Télécharger le projet - Coupe Antoine de Saint

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Retour compromis Cela s’annonçait être un voyage dépaysant pour moi car j’allais pour la première fois de ma vie prendre l’avion et visiter la capitale. Paul et moi devions partir pour passer le week-­‐end à Paris. Au programme, visite du Louvre, Versailles, balade en péniche sur la Seine et nous terminerions par la splendide Tour Eiffel. En arrivant à l’aéroport de Perpignan, on commença par bien s’occuper de moi. On me pesa, m’examina sous toutes mes coutures puis on m’offrit une étiquette. Que d’attentions ! Je fus ensuite placé sur un charriot qui devait me transporter jusqu’à mon avion et rejoindre ainsi Paul. Beaucoup d’émotion pour moi car c’était mon premier vol et mon premier séjour à Paris. Arrivés à destination, nous allâmes tout d’abord manger au bord de la Seine et faire une balade en péniche, ce qui me donna un peu la nausée. Finalement je préférais être dans les airs que sur l’eau. L’après-­‐midi nous partîmes voir le château de Versailles. Fatigués par cette journée, nous rentrâmes à l’hôtel. Le lendemain, nous commençâmes par le musée du Louvre, j’étais habitué à voir des œuvres sur les magazines que lisait Paul, mais en voyant ces œuvres aussi grandes, j’en restais muet. Aussitôt nous partîmes sur les hauteurs de la Tour Eiffel, plus on s’élevait et plus la vue de Paris était magnifique. L’altitude ne me déplaisait pas, cela tombait bien car Paul et moi devions reprendre l’avion ce soir même pour rentrer chez nous. Arrivés à Orly, comme dans la capitale tout était grand. On s’occupa de moi, on me pesa puis on m’étiqueta, pour enfin m’envoyer dans les convoyeurs de tris et de bagages. Cela me faisait la sensation d’être dans un grand 8. Et c’est avec des souvenirs plein la valise que je m’envolais pour rentrer à Perpignan. En débarquant sur le tarmac de l’aéroport, je n’apercevais pas mon propriétaire Paul et le paysage ne me paraissait pas le même. Je compris rapidement qu’il y avait erreur. Puis au bout de quelques minutes une dame me prit en charge. C’était Laure l’agent d’accueil de Nice. Elle regarda d’abord mon étiquette, vérifia mon poids, le numéro et les données qui m’avaient été attribuées à Orly. Puis elle s’installa sur son ordinateur pour effectuer des recherches et retrouver à qui j’appartenais et quel vol j’aurai dû prendre. Lorsqu’elle eut toutes les informations et avec toujours autant de calme, elle prit contact avec l’aéroport de Perpignan afin de rassurer Paul qui était certainement aussi inquiet que moi et expliquer qu’il y avait eu une erreur d’aiguillage au niveau des tris, et que j’étais à l’aéroport de Nice. Puis elle fit le nécessaire pour m’enregistrer sur le vol suivant à destination de Perpignan. Après avoir mené son enquête avec rapidité et efficacité, l’agent d’accueil Laure me remit au quai d’enregistrement pour que je puisse enfin partir pour rejoindre Paul mon propriétaire. Cette fois-­‐ci je partais vraiment. Et c’est avec beaucoup d’émotions que je pris mon vol en pensant à Laure qui avait été si gentille et bienveillante avec moi. Finalement, j’avais retrouvé mon propriétaire et le sol catalan. Lorsqu’on ouvrit la soute à bagage, je vis Paul devant moi, il m’attendait avec impatience. Enfin je retrouvais Paul et mon bon vieux Paίs Català.