Activité 8 Anatomie et histologie du système nerveux de l`homme 1/4

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Activité 8 Anatomie et histologie du système nerveux de l`homme 1/4
Activité 8
Anatomie et histologie du système nerveux de l'homme
1/4
A partir des documents fournis, trouvez les réponses aux questions suivantes
Q1 – Quels sont les fonctions du système nerveux ?
Q2 – On peut scinder le système nerveux en 2 parties : lesquelles ?
Q3 – Le tissu1 nerveux est formé de combien de grands types cellulaires ? Lesquels ?
Q4 – Les neurones d'un embryon peuvent-ils se diviser ? Et ceux d'un très jeune enfant ? Et ceux d'un
adulte ?
Q5 – Faire et légender un schéma d'un neurone théorique : il doit comporter un titre, une échelle, des
légendes (corps cellulaire, dendrites, axone, noyau, cytoplasme, bouton synaptique).
Q6 – Dans un nerf y-a-t-il des noyaux de cellules nerveuses? Si non, y en a-t-il d'autres cellules ?
Lesquelles ?
Q7 – Les cellules de Schwann qui composent la gaine de myéline font-elles partie du tissu nerveux ?
Q8 – Faites un schéma légendé de la coupe transversale de moelle épinière de mammifère.
Q9 – Par quels os (et cartilages) la moelle épinière est-elle protégée ?
Document 8a – Anatomie fonctionnelle
Vue très schématique du système nerveux de l'homme Le
système nerveux est classiquement divisé en:


système nerveux central (cerveau et moelle épinière)
système nerveux périphérique : plexus (amas diffus),
ganglions, nerfs, récepteurs sensoriels...
On distingue aussi les :


système nerveux somatique : "volontaire"
système nerveux autonome ou végétatif
"involontaire"
:
1 Un tissu est un ensemble de cellules réalisant une même fonction
Thème 2 – La communication nerveuse
Chapitre III
Activité 8
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Document 8b – Histologie du fonctionnelle du tissu nerveux
➢
cellule nerveuse = neurone (on estime à 10 milliards
le nombre de neurones dans le seul cerveau humain
pour un nombre total d'environ 100 milliards de
neurones)
➢
cellules de soutien = cellules gliales dont les cellules
de Schwann
Un neurone comprend typiquement :
➢
➢
un corps cellulaire contenant le noyau (de diamètre
inférieur à 100µm chez les vertébrés) et les ribosomes
(et donc la machinerie de synthèse protéique)
des prolongements ou fibres très fines (neurites)
habituellement de moins de 10 µm de diamètre et
pouvant mesurer plusieurs mètres de long. On distingue
■
■
le ou les axones, où la conduction des
messages nerveux, "centrifuge" (en référence
au noyau), va du corps cellulaire vers
l'extérieur (de par la présence de synapses à
leur extrémité), toujours entouré par des
cellules gliales
et généralement un grand nombre de
dendrites, souvent très ramifiés, où le
message nerveux est propagé en direction
corps cellulaire ("centripète").
Les neurones sont classés en fonction du diamètre et de la
vitesse de conduction de leurs axones. Les cellules gliales (2 à 50
fois plus nombreuses que les neurones) sont réparties en deux
ensembles :
Thème 2 – La communication nerveuse
➢
la macroglie composée d'astrocytes, reliant les autres
cellules nerveuses avec les vaisseaux sanguins (ils
interviennent dans la nutrition des autres neurones en
stockant notamment du glucose sous forme de
glycogène, dans la recapture des neurotransmetteurs et
sont parfois capables de se diviser pour former un cal
bloquant la régénération nerveuse en cas de lésion), et
d'oligodendrocytes,
dont
les
peu
nombreux
prolongements s'enroulent (progressivement entre la
naissance et les premières années de vie du jeune)
autour des axones de plusieurs cellules (de 20 à 70)
qu'ils myélinisent dans le système nerveux central ; les
cellules de Schwann sont des oligodendrocytes qui
myélinisent une seule fibre du système nerveux
périphérique en s'enroulant de très nombreuses fois
autour d'un axone ; les membranes quasiment
fusionnées servant d'isolant et permettant une
conduction rapide (saltatoire) entre nœuds de Ranvier
qui sont les points situés entre deux segments
myélinisés. Ces nœuds sont plus écartés dans le
système nerveux central que périphérique.
➢
la microglie (5 à 10% des cellules gliales) composée
de cellules dérivant des monocytes sanguins passés
par le cerveau au cours du développement
embryonnaire. Ce sont donc des cellules immunitaires
et comme les phagocytes tissulaires que sont les
macrophages elles phagocyteraient les débris
cellulaires nerveux.
Chapitre III
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Les neurones sont issus de la couche embryonnaire la plus
externe : l'ectoderme.
Chez les vertébrés ils sont issus d'une invagination en forme de
gouttière (tube neural) qui petit à petit se différencie à l'avant en
cerveau et vers l'arrière de l'embryon en moelle épinière d'où
partent de nombreux prolongements.
Les neurones cessent de se diviser avant (ou peu après) la
naissance (vos neurones ont donc votre âge) et seules la
croissance des prolongements cellulaires et la migration des
cellules sont responsables de la maturation du système nerveux
du petit enfant.
Très récemment on a mis en évidence un renouvellement
cellulaire dans certaines parties du cerveau humain (cervelet). On
sait cultiver in vitro des neurones de vertébrés comme les cellules
du cervelet de certains poissons.
Document 8c – Histologie de la moelle épinière
La surface de la moelle est parcourue par des sillons, d'avant en
arrière :
•
•
•
•
Le sillon médian antérieur, profond
Le sillon collatéral antérieur : émergence des racines
antérieures, motrices
Le sillon sillon collatéral postérieur : pénétration des
racines postérieures, sensitives
Le sillon médian postérieur très peu marqué, se
poursuit par une cloison névroglique ou septum. Ces
sillons délimitent les cordons de substance blanches
Au niveau cervical, un sillon paramédian postérieur subdivise le
cordon postérieur. Les sillons délimitent à la surface de la moelle
épinière descordons :
•
•
•
Thème 2 – La communication nerveuse
Le cordon antérieur compris entre le sillon médian
antérieur et le sillon collatéral antérieur
Le cordon latéral compris entre les sillons collatéraux
antérieur et postérieur
Le cordon postérieur compris entre le sillon collatéral
postérieur et le sillon médian postérieur. Il contient des
voies de la sensibilité.
Chapitre III
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Document 8d – Le système nerveux
Le système nerveux est véritablement un ensemble homogène de cellules de par leur origine embryonnaire (tube neural et vésicules
céphaliques), sauf les cellules immunitaires de la microglie.
Ses fonctions s'inscrivent dans le travail de relation :
➢
➢
du point de vue relation avec le milieu extérieur, c'est le système qui assure la perception du milieu extérieur, l'intégration de
ces perceptions et la commande de réponses adaptatives rapides.
du point de vue interne, le système nerveux assure une commande d'organes intervenant aussi bien dans le travail de
nutrition que de reproduction il contrôle ainsi de très nombreuses fonctions endocrines* et possède lui-même une fonction
endocrine (de par la sécrétion de neurohormones). Chez certains organismes animaux simples (invertébrés) c'est souvent le
seul système endocrine connu.
* On sépare classiquement les glandes exocrines qui sécrètent des produits vers le milieu extérieur par l'intermédiaire d'un canal
excréteur (ex: glande sudoripare) et les glandes endocrines qui sécrètent un produit vers le milieu intérieur (sang et lymphe) et qui sont
dépourvues de canal (soit parce qu'il a dégénéré soit parce que les cellules de la glande sont des cellules embryonnaires épithéliales
qui ont migré pour venir s'insérer dans un autre tissu) ; les cellules endocrines peuvent donc être organisées sous forme d'une glande
endocrine séparée soit former des amas de cellules associés à d'autres tissus.
Document 8e – Les substances informatives
Le système nerveux possède une fonction endocrine essentielle
par la sécrétion de neurohormones. Par la sécrétion de
neuromédiateurs un neurone module l'activité d'autres neurones.
Le contrôle du travail de relation réalisé par le système nerveux se
fait de façon principale par le contrôle du métabolisme (synthèse,
libération, dégradation) de ces médiateurs.
Toute substance chimique informative peut être qualifiée de
médiateur.
Une substance informative est émise (libérée), transmise
(transportée), reçue (réception) et doit être suivie d'un effet .
Tout médiateur pour pouvoir agir implique la présence de
récepteurs plus ou moins spécifiques sur les cellules cibles.
On distingue alors :
- les neuromédiateurs : synthétisés par des neurones, libérés
sous contrôle nerveux (PA) au niveau des extrémités axonales la
plupart
du
temps
synaptiques
- les hormones ou médiateurs endocrines : synthétisés et
sécrétés par des cellules endocrines en permanence, libérés dans
le milieu intérieur et donc circulant à un certain taux.
- les médiateurs paracrines : substance chimique à diffusion
locale, dans le milieu extracellulaire et rapidement inactivé
- les médiateurs autocrines : stimulent à la fois la cellule
sécrétrice et les cellules avoisinantes par effet paracrine.
Une classification des substances chimiques informatives ou
MÉDIATEURS par fonction
(les hormones sont les médiateurs endocrines)
Sources :
http://pst.chez-alice.fr/cours.htm#premierees
http://www.infovisual.info/03/024_fr.html
http://www.chups.jussieu.fr/ext/neuranat/
Thème 2 – La communication nerveuse
Chapitre III