VO
16-25 ANS
Du 9 au 27 avril
Le Conseil local de la jeunesse soutient les
jeunes qui s’engagent. Le dispositif ProG-Jeunes est de plus en plus connu, et les
initiatives sont riches et variées. Un aperçu
des premiers projets lauréats…
UN STADE POUR GAZA
Ce n’est pas un évènement virtuel mais un tournoi de foot et de futsal bien réel qui se tiendra le
dimanche 24 avril de 9h à 18h au Parc des Sport.
Karima, Moussa, Marine, Moïse Audric, Laïd, Inès,
Karim, Bouchra et Ahmed ont créé le collectif local
« Un stade pour Gaza - Asnières et Gennevilliers »
pour financer des projets sportifs dans la bande de
Gaza et en Cisjordanie, et faire ainsi oublier aux
enfants les conditions difficiles dans lesquelles ils
vivent. Ils s’inscrivent dans une démarche nationale, des tournois similaires seront organisés dans
de nombreuses villes de France, et également en
Algérie et en Belgique.
Ils ont déposé un dossier pour Pro-G-Jeunes, la
bourse d’appel à projet du Conseil local de la jeunesse, et la commission d’attribution a décidé de
leur attribuer l’intégralité de la somme demandée,
soit 2168 €. Ainsi, l’organisation du tournoi ne leur
coûtera rien et l’intégralité des bénéfices (chaque
joueur versera 5 € d’inscription, et des t-shirts et
des badges seront à vendre sur place) sera consacrée aux enfants et aux jeunes de la bande de
Gaza et de Cisjordanie.
Soyez solidaires, soutenez le droit des enfants
palestiniens à s’épanouir, comme Stéphane Hessel,
parrain de l’opération « Un stade pour Gaza ».
Contact : [email protected]
L’OR BLEU
7 jeunes Gennevillois partent du 8 au 24 avril
à Kidira, au Sénégal, pour aider à la réparation
d’un puits et à construire une barrière afin qu’un
groupe de femmes puisse cultiver une parcelle de
terre. Mais le collectif l’Or Bleu, c’est entre 20 et
30 jeunes qui donnent de leur temps sans compter. C’est grâce à leurs énormes efforts depuis 2
ans que le projet devient réalité. En effet, ils ont
tenu des buvettes, vendu des calendriers et participé à de nombreux évènements locaux afin de
récolter des fonds. Ils sont aussi été les premiers
lauréats du dispositif Pro-G-Jeunes avec l’attribution d’une somme de 3500 € pour les aider
dans leur projet. Afin de constater l’avancée des
travaux, le départ d’un second groupe est prévu
à l’automne.
HERITAGE
Des jeunes de Gennevilliers et de Paris, passionnés
de hip-hop, ont décidé de faire un film documentaire sur la culture hip-hop en France et en Europe.
Ils ne se cantonnent pas au rap mais veulent aborder tous les aspects de cette culture et son évolution. Pour les aider dans leurs déplacements, ils
bénéficient d’une bourse de 1500 € dans le cadre
de Pro-G-Jeunes. A la condition de faire une avantpremière à Gennevilliers !
8/avril 2011
Printemps du virtuel
Pendant toutes les vacances à l’Espace Jeunesse
- Expositions
- Jeux vidéo en accès libre, à l’espace jeunesse
tous les jours de 14 heures à 19 heures…
Guitar Hero, Singstar, Mario Kart, Fifa… !
- Take a ticket pour visiter la GAITE LYRIQUE.
La Gaîté Lyrique, espace de 9 000 m2 à Paris, est dédié
aux pratiques numériques, disponibles tout au long des
vacances. Tarifs réduits (- 50 %)
Samedi 9 avril
- Nuit du virtuel de 19 h à minuit
Salle des fêtes - entrée + 1 boisson = 1€
Organisée par le Conseil local de la jeunesse pour ouvrir le
Printemps du Virtuel.
Jeux vidéo, graph digital, projections, concert, etc.
Lundi 11 avril
- Video game remix avec Florent Deloison
Florent vient juste de réaliser l’espace Play It Yourself à
Beaubourg, il te donnera les clés pour créer et détourner
des jeux vidéo à partir du logiciel Scratch.
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
- Sortie Tête dans les nuages - 14 h 30, MDC
Mardi 12 avril
- Conservatoire 2.0
Atelier consacré à la création musicale par ordinateur
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse
- Conférence-débat « Faut-il avoir peur des écrans ? »
Salle du conseil municipal - 20 h
Avec Serge Tisseron et Dominique Demaria de
l’Espace santé jeunes
- Soirée Tête dans les nuages - 18 h, Luth
- Sortie Disney Studio - 9 h, Grésillons
- Sortie Cyber-games - 14 h, Village
- Soirée Tête dans les nuages - 19 h, Village
Mercredi 13 avril
- Machinimas, avec Isabelle Arvers
Artiste internationale, elle permet de créer ton
propre film à partir de jeux vidéo.
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
- Projection débat « Les dangers d’Internet »
- 20 h, Grésillons.
- Sortie expositions d’Explora Images
Cité des Sciences - 13 h 30, Luth.
- Soirée Wii Party « only girls » - 19h, Luth.
- Cinéma 3D La Géode
14h, CBS, et 14 h 30, Grésillons.
- Sortie Laser game - 14 h 30, MDC
Jeudi 14 avril
- Machinimas, avec Isabelle Arvers
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
Vendredi 15 avril
- Sortie interquartiers au Speed-park,
inscription auprès des animateurs
- Projection débat « Addiction aux jeux vidéo »
- 20 h, Luth.
- Atelier « Just Dance »- 13 h 30-15 h, MDC.
Samedi 16 avril
- Tournoi de jeux vidéo rétros - 19 h, CBS.
- Atelier « Just Dance » - 13 h 30-15 h, MDC.
Lundi 18 avril
- Video Game Remix avec Florent Deloison
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
- Sortie Swing’in Golf virtuel - 14 h, Grésillons.
- Sortie Cyber-games - 14 h, Village.
Mardi 19 avril
- Sortie interquartiers Parc Astérix,
inscription auprès des animateurs
- Tournoi de jeux vidéo rétros - 20 h, Grésillons.
- Atelier « Just Dance » - 13 h 30-15 h, MDC.
Mercredi 20 avril
- Circuit Bending avec la Brigade Neurale
La Brigade Neurale apprend à détourner des circuits
électriques de vieilles machines pour produire une véritable
mixtape diffusable sur le Web.
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
- Jeux vidéo : quels métiers ? quelles formations ?
De 19 h à 20 h à l’Espace Jeunesse – Entrée Libre
- Atelier création Facebook CBS - 14 h-16 h, CBS.
- Sortie Cyber-games - 14 h, Grésillons.
- Atelier création d’un blog - 14 h-16 h, Village.
Jeudi 21 avril
- Circuit Bending avec la Brigade Neurale
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
- Exposition Matt Pyke and friends
à la Gaité Lyrique - 14h, Luth.
- Sortie Tête dans les nuages - 15 h, CBS.
- Atelier création d’un blog - 14 h-16 h, Village.
- Soirée Tête dans les nuages - 19 h, Village.
- Sortie Laser game - 14 h 30, MDC.
Vendredi 22 avril
- Conservatoire 2.0
Atelier consacré à la création musicale par ordinateur.
Accès libre de 15 h à 19 h à l’Espace Jeunesse.
- Sortie Laser quest - 14 h, Luth.
- Cinéma 3D la Géode - 14 h, Village.
- Sortie Tête dans les nuages - 14 h 30, MDC.
Mercredi 27 avril
- Forum Jobs d’été - 10 h-17 h 30 à l’Espace Jeunesse
Information sur la recherche de jobs
et autres activités pour l’été.
Accès à internet et aux annonces en ligne.
- Projection-débat NTM, Casey, Les Béruriers
Noirs… Sur grand écran !
20h au cinéma Jean-Vigo - Entrée libre
Les antennes jeunesse
Grésillons « club Agir » - 10 rue Georges
Contact : Sylvain, au 06 25 42 90 58
Chandon-Brenu-Sévines - 5 allée de la Découverte
Contact : Belkacem, au 06 25 42 90 25
Village - 2 rue Pierre-Graindorge
Contact : Rachid, au 07 77 00 40 96
Luth, la BIJ - 40 avenue Lénine
Contact : Hicham, au 06 18 66 38 13 ou
Oscarine, au 06 03 66 55 05
Fossé-de-l’Aumône - 4 place Jules-Guesde
01 40 85 60 14
PRJ Agnettes, Maison du développement culturel 
– 16, rue Julien-Mocquard
Contact : Ekvara, au 06 21 81 52 20
CONTACTS et RENSEIGNEMENTS
ESPACE JEUNESSE au 01 40 85 60 80
Facebook / Jeunes Gennevilliers
SERVICE JEUNESSE - 8e étage au 01 40 85 65 59
www.ville-gennevilliers.fr