L`ÉCHO DU SDIS25
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L’ÉCHO DU SDIS25 #41 AVRIL-MAI-JUIN 2015 L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS VIE DU SDIS Le Conseil d’administration du SDIS partiellement renouvelé PAGES 6-7 LE DOSSIER La protection sociale au SDIS 25 PAGES 8-9 PORTRAIT Les médaillés de la sécurité intérieure PAGE 10 L’OPÉRATIONNEL L’organisation du commandement PAGE 3 télécharger gratuitement l’application flashcode sur votre mobile WWW.SDIS25.FR VIDÉO DE L’INTERVENTION DE L’ÉTABLISSEMENT SUPERFOS EN 1995 PAGE 5 EDITORIAL C est avec un réel plaisir que je m’exprime pour la première fois dans votre périodique, ou plutôt, notre périodique, « l’Echo du SDIS 25 »… J’ai en effet décidé, dès mon élection comme Présidente du Département et comme le prévoit la loi, d’assurer personnellement la présidence du conseil d’administration du SDIS. Mes précédentes fonctions de maire, présidente de l’association des maires du Doubs, conseillère départementale et administrateur au SDIS m’ont permis d’apprécier la qualité et la compétence des femmes et des hommes qui permettent, au quotidien, la distribution des secours sur notre territoire. J’aimerais d’ailleurs souligner l’engagement d’exception qu’implique votre belle mission. J’attache une importance particulière à l’équité d’accès aux services publics de tous les habitants du Doubs. Pour celui que constitue le SDIS, cela implique un maillage territorial dense de ses centres de secours, une réalité aujourd’hui que je m’appliquerai à préserver. J’ai toute confiance dans votre professionnalisme, que vous soyez sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels et personnels administratifs et techniques pour porter ce projet commun : offrir un service de secours et d’urgence performant sur l’ensemble du département. Je m’investirai pleinement dans cette tâche qui m’est confiée pour six ans par le Conseil départemental. Vous pouvez compter sur mon engagement total à vos côtés. ■ JOURNÉE NATIONALE DES SAPEURS-POMPIERS 20 JUIN 2015 - PONTARLIER André Charmoillaux, médaille de bronze pour acte de courage et dévouement Sergent-chef Arnault Dutrieux, médaille de bronze pour acte de courage et dévouement 51G Adjudant-chef Olivier Dudo, lettre de félicitations Caporal Mickaël Thiébaud, médaille de bronze pour acte de courage et dévouement 2 Sapeur Jean-Philippe Da Costa, médaille de bronze pour acte de courage et dévouement Christine Bouquin Présidente du Conseil départemental du Doubs Présidente du Conseil d’administration du SDIS du Doubs LEXIQUE ARI : appareil respiratoire isolant CASDIS : conseil d’administration du SDIS CDG : chef de groupe CEEP : cellule eau émulseur poudre CIS : centre d’incendie et de secours CPI : centre de première intervention CS : centre de secours CSP : centre de secours principal CTA-CODIS : centre de traitement des alertes – centre opérationnel départemental d’incendie et de secours ENSOSP : école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers JSP : jeunes sapeurs-pompiers EPA : échelle pivotante automatique FDF : feux de forêt FMPA : formation de maintien et de perfectionnement des acquis FPT : fourgon pompe-tonne GOC : gestion opérationnelle de commandement (5 niveaux de formation, de GOC 1 à GOC 5) GIFF : groupe d’intervention feux de forêt OAD : officier d’astreinte départementale RAD : risque radiologique (équipe spécialisée) RO : règlement opérationnel SAMU : service d’aide médicale urgente SPP : sapeur-pompier professionnel SPV : sapeur-pompier volontaire SSSM : service de santé et de secours médical UDSP 25 : Union départementale des sapeurs-pompiers du Doubs VPC : véhicule poste de commandement VSAV : véhicule de secours et d’assistance aux victimes VTU : véhicule tous usages « L’écho du SDIS 25 » Publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière 25042 BESANCON CEDEX • Directrice de la publication : Christine BOUQUIN • Rédacteur en chef : Colonel René CELLIER • Comité éditorial : F. Bringout, P. Colard, M. Crépiat, O. Deschampt-Monot, C. Fournerot, M. Guichard, E. Honor, M. Jehlen, R. Jeser, I.Kleinhans, FX. Lagré, N. Meyer, T. Millet, L. Touraisin • Ont participé à ce numéro : G. Fischesser, S. Freidig, W. Jouve, D. Marion, B. Normand, M. Raillard, J. Viou (sdis39) • Crédit photos : PE. André, F. Bringout, P. Claudet, A. Fusis, JF. Grimm, C. Hérard, JS. Koerber, G. Royer, Conseil départemental du Doubs, Sdis 25 • Conception-impression-routage : IME by Estimprim – 3 rue de l’Industrie – 25110 BAUME-LES-DAMES • Dépôt légal juillet 2015 • Tirage à 4100 exemplaires Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS : [email protected], tél. 03 81 85 37 10. L’OPERATIONNEL ■ L’ORGANISATION DU COMMANDEMENT CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS DE L’ARTICLE R 1424-43 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (CGCT), LE RÈGLEMENT OPÉRATIONNEL (RO) DES SERVICES D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS ARRÊTE LES MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE DE LA CHAÎNE DE COMMANDEMENT. Placée sous l’autorité du directeur d’astreinte, elle a pour finalité d’assurer, de manière continue et sur l’intégralité du territoire départemental, tous les échelons de commandement nécessaires à la conduite des opérations de secours et à leur montée en puissance. A cet effet, le territoire départemental fait l’objet d’un découpage sectoriel, en cohérence avec les différents niveaux : ■ l’échelon CHEF D’AGRÈS est assuré au niveau de chaque centre d’incendie et de secours (CIS) par un sous-officier en garde qui assure le commandement d’un engin ; ■ l’échelon CHEF DE GROUPE est assuré au niveau d’un secteur opéra- tionnel couvrant un ou plusieurs CIS par un lieutenant qualifié GOC 3, qui assure le commandement d’un groupe d’intervention constitué de 2 à 4 engins. Le département est défendu par 14 secteurs chefs de groupe, répartis dans les trois groupements territoriaux ; ■ l’échelon CHEF DE COLONNE est assuré au niveau de chaque groupement territorial par un capitaine ou un commandant en astreinte, qualifié GOC 4, qui assure le commandement d’une colonne constituée de 2 à 4 groupes ; ■ l’échelon CHEF DE SITE est assuré au niveau départemental par un officier supérieur en astreinte, qualifié GOC 5, qui assure le commandement d’opérations de secours constituée de plus d’une colonne, sans limite de dimension. La chaîne de commandement est coordonnée par l’adjoint au chef de salle CTA-CODIS sous le contrôle de l’officier chef de salle CTA-CODIS. ■ ■ LE CHEF DE GROUPE SPV D epuis la publication du RO 25 le 28 avril 2009, un effort particulier a été porté sur la formation des chefs de groupe sapeurs-pompiers volontaires (CDG-SPV). Dans un premier temps, une formation d’harmonisation des pratiques a permis à tous les CDG-SPV de mettre à jour leurs connaissances et de s’inscrire dans une méthode et des techniques de commandement harmonisées au niveau départemental, et en cohérence avec la doctrine enseignée par l’ENSOSP*. Cette première étape s’est terminée courant 2013 pour céder la place à la formation de maintien et de perfectionnement des acquis des chefs de groupe (FMPA CDG). Aujourd’hui tous les lieutenants qui accèdent à l’emploi de chef de groupe sont titulaires du module de formation GOC 3 délivré par l’ENSOSP. Une fois intégrés à la chaîne de commandement, ils suivent la FMPA CDG annuelle organisée par les états-majors de groupement territoriaux, sur la base d’un programme élaboré et validé par le groupe de travail départemental GOC. Constitué d’une journée consacrée à l’enseignement théorique et tactique et d’une demie-journée réservée à des exemples pratiques sur le terrain, le contenu et les thèmes sont réajustés chaque année par le groupe GOC, avec un thème général choisi en fonction de l’activité et des besoins remontés du terrain. C’est sur ce principe que le programme de la FMPA 2015 a été arrêté et validé par le directeur, avec pour thème général «les incendies d’exploitations agricoles et leurs conséquences». ■ PROGRAMME FMPA 2015 ■ Session théorique et tactique (8 heures) : la prise en compte du risque agricole ■ Thèmes pratiques sur la base de mise en situation : 1/ Surchauffe de fourrage 2/ Feu de bâtiment agricole 3/ Feu de stabulation, avec effondrement de toiture 4/ Feu de hangar agricole avec présence de produits phytosanitaires 5/ Incendie de bâtiment agricole 3 L’OPERATIONNEL ■ CONTAMINATION RADIOACTIVE À CHARQUEMONT LE DÉPARTEMENT DU DOUBS EST LE BERCEAU DE L’INDUSTRIE HORLOGÈRE FRANÇAISE. ■ TRAGIQUE INTOXICATION AU MONOXYDE DE CARBONE EN CETTE FIN DE MOIS DE MAI, LE CIRCUIT DE VILLARS-SOUS-ECOT EST EN EFFERVESCENCE. LE TERRAIN S’APPRÊTE EN EFFET À ACCUEILLIR UNE MANCHE DE COUPE DU MONDE DE MOTOCROSS ET DE NOMBREUSES ÉQUIPES AFFLUENT. C ’est dans ce contexte que le jeudi 28 mai au matin, le CTA du Doubs reçoit une demande de secours pour une intoxication au monoxyde de carbone sur le paddock* sans plus de précisions. A leur arrivée, les premiers intervenants sont confrontés à une situation dramatique. Trois membres d’une écurie motocycliste gisent inconscients dans les couchettes d’une remorque de poids-lourd. Ils ont été intoxiqués dans leur sommeil par un groupe électrogène défaillant. Le premier message du chef de groupe Montbéliard permet une montée en puissance rapide des moyens de secours médicaux et sapeurs-pompiers. CAISSON HYPERBARE L’état d’urgence absolue des 3 victimes nécessite une prise en charge en caisson hyperbare dans les plus brefs délais. Les centres hospitaliers pouvant traiter ces pathologies étant éloignés, il est décidé d’un transport par hélicoptère. Une zone suffisamment vaste pour permettre l’atterrissage de 3 hélicoptères est mise en place. C’est ainsi que Héli25, Héli68 et un hélicoptère de la REGA (garde aérienne suisse de sauvetage) procèdent simultanément à l’évacuation médicalisée des victimes sur les hôpitaux de Genève, Lyon et Strasbourg. ■ *Paddock : enceinte réservée aux équipes dans laquelle on parque les véhicules de course et de soutien. 4 C omme dans bien d’autres domaines, celui de la montre a connu de nombreuses évolutions techniques pour arriver aux bijoux (de technologie) qui ornent aujourd’hui nos poignets. Ainsi, à partir des années 1930 les industriels ont utilisé les propriétés luminescentes d’un élément radioactif pour rendre nos montres aussi lisibles en plein jour que la nuit. Ce n’est qu’en 2002 que l’utilisation de la radioactivité pour ses propriétés luminescentes sera interdite dans l’industrie horlogère. De nos jours deux anciens sites industriels ayant employé ces éléments sont en cours de réhabilitation. C’est dans ce cadre que l’équipe spécialisée en risque radiologique est intervenue le 2 juin 2015 vers 17h dans l’usine désaffectée B.H. Cadrans de Charquemont. Il s’agissait de prendre en charge trois ouvriers potentiellement contaminés par des poussières radioactives lors d’opérations de dépollution. MAINS CONTAMINÉES A l’arrivée des intervenants, la situation semble stabilisée. Les victimes sont prises en charge par les personnels d’une autre entreprise travaillant sur le site, compétents, eux, en radioprotection. La contamination radiologique est détectée sur les mains des victimes et les premiers gestes de secours sont engagés : déshabillage, mise de gants, isolement des trois ouvriers. Ne reste plus qu’à trouver un établissement d’accueil pour y pratiquer une douche de décontamination, un prélèvement sanguin et une surveillance radiologique. Une relation interservices équipe RAD/SAMU/CTA-CODIS/IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) a été nécessaire pour autoriser le transport et mettre en alerte le service hospitalier d’accueil. Vers 20h, le service de médecine nucléaire du CHRU de Besançon est ciblé pour accueillir les trois victimes. Le temps du transit, les agents du CHRU aménagent l’aire d’accueil et le service de médecine nucléaire par la mise en place de protections plastiques et la préparation d’un circuit de décontamination. COMPLÉMENTARITÉ EFFICACE Grâce à la connaissance mutuelles des différents partenaires et des procédures à appliquer, trois heures auront suffit pour prendre en charge et décontaminer les ouvriers, permettant ainsi leur suivi hospitalier dans le service approprié. Le 3 juin, les victimes sont conduites en région parisienne afin d’y subir un examen médical approfondi au moyen d’un matériel spécialisé, l’anthropogammamètre, capable de déceler la radioactivité présente dans le corps humain. S’il le fallait, cette intervention démontre que le risque radioactif est ainsi présent dans notre département. Si par hasard vous venez à le croiser lors de vos interventions, sachez que des personnels sont spécialement formés pour y répondre et vous conseiller. ■ L’OPERATIONNEL ■ IL Y A 20 ANS … MONSTRUEUX INCENDIE DE L’ÉTABLISSEMENT INDUSTRIEL SUPERFOS EMBALLAGE L e 16 mai 1995, à compter de 7h42, le standard opérationnel du CSP Besançon reçoit plus de 300 appels téléphoniques pour signaler un important feu d’usine dans le quartier des Prés-de-Vaux. Immédiatement 3 FPT, 1 EPA, 1 VSAV et l’officier de garde du CSP prennent le départ. A 7h54 un message d’ambiance plante le décor : « Important feu d’usine, 5 grosses lances en cours d’établissement, demande renfort de 2 FPT et une CEEP ». Soumis à déclaration, cet établissement industriel abrite d’importantes quantités de polypropylène, de solvants, de bouteilles de gaz et 2 transformateur au pyralène. Les renforts affluent de tout le département, une centaine de sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre pour circonscrire l’incendie. 2 lances canon, 13 grosses lances et 7 petites lances, soit un besoin hydraulique de plus de 10 000 litres d’eau à la minute, répartis en 4 secteurs géographiques, sont nécessaires aux sapeurs-pompiers pour se rendre maîtres du feu. Les 25 000 m² répartis sur 2 niveaux sont totalement sinistrés et 180 personnes sont au chômage technique. ■ VIDÉO DE L’INCENDIE Le panache de fumée est visible à plusieurs kilomètres ■ M ANŒUVRE INTERDÉPARTEMENTALE FEUX DE FORÊT Le samedi 30 mai 2015, les sapeurs-pompiers spécialisés « Feux-deforêts » du Doubs et du Jura se sont retrouvés au CS Arc-et-Senans pour manœuvrer ensemble. A cette occasion, 2 groupes d’intervention feux de forêts (GIFF) mixtes ont été constitués par 44 sapeurs-pompiers. Le matin a été consacré à des manœuvres sur les communes autour d’Arc-et-Senans. Elles ont permis aux intervenants de revoir les établissements de tuyaux propres aux feux de végétation et au travail en GIFF. L’après-midi, les deux groupes ont procédé à une défense d’habitation et d’exploitation agricole ainsi qu’à l’établissement d’une ligne d’appui. Cette manœuvre, instituée depuis plusieurs années, prépare la constitution d’un éventuel GIFF mixte dans le cadre des colonnes de renfort feux-de-forêts. Les sapeurs-pompiers des deux départements se rencontrent ainsi en amont et peuvent homogénéiser leurs techniques. Tous étaient satisfaits de cette journée de travail en commun. ■ 5 VIE DU SDIS ■ UNE NOUVELLE PRÉSIDENTE ET DE NOUVEAUX ADMINISTRATEURS : LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU SDIS PARTIELLEMENT RENOUVELÉ LES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES DU MOIS DE MARS 2015 ONT ENTRAINÉ LE RENOUVELLEMENT DES REPRÉSENTANTS DU DÉPARTEMENT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU SDIS (CASDIS). DE MÊME, MADAME CHRISTINE BOUQUIN, ÉLUE PRÉSIDENTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL LE 2 AVRIL DERNIER, EST DEVENUE PRÉSIDENTE DU CASDIS. Le nouveau Conseil départemental s’est réuni le 27 avril pour désigner ses 26 représentants au Conseil d’administration du SDIS (13 titulaires et 13 suppléants). Ils ont ainsi rejoint les représentants des communes et des établissements publics de coopération intercommunale élus, quant à eux, au printemps 2014 après les élections municipales, pour former le nouveau Conseil d’administration du SDIS. La séance d’installation de la nouvelle assemblée s’est tenue le 21 mai. Les différents tours de votes ont permis de constituer le bureau et déterminer la composition des différentes instances du SDIS. Le Conseil d’administration est ainsi constitué jusqu’au prochain renouvellement, prévu en 2020. 4e rang : lcl Jeser, P. Maréchal, JL. Guyon, F. Taillard, C. Dallavalle, J. Tyrode, A. Poulin, G. Leroy, col Lagré, ltn Maurice, ltn Mauffroy 3e rang : P. Gautier, A. Loriguet, P. Gonon 2e rang : C. Cuinet, J. Cuenot-Stalder 1er rang : col Cellier, C. Bouquin, I. Epaillard, L. Fagaut, C. Pourny 6 LE BUREAU Le bureau du CASDIS est composé du président, des 3 vice-présidents et d’un 5ème membre. ■ Présidente Christine BOUQUIN ■ 1er vice-président Alain LORIGUET ■ 2ème vice-président Philippe MARECHAL ■ 3ème vice-président ■ Membre Fabrice TAILLARD supplémentaire Claude DALLAVALLE LE CONSEIL D’ADMINISTRATION AU 21 MAI 2015 ■ REPRÉSENTANTS DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL MEMBRES TITULAIRES • Christine BOUQUIN • Alain LORIGUET • Philippe GONON • Florence ROGEBOZ • Jacqueline CUENOT-STALDER • Thierry VERNIER • Ludovic FAGAUT • Philippe ALPY • Jean-Luc GUYON • Catherine CUINET • Claude DALLAVALLE • Martine VOIDEY • Géraldine LEROY MEMBRES SUPPLÉANTS • Béatrix LOIZON • Sylvie LE HIR • Michèle LE TOUBLON • Pierre SIMON • Françoise BRANGET • Virginie CHAVEY • Odile FAIVRE-PETITJEAN • Marie-Laure DALPHIN • Denis LEROUX • Serge CAGNON • Noël GAUTHIER • Claude JEANNEROT • Frédéric BARBIER ■ REPRÉSENTANTS DES MAIRES ET ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE MEMBRES TITULAIRES • Christophe LIME Communauté d’agglomération du Grand Besançon • Alain BLESSEMAILLE Communauté d’agglomération du Grand Besançon • Philippe GAUTIER Pays de Montbéliard Agglomération • Joseph TYRODE Pays de Montbéliard Agglomération • Christian POURNY Communauté de communes du Larmont MEMBRES SUPPLÉANTS • Anthony POULIN Communauté d’agglomération du Grand Besançon • Yoran DELARUE Communauté d’agglomération du Grand Besançon • Fabrice TAILLARD Communauté d’agglomération du Grand Besançon • Jean ANDRE Pays de Montbéliard Agglomération • Henry-Francis DUFOUR Pays de Montbéliard Agglomération • Jean-Marie BINETRUY Communauté de communes du Val de Morteau ■ REPRÉSENTANTS DES COMMUNES NON MEMBRES DES EPCI COMPÉTENTS EN MATIÈRE DE SECOURS ET DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE MEMBRE TITULAIRE MEMBRE SUPPLÉANT • Philippe MARECHAL Maire d’Amancey • Daniel PERNIN Adjoint au Maire d’Ornans 7 LE DOSSIER ■ LA PROTECTION SOCIALE AU SDIS 25 LA PROTECTION SOCIALE, C’EST QUOI ? Il s’agit du dispositif par lequel la collectivité protège les agents des conséquences des accidents, maladies et décès survenus dans l’accomplissement des tâches qui leur sont confiées. Ce dispositif est prévu par la réglementation (article 57 de la loi n°84-53 du 26 jan- vier 1984 portant dispositions statutaires de la fonction publique territoriale et ses textes d’application et loi n° 91-1389 du 31 décembre 1991 relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires en cas d’accident survenu ou de maladie contractée en service). QU’EST CE QU’UN ACCIDENT DU TRAVAIL (SPP-PATS) OU UN ACCIDENT DE SERVICE (SPV) ? Il s’agit d’un accident qui se produit dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice des fonctions : en intervention, sur le trajet domicile-centre de secours, sur le trajet centre de secours-lieu d’intervention, lors d’activités sportives effectuées dans le cadre du service, de formations… Pour que l’on soit en présence d’un accident du travail ou d’un accident de service, il faut qu’un lien de cause à effet soit établi avec l’exécution du service (imputabilité au service). Le fait que l’accident soit survenu sur le lieu et pendant les heures de travail n’implique pas obligatoirement son imputabilité au service. C’est donc à l’agent d’en apporter la preuve en remplissant soigneusement le formulaire de déclaration. En interne, une commission d’imputabilité examine l’ensemble des dossiers de déclarations d’accident et soumet à la commission de réforme les dossiers où il y a un doute sur l’imputabilité au service. La commission de réforme émet alors un avis, à la suite duquel l’autorité territoriale prend une décision d’imputabilité ou de non-imputabilité au service. Les agents peuvent, à ce titre, être soumis à une expertise médicale à la demande de leur employeur ou de la commission de réforme. 8 QUELLE EST LA PRISE EN CHARGE EN CAS D’ACCIDENT DU TRAVAIL OU ACCIDENT DE SERVICE ? En cas d’accident, le SDIS prend en charge : POUR LES SPV : POUR LES SPP ET LES PATS : ■ LES FRAIS DE SOINS dans la limite du tarif maladie de la sécurité sociale. En cas de dépassement d’honoraires, d’hospitalisation, de soins nécessitant une entente préalable ou de soins dentaires prévus, il est conseillé de demander au préalable à votre référente protection sociale (cf encadré) les éventuelles modalités de prise en charge. ■ LES FRAIS DE SOINS En cas de dépassement d’honoraires, d’hospitalisation, de soins nécessitant une entente préalable ou de soins dentaires prévus, il est conseillé de demander au préalable à votre référent protection sociale les éventuelles modalités de prise en charge. ■ LES BAISSES DE REVENUS LIÉES À UN ÉVENTUEL ARRÊT DE TRAVAIL Indemnisation de la perte de revenus avec un minimum de 8 indemnités horaires du grade. En cas d’arrêt de travail suite à votre accident de service, vous êtes considéré vis-à-vis de votre employeur comme étant en maladie ordinaire. Vous devez justifier votre absence auprès de votre employeur comme une maladie classique. Peuvent être également pris en charge à ce titre les frais funéraires en cas de décès et les frais de reconversion professionnelle si nécessaire. QUELLES SONT LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES DE LA PROCÉDURE DE PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL OU DE SERVICE Depuis de nombreuses années, le SDIS 25 a fait le choix d’assurer ce risque protection sociale. Depuis le 1er janvier 2015, après une procédure de marché public, le SDIS 25 a un nouvel assureur : FRAND et ASSOCIES. La procédure évolue en conséquence : • Le dossier de déclaration des accidents est modifié, le chef de centre ou la référente protection sociale dispose du nouveau dossier-type à compléter. • Pour les SPP et les PATS, les frais de soins ne transitent plus par le SDIS 25. Les professionnels de santé adressent directement leur facture à l’assureur du SDIS. ■ LES BAISSES DE REVENUS LIÉES À UN ÉVENTUEL ARRÊT DE TRAVAIL Votre employeur maintient votre rémunération pendant votre arrêt de travail éventuel. En cas de décès lié au service, une indemnisation des ayant-droits peut intervenir à ce titre. QUE FAIRE EN CAS D’ACCIDENT ? ■ Signaler ou faire signaler l’accident IMMEDIATEMENT à son hiérarchique (officier de garde, chef de centre, chef de service…) avec la FICHE ALERTE ACCIDENT. ■ Faire constater l’accident par un médecin IMMEDIATEMENT OU DANS LES HEURES QUI SUIVENT L’ACCIDENT. Le médecin va alors délivrer un certificat médical initial. ■ Constituer avec son supérieur hiérarchique le dossier DANS LES 48 HEURES pour la prise en charge de son accident. Sans dossier complet, il ne peut y avoir de prise en charge ! Vous êtes responsable de la constitution de votre dossier. Comme le précédent assureur, le cabinet Frand et Associés exige la totalité des pièces pour prendre en charge les accidents. ■ LE DOSSIER DOCUMENTS À FOURNIR À VOTRE CHEF DE CENTRE OU RÉFÉRENT PROTECTION SOCIALE ■ OUVERTURE DU DOSSIER SPV 1 DÉCLARATION D’ACCIDENT EN SERVICE COMMANDÉ 2 CERTIFICAT MÉDICAL INITIAL D’ACCIDENT DE TRAVAIL 3 ATTESTATION VITALE À JOUR 4 FEUILLE D’ACCIDENT ET DE PRISE EN CHARGE COMPLÉTÉE AU RECTO (CERFA 96-6106) Remettre une copie de ce document à chaque professionnel de santé (CERFA 11138-03) 5 SI VOUS ÊTES VICTIME D’UN ACCIDENT DE SPORT, REMPLIR LA FICHE ANALYSE ACCIDENT DE SPORT ■ OUVERTURE DU DOSSIER SPP - PATS 1 DÉCLARATION D’ACCIDENT EN SERVICE COMMANDÉ 2 CERTIFICAT MÉDICAL INITIAL D’ACCIDENT DE TRAVAIL 3 SI VOUS ÊTES VICTIME D’UN ACCIDENT DE SPORT, REMPLIR LA FICHE ANALYSE ACCIDENT DE SPORT ■ VOS INTERLOCUTEURS ■ GROUPEMENT EST ■ GROUPEMENT OUEST ■ GROUPEMENT SUD Isabelle ADROVER 03 81 60 16 10 Muriel JACQUET 03 81 31 32 00 S éverine BONNET 03 81 60 16 50 (CSP Besançon-Centre) Marie-Ange VALLIER 03 81 38 34 31 ■ DIRECTION éatrice MOUGEOT B 03 81 84 52 28 (CSP Besançon-Est) Christelle CACHOD Sonia MARCHE 03 81 85 36 27 03 81 85 36 91 Séverine BAILLY 03 81 31 33 17 Sophie VUILLET 03 81 85 37 00 (CSP Montbéliard) ■ L ’ALERTE IMMÉDIATE ACCIDENT Depuis septembre 2007, une procédure d’alerte immédiate accident est mise en place. Elle vise essentiellement à porter à la connaissance de la hiérarchie les accidents qui ont eu lieu et à initier rapidement une enquête accident en cas d’événement grave. Le formulaire papier mis en place ne donnait plus satisfaction aux gestionnaires : disparité des formulaires, renseignements omis, écritures parfois illisibles... Aussi, afin d’éviter ces écueils, la mission prospective hygiène et sécurité en partenariat avec le service informatique et le bureau développement des res- sources humaines ont instauré un formulaire dématérialisé. Il est accessible sur Intranet dans la rubrique « Mes Formulaires/Danger et sécurité ». Attention toutefois, seuls les chefs de centres et de service ou leurs représentants peuvent générer une alerte accident (adjoint au chef de centre, officier de garde, chef de groupe, chef de poste, chef de service adjoint). En un « clic » ce formulaire est transmis : • au bureau développement des RH • au chef de la mission Prospective Hygiène et Sécurité • a u chef du groupement concerné et son adjoint • aux secrétariats de groupement • au chef du centre concerné • au CTA – CODIS • aux assistants de prévention • au SSSM départemental et des groupements • a ux responsables RH des groupements. En cas d’événement grave, le chef de salle transmet cette alerte à la chaîne hiérarchique (OAD, directeur d’astreinte et astreinte santé) 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. 9 LE PORTRAIT ■ LES 5 MÉDAILLÉS BRONZE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE CINQ PERSONNELS DU SDIS 25 ONT ÉTÉ RÉCOMPENSÉS POUR LEUR DISPONIBILITÉ, LEUR INVESTISSEMENT ET LEUR ENGAGEMENT CONSTANTS DÉPASSANT LE CADRE NORMAL DU SERVICE. LA MÉDAILLE DE BRONZE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE LEUR A ÉTÉ REMISE PAR MONSIEUR STÉPHANE FRATACCI, PRÉFET DE LA RÉGION FRANCHE-COMTÉ, PRÉFET DU DOUBS, LORS DE LA JOURNÉE NATIONALE DES SAPEURS-POMPIERS QUI S’EST DÉROULÉE À PONTARLIER LE 20 JUIN DERNIER. Odile DESCHAMPT-MONOT Dominique ROUHIER ■ Odile DESCHAMPT-MONOT Chef du groupement « Emploi et compétences » depuis le 1er juillet 2007, Madame DESCHAMPT-MONOT fait preuve d’un investissement constant dans l’exercice de ses missions. Après avoir optimisé le fonctionnement de son groupement par une nouvelle organisation, elle a participé activement à doter le Sdis 25 d’outils structurants stratégiques. Outre son implication dans le dialogue social, elle a participé activement à la définition de la politique de mise en œuvre pour le développement du volontariat. Elle est un élément moteur de la politique ressources humaines du Sdis 25, personnel de grande valeur qui est reconnu et apprécié par l’ensemble des agents du Sdis. ■ Lieutenant Dominique ROUHIER Sapeur-pompier volontaire depuis 40 ans et chef du centre de secours de Sancey-leGrand depuis plus de 11 ans, le lieutenant ROUHIER est aussi très impliqué dans la section des jeunes sapeurs-pompiers de son centre, qui regroupe une trentaine de jeunes. Ayant contribué à la création de la section en 1991, il s’y investit activement comme formateur pendant de nombreuses années, avant d’en prendre la vice-présidence en 2008. Il est à noter également son engagement au sein de l’Union départementale des sapeurs-pompiers du Doubs (UDSP 25). Administrateur depuis le 30 juin 2002, il joue un Marcel DONIER Jean-Christophe MONTAGNON rôle actif pour le maintien et le développement du volontariat. Pour l’ensemble de ses qualités, cet officier de grande valeur a reçu précédemment la médaille d’honneur avec rosette pour services exceptionnels. ■ Sergent Marcel DONIER Sapeur-pompier volontaire pendant plus de 34 ans, chef de centre par intérim pendant 2 ans et adjoint au chef de centre du 1er février au 10 avril 2012 au centre de première intervention (CPI) de Roche-lez-Beaupré, le Sergent DONIER a eu un rôle actif dans la réussite de l’intégration des sapeurs-pompiers volontaires du CPI de Roche-lez-Beaupré au sein du centre de secours principal (CSP) Besançon-Est. Premier à rejoindre volontairement les rangs de ce centre mixte, il a donné l’exemple et montré le chemin à suivre. Moteur d’intégration permanent pour tous les sapeurs-pompiers volontaires dans une structure fortement professionnalisée, il a participé constamment à la vie du CSP en étant présent à l’ensemble des séances de sport, comme à toutes les manœuvres, et toujours volontaire pour participer aux autres activités et travaux du centre. ■ Infirmier principal Jean-Christophe MONTAGNON Sapeur-pompier volontaire depuis plus de 29 ans au centre de secours des Trois Cantons, l’infirmier principal MONTAGNON a eu un Laëtitia RUFFION rôle déterminant dans la mise en œuvre du dispositif des infirmiers de sapeurs-pompiers protocolés dans le domaine du secours à personne et dans celui du soutien sanitaire sur les interventions. Il sait animer avec passion le secteur paramédical dont il a la charge (interventions et vie du centre), entraîne et motive l’ensemble des personnels. S’il est fortement impliqué dans la vie du centre (vice-président du bureau de l’amicale), l’infirmier principal MONTAGNON est aussi très actif au sein du comité consultatif de groupement et du comité consultatif départemental des sapeurs pompiers volontaires. ■ Infirmière Laëtitia RUFFION L’infirmière RUFFION s’est engagée initialement comme sapeur-pompier de la filière incendie. Intégrée au service de santé et de secours médical (SSSM) en 2008 au centre de secours de Gilley, l’infirmière a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre du dispositif des infirmiers de sapeurs-pompiers protocolés dans le domaine du secours à personne, en s’investissant sans compter à la mise en place du premier secteur infirmier développé par le SDIS. Fortement présente sur les interventions comme dans la vie du centre, elle en constitue un élément catalyseur. Elle est aussi d’une aide précieuse à l‘organisation et au fonctionnement du service de santé et de secours médical du groupement Sud. ■ LA MÉDAILLE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE 10 Instituée par le décret du 28 mars 2012, la médaille de la sécurité intérieure est une distinction accordée par le ministre de l’Intérieur en récompense de « services particulièrement honorables » (intervention particulière par exemple) ou encore d’un « engagement exceptionnel dépassant le cadre normal du service ». Elle comporte 3 éche- lons (bronze, argent et or) et peut être attribuée à tous les personnels relevant du ministère de l’Intérieur (sapeurs-pompiers, mais aussi gendarmes, policiers nationaux ou fonctionnaires) ou s’étant distinguées au cours d’actions en lien avec la sécurité intérieure (membres d’associations, policiers municipaux, simple civil …). CÉRÉMONIES ■ UN NOUVEL OUTIL POUR L’ENTRAINEMENT AU PORT DE L’ARI HYGIÈNE ET SÉCURITÉ NOUVEAU VÉHICULE ■ PASSATION DE COMMANDEMENT AU CS LE RUSSEY INFORMATIONS EN BREF Le 11 mai dernier, le lieutenant Claude Dromard et l’adjudant-chef Boillot ont respectivement été promus aux grades de capitaine et lieutenant. La cérémonie s’est poursuivie avec la passation de commandement entre le capitaine Claude Dromard et le lieutenant Julien Jobard, en présence notamment de Christine Bouquin, présidente du Conseil départemental, présidente du conseil d’administration du Sdis, Gilles Robert, maire du Russey, président de la communauté de communes du Plateau du Russey, et du colonel René Cellier, directeur départemental. Le CS compte 30 sapeurs-pompiers et a assuré 345 interventions en 2014. Le SDIS vient de se doter d’un nouvel outil pédagogique : un centre d’entrainement au port de l’appareil respiratoire isolant (CEPARI) mobile qui complètera le CEPARI fixe de Montbéliard. Conçus dans une semi-remorque de 13,70 m, les parcours de 40 ou 50 m sont agrémentés de tests de lucidité. Des scénarios pédagogiques, de difficulté progressive, ont été élaborés afin de permettre à chaque stagiaire d’évoluer en sécurité dans ce simulateur. Les formations initiales étrenneront cet outil durant l’été avant qu’il ne commence le tour du dépar- ■ Le véhicule poste de commandement (VPC) de site intervient en complément du véhicule poste de commandement de colonne. Il s’agit d’un véhicule tous usages (VTU), réaménagé par l’entreprise Rouhier à Sanceyle-Grand. Il est affecté au CS Saône (groupement Ouest). Il comporte notamment 2 tentes gonflables de 20 et 33 m², un module éclairage, un module chauffage ainsi que du mobilier et des tableaux GOC* permettant de mettre en oeuvre un PC de site. ■ «TENEZ LA RAMPE POUR ÉVITER LES BÉQUILLES» tement à compter de l’automne, au plus proche de chaque centre, pour les formations de maintien et de perfectionnement des acquis (FMPA). Sa vocation est de permettre à chacun de mieux connaitre ses limites sous ARI (« connais-toi toi-même »). Un 2ème outil sur semi-remorque arrivera l’an prochain : il s’agit d’un simulateur à feu alimenté au gaz qui a pour vocation de mieux comprendre l’évolution d’un incendie et de pratiquer les différents actes élémentaires et réflexes du porte-lance et de son équipier (« connaissons-nous nous-mêmes »). ■ B REVET NATIONAL DES JEUNES SAPEURS-POMPIERS Les samedis 16 et 23 mai, à Montbéliard puis Rougemont, 72 jeunes sapeurs-pompiers du département ont participé aux épreuves sportives et techniques du Brevet national de JSP. Les candidats qui ont réussi pourront s’engager ensuite comme sapeurs-pompiers volontaires, en complétant leur cursus avec quelques modules complémentaires, notamment en secours à personnes. Félicitations à tous ces jeunes et aux formateurs bénévoles qui les encadrent toute l’année. Attention aux chutes dans les escaliers, qui peuvent provoquer de graves lésions. POUR LES ÉVITER : • allumez les lumières avant d’emprunter les escaliers • tenez la rampe afin de vous rattraper en cas de déséquilibre • portez des chaussures adaptées, notamment lors des départs en intervention précipités • transportez les parapheurs ou autres objets volumineux dans un «sac cabas» et faites plusieurs trajets si nécessaire. Des affiches portant sur ce sujet seront prochainement distribuées dans les différents sites du Sdis. 11 SPORTS EN BREF ■ CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL SAPEUR-POMPIER Les qualifications de la zone Bourgogne-FrancheComté se sont déroulées à Auxerre sur le site de l’abbé Deschamps le 4 avril. Avec une défaite au tir au but contre l’équipe de Saône-et-Loire et une victoire sur l’équipe de l’Yonne (4-1), la délégation du Doubs ne s’est pas qualifiée pour le championnat de France. C’est l’Yonne, avec deux victoires, qui a porté les couleurs de la Bourgogne-Franche-Comté en Bretagne ! A noter que deux joueurs de l’équipe ont été présélectionnés en équipe de France sapeur-pompier : Romuald Poret et Johan Merlet. ■ CHAMPIONNAT DE FRANCE DE TRIATHLON SAPEUR-POMPIER L’épreuve s’est déroulée le 9 mai à Cergy-Pontoise (Val d’Oise). Elle se courait sur un format «sprint» : 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied. 201 triathlètes se sont jetés à l’eau. La section triathlon de l’UDSP 25 était représentée par 8 sapeurs-pompiers bisontins. Guillaume Brocco et Caroline Brasleret ont eu la joie de monter sur le podium ; mais tous peuvent être fiers de leurs résultats. BROCCO Guillaume : 2ème au scratch, 2ème Senior H en 57 mn 50 BOUJON Jérôme : 48ème au scratch, 37ème Senior H, en 1h07’06 GUICHARD Samuel : 53ème au scratch, 42ème Senior H en 1h08’23 LARRIERE Didier : 54ème au scratch, 43ème Senior H en 1h08’23 STORTZ Yvon : 56ème au scratch, 45ème Senior H en 1h08’30 BRASLERET Caroline : 66ème au scratch, 3ème Senior F en 1h10’08 JEANNIN Maël : 84ème au scratch, 60ème Senior H en 1h12’26 BOURDIN Fanny : 110ème au scratch, 7ème Senior F en 1h15’03 ■ RAID HANDIFORT La 8ème édition du raid handi-forts s’est déroulée du 15 au 17 mai dernier. Le Sdis 25 y était représenté par Yann MOREAU (SPP) et David MARION (PATS) au sein de l’équipe ARIS-BESAC. Ce raid nature multi activités (8 km de vélo, 25 km de randonnée, activités sensorielles, découverte de sports adaptés...) est co-organisé chaque année par la ville de Besançon et le centre omnisports Pierre CROPPET, avec le soutien de partenaires publics et privés et de nombreux bénévoles. Il réunit entreprises et associations sportives dans des équipes mixtes, composées de 2 personnes en situation de handicap et 4 personnes valides. Après le prologue à la Cité des Arts à Besançon, les participants ont sillonné les chemins environnants, du musée des maisons comtoises de Nancray au stade Léo Lagrange, en passant par la Citadelle et le fort de Chaudanne. ■ C HALLENGE DE LA QUALITÉ ■ U NE FINALE NATIONALE DANS LE DOUBS A l’issue de la finale départementale qui a eu lieu le 18 avril dernier à Saint-Vit, 47 sapeurs-pompiers du Doubs se sont confrontés aux autres athlètes de Bourgogne-Franche-Comté le 6 juin à Louhans (Saône-etLoire). Ainsi une délégation régionale de 58 sapeurs-pompiers, dont 14 doubiens s’est rendu à Millau (Aveyron) le 4 juillet pour la finale nationale. Delphine Girard (CS Rougemont) a décroché la 3e place en lancer du poids. Le Sdis 25 organisera en partenariat avec l’UDSP 25 le 25 juin 2016 la finale nationale du parcours sportif du sapeur-pompier et des épreuves athlétiques. Cette compétition rassemble chaque année plus de 1 000 athlètes de France, âgés de 12 à 65 ans. Le comité exécutif travaille d’ores et déjà à la préparation de ce grand événement.