BANGKOK (Thai) - HO CHI MINH (Vietn)

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BANGKOK (Thai) - HO CHI MINH (Vietn)
BANGKOK (Thai) - HO CHI MINH (Vietn)
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Thursday, 15 January 2009 05:25 - Last Updated Monday, 20 September 2010 13:45
FOR ENGLISH, SCROLL DOWN!!
BANGKOK (Thailande) - HO CHI MINH (Vietnam)
Thaïlande toujours, après 15 jours de vélo, nous sommes arrivés à Bangkok, deux jours avant
le 31, comme prévu pour y célébrer la Nouvelle Année. Entrant en ville à vélo, nous avons pris
un dangereux plaisir à suivre les mobylettes se faufilant entre les voitures. Comme dans toutes
les villes d'Asie du Sud-Est le trafic y est incroyable. Nous sommes restés à Bangkok 3 nuits,
dont celle du 31. Nous avons célébré la Nouvelle Année sur un pont en compagnie de quelques
jeunes rencontres le soir même.
Cette capitale - assez incroyable - est grouillante de monde et de trafic. Ville futuriste des
années '80, quel urbanisme génial, mais quelle catastrophe. Bangkok est charcutée dans tous
les sens par des viaducs et des échangeurs autoroutiers. En ville, les circulations se
superposent et s'entremêlent. A un carrefour important, nous en avons compté huit. Le métro
aérien de Bangkok - tout comme celui de Singapour et de Kuala Lumpur - lui confère une
physionomie et un dynamisme que nous ne connaissons pas dans nos villes européennes. On
aime y faire un tour, prendre un petit peu d'altitude et d'y observer la vie de tous les jours dix
mètres plus bas. Au pays de RedBull, il n'y a pas que cette boisson qui donne des ailes.
Avant de quitter Bangkok, nous avons fait un petit tour des monuments incontournables. Mais,
c'est surtout en nous promenant dans les petites ruelles perdues que nous avons pris le plus de
plaisir. Nous sommes notamment passés par le quartier des Bagpackers de Bangkok où, avec
un grand soulagement, nous avons pu vérifier que le super-look « surfeur australien
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international » n'était pas mort.
En Thaïlande, nous avons vu pleins de belles choses. Nous aimerions pouvoir parler : de la
couleur des pieds des moines Boudhistes en pèlerinage marchant les pieds nus sur le bord de
la route, de l'industrie des offrandes et de l'incroyable business qui gravite autours, des deux
handicapés prenant le soleil sur leur chaise à l'arrière d'un pick-up, des bonnes odeurs de
nourriture flottant dans l'aire, des Thaï de tout âge sniffant de la colle, de ce singe attendant
sagement son maître assis à l'arrière d’une mobylette ... mais hélas les descriptions prennent
du temps et vous devez le voir de vos propres yeux.
Quelque centaines de kilomètres après Bangkok et un détour par Ayutthaya, ancienne capitale
Thaï, nous sommes arrivés à la frontière Cambodgienne. A la douane, nous sommes accueillis
par les corrompus agents Cambodgiens. La magouille est bien connue, il demande 25 $ par
visa, alors qu'au dessus de notre tête il est indiqué en grand qu'il n'en coûte que 20. Selon eux,
le visa express couterait 25 $, pour le visa normal nous devrions attendre 3 jours (dans la zone
de transit). Par principe nous refusons tout en gardant le sourire. Ils insistent, nous leurs
expliquons que nous avons tout le temps ... 3 minutes plus tard, nos visas sont faits. Passe la
frontière, un nuage de poussière flotte dans l'air. Il nous donne une petite idée de l'état des
routes. Après quelques kilomètres de vélo au Cambodge, nous sommes aussi poussiéreux que
nos vélos.
Pour rejoindre les temples d'Angkor, nous avons fait une magnifique traversée en bateau entre
Battambang et Siem Reap. Les eaux que nous avons traversées seraient les plus
poissonneuses au Monde. Bien entendu, tout le monde vit de la pêche. Les enfants jouent dans
l'eau, les vendeurs ambulants remontent la rivière à la recherche de clients, les parents passent
leur journée entière à pécher dans leur barque. Toutes les maisons sont soit sur pilotis, soit
flottante, et pour cause, l'eau du lac peut monter de 8 m durant la saison des pluies. Arrivés à
Angkor, nous avons eu un agréable plaisir à nous promener à notre aise, passant d'un temple à
l'autre en vélo. L'architecture est belle, mais le site est surtout magique en fin de journée, les
touristes étant rentrés manger, le soleil déclinant, tous les éléments étant réunis pour profiter de
ces merveilleux temples envahis par la végétation.
Les routes au Cambodge sont superbes, les chemins sont longés de maisons sur pilotis ayant
toutes pignons sur rue. Des milliers de « Hellos » nous arrivent dont on ne sait où. Le
Cambodge est très pauvre et beaucoup plus rurale que la Thaïlande. Pas de gaz, ils cuisinent
encore au bois. Résultat, quarante pourcent de la forêt aurait disparu ces quarante dernières
années laissant place à des pâtures à perte de vue. Pas d'arbres, pas d'ombre, mais beaucoup
de soleil et de poussière. Dès lors, les habitants se couvrent de voile leur donnant des aspects
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de bédouin. L'état des routes et le mode de transport sont des indicateurs du niveau de
développement du pays. Sur la route, les vélos ont réapparus, chose quasi inexistante en
Thaïlande. Les charrettes attelées, motoculteurs, mobylettes et mini-bus tiennent un maximum
leur droite, tout cela pour laisser passer les quelques bus et les grosses Jeep traversant les
campagnes à toute allure. Aucune règle n'est d'application si ce n'est celle du klaxon. Dégage
de la route, j'arrive et ne compte pas freiner ! A la sortie des écoles, de nombreux écoliers sur
leur vélo nous accompagnent sur une partie de notre trajet. Dans la région, aucuns problèmes
de transport n'existent. Sur certaines mobylettes, 4 cambodgiens et deux enfants arrivent à se
partager une selle. Tout mini-bus est un dubbel-deck potentiel, pas besoin de sièges. Si le van
est trop plein, il y a toujours de la place sur le toit pour un bon bol d'air.
Sur le point culinaire, le Cambodge a beaucoup à envier à la Thaïlande. Ici les cuistots ne sont
pas des grands génies. Absolument tout tourne autour du riz, matin - midi – soir, mais
également pour le 10 heures et le goûter. Pour notre grand plaisir, le Cambodge n'est pas
encore envahit par les supermarchés. Nous faisons donc notre shopping au marché deux à
trois fois par jour. Plus compliqué mais plus typique, les prix ne sont pas fixes et les
commerçants sont de bons businessmen. La majorité d'entre eux tentant toujours de nous taxer
davantage. En pays Khmers tout se marchande. Peu de traces du passage des français dans la
région ne sont visibles, si ce n’est celles des excellentes pâtisseries que l’on peut trouver dans
toutes les villes.
Arrivés en bordure de Phnom Pennh, nous rejoignons le Mékong. La circulation en périphérie
est une véritable folie. Une fois en ville, absolument plus aucunes règles ne tiennent, si ce n'est
celle du plus fort et du plus audacieux. Pour nous, être audacieux se limite à être concentré sur
ce qui se passe devant nous, à enfoncer un maximum notre casque sur la tête et à ne jamais
éloigner nos mains des freins. Phnom Pennh est une petite capitale sympathique, bruyante et
poussiéreuse. D'un certain charme … hélas on y construit actuellement vraiment mal. Les
gratte-ciels et les Jeeps y ont fait leur apparition. Les rues de Phnom Pennh sont pleines de
4x4. Le développement se fait vraiment à deux vitesses, la différence entre les pauvres et les
riches est plus que marquée.
Nos visites à Phnom Pennh nous éclaircissent un petit peu sur les tristes cinquante dernières
années de l'histoire cambodgienne. L'héritage – laissé par les français, l'effroyable Pol Pot, les
invasions successives, ainsi que les missions de paix de l'ONU - est douloureux. Le Cambodge
est à l'heure actuelle le pays le plus corrompu de la région, l'un des plus minés de l'Asie du
Sud-Est et le plus infectés par le virus SIDA. Pays meurtri par un passé douloureux, un beau
défi attend les milliers de bébés que nous avons croisés dans les campagnes.
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Après une septantaine de kilomètres au Vietnam, nous sommes arrivés à Ho Chi Minh, deux
vélos parmi trois millions de mobylettes. Nous avons donc fait notre « bruchiminh », pas tout à
fait comme prévu, mais content d'y être! Apres une journée au Vietnam, on peut déjà certifier
que le mythe des chapeaux de paille est bien réel et que la nourriture est délicieuse.
Après Ho Chi Minh, nous allons remonter le Vietnam pendant une quinzaine de jours avant
d'entrer au Laos. Arrivée prévue à Vientiane le 5 février, où notre troisième frère - ou plutôt le
premier - Corentin, nous rejoint pour la suite et la fin de notre voyage.
-- ENGLISH --
BANGKOK (Thailand) - HO CHI MINH (Vietnam)
Still in Thailand. After 15 days of cycling, we finally reach the city of Bangkok. Two days before
New Year's eve in order to celebrate it in this vibrant city. While entering by bike in town, we
took a dangerous pleasure to follow some motorcycles zigzagging between traffic jammed cars.
As in any city in South-East Asia, traffic is unbelievable rough. We stayed 3 nights in Bangkok,
including the 31st. We celebrated New Year's evening on a crowded bridge together with some
teenagers met before in the evening.
This capital - quite fascinating - is swarming with people and traffic. Futuristic city of the 80'ies,
it's urban planning is amazingly sophisticated, but ... what a disaster, still. Bangkok seems to
have undergone a huge transformation by implementing various viaducts going every direction.
In the centre, multiple transport ways are overlapping and intermingling. At a specific crossroad,
we've reckoned 8 different transport lines. The sky train in Bangkok, like the ones in Singapore
and Kuala Lumpur, is giving a face and a dynamism that we do not know in our European cities.
We enjoy taking a ride in order to gain some altitude allowing us to observe the daily life ten
meters below. Although Red Bull’s Thai origin, it's not just the drink that gives some wings!
Before leaving Bangkok, we made a short tour of some must-see monuments. Walking through
some narrow streets and getting lost gives us a lot of pleasure. Among them, we crossed
Bangkok's bag packers district. It's without any surprise that we could realize that the trendy
Aussy surfer's look was still not dead.
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In Thailand, we saw lots of beautiful things. We'd like to talk about: the color of the feet of some
Buddhists monks on their pilgrims - walking barefoot on the edge of the road - , the offerings
industry and the incredible business made around, the two handicap taking the sun on their
chair in the back of a pick-up, the good smell of food floating in the air, the Thai's of any age
sniffing some glue, this monkey waiting his master while sitting at the back of a motorcycle. ..
but still you might see it by yourself.
Some hundreds of kilometers after Bangkok and a detour through Ayutthaya, Thai ancient
capital, we soon arrived at the Cambodian border. At the customs, we are welcomed by the
corrupt Cambodian officials. The trick is well known. For a tourist visa, they come up asking up
till $ 25, although above our head it's been written in capital letter that it costs only $ 20.
According to them, the Express Visa costs $ 25, for the normal visa we should wait 3 days (in
the transit area). Ethically, we reject their offer and keep a smile on our faces. They still insist,
we explain them that we've plenty of time ... 3 minutes later; our visas are ready to enter the
country. Crossing the Border, a dusty cloud floats in the air. It gives us a clear idea of the state
of some roads awaiting us. After a few kilometers of bicycle in Cambodia, we are as dusty as
our cycles.
To reach the temples of Angkor, we made a beautiful boat crossing between Battanbang and
Siem Reap. The waters that we traveled through would be the fishiest in the world. Of course,
everyone in here is living around the water. Children play in water, sellers drive up the river in
search of clients, parents spend a day in their fishing boat. Every house is on stilts or floating,
and this for a good reason. The water of the lake can rise up to 8m during the rainy season.
Arrived in Angkor, we had a great pleasure while cycling from a temple to the other. The
architecture is lovely, but the site turns out to be especially magic by the end of the day, mass
tourism has left the place, the sun slowly getting to sleep, all the elements being assembled to
enjoy these wonderful temples invaded by extreme vegetation.
The roads in Cambodia are just 'superb'. Along them, houses are built on stilts. Thousands of
'Hellos' seems to come from nowhere. Cambodia appears to us very poor and much more rural
than Thailand. With the absence of gas, some alternative ways are explored. Wood seems the
most appropriate for them. But this result in a forty percent deforestation among the past forty
years, leaving extra space for pastures. In absence of trees, absence of shadow, the sun shines
hard and dust is everywhere. To protect themselves, some Cambodian people covers with light
tissues making them resembling to the Bedouins. The state of roads and transport means are
excellent indicators of the level of development of a country. On the road, the cycles are back,
something almost nonexistent in Thailand. Coupled carts, field trucks, motorcycles and
mini-busses take up their right so to let the few buses and large Jeep's driving through the
campaign at full speed. No rule is applied if it is the one of the horns. Leave extra space on the
road, because I won't break! At school exits, many children on their cycles feel happy to join us
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on for a little while. In the region, there are no transport problems. On some motorcycles, 4
Cambodians and two children come to share a seal. Any mini-bus is a potential double-decker,
no need to install any seats. If the van is too full, there is always space on the roof for a good
fresh bowl of air.
On the culinary side, Cambodia has much to envy from Thailand. Here, 'cuistos' are no great
geniuses. Everything turns around rice, morning - noon - evening, but also at 10 pm and 4 am.
To our great pleasure, Cambodia has not yet been invaded by the supermarkets. We enjoy
doing our shopping at some local market two or three times a day. More complicated but more
typical, prices are not fixed. Traders are good businessmen, the majority of them still trying to
charge us more. In Khmer country, we must bargain everything. Few traces of the French
presence in the region are still visible, like those of the excellent pastries that can be found in all
major cities.
Once arrived at the edge of Phnom Pennh, we suddenly join the Mekong. Traffic in the suburbs
is a truly madness. In town, absolutely no rules are applied, if not the one of the strongest and
most daring. For us, this means that we get more concentrated on what happens in front of us,
we start to tie up our helmet inches more and never keep away our hands from the brakes.
Phnom Pennh capital appears small and friendly, but noisy and dusty. Still with a certain charm
... unfortunately new builders are not very seductive and their design is poor. The skyscrapers
and jeeps have made their appearance. The streets of Phnom Pennh are full of '4wd'. The
development is really a 'two-speed' one, the difference between rich and poor is more than ever
underlined.
Our stay in Phnom Pennh has clarified us some points of the last sadly fifty years of Cambodian
history. The legacy - left by the French, the frightful Pol Pot, the successive invasions and the
peacekeeping missions of the United Nations - is painful. Cambodia is currently the most
corrupt country in the region, one of the most mined in South-East Asia and the most infected
by AIDS virus. The country is truly ravaged by a painful past and a great challenge awaits the
thousands of babies that we passed by in the countryside.
After 70 km cycling in Vietnam, we arrived in Ho Chi Minh. Two bicycles among three million
motorcycles. We have made our 'bruchiminh' not quite as expected, but we're more than happy
to be there! After a day in Vietnam, we can already attest that the myth of straw hats is real and
that the food is amazingly delicious.
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Thursday, 15 January 2009 05:25 - Last Updated Monday, 20 September 2010 13:45
After Ho Chi Minh, we plan to cycle Northwards Vietnam for about a fortnight before entering
Laos. Scheduled arrival at Vientiane is the fifth of February, where our third brother - or rather
the first - Corentin, intend to join us for the next and last part of our trip.
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