Sommaire - Hospitalité du Poitou - E

Transcription

Sommaire - Hospitalité du Poitou - E
Edition 2015
Sommaire :
EDITORIAL du PRESIDENT
___________________________________
P. 1 - Editorial du Président
P. 3 - Le Mot de Monseigneur Wintzer
P. 3 - Le Message de la Directrice
des Pèlerinages
P. 4 - Réunion Annuelle Amicale &
Fraternelle à OYRE
P. 5 - Pèlerinage avec 80 jeunes du Diocèse
P. 6 - Témoignage des 6 Jeunes hospitaliers
P. 7 - Journée des malades
à Notre-Dame de PITIE
P. 8 - Reportage sur Notre-Dame de Bétharram
P. 9 - Message du Dr GUILLAUD-VALLEE
P. 10 - Témoignage d’un hospitalier M. BAREAU
P. 11 - Vie de Sainte Radegonde de Poitiers
P. 12 - Thème Pastoral 2016
«La Joie de la
Miséricorde »
P. 13 - Récollection à
Notre-Dame de PITIE
P. 16 - Actualités - Nouvelles de
L’Hospitalité
P. 17 - Hébergement
P. 18 - La vie des familles
P. 19 - Engagements - Consécrations
P. 20 - Hospitaliers (ières) venus
à Lourdes en 2015
P. 21 - Calendrier 2016
P. 22 - La Comptabilité 2014 de l’Hospitalité
P. 23 - Composition du Bureau
au 1er Janvier 2016
P. 24 - Prière du Père Jean-Pierre JAMMET
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Jean-Pierre GERBAULT
Au cours de cette année 2015 nous avons vécu nos deux
pèlerinages, à Lourdes, avec la joie au cœur. Cette « joie
de la mission » a été pour nous tous une façon de
continuer et de confirmer ce pourquoi nous nous
investissons depuis de nombreuses années.
Merci à notre archevêque, à nos aumôniers, à nos
diacres et à la direction des pèlerinages pour leur
soutien dans notre mission à suivre l’Évangile.
Comme chaque année, nous avons pu accueillir des
jeunes. En mai, ce sont ceux des collèges qui viennent
spécialement à Lourdes pour aider les malades. Leur
célébration a été particulièrement bien appréciée. Merci
à eux et à leurs professeurs.
En août, nous avons eu le bonheur d’accueillir six jeunes
qui, les années passées, venaient servir avec le camp des
jeunes, qui ont demandés d’intégrer l’hospitalité.
Bienvenue à eux et merci aux organisateurs du
« pèlerinage jeunes ».
Le travail concernant l’organisation de l’Hospitalité, en 7
secteurs, est maintenant terminé.
Mais, pourquoi des secteurs ?
Je me suis rendu compte que des membres de
l’hospitalité pouvaient ne pas se connaître, alors qu’ils
vivent sur un même territoire (paroisse, ville…), tout
simplement parce qu’ils ne viennent pas au même
pèlerinage.
Le territoire du Diocèse étant très étendu, les kilomètres
sont souvent un frein pour rejoindre nos lieux de
rencontre, et la vie en hospitalité peut ne se résumer
qu’à vivre un pèlerinage. Il n’y a pas, alors, de vie en
communauté.
Territoire diversifié qui ne permet pas de faire des
actions globales, pour vivre ensemble, et nous faire
connaître. Dans tel endroit, c’est tel dimanche et dans
un autre endroit, c’est tel autre dimanche… !
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D’autre part, souvent les hospitalières et hospitaliers ont de bonnes idées qui ne sont pas exploitées, faute
d’échange entre nous. En résumé, il n’y a pas de création de 7 «mini hospitalités », mais simplement des zones
plus restreintes qui permettront des actions, des échanges, en fait une vie hospitalière plus intense. Il n’y a
qu’une Hospitalité du Poitou, organisée en 7 secteurs, comme il n’y a qu’un Diocèse organisé en 28 paroisses.
Chaque secteur se dotera d’un représentant qui sera convié à venir dialoguer (échange d’expérience, d’action
menée, etc.…) avec les membres du bureau, lors des réunions.
Les statuts et règlement intérieur sont rédigés et transmis à notre Archevêque afin qu’il les valide.
Mais, là aussi, pourquoi des statuts ?
Dans l’Église de France, les hospitalités n’ont pas d’existence officielle. Elles ne sont reconnues que par le bon
vouloir de l’Évêque du diocèse.
Dans l’Église, comme dans la République, un regroupement de personnes se liant pour un but commun doit
avoir un « statut d’association » et donc un texte régissant cette vie associative.
Afin que nous puissions avoir une existence réelle, nous devons être reconnus par la Conférence des Évêques
de France. C’est pourquoi l’association des présidents d’hospitalités francophones à mis au point un modèle
simplifié de « Statuts » tant pour les associations « diocésaines » que pour les associations « loi de 1901 ».
Les spécificités, coutumes, usages propres à chaque hospitalité seront écrites dans un « règlement intérieur »
annexé aux statuts, ainsi chacun restera bien lui-même.
Pour notre part, nous serons une association diocésaine dite « association privée de fidèles » sous le régime
des articles 298 à 300 du code de droit canonique.
Si j’ai voulu, dans ce texte, vous entretenir de ces sujets, c’est uniquement pour que toutes et tous soyez au
courant de ce qui se passe, car certains ne peuvent venir à nos différentes rencontres, mais doivent être
informés.
Pour finir, je tiens à vous remercier pour votre fidélité, votre dévouement, et vous incite à réfléchir sur le
thème 2016 qui portera sur la « Miséricorde ».
A toutes et à tous, bonne et sainte fête de Noël et mes meilleurs vœux pour l’année à venir.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
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QUAND
TU PARTIRAS
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+ Mgr Pascal WINTZER - Archevêque de Poitiers - Pèlerin de Lourdes
Quand on a décidé de partir à la recherche de Dieu, il faut faire ses bagages, seller son âne et se mettre en
route. La montagne de Dieu est à peine visible dans le lointain...
En partant, il faut mettre sur son âne tout ce qu’on possède et partir avec tout ce qu’on est, sa carcasse, son
esprit, son âme, il faut tout prendre, les grandeurs et les faiblesses, le passé de péché, les grandes espérances,
les tendances les plus basses et les plus violentes... tout, tout, car tout doit passer par le feu. Tout doit être
finalement intégré pour faire un être humain capable d’entrer corps et âme dans la connaissance de Dieu.
Yves Raguin, Chemins de Contemplation, Christus n° 29, DDB, p. 28-30.
Ce beau texte du jésuite Yves Raguin désigne, en
parlant d’Abraham, ce que doit être l’attitude du
pèlerin : partir avec toute son existence, mais aussi
laisser sur place ce qui n’est pas utile, autrement dit
alléger sa valise pour ne rien oublier de son cœur, de
son âme et de son esprit.
Partir en pèlerinage, ce n’est pas identique à partir en
voyage organisé : il n’y aura pas de personnel qui sera
là à chaque instant pour annoncer ce qui doit être fait
et où il faut se rendre : ce sont des adultes chrétiens
qui prennent la route, des hommes et des femmes
appelés par Dieu et qui lui répondent avec toute leur
volonté, des hommes et des femmes auxquels Dieu
demande de prendre leur vie en main et d’avancer
par eux-mêmes.
Partir en pèlerinage, ce n’est pas le faire tel un
individu solitaire : chrétiens, nous le sommes par
l’Eglise et dans l’Eglise. C’est tout un peuple qui prend
la route, et qui, à Lourdes ou dans les autres lieux de
pèlerinage, vit comme un peuple, une assemblée, qui
est porté par lui et le porte.
Par d’individualisme lorsque
l’on est pèlerin.
Partir en pèlerinage c’est
aussi entrer dans des
pratiques
qui
seront
nouvelles chaque année et
nous renouvellerons dans
notre vie de foi : la messe ce
jour-ci, une autre forme de prière le lendemain, la
célébration personnelle du sacrement du pardon
alors que l’on croyait qu’il n’y avait plus que des
absolutions collectives, le goût du silence dans les
basiliques alors que, chez soi, on souffre tant de
celui-ci.
Quand tu partiras, tu viendras avec toute ta vie, mais
tu accepteras que rien de celle-ci ni de ses habitudes
ne t’empêche d’accueillir le chemin que le Seigneur
veut te faire emprunter.
LE MESSAGE DE LA DIRECTRICE
DES PELERINAGES
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Josette SYLVESTRE - Responsable du Service diocésain des pèlerinages
Voilà une fois de plus, des mois de préparation, de
stress effacés en peu de temps par la joie de se
retrouver à Lourdes et d’y prier ensemble !
Merci pour votre collaboration et votre présence
fraternelle et réconfortante.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Cette même joie nous l’avons
aussi partagée tout au long de cette année avec les
pèlerins de Terre Sainte, de Patmos et de Turquie, de
Bretagne et de Roumanie et la partagerons lors de la
réalisation de nos projets 2016 (voir page 21) et bien
sûr du 9 au 13 mai et du 5 au 10 août 2016 à Lourdes.
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Si pour vous, aller à Lourdes est une évidence, peutêtre vous interrogez-vous sur le fait de choisir
d’autres lieux de pèlerinage.
Je vous propose 7 bonnes raisons de vous laisser
tenter par toutes sortes de pèlerinages en France,
comme à l’étranger.
- Partir en pèlerinage est rompre avec sa vie
ordinaire, la dureté du quotidien, lâcher prise, se
détacher des conventions douillettes, des
coutumes pesantes voire surannées. Partir est
s’offrir une parenthèse, une respiration, un rythme
plus humain et plus spirituel afin de se retrouver
soi-même.
- Partir en pèlerinage est prendre un chemin
d’évangélisation, en puisant dans la Parole Biblique
une foi nourrie et éclairée, et en visitant les lieux de
révélation qui mettent l’homme en contact avec
Dieu, par l’intermédiaire des Saints qui le manifestent
et l’annoncent.
« En eux, c’est Dieu qui nous parle, qui nous montre
son Royaume » Vatican II
- Partir en pèlerinage est s’engager sur un chemin de
conversion, accepter d’entrer dans une démarche
d’humilité, de sincérité, pour se laisser transformer
au contact d’un modèle de vie chrétienne incarné,
accepter de s’ouvrir à l’annonce de la Bonne
Nouvelle, afin que tout au long de la route elle puisse
nous pénétrer par les pieds, les yeux, les oreilles.
- Partir en pèlerinage est s’engager sur un chemin de
rencontre, certes avec le Tout Autre, par la prière
mais aussi avec l’autre, ce frère inconnu en acceptant
sa différence, en acceptant de le voir sans à priori,
d’un regard désencombré.
- Partir en pèlerinage est s’engager dans une quête
de sens pour sa vie, sortir d’une errance sans but en
se laissant guider par la Parole, en acceptant que
Dieu déplace nos certitudes.
- Partir en pèlerinage est s’engager dans une quête
de beauté, car le pèlerin dans sa quête spirituelle est
aussi invité à regarder autour de lui, à admirer et
rendre grâce pour toutes les beautés rencontrées,
paysages ou œuvres d’art, dont il s’imprègne et qui
lui parle du Dieu Trinitaire.
- Partir en pèlerinages est s’engager dans une
démarche ecclésiale,
car le pèlerin n’est pas
seulement chercheur de Dieu pour lui-même, mais
avec et pour les autres avec qui il forme l’Eglise
universelle, en mettant ses pas dans ceux de Pierre et
Paul à Rome, en 2016, de François d’Assise, et tant
d’autres qui sont comme des balises sur nos chemins
de pèlerinages.
« Toujours et partout les sanctuaires chrétiens ont
été ou ont voulu être des signes de Dieu, de son
irruption dans l’histoire humaine. Chacun d’eux
est un mémorial du mystère de l’Incarnation et de
la Rédemption »
Saint Jean-Paul II
REUNION ANNUELLE AMICALE&FRATERNELLE du 19 Avril 2015 à OYRE
_________________________________________________________________
Catherine PAGES
L’Hospitalité
du
Poitou,
représentée par une centaine
de personnes, s’est retrouvée
cette année dans le nord de la
Vienne.
La messe a été célébrée par le Père Stéphane
BOUTET dans l’église de DANGE-ST-ROMAIN.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Notre président, Jean-Pierre Gerbault a présenté
notre
Hospitalité
composée
de
malades,
d’hospitaliers et de pèlerins qui se retrouvent deux
fois par an, au cours des pèlerinages diocésains, l’un
en mai, l’autre en août. Ces pèlerinages sont
l’occasion de suivre la Vierge Marie et Ste Bernadette
pour rejoindre le Seigneur.
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Ensuite nous nous sommes retrouvés à la salle des
fêtes de Oyré pour partager un temps d’amitié, de
partage, de retrouvailles et de rencontres avec
apéritif, suivi d’un déjeuner …..
Puis l’assemblée générale a débuté par l’intervention
de Jean-Pierre qui nous a rappelé le fonctionnement
et les projets de l’hospitalité. Marc-André, notre
trésorier, nous a remis l’état financier. Pour cette
année 2014 : bilan positif.
Le Père Jammet nous a expliqué le thème pastoral de
l’année 2015 « Lourdes, joie de la mission » puis le
Docteur Guillaud-Vallée a témoigné sur les miracles à
Lourdes, moment émouvant et plein d’espérance
(voit page 9).
Notre journée de rencontre nous a permis de vivre
l’amitié et la fraternité et nous nous sommes donnés
rendez-vous pour les prochains pèlerinages.
PELERINAGE
avec le GROUPE des 80 JEUNES - 7 au 11 Mai 2015 de 4 établissements catholiques d’enseignement du diocèse de Poitiers,
au service des malades
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Annette, pour le Groupe
Vivre dans l’Amour, porter l’Espérance, la
paix et la joie de vivre au nom du Père.
Cinq ou six mois après l’évènement, il est bien
difficile de redire ce que nous avons vécu. L’émotion
est passée, la vie a suivi son cours, chargée
d’évènements heureux, malheureux, douloureux …
Que reste-t-il de ces quelques jours passés
ensemble ?
Un bon souvenir ? Une très grande émotion ? Un
temps fort ? … et puis on oublie, on reprend le cours
de sa vie ?
Un bon souvenir ? Oui et même un très bon souvenir,
synonyme de joie, d’amitié, de découvertes et de
partages inhabituels pour certains.
Une grande émotion ? Et quelle émotion devant ces
corps fatigués, usés, devant ces jeunes dynamiques
et pleins de vie, devant ces hospitaliers et
hospitalières si généreux et dévoués ! Un grand écart
et un challenge qu’avec l’aide de Dieu et de Marie,
nous avons réussi tous ensemble, jeunes et moins
jeunes, unis par cette mission qui nous a été confiée :
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Un temps fort ? Oui et comme tous les
temps forts, il n’a duré que quelques jours.
Mais ce temps a été suffisant pour nous
redynamiser, nous booster et envisager
l’avenir d’une façon un peu différente.
Sans doute, n’avons-nous pas changé de
façon spectaculaire, peut-être même les
autres n’ont-ils rien vu ! Alors pourquoi
avons-nous tant envie de revenir à Lourdes ?
Pourquoi les listes, dans nos collèges, sont-elles quasi
pleines avant même de lancer les inscriptions ? Je
crois que le désir de vivre des moments de
rencontres, heureux, joyeux, riches du temps donné,
est fortement ancré dans les cœurs.
Alors oublier ce pèlerinage ? Je n’en crois rien. Trop
de partages, trop de joies et d’amitié nous ont
marqués pour ne pas influencer notre vie et sans
doute notre façon de penser. Le grain a été semé. Un
jour viendra où il germera, au rythme de chaque vie,
de chaque cœur. Car c’est ensemble, mais librement,
que nous construisons le Royaume.
Que sera le prochain pèlerinage ? Pas d’inquiétude, il
n’y a pas de record à battre ni de spectacle à
présenter, pas plus que compétences à acquérir !
Nous nous retrouverons au nom de Jésus, et Il sera
parmi nous. Alors sa Paix, sa Joie et son Amour nous
seront donnés.
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TEMOIGNAGE
des 6 Jeunes NOUVEAUX HOSPITALIERS
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Jean-Daniel ROUILLARD
Retour des jeunes Hospitaliers pèlerinage été 2015 …
Nous sommes six jeunes Poitevin et nous avons
entre 16 et 19 ans. Après avoir vécu plusieurs
pèlerinages au camp des jeunes de Lourdes, avec
« la pastorale des jeunes du Poitou » dont une
année au sein du groupe SAM (Service Aux
Malades), nous avons décidé ensemble de vivre
autrement notre engagement auprès des
« malades ». Notre petit groupe formé, nous
avons fait les démarches auprès de l’Hospitalité, et
la Pastorale des jeunes, afin que notre pèlerinage
soit réalisable matériellement et financièrement,
dans le but d’être au plus près des malades et tous
les six ensembles.
C’est donc avec beaucoup de joie que nous avons
rejoint l'Hospitalité du Poitou cette année. Aussi,
en logeant à deux pas de l’Accueil St Frai nous a
permis d’être plus disponible et d’être le plus
longtemps possible auprès des personnes âgées,
handicapées et/ou malades, en donnant toute
notre énergie et en partageant de bons moments
avec eux…ce qui n’aurait pas été possible en étant
basé au « camp des jeunes ». En effet, nous
voulions
remplir
pleinement
notre
rôle
d’Hospitalière et d’Hospitalier en assurant
l’ensemble des services, dont les malades ont
besoin lors des repas et lors des transferts aux
différents offices, ou autres propositions du
programme du pèlerinage.
Nous retenons le très bon accueil que nous avons
eu de la part des Hospitalières et Hospitaliers, ainsi
que la bonne ambiance qui régnait partout. Dès le
premier jour, les consignes pour assurer notre
mission ont été rapidement données et efficaces.
La responsable de la salle à manger a su aussi nous
faire confiance en confiant la responsabilité d’une
table de malade à chacun de nous, y compris aux
mineurs. Nous avons, de ce fait, apprécié de
réaliser le service en salle à manger en totalité
jusqu'au redressement des tables. Nous nous
sommes sentis plus utiles que les autres années, en
tant que SAM, et avons vécu tout ceci comme un
accomplissement.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Ce qui nous plaît aux tables c'est l'entraide entre
Hospitaliers, les dialogues avec les malades et le
partage du repas, qui est un moment important
dans la journée. Nous avons remarqué que
quelques tables de malades ne sont pas mixtes et
nous trouvons cela dommage pour le dialogue et le
partage.
En outre, la journée « découverte en chambre »
proposée pour les majeurs est un vrai « plus »
pour connaître le rythme des malades et entrer un
peu plus dans leur intimité, c’est aussi une tâche
complexe à laquelle il faut s’habituer. En chambre,
le rythme est différent, on prend le temps de tout
faire, le temps n’est pas une contrainte et le
rapport avec les hospitaliers est plus intéressant,
car ils prennent le temps de nous expliquer les
soins et les petites habitudes de la chambre. Suite
à cette expérience nous avons eu quelques
discussions et débats entre nous, et avons d’un
commun accord trouvé les tenues des
Hospitalières non adaptées aux jeunes, ce qui peut
être un frein pour s’engager pour certaines jeunes.
Le rapport que nous avons eu avec les malades
était fort, car ces derniers étaient contents de voir
des jeunes. Les personnes malades ont également
apprécié le fait qu’un seul hospitalier reste affecté
à une table pendant toute la semaine, cela a
permis de créer une confiance et de connaître un
peu plus leurs habitudes, allant parfois jusqu’à se
confier plus intimement.
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Enfin, nous tenons à remercier l’Hospitalité du
Poitou qui a su faire confiance à notre petit
groupe, ainsi que pour son aide financière sans
quoi rien n’aurait été possible. En effet, pour nous
qui sommes étudiants et qui payons notre
pèlerinage, nous trouvons le prix du pèlerinage
trop élevé. Merci aussi de nous avoir trouvé un
responsable pour les mineurs.
JOURNEE DES MALADES à NOTRE-Dame de PITIE - 13 Septembre 2015
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Marc-André BISLEAU
Comme habituellement, a eu lieu le dimanche 13
Septembre 2015, le pèlerinage des malades à Pitié,
dont l’Hospitalité du Poitou est partie prenante,
comme membre actif, et cela fait suite aux
pèlerinages à Lourdes de Mai et d’Août.
Cette année, compte-tenu du mauvais temps, la
messe du pèlerinage a eu lieu dans la Basilique de
Pitié, avec de très nombreux pèlerins, et avec la
présence du chanteur et animateur Patrick RICHARD.
Cette célébration avec le Père Henri BAUDU,
chapelain de Pitié, est intervenue dans la joie avec
Patrick RICHARD, et avec une foule recueillie et
partie prenante par les chants et la prière.
L’après-midi, le Père H. BAUDU nous avait conviés à
une célébration mariale et l’Adoration du Saint
Sacrement, qui a clôturé agréablement et
spirituellement cette journée de pèlerinage.
L’Hospitalité du Poitou, par ses responsables
présents, a pris en charge sa part dans l’animation
spirituellement et dans les tâches à se répartir
(lectures, prière universelle, communion, etc.…).
Une observation discrète : l’Hospitalité du Poitou,
était peu représentée, … il faut que chacun se sente
concerné par cette journée du Pèlerinage des
Malades à Pitié, car la mission d’hospitaliers et
hospitalières, au service des malades, concerne
chacun toute l’année.
Nous sommes persuadés que vous le comprendrez
bien volontiers et, que
pour la prochaine journée
des Malades à Pitié en
Septembre 2016, les
membres de l’Hospitalité
du Poitou seront plus
nombreux, présents et
actifs, avec des malades
qu’ils accompagneront.
Le sanctuaire de Pitié est
un lieu privilégié d’accueil
spirituel et de grâce, à
chacun de donner et de
recevoir. Nous comptons
sur chacun et sur vous
tous.
En union de prière dans notre grande famille de
l’Hospitalité du Poitou.
REPORTAGE sur Notre-Dame de Bétharram
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L’origine du sanctuaire remonterait au
XIe siècle.
Au temps où les pèlerins descendaient de toute
l’Europe vers Saint-Jacques de Compostelle, un
oratoire, peut-être au creux d’un rocher, qui abritait
une statuette de Marie. Selon la légende populaire,
elle y avait été découverte, environnée d’une vive
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
lumière, par de petits
bergers ; le curé de la
paroisse voisine, Lestelle –
« l’étoile », en dialecte
pyrénéen
–
la
fit
transporter ailleurs, mais
disparue pendant la nuit,
on la retrouva à la place de
la veille.
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Avec Notre-Dame de l’Estelle, celle que l’Église
nomme l’Étoile du matin, fut désormais honorée en
ce lieu.
Il était situé au bord d’un torrent, qu’on appellera
plus tard le Gave de Pau. L’endroit était
sauvagement beau, mais dangereux : c’est le point
précis où la gorge de la rivière, libérée des tenailles
de la montagne, s’ouvre sur la lumineuse plaine
béarnaise. Une passerelle branlante permettait de
gagner la rive gauche, pour continuer vers Oloron
et Ostabat.
Que de chutes, que de noyades ! Mais aussi que
d’attentions miraculeuses de la Mère des pèlerins !
Grâces et faveurs suscitèrent fioretti et légendes.
La plus gracieuse, et la plus illustre, est celle de la
jeune fille sauvée des eaux. Elle cueillait des fleurs
le long du Gave. Elle glisse sur un galet. Déjà le
tourbillon la happe, quand d’instinct elle appelle
Notre-Dame. Aussitôt, une
branche lui est tendue :
elle la saisit, elle est
sauvée. Sa reconnaissance
s’exprimera par l’offrande
d’un rameau d’or, un beau
rameau, en béarnais «
beth-arram ». Ce nom sera
donné au site et à la
Vierge
L’humble oratoire médiéval devint « la dévote
chapelle » puis, au XVIIe siècle, un grand sanctuaire
où se devine l’influence espagnole avec sa voute
en berceau, son retable monumental, ses colonnes
torses et leur feuillage en bois doré. On établit à la
même époque un calvaire sur la colline voisine, qui
venait d’être le théâtre d’un miracle : une grande
croix, solennellement plantée au sommet en juillet
1616, avait été renversée deux mois après par un
vent violent, « le jour
étant tranquille, sans
aucun soupçon d’orage » ;
presque aussitôt, elle
s’était « relevée d’ellemême, dans une lumière
éclatante qui formait sur
son faîte comme une
espèce de couronne ». Le
calvaire qu’on y dressa par
la suite était un chef
d’œuvre d’art et de piété populaires.
Saint Vincent de Paul écrira : « Un lieu de grande
dévotion, et si ce n’est le second, au moins le
troisième plus fréquenté du royaume. C’est NotreDame de Bétharram, où il se fait souvent des
miracles »…
Le sanctuaire a connu les pillages et les incendies
des guerres de religion (1549), les déprédations et
les sacrilèges de la Révolution (1793), mais chaque
fois un homme de Dieu a relevé les ruines et
redonné vie au pèlerinage : Hubert Charpentier, le
Père Joseph, l’abbé Procope Lassalle. Celui-ci est
envoyé à Bétharram en 1804 par l’évêque de
Bayonne pour y diriger le petit séminaire, puis le
grand séminaire.
Mais le renouveau de Bétharram sera surtout
l’œuvre de saint Michel Garicoïts (1797-1863), en
particulier par la restauration de l’antique chapelle
et la reconstruction du calvaire confiée, de 1840 à
1845, au sculpteur Alexandre Renoir, frère du
peintre Auguste Renoir. Avant de quitter le
sanctuaire marial, l’artiste orna le maître-autel de
la gracieuse statue de Notre Dame qui accueille
aujourd’hui encore les pèlerins.
Amédée Brunot, SCJ
Bernadette SOUBIROUS est venue souvent à Bétharram. Quatre ou cinq jours avant les Apparitions, elle s’y
trouvait une fois de plus. Le chapelet qu’elle égrenait à la Grotte venait d’ici. Elle vint remercier Notre-Dame
des Grâces de LOURDES.
Préalablement à toutes enquêtes, elle fut envoyée par Mgr LAURENCE à Saint Michel GARICOÏTS, qui fut le
seul personnage à croire tout de suite aux Apparitions. A ceux qui lui objectaient que LOURDES serait la mort
de BETHARRAM : « Qu’importe, fit-il, pourvu que la très Sainte Vierge soit honorée ! ». Il alla plusieurs fois en
pèlerinage à Massabielle. Il mourut endetté : il avait 300 personnes à nourrir, des travaux en cours, toute sa
congrégation naissante sur les épaules. Malgré tout, il recueillit et fit recueillir des sommes importantes pour
la construction de la première Chapelle.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
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LE MESSAGE DU MEDECIN
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Dr Michel GUILLAUD-VALLEE
"Comment peut-on être scientifique et croire aux Miracles"?
Voilà le thème, plutôt difficile, que m'avait confié JP Gerbault le 14 février dernier.
Voici donc quelques réflexions structurées en 3
chapitres :
- Tout d'abord, une approche de l'esprit
"scientifique",
- Ensuite, je vous parlerai plus spécialement des
miracles de Lourdes,
- Et, pour terminer, j’essaierai de faire un lien entre
les deux.
Certes les progrès technologiques viennent aider le
praticien ...mais on ne soigne pas une radio ou une
prise de sang mais un patient. Tout ceci pour vous
rappeler que la médecine doit rester humble car elle
ne guérit pas tout et ne peut pas tout expliquer.
1/ Pour débuter, qu’entend-on par le mot
"scientifique "?
Le mot Miracle vient du latin "miraculum" et est
défini par le dictionnaire LITTRE comme "un acte
contraire aux lois ordinaires de la nature et produit
par une puissance surnaturelle ". Par exagération ce
terme peut être employé, dans la vie quotidienne,
pour qualifier un événement subit, voire
extraordinaire.
En matière de science, on distingue :
- les sciences mathématiques, dites sciences exactes,
- les sciences humaines dont fait partie la médecine.
La médecine n'est pas une science exacte, elle
s'adresse à des êtres humains uniques qui ont des
réactions particulières du fait de leurs différences.
Elle requiert de multiples connaissances, ce qui
explique la longueur des études. En tant que
médecin, j'ai appris à "écouter ", à "observer ", à
établir un "diagnostic ", parfois à "douter", à
proposer un traitement, à envisager les suites
("pronostic") et à ne pas hésiter à me remettre en
cause
pour
le
bien
du
patient.
Malgré l'informatique et les logiciels l'exercice
médical reste difficile, et nombre de cas restent
isolés, ne pouvant entrer dans les pourcentages
statistiques admis.
Les certitudes sont souvent prises en défaut :
- une "grippe" classique, supposée durer 5 jours,
peut s'étaler sur 3 semaines !
- une affection "nosocomiale" imprévue peut
engager le pronostic vital d'une maladie bénigne.
- il est rare que les symptômes présentés par le
patient correspondent à la description faite dans
les livres et, dans certains cas, la science va être
prise en défaut, et c'est tant mieux quand c'est au
bénéfice du patient.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
2/ La 2ème partie, vous l'attendez tous : les
Miracles de Lourdes.
A LOURDES on retiendra 2 éléments distincts :
- Les guérisons inexpliquées par le corps médical :
environ 7200, en sachant que ce chiffre est
certainement inférieur à la réalité,
- certains hésitant à déclarer leur guérison,
- l'Eglise cherche à éviter le "spectaculaire ", le
"sensationnel ",
- Les MIRACLES : au nombre de 69,
Ce sont des guérisons reconnues, comme
miraculeuses, par les Évêques, à la suite des
conclusions du "Comité Médical ".
En matière de Miracle, l’Eglise à plusieurs critères :
- La maladie doit être grave, organique, au
diagnostic certain.
- La guérison doit être INSTANTANÉE, SANS
CONVALESCENCE, SANS SÉQUELLE et PARFAITE.
Les guérisons se produisent toujours dans un
contexte de FOI et de PRIÈRE, souvent après un bain
aux Piscines.
Pourquoi tant de guérisons inexpliquées et si peu de
miracles reconnus ?
Une réponse : la procédure est complexe.
Page 9
Schématiquement : quand une personne guérit à
LOURDES,
- elle peut tout simplement s'en féliciter, remercier
DIEU et revenir dans ses foyers,
- ou essayer de témoigner et d'entamer une
procédure qui va être longue (plusieurs années) :
. enregistrement au bureau des constatations,
. réunion d'un maximum de pièces médicales pour
le bureau médical,
. transmission du dossier au CMIL (comité médical
international) qui se réunit une fois par an, en
présence d'experts reconnus, avant de certifier
que "La guérison reste inexpliquée dans l'état
actuel des connaissances scientifiques"
. suite aux conclusions du CNIL, l’Evêque du
diocèse va se prononcer ou non en faveur du
miracle.
3/ Ma 3ème partie, c’est la synthèse.
Comment concilier rationnel et irrationnel
comment concilier l'esprit scientifique et
les miracles ?
;
Déjà, on peut retenir une distinction fondamentale :
contrairement au miracle tout fait scientifique est
REPRODUCTIBLE. Mais, soyons clairs, entre ces deux
entités antagonistes, le lien c'est la FOI.
Par contre, en tant que médecin catholique, si je
parle de Miracle, je fais intervenir la FOI car un
miracle de guérison est la conjonction de deux
éléments :
- Un élément corporel : guérison inexpliquée,
presque "anormale», constatée par le corps
médical.
- Un élément Spirituel : cette guérison invitant à
croire en l'intervention de DIEU.
À LOURDES, guérison physique et spirituelle sont
INDISSOCIABLES. Le Miracle ne se mérite pas, c’est
un don de DIEU.
Les miracles sont un signe d'espérance et, si la
guérison des corps est peu fréquemment rapportée,
les guérisons intérieures, les réconciliations sont plus
fréquentes qu'on ne le pense mais difficiles à
comptabiliser.
Si les malades reviennent à LOURDES, c’est pour
rechercher, à défaut de guérison, davantage de
force, plus de paix pour supporter leur maladie ou
leur handicap.
Pour terminer, entre deux pèlerinages, je vous invite
à regarder autour de vous, admirez le miracle de la
VIE, et faites attention à tous les signes qui nous
renvoient à quelque chose d'autre.
En effet, en tant que médecin, ayant acquis des
connaissances sur l'être humain, je vais constater
des "guérisons inexpliquées".
REPORTAGE
D’UN PELERIN DE MAI 2015
___________________________________________________
Martial BAREAU
Près de 300 personnes ont participé au Pèlerinage
et, s’il y avait moins de malades, il y avait de
nombreux jeunes des Collèges de Civray, Couhé,
Châtellerault et Dangé, accompagnés des cadres et
enseignants des mêmes Collèges.
Le thème de l’année « LA JOIE DE LA MISSION »
était présenté par le Père Jammet dans le petit
livret remis à tous les pèlerins.
Dès le 1er jour, l’évangile de St Jean nous met en
alerte : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je
vous ai aimé. Si vous gardez mes commandements
vous demeurerez dans mon amour, je vous ai dit
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
cela pour que ma joie soit en
vous et votre joie soit
parfaite». Il s’agit bien d’un envoi en MISSION et la
JOIE sera au rendez-vous.
L’après-midi du 8 mai, c’est la célébration
d’ouverture préparée par les quatre Collèges.
Remarquable célébration où interviennent
alternativement les animateurs, les jeunes et le
Père Jammet.
Après avoir défini Joie et Mission, le célébrant
rappelle le message du Christ aux apôtres : leur
Mission « Allez ! de toutes les Nations, faites des
Page 10
disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du
Saint Esprit. Apprenez-leur à observer ce que je
vous ai commandé».
Nous sommes ainsi appelés à participer à cette
Mission et, si nous l’accueillons, à nous de
l’annoncer par notre vie personnelle, nos choix,
notre façon d’être en relation avec les autres.
Annoncer, Evangéliser, çà veut dire aussi prier,
travailler, et avec l’aide du Saint Esprit.
Le meilleur exemple de MISSION, réalisé avec joie,
est celui donné par les jeunes et les animateurs des
quatre Collèges qui ont pris en charge la
préparation et l’animation de cette célébration.
Mission difficile, car il fallait coordonner, travailler
en équipe et, c’est pour ce magnifique travail, que
nous avons tous apprécié, qu’ils soient tous
profondément remerciés.
Beaucoup d’autres temps forts dans ce pèlerinage,
le chemin de Croix dans la Prairie, la Messe
Internationale, l’Onction des malades, le
sacrement de réconciliation et la Messe d’envoi du
11 Mai.
VIE DE SAINTE RADEGONDE de POITIERS
_____________________________________
Radegonde de Poitiers, née vers 520 en Thuringe,
morte le 13 août 587 à Poitiers, est une princesse
thuringienne, devenue reine des Francs en épousant
Clotaire Ier, fils de Clovis.
Fondatrice de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, elle a
été canonisée (fête le 13 août). Elle est patronne de
Poitiers et patronne secondaire de France.
-------------------------------------------Radegonde est la fille de Berthaire, roi de Thuringe.
À la mort de Basin de Thuringe, son royaume est
partagé entre ses trois fils : Badéric, Hermanfred et
Berthaire. Il s'ensuit une guerre fratricide. Berthaire
est d'abord assassiné par ses deux frères. Puis
Badéric est victime d'une coalition entre le Franc
Thierry Ier, fils de Clovis, roi de Metz, et Hermanfred.
Radegonde est alors emmenée, à l'âge de trois ans, à
la cour d'Hermanfred.
Mais Thierry Ier, exigeant une partie du royaume de
Thuringe en échange de son soutien, forme une
alliance avec son frère Clotaire, roi de Soissons. Ils
vainquent l'armée thuringienne en 531.
Avec son frère Hermanfred, Radegonde devient, à
onze ans, prisonnière de Clotaire, après tirage au
sort. Quelque temps après, Radegonde est emmenée
dans le royaume de Soissons, à Saint-Quentin, puis
dans une villa royale située à Athies, dans le
Vermandois. Durant une dizaine d'années,
Radegonde y reçoit, grâce à Ingonde, épouse de
Clotaire, une éducation religieuse et intellectuelle.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Elle apprend le latin et approfondit sa foi par la
lecture de textes religieux.
Ingonde meurt en 538. Radegonde est présentée au
roi par un courtisan et Clotaire se rend alors compte
qu'elle peut devenir sa quatrième épouse.
Radegonde semble n'avoir eu aucun désir de devenir
reine des Francs, car elle aurait tenté de s'enfuir,
mais été rattrapée dans les alentours de Péronne.
La cérémonie de mariage, en présence de l'évêque
Médard, a lieu à Soissons, vers 539. Le statut de reine
rendait nécessaire le maintien de son rang par un
vêtement illustrant sa puissance et confirmant la
prospérité et la puissance du mari, qui utilisait ce
« trésor animé » comme une vitrine. Or la reine prit
place à un banquet en vêtements simples, afin
d'affirmer son humilité chrétienne. De mauvaises
langues demandèrent à Clotaire s'il avait épousé une
nonne. Durant le banquet, la discussion entre les
époux fut presque violente et Clotaire tenta
d'imposer sa volonté à son épouse, qui refusait de se
conformer à l'édit royal. Pratiquant le jeûne, elle
refusa de succomber au faste alimentaire du
banquet, de sorte qu'un serviteur dut prendre le pain
pour le donner aux pauvres.
Radegonde se détacha de plus en plus des
préoccupations mondaines pour mener une vie
pieuse et charitable auprès des pauvres. Elle obtint
de Clotaire le pardon et la libération de plusieurs
condamnés à mort.
Page 11
Après qu'en 555 Clotaire eut assassiné Hermanfred,
son frère, elle décida de ne plus vivre avec ce
meurtrier, alors que le roi la voulait toujours comme
épouse et comme reine. La reine Radegonde s'enfuit
et trouva à Noyon son évêque, futur saint Médard. En
dépit de l'hésitation de ce dernier, elle réussit à être
consacrée diaconesse et à devenir simple moniale. Si
Clotaire tenta encore de la chercher, l'évêque de
Paris, saint Germain de Paris, effectua son
intervention sans qu'elle ne soit à nouveau capturée,
en vertu du canon V de concile de Paris qui stipulait
l'excommunication perpétuelle contre quiconque
tenterait d'arracher une moniale à son abbaye.
En souhaitant se retirer, elle fit d'abord un pèlerinage
à Tours sur le tombeau de saint Martin. Elle alla
ensuite demander conseil à saint Jean de Chinon, qui
vivait dans un ermitage troglodyte, qui existe
toujours au-dessus de la ville. Elle se rendit ensuite,
entre Tours et Poitiers, sur la terre de Saix que
Clotaire lui avait donnée, et y fonda un oratoire et un
hospice où elle s'occupait elle-même des malades. Ce
fut l'un des premiers hospices de France.
« Clotaire, en revenant, emmena captive avec lui
Radegonde, fille du roi Berthaire, et la prit en
mariage ; il fit depuis tuer injustement son frère par
des scélérats. Elle, se tournant vers Dieu, prit l'habit,
et se bâtit un monastère dans la ville de Poitiers. Elle
s'y rendit tellement excellente dans l'oraison, les
jeûnes, les veilles, les aumônes, qu'elle acquit un
grand crédit parmi les peuples.»
Grégoire de Tours, Histoire des Francs
Vitrail de Sainte-Radegonde dans l'abside de l’église
Ste Radegonde à Poitiers (XIXe siècle)
Elle se rendit à Poitiers, où elle fonda le monastère
Notre-Dame (devenu depuis Sainte-Croix). Le 25
octobre 552 (ou 553), en présence d'une grande
foule, elle entra dans le monastère Notre-Dame
accompagnée de nombreuses jeunes filles. Elle donna
à ses compagnes une règle stricte. Avec Agnès, sa
sœur spirituelle qu'elle tint à choisir comme future
abbesse, et Venance Fortunat, poète italien qui
deviendra le biographe de Radegonde, elle alla à
Arles pour se renseigner sur la règle de saint Césaire
afin de l'adopter. Elle se plaça sous la protection du
Saint-Siège, pour être libre du pouvoir épiscopal.
Agnès devint abbesse du monastère et Venance
Fortunat évêque de Poitiers en 599. D'après une
autre biographie de Baudonivie, une moniale de
Poitiers, composée vers 600, elle avait une grande
vénération pour les reliques. Elle en rassembla un
grand nombre qui seraient toujours au monastère
Sainte-Croix, dont un fragment de la croix du Christ,
qu'elle avait obtenu auprès de l'empereur Justin II.
C'est à l'occasion de l'arrivée à Poitiers de cette
insigne relique que saint Venance-Fortunat composa
l'hymne Vexilla regis prodeunt. À la mort de Clotaire,
elle usa de sa réputation et de son autorité pour
établir la paix entre ses fils. Radegonde aura, durant
le reste de sa vie, une grande influence sur les grands
de son époque, notamment Sigebert Ier, successeur et
fils de Clotaire. Elle adressa une lettre-testament aux
rois et évêques pour la perpétuation de son œuvre.
D'après Baudonivie, elle était pleine d'anxiété quand
la paix était en question, très soucieuse du « salut de
la patrie » et de l'unité du royaume des Francs.
Elle mourut le 13 août 587, à environ 67 ans, dans le
monastère Notre-Dame. Elle fut enterrée dans l'église
abbatiale Sainte-Mère-de-Dieu ou Sainte-Marie-horsles-murs (aujourd'hui église Sainte-Radegonde) à
Poitiers. Ses funérailles eurent lieu trois jours après,
en présence de Grégoire de Tours. Pendant les
invasions normandes, sa dépouille fut emmenée à
l'abbaye Saint-Benoît de Quinçay, puis ramenée à
Poitiers en 868.
De nombreux miracles lui sont attribués, notamment
des guérisons miraculeuses, ce qui attira de
nombreux pèlerins.
Elle fut déclarée sainte peu de temps après sa mort.
C'est un des rares saints à ne pas avoir été canonisé
par le Saint-Siège, mais par la croyance populaire.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Page 12
Le miracle des avoines, une légende apparue au
XIVe siècle.
lieu nommé Troussais, paroisse de Ceaux-enCouhé(86).
Clotaire, qui avait d'abord accepté la vocation de la
reine, changea d'avis : il envoya une troupe à Saix
pour la ramener à la cour. Lorsque les soldats
s'annoncèrent en vue de Saix, Radegonde s'enfuit
vers le Sud à travers un champ d'avoine que des
ouvriers étaient en train de semer. C'est alors que se
produisit le miracle des avoines, la sainte reine fit
instantanément pousser l'avoine pour s'y cacher.
Questionnés par les poursuivants, les moissonneurs,
purent affirmer qu'ils n'avaient vu personne dans le
champ depuis le temps où cette avoine avait été
semée. À partir de ce moment, Clotaire lui laissa
suivre son chemin vers une vie consacrée à la
religion.
Des reliques de la sainte sont réputées se trouver
dans l'église Sainte-Radegonde de Colomiers, en
l'occurrence 2 phalanges de la main.
Sainte Radegonde entretenait de pieuses relations
avec saint Junien, le saint patron des laboureurs du
Poitou, lequel exerçait son sacerdoce à MairéLévescault (79). Ils s'étaient mutuellement promis de
prévenir le survivant par l'envoi d'un messager, dès
que l'un d'eux viendrait à mourir. La providence
voulut qu'ils rendirent l'âme tous les deux au même
instant, ce mercredi 13 août 587. Si bien que les deux
messagers,
engagés
chacun
pour
porter
avertissement à l'autre que l'un d'eux venait de
décéder, devaient se rencontrer à mi-chemin en un
Au Moyen Âge, le culte de sainte Radegonde était en
vigueur à la cour de France. De plus, la ville de
Poitiers est restée fidèle au royaume lors de la guerre
de Cent Ans. En 1428, ces raisons ont conduit Charles
VII à choisir le prénom de Radegonde pour sa fille
aînée, Radegonde de France (extrait de Mérindol).
« Le prénom de Radegonde avait plusieurs sens :
symbole de la ville de Poitiers, siège du second
Parlement, donc lieu de résistance à Paris, aux mains
des Anglais et des Bourguignons, symbole de
légitimité, car la sainte était l'épouse de Clotaire, fils
de Clovis, enfin sainte qui ne pouvait qu'attirer les
grâces du ciel, si nécessaires au jeune roi. »
Christian de Mérindol, Le culte de sainte Radegonde et la
monarchie française à la fin du Moyen Âge
L'église Sainte-Radegonde à Poitiers est l'héritière
d'anciens sanctuaires construits à cet endroit pour
abriter le tombeau de la sainte (ancienne épouse du
roi franc Clothaire Ier)
LE THEME PASTORAL 2016 : « LA JOIE DE LA MISERICORDE »
___________________________________
Homélie du Pape François
- à la veille du quatrième Dimanche de Carême…..
….Cette année, nous sommes réunis pour célébrer la
liturgie pénitentielle. Nous sommes unis à tant de
chrétiens qui, aujourd'hui, dans toutes les parties du
monde, ont accueilli l'invitation à vivre ce moment
comme un signe de la bonté du Seigneur. En fait, le
sacrement de la Réconciliation permet de
s’approcher du Père avec confiance pour avoir la
certitude de son pardon. Il est vraiment «riche en
miséricorde» et il l'étend avec abondance sur tous
ceux qui recourent à Lui d’un cœur sincère.
Être ici pour faire l'expérience de son amour c'est de
toute façon, avant tout, le fruit de sa grâce. Comme
l’apôtre Paul nous l'a rappelé, Dieu ne cesse jamais
de montrer la richesse de sa miséricorde au cours de
siècles.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
La transformation du
cœur qui nous porte à
confesser nos péchés
est un «don de Dieu».
Par nous même, nous
ne pouvons pas. La possibilité de confesser nos
péchés est un don de Dieu, c'est un cadeau, c'est
«son œuvre» (cf. Ephésiens 2, 8-10). Être touchés
avec tendresse par sa main et modelés par sa grâce
nous permet, par conséquent de nous approcher du
prêtre sans crainte pour nos fautes, mais avec la
certitude d'être accueillis par lui au nom de Dieu, et
d’être compris malgré nos misères ; mais aussi de
nous approcher sans avocat de la défense : nous n'en
avons qu'un seul, qui a donné sa vie pour nos péchés!
Page 13
C'est Lui qui, avec le Père, nous défend toujours. En
sortant du confessionnal, nous sentirons sa force qui
redonne la vie et restitue l'enthousiasme de la foi.
Après la confession nous seront nés à nouveau.
L’Évangile que nous avons écouté (cf. Luc 7,36-50)
nous ouvre un chemin d'espérance et de réconfort.
C'est bon de sentir sur nous le regard même de Jésus,
plein de compassion, comme l'a perçu la femme
pécheresse dans la maison du pharisien. Dans ce
passage deux mots reviennent avec insistance :
amour et jugement.
Il y a l'amour de la femme pécheresse qui s'humilie
devant le Seigneur ; mais auparavant encore, il y a
l'amour miséricordieux de Jésus pour elle, qui la
pousse à s'avancer. Ses larmes de repentir et de joie
lavent les pieds du Maître, et ses cheveux les essuient
avec gratitude ; ses baisers sont l'expression de son
affection pure ; et l’onguent parfumé versé en
abondance atteste combien Il est précieux à ses yeux.
Chaque geste de cette femme parle d'amour et
exprime son désir d'avoir une certitude inébranlable
dans sa vie : celle d'avoir été pardonnée. Et cette
certitude est très belle ! Et Jésus lui donne cette
certitude : en l'accueillant, il lui manifeste l'amour de
Dieu pour elle, pour elle justement, une pécheresse
publique ! L'amour et le pardon sont simultanés :
Dieu lui pardonne beaucoup, lui pardonne tout, parce
qu’«elle a beaucoup aimé» (Luc 7,47).
Et elle, elle adore Jésus parce qu'elle sent qu'en Lui il
y a la miséricorde et pas de condamnation. Elle sent
que Jésus la comprend avec amour, elle, qui est une
pécheresse. Grâce à Jésus, ses nombreux péchés Dieu
les rejette derrière lui, il ne s’en souvient plus (cf. Is
43,25). Parce que cela aussi est vrai : quand Dieu
pardonne, il oublie. Il est grand le pardon de Dieu !
Pour elle, une nouvelle période commence
maintenant ; elle est née à nouveau dans l'amour à
une vie nouvelle.
Cette femme a vraiment rencontré le Seigneur. Dans
le silence, elle lui a ouvert son cœur ; dans la douleur,
elle lui a manifesté son repentir pour ses péchés ; par
ses larmes, elle a fait appel à la bonté divine pour
recevoir le pardon. Il n'y aura pour elle aucun
jugement sinon celui qui vient de Dieu, et c'est le
jugement de la miséricorde. Le protagoniste de cette
rencontre est certainement l'amour, la miséricorde
qui va au-delà de la justice.
Simon, le maître de maison, le pharisien, au
contraire, ne réussit pas à trouver le chemin de
l'amour. Tout est calculé, tout est pensé, …. Il s’arrête
sur le seuil du formalisme. Ce n’est pas beau, l'amour
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
formel, on ne le comprend pas. Il n'est pas capable
d'accomplir le pas suivant pour aller à la rencontre de
Jésus qui lui apporte le salut. Simon s'est limité à
inviter Jésus à déjeuner, mais il ne l'a pas vraiment
accueilli. En pensée, il invoque seulement la justice
et en faisant ainsi il se trompe. Son jugement sur la
femme l'éloigne de la vérité et il ne lui permet pas
non plus de comprendre qui est son hôte. Il s'est
arrêté à la superficie – au formalisme – il n'a pas été
capable de regarder le cœur. Face à la parabole de
Jésus et à la question : quel serviteur a aimé le plus ?
le pharisien répond correctement : «Celui auquel il a
remis le plus». Et Jésus ne manque pas de lui faire
observer : «Tu as bien jugé» (Lc 7,43). C’est
seulement quand le jugement de Simon tourné vers
l'amour, qu’il est dans le juste.
Le rappel de Jésus pousse chacun de nous à ne jamais
s'arrêter à la superficie des choses, surtout quand
nous sommes face à une personne. Nous sommes
appelés à voir au-delà, à miser sur le cœur pour voir
de quelle générosité chacun est capable. Personne ne
peut être exclu de la miséricorde de Dieu. Tous
connaissent le chemin pour y accéder et l’Église est la
maison qui accueille tout le monde et ne refuse
personne. Ses portes sont en permanence grandes
ouvertes, pour que tous ceux qui sont touchés par la
grâce puissent trouver la certitude du pardon. Plus
grand est le péché et encore plus grand doit être
l'amour que l’Église exprime à ceux qui se
convertissent.
Avec combien d’amour Jésus nous regarde ! Avec
combien d’amour il guérit notre cœur de pécheur !
Jamais il ne s'effraye de nos péchés. Pensons au fils
prodigue qui, quand il décide de retourner chez son
père, pense lui faire un discours, mais son père ne le
laisse pas parler, il l'embrasse (cf. Luc 15, 17-24).
Jésus fait ainsi avec nous. «Père, j'ai tant de
péchés...» - «Mais lui sera content si tu vas : il
t'embrassera avec tant d'amour ! N’aie pas peur».
Chers frères et sœurs, j'ai souvent pensé à la façon
dont l’Église pourrait rendre plus évidente sa mission
d'être témoin de la miséricorde. C'est un chemin qui
commence par une conversion spirituelle ; nous
devons faire ce chemin. C’est pour cela que j'ai
décidé l’indiction d’un Jubilé extraordinaire qui ait
à son centre la miséricorde de Dieu. Ce sera une
Année Sainte de la Miséricorde. Nous voulons la
vivre à la lumière de la parole du Seigneur : «Soyez
miséricordieux comme votre Père» (cf. Luc 6,36). Et
ceci spécialement pour les confesseurs ! Tant de
miséricorde !
Page 14
Cette Année Sainte commencera à la prochaine
solennité de l'Immaculée Conception et se conclura
le 20 novembre 2016, le Dimanche de Notre
Seigneur Jésus Christ Roi de l'univers et visage vivant
de la miséricorde du Père. Je confie l'organisation de
ce Jubilé au Conseil pontifical pour la promotion de la
nouvelle évangélisation, pour qu'il puisse l'animer
comme une nouvelle étape du chemin de l’Église
dans sa mission d’apporter à chaque personne
l’Évangile de la miséricorde.
Je suis convaincu que toute l’Église, qui a tellement
besoin de recevoir la miséricorde, parce que nous
sommes des pêcheurs, pourra trouver dans ce Jubilé
la joie de redécouvrir et rendre féconde la
miséricorde de Dieu, par laquelle nous sommes tous
appelés à apporter la consolation à tout homme et à
toute femme de notre temps. N'oublions pas que
Dieu pardonne tout, et que Dieu pardonne toujours.
Ne nous lassons pas de demander pardon. Confions
dès maintenant cette Année à la Mère de la
Miséricorde, pour qu’elle tourne vers nous son
regard et qu’elle veille sur notre chemin : notre
chemin pénitentiel, notre chemin le cœur ouvert,
pendant un an, pour recevoir l'indulgence de Dieu,
pour recevoir la miséricorde de Dieu.
RECOLLECTION A NOTRE-DAME DE PITIE - 18 Octobre 2015 _________________________________________________
Père Abel BOUSSEAU
A nouveau, nous pouvons déplorer le manque de participation à cette journée
de récollection ; quarante personnes étaient présentes, dont trois de la Vienne.
Le Père Abel BOUSSEAU s’est déplacé et nous a fait un exposé sur la mission
d’aujourd’hui, faisant référence en point d’appui sur la Bible et le concile de
Vatican II :
- Luc 9, 1-6 : le choix des 12,
- Le décret sur la vie et
- Luc 10, 1-2 : l’envoi des 72 disciples,
le ministère des
- « Ad Gentes » : l’activité missionnaire de l’Eglise,
prêtres.
____________________________________
.Quelques références :










Les notes que j’ai pu prendre au cours d’une
retraite, récemment, animée par le P ROUET,
notamment à propos des conséquences sur la
mission de la sécularisation qui a marqué notre
société depuis plusieurs siècles.
« Oser la bienveillance » de Lytta Basset.
« L’espérance aujourd’hui » d’André Talbot.
« L’Eglise en Islam » de Henri Teissier, évêque
émérite d’Alger.
« L’invincible espérance » de Christian de Chergé
« La joie de l’évangile » du Pape François.
« Présence d’évangile II » de Christophe
Théobald, théologien.
Lettre aux communautés de la Mission de France
n° 279 : « Liturgie et Mission ».
N° 265 : « Chemins d’une évangélisation
nouvelle ».
N° 264 : « Un nouveau monde est déjà là ».
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Quelques références pour fonder l’envoi en mission
1/ Matthieu 28, 16-20,
2/ La mission vécue comme un engendrement (L.A.C.
265 A. Favard),
3/ L’Eglise en croissance dans les Actes des Apôtres.
Conclusion :
Je retiens 3 points qui me semblent les plus
importants :
1 - Pas de mission sans alliance : entre Dieu et
l’homme, entre l’homme et ses semblables.
C’est le fondement, c’est la source !
2 - Pas d’alliance possible de l’homme avec Dieu et
avec ses semblables sans que chaque homme
puisse accéder au MOI, pouvoir dire JE afin de se
situe par rapport au NOUS.
3 - Cette mission nous la recevons, finalement de
ceux auxquels nous sommes envoyés, plus que
de ceux qui nous ont envoyés. L’Espérance, ce
sont eux qui nous l’apprennent ! Les pauvres
sont l’avenir du christianisme.
Page 15
Voilà un résumé succinct de ce texte contenant 14 pages. Il ne nous est pas possible de l’insérer en entier dans
le bulletin ; les personnes désireuses d’en prendre connaissance peuvent s’adresser à Yves FAVRAU qui vous le
transmettra par mail (ou par courrier) - coordonnés en fin de bulletin -
ACTUALITES - NOUVELLES - INFORMATIONS
de L’HOSPITALITE
_______________________________________________________________
Pèlerinages 2015 à Lourdes : Malades et Hospitaliers
Un très grand merci à tous les Hospitaliers(ères),
Médecins, Infirmiers(ères), Aides-soignantes, Prêtres,
Diacres, qui sont venus à Lourdes pour aider et
accompagner les Personnes malades. Merci à tous les
Jeunes. Ces deux pèlerinages se sont bien passés.
Rendons grâce à Dieu.
Nous remercions les jeunes et leurs accompagnateurs
« du camp des jeunes » et de la Vienne qui se sont
dévoués généreusement pour brancarder les
malades.
Pour les pèlerinages d’août, vous le savez, nous ne
pouvons pas toujours répondre à toutes les
demandes des personnes malades. Ce qui est très
regrettable.
CONTINUONS
à
APPELER
nos
AMIS
HOSPITALIERS(ERES), MEDECINS, INFIRMIERS(ERES),
AIDES-SOIGNANTS.
FAISONS CONNAITRE L’HOSPITALITE DU POITOU, la
Fraternité et l’Amitié qui existent entre nous.
Plus nous serons nombreux, mieux nous pourrons
nous donner aux personnes souffrantes que nous
emmenons. Ce temps très fort que nous vivons
ensemble, proposons-le à d’autres.
Encore MERCI pour tout
Les Dépliants de l'Hospitalité du Poitou
Aujourd'hui, ils sont confiés à un ou plusieurs
représentants de chaque Secteur de notre Diocèse.
Ces personnes sont nommées « RELAIS », elles sont
chargées de faire connaître l'Hospitalité du Poitou à
des personnes susceptibles d'être intéressées en
distribuant ces dépliants, ceci dans le but d'avoir une
meilleure répartition. Merci à Celles et Ceux qui
s'investissent pour faire connaître l'hospitalité, lors
de quêtes, ventes de gâteaux, organisation de
rencontres, etc.…
Si vous souhaitez devenir un « relais » dans votre
Communauté locale ou votre Secteur, veuillez vous
faire connaître à Marie Cécile Gerbault qui vous
remettra les dépliants.
Dans un souci d'une meilleure efficacité, nous
souhaiterions que les personnes qui sont désignées
comme « Relais » nous disent comment elles vivent
leur rôle sur le terrain.
Vidéo de l'Hospitalité
Jean Pierre Gerbault a créé une vidéo propre à l'Hospitalité du Poitou sur laquelle apparaissent tous les
services. Elle est à votre disposition. Vous pouvez la présenter à des groupes de Jeunes, de Retraités, à vos
Amis, lors de leurs rencontres ou des vôtres.
Les parrains et les marraines
Depuis six ans, nous avons mis en place le
parrainage des nouveaux hospitaliers, pour les aider
à découvrir plus aisément Lourdes et le
fonctionnement de notre hospitalité.
Nous remercions celles et ceux qui ont parfaitement
rempli leur rôle, les conseils que vous avez pu
apporter à vos filleuls leur ont permis de vivre un
bon pèlerinage.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Page 16
Hébergement des hospitalières et des hospitaliers
Les hospitalières et les hospitaliers peuvent loger
dans les Foyers. Généralement, ces lieux sont
réservés pour les personnes à revenu modeste.
A l’Accueil SAINT FRAI, il y a quelques chambres
réservées d’abord, pour l’hébergement des
Médecins et des Infirmier(ère)s.
Comme vous le savez le nombre de places est
limité. Il devient de plus en plus difficile d’y loger
tous ceux qui en font la demande.
Très peu de chambres sont disponibles pour les
hospitalier(ère)s.
Site Internet de l'hospitalité du Poitou
Notre site internet de l'hospitalité du Poitou, dont je vous rappelle l'adresse est :
http://www.pelerinages-du-poitou.e-monsite.com
Vous y trouverez des informations, des articles ; nous souhaiterions qu’il devienne plus interactif, en y
apportant des articles, des textes, des prières, des poèmes, que vous souhaiteriez partager de façon anonyme,
si vous le désirez.
N'hésitez pas à contacter Yves FAVRAU (voir page 23).
Les personnes désirant ne pas être prises en photos sont priées de se manifester .
Transport en cars
Vous êtes de plus en plus nombreux à venir en
voiture à Lourdes, cela peut se comprendre dans le
souci de réduire les frais. Aujourd'hui, il y a
quelques difficultés pour l'organisation des cars de
malades.
Il doit y avoir un nombre suffisant d’hospitaliers et
hospitalières dans les cars des malades, afin que
nous puissions assurer convenablement leur
confort. Nous vous demandons de bien réfléchir à la
décision que vous prenez en termes de transport.
Remerciements aux hospitalier(ère)s qui partent
avec leur véhicule en s’arrêtant aux arrêts de
parcours pour aider les malades.
Cotisation 2016 - Courriers postaux - Internet :
La cotisation :
Courriers postaux :
Elle est à régler, si possible, dès réception de
« l’Appel à cotisation ». N’attendez pas le « Rappel »
qui est mentionné sur la lettre d’invitation à la
Recollection, qui vous est envoyée début septembre.
Au cours d’une année, vous recevez de l’Hospitalité,
quatre courriers : en janvier, en avril, en septembre
et en décembre. Les hospitalières et hospitaliers
venant à Lourdes, et (ou) ayant réglé leur cotisation,
doivent recevoir ces courriers. Toutefois, si une
omission avait été faite, téléphonez à Janine
BARBEAU (05.49.81.49.81 - de préférence aux heures
des repas : 12h, 19h) qui vous enverra le courrier
demandé. Lisez bien les courriers que nous vous
adressons. Les couleurs des bulletins d’inscription
sont différentes pour les pèlerinages de mai et d’août
(mai : bleu et rose, août : vert et jaune). Après
chaque envoi, nous avons des retours de courriers
non distribués, la cause : « Boîte non identifiable ».
Soyez donc très précis pour vos adresses postales et
vérifiez vos boîtes à lettres.
Le chèque et les renseignements demandés (adresse
très précise avec nom et n° de la rue) écrits très
lisiblement, sont à adresser au Trésorier de
l’Hospitalité du Poitou :
Marc-André BISLEAU, la Chênaie,
La Coulaisière, 79320 PUGNY.
Ces renseignements sont transmis au Secrétariat de
l’Hospitalité pour la mise à jour des listings.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
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LA VIE DE NOS FAMILLES - 2014-2015
________________________________________________
Mariages :
- Benoît SOULET et Ariana MONTICELLI,
- Pauline SOULET et Gaëtan LEFEBVRE, fils et Fille de Gérard et Jacqueline SOULET, médecins de l’Hospitalité
du Poitou,
- Fabien METAIS et Julie MAGNAIN.
Naissances :
- Arthur LELAURE né le 5 juin 2015 fils de Céline et François LELAURE, petit frère de Nathan,
Décès des Hospitaliers et Familles :
- Mme Mélanie HARDY, hospitalière,
- Mme Yvette ROY, hospitalière,
- Mme Ida d’ESQUERAC hospitalière
- Mme SINIGAGLIA hospitalière, décédée en octobre 2014,
- M. Louis BODIN, frère de Bernadette DEBARE, hospitalière,
- Mme SEIGNEURIN
- M. André MORIN, père de Jocelyne DABIN et de Martine PIMBERT, hospitalières,
- Mme Monique GAILLARD, membre de l’Hospitalité du Poitou,
- M. Michel MOINE, membre de l’Hospitalité du Poitou,
- Mme Yvette BARANGER, hospitalière,
- Mme PAGES, mère de Jean-François, hospitalier, et Catherine, hospitalière,
- M. BUSSI, frère de Françoise, hospitalière,
- Dr Jean GOUBAND, médecin de l’Hospitalité du Poitou,
- Mme DURAND, maman de Patricia MORIN, hospitalière,
- Mme de LASSEE, hospitalière,
- Mlle Jeanne ROY, sœur de Françoise ROY, hospitalière,
- Mme Irène MOULIN, hospitalière HNDL et du Poitou - malade du mois de Mai -,
- Mme AUDEBEAU, la maman de Christophe, hospitalier,
- M. Daniel PAIN, ancien hospitalier.
Décès des Pèlerins malades :
- Mme Anne-Marie CHANTEFOIN,
- Mme Odette SUEUR,
- M. KOUAKOU Jean-Claude,
- Mme Renée RENAUD,
- M.COUFLEAU fils de M.et Mme COUFLEAU.
Saurais-je dire OUI comme Toi, Marie,
Tout accueil et toute grâce, visage de paix.
Saurais-je dire OUI comme Toi, Marie,
Bienheureuse Mère du Seigneur.
Quand tout semble dans la nuit
Tu fais se lever le jour.
Tu nous montres que par un « OUI »
La vie peut danser l’Amour .
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Page 18
ENGAGEMENTS et CONSECRATIONS en 2015
_________________________________________________
Dans le temps…, nous n’avions pas tellement le choix
de ne pas faire notre Engagement ou prononcer
notre Consécration. C’était quasi automatique…. !
Était-ce une bonne chose ? Je n’en suis pas certain. Il
en résulte, peut-être, une hérédité qui fait penser à
certaines personnes que cet engagement est une
remise de médaille au même titre que celle du
travail.
Or il n’en est rien. Je l’ai dit, en août de cette année,
la Vierge Marie, lors de l’Annonciation, a dit « oui » à
l’ange Gabriel sans se poser de question. De même
Bernadette a répondu « oui » à la Belle Dame en
ayant son chapelet à la main.
Engagements Mai 2015
Geneviève PELOURDE
Stéphanie de FRANSSU
Marie-Claire GEMME
Michelle BERTINEAU
Marie-Germaine GABORIAU Janine BARBEAU
Gaston GABORIAU
Consécrations Mai 2015
Si nous sommes au service des plus démunis (dans la
société actuelle) n’est-ce pas à la suite d’un appel ?
Il est étonnant que les plus jeunes, non majeurs,
demandent à s’engager alors que les plus anciens y
renoncent au prétexte que cela ne sert à rien.
Pourquoi avons-nous institué « l’Encouragement »
pour nos jeunes mineurs, si ce n’est pour répondre à
leur attente, et elle est grande…. Ils veulent
témoigner de leur Foi et la vivre sans complexe. Ne
restons pas tournés vers le passé, il est le « passé ».
C’est pourquoi vous recevrez (pour ceux qui seront
concernés) un courrier vous invitant à une réunion
d’information qui se tiendra à Lourdes afin que vous
puissiez prendre votre décision avec le « futur » à
l’esprit.
Engagements Août 2015
Michel LOISEAU
Fernande LOISEAU
Marie-Jo LIAIGRE
Josiane BONNEAU
Alban BARICAULT
Consécrations Août 2015
Daniel BARBEAU
Encouragements Août 2015
Océane BAUDRY
Emelyne COURTIN
Florian CHARBONNEAU
Gwénaëlle PICARD
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Dominique RICHARD
Joseph GAUDIN
Michel BOUDOIRE
Odile BEREAUD
Page 19
HOSPITALIERS VENUS A LOURDES
_________________________________________________
ANNEE 2014
Nombre d’Hospitaliers (ères)
285 dont 30 nouveaux +
10 hospitaliers (ères) pour Poitou Partage
avec 23 accompagnants et 1 prêtre.
Se décompose :
MAI 2014
ANNEE 2015
Nombre d’Hospitaliers (ères)
278 dont 25 nouveaux
Se décompose :
MAI 2015
Hospitaliers et Hospitalières : 127 (16 nouveaux)
- Hospitalières :
81
- Hospitaliers :
46
AOUT 2014
Hospitaliers et Hospitalières : 158 (14 nouveaux)
- Hospitalières :
80
- Hospitaliers :
78
Personnes malades venues à Lourdes en 2014 :
- sur 139 Malades inscrits :
109 seulement sont venus à Lourdes
+ 53 Handicapés Poitou-Partage
Hospitaliers et Hospitalières : 113 (5 nouveaux)
- Hospitalières :
66
- Hospitaliers :
47
AOUT 2015
Hospitaliers et Hospitalières : 165 (20 nouveaux,
dont 6 jeunes)
- Hospitalières :
86
- Hospitaliers :
79
Personnes malades venues à Lourdes en 2015 :
- sur 129 Malades inscrits :
44 en mai et 85 en août
Plus nous sommes nombreux plus nous pouvons emmener de Personnes malades.
Que de grâces reçues à Lourdes.
N’ayons pas peur d’appeler nos amis valides et d’inviter nos amis malades.
Quelques rappels :
Chaque pèlerin malade doit remplir très précisément un dossier de préinscription. Le bulletin médical,
complété par le médecin traitant, doit être envoyé au médecin de l’Hospitalité du Poitou (enveloppe jointe au
dossier) ce bulletin médical est indispensable pour le séjour à Lourdes.
Aux pèlerinages d’août et de mai, la plupart des dossiers n’ont pas été remplis correctement, par exemple :
le poids de la personne n’est pas complété, la page 3 du dossier, dans l’ensemble, est restée vierge.
Si le malade a des soins infirmiers à domicile, merci de nous indiquer le nom et numéro de
téléphone de l'infirmière.
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
Page 20
Souhaits du personnel soignant qui deviennent obligatoires :
- Pour les insulines :
Noter sur les dossiers de préinscription des malades
(page 3) la dose et l’heure à laquelle elles doivent
être faites. Depuis plusieurs années déjà, nous
remettons aux responsables de cars les photocopies
des pages des dossiers des malades qui pourraient
être utiles durant le voyage.
- Pour les médicaments :
Il est bien que chaque malade ait son pilulier
journalier (écrire sur le pilulier : matin, midi, soir)
mais les médicaments doivent rester dans leurs
boîtes ou emballages, y joindre la dernière
ordonnance. Ce sont les I.D.E. de l’Hospitalité du
Poitou qui donneront les médicaments aux malades
aux moments voulus.
Pendant le voyage, la dernière ordonnance et les
médicaments à prendre, le midi, ou dans la journée,
doivent être à portée de la main du malade ou de la
personne qui s’en occupera. Bien préciser
médicaments à prendre le midi, insuline à faire à telle
heure ….etc…
Les dossiers de préinscription des Malades sont à
demander à :
Madame Catherine Pagès, Tél : 05.49.02.66.47.
Courriel : [email protected]
C’est à nous, hospitaliers, de faire la demande des
dossiers des malades et de les remplir avec eux.
Pour le pèlerinage de mai : la demande peut être
faite dès le début janvier, pour le pèlerinage d’août
dès le début avril.
MERCI de votre compréhension.
CALENDRIER 2016
Réunion Annuelle Amicale et Fraternelle : 10 Avril 2016 - MELLE (79)
PROGRAMME des Pèlerinages diocésains 2016 :
Rome pour l’Année Sainte
Ravenne, Padoue, Venise
Assise
15 au 19 Février, avec Mgr Wintzer
3 au 10 Avril, avec Fr François Cassingena-Trévédy
11 au 17 Avril, avec Père Jean-François Blot
LOURDES
9 au 13 Mai et 5 au 10 Août, avec Mgr Wintzer
L’Arménie, première nation Chrétienne
1 au 9 Juin, avec Père Yves-Marie Blanchard
Pays cathare, à la découverte de St Dominique
5 au 10 Septembre, avec François Lardeau
L'Andalousie, carrefour des religions et des civilisations 3 au 10 Octobre avec P. Yves-Marie Blanchard
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
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LA COMPTABILITE 2014 DE HOSPITALITE DU POITOU
________________________________________________
Marc-André BISLEAU – Trésorier - & Daniel BARBEAU – Trésorier-adjoint -
Cette comptabilité a été vérifiée et approuvée par l’Evêché de Poitiers
RECETTES
Quêtes
Pèlerinages de mai et d'août
Participation au repas de l’Assemblée Générale
Vestiaire
Dons
Cotisations des adhérents (Membres)
Total des recettes
1 552,60
8 690,00
2 628,30
1 207,00
2 487,90
4 404,00
20 969,50
DEPENSES
Pèlerinages de mai et d'août
Vestiaire
Secrétariat
Divers (dépliants, fleurs et pressing)
Réunions et location de salles
Frais d’envoi
Cadeaux et dons
Bulletins et documents divers
Congrès
Repas et frais AG
Pharmacie
Cotisation
Cierges
Fournitures divers (bus, tisanerie et pot de l'amitié)
Total des dépenses
8 284,60
206,50
426,08
334,03
193,62
1 922,25
570,00
1 957,85
242,00
3 187,09
1 212,35
100,00
86,50
686,89
19 409,76
RESULTATS
Dépenses
Recettes
Solde CREDITEUR
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
19 409,76
20 969,50
1 559,74
Page 22
MEMBRES DU BUREAU DE L’HOSPITALITE au 1er janvier 2016
Pour être en conformité avec les textes des statuts,
Le bureau est constitué comme suit :
PRESIDENT
Jean-Pierre GERBAULT : 8 rue des Mésanges
Courriel : [email protected]
79200 LE TALLUD
05 49 94 33 60
VICE-PRESIDENTS
Jean-Marie BABEAU : 1 bis rue du Pré-Mouilly
Courriel : [email protected]
79300 BRESSUIRE
05 49 74 91 20
Daniel BARBEAU : 87 Grand’Rue
Courriel : [email protected]
VICE-PRESIDENTES
86130 JAUNAY CLAN
05 49 52 00 25
Marie-Cécile GERBAULT : 8 rue des Mésanges
Courriel : [email protected]
Sabine LEMAIRE : 22 résidence Bel Ebat
Courriel : [email protected]
79200 LE TALLUD
05 49 94 33 60
78170 LA CELLE ST CLOUD
01 39 18 89 60
TRESORIER
Marc-André BISLEAU : La Chênaie - La Coulaisière
Courriel : [email protected]
SECRETAIRE
Janine BARBEAU : 87 Grand’Rue
Courriel : [email protected]
COMMUNICATION
Yves FAVRAU : 22 rue Léon Blum
Courriel : [email protected]
79320 PUGNY
09 66 91 72 39
86130 JAUNAY CLAN
05 49 52 00 25
79100 THOUARS
05 49 66 24 99
LES REPRESENTANTS DES SECTEURS (à titre consultatif)
En fonction des circonstances, pourront être invités à participer aux réunions :
INSCRIPTIONS/HEBERGEMENT
DES MALADES
Catherine PAGES : Les Gautrons
Courriel : [email protected]
ORGANISATION CHAMBRES
DES MALADES
Anne MERIAU, Anita ROUILLIER, Françoise ROY, Madeleine VION
INSCRIPTIONS HOSPITALIER(E)S
Patrice GAULLIER : Panièvre
Courriel : [email protected]
HEBERGEMENT HOSPITALIERS
St Michel - Ave Maria
Guy BOUDOIRE : 1 rue du Chêne
Courriel : [email protected]
HEBERGEMENT Ste Agnès
Madeleine VION : La Basse Touche
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
86220 OYRE
05 49 02 66 47
86510 CHAUNAY
05 49 59 03 00
79150 VOULTEGON
05 49 65 77 32
79700 LA PETITE BOISSIERE
05 49 81 62 59
Page 23
« Tu peux laisser ton ami s’en aller dans la PAIX…
Car mes yeux ont vu le SALUT que tu prépares » Luc 2.29-30
Seigneur, l’esprit tourmenté m’a parfois empêché de trouver le repos,
Chaque soir de ma vie, cependant, c’est en paix que je me suis reposé, Seigneur.
Tu prépares pour moi un chemin de PAIX que je suivrai aujourd’hui et demain ;
Fais que sur ce chemin je puisse marcher droit avec mes handicaps et mes paralysies.
Si je parle, enlève de mes lèvres le mensonge et la calomnie,
Si je ne parle pas, enlève de mon cœur tout désir de violence et de vengeance.
Si je suis dans le bonheur et l’abondance, détruis en moi l’orgueil et le sentiment de supériorité,
Si ma vie est bousculée, tourmentée, rends-la paisible pour moi et apaisante pour les autres,
Si ma vie est comblée, comble encore le manque que je sens surgir au plus profond de moi.
Si ma vie a été pleine de doutes, de questions et d’espérance, fais que je vois ton SALUT,
Si ma vie a été pleine de rejets, de regrets et de soumission, fais que je vois ton SALUT ;
Pour que je passe ces temps qui sont les derniers pour moi, en T’invoquant Ô Toi, mon Dieu,
Fais que je passe cette nuit dans la PAIX que tu prépares pour moi et qu’avec joie je traverse le ravin de la mort.
Je pourrais alors dire : c’est en PAIX et c’est en TOI que ma vie repose.
Seigneur Jésus, Toi qui es AMOUR, Toi qui accueilles tout homme venu en ce monde, dans Ta maison,
Fais-moi voir le SALUT que tu prépares à la face des peuples. Alors je serai sauvé. AMEN
Jean-Pierre JAMMET, prêtre
Lourdes, lundi 10 Août, Saint Laurent, diacre et Martyr de Rome 3ème siècle
Sacrement des malades
Ce TEXTE vous pouvez
- Le lire et le mettre à la poubelle,
- Le mettre à la poubelle sans le lire,
- Le lire et le conserver,
- Le conserver sans le lire…….
Tout est possible !
Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015
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