L`immobilier commercial sur le chemin cahoteux du progrès

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L`immobilier commercial sur le chemin cahoteux du progrès
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L’immobilier commercial sur le chemin cahoteux du progrès
CBRE publie ses perspectives sur le marché de l’immobilier commercial et les tendances de l’investissement pour
l’ensemble du Canada en 2016.
Toronto, le 24 novembre 2015 – CBRE Limitée vient de publier ses prévisions annuelles pour le secteur de
l’immobilier commercial au Canada. Un fait unira les investisseurs, les propriétaires et les occupants de tout le pays :
ils seront aux prises avec de vastes changements sur lesquels ils n’auront généralement aucune maîtrise. Le rapport
Perspectives sur le marché de l’immobilier commercial 2016 fournit un aperçu pour chaque région et chaque segment
– bureaux, industriel, commerce de détail, multirésidentiel, résidences pour personnes
âgées et investissement.
« Plus que jamais, les nouvelles technologies, maintenant à nos portes, bouleverseront
nos habitudes de consommation, d’expédition, de travail et de loisirs. Ce facteur,
combiné avec le flux de capitaux sans précédent qui dynamise les achats d’immobilier
commercial et les nouvelles mises en chantier, crée un environnement vibrant qui
génèrera des gagnants et des perdants en 2016 », déclare Paul Morassutti, directeur
général exécutif de CBRE Limitée.
Le secteur de l’immobilier commercial, comme chacun sait, mise sur la qualité de
l’emplacement. Or, les grandes tendances mondiales l’emporteront sur les menus
détails lorsqu’il s’agira de prendre des décisions immobilières en 2016. Les prix de
l’énergie, les politiques monétaires et les stratégies commerciales axées sur les nouvelles technologies auront un
impact sur tout, qu’il s’agisse du nombre de nouvelles tours mises en chantier, du transport de biens des fabricants aux
consommateurs, ou du volume de propriétés achetées par les investisseurs étrangers.
« L’immobilier n’est pas à l’abri des aléas de la conjoncture et il n’existe pas de modèle d’entreprise infaillible ni de
bail à durée indéfinie; il faut reconnaître, toutefois, que les indicateurs de base du marché canadien de l’immobilier
commercial sont parmi les plus solides dans le monde entier », conclut M. Morassutti.
Afin de consulter les perspectives pour chaque région, il suffit de cliquer ici et télécharger le
rapport canadien Perspectives sur le marché de l’immobilier commercial 2016.
Faits saillants, par segment :
Investissement :
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Un huard faible et les indicateurs de base relativement solides de l’immobilier devraient donner lieu à une forte demande
sur le marché de l’immobilier commercial au Canada en 2016.
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Les investisseurs seront plus sélectifs : les prix des biens très prestigieux pourraient augmenter et les taux d’actualisation
pourraient baisser, alors que les liquidités se feront plus rares pour les autres biens.
L’écart entre les prix établis par les FPI et la valeur des actifs des FPI pourrait pousser les marchés à mettre davantage
l’accent sur l’emplacement et le rendement des actifs des FPI en 2016.
En raison de la baisse des taux d’actualisation, on misera davantage sur la promotion immobilière pour optimiser les
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rendements voulus.
Pour que les baux se renouvellent et que les établissements de crédit forcent la main de certains propriétaires de biens
immobiliers de deuxième rang en Alberta, il faudrait probablement que les cours du pétrole restent aussi faibles
jusqu’en 2017.
Bureaux :
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Après avoir été longtemps favorables aux propriétaires, les taux d’inoccupation montent et resteront probablement élevés
alors que la nouvelle offre voit le jour en 2017.
Vu que les banques restructurent certaines de leurs activités et que les utilisateurs de bureaux adoptent des stratégies plus
efficientes, il se peut que le taux d’absorption se maintienne en deçà des niveaux historiques.
Le secteur des technologies, en plein essor, compte pour un taux record de 38,0 % des grandes transactions locatives d’un
océan à l’autre au T2 2015. Cela fera en sorte que les centres urbains continuent de surclasser les banlieues.
Le rythme de l’évolution technologique oblige de plus en plus les propriétaires à s’assurer que leurs immeubles sont
adaptables et restent concurrentiels.
Industriel :
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En 2016, le rendement du marché industriel sera exceptionnel du point de vue de la location et de l’investissement,
puisque la réactivité des promoteurs immobiliers préserve un équilibre harmonieux entre l’offre et la demande.
Les activités de distribution et de logistique continueront de dynamiser la location et l’investissement. Les détaillants et les
entreprises industrielles tâcheront de se démarquer en améliorant leurs chaînes d’approvisionnement.
Le commerce électronique porte la demande pour les petits immeubles d’environ 50 000 pi2 non loin des grandes
agglomérations. Cela pourrait redorer le blason des propriétés industrielles jugées désuètes dans les banlieues proches.
Les taux de change favorables ont eu un effet négligeable, jusqu’à maintenant, sur la demande d’immeubles industriels.
Les autres puissances industrielles se livrent une âpre concurrence sur plusieurs terrains, sauf celui des taux de change.
Commerce de détail :
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Le marché de détail au Canada se recentrera à la suite du départ de Target et d’une année difficile pour les détaillants de
milieu de gamme. Les détaillants étrangers considéreront le Canada comme une destination prometteuse, mais seront
sélectifs.
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Les détaillants de produits haut de gamme, traditionnellement établis dans les grandes artères commerçantes canadiennes,
seront attirés par les supercentres commerciaux régionaux plus luxueux comme le Yorkdale Mall à Toronto et le CF Pacific
Centre à Vancouver.
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L’activité locative sera polarisée en 2016 : les détaillants viseront les établissements urbains et les galeries plus luxueuses
alors que les taux d’inoccupation perdurent dans ceux de 2e et 3e ordres.
Alors que le volume des ventes en ligne augmente, il faut s’attendre à une augmentation d’établissements dans lesquels
les consommateurs peuvent passer prendre et retourner les produits achetés en ligne.
Les marques proposeront une signature globale aux consommateurs milléniaux. En ligne ou en magasin, les détaillants
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solliciteront à la fois le corps et l’esprit des consommateurs.
Multirésidentiel :
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Les prix élevés et le report des travaux d’entretien ont amené les propriétaires à réexaminer stratégiquement leurs
portefeuilles. La demande d’immeubles multirésidentiels restera forte et les indicateurs du marché seront stables en 2016.
Les taux d’actualisation des tours d’habitation de la catégorie A continuent de se resserrer, ce qui donnera lieu à des prix
plus élevés pour les investisseurs et fera augmenter les loyers et les frais des services auxiliaires comme la buanderie et le
stationnement.
Les parents cherchant à réduire leur « nid vide » ainsi que la hausse de l’immigration au Canada et des prix des logements
renforceront la demande des habitations multirésidentielles.
Les taux d’inoccupation montent en flèche et les loyers subissent une pression à la baisse à Calgary et à Edmonton. Les
taux d’occupation pourraient se raffermir en Alberta si les difficultés conjoncturelles ralentissent la formation des ménages
et provoquent des remises en question dans le marché de la propriété résidentielle.
Hôtels :
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La fin de 2016 laisse entrevoir une plus grande stabilité dans le secteur hôtelier de l’Alberta. Ailleurs au Canada, le
marché et le rendement financier de l’hôtellerie seront positifs.
Le faible dollar canadien continuera d’attirer les visiteurs, surtout ceux qui viennent des États-Unis et des pays de l’Asie.
Vancouver, Toronto et Montréal, de même que les centres de villégiature, seront les premiers à profiter de cette tendance.
En 2016, on s’attend à ce que le niveau d’activité et la demande restent aussi soutenus pour tous les types de produits. La
transaction type se déroulera probablement sur les grands marchés comme Toronto et Vancouver et donnera lieu à une
suite de transactions groupées ou de portefeuille.
Les acquéreurs seront aussi intéressés par les propriétés hôtelières en réaménagement et les possibilités de valorisation. La
cohorte des acheteurs sera elle aussi diversifiée, et les investisseurs privés et institutionnels seront de plus en plus intéressés.
Résidences pour personnes âgées
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Même si le marché peinera à égaler en 2016 le volume des transactions de 2015, les vendeurs voudront sans doute
profiter des prix actuels.
Inférieur à 7,0 %, le taux d’actualisation moyen pour les immeubles de la catégorie A confirme que les résidences pour
personnes âgées de qualité supérieure sont désormais considérées comme des placements de qualité institutionnelle.
L’écart de prix entre les immeubles de la catégorie A et ceux des catégories B et C devrait se creuser légèrement en 2016.
En 2016, l’évolution récente des prix donnera lieu à une période de tâtonnement, ce qui nécessitera l’adoption de
processus de disposition rigoureux pour déterminer le profil d’investisseur optimal et maximiser les prix.
Les perspectives sont prometteuses pour les immeubles neufs offrant des prix et des services de milieu de gamme, puisque
ce segment du marché devrait se développer dans les années à venir. Les promoteurs-vendeurs seront plus actifs et
joueront, pour les grandes sociétés d’exploitation, le rôle de piliers de l’offre.
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À propos de CBRE
Le groupe CBRE, inc. (NYSE : GBC), coté comme entreprise Fortune 500 et S & P 500, dont le siège social se situe à Los
Angeles, est la plus importante firme de services immobiliers commerciaux et d’investissement au monde (selon les revenus
de 2014). L’entreprise compte plus de 70 000 employés (excluant les affiliés) et dessert les propriétaires d’actifs immobiliers,
les investisseurs et les occupants à partir de plus de 400 bureaux à travers le monde (excluant les bureaux affiliés). CBRE
offre des conseils stratégiques pour la réalisation de transactions de vente et de location, des services corporatifs, de
gestion immobilière, d’installations et de projet, de financement hypothécaire, d’évaluation et services-conseils, de
développement, de gestion d’investissement, ainsi que de recherche et consultation. Visitez notre site Web au
www.cbre.com
Au Canada, les 23 bureaux de CBRE Limitée comptent environ 2 079 employés répartis d’un océan à l’autre. Visitez notre
site Web au www.cbre.ca.
Pour de plus amples renseignements, contactez :
Ricky Hernden
Gestionnaire national des communications d’entreprise
CBRE Limitée
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