Pépites d`infos N°17 - Institut de Bijouterie de Saumur
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Pépites d`infos N°17 - Institut de Bijouterie de Saumur
N° 17 / MARS 2016 L’EDITO La dernière conférence IntuiCCIon, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-etLoire, avait pour thème « Y et Z, why ? ». Benjamin CHAMINADE, animateur du blog GénérationS, auteur de plusieurs ouvrages, expert en gestion des talents et en management de compétences, abordait le sujet des générations Y et Z, les salariés, dirigeants et consommateurs de demain. Qui sont-ils ? Comment les manager ? Que consomment-ils ? Dans quelques années ils seront la norme. La philosophie de Benjamin Cheminade est centrée sur le respect, l’intégration et la valorisation de la diversité générationnelle. L’incompréhension entre générations et le reproche fait aux plus jeunes de ne pas se conformer aux modèles des anciens, sont souvent sources de tensions voire de conflits au sein de l’entreprise. Selon lui, on doit se retrouver sur un système de valeur plutôt que sur des clivages de générations. Ces jeunes ne doivent pas être rangés dans des catégories strictes d’âge ; il faut plutôt comprendre leurs valeurs communes, l’équilibre entre leur vie personnelle et vie professionnelle et les notions de liberté et d’autonomie. Ils ont besoin qu’on leur fasse confiance, qu’on les responsabilise. Ils ont par ailleurs, un besoin de créer avec les autres. Pour arriver à innover et à être créatif, cela doit passer par des principes managériaux qui ne vont pas les uns sans les autres : la confiance, le plaisir et le bien-être, la responsabilisation et la collaboration. Deux vidéos peuvent illustrer cette intervention : La Génération Y en entreprise, ça donne quoi ? et Génération Y Mieux connaître et reconnaître les compétences et attentes de la nouvelle génération permet d’optimiser les conditions de la collaboration entre les jeunes et les entreprises, les apprentis et les maîtres d’apprentissage. Retrouvez quelques éléments d’informations de cette thématique au sein de la 17e lettre de veille de l’IBS. Bonne lecture de votre « Pépites d’Infos ». Valérie GIRAUD Responsable de l’Institut de Bijouterie Nuage de mots Abeille Millennials bijou interactif Instagram Inde Luxe d’occasion Art déco JADE Bague connectée Délais de paiement Lettre de veille de l’Institut de Bijouterie de Saumur Maîtrise d’œuvre: Pôle Marchés & International – Direction Développement des Entreprises – CCI de Maine et Loire Consommation Fred : une vitrine tactile et antivol Offrir un service continu aux consommateurs, tout en prévenant les risques de vol par effraction : avec la vitrine interactive déployée sur sa boutique parisienne du Marais à Paris, le joaillier Fred fait d’une pierre deux coups. En projetant un film sur un miroir traité spécifiquement, le dispositif transforme la vitrine en un grand écran tactile et permet aux passants de jouer avec des bijoux virtuels en 3D, en faisant par exemple glisser du doigt une pierre sur le châssis d’une bague. Outre son aspect interactif et ludique, cet effet holographique est pour le bijoutier une véritable arme antivol, puisque les vrais bijoux dorment dans les coffres. Une sécurité particulièrement intéressante la nuit ou durant les plages de fermeture du magasin. Source : Stratégies supplément Luxe, 10/12/2015 73 % des professionnels du luxe considèrent Instagram comme le réseau social sur lequel ils devront s’appuyer à l’avenir (Enquête Ifop) 2,6 millions d’images de luxe postées sur Instagram. Le luxe est le 2ème sujet le plus discuté sur le réseau La génération Y s’attache plus aux prix que les autres générations Les 21-35 ans ou Millennials, fondent plus que les autres générations, leur attachement à une marque sur le prix, comme l’explique le Business Insider le 3 novembre 2015. L’étude révèle aussi que c’est la qualité qui prime dans les facteurs de fidélité à une marque. Pour les Millennials, ce qui compte c’est le prix. Le Business Insider a dévoilé le 3 novembre 2015, les résultats d’une étude menée par Trendera sur la fidélité aux marques. 79% des consommateurs américains, âgés de 21 à 35 ans, c’est-à-dire la génération Y, considèrent que le prix conditionne leur fidélité à une marque. Un taux bien supérieur à celui des autres générations, en comparaison 71% des 13-20 ans (génération V), et 72% des 36-50 ans (génération X) voient le prix comme un facteur déterminant de la fidélité à une marque. Un chiffre à ne pas prendre à la légère, comme l’explique le Business Insider, "les Millennials américains sont la plus importantes des parts démographiques, représentant la plus large frange du peuple américain et la population d’actifs". Source : lsa-conso, 04/11/2015 Apple travaillerait sur un modèle de bague connectée Selon certaines sources, un brevet a été déposé dans ce sens. Il mentionne un écran tactile, un processeur, un transmetteur et une batterie. Comme la montre, la bague pourra être connectée au smartphone. Source : http://observatoirecetelem.com/loeil/, 09/11/2015 Le marché HBJO fait de la résistance En 2015, le marché français de l'horlogerie-bijouterie-joaillerie-orfèvrerie (HBJO) a résisté au ralentissement de l'industrie de la mode. Les ventes du secteur sont stables. Près des deux tiers des ventes concernent les ventes de bijoux en or. Le bijou fantaisie représente 15,3% des ventes en valeur et 50,7% en volume. La relative stabilité du secteur cache cependant un point préoccupant pour la profession : celui de la baisse du nombre de points de vente passés de 6 600 en 2013 à 6 200 en 2014. Source : Journal du textile – 19/01/2016 Bijouterie – horlogerie victimes de la contrefaçon 3,5 Mds€ c’est la perte annuelle enregistrée dans l’UE par le secteur Source : Points de vente-22/02/2016 Les 7 grandes familles de consommateurs en France selon Havas Media Group En s’appuyant sur la data, Havas Media Group définit 7 grands groupes de consommateurs afin d’aider les marques à mieux cibler leurs campagnes marketing, au-delà du médiaplanning conventionnel. Les "Movers" : 3,5 millions de personnes ont l’intention de déménager chaque année Principalement des jeunes célibataires et des jeunes couples actifs, au pouvoir d’achat relativement contraint, à l’affût des bons plans pour faciliter leurs démarches. Les "Inno Lovers" : 5,4 millions d’Inno Lovers en France Des personnes adeptes de l’innovation au sens large, avides de découverte, d’exploration, de changement, de nouveauté. Des internautes particulièrement friands des dernières NTIC et des nouveaux usages digitaux. Les "Digital seniors" : 8,1 millions de Digital Seniors en France De jeunes seniors de 50-75 ans, des internautes confirmés aux usages digitaux sélectifs mais affirmés, plutôt urbains et aisés qui ont su s’approprier les déclinaisons digitales des médias classiques. Les "First Jobs" : 5,1 millions de jeunes actifs De jeunes actifs de 15-29 ans, débutant leur carrière professionnelle, en phase d’installation personnelle, développant de nouveaux besoins d’autonomie et d’équipements. Une génération de rupture qui consomme les médias dans leur version digitale. Les "Smart shoppers" : 10 millions de Smart Shoppers en France Des acheteurs malins, multicanaux, qui refusent de payer au plein tarif, qui comparent et mettent en concurrence les différentes enseignes et canaux de vente, afin de traquer les combines, les bons plans et les bonnes affaires. Les "Petits pros" : 1,9 million de travailleurs indépendants ou à leur compte, développant de très petites structures (5 salariés max) Une majorité d’hommes, actifs âgés de 30-59 ans, habitant plutôt en province, au pouvoir d’achat variable (de modeste à aisé) et à l’emploi du temps particulièrement contraint, donc en recherche de solutions pour se faciliter la vie. Les "mass affluents" : 1,3 million de personnes vivant dans le top 2 % des foyers aux plus hauts revenus Des individus au pouvoir d’achat particulièrement aisé. Une population hédoniste en recherche de consommation premium avec des usages médias éclectiques et digitaux. Source : LSA, 01/02/2016 Commercialisation L’environnement dématérialisé du commerce « Les nouvelles technologies imposent un autre modèle économique au secteur Bijouterie-Horlogerie », explique le Président de l’UBH, Christian Bouldoires. De plus en plus de clients et prospects utilisent internet dans leur processus de décision et d’achat, pourtant à peine 50 % des entreprises de 10 à 20 salariés ont un site internet et une proportion encore plus faible l’utilise comme canal de vente. Par ailleurs, Internet permettrait une évolution rapide des marques, en 4 à 5 mois… » Outre, le site de vente en ligne ou une page Facebook pour attirer une clientèle jeune, la réalité virtuelle pour se projeter, le geofencing peut être un levier supplémentaire pour créer de l’échange avec le client et lui donner envie d’acheter. En marketing, cette technique permet d’envoyer sur le mobile d’un client potentiel un message au moment où il entre dans un périmètre défini, celui d’un magasin par exemple. Source : UBH magazine n°11 - 11/2015 Des délais de paiement dérogatoires pour certains secteurs d’activité Les délais de paiement entre entreprises ne doivent pas dépasser 60 jours à compter de la date d’émission de la facture. Sachant que par dérogation, un délai de 45 jours fin de mois, peut être prévu, certains secteurs de l’économie présentant un caractère saisonnier particulièrement marqué (forte saisonnalité de leurs ventes), en l’occurrence les secteurs de l’agroéquipement, des équipements de sports d’hiver, du cuir, de l’horlogerie-bijouterie et du commerce du jouet, une loi de 2012 avait autorisé que des accords interprofessionnels puissent prévoir des délais plus longs que le délai de droit commun. Mais ces accords devaient avoir une durée d’application limitée et prendre fin en 2016. La récente loi Macron du 6 août 2015 est venue pérenniser ces dérogations. Pour le secteur de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie : Pour les ventes entre, d’une part, les fournisseurs, fabricants, importateurs ou grossistes et, d’autre part, les distributeurs spécialisés, au titre de leur activité au sein d’un point de vente ou dans le cadre de leur activité de vente à distance ou les centrales d’achat dont l’activité principale est de revendre des produits de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie à des distributeurs spécialisés, le délai de paiement convenu par les parties ne peut dépasser 59 jours fin de mois ou 74 jours nets à compter de la date d’émission de la facture. Source : Les Echos, 23/11/2015 - Décret n° 2015-1484 du 16 novembre 2015, JO du 17 My personnal closet, le personnal shopper livré à domicile Du personal shopper personnalisé pour les femmes qui n’ont plus le temps de faire du shopping. Après un entretien avec une styliste maison, les clientes reçoivent à domicile une malle de douze articles, et choisissent ceux qu’elles souhaitent conserver. La leçon : capter des client(e)s qui n’ont pas le temps de faire du shopping en allant à eux/elles. Une nouvelle manière de servir sa clientèle. Source : LSA, 04/02/2016 Pourquoi l’e-commerce ouvre des boutiques Des pure-players ont choisi de ne pas se limiter aux frontières du web ni de céder à la mode des boutiques éphémères. Ils ouvrent des points de vente physiques comme ouverture à l’omnicanalité. La proximité, pour recréer du lien avec le client, mais la véritable raison est souvent économique. En effet, il est parfois plus rentable d’ouvrir une boutique malgré les frais de loyer et de personnel que de créer de toutes pièces le trafic pour une marque web inconnue. Source : Points de Vente n°2394 – 07/01/2016 L’Inde, un marché export incontestable pour le luxe français Grâce à l’augmentation du nombre d’entrepreneurs et de millionnaires (de nouveaux maharajahs), l’occidentalisation des goûts, la présence grandissante des marques internationales de luxe, et l’élargissement du marché vers les villes secondaires, le marché des produits du luxe en Inde est en pleine expansion. Le marché du luxe est estimé à 15 milliards de dollars avec un taux de croissance annuel de 20 % en Inde. La notoriété française jouit d’une très bonne image grâce aux célèbres maisons de luxe. Source : Expert.businessfrance.fr, 11/01/2016 Les distributeurs connectés Signifi s'installent au rayon bijouterie Pour les produits trop chers pour être stockés directement en rayon de supermarché, le Canadien Signifi a développé des casiers distributeurs connectés incassables. Ils permettent de réduire le délai d'attente des clients intéressés par ces biens précieux. Ces distributeurs améliorés peuvent également être utilisés par les marques pour mettre en valeur certaines de leurs nouveautés : les appareils sont personnalisables (couleur, lumière…), des écrans publicitaires peuvent être installés sur les côtés. Signifi, vend également ses casiers connectés aux e-commerçants, qui s'en servent comme borne de retrait pour les colis de leurs clients. Source : Usine-digitale.com – 10/02/2016 Collector Square veut professionnaliser le luxe d’occasion Le marché mondial du luxe de seconde main (hors automobile) est estimé à 16 milliards de dollars par Bain Company. Hier « honteux », l’achat (et la revente) d’articles de luxe d’occasion s’est transformé en passe-temps vertueux (achat malin, gage d’éco responsabilité…). Lancé en 2013, Collector Square ne cible que les accessoires (sacs principalement), bijoux et montres à l’exclusion des vêtements. Plus qu’une simple place de marché mettant en relation acheteurs et vendeurs, Collector Square est un dépôt-vente géant. Le site achète en effet directement une bonne partie des produits qu’il revend ensuite au prix que ses propres experts ont fixé. Classiquement il se rémunère par des commissions payées par les vendeurs et comprises entre 25 % (pour un dépôt simple) et de 35 % si c’est le site qui achète. Disponibles immédiatement les articles de seconde main, valent souvent plus cher que les neufs. Expédition en 24 heures, packaging chic digne des plus grandes maisons, avec un panier moyen de 1 500 euros, Collector Square est forcément attendu sur la qualité de ses services. Source : Les Échos - 25/02/2016 Produits Bijoux : l’envolée bucolique L’abeille et ses amis les insectes inspirent fortement les nouvelles collections de bijoux hautes couture et créateurs. On observe une envolée bucolique dans le design des bagues, colliers, boucles d’oreille et même broches, ornés de petites fleurs sur lesquelles viennent se poser libellules et coccinelles. Les papillons et scarabées sont également à l’honneur dans ce bestiaire printanier. Source : Le Parisien.fr – 03/02/2016 L’abeille se retrouve sur le devant de la scène joaillière de la maison Gucci Bague araignée, Chaumet Pendentif «Psyché Papillons», tourmalines roses, diamants, saphirs et or rouge, Lalique La joaillerie Art déco brille à nouveau Des bijoux faits de clous, de rouages, de cadenas… La haute joaillerie des années 1930 était influencée par la machine et l’industrie. Un style méconnu, qui refait surface aujourd’hui. « L’Art déco tardif, aussi appelé Art moderne, était directement influencé par les avancées technologiques de l’entre-deuxguerres », explique Lee Siegelson, antiquaire et joaillier américain spécialiste de la joaillerie française. Si ces pièces ont aujourd’hui une modernité évidente, leur allure mécanique était à l’époque singulière et séduisait forcément une clientèle à part : élitiste, cultivée et au caractère aussi bien trempé que l’acier industriel. « L’intérêt pour le design de bijou, l’effervescence de l’entre-deux-guerres et les avancées technologiques et sociales ont donné naissance à des pièces magistrales. » En pleine révolution digitale, le monde d’aujourd’hui semble se prêter à un nouveau cycle créatif. Source : Le Monde – 08/02/2016 Bracelet rigide Cartier,1930. Cartier Bague Pylônes de 1939, en or et saphirs de Van Cleef & Arpels. Patrick Gries /Van Cleef & Arpels Bracelet Cartier en or jaune et rouge, 1945. Cartier « Les tendances bijoux de la Fashion Week printemps-été 2016 » Diadèmes : La tiare signe son grand retour sur les podiums mais plutôt grunge et futuriste que romantique. Folklore chic : Des bijoux-parures d’inspiration africaine dévoilent des boucles d'oreilles baroques ou le dénuement brut de bijoux en bois. Chaînes de corps : Un maillage d'acier enlace des robes lingerie. Ce layering de talismans rend hommage aux tisseurs du XVIIème siècle. Cabinet de curiosités : Des poissons king size surréalistes aux écailles brillantes, des arêtes forgées dans le métal argent, des boucles d'oreilles disco balls,… Boucles d’oreilles pop : Créoles laquées façon bakélite, plumes laquées effet miroir ou tourbillons argent. Chokers : A même la peau, ces ras-de-cou guerriers font la lumière de certains défilés avant de muter en hybrides accessoires : mi foulard ou réduit à un ruban de soie transparente. Perles : En forme de collier Massaï ou dans leur plus simple appareil avec une attention particulière pour les ear cuffs perlées. Créoles graphiques : Une boucle, piquée en son centre d'un simple trait d'or, la créole va à l'essentiel. Néo broches : Le classicisme d'une broche, revue en version graphique ou piquée en ornement de cols, version cristaux ou opalescent. Pierres brutes : Les slices de minéraux épousent le col des robes épurées. Une touche minérale présente en sphère ou démultipliée. Source : Vogue.fr Une robe change de couleur pour communiquer les émotions de la personne qui la porte La posture et le langage corporel d’une personne transmettent inconsciemment ses émotions aux autres autour d’elle, et le choix de vêtement peut en dire long sur son état d’esprit. La robe interactive ‘Kimbow’ combine et amplifie ces effets grâce à un tissu à couleur changeante. La robe, conçue par les designers de mode technologique Eef Lubbers et Malou Beemer, réagit aux mouvements de la personne qui la porte et change de nuance selon sa position. Bientôt le bijou interactif ? Source : Hellobiz.fr, 19/11/2015 L’IBS vous communique la pierre du moment Le jade Le jade est une pierre ornementale dure et tenace, en général de ton clair, finement grenue, qui désigne depuis 1863 (Alexis Damour) soit un jade-néphrite ou soit un jade-jadéite. Cigale en jadéite par un artiste et joaillier Hongkongais : Wallace Chan, un style unique et onirique Acteurs Hélène Grassin, la joaillière éthique, nommée Entrepreneure Responsable 2015 Hélène Grassin, fondatrice de la marque de joaillerie eco-friendly Paulette à Bicyclette a remporté le prix de l'Entrepreneure Responsable du réseau Professionnal Woman Network (PWN Paris). Formée par un artisan puis en autodidacte, elle tient depuis huit ans sa marque de bijoux, alliances et bague de fiançailles. Toute la production des bijoux est certifiée éthique pour pouvoir proposer une ligne de bijoux eco-friendly. Elle est la première joaillière française à avoir bénéficié du label « Fairmined », qui assure que les ouvriers des mines sont majeurs et que leurs conditions de travail sont décentes et le plus écoresponsable possible. Source : Le Figaro.fr, 25/09/2015 Patrick Morineau introduit sa joaillerie Clio blue en bourse Maison Clio blue va faire son entrée sur le marché libre d’Euronext le 26 novembre. Le fabricant de bijoux, détenu par l’entrepreneur vendéen Patrick Morineau, compte ainsi lever 1 à 1,5 M€ pour un titre à 2 euros. Clio blue conçoit et produit de la petite joaillerie en argent, « sur des paniers moyens de 90 euros ». Elle édite trois collections par an, soit 1 500 pièces nouvelles. La création est assurée par les équipes parisiennes. La production est confiée à un sous-traitant italien travaillant exclusivement pour la marque. Au total, Clio blue emploie 30 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 3,3 M€ dont 25 % hors de France. Objectif : 7,5 M€ en 2020. Source : Lettre API 1078 - 19/11/2015 Cléor dans tous ses éclats L’enseigne de bijouterie Cléor ajoute le rêve à son catalogue. Elle déploie un nouveau concept à toute vitesse : le pilote installé depuis début 2015 au Cora Coudekerque a vu son CA passer de 480 000 à 750 000 €. A l’identité chic et moderne (gris taupe, parquet, lustre stylisé et présentoirs centraux) de la quinzaine de magasins relookés se greffe, pour certains, une façade rehaussée d’une feuille d’or en relief. Il est question de pouvoir aborder les grands centres commerciaux dont Cléor se juge trop absente, malgré ses 120 boutiques sur le territoire. Source : Sites commerciaux - 02/2016 Tousmesbijoux.fr : quand un bijoutier online investit le monde physique Présent en ligne depuis une dizaine d’années, tousmesbijoux.fr, a choisi d’ouvrir une première enseigne physique en décembre 2015, dans un centre commercial près de Nice. Tout nouveau dans le monde physique, ce spécialiste de la vente en ligne de bijoux, détient plus de 50 ans d’expertise comme fabricant de bijoux et grossiste. Source : LSA – 29/01/2016 Les tendancieuses, une box mode et tendance Chaque mois, Les Tendancieuses mettent à l’honneur un créateur français qui fabrique dans son atelier un bijou exclusif pour les abonnés. La marque lancée en octobre 2015 propose une box où l’on retrouve un bijou exclusif, un pochon et un magazine avec l’interview de créateurs, des conseils sur des tendances en cours, des actualités, des bons plans et une invitation à devenir « acteur » de la marque, en postant sur Facebook une photo de soi portant un des bijoux. Source : Francenetinfos.com, 09/02/2016 Créateur : Goralska La joaillerie inspirée par les éléments de la terre Goralska est une histoire de famille : 3 générations dans l’univers du diamant et de la joaillerie, et aujourd’hui une collection en hommage à la beauté de la terre et des pierres. Corinne Evens travaille le métal avec la lumière de l’or poli ou avec l’or noirci pour faire mieux ressortir les saphirs de couleur. Le collier haute-joaillerie Empreinte Mbuji Mayi comporte un diamant brut de 12,74 carats monté au centre d’un large anneau d’or découpé, retenu par un simple cordon de soie. Dans la collection Olivier Ebène, le bois très sombre est serti de diamants, de saphirs orange et d’opales bleu pastel. Sur les bijoux Flamme, un dégradé de saphirs jaunes, oranges et rouges est magnifié par l’or noirci et comme consumé qui sertit les pierres. Des bijoux Street Joaillerie sont aussi disponibles à prix plus doux, à partir de 400 €. Source : Lofficielhb.com MINERAL ET GEM du 23 aux 26. juin 2016 à Sainte-Marie-aux-Mines Salon international des minéraux et pierres précieuses BIJORHCA PARIS se tiendra du 2 au 5 septembre 2016 Elle était stagiaire au sein de l’IBS… Interview de Gabrielle PLASSE Au fil du temps... C’est une petite boutique aux murs blancs, là où Gabrielle expose et garde ses secrets. Une tapisserie, d'après un dessin de la grand-mère Bilou, orne le mur. Les grands-parents étaient tisserands. Jacques et Bilou Plasse Le Caisne ont tissé les projets, dès les années 1930, pour de nombreux artistes regroupés sous l’appellation de «l’École de Paris», dont l’artiste Manessier. C’est au cœur de cette activité artisanale et au contact d’un milieu artistique multiculturel que les dons, les gestes, le goût pour l’excellence, se sont transmis. L’œil s’exerce à voir la beauté. L’âme se nourrit de sensibilité. Il y a eu les études et des années d’expériences professionnelles en arts graphiques, puis dix années vécues en Irlande. Revenue du pays des poètes et des légendes, Gabrielle s’est formée à l’IBS, puis a travaillé à Paris avant de revenir en Anjou. L’idée de fabriquer des bijoux était là, quelque part, en germe. Pas enfouie non, mais tel un secret qui attend le moment pour donner le jour à une expression qui ne peut s’exprimer que dans l’excellence, comme un rappel de l’atelier des tisserands, où l’œuvre se conçoit sur la durée, quand le projet est mûri, ancré dans l’âme et le geste. Il ne faut pas casser le fil. Il fallait du temps. Il fallait prendre le temps. Du temps aussi pour passer du secret à l’épreuve, de montrer, de se montrer, qui plus est avec un matériau qui brille ! Lors d’une exposition au château de Montsoreau (49), Gabrielle a rencontré Xavier Rémon-Beauvais, orfèvre installé à Candes-Saint-Martin (49). Un contact décisif, sur le fil de la formation personnelle. Il fut lui-même en lien avec Manessier qu’il considérait comme son père spirituel. L’intuition a agi, il y avait « quelque chose à faire là ». Gabrielle a suivi son instinct. Xavier Rémon-Beauvais a donné du sens à cette nouvelle orientation. Et comme toutes les intuitions, cela ne s’explique pas par la raison et pas vraiment par des mots. C’était le moment de se lancer, d’oser se montrer à travers un travail qui a mûri avec le temps, avec le fil des expériences, de la vie. En décembre 2014, elle ouvre l'Atelier de la Confluence, à Candes-Saint-Martin. Confluence, ce n'est pas uniquement la convergence de deux cours d'eau. Pour Gabrielle, c'est également la métaphore des rencontres, avec un bijou, avec son art, son âme, les gens aussi. C’est la confluence de sa formation personnelle et de celle en bijouterie. C’est la rencontre avec le métal, « matière qui chante, matière vivante et que l’on rend vivante. Un matériau qui ne se donne pas tout de suite, qu’il faut travailler, contraindre souvent, pour lui donner vie. Un bijou c’est une émotion, l’expression d’un moment, une recherche, une énergie ». Selon Gabrielle, « chaque bijou attend quelqu’un. Un bijou est une confluence entre deux histoires, celle du créateur et celle de la personne qui va le choisir et le porter ». Telles les Parques de l’Antiquité, le fil de la vie et de l’œuvre se tissent. « Je tisse le métal, comme on tisse une vie, au gré des expériences et du temps, avec le temps ». « Je ne suis pas bijoutière dit-elle, je fabrique des bijoux ». [email protected] Echos de l’Institut Ça « bouge » à l’IBS !!! « Revoir Paris !… » Chaque année, l’IBS accompagne à Paris ses apprentis et stagiaires en CAP 2ème année afin de leur faire visiter la galerie des bijoux. Nos élèves peuvent ainsi découvrir « en vrai » un grand nombre de bijoux étudiés en cours d’histoire de l’art. Rien de tel qu’une réelle immersion dans l’écrin réservé aux joyaux du musée des Arts Décoratifs où l’éclat des créations intemporelles s’offre aux yeux émerveillés de nos futurs professionnels. La journée s’est poursuivie avec la galerie des médailles de la Bibliothèque Nationale de France où les merveilles antiques exhibent leur beauté inaltérable. Découvrir les couleurs et la lumière, s’attarder sur le mariage savant de la pensée et du savoir-faire, la visite se révèle à chaque instant comme un moment essentiel de leur formation. Une ouverture professionnelle à l’international Les apprentis en DMA (Diplôme des Métiers d’art), en BMA (Brevet des Métiers d’Art) ainsi que les Gemmologues, sont partis 3 jours au salon de Bâle en Suisse. Créé en 1917, ce salon réunit près de 1 500 marques horlogères et bijoutières. Un bonheur pour nos futurs bijoutiers joailliers qui ne reculent pas devant 1 journée de bus afin d’être au cœur des innovations, de quoi s’enrichir « en direct » de la mode et des productions contemporaines. Le plaisir et la création n’ont pas de frontières ! Nos jeunes recherchent l’excellence ! Cette année 21 apprentis (6 en sertissage et 15 en bijouterie) vont participer au concours du Meilleur Apprenti de France pour les sélections départementales. 2 sont inscrits pour le prix Jacques LENFANT et 4 ont été sélectionnés pour les Olympiades des Métiers. Un défi pour nos jeunes qui s’investissent dans la recherche de la qualité avec passion et ténacité. Rémy BONNEAU, formateur en bijouterie joaillerie, les accompagne et les soutient dans ce challenge. Une belle aventure sur le chemin de l’excellence. Nous leur souhaitons bonne chance. Une semaine d’immersion à l’école de design de Nantes pour les DMA 1 et 2 Dans le cadre du partenariat entre l’IBS et l’Ecole de Design de Nantes, nos apprenants en DMA ont passé une semaine d’étude en mars avec une designer de l’école. Les DMA 1 ont planché sur le design d’une paire de lunettes ! L’objectif : créer et réaliser le prototype d’une paire de lunettes dont la commande émanerait d’une marque de voiture ! Réfléchir et étudier ce qui fait la caractéristique de la marque, rechercher des matériaux et les formes, réaliser un prototype. Concevoir un produit en lien avec une griffe et ce, quel que soit le commanditaire !... Les DMA 2 ont travaillé autour du concept du bijou en série. L’étude portait sur « l’inspiration » de leur bijou (quelle est la cible ? qu’est-ce qui l’entoure ? (son environnement), qu’est-ce qui est à l’origine du bijou ?). L’inspiration, mais aussi « l’univers » du bijou (le milieu dans lequel le bijou va évoluer, les formes, les matières). L’objectif est de créer une marque, donc, trouver un nom, créer un logo, réaliser un packaging ou un présentoir. Expérience enrichissante pour nos jeunes ! Cette semaine d’immersion complète leur parcours de formation et participe à la préparation de leur examen oral, en vue de l’obtention du diplôme. Bijoutiers, c'est le bon moment pour vous former ! Le nouveau catalogue est disponible, feuilletez-le en ligne ! Technique ou commerciale, trouvez la formation continue qui correspond à votre besoin. Square Balzac 49412 SAUMUR CEDEX Tél. : 02 41 83 53 93 www.institutdebijouterie.fr Contact pour l’IBS : Valérie GIRAUD [email protected] Directeur de publication : Eric GROUD Contact pour la lettre de veille: [email protected] ou 02.41.49.57.29