2ème étude sur Facebook
Transcription
2ème étude sur Facebook
jeudi 22 octobre 2015 Fabien LAURENCEAU Strategy Weekly Stratégiste Actions 01 53 89 57 80 [email protected] Les idées d’investissement de la Stratégie d’Aurel BGC Présentation Facebook : piqûre de rappel La dégradation des fondamentaux des entreprises des médias traditionnels est-elle inexorable ? Cette question, certes pas très originale, s’est rappelée à nous lors d’une présentation de la société FacebookInstagram. Cette présentation n’était pas à destination de la communauté financière, l’audience était composée de clients et de prospects du réseau social. L’intervenant était le responsable des partenariats Sports / Loisirs pour la zone EMEA chez Facebook. A la sortie de cette présentation, axée sur les nouveaux services offerts en termes de communication digitale, notre premier réflexe n’a pas été de se précipiter pour acheter des actions du groupe américain, malgré leur potentiel d’appréciation sans doute considérable. En effet, il est toujours difficile de juger que les perspectives attractives d’une entreprise sont mal intégrées quand sa capitalisation boursière s’approche des 300 Mds de $ et son PE 2015 de 48x. En revanche, nous sommes restés très dubitatifs sur l’avenir des entreprises du secteur des médias traditionnels, à moyen terme, en raison des possibilités infinies en options de ciblage qu’offrent les acteurs comme Facebook aux annonceurs. Cette présentation a été pour nous une piqûre de rappel. Ce n’est pas un scoop, l’équilibre économique des médias classiques a été complètement bousculé avec l’émergence de nouveaux acteurs. Les consonnes de l’acronyme GAFA représentent les principaux responsables de la hausse des dépenses publicitaires dans le digital et de la baisse sur les autres supports, par ricochet. Tout ceci est bien connu et a été largement commenté par les spécialistes du secteur. En revanche, ces difficultés semblent être insuffisamment reflétées dans les parcours boursiers des différents acteurs des médias traditionnels. Pourquoi les titres d’entreprises subissant un recul de leurs chiffres d’affaires et de leurs marges depuis plusieurs années, affichent encore des valorisations avec primes substantielles par rapport à d’autres secteurs, aux perspectives plus attractives ? Très concrètement, comment parvenir à justifier la valorisation des titres TF1 et M6, par exemple, alors que leur PE moyen estimé par le consensus Bloomberg est supérieur à 20x en 2015 et supérieur à 18x en 2016 ? Des multiples de belles valeurs de croissance. Ces groupes ont pu sembler être des actifs stratégiques et peuvent donner l’illusion de se réinventer pour remettre en cause un probable duopole des géants américains sur le marché des dépenses publicitaires digitales, mais leur déclin est visible trimestre après trimestre et nous semble assez inévitable. Google a le web, Facebook son application et Apple l'iPhone. Si les géants d’internet essaient d’attirer le maximum d’individus, en améliorant « l’expérience utilisateur », c’est évidemment pour améliorer la monétisation. Google est largement leader sur le marché de la publicité web avec ses services DFP et AdX, mais sa suprématie est actuellement remise en cause par la migration des internautes du web au mobile. Ainsi, dans la course vers les mobinautes, Apple pourrait devenir l’acteur le mieux positionné. Le fabricant de l’iPhone prend déjà un malin plaisir à détourner ses utilisateurs de Google, en les dirigeant vers les applications ou en autorisant les fameux bloqueurs de pubs, sauf sur ses propres communications et celles de ses clients, bien entendu. Ainsi, la firme à la pomme profite du changement relativement récent des comportements et peut facilement récupérer l’argent de la pub avec son système très fermé. Dans le duel qui oppose Google à Apple, Facebook ne devrait pas subir de dommages collatéraux. En effet, le réseau social a réussi sa transition vers le mobile, alors qu’elle était la principale source d’incertitudes lors de son introduction en bourse en mai 2012. En outre, il n’est pas concerné par les bloqueurs de publicité puisqu’il opère uniquement via son application. Finalement, sur le marché de la publicité, le groupe Facebook-Instagram-WhatApp nous semble très bien armé pour capter une grosse part du gâteau, en raison de son nombre d’abonnés et de ses options de ciblage. Pour rappel, quelques chiffres publiés par Facebook au mois de juillet 2015 : Source : Facebook, juillet 2015 2 Ces chiffres sont impressionnants alors que les possibilités offertes par le réseau social dans le ciblage publicitaire ne semblent pas encore développées à grande échelle. Le groupe a insisté dans sa présentation sur son développement vers plus de vidéos, il grignote de l’audience à YouTube (Facebook affiche 33% des visionnages de vidéos sur le web, contre 24% l’année dernière et contre 56% pour YouTube). Il a également dévoilé ses ambitions sur les évènements « live ». Mais sur les performances de ses options de ciblage, deux exemples nous ont semblé particulièrement convaincants : 1) Une marque de rasoir, représentée par une star du football, s’est adressée uniquement aux utilisateurs masculins de Facebook, qui avaient l’âge de se raser et qui avaient déjà « liké » la page de cette même star. En outre, un suivi précis du comportement et des achats de ces utilisateurs a été réalisé en aval. 2) une marque de glace a adapté ses pubs sur Facebook selon la météo de la localisation de l’utilisateur. Ainsi, s’il pleuvait chez lui, le film publicitaire communiquait sur le plaisir de manger une bonne glace, sous la pluie… Difficile d’offrir un ciblage de meilleure qualité. La logique de personnalisation de la publicité sera poussée de plus en plus loin, et devrait doper les retours sur les investissements publicitaires des annonceurs. A l’opposé, cela devrait indubitablement extérioriser la faiblesse des espaces publicitaires offerts par les médias traditionnels en termes de ciblage et d’analyse des données. Actuellement, Facebook est le réseau social le plus dense. Son patron, Mark Zuckerberg, a revendiqué cette année plus de membres que la population de la Chine tout entière. Mais le secteur de la Technologie est familier des disruptions industrielles. Dans quelques années, d’autres réseaux pourraient très bien avoir les grâces des principaux influenceurs, les 15-25 ans. En revanche, ces évolutions ne signifieraient pas pour autant que les acteurs traditionnels seraient de retour sur le devant de la scène. Quelles répercutions pour le secteur des médias ? Ci-dessous, les différentes composantes du secteur de l’Euro Stoxx médias. Comme précisé en introduction, certaines valeurs, notamment du segment Broadcasting, nous semblent bénéficier de valorisations trop généreuses compte tenu du chamboulement de leur business model. Elles ont certainement profité de leur exposition élevée à l’Europe, positionnement recherché dans le contexte actuel des marchés. Mais à plus long terme, nous aurions beaucoup de mal à justifier de telles primes, par rapport à l’indice Euro Stoxx Médias, et même par rapport à l’indice Euro Stoxx Large. 20/10/2015 Capi. Boursière Perf. YTD Marge EBIT 15 EV/EBIT 15 EV/EBIT 16 PE 15 PE 16 TF1 Mediaset ProSiebenSat.1 RTL Group Mediaset Espana Broadcasting 2 727 5 150 9 888 11 715 3 833 6 663 8.9% 31.7% 32.8% -2.0% 1.4% 14.6% 8.0% 8.5% 24.5% 19.2% 21.7% 16.4% 12.2 x 20.1 x 15.2 x 11.0 x 16.8 x 15.1 x 10.4 x 12.8 x 13.6 x 10.4 x 13.1 x 12.1 x 23.0 x 62.7 x 20.6 x 16.1 x 21.5 x 28.8 x 19.7 x 31.1 x 18.3 x 15.4 x 17.0 x 20.3 x Publicis Agences de pub 14 292 14 292 6.9% 6.9% 15.2% 15.2% 11.2 x 11.2 x 9.7 x 9.7 x 14.8 x 14.8 x 13.4 x 13.4 x Lagardere RELX Wolters Kluw er Publishing 3 316 14 682 8 494 8 831 19.7% 17.2% 17.6% 18.2% 5.3% 29.6% 19.2% 18.1% 12.1 x 15.8 x 13.5 x 13.8 x 11.4 x 14.9 x 12.5 x 12.9 x 14.4 x 18.3 x 16.0 x 16.2 x 13.4 x 16.9 x 14.9 x 15.1 x 9 764 6 981 8 373 -3.4% 14.8% 5.7% 45.7% 45.2% 45.4% 17.0 x 16.0 x 16.5 x 16.1 x 15.2 x 15.6 x 20.9 x 19.8 x 20.4 x 18.4 x 19.0 x 18.7 x 7 576 29 286 10 446 2 201 18 621 25.0% 3.8% 5.0% 40.3% 3.8% 11.4% 10.2% 23.9% 11.5% 15.4% 22.2 x 19.1 x 19.0 x 19.3 x 6.7 x 18.7 x 7.3 x 15.1 x 30.9 x 40.7 x 36.0 x 9.5 x 25.7 x 26.7 x 36.9 x 31.2 x 11.0 x 17.4 x 10.8% 21.8 x 19.4 x 6.9% 15.7 x 14.2 x SES Eutelsat Satellites Jcdecaux Vivendi Kabel Deutschland Technicolor Numericable-SFR EuroStoxx Médias EuroStoxx Source : Factset, Aurel BGC 3 Prudence sur les chaînes de télévision Si Facebook est une grosse épine dans le pied de nombreux groupes de médias traditionnels, ce n’est pas la seule. Leurs revenus publicitaires avaient ralenti avant l’accélération de la monétisation de la communauté du réseau social. Le secteur est installé dans un cycle négatif. Si la stabilisation de l’audience des chaînes de télévision et l’amélioration de leurs recettes publicitaires sont possibles pendant quelques trimestres, elles n’empêcheront pas le renforcement de la concurrence. D’autant plus que le temps passé devant la télé a baissé dans plusieurs grands pays occidentaux, en particulier chez les jeunes (- 28 minutes aux Etats-Unis pour les 16-24 ans, sur un an glissant, selon Eurodata TV). En France, les chaines de la TNT fragmentent les audiences, et les nouveaux acteurs tels que Netflix et BeIN poursuivent leur développement. La croissance Top line des groupes de télévision semble donc très contrainte, alors que leurs coûts subissent des pressions inflationnistes, à l’image de l’envolée des coûts de retransmission des matchs de football. En outre, les GAFA seront à terme des acheteurs potentiels de contenu, avec une force de frappe certainement dissuasive. Par ailleurs, les valorisations des chaînes de télévision nous semblent de plus en plus décalées par rapport à leurs perspectives dégradées. En effet, s’il est possible qu’un groupe de télévision comme TF1 parvienne à améliorer à court terme sa marge opérationnelle en raison de son levier opérationnel élevé, il sera très difficile de se convaincre d’une quelconque récurrence. Les investisseurs optimistes sur ce titre le sont souvent en raison de catalyseurs « défensifs », comme des ventes d’actifs ou des stabilisations temporaires de l’audience. En outre, l’aspect spéculatif est inexistant dans ce secteur très réglementé, il existe une impossibilité législative d’OPA sur ces groupes en France. Le groupe TF1 nous sert d’exemple dans ce Strategy Weekly car deux faits le concernant nous semblent très symptomatiques. D’une part, la première chaîne française a lancé début septembre son incubateur de start-up « médias ». Les start-up sélectionnées auront la lourde tâche de réfléchir pendant 12 mois au thème « les nouveaux produits et services de TF1 » pour amener une « vraie valeur ajoutée » au groupe et accroître sa présence dans le numérique. Mieux vaut tard que jamais, mais cela nous semble être un terrible aveu de faiblesse de mobiliser des start-ups pour réfléchir à sa stratégie « core business ». D’autre part, le patron de Facebook France depuis 2013 avait dû sentir le vent tourné. Laurent Solly était, avant de rejoindre le réseau social, le bras droit de Nonce Paolini chez TF1… Des raisons d’être optimistes pour les agences de publicité Le segment de la publicité digitale est le seul véritablement en croissance. Dans ce domaine, les groupes de communication sont en passe d’avoir assuré leur transition, ils se sont digitalisés à temps et ont racheté les agences de taille moyenne spécialisées dans le digital. Ils parviennent donc à accompagner leurs annonceurs quel que soit le support choisi. La hausse de la consommation de vidéos sur les réseaux sociaux et le besoin croissant de personnalisation des publicités sont clairement des leviers de croissance. Acteur symbolique de l’investissement vers le numérique, le groupe Publicis a réalisé au premier semestre de cette année, 50,9% de ses revenus dans le digital, contre 40,6% un an auparavant. En outre, la croissance organique de cette activité s’est affichée à +5% sur un an glissant. Néanmoins, le groupe Publicis se valorise avec une décote substantielle sur le groupe TF1 (toujours par exemple…), en multiples EV/EBIT et PE 2015 et 2016, malgré ses perspectives, une capacité d’adaptation remarquable, une croissance organique positive et des marges nettement plus élevées. 4 Source : Publicis, résultats semestriels, juillet 2015 Conclusion L’objectif de ce Strategy Weekly n’était pas de recommander des positions vendeuses, à court terme, sur les titres des médias traditionnels. Mais de rappeler que des changements structurels agitent le secteur, alors que les valorisations restent peu attractives. Les groupes Facebook, TF1 et Publicis nous ont servi d’exemples. Néanmoins, si nous devions mettre en place un long/short entre les deux valeurs françaises, dans une optique à moyen terme, le sens choisi serait évidemment Long Publicis / Short TF1. Il nous semble que les agences de publicité ont été beaucoup plus réactives pour s’adapter à la révolution digitale. Les chaînes de télévision étaient en position dominante en termes de recettes publicitaires, maintenant elles subissent et ne proposent que des évolutions mineures. 5 Stratégie actions européennes – performances Pays Performances sur 1 mois glissant* PSI 20 FTSE 100 AEX IBEX 35 DAX Euro Stoxx 50 Euro Stoxx CAC 40 FTSE MIB Stoxx 600 Athens SE BEL 20-0.6% -0.7% OMX 30 4.1% 3.9% 3.9% 3.1% 2.9% 2.7% 2.4% 2.4% 1.9% 1.3% 0.8% -1.0% 0.0% 1.0% 2.0% 3.0% 4.0% 5.0% Styles Performances sur 1 mois glissant* Stoxx Value Commodities Stoxx Growth Financières Cycliques Internationales Défensives Domestiques Stoxx Europe Large 200 Stoxx 600 Stoxx Europe Mid 200 Défensives Internationales Stoxx Europe Small 200 Cycliques Domestiques 5.6% 5.4% 3.3% 2.0% 1.8% 1.7% 1.4% 1.3% 1.2% 1.1% 0.8% 0.6% 0.0% 1.0% 2.0% 3.0% 4.0% 5.0% 6.0% Secteurs Stoxx 600 Performances sur 1 mois glissant* Pétrole & Gaz Technologie Utilities Biens de Conso. Assurance Immobilier Alimen. & Boissons Distribution Auto & Pièces Ressources de Base Stoxx 600 Services Financiers Médias Banques B&S Industriels Voyages & Loisirs -0.2% Chimie -1.9% Construction & Mat. -2.6% Télécoms Santé -4.5% -6.0% -4.0% -2.0% 9.4% 7.0% 6.1% 4.8% 3.1% 3.0% 3.0% 2.6% 1.7% 1.5% 1.3% 1.3% 1.0% 0.4% 0.3% 0.2% 0.0% 2.0% 4.0% 6.0% 8.0% 10.0% 12.0% * Cours de clôture du 21 octobre 2015 6 L’ÉQUIPE DE LA RECHERCHE ÉCONOMIQUE ET STRATÉGIQUE Christian PARISOT Chef Économiste Jean-Louis MOURIER Économiste Fabien LAURENCEAU Stratégiste Actions Tangi LE LIBOUX Stratégiste Thomas Bavoil Analyste Technique 01 53 89 53 74 01 53 89 73 20 01 53 89 57 80 01 53 89 47 60 01 53 89 73 21 PHILOSOPHIE DU STRATEGY WEEKLY L’objectif de cette publication hebdomadaire est de porter à la connaissance des clients d’Aurel BGC les idées d’investissement de la Stratégie d’Aurel BGC. Notre recherche en Stratégie se base sur une approche « top-down », ainsi nous ne précisons pas la méthode utilisée pour évaluer un instrument financier, ni ne fixons d'objectif de cours. La Stratégie d’Aurel-BGC n’a pas recours à des méthodes de valorisation telles que des DCF ou des Sommes des Parties et n’utilise pas de recommandation telle que « acheter », « vendre » ou « conserver ». Nous utilisons uniquement les termes « positif », « négatif » ou « neutre » pour donner notre opinion sur un instrument financier. La Stratégie d’Aurel BGC se fixe comme objectif d’apporter aux clients de la valeur ajoutée, de susciter des idées d’investissement et de nourrir la réflexion. La décision d’investissement étant entièrement du ressort du client, nous n’avons pas vocation à communiquer sur une fréquence de mise à jour de nos recommandations. De même, nous ne précisons pas la date à laquelle la recommandation d'investissement a été diffusée pour la première fois. DISCLAIMER Banque d’affaires Contrat de liquidité Liens corporate Trading / participation pour compte propre Communication préalable à l’émetteur Autres sources de conflits d’intérêts non non non non Non non Ce document d’information s’adresse exclusivement à une clientèle de professionnels, de contreparties éligibles et d’investisseurs qualifiés. Bien que les informations exposées dans ce document proviennent de sources considérées comme dignes de foi, Aurel BGC et ses filiales n’en garantissent ni l’exactitude, ni l’exhaustivité, ni la fiabilité. Les opinions et appréciations peuvent être modifiées ou abandonnées sans avis préalable. Aurel BGC n’est pas dans l’obligation de mettre à jour les informations contenues dans ce document. Les prix des instruments financiers côtés sur un marché réglementé indiqués dans ce document sont, sauf mention contraire, les prix à la clôture du marché. Sur les marchés de gré à gré, les prix sont, sauf mention contraire, les plus récents et cohérents constatés par Aurel BGC (Bloomberg, Reuters ou transaction réalisée par Aurel BGC). Les calculs et évaluations présentés ont pour but de servir de base à nos discussions. Vous vous engagez à effectuer de façon indépendante votre propre évaluation de l’opportunité et de l’adaptation à vos besoins des opérations proposées, notamment en ce qui concerne les aspects juridiques, fiscaux et comptables. En outre, cette analyse ne peut être considérée comme une offre ou une sollicitation de souscription, d’achat, de vente ou de prêt de valeurs mobilières ou autres instruments financiers et n’a pas vocation à servir de base à un quelconque contrat. Aurel BGC et ses filiales ou les personnes qui y sont associées peuvent avoir une position acheteuse ou vendeuse sur des valeurs mobilières ou autres instruments financiers auxquels il est fait référence ici. Aurel-BGC dispose et gère des procédures de « barrières à l’information » pour prévenir et éviter les conflits d’intérêts eu égard aux recommandations d’investissement. Ces procédures peuvent être détaillées sur demande auprès du Responsable de la conformité des services d’investissement. La responsabilité d’Aurel-BGC et de ses filiales ne saurait être engagée, directement ou indirectement, en cas d’erreur ou omission de leur part ou en cas d’investissement inopportun de la vôtre. Ce document étant la propriété d’Aurel BGC et/ou d’une de ses filiales, toute reproduction même partielle ou divulgation à des tiers est interdite sans l’autorisation préalable d’Aurel BGC. Ce document ne peut pas être diffusé en dehors de l’Union Européenne. Ce document ne peut être distribué dans cette forme à quiconque aux Etats-Unis. BGC Financial L.P., société de droit américain du groupe BGC Partners assure la distribution de la recherche d’Aurel BGC auprès des « major US institutional investors ». Aurel BGC, filiale du groupe BGC Partners, est une entreprise d’investissement réglementé par l’Autorité de Contrôle prudentiel et de Résolution et l’Autorité des Marchés Financiers. Copyright © Aurel BGC, 2015, Tous droits réservés. 7