LVDN 02 - La Vulve Du Nématode

LVDN
Magazine
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t
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La vulve du Nématode
«Comment voulez vous que les biologistes soient pris au sérieux lorsque leur principale sujet de discussion est le développement
de la vulve du nématode ?»
Un certain MUCHIR
L.V.D.N (Edito):
L’été,
Nous y voilà enfin. Cette période tant
convoitée lorsque nous sommes étudiant, devient presque une hantise
passée la vie de thésard. En effet, à la
sortie des bancs d’école, nous avons
tous jeté nos cartables, brûlé nos
cours et insulté le professeur d’histoire avant d’aller enfiler un maillot
de plage, maillot qui servira d’habit
durant deux longs mois. A présent,
alors que nous sommes pour la plupart en thèse, nous ne voyons de l’été
que des photos sur papier glacé de
naïades allant à l’eau seulement
vêtues de la lumière du soleil couchant…enfin en tout cas pour ma part
c’est cette image qui trône au dessus
de ma paillasse.
L’été pour le thésard est signe de
galères de polymérisations de gels en
tous genres, de PCR contaminées par
la moiteur de l’air ambiant, d’absence
de stagiaires venues
de malibu. Non je
vous le dis, un été
au laboratoire est
une chose peu
réjouissante. Alors
bien sur, l’été vient
également avec son
lot de bonnes choses pour nous thésard. Nous avons le
privilège de voir la
gente scientifique
féminine en tenue
légère et nous pouvons le temps d’une
migration aller siroter un punch dans
une cafétéria qui
porte le doux nom
de " la buvette du nématode " ou bien
encore " le café des pipettes "…rien
de très exotique comme appellation !
Alors les mois de juillet et d’août sont
l’occasion pour le thésard d’avancer
dans son projet de recherche tandis
que ses chefs sont sur une plage paradisiaque des Maldives ou des baléares.
C’est
aussi
l’occasion
d’apprendre certaines pratiques de
laboratoire qu’il n’est pas courant de
savoir, comme le fonctionnement
d’un poupinel pour cause de congés
de la personne responsable ou comme
le rangement d’une bibliographie
abondante accumulée pendant 10
longs mois !
Aussi pour vous toutes et tous,
L.V.D.N n’a pas non plus pris de
vacances. Nos journalistes d’investigations (et ils sont nombreux !!!) sont
restés cloîtrés dans ce 6m2 qui nous
sert de bureau, imprimerie, cafétéria…pour vous pondre un numéro
scientifiquement rafraîchissant qui on
l’espère vous fera oublier les cocotiers, bikinis et autres plages paradisiaques. Bonne lecture.
UCN
BLAGUES
DE CHERCHEUR
Voici un florilège de blagues, jamais
très drôle mais certaines peuvent faire
sourire si on est de bonne composition.
Ta mère est tellement grosse que son
albumine fait 700 kD.
Une question Physiologie et espadrilles:
Pourquoi les castors ont la queue plate
?
parce qu'ils se font sucer par les canards!
Une question Chimie organique et
Dick Rivers:
Qu'est-ce qui est transparent et qui
pue la carotte:
un pet de lapin!
Une question embryologie et pâte à modeler:
Qu'est-ce qui est jaune
et en train d'étouffer?
Un poussin qui a pété
dans sa coquille.
Une question parasitologie et leerdamer:
Qu'est qui a un bout
rouge, qui est rigide depuis peu et qui sent la
crevette :
Le commandant Cousteau.
GVN
“Faites des post-docs qu’ils disaient…”
Juillet 2001
Le Blaireau
2ème partie ou comment supporter les
poncifs sur les frenchies…
Et voici le retour de la chronique francoamericano-apprenti chercheur-jeune padawan, chronique qui déchaîne des délires
d’encouragements de part et d’autres du
canal de l’Ourcq (et n’oubliez pas que les
applaudissements sont la nourriture des
artistes).
Alors voilà on y est, on est post-doc, on
gagne des sous (enfin pas trop mais déjà
plus que 7400 fr bruts par mois), on bosse
(on va leur montrer qu’en France on sait
faire de la bonne science), on s’installe
(super le futon mauve récupéré gratos), on
vit presque normalement (avec le saucisson et le camembert en moins). Et on affronte de plein fouet les poncifs et
stéréotypes attribués aux français. Alors
d’abord faut savoir que vivre à l’étranger
renforce l’attachement qu’on peut avoir à
son pays d’origine même si la plupart de
ses concitoyens se pâment devant des conneries telles Loftstory. En même temps
voir des gens baiser dans un jacuzzi sans
louer de cassette porno ça vaut le
coup…bref passons ! On en était à dire
que l’éloignement rapproche. Donc quand
on vous sort des conneries sur la France,
ça énerve. Mais comme disait Yoda lors
de l’enseignement qu il m a prodigué sur
Tatooine " toujours calme garder il faut ".
D’autre part, comme disait Audiard lors
de l’enseignement qu il m a prodigué a la
butte Montmartre " je parle pas aux cons
ça les instruit ". Je vais donc essayer de
vous faire part des différentes conneries
(bullshits en english, un peu de vocabulaire n’a jamais fait de mal a personne) qu’on
peut entendre sur les francais dans le pays
du ketchup vert et des corn-dogs (pour
ceux qui l’ignorent, ce terme designe un
hot-dog sur bâtonnet, ce qui permet de
bouffer le hot-dog comme une glace…génial non ?). Pour des raisons de clarté, tous
ces exemples ont été traduits en français
mais ont bien entendu été déclamés dans
la langue de Shakespeare version cow-boy
décérébré du Tennessee avec plus ou
moins de chewing-gum autour.
- Vous roulez a gauche en France ?
- Je suis allé en France, c’est assez joli
mais le Coca est super cher.
- Je peux te dire " ciao " de toutes, façons
l’Italie et la France c’est pareil.
- La France c’est génial, tu peux boire de
la bière au Mac do.
- Tu es français donc tu dois faire super
bien a manger.
Et j’ai encore plein d’autres exemples à
vous citer. Mais je ne voudrais pas vous
dégoutter du pays du silicone et de George
W Bush parce que je vous rappelle qu’en
matière de recherche, ce pays reste un passage presque oblige afin de construire un
CV suffisamment sexy pour espérer, peut
être un jour, décrocher un boulot dans une
structure de recherche souple et dynamique mais de préférence en France.
Ah oui, dernière précision, une des expressions françaises très connues par les
américains est " ménage a trois ", ce qui
catégorise tout de suite le male français
dans la classe des super lovers aux yeux
des américaines…ca ne devrait pas déplaire a Mr Love ! Et ça explique pourquoi
toutes les américaines me fuient quand elles me voient arriver (ou alors c’est mon
haleine de poney…). Allez bon travail,
bon courage et à bientôt au pays de l’oncle
Sam..
Le carton rouge du mois
Malgré deux tentatives organisées par le
CEC, les ministères concernés par la situation financière plus qu’anormale des étudiants allocataires de recherche (salaire
inchangé depuis plus de dix ans, et désormais identique au SMIC depuis le 1er
juillet) n’ont pas donné le moindre signe
d’un quelconque changement permettant
d’entrevoir une éventuelle revalorisation
de l’allocation. Comme le dit le proverbe :
"jamais deux sans trois", s’il faut de nouveau descendre dans les rues de Paname à
la rentrée, nous y seront !
M. Love
C’est arrivé prêt de chez
vous…
Est-il possible de retirer ou refuser le nom
de son père à un enfant? La justice Française semble dire que oui…
Ce fait divers qui a néanmoins des implications plus révoltantes se déroule à Belfort. La cour de Besançon a dérapé sur
une demande de changement de nom
d’enfant naturel: «substituer le nom du
père à celui de la mère serait préjudiciable
pour l’enfant dans la mesure où ce dernier
n’a pas les caractéristiques physiques du
type méditéranéen.» Précisons néanmoins
Ce qui m’a plu ce mois-ci:
Un Livre
Si, comme moi, vous attendez que les livres sortent en format poche (donc économique !) avant de vous les procurer, alors
ne manquez pas chez Pocket, "Et si c’était
vrai…", de Marc Lévy (Ed. Robert Laffont). Par son histoire originale, émouvante, ses situations cocasses, et ses
personnages attachants, ce roman vous
transportera dans un autre endroit en un
clin d’œil (c’est le cas de le dire). Chaque
phrase se matérialise en images, qui défilent devant vos yeux ébahis. Un régal !
M. Love
GEOSTRATEGIE: USA/CEI
"I looked in to his eyes and saw his soul".
Coup de foudre à Ljubljana ou comment
M. W Bush cire les pompes de M. Poutine
caractérisé en l’occasion : “d’homme honnête, droit,.. qui aime sa famille...“
Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre tout de
même quand on a besoin de l’appui d’un
dirigeant qui a plus de sang sur les mains
que W Bush lui-même...
MAIS POURQUOI ?????
Deux projets militaires issu de l’archaïque
théologie républicaine : l’élargissement de
l’OTAN et la défense antimissile...
Dans les deux cas, Clinton avait compris
que ce n’était point des questions vitales
ou tout au moins utiles.W Bush vient lui
de le comprendre...
Problème : il a promis leur mise en place
sans un sous de plus !
Pour cela il faut l’aval de Poutine, tsar de
Russie. Un mot de lui et les Européens
s’écrasent et rien ne l’empêchera de vendre des armes nucléaires au plus offrant
pour faire capoter cette fameuse couverture antimissile...
Pensez vous vraiment qu’il ne se contentera pas de simples louanges...
À MEDITER
Phœnix
que le père se nomme Abdelnacer Ahmed
Fouatih et que l’enfant comme le dira
l’avocat de la mère : «a la peau claire, les
cheveux blonds et les yeux bleus, il serait
donc choquant de lui attribuer un nom
algérien.»
Le biologiste que je suis rapellera à la
cour de Besançon qu’au cours de l’histoire le Maghreb a subi de nombreuses invasions tel que les Vandales, peuples
germaniques justement Blond, aux yeux
bleux et à la peau claire...
A MEDITER
Phoenix!
EPHÉMÉRIDE
DU MOIS DE MAI
M. LOVE
LE DICTON DU
MOIS:
ÉTÉ. . .
Ah ! Cela faisait longtemps, mais
ils sont arrivés : voilà enfin des
mois qui ne présentent aucun
week-end prolongé, et ce, malgré
les traditionnels 14 juillet et 15
août, qui pour le coup tombent
respectivement un samedi et un
mercredi. Ca, c’est ballot ! C’est
qu’on commençait à prendre le
rythme, nous. On ne va donc pas
pouvoir partir le temps d’un long
week-end sur la côte ou de l’autre
côté de la frontière, histoire de
changer d’air sans prendre de
congés
de
longue
durée
(d’ailleurs, qui en prend ?). Mais
alors qu’allons-nous faire ? Deux
solutions se présentent à mon esprit: bosser, ou regarder la télé !
Compte-tenu de nos situations à
tous (ou presque), il me semble
totalement inutile de m’étendre
sur la première hypothèse, tant
elle paraîtra évidente aux yeux de
la majorité ; on peut néanmoins y
apporter quelques nuances de soleil, de shopping (car les soldes
sont parties depuis la fin juin), et
autres ballades. En revanche, je
ne peux rester silencieux quant à
la seconde proposition qui vous
est mentionnée. Car, il faut bien
l’admettre, ce n’est déjà pas génial dans l’année, mais alors pendant l’été, la télé est vraiment à
chier ! Question programmation,
entre les feuilletons fleuve à la
française qui s’égrènent sur dix
épisodes pour fidéliser la ménagère de moins de cinquante ans,
les rediffusions des feuilletons
américains en vogue pour la trois
cent vingt huitième fois ("X-Files", "Urgences", etc.), et les jeux
débiles qu’on n’ose pas programmer pendant l’année, on en a vite
fait le tour, de la télé ! Seuls les
accros tiendront, voire trouveront
du plaisir à revoir pour la énième
fois tous les épisodes du "Gendarme de St-Tropez", de la
"Septième Compagnie", de "Sissi, Impératrice", ou encore la filmographie complète de Max
Pécas … C’est tous les ans la
même chose, on a beau le dire et
le répéter, rien n’y fait, on
n’échappe pas aux rediffusions.
Espérons qu’on nous épargnera
celle des meilleurs moments de
Loft Story pendant l’été, (si tant
est qu’il y en ait eu). Car oui, alléluia ! Loft Story se termine (05
juillet), on va pouvoir reprendre
le cours normal de nos existences, sans se demander chaque
jour si Jean-Edouard va réussir à
nouveau à tirer Loana dans la piscine ! Si vous voulez un bon conseil, allez au cinéma, d’autant
que c’est sa fête en ce début de
mois (1er, 02, et 03 juillet - Fête
du Cinéma). Moi, ça me donne
envie de dénoncer :
Si vous voulez regarder la télé,
en août comme en juillet,
Vous avez intérêt de prévoir le
plus doux des oreillers
Car vu comment la grille des
programmes a été fouillée,
Cet été encore, c’est sûr : on n’a
pas fini de bailler !
Quand je pense qu’on paye la redevance…
"
CIRCULATION /
WEEK- ENDS /
JOURS FÉRIÉS:
Aïe, aïe, aïe ! Ca y est, c’est l’été,
des millions d’automobilistes
acharnés vont se ruer sur leur bagnole, fonçant à vive allure vers
une destination qu’ils veulent reposante, et où ils constateront
amèrement que leurs concitoyens
sont eux aussi venus passer leurs
vacances, défigurant au passage
nos belles campagnes et nos plages engluées. Buffle Malin (le
cousin germain de Bison Futé)
prévoit donc, pour chaque weekend, pleins de bouchons un peu
partout, exprès pour accentuer le
stress de la situation, avec une
pointe lors du traditionnel chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens (je me demande d’ailleurs
pourquoi on ne dit pas juilletiens
et aoûtistes, après tout ?). Les recommandations d’usage : pensez
à boire souvent, et autre chose
que de la bière ; corollaire : pensez aussi à vous arrêter souvent
pour faire pipi, surtout si malgré
le conseil précédent, vous avez
bu de la bière. D’autre part,
N’ECOUTEZ SURTOUT PAS
LARA FABIAN dans votre véhicule, c’est un facteur de nuisance
sonore qui décuple incroyablement le stress parmi les automobilistes coincés depuis deux
heures à côté de vous dans les
bouchons, et qui conduit souvent
à modifier la destination de vos
vacances, et à en prolonger la durée de manière significative (en
gros, jusqu’à ce que vous soyez
remis sur pieds). Enfin, ne branchez pas votre radio sur RTL : de
toute façon vous n’êtes plus chez
vous si on vous appelle pour donner le montant de la valise, et en
plus, cette station passe trop souvent Lara Fabian ! Attention,
pour ceux qui voyagent le weekend du 14 juillet, évitez les grandes agglomérations et les centres-villes, sans quoi vous n’avez
pas fini de gueuler que ça n’avance pas (eh oui, même un militaire
qui marche au pas pendant le défilé, il va moins vite que votre bagnole !).
LE SIGNE DU
MOIS:
Juillet
Le mois de juillet met essentiellement à l’honneur les Cancer (22
juin – 23 juillet). Les natifs de ce
signe sont particulièrement doués
dans l’art de la dérobade, en
adoptant la fameuse démarche en
crabe… Ils ont un penchant naturel pour le milieu aquatique, et
privilégient donc pour la plupart
d’entre eux, des vacances à la
mer plutôt qu’en montagne.
Amour : il (elle) en pince pour
vous, saisissez l’occasion. Santé :
Abusez des bains de mer, mais
attention au soleil. Privilégiez
plutôt le nord de la Loire pour
vos vacances… La Normandie
par exemple ! Travail : Mais
pourquoi donc ne partez-vous
pas en vacances ?! Trop, c’est
trop ! Chance : Scrutez les plages
la nuit du 20 juillet (pleine lune) : "Debout, les crabes, la
mer monte !".
Août
Au mois d’août, le Lion sort de la
jungle pour être célébré comme il
se doit (24 juillet – 23 août). A
l’instar du Dragon chinois, le
Lion est vénéré par les autres signes, du fait de la position souveraine qu’il occupe généralement
dans le monde animal hostile
auquel il est confronté. En clair,
il ne s’agirait pas de faire chier un
Lion cet été, surtout s’il se trouve
dans la voiture coincée devant la
vôtre dans les embouteillages,
ou, pire encore, si c’est votre voisin de tente au camping municipal "Les Beaux Matins Bleus" !
Amour : Essayer de retenir vos
cris lors de vos ébats, souvent
sauvages, d’autant plus si vous
résidez au camping cité plus
haut. Santé : Attention à l’abus
d’activité sportive pendant vos
vacances ; la pétanque, c’est
bien, mais avec modération. Travail : Vous flânez assez comme
ça tout au long de l’année, alors
participez un peu aux tâches collectives de la vie du camping :
apéros, soirées karaoké, tournois
de boules, etc.
dent lui-même ayant déjà le sien !
Souvenirs,
Souvenirs
GROS VERS, MAXIMES
ET RITONS…du mois (si
t’es pas bourré, tu peux pas
comprendre)
Vous le savez, cela fait maintenant plus de deux cents ans que
c’est arrivé, et nous commémorons cet événement tous les ans
depuis (ou presque), sous la forme du célèbre défilé du 14 juillet.
Ce jour est l’occasion désormais
unique pour les chevaliers de
l’information que sont JeanClaude Narcy et Charles Villeneuve, de parler à la France en direct et d’apparaître à la télé
(à moins que le
∑ Si tu finis pas ta bière, t’auras
pas de dessert…comme disais ma
mère.
∑ Bière qui roule, fait trop de
mousse.
∑ Ivre libre ou vomir (Rendons à
Trauma Social ce qui appartient à
Trauma Social :
BEAAARRRRRRP !)
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J'ai amené mes vaches folles à St
Anne : "Incompatible", ils m'ont
dit… M'en fout, j'irais les refourguer à Noé. (Rigole qui peut, en
tout cas, moi ça me fait vachement rigoler. Ahahahahaah)
Géant Moussa et
ses congénères ne reviennent
nous emmerder pour la Coupe du
Monde 2002 !). Un bon conseil :
comme le dit le dicton (voir plus
haut), prévoyez l’oreiller ce jourlà, je ne connais pas plus soporifique ! En parlant de Coupe du
Monde, voilà un événement qui
devrait faire partie des commémorations solennelles de l’été :
célébrer la victoire tricolore du
12 juillet 1998, et l’avènement
d’une génération de joueurs exceptionnels menés de main de
maître par le grand Aymé. Je propose que les militaires défilent en
shorts et grolles, chacun portant
le maillot d’un champion du
Monde et/ou d’Europe, le Prési-
MA BLAGUE A 0,304898
EUROS
G-Rhum
La France va augmenter les surface
consacrées aux cultures destinées à
la production de Diester et
d’éthanol :
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Pour ou
tion en Europe. Première
100
000
hectares
supplémentaires vont être planté !
Le Diester est un huile végétale à
base de colza et de tournesol. Mélangé au gazole, il améliore la combustion des moteurs et réduit les
émissions de particules. L’éthanol,
lui, est produit à partir de betteraves
et de blé. Mélangé avec de l’isobutylène il forme de l’ETBE. C’est lui
qui apporte l’octane dans l’essence.
Avantage : il diminue de 20% les
émissions d’oxydes de carbone et
d’hydrocarbures non brûlés. Belle
coïncidence car à l’origine, la filière de biocarburants n’a pas été mise
en place pour des raisons environnementales. C’était pour utiliser les
terres mises en jachère dans le cadre de la Politique Agricole Commune et ainsi soulager le désespoir
des agriculteurs et éviter le triste
spectacle des friches dans le paysage. Un autre aspect positif : ils contribueraient à l’indépendance
énergétique du pays et donc à
l’amélioration de sa balance commerciale. Ce sont les bilans écologiques et les accords internationaux
sur la limitation des gaz à effet de
serre qui ont changé la donne. "
Chaque tonne de Diester économise le rejet de 2,2 tonnes d’oxyde de
carbone dans l’atmosphère " selon
Etienne Poitrat, de l’Agence de
l’environnement et de la maîtrise
de l’énergie.
Aux Etats Unis l’arrivée des biocarburants s’est accompagnée de la
quasi disparition des pics de pollution à l’oxyde de carbone. Mais
alors pourquoi ces produits miracles (30% de Diester par litre de gazole et entre 3% et 5% d’ETBE
pour l’essence) ne sont utilisés en
Europe ? En France, seul quelques
flottes d’autobus urbains respectent
ces dosages.
Tout simplement parce que les pétroliers estiment qu’il n’est pas
possible de transposer cette solu-
raison : les
différences de motorisation.
Deuxième raison : les aldéhydes
libérés lors de la combustion de
l’ETBE sont imparfaitement piégés
par les pots catalytiques et favorisent la formation d’ozone. Mais le
véritable motif de l’opposition des
pétroliers est tout autre. Il faudrait
changer les procédés de raffinage,
et l’adaptation des installations
américaines a coûté des milliards
de dollars…
Revenons sur les paysages français
: dans hypothèse où toute l’essence
consommée en France contiendrait
5% d’éthanol (2/3 blé, 1/3 betterave) cela représenterait environ 600
000 hectares, soit 3% des surfaces
agricoles. Et pour l’adjonction de
5% d’ester de colza dans le gazole
il faudrait 750 000 hectares soit
plus de 4% des terres arables françaises. Les partisans du pétrole vert
considèrent que le choix des biocarburant est une décision politique
et stratégique. Pour le bon air de la
planète ! " il s’agit d’empêcher la
désertification des campagnes, de
favoriser un meilleur aménagement
du territoire et de participer à la lutte contre l’effet de serre " estime
ainsi Philippe Adnot. Dans cette
belle unanimité, le responsable des
Verts, Antoine Waechter se démarque " les biocarburants prennent pour prétexte l’environnement
", ils supposent " un type de culture
intensive désastreuse " qui ne bénéficiera qu’aux plaines céréalières et
betteravières. " c’est une fausse solution, et ce n’est qu’une échappatoire pour un petit nombre
d’agriculteurs ". A suivre…
Fidji (Hyla)
PUBLICITE
Révolutionnaire
L'ordinateur portable avec ses 18
poignées pour faciliter le transport.
Livraison possible à domicile par
deux semi-remorques.
Le rasoir sans lame
Pour ne plus se couper.
Toutouyoutou…toutouyoutou…
GIN TONIC, un verre et t’es ... tonic ! ! !
Boycottons !
" Oh LU, j’avais pas lu ! ", trop
souvent entendu aux caisses de
supermarché.
L’Herpès, parlons-en
" Alors tu vois, moi ça me fait des
grosses cloques qui me démangent, alors je gratte puis après
ça s’infecte et ça devient plein de
pus…Ensuite je les perce et j’en
colle partout. C’est dégueulasse
mais c’est vrai que ça fait du bien
d’en parler. Aaaah, je me sens
mieux. J’peux vous raconter
quand j’ai eu des hémorroïdes ?"
NDLR : On va en garder un peu
pour le prochain numéro, hein ? !
?
Venu tout droit d’Outre-Atlantique
Friandises : Goûtez aux nouveaux
chewing-gum à la glycérine et à
l’eucalyptus.
Aérophagie et ballonnements :
Les suppositoires à la menthe.
Pour des pets FRAIS.
Aaaaah l’Amérique et ses perles !
Les sandales Martiens
Pour ceux qui aiment les tâches.
G-Rhum
DEBUT DE DEBAT...
Moi : Aujourd’hui, pour notre premier " Début de Débat ", nous allons aborder un sujet de société qui
touche beaucoup de monde en ce
début de 3ème millénaire : les charlatans dans le domaine de la santé.
Je vous présente mes invités ; à ma
droite, Mr Guurhou, guérisseur de
père en fils, qui défendra l’utilisation des médecines parallèles, et à
ma gauche, Mme Gentil, ex-interne
des hôpitaux de Paris qui désormais se bat contre tous les abus de
gens mal intentionnés envers les
personnes confrontés à la maladie.
En effet, qui ne s’est jamais retrouvé en face de personnes se prétendant médecins et qui profitent de la
souffrance de certains pour se remplir les poches ?
Madame, monsieur, bon courage à
tous les deux, vous pouvez débuter
à débattre. Madame Gentil, vous
avez la parole.
Elle : Très bien, je vous remercie de
me permettre de m’exprimer dans
ce journal scientifique de renommée internationale, et lu par des
millions de personnes censées. Car
les gens ont besoins de savoir que
tous les jours, nous traquons ces
charlatans se disant " guérisseurs "
comme vous Monsieur Guurhou, et
qui prétendent que…
Lui : Madame Gentils, je ne peux
vous laisser tenir des propos diffamatoires à mon égard. Je tiens à
dire que moi, madame, j’ai toujours
exercé mon métier avec passion. Il
m’a été enseigné par mon défunt
père qui le lui avait été lui-même
enseigné par son père. Aaah, si tous
les deux vous entendaient !
Elle : Vous parlez, d’une vocation !
De plus avec votre dégaine de
truand. Ces cheveux hirsutes, cette
barbe mal taillée et ce…ce costume…ces couleurs qui ne vont pas
du tout ensemble…quelle ho-rreur
!
Moi : Permettez moi d’intervenir
car on me fait signe que le débat
avance. Nous allons donc pouvoir
nous en tenir là. Ce fût un très bon
" Début de Débat ", merci Madame
Gentil de vous être déplacée car je
sais que vous êtes très occupée actuellement, merci Monsieur Guurhou également. Rendez-vous est
pris dans la prochaine édition de
LVDN pour un nouveau " Début de
Débat " tout aussi passionnant avec
encore des invités de choc.
N’oubliez pas que vous pouvez
aussi participer en nous envoyant
vos idées de débat.
G-Rhum
UN ALIQUOT DE SYMBOLISME…
Dessine-moi un mouton.
Alors j'ai dessiné.
Il regarda attentivement, puis :
- Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.
Je dessinai :Mon ami sourit gentiment, avec indulgence :
- Tu vois bien... ce n'est pas un
mouton, c'est un bélier. Il a des
cornes...
Je refis donc encore mon dessin :
Mais il fut refusé, comme les pré-
cédents :
- Celui-là est trop vieux. Je veux
un mouton qui vive longtemps.
Alors, faute de patience, comme
j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai :
- Ca c'est la caisse. Le mouton
que tu veux est dedans.
Le mouton Blé
Il est mouton, symbole d’amour.
Il est à la fois doux comme un
agneau, indépendant et bouillonnant comme un bélier. Le symbolisme du bélier est intimement lié
à la nature du feu originel. Il
s’agit d’un feu à la fois créateur
et destructeur, aveugle et rebelle,
généreux et sublime, qui d’un
point central diffuse dans toutes
les directions. Le feu est le reflet
de sa vitalité incandescente, de
son ardeur à vivre à bride abattue
dans le tumulte de son instinct et
dans l’intensité de ses émotions
fortes refoulées.
Son intelligence est profondément humaine. Elle est aussi éloignée du nihilisme que du
fanatisme, et est basée sur les
sentiments. Sa vérité n’est pas
dogmatique. C’est un assortiment de points de vue. Elle prend
appui sur des doctrines différentes voir même opposées, et son
esprit reste libre.
Sa liberté est toutefois entravée
les cordes qu’il se noue autour du
cou, par les clôtures qu’il a bâties
autour de son pré, par des principes conférant ne certaine rigidité
à ses comportements, par des règles de conduite inviolables comme l’est le barbelé électrisé
autour de son pré. Ces principes
sont susceptibles de se multiplier
au gré des naissances, des batailles, des situations, des rencontres, des déceptions, mais aussi
avec un brin d’opportunisme, selon ce qui peut l’arranger dans
l’instant. En effet, occasionnellement, il se retranche derrière la
clôture pour se cacher et ainsi
évite d’affronter les situations
qu’il se sent dans l’incapacité de
gérer avec sérénité et d’assurance. Son sentiment d’insécurité et
sa peur de l’inconnu ont grandi
contre son gré en même temps
que lui. Or ou les agneaux, puis
les moutons devenus " grands ",
puisent-ils la sécurité sinon dans
des limites infranchissables, dans
des lois ou vérités intangibles ?
Persuadé d’être maître de lui-même, le mouton Blé intellectualise
et analyse tout ce qui s’offre à lui
plutôt que de le vivre " tout simplement ", de se laisser aller. Il
réfléchit au mode de fonctionnement de son espèce, des autres,
de la jungle, et se fixe de grands
objectifs au sein de sa tribu.
Autant il peut être tolérant à certains égards, autant il est intransigeant et exigeant pour accomplir
sa mission la jungle. Son perfectionnisme rend difficile la construction d’édifice en commun
avec d’autres animaux. Son sens
de l’absolu domine également
ses relations amicales, qui sont
pour la grande majorité très superficielles mais rendues indispensables à son équilibre par son
souci de plaire. Le mouton Blé
est très réticent pour accorder sa
confiance, et son estime. Ayant
subi de nombreuses déceptions, il
ne tient plus compte de la parade
et ne juge qu’au travers des actes
et comportements adoptés lors
des combats. Aucun faux pas
n’est toléré, le pardon est inexistant, la trahison sans retour et ancrée à tout jamais dans son fort
intérieur. Sa mémoire d’éléphant
n’en favorise d’ailleurs pas
l’oubli.
Le mouton Blé a une particularité
: il éprouve le besoin de se régénérer la cervelle en se noyant à
volonté sous l’eau. S’immerger
dans les eaux pour en ressortir
sans s’y dissoudre totalement,
sauf par une mort symbolique, c
‘est retourner aux sources, se ressourcer dans un immense réservoir de potentiel et y puiser une
force nouvelle : phase passagère
de régression et de désintégration
conditionnant une phase progressive de réintégration et de régénérescence. Entre ces phases
de régression/ régénérescence
existent des instantanés de stabilité ou d’équilibre. L’équilibre de
la balance indique un retour à
l’unité c’est à dire à la non manifestation, car tout ce qui est manifesté est sujet à dualité ou
opposition. L’équilibre signifie
un au-delà des conflits qui appartient au temps espace ou à la matière. C’est l’équilibre entre
l’élan et la retenue, la spontanéité
et la réflexion, l’abandon et la
crainte, l’appel et le recul devant
la vie. Le mouton Blé est doué
d’une hypersensibilité exquise.
Et même submergé d’émotions
ou de sentiments, il mène un
combat acharné pour ne pas rompre l’équilibre instable de la ba-
lance. Tout le refoulé ne se
manifeste que par dérision, cynisme, réflexions inadaptées plus
ou moins maladroites. Et lorsqu’il est envahi et dépassé par sa
joie, sa colère, sa tristesse, ses déceptions, ses attentes sans réponse, il s’emmure. Sa courtoisie, et
son éducation hors normes persistent, mais le silence l’enfermement et la fuite dominent. Dans
une jungle si difficile pour ces espèces rares, la souffrance naît en
même temps que le sentiment
d’incompréhension et d’ anormalité ( si la normalité est définie
comme étant celle du plus grand
nombre ? ). Ce sentiment est accentué par l’attitude inhumaine et
intolérante de la jungle qui manifeste du racisme primaire à
l’égard des moutons noirs au lieu
d’y trouver une source d’enri-
chissement.
N’oublie pas cela mouton Blé : "
On ne voit bien qu’avec le cœur.
L’essentiel est invisible pour les
yeux " ( Saint-Exupery).
Lorsque le mouton Blé est en
phase de souffrance, renouer le
dialogue est un exercice délicat.
Une approche au pas à pas, un apprivoisement progressif permettent
parfois
de
rompre
l’introversion qui le caractérise
depuis la naissance. Il a fait retraite pour éviter la rudesse du
monde extérieur. Et s’il nage
aisément dans le superficiel, il a
tendance à couler dans les profondeurs. Faire remonter le passé
ou extérioriser des émotions est
difficile et le bouleverse. En phase d’équilibre instable, le mouton
Blé connaît l’échange verbal en
des moments d’intimité, lorsqu’il
s’autorise à délier un tant soit
peu les cordes qu’il se fixe autour
du cou. La peur d’apparaître tel
qu’il est et non tel qu’il voudrait
qu’on le voie, le paralyse malheureusement souvent très rapidement.
Le dialogue devient alors difficile, ses pensées étant parasitées
par ses émotions refoulées. C’est
" la tremblante du mouton " et ses
propos se dispersent pour essayer
de noyer le poisson.
Ce mode de fonctionnement
n’est pas exclusivement attaché
au dialogue. Le mouton blé de
par sa douceur, ses attentions
pour autrui et sa sensibilité, est
attachant et travaille à se faire
aimer. Mais son amabilité le désarme. Il a toujours un service à
rendre, une grâce à faire. Comment dès lors énoncer un non décisif devant celui qui a un droit
légitime ou qui appelle la sympathie ? Sa morale aimable est très
souvent coupable, dans la mesure
où elle le conduit au sacrifice de
ses intérêts personnels. Or, comme il est facile à vivre, on tente
d’abuser de lui. Il devrait donc
renforcer ses défenses pour ne
pas abdiquer sa personnalité en
se laissant dévorer par le monde,
même si cela va à l’encontre de la
satisfaction qu’il éprouve en se
sentant dévoué. Il cherche en effet la source de son existence au
travers du regard d’autrui. C’est
sa façon de s’exprimer dans cette
jungle qui n’a voulu faire de lui
qu’un animal inférieur et dangereux et l’a blessé depuis le plus
jeune âge. Ayant beaucoup de
difficultés à accepter les affronts
permanents faits aux moutons
noirs, il tente de se fondre dans la
masse, de passer inaperçu et est à
l’opposé de l’original, de celui
qui se singularise, de celui qui
cherche à briller dans cette jungle
si attachée à l’apparence et à l’extérieur. Le caractère a sa réserve,
son silence, avec une égalité
d’humeur qui lui donne le calme
agréable, mais cette surface apparemment tranquille n’est pas
sans couvrir des passions aiguës
à sensibilité plus ou moins douloureuse. Même si ce ne sont que
les séquelles de sa vie chaotique
qui s’extériorisent ainsi, le mouton Blé est potentiellement dangereux, voire même limite
pervers. Une fois qu’il a réussi à
se faire accepter puis à se faire
aimer, il s’échappe par peur de ne
pas être à la hauteur des attentes
d’autrui, par peur de la dépendance ? Il a trop constamment
présent à l’esprit que les animaux
sont féroces entre eux et que "
l’homme est un loup pour l’homme ". Aussi, devant sa fuite est-il
surpris par l’instinct de protection des moutons sans toujours
avoir conscience de leur réelle signification.
Le mouton Blé a une fonction
psychique principale qui l’oriente dans la vie : le sentiment. La
jungle est saisie par son activité
prédominante, c’est à dire sous
l’aspect du plaisir ou du déplaisir. L’être vit avec les objets
et les autres animaux dans un
rapport qui, avant tout, lui est
agréable ou désagréable. Il sent
les choses avant de les comprendre, car la vie n’a de prix
qu’autant qu’il y entre du sentiment. Vivre, c’est se sentir en affinité élective, c’est aimer.
Si ce mouton Blé a tant d’humanité et l’exprime avec tant de finesse, ce n’est pas seulement
parce que le sentiment emplit son
âme, c’est aussi parce que ses relations avec le monde ont quelque chose d’organique. Tout
comme le lien instinctif qui s’établit entre la brebis gestante et son
fœtus, il ne peut s’empêcher de
ressentir son rapport avec autrui
comme fondé intérieurement,
l’autre vivant en son âme de son
poids propre qu’il met en balance
avec le sien. Le fil qui l’unit au
monde passe donc par son centre
intérieur. Ses attitudes le conduisent à appartenir à la société et à
se fondre dans les situations. Il y
excelle tout particulièrement par
des jeux des rôles quasi permanents, proportionnels à son mal
être fréquent et à sa grande timidité. Ses jeux, modulés selon les
situations, répondant aux besoins
du milieu et du moment, vont de
la dérision au cynisme, de la critique à la blessure, de comportements enfantins à
ceux de " vieux cons "
aigris. Ainsi, il acquiert son aisance et
met les autres à l’aise
comme un plein épouserait un relief, avec
toute la souplesse qui
le caractérise. En arriverait-il à se perdre
lui-même dans cette
comédie, à ne plus savoir vraiment qui il
est ?
Si ses capacités de
perception
très
aiguisées l’aident à adapter ses
comportements au mieux aux situations qui se présentent à lui,
elles lui permettent également de
ressentir la souffrance d’autrui
très précocement. Toutefois, en
matière de sentiments son aide
reste limitée par une inhibition
débordante liée à sa timidité. Il
reste distant, froid, voire même
faussement indifférent, faisant
même mine de n’avoir rien perçu
lorsqu’il ne sait comment intervenir. Il laisse alors l’autre mouton seul dans le pré voisin, dans
le désarroi. Le mouton Blé a imaginé et trouvé de nombreux dérivatifs lui permettant de fuir. Il
s’arrange toujours pour se déplacer ou se trouver en compagnie d’un troupeau d’animaux
faisant obstacle à tous les échanges. Et malgré son sentiment parfois justifié de ne pas être à la
hauteur, il ne parvient pas à lutter
contre l’inhibition qui s’installe.
Ce comportement est assez représentatif de son mode global de
communication. Si par le ressenti
le partage des sentiments est manifeste, le mouton Blé éprouve de
nombreuses difficultés à partager
les sentiments de façon explicite.
Ses difficultés de communication
semblent être anciennes et ont
tendance à s’amenuiser au cours
du temps. Cependant, un mouton
qui incarne tant d’amour ne devrait pas en rester là, cloîtré dans
son pré et attaché par de nom-
breuses cordes. L’avenir lui sera
probablement bénéfique à cet
égard. Quitter l’Ecosse nourricière pour aller praire dans d’autres
prés va constituer dans la vie de
mouton Blé une rupture brutale et
probablement difficile les premiers mois. Il lui faudra quitter
maman Blé si protectrice, tendre,
attentionné, et papa Blé représentant l’autorité, adulé et très influent. Le mouton Blé reste très
attaché à ses relations familiales
dans lesquelles il puise ses ressources, ses repères, et tout
l’amour qu’il ne laisse pas le soin
aux brebis de lui apporter. Il a
une haute estime et un respect
rare pour les brebis. C’est un galant mouton, plein de tact qui, la
fleur au collier, n’use que des armes féminines du charme et de la
séduction qu’il maîtrise parfaitement. Sa pression conquérante
est contrebalancée, atténuée,
amortie par un malaise qui lui
donne le sentiment d’être gênant,
indésiré et indésirable. Or, lorsque privé d’affection, le mouton
Blé est comme le poisson privé
de son eau qui s ‘épuise sur le sable. Un conseil mouton Blé :
Ouvre les yeux et ôte les cordes.
Plutôt que de vivre des histoires
d’amour au travers de celles des
autres, ne serait-il pas préférable
que tu vives les tiennes ? Incarner
le Macha des animaux de ta génération suffira t’il à te satisfaire
?
La rencontre avec mouton blé représente l’émergence d’un rayon
de soleil au milieu des ténèbres.
S’il te plait Mouton Blé, ne renonce pas à tes idéaux et tente de
conserver ta douceur, ta chaleur,
ta grande sensibilité. C’est tout
ce qui fait de toi un animal d’exception au sein de la jungle.
Dooguette
Des remarques, des compléments, des ajustements, rejoigner
moi sur : [email protected]
( adresse à confirmer)
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