Gueule d`Ange
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Gueule d`Ange
Gueule d’Ange Jacques Bissonnette Dans le roman de suspense intitulé Gueule d’Ange, Jacques Bissonnette tente de sensibiliser les lecteurs aux réalités dures et sans merci de la vie des jeunes sans-abri. Avec une intrigue révélant des vérités à propos des «squats» de Montréal puis du «bodypiercing» chez les adolescents, Gueule d’Ange est à la fois une œuvre qui éduque et qui intéresse beaucoup de gens, peu importe l’âge. Avec deux fusillades ainsi qu’avec plusieurs confrontations violentes, l’action, fréquente dans ce roman noir, garde les lecteurs en alerte. Également, avec comme arrière-plan un deuxième cas de meurtre enquêté par une seconde troupe de détectives, la suspense règne tout au long de l’histoire. Anémone Laurent, diplômée en criminologie juvénile, est jumelée avec le lieutenant Julien Stifer, dans un cas de meurtre de deux jeunes adolescentes sans-abri dans les rues de Montréal. Anémone a d’abord travaillé à la Direction de la Protection de la Jeunesse pendant trois ans. Cet emploi précédent l’aide grandement dans ses recherches, dans les diverses investigations qu’elle doit mener, et dans l’acquisition du respect de ses coéquipiers au bureau. Dalhia Lazurre, surnommée Gueule d’Ange, à cause de sa chevelure bouclée d’un blond irréelle et de son regard angélique, est la dernière survivante d’un trio d’amies en fugue depuis maintenant quelques semaines. Anémone, qui s’identifie grandement à ces jeunes adolescents de la rue, s’accroche fortement à la fouille et y consacre tout son temps et toute son énergie. Cependant, au fur et à mesure que l’enquête progresse, la vérité sur le passé d’Anémone, qui la gruge depuis maintenant vingt ans, resurgit et suscite en elle de fortes émotions. Ces événements s’entremêlent à l’intrigue et mènent les lecteurs à se questionner davantage sur l’identité du véritable coupable des meurtres. Après une longue semaine de travail incessant, Stifer et sa bande d’enquêteurs persévérants réussiront-ils à sauver Gueule d’Ange ? À quel prix ? Véronik Samson – 12e année