Pépites d`infos N°17 - Institut de Bijouterie de Saumur

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Pépites d`infos N°17 - Institut de Bijouterie de Saumur
N° 17 / MARS 2016
L’EDITO
La dernière conférence IntuiCCIon, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-etLoire, avait pour thème « Y et Z, why ? ».
Benjamin CHAMINADE, animateur du blog GénérationS, auteur de plusieurs ouvrages, expert en
gestion des talents et en management de compétences, abordait le sujet des générations Y et Z, les
salariés, dirigeants et consommateurs de demain.
Qui sont-ils ? Comment les manager ? Que consomment-ils ? Dans quelques années ils seront la
norme.
La philosophie de Benjamin Cheminade est centrée sur le respect, l’intégration et la valorisation de la
diversité générationnelle.
L’incompréhension entre générations et le reproche fait aux plus jeunes de ne pas se conformer aux
modèles des anciens, sont souvent sources de tensions voire de conflits au sein de l’entreprise.
Selon lui, on doit se retrouver sur un système de valeur plutôt que sur des clivages de générations.
Ces jeunes ne doivent pas être rangés dans des catégories strictes d’âge ; il faut plutôt comprendre
leurs valeurs communes, l’équilibre entre leur vie personnelle et vie professionnelle et les notions de
liberté et d’autonomie. Ils ont besoin qu’on leur fasse confiance, qu’on les responsabilise.
Ils ont par ailleurs, un besoin de créer avec les autres.
Pour arriver à innover et à être créatif, cela doit passer par des principes managériaux qui ne vont pas
les uns sans les autres : la confiance, le plaisir et le bien-être, la responsabilisation et la collaboration.
Deux vidéos peuvent illustrer cette intervention : La Génération Y en entreprise, ça donne quoi ? et
Génération Y
Mieux connaître et reconnaître les compétences et attentes de la nouvelle génération permet d’optimiser
les conditions de la collaboration entre les jeunes et les entreprises, les apprentis et les maîtres
d’apprentissage.
Retrouvez quelques éléments d’informations de cette thématique au sein de la 17e lettre de veille de
l’IBS. Bonne lecture de votre « Pépites d’Infos ».
Valérie GIRAUD
Responsable de l’Institut de Bijouterie
Nuage de mots
Abeille
Millennials bijou interactif
Instagram Inde Luxe d’occasion
Art déco JADE Bague connectée
Délais de paiement
Lettre de veille de l’Institut de Bijouterie de Saumur
Maîtrise d’œuvre: Pôle Marchés & International – Direction Développement des Entreprises –
CCI de Maine et Loire
Consommation
Fred : une vitrine tactile et antivol
Offrir un service continu aux consommateurs, tout en prévenant les risques de vol par effraction : avec la
vitrine interactive déployée sur sa boutique parisienne du Marais à Paris, le joaillier Fred fait d’une pierre
deux coups. En projetant un film sur un miroir traité spécifiquement, le dispositif transforme la vitrine en
un grand écran tactile et permet aux passants de jouer avec des bijoux virtuels en 3D, en faisant par
exemple glisser du doigt une pierre sur le châssis d’une bague. Outre son aspect interactif et ludique,
cet effet holographique est pour le bijoutier une véritable arme antivol, puisque les vrais bijoux dorment
dans les coffres. Une sécurité particulièrement intéressante la nuit ou durant les plages de fermeture du
magasin.
Source : Stratégies supplément Luxe, 10/12/2015
73 % des professionnels
du luxe considèrent
Instagram comme le
réseau social sur lequel
ils devront s’appuyer à
l’avenir (Enquête Ifop)
2,6 millions
d’images de luxe
postées sur Instagram.
Le luxe est le 2ème sujet
le plus discuté sur le
réseau
La génération Y s’attache plus aux prix que les autres générations
Les 21-35 ans ou Millennials, fondent plus que les autres générations, leur attachement à une marque
sur le prix, comme l’explique le Business Insider le 3 novembre 2015. L’étude révèle aussi que c’est la
qualité qui prime dans les facteurs de fidélité à une marque. Pour les Millennials, ce qui compte c’est le
prix. Le Business Insider a dévoilé le 3 novembre 2015, les résultats d’une étude menée par Trendera
sur la fidélité aux marques. 79% des consommateurs américains, âgés de 21 à 35 ans, c’est-à-dire la
génération Y, considèrent que le prix conditionne leur fidélité à une marque. Un taux bien supérieur à
celui des autres générations, en comparaison 71% des 13-20 ans (génération V), et 72% des 36-50 ans
(génération X) voient le prix comme un facteur déterminant de la fidélité à une marque. Un chiffre à ne
pas prendre à la légère, comme l’explique le Business Insider, "les Millennials américains sont la plus
importantes des parts démographiques, représentant la plus large frange du peuple américain et la
population d’actifs".
Source : lsa-conso, 04/11/2015
Apple travaillerait sur un modèle de bague connectée
Selon certaines sources, un brevet a été déposé dans ce sens. Il mentionne un écran tactile, un
processeur, un transmetteur et une batterie. Comme la montre, la bague pourra être connectée au
smartphone.
Source : http://observatoirecetelem.com/loeil/, 09/11/2015
Le marché HBJO fait de la résistance
En 2015, le marché français de l'horlogerie-bijouterie-joaillerie-orfèvrerie (HBJO) a résisté au
ralentissement de l'industrie de la mode. Les ventes du secteur sont stables. Près des deux tiers des
ventes concernent les ventes de bijoux en or. Le bijou fantaisie représente 15,3% des ventes en valeur
et 50,7% en volume. La relative stabilité du secteur cache cependant un point préoccupant pour la
profession : celui de la baisse du nombre de points de vente passés de 6 600 en 2013 à 6 200 en 2014.
Source : Journal du textile – 19/01/2016
Bijouterie – horlogerie
victimes de la contrefaçon
3,5 Mds€
c’est la perte annuelle enregistrée
dans l’UE par le secteur
Source : Points de vente-22/02/2016
Les 7 grandes familles de consommateurs en France selon Havas Media Group
En s’appuyant sur la data, Havas Media Group définit 7 grands groupes de consommateurs afin d’aider
les marques à mieux cibler leurs campagnes marketing, au-delà du médiaplanning conventionnel.
Les "Movers" : 3,5 millions de personnes ont l’intention de déménager chaque année
Principalement des jeunes célibataires et des jeunes couples actifs, au pouvoir d’achat relativement
contraint, à l’affût des bons plans pour faciliter leurs démarches.
Les "Inno Lovers" : 5,4 millions d’Inno Lovers en France
Des personnes adeptes de l’innovation au sens large, avides de découverte, d’exploration, de
changement, de nouveauté. Des internautes particulièrement friands des dernières NTIC et des
nouveaux usages digitaux.
Les "Digital seniors" : 8,1 millions de Digital Seniors en France
De jeunes seniors de 50-75 ans, des internautes confirmés aux usages digitaux sélectifs mais affirmés,
plutôt urbains et aisés qui ont su s’approprier les déclinaisons digitales des médias classiques.
Les "First Jobs" : 5,1 millions de jeunes actifs
De jeunes actifs de 15-29 ans, débutant leur carrière professionnelle, en phase d’installation
personnelle, développant de nouveaux besoins d’autonomie et d’équipements. Une génération de
rupture qui consomme les médias dans leur version digitale.
Les "Smart shoppers" : 10 millions de Smart Shoppers en France
Des acheteurs malins, multicanaux, qui refusent de payer au plein tarif, qui comparent et mettent en
concurrence les différentes enseignes et canaux de vente, afin de traquer les combines, les bons plans
et les bonnes affaires.
Les "Petits pros" : 1,9 million de travailleurs indépendants ou à leur compte, développant de très
petites structures (5 salariés max)
Une majorité d’hommes, actifs âgés de 30-59 ans, habitant plutôt en province, au pouvoir d’achat
variable (de modeste à aisé) et à l’emploi du temps particulièrement contraint, donc en recherche de
solutions pour se faciliter la vie.
Les "mass affluents" : 1,3 million de personnes vivant dans le top 2 % des foyers aux plus hauts
revenus
Des individus au pouvoir d’achat particulièrement aisé. Une population hédoniste en recherche de
consommation premium avec des usages médias éclectiques et digitaux.
Source : LSA, 01/02/2016
Commercialisation
L’environnement dématérialisé du commerce
« Les nouvelles technologies imposent un autre modèle économique au secteur Bijouterie-Horlogerie »,
explique le Président de l’UBH, Christian Bouldoires. De plus en plus de clients et prospects utilisent
internet dans leur processus de décision et d’achat, pourtant à peine 50 % des entreprises de 10 à 20
salariés ont un site internet et une proportion encore plus faible l’utilise comme canal de vente.
Par ailleurs, Internet permettrait une évolution rapide des marques, en 4 à 5 mois… »
Outre, le site de vente en ligne ou une page Facebook pour attirer une clientèle jeune, la réalité virtuelle
pour se projeter, le geofencing peut être un levier supplémentaire pour créer de l’échange avec le client
et lui donner envie d’acheter. En marketing, cette technique permet d’envoyer sur le mobile d’un client
potentiel un message au moment où il entre dans un périmètre défini, celui d’un magasin par exemple.
Source : UBH magazine n°11 - 11/2015
Des délais de paiement dérogatoires pour certains secteurs d’activité
Les délais de paiement entre entreprises ne doivent pas dépasser 60 jours à compter de la date
d’émission de la facture. Sachant que par dérogation, un délai de 45 jours fin de mois, peut être prévu,
certains secteurs de l’économie présentant un caractère saisonnier particulièrement marqué (forte
saisonnalité de leurs ventes), en l’occurrence les secteurs de l’agroéquipement, des équipements de
sports d’hiver, du cuir, de l’horlogerie-bijouterie et du commerce du jouet, une loi de 2012 avait autorisé
que des accords interprofessionnels puissent prévoir des délais plus longs que le délai de droit commun.
Mais ces accords devaient avoir une durée d’application limitée et prendre fin en 2016. La récente loi
Macron du 6 août 2015 est venue pérenniser ces dérogations.
Pour le secteur de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie :
Pour les ventes entre, d’une part, les fournisseurs, fabricants, importateurs ou grossistes et, d’autre part,
les distributeurs spécialisés, au titre de leur activité au sein d’un point de vente ou dans le cadre de leur
activité de vente à distance ou les centrales d’achat dont l’activité principale est de revendre des
produits de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie à des distributeurs spécialisés, le
délai de paiement convenu par les parties ne peut dépasser 59 jours fin de mois ou 74 jours nets à
compter de la date d’émission de la facture.
Source : Les Echos, 23/11/2015 - Décret n° 2015-1484 du 16 novembre 2015, JO du 17
My personnal closet, le personnal shopper livré à domicile
Du personal shopper personnalisé pour les femmes qui n’ont plus le temps de faire du shopping. Après
un entretien avec une styliste maison, les clientes reçoivent à domicile une malle de douze articles, et
choisissent ceux qu’elles souhaitent conserver. La leçon : capter des client(e)s qui n’ont pas le temps de
faire du shopping en allant à eux/elles. Une nouvelle manière de servir sa clientèle.
Source : LSA, 04/02/2016
Pourquoi l’e-commerce ouvre des boutiques
Des pure-players ont choisi de ne pas se limiter aux frontières du web ni de céder à la mode des
boutiques éphémères. Ils ouvrent des points de vente physiques comme ouverture à l’omnicanalité. La
proximité, pour recréer du lien avec le client, mais la véritable raison est souvent économique. En effet, il
est parfois plus rentable d’ouvrir une boutique malgré les frais de loyer et de personnel que de créer de
toutes pièces le trafic pour une marque web inconnue.
Source : Points de Vente n°2394 – 07/01/2016
L’Inde, un marché export incontestable pour le luxe français
Grâce à l’augmentation du nombre d’entrepreneurs et de millionnaires
(de nouveaux maharajahs), l’occidentalisation des goûts, la présence
grandissante des marques internationales de luxe, et l’élargissement du
marché vers les villes secondaires, le marché des produits du luxe en
Inde est en pleine expansion. Le marché du luxe est estimé à
15 milliards de dollars avec un taux de croissance annuel de 20 % en
Inde. La notoriété française jouit d’une très bonne image grâce
aux célèbres
maisons
de
luxe.
Source : Expert.businessfrance.fr, 11/01/2016
Les distributeurs connectés Signifi s'installent au rayon bijouterie
Pour les produits trop chers pour être
stockés directement en rayon de
supermarché, le Canadien Signifi a
développé des casiers distributeurs
connectés incassables. Ils permettent
de réduire le délai d'attente des clients
intéressés par ces biens précieux. Ces
distributeurs
améliorés
peuvent
également être utilisés par les
marques pour mettre en valeur
certaines de leurs nouveautés : les
appareils
sont
personnalisables
(couleur, lumière…), des écrans
publicitaires peuvent être installés sur
les côtés. Signifi, vend également ses
casiers connectés aux e-commerçants,
qui s'en servent comme borne de
retrait pour les colis de leurs clients.
Source : Usine-digitale.com – 10/02/2016
Collector Square veut professionnaliser le luxe d’occasion
Le marché mondial du luxe de seconde main (hors automobile) est estimé à 16 milliards de dollars par
Bain Company.
Hier « honteux », l’achat (et la revente) d’articles de luxe d’occasion s’est transformé en passe-temps
vertueux (achat malin, gage d’éco responsabilité…). Lancé en 2013, Collector Square ne cible que les
accessoires (sacs principalement), bijoux et montres à l’exclusion des vêtements.
Plus qu’une simple place de marché mettant en relation acheteurs et vendeurs, Collector Square est un
dépôt-vente géant. Le site achète en effet directement une bonne partie des produits qu’il revend ensuite
au prix que ses propres experts ont fixé. Classiquement il se rémunère par des commissions payées par
les vendeurs et comprises entre 25 % (pour un dépôt simple) et de 35 % si c’est le site qui
achète. Disponibles immédiatement les articles de seconde main, valent souvent plus cher que les
neufs. Expédition en 24 heures, packaging chic digne des plus grandes maisons, avec un panier moyen
de 1 500 euros, Collector Square est forcément attendu sur la qualité de ses services.
Source : Les Échos - 25/02/2016
Produits
Bijoux : l’envolée bucolique
L’abeille et ses amis les insectes inspirent fortement les nouvelles collections de bijoux hautes couture et
créateurs. On observe une envolée bucolique dans le design des bagues, colliers, boucles d’oreille et
même broches, ornés de petites fleurs sur lesquelles viennent se poser libellules et coccinelles. Les
papillons et scarabées sont également à l’honneur dans ce bestiaire printanier.
Source : Le Parisien.fr – 03/02/2016
L’abeille se retrouve sur le devant de
la scène joaillière de la maison Gucci
Bague araignée, Chaumet
Pendentif «Psyché Papillons», tourmalines
roses, diamants, saphirs et or rouge, Lalique
La joaillerie Art déco brille à nouveau
Des bijoux faits de clous, de rouages, de cadenas… La haute joaillerie des années 1930 était influencée
par la machine et l’industrie. Un style méconnu, qui refait surface aujourd’hui. « L’Art déco tardif, aussi
appelé Art moderne, était directement influencé par les avancées technologiques de l’entre-deuxguerres », explique Lee Siegelson, antiquaire et joaillier américain spécialiste de la joaillerie française.
Si ces pièces ont aujourd’hui une modernité évidente, leur allure mécanique était à l’époque singulière et
séduisait forcément une clientèle à part : élitiste, cultivée et au caractère aussi bien trempé que l’acier
industriel. « L’intérêt pour le design de bijou, l’effervescence de l’entre-deux-guerres et les avancées
technologiques et sociales ont donné naissance à des pièces magistrales. » En pleine révolution
digitale, le monde d’aujourd’hui semble se prêter à un nouveau cycle créatif.
Source : Le Monde – 08/02/2016
Bracelet rigide Cartier,1930. Cartier
Bague Pylônes de 1939, en or et saphirs de
Van Cleef & Arpels. Patrick Gries /Van Cleef &
Arpels
Bracelet Cartier en or jaune et rouge, 1945.
Cartier
« Les tendances bijoux de la Fashion Week printemps-été 2016 »
Diadèmes : La tiare signe son grand retour sur les podiums mais plutôt grunge et futuriste que
romantique.
Folklore chic : Des bijoux-parures d’inspiration africaine dévoilent des boucles d'oreilles baroques ou le
dénuement brut de bijoux en bois.
Chaînes de corps : Un maillage d'acier enlace des robes lingerie. Ce layering de talismans rend
hommage aux tisseurs du XVIIème siècle.
Cabinet de curiosités : Des poissons king size surréalistes aux écailles brillantes, des arêtes forgées
dans le métal argent, des boucles d'oreilles disco balls,…
Boucles d’oreilles pop : Créoles laquées façon bakélite, plumes laquées effet miroir ou tourbillons
argent.
Chokers : A même la peau, ces ras-de-cou guerriers font la lumière de certains défilés avant de muter
en hybrides accessoires : mi foulard ou réduit à un ruban de soie transparente.
Perles : En forme de collier Massaï ou dans leur plus simple appareil avec une attention particulière
pour les ear cuffs perlées.
Créoles graphiques : Une boucle, piquée en son centre d'un simple trait d'or, la créole va à l'essentiel.
Néo broches : Le classicisme d'une broche, revue en version graphique ou piquée en ornement de
cols, version cristaux ou opalescent.
Pierres brutes : Les slices de minéraux épousent le col des robes épurées. Une touche minérale
présente en sphère ou démultipliée.
Source : Vogue.fr
Une robe change de couleur pour communiquer les émotions de la personne qui la porte
La posture et le langage corporel d’une personne transmettent inconsciemment ses émotions aux autres
autour d’elle, et le choix de vêtement peut en dire long sur son état d’esprit. La robe interactive ‘Kimbow’
combine et amplifie ces effets grâce à un tissu à couleur changeante. La robe, conçue par les designers
de mode technologique Eef Lubbers et Malou Beemer, réagit aux mouvements de la personne qui la
porte et change de nuance selon sa position. Bientôt le bijou interactif ?
Source : Hellobiz.fr, 19/11/2015
L’IBS vous
communique
la pierre du
moment
Le jade
Le jade est une pierre ornementale dure et tenace, en général de ton clair, finement grenue, qui
désigne depuis 1863 (Alexis Damour) soit un jade-néphrite ou soit un jade-jadéite.
Cigale en jadéite par un artiste et joaillier Hongkongais : Wallace Chan, un style unique et onirique
Acteurs
Hélène Grassin, la joaillière éthique, nommée Entrepreneure Responsable 2015
Hélène Grassin, fondatrice de la marque de joaillerie eco-friendly Paulette à Bicyclette a remporté le prix
de l'Entrepreneure Responsable du réseau Professionnal Woman Network (PWN Paris). Formée par un
artisan puis en autodidacte, elle tient depuis huit ans sa marque de bijoux, alliances et bague de
fiançailles. Toute la production des bijoux est certifiée éthique pour pouvoir proposer une ligne de bijoux
eco-friendly. Elle est la première joaillière française à avoir bénéficié du label « Fairmined », qui assure
que les ouvriers des mines sont majeurs et que leurs conditions de travail sont décentes et le plus écoresponsable possible.
Source : Le Figaro.fr, 25/09/2015
Patrick Morineau introduit sa joaillerie Clio blue en bourse
Maison Clio blue va faire son entrée sur le marché libre d’Euronext le 26 novembre. Le fabricant de
bijoux, détenu par l’entrepreneur vendéen Patrick Morineau, compte ainsi lever 1 à 1,5 M€ pour un titre à
2 euros. Clio blue conçoit et produit de la petite joaillerie en argent, « sur des paniers moyens de 90
euros ». Elle édite trois collections par an, soit 1 500 pièces nouvelles. La création est assurée par les
équipes parisiennes. La production est confiée à un sous-traitant italien travaillant exclusivement pour la
marque. Au total, Clio blue emploie 30 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 3,3 M€ dont 25 % hors
de France. Objectif : 7,5 M€ en 2020.
Source : Lettre API 1078 - 19/11/2015
Cléor dans tous ses éclats
L’enseigne de bijouterie Cléor ajoute le rêve à son catalogue. Elle déploie un nouveau concept à toute
vitesse : le pilote installé depuis début 2015 au Cora Coudekerque a vu son CA passer de 480 000 à
750 000 €. A l’identité chic et moderne (gris taupe, parquet, lustre stylisé et présentoirs centraux) de la
quinzaine de magasins relookés se greffe, pour certains, une façade rehaussée d’une feuille d’or en
relief. Il est question de pouvoir aborder les grands centres commerciaux dont Cléor se juge trop
absente, malgré ses 120 boutiques sur le territoire.
Source : Sites commerciaux - 02/2016
Tousmesbijoux.fr : quand un bijoutier online investit le monde physique
Présent en ligne depuis une dizaine d’années, tousmesbijoux.fr, a choisi d’ouvrir une première enseigne
physique en décembre 2015, dans un centre commercial près de Nice. Tout nouveau dans le monde
physique, ce spécialiste de la vente en ligne de bijoux, détient plus de 50 ans d’expertise comme
fabricant de bijoux et grossiste.
Source : LSA – 29/01/2016
Les tendancieuses, une box mode et tendance
Chaque mois, Les Tendancieuses mettent à l’honneur un créateur français qui fabrique dans son atelier
un bijou exclusif pour les abonnés. La marque lancée en octobre 2015 propose une box où l’on retrouve
un bijou exclusif, un pochon et un magazine avec l’interview de créateurs, des conseils sur des
tendances en cours, des actualités, des bons plans et une invitation à devenir « acteur » de la marque,
en postant sur Facebook une photo de soi portant un des bijoux.
Source : Francenetinfos.com, 09/02/2016
Créateur : Goralska La joaillerie inspirée par les éléments de la terre
Goralska est une histoire de famille : 3 générations dans
l’univers du diamant et de la joaillerie, et aujourd’hui une
collection en hommage à la beauté de la terre et des
pierres. Corinne Evens travaille le métal avec la lumière
de l’or poli ou avec l’or noirci pour faire mieux ressortir
les saphirs de couleur. Le collier haute-joaillerie
Empreinte Mbuji Mayi comporte un diamant brut de
12,74 carats monté au centre d’un large anneau d’or
découpé, retenu par un simple cordon de soie. Dans la
collection Olivier Ebène, le bois très sombre est serti de
diamants, de saphirs orange et d’opales bleu pastel. Sur
les bijoux Flamme, un dégradé de saphirs jaunes, oranges et rouges est magnifié par l’or noirci et
comme consumé qui sertit les pierres. Des bijoux Street Joaillerie sont aussi disponibles à prix plus
doux, à partir de 400 €.
Source : Lofficielhb.com
MINERAL ET GEM
du 23 aux 26. juin 2016 à
Sainte-Marie-aux-Mines Salon international des
minéraux et pierres
précieuses
BIJORHCA PARIS
se tiendra
du 2 au 5 septembre 2016
Elle était stagiaire au sein de l’IBS…
Interview de Gabrielle PLASSE
Au fil du temps...
C’est une petite boutique aux murs blancs, là où Gabrielle expose et garde ses secrets. Une
tapisserie, d'après un dessin de la grand-mère Bilou, orne le mur. Les grands-parents étaient
tisserands. Jacques et Bilou Plasse Le Caisne ont tissé les projets, dès les années 1930, pour de
nombreux artistes regroupés sous l’appellation de «l’École de Paris», dont l’artiste Manessier. C’est
au cœur de cette activité artisanale et au contact d’un milieu artistique multiculturel que les dons, les
gestes, le goût pour l’excellence, se sont transmis. L’œil s’exerce à voir la beauté. L’âme se nourrit de
sensibilité.
Il y a eu les études et des années d’expériences professionnelles en arts graphiques, puis dix années
vécues en Irlande. Revenue du pays des poètes et des légendes, Gabrielle s’est formée à l’IBS, puis
a travaillé à Paris avant de revenir en Anjou.
L’idée de fabriquer des bijoux était là, quelque part, en germe. Pas enfouie non, mais tel un secret qui
attend le moment pour donner le jour à une expression qui ne peut s’exprimer que dans l’excellence,
comme un rappel de l’atelier des tisserands, où l’œuvre se conçoit sur la durée, quand le projet est
mûri, ancré dans l’âme et le geste. Il ne faut pas casser le fil.
Il fallait du temps. Il fallait prendre le temps. Du temps aussi pour passer du secret à l’épreuve, de
montrer, de se montrer, qui plus est avec un matériau qui brille !
Lors d’une exposition au château de Montsoreau (49), Gabrielle a rencontré Xavier Rémon-Beauvais,
orfèvre installé à Candes-Saint-Martin (49). Un contact décisif, sur le fil de la formation personnelle. Il
fut lui-même en lien avec Manessier qu’il considérait comme son père spirituel. L’intuition a agi, il y
avait « quelque chose à faire là ». Gabrielle a suivi son instinct. Xavier Rémon-Beauvais a donné du
sens à cette nouvelle orientation. Et comme toutes les intuitions, cela ne s’explique pas par la raison
et pas vraiment par des mots. C’était le moment de se lancer, d’oser se montrer à travers un travail
qui a mûri avec le temps, avec le fil des expériences, de la vie.
En décembre 2014, elle ouvre l'Atelier de la Confluence, à Candes-Saint-Martin.
Confluence, ce n'est pas uniquement la convergence de deux cours d'eau. Pour Gabrielle, c'est
également la métaphore des rencontres, avec un bijou, avec son art, son âme, les gens aussi. C’est
la confluence de sa formation personnelle et de celle en bijouterie. C’est la rencontre avec le métal,
« matière qui chante, matière vivante et que l’on rend vivante. Un matériau qui ne se donne
pas tout de suite, qu’il faut travailler, contraindre souvent, pour lui donner vie. Un bijou c’est
une émotion, l’expression d’un moment, une recherche, une énergie ». Selon Gabrielle,
« chaque bijou attend quelqu’un. Un bijou est une confluence entre deux histoires, celle du
créateur et celle de la personne qui va le choisir et le porter ».
Telles les Parques de l’Antiquité, le fil de la vie et de l’œuvre se tissent. « Je tisse le métal, comme
on tisse une vie, au gré des expériences et du temps, avec le temps ».
« Je ne suis pas bijoutière dit-elle, je fabrique des bijoux ».
[email protected]
Echos de l’Institut
Ça « bouge » à l’IBS !!!
« Revoir Paris !… »
Chaque année, l’IBS accompagne à Paris ses apprentis et stagiaires en CAP 2ème année afin de leur faire
visiter la galerie des bijoux. Nos élèves peuvent ainsi découvrir « en vrai » un grand nombre de bijoux étudiés
en cours d’histoire de l’art. Rien de tel qu’une réelle immersion dans l’écrin réservé aux joyaux du musée des
Arts Décoratifs où l’éclat des créations intemporelles s’offre aux yeux émerveillés de nos futurs
professionnels. La journée s’est poursuivie avec la galerie des médailles de la Bibliothèque Nationale de
France où les merveilles antiques exhibent leur beauté inaltérable. Découvrir les couleurs et la lumière,
s’attarder sur le mariage savant de la pensée et du savoir-faire, la visite se révèle à chaque instant comme un
moment essentiel de leur formation.
Une ouverture professionnelle à l’international
Les apprentis en DMA (Diplôme des Métiers d’art), en BMA
(Brevet des Métiers d’Art) ainsi que les Gemmologues, sont
partis 3 jours au salon de Bâle en Suisse. Créé en 1917, ce
salon réunit près de 1 500 marques horlogères et bijoutières.
Un bonheur pour nos futurs bijoutiers joailliers qui ne
reculent pas devant 1 journée de bus afin d’être au cœur des
innovations, de quoi s’enrichir « en direct » de la mode et
des productions contemporaines. Le plaisir et la création
n’ont pas de frontières !
Nos jeunes recherchent l’excellence !
Cette année 21 apprentis (6 en sertissage et 15 en bijouterie) vont participer
au concours du Meilleur Apprenti de France pour les sélections
départementales. 2 sont inscrits pour le prix Jacques LENFANT et 4 ont été
sélectionnés pour les Olympiades des Métiers. Un défi pour nos jeunes qui
s’investissent dans la recherche de la qualité avec passion et ténacité. Rémy
BONNEAU, formateur en bijouterie joaillerie, les accompagne et les soutient
dans ce challenge. Une belle aventure sur le chemin de l’excellence. Nous leur
souhaitons bonne chance.
Une semaine d’immersion à l’école de design de Nantes pour les DMA 1 et 2
Dans le cadre du partenariat entre l’IBS et l’Ecole de Design de Nantes, nos apprenants en DMA ont passé
une semaine d’étude en mars avec une designer de l’école.
Les DMA 1 ont planché sur le design d’une paire de lunettes ! L’objectif : créer et réaliser le prototype d’une
paire de lunettes dont la commande émanerait d’une marque de voiture ! Réfléchir et étudier ce qui fait la
caractéristique de la marque, rechercher des matériaux et les formes, réaliser un prototype. Concevoir un
produit en lien avec une griffe et ce, quel que soit le commanditaire !...
Les DMA 2 ont travaillé autour du concept du bijou en série. L’étude portait sur « l’inspiration » de leur bijou
(quelle est la cible ? qu’est-ce qui l’entoure ? (son environnement), qu’est-ce qui est à l’origine du bijou ?).
L’inspiration, mais aussi « l’univers » du bijou (le milieu dans lequel le bijou va évoluer, les formes, les
matières). L’objectif est de créer une marque, donc, trouver un nom, créer un logo, réaliser un packaging ou
un présentoir.
Expérience enrichissante pour nos jeunes ! Cette semaine d’immersion complète leur parcours de formation
et participe à la préparation de leur examen oral, en vue de l’obtention du diplôme.
Bijoutiers, c'est le bon moment pour vous former !
Le nouveau catalogue est disponible, feuilletez-le en ligne !
Technique ou commerciale, trouvez la formation continue qui correspond à votre besoin.
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