Sommaire - Hospitalité du Poitou - E
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Edition 2015 Sommaire : EDITORIAL du PRESIDENT ___________________________________ P. 1 - Editorial du Président P. 3 - Le Mot de Monseigneur Wintzer P. 3 - Le Message de la Directrice des Pèlerinages P. 4 - Réunion Annuelle Amicale & Fraternelle à OYRE P. 5 - Pèlerinage avec 80 jeunes du Diocèse P. 6 - Témoignage des 6 Jeunes hospitaliers P. 7 - Journée des malades à Notre-Dame de PITIE P. 8 - Reportage sur Notre-Dame de Bétharram P. 9 - Message du Dr GUILLAUD-VALLEE P. 10 - Témoignage d’un hospitalier M. BAREAU P. 11 - Vie de Sainte Radegonde de Poitiers P. 12 - Thème Pastoral 2016 «La Joie de la Miséricorde » P. 13 - Récollection à Notre-Dame de PITIE P. 16 - Actualités - Nouvelles de L’Hospitalité P. 17 - Hébergement P. 18 - La vie des familles P. 19 - Engagements - Consécrations P. 20 - Hospitaliers (ières) venus à Lourdes en 2015 P. 21 - Calendrier 2016 P. 22 - La Comptabilité 2014 de l’Hospitalité P. 23 - Composition du Bureau au 1er Janvier 2016 P. 24 - Prière du Père Jean-Pierre JAMMET Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Jean-Pierre GERBAULT Au cours de cette année 2015 nous avons vécu nos deux pèlerinages, à Lourdes, avec la joie au cœur. Cette « joie de la mission » a été pour nous tous une façon de continuer et de confirmer ce pourquoi nous nous investissons depuis de nombreuses années. Merci à notre archevêque, à nos aumôniers, à nos diacres et à la direction des pèlerinages pour leur soutien dans notre mission à suivre l’Évangile. Comme chaque année, nous avons pu accueillir des jeunes. En mai, ce sont ceux des collèges qui viennent spécialement à Lourdes pour aider les malades. Leur célébration a été particulièrement bien appréciée. Merci à eux et à leurs professeurs. En août, nous avons eu le bonheur d’accueillir six jeunes qui, les années passées, venaient servir avec le camp des jeunes, qui ont demandés d’intégrer l’hospitalité. Bienvenue à eux et merci aux organisateurs du « pèlerinage jeunes ». Le travail concernant l’organisation de l’Hospitalité, en 7 secteurs, est maintenant terminé. Mais, pourquoi des secteurs ? Je me suis rendu compte que des membres de l’hospitalité pouvaient ne pas se connaître, alors qu’ils vivent sur un même territoire (paroisse, ville…), tout simplement parce qu’ils ne viennent pas au même pèlerinage. Le territoire du Diocèse étant très étendu, les kilomètres sont souvent un frein pour rejoindre nos lieux de rencontre, et la vie en hospitalité peut ne se résumer qu’à vivre un pèlerinage. Il n’y a pas, alors, de vie en communauté. Territoire diversifié qui ne permet pas de faire des actions globales, pour vivre ensemble, et nous faire connaître. Dans tel endroit, c’est tel dimanche et dans un autre endroit, c’est tel autre dimanche… ! Page 1 D’autre part, souvent les hospitalières et hospitaliers ont de bonnes idées qui ne sont pas exploitées, faute d’échange entre nous. En résumé, il n’y a pas de création de 7 «mini hospitalités », mais simplement des zones plus restreintes qui permettront des actions, des échanges, en fait une vie hospitalière plus intense. Il n’y a qu’une Hospitalité du Poitou, organisée en 7 secteurs, comme il n’y a qu’un Diocèse organisé en 28 paroisses. Chaque secteur se dotera d’un représentant qui sera convié à venir dialoguer (échange d’expérience, d’action menée, etc.…) avec les membres du bureau, lors des réunions. Les statuts et règlement intérieur sont rédigés et transmis à notre Archevêque afin qu’il les valide. Mais, là aussi, pourquoi des statuts ? Dans l’Église de France, les hospitalités n’ont pas d’existence officielle. Elles ne sont reconnues que par le bon vouloir de l’Évêque du diocèse. Dans l’Église, comme dans la République, un regroupement de personnes se liant pour un but commun doit avoir un « statut d’association » et donc un texte régissant cette vie associative. Afin que nous puissions avoir une existence réelle, nous devons être reconnus par la Conférence des Évêques de France. C’est pourquoi l’association des présidents d’hospitalités francophones à mis au point un modèle simplifié de « Statuts » tant pour les associations « diocésaines » que pour les associations « loi de 1901 ». Les spécificités, coutumes, usages propres à chaque hospitalité seront écrites dans un « règlement intérieur » annexé aux statuts, ainsi chacun restera bien lui-même. Pour notre part, nous serons une association diocésaine dite « association privée de fidèles » sous le régime des articles 298 à 300 du code de droit canonique. Si j’ai voulu, dans ce texte, vous entretenir de ces sujets, c’est uniquement pour que toutes et tous soyez au courant de ce qui se passe, car certains ne peuvent venir à nos différentes rencontres, mais doivent être informés. Pour finir, je tiens à vous remercier pour votre fidélité, votre dévouement, et vous incite à réfléchir sur le thème 2016 qui portera sur la « Miséricorde ». A toutes et à tous, bonne et sainte fête de Noël et mes meilleurs vœux pour l’année à venir. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 2 QUAND TU PARTIRAS _________________________________________________________________ + Mgr Pascal WINTZER - Archevêque de Poitiers - Pèlerin de Lourdes Quand on a décidé de partir à la recherche de Dieu, il faut faire ses bagages, seller son âne et se mettre en route. La montagne de Dieu est à peine visible dans le lointain... En partant, il faut mettre sur son âne tout ce qu’on possède et partir avec tout ce qu’on est, sa carcasse, son esprit, son âme, il faut tout prendre, les grandeurs et les faiblesses, le passé de péché, les grandes espérances, les tendances les plus basses et les plus violentes... tout, tout, car tout doit passer par le feu. Tout doit être finalement intégré pour faire un être humain capable d’entrer corps et âme dans la connaissance de Dieu. Yves Raguin, Chemins de Contemplation, Christus n° 29, DDB, p. 28-30. Ce beau texte du jésuite Yves Raguin désigne, en parlant d’Abraham, ce que doit être l’attitude du pèlerin : partir avec toute son existence, mais aussi laisser sur place ce qui n’est pas utile, autrement dit alléger sa valise pour ne rien oublier de son cœur, de son âme et de son esprit. Partir en pèlerinage, ce n’est pas identique à partir en voyage organisé : il n’y aura pas de personnel qui sera là à chaque instant pour annoncer ce qui doit être fait et où il faut se rendre : ce sont des adultes chrétiens qui prennent la route, des hommes et des femmes appelés par Dieu et qui lui répondent avec toute leur volonté, des hommes et des femmes auxquels Dieu demande de prendre leur vie en main et d’avancer par eux-mêmes. Partir en pèlerinage, ce n’est pas le faire tel un individu solitaire : chrétiens, nous le sommes par l’Eglise et dans l’Eglise. C’est tout un peuple qui prend la route, et qui, à Lourdes ou dans les autres lieux de pèlerinage, vit comme un peuple, une assemblée, qui est porté par lui et le porte. Par d’individualisme lorsque l’on est pèlerin. Partir en pèlerinage c’est aussi entrer dans des pratiques qui seront nouvelles chaque année et nous renouvellerons dans notre vie de foi : la messe ce jour-ci, une autre forme de prière le lendemain, la célébration personnelle du sacrement du pardon alors que l’on croyait qu’il n’y avait plus que des absolutions collectives, le goût du silence dans les basiliques alors que, chez soi, on souffre tant de celui-ci. Quand tu partiras, tu viendras avec toute ta vie, mais tu accepteras que rien de celle-ci ni de ses habitudes ne t’empêche d’accueillir le chemin que le Seigneur veut te faire emprunter. LE MESSAGE DE LA DIRECTRICE DES PELERINAGES ___________________________________________________ Josette SYLVESTRE - Responsable du Service diocésain des pèlerinages Voilà une fois de plus, des mois de préparation, de stress effacés en peu de temps par la joie de se retrouver à Lourdes et d’y prier ensemble ! Merci pour votre collaboration et votre présence fraternelle et réconfortante. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Cette même joie nous l’avons aussi partagée tout au long de cette année avec les pèlerins de Terre Sainte, de Patmos et de Turquie, de Bretagne et de Roumanie et la partagerons lors de la réalisation de nos projets 2016 (voir page 21) et bien sûr du 9 au 13 mai et du 5 au 10 août 2016 à Lourdes. Page 3 Si pour vous, aller à Lourdes est une évidence, peutêtre vous interrogez-vous sur le fait de choisir d’autres lieux de pèlerinage. Je vous propose 7 bonnes raisons de vous laisser tenter par toutes sortes de pèlerinages en France, comme à l’étranger. - Partir en pèlerinage est rompre avec sa vie ordinaire, la dureté du quotidien, lâcher prise, se détacher des conventions douillettes, des coutumes pesantes voire surannées. Partir est s’offrir une parenthèse, une respiration, un rythme plus humain et plus spirituel afin de se retrouver soi-même. - Partir en pèlerinage est prendre un chemin d’évangélisation, en puisant dans la Parole Biblique une foi nourrie et éclairée, et en visitant les lieux de révélation qui mettent l’homme en contact avec Dieu, par l’intermédiaire des Saints qui le manifestent et l’annoncent. « En eux, c’est Dieu qui nous parle, qui nous montre son Royaume » Vatican II - Partir en pèlerinage est s’engager sur un chemin de conversion, accepter d’entrer dans une démarche d’humilité, de sincérité, pour se laisser transformer au contact d’un modèle de vie chrétienne incarné, accepter de s’ouvrir à l’annonce de la Bonne Nouvelle, afin que tout au long de la route elle puisse nous pénétrer par les pieds, les yeux, les oreilles. - Partir en pèlerinage est s’engager sur un chemin de rencontre, certes avec le Tout Autre, par la prière mais aussi avec l’autre, ce frère inconnu en acceptant sa différence, en acceptant de le voir sans à priori, d’un regard désencombré. - Partir en pèlerinage est s’engager dans une quête de sens pour sa vie, sortir d’une errance sans but en se laissant guider par la Parole, en acceptant que Dieu déplace nos certitudes. - Partir en pèlerinage est s’engager dans une quête de beauté, car le pèlerin dans sa quête spirituelle est aussi invité à regarder autour de lui, à admirer et rendre grâce pour toutes les beautés rencontrées, paysages ou œuvres d’art, dont il s’imprègne et qui lui parle du Dieu Trinitaire. - Partir en pèlerinages est s’engager dans une démarche ecclésiale, car le pèlerin n’est pas seulement chercheur de Dieu pour lui-même, mais avec et pour les autres avec qui il forme l’Eglise universelle, en mettant ses pas dans ceux de Pierre et Paul à Rome, en 2016, de François d’Assise, et tant d’autres qui sont comme des balises sur nos chemins de pèlerinages. « Toujours et partout les sanctuaires chrétiens ont été ou ont voulu être des signes de Dieu, de son irruption dans l’histoire humaine. Chacun d’eux est un mémorial du mystère de l’Incarnation et de la Rédemption » Saint Jean-Paul II REUNION ANNUELLE AMICALE&FRATERNELLE du 19 Avril 2015 à OYRE _________________________________________________________________ Catherine PAGES L’Hospitalité du Poitou, représentée par une centaine de personnes, s’est retrouvée cette année dans le nord de la Vienne. La messe a été célébrée par le Père Stéphane BOUTET dans l’église de DANGE-ST-ROMAIN. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Notre président, Jean-Pierre Gerbault a présenté notre Hospitalité composée de malades, d’hospitaliers et de pèlerins qui se retrouvent deux fois par an, au cours des pèlerinages diocésains, l’un en mai, l’autre en août. Ces pèlerinages sont l’occasion de suivre la Vierge Marie et Ste Bernadette pour rejoindre le Seigneur. Page 4 Ensuite nous nous sommes retrouvés à la salle des fêtes de Oyré pour partager un temps d’amitié, de partage, de retrouvailles et de rencontres avec apéritif, suivi d’un déjeuner ….. Puis l’assemblée générale a débuté par l’intervention de Jean-Pierre qui nous a rappelé le fonctionnement et les projets de l’hospitalité. Marc-André, notre trésorier, nous a remis l’état financier. Pour cette année 2014 : bilan positif. Le Père Jammet nous a expliqué le thème pastoral de l’année 2015 « Lourdes, joie de la mission » puis le Docteur Guillaud-Vallée a témoigné sur les miracles à Lourdes, moment émouvant et plein d’espérance (voit page 9). Notre journée de rencontre nous a permis de vivre l’amitié et la fraternité et nous nous sommes donnés rendez-vous pour les prochains pèlerinages. PELERINAGE avec le GROUPE des 80 JEUNES - 7 au 11 Mai 2015 de 4 établissements catholiques d’enseignement du diocèse de Poitiers, au service des malades ________________________________________________________________ Annette, pour le Groupe Vivre dans l’Amour, porter l’Espérance, la paix et la joie de vivre au nom du Père. Cinq ou six mois après l’évènement, il est bien difficile de redire ce que nous avons vécu. L’émotion est passée, la vie a suivi son cours, chargée d’évènements heureux, malheureux, douloureux … Que reste-t-il de ces quelques jours passés ensemble ? Un bon souvenir ? Une très grande émotion ? Un temps fort ? … et puis on oublie, on reprend le cours de sa vie ? Un bon souvenir ? Oui et même un très bon souvenir, synonyme de joie, d’amitié, de découvertes et de partages inhabituels pour certains. Une grande émotion ? Et quelle émotion devant ces corps fatigués, usés, devant ces jeunes dynamiques et pleins de vie, devant ces hospitaliers et hospitalières si généreux et dévoués ! Un grand écart et un challenge qu’avec l’aide de Dieu et de Marie, nous avons réussi tous ensemble, jeunes et moins jeunes, unis par cette mission qui nous a été confiée : Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Un temps fort ? Oui et comme tous les temps forts, il n’a duré que quelques jours. Mais ce temps a été suffisant pour nous redynamiser, nous booster et envisager l’avenir d’une façon un peu différente. Sans doute, n’avons-nous pas changé de façon spectaculaire, peut-être même les autres n’ont-ils rien vu ! Alors pourquoi avons-nous tant envie de revenir à Lourdes ? Pourquoi les listes, dans nos collèges, sont-elles quasi pleines avant même de lancer les inscriptions ? Je crois que le désir de vivre des moments de rencontres, heureux, joyeux, riches du temps donné, est fortement ancré dans les cœurs. Alors oublier ce pèlerinage ? Je n’en crois rien. Trop de partages, trop de joies et d’amitié nous ont marqués pour ne pas influencer notre vie et sans doute notre façon de penser. Le grain a été semé. Un jour viendra où il germera, au rythme de chaque vie, de chaque cœur. Car c’est ensemble, mais librement, que nous construisons le Royaume. Que sera le prochain pèlerinage ? Pas d’inquiétude, il n’y a pas de record à battre ni de spectacle à présenter, pas plus que compétences à acquérir ! Nous nous retrouverons au nom de Jésus, et Il sera parmi nous. Alors sa Paix, sa Joie et son Amour nous seront donnés. Page 5 TEMOIGNAGE des 6 Jeunes NOUVEAUX HOSPITALIERS _________________________________________________________________ Jean-Daniel ROUILLARD Retour des jeunes Hospitaliers pèlerinage été 2015 … Nous sommes six jeunes Poitevin et nous avons entre 16 et 19 ans. Après avoir vécu plusieurs pèlerinages au camp des jeunes de Lourdes, avec « la pastorale des jeunes du Poitou » dont une année au sein du groupe SAM (Service Aux Malades), nous avons décidé ensemble de vivre autrement notre engagement auprès des « malades ». Notre petit groupe formé, nous avons fait les démarches auprès de l’Hospitalité, et la Pastorale des jeunes, afin que notre pèlerinage soit réalisable matériellement et financièrement, dans le but d’être au plus près des malades et tous les six ensembles. C’est donc avec beaucoup de joie que nous avons rejoint l'Hospitalité du Poitou cette année. Aussi, en logeant à deux pas de l’Accueil St Frai nous a permis d’être plus disponible et d’être le plus longtemps possible auprès des personnes âgées, handicapées et/ou malades, en donnant toute notre énergie et en partageant de bons moments avec eux…ce qui n’aurait pas été possible en étant basé au « camp des jeunes ». En effet, nous voulions remplir pleinement notre rôle d’Hospitalière et d’Hospitalier en assurant l’ensemble des services, dont les malades ont besoin lors des repas et lors des transferts aux différents offices, ou autres propositions du programme du pèlerinage. Nous retenons le très bon accueil que nous avons eu de la part des Hospitalières et Hospitaliers, ainsi que la bonne ambiance qui régnait partout. Dès le premier jour, les consignes pour assurer notre mission ont été rapidement données et efficaces. La responsable de la salle à manger a su aussi nous faire confiance en confiant la responsabilité d’une table de malade à chacun de nous, y compris aux mineurs. Nous avons, de ce fait, apprécié de réaliser le service en salle à manger en totalité jusqu'au redressement des tables. Nous nous sommes sentis plus utiles que les autres années, en tant que SAM, et avons vécu tout ceci comme un accomplissement. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Ce qui nous plaît aux tables c'est l'entraide entre Hospitaliers, les dialogues avec les malades et le partage du repas, qui est un moment important dans la journée. Nous avons remarqué que quelques tables de malades ne sont pas mixtes et nous trouvons cela dommage pour le dialogue et le partage. En outre, la journée « découverte en chambre » proposée pour les majeurs est un vrai « plus » pour connaître le rythme des malades et entrer un peu plus dans leur intimité, c’est aussi une tâche complexe à laquelle il faut s’habituer. En chambre, le rythme est différent, on prend le temps de tout faire, le temps n’est pas une contrainte et le rapport avec les hospitaliers est plus intéressant, car ils prennent le temps de nous expliquer les soins et les petites habitudes de la chambre. Suite à cette expérience nous avons eu quelques discussions et débats entre nous, et avons d’un commun accord trouvé les tenues des Hospitalières non adaptées aux jeunes, ce qui peut être un frein pour s’engager pour certaines jeunes. Le rapport que nous avons eu avec les malades était fort, car ces derniers étaient contents de voir des jeunes. Les personnes malades ont également apprécié le fait qu’un seul hospitalier reste affecté à une table pendant toute la semaine, cela a permis de créer une confiance et de connaître un peu plus leurs habitudes, allant parfois jusqu’à se confier plus intimement. Page 6 Enfin, nous tenons à remercier l’Hospitalité du Poitou qui a su faire confiance à notre petit groupe, ainsi que pour son aide financière sans quoi rien n’aurait été possible. En effet, pour nous qui sommes étudiants et qui payons notre pèlerinage, nous trouvons le prix du pèlerinage trop élevé. Merci aussi de nous avoir trouvé un responsable pour les mineurs. JOURNEE DES MALADES à NOTRE-Dame de PITIE - 13 Septembre 2015 ________________________________________________________ Marc-André BISLEAU Comme habituellement, a eu lieu le dimanche 13 Septembre 2015, le pèlerinage des malades à Pitié, dont l’Hospitalité du Poitou est partie prenante, comme membre actif, et cela fait suite aux pèlerinages à Lourdes de Mai et d’Août. Cette année, compte-tenu du mauvais temps, la messe du pèlerinage a eu lieu dans la Basilique de Pitié, avec de très nombreux pèlerins, et avec la présence du chanteur et animateur Patrick RICHARD. Cette célébration avec le Père Henri BAUDU, chapelain de Pitié, est intervenue dans la joie avec Patrick RICHARD, et avec une foule recueillie et partie prenante par les chants et la prière. L’après-midi, le Père H. BAUDU nous avait conviés à une célébration mariale et l’Adoration du Saint Sacrement, qui a clôturé agréablement et spirituellement cette journée de pèlerinage. L’Hospitalité du Poitou, par ses responsables présents, a pris en charge sa part dans l’animation spirituellement et dans les tâches à se répartir (lectures, prière universelle, communion, etc.…). Une observation discrète : l’Hospitalité du Poitou, était peu représentée, … il faut que chacun se sente concerné par cette journée du Pèlerinage des Malades à Pitié, car la mission d’hospitaliers et hospitalières, au service des malades, concerne chacun toute l’année. Nous sommes persuadés que vous le comprendrez bien volontiers et, que pour la prochaine journée des Malades à Pitié en Septembre 2016, les membres de l’Hospitalité du Poitou seront plus nombreux, présents et actifs, avec des malades qu’ils accompagneront. Le sanctuaire de Pitié est un lieu privilégié d’accueil spirituel et de grâce, à chacun de donner et de recevoir. Nous comptons sur chacun et sur vous tous. En union de prière dans notre grande famille de l’Hospitalité du Poitou. REPORTAGE sur Notre-Dame de Bétharram _________________________________________________ L’origine du sanctuaire remonterait au XIe siècle. Au temps où les pèlerins descendaient de toute l’Europe vers Saint-Jacques de Compostelle, un oratoire, peut-être au creux d’un rocher, qui abritait une statuette de Marie. Selon la légende populaire, elle y avait été découverte, environnée d’une vive Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 lumière, par de petits bergers ; le curé de la paroisse voisine, Lestelle – « l’étoile », en dialecte pyrénéen – la fit transporter ailleurs, mais disparue pendant la nuit, on la retrouva à la place de la veille. Page 7 Avec Notre-Dame de l’Estelle, celle que l’Église nomme l’Étoile du matin, fut désormais honorée en ce lieu. Il était situé au bord d’un torrent, qu’on appellera plus tard le Gave de Pau. L’endroit était sauvagement beau, mais dangereux : c’est le point précis où la gorge de la rivière, libérée des tenailles de la montagne, s’ouvre sur la lumineuse plaine béarnaise. Une passerelle branlante permettait de gagner la rive gauche, pour continuer vers Oloron et Ostabat. Que de chutes, que de noyades ! Mais aussi que d’attentions miraculeuses de la Mère des pèlerins ! Grâces et faveurs suscitèrent fioretti et légendes. La plus gracieuse, et la plus illustre, est celle de la jeune fille sauvée des eaux. Elle cueillait des fleurs le long du Gave. Elle glisse sur un galet. Déjà le tourbillon la happe, quand d’instinct elle appelle Notre-Dame. Aussitôt, une branche lui est tendue : elle la saisit, elle est sauvée. Sa reconnaissance s’exprimera par l’offrande d’un rameau d’or, un beau rameau, en béarnais « beth-arram ». Ce nom sera donné au site et à la Vierge L’humble oratoire médiéval devint « la dévote chapelle » puis, au XVIIe siècle, un grand sanctuaire où se devine l’influence espagnole avec sa voute en berceau, son retable monumental, ses colonnes torses et leur feuillage en bois doré. On établit à la même époque un calvaire sur la colline voisine, qui venait d’être le théâtre d’un miracle : une grande croix, solennellement plantée au sommet en juillet 1616, avait été renversée deux mois après par un vent violent, « le jour étant tranquille, sans aucun soupçon d’orage » ; presque aussitôt, elle s’était « relevée d’ellemême, dans une lumière éclatante qui formait sur son faîte comme une espèce de couronne ». Le calvaire qu’on y dressa par la suite était un chef d’œuvre d’art et de piété populaires. Saint Vincent de Paul écrira : « Un lieu de grande dévotion, et si ce n’est le second, au moins le troisième plus fréquenté du royaume. C’est NotreDame de Bétharram, où il se fait souvent des miracles »… Le sanctuaire a connu les pillages et les incendies des guerres de religion (1549), les déprédations et les sacrilèges de la Révolution (1793), mais chaque fois un homme de Dieu a relevé les ruines et redonné vie au pèlerinage : Hubert Charpentier, le Père Joseph, l’abbé Procope Lassalle. Celui-ci est envoyé à Bétharram en 1804 par l’évêque de Bayonne pour y diriger le petit séminaire, puis le grand séminaire. Mais le renouveau de Bétharram sera surtout l’œuvre de saint Michel Garicoïts (1797-1863), en particulier par la restauration de l’antique chapelle et la reconstruction du calvaire confiée, de 1840 à 1845, au sculpteur Alexandre Renoir, frère du peintre Auguste Renoir. Avant de quitter le sanctuaire marial, l’artiste orna le maître-autel de la gracieuse statue de Notre Dame qui accueille aujourd’hui encore les pèlerins. Amédée Brunot, SCJ Bernadette SOUBIROUS est venue souvent à Bétharram. Quatre ou cinq jours avant les Apparitions, elle s’y trouvait une fois de plus. Le chapelet qu’elle égrenait à la Grotte venait d’ici. Elle vint remercier Notre-Dame des Grâces de LOURDES. Préalablement à toutes enquêtes, elle fut envoyée par Mgr LAURENCE à Saint Michel GARICOÏTS, qui fut le seul personnage à croire tout de suite aux Apparitions. A ceux qui lui objectaient que LOURDES serait la mort de BETHARRAM : « Qu’importe, fit-il, pourvu que la très Sainte Vierge soit honorée ! ». Il alla plusieurs fois en pèlerinage à Massabielle. Il mourut endetté : il avait 300 personnes à nourrir, des travaux en cours, toute sa congrégation naissante sur les épaules. Malgré tout, il recueillit et fit recueillir des sommes importantes pour la construction de la première Chapelle. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 8 LE MESSAGE DU MEDECIN ________________________________________________ Dr Michel GUILLAUD-VALLEE "Comment peut-on être scientifique et croire aux Miracles"? Voilà le thème, plutôt difficile, que m'avait confié JP Gerbault le 14 février dernier. Voici donc quelques réflexions structurées en 3 chapitres : - Tout d'abord, une approche de l'esprit "scientifique", - Ensuite, je vous parlerai plus spécialement des miracles de Lourdes, - Et, pour terminer, j’essaierai de faire un lien entre les deux. Certes les progrès technologiques viennent aider le praticien ...mais on ne soigne pas une radio ou une prise de sang mais un patient. Tout ceci pour vous rappeler que la médecine doit rester humble car elle ne guérit pas tout et ne peut pas tout expliquer. 1/ Pour débuter, qu’entend-on par le mot "scientifique "? Le mot Miracle vient du latin "miraculum" et est défini par le dictionnaire LITTRE comme "un acte contraire aux lois ordinaires de la nature et produit par une puissance surnaturelle ". Par exagération ce terme peut être employé, dans la vie quotidienne, pour qualifier un événement subit, voire extraordinaire. En matière de science, on distingue : - les sciences mathématiques, dites sciences exactes, - les sciences humaines dont fait partie la médecine. La médecine n'est pas une science exacte, elle s'adresse à des êtres humains uniques qui ont des réactions particulières du fait de leurs différences. Elle requiert de multiples connaissances, ce qui explique la longueur des études. En tant que médecin, j'ai appris à "écouter ", à "observer ", à établir un "diagnostic ", parfois à "douter", à proposer un traitement, à envisager les suites ("pronostic") et à ne pas hésiter à me remettre en cause pour le bien du patient. Malgré l'informatique et les logiciels l'exercice médical reste difficile, et nombre de cas restent isolés, ne pouvant entrer dans les pourcentages statistiques admis. Les certitudes sont souvent prises en défaut : - une "grippe" classique, supposée durer 5 jours, peut s'étaler sur 3 semaines ! - une affection "nosocomiale" imprévue peut engager le pronostic vital d'une maladie bénigne. - il est rare que les symptômes présentés par le patient correspondent à la description faite dans les livres et, dans certains cas, la science va être prise en défaut, et c'est tant mieux quand c'est au bénéfice du patient. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 2/ La 2ème partie, vous l'attendez tous : les Miracles de Lourdes. A LOURDES on retiendra 2 éléments distincts : - Les guérisons inexpliquées par le corps médical : environ 7200, en sachant que ce chiffre est certainement inférieur à la réalité, - certains hésitant à déclarer leur guérison, - l'Eglise cherche à éviter le "spectaculaire ", le "sensationnel ", - Les MIRACLES : au nombre de 69, Ce sont des guérisons reconnues, comme miraculeuses, par les Évêques, à la suite des conclusions du "Comité Médical ". En matière de Miracle, l’Eglise à plusieurs critères : - La maladie doit être grave, organique, au diagnostic certain. - La guérison doit être INSTANTANÉE, SANS CONVALESCENCE, SANS SÉQUELLE et PARFAITE. Les guérisons se produisent toujours dans un contexte de FOI et de PRIÈRE, souvent après un bain aux Piscines. Pourquoi tant de guérisons inexpliquées et si peu de miracles reconnus ? Une réponse : la procédure est complexe. Page 9 Schématiquement : quand une personne guérit à LOURDES, - elle peut tout simplement s'en féliciter, remercier DIEU et revenir dans ses foyers, - ou essayer de témoigner et d'entamer une procédure qui va être longue (plusieurs années) : . enregistrement au bureau des constatations, . réunion d'un maximum de pièces médicales pour le bureau médical, . transmission du dossier au CMIL (comité médical international) qui se réunit une fois par an, en présence d'experts reconnus, avant de certifier que "La guérison reste inexpliquée dans l'état actuel des connaissances scientifiques" . suite aux conclusions du CNIL, l’Evêque du diocèse va se prononcer ou non en faveur du miracle. 3/ Ma 3ème partie, c’est la synthèse. Comment concilier rationnel et irrationnel comment concilier l'esprit scientifique et les miracles ? ; Déjà, on peut retenir une distinction fondamentale : contrairement au miracle tout fait scientifique est REPRODUCTIBLE. Mais, soyons clairs, entre ces deux entités antagonistes, le lien c'est la FOI. Par contre, en tant que médecin catholique, si je parle de Miracle, je fais intervenir la FOI car un miracle de guérison est la conjonction de deux éléments : - Un élément corporel : guérison inexpliquée, presque "anormale», constatée par le corps médical. - Un élément Spirituel : cette guérison invitant à croire en l'intervention de DIEU. À LOURDES, guérison physique et spirituelle sont INDISSOCIABLES. Le Miracle ne se mérite pas, c’est un don de DIEU. Les miracles sont un signe d'espérance et, si la guérison des corps est peu fréquemment rapportée, les guérisons intérieures, les réconciliations sont plus fréquentes qu'on ne le pense mais difficiles à comptabiliser. Si les malades reviennent à LOURDES, c’est pour rechercher, à défaut de guérison, davantage de force, plus de paix pour supporter leur maladie ou leur handicap. Pour terminer, entre deux pèlerinages, je vous invite à regarder autour de vous, admirez le miracle de la VIE, et faites attention à tous les signes qui nous renvoient à quelque chose d'autre. En effet, en tant que médecin, ayant acquis des connaissances sur l'être humain, je vais constater des "guérisons inexpliquées". REPORTAGE D’UN PELERIN DE MAI 2015 ___________________________________________________ Martial BAREAU Près de 300 personnes ont participé au Pèlerinage et, s’il y avait moins de malades, il y avait de nombreux jeunes des Collèges de Civray, Couhé, Châtellerault et Dangé, accompagnés des cadres et enseignants des mêmes Collèges. Le thème de l’année « LA JOIE DE LA MISSION » était présenté par le Père Jammet dans le petit livret remis à tous les pèlerins. Dès le 1er jour, l’évangile de St Jean nous met en alerte : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimé. Si vous gardez mes commandements vous demeurerez dans mon amour, je vous ai dit Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 cela pour que ma joie soit en vous et votre joie soit parfaite». Il s’agit bien d’un envoi en MISSION et la JOIE sera au rendez-vous. L’après-midi du 8 mai, c’est la célébration d’ouverture préparée par les quatre Collèges. Remarquable célébration où interviennent alternativement les animateurs, les jeunes et le Père Jammet. Après avoir défini Joie et Mission, le célébrant rappelle le message du Christ aux apôtres : leur Mission « Allez ! de toutes les Nations, faites des Page 10 disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Apprenez-leur à observer ce que je vous ai commandé». Nous sommes ainsi appelés à participer à cette Mission et, si nous l’accueillons, à nous de l’annoncer par notre vie personnelle, nos choix, notre façon d’être en relation avec les autres. Annoncer, Evangéliser, çà veut dire aussi prier, travailler, et avec l’aide du Saint Esprit. Le meilleur exemple de MISSION, réalisé avec joie, est celui donné par les jeunes et les animateurs des quatre Collèges qui ont pris en charge la préparation et l’animation de cette célébration. Mission difficile, car il fallait coordonner, travailler en équipe et, c’est pour ce magnifique travail, que nous avons tous apprécié, qu’ils soient tous profondément remerciés. Beaucoup d’autres temps forts dans ce pèlerinage, le chemin de Croix dans la Prairie, la Messe Internationale, l’Onction des malades, le sacrement de réconciliation et la Messe d’envoi du 11 Mai. VIE DE SAINTE RADEGONDE de POITIERS _____________________________________ Radegonde de Poitiers, née vers 520 en Thuringe, morte le 13 août 587 à Poitiers, est une princesse thuringienne, devenue reine des Francs en épousant Clotaire Ier, fils de Clovis. Fondatrice de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, elle a été canonisée (fête le 13 août). Elle est patronne de Poitiers et patronne secondaire de France. -------------------------------------------Radegonde est la fille de Berthaire, roi de Thuringe. À la mort de Basin de Thuringe, son royaume est partagé entre ses trois fils : Badéric, Hermanfred et Berthaire. Il s'ensuit une guerre fratricide. Berthaire est d'abord assassiné par ses deux frères. Puis Badéric est victime d'une coalition entre le Franc Thierry Ier, fils de Clovis, roi de Metz, et Hermanfred. Radegonde est alors emmenée, à l'âge de trois ans, à la cour d'Hermanfred. Mais Thierry Ier, exigeant une partie du royaume de Thuringe en échange de son soutien, forme une alliance avec son frère Clotaire, roi de Soissons. Ils vainquent l'armée thuringienne en 531. Avec son frère Hermanfred, Radegonde devient, à onze ans, prisonnière de Clotaire, après tirage au sort. Quelque temps après, Radegonde est emmenée dans le royaume de Soissons, à Saint-Quentin, puis dans une villa royale située à Athies, dans le Vermandois. Durant une dizaine d'années, Radegonde y reçoit, grâce à Ingonde, épouse de Clotaire, une éducation religieuse et intellectuelle. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Elle apprend le latin et approfondit sa foi par la lecture de textes religieux. Ingonde meurt en 538. Radegonde est présentée au roi par un courtisan et Clotaire se rend alors compte qu'elle peut devenir sa quatrième épouse. Radegonde semble n'avoir eu aucun désir de devenir reine des Francs, car elle aurait tenté de s'enfuir, mais été rattrapée dans les alentours de Péronne. La cérémonie de mariage, en présence de l'évêque Médard, a lieu à Soissons, vers 539. Le statut de reine rendait nécessaire le maintien de son rang par un vêtement illustrant sa puissance et confirmant la prospérité et la puissance du mari, qui utilisait ce « trésor animé » comme une vitrine. Or la reine prit place à un banquet en vêtements simples, afin d'affirmer son humilité chrétienne. De mauvaises langues demandèrent à Clotaire s'il avait épousé une nonne. Durant le banquet, la discussion entre les époux fut presque violente et Clotaire tenta d'imposer sa volonté à son épouse, qui refusait de se conformer à l'édit royal. Pratiquant le jeûne, elle refusa de succomber au faste alimentaire du banquet, de sorte qu'un serviteur dut prendre le pain pour le donner aux pauvres. Radegonde se détacha de plus en plus des préoccupations mondaines pour mener une vie pieuse et charitable auprès des pauvres. Elle obtint de Clotaire le pardon et la libération de plusieurs condamnés à mort. Page 11 Après qu'en 555 Clotaire eut assassiné Hermanfred, son frère, elle décida de ne plus vivre avec ce meurtrier, alors que le roi la voulait toujours comme épouse et comme reine. La reine Radegonde s'enfuit et trouva à Noyon son évêque, futur saint Médard. En dépit de l'hésitation de ce dernier, elle réussit à être consacrée diaconesse et à devenir simple moniale. Si Clotaire tenta encore de la chercher, l'évêque de Paris, saint Germain de Paris, effectua son intervention sans qu'elle ne soit à nouveau capturée, en vertu du canon V de concile de Paris qui stipulait l'excommunication perpétuelle contre quiconque tenterait d'arracher une moniale à son abbaye. En souhaitant se retirer, elle fit d'abord un pèlerinage à Tours sur le tombeau de saint Martin. Elle alla ensuite demander conseil à saint Jean de Chinon, qui vivait dans un ermitage troglodyte, qui existe toujours au-dessus de la ville. Elle se rendit ensuite, entre Tours et Poitiers, sur la terre de Saix que Clotaire lui avait donnée, et y fonda un oratoire et un hospice où elle s'occupait elle-même des malades. Ce fut l'un des premiers hospices de France. « Clotaire, en revenant, emmena captive avec lui Radegonde, fille du roi Berthaire, et la prit en mariage ; il fit depuis tuer injustement son frère par des scélérats. Elle, se tournant vers Dieu, prit l'habit, et se bâtit un monastère dans la ville de Poitiers. Elle s'y rendit tellement excellente dans l'oraison, les jeûnes, les veilles, les aumônes, qu'elle acquit un grand crédit parmi les peuples.» Grégoire de Tours, Histoire des Francs Vitrail de Sainte-Radegonde dans l'abside de l’église Ste Radegonde à Poitiers (XIXe siècle) Elle se rendit à Poitiers, où elle fonda le monastère Notre-Dame (devenu depuis Sainte-Croix). Le 25 octobre 552 (ou 553), en présence d'une grande foule, elle entra dans le monastère Notre-Dame accompagnée de nombreuses jeunes filles. Elle donna à ses compagnes une règle stricte. Avec Agnès, sa sœur spirituelle qu'elle tint à choisir comme future abbesse, et Venance Fortunat, poète italien qui deviendra le biographe de Radegonde, elle alla à Arles pour se renseigner sur la règle de saint Césaire afin de l'adopter. Elle se plaça sous la protection du Saint-Siège, pour être libre du pouvoir épiscopal. Agnès devint abbesse du monastère et Venance Fortunat évêque de Poitiers en 599. D'après une autre biographie de Baudonivie, une moniale de Poitiers, composée vers 600, elle avait une grande vénération pour les reliques. Elle en rassembla un grand nombre qui seraient toujours au monastère Sainte-Croix, dont un fragment de la croix du Christ, qu'elle avait obtenu auprès de l'empereur Justin II. C'est à l'occasion de l'arrivée à Poitiers de cette insigne relique que saint Venance-Fortunat composa l'hymne Vexilla regis prodeunt. À la mort de Clotaire, elle usa de sa réputation et de son autorité pour établir la paix entre ses fils. Radegonde aura, durant le reste de sa vie, une grande influence sur les grands de son époque, notamment Sigebert Ier, successeur et fils de Clotaire. Elle adressa une lettre-testament aux rois et évêques pour la perpétuation de son œuvre. D'après Baudonivie, elle était pleine d'anxiété quand la paix était en question, très soucieuse du « salut de la patrie » et de l'unité du royaume des Francs. Elle mourut le 13 août 587, à environ 67 ans, dans le monastère Notre-Dame. Elle fut enterrée dans l'église abbatiale Sainte-Mère-de-Dieu ou Sainte-Marie-horsles-murs (aujourd'hui église Sainte-Radegonde) à Poitiers. Ses funérailles eurent lieu trois jours après, en présence de Grégoire de Tours. Pendant les invasions normandes, sa dépouille fut emmenée à l'abbaye Saint-Benoît de Quinçay, puis ramenée à Poitiers en 868. De nombreux miracles lui sont attribués, notamment des guérisons miraculeuses, ce qui attira de nombreux pèlerins. Elle fut déclarée sainte peu de temps après sa mort. C'est un des rares saints à ne pas avoir été canonisé par le Saint-Siège, mais par la croyance populaire. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 12 Le miracle des avoines, une légende apparue au XIVe siècle. lieu nommé Troussais, paroisse de Ceaux-enCouhé(86). Clotaire, qui avait d'abord accepté la vocation de la reine, changea d'avis : il envoya une troupe à Saix pour la ramener à la cour. Lorsque les soldats s'annoncèrent en vue de Saix, Radegonde s'enfuit vers le Sud à travers un champ d'avoine que des ouvriers étaient en train de semer. C'est alors que se produisit le miracle des avoines, la sainte reine fit instantanément pousser l'avoine pour s'y cacher. Questionnés par les poursuivants, les moissonneurs, purent affirmer qu'ils n'avaient vu personne dans le champ depuis le temps où cette avoine avait été semée. À partir de ce moment, Clotaire lui laissa suivre son chemin vers une vie consacrée à la religion. Des reliques de la sainte sont réputées se trouver dans l'église Sainte-Radegonde de Colomiers, en l'occurrence 2 phalanges de la main. Sainte Radegonde entretenait de pieuses relations avec saint Junien, le saint patron des laboureurs du Poitou, lequel exerçait son sacerdoce à MairéLévescault (79). Ils s'étaient mutuellement promis de prévenir le survivant par l'envoi d'un messager, dès que l'un d'eux viendrait à mourir. La providence voulut qu'ils rendirent l'âme tous les deux au même instant, ce mercredi 13 août 587. Si bien que les deux messagers, engagés chacun pour porter avertissement à l'autre que l'un d'eux venait de décéder, devaient se rencontrer à mi-chemin en un Au Moyen Âge, le culte de sainte Radegonde était en vigueur à la cour de France. De plus, la ville de Poitiers est restée fidèle au royaume lors de la guerre de Cent Ans. En 1428, ces raisons ont conduit Charles VII à choisir le prénom de Radegonde pour sa fille aînée, Radegonde de France (extrait de Mérindol). « Le prénom de Radegonde avait plusieurs sens : symbole de la ville de Poitiers, siège du second Parlement, donc lieu de résistance à Paris, aux mains des Anglais et des Bourguignons, symbole de légitimité, car la sainte était l'épouse de Clotaire, fils de Clovis, enfin sainte qui ne pouvait qu'attirer les grâces du ciel, si nécessaires au jeune roi. » Christian de Mérindol, Le culte de sainte Radegonde et la monarchie française à la fin du Moyen Âge L'église Sainte-Radegonde à Poitiers est l'héritière d'anciens sanctuaires construits à cet endroit pour abriter le tombeau de la sainte (ancienne épouse du roi franc Clothaire Ier) LE THEME PASTORAL 2016 : « LA JOIE DE LA MISERICORDE » ___________________________________ Homélie du Pape François - à la veille du quatrième Dimanche de Carême….. ….Cette année, nous sommes réunis pour célébrer la liturgie pénitentielle. Nous sommes unis à tant de chrétiens qui, aujourd'hui, dans toutes les parties du monde, ont accueilli l'invitation à vivre ce moment comme un signe de la bonté du Seigneur. En fait, le sacrement de la Réconciliation permet de s’approcher du Père avec confiance pour avoir la certitude de son pardon. Il est vraiment «riche en miséricorde» et il l'étend avec abondance sur tous ceux qui recourent à Lui d’un cœur sincère. Être ici pour faire l'expérience de son amour c'est de toute façon, avant tout, le fruit de sa grâce. Comme l’apôtre Paul nous l'a rappelé, Dieu ne cesse jamais de montrer la richesse de sa miséricorde au cours de siècles. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 La transformation du cœur qui nous porte à confesser nos péchés est un «don de Dieu». Par nous même, nous ne pouvons pas. La possibilité de confesser nos péchés est un don de Dieu, c'est un cadeau, c'est «son œuvre» (cf. Ephésiens 2, 8-10). Être touchés avec tendresse par sa main et modelés par sa grâce nous permet, par conséquent de nous approcher du prêtre sans crainte pour nos fautes, mais avec la certitude d'être accueillis par lui au nom de Dieu, et d’être compris malgré nos misères ; mais aussi de nous approcher sans avocat de la défense : nous n'en avons qu'un seul, qui a donné sa vie pour nos péchés! Page 13 C'est Lui qui, avec le Père, nous défend toujours. En sortant du confessionnal, nous sentirons sa force qui redonne la vie et restitue l'enthousiasme de la foi. Après la confession nous seront nés à nouveau. L’Évangile que nous avons écouté (cf. Luc 7,36-50) nous ouvre un chemin d'espérance et de réconfort. C'est bon de sentir sur nous le regard même de Jésus, plein de compassion, comme l'a perçu la femme pécheresse dans la maison du pharisien. Dans ce passage deux mots reviennent avec insistance : amour et jugement. Il y a l'amour de la femme pécheresse qui s'humilie devant le Seigneur ; mais auparavant encore, il y a l'amour miséricordieux de Jésus pour elle, qui la pousse à s'avancer. Ses larmes de repentir et de joie lavent les pieds du Maître, et ses cheveux les essuient avec gratitude ; ses baisers sont l'expression de son affection pure ; et l’onguent parfumé versé en abondance atteste combien Il est précieux à ses yeux. Chaque geste de cette femme parle d'amour et exprime son désir d'avoir une certitude inébranlable dans sa vie : celle d'avoir été pardonnée. Et cette certitude est très belle ! Et Jésus lui donne cette certitude : en l'accueillant, il lui manifeste l'amour de Dieu pour elle, pour elle justement, une pécheresse publique ! L'amour et le pardon sont simultanés : Dieu lui pardonne beaucoup, lui pardonne tout, parce qu’«elle a beaucoup aimé» (Luc 7,47). Et elle, elle adore Jésus parce qu'elle sent qu'en Lui il y a la miséricorde et pas de condamnation. Elle sent que Jésus la comprend avec amour, elle, qui est une pécheresse. Grâce à Jésus, ses nombreux péchés Dieu les rejette derrière lui, il ne s’en souvient plus (cf. Is 43,25). Parce que cela aussi est vrai : quand Dieu pardonne, il oublie. Il est grand le pardon de Dieu ! Pour elle, une nouvelle période commence maintenant ; elle est née à nouveau dans l'amour à une vie nouvelle. Cette femme a vraiment rencontré le Seigneur. Dans le silence, elle lui a ouvert son cœur ; dans la douleur, elle lui a manifesté son repentir pour ses péchés ; par ses larmes, elle a fait appel à la bonté divine pour recevoir le pardon. Il n'y aura pour elle aucun jugement sinon celui qui vient de Dieu, et c'est le jugement de la miséricorde. Le protagoniste de cette rencontre est certainement l'amour, la miséricorde qui va au-delà de la justice. Simon, le maître de maison, le pharisien, au contraire, ne réussit pas à trouver le chemin de l'amour. Tout est calculé, tout est pensé, …. Il s’arrête sur le seuil du formalisme. Ce n’est pas beau, l'amour Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 formel, on ne le comprend pas. Il n'est pas capable d'accomplir le pas suivant pour aller à la rencontre de Jésus qui lui apporte le salut. Simon s'est limité à inviter Jésus à déjeuner, mais il ne l'a pas vraiment accueilli. En pensée, il invoque seulement la justice et en faisant ainsi il se trompe. Son jugement sur la femme l'éloigne de la vérité et il ne lui permet pas non plus de comprendre qui est son hôte. Il s'est arrêté à la superficie – au formalisme – il n'a pas été capable de regarder le cœur. Face à la parabole de Jésus et à la question : quel serviteur a aimé le plus ? le pharisien répond correctement : «Celui auquel il a remis le plus». Et Jésus ne manque pas de lui faire observer : «Tu as bien jugé» (Lc 7,43). C’est seulement quand le jugement de Simon tourné vers l'amour, qu’il est dans le juste. Le rappel de Jésus pousse chacun de nous à ne jamais s'arrêter à la superficie des choses, surtout quand nous sommes face à une personne. Nous sommes appelés à voir au-delà, à miser sur le cœur pour voir de quelle générosité chacun est capable. Personne ne peut être exclu de la miséricorde de Dieu. Tous connaissent le chemin pour y accéder et l’Église est la maison qui accueille tout le monde et ne refuse personne. Ses portes sont en permanence grandes ouvertes, pour que tous ceux qui sont touchés par la grâce puissent trouver la certitude du pardon. Plus grand est le péché et encore plus grand doit être l'amour que l’Église exprime à ceux qui se convertissent. Avec combien d’amour Jésus nous regarde ! Avec combien d’amour il guérit notre cœur de pécheur ! Jamais il ne s'effraye de nos péchés. Pensons au fils prodigue qui, quand il décide de retourner chez son père, pense lui faire un discours, mais son père ne le laisse pas parler, il l'embrasse (cf. Luc 15, 17-24). Jésus fait ainsi avec nous. «Père, j'ai tant de péchés...» - «Mais lui sera content si tu vas : il t'embrassera avec tant d'amour ! N’aie pas peur». Chers frères et sœurs, j'ai souvent pensé à la façon dont l’Église pourrait rendre plus évidente sa mission d'être témoin de la miséricorde. C'est un chemin qui commence par une conversion spirituelle ; nous devons faire ce chemin. C’est pour cela que j'ai décidé l’indiction d’un Jubilé extraordinaire qui ait à son centre la miséricorde de Dieu. Ce sera une Année Sainte de la Miséricorde. Nous voulons la vivre à la lumière de la parole du Seigneur : «Soyez miséricordieux comme votre Père» (cf. Luc 6,36). Et ceci spécialement pour les confesseurs ! Tant de miséricorde ! Page 14 Cette Année Sainte commencera à la prochaine solennité de l'Immaculée Conception et se conclura le 20 novembre 2016, le Dimanche de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'univers et visage vivant de la miséricorde du Père. Je confie l'organisation de ce Jubilé au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, pour qu'il puisse l'animer comme une nouvelle étape du chemin de l’Église dans sa mission d’apporter à chaque personne l’Évangile de la miséricorde. Je suis convaincu que toute l’Église, qui a tellement besoin de recevoir la miséricorde, parce que nous sommes des pêcheurs, pourra trouver dans ce Jubilé la joie de redécouvrir et rendre féconde la miséricorde de Dieu, par laquelle nous sommes tous appelés à apporter la consolation à tout homme et à toute femme de notre temps. N'oublions pas que Dieu pardonne tout, et que Dieu pardonne toujours. Ne nous lassons pas de demander pardon. Confions dès maintenant cette Année à la Mère de la Miséricorde, pour qu’elle tourne vers nous son regard et qu’elle veille sur notre chemin : notre chemin pénitentiel, notre chemin le cœur ouvert, pendant un an, pour recevoir l'indulgence de Dieu, pour recevoir la miséricorde de Dieu. RECOLLECTION A NOTRE-DAME DE PITIE - 18 Octobre 2015 _________________________________________________ Père Abel BOUSSEAU A nouveau, nous pouvons déplorer le manque de participation à cette journée de récollection ; quarante personnes étaient présentes, dont trois de la Vienne. Le Père Abel BOUSSEAU s’est déplacé et nous a fait un exposé sur la mission d’aujourd’hui, faisant référence en point d’appui sur la Bible et le concile de Vatican II : - Luc 9, 1-6 : le choix des 12, - Le décret sur la vie et - Luc 10, 1-2 : l’envoi des 72 disciples, le ministère des - « Ad Gentes » : l’activité missionnaire de l’Eglise, prêtres. ____________________________________ .Quelques références : Les notes que j’ai pu prendre au cours d’une retraite, récemment, animée par le P ROUET, notamment à propos des conséquences sur la mission de la sécularisation qui a marqué notre société depuis plusieurs siècles. « Oser la bienveillance » de Lytta Basset. « L’espérance aujourd’hui » d’André Talbot. « L’Eglise en Islam » de Henri Teissier, évêque émérite d’Alger. « L’invincible espérance » de Christian de Chergé « La joie de l’évangile » du Pape François. « Présence d’évangile II » de Christophe Théobald, théologien. Lettre aux communautés de la Mission de France n° 279 : « Liturgie et Mission ». N° 265 : « Chemins d’une évangélisation nouvelle ». N° 264 : « Un nouveau monde est déjà là ». Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Quelques références pour fonder l’envoi en mission 1/ Matthieu 28, 16-20, 2/ La mission vécue comme un engendrement (L.A.C. 265 A. Favard), 3/ L’Eglise en croissance dans les Actes des Apôtres. Conclusion : Je retiens 3 points qui me semblent les plus importants : 1 - Pas de mission sans alliance : entre Dieu et l’homme, entre l’homme et ses semblables. C’est le fondement, c’est la source ! 2 - Pas d’alliance possible de l’homme avec Dieu et avec ses semblables sans que chaque homme puisse accéder au MOI, pouvoir dire JE afin de se situe par rapport au NOUS. 3 - Cette mission nous la recevons, finalement de ceux auxquels nous sommes envoyés, plus que de ceux qui nous ont envoyés. L’Espérance, ce sont eux qui nous l’apprennent ! Les pauvres sont l’avenir du christianisme. Page 15 Voilà un résumé succinct de ce texte contenant 14 pages. Il ne nous est pas possible de l’insérer en entier dans le bulletin ; les personnes désireuses d’en prendre connaissance peuvent s’adresser à Yves FAVRAU qui vous le transmettra par mail (ou par courrier) - coordonnés en fin de bulletin - ACTUALITES - NOUVELLES - INFORMATIONS de L’HOSPITALITE _______________________________________________________________ Pèlerinages 2015 à Lourdes : Malades et Hospitaliers Un très grand merci à tous les Hospitaliers(ères), Médecins, Infirmiers(ères), Aides-soignantes, Prêtres, Diacres, qui sont venus à Lourdes pour aider et accompagner les Personnes malades. Merci à tous les Jeunes. Ces deux pèlerinages se sont bien passés. Rendons grâce à Dieu. Nous remercions les jeunes et leurs accompagnateurs « du camp des jeunes » et de la Vienne qui se sont dévoués généreusement pour brancarder les malades. Pour les pèlerinages d’août, vous le savez, nous ne pouvons pas toujours répondre à toutes les demandes des personnes malades. Ce qui est très regrettable. CONTINUONS à APPELER nos AMIS HOSPITALIERS(ERES), MEDECINS, INFIRMIERS(ERES), AIDES-SOIGNANTS. FAISONS CONNAITRE L’HOSPITALITE DU POITOU, la Fraternité et l’Amitié qui existent entre nous. Plus nous serons nombreux, mieux nous pourrons nous donner aux personnes souffrantes que nous emmenons. Ce temps très fort que nous vivons ensemble, proposons-le à d’autres. Encore MERCI pour tout Les Dépliants de l'Hospitalité du Poitou Aujourd'hui, ils sont confiés à un ou plusieurs représentants de chaque Secteur de notre Diocèse. Ces personnes sont nommées « RELAIS », elles sont chargées de faire connaître l'Hospitalité du Poitou à des personnes susceptibles d'être intéressées en distribuant ces dépliants, ceci dans le but d'avoir une meilleure répartition. Merci à Celles et Ceux qui s'investissent pour faire connaître l'hospitalité, lors de quêtes, ventes de gâteaux, organisation de rencontres, etc.… Si vous souhaitez devenir un « relais » dans votre Communauté locale ou votre Secteur, veuillez vous faire connaître à Marie Cécile Gerbault qui vous remettra les dépliants. Dans un souci d'une meilleure efficacité, nous souhaiterions que les personnes qui sont désignées comme « Relais » nous disent comment elles vivent leur rôle sur le terrain. Vidéo de l'Hospitalité Jean Pierre Gerbault a créé une vidéo propre à l'Hospitalité du Poitou sur laquelle apparaissent tous les services. Elle est à votre disposition. Vous pouvez la présenter à des groupes de Jeunes, de Retraités, à vos Amis, lors de leurs rencontres ou des vôtres. Les parrains et les marraines Depuis six ans, nous avons mis en place le parrainage des nouveaux hospitaliers, pour les aider à découvrir plus aisément Lourdes et le fonctionnement de notre hospitalité. Nous remercions celles et ceux qui ont parfaitement rempli leur rôle, les conseils que vous avez pu apporter à vos filleuls leur ont permis de vivre un bon pèlerinage. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 16 Hébergement des hospitalières et des hospitaliers Les hospitalières et les hospitaliers peuvent loger dans les Foyers. Généralement, ces lieux sont réservés pour les personnes à revenu modeste. A l’Accueil SAINT FRAI, il y a quelques chambres réservées d’abord, pour l’hébergement des Médecins et des Infirmier(ère)s. Comme vous le savez le nombre de places est limité. Il devient de plus en plus difficile d’y loger tous ceux qui en font la demande. Très peu de chambres sont disponibles pour les hospitalier(ère)s. Site Internet de l'hospitalité du Poitou Notre site internet de l'hospitalité du Poitou, dont je vous rappelle l'adresse est : http://www.pelerinages-du-poitou.e-monsite.com Vous y trouverez des informations, des articles ; nous souhaiterions qu’il devienne plus interactif, en y apportant des articles, des textes, des prières, des poèmes, que vous souhaiteriez partager de façon anonyme, si vous le désirez. N'hésitez pas à contacter Yves FAVRAU (voir page 23). Les personnes désirant ne pas être prises en photos sont priées de se manifester . Transport en cars Vous êtes de plus en plus nombreux à venir en voiture à Lourdes, cela peut se comprendre dans le souci de réduire les frais. Aujourd'hui, il y a quelques difficultés pour l'organisation des cars de malades. Il doit y avoir un nombre suffisant d’hospitaliers et hospitalières dans les cars des malades, afin que nous puissions assurer convenablement leur confort. Nous vous demandons de bien réfléchir à la décision que vous prenez en termes de transport. Remerciements aux hospitalier(ère)s qui partent avec leur véhicule en s’arrêtant aux arrêts de parcours pour aider les malades. Cotisation 2016 - Courriers postaux - Internet : La cotisation : Courriers postaux : Elle est à régler, si possible, dès réception de « l’Appel à cotisation ». N’attendez pas le « Rappel » qui est mentionné sur la lettre d’invitation à la Recollection, qui vous est envoyée début septembre. Au cours d’une année, vous recevez de l’Hospitalité, quatre courriers : en janvier, en avril, en septembre et en décembre. Les hospitalières et hospitaliers venant à Lourdes, et (ou) ayant réglé leur cotisation, doivent recevoir ces courriers. Toutefois, si une omission avait été faite, téléphonez à Janine BARBEAU (05.49.81.49.81 - de préférence aux heures des repas : 12h, 19h) qui vous enverra le courrier demandé. Lisez bien les courriers que nous vous adressons. Les couleurs des bulletins d’inscription sont différentes pour les pèlerinages de mai et d’août (mai : bleu et rose, août : vert et jaune). Après chaque envoi, nous avons des retours de courriers non distribués, la cause : « Boîte non identifiable ». Soyez donc très précis pour vos adresses postales et vérifiez vos boîtes à lettres. Le chèque et les renseignements demandés (adresse très précise avec nom et n° de la rue) écrits très lisiblement, sont à adresser au Trésorier de l’Hospitalité du Poitou : Marc-André BISLEAU, la Chênaie, La Coulaisière, 79320 PUGNY. Ces renseignements sont transmis au Secrétariat de l’Hospitalité pour la mise à jour des listings. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 17 LA VIE DE NOS FAMILLES - 2014-2015 ________________________________________________ Mariages : - Benoît SOULET et Ariana MONTICELLI, - Pauline SOULET et Gaëtan LEFEBVRE, fils et Fille de Gérard et Jacqueline SOULET, médecins de l’Hospitalité du Poitou, - Fabien METAIS et Julie MAGNAIN. Naissances : - Arthur LELAURE né le 5 juin 2015 fils de Céline et François LELAURE, petit frère de Nathan, Décès des Hospitaliers et Familles : - Mme Mélanie HARDY, hospitalière, - Mme Yvette ROY, hospitalière, - Mme Ida d’ESQUERAC hospitalière - Mme SINIGAGLIA hospitalière, décédée en octobre 2014, - M. Louis BODIN, frère de Bernadette DEBARE, hospitalière, - Mme SEIGNEURIN - M. André MORIN, père de Jocelyne DABIN et de Martine PIMBERT, hospitalières, - Mme Monique GAILLARD, membre de l’Hospitalité du Poitou, - M. Michel MOINE, membre de l’Hospitalité du Poitou, - Mme Yvette BARANGER, hospitalière, - Mme PAGES, mère de Jean-François, hospitalier, et Catherine, hospitalière, - M. BUSSI, frère de Françoise, hospitalière, - Dr Jean GOUBAND, médecin de l’Hospitalité du Poitou, - Mme DURAND, maman de Patricia MORIN, hospitalière, - Mme de LASSEE, hospitalière, - Mlle Jeanne ROY, sœur de Françoise ROY, hospitalière, - Mme Irène MOULIN, hospitalière HNDL et du Poitou - malade du mois de Mai -, - Mme AUDEBEAU, la maman de Christophe, hospitalier, - M. Daniel PAIN, ancien hospitalier. Décès des Pèlerins malades : - Mme Anne-Marie CHANTEFOIN, - Mme Odette SUEUR, - M. KOUAKOU Jean-Claude, - Mme Renée RENAUD, - M.COUFLEAU fils de M.et Mme COUFLEAU. Saurais-je dire OUI comme Toi, Marie, Tout accueil et toute grâce, visage de paix. Saurais-je dire OUI comme Toi, Marie, Bienheureuse Mère du Seigneur. Quand tout semble dans la nuit Tu fais se lever le jour. Tu nous montres que par un « OUI » La vie peut danser l’Amour . Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 18 ENGAGEMENTS et CONSECRATIONS en 2015 _________________________________________________ Dans le temps…, nous n’avions pas tellement le choix de ne pas faire notre Engagement ou prononcer notre Consécration. C’était quasi automatique…. ! Était-ce une bonne chose ? Je n’en suis pas certain. Il en résulte, peut-être, une hérédité qui fait penser à certaines personnes que cet engagement est une remise de médaille au même titre que celle du travail. Or il n’en est rien. Je l’ai dit, en août de cette année, la Vierge Marie, lors de l’Annonciation, a dit « oui » à l’ange Gabriel sans se poser de question. De même Bernadette a répondu « oui » à la Belle Dame en ayant son chapelet à la main. Engagements Mai 2015 Geneviève PELOURDE Stéphanie de FRANSSU Marie-Claire GEMME Michelle BERTINEAU Marie-Germaine GABORIAU Janine BARBEAU Gaston GABORIAU Consécrations Mai 2015 Si nous sommes au service des plus démunis (dans la société actuelle) n’est-ce pas à la suite d’un appel ? Il est étonnant que les plus jeunes, non majeurs, demandent à s’engager alors que les plus anciens y renoncent au prétexte que cela ne sert à rien. Pourquoi avons-nous institué « l’Encouragement » pour nos jeunes mineurs, si ce n’est pour répondre à leur attente, et elle est grande…. Ils veulent témoigner de leur Foi et la vivre sans complexe. Ne restons pas tournés vers le passé, il est le « passé ». C’est pourquoi vous recevrez (pour ceux qui seront concernés) un courrier vous invitant à une réunion d’information qui se tiendra à Lourdes afin que vous puissiez prendre votre décision avec le « futur » à l’esprit. Engagements Août 2015 Michel LOISEAU Fernande LOISEAU Marie-Jo LIAIGRE Josiane BONNEAU Alban BARICAULT Consécrations Août 2015 Daniel BARBEAU Encouragements Août 2015 Océane BAUDRY Emelyne COURTIN Florian CHARBONNEAU Gwénaëlle PICARD Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Dominique RICHARD Joseph GAUDIN Michel BOUDOIRE Odile BEREAUD Page 19 HOSPITALIERS VENUS A LOURDES _________________________________________________ ANNEE 2014 Nombre d’Hospitaliers (ères) 285 dont 30 nouveaux + 10 hospitaliers (ères) pour Poitou Partage avec 23 accompagnants et 1 prêtre. Se décompose : MAI 2014 ANNEE 2015 Nombre d’Hospitaliers (ères) 278 dont 25 nouveaux Se décompose : MAI 2015 Hospitaliers et Hospitalières : 127 (16 nouveaux) - Hospitalières : 81 - Hospitaliers : 46 AOUT 2014 Hospitaliers et Hospitalières : 158 (14 nouveaux) - Hospitalières : 80 - Hospitaliers : 78 Personnes malades venues à Lourdes en 2014 : - sur 139 Malades inscrits : 109 seulement sont venus à Lourdes + 53 Handicapés Poitou-Partage Hospitaliers et Hospitalières : 113 (5 nouveaux) - Hospitalières : 66 - Hospitaliers : 47 AOUT 2015 Hospitaliers et Hospitalières : 165 (20 nouveaux, dont 6 jeunes) - Hospitalières : 86 - Hospitaliers : 79 Personnes malades venues à Lourdes en 2015 : - sur 129 Malades inscrits : 44 en mai et 85 en août Plus nous sommes nombreux plus nous pouvons emmener de Personnes malades. Que de grâces reçues à Lourdes. N’ayons pas peur d’appeler nos amis valides et d’inviter nos amis malades. Quelques rappels : Chaque pèlerin malade doit remplir très précisément un dossier de préinscription. Le bulletin médical, complété par le médecin traitant, doit être envoyé au médecin de l’Hospitalité du Poitou (enveloppe jointe au dossier) ce bulletin médical est indispensable pour le séjour à Lourdes. Aux pèlerinages d’août et de mai, la plupart des dossiers n’ont pas été remplis correctement, par exemple : le poids de la personne n’est pas complété, la page 3 du dossier, dans l’ensemble, est restée vierge. Si le malade a des soins infirmiers à domicile, merci de nous indiquer le nom et numéro de téléphone de l'infirmière. Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 20 Souhaits du personnel soignant qui deviennent obligatoires : - Pour les insulines : Noter sur les dossiers de préinscription des malades (page 3) la dose et l’heure à laquelle elles doivent être faites. Depuis plusieurs années déjà, nous remettons aux responsables de cars les photocopies des pages des dossiers des malades qui pourraient être utiles durant le voyage. - Pour les médicaments : Il est bien que chaque malade ait son pilulier journalier (écrire sur le pilulier : matin, midi, soir) mais les médicaments doivent rester dans leurs boîtes ou emballages, y joindre la dernière ordonnance. Ce sont les I.D.E. de l’Hospitalité du Poitou qui donneront les médicaments aux malades aux moments voulus. Pendant le voyage, la dernière ordonnance et les médicaments à prendre, le midi, ou dans la journée, doivent être à portée de la main du malade ou de la personne qui s’en occupera. Bien préciser médicaments à prendre le midi, insuline à faire à telle heure ….etc… Les dossiers de préinscription des Malades sont à demander à : Madame Catherine Pagès, Tél : 05.49.02.66.47. Courriel : [email protected] C’est à nous, hospitaliers, de faire la demande des dossiers des malades et de les remplir avec eux. Pour le pèlerinage de mai : la demande peut être faite dès le début janvier, pour le pèlerinage d’août dès le début avril. MERCI de votre compréhension. CALENDRIER 2016 Réunion Annuelle Amicale et Fraternelle : 10 Avril 2016 - MELLE (79) PROGRAMME des Pèlerinages diocésains 2016 : Rome pour l’Année Sainte Ravenne, Padoue, Venise Assise 15 au 19 Février, avec Mgr Wintzer 3 au 10 Avril, avec Fr François Cassingena-Trévédy 11 au 17 Avril, avec Père Jean-François Blot LOURDES 9 au 13 Mai et 5 au 10 Août, avec Mgr Wintzer L’Arménie, première nation Chrétienne 1 au 9 Juin, avec Père Yves-Marie Blanchard Pays cathare, à la découverte de St Dominique 5 au 10 Septembre, avec François Lardeau L'Andalousie, carrefour des religions et des civilisations 3 au 10 Octobre avec P. Yves-Marie Blanchard Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 21 LA COMPTABILITE 2014 DE HOSPITALITE DU POITOU ________________________________________________ Marc-André BISLEAU – Trésorier - & Daniel BARBEAU – Trésorier-adjoint - Cette comptabilité a été vérifiée et approuvée par l’Evêché de Poitiers RECETTES Quêtes Pèlerinages de mai et d'août Participation au repas de l’Assemblée Générale Vestiaire Dons Cotisations des adhérents (Membres) Total des recettes 1 552,60 8 690,00 2 628,30 1 207,00 2 487,90 4 404,00 20 969,50 DEPENSES Pèlerinages de mai et d'août Vestiaire Secrétariat Divers (dépliants, fleurs et pressing) Réunions et location de salles Frais d’envoi Cadeaux et dons Bulletins et documents divers Congrès Repas et frais AG Pharmacie Cotisation Cierges Fournitures divers (bus, tisanerie et pot de l'amitié) Total des dépenses 8 284,60 206,50 426,08 334,03 193,62 1 922,25 570,00 1 957,85 242,00 3 187,09 1 212,35 100,00 86,50 686,89 19 409,76 RESULTATS Dépenses Recettes Solde CREDITEUR Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 19 409,76 20 969,50 1 559,74 Page 22 MEMBRES DU BUREAU DE L’HOSPITALITE au 1er janvier 2016 Pour être en conformité avec les textes des statuts, Le bureau est constitué comme suit : PRESIDENT Jean-Pierre GERBAULT : 8 rue des Mésanges Courriel : [email protected] 79200 LE TALLUD 05 49 94 33 60 VICE-PRESIDENTS Jean-Marie BABEAU : 1 bis rue du Pré-Mouilly Courriel : [email protected] 79300 BRESSUIRE 05 49 74 91 20 Daniel BARBEAU : 87 Grand’Rue Courriel : [email protected] VICE-PRESIDENTES 86130 JAUNAY CLAN 05 49 52 00 25 Marie-Cécile GERBAULT : 8 rue des Mésanges Courriel : [email protected] Sabine LEMAIRE : 22 résidence Bel Ebat Courriel : [email protected] 79200 LE TALLUD 05 49 94 33 60 78170 LA CELLE ST CLOUD 01 39 18 89 60 TRESORIER Marc-André BISLEAU : La Chênaie - La Coulaisière Courriel : [email protected] SECRETAIRE Janine BARBEAU : 87 Grand’Rue Courriel : [email protected] COMMUNICATION Yves FAVRAU : 22 rue Léon Blum Courriel : [email protected] 79320 PUGNY 09 66 91 72 39 86130 JAUNAY CLAN 05 49 52 00 25 79100 THOUARS 05 49 66 24 99 LES REPRESENTANTS DES SECTEURS (à titre consultatif) En fonction des circonstances, pourront être invités à participer aux réunions : INSCRIPTIONS/HEBERGEMENT DES MALADES Catherine PAGES : Les Gautrons Courriel : [email protected] ORGANISATION CHAMBRES DES MALADES Anne MERIAU, Anita ROUILLIER, Françoise ROY, Madeleine VION INSCRIPTIONS HOSPITALIER(E)S Patrice GAULLIER : Panièvre Courriel : [email protected] HEBERGEMENT HOSPITALIERS St Michel - Ave Maria Guy BOUDOIRE : 1 rue du Chêne Courriel : [email protected] HEBERGEMENT Ste Agnès Madeleine VION : La Basse Touche Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 86220 OYRE 05 49 02 66 47 86510 CHAUNAY 05 49 59 03 00 79150 VOULTEGON 05 49 65 77 32 79700 LA PETITE BOISSIERE 05 49 81 62 59 Page 23 « Tu peux laisser ton ami s’en aller dans la PAIX… Car mes yeux ont vu le SALUT que tu prépares » Luc 2.29-30 Seigneur, l’esprit tourmenté m’a parfois empêché de trouver le repos, Chaque soir de ma vie, cependant, c’est en paix que je me suis reposé, Seigneur. Tu prépares pour moi un chemin de PAIX que je suivrai aujourd’hui et demain ; Fais que sur ce chemin je puisse marcher droit avec mes handicaps et mes paralysies. Si je parle, enlève de mes lèvres le mensonge et la calomnie, Si je ne parle pas, enlève de mon cœur tout désir de violence et de vengeance. Si je suis dans le bonheur et l’abondance, détruis en moi l’orgueil et le sentiment de supériorité, Si ma vie est bousculée, tourmentée, rends-la paisible pour moi et apaisante pour les autres, Si ma vie est comblée, comble encore le manque que je sens surgir au plus profond de moi. Si ma vie a été pleine de doutes, de questions et d’espérance, fais que je vois ton SALUT, Si ma vie a été pleine de rejets, de regrets et de soumission, fais que je vois ton SALUT ; Pour que je passe ces temps qui sont les derniers pour moi, en T’invoquant Ô Toi, mon Dieu, Fais que je passe cette nuit dans la PAIX que tu prépares pour moi et qu’avec joie je traverse le ravin de la mort. Je pourrais alors dire : c’est en PAIX et c’est en TOI que ma vie repose. Seigneur Jésus, Toi qui es AMOUR, Toi qui accueilles tout homme venu en ce monde, dans Ta maison, Fais-moi voir le SALUT que tu prépares à la face des peuples. Alors je serai sauvé. AMEN Jean-Pierre JAMMET, prêtre Lourdes, lundi 10 Août, Saint Laurent, diacre et Martyr de Rome 3ème siècle Sacrement des malades Ce TEXTE vous pouvez - Le lire et le mettre à la poubelle, - Le mettre à la poubelle sans le lire, - Le lire et le conserver, - Le conserver sans le lire……. Tout est possible ! Le Bulletin de l’Hospitalité du Poitou – Edition 2015 Page 24