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Le sommaire 3 LE BILLET DE MICHEL EDITO Ca sent pas bon tout ça ! "Organisateur ou animateur ?" C’est arrivé à tout coureur qui se respecte : avoir envie d’aller au petit coin juste avant un départ ! Evidemment. Et je pourrai vous en raconter de bien bonnes à ce propos… Mais là je ne vous parle du petit pipi que l’on peut faire à l’arrache derrière une voiture, de celui que même les femmes, si tant est qu’elles soient un peu téméraires, peuvent tenter, cachées par des serviteurs zélés… Non, non moi je veux parler de la grosse commission. Celle qui mérite un endroit calme et reculé, à l’abri des regards… Toutes les courses ne sont pas pourvues en effet de « toilettes emportables » et même si c’est le cas, bien souvent, la queue est telle devant la porte, que ça vous stresse encore plus et que vous avez l’impression que vous allez tout lâcher sur place ! C’est la hantise du coureur donc, sûrement dû au petit coup de stress du départ imminent, accéléré sans aucun doute par les quelques foulées de l’échauffement qui débloque tout ça… L’autre jour en tout cas, du côté d’Albi (je préfère rester flou pour éviter les poursuites, ah, ah…), ce petit « souci » me tombe dessus dix minutes chrono avant le départ. J’avais bien ressenti quelques prémices, mais je me suis dit que ce n’était pas le moment. Et comme je sais que bien souvent, une fois la course entamée, avec la vitesse sûrement, ça passe assez vite, enfin pour moi en tout cas, je ne me suis pas affolé. Mais là impossible de partir avec ce poids ! Je commence donc à trottiner un peu plus vite. Tant pis pour l’échauffement du coup qui en prend un coup dans l’aile et qui ressemble plus à un début de compétition… Le désarroi grandit. Pas de chemin, pas de zone verte, pas d’ouverture… Que du bitume, que des maisons. Aïe… Et le temps qui file. Je me dis que je ne peux pas aller bien plus loin, si je ne veux pas rater le départ. Et si je sonnais quelque part ? Les gens du quartier me comprendraient non ? Ils le savent bien qu’il y a une course de toute façon… Ils ne seraient pas surpris. Oui mais, si tout le monde va se satisfaire chez les gens, pour une course à plus de 10000 coureurs, ça ferait bizarre aussi. Et si je créais une émission « J’irai ch… chez vous ! » Non je plaisante bien sûr… Bref je n’y tiens plus. Entre un muret et un poteau. Je me libère. C’était limite. J’ai un peu honte aussi… Heureusement que le dimanche matin, il y a peu de monde dans les rues. Mais je frôle la prison et l’amende. J’imagine les passants qui vont dire « ah ben celui-là, il aurait pu promener son chien ailleurs tout de même !! » Le coureur à pied, c’est bien connu, est « un emmerdeur » non ? Moi je peux aller prendre le départ… mais quelle solution sinon ? Dites moi… Rémy Jégard LE SOMMAIRE Pendant ma déjà (longue) carrière dans le milieu sportif, la question suivante m’a souvent été posée : « est-ce que vous êtes l’organisateur de la manifestation ?? ». Ma réponse, même si je connais souvent les rouages de l’organisation, a été : « non, je n’en suis que l’animateur » ! Il est un fait qu’avant d’être animateur, j’ai aussi été (et suis toujours), organisateur. Dans les années 70, lorsque ma « carrière » a débuté, j’étais le reponsable de l’organisation de quelques courses sur route ou cross, à Labastide-Rouairoux, dans le Tarn, mon pays natal, où nous accueillions traditionnellement quelques centaines de concurrents pour le Semi, en juin, pour le cross en hiver. Jean-Claude Moulin, Jean-Noël Clavère (le Spiridon-Club du Languedoc), se souviennent certainement des belles fêtes que nous organisions pour l’occasion, à la limite de l’Hérault et du Tarn, comme Alex Gonzalez ou Roger Milhau qui étaient traditionnellement invités à notre cross annuel. Puis vint la « grande époque des Foulées Mazamétaines » organisées dans la « capitale » de la mégisserie. J’étais le Président du CO. mais en étais aussi l’animateur. Nous réussissions, malgré nos petits moyens, à réunir sur 15 courses 2 000 concurrents dont quelques un très célèbres comme Saïd Aouita, Radhouane Bouster, Joseph Mahmoud, Dominique Chauvelier, Alex Gonzalez (bien sûr), ou encore Bernard Faure, David Clarke, le britannique, ou Karel Lismont, le belge. Les spectateurs se pressaient par milliers dans les rues de la « capitale » du Sud Tarn, la télé était présente pour un semi-direct et les jeunes qui allaient ensuite se faire un nom, faisaient leurs premières armes sur le macadam. Et là, je pense en tout premier lieu au regretté Jean-Luc Assémat (2h 11’ au marathon), natif du pays, ou encore à Jacky Puech, meilleur cadet et junior à l’époque au plan national, et à Laurent Jalabert qui, avant d’enfourcher son vélo et faire la carrière prestigieuse que l’on connaît, venait courir les Foulées chez lui, à Mazamet. Dans les années 80-90, je cumulais les 2 casquettes, étant toujours l’organisateur des Foulées mais aussi du Cross de St Baudille (aux portes de Mazamet) que certains (beaucoup) n’ont pas oublié… mais aussi l’animateur de mes premières courses sur route à Toulouse pour les 20 Km (qui devint le Semi plus tard) déjà organisé par Régis Cros e t l e To a c , le Marathon avec, à sa tête, un certain Richard Descoux, dans tout le sud de la France avant d’effectuer une « percée » vers la capitale et le nord, du côté des cross internationaux des Mureaux ou encore de Bolbec (la télé assurait alors le direct sur FR3 !!). Lors de ma première incursion sur la Corrida d’Issy-les-Moulineaux que j’ai toujours beaucoup de plaisir à animer aujourd’hui, j’accueillis sur la ligne d’arrivée sur le stade, un vainqueur dont on allait ensuite entendre parler : Haïlé Gebresselassié. Plus question d’organisation mais incursion, pour ne pas dire immersion, dans le milieu du triathlon, un sport fabuleux à commenter... Ce fut l’époque de La Grande Motte ou encore des premiers Championnats de France à Versailles (en 90), à Mur de Barrez, en Aveyron, ou encore à Quimper, à Toulouse ou ailleurs. Ce fut aussi l’époque de mes premiers Ironman (souvent animés en solo) à Embrun (10 fois), à Nice, à Cublize (le Trisapin) ou encore à l’Altriman, du côté des Angles. Et même si j’ai maintenant « réduit la voilure » et donc les distances, je suis toujours animateur labellisé FFTri et ai donc assuré l’animation, avant les Championnats de Ligues des Jeunes à Baraqueville au mois d’août prochain, du Grand Prix de D1 (mais aussi D2, D3) de Duathlon à Rodez au mois de mai dernier (un immense bravo au passage à l’équipe du Tri 12 Rodez qui se pare du titre de Champion de France et monte en Division 1) et du Grand Prix Lyonnaise des Eaux de D1 de Triathlon à Toulouse où j’ai eu la grande joie de retrouver mon ami Pierre Cessio et l’élite mondiale du Triathlon avant les JO de Londres.... (La suite dans le prochain numéro de Running Mag) Michel Hortala Retrouvez toutes les infos, les résultats, les photos de vos courses sur le site de Running Mag : www.runningmag.fr et n’hésitez pas à nous contacter au 0613360887 pour profiter des différentes offres promotionnelles ! L'événement (P. 4 et 5) Petit éclairage particulier ce mois-ci sur le French Festival Endurance d'Antibes. Pourquoi? Parce que son organisateur, Gérard Cain est un homme plein de passion et d'enthousiasme et parce que ce sera sûrement la dernière fois que les 6 jours ser dérouleront vers là-bas... Mais qu'on se rassure, un autre projet est dans les cartons et Gérard ne sera pas démuni. Mais cela se fera donc ailleurs. Affaire à suivre donc... Les courses (P. 6 à 21) Beaucoup, beaucoup de choses à se mettre sous la dent pour ce mois de juin. On est bien sûr retourné du côté de Contes pour les traditionneles foulées et puis aussi au Trail de Valberg qui progesse bien. Mais on s'est rendu aussi à la Colmiane et au Km vertical de Saint-Martin de Véusbie qui devient une vraie station de trail, sans oublier bien sûr la Monta Cala et le Grand Trail des Ecrins.... Bref il y en a pour tous les goûts. Vraiment ! Running Mag PACA-Corse est édité par la société R.P. 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