Proposition de séance thématique sur le paludisme : nouvelles

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Proposition de séance thématique sur le paludisme : nouvelles
Journée scientifique Yves Cohen
séance délocalisée
de l’Académie nationale de Pharmacie
Journée scientifique Yves Cohen
Séance délocalisée
de l’Académie nationale de Pharmacie
Mercredi 3 octobre 2012 à 11 h 00
Salle EH 25-27
Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques
Université Paris Sud
5 rue Jean-Baptiste Clément, 92 296 Châtenay-Malabry
Accès : RER B (plusieurs accès possibles) :
arrêt station Robinson + Bus n° 294 (vers Igny RER C), arrêt Faculté de Pharmacie ou Bus n° 195 (vers
Chatillon Montrouge), arrêt les Vallées
arrêt station La croix de Berny + bus n° 379 (vers Vélizy 2), arrêt Les Vallées
Programme
11 h 00
Introduction de bienvenue
Pr Jacques BITTOUN, Président de l’Université PARIS-SUD,
Pr Jean-Paul CHIRON, Président de l’Académie nationale de Pharmacie
11 h 15
Éloge d’Yves COHEN
par Pr Jacques WEPIERRE et Pr Christian JACQUOT,
membres de l’Académie nationale de Pharmacie
11 h 30
« La Faculté de Pharmacie au sein de l’Université Paris-Sud »
Doyen Dominique PORQUET, Président de la Conférence nationale des Doyens des Facultés de
Pharmacie
Coïncidence de l’histoire !
Il y a pratiquement aujourd’hui jour pour jour 40 ans que notre Faculté a ouvert ses portes. Et autre
coïncidence de l’histoire, l’un des principaux artisans de la création de notre Faculté à ChâtenayMalabry a été mon maître et l’un de mes prédécesseurs, le Doyen Yves COHEN auquel cette journée
rende hommage. Est-ce une autre coïncidence de l’histoire que le déménagement de notre UFR sur le
plateau de Saclay soit maintenant programmé à l’horizon 2017-2018 ? En tout état de cause, ces 40 ans
ont vu notre Faculté passer très vite de son enfance et de son adolescence à sa pleine maturité. 3500
étudiants fréquentent ce site pratiquement chaque jour, environ 500 personnels, enseignants-chercheurs,
hospitalo-universitaires, chercheurs, techniciens, personnel administratif, personnel d’entretien …
Chaque année, c’est également près de 280 diplômés de « Docteur d’État en Pharmacie » qui sortent de
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cette enceinte, auxquels il convient de rajouter tous les étudiants qui obtiennent dans ces murs des M1 et
des M2 spécialisés, des doctorats de l’Université Paris-Sud et un certain nombre de DU.
L’UFR de Châtenay-Malabry, c’est également un potentiel de recherche remarquable dans le domaine
du médicament et de l’innovation thérapeutique.
Enfin, si la localisation géographique de notre Faculté la rend distante des autres composantes de
l’Université, en revanche la proximité scientifique, intellectuelle et pédagogique avec en particulier
l’UFR des Sciences, l’UFR de Médecine, l’UFR Droit-Économie-Gestion est évidente. Nous partageons
en effet avec nos UFR « sœurs » de nombreuses formations et activités de recherche et beaucoup de nos
publications sont également le fruit d’un partenariat et d’une collaboration active, qui fait que nous
sommes extrêmement fiers, nous UFR de Pharmacie, d’appartenir à l’Université Paris-Sud.
11 h 50
« Le contexte global et futur de la recherche à la Faculté de Pharmacie de l’Université
Paris-Sud »
Pr Marc PALLARDY, Professeur, Vice-Doyen chargé de la Recherche, Directeur de l’UMR
Inserm 996, LabEx LERMIT
L’UFR de Pharmacie aujourd’hui
La recherche qui est menée sur notre centre est naturellement pluridisciplinaire et axée depuis plusieurs
années sur l’innovation thérapeutique. Au cours des derniers contrats quadriennaux l’UFR s’est
volontairement engagée dans une politique de renforcement de sa recherche en favorisant notamment
l’arrivée d’équipes et/ou de chercheurs des EPST ainsi que l’installation et le renouvellement
d’équipements de plateformes technologiques dédiées à cette recherche sur l’innovation thérapeutique
(animalerie, imagerie, transcriptome/protéome, RMN, service d’analyse des petites molécules,
échocardiographie du petit animal, plateforme de criblage, Biacore). Le récent quadriennal a vu la
création de l’institut fédératif IPSIT « Institut Paris-Sud Innovation thérapeutique ». La caractéristique
de cet IFR est le regroupement de toutes les équipes participantes sur un thème transversal qui est
l’innovation thérapeutique en accord avec les thématiques verticales des équipes ; les effectifs
comportent environ 500 personnels sur les sites de l’UFR de Pharmacie en association avec des équipes
de l’UFR de Médecine des Hôpitaux Universitaires Paris-Sud de l’AP-HP (hôpital Antoine-Béclère) et
du Centre Chirurgical Marie-Lannelongue.
À la suite de la décision, courant février 2010, de l’UFR de Pharmacie d’intégrer l’opération « plateau
de Saclay » dans le projet de la 1ère tranche d’implantation de l’Université Paris-Sud, une réflexion
importante a été menée sur le futur projet scientifique de l’UFR. Notre premier objectif a été de
dépasser le simple cadre de l’UFR de Pharmacie et de recenser toutes les équipes et unités
potentiellement intéressées par un projet d’institut d’innovation thérapeutique dans le sud francilien. En
mai 2010, cet institut sans mur intitulé IRMIT « Institut de Recherches sur le Médicament et
l’Innovation Thérapeutique » a vu le jour, il est actuellement composé de 48 unités totalisant 102
équipes et 1615 personnels. Ces équipes sont situées sur l’UFR de Pharmacie, l’UFR de Médecine
(Hôpitaux Universitaires Paris-Sud de l’AP-HP : Antoine-Béclère, Bicêtre, Paul Brousse, Centre
Chirurgical Marie-Lannelongue et Institut Gustave Roussy), l’UFR des Sciences à Orsay, l’Institut
Curie à Orsay, l’ENS Cachan, le CEA de Saclay et le CNRS de Gif sur Yvette. La rapidité de la mise en
place de cet institut sans murs montre l’intérêt marqué des collègues pour ce projet.
Cet institut a mené ensuite une réflexion scientifique qui a intégré naturellement l’originalité de sa
composition. Cette originalité réside dans les forces importantes concernant les aspects de recherche
amont (chimie, physico-chimie et caractérisation des objets médicaments, analyse) associé à des axes
physiopathologiques dédiés à la compréhension des maladies et à l’identification des cibles
thérapeutiques. Nous avons donc identifié des thèmes de développement au croisement des axes
physiopathologiques présents dans l’institut (cœur-poumons, transplantation-immunologie, infectiologie,
endocrinologie-reproduction, cancer) et des axes « technologiques » (pharmacochimie des cibles
thérapeutiques, adressage des médicaments).
Le projet scientifique actuel «Laboratoire d’Excellence en Recherche sur le Médicament et
l’Innovation Thérapeutique » (LERMIT).
Suite à l’appel d’offres « LABEX » des investissements d’avenir, le comité de pilotage de l’IRMIT a
décidé de proposer un projet qui a été évalué favorablement par l’ANR et récemment créé.
Le LERMIT constitué par un premier cercle des équipes de l’IRMIT est composé de 15 laboratoires
dont 37 équipes, 520 personnels et 80 personnels dédiés aux 10 plateformes technologiques. Ces
équipes sont sur les sites de l’UFR de Pharmacie, l’UFR de Médecine (Hôpitaux Universitaires ParisOJ séance délocalisée Châtenay VF SG 2012.09.26
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Sud de l’AP-HP, Centre Chirurgical Marie-Lannelongue, Institut Gustave Roussy), l’UFR des Sciences
à Orsay, l’ENS Cachan, le CEA de Saclay et le CNRS de Gif sur Yvette. Elles sont regroupées sur une
distance allant de 0 à 30 km entre elles.
Ces laboratoires regroupent les spécialités suivantes : biologie/médecine, biologie/chimie, chimie
médicinale, physico-chimie et sciences pharmaceutiques. Cette composition reflète encore une fois la
possibilité, d’aborder tous les problèmes de la chaine du médicament allant de la conception de
molécules au lit du malade.
Dans le cadre du LERMIT, 3 groupes de pathologies ont été privilégiées après identification des projets
les plus prometteurs: cancer, maladies cardiovasculaires et pulmonaires, maladies infectieuses et
immunitaires. Le LERMIT privilégiant une recherche aux interfaces, l’organisation des projets a été
choisie aux croisements de trois thèmes : (1) cibles thérapeutiques, (2) résistance aux traitements
actuels, (3) distribution/biodisponibilité du médicament avec les 3 groupes de pathologies identifiées.
Le projet LERMIT est un projet d’innovation thérapeutique pour l’instant en réseau. Il est souhaitable
que dans le futur, un regroupement significatif d’équipes du LERMIT puisse se faire dans un centre où
elles seront physiquement associées. Ce centre devra être naturellement au sein de l’UFR de Pharmacie
en association avec les équipes de l’UFR de Médecine.
En résumé, les récentes orientations concernant l’UFR de Pharmacie avec le déménagement sur le
plateau de Saclay et la création du LERMIT a naturellement alimenté la réflexion de la future
structuration de la recherche de l’UFR de Pharmacie. Dans cette réflexion centrée autour du LERMIT, a
toujours été présente la nécessité d’avoir un continuum entre la recherche orientée vers les interfaces
chimie-biologie et physicochimie-biologie, qui sera conduite par les unités présentes sur le plateau avec
les unités associées aux sites hospitaliers. La possibilité de création des DHU TORINO et IBIS qui
associent des équipes de l’UFR de Médecine et de l’UFR de Pharmacie offre des éléments de
structuration entre les équipes hospitalières et la recherche dans le domaine de l’Innovation
Thérapeutique
12 h 20
« La réforme des études pharmaceutiques et la formation des futurs chercheurs pharmaciens »
Pr Patrice PROGNON, Professeur PU-PH, Vice-Doyen chargé des Formations et de la
Pédagogie, EA 4041 Groupe de Chimie Analytique de Paris-Sud et Hôpital Européen George
Pompidou, membre de l’Académie nationale de Pharmacie
La réforme en cours bouleverse notre formation pharmaceutique telle que nous l’avons connue et pour
beaucoup, ici présents, enseignée. Pour la première fois, en effet, les milieux professionnels au travers
de référentiels métier ont impulsé une réflexion qui se superpose à la traditionnelle approche
académique. Cette double démarche a abouti aux actuels référentiels de formation et a donné une
orientation délibérément professionnalisante à la réforme en cours. La conséquence en est que l’ancrage
professionnel et la lisibilité de nos trois grandes filières s’en est trouvé renforcé. En revanche, un aspect
essentiel et très spécifique de nos débouchés pharmaceutiques n’est jamais individualisé en tant que tel,
et ne fait pas l’objet d’un affichage clair, même s’il est régulièrement évoqué dans les textes : la
recherche.
C’est ce dernier aspect que nous nous proposons de discuter dans le contexte des orientations de la
CPNES. En nous appuyant sur notre propre expérience, seront évoqués l’intérêt et les limites des
nouveaux éléments d’enseignement de l’actuelle réforme des études pharmaceutiques (UE libres, stages
d’initiation...), vis-à-vis de la découverte par l’étudiant de la richesse du monde de la recherche et de sa
diversité. L’impact potentiel de la modification des parcours, sans oublier la possibilité d’une filière
recherche individualisée comme déjà mise en place dans certaines UFR, seront aussi discutés.
12 h 45
Déjeuner buffet
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14 h 00
VISITE
DE PLATEFORMES TECHNOLOGIQUES
CELLULAIRE
:
CRIBLAGE HAUT-DÉBIT (CIBLOT)
& IMAGERIE
IFR 141 Institut Paris-Sud d’Innovation Thérapeutique
15h 00
Introduction à la séance de l’après-midi
Modérateur : Pr Jean-Daniel BRION, membre de l’Académie nationale de Pharmacie
15 h 05
« Substances naturelles : la chimie pharmaceutique au service de la Santé publique – Étude
de la relation entre Annonaceae et parkinsonismes »
Dr Pierre CHAMPY, Maître de conférences, CNRS UMR 8076 BioCIS Laboratoire de
Pharmacognosie, LabEx LERMIT
Une forte proportion de syndromes parkinsoniens résistant à la thérapeutique et associés à une démence
a été mise en évidence en Guadeloupe. D’origine non familiale, cette pathologie, dénommée
« parkinsonisme guadeloupéen », a été imputée à la consommation d’Annonaceae, plantes tropicales
employées en médecine traditionnelle et parfois cultivées pour leurs fruits. Cette association a été
observée dans d’autres communautés.
Nous proposons l’implication prépondérante des acétogénines d’Annonaceae, inhibiteurs lipophiles du
complexe I de la chaîne respiratoire mitochondriale, dans la survenue de la maladie. Nous avons en effet
mis en évidence la présence de ces métabolites dans des produits alimentaires : ils sont abondants dans
des fruits tels que le corossol (Annona muricata L.) ou la pomme cannelle (A. squamosa L.). D’autres
espèces cultivées font également l’objet de travaux, afin d’identifier les sources et d’estimer l’ampleur
de l’exposition humaine à ces molécules. Un développement analytique en spectrométrie de masse
(MALDI-TOF, CLHP-ESI-LTQ-Orbitrap®) et en RMN, à des fins de criblage et de dosage, est mené.
La neurotoxicité des acétogénines a été mise en évidence in vitro et chez l’animal. Il apparaît que les
neurones dopaminergiques ne semblent pas présenter une susceptibilité particulière à l’inhibition du
complexe I, par rapport à d’autres types neuronaux et que l’inhibition de l’enzyme est susceptible
d’engendrer une dérégulation de la protéine Tau. Enfin, des aspects pharmacocinétiques sont
actuellement abordés (métabolisation hépatique de phase I, absorption, distribution et élimination). Ces
travaux, nécessaires à l’évaluation du risque sanitaire représenté par les Annonaceae pour les
populations des zones tropicales, ont généré la publication d’une saisine par l’AFSSA, qui encourage
leur poursuite.
15 h 30
« La neurogenèse : un acteur de l’action thérapeutique des antidépresseurs »
Dr Denis DAVID, Maître de conférences, EA 3544 « Pharmacologie des troubles anxiodépressifs et neurogenèse
En France, environ 5,5 millions de Français souffrent d’épisodes dépressifs majeurs, soit 8 % de la
population française. Les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) sont les
médicaments les plus prescrits dans le traitement des épisodes dépressifs, et certains d’entre eux sont
également indiqués dans le traitement de l’anxiété. Cependant, les effets cellulaires et moléculaires des
ISRS sont peu connus. De plus, les recherches visant à reproduire chez l’animal certains symptômes des
troubles anxio-dépressifs qui seraient sensibles aux antidépresseurs, sont encore balbutiantes.
Les pathologies dépressives se caractérisent par des symptômes hétérogènes impliquant de nombreuses
structures cérébrales. L’une d’entre elles, l’hippocampe, est le siège d’un processus physiologique,
appelé neurogenèse, qui serait impliqué dans l’étiologie de la dépression et la réponse au traitement,
mais aussi dans les processus cognitifs. La neurogenèse hippocampique, est un processus physiologique
rendu possible, chez l’adulte, grâce à la présence de cellules souches dans la zone subgranulaire du
gyrus dentelé de l’hippocampe. Ces cellules souches évoluent en progéniteurs neuronaux, dont une
partie va survivre et maturer en développant des connexions avec le réseau neuronal existant.
Les derniers travaux du laboratoire, grâce à l’utilisation de nouveaux modèles animaux
d’anxiété/dépression, montrent que la neurogenèse hippocampique est un acteur majeur de l’action
thérapeutique des antidépresseurs monoaminergiques classiques tels que la fluoxétine (Prozac®), mais
aussi les antidépresseurs de nouvelle génération comme l’agomélatine (Valdoxan®), un agoniste des
récepteurs mélatoninergique/antagoniste des récepteurs 5-HT2C de la sérotonine.
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15 h 55
« Barrière hémato-encéphalique et vectorisation cérébrale d’agents thérapeutiques.
Application à la maladie d’Alzheimer »
Dr Karine ANDRIEUX, Maître de Conférences, Institut Galien Paris-Sud, UMR CNRS 8612,
LabEx NanoSaclay
Le traitement et le diagnostic des maladies cérébrales comme la maladie d’Alzheimer constituent à
l’heure actuelle un défi. En effet, la délivrance de molécules actives ou d’agents de contraste au niveau
cérébral est rendue très difficile à cause de la perméabilité très faible de la Barrière HématoEncéphalique (BHE) qui entoure et protège le cerveau. Une nouvelle stratégie pour améliorer le passage
des molécules thérapeutiques à travers cette barrière concerne l’utilisation de vecteurs colloïdaux
appelés nanoparticules. Ces objets choisis pour leur biocompatibilité et leur biodégradation, présentent
un devenir différent dans l’organisme en fonction de leur composition et de leur structure. L’application
de ces nanoparticules au traitement et au diagnostic de la maladie d’Alzheimer est actuellement
proposée par un projet européen. Les stratégies développées dans ce projet consistent à mettre au point
des vecteurs capables de franchir la BHE et d’interagir avec le peptide β-amyloïde pour (1) détecter les
plaques cérébrales formées en vue d’un diagnostic de la maladie et, (2) empêcher son agrégation toxique
pour les neurones en vue de proposer une nouvelle approche thérapeutique de la maladie d’Alzheimer.
16 h 20
« L’économie de la Santé : importance des études médico-économiques. Application au
cancer de la thyroïde »
Dr Isabelle BORGET, Maître de conférences, Département Droit et Économie
Pharmaceutiques
L’évaluation médico-économique des stratégies médicales vise à analyser de façon comparative les
coûts et les conséquences de stratégies concurrentes. Elle a pour objectifs de répondre aux questions
suivantes : (1) compte tenu de son coût et de ses résultats, est-il justifié qu’un médicament bénéficie
d’un remboursement collectif (impact budgétaire) ? (2) compte-tenu du bénéfice clinique et du coût
supplémentaire d’une stratégie thérapeutique, peut-elle être considérée comme coût-efficace
(optimisation des ressources) ? L’économie de la santé constitue ainsi un outil d’aide à la décision, afin
d’optimiser l’utilisation des ressources financières.
La prise en charge du cancer de la thyroïde est directement concernée par les questions d’efficience
économique, car les nouveaux traitements et examens sont plus efficaces mais également plus onéreux
que les traitements de référence. Aucune étude n’avait mesuré l’impact des innovations diagnostiques et
thérapeutiques sur la prise en charge globale de la maladie, du diagnostic à la guérison en France. Une
évaluation médico-économique, de type coût-utilité, des différentes stratégies de la prise en charge du
cancer de la thyroïde, depuis son diagnostic et pendant cinq ans de suivi, a été réalisée, en répondant aux
attentes de la Haute Autorité de Santé. Elle a permis d’identifier la stratégie optimale, permettant
d’augmenter la qualité de vie des patients et de réduire les coûts.
16 h 45
Clôture
Pr Dominique PORQUET, Doyen de la Faculté de Pharmacie - Université Paris Sud
Pr Jean-Paul CHIRON, Président de l’Académie nationale de Pharmacie
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Comité Scientifique d’organisation : Jean-Michel BIDART, Jean-Daniel BRION, Patrick COUVREUR,
Patrick FALLET, Elias FATTAL, Eric FOUASSIER, Michèle GERMAN, Alain GOUYETTE, Jean-Pierre
FOUCHER, Yves LEVI, Doyen Dominique PORQUET, Patrice PROGNON, Véronique ROSILIO.
OJ séance délocalisée Châtenay VF SG 2012.09.26
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