Plan POLMAR/Mer Atlantique - Préfecture maritime Atlantique
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Plan POLMAR/Mer Atlantique - Préfecture maritime Atlantique
Préfecture maritime de l’Atlantique _________________ Division Action de l’Etat en mer _________________ Plan POLMAR/Mer Atlantique Edition 2004 ENREGISTREMENT DES CORRECTIONS N° Date et référence du modificatif Date de correction Nom du correcteur LISTE DE DIFFUSION 1. Premier ministre Secrétariat Général de la Mer. 2. Ministère de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales Direction de la défense et de la sécurité civiles COGIC SDIS : Ille et Vilaine, Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, CharenteMaritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques. 3. Ministère de l’Equipement, des Transports, de l’Aménagment du Territoire, du Tourisme et de la Mer DTMPL - DAMGM Directions départementales de l’Equipement et Services maritimes : Ille et Vilaine, Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde, Landes, PyrénéesAtlantiques. Directions régionales des affaires maritimes : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine. Directions départementales et interdépartementales des affaires maritimes : Ille et Vilaine, Côtesd’Armor, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde, Landes/PyrénéesAtlantiques. Centres de sécurité des navires : Saint-Malo, Brest, Concarneau, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux. CROSS Corsen - CROSS Etel 4. Ministère de la défense EMM (PL/AEM), CICADMER. CEPPOL. COMAR Lorient, COMAR Nantes, COMAR Bordeaux, COMAR Bayonne. Base navale Brest - Marins Pompiers Brest - DCM Brest - LASEM Brest - FOSIT Brest - DIRSIM Brest DSS Brest. Groupement de gendarmerie maritime de l’Atlantique. Régions de gendarmerie : Ouest, Atlantique. Légions de gendarmerie : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine. Groupements de gendarmerie départementale : Ille et Vilaine, Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan, LoireAtlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques. 5. Ministère de l’écologie et du développement durable Direction de la prévention des pollutions et des risques. Direction de l’eau. DIREN : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine. 6. Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie Trésorier payeur général du Finistère. Direction interrégionale des Douanes à Nantes - Centre opérationnel des douanes à Nantes. DRIRE : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine. 7. Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales DPMA 8. Préfectures Zones de défense (Etats-Majors - COZ) : Zone Ouest – Zone Sud-Ouest. Départements : Ille et Vilaine, Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, CharenteMaritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques. Préfectures maritimes (Division AEM) : Manche et Mer du Nord - Méditerranée. 9. Ports autonomes Nantes/Saint-Nazaire - Bordeaux. 10. CEDRE 11. IFREMER 12. Copies intérieures Amiral - Adjoint au préfet maritime - Adjoint OPS - Adjoint territorial - ASC - OPS(2) - AEM (2) - OCR (2) PREFECTURE MARITIME DEDE L’ATLANTIQUE PREFECTURE MARITIME L’ATLANTIQUE DIVISION DIVISION « ACTION DEDE L’ETAT ENEN MER »» « ACTION L’ETAT MER Brest, le Brest, le 23 novembre 2004 NMR: SITRAC : NMR SITRAC 590 ARRETE N° 2004 / 105 Le préfet maritime de l’Atlantique, VU le décret n° 86.38 du 7 janvier 1986 relatif aux mesures de police maritime à l'égard des navires, aéronefs, engins ou plates-formes pouvant causer une pollution marine accidentelle; VU le décret n° 2002-84 du 16 janvier 2002 relatif aux pouvoirs des préfets de zone ; VU le décret n°2004-112 du 6 février 2004 relatif à l’organisation de l’action de l’Etat en mer ; VU l'instruction du 2 avril 2001 du Premier ministre relative à l’intervention des pouvoirs publics en cas d’accidents maritimes majeurs ; VU l'instruction du 4 mars 2002 du Premier ministre relative à la lutte contre la pollution du milieu marin (documentation nationale POLMAR) ; ARRETE Article 1er : Le plan POLMAR/Mer pour l’Atlantique annexé au présent document est applicable à compter de ce jour. Article 2 : Sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté : Pour la marine nationale Le commandant de la zone maritime Atlantique, le commandant de l’arrondissement maritime de Brest, le directeur du commissariat de la marine à Brest, le commandant de la base navale de Brest, le commandant du groupement de gendarmerie maritime de l’Atlantique, le commandant de la marine à Lorient, le commandant de la marine à Nantes, le commandant de la marine à Bordeaux, le commandant de la marine à Bayonne, le président de la CEPPOL, le commandant de la FOSIT de Brest, le directeur de la direction des systèmes de l’information de la marine à Brest, le commandant de la compagnie des marins pompiers de Brest. ____________________________________________________________________________ Diffusion : Voir in fine Pour les autres intervenants Les directeurs des CROSS Corsen et Etel, les directeurs régionaux des affaires maritimes Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine, les directeurs départementaux et interdépartementaux des affaires maritimes d’Ille et Vilaine, des Côtes-d’Armor, du Finistère, du Morbihan, de Loire-Atlantique, de Vendée, de Charente-Maritime, de Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, le directeur interrégional des Douanes à Nantes, les commandants de légion de gendarmerie de Bretagne, Pays de la Loire, PoitouCharentes et Aquitaine, les commandants de groupements de gendarmerie départementale d’Ille et Vilaine, des Côtes-d’Armor, du Finistère, du Morbihan, de Loire-Atlantique, de Vendée, de Charente-Maritime, de Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Article 3 : Le plan POLMAR/Mer du 23 octobre 1996 est abrogé. Article 4 : Le présent arrêté sera inséré au registre des actes administratifs des préfectures d’Ille et Vilaine, des Côtes-d’Armor, du Finistère, du Morbihan, de Loire-Atlantique, de Vendée, de Charente-Maritime, de Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Signé Le vice-amiral d'escadre Laurent Mérer Nota : le plan POLMAR Mer Atlantique mentionné à l’article 1er du présent arrêté, peut-être consulté à la Préfecture maritime de l’Atlantique (division « Action de l’Etat en mer ») BP 46 29240 ARMEES Sommaire général Préambule. Chapitre I : Généralités. Chapitre II : Prévention des pollutions et préparation à la lutte. Chapitre III : L’intervention opérationnelle d’urgence. Chapitre IV : Organisation – Commandement (PC POLMAR). Chapitre V : La lutte en mer. Chapitre VI : L’arrêt des opérations. Chapitre VII : Retour d’expérience et mise à jour du plan. Annexes. Sommaire Détaillé Préambule CHAPITRE I – Généralités. 1. 2. 3. 4. Objet du plan POLMAR/Mer Domaines d’action du préfet maritime Coordination et cohérence des actions Caractéristiques des risques de la zone Atlantique CHAPITRE II – Prévention des pollutions et préparation à la lutte. 1. Mesures de police de la navigation 1.1. 1.2. 1.3. Dans la zone économique Dans les eaux territoriales Dispositifs de séparation de trafic 2. Réseau de surveillance 2.1. 2.2. 2.3. Les CROSS La chaîne des sémaphores Les moyens nautiques et aériens de la marine et des administrations 3. Préparation à la lutte 3.1. 3.2. Matériel Formation du personnel 3.3. Exercices CHAPITRE III – L’intervention opérationnelle d’urgence 1. L’alerte et les réactions d’urgence 1.1. 1.2. Diffusion de l’alerte initiale Réactions d’urgence 2. L’évaluation du risque 2.1. 2.2. 2.3. Rôle des CROSS La cellule de réflexion Envoi d’une équipe d’évaluation 3. L’intervention d’urgence 3.1. 3.2. 3.3. 3.4. 3.5. L’aide aux navires en difficulté Le suivi des opérations de remorquage ou d’assistance maritime La mise en demeure et les mesures pré-contentieuses L’intervention d’office de l’autorité maritime L’accueil des navires dans un lieu de refuge CHAPITRE III – L’intervention opérationnelle d’urgence (suite) 4. Information des autorités et suites contentieuses 5. Communication CHAPITRE IV - Organisation - Commandement (PC POLMAR). 1. Principes d’organisation du commandement 1.1. 1.2. 1.3. Direction des opérations Pollution de faible ampleur Pollution de grande ampleur – déclenchement du plan POLMAR/Mer 2. Le centre de traitement des crises POLMAR (PC POLMAR) 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. 2.5. 2.6. Articulation générale Le module « opérations » Le module « AEM » Le module « communication » Le conseil restreint de crise La cellule d’experts 3. La coordination avec les autorités terrestres 3.1. 3.2. 3.3. 3.4. La diffusion de l’information destinée aux autorités, aux collectivités territoriales et aux associations La coordination en matière de communication La coordination des opérations dans la frange littorale Le rôle des officiers de liaison 4. La coopération internationale 4.1. 4.2. 4.3. 4.4. Le Mancheplan L’Accord de Bonn Le Biscaye Plan L’Union européenne CHAPITRE V - La lutte en mer. 1. Principes d’action communs à toutes les formes de pollution 1.1. 1.2. 1.3. Alarme, information, évaluation La sécurisation des espaces maritimes et aériens Le soutien logistique CHAPITRE V - La lutte en mer (suite) 2. Lutte contre les hydrocarbures 2.1. 2.2. Le choix des techniques et des stratégies à mettre en œuvre Les techniques de lutte 3. Lutte contre les produits chimiques 3.1. Le choix des techniques et des stratégies à mettre en œuvre 3.2. Les techniques de lutte 4. Epaves dangereuses ou nocives 4.1. 4.2. Le choix des techniques et des stratégies à mettre en œuvre Les techniques de lutte CHAPITRE VI – L’arrêt des opérations. 1. Levée du plan POLMAR/Mer 2. L’archivage des données 3. Le suivi du contentieux 4. Le suivi environnemental CHAPITRE VII – Retour d’expérience et mise à jour du plan. 1. Organisation du retour d’expérience 2. Guide de mise à jour du plan Annexes I. Cartes. I.1 - Zone d'action du préfet maritime de l’Atlantique. - Limites pratiques d’action et limites transversales de la mer dans les estuaires de l’Atlantique. I.2 Limites d’action des accords internationaux (Mancheplan, Accord de Bonn, Biscaye Plan). I.3 Réseau de surveillance (CROSS, sémaphores). II. Interventions d’urgence. II.1 Fiche de recueil d’informations. II.2 Modèle de mise en œuvre d’une équipe d’évaluation et d’intervention. II.3 Modèles de mises en demeure. II.4 Modèle de réquisition. II.5 Modèle de mise à disposition de remorqueurs portuaires. II.6 Modèle d’arrêté de déclenchement du plan POLMAR/Mer. II.7 Modèle de déclenchement du Mancheplan. II.8 Modèle de déclenchement du Biscaye plan. III. Organisation et fonctionnement du PC POLMAR Mer. III.1 Activation des cellules POLMAR (composition, moyens, actions vitales). III.2 Liaisons du PC POLMAR Mer. III.3 Plan de liaison des bâtiments et aéronefs. III.4 Modèle de demande de crédits sur fonds d’intervention POLMAR. III.5 Réseau des experts mobilisables. III.6 Information des centrales nucléaires. IV. Moyens de la marine, des administrations et moyens privés (liste et procédure de demande). IV.1 Moyens aériens de la marine nationale. IV.2 Moyens nautiques de la marine nationale. IV.3 Matériels et produits de lutte antipollution détenus par la marine nationale. IV.4 Moyens spécifiques des autres administrations. IV.5 Moyens internationaux (Biscaye Plan, Mancheplan, Accord de Bonn). IV.6 Moyens privés mobilisables pour la lutte contre les pollutions (département, OSRL, FOST). IV.7 Moyens de lutte en frange littorale. V. Lutte en mer. V.1 Nomenclature des hydrocarbures (résumé, bases de données @). V.2 Nomenclature des produits chimiques transportés en vrac et en colis (id.). V.3 Pollution par hydrocarbures – Techniques d’action sur le navire. V.4 Pollution par hydrocarbures – Techniques d’action sur le polluant. V.5 Pollution par hydrocarbures – Action en frange littorale. V.6 Fiche de recueil des données relatives aux polluants pour demande d’expertise du CEDRE. V.7 Méthode de prélèvement d’échantillons en cas de pollution (par hydrocarbures et produits chimiques). V.8 Liste des sites sensibles du littoral à protéger en priorité. V.9 Plan de secours de la faune touchée. V.10 Modèle de point de situation aux autorités. V.11 Modèle d’arrêté de levée du plan POLMAR/Mer. VI. Annuaire NOTA En dépit du soin apporté à la rédaction de ce document et au contrôle de tous ses éléments constitutifs, des erreurs ou des omissions pourraient encore être relevées. Le cas échéant, les destinataires sont invités à en faire part à la : Préfecture maritime de l’Atlantique Division Action de l’Etat en mer BP 46 29240 Brest Armées Tél : 02 98 22 12 23 Fax : 02 98 22 13 19 Par ailleurs, pour que ce plan conserve toute sa valeur, sa mise à jour régulière est indispensable. Aussi estil demandé à toutes les autorités intéressées de bien vouloir signaler au service susvisé tout changement qui, à un titre ou à un autre, peut concerner le plan POLMAR/Mer de l’Atlantique. Préambule Partie à la convention des Nations Unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay le 10 décembre 1982, la France a obligation de protéger et préserver le milieu marin. Le dispositif POLMAR a ainsi pour objet de faire face à une pollution marine accidentelle de grande ampleur pour en supprimer ou en limiter les effets sur les populations, l’environnement et les intérêts des acteurs économiques. Il se compose d’un volet maritime (POLMAR/Mer) et d’un volet terrestre (POLMAR/Terre) dont la cohérence globale doit permettre : • de mener une lutte rapide, réaliste et efficace ; • d’assurer la coordination d’ensemble et la continuité des opérations. Sans ignorer l’existence d’aléas propres à toute crise nouvelle, le dispositif POLMAR fournit le cadre d’une méthodologie d’organisation et de prise de décision. Cette planification doit être actualisée aussi souvent que nécessaire en intégrant les réflexions sur les structures et l’évolution des réponses aux pollutions. Chapitre I Généralités ___________________________________ 1. Objet du plan POLMAR/Mer 2. Domaines d’action du préfet maritime 3. Coordination et cohérence des actions 4. Caractéristiques des risques de la zone Atlantique Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre I – page 1 Edition 11/2004 Chapitre I - Généralités 1. OBJET DU PLAN POLMAR/MER. Le plan POLMAR/Mer pour l’Atlantique : - définit l'organisation et les moyens permettant au préfet maritime de l’Atlantique de prévenir et de circonscrire au maximum en mer les pollutions majeures du milieu marin, qu’elles résultent de déversements d'hydrocarbures, de substances chimiques dangereuses ou nocives, transportées en vrac ou en colis, ou de tout autre produit. - précise les mesures à prendre et le rôle des services impliqués. Si les propriétaires et les capitaines de navires sont les premiers acteurs dans la lutte contre une menace de pollution ou une pollution déclarée en mer, l’autorité maritime doit cependant s’assurer que la réponse apportée par les responsables est suffisante et se substituer à eux le cas échéant. Ainsi, le plan POLMAR/Mer est mis en œuvre lorsqu’une menace de pollution ou une pollution, dont l’origine peut être marine, aérienne ou terrestre, présente une gravité ou une complexité telle que, notamment, les moyens ordinaires ne suffisent plus pour y faire face. Lors d’une pollution de faible ampleur, les mesures décrites dans le plan POLMAR/Mer doivent être mises en œuvre en partie ou dans leur totalité, sans déclenchement formel du plan. La répression du délit de pollution ressort de l’application de textes particuliers. 2. DOMAINES D’ACTION DU PREFET MARITIME. Le préfet maritime est seul habilité à déclencher le plan POLMAR/Mer, sous l’autorité du Premier ministre (SG/Mer) et à diriger les opérations dans les limites de sa zone de compétence en mer. La zone de compétence du préfet maritime de l'Atlantique (annexe I, appendice 1) est limitée au large : • Au Nord par une ligne brisée allant du Mont St Michel en France à Land’s End en Angleterre, et par la limite de compétence en mer entre le préfet maritime Atlantique et le préfet maritime de la Manche et Mer du Nord fixée par l’arrêté préfectoral commun n°07/91 Cherbourg du 23 mai 1991-029/91 Brest du 11 juin 1991 ; • Au Nord Ouest par la délimitation du plateau continental entre la France et la Grande-Bretagne (décisions du tribunal arbitral en date du 30 juin 1977 et du 14 mars 1978) et au Sud par la délimitation de la mer territoriale et du plateau continental entre la France et l’Espagne (conventions du 29 janvier 1974), et par la ligne de démarcation qui détermine les zones de responsabilités française et espagnole, telle qu'elle est définie par le plan d'intervention franco-espagnol Biscaye plan) ; • vers le large par les limites de la zone économique instituée en Atlantique par le décret 77-130 du 11 février 1977 pris en application de la loi du 16 juillet 1976 relative à la zone économique au large des côtes du territoire de la République. La zone de compétence du préfet maritime de l'Atlantique (annexe I, appendice 1) s’étend côté terre : - jusqu’à la laisse de basse mer ; - jusqu’à la limite transversale de la mer dans les estuaires ; - à l’extérieur des limites administratives des ports. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre I – page 2 Edition 11/2004 Du côté de la terre, la zone Atlantique est bordée par : • • quatre cent quatre vingt quatorze communes littorales ; quatre régions, dix départements, deux zones de défense : ! ! Zone de défense Ouest (Rennes) : Région Bretagne (Ille et Vilaine 35, Côtes-d’Armor 22, Finistère 29, Morbihan 56), Région Pays de la Loire (Loire-Atlantique 44, Vendée 85) ; Zone de défense Sud-Ouest (Bordeaux) : Région Poitou-Charentes (Charente-Maritime 17), Région Aquitaine (Gironde 33, Landes 40, Pyrénées-Atlantiques 64). S’agissant de l’espace aérien, l’article R.131-4 du code de l’aviation civile stipule qu’en cas d’urgence et lorsque la zone interdite ne dépasse pas une hauteur de 1000 mètres au-dessus du sol et ne concerne pas les zones d’approche immédiate des aérodromes, des mesures d’interdiction de survol de certaines zones du territoire français peuvent être décidées pour des raisons de sécurité publique (art. L.131-3), après consultation du directeur de la région d’aviation civile ou de son représentant, par : - 3. arrêté du préfet de département au-dessus de la terre ; arrêté du préfet maritime au-dessus des eaux territoriales. COORDINATION ET COHERENCE DES ACTIONS. La lutte contre une pollution marine majeure implique dans la plupart des cas une action simultanée ou successive en mer et à terre. Une coordination efficace des moyens de lutte terrestres et maritimes est donc primordiale et conditionne la réussite des opérations. Cette coordination entre la mer et la terre est notamment indispensable : • • dans la direction des opérations de lutte (autorités préfectorales, pays frontaliers) ; dans la recherche de cohérence générale du dispositif terre/mer. Afin d’optimiser cette coordination les principes suivants sont retenus : 3.1. Coordination en mer : Le préfet maritime, autorité chargée de la lutte, dispose des moyens des administrations dont il coordonne l’action en mer. En mer En cas de déclenchement du plan POLMAR/Mer, il bénéficie en plus : • • • du concours des organismes publics disposant de moyens adéquats ; des moyens privés sous contrat ou réquisitionnés sur crédits du fonds d'intervention ; des moyens mis à la disposition onéreuse ou à titre gratuit par d’autres Etats auxquels la France est liée par des accords bilatéraux ou multilatéraux (Biscaye Plan, Mancheplan, Accord de Bonn, UE). Si la pollution concerne à la fois la zone de l'Atlantique et celle de la Manche, le préfet maritime de l'Atlantique prend la direction d'ensemble ou la délègue au préfet maritime Manche et Mer du Nord. Dans la frange littorale De manière générale, et dans la frange littorale en particulier, l’instruction du 4 mars 2002 relative à la lutte contre la pollution du milieu marin prévoit que sont du ressort du préfet maritime les actions menées depuis la mer, sont du ressort du préfet du département les actions menées depuis la terre. Ainsi, le directeur départemental des affaires maritimes est en charge d’y appliquer les mesures décidées par le préfet maritime ou le préfet de département comme la mise en œuvre du concours des professionnels de la mer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre I – page 3 Edition 11/2004 3.2. Coordination zonale : Le préfet de zone de défense coordonne l’action des préfets de département, lorsqu’ils s’engagent dans la lutte. Il est à ce titre l’interlocuteur privilégié du préfet maritime. • Lorsque le plan POLMAR/Mer est seul déclenché : le préfet de zone de défense active une veille opérationnelle et coordonne la mise en place préventive des moyens terrestres. • Lorsque les plans POLMAR Mer et Terre sont déclenchés simultanément : le préfet de zone de défense coordonne l’action à terre et s’assure de la cohérence des actions terrestres et maritimes. Si la pollution touche plusieurs zones de défense, le premier ministre choisit l’échelon de coordination terrestre le plus pertinent. 3.3. Coordination centrale : Au niveau national, la coordination interministérielle est assurée par : • le ministre chargé de la mer, en s’appuyant sur le SG/Mer (CICADMER) en cas de déclenchement du seul plan POLMAR/Mer ; • le ministre chargé de la sécurité civile (COGIC), en liaison avec le SG/Mer (CICADMER), en cas de déclenchement des deux plans. Une cellule de crise est constituée auprès du ministre concerné et chargée d’appuyer le préfet maritime en matière de communication et d’expertise juridique, scientifique, technique et financière. 3.4. Coordination internationale (annexe I, appendice 2) : Une pollution accidentelle survenant en mer dans la zone de responsabilité du préfet maritime de l’Atlantique est susceptible de mettre en cause à la fois les intérêts français, britanniques, espagnols, voire ceux des Etats riverains de la mer du Nord et les autorités de ces nations peuvent être appelées à intervenir conjointement dans le cadre d’accords bilatéraux ou multilatéraux. • le Biscaye Plan et le Mancheplan sont déclenchés localement par le préfet maritime et ses homologues étrangers; • le recours à l’aide dans le cadre de l’Accord de Bonn est mis en œuvre par le SG/Mer sur demande du préfet maritime ; • le recours à une aide européenne plus large est réalisé auprès de l’Union européenne par le SG/Mer. Les conditions de mise en œuvre des circuits d’activation font l’objet du chapitre IV. 4. CARACTERISTIQUES DES RISQUES DE LA ZONE ATLANTIQUE. Le pointe de Bretagne voit passer 20% du trafic mondial, dont une grande partie est constituée par le transport d’hydrocarbures et de produits dangereux, parmi lesquels le transport de produits chimiques occupe une place prépondérante. Environ 150 navires transitent quotidiennement au large des côtes françaises en Manche et dans le Golfe de Gascogne. Ce trafic commercial se mêle à une gamme très large d’activités d’exploitation de la mer (plaisance, pêche, granulats marins, pose de câbles, projets de parcs d’éoliennes…). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre I – page 4 Edition 11/2004 Cette forte densité d’activités maritimes au sein de la zone atlantique, la proximité du trafic maritime avec la côte au niveau de l’île d’Ouessant, la puissance des courants, la présence de très nombreuses épaves et les conditions climatiques générales peu favorables pendant une large partie de l’année (vents violents, fortes précipitations, visibilité souvent mauvaise), rendent très élevée la probabilité d’accidents maritimes et contraignent à une vigilance permanente. La façade se caractérise également par une très forte concentration économique sur le littoral. De nombreux ports majeurs sont en effet présents : ports autonomes (Nantes / Saint-Nazaire et Bordeaux), ports d’intérêt national (Saint-Malo, Brest, Concarneau, Lorient, La Rochelle, Bayonne), ports départementaux d’importance (Saint-Brieuc, Roscoff et Les Sables d’Olonne). A ce tissu portuaire et touristique très dynamique s’ajoutent des activités d’exploitation industrielles en bordure de littoral qui constituent la source potentielle d’accidents d’incidence maritime directe. Annexes I : - appendice 1 : Zone d’action du préfet maritime de l’Atlantique et limites pratiques d’action et limites transversales de la mer dans les estuaires de l’Atlantique. - appendice 2 : Limites d’action des accords internationaux (Mancheplan, Accord de Bonn, Biscaye Plan). - appendice 3 : Réseau de surveillance (CROSS, sémaphores). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre I – page 5 Edition 11/2004 Chapitre II Prévention des pollutions et préparation à la lutte ___________________________________ 1. Mesures de police de la navigation 2. Réseau de surveillance 3. Préparation à la lutte Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre II – page 1 Edition 11/2004 Chapitre II - Prévention des pollutions et préparation à la lutte. 1. MESURES DE POLICE DE LA NAVIGATION. 1.1. Dans la zone économique. Indépendamment des règlements internationaux en vigueur, l’arrêté préfectoral commun n°2004/02 Brest du 27 janvier 2004 - n°2004/04 Cherbourg du 27 janvier 2004 réglemente le signalement des accidents et incidents de mer dans la zone économique bordant les côtes françaises de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique en vue de prévenir les pollutions marines accidentelles (dit « arrêté SURNAV »), en application du décret n°78-421 du 24 mars 1978 relatif à la lutte contre la pollution marine accidentelle ainsi que de la directive n° 2002/59/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2002 relative à la mise en place d’un système communautaire de suivi du trafic des navires et d’information. Le capitaine de tout navire, dont la jauge brute est supérieure à 300 tonneaux, effectuant une navigation commerciale et navigant dans les limites de la zone économique française doit signaler au préfet maritime par les voies les plus rapides : - tout incident ou accident de mer portant atteinte à la sécurité du navire (abordage, échouement, avarie, défaillance ou panne, ripage de cargaison, défectuosités de coque ou de structure) ; - tout incident ou accident compromettant la sécurité de la navigation (défaillances sur les capacités de manœuvre, de propulsion, d’appareil à gouverner, de production d’électricité, de navigation ou de communication) - toute situation susceptible de conduire à une pollution des eaux ou du littoral - toute nappe de produit polluant et tout conteneur ou objet dérivant en mer. Tout capitaine d'un navire appelé à porter assistance ou à remorquer un navire visé à l'alinéa précédent doit aussitôt en informer le préfet maritime. 1.2. Dans les eaux territoriales. En application de la circulaire du premier ministre du 24 mars 1978 relative à la circulation dans les eaux territoriales françaises des navires transportant des hydrocarbures et de l’arrêté interpréfectoral n° 2002/99 Brest et n° 2002/58 Cherbourg, les navires d'un tonnage supérieur à 1600 TJB transportant des hydrocarbures ou des substances chimiques dangereuses doivent se tenir à plus de 7 milles des côtes, excepté dans les passages et chenaux définis par arrêté particulier du préfet maritime. Tout capitaine d'un navire transportant des hydrocarbures ou des substances chimiques dangereuses, est tenu : • de prévenir le préfet maritime de ses prévisions d'entrée et de transit dans les eaux territoriales (préavis de 6 heures) ; • de prévenir le préfet maritime de ses intentions de mouvement dans les eaux territoriales ; • de préciser ses capacités de manœuvre et de navigation ; • d'assurer une veille radio permanente pendant toute la durée du transit ; • d'informer le préfet maritime de tout événement de mer et de se conformer aux mesures qui lui seraient alors prescrites. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre II – page 2 Edition 11/2004 1.3. Dispositif de séparation de trafic. Le dispositif de séparation du trafic d’Ouessant, adopté par 1’OMI, permet d'ordonner et de canaliser le trafic au niveau de la pointe de Bretagne, où la surveillance du dispositif est assurée par le CROSS de Corsen qui travaille en liaison avec son homologue britannique de Falmouth Coast Guard à Pendennis Point. 2. RESEAU DE SURVEILLANCE. Pour assurer la surveillance du trafic, le préfet maritime dispose des centres opérationnels des administrations, et notamment du centre opérationnel de la marine (COM) et des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) ainsi que de la chaîne sémaphorique. Le but de ce réseau de surveillance est de : • contrôler le respect des règles de navigation et de signalement ; • recueillir en permanence des informations sur les menaces de pollution et les pollutions déclarées. 2.1. Les CROSS. Les CROSS de Corsen et de Etel (annexe I, appendice 3), qui relèvent du ministre chargé des transports, assurent la surveillance du trafic maritime. Les CROSS sont destinataires de toutes les informations relatives aux événements de mer mettant en jeu la sécurité des personnes ou susceptibles d'entraîner une pollution. Ils maintiennent une permanence opérationnelle 24 heures sur 24 et sont équipés de moyens de transmission couvrant en VHF l'ensemble de la zone littorale de leur compétence (veille VHF canal 16) : • Ils entretiennent l'information relative à la situation du trafic et aux conditions de navigation dans leur zone de responsabilité, • diffusent ces informations au profit des navires à portée VHF, • exercent une surveillance particulière des navires présentant des risques spéciaux du fait de leur chargement ou de leurs avaries, • participent à la constatation des infractions aux règles internationales sur les dispositifs de séparation du trafic et à la réglementation nationale dans les eaux territoriales. Ils centralisent également, au profit des autorités de l’Etat, toutes les informations relatives aux pollutions opérationnelles et accidentelles. 2.2. La chaîne des sémaphores. Les sémaphores de la marine nationale (annexe I, appendice 3) effectuent une couverture optique et radar du littoral complémentaire de celle assurée par les CROSS. Ils veillent la VHF (canal 16) pendant leurs heures d'ouverture. 2.3. Les moyens nautiques et aériens de la marine et des administrations. A l'occasion de leurs missions spécifiques, ou lors de missions particulières de police de la navigation, les moyens des administrations coordonnés par le préfet maritime concourent à la surveillance des approches maritimes. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre II – page 3 Edition 11/2004 3. PREPARATION A LA LUTTE. 3.1. Matériel Chaque administration est chargée de maintenir en nombre et en état le matériel dont elle a la charge et de transmettre au préfet maritime (par l’intermédiaire de la division "action de l'Etat en mer") pour le 1er février de chaque année un rapport sur la disponibilité de ses moyens de lutte antipollution en mer. La cellule antipollution de la base navale de Brest procède à des vérifications permanentes du matériel de la marine nationale déployé sur le littoral en Atlantique. Avec le concours de la commission d’études pratiques de lutte antipollution (CEPPOL), elle tient un inventaire actualisé des moyens disponibles. La direction du commissariat de la marine à Brest (DCM Brest), par l’intermédiaire du SERMACOM Brest, entretient un stock d’alerte de produits consommables POLMAR susceptibles d’être délivrés dans les 24 heures après le sinistre. Le SERMACOM Brest vérifie le niveau et la qualité des absorbants et des dispersants et s’assure de leur caractère pérenne (suivi des dates de péremption). Les directions départementales des affaires maritimes (DDAM) du littoral tiennent un inventaire des moyens publics et privés utilisables pour lutter contre une pollution en frange littorale. Cet inventaire comprend les caractéristiques des engins et leur mode de mise en œuvre. 3.2. Formation du personnel. Le personnel spécialisé. L'entraînement et la formation des personnels aux techniques de lutte relèvent de la responsabilité des commandants d'unités des administrations concourant à l’action de l’Etat en mer. Des séances sont organisées périodiquement. Des formations complémentaires sont proposées par la préfecture maritime et notamment les stages suivants : - CEPPOL : stage de base destiné aux opérateurs de la lutte antipollution ; - CEDRE : stage d’état-major intéressant les décideurs et stage d’observation aérienne. Le personnel occasionnel. Les directions départementales des affaires maritimes tiennent à jour une liste des professionnels de la mer (marins pêcheurs, ostréiculteurs, matériels portuaires…) susceptibles d’être mobilisés par le préfet maritime lors d’une pollution ainsi que de leur matériel (type de navire, puissance, etc…), pour lutter au large ou à proximité de la côte dans des espaces de petits fonds. 3.3. Exercices. La réalisation d’exercices réguliers est indispensable pour vérifier la validité du plan POLMAR Mer. Dans cette perspective, les principes suivants sont appliqués : • • A l’échelon départemental, des exercices réguliers de mise en œuvre de chaluts récupérateurs sont proposés par le préfet maritime et organisés avec les professionnels de la mer par les DDAM concernés. A l’échelon zonal, un exercice POLMAR/Mer a lieu chaque année en articulation, si possible, avec un exercice POLMAR/Terre. Il mobilise les moyens de la marine nationale, et éventuellement ceux d’autres administrations, en Atlantique.Cet exercice est dirigé conjointement par le préfet maritime et le(s) préfet(s) concerné(s), en liaison avec le préfet de la zone de défense. Tous ces exercices peuvent associer, en tant que de besoin, les autorités étrangères responsables de la lutte antipollution. Annexe I : - appendice 3 Plan POLMAR / Mer Atlantique : Réseau de surveillance (CROSS, sémaphores). Chapitre II – page 4 Edition 11/2004 Chapitre III L’intervention opérationnelle d’urgence ___________________________________ 1. L’alerte et les réactions d’urgence 2. L’évaluation du risque 3. L’intervention d’urgence 4. Information des contentieuses autorités et suites 5. Communication Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre III – page 1 Edition 11/2004 Chapitre III – L’intervention opérationnelle d’urgence 1. L’ALERTE ET LES REACTIONS D’URGENCE. 1.1. Diffusion de l’alerte initiale. Une action préventive est nécessaire dès qu'apparaît une menace de pollution grave ou imminente. Aussi, le préfet maritime doit-il avoir une connaissance immédiate et précise de la menace. Toute autorité ou unité (navire, aéronef, sémaphore) ayant connaissance d'une pollution en mer ou d'un événement de mer pouvant conduire à une pollution doit en rendre compte dans les délais les plus courts aux CROSS qui la répercutent immédiatement au centre des opérations maritimes (COM) de Brest, qui assure la permanence opérationnelle du préfet maritime de l'Atlantique. Les informations initiales reçues par le préfet maritime sont exploitées au COM de Brest. En fonction des éléments reçus, le préfet maritime peut décider : - de rechercher une information complémentaire, notamment par l'observation aérienne, - de prendre des mesures immédiates pour diffuser l'alerte et intervenir en mer, si l'existence ou la menace d'une pollution est confirmée, - de classer l’affaire s'il apparaît établi que l'alerte ne justifie pas d'action de lutte. Les structures de commandement mises en place sont fonction de l'ampleur de la pollution ou de la connaissance d’une menace de pollution. 1.2. Réactions d’urgence. En matière de lutte antipollution, le traitement des informations et renseignements relatifs à l’incident initial revêtent une importance majeure. Les renseignements recherchés sont en particulier les suivants : - lieu de l’accident ; - heure de l’accident ; - nature des produits transportés (y compris le soutage) ; - quantité transportée ; - mode de conditionnement ; - quantité déversée en mer, quantité encore présente à bord du navire origine de la pollution ; - étendue de la pollution ; - météo sur zone ; - plan du navire, plan de chargement ; - cadre juridique du transport. Les actions de lutte contre la menace ou contre la pollution entreprises conjointement avec les opérations de sauvetage seront menées en coordination avec le CROSS qui assure, par délégation et sous l’autorité du préfet maritime, la fonction de coordonnateur de mission de sauvetage (CMS) et la direction des opérations de secours. Il tient régulièrement informé le COM Brest des actions qu'il entreprend. Dans tous les cas la priorité sera accordée à la sauvegarde de la vie humaine en mer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre III – page 2 Edition 11/2004 Les mesures suivantes doivent être immédiatement envisagées : Mobilisation de moyens. # # # # # # # # reconnaissance du navire en difficulté par le moyen le plus approprié – prises de photos ou bandes vidéo (aéronef, navire) prépositionnement d’un remorqueur d’intervention renfort d’un remorqueur portuaire mise en alerte/en œuvre d’un hélicoptère mise en alerte/en œuvre d’un moyen aérien supplémentaire : Super Frelon, PATMAR, Xingu ou Falcon 50 mise en alerte /en œuvre d’un moyen aérien ou nautique britannique ou espagnol mise en alerte / intervention et information des équipes d’évaluation/ d’intervention (rédaction d’un ordre de désignation du personnel par AEM) mise en alerte de la CEPPOL, de la cellule antipollution de la base navale et du LASEM Brest COM COM AEM COM COM AEM COM COM Relais de l’information. information aux navigateurs (AVURNAV, NOTAM) # information de la centrale nucléaire du Blayais # information des autorités portuaires concernées (tél et ou fax/message) # information des autorités (tél et ou fax/message) - Secrétariat général de la mer ; - CICAD MER ; - Préfectures des départements ; préfecture(s) de zone de défense ; - Directions départementales et régionales des affaires maritimes ; - CEDRE ; - CEPPOL ; - CSN concerné ; - Autorités étrangères ; - COMAR Lorient, Nantes, Bordeaux ou Bayonne (si concernés) ; - PREMAR MANCHE (éventuellement). # COM AEM AEM AEM Recherches, contacts. rédaction d’une mise en demeure recherche de tout renseignement sur le navire, les produits transportés, responsables éventuels (codes, Internet…) * # utiliser les modèles prévisionnels de dérive de METEO FRANCE # demande de prévision de dérive au CEDRE ** # contact avec le(s) responsable(s) du navire (intentions, représentant en France...) # contacts avec le CEDRE***, IFREMER * remplir la fiche en annexe II, appendice 1. ** annexe V, appendice 6. *** annexe V, appendice 3. # # Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre III – page 3 AEM COM et AEM CROSS AEM AEM AEM AEM Edition 11/2004 2. L’EVALUATION DU RISQUE. 2.1. Rôle des CROSS. Le CROSS est le plus souvent en contact direct avec le capitaine du navire et les moyens déployés sur zone. L’évaluation de la situation par le préfet maritime avec le CROSS est permanente. 2.2. La cellule de réflexion. En tant que de besoin et à l’initiative de l’adjoint de permanence au préfet maritime de l'Atlantique, une cellule de réflexion est mise en place au COM pour procéder à l’évaluation de situation et proposer les mesures à prendre au préfet maritime. Des experts choisis parmi ceux figurant en annexe III.5 peuvent être associés aux travaux de cette cellule. 2.3. Envoi d’une équipe d’évaluation. La maîtrise de l’information initiale est primordiale. Cette information doit être complétée au fur et à mesure (annexe II, appendice 1). Aussi conformément à l’instruction régionale du préfet maritime de l'Atlantique sur la mise en œuvre des équipes d’évaluation et d’intervention, le préfet maritime de l’Atlantique peut-il mobiliser une équipe d’évaluation – intervention (EEI) opérationnelle 24 heures sur 24. Cette EEI est un outil d’évaluation de la situation du navire et de la menace éventuelle de pollution. Une instruction de CECLANT fixe : 3. • les missions et la composition des équipes ; • les moyens et le lieu de stockage du matériel de cette équipe ; • les procédures et les délais de mise en œuvre ; • les caractéristiques et les limitations (météo, techniques…) des hélicoptères ; • le compte-rendu à effectuer au COM. L’INTERVENTION D’URGENCE. 3.1. L’aide aux navires en difficulté. Les difficultés peuvent être de natures très diverses : avarie de barre, avarie de machine, voie d’eau, incendie, échouement, ripage de cargaison, etc. La situation du navire doit être suivie en permanence. Conformément à l’instruction régionale du préfet maritime de l'Atlantique sur la mise en œuvre des équipes d’évaluation et d’intervention, des équipes d’intervention spécialisées (incendie – voie d’eau, remorquage, risque chimique) peuvent être mises à disposition du capitaine du navire en difficulté qui reste directeur de la lutte contre le sinistre à bord. Si ces équipes et l’équipage du navire ne parviennent pas à circonscrire l’avarie, ou s’il s’agit d’un ripage de chargement, il peut être décidé de l’escorte ou du remorquage du navire vers une zone abritée. 3.2. Le suivi des opérations de remorquage ou d’assistance maritime. L’assistance vise à éviter la perte du navire et de sa cargaison. C’est une opération commerciale. Il existe des compagnies spécialisées dans le remorquage et l’assistance maritime, disposant de moyens performants. Il revient à l’armateur et, sur place, au capitaine du navire sinistré de rechercher les moyens de remorquage ou d’assistance les plus appropriés. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre III – page 4 Edition 11/2004 En cas de carence, le préfet maritime peut employer, aux frais et risques du responsable de la pollution les moyens dont il dispose : - un remorqueur d’intervention ; - en secours, et seulement après avoir effectué une mise en demeure, des remorqueurs portuaires, de capacités hauturière et de remorquage inférieures, présents dans les ports de Nantes/Saint-Nazaire, La Rochelle et Bayonne (Cf. modèle de mise en œuvre annexe II, appendice 5). Les dispositions particulières à prendre pour le remorquage d’un navire transportant des substances chimiques figurent au chapitre V (paragraphe 3.2.) 3.3. La mise en demeure et les mesures pré-contentieuses. Dès qu’un navire se trouve en difficulté dans la zone de responsabilité du préfet maritime de l'Atlantique et risque de constituer une menace grave et imminente pour les côtes et les intérêts connexes au sens de la convention de Bruxelles du 29 novembre 1969 et son protocole du 2 novembre 1973, l’Etat doit vérifier que les mesures nécessaires sont prises en temps voulu par le responsable de ce navire. La situation du navire en difficulté peut se dégrader brusquement. Les phases théoriques d’aide, d’assistance et d’intervention autoritaire peuvent ainsi se confondre. L’invitation à agir En cas d’inaction de la part du responsable, et pour éviter tout retard dans la prise des décisions qui s’imposent, le code de l’environnement (art. L 218-72) et le décret n°86-38 du 7 janvier 1986 autorisent le préfet maritime à mettre en demeure le responsable de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin au danger de pollution, dans un délai déterminé. Celle-ci est rédigée par l’officier d’astreinte AEM et adressée par message, fax ou transmission orale au propriétaire ou à l’exploitant (Cf. modèles annexe II, appendice 3). Le préfet maritime conserve à tout moment la faculté de faire cesser l’opération ou de demander sa modification. Ouverture d’un dossier de crise L’officier d’astreinte AEM ouvre un dossier de crise comportant toutes les pièces pertinentes (mise en demeure, annuaire, fax et messages émis et reçus…). 3.4. L’intervention d’office de l’autorité maritime. Dans le cas où la mise en demeure reste sans effet ou n’a pas produit les effets attendus dans le délai imparti, ou d’office en cas d’urgence, le préfet maritime peut prendre les mesures nécessaires aux frais, risques et périls du propriétaire ou de l’exploitant du navire en lui notifiant sa décision. Cette mesure d’autorité s’applique à tous les navires quel que soit leur pavillon, dans les eaux territoriales et en haute mer. De même, la législation française fait obligation au propriétaire d'une épave de faire cesser le danger que représente celle-ci pour la navigation, la pêche ou l'environnement. L'Etat peut alors faire procéder aux mesures nécessaires aux frais, risques et périls des propriétaires s'ils sont défaillants et d'office en cas d'urgence, en application du décret du n°61-1547 du 26 décembre 1961 modifié. 3.5. L’accueil des navires dans un lieu de refuge. Selon les cas, l’avantage de faire regagner au navire un port ou un lieu de refuge peut l’emporter sur celui de le laisser en mer. Inversement, la sauvegarde des personnes, des biens ou de l’environnement peut faire préférer la sortie d’un port d’un navire en situation critique. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre III – page 5 Edition 11/2004 L’instruction du Premier ministre du 29 juillet 2004 relative à l’accueil des navires en difficultés dans les lieux de refuge définit le cadre du processus décisionnel à mener entre autorités maritimes, terrestres, et portuaires face à un navire en difficulté dans les eaux sous responsabilité française. Une instruction régionale de la préfecture maritime de l'Atlantique décline ses modalités locales d’application. 4. INFORMATION DES AUTORITES ET SUITES CONTENTIEUSES. Selon l’urgence, les autorités centrales et locales concernées sont prévenues par téléphone. Dès que possible, l’officier d’astreinte AEM établit un communiqué aux services de l’Etat sous la signature du préfet maritime ou de son suppléant (Cf. modèle annexe V, appendice 10). Si la pollution ou la menace de pollution risque d’occasionner des dommages à la faune marine, le préfet maritime prévient les associations de protection (Cf. plan de secours de la faune annexe V, appendice 9). Ouverture d’un dossier pré-contentieux Le chef du bureau AEM/ANTIPOL, ou à défaut l’officier d’astreinte AEM, est chargé de contacter la DCM Brest (groupe « conseil juridique et contentieux ») afin qu’elle initie un dossier pré-contentieux rassemblant l’ensemble des données disponibles relatives à l’incident à l’origine de la pollution. Le COM de Brest et les centres opérationnels des administrations concernées établissent un relevé quotidien de tous leurs moyens engagés. Les mesures conservatoires Le préfet maritime peut, en amont du contentieux, prendre deux types de mesures conservatoires en vue de garantir les intérêts de l’Etat face à l’armateur ou au propriétaire d’un navire : • • une demande de caution pour garantir le recouvrement de la créance née de la menace de pollution ou d’une pollution importante ; une demande de saisie-conservatoire du navire, notamment lorsqu’une caution ne peut être obtenue dans les formes et pour le montant souhaités ou en cas de risque sérieux que la créance paraissant fondée en son principe ne puisse être ultérieurement recouvrée. Les actions mentionnées ci-dessus sont menées au nom du préfet maritime, représentant de l’Etat en mer, par le Directeur du Commissariat de la marine de Brest, en liaison avec l’agent judiciaire du Trésor. 5. COMMUNICATION. Dès que se manifeste un sinistre grave, l’officier de communication régionale (en titre ou d’astreinte) est chargé d’informer le public et les médias. Il rédige des communiqués de presse réguliers, sous la signature du préfet maritime ou de son suppléant. Annexes II : - appendice 1 : Fiche de recueil d’informations. - appendice 2 : Modalités de mises en œuvre de l’équipe d’évaluation et d’intervention. - appendice 3 : Modèles de mise en demeure. - appendice 4 : Modèle de réquisition. - appendice 5 : Modèle de mise à disposition de remorqueurs portuaires. - appendice 6 : Modèle de déclenchement du plan POLMAR/Mer. - appendice 7 : Modèle de déclenchement du Mancheplan. - appendice 8 : Modèle de déclenchement du Biscayeplan. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre III – page 6 Edition 11/2004 Chapitre IV Organisation pour la lutte contre les pollutions ___________________________________ 1. Principes d’organisation du commandement 2. Le centre de traitement des crises POLMAR (PC POLMAR) 3. La coordination terrestres avec les autorités 4. La coopération internationale Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 1 Edition 11/2004 Chapitre IV – Organisation, Commandement 1. PRINCIPES D’ORGANISATION DU COMMANDEMENT. 1.1. Direction des opérations. Si la pollution concerne à la fois la zone de l'Atlantique et celle de la Manche et de la Mer du Nord, le préfet maritime de l'Atlantique prend la direction d'ensemble ou la délègue au préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord. 1.1.1 Commandement opérationnel. Le commandement opérationnel est le niveau de direction. Le préfet maritime assure le commandement opérationnel de tous les moyens, nautiques et aériens, mis à disposition par les différents services et administrations de l’Etat. Les nations étrangères assurent le commandement opérationnel de leurs moyens. 1.1.2 Contrôle opérationnel. Le contrôle opérationnel est le niveau de conduite. Le préfet maritime assure le contrôle opérationnel de tous les moyens engagés, nationaux ou étrangers. Le préfet maritime peut déléguer le contrôle opérationnel. 1.1.3 Echelons de commandement avancé. Un PC POLMAR avancé (PCA) peut dans certains cas être mis en œuvre sur ordre du préfet maritime dans un lieu géographiquement bien placé, pour servir de relais et d'intermédiaire avec les unités opérant sur place. Les délégations et subdélégations de commandement sont précisées par message. Le chef du PCA est désigné par le préfet maritime pour assurer la coordination des besoins logistiques des moyens de lutte sur zone (relève de personnel, vivres, recomplètement en dispersant, etc.) et, éventuellement, une mission de coordination opérationnelle. Un commandant sur zone ou On Scene Commander (OSC) peut être désigné par le préfet maritime pour assurer : • la direction de l’action des bâtiments participant à l’opération, en désignant éventuellement des commandants en sous-ordre ; • l’appréciation de l’adéquation des moyens ; • la coordination avec les moyens déployés par d’autres nations. L’OSC est généralement le commandant du bâtiment de l’Etat engagé dans l’opération le plus apte à remplir ces missions (expérience de terrain et moyens de communications ad hoc). L’OSC est le correspondant direct du contrôleur opérationnel. Dans la mesure du possible, un spécialiste de la lutte antipollution sera adjoint à l’OSC désigné. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 2 Edition 11/2004 1.1.4 Niveaux de montée en puissance. La directive n° 247 PREMAR ATLANT/AEM/DR du 15 mai 2002 fixe les conditions de mise en œuvre de la suppléance et de l’intérim et l’instruction provisoire 1.12 doc. de base CECLANT, les principes de montée en puissance des structures de crise. On distingue 3 niveaux de puissance : 1. PC de crise initial (PCI). L’officier de permanence état-major (OPEM – cette fonction est assurée par le chef emploi en heures ouvrables), dirige dans le cadre de ses délégations, les opérations d’urgence à la tête du PC de crise initial (PCI) depuis le COM Brest. 2. PC de crise renforcé (PCR). Si la situation nécessite une structure renforcée, l’OPEM « passe la suite » à l’adjoint de permanence du préfet maritime de l'Atlantique, qui prend la direction du pc de crise renforcé. Les opérations sont dirigées depuis le COM Brest par le chef du PCR en liaison avec le préfet maritime, dans le cadre de ses attributions normales et avec les moyens des administrations concernées. Cette structure fonctionne pour une durée courte ou des opérations limitées et peut s’inspirer des modules du PC POLMAR nécessaires. 3. Centre de traitement des crises (CTC) ou PC POLMAR. Si l'importance du sinistre est telle que la pollution ne peut être combattue avec les seuls moyens de la marine et des administrations, et nécessite le recours à des moyens exceptionnels, le PC POLMAR est activé en salle des directeurs et mis en œuvre sous l’autorité du préfet maritime. SCHEMA DE GESTION DE CRISE Alarme CROSS OPEM /CEMPLOI COM évalue la situation alerte Heures non ouvrables - AEM d’astreinte - OCR d’astreinte - Secrétaire d’astreinte - Equipe d’évaluation - Equipe d’intervention - CEPPOL / CEDRE - Officier de permanence DCM PC DE CRISE INITIAL (PCI) évalue la situation prend les mesures d’urgence alerte Evénement important à conséquence médiatique Plan POLMAR / Mer Atlantique - Division OPS - OCR - CEPPOL Catastrophe ou accident majeur Le PREMAR déclenchele plan POLMAR Adjoint de permanence PC de crise Renforcé Heures ouvrables - Division AEM 24/48 H Chapitre IV – page 3 Centre des Traitements des Crises (CTC) Edition 11/2004 1.2. Pollution de faible ampleur. Ces opérations sont normalement dirigées depuis le COM Brest par l’OPEM (chef de la division « OPS » en heures ouvrables) à la tête du PCI. Elles peuvent toutefois être traitées par le chef du PCR. L’information des autorités civiles et militaires ainsi que la communication à l’adresse des médias sont réalisées selon les modalités définies au chapitre III. PC de crise initial (PCI) Le chef du PCI fait rallier le personnel des divisions OPS et AEM présent ou le personnel d’astreinte qu’il juge nécessaire pour : • • • • • évaluer la situation, en vérifiant l’information initiale et en recherchant une information complémentaire, notamment par l'observation aérienne ou des prélèvements ; prendre les mesures d’urgence pour diffuser l'alerte (navigation aérienne et maritime) et intervenir en mer, si l'existence ou la menace d'une pollution est confirmée ou classer l’affaire s'il est établi que l'alerte ne justifie pas d'action de lutte ; lutter contre la menace de pollution ou la pollution ; communiquer et informer ; activer le PCR ou le CTC cas échéant. PC de crise renforcé (PCR) L’OPEM rappelle les adjoints de l’amiral, l’ASC, les chefs de division, le personnel d’astreinte, l’officier de communication régionale. Le chef du PCR est responsable des actions suivantes : • • • • • • évaluer la situation en recherchant une information complémentaire si nécessaire ou classer l’affaire ; prendre les mesures d’urgence si elles n’ont pas déjà été prises ; déterminer les mesures possibles en fonction des moyens disponibles et des délais d'intervention ; organiser la lutte contre la menace de pollution ou la pollution ; communiquer et informer ; proposer au préfet maritime de déclencher le plan POLMAR/Mer (CTC) le cas échéant. L’OPEM continue d’assurer la permanence du préfet maritime. Il peut demeurer dans le PCR mais se tient prêt à prendre la tête d’un nouveau PCI en cas de survenance d’un autre événement. 1.3. Pollution de grande ampleur – déclenchement du plan POLMAR/Mer. Le préfet maritime est seul habilité à déclencher le plan POLMAR/Mer en cas de pollution de grande ampleur. • • • La division AEM rédige l’arrêté de déclenchement (modèle en annexe II, appendice 6) et le transmet par télécopie ; Le préfet maritime informe le SG Mer, le préfet de zone de défense et le(s) préfet(s) de département concernés ; Le COM diffuse l’information aux unités concernées par message ; Le préfet maritime évalue à ce stade le besoin de déclencher le Biscaye Plan, le Mancheplan, l’Accord de Bonn ou l’aide de l’Union européenne. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 4 Edition 11/2004 Sitôt les informations transmises par le chef du PCI ou du PCR, le Centre de Traitement des Crises (CTC) ou PC POLMAR devient opérationnel et a pour tâche de : • • • • • 2. compléter le cas échéant les mesures d’urgence et l’évaluation ; déclencher formellement le plan POLMAR/Mer ; déterminer les mesures possibles en fonction des moyens disponibles et des délais d'intervention ; communiquer et informer ; lutter contre la menace de pollution ou la pollution. LE CENTRE DE TRAITEMENT DES CRISES. (PC POLMAR) 2.1. Articulation générale. Le préfet maritime doit avoir une connaissance en temps réel de l’évolution de la crise pour élaborer sa stratégie, diriger les opérations, communiquer à l’intention des médias, et maîtriser une information fiable pour notamment la transmettre aux autorités. Le conseil juridique et le suivi de l’impact financier accompagnent en permanence la gestion de crise. Le préfet maritime se tient là où il juge être le mieux placé et s’entoure des personnes qu’il estime utiles à ses décisions. Le PC POLMAR est dirigé par le préfet maritime ou toute personne qu’il désignera. Il comprend les modules et cellules suivants : • $ $ $ 3 modules structurels : le module « opérations» ; le module « action de l’Etat en mer » ; le module « communication » ; • 2 cellules informelles : $ le conseil restreint de crise ; $ la cellule d’experts. La coordination fonctionnelle de l’ensemble du PC POLMAR peut être assurée par un officier désigné par le préfet maritime, généralement appartenant au conseil restreint de crise. 2.1.1. Armement et mise en place des modules. L’armement du PC POLMAR fait suite à la tenue d’un conseil restreint réunissant sous l’égide du préfet maritime tous les chefs de modules pour : • évaluer la situation à partir des informations détenues et des actions d’urgence entreprises par les PC précédents ; • donner les directives du préfet maritime. Dans le même temps, les modules se mettent en place en déroulant les fiches d’actions types. La composition et les moyens matériels nécessaires à chaque module sont détaillés en annexe III, appendice 1. La crise se définit par sa durée. Un système de relève doit permettre de conserver la vigilance et l’efficacité des personnels et assurer la continuité des affaires en cours ou survenantes. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 5 Edition 11/2004 Soutien matériel. L’assistant pour la coordination (ASC) de CECLANT est le responsable organique du PC POLMAR. A ce titre il veille à son installation en salle des directeurs. Il prend en charge la gestion des laissez-passer, la préparation des salles, l’accueil et la répartition des locaux pour le personnel de l’extérieur, les difficultés de relève de personnel et toute question pratique intéressant le fonctionnement du PC POLMAR. Accès aux cellules de crise. L’accès au PC POLMAR n’est pas libre. Seules les personnes bénéficiant d’une autorisation délivrée par l’autorité maritime ou accompagnées par un officier désigné à cet effet peuvent y pénétrer. L’accès au module « opérations » est réservé aux personnes habilitées. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 6 Edition 11/2004 Architecture du PC POLMAR Mer D É C I S I O N AMIRAL Experts M O D U L E S O U T I E N Conseil Restreint de Crise Module Action de l’Etat en mer Module Opérations Module Communication médias Mobilisations des moyens/ coopération internationale Tenue de situation Veille média / analyse Affaires financières Mise en œuvre des moyens Gestion des médias SURF / AERO Information des autorités Gestion des officiers de liaison Images / Internet Logistique SUPERVISEUR Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 7 Edition 11/2004 D I R E C T I O N C O N D U I T E ORGANISATION DU PC POLMAR EN SALLE DES DIRECTEURS C1.006 Module OPERATIONS C1.017 Module OPERATIONS Table de réunion Tenue de situation Mise en œuvre des moyens Espace comité C1.018 Module OPERATIONS dérive Experts Logistique Projection de la situation surface sur écran Superviseur C1.010 Module COMMUNICATION C1.008 C1.009 Analyse / Gestion des médias Veille médias Images / Internet Plan POLMAR / Mer Atlantique Espace standard téléphonique Espace officiers de liaison C1.056 Mobilisation des moyens Coopération internationale Chapitre IV – page 8 Module AEM C1.055 Informations des autorités Edition 11/2004 C1.054 Affaires financières 2.1.2. Circulation de l’information au sein du PC POLMAR.. ! Secrétariat des modules. La mémoire du travail des modules est également très précieuse et contraint à : • la tenue d’une main courante servant d’historique au sein de chaque module ; • l’enregistrement chronologique, la diffusion et l’archivage de tous les documents émis et reçus ; • la vérification de l’accusé réception pour toute transmission par télécopie. ! Traitement et coordination des informations. L’information extérieure parvient par de multiples canaux. Elle doit être centralisée, redistribuée et correctement exploitée. Un superviseur est désigné à cet effet parmi les officiers de l’état-major de CECLANT : sa mission consiste à superviser le personnel affecté au standard du PC POLMAR et à orienter les appels téléphoniques conformément au schéma figurant page 39. Il est chargé d’organiser le tour de permanence des standardistes. La connexion entre les aspects opérationnels, juridiques, comptables et médiatiques est indispensable au bon fonctionnement du PC POLMAR. Aussi, afin d’être capable de maîtriser et de redistribuer l’ensemble des flux d’informations échangées sans saturer la direction des opérations, le préfet maritime ; • peut être personnellement en contact téléphonique ou par visioconférence ; • s’appuie en permanence sur une structure dédiée et composée des éléments suivants : ! le module « opérations » est chargé d’assurer la tenue de situation en temps réel (engagement des moyens, résultats des observations et des actions de lutte engagées). Il contribue à la préparation du dispositif d’intervention et assure l’élaboration des directives d’emploi des moyens de surveillance et de lutte en mer engagés sur le théâtre des opérations ainsi que le contrôle opérationnel et les liaisons avec ces moyens. Il entretient en temps réel une tenue de situation informatique projetée en permanence au profit de l’ensemble des cellules ; ! le module « action de l’Etat en mer » centralise les contacts et l’information provenant des autorités civiles et militaires ainsi que des responsables du sinistre, et fait une synthèse générale. Il est chargé d’assurer les liaisons avec les auteurs institutionnels au niveau national (SG Mer), au niveau régional (préfectures de zones) et avec les autorités étrangères . Il est également chargé de la mobilisation des moyens, qu’il s’agisse des moyens de lutte spécialisés européens, des moyens d’Etat (douane, affaires maritimes, gendarmerie) ou des moyens des professionnels de la mer (pêcheurs et conchyliculteurs). La cellule financière POLMAR lui est rattachée. Ce module participe en outre à l’élaboration des propositions de stratégie de lutte en mer. ! le module « communication » assure l’interface avec les médias ; ! le cabinet prend en charge les appels des personnalités (autorités ministérielles, élus…) et l’organisation de leurs visites ; ! la cellule d’experts pour les appels relatifs aux questions techniques ; ! le « comité restreint de crise », pour échanger des informations localement avec les experts, services et organismes participant à la lutte. Le CICADMER, structure permanente armée par l’état-major de la marine, qui reçoit des informations de la cellule « information avec les autorités » assure une information coordonnée au niveau central au profit du premier ministre (SG/Mer) vers les ministères concernés. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 9 Edition 11/2004 CIRCULATION DE L’INFORMATION AU SEIN DU PC POLMAR Médias, Services de l’Etat, armateur, pêcheurs, centres opérationnels, moyens nautiques, PC avancé, particuliers, personnalités politiques, plaisanciers, autorités maritimes étrangères, élus locaux, CEDRE, autorités et cabinets ministériels, aéronefs de la marine, inventeurs privés, CEPPOL, sociétés antipol, P&I Club, association de protection de l’environnement, DDAM, observateurs étrangers… SUPERVISEUR - PC POLMAR Mer Préfectures, ministères, cabinets ministériels, responsables du sinistre, autorités maritimes étrangères, DDAM AEM Centres opérationnels, moyens nautiques et aériens, PC avancé Infos brutes Opérations Médias écrits, audio et TV Infos brutes Communication Hautes autorités, Autorités politiques Cabinet PREFET MARITIME Communiqués aux services de l’Etat Ordres d’opération Plan POLMAR / Mer Atlantique Communiqués et conférences de presse Chapitre IV – page 10 Questions diverses - Particuliers, associations : renvoi vers le site Web PREMAR - Renvoi vers les DDAM (pêche, conchyliculture), vers les préfectures terrestres ou mairies (pollution à terre…). - Renvoi vers le CEDRE et la CEPPOL (questions techniques, innovations technologiques..). Accueil / visites Edition 11/2004 La circulation de l’information à l’intérieur de chaque module et entre les modules repose sur un système unifié qui est à la fois : - Centralisé : ! la tenue fréquente de briefings autour du préfet maritime, suivis éventuellement de conseils restreints de crise ; ! la tenue de points de situation réguliers entre le chef et les membres de la cellule qu’il dirige ; ! le visa du chef de module de toute pièce entrant et sortant d’un des modules ; ! le visa du module « action de l’Etat en mer » ou de l’adjoint au préfet maritime pour tous les communiqués de presse émis par la cellule « communication ». - Transversal : ! l’action de répartition de l’information en provenance de l’extérieur entre les modules est exercée par le « superviseur », officier désigné par le préfet maritime ; ! la tenue de points de situation réguliers (échéance fixe, info nouvelle…) entre chefs de module ; 2.1.3. Organisation des transmissions, de l’informatique et du soutien audio-visuel. La DIRSIM (direction régionale des systèmes d’information de la marine) est chargée de : • mettre en place les équipements téléphoniques et informatiques nécessaires au sein du PC POLMAR ; • assurer le fonctionnement des liaisons avec l’extérieur ; • assurer la maintenance et le soutien informatique. La FOSIT Brest est chargée de la mise en place des équipements audio-visuels (téléviseurs) et numériques (vidéo-projecteur) nécessaires au sein du PC POLMAR. ! Liaisons à la disposition du PC POLMAR Elles font l’objet de l’annexe III, appendice 2. ! Site web http://www.premar-atlantique.gouv.fr ! Plan de liaison des bâtiments et aéronefs. Le plan de liaison des bâtiments à la mer et des aéronefs fait l’objet de l’annexe III, appendice 3. ! Plan de liaison avec les autorités, bâtiments et aéronefs étrangers. Le Biscaye plan, le Mancheplan et l’Accord de Bonn donnent respectivement les liaisons nécessaires (annexe III, appendice 3). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 11 Edition 11/2004 2.2. Le module « opérations ». Ce module est armé par le personnel des divisions OPS et SSE, sous la direction du chef de la division OPS (annexe III, appendice 1). Ce module est chargé : • • • • • • de centraliser et traiter l'ensemble des informations sur le sinistre ; de connaître en temps réel la situation des stocks antipollution (produits et matériels ) et de les faire réapprovisionner ; de contrôler l'emploi des moyens nautiques et aéronavals dans la zone du sinistre ; de définir les règles de circulation maritime et aérienne ; de proposer puis de mener l'action à court terme suivant les directives du préfet maritime ; d’effectuer une tenue de situation générale et chronologique (cartes renseignées,…). Ce module assure par sa tenue de situation une circulation unifiée de l’information à l’intérieur du PC POLMAR. Il met en œuvre le plan de liaison des bâtiments et aéronefs et veille au respect des fréquences utilisées dans le cadre des accords de lutte. Il dirige le PC POLMAR avancé s’il est mis en place. 2.3. Le module « action de l’Etat en mer ». Ce module est armé par le personnel de la division AEM, sous la direction du chef de la division AEM (annexe III, appendice 1). Il a pour rôle de : • • • • • centraliser les flux d’informations émanant d’autorités entrant et sortant ; conseiller juridiquement le préfet maritime de façon permanente ; préparer les décisions à caractère réglementaire du préfet maritime de l'Atlantique ; mobiliser les moyens privés ou étrangers de lutte antipollution ; suivre les dépenses comptables et le contentieux des créances publiques. Pour assurer au mieux ses missions, ce module est subdivisé en trois cellules : • • • la cellule « mobilisation des moyens / relations internationales » ; la cellule « affaires financières » ; la cellule « information des autorités ». Le soutien de l’ensemble est assuré par un secrétariat de crise. 2.3.1. La cellule mobilisation des moyens / relations internationales La cellule « mobilisation des moyens / relations internationales » est en charge de la rédaction en liaison avec la cellule « affaires financières et contentieuses » : • • • • des mises en demeure, si elles ne sont déjà pas établies au titre des mesures d’urgence ; des réquisitions ; des ordres de mobilisation des moyens conventionnés ; des arrêtés ou décisions d’ordre réglementaire. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 12 Edition 11/2004 Le chef de la cellule « mobilisation des moyens / relations internationales » doit : • • • • • • assurer l’interface avec les armateurs et les assureurs des navires réquisitionnés ; mobiliser les moyens internationaux ; veiller aux relations avec les responsables du sinistre ; veiller à la production d’écrits dès que des dépenses sont engagées ; veiller à l’échange régulier d’informations avec le module « communication » ; faire le point régulier des affaires financières et contentieuses avec la cellule « affaires financières ». Cette cellule exploite les informations que les responsables du sinistre sont susceptibles d’apporter, et conseille le préfet maritime sur l’emploi des moyens mobilisés par les responsables du sinistre. Elle active ou sollicite l’activation des moyens étrangers. 2.3.2. La cellule affaires financières . Pour lutter contre les pollutions marines, le préfet maritime met en œuvre l’ensemble des moyens de lutte dont disposent les différentes administrations. Lorsque la pollution exige de mettre en œuvre des moyens importants dépassant les capacités d’intervention courantes des services de l’Etat, le préfet maritime peut faire appel au fonds d’intervention POLMAR (annexe III, appendice 4). Pour financer ces dépenses exceptionnelles et après accord du ministre chargé de l’environnement, le préfet maritime peut engager des dépenses sur le fonds d’intervention POLMAR dont il devient ordonnateur secondaire. Il peut déléguer sa signature au directeur du commissariat de la marine de Brest. Les règles applicables en matière d’engagement impliquent, dès le déclenchement du plan, l’ouverture immédiate d’autorisations de programme (AP) en volume suffisant. Aussi afin de suivre les dépenses engagées sur ce fonds, de veiller au respect des règles financières d’engagement et de paiement des dépenses de l’Etat, d’anticiper un éventuel contentieux et de préserver les intérêts de l’Etat, une cellule « affaires financières » est créée auprès du préfet maritime avec le concours de la Direction du Commissariat de la Marine à Brest et du Trésorier Payeur Général du Finistère. Cette cellule est systématiquement activée dès le déclenchement du plan POLMAR/Mer (annexe III, appendice 1). Elle regroupe les correspondants « pollution » des différentes administrations concernées. En liaison avec la cellule «information des autorités », elle est chargée sous l’autorité d’un cadre de la direction du commissariat de la marine de : • • • • • • centraliser les besoins de financement (réquisitions, moyens nouveaux…) et établir des prévisions à court terme ; centraliser les documents comptables et toutes les pièces justificatives d’engagement de dépenses (fournies par les centres opérationnels) ; constituer les demandes sur le fonds d’intervention géré par le ministère chargé de l’environnement ; constituer le dossier de préjudice de l’Etat (suivi du coût complet de l’opération et enregistrement des préjudices subis) ; rédiger des conventions ; servir d’interlocuteur aux services centraux du ministère de la défense (EMM/PL/AEM, EMM/PL/FIN et EMM/LOG/AF), du ministère chargé de l’environnement, et du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie (agent judiciaire du Trésor). Toutes les demandes d’engagement de dépenses sont rédigées avec le visa de la cellule « mobilisation des moyens / relations internationales ». La gestion du préjudice subi par les professionnels de la mer est assurée localement par les directeurs départementaux des affaires maritimes (DDAM). Ceux-ci sont chargés d’informer les organisations professionnelles des procédures destinées à faire valoir leurs droits à indemnisation et des modalités de constitution des dossiers. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 13 Edition 11/2004 2.3.3. La cellule information des autorités La cellule « information des autorités » est en charge de : • • • recueillir et diriger l’information institutionnelle (SG/Mer, ministères, services de l’Etat, experts, pays étrangers…) ; assurer l’interface du PREMAR avec les autorités terrestres en veillant à la qualité de sa représentation ; superviser les officiers de liaison envoyés dans les préfectures de zone de défense ou de département ; ! L’information des autorités Ce module exploite toutes les informations reçues du module « opérations », des autorités et de l’ensemble des contacts qu’elle entretient. Le préfet maritime doit très rapidement relayer les premières informations dont il dispose. En dehors des autorités déjà saisies par le biais des mesures d’urgence, le préfet maritime informe régulièrement celles dont la liste figure dans les destinataires de l’arrêté de déclenchement du plan POLMAR Mer (annexe II, appendice 6) et notamment le ou les préfets de zone de défense et les préfets de départements concernés, par courriel, télécopie et téléphone si nécessaire. Une cellule téléphonique est armée afin de recueillir les demandes des autorités et procéder à leur information régulière. Le chef de la cellule « information des autorités » définit les horaires de contact de cette cellule. Ses coordonnées sont transmises aux services intéressés. Selon un rythme qu’il fixe, le préfet maritime entretient l’information de ces autorités sous la forme de communiqués aux services de l’Etat (modèle en annexe V, appendice 10) relatant : 1. la situation actuelle en mer (mesures prises, moyens mis en œuvre) ; 2. les prévisions d'opérations (en fonction de l’évolution de la pollution). Ces communiqués sont adressés par télécopie ou e-mail en principe chaque soir ou plus fréquemment si nécessaire. ! L’information des professionnels de la mer. Si la pollution ou la menace de pollution risque de porter atteinte aux activités économiques, les directeurs départementaux et régionaux des affaires maritimes informent les comités des pêches, les capitaineries et les organisations professionnelles du secteur des cultures marines des risques existants. 2.3.4. Le secrétariat de crise. Un secrétariat de crise est armé, sous la direction du chef du secrétariat AEM, par les secrétaires militaires des divisions AEM et OPS (annexe III, appendice 1). Des renforts peuvent être organisés avec le concours des autres divisions de l’état-major de CECLANT. Il est en charge de : $ centraliser les écrits pour en assurer la production, le classement et la redistribution ; $ gérer les aspects matériels et logistiques. Le chef du secrétariat AEM organise les tours de service. Il détache deux secrétaires au sein du module « action de l’Etat en mer ». Les transmissions techniques doivent être doublées par écrit (télécopie, email) et accompagnées d’un accusé de réception. Les décisions et les directives sont prioritairement diffusées par télécopie. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 14 Edition 11/2004 2.4. Le module « communication ». Ce module est armé par le personnel du service de communication régionale, sous la direction de l’OCR (annexe III, appendice 1). L’organisation de la communication vers les médias mise en place sous l’autorité du préfet maritime vise à répondre aux objectifs suivants : • • • coordonner la communication de l’ensemble des acteurs impliqués ; être la source d’information des médias ; fournir au préfet maritime une cellule de conseil en communication et d’analyse des médias. Elle se décline en trois niveaux : - Le préfet maritime, qui définit la politique de communication, en liaison avec le préfet de zone de défense et le secrétariat général de la mer ; - le chef du module communication, porte-parole désigné du préfet maritime, qui communique pour le préfet maritime en « premier rideau », - les officiers de presse ou cadres civils de l’Etat, désignés par le chef du module communication, qui assurent le relais médiatique sur le terrain. Dirigé par l’officier de communication régionale (OCR), le module « communication » est situé dans la salle des directeurs de la préfecture maritime ou éventuellement dans un autre lieu jugé plus adapté (annexe III, appendice 1). Il est lui-même subdivisé en trois sections : ♦ Section « veille média/réflexion/analyse » Elle définit la politique de communication sur l’événement. Elle est chargée de : - proposer des éléments de langage et rédiger les projets de communiqués – ceux-ci sont systématiquement soumis au visa du chef du module AEM ou de l’adjoint au préfet maritime avant d’être diffusés par télécopie ; - assurer une analyse des médias pour évaluer l’impact réel de la politique adoptée ; - proposer de nouveaux éléments en cas d’écart entre l’impact recherché et celui observé. ♦ Section « gestion des médias » Elle est chargée de répondre aux besoins des journalistes. Elle assure notamment : - l’organisation matérielle des conférences de presse ; - la gestion des demandes d’embarquement de journalistes à bord des bâtiments et aéronefs des administrations de l’Etat, et leurs éventuelles autorisations d’accès dans la base navale de Brest ; ♦ Section « images/internet » Elle est en charge de regrouper l’ensemble des images vidéos ou photographiques dans le but de constituer une banque de données sur l’événement et de mettre à jour quotidiennement le site Internet de la préfecture maritime de l'Atlantique. Elle assure donc : - la fourniture de documents, images et photographies à caractère général ou technique ; - l’alimentation du site Internet pour la partie médias. Elle procède à l’archivage complet et précis de l’ensemble de ses documents (date, heure, éléments d’identification). Elle répond aux sollicitations de la section « gestion des médias », en fournissant aux journalistes, après visa de l’OCR ou d’un de ses adjoints, les images qu’ils demandent. Cette section est constituée de quatre spécialistes de la cellule de production audiovisuelle de la région (CPAR), sous l’autorité de son chef. Elle peut être complétée par du personnel militaire mis pour emploi. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 15 Edition 11/2004 2.4.1 Organisation de la communication. La communication du préfet maritime s’appuie sur 3 rendez-vous : $ le communiqué de presse accompagné d’une carte de prévision et de situation (OCR) ; $ la conférence de presse (préfet maritime ou son porte-parole désigné) ; $ le point presse (officier de presse). ♦ Le communiqué de presse. Un communiqué de presse faisant le bilan des opérations du jour est rédigé chaque jour vers 17 H 00 pour les éditions des journaux du matin. Il est visé au préalable par la cellule « information des autorités » puis signé du préfet maritime ou de son adjoint de permanence. Il est mis en ligne sur le site Internet par le personnel de la section « image/internet ». ♦ La conférence de presse. Les conférences de presse ont lieu sur ordre du préfet maritime et se déroulent systématiquement dans l’amphithéâtre de la préfecture maritime de l'Atlantique, lieu le plus adapté, et peuvent être assurées, au moins dans les premiers temps de la crise, par le porte-parole du préfet maritime. ♦ Le point presse. En cas de besoin, les points presse et interviews sont donnés par un officier de presse et les acteurs au plus près des lieux du sinistre. 2.5. Le conseil restreint de crise. Le conseil restreint de crise conseille ou relaie le préfet maritime dans ses attributions. Il se compose généralement des adjoints, ainsi que de toute autre personne dont le préfet maritime juge nécessaire de s’entourer. Dirigé par le préfet maritime lui-même, ce conseil a pour mission de l’aider à se forger un jugement et à prendre les décisions qui s’imposent. Organe collégial à caractère consultatif, le conseil peut rassembler de façon ponctuelle l’ensemble des experts qui peuvent être utilement consultés pour permettre au préfet maritime d’arrêter une stratégie générale à moyen et long terme (annexe III, appendice 1). Sa périodicité de convocation est définie par l’adjoint au préfet maritime pour l’action de l’Etat en mer en concertation avec le préfet maritime. Un relevé de décision est établi par le module « action de l’Etat en mer ». 2.6. La cellule d’experts. Elle est activée pour conseiller le préfet maritime en matière scientifique et technique, en matière de lutte antipollution et pour évaluer la dérive du polluant. Elle regroupe des experts de la CEPPOL, de Météo France, du SHOM, d’IFREMER et du CEDRE. Une liste indicative des experts mobilisables est donnée en annexe III, appendice 5. Au sein de cette cellule d’experts, un comité « dérive » est chargé de suivre la dérive des nappes, l’évolution de la pollution et d’établir une cartographie quotidienne diffusée aux autorités et accessible sur le réseau Internet. La CEPPOL conseille le préfet maritime sur la lutte antipollution en mer, les stratégies et techniques à employer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 16 Edition 11/2004 3. LA COORDINATION AVEC LES AUTORITES TERRESTRES. 3.1. La diffusion de l’information destinée aux autorités, aux collectivités territoriales et aux associations. Afin de prévenir les mesures à prendre à terre si la pollution débute en mer, et vice versa, une coordination entre autorités terrestres et maritimes doit rapidement exister pour échanger des informations. Les informations qui intéressent directement la lutte à terre sont : # # # # # # accueil dans les ports des navires en difficultés (PREMAR - capitaineries) ; la dérive estimée du polluant et sa nature ; gestion du trafic entrant et sortant des ports ; gestion de l’espace aérien ; information des installations nucléaires en bordure de littoral ; impact sur la faune et risques pour les activités et l’environnement côtier. ! Information destinée aux autorités. Les préfets concernés (préfet maritime, préfet de département, préfet de zone) se tiennent mutuellement informés des observations et des actions réalisés, en tant que de besoin, et au moins une fois par jour. ! Information destinée aux services de l’Etat. Les préfets concernés (préfet maritime, préfet de département, préfet de zone) émettent un communiqué aux services de l’Etat relatant leurs actions de lutte contre la pollution dans leur domaine de compétences. ! Information destinée aux collectivités territoriales. Le préfet de département a la charge d’informer les collectivités territoriales de l’évolution de la menace de pollution. Le préfet maritime lui transmet les informations pouvant intéresser les collectivités territoriales. ! Information des associations de protection de l’environnement. Si la pollution ou la menace de pollution risque d’occasionner des dommages à la faune marine, le préfet maritime prévient les associations de protection (Cf. plan de protection de la faune annexe V, appendice9). Ces organismes peuvent être destinataires des communiqués de presse ou recevoir des comptes-rendus particuliers. 3.2. La coordination en matière de communication. La communication relative aux opérations dont il a la charge est du ressort du préfet maritime. Il agit dans toute la mesure du possible de concert avec le ou les préfet(s) de zone concerné(s) dans un but d’harmoniser le message des administrations de l’Etat agissant contre le sinistre. Un officier peut être détaché à cet effet. Si la situation géographique le permet, une cellule « d’information et de relation avec le public » commune à la préfecture maritime et à la préfecture de zone de défense concernée peut être créée. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 17 Edition 11/2004 3.3. La coordination des opérations dans la frange littorale. Afin d’utiliser au mieux les moyens publics ou privés aptes à travailler dans un environnement pollué près des côtes, un rôle actif de coordination est confié aux directions départementales des affaires maritimes (DDAM). Cette coordination s’effectue à plusieurs niveaux : • pour la décision : le préfet maritime se concerte directement avec le préfet de zone de défense pour évaluer la cohérence du dispositif terre/mer en zone littorale en tenant les DDAM informées ; • pour l’action : les DDAM mettent en œuvre les dispositions de lutte dans la frange littorale sur ordre du préfet maritime ou du préfet de département. La direction opérationnelle des moyens aériens agissant en mer reste du ressort du préfet maritime. La direction opérationnelle des moyens nautiques travaillant en frange côtière appartient : - au préfet maritime pour les actions menées à partir de la mer ; - au préfet terrestre pour les actions menées à partir de la terre. Toute action susceptible d’engager des dépenses pouvant être financées par l’Etat (mer ou terre) doit faire l’objet d’une estimation précise et ne peut être entreprise sans l’accord de l’autorité préfectorale concernée. 3.4. Le rôle des officiers de liaison. Dans le cadre du dispositif POLMAR, un système d’échange d’officiers de liaison est mis en place à deux niveaux : ♦ Au sein de la préfecture maritime de l'Atlantique et des préfectures de zone de défense : création d’états-majors mixtes. - Le préfet maritime désigne un représentant placé auprès du préfet de zone de défense ; - le préfet de zone de défense désigne en retour un représentant auprès du préfet maritime. ♦ Au sein des préfectures de département. Dès le déclenchement d’un plan POLMAR (Terre ou Mer), des officiers de liaison peuvent être activés par le module « action de l’Etat en mer » auprès du ou des préfets de département concernés : - au PC fixe ; - au PC opérationnel ; - au PC POLMAR/Terre avancé. De même, le préfet de département peut envoyer, s’il l’estime utile, des officiers de liaison auprès du module « action de l'Etat en mer » et/ou auprès du PC POLMAR/Mer avancé. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 18 Edition 11/2004 4. LA COOPERATION INTERNATIONALE. Une pollution accidentelle survenant en Manche ou dans le Golfe de Gascogne est susceptible de mettre en cause à la fois les intérêts français et ceux des nations riveraines. Les autorités de ces pays peuvent être appelées à intervenir conjointement. Le préfet maritime de l’Atlantique peut s’appuyer sur quatre dispositifs. 4.1. Le Mancheplan. 4.1.1. Intérêt de l’accord. Le plan d'intervention franco-britannique Mancheplan règle les conditions de l'intervention en cas de pollution survenant entre le Pas-de-Calais et les limites occidentales de l'Accord de Bonn. La zone d’application du Mancheplan est divisée par une ligne de démarcation qui détermine les zones de responsabilité opérationnelle nationale initiale en matière de lutte contre la pollution (annexe I, appendice 2). Le Mancheplan permet d’obtenir le concours direct des moyens britanniques. 4.1.2. Structure de commandement. Le pays qui déclenche le Mancheplan prend le nom d’autorité coordonnant l’action (ACA), le pays fournissant des moyens celui d’autorité de liaison de l’action (ALA). L’ALA conserve le commandement opérationnel de ses moyens, l’ACA en assurant le contrôle opérationnel. 4.1.3. Mise en œuvre. Lorsque le Mancheplan est déclenché au titre de la lutte antipollution par le préfet maritime, celui-ci est désigné ACA. Les autorités maritimes britanniques (Maritime and Coastguard Agency) sont désignées comme ALA (Cf Modèle de déclenchement annexe II, appendice 7). La garde côtière belge peut également participer aux opérations menées dans le cadre du Mancheplan. Des officiers de liaison étrangers peuvent être intégrés à la cellule « action de l'Etat en mer » et participer au « conseil restreint de crise ». Ceux-ci coordonnent les activités de surveillance aérienne avec leurs autorités nationales. Les transmissions radio sont réglées par l’accord Mancheplan. 4.2. L’Accord de Bonn. 4.2.1. Intérêt de l’accord. L'Accord de Bonn constitue un accord international conclu entre des Etats riverains de la mer du Nord ainsi que par l’UE dans le but : • d'assurer une assistance réciproque et une coopération dans la lutte contre la pollution ; • d'exercer une surveillance à titre d'aide à la détection et à la lutte contre la pollution, et empêcher les infractions aux réglementations anti-pollution. Les membres de l'Accord de Bonn sont : l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Union européenne, la France, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède (annexe I, appendice 2). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 19 Edition 11/2004 Deux textes régissent cet accord : • • l’Accord de Bonn concernant la coopération en matière de lutte contre la pollution de la mer du Nord par les hydrocarbures et autres substances dangereuses signé à Bonn du 13 septembre 1983. l’Arrangement technique entre la Belgique, la France et la Grande-Bretagne pris en application de l’Accord de Bonn signé le 3 juin 1969 concernant la coopération en matière de lutte contre la pollution des eaux de la mer du Nord par les hydrocarbures fait à Paris le 28 juillet 1972. Le manuel de lutte antipollution est consultable sur le site web de l’Accord de Bonn (http://www.bonnagreement.org). Il décrit notamment les stratégies de lutte contre les hydrocarbures et les substances chimiques, la classification européenne des substances chimiques, les procédures relatives aux havres sûrs. 4.2.2. Structure de commandement. Lorsque le préfet maritime sollicite l’aide de pays contractants, la France est pays pilote. La structure opérationnelle des opérations conjointes est constituée de deux niveaux : • • Le contrôle opérationnel (à terre) est exercé par le pays pilote (préfet maritime) ; Le commandement tactique (sur zone) : le commandant/coordinateur suprême sur le théâtre d’opérations (CSTO) exerce le commandement tactique général. Un commandant/coordinateur national sur le théâtre d’opérations (CNTO) par pays, placé sous le commandement du CSTO, dirige les moyens. Organismes d’intervention Autorités nationales Commandement opérationnel Pays aidants Pays Pilote Commandement à terre des opérations Contrôle opérationnel Officiers de liaison CSTO PC POLMAR/Mer avancé Pays pilote CNTO CNTO Pays pilote Pays A Equipes d’intervention Plan POLMAR / Mer Atlantique Equipes d’intervention CNTO OSC Pays B Equipes d’intervention Chapitre IV – page 20 (on scene commander) Equipes d’intervention Edition 11/2004 Si nécessaire, des unités émanant de diverses équipes d’intervention peuvent être mises à disposition sous le commandement d’un autre CNTO. L’ensemble de ces structures de contrôle opérationnel/commandement tactique peut être transféré lorsque l’essentiel de l’intervention passe d’une zone à une autre. Le moment du transfert est négocié entre les deux pays concernés. 4.2.3. Mise en œuvre. Le SG/Mer met en œuvre l’Accord de Bonn sur demande du préfet maritime. Le manuel de lutte antipollution répertorie les points de contact nationaux. Des officiers de liaison des pays concernés peuvent être intégrés au niveau du contrôle opérationnel. Ceux-ci coordonnent les activités de surveillance aérienne avec leurs autorités nationales. Le plan de transmission des fréquences radio utilisées est prévu dans le manuel de lutte antipollution. 4.3. Le Biscaye plan. 4.3.1. Intérêt de l’accord. Le plan d'intervention franco-espagnol Biscaye plan règle les conditions de l'intervention en cas de pollution survenant entre les parallèles 42°30N et 46°N, le méridien 10°W et les côtes françaises et espagnoles. La zone d’application du Biscaye plan est divisée par une ligne de démarcation qui détermine les zones de responsabilité opérationnelle nationale initiale en matière de lutte contre la pollution (annexe I, appendice 2). Le Biscaye plan permet d’obtenir le concours direct des moyens espagnols. 4.1.2. Structure de commandement. Le pays qui déclenche le Biscaye plan prend le nom d’autorité coordonnant l’action (ACA), le pays fournissant des moyens celui d’autorité support de l’action (ASA). L’ASA conserve le commandement opérationnel de ses moyens, l’ACA en assurant le contrôle opérationnel. 4.1.3. Mise en œuvre. Lorsque le Biscaye plan est déclenché au titre de la lutte antipollution par le préfet maritime, celui-ci est désigné ACA. Les autorités maritimes espagnoles (SASEMAR) sont désignées comme ASA (Cf Modèle de déclenchement annexe II, appendice 8). Des officiers de liaison étrangers peuvent être intégrés à la cellule « action de l'Etat en mer » et participer au « conseil restreint de crise ». Ceux-ci coordonnent les activités de surveillance aérienne avec leurs autorités nationales. Le plan de transmission des fréquences radio utilisées est prévu par l’accord Biscaye plan. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 21 Edition 11/2004 4.3. L’Union européenne. 4.3.1. Le dispositif européen. Le dispositif communautaire européen de lutte contre la pollution en mer causée par le déversement d’hydrocarbures et autres substances dangereuses en mer a été mis en place à la suite de la Résolution du Conseil du 26 juin 1978. Le rôle de l’Union européenne a récemment été renforcé par l’adoption de la Décision nº 2850 du 20/12/2000, du Parlement européen et du Conseil, établissant un cadre communautaire de coopération dans le domaine de la pollution marine accidentelle ou intentionnelle. Ses objectifs sont de : • soutenir et compléter les efforts déployés par les Etats membres ; • contribuer à améliorer les capacités d’intervention des Etats membres en cas d’incident ; • renforcer les conditions propices à une assistance mutuelle et à une coopération efficaces ; • encourager la coopération entre Etats membres en vue d’assurer la réparation des dommages conformément au principe du pollueur-payeur. 4.3.2. L’intervention. Depuis 1985, la Commission européenne (Direction générale de l’environnement/Unité de la protection civile et des accidents environnementaux) assure un soutien opérationnel ainsi qu’une assistance administrative et technique aux autorités opérationnelles des Etats membres confrontés à des accidents de pollution de grande ampleur. Système d’alerte. L’organisation permanente est composée d’un point de contact au sein de l’Unité de la protection civile et des accidents environnementaux, point de contact qui assure la permanence 24 heures sur 24, 365 jours par an, et mobilise, s’il y a lieu, une équipe de crise. Le SG/Mer met en œuvre l’aide de l’UE sur demande du préfet maritime. Les messages relatifs à la mobilisation de l’organisation d’intervention sur les pollutions marines doivent être expédiés par télécopie (+32 2 295 5415). Community Task Force. Lorsque la demande en est faite par l’Etat membre, des experts peuvent être envoyés sur les lieux de l’incident, en tant que conseillers pour aider les autorités nationales compétentes. Les membres de la Community Task Force peuvent aussi jouer le rôle « d’officiers de liaison ». L’Unité de la protection civile et des accidents environnementaux a la possibilité de demander des images satellitaires de la zone de l’accident (projet « Space and Major Disasters »). Observateurs. L’UE peut jouer le rôle de coordinateur s’il s’avère nécessaire d’organiser des missions conjointes d’observateurs sur place à la suite de demandes émanant des autorités nationales des Etats membres. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 22 Edition 11/2004 Système d’Information Communautaire. Consulter le site web : http://europa.eu.int/marpol-cis Le Système d’Information Communautaire a été créé pour échanger des données sur la préparation aux accidents de pollution marine et sur la manière d'intervenir. Il s'agit d'une « home page » communautaire, et de « home pages » nationales. La « home page » communautaire présente la base juridique du CIS, un résumé des propriétés des hydrocarbures, le système de référence des impacts et les procédures d’urgence au niveau communautaire. Chacune des « home pages » nationales donne le profil du pays ainsi que l’organisation correspondante dans le domaine des interventions sur les pollutions marines, l’emplacement des stocks, des navires et des aéronefs chargés de combattre la pollution marine, l’inventaire des principaux moyens, les conditions de leur location, ainsi que d’autres éléments d’information utiles insérés par les autorités nationales compétentes. Annexes III : - Appendice 1 : Activation des modules POLMAR (composition, moyens, actions vitales). - Appendice 2 : Liaisons du PC POLMAR Mer. - Appendice 3 : Plan de liaison des bâtiments et aéronefs. - Appendice 4 : Modèle de demande de crédits sur fonds d’intervention POLMAR. - Appendice 5 : Réseau des experts mobilisables. - Appendice 6 : Information des centrales nucléaires. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre IV – page 23 Edition 11/2004 Chapitre V La lutte en mer ___________________________________ 1. Principes d’action communs à toutes les formes de pollution 2. Lutte contre les hydrocarbures 3. Lutte contre les produits chimiques 4. Epaves dangereuses ou nocives Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 1 Edition 11/2004 Chapitre V – La lutte en mer 1. PRINCIPES D’ACTION COMMUNS A TOUTES LES FORMES DE POLLUTION. En raison de la difficulté à mener la lutte antipollution sur la côte, il est impératif : • d'agir dès que le risque est connu ; • d'agir au maximum en mer ; • d'agir vite dans toutes les phases de la lutte en mer ; • de s'assurer que le remède n'est pas pire que le mal (compatibilité des produits utilisés avec la faune et la flore). On distingue, successivement, dans les actions à mener : 1. l'alarme, l'information et l'évaluation, phase aussi brève que possible ; 2. des mesures immédiates ; 3. une phase d'intervention en mer, visant à supprimer le danger, limiter l'ampleur de la pollution, combattre la pollution, stocker provisoirement les déchets ; 4. une phase de transition en mer, consistant à préparer, par concertation entre le préfet maritime et les autorités terrestres, la lutte dans la frange littorale ; 5. une phase de lutte à terre, sous la responsabilité du préfet de département ; 6. une réévaluation permanente ; 7. La clôture des opérations et l’analyse (retour d’expérience). Plan POLMAR Chap. III Collecte des données Evaluation initiale Interventions d’urgence Désignation des objectifs Chap. IV Définition des options de lutte Actions possibles Capacités d’intervention Arrêté d’une stratégie Plan d’emploi des moyens Chap. V Chap. VI Chap. VII Réévaluation permanente Mise en œuvre Fin des opérations Retour d’expérience Les premières phases de l’action sont communes à toutes les pollutions, les phases suivantes d’intervention en mer, de transition et de lutte à terre sont spécifiques à chaque type de pollution. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 2 Edition 11/2004 1.1 Alarme, information, évaluation. Les éléments initiaux donnés par le CROSS doivent être répertoriés à travers les fiches de recueil d’information (à remplir selon le modèle en annexe II, appendice 1) pour permettre une première évaluation. Dans la phase d’évaluation, le préfet maritime : - dispose des moyens propres à la marine nationale et des avions spécialisés de télédétection de la douane ; - peut demander le concours des moyens de surveillance ou d'intervention en mer des services et administrations de l'Etat ; - met en œuvre, si nécessaire, une équipe d'évaluation ; - dispose du concours du LASEM pour toutes informations sur les produits polluants et la protection des personnels ; - dispose du concours du CEDRE pour toutes informations sur les produits polluants ainsi que pour la formulation d’un avis sur l’utilisation de dispersants ; - dispose du concours de la CEPPOL pour les méthodes de lutte conseillées, les moyens et matériels à mettre en oeuvre ; A ce stade le recueil d’informations doit s’attacher principalement : # A évaluer la gravité et l'imminence d'un sinistre, en fonction : ! des informations recueillies sur le sinistre et le polluant (après analyse) ; ! de l'ampleur de la pollution ou de l'événement (locale, régionale, nationale) ; ! des conditions météorologiques et de leurs évolutions ; ! des conditions écologiques et économiques locales : écosystèmes, activités maritimes côtières et intérêts connexes incluant la pêche, l'aquaculture et les activités touristiques ; ! de la nature et de l'importance, à court et à long termes, des dégâts susceptibles d'être causés par la pollution ; ! des coûts estimés des opérations de prévention, de traitement et d’élimination de la pollution. # A déterminer les mesures possibles en fonction des moyens disponibles et des délais d'intervention ; # A préciser le besoin en informations nouvelles ; # A décider des mesures à prendre. 1.2 La sécurisation des espaces maritimes et aériens. En cas de pollution importante, le préfet maritime peut réglementer par arrêté dans un but de prévention des risques ou pour permettre le déroulement des opérations de lutte antipollution : - la navigation et les activités maritimes ; l’espace aérien en créant des zones dangereuses temporaires (conformément aux dispositions du code de l’aviation civile), après consultation du directeur de la région d’aviation civil au-dessus des eaux territoriales et du comité régional de gestion de l’espace aérien au-delà. Pour sa part, le commandant la zone maritime Atlantique, CECLANT : - prend des avis urgents aux navigateurs (AVURNAV) ; demande l’émission d’avis urgents à la navigation aérienne (NOTAM) au directeur de la région d’aviation civile ou de son représentant, au-dessus des eaux territoriales, au comité régional de gestion de l’espace aérien au-delà. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 3 Edition 11/2004 1.3 Le soutien logistique. Afin de permettre de lutter au maximum en mer, des PC avancés sont organisés à terre par : • • Les commandant de la marine pour les moyens marine ; Les DDAM dans les autres ports. Les PC avancés COMAR/DDAM dans les ports de Bayonne, Bordeaux, Nantes et Lorient peuvent être communs. Ces PC servent de plates-formes logistiques et sont chargées de : # Fournir un approvisionnement en matériel neuf (matériels de protection du personnel, matériels de lutte…) ; # Organiser l’accueil des navires à quai ; # Organiser la dépollution des navires ; # Organiser la récupération des déchets collectés en mer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 4 Edition 11/2004 2. LUTTE CONTRE LES HYDROCARBURES. L’objectif est à la fois d’éliminer au maximum la pollution avant qu'elle n'atteigne la côte et de protéger les zones littorales sensibles. 2.1. Le choix des techniques et des stratégies à mettre en œuvre. 2.1.1 Analyse de la situation. Pour déterminer la stratégie et les techniques de lutte à mettre en œuvre, les informations suivantes doivent être recueillies : Polluant. nature du produit. ampleur de la pollution. comportement du polluant. Configuration environnementale. conditions météo-océaniques. nature des zones menacées (écologiques et économiques). restrictions d'emploi dues à la configuration géographique (hauteur d’eau, proximité de la côte,...). Cadre d’action. nature et importance des dommages susceptibles d'être causés. performances des moyens disponibles. intérêt juridique/opérationnel à agir. Coûts. risques pour l’homme. coût financier estimé des opérations. 2.1.2 Prise de décision. Le choix entre des tactiques qui ne s'excluent pas nécessairement est affaire de circonstances qui doivent être toutes examinées. Le temps est un élément majeur dans la réalisation des dommages, l'intervention doit être la plus rapide possible. Cependant il peut être préférable dans certains cas de ne pas agir (par exemple, en cas de déversement de produits volatils). Le choix d’une ou plusieurs tactiques n'est jamais définitif, il varie avec les données (par exemple l'accroissement de la viscosité du polluant avec le temps) et doit être actualisé périodiquement, notamment si la situation prend de l'ampleur ou change de nature. On distingue donc cinq types d’intervention, simultanées ou non : # « Ne rien faire » ; # Les actions de lutte menées en mer ; # Le suivi de l’évolution de la pollution ; # Les actions de prévention ; # Les actions de lutte en frange littorale. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 5 Edition 11/2004 Déversement d’hydrocarbures Actions d’urgence Analyse et décision Intervention planifiée Actions en mer « Ne rien faire » - dégradation et dispersion naturelles - privilégier la récupération à terre Suivi de la pollution - agir sur le navire - suivi de l’évolution de la pollution - agir sur le polluant - prévision de Actions de prévention - interventions préventives de protection des sites côtiers Lutte en frange littorale - actions de lutte dérive des nappes 2.1.3 La sécurité du personnel et des matériels La sécurité du personnel et des matériels sur les lieux d'intervention doit être un souci permanent des autorités responsables. Les produits légers et les bruts non ventilés présentent, en effet des dangers d'explosion. En particulier, un produit pétrolier s'échappant d'une source laisse évaporer les fractions légères. Le LASEM et le CEDRE constituent en la matière des conseillers de premier ordre. Les bâtiments doivent respecter toutes les normes de sécurité applicables en cas de transfert de matières dangereuses : • interdiction de feux nus, d'étincelles, de points chauds ; • utilisation généralisée de matériel réputé antidéflagrant ; • contrôle à l'explosimètre. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 6 Edition 11/2004 STRATEGIE GLOBALE CONTRE UNE POLLUTION MARINE PAR DES HYDROCARBURES Connaît-on le volume de la pollution ? NON OUI - Observation aérienne - renseignements auprès capitaine de navire, armateur, assureur… Connaît-on les caractéristiques du produit ? OUI - Demander un prélèvement - analyse par LASEM/CEDRE - recherches auprès armateur… NON Connaît-on les conditions météorologiques de 24 à 72 heures ? - Contacter Météo France - Contacter le SHOM (courants) NON AGIR A LA SOURCE OUI AGIR EN MER La nappe peut-elle se disperser ou s’évaporer naturellement ? Peut-on stopper le déversement ? NON La nappe menace-t-elle la côte ? STOPPER LA FUITE Peut-on alléger ? OUI OUI OUI NON OUI NON NON Les conditions de dispersion sont-elles satisfaisantes ? ALLEGER NON OUI DISPERSER EN PRIORITE - CONFINER - RECUPERER EN PRIORITE Plan POLMAR / Mer Atlantique - Favoriser l’évolution naturelle des hydrocarbures - Surveiller la dérive de la nappe Les conditions de la récupération sont-elles satisfaisantes ? OUI Chapitre V – page 7 NON - Récupérer en sites abrités - Protéger les ressources et sites sensibles Edition 11/2004 2.2. Les techniques de lutte. Plusieurs actions sont envisageables. Ces techniques d’action sur le navire et sur le polluant sont détaillées en annexe V, appendice V.3, V.4 et V.5 : ♦ Techniques d’action sur le navire (annexe V, appendice V.3) # # # # # Transfert de citernes à citernes Déplacement du navire Confinement du navire Allégement du navire Destruction du navire POL 1 POL 2 POL 3 POL 4 POL 5 ♦ Techniques d’action sur le polluant (annexe V, appendice V.4) # # # # # # Confinement et récupération sur place (pompage mécanique) Confinement et remorquage vers une zone de récupération Ramassage des déchets en surface (filets) Dispersion chimique L’emploi d’absorbants Le brûlage POL 6 POL 7 POL 8 POL 9 POL 10 POL 11 ♦ Techniques d’action en frange littorale (annexe V, appendice V.5) # # # # Confinement et récupération sur place Confinement et remorquage vers une zone de récupération Dispersion chimique L’emploi d’absorbants POL 12 POL 13 POL 14 POL 15 2.3. Le suivi de la pollution Le suivi des nappes a pour but de : • • Surveiller leur déplacement pour anticiper la lutte en frange littorale puis à terre ; Contrôler le vieillissement de l’hydrocarbure pour optimiser les techniques de lutte. L’emploi des moyens aériens est un complément indispensable de l’observation menée par les moyens nautiques (annexe IV). Les moyens suivants peuvent notamment être utilisés : • • • • les avions POLMAR CESSNA 406 des douanes spécialisés dans la détection des pollutions marines, équipés d’un radar latéral et d’un infra-rouge adapté, exécutent leurs missions sur les trois façades maritimes. Sur demande du préfet maritime, ces aéronefs peuvent rallier rapidement la zone prescrite. les avions de patrouille maritime de la marine nationale. Ils sont adaptés aux missions du large avec détection visuelle de la pollution, et éventuellement détection infrarouge (Atlantique 2 et Falcon 50 dotés de FLIR). les hélicoptères : ils sont adaptés à la bande côtière jusqu'à 20 ou 50 milles nautiques de terre selon leur type. Ils présentent l'avantage du vol stationnaire pour une meilleure observation et permettent de guider les navires de lutte antipollution vers les zones polluées. des avions privés embarquant du personnel spécialisé et mis en œuvre par les responsables du sinistre (ITOPF…). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 8 Edition 11/2004 Les nappes dérivent selon les courants de surface auxquels il convient d'ajouter un vecteur de même direction que le vent et d'un module de 3 % de la vitesse du vent environ. Ce dernier coefficient n'est en fait que l'ordre de grandeur d'une valeur qui est fonction de multiples paramètres et qui peut varier entre 2 et 6%. En fonction de l’intensité des sources de chaleur, certains hydrocarbures peuvent être amenés à couler, même temporairement. A un ou deux mètres de la surface, le courant n’est plus que d’environ 1% de la vitesse du vent, les hydrocarbures dispersés dans la colonne d’eau se déplacent plus lentement que ceux émergés. Les nappes peuvent être marquées par des bouées VIGIMAR ou NORDA télédétectables. Les prévisions de dérive obtenus par construction graphique (composition de vitesse) suffisent habituellement. Sur demande du module « action de l’Etat en mer », le CEDRE effectue une simulation de dérive de nappes en liaison avec METEO France. 2.4. Les mesures de sauvegarde à l’arrivée de la pollution en frange littorale : Cette phase précède l'arrivée d’une pollution pélagique à la côte ou succède à une pollution tellurique. Elle consiste à prévoir la protection des zones sensibles menacées par concertation entre le préfet maritime et le(s) préfet(s) de département concerné(s). Les interventions préventives prennent plusieurs formes : • L’information des exploitants de centrales nucléaires ou d’industries chimiques situées sur le littoral ; • La protection des sites sensibles répertoriés dans les plans POLMAR/Terre ; • La protection de la faune. L’information des industries chimiques ou nucléaires situées sur le littoral : Une pollution par hydrocarbure peut représenter une menace pour le fonctionnement d’usines chimiques ou de centrales nucléaires. Afin de permettre au directeur de ces installations de prendre les dispositions de prévention ou de protection de leur station de pompage, il est nécessaire d’assurer leur alerte préalable dans les meilleures conditions. Le cas échéant, le préfet maritime informe le(s) préfet(s) de département concernés chargés de prévenir les exploitants. En ce qui concerne le Centre Nucléaire de Production d'Electricité du Blayais (CNPE), situé sur l’estuaire de la Gironde (cf. appendice III.6 information des centrales nucléaires), le préfecture maritime de l'Atlantique applique la convention d’information conclue avec ce CNPE en cas de détection d’une pollution située à moins de 25 milles nautiques de l’estuaire de la Gironde. La protection des sites sensibles : Les interventions préventives visent, après les tentatives de récupération et de traitement de la nappe d'hydrocarbures, à préserver de la pollution les sites côtiers les plus sensibles (répertoriés en annexe V, appendice 8 et dans les plans départementaux POLMAR/Terre) en déviant en mer la dérive de la nappe. La protection des zones sensibles du littoral fait l'objet de plans de pose de barrages côtiers dans le cadre des plans POLMAR/Terre. Dans ce cadre les préfets de département concernés en concertation avec leur préfet de zone de défense peuvent demander en complément le concours des moyens du préfet maritime. On a recours à des barrages hauturiers (hauteur totale, rideau + jupe > 1,30 mètre) qu'on utilisera soit dérivants librement soit retenus par des navires Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 9 Edition 11/2004 L'efficacité des barrages est étroitement liée aux caractéristiques d'emploi. On retiendra en particulier : • l'état de la mer, le rôle de rétention du barrage étant perturbé à partir d'un courant perpendiculaire de 0,7 nœud et d'une hauteur de houle de 2 mètres ; • la nature du site, marquée par plusieurs paramètres physiques : découpage de la côte, etc. La protection de la faune : Un plan de secours de la faune prescrit les mesures à prendre (annexe V, appendice 9). 2.5 L’organisation de la lutte en frange littorale : Organigramme de décision Lutte contre une pollution en frange littorale Produit flottant, liquide frais ou vieilli Volume important (> 10 m3) Faible volume (< 10 m3) Produit dispersible Avis Cedre et CEPPOL Produit flottant solide ou pâteux Produit non dispersible Récupération si mer ≤ 4 Dispersion si mer > 2 Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 10 Edition 11/2004 3. LUTTE CONTRE LES PRODUITS CHIMIQUES. 3.1. Le choix des techniques et des stratégies à mettre en œuvre. 3.1.1. Nature des substances dangereuses et nocives. Trois catégories sont à distinguer en fonction du conditionnement utilisé (annexe V, appendice 2) : a) Les gaz liquéfiés en vrac : ! gaz naturels liquéfiés (GNL) ! gaz de pétrole liquéfiés (GPL) Ces produits sont stockés à très basse température (- 33° pour l'ammoniac, - 160° pour le méthane). Ils sont transportés par des navires spécialisés construits pour le transport d'un produit déterminé, selon des normes fixées par la convention SOLAS 1974 (Safety of Life at Seas) - code IGC (International Code for the Construction and Equipement of Ships Carrying Liquified Gases in Bulk). b) Les produits chimiques liquides dangereux en vrac : Ils sont extrêmement variés (huiles, alcools, métalloïdes, acides, cyanure, éthers… ) et sont transportés par deux sortes d'unités : ! Les parcels tankers - navires à structure très morcelée destinés au transport simultané d'un grand nombre de produits différents ; ! les navires citernes, à structure peu morcelée destinés au transport d'un ou de quelques produits définis. La construction de ces navires doit répondre aux normes fixées par la convention SOLAS - code IBC ( International Code for the Construction and Equipement of Ships Carrying Dangerous Chemicals in Bulk). c) Les marchandises dangereuses en colis ou sous forme solide en vrac : La convention SOLAS - code IMDG (International Maritime Dangerous Goods) les répartit en 9 classes : - classe 1 - matières et objets explosifs ; classe 2 - gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression ; classe 3 - matières liquides inflammables ; classe 4 - matières solides inflammables ; classe 5 - matières comburantes et peroxydes organiques ; classe 6 - matières toxiques et infectieuses ; classe 7 - matières radioactives ; classe 8 - matières corrosives ; classe 9 - matières dangereuses diverses, c'est-à-dire toutes autres matières dont l'expérience a montré, ou pourra montrer, qu'elles présentent un caractère dangereux pour l'homme et son environnement. Nota : Ces substances dangereuses et nocives sont encore appelées "H.N.S" (du vocable anglais "hazardous and noxious substances"). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 11 Edition 11/2004 3.1.2. Notion de "risque chimique". Les accidents ou événements de mer affectant les navires transportant des produits chimiques impliquent généralement un risque double : un risque inhérent aux propriétés du produit lui-même et un risque lié aux réactions de ce produit avec l’environnement en cas d’accidents. Les réactions suivantes doivent notamment être envisagées : réaction d'un produit avec l'oxygène Ce type de réaction est exothermique. La réaction est explosive de l'air lorsque le produit est gazeux, liquide ou en fines poussières. réaction d'un produit avec lui-même ! polymérisation - le danger réside dans le caractère exothermique de la réaction qui peut aussi devenir explosive si elle est auto- entretenue ; ! décomposition - c'est le cas des substances oxydantes qui libèrent de l'oxygène à température ambiante ou sous un léger réchauffement. réaction dans l'eau réaction avec les autres produits sédimentation ébullition intempestive Les produits de réaction peuvent s'enflammer, exploser, être toxiques ou provoquer une corrosion des matériaux. La réaction entre deux ou plusieurs produits chimiques peut aussi conduire à la formation de mélanges inflammables et/ou explosifs. Quelle que soit la profondeur, la matière en suspension (sédiments, vase) peut fixer une partie des toxiques présents dans la masse d’eau. Le danger réside dans la formation d'un nuage inflammable, explosif, toxique ou corrosif. La notion de situation critique est ici plus large que celle de pollution : le danger n'est pas limité au rejet ou à la menace d'un rejet de substances toxiques ou nocives à la mer ou au-dessus de la surface de la mer. Les consignes d'évaluation du risque et d'intervention doivent être adaptées en fonction de la nature de la pollution chimique.Celle-ci se caractérise donc par : - une variété de produits transportés en même temps ; - une diversité des réactions des substances entre elles ou au contact du milieu pouvant évoluer dans le temps plus ou moins rapidement, parfois de façon inconnue ; - des risques élevés pour l’homme et l’environnement. Eu égard au nombre considérable et à la variété croissante de substances chimiques transportées, la diversité des risques ne permet pas de prévoir des méthodes d'ensemble pour les prévenir. Les conditions de l’intervention peuvent être amenées à changer pour tenir compte de l’évolution de la situation. Au bilan les risques associés à une pollution chimique peuvent donc être : • l'explosion ; • l'incendie ; • la formation d'un nuage inflammable ou toxique ; • la dilution des produits dans l'eau. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 12 Edition 11/2004 3.1.3. Mesures de sauvegarde, recueil de l’information et analyse de situation Mesures de sauvegarde : En l’absence de données précises sur la nature, la quantité et le conditionnement des produits dangereux transportés, les règles à respecter sont les suivantes : • Recueillir le maximum d’informations sur la cargaison, les dangers potentiels pour la personne humaine et l’environnement, ainsi que les méthodes de lutte appropriées ; • N’intervenir qu’en cas de nécessité prouvée, sans mise en danger de la vie des intervenants ; • Adopter le niveau maximum de protection en l’absence d’information permettant d’évaluer la menace ; • Se munir des appareils de reconnaissance indispensables (explosimètres, détecteurs de gaz). Les informations à recueillir immédiatement : l’identité du produit les dangers potentiels les caractéristiques physico-chimiques la toxicité et l’écotoxicité les autres produits de cargaison le comportement du produit les conditions météo-océaniques Pour chaque cas particulier, les éléments nécessaires à la lutte seront obtenus auprès des organismes suivants qui prendront, le cas échéant, les contacts nécessaires avec les fabricants et les laboratoires spécialisés : - Le laboratoire de chimie analytique du port de Brest (LASEM/LCA) est le conseiller du préfet maritime pour l’évaluation du risque chimique. Il interprète les données connues et analyse les échantillons qui lui sont transmis, participe aux missions d’évaluation et dispose d’une banque de données ; - Le centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) peut fournir des informations pertinentes sur les produits transportés, leurs effets, leur diffusion dans l'eau ou l'atmosphère et les précautions à prendre en cas d’intervention ou de sinistre. Cet organisme peut concourir à l'identification des cargaisons en interrogeant les ports de chargement. - Le COM Brest dispose par ailleurs d'une collection de miniguides d'intervention concernant les principaux produits chimiques dangereux susceptibles d'être transportés. - Les banques de données disponibles auprès des laboratoires privés ou sur Internet. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 13 Edition 11/2004 L’analyse de la situation : Si nécessaire, des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès : • des opérateurs du navire : armateur, agent ou consignataire si le navire est étranger ; • des autorités des ports précédemment touchés ; • d'autorités étrangères ; • de l’équipe d’évaluation • des sources initiales d’information. Le module « opérations » et le « conseil restreint de crise » sont élargis aux représentants des services suivants : - officiers de réserve NUCMAR de la préfecture maritime ; - médecin de la DSS ; - commandant des marins-pompiers de Brest. - éventuellement : DDASS, DRIRE,…. Une fois le polluant identifié, il convient de connaître son comportement en cas de déversement, la nature du risque encouru, l'étendue et la durée probable du risque et les mesures à prendre : Ce qu’il faut savoir sur le produit : # S'il s'enflamme, explose, et dans quelles conditions ; # s'il est toxique dans l'air, avec ou sans incendie ; # s'il est toxique dans l'eau et s'il persiste dans l'environnement ; # s'il s'évapore, flotte, coule ou se dissout, et quelle est sa répartition entre les différents compartiments air – eau – sédiment – faune marine ; # s'il est réactif avec l'eau, l'air, lui-même et les autres produits ; # s'il est radioactif. Ce qu’il faut savoir pour l’intervention : # les mesures d'urgence en cas de fuite ou de déversement ; # les mesures d'urgence en cas d'intoxication par inhalation, contact, ingestion ; # les mesures d'urgences en cas d'incendie: moyen d'éteindre ou de réduire un incendie ; # l'approche du lieu de l'accident (en dehors des conditions météorologiques) : # les vêtements de protection, les appareils respiratoires ; # les appareils de mesure et de prélèvement. # les moyens de lutte contre la pollution ; # la comptabilité produits/matériaux (transferts de cargaison s'il s'agit d'un navire) ; # le stockage, le transport, le traitement et l'élimination des déchets ; # l'inventaire des moyens d'intervention utilisables dans les stocks nationaux et étrangers (Système Communautaire d’Information). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 14 Edition 11/2004 3.1.4. L’envoi d’une équipe d’évaluation et d’intervention « risques chimiques ». L'envoi, à bord, d'une équipe d'évaluation peut s'avérer utile pour : • • • localiser le personnel à évacuer ; recueillir le maximum d'informations sur le navire, l'accident, les substances transportées ; déterminer, à l'aide des appareils de mesure, la nature des risques à bord du navire sachant que les appareils de mesure, dans l'état actuel de la technique, permettent : ! ! ! ! • • la mesure d'un niveau de toxicité dans l'air ; la mesure d'un niveau d'explosibilité ; la mesure d'une teneur en oxygène ; l'identification d'une famille de substances dangereuses par l'utilisation de tubes colorimétriques. prendre des échantillons d'eau de mer ou d'air en vue de leur analyse ; mettre en place, éventuellement, les premières mesures d'urgence à la place de l'équipage ou en renfort de celui ci. Aussi conformément à l’instruction régionale du préfet maritime de l'Atlantique sur la mise en œuvre des équipes d’évaluation et d’intervention, le préfet maritime de l’Atlantique peut-il mobiliser une équipe d’évaluation – intervention (EEI), adaptée aux risques chimiques et opérationnelle 24 heures sur 24. La liste complète des tâches à accomplir est dressée au cours d'un "briefing" qui informe également le personnel sur les risques auxquels il sera exposé et décide des mesures de sécurité à adopter pendant l'opération. La composition de l’EEI « risques chimiques » et le matériel qu’elle utilise est fixée par l’instruction régionale du préfet maritime de l'Atlantique sur la mise en œuvre des équipes d’évaluation et d’intervention. 3.1.5. L’investigation du navire. Consignes pour l'approche par mer : ! ! ! ! ! ! dans toute la mesure du possible, utiliser une embarcation à moteur diesel de sûreté ou en circuit fermé ; porter l'équipement individuel de protection adéquat ; se présenter au vent ; si le vent est faible, tenir compte du courant qui, s'il est contraire au vent, peut entraîner une nappe dangereuse au vent du navire ; effectuer des mesures d'atmosphère fréquentes ; éviter tout risque d'étincelles à bord de l'embarcation, pas de flammes nues, appareillage électrique anti-déflagrant. L'accès au navire accidenté est conditionné par : ! la présence d'une échelle de pilote ou mieux, d'une coupée si le franc bord est important ; ! la possibilité d'accoster au vent. Si les conditions météo interdisent cette manœuvre, on installera l'échelle d'accès sur le couronnement. La plage arrière, lorsqu'elle est protégée de la zone dangereuse par le château, constitue en effet le point de ralliement recommandé pour une équipe chargée d'investiguer le navire. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 15 Edition 11/2004 Consignes pour l'approche par voie aérienne : L'utilisation de moyens aériens peut être dans certains cas, plus aisée car les gaz transportés sont souvent plus lourds que l'air. Il faut néanmoins réaliser de fréquentes mesures. Pour cela les appareils de mesure seront équipés de tuyaux-sondes qui permettront de tester l'atmosphère bien en-dessous de l'hélicoptère par exemple. Ces "tuyaux-sondes" devront être lestés car les turbulences sont importantes sous l'hélicoptère. De plus, ce lest doit être "non conducteur" à cause de l'électricité statique importante de l'hélicoptère. Il peut être fixé par une "ligne", solidaire du tuyau-sonde, pour en brider l'élasticité en le soulageant du poids. L’investigation du navire. Dans le cas d'invalidité de l'équipage, l'investigation : • commencera par une reconnaissance de bord afin de rechercher les blessés éventuels et de préparer leur évacuation. • se poursuivra par la recherche d'informations sur les produits transportés et l’état du navire. Recherche d'informations sur les produits transportés. ! Etiquetage – marquage : tout navire qui transporte des marchandises dangereuses doit posséder une liste spéciale ou le manifeste de colis, avec, pour chaque produit, indication du nom, du classement IMDG, de l'emballage et de l'arrimage. L'étiquetage et le marquage des colis sont prescrits par le code IMDG (voir annexe V appendice 2). Tout colis doit porter l'étiquette ou la marque indiquée par la fiche individuelle de la substance, ainsi que la désignation officielle de transport de la marchandise telle qu'elle figure dans la nomenclature. Tous les colis doivent être ainsi marqués ou étiquetés, même lorsqu'ils sont placés sur palette ou chargés en conteneurs. Les colis groupés en unité de charge ou conteneurisés doivent être compatibles. Leur groupement doit obéir aux règles du "tableau de séparation des matières" (voir annexe V.2), et l'unité de charge doit être étiquetée et marquée comme un colis (voir les planches en couleur des étiquettes du code IMDG et le tableau de séparation des matières). ! Localisation des documents : sur les navires transporteurs de gaz et de produits chimiques, les informations sont généralement centralisées au PC cargaison. A bord des vraquiers et des porteconteneurs, les documents à consulter se trouvent dans le bureau du second capitaine. ! Prélèvement d’échantillons en vue de l'analyse. Celle-ci pourra être faite : $ soit en laboratoire, ce qui suppose un long délai d'attente, $ soit sur place en utilisant les tubes DRAEGER (réponse dans un délai allant de 15 minutes à 1 heure). ! Investigations : la recherche d'informations et la reconnaissance du navire conduiront l'équipe d'évaluation à pénétrer dans la plupart des locaux et compartiments de cargaison et donc à s'exposer à un certain nombre de risques. Règles de sécurité à respecter pendant l'investigation : ! Le personnel doit travailler en équipe de deux personnes. Cette règle est impérative en cas de port d'appareils respiratoires autonomes ou de combinaisons intégrales. Dans ce cas, il convient de prévoir en réserve deux personnes convenablement équipées ; ! Les équipes conviendront à l'avance de gestes codés pour communiquer si elles n'ont pas de radio ou en cas de panne de radio. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 16 Edition 11/2004 Recherche d'informations sur l’état du navire. Une fois les substances chimiques identifiées, l'équipe d'évaluation s'efforcera, si l'autonomie des appareils respiratoires est suffisante, de s'informer sur l'état du navire. La reconnaissance portera essentiellement sur : ! ! ! ! ! ! la stabilité et la flottabilité du navire ; la taille et l'emplacement des brèches ainsi que sur le débit du déversement ; l'état des installations sécurité ; l'énergie disponible ; l'état des circuits utilisables ; l'état des systèmes d'inertage, de réchauffage, de re-liquéfaction. 3.1.6. Stratégies de lutte. Le choix d’une stratégie de lutte contre une pollution chimique repose sur la connaissance des paramètres suivants : des informations recueillies sur le sinistre et le polluant ; de l'ampleur de la pollution ou de l'événement (locale, régionale, nationale) ; des conditions locales (écosystèmes, activités maritimes côtières et intérêts connexes incluant la pêche, l'aquaculture et les activités touristiques) ; de la nature et de l'importance, à court et à long termes, des dégâts susceptibles d'être causés par la pollution ; des coûts estimés des opérations de prévention, de traitement et d’élimination de la pollution. # # # # # Les stratégies doivent être alors définies : • soit, ne pas intervenir : ! si le propriétaire ou l'exploitant du navire mis en demeure réussit à maîtriser le danger, ! ou si, l'équipage étant sauf : $ les populations ne sont pas menacées ; $ aucune intervention n'est possible ou susceptible d'effets positifs tangibles. • ou intervenir ! aux frais et risques du propriétaire ou de l'exploitant défaillant; ! sur le produit, sur le navire ou l'environnement. En l'absence de données précises sur la nature, la quantité et le conditionnement des produits dangereux transportés, n'intervenir sur le sinistre qu'en cas de nécessité prouvée (par exemple, sauver des vies humaines) en se conformant aux principes suivants : • se présenter au vent du navire sinistré, • adopter a priori le niveau de protection maximum (port obligatoire de scaphandres d'intervention) • s'équiper des appareils de reconnaissance indispensables (explosimètres, détecteurs de gaz). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 17 Edition 11/2004 3.2. Les techniques de lutte. 3.2.1. Actions sur le navire. Le remorquage ou l'assistance d'un navire accidenté transportant des substances dangereuses ou nocives expose l'équipage du navire assistant à des risques particuliers : explosion, incendie, inhalation de vapeurs toxiques, projections de liquides toxiques ou corrosifs véhiculés par les embruns, paquets de mer Ces risques justifient des précautions particulières : Intervention sur un navire en feu ou présentant des risques d'explosion. Actuellement, les remorqueurs ne sont pas antidéflagrants. En ce cas, prendre soin de : # # # # # # # # # # # # # # # # faire disposer le circuit incendie du remorqueur en vue d'arrosage en brouillard sur la plage arrière (réduction du risque d'étincelles, lavage des gaz lourds) ; fermer toutes les portes étanches des locaux et emménagements ; fermer toutes les tapes de ventilation non absolument nécessaires aux manœuvres et si possible de ne garder que les bouches de ventilation les plus éloignées de l'arrière du remorqueur et les plus en hauteur ; prévoir l'extinction et l'interdiction de toute flamme nue (cuisine, cigarettes) à bord ; éteindre toutes les lumières de pont extérieures (éventuellement pour les manœuvres de nuit ne garder que les lumières les plus en hauteur et les plus étanches) ; avoir pour l'équipage du matériel antidéflagrant (marteau en bronze, lampes portatives, etc.) ; graisser abondamment tous les portages acier sur acier ; disposer l'aspiration des circuits eau de mer sur les prises d'eau basses ; limiter le personnel sur le pont arrière par une préparation du matériel de connexion avant présentation du remorqueur ; procéder à des analyses d'atmosphère à intervalles réguliers ; suspendre toute manœuvre en cas de suspicion de présence de gaz ; doter le personnel des vêtements de protection adéquats ; mettre à la masse tout appareillage radio (HF notamment) ; l'émission sera interdite ; seuls les appareils VHF antidéflagrant seront autorisés à l'emploi. si l'urgence ne le nécessite pas, différer l'opération (dissipation des gaz) ; ne pas travailler en l'absence de vent et en cas d'orage ou de risque d'orage si le danger de gaz dans l'atmosphère est prouvé ; durant le remorquage, allonger suffisamment la remorque afin d'être hors de la zone de danger immédiat. Faire une route au vent. Intervention sur un navire émettant des vapeurs ou gaz toxiques. Sauf assurance du contraire on supposera que le risque d'explosion est toujours présent, on retiendra en conséquence les mêmes dispositions que celles prévues au paragraphe précédent ; de surcroît : # fermer toutes les portes étanches, tapes de ventilation, etc. (mêmes mesures que pour le cas d'incendie-explosion) ; # ventiler tous les locaux énergiquement dès que le remorqueur sort de la zone de danger avant que le personnel n'enlève ses appareils respiratoires ; # tester tous les compartiments (investigation en tenue étanche au gaz). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 18 Edition 11/2004 Intervention sur un navire susceptible de projeter des liquides toxiques ou corrosifs Sauf assurance du contraire on supposera qu'il y a également risques de projection de liquides toxiques ou corrosifs : ! par explosion ; ! par émission du produit dans l'eau avec une concentration telle que, sur le pont du remorqueur (au ras de l'eau), l'équipage soit soumis au risque. Prendre dès lors les mesures supplémentaires suivantes : lavage du pont en permanence ; # rideau d'eau sur le personnel ; # port de bottes, gants, lunettes, masque ; # douches de décontamination, rince-yeux ; # limiter le personnel sur le pont ; # manœuvre en douceur afin d'éviter des projections d'embruns ; # bien veiller à la condamnation des prises d'eau de mer ; # prévoir le lavage du remorqueur ; # installer une poubelle pour incinération des vêtements et objets contaminés. # 3.2.2. Actions sur la cargaison. MODE D'ACTION Déplacer la cargaison Arrêter le déversement Protéger la cargaison Détruire la cargaison Immobiliser la cargaison Accélérer la dégradation biologique de la cargaison Neutraliser la cargaison Ne rien faire Plan POLMAR / Mer Atlantique MODALITES D'EXECUTION Déplacer la cargaison à bord du navire Transférer la cargaison pour allégement à la mer Enlever les conteneurs Gélifier la cargaison Polymériser la cargaison Fermer les vannes Obturer les fuites Dévier ou capter la fuite Découper les tuyaux Refroidir la cargaison Réchauffer la cargaison Réduire la pression en dégazant à l'air Sortir des cales la cargaison échauffée en feu Evacuer sous la flottaison la cargaison en feu Rabattre les vapeurs par un rideau d'eau Traiter la cargaison par application d'agents chimiques Ajouter du gaz inerte Couler la cargaison Jeter la cargaison à la mer Faire exploser la cargaison Brûler la cargaison Amarrer les conteneurs ou les colis à un mouillage Par stimulants aérobics ou anaérobics Utiliser des acides sur les bases et réciproquement Chapitre V – page 19 Edition 11/2004 3.2.3. Actions sur les produits déversés. MODE D'ACTION Brassage Dispersion Traitement chimique Confinement et récupération MODALITES D'EXECUTION Analogues à la pollution par hydrocarbures Analogues à la pollution par hydrocarbures Rendre la substance soluble Solidifier la substance Visualiser la substance (nuage ou nappe) Gélifier la substance Moyens classiques de confinement et de récupération et systèmes à osmose inverse Absorbants Désémulsifiants Si le produit est toxique, des organismes tels que l'IFREMER ou les services de l’Etat à terre (DDASS, services vétérinaires) sont chargés d'assurer un suivi scientifique de l'état de l'environnement. 3.3 Délimitation des zones opérationnelles. Dans tous les cas, il conviendra de délimiter la zone dangereuse à interdire à la circulation maritime et éventuellement aérienne. La zone d'intervention, telle qu'elle sera définie, sera divisée en : • zone(s) d'exclusion maritime et/ou aérienne (zone des opérations) ; • zone de réduction de la contamination ; • zone de soutien (zone propre). Il faudra alors : • interdire l'accès à la zone polluée ; • évacuer les populations si nécessaire (préfet du département - CODIS) ; • interdire l'utilisation de l'eau de mer (pêche, baignade) si nécessaire (préfet de département – DDASS). La surveillance aérienne n'est pas autorisée pendant les premières heures si la substance risque de s'enflammer ou d'exploser. Par contre, elle est recommandée (à une certaine distance) pour suivre le nuage dans le cas où le produit est toxique et non inflammable (ex : chlore). Nota : Le personnel d'intervention qui aura pénétré dans la zone d'exclusion ou dans la zone de réduction de la contamination sera soumis à la décontamination. Celle-ci s'effectuera en respectant la procédure adaptée. 3.4 L'élimination des déchets. La dernière phase de la lutte contre le sinistre consiste à éliminer les déchets nocifs en vrac ou conditionnés. Cette opération nécessite le recours à des entreprises spécialisées : • s'il s'agit de quantités importantes, solliciter les centres collectifs de traitement dont la liste peut être obtenue par Minitel (banque de données de l'ANRED - 3616 code IDEAL) ou sur Internet; • dans les autres cas, s'adresser aux DRIRE. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 20 Edition 11/2004 4. EPAVES DANGEREUSES OU NOCIVES. Il arrive fréquemment que, par gros temps, se produisent à bord des cargos des désarrimages de cargaison entraînant la chute à la mer de colis (conteneurs ou fûts isolés) contenant des produits qui peuvent être des produits chimiques, souvent toxiques . Il convient de traiter ces événements comme une menace de pollution après un accident de mer (le désarrimage de cargaison est un accident de mer au sens de la convention Bruxelles de 1969 et du protocole de 1973). 4.1. Le choix des techniques et des stratégies à mettre en œuvre. 4.1.1. Définition Par épaves dangereuses ou nocives on entend tous colis, tombés ou jetés à la mer, contenant des substances dangereuses ou toxiques (HNS, du vocable anglais "hazardous or noxious substances"). Par "colis", on entend "toute unité de chargement susceptible d'être déchargée au cours d'une escale". Ces colis, dont le propriétaire a perdu le contrôle, sont soumis dans les eaux sous souveraineté française au régime des épaves maritimes (loi du 24 novembre 1961 modifiée par la loi du 23 novembre 1982 et décret du 26 novembre 1961 modifié par le décret du 21 janvier 1985). A ce titre, ils relèvent de la compétence de l’administration des affaires maritimes. Coulés, flottants ou échoués à la côte, ils constituent un danger pour la population et une menace de pollution pour la faune et la flore. Ils doivent être signalés et neutralisés. 4.1.2. Nature et classification. Les colis épaves peuvent être isolés ou groupés. Ils proviennent de l'arrachement par les paquets de mer de marchandises dangereuses transportées en pontée ou de ripage par gros temps d'un chargement de conteneurs gerbés. Les conteneurs. • Le conteneur pour usage général : C'est un parallélépipède à parois rigides, conçu pour être facile à remplir, à vider, manipuler et suffisamment résistant pour permettre un usage répété. Les modèles les plus courants sont ! le conteneur de 20 pieds (L : 6 m, l : 2,43 m, h : 2,43 ou 2,59 m, soit un vol. 36 m3, peut contenir jusqu'à 80 fûts de 220 litres) ; ! le conteneur de 40 pieds (L : 12,9 m, l : 2,43 m, h : 2,43 à 2,67 m). • Le conteneur citerne (tank container). Normalement étanche, ce type de conteneur est destiné au transport de substances liquides ou gazeuses, sans autre contenant interne. Il est constitué de deux éléments: la citerne et l'ossature. Il en existe 4 types : ! IMO 1 : muni de dispositif de décompression dont la Pression maximale de service (PMS) autorisée est égale ou supérieure à 1,75 bars ; ! IMO 2 : identique mais avec une PMS < 1,75 bars ; ! IMO 4 : véhicule routier dont la citerne est assujettie de façon permanente et munie d’un dispositif de décompression ; ! IMO 5 : destiné au transport de gaz. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 21 Edition 11/2004 • le conteneur souple (intermediate bulk container) Conçu pour le transport de produits en vrac, cet emballage comprend une armature métallique et une poche souple d'une capacité de 400 à 3 000 litres. Quel que soit leur type, le marquage des conteneurs comprend : un code propriétaire (4 lettres), un n° de série (6 chiffres), un n° d’autocontrôle (1 chiffre), un code pays (2 ou 3 lettres), un code dimension et de type (4 chiffres). Les emballages autres que les conteneurs utilisés pour les matières dangereuses transportées par mer. Le code SOLAS - IMDG définit sept familles d'emballages normalement étanches : 1 2 3 4 5 6 7 fûts en plastique, en acier, kraft tonneaux jerricans caisses sacs emballages composites récipients à pression Suivant le danger présenté par la marchandise (sauf pour les explosifs, les gaz et les produits radioactifs) les emballages sont répartis en 3 groupes répondant à des caractéristiques physiques très précises (résistance aux chocs en particulier) et possèdent une inscription peinte ou inscrite dans la masse du fût : Groupe 1 : danger très important (noté X) Groupe Il : danger moyen (noté Y) Groupe III : danger mineur (noté Z) La nature des récipients est également codifiée: A B C D F G L M P acier aluminium bois scié, naturel bois contre-plaqué bois reconstitué carton textile papier multiple verre, porcelaine, grès Résistance à la mer. A l'état d'épave, ces emballages résistent plus ou moins bien à l'action de la mer. Ils sont d'autant plus vulnérables qu'ils ont pu être détériorés à bord du fait du gros temps. Les chocs subis par rebonds sur le pont du navire vont entraîner des contraintes qui peuvent mettre en cause l’étanchéité des fûts et l’intégrité des conteneurs. Ils peuvent fuir ou menacer de couler. Leur récupération ou leur neutralisation doit intervenir au plus tôt. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 22 Edition 11/2004 4.1.3. Les profils de risques Le GESAMP (Group of experts on the scientific aspects of marine pollution) a évalué plus de 2200 produits chimiques et a procédé à leur classement en profils de risques : Colonne A B C D E Procédure Bioaccumulation et biodégradation Toxicité aquatique aiguë ou chronique Santé humaine (ingestion, pénétration, inhalation) Santé humaine (irritation et corrosivité) Interférence avec d’autres usages de la mer (produits de la mer, effets sur la faune et la flore…). Tout produit inconnu ou dont les marques sont illisibles doit être considéré comme un produit dangereux. 4.1.4. Le signalement des épaves dangereuses. Toute épave présentant un risque pour la navigation ou une menace pour l'environnement ainsi que toute menace ou accident mettant en cause un navire transportant des substances dangereuses doivent être signalés par la voie la plus rapide à l'autorité maritime (CROSS). Cette obligation incombe : - au navire transporteur dès qu'il a connaissance du sinistre. Dans le cas d'une épave présentant un risque chimique, la procédure à utiliser est celle du message POLREP ; - à toute unité (navire, embarcation, aéronef) ainsi qu’à toute personne en mer ; - à toute personne sur le littoral, à partir du moment où elle découvre un objet flottant ou échoué en contactant les services préfectoraux concernés. Il est recommandé, dans la mesure du possible de baliser les épaves trouvées flottant en mer afin d'en faciliter le repérage ultérieur ou encore d'en assurer un suivi visuel. Afin de minimiser le risque de perte, au cas où un conteneur chargé de produits hautement toxiques viendrait à couler, on peut frapper sur celui-ci un orin relié à un marqueur de surface. 4.1.5. Mesures initiales. Les mesures initiales à prendre face à une épave dangereuse ou nocive dérivant en mer sont les suivantes : • mise en demeure du propriétaire de mettre fin aux dangers ; • recueil d'un maximum de renseignements sur les produits tombés à la mer : • information des navigateurs sur l'incident (AVURNAV) ; • communication de tous les renseignements obtenus (coordonnées géographiques, nature des produits) aux directeurs de CROSS et aux DDAM pour mettre en garde les professionnels de la pêche contre les dangers représentés par ces colis pouvant être ramenés dans les chaluts ; • information immédiate des préfectures de département pour alerter les services à terre, afin que les précautions soient prises pour recevoir, dans les meilleures conditions de sécurité, les colis à la côte. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 23 Edition 11/2004 4.1.6. Le repérage en mer. L'envoi d'une équipe de reconnaissance incombe : • au préfet maritime s'agissant d'épaves en mer. Dans tous les cas, la reconnaissance des épaves sera confiée au personnel qualifié vis à vis du risque chimique potentiel (marins - pompiers) ; • au préfet de département s'agissant d'épaves trouvées échouées sur le rivage. Sauf si elle est formellement reconnue sans danger, toute épave doit être considérée comme potentiellement dangereuse. Approcher avec précaution. NE PAS TENTER DE LA RECUPERER. En surface, la détection visuelle à partir d'un navire est aléatoire. Il est recommandé d'avoir recours à un moyen aérien d'observation. La recherche d'objets sur le fond nécessite l'emploi d'un sonar et d’une caméra. L'approche par un bateau pneumatique ou un plongeur doit se faire au vent et/ou au courant du conteneur, le plongeur étant équipé intégralement. Les tenues humides (type Néoprène) sont à éviter car elles augmentent le temps de contact peau/eau, ce qui représente un risque rédhibitoire si, par exemple, l'eau est contaminée par un pesticide à pénétration cutanée. Une ligne de survie est recommandée, le plongeur pouvant être assommé par le pilonnement du conteneur dans la houle. 4.1.7. L’évaluation du risque. Les conteneurs doivent porter une plaque d'identification sur la porte d'extrémité, le plus bas possible à gauche, à un emplacement protégé des chocs dus à la manutention. La comparaison du code porté et des documents de bord (connaissement, déclaration de marchandises dangereuse, cartable du bord) permet de connaître la liste des produits transportés. • Conteneurs : dès que la nature des produits transportés est connue, et en cas de danger potentiel, il faut immédiatement questionner le chargeur du conteneur sur les risques encourus. Les conteneurs renfermant des substances dangereuses doivent comporter une étiquette de risque conforme au code IMDG pour la classe de produit concerné et ceci sur les quatre faces latérales. Les conteneurs citernes ainsi que les conteneurs complets renfermant des colis d'un même produit sont munis du numéro ONU du produit transporté (cf. recueil IBC). • Fûts : l'étiquetage individuel de chaque fût dangereux est obligatoire, et doit indiquer la nature du risque encouru (numéro ONU et catégorie). Les étiquettes sont en principe prévues pour résister trois mois à un séjour dans l'eau de mer. Les fûts anonymes ne peuvent être identifiés qu'après repêchage et en tout état de cause, ils doivent être considérés comme très dangereux avant leur identification certaine. Nota : Certaines sociétés ont mis au point un système d'identification de leur produit, soit par codification couleur (ESSO CHIMIE), soit par code barre (RHONE POULENC). Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 24 Edition 11/2004 4.2. Les techniques de lutte. 4.2.1. La récupération des épaves. Les problèmes rencontrés lors de la reconnaissance du colis et du danger qu'il représente, se posent avec encore plus d'acuité lors de la phase de récupération car les manipulations accentuent les risques (rupture des contenants lors du remorquage, fûts rendus fuyards après la chute sur un pont, etc...). La récupération peut s’effectuer par : • Repêchage: le grutage en mer d'un conteneur épave est une opération dangereuse : ! en cas de dépose sur le pont du navire, elle expose l'équipage à des risques mal connus (émanations, coulage ... ), ! elle est, techniquement périlleuse, surtout avec de gros pillonnements, s'agissant de colis pouvant peser plus de 30 tonnes. • Remorquage: utiliser une des arêtes du conteneur comme étrave en jouant sur la longueur des élingues : ! la remorque comprend une pantoire asymétrique à quatre brins, dont deux en immersion assurant une assiette négative au conteneur, ! la vitesse de remorquage d'un conteneur immergé aux 4/5 peut dépasser 5 nœuds par temps maniable. • Les colis au fond : durant les opérations d'approche par plongeur on observera les mêmes règles de sécurité qu'en surface. Un colis trop dangereux ou trop profond sera manipulé à partir d'un engin sous-marin (type Remotly Operated Vehicule, ROV) et de caméras. La flottabilité du colis sera assurée par des bâches ou des parachutes ascensionnels. En cas de produit très dangereux, il est impératif de prévoir une salle de rinçage des combinaisons de plongée et de décontamination des intervenants. • Elingage puis treuillage : puis saisine à bord. 4.2.2. La neutralisation des épaves. Elle peut être envisagée dans certains cas très précis, à titre temporaire ou définitif. Elle fera l’objet d’une étude avec le CEDRE, la CEPPOL, l’IFREMER et le CEPHISMER. • à titre temporaire : dans l'attente de moyens d'action importants (barges d'intervention pétrolières) on peut imaginer un confinement global du conteneur sous un tumulus étanche (pierrier + laitier de ciment) ; • la neutralisation définitive consiste à pétarder un objet flottant ou coulé afin de le rendre inactif au plan de la pollution. Dans ce cas on choisit le principe de la dilution en pleine eau plutôt que la pollution en milieu côtier ou du risque potentiel lié aux manutentions d'emballages rouillés. Dans ce dernier cas, les inconvénients et les avantages doivent être étudiés spécifiquement. La neutralisation définitive pourrait être conseillée quand le danger ultérieur pourrait être plus grand que le danger à l'instant du pétardage (par exemple, fût ou conteneur de sodium). Si les propriétés chimiques des produits l'autorisent, il peut être envisagé une neutralisation chimique après libération du contenu (neutralisation d'acides par des bases et réciproquement, par exemple). Nota : La récupération de colis en surface ou au fond peut conduire à des opérations de grande envergure, surtout en cas de nombreux conteneurs ou de fûts très dangereux ou disséminés sur une grande surface ou au fond, ou de navires coulés. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 25 Edition 11/2004 Annexes V : - Appendice 1 : Nomenclature des hydrocarbures (résumé, bases de données @). - Appendice 2 : Nomenclature des produits chimiques transportés en vrac et en colis (id.). - Appendice 3 : Pollution par hydrocarbures – Techniques d’action sur le navire. - Appendice 4 : Pollution par hydrocarbures – Techniques d’action sur le polluant. - Appendice 5 : Pollution par hydrocarbures – Action en frange littorale. - Appendice 6 : Fiche de recueil des données relatives aux polluants pour demande d’expertise du CEDRE. - Appendice 7 : Méthode de prélèvement d’échantillons en cas de pollution (hydrocarbures et produits chimiques). - Appendice 8 : Liste des sites sensibles du littoral à protéger en priorité. - Appendice 9 : Plan de secours de la faune touchée. - Appendice 10 : Modèle de point de situation aux autorités. - Appendice 11 : Modèle d’arrêté de levée du plan POLMAR/Mer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre V – page 26 Edition 11/2004 Chapitre VI L’arrêt des opérations ___________________________________ 1. Levée du plan POLMAR 2. L’archivage des données 3. Le suivi du contentieux 4. Le suivi environnemental Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre VI – page 1 Edition 11/2004 Chapitre VI – Arrêt des opérations. 1. LEVEE DU PLAN POLMAR/MER. Le plan POLMAR reste en vigueur aussi longtemps que nécessaire. La levée du plan POLMAR/Mer est prise par le préfet maritime en concertation avec le préfet de zone de défense et le préfet de département et fait l'objet d'une procédure symétrique à celle de son déclenchement par message et arrêté (annexe V, appendice 11). 2. L’ARCHIVAGE DES DONNEES. Le secrétariat de la division AEM est chargé de centraliser l’ensemble des documents émis par les différentes cellules. Il constitue un dossier particulier complet dont les éléments sont classés par thème (messages, fax, décisions, annuaire de crise…). 3. LE SUIVI DU CONTENTIEUX. Le suivi du contentieux éventuel né de la pollution est assuré par la direction du commissariat de la marine à Brest (bureau du contentieux et des dommages), en liaison avec la préfecture maritime (bureau antipollution). 4. LE SUIVI ENVIRONNEMENTAL. Les actions de suivi environnemental sont assurées en mer par l’IFREMER et les services déconcentrés départementaux. Le LASEM de Brest peut être associé. L’union européenne peut également apporter son concours pour élaborer des études d’incidence sur l’environnement après incident, évaluer les mesures préventives et d’assainissement adoptées, et diffuser auprès des autres Etats membres les résultats ainsi que l’expérience acquise. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre VI – page 2 Edition 11/2004 Chapitre VII Retour d’expérience et mise à jour du plan ___________________________________ 1. Organisation du retour d’expérience. 2. Guide de mise à jour du plan Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre VII – page 1 Edition 11/2004 Chapitre VII – Retour d’expérience et mise à jour du plan. 1. ORGANISATION DU RETOUR D’EXPERIENCE. Une réunion finale des acteurs de la crise les plus importants doit permettre de dresser un bilan global et de retirer les enseignements utiles de l’expérience acquise. Elle doit porter sur les : • circonstances du sinistre ; • dysfonctionnements et points forts des structures de crise mises en place ; • adéquation du dispositif opérationnel engagé et le rapport coût/efficacité ; • adéquation des mesures juridiques ; • suivi des conséquences du sinistre sur le milieu environnemental ; • point sur le pré-contentieux ou le contentieux ; • leçons générales à tirer et planification des corrections à apporter ; • gestion des archives. Un échéancier est dressé afin de planifier pour chaque responsable les actions à mener. 2. GUIDE DE MISE A JOUR DU PLAN. La mise à jour du plan s’effectue au travers : - la modification de pratiques, de procédures, de fiches d’aide à la décision ; - la prise en compte du retour d’expérience des exercices et évenements de mer ; - la création d’un échéancier de mise en œuvre des actions correctives retenues ; - la désignation d’un responsable chargé de cet échéancier. Plan POLMAR / Mer Atlantique Chapitre VII – page 2 Edition 11/2004 ANNEXE I CARTES APPENDICE I.1 ZONE D’ACTION DU PREFET MARITIME DE ATLANTIQUE Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 1 Edition 11/2004 LIMITES TRANSVERSALES DE LA MER ET LIMITES DE SALURE DES EAUX DANS LES ESTUAIRES DE ATLANTIQUE Départements Ille et Vilaine Fleuves, rivières et canaux Rance Limites transversales de la mer Décret du (LTM) Ecluse du Châtelier (rive droite : 12/12/1899 commune de Vicomte/Rance – rive gauche : commune de SaintSamson/Rance) Côtes d’Armor Frémur du Hénanbihen Frémur de Lancieux Arguenon Ancien Pont de Guildo 05/09/1899 Bouche d’Erquy (Islet) Dahouët Bignon Gouessant Urne Gouët Limites de salures des eaux Décret du (LSE) Vieux Pont de Dinan 04/07/1853 Pont du Veau-Rouault Pont Malard 04/07/1853 04/07/1853 Vieux Pont de Plancöet 04/07/1853 Moulin dela Hunandais 04/07/1853 Clos du Val 04/07/1853 Première maison en aval du 04/07/1853 village de Bignon Ligne droite reliant deux rochers 31/07/1930 situés l’un dans la parcelle 209, section B de la commune de Hillion (rive gauche), l’autre dans la parcelle 70, section B, de la commune de Morieux (rive droite) Déversoir du Moulin Rolland 04/07/1853 A son embouchure 04/07/1853 Ligne passant par le musoir nord 21/03/1905 de l’écluse du bassin à flot Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 2 Edition 11/2004 Observations Limite entre Dépt 22 et 35 Limite entre Dépt 22 et 35 L’ancien pont du Guildo n’existe plus, seules subsistent les deux culées sur chaque rive. La configuration des lieux a été profondément modifiée (à plusieurs reprises) : busage de la rivière, création d’un bassin pour la plaisance... Départements Fleuves, rivières et canaux Limites transversales de la mer (LTM) Décret du Côtes d’Armor Ic Jaudy Entre Bilvère et la Roche Jaune Guendy Trieux 27/02/1861 Ligne droite partant du Moulin de 07/05/1910 Traourneur (rive gauche) et aboutissant à la maison du garde maritime (rive droite) Canal de dérivation du Trieux Leff Yar (Ar-iar) Le Leguer Finistère Pont Sainte-Anne à Lannion 08/05/1856 Dourduff Partie aval du moulin de Dourduff 16/08/1859 en Terre Douron Ligne joignant deux repères scellés 15/03/1930 dans des massifs en maçonnerie, établis sur les rives et situés dans l’alignement joignant les angles Nord des bâtients des fermes Trevivenbihanen et Tachevon Dossen (ou rivière de Ligne joignant, rive droite, l’angle 14/12/1882 Morlaix) NW de la maison Cornic, et rive gauche, l’angle NE du corps de garde de la Douane à Locquenole Jarlot Pennelé Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 3 Limites de salures des eaux (LSE) Extrémité ouest de la côte du Paradis Pont de la Roche-Derrien (pont Saint-Jean) Moulin de l’Evêque Barrage de Goas – Vilinic Porte aval de l’écluse de Goas – Vilinic Barrage du Moulin de Houell Côte nord du pont Ar-iar Côte nord du pont SainteAnne à Lannion Moulin de la Mer Décret du 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 21/02/1902 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 300 m en aval du moulin 04/07/1853 de Moallic Côté nord du Pont de 04/07/1853 Morlaix Côté N du pont de Morlaix 04/07/1853 500 m en aval du pont de 04/07/1853 Pennelé Edition 11/2004 Observations Départements Finistère Fleuves, rivières et canaux Penzé Limites transversales de la mer Décret du (LTM) Côté sud du pont de Penzé (RN 21/03/1930 169) Horne Guillec Aber Benoît Limites de salures des Décret du eaux (LSE) Côté sud du pont de Tiarec 04/07/1853 Affluent nord : côté aval du pont du Moulin du Châtel. Affluent sud : côté aval du pont de Tariec Aber Ildut Ligne droite passant par la face aval du pont Run Aber Wrach Pont de Créach Elorn Chaussée du Moulin du Port de Landerneau (pont de Rohan) Rivière de Daoulas Pont de Daoulas Rivière de l’Hôpital Pont de l’Hôpital (RN 170) Camfrout Rivière du Faou Face aval du pont de l’Hôpital de la RN 170 Douffine 21/03/1930 Pont Bihan 04/07/1853 Moulin de la Palue 04/07/1853 Côté aval du port de Tiarec 04/07/1853 21/03/1930 Pont Run 17/11/1884 21/10/1898 21/10/1898 20/07/1859 Moulin Diouris 04/07/1853 Crête du barrage du pont 12/04/1965 de Rohan (B.M. 248) Pont de Daoulas 04/07/1853 Pont de l’Hôpital 04/07/1853 20/07/1859 Quiela 04/07/1853 Ti-beuze 04/07/1853 Aulne ou rivière de Passage de Rosnoen Châteaulin Rivière de Pouldavid Goyen Pont de Keridreuff 24/07/1885 22/12/1909 Rivière de Pont l’Abbé Face aval du barrage sur lequel 21/08/1889 (Ascoet) passe la RD n° 5 Observations 04/07/1853 La Douffine est un affluent de l’Aulne à l’amont del a LTM Village de rosconnec 16/12/1883 (R. 608) Salée sur tout son cours 04/07/1853 Chaussée de l’étang de 04/07/1853 Keridreuff à Pont-Croix Ligne menée par l’axe du 07/10/1902 bâtiment des voyageurs de (B.O. 335) la station de Pont-l’Abbé, perpendiculairement aux voies ferrées Stéïr Stéïr : affluent de l’Odet à l’amont de la LTM Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 4 Edition 11/2004 Départements Finistère Fleuves, rivières et canaux Odet Aven Belon Laita La Flèche Morbihan Ter Scorff Limites transversales de la mer (LTM) Ligne tracée entre le fanal de la ponte du Coq et la pointe de Malakoff Ligne tracée le long de la crête du déversoir commun aux usines Even et Simmonnou, dans la commune de Pont-Aven En aval du pont de Guily (chemin de GC n° 24) 285 en aval de la chaussée du Moulin Cadic, un peu en amont de Saint-Maurice, au point où le lit de cette rivière prend un brusque développement Face en aval de la digue de Lannevez Moulin Neuf Sacqueven Décret du 17/03/1875 06/06/1899 14/12/1889 04/07/1853 04/07/1853 – 14/10/1855 ? Lisière de la forêt de 04/07/1853 Carnoët, du côté du bois Saint-Maurice à 7 km de l’embouchure 21/03/1930 18/11/1854 07/05/1856 Pont du Bonhomme 01/09/1853 Rivière d’Auray Rivière de Bono Oust Vilaine Moulin de Tréauray Ker Royal 09/01/1856 09/01/1856 Ligne joignant les pointes du Scal 12/01/1856 et du Moustoir Plan POLMAR / Mer Atlantique Décret du 14/12/1889 Blavet Trinité Baie d’Etel Ruisseau de Poméno (le Chemin du moulin de Sach Sach) Ruisseau de Kerjacob Chemin du Moulin de Rozo Limites de salures des eaux (LSE) Vis à vis de la rue du Palais de Justice sur le quai de Quimper Digue déversoir du dernier moulin au bout du pont de Pont Aven 23/08/1858 Digue du Moulin Neuf Pointe de Pen –Mané, en face de la roche du Corbeau Haras d’Hennebont Chaussée du moulin Béquerel Pont de Tréauray Chaussée de Ker Royal Douce sur tout son cours Barrage d’Arzal 19/11/1854 04/07/1853 Pont du Sach 04/07/1853 20/02/1985 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 19/09/1975 23/08/1858 Annexe I – page 5 Edition 11/2004 Observations Départements Morbihan LoireAtlantique Fleuves, rivières et canaux Ruisseau de Kerlino Ruisseau de la DemiVille Ruisseau de Kereural du côté de Kerbodo Ruisseau entre Kersac’h et Persuel Loire Limites transversales de la mer (LTM) 500 m à l’aval du pont Lesdourt Moulin de la Demi-Ville Décret du 23/08/1858 23/08/1858 Moulin de Nanteraire Décret du 04/07/1853 Route n° 8 de Landevant à 23/08/1858 Nostang Route de Nostang à Merlevenez 23/08/1858 Ligne joignant la pointe de Mindin 08/11/1854 à la pointe de PENHOET Bas-Brivet Etier du Pouliguen Vendée Limites de salures des eaux (LSE) aval des ponts SNCF et de la 19/12/1933 Ferme Canal ou Etier de la Eaux maritimes en totalité 04/07/1853 Barre de Monts Canal du Grand Pont de Beauvoir Canal des Champs Eaux maritimes en totalité 04/07/1853 Canal des Brochets Eaux maritimes en totalité 04/07/1853 Canal de la Louippe Eaux maritimes en totalité 04/07/1853 Canal de l’Epoids ou du Branche nord : face aval de 12/03/1915 Daim l’écluse du Collet Branche sud : 18/04/1824 face aval de l’écluse du Bec La Vie Un peu en amont des premières 01/12/1858 maisons du Hameau du Plessis (commune de Fenouiller) Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 6 Le Migron (commune de 04/07/1853 Frossay) Ecluse du Rosée 04/07/1853 Salé en totalité 04/07/1853 Pont du Poirot 04/07/1853 Salé en totalité Salé en totalité Salé en totalité Caserne dite Fresnay » 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 « du 04/07/1853 Barrage dit « des Vallées » à environ 150 m en aval de son confluent avec le Ligneron 26/12/1968 (B.M. janvier 1969 p. 19) Edition 11/2004 Observations Départements Vendée Fleuves, rivières et canaux Jaunay Limites transversales de la mer (LTM) Axe de la passerelle du Jaunay Décret du Auzance Ligne droite tracée dans le 26/01/1900 prolongement du parapet qui couronne le « Bec de mer » établi sur la rive droite de l’embouchure du Havre de la Gachère 21/11/1853 Canal du Perrier Ecluse située au confluent du canal et de l’étier dela Barre de Monts Pont Vertou Ecluse du port de La Roche Doux sur tout son cours Ile Falleron ou Etier du port La Ruche Le Ligneron Chenal du Payré Ligne transversale correspondant 05/07/1877 au chemin du village du Port à la Maisonnette Guy-Châtenay ou rivière Ligne perpendiculaire à l’axe du 05/07/1877 de Talmont chenal et passant par l’angle ouest du marais du Grand-brûlé Chenal des Hautes Mers Ligne perpendiculaire à l’axe du 05/07/1877 chenal et passant par l’angle ouest du marais du Grand-Brûlé Plan POLMAR / Mer Atlantique Limites de salures des Décret du eaux (LSE) Barrage situé à une dizaine 28/01/1961 de mètres en aval du pont (B.M. 65) qui relie l’avenue de la Place au quai Rivière et l’avenue de Jaunay dans la commune de Saint-Gilles – de-Vie Pont de Grève 04/07/1853 Annexe I – page 7 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 26/12/1968 (B.M. janvier 1969 p. 19) 50 m en amont de l’île 04/07/1853 Bernard Bourg de Talmont 04/07/1853 Un peu en amont du 13/02/1878 village des Hautes-Mers au (R. 347) village de la Planche Edition 11/2004 Observations Départements CharenteMaritime Fleuves, rivières et canaux Lay Limites transversales de la mer Décret du (LTM) Ligne formant le prolongement de 27/08/1854 la partie du canal du Braud situé derrière la digue de ceinture du marais de Grues Chenal de la Dune Chenal Vieux Chenal de la Raque Canal de Luçon Au droit de la digue de 1852 située 12/05/1860 sur la rive droite (à 1050 m en aval de l’écluse de la pointe aux Herbes) Au droit du corps de garde 23/11/1857 Sèvre Niortaise Canal maritime Marans au Brault Canal de Voutrons Charente de Ligne passant par le centre du feu 09/09/1899 aval de la rive gauche et par le centre du fort de la Pointe (rive droite) Canal de Charras Chenal de Vergeroux Chenal du Pont Rouge Chenal du Brouage Chenal de Merignac Chenal de la Daire Seudre Ecluse de Ribérou Plan POLMAR / Mer Atlantique 21/04/1852 Annexe I – page 8 Limites de salures des Décret du eaux (LSE) Barrage de Murrcq 23/10/1975 (commune d’Angles) (B.M. 1293) Barrage de la Dune Barrage de Tia ize Barrage de la Gravelle Salé sur tout son cours 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 Barrage-écluse des Enfreneaux Barrage écluse du Carreau d’Or à Marans Ecluse de Voutrons Carillon (confluent de la Charente et de la Boutonne) 29/12/1900 Ecluse de Charras Ecluse de Vergeroux Ecluse du marais SaintLouis Salé sur tout son cours Ecluse barrant le chenal (Vanne de la Saline) Pont du Melon Ecluse de Ribérou 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 29/12/1900 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 Edition 11/2004 Observations Départements CharenteMaritime Gironde Fleuves, rivières et Limites transversales de la mer Décret du Limites de salures des canaux (LTM) eaux (LSE) Chenal des Faux (rive Délimitation suite à ordonnance Voir plan Vis-à-vis le pont de la Mathe droite de la Seudre) royale du 6/10/1841 BRUN SENNE et arrêté du préfet du 10 décembre 1879 Chenal de Marennes idem idem Extrémité supérieure du bassin à flot Chenal du Lindron idem idem Ecluse de chasse du Lindron Chenal du Luzac et ses idem idem Salés sur tout leur cours affluents Chenal de Recoulaine idem idem Salé sur tout son cours Chenal de la Bugée idem idem Pont de la route vicinale de Nieulle (acqueduc du « Jas des Goelles ») Chenal de Pelard idem idem Moulin à eau Chenaux du Grand et idem idem Salé sur tout leur cours Petit Margot Chenal de la Basse- idem idem Salé sur tout son cours Souche Chenal du Chalons idem idem Ecluse du bassin de la chasse de Chalons Chenal de Dercie idem idem Ecluse de chasse Chenal du Liman (rive idem idem Salé sur tout son cours gauche de la Seudre) Chenal de Fontbedeau idem idem Salé sur tout son cours Chenal de Plondonnier idem idem Moulin à eau Chenal de Mornac idem Salé sur tout son cours Chenal de Coulonge idem idem Salé sur tout son cours Chenal de Chaillevette idem idem Ecluse de Chasse Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 9 Décret du 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 Edition 11/2004 Observations Départements Gironde Fleuves, rivières et canaux Chenal de Chatressac Chenal des Grandes Roches Chenal d’Orivol Chenal des Grigons Chenal de l’Eguillate Chenal de Coux Chenal de Lasse Chenal de la Tremblade Chenal de la Péride Chenal de Brandelle Chenal de Putet Chenal de Conac Chenal de Charron Chenal de Maubert Chenal de Mortagne Limites transversales de la mer (LTM) idem idem Décret du idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem Canal de Saint-Seurin d’Uzet Canal des Monnards Canal de Talmont Canal de Meschers Gironde Ligne joignant la pointe de Grave 26/08/1857 (Gironde) à la pointe de Suzac (Charente maritime) Chenal du Verdon Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 10 Limites de salures des eaux (LSE) Moulin à eau Salé sur tout son cours Décret du 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 Ecluse de chasse barrant 04/07/1853 les deux branches du chenal Salé sur tout son cours 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 Ecluse de Chasse 04/07/1853 Salé sur tout son cours 04/07/1853 04/07/1853 Extrémité supérieure du 04/07/1853 bassin à flot 04/07/1853 Première branche : moulin à eau -Deuxième branche : pont de la route vicinale Ecluse de Chasse Ecluse de chasse Au profit des sondages des Ponts et Chaussées passant par le feu du bec d’Ambès Pont de Toucq 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 06/09/1907 (B.O. 1138) 17/10/1857 (B.O. 840) Edition 11/2004 Observations Départements Gironde Fleuves, rivières et canaux Leyre Landes Courant de Mimizan Courant Boucau de Limites transversales de la mer Décret du (LTM) 1500 m en amont du pont de la RD 23/03/1852 4 Vieux- Courant de Contis Canal et étang d’Hossegor Ruisseau du Bouret Courant de Capbreton ou Boudigau Adour Par le travers de la tour des 12/12/1853 signaux (à l’embouchure) PyrénéesAtlantiques Nive Oncin ou Untxin Nivelle Bidassoa Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 11 Limites de salures des eaux (LSE) Pointe située à l’entrée du port de Biganos A 1850 m de la laisse de basse mer, 500 m en aval du pont de Trounque Première branche (venant de l’étang de Soustons) : passage de l’Herte Deuxième branche (venant du ruisseau de Messange) : passage Dous Tustets A 900 m de la laisse de basse mer A 800 m de la laisse de basse mer Borne n° 3 de la limite entre la commune de Soorts et celle de Capbreton, à 1680 m du canal de Capbreton Pont Lajus, à 1820 m du fanal de Capbreton Château de Montpellier ou de Roles, vis-à-vis le grand débarcadère du port d’Urt Chapitalia (commune de Villefranque) Pelenia Pont de pierre d’Ascain Bordarrupia Décret du Observations 04/07/1853 05/02/1957 (B.M. 72) 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 29/10/1889 (R. 369) 29/10/1889 (R. 369) 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 04/07/1853 Edition 11/2004 Limite entre Dépt 40 et 64 APPENDICE I.2 LIMITES D’ACTION DU MANCHEPLAN LIMITES D’ACTION DE L’ACCORD DE BONN LIMITES D’ACTION DU BISCAYE PLAN Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 12 Edition 11/2004 LIMITES D’ACTION DU BISCAYE PLAN Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 13 Edition 11/2004 APPENDICE I.3 RESEAU DE SURVEILLANCE Les CROSS 48°50 N 08°00 W 47°47 55 N 08° 00 W CORSEN Brest CROSS CORSEN ETEL CROSS ATLANTIQUE 45° 00 N 08° 00 W Plan POLMAR / Mer Atlantique 44° 20 N 04° 00 W Annexe I – page 14 Edition 11/2004 APPENDICE I.3 RESEAU DE SURVEILLANCE La chaîne sémaphorique 5 6 7 8 10 3 4 1 2 Veille diurne 9 11 Vigies et Sémaphores 1ère catégorie Sémaphores 2ème catégorie 12 13 14 15 16 17 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 : St Cast : St Quay : Bréhat : Ploumanach : Batz : Brignogan : Stiff : St Mathieu : Portzic : Le Toulinguet : La Chèvre : Le Raz : Penmarch 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 : Beg Meil : Beg Melen : St Julien : Le Talut : Piriac : Chemoulin : St Sauveur : Les Baleines : Chassiron : Pointe de Grave : Cap Ferret : Messanges : Socoa Tour radar Hourtin et Mimizan 18 Portée radar 12 nautiques 19 20 21 22 23 HOURTIN 24 MIMIZAN 25 26 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe I – page 15 Edition 11/2004 APPENDICE I.3 RESEAU DE SURVEILLANCE La chaîne sémaphorique 4 7 5 6 8 1 3 9 10 Veille permanente 2 Vigies et Sémaphores 1ère catégorie 11 12 14 Sémaphores 2ème catégorie 15 13 16 Tour radar Hourtin et Mimizan 18 17 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 : St Cast : St Quay : Bréhat : Ploumanach : Batz : Brignogan : Stiff : St Mathieu : Portzic : Le Toulinguet : La Chèvre : Le Raz : Penmarch 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 : Beg Meil : Beg Melen : St Julien : Le Talut : Piriac : Chemoulin : St Sauveur : Les Baleines : Chassiron : Pointe de Grave : Cap Ferret : Messanges : Socoa 24 25 26 Plan POLMAR / Mer Atlantique 19 Portée radar 12 nautiques 20 21 22 23 HOURTIN 24 MIMIZAN 25 26 Annexe I – page 16 Edition 11/2004 ANNEXE II INTERVENTION D’URGENCE APPENDICE II.1 FICHE DE RECUEIL D’INFORMATIONS INCIDENT ORIGINE : CAUSES : CARACTERISTIQUES DU POLLUANT : CONDITIONS LIEU : METEO : DUREE : RISQUES HUMAINS : ECOLOGIQUES : ECONOMIQUES : MOYENS DISPONIBLES LOBBIES Plan POLMAR / Mer Atlantique GROUPES D’INTERET EN PRESENCE Annexe II – page 1 Edition 11/2004 APPENDICE II.2 MODELE DE MISE EN ŒUVRE D’UNE EQUIPE D’EVALUATION ET D’INTERVENTION PRÉFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE Brest, le N° PREMAR ATLANT/AEM/NP NMR SITRAC : ORDRE - Division “Action de l’Etat en mer” %: 02 98 22 12 23 Fax : 02 98 22 13 19 E-mail : [email protected] Web : http://www.premar-atlantique.gouv.fr Objet : Désignation d’une équipe d’évaluation. Références : a) Décret n°86-38 du 7 janvier 1986 ; b) Code de l’environnement. c) Instruction du Premier ministre du 29 juillet 2004 relative à l’accueil des navires en difficulté dans les lieux de refuge. - En application des textes cités en référence, je désigne les personnes suivantes comme membres de l’équipe d’évaluation et devant monter à bord du navire « XXXXXX » en avarie au large de XXXXXXX. 1. MISSION. Se rendre sur le navire « XXXXX » en avarie au large de XXXXXX pour évaluer la nature de l’avarie subie, évaluer les possibilités de réparation du bord, et les éventuelles menaces pour l’environnement et les intérêts connexes. 2. COMPOSITION DE L’EQUIPE D’EVALUATION. Grade Nom Unité, Administration * * chef d’équipe. Destinataires : Intéressés. Copies extérieures : Copies intérieures : DRAM XXXXXX – DDAM XXXXXX – CROSS XXXXXX – CSN XXXXXX – Base navale Brest – DETAERO XXXXXX – CSN de XXXXX - Port de XXXXXX. Amiral - CECLANT/OPS – SEC AEM. BP46 – 29240 BREST ARMEES Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 2 Edition 11/2004 3. MOYENS ET MESURES DE PROTECTION INDIVIDUELLE. Nature des risques Tenue particulière de protection Matériel spécifique à emporter Le XXXXXXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 3 Edition 11/2004 APPENDICE II.3 MODELES DE MISES EN DEMEURE Une page d’envoi type est jointe. En fonction des cas, les destinataires doivent être sélectionnés et cette page doit être accompagnée du texte de la mise en demeure (version anglaise jointe). Cas possibles identifiés : A) MENACE DE POLLUTION SUITE A UN ACCIDENT OU UNE AVARIE (NAVIRE A LA DERIVE, MOUILLE, ECHOUE). Il s'agit d'un navire en difficulté à la suite d'une avarie qui laisse prévoir un danger de pollution. B) POLLUTION DECLAREE (HYDROCARBURES, SUBSTANCES NOCIVES). Il s'agit d'un navire qui déverse des produits polluants, y compris son fuel de propulsion. C) PERTE DE CARGAISON DANGEREUSE A LA MER. Il s'agit d'un navire qui a perdu des fûts ou des conteneurs qui constituent une pollution directe (produits polluants) ou indirecte (menace directe pour la sécurité de la navigation). D) NAVIRE ABANDONNE. Il s'agit de tout engin flottant ou tout navire en état de flottabilité, de plus de 25 tjb, abandonné dans la mer territoriale ou les eaux intérieures (c’est-à-dire dont l’équipage est absent du bord ou pour lequel il n’existe plus de mesures de garde et de manœuvre), et présentant des dangers pour la sécurité des personnes et des biens, pour la navigation ou la sauvegarde du milieu naturel environnant. E) EPAVE. Il s'agit d'un navire coulé, échoué ou en état de non flottabilité dans la mer territoriale ou les eaux intérieures, et présentant un danger grave et imminent pour la navigation, la pêche, l’environnement, l’accès à un port ou le séjour dans un port. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 4 Edition 11/2004 TELECOPIE Division "Action de l'Etat en mer" B.P. 46 29240 BREST ARMEES Tél. : 00.33.2.98.22.12.23 - Fax : 00.33.2.98.22.13.19 e-mail : [email protected] Brest, le N° Niveau de protection FAX/200X PREMAR ATLANT/AEM/NP Non protégé Protégé Expéditeur (from) : Le vice-amiral d’escadre XXXXXXXX Préfet maritime de l’Atlantique Destinataire(s) (to) : CAPITAINE DU NAVIRE « XXXXXXX » REGISTER OWNER : XXXXXXXX Copies (info) : PREMIN (SEC/GEN/MER) - CONSULAT DU XXXXXXX CONSIGNATAIRE DU NAVIRE XXXXXX - CROSS XXXXXX PREFECTURE ZONE DE DEFENSE XXXXXXX - PREFECTURE DE XXXXXXX - DDAM XXXXX - CENTRE DE SECURITE DES NAVIRES DE XXXXXX GROUPGENDMAR BREST CAPITAINERIE DU PORT DE XXXXXXX CICAD MER - PREMAR MANCHE - BEA MER – CECLANT - CEDRE - CEPPOL - ABEILLES INTERNATIONAL - AEM (Officier de permanence – Chrono) Objet (subject) : Mise en demeure (legal notice). P. jointes (attached) : 2 Texte (text) : Je vous transmets en pièce jointe une mise en demeure concernant le navire I send you legal notice about the Demande d'accusé de réception Acknowledge required OUI (Yes) $ La présente transmission ne fera pas l'objet d'un courrier Signature de l'autorité ou du rédacteur This signal will not be sent by mail NON (No) $ Nombre de pages : (y compris la page de garde) Number of pages : Plan POLMAR / Mer Atlantique (this one included) Annexe II – page 5 Edition 11/2004 A) MENACE DE POLLUTION SUITE A UN ACCIDENT OU UNE AVARIE (NAVIRE A LA DERIVE, MOUILLE, ECHOUE). AVIS DE MISE EN DEMEURE DU PREFET MARITIME Vu la convention des Nations Unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay le 10 décembre 1982 publiée par le décret n°96-774 du 30 août 1996 en particulier ses articles 17 à 26 et 217 à 233 ; Vu la convention internationale signée à Bruxelles le 29 novembre 1969 sur l'intervention en haute mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures publiée par le décret n°75-553 du 26 juin 1975 et son protocole signé à Londres le 2 novembre 1973 publié par le décret n°86-1076 du 24 septembre 1986 ; Vu la convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires et le protocole de 1978 relatif à la convention de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires ; Vu la loi du 17 décembre 1926 modifiée portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande notamment les articles 63 et suivants ; Vu la loi n°94-589 du 15 juillet 1994 modifiée relative aux modalités de l’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de contrôle en mer et le décret n°95-411 du 19 avril 1995 relatif aux modalités de recours à la coercition et de l’emploi de la force en mer ; Vu le code de l’environnement et en particulier l’article L.218-72 relatif aux mesures de police maritime d’urgence ; Vu le décret n°2004-112 du 6 février 2004 relatif à l’organisation de l’action de l’Etat en mer ; Vu le décret n°86-38 du 7 janvier 1986 relatif aux mesures de police maritime à l’égard des navires, aéronefs, engins ou plates-formes pouvant causer une pollution marine accidentelle ; Considérant que votre navire XXXXX, battant pavillon XXXXX, immatriculé à (PORT D'ATTACHE), sous le numéro (N° IMMATRICULATION), appartenant à la société (ARMATEUR - NOM ET ADRESSE), est en avarie à la suite de XXXXX / à la dérive avec une propulsion défaillante / mouillé / échoué à proximité de XXXXXXXX, Considérant que votre navire représente un danger grave et imminent pour la navigation, le littoral français et les intérêts connexes, Au nom du gouvernement français et en application des conventions internationales ainsi que, notamment, de l’article L.218-72 du code l’environnement, le préfet maritime de l’Atlantique vous met en demeure de prendre toutes mesures pour faire cesser le danger immédiatement / avant XXXXXX (date et heure de l'expiration du délai). Si la présente mise en demeure reste sans effet, le préfet maritime sera en droit de prendre à vos frais et à vos risques, toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ce danger. Il en sera de même, si le préfet maritime est tenu d'agir d'urgence et d'office avant la fin du délai, compte tenu de l'évolution de la situation. Aux frais d'intervention s'ajouteront les dépenses déjà engagées pour l'alerte et l'évaluation de la situation. Je vous demande de me faire connaître vos intentions par télex ou télécopie retour. A Brest, le XXXXXXX à XXhXX (Z) Signé : Le XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 6 Edition 11/2004 (Tentative translation from French to English) Only above French version is official LEGAL NOTICE Having Regard to the international convention of 1982 on the law at sea (UNCLOS) ; Having Regard to the international convention of 1969 relating to intervention on the high seas in cases of oil pollution casualties and its protocol of 1973 relating to Intervention on the High Seas in cases of pollution with substances other than oil ; Having Regard to the international convention of 1973 for the prevention of pollution from ships and its protocol of 1978 ; Having Regard to the 17 December 1926 amended French Law ; Having Regard to the 15 July 1994 French Law relating to the exercice by State of its power of control at sea and the 19 April 1995 French decree relating to law enforcement at sea ; Having Regard to the French Code of Environment, in particular article l.218-72 ; Having Regard to the 6 February 2004 French decree ; Having Regard to the 7 January 1986 French decree ; Considering the ship XXXXXXX, property of your shipping company, flying the XXXXXX flag, is seriously damaged / drifting with a hazardous propulsion / at anchor / aground at close range off XXXXXXXX, Considering this ship creates a serious and imminent danger for navigation, the French coasts and connected interests, On behalf of the French Government and in accordance with the international conventions, and, particularly with amended French Rule L.218-72 of Environment Code, The XXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Government representative in charge of sea affairs, GIVES A LEGAL NOTICE To your company to implement all the appropriate measures to put an end to the threat immediatly / before the end of a delay of XXXX hours . After this deadline and should no further action be taken on your side, the préfet maritime will be entitled to order any suitable measures, at your own expense and risk, so as to put an end to this threat. A similar decision will be made by the préfet maritime should the situation rapidly deteriorate demanding urgent and ex officio action. Your company will also be charged with the expenses incurred by the French Government for issuing warnings, organizing an assessment of the situation and the ex officio intervention costs. I request you to inform the préfet maritime of your intentions by return fax or telex. Brest, XXXXXXX - XXhXX (Z) Signed : XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 7 Edition 11/2004 B) POLLUTION DECLAREE (HYDROCARBURES, SUBSTANCES NOCIVES). AVIS DE MISE EN DEMEURE DU PREFET MARITIME Vu la convention internationale signée à Bruxelles le 29 novembre 1969 sur l'intervention en haute mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures publiée par le décret n°75-553 du 26 juin 1975 et son protocole signé à Londres le 2 novembre 1973 publié par le décret n°86-1076 du 24 septembre 1986 ; Vu la convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires et le protocole de 1978 relatif à la convention de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires ; Vu la loi du 17 décembre 1926 modifiée portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande notamment les articles 63 et suivants ; Vu la loi n°94-589 du 15 juillet 1994 modifiée relative aux modalités de l’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de contrôle en mer et le décret n°95-411 du 19 avril 1995 relatif aux modalités de recours à la coercition et de l’emploi de la force en mer ; Vu le code de l’environnement et en particulier l’article L.218-72 relatif aux mesures de police maritime d’urgence ; Vu le décret n°2004-112 du 6 février 2004 relatif à l’organisation de l’action de l’Etat en mer ; Vu le décret n°86-38 du 7 janvier 1986 relatif aux mesures de police maritime à l’égard des navires, aéronefs, engins ou plates-formes pouvant causer une pollution marine accidentelle ; Considérant que votre navire XXXXX, battant pavillon XXXXX, a pollué / pollue les eaux territoriales françaises / en zone économique / à proximité de XXXXXXXX / en raison d’une fuite sur une citerne contenant XXXXXX, Considérant que votre navire représente un danger grave et imminent pour le littoral français et les intérêts connexes, Au nom du gouvernement français et en application des conventions internationales ainsi que, notamment, de l’article L.218-72 du code l’environnement, le préfet maritime de l’Atlantique vous met en demeure de prendre toutes mesures pour faire cesser la pollution immédiatement / avant XXXXXX (date et heure de l'expiration du délai). Si la présente mise en demeure reste sans effet, le préfet maritime sera en droit de prendre à vos frais et à vos risques, toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ce danger. Il en sera de même, si le préfet maritime est tenu d'agir d'urgence et d'office avant la fin du délai, compte tenu de l'évolution de la situation. Aux frais d'intervention s'ajouteront les dépenses déjà engagées pour l'alerte et l'évaluation de la situation. Je vous demande de me faire connaître vos intentions par télex ou télécopie retour. A Brest, le XXXXXXX à XXhXX (Z) Signé : Le XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 8 Edition 11/2004 (Tentative translation from French to English) Only above French version is official LEGAL NOTICE Having Regard to the international convention of 1982 on the law at sea (UNCLOS) ; Having Regard to the international convention of 1969 relating to intervention on the high seas in cases of oil pollution casualties and its protocol of 1973 relating to Intervention on the High Seas in cases of pollution with substances other than oil ; Having Regard to the international convention of 1973 for the prevention of pollution from ships and its protocol of 1978 ; Having Regard to the 17 December 1926 amended French Law ; Having Regard to the 15 July 1994 French Law relating to the exercice by State of its power of control at sea and the 19 April 1995 French decree relating to law enforcement at sea ; Having Regard to the French Code of Environment, in particular article l.218-72 ; Having Regard to the 6 February 2004 French decree ; Having Regard to the 7 January 1986 French decree ; Considering the ship XXXXXXX, property of your shipping company, flying the XXXXXX flag, is leaking / has leaked oil / dangerous cargo in the French territorial waters / the the French EEZ / at close range off XXXXXXXX Considering the serious and imminent danger for the French coasts and connected interests, On behalf of the French Government and in accordance with the international conventions, and, particularly with amended French Rule L.218-72 of Environment Code, The XXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Government representative in charge of sea affairs, GIVES A LEGAL NOTICE To your company to implement all the appropriate measures to put an end to the pollution immediatly / before the end of a delay of XXXX hours . After this deadline and should no further action be taken on your side, the préfet maritime will be entitled to order any suitable measures, at your own expense and risk, so as to put an end to this threat. A similar decision will be made by the préfet maritime should the situation rapidly deteriorate demanding urgent and ex officio action. Your company will also be charged with the expenses incurred by the French Government for issuing warnings, organizing an assessment of the situation and the ex officio intervention costs. I request you to inform the préfet maritime of your intentions by return fax or telex. Brest, XXXXXXX - XXhXX (Z) Signed : XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 9 Edition 11/2004 C) PERTE DE CARGAISON DANGEREUSE A LA MER. Vu AVIS DE MISE EN DEMEURE DU PREFET MARITIME la convention internationale signée à Bruxelles le 29 novembre 1969 sur l'intervention en haute mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures publiée par le décret n°75-553 du 26 juin 1975 et son protocole signé à Londres le 2 novembre 1973 publié par le décret n°86-1076 du 24 septembre 1986 ; Vu la convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires et le protocole de 1978 relatif à la convention de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires ; Vu la loi du 17 décembre 1926 modifiée portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande notamment les articles 63 et suivants ; Vu la loi n°94-589 du 15 juillet 1994 modifiée relative aux modalités de l’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de contrôle en mer et le décret n°95-411 du 19 avril 1995 relatif aux modalités de recours à la coercition et de l’emploi de la force en mer ; Vu le code de l’environnement et en particulier l’article L.218-72 relatif aux mesures de police maritime d’urgence ; Vu le décret n°2004-112 du 6 février 2004 relatif à l’organisation de l’action de l’Etat en mer ; Vu le décret n°86-38 du 7 janvier 1986 relatif aux mesures de police maritime à l’égard des navires, aéronefs, engins ou plates-formes pouvant causer une pollution marine accidentelle ; Considérant que votre navire XXXXX, battant pavillon XXXXX, a laissé tomber à la mer, à la suite d’une rupture dans le saisinage, un certain nombre de colis / de matières dangereuses / à proximité de / à la position XXXXXXXX, Considérant que la perte de ces containers représente un risque grave et imminent pour la sécurité de la navigation dans ce secteur et une menace (indirecte) pour le littoral et les intérêts connexes de la France / un danger grave et imminent pour le littoral français et les intérêts connexes, Considérant que votre navire représente un danger grave et imminent pour le littoral français et les intérêts connexes, Au nom du gouvernement français et en application des conventions internationales ainsi que, notamment, de l’article L.218-72 du code l’environnement, le préfet maritime de l’Atlantique vous met en demeure de prendre toutes mesures pour faire cesser le danger représenté par votre navire et pour faire cesser le danger / la pollution représenté(e) par les produits tombés à la mer immédiatement / avant XXXXXX (date et heure de l'expiration du délai). Si la présente mise en demeure reste sans effet, le préfet maritime sera en droit de prendre à vos frais et à vos risques, toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ce / aux danger(s). Il en sera de même, si le préfet maritime est tenu d'agir d'urgence et d'office avant la fin du délai, compte tenu de l'évolution de la situation. Aux frais d'intervention s'ajouteront les dépenses déjà engagées pour l'alerte et l'évaluation de la situation. Je vous demande de me préciser de manière très précise la nature, les caractéristiques et le lieu exact de chute des produits concernés, ainsi que vos intentions par télex ou télécopie retour. A Brest, le XXXXXXX à XXhXX (Z) Signé : Le XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 10 Edition 11/2004 (Tentative translation from French to English) Only above French version is official LEGAL NOTICE Having Regard to the international convention of 1982 on the law at sea (UNCLOS) ; Having Regard to the international convention of 1969 relating to intervention on the high seas in cases of oil pollution casualties and its protocol of 1973 relating to Intervention on the High Seas in cases of pollution with substances other than oil ; Having Regard to the international convention of 1973 for the prevention of pollution from ships and its protocol of 1978 ; Having Regard to the 17 December 1926 amended French Law ; Having Regard to the 15 July 1994 French Law relating to the exercice by State of its power of control at sea and the 19 April 1995 French decree relating to law enforcement at sea ; Having Regard to the French Code of Environment, in particular article l.218-72 ; Having Regard to the 6 February 2004 French decree ; Having Regard to the 7 January 1986 French decree ; Considering the ship XXXXXXX, property of your shipping company, flying the XXXXXX flag, accidently lost at sea, following a stowage dislodgement, a certain amount of dangerous materials, at close range off XXXXXXXX, Considering this substances lost overboard create a serious and imminent danger for the safety of navigation and subsequently for the French coasts and connected interests / a serious and imminent danger for the French coasts and connected interests, Considering your ship creates a serious and imminent danger for the French coasts and connected interests, On behalf of the French Government and in accordance with the international conventions, and, particularly with amended French Rule L.218-72 of Environment Code, The XXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Government representative in charge of sea affairs, GIVES A LEGAL NOTICE To your company to implement all the appropriate measures to ensure immediatly that no danger is caused by the remaining cargo aboard the ship, and to put an end to the threat of pollution / the pollution resulting from material lost overboard immediatly / before the end of a delay of XXXXX hours . After this deadline and should no further action be taken on your side, the préfet maritime will be entitled to order any suitable measures, at your own expense and risk, so as to put an end to these dangers. A similar decision will be made by the préfet maritime should the situation rapidly deteriorate demanding urgent and ex officio action. Your company will also be charged with the expenses incurred by the French Government for issuing warnings, organizing an assessment of the situation and the ex officio intervention costs. I request you to inform the préfet maritime as accurately as possible about the nature, characteristics and exact location of the loss, and of your intentions by return fax or telex. Brest, XXXXXXX - XXhXX (Z) Signed : XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 11 Edition 11/2004 D) NAVIRE ABANDONNE. Objet : MISE EN DEMEURE DU PREFET MARITIME Vu la convention des Nations Unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay le 10 décembre 1982 publiée par le décret n° 96-774 du 30 août 1996 ; Vu la convention internationale signée à Bruxelles le 29 novembre 1969 sur l'intervention en haute mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures publiée par le décret n°75-553 du 26 juin 1975 et son protocole signé à Londres le 2 novembre 1973 publié par le décret n°86-1076 du 24 septembre 1986 ; Vu la convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires et le protocole de 1978 relatif à la convention de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires ; Vu la loi du 17 décembre 1926 modifiée portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande notamment les articles 63 et suivants ; Vu la loi n°94-589 du 15 juillet 1994 modifiée relative aux modalités de l’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de contrôle en mer et le décret n°95-411 du 19 avril 1995 relatif aux modalités de recours à la coercition et de l’emploi de la force en mer ; Vu la loi n°85-662 du 3 juillet 1985 relative aux mesures concernant, dans les eaux territoriales et les eaux intérieures, les navires et engins flottants abandonnés et le décret n° 87-830 du 6 octobre 1987 ; Vu le code de l’environnement et en particulier l’article L.218-72 relatif aux mesures de police maritime d’urgence ; Vu le décret n°2004-112 du 6 février 2004 relatif à l’organisation de l’action de l’Etat en mer ; Vu le décret n°86-38 du 7 janvier 1986 relatif aux mesures de police maritime à l’égard des navires, aéronefs, engins ou plates-formes pouvant causer une pollution marine accidentelle ; Considérant que votre navire XXXXX, battant pavillon XXXXX, est abandonné à proximité de XXXXXXXX, Considérant que votre navire représente un danger grave et imminent pour la sécurité des personnes et des biens / la sécurité de la navigation / le littoral français et les intérêts connexes, Au nom du gouvernement français et en application des conventions internationales ainsi que, notamment, la loi n°85-662 du 3 juillet 1985, le préfet maritime de l’Atlantique vous met en demeure de prendre toutes mesures pour faire cesser le danger immédiatement / avant XXXXXX (date et heure de l'expiration du délai). Si la présente mise en demeure reste sans effet, le préfet maritime sera en droit de prendre à vos frais et à vos risques, toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ce danger. Il en sera de même, si le préfet maritime est tenu d'agir d'urgence et d'office avant la fin du délai, compte tenu de l'évolution de la situation. Aux frais d'intervention s'ajouteront les dépenses déjà engagées pour l'alerte et l'évaluation de la situation. Je vous demande de me faire connaître vos intentions par télex ou télécopie retour. A Brest, le XXXXXXX à XXhXX (Z) Signé : Le XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 12 Edition 11/2004 (Tentative translation from French to English) Only above French version is official LEGAL NOTICE Having Regard to the international convention of 1982 on the law at sea (UNCLOS) ; Having Regard to the international convention of 1969 relating to intervention on the high seas in cases of oil pollution casualties and its protocol of 1973 relating to Intervention on the High Seas in cases of pollution with substances other than oil ; Having Regard to the international convention of 1973 for the prevention of pollution from ships and its protocol of 1978 ; Having Regard to the 17 December 1926 amended French Law ; Having Regard to the 15 July 1994 French Law relating to the exercice by State of its power of control at sea and the 19 April 1995 French decree relating to law enforcement at sea ; Having Regard to the 3 July 1985 French Law relating to abandonned ships and 6 October 1987 French decree; Having Regard to the French Code of Environment, in particular article l.218-72 ; Having Regard to the 6 February 2004 French decree ; Having Regard to the 7 January 1986 French decree ; Considering the ship XXXXXXX, property of your shipping company, flying the XXXXXX flag, has been abandonned at close range off XXXXXXXX, Considering your ship creates a serious and imminent danger for the French coasts and connected interests, On behalf of the French Government and in accordance with the international conventions, and, particularly with the French Law of 3rd July 1985, The XXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Government representative in charge of sea affairs, GIVES A LEGAL NOTICE To your company to implement all the appropriate measures to put an end to the threat immediatly / before the end of a delay of XXXX hours . After this deadline and should no further action be taken on your side, the préfet maritime will be entitled to order any suitable measures, at your own expense and risk, so as to put an end to this threat. A similar decision will be made by the préfet maritime should the situation rapidly deteriorate demanding urgent and ex officio action. Your company will also be charged with the expenses incurred by the French Government for issuing warnings, organizing an assessment of the situation and the ex officio intervention costs. I request you to inform the préfet maritime of your intentions by return fax or telex. Brest, XXXXXXX - XXhXX (Z) Signed : XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 13 Edition 11/2004 E) EPAVE. Objet : MISE EN DEMEURE DU PREFET MARITIME Vu la convention des Nations Unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay le 10 décembre 1982 publiée par le décret n° 96-774 du 30 août 1996 ; Vu la convention internationale signée à Bruxelles le 29 novembre 1969 sur l'intervention en haute mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner une pollution par les hydrocarbures publiée par le décret n°75-553 du 26 juin 1975 et son protocole signé à Londres le 2 novembre 1973 publié par le décret n°86-1076 du 24 septembre 1986 ; Vu la convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires et le protocole de 1978 relatif à la convention de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires ; Vu la loi du 17 décembre 1926 modifiée portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande notamment les articles 63 et suivants ; Vu la loi n°94-589 du 15 juillet 1994 modifiée relative aux modalités de l’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de contrôle en mer et le décret n°95-411 du 19 avril 1995 relatif aux modalités de recours à la coercition et de l’emploi de la force en mer ; Vu la loi n°61-1262 du 24 novembre 1961 modifiée relative à la police des épaves maritimes et du décret n°61-1547 du 26 décembre 1961 modifié relatif au régime des épaves maritimes ; Vu le code de l’environnement et en particulier l’article L.218-72 relatif aux mesures de police maritime d’urgence ; Vu le décret n°2004-112 du 6 février 2004 relatif à l’organisation de l’action de l’Etat en mer ; Vu le décret n°86-38 du 7 janvier 1986 relatif aux mesures de police maritime à l’égard des navires, aéronefs, engins ou plates-formes pouvant causer une pollution marine accidentelle ; Considérant que votre navire XXXXX, battant pavillon XXXXX, a sombré à la position XXXXXXXX, Considérant qu’il constitue un danger grave et imminent pour la sécurité de la navigation / pour le littoral français et les intérêts connexes du fait de sa situation / de sa cargaison / de son combustible de navigation, Au nom du gouvernement français et en application des conventions internationales ainsi que, notamment, de la loi n°61-1262 du 24 novembre 1961 modifiée, le préfet maritime de l’Atlantique vous met en demeure de prendre toutes mesures pour faire cesser le danger immédiatement / avant XXXXXX (date et heure de l'expiration du délai). Si la présente mise en demeure reste sans effet, le préfet maritime sera en droit de prendre à vos frais et à vos risques, toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ce danger. Il en sera de même, si le préfet maritime est tenu d'agir d'urgence et d'office avant la fin du délai, compte tenu de l'évolution de la situation. Aux frais d'intervention s'ajouteront les dépenses déjà engagées pour l'alerte et l'évaluation de la situation. Je vous demande de me faire connaître vos intentions par télex ou télécopie retour. A Brest, le XXXXXXX à XXhXX (Z) Signé : Le XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 14 Edition 11/2004 (Tentative translation from French to English) Only above French version is official LEGAL NOTICE Having Regard to the international convention of 1982 on the law at sea (UNCLOS) ; Having Regard to the international convention of 1969 relating to intervention on the high seas in cases of oil pollution casualties and its protocol of 1973 relating to Intervention on the High Seas in cases of pollution with substances other than oil ; Having Regard to the international convention of 1973 for the prevention of pollution from ships and its protocol of 1978 ; Having Regard to the 17 December 1926 amended French Law ; Having Regard to the 15 July 1994 French Law relating to the exercice by State of its power of control at sea and the 19 April 1995 French decree relating to law enforcement at sea ; Having Regard to the 24 November 1961 amended French Law and amended French decree of 26th December 1961 concerning maritime wrecks regulation ; Having Regard to the French Code of Environment, in particular article l.218-72 ; Having Regard to the 6 February 2004 French decree ; Having Regard to the 7 January 1986 French decree ; Considering the ship XXXXXXX, property of your shipping company, flying the XXXXXX flag, foundered in position XXXXXXXX, Considering your ship creates a serious and imminent danger for the safety of navigation and for the French coasts and connected interests, because of her position / remaining cargo / remaining fuel. On behalf of the French Government and in accordance with the international conventions, and, particularly with the amended French law of 24th November 1961, The XXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Government representative in charge of sea affairs, GIVES A LEGAL NOTICE To your company to implement all the appropriate measures to put an end to the threat immediatly / before the end of a delay of XXXX hours . After this deadline and should no further action be taken on your side, the préfet maritime will be entitled to order any suitable measures, at your own expense and risk, so as to put an end to this threat. A similar decision will be made by the préfet maritime should the situation rapidly deteriorate demanding urgent and ex officio action. Your company will also be charged with the expenses incurred by the French Government for issuing warnings, organizing an assessment of the situation and the ex officio intervention costs. I request you to inform the préfet maritime of your intentions by return fax or telex. Brest, XXXXXXX - XXhXX (Z) Signed : XXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 15 Edition 11/2004 APPENDICE II.4 MODELE DE REQUISITION Volant A (à remettre au requis) Brest, le N° PREMAR ATLANT/AEM/NP NMR SITRAC : ORDRE DE REQUISITION MARINE NATIONALE PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE Division action de l’Etat en mer Le vice-amiral d’escadre XXXXXXXXXXXX Préfet maritime de l’Atlantique, requiert : Monsieur X demeurant à XXXXXXX de fournir à XXXXXXX du XXXXXXX au XXXXXXX les prestations suivantes : réquisition d’usage du navire Le montant de l’indemnité journalière de réquisition est fixé à XXXX €. Soit un montant total de XXXX €. Fait à Brest, le Le paiement des prestations comprises dans la présente réquisition ne pourra avoir lieu que sur la production : - de reçus qui seront délivrés par les autorités maritimes pour les fournitures faites : - ou de certificats établis par elles pour constater l’exécution du service requis. …/… Destinataire : Intéressé. Copie extérieure : DDAM XXXX. Copies intérieures : Cellule financière POLMAR – AEM - Archives (2). BP 46 – 29240 BREST ARMEES – Tél : 02.98.22.12.23 – Fax : 02.98.22.13.19. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 16 Edition 11/2004 Volant B (à renvoyer au service liquidateur de la réquisition) Brest, le N° PREMAR ATLANT/AEM/NP NMR SITRAC : RECU D’ORDRE DE REQUISITION MARINE NATIONALE PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE Division action de l’Etat en mer Le vice-amiral d’escadre XXXXXXXXXXXX Préfet maritime de l’Atlantique, requiert : Monsieur X demeurant à XXXXXXX de fournir à XXXXXXX du XXXXXXX au XXXXXXX les prestations suivantes : réquisition d’usage du navire Le montant de l’indemnité journalière de réquisition est fixé à XXXX €. Soit un montant total de XXXX €. Je soussigné déclare avoir reçu le l’ordre de réquisition dont copie ci-dessus. Fait à Brest, le …/… Destinataire : Intéressé. Copie extérieure : DDAM XXXX. Copies intérieures : Cellule financière POLMAR – AEM - Archives (2). BP 46 – 29240 BREST ARMEES – Tél : 02.98.22.12.23 – Fax : 02.98.22.13.19. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 17 Edition 11/2004 Volant C (à conserver par le service requérant) Brest, le N° PREMAR ATLANT/AEM/NP NMR SITRAC : SOUCHE DE L’ORDRE DE REQUISITION MARINE NATIONALE PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE Division action de l’Etat en mer Le vice-amiral d’escadre XXXXXXXXXXXX Préfet maritime de l’Atlantique, requiert : Monsieur X demeurant à XXXXXXX de fournir à XXXXXXX du XXXXXXX au XXXXXXX les prestations suivantes : réquisition d’usage du navire Le montant de l’indemnité journalière de réquisition est fixé à XXXX €. Soit un montant total de XXXX €. Fait à Brest, le Les volants A et B ont été remis adressés le …/… Destinataire : Intéressé. Copie extérieure : DDAM XXXX. Copies intérieures : Cellule financière POLMAR – AEM - Archives (2). BP 46 – 29240 BREST ARMEES – Tél : 02.98.22.12.23 – Fax : 02.98.22.13.19. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 18 Edition 11/2004 APPENDICE II.5 MODELE DE MISE A DISPOSITION DE REMORQUEURS PORTUAIRES. Marché relatif à l’intervention de remorqueurs privés dans le cadre de mission de sauvetage en mer ORDRE DE MISE A DISPOSITION DESTINATAIRE : Les Abeilles International – Fax : 02 35 19 80 96 DEFINITION DE LA MISSION : MISE EN DEMEURE EFFECTUEE : DATE ET HEURE : ZONE D’INTERVENTION : AUTORITE SUR ZONE : DEBUT D’INTERVENTION DEMANDEE : DATE ET HEURE : SIGNATURE AUTORITE COMPETENTE NOM : TEL : 02.33.92.60.40 Préfet maritime de l’Atlantique FAX : 02.33.92.60.77 ACCUSE DE RECEPTION DESTINATAIRE : REMORQUEUR MIS A DISPOSITION : DATE ET HEURE PREVUE D’APPAREILLAGE : ACCORD DE L’AUTORITE PORTUAIRE COMPETENTE : ACCORDEE/REFUSEE (rayer selon situation) OBSERVATIONS : SIGNATURE : DATE : HEURE : Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 19 Edition 11/2004 APPENDICE II.6 MODELE D’ARRETE DE DECLENCHEMENT DU PLAN POLMAR/MER. PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE DIVISION“ ACTION DE L’ETAT EN MER Brest, le NMR SITRAC : ARRETE N° / Le préfet maritime de l'Atlantique, VU l’instruction du Premier ministre du 02 avril 2001 relative à l’intervention des pouvoirs publics en cas d’accidents maritimes majeurs, VU la circulaire du Premier ministre du 04 mars 2002 relative à la mise en vigueur d’instructions traitant de la lutte contre les pollutions accidentelles du milieu marin et de l’établissement des plans de secours à naufragés, VU l’instruction du Premier ministre du 04 mars 2002 relative au fonds d’intervention contre les pollutions marines accidentelles, VU l’instruction du Premier ministre du 04 mars 2002 relative à la lutte contre la pollution du milieu marin (documentation nationale POLMAR), VU l’instruction du Premier ministre du 1er avril 1992 relative aux problèmes juridiques et contentieux liés aux pollutions marines accidentelles, CONSIDERANT que l’arrivée de la pollution engendrée par le naufrage du pétrolier « XXXX » est désormais possible sur les côtes françaises, CONSIDERANT le danger que présente cette pollution pour l’environnement et le littoral, CONSIDERANT la nécessité d’employer des moyens exceptionnels et notamment autres que ceux de l’Etat afin d’y faire face, ARRETE Article unique : Le plan POLMAR Mer est déclenché, à titre de précaution, ce jour à xxhxx locales. Le vice-amiral d'escadre XXXXXXXX Diffusion : Voir in fine. BP 46 – 29240 BREST ARMEES Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 20 Edition 11/2004 DIFFUSION Télécopie Premier Ministre Cabinet Secrétariat Général de la Mer 01.42.75.73.29 01.42.84.06.08 Ministère de l’intérieur – Direction de la Sécurité Civile COGIC Préfecture de région Bretagne Préfecture de région Pays de Loire Préfecture de région Aquitaine Préfecture déléguée à la zone de défense Ouest Préfecture déléguée à la zone de défense Sud-Ouest Préfecture du Finistère Préfecture du Morbihan Préfecture de la Loire-Atlantique Préfecture de Vendée Préfecture de Charente Maritime Préfecture de Gironde Préfecture des Landes Préfecture des Pyrénées-Atlantiques 01.41.11.80.61 02.99.02.10.15 02.40.47.20.25 05.56.90.60.67 02.99.31.30.21 05.56.90.60.94 02.98.76.29.73 02.97.54.87.00 02.40.41.20.25 02.51.36.71.26 05.46.27.43.29 05.56.90.65.81 05.58.06.59.86 05.59.98.24.24 Ministère de l’Economie et des Finances Cabinet Agence Judiciaire du Trésor Trésorier Payeur Général (du département du Finistère) Direction Interrégionale des Douanes de Nantes 01.44.87.20.63 02.98.80.55.56 02.40.73.37.95 Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable Cabinet Direction de l’eau Dir. Régionale de l’Environnement de la région Bretagne DIREN Pays de la Loire DIREN Aquitaine 01.42.19.11.19 01.40.61.83.56 02.99.65.35.00 02.40.99.58.01 05.56.17.11.11 Ministère de la Justice Procureur de la République du TGI de Brest Procureur de la République du TGI de Paris (Section F3) 02.98.33.78.01 01.44.32.51.05 Ministère de l’Equipement, des Transports, de l’Aménagment du Territoire, du Tourisme et de la Mer Cabinet 01.40.81.39.97 Dir. des Affaires Maritimes et des Gens de Mer 01.44.49.85.67 Secrétariat d’Etat aux transports et à la mer 01.40.81.39.03 DTMPL 01.40.81.72.15 CROSS CORSEN 02.98.89.65.75 CROSS ETEL 02.97.55.49.34 DRAM Bretagne 02.99.63.35.70 DRAM Aquitaine 05.56.00.83.47 DRAM Pays de Loire 02.40.73.33.26 DDAM Finistère 02.98.55.21.29 DDAM Ille et Vilaine 02.99.56.70.71 DDAM Loire Atlantique 02.40.73.33.26 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 21 Edition 11/2004 DIFFUSION (Suite) DDAM Morbihan DDAM Vendée DDAM Gironde DDAM / DRAM Charente Maritime DIDAM Landes / Pyrénées-Atlantiques DDE Finistère DDE Ille et Vilaine DDE Loire Atlantique DDE Morbihan DDE Vendée DDE Gironde DDE Pyrénées-Atlantiques DDE Charente-Maritime 02.97.83.97.48 02.51.21.81.75 05.56.00.83.47 05.46.28.07.00 05.59.55.51.45 02.98.76.50.24 02.99.33.45.16 02.40.67.25.52 02.97.68.12.01 02.51.05.57.63 05.56.24.47.24 05.59.80.86.07 05.46.00.56.00 Ministère chargé de la Santé Cabinet DGS 01.40.56.41.55 01.40.56.40.56 Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Cabinet DPMA DGAL 01.49.55.40.27 01.49.55.82.00 01.49.55.51.06 Ministère de la Défense Cabinet EMM/PL/AEM CICAD/MER DCM Brest – groupe finances contentieux CECLANT – COM EPSHOM CEPPOL Groupement de Gendarmerie Maritime de l’Atlantique REGEND Ouest (à charge information groupements littoraux) REGEND Sud-Ouest (à charge information groupements littoraux) 01.45.55.85.84 01.42.92.17.13 01.42.92.16.18 02.98.22.06.97 02.98.22.09.91 02.98.22.12.08 02.98.22.09.11 02.98.22.54.93 02.99.32.52.88 05.56.90.44.33 CEDRE METEO FRANCE IFREMER 02.98.44.91.38 05.61.07.84.84 02.98.22.45.45 Copies intérieures AEM (tous chefs bureaux – Chrono) – Archives(2) Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe II – page 22 Edition 11/2004 APPENDICE II.7 MODELE DE DECLENCHEMENT DU MANCHEPLAN. TELECOPIE Division "Action de l'Etat en mer" B.P. 46 29240 BREST ARMEES Tél. : 00.33.2.98.22.12.23 - Fax : 00.33.2.98.22.13.19 e-mail : [email protected] Brest, le N° Niveau de protection FAX/200 PREMAR ATLANT/AEM/NP Non protégé Protégé Expéditeur (from) : Le vice-amiral d’escadre XXXXXXX Préfet maritime de l’Atlantique Destinataire(s) (to) : Dover Coastguard (to contact MCA) - Télécopie : 00 44 1 30 421 03 02 Copies (info) : PREMIN (SEC/GEN/MER) - CROSS XXXXXX - CICAD MER – PREMAR MANCHE - CECLANT - CEPPOL - AEM (Officier de permanence – Chrono) Objet (subject) : MANCHEPLAN ACTIVATION. Texte (text) : PRIMO : Today at XXhXX (GMT) the ship XXXXXXXX, flying XXXXXXX flag, has collided with the XXXXXXXXX X nautical milles off XXXXX, and is now in position XXXXXXXXXX. The crew has been fully evacuated, but there is a (threat of) leaking oil. SECUNDO : We need assistance for counter-pollution operation. TERTIO : MANCHEPLAN activated at XXXXXX XXhXX (local time) in situation POL. PREMAR ATLANT ACA, MCA ALA. QUARTO : Request acknowledge. Demande d'accusé de réception Acknowledge required OUI (Yes) $ La présente transmission ne fera pas l'objet d'un courrier This signal will not be sent by mail NON (No) $ Nombre de pages : (y compris la page de garde) Number of pages : Plan POLMAR / Mer Atlantique Signature de l'autorité ou du rédacteur (this one included) Annexe II – page 23 Edition 11/2004 APPENDICE II.8 MODELE DE DECLENCHEMENT DU BISCAYE PLAN. TELECOPIE Division "Action de l'Etat en mer" B.P. 46 29240 BREST ARMEES Tél. : 00.33.2.98.22.12.23 - Fax : 00.33.2.98.22.13.19 e-mail : [email protected] Brest, le N° Niveau de protection FAX/200 PREMAR ATLANT/AEM/NP Non protégé Protégé Expéditeur (from) : Le vice-amiral d’escadre XXXXXXX Préfet maritime de l’Atlantique Destinataire(s) (to) : SASEMAR - Télécopie : 00 34 91 755 91 09. Copies (info) : PREMIN (SEC/GEN/MER) - CROSS XXXXXX - CICAD MER – PREMAR MANCHE - CECLANT - CEPPOL - AEM (Officier de permanence – Chrono) Objet (subject) : BISCAYE PLAN ACTIVATION. Texte (text) : PRIMO : Today at XXhXX (GMT) the ship XXXXXXXX, flying XXXXXXX flag, has collided with the XXXXXXXXX X nautical milles off XXXXX, and is now in position XXXXXXXXXX. The crew has been fully evacuated, but there is a (threat of) leaking oil. SECUNDO : We need assistance for counter-pollution operation. TERTIO : BISCAYE PLAN activated at XXXXXX XXhXX (local time) in situation POL. PREMAR ATLANT ACA, SASEMAR ASA. QUARTO : Request acknowledge. Demande d'accusé de réception Acknowledge required OUI (Yes) $ La présente transmission ne fera pas l'objet d'un courrier This signal will not be sent by mail NON (No) $ Nombre de pages : (y compris la page de garde) Number of pages : Plan POLMAR / Mer Atlantique Signature de l'autorité ou du rédacteur (this one included) Annexe II – page 24 Edition 11/2004 ANNEXE III ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PC POLMAR MER. APPENDICE III.1 ACTIVATION DES MODULES POLMAR Le Module « Opérations » Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Opérations Localisation Le Module « Opérations » se situe salle des directeurs – salles C1.006, C1.018. et C1.017. L’accès en est réglementé. Composition Direction : Chef de la division OPS Adjoint : OPS/SERPUB Permanents 1. 1 oms CECLANT/OPS 2. 1 om/oms METOC Tenue de situation Mise en œuvre des moyens 3. 1 officier bureau OPS/SURF 4. 1 officier bureau OPS/AERO 5. 1 oms OPS/SERPUB 6. 1 officier OPS/LOG 7. 1 officier CECLANT/SSE 8. 1 oms OPS/LOG 1. SEC/OPS 2. SEC/SP 6 officiers réservistes du pool CECLANT/SSE Logistique Secrétariat Renforts Moyens informatiques et de transmission Moyens permanents - 6 téléphones ; - 1 télécopieur chiffrant ; - 3 postes mélodie, - 1 poste Intramar ; - 1 station Internet ADSL ; - 1 station équipée du logiciel Max Sea ; - 3 imprimantes - 1 vidéo-projecteur. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 1 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Le Module « Opérations » Opérations Actions vitales Fonctions permanentes Tenue de situation # # # # # # Mise en œuvre des moyens # # Logistique # # Fonctions du secrétariat Plan POLMAR / Mer Atlantique Tenue de situation générale sur Max Sea projetée sur barco ; Contrôle de l’emploi des moyens nautiques et aériens Tenue de la main courante (chronologie) ; Liaisons (CROSS, navires…) et tenue d’un historique des communications ; Exploitation des messages Mélodie (tri, impression, diffusion) ; Suivi météo Tenue de l’historique journalier de tous les moyens engagés (privés, publics) ; Elaboration des directives pour les moyens nautiques et aériens engagés dans les opérations de lutte ; Tenue de situations des stocks antipollution et leur gisement ; Gestion du soutien aux navires antipollution mobilisés (ravitaillement, débarquement du polluant récupéré) # enregistrement, diffusion et archivage de toutes les télécopies, messages, e-mails émis et reçus ; # frappe, enregistrement et diffusion des pièces émises par le module. Annexe III – page 2 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer Atlantique Le Module « Opérations » PC POLMAR avancé Opérations Localisation Dans un lieu choisi par le préfet maritime. Composition Direction : Chef du PC POLMAR, désigné par le contrôleur opérationnel. Personnels Secrétariat désigné par le contrôleur opérationnel désigné par le contrôleur opérationnel Moyens de transmission Moyens - 1 Téléphone portable 1 ordinateur portable avec connexion internet et logiciel Max Sea. Actions vitales Actions initiales a/o chef du PC Fonctions permanentes (réparties par le chef du PC) Fonctions du secrétariat # Activer le PC (prise de contact avec contrôleur opérationnel) ; # # activer le secrétariat. Tenue de situation générale projetée sur Barco ; # réalisation d’une carte sur Max Sea, projetable sur Barco ; # tenue d’une main courant (chronologie) ; # tenue de l’historique journalier de tous les moyens engagés (privés, publics) ; # suivi météo. enregistrement, diffusion et archivage de toutes les télécopies, messages, e-mails émis et reçus ; frappe, enregistrement et diffusion des pièces émises par le module. # # Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 3 Edition 11/2004 Le module « Action de l'Etat en mer » Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Action de l'Etat en mer Localisation Le Module « Action de l'Etat en mer » se situe salle des directeurs– salles C1.056, C1.055. et C1.054. L’accès en est réglementé. Direction du module : Chef de la division AEM Composition de la cellule « mobilisation des moyens et relations internationales » Direction de la cellule : Permanents AEM/RAP ou ANTIPOL 1. AEM/ANTIPOL ou RAP 1. AEM/DPM Renforts 2. Adjoint SERMACOM/GAFI (DCM) Composition de la cellule « affaires financières » Direction : Membres de droit Renforts DCM Brest ou son représentant - Bureau finances (DCM) ; - Correspondant POLMAR marine ; - Correspondants POLMAR des administrations concernées ; - TPG du Finistère ou son représentant. Les relèves sont organisées par chaque bureau et administration Composition de la cellule « information des autorités » Direction de la cellule : Permanents Renforts AEM/SAUVETAGE ou ORDRE PUBLIC 2. AEM/ORDRE PUBLIC ou SAUVETAGE 3. AEM/LITTORAL 1. Officier greffier (CECLANT) Moyens de transmission Moyens permanents Moyens supplémentaires Plan POLMAR / Mer Atlantique - 6 téléphones ; - 2 télécopieurs Canon L 350 ; - 1 poste mélodie, - 1 poste Intramar ; - 1 station Internet ADSL ; - 3 imprimantes - 4 ordinateurs portables. - 5 téléphones GSM ; - 2 fax - 3 ordinateurs portables avec connexion Internet. Annexe III – page 4 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Le module « Action de l'Etat en mer » Action de l'Etat en mer Actions vitales # # # # # # Actions initiales transverses ! ! ! ! ! ! ! Fonctions permanentes Cellule « mobilisation des moyens relations internationales » # # # # Fonctions permanentes Cellule « affaires financières » # Etablir un dossier pré-contentieux : collecte auprès des centres opérationnels des différentes administrations des pièces jointes des moyens engagés ; Etablir des contacts avec l’AJT. Suivre les dépenses engagées sur le fonds d’intervention POLMAR ; Relations avec les ministères dépensiers (établissement d’une demande et suivi des dépenses sur fonds d’intervention , gestion du 34/05-14,…). Activer et gérer les officiers de liaison (prise de contact, échange de coordonnées, briefing). Contacts avec les autorités ; Tenue des tableaux de situation (liaison avec officier au COM) tenue d’une chronologie des actions ; Rédaction des communiqués aux services de l’Etat ; # Webmaster : tenue du site @ en relation avec OCR # # # # Fonctions permanentes Cellule « informations des autorités » # # # Plan POLMAR / Mer Atlantique Informer par fax et éventuellement par téléphone les autorités de la menace ou d’une pollution ; transmettre un annuaire de crise vers les institutionnels (téléphoniques, fax et Internet) ; diffuser un numéro de crise vers les autres acteurs (téléphoniques, fax et Internet) ; contacter le CEDRE, la CEPPOL ; contacter les responsables du sinistre. Etablir les tableaux de tenue de situation suivants : un tableau dédié aux coordonnées de tous les intervenants ; un tableau consacré à la pollution marine ; un tableau consacré au navire (circonstances du sinistre, situation, cargaison…) ; un tableau relatif aux responsables du sinistre ; un tableau consacré aux moyens engagés en mer ; un tableau consacré aux moyens engagés à terre ; un tableau consacré aux actions attendues. Rédaction des mises en demeure, réquisitions ; Rédaction des arrêtés ou décisions réglementaires ; Contacts avec les experts, les responsables du sinistre ; Contacts avec autorités maritimes étrangères et mobilisation des moyens internationaux. Annexe III – page 5 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Le module « Action de l'Etat en mer » Action de l'Etat en mer Le secrétariat de crise Localisation Le secrétariat de crise se répartit entre le secrétariat AEM (salle C0.014) et les salles du module AEM au PC POLMAR Composition Direction : Permanents : Renforts Chef du secrétariat AEM - Secrétaires AEM et OPS Le roulement entre les secrétaires est organisé par le chef du secrétariat de crise Moyens de transmission Moyens permanents : Moyens supplémentaires - 1 téléphone ; - 1 ordinateur ; - 1 fax - Mélodie ; - Intramar. Actions vitales # Activer la cellule (personnel/matériel/renforts) : Actions initiales a/o chef de cellule # Fonctions permanentes (réparties par le chef de cellule) # ouverture d’un dossier de crise : annuaire, messages, télécopies… tenue du dossier de crise. # imprimer et diffuser les messages Mélodie. # consultation des boîtes Intramar et diffusion des mails reçus. # enregistrement, diffusion et archivage de toutes les télécopies émises et reçues. # frappe, enregistrement et signature des pièces émises par la cellule. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 6 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Le module « Action de l'Etat en mer » Officiers de liaison Officiers de liaison Composition Direction : Renforts Cellule « informations des autorités » - DDAM ou DRAM ; - officiers de réserve ; - CECLANT ou son représentant ; - toute personne désignée par le préfet maritime. Moyens de transmission - Un téléphone portable par officier - un ordinateur portable avec connexion internet par officier. Actions vitales Actions initiales Fonctions permanentes Plan POLMAR / Mer Atlantique # prendre la liste des numéros utiles. # récupérer la carte marine de la zone concernée. # prendre contact et laisser ses coordonnées au module relations avec les autorités. renseigner le module relations avec les autorités. # Annexe III – page 7 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Le Module Communication Communication Localisation La module Communication se situe se situe en salle des directeurs– salles C1.009 et C1.008 . Composition Direction : Permanents OCR 1. Cellule « Veille média / analyse » - chef : OCR - 1 OM ou fonctionnaire civil (personnel OCR) 2. Cellule « Gestion des médias » - chef : adjoint/OCR - correspondant de presse : personnel OCR - 1 OM CPAR Secrétariat Renforts 3. Cellule « Images / Internet » - chef : adjoint/OCR - webmaster(s) (personnel de CECLANT/OCR) - 2 agents civils/OM/OMS CPAR Brest Secrétaire militaire CECLANT - officiers ou cadres civils du SIRPA/Marine - réservistes - renforts communicants des ministères Moyens de transmission Moyens permanents Moyens supplémentaires - 3 téléphones (pour fonctions veille médias, gestion des médias; images/internet); - 1 fax ; - 1 terminal relié à l’AFP ; - 1 station Internet ADSL avec imprimante ; - 1 poste mélodie - 3 PC avec traitement de texte, tableur, Intramar et imprimantes ; - 1 télévision ; - 1 poste de radio. - 1 1 photocopieur Actions vitales Actions initiales a/o chef de module # # Fonctions permanentes Veille média / analyse # # Gestion des médias # # Images / Internet # # Fonctions du secrétariat # # Plan POLMAR / Mer Atlantique Contact avec le COM ; point avec le module relations avec les autorités et affaires juridiques, pour harmoniser la position et le discours. Rédaction des communiqués de presse ; Analyse impact médiatique du plan POLMAR Mer ; Organisation des conférences de presse ; Réponses aux demandes des journalistes (embarquements). Réalisation et entretien du kit média sur le site Internet PREMAR ; Fourniture de documents et images aux journalistes. Enregistrement, diffusion et archivage de toutes les télécopies, messages, e-mails émis et reçus ; frappe, enregistrement et diffusion des pièces émises par le module Communication. Annexe III – page 8 Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer de l’Atlantique Le module Communication Salle de presse Salle de presse Localisation La salle de presse est destinée à l’accueil des journalistes en leur offrant un lieu de travail situés à proximité immédiate du PC de crise. Elle est située en salle C02.012, derrière l’amphithéâtre, ou en C02.013 dans le bureau presse du service de communication régionale. Les conférences de presse sont organisées à l’amphithéâtre CECLANT. Composition OCR Direction : Correspondants de presse (journalistes, techniciens) Permanents - SIRPA/Marine – 1 technicien de la DIRSIM (disponible, non Renforts permanent) - communicants des ministères Moyens de transmission - 6 lignes téléphoniques avec accès France Télécom, à l’usage Moyens suivant : - 2 postes simples. - 2 postes associés à 2 postes informatiques avec modem Internet. - 1 poste associé à 1 télécopieur. - 1 poste situé dans la cabine « son », à l’usage du correspondant de presse. - 1 téléviseur, une radio. Logistique Actions initiales 1 grand panneau de présentation, sur lequel sera affiché des informations à caractère général (météo, dernier communiqué, carte de prévision et de situation des polluants…) # 2 grandes tables sur lesquelles seront disposés les deux postes Internet et le télécopieur. # 2 grandes tables de travail pour les journalistes # un nombre de chaises compatible avec les capacités d’accueil de la salle (réception de publics). # Plan d’organisation Estrade amphithéâtre Tables de travail (avec 2 postes internet et 1 fax) 50 chaises Tableaux d’affichage C02.012 % % Tables de travail Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 9 % Edition 11/2004 Plan POLMAR/Mer Atlantique Direction Transmissions Archivage Supports de travail Personnel permanent Le conseil restreint de crise Conseil restreint de crise Préfet maritime. Aucun moyen de communication. - enregistrement vidéo des réunions (a/o communication) - chaque réunion donne lieu à un relevé de décision établi par un officier de la cellule relations avec les autorités - cartes (sites sensibles,…), paperboard, rétro-projecteur, vidéo-projecteur, ordinateur portable $ Préfecture maritime : Division AEM, OPS, OCR et SSE ; $ CEPPOL ; Personnel occasionnel $ ALFAN Brest et commandants des bâtiments présents ; $ Directeur du Commissariat de la Marine (DCM) ; $ Chef du service de Santé ; $ Base navale de Brest : cellule anti-pollution, marins pompiers, LASEM ; $ Affaires maritimes (directions départementales ou régionales) ; $ Experts : CEDRE, IFREMER, IFP, ITOPF, Météo France ; $ Agents de liaison : TPG, préfectures de département, zone de défense, Etats voisins ; $ Responsables du sinistre : représentant de l’armateur, affréteur, experts techniques, P and I Club ; $ Officiers des ports concernés ; $ Associations de protection de l’environnement (LPO,…). Ainsi que tout autre organisme, civil ou militaire, dont la présence serait jugée nécessaire. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 10 Edition 11/2004 APPENDICE III.2 LIAISONS DU PC POLMAR MER Un plan réduit de transmissions comportant essentiellement la HF POLMAR, l'UHF POLMAR et la VHF chenal 10 est activé pour les bâtiments et aéronefs sur zone. Le PC Polmar/mer armé dans différents locaux dispose de liaisons téléphoniques, télégraphiques et radio particulières qui sont activés sur ordre Mise en œuvre L'équipe de maintenance militaire de la DIRSIM est chargée de mettre en œuvre, sur ordre, les moyens de la station mobile. Le personnel du PC TELEC est chargé de la mise en place des moyens des cellules de crise et d’information. Moyens à mettre en place au sein du PC POLMAR Mer • Moyens filaires : ! • Se conformer à ce qui prévu au sein de chaque module par les fiches de l’APPENDICE III.1. Moyens radio : ! UHF POLMAR : 1 fréquence UHF 1 ; 1 fréquence UHF 2. ! HF POLMAR : 1 fréquence principale, 1 fréquence dégagement ; ! VHF RM : chenal 10. Moyens supplémentaires • Visioconférence ; • Réseau marine de messagerie télégraphique Mélodie ; • Courrier électronique Intradef (Intramar) ; • Messagerie électronique Web (Internet) ; • Télex (PC TELEC) ; • Télécopie fixe et mobile, en clair ou chiffré. Equipements portatifs pouvant être utilisés lors d'un sinistre majeur. • 2 VHF radiomaritime (canaux 6,8,10,12,13,16) • 1 VHF radiomaritime (tous canaux) • 1 émetteur/récepteur HF TRC 340 • téléphones GSM • téléphone Iridium • fax portable Tous ces équipements sont stockés en charge permanente dans le bureau de l'officier marinier OPS/TSI,et peuvent être délivrés sur le champ après demande auprès de lui. Ils sont acheminés vers le lieu de prise en charge par les utilisateurs par les soins du COM. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 11 Edition 11/2004 Adresses de crise. • Intramar Les boîtes de réception du courrier sont nominatives sous Intramar. Une boîte crise peut être spécialement créée par CECLANT/OPS/TSI. • Télégraphique (Réseau Mélodie) - PREMAR ATLANT : cellules de crise du préfet maritime - CECLANT : moyens marine nationale Une adresse télégraphique spécifique peut être créée par CECLANT/OPS/TSI. Le mot clef d’attribution est POLMAR. Un autre mot clef peut être spécialement créé par CECLANT/OPS/TSI. • Electroniques E-mail : [email protected] Site web http://www.premar-atlantique.gouv.fr Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 12 Edition 11/2004 APPENDICE III.3 PLAN DE LIAISON DES BATIMENTS ET AERONEFS. LIAISONS FREQUENCES P : Principale S : Secondaire OBSERVATIONS CROSS avec OSC/AOSC VHF/FM : P : 156.375 MHz (chenal 67) et navire sinistré P : 156.425 MHz (chenal 68) S : 156.675 MHz (chenal 73) HF : P : 3023 KHZ S : 5680 KHz CROSS avec bâtiment en ralliement VHF/FM : P 156.650 MHz (chenal 13) CROSS avec aéronefs en ralliement VHF/FM : P : 156.650 MHz (chenal 13) VHF/AM : S :122.025 MHz OSC/AOSC avec autres navires sur zone et navire sinistré VHF/FM : P : 156.300 MHz (chenal 6) S : 156.400 MHz (chenal 8) UHF : 1) Si le nombre de bâtiments est trop important, l’OSC fait dégager ceux-ci sur VHF/FM chenal 8. P : 282.8 MHz S : 243.0 MHz Autorités à terre avec aéronefs VHF/AM : P :123.1 MHz S : 121.5 MHz VHF/FM : P : 156.750 MHz (chenal 15) HF : La fréquence VHF/AM en service sert exclusivement à assurer la sécurité aéronautique (coordination air). P : 3023 KHz S : 5680 KHz Bâtiments sur zone avec aéronefs VHF/AM : P : 156.500 MHz (chenal 10) UHF : P : 282.8 MHz S : 243.0 MHz Lors des opérations d’hélitreuillage, l’hélicoptère et le navire concerné correspondent sur VHF/FM, chenal 71 (156.575 MHz) Aéronefs entre eux VHF/AM : P : 123.1 MHz S : 121.5 MHz UHF : P : 282.8 MHz S : 243.0 MHz 1) La fréquence VHF/AM principale sert en principe à assurer la sécurité aéronautique (coordination air, la fréquence secondaire permettant l’échange d’information relative au sauvetage). 2) Les aéronefs militaires peuvent établir entre eux une liaison VHF Equipes d’évaluation et VHF/FM : 156.675 MHz (chenal 73) d’intervention avec HF : J3E 2398 KHz (par TRC 340) autorités à terre (CROSS) et OSC Hélitreuillage Plan POLMAR / Mer Atlantique VHF/FM : 156.575 MHz (chenal 71) Annexe III – page 13 Edition 11/2004 APPENDICE III.4 MODELE DE DEMANDE DE CREDITS SUR FONDS D’INTERVENTION POLMAR. PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE Brest, le N° PREMAR ATLANT/AEM/NP NMR SITRAC : Le vice-amiral d’escadre XXXXXXXX Préfet maritime de l'Atlantique Division « action de l’Etat en mer » à Bureau Antipollution Monsieur le ministre de l’écologie et du développement durable Dossier suivi par : XXXXXXXX ! : 02.98.22.12.18 Fax : 02.98.22.13.19 E-mail : [email protected] Objet : Demande de mise à disposition de crédits du fonds d’intervention POLMAR (pollution consécutive au naufrage du XXXX). Références : a) Instruction du Premier ministre relative au fonds d’intervention contre les pollutions marines accidentelles du 4 mars 2002 ; b) Arrêté n° 200X/XXX du préfet maritime de l’Atlantique du X XXXXX 200X P. jointe : Un état prévisionnel détaillé de dépenses. Monsieur le Ministre, Afin de financer les moyens mis en œuvre dans le cadre du plan POLMAR mer déclenché par l’arrêté cité en référence, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir mettre à ma disposition les crédits nécessaires du fonds d’intervention contre les pollutions marines accidentelles sur le chapitre 57-10 article 10 du budget de votre ministère à hauteur de : - XXXX € d’autorisations de programme, - XXXX € de crédits de paiement associés Le détail des dépenses prévues pour l’utilisation de ces fonds figure en annexe. Je vous demande de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma très haute considération. ____________________________________________________________________ Destinataire : Ministère de l’écologie et du développement durable. Copies extérieures : DCM BREST (FIN) – SACOM BREST (GSD) – TPG du Finistère. Copies intérieures : AEM (ADJ – CDIV – Cell. Fin. - Chrono) - Archives (2). Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 14 Edition 11/2004 ANNEXE ETAT DE VENTILATION PREVISIONNEL DES DEPENSES SUR CHAPITRE 57-10-10 Besoins AP Besoins CP € TTC € TTC 0, 00 € 0, 00 € Nature des dépenses § 20 – Travaux et constructions § 40 – Matériel technique § 50 – Matériel de transport § 93 – Services § 94 – Etudes, analyses, audits et expertises § 95 – Achats de fournitures § 96 – Autres dépenses, coût de rémunération des CDD Total général Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 15 Edition 11/2004 APPENDICE III.5 RESEAU DES EXPERTS MOBILISABLES Liste non exhaustive Marins pompiers de Brest 02.98.22.24.18. CEDRE 02.98.33.10.10. SDIS 29 H.O. : 02.98.22.05.84. H.N.O. : 06.85..07.46.77. Ou 06.82.89.61.69. 02.98.34.55.55. AFCAN 02.98.46.37.60. Société les Abeilles International 02.98.80.47.76. Centre de Sécurité des Navires de Brest 02.98.80.35.81. LASEM Brest 02.98.22.81.95 INERIS 03.44.55.69.99 EPSHOM 06.12.90.92.35 CEPPOL Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 16 Edition 11/2004 APPENDICE III.6 INFORMATION DES CENTRALES NUCLEAIRES. 1. LES PRISES D’EAU BRUTE DU CNPE du BLAYAIS Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe III – page 17 Edition 11/2004 ANNEXE IV MOYENS DE LA MARINE, DES ADMINISTRATIONS ET MOYENS PRIVES (LISTE ET PROCEDURE DE DEMANDE). APPENDICE IV.1 MOYENS AERIENS DE LA MARINE NATIONALE EN ATLANTIQUE HELICOPTERE DAUPHIN DE SERVICE PUBLIC Base La Rochelle (35 F) Nombre 1 Indicatif : Guépard Yankee Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) Autonomie Nombre max de passagers Charge cargo (kg) Charge élingue (kg) Charge treuil (kg) Moyens radio 30 mn 100 150 2h 1 blessé couché ou 4 passagers 350 900 272 VHF marine HF UHF Emploi • • • • Observation Images numériques Prélèvements Transport d’équipes d’évaluation/ intervention SUPER FRELON (SF) Base Lanvéoc-Poulmic (32 F) Nombre 5 Super Frelon équipé du système SOKAF Indicatif : Béligou + Lettre Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) mn 100 à 200 120 Autonomie Nombre max de passagers Charge cargo (kg) Charge élingue (kg) Charge treuil (kg) Moyens radio 27 500 à 3000 3000 250 HF UHF VHF Emploi • • • • Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 1 Observation Prélèvements Transport d’équipes d’évaluation/ intervention Epandage SOKAF 3000 Edition 11/2004 MOYENS AERIENS DE LA MARINE NATIONALE EN ATLANTIQUE ATL 2 ATLANTIQUE BR 1150 (ATL 2) Base Lann-Bihoué (23 F) Nombre 6 Indicatif : Walabi +Lettre Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) 60 mn en HO 1400 180 à 270 Autonomie Capteurs Gonio Nav Emport chaînes « SAR » Radar Infra-rouge Optique VHF UHF MF GPS Inertie Radar 6x30 120 mn en HNO Moyens radio Emploi HF – 7h30 à 600 mn HF/BLU 4h30 à 1000 mn UHF VHF/AM VHF/FM PC Volant Peut assurer la coordination sur zone des aéronefs F 50 FALCON 50 (F 50 M) Base Lann-Bihoué (24 F) Nombre 4 Indicatif : Xénon +Lettre Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) 60 mn en HO Autonomie Capteurs Gonio Nav Radar Infra-rouge Optique VHF UHF MF GPS Inertie Radar 120 mn en HNO Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 2 Emport chaînes « SAR » Moyens radio Emploi HF – Surveillance HF/BLU maritime générale UHF VHF/AM VHF/FM Edition 11/2004 AUTRES MOYENS AERIENS DE LA MARINE NATIONALE NORD 262 Base Nîmes-Garons Nombre Indicatif : Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) 250 Vitesse max (nds) Autonomie 100 0 200 Nord 262 Capteurs Gonio Nav Radar Optique VHF UHF GPS Radar Emport chaînes « SAR » Moyens radio Emploi HF – HF/BLU UHF VHF/AM VHF/FM XINGU Base Nombre Indicatif : Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) Plan POLMAR / Mer Atlantique Autonomie Capteurs Gonio Annexe IV – page 3 Nav Emport chaînes « SAR » Moyens radio Edition 11/2004 Emploi APPENDICE IV.2 MOYENS NAUTIQUES DE LA MARINE NATIONALE EN ATLANTIQUE 1. PSP MARINE NATIONALE. Patrouilleur de Service Public : PSP Cormoran (L : 54 m - V : 23 n - P : 7 960 cv) Epandage Confinement Récupération Stockage des déchets Rampes 2 x 2,4 m3 / Remorquage Incendie/ voie d’eau / Moyens d’obturation et d’épuisement Transport RHM Remorqueur de Haute Mer : RHM Tenace – Malabar (L : 51 m - V : 13, 5 n - P : 4600 cv) Epandage Confinement Récupération Stockage des déchets Incendie/ voie d’eau Transport Peut remorquer Moyens la barge haute d’obturation et d’épuisement mer et des conteneurs. Soute à dispersant de 23 m3 pompe Guinard - fûts de dispersants et conteneurs LSA Plan POLMAR / Mer Atlantique Remorquage Annexe IV – page 4 Edition 11/2004 Remorqueur Ravitailleur : RR400 Rari (L : 51 m - V : 14, 5 n - P : 4 000 cv) RR400 Epandage / Confinement Récupération Stockage des déchets Remorquage Incendie/ voie d’eau Peut embarquer et mettre à l’eau des barrages Peut remorquer la barge haute mer, des chaluts antipol et des réservoirs souples. Moyens d’obturation et d’épuisement. Mise en œuvre de chaluts antipollution Peut recevoir des bennes de stockage sur le pont Deux canons à eau (500 m3/h) Transport Récupération du chalut Traction barge de haute mer Remorqueur Portuaire et Côtier : RPC Armen – Kéréon - Mengan (L : 25 m - V : 11 n – P : 1360 cv) RPC Epandage Confinement Récupération Stockage des déchets / Plan POLMAR / Mer Atlantique Remorquage Chalutage en bœuf, remorquage de barrages et de réservoirs souples. Annexe IV – page 5 Incendie/ voie d’eau Transport Moyens d’épuisement et d’obturation. Edition 11/2004 BBPD Bâtiment Base des Plongeurs Démineurs BBPD Styx (L : 42 m - V : 13 n - P : 2 200 cv) Epandage Confinement Récupération Stockage des déchets Remorquage Incendie/ voie d’eau Transport Matériel de plongée caisson de recompression STERNE Patrouilleur Sterne (L : 49 m - V : 17 n - P : 4 200 cv) Epandage Confinement Récupération Stockage des déchets Remorquage Incendie/ voie d’eau Transport 1 jeu de rampes et 2x 2.5 m3 de dispersant. BE Bâtiments-écoles (L : 43 m - V : 15 n - P : 2 500 cv) Epandage Confinement Récupération Stockage des déchets Remorquage Incendie/ voie d’eau Transport 3 jeux de rampes pour 8 BE et 2x 5 m3 de dispersant. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 6 Edition 11/2004 2. GENDARMERIE MARITIME. Ces moyens, placés sous le commandement opérationnel de la marine nationale, appartiennent à la gendarmerie maritime. PATRA Epée PATRA Epée - Lorient Caractéristiques L 37 m – P 4000 cv Déplacement : 130 t Vitesse max (nds) 26 Autonomie Incendie/ voie d’eau 7 jours Canon à eau Vitesse max (nds) 25 Autonomie Incendie/ voie d’eau Transport Liaisons VHF Marine Rubis Vedette de 20 mètres Caractéristiques L 20 m Déplacement : 40 t ♦ Concarneau ♦ Sables d’Olonne ♦ Bayonne Transport Liaisons VHF Marine Rubis 4 jours : vedette Elorn : vedette Vertonne : vedette Adour Vedette de 14 mètres Caractéristiques L 14 m Déplacement : 18 t ♦ Brest ♦ Rochefort Vitesse max (nds) 20 Autonomie Incendie/ voie d’eau 400 milles 4 jours Transport Liaisons VHF Marine Rubis : vedette Reseda, Hortensia : vedette Bégonia Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 7 Edition 11/2004 Vedette de 10 mètres Caractéristiques L 9, 90 m Déplacement : 5,50 t ♦ Saint-Malo ♦ Brest ♦ Pornichet Vitesse max (nds) 25 Autonomie Incendie/ voie d’eau 700 litres de gasoil Transport Liaisons VHF Marine Rubis : vedette Robet : vedette Lt Jamet : vedette Capitaine Moulié Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 8 Edition 11/2004 MOYENS NAUTIQUES AFFRETES PAR LA MARINE NATIONALE AU PROFIT DU PREFET MARITIME DE L’ATLANTIQUE Abeille Flandre Remorqueurs d’intervention. Abeille Flandre (L : 63 m - V : 17 n - P : 23 000 cv) Epandage Confinement Récupération Stockage Rampe d’épandage de dispersants dispersants Remorquage Incendie/voie d’eau 160 t au croc Transport Moyens d’obturation et d’épuisement Bâtiment de Sauvetage d’Assitance et de Dépollution : BSAD Argonaute Argonaute (L : 69 m - V : 16 n - P : 10 800 cv) Epandage Confinement 1 jeu de rampes Mise en d’épandage et œuvre de 86 m3 de de tous types dispersants de barrages Récupération Stockage Mise en œuvre de tous types de récupérateurs 1508 m3 de produits pollués et emport de bennes sur le pont Remorquage Incendie/voie d’eau 133 t au croc Transport Moyens Surface d’obturation et disponible plage d’épuisement arrière de 500 m2 et grue de 23 tonnes à 7 m. Alcyon (L : 43 m - V : 10 n – P : 600 cv) Alcyon Epandage Confinement Récupération 1 jeu de Mise en œuvre rampes de tous types d’épandage et de barrages 32 m3 de dispersant Plan POLMAR / Mer Atlantique Mise en œuvre de tous types de récupérateurs Stockage Remorquage des déchets Incendie/ voie d’eau 500 m3 de Puissance au produits croc 60 tonnes pollués et emport de bennes sur le pont Moyens d’obturation et d’épuisement Annexe IV – page 9 Transport Surface disponible plage arrière : 263 m2. - une grue à Bd charge maxi : . 23 t à 7 m . 4 t à 20 m Edition 11/2004 Remorqueurs portuaires affrétés sur bon de commande par la marine nationale (après mise en demeure) NANTES / SAINT-NAZAIRE BATIMENT SAINT-DENIS Puissance CV Traction Catégorie de nav 2 450 32 2 LA ROCHELLE BATIMENT Puissance CV Traction Catégorie de nav ATTENTIF 2 600 31 4 BAYONNE BATIMENT BALEA Plan POLMAR / Mer Atlantique Puissance CV Traction Catégorie de nav 2 600 29 3 Annexe IV – page 10 Edition 11/2004 APPENDICE IV.3 MATERIELS ET PRODUITS DE LUTTE ANTIPOLLUTION DETENUS PAR LA MARINE NATIONALE EN ATLANTIQUE – Liste à jour au 1er novembre 2004. Nota : la liste du matériel antipol de la marine est tenu à jour par la CEPPOL sur le site internet : www.cedre.fr/sci/fr/stocks.htm 1. MATERIELS DE LA MARINE NATIONALE. LORIENT Localisation Existants BASEFUSCO 250m GSSM GSSM 2 9 GSSM 2 BALEAR 323 (côtier) BALEAR 333 (haute mer) FIOCS 800 (concentrateur) POLLUGARD 130 (haute mer) REYCAU 210 (haute mer) GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM TMB INF 600 GSSM AERAZUR BAPG 2100 (haute mer) CANARIE GM (haute mer) POLLUGUARD-DACAMA BARRACUDA (portuaire) GSSM GSSM GSSM GSSM 100m dispo 300 m 95 m 360 m 300 m(en cours de déclassement) 300 m (en cours de déclassement) 300 m 300 m 2 X 67 m 750 m BARRAGE BARRAGE COTIER CANARIES PM en conteneur BREST AUXILIAIRE DE GONFLAGE DE BARRAGE COMPRESSEUR ATLAS COPCO XAS 125 GONFLEUR autonome TANAKA AUXILIAIRE DE NETTOYAGE DE BARRAGE BROUETTE DE LAVAGE DJETNET BARRAGES CAPACITE DE STOCKAGE DE DISPERSANT CITERNE SOUPLE KLEBER 060 (1500L) SOUTES BSHM SOUTES RHM SOUTE BE TYPE LEOPARD SOUTES AUTRES BE SOUTE PSP SOUTE PSSP ENSEMBLE CONTENEURISE DJET SPRAY P 400 Plan POLMAR / Mer Atlantique GSSM ALCYON - AILETTE TENACE - MALABAR LEOPARD LYNX - GUEPARD - TIGRE CHACAL - LION - JAGUAR PANTHERE STERNE CORMORAN AUDACIEUSE Annexe IV – page 11 4 2 x 32 m3 2 x 23 m3 10 m3 14 m3 5 m3 4,8 m3 4 m3 Edition 11/2004 CAPACITE DE STOCKAGE D'HYDROCARBURES RECUPERES BARGE DE HAUTE MER (liq:600m3,sol 20m3) RESERVOIR POLLUTANK 100m3 RESERVOIR DE DECANTATION (10 m3) SOUTES BSHM (480 m3) GSSM GSSM GSSM ALCYON - AILETTE 800 m3 4 x 100 m3 4 x 10 m3 2 x 480 m3 GSSM GSSM GSSM GSSM 1 1 1 1 DROME (intervention portuaire) EMBARCATION ALU MACAREU EMBARCATION ALU ULYSSE REMORQUE POUR EMBARCATIONS ZODIAC 10 PLACES COQUE RIGIDE EPANDAGE AERIEN DE DISPERSANT SOKAAF 3000 / 3000F2 BAN LANVEOC-POULMIC 1 disponible - 2 en réparation. EQUIPEMENT DE PROTECTION DES OISEAUX MARINS BOUEE EFFAROUCHEUSE BRECO GSSM 1 GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM 1 6 1 4 1 GSSM GSSM GSSM 1 1 1 GSSM GSSM 1 1 GSSM 1 GSSM GSSM GSSM MARINS POMPIERS 2 2 1 1 GSSM GSSM 7 3 (à réparer) GSSM GSSM 1 1 GROUPE DE POMPAGE ENSEMBLE de pompes submersibles pour eaux usées POMPE GUINARD 26m3/h POMPE GUINARD 60m3/h POMPE SPATE 3B (32m3) POMPE TR3 (antidéflagrante) GROUPE D'ALLEGEMENT CONTENEUR FRAMO N°2 (flexibles) CONTENEUR FRAMO N°3 (flexibles en inox) POMPE MARFLEX MSP 150-90 à 260 m3/h (hydrocarbures / produits chimiques) POMPE FRAMO TK150 (hydrocarbures / chimiques) POMPE TK6 incluse conteneur FRAMOn°1,500m3/h (hydrocarbures uniquement) POMPE TK5 incluse conteneur FRAMOn°1,190m3/h) (hydrocarbures et produits chimiques) GROUPE ELECTROGENE 15KVA/380V/50Hz Diesel 2 KVA/220V (essence) 4,7 Kw/220V (Diesel réservé au PC Polmar avancé) GE 4 KVA LOCALISATION (SUIVI DE DERIVE DE NAPPE) BOUEE NORDA type CEPPOL BOUEE VIGIMAR MANUTENTION CHARIOT ELEVATEUR FENWICK 4t TRACTEUR VIGNERON JOHN-DEERE Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 12 Edition 11/2004 MATERIEL DE PREMIERE INTERVENTION CHARGEUR DEMARREUR ENERGYS 900 GROUPE AUTONOME soud/char/oxyacéty/meul/tron GROUPE DE SOUDURE A L'ARGON GSSM GSSM GSSM 1 1 1 MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS MARINS POMPIERS 4 2 4 3 3 1 1 1 4 2 1 8 3 3 2 2 1 2 + 7 CES MATERIEL D' INTERVENTION CHIMIQUE SCAPHANDRE MATISEC type GR 2 SOL SCAPHANDRE MATISEC type GR TENUE DE PROXIMITE SCAPHANDRE MANSTRIM (longue autonomie) APPAREIL DE RESPIRATION CLIMATISATION SAS DE DECONTAMINATION RACK DE DECONTAMINATION RACK D'INTERVENTION SOURCE 4 BOUTEILLES SOURCE 2 BOUTEILLES MACHINE DE FABRICATION D'AIR LIQUIDE BOUTEILLES 9L 300 bars TENUE DE SERVANT TENUE DE TREUILLISTE BOUTEILLE O2 N2 SURFUT ACIER SURFUT INOX SURFUT PLASTIQUE ANISA MATERIEL D' OBTURATION DE BRECHE TANKER KIT MIKO COUVERTURE MAGNETIQUE 2,50m x 2,25m COUVERTURE MAGNETIQUE 1,25m x 0,90m ELEMENT DE FLOTTAISON L = 2,30m AIMANTS AVEC ELEMENTS DE CORDAGE MATERIEL D'OBTURATION VETTER GSSM GSSM GSSM GSSM MARINS POMPIERS 2 2 1 50 1 MATERIEL DE TENUE DE BARRAGE TANKER KIT MIKO GROS AIMANTS AVEC BRAS DE LEVIER GSSM 4 (en caisse) GSSM GSSM GSSM 2 2 2 GSSM GSSM GSSM GSSM pour Sterne GSSM 4 2 2 1 2 GSSM pour BSHM (1000 B, 600 B) GSSM pour BSHM (1000 B) GSSM pour BSHM (600 B) 1 1 1 NETTOYEUR HAUTE PRESSION KÄRCHER HDS 695 S KÄRCHER HDS 695 KÄRCHER HDS 699 RAMPES D'EPANDAGE DE DISPERSANT COMPOSITE type BE COMPOSITE (orange) type BSHM COMPOSITE type PSP COMPOSITE type PSP STERNE (orange) idem BE COMPOSITE type RHM (orange) idem BE RECHAUFFAGE DES PRODUITS RECUPERES MODULE CHAUFFERIE THERMOPAC BW THERMOPAC BABCOCK WANSON THERMOPAC BABCOCK WANSON Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 13 Edition 11/2004 RECUPERATEURS D'HYDROCARBURE BARGE EGMOPOL II 104 1DRH CHALUT SEYNELIP CUL DE CHALUT COUSIN CUL DE CHALUT BERRA KOMARA 12K MK2 (12 m3/h) DACAMA FOILEX TDS 200 (200 m3/h) TETE DE RECUPERATION HI WAX TRANSREC 250 (250m3/h) GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM 1 52 41 15 1 2 1 2 GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM GSSM 1 1 1 1 1 2 PREMAR ATLANT + CEPPOL MARINS POMPIERS GSSM - CEPPOL 2 5 4 GSSM 1 TOURET ENROULEUR Pour barrage concentrateur FIOCS 800 Pour barrage POLLUGARD Pour barrage REYCAU 210 Pour barrage TMB INF600 Pour barrage AERAZUR BAPG 2100 Pour barrage DACAMA TRANSMISSION VALISE INMARSAT MINI M Marine VHF Motorola avec chargeur VHF Motorola GP 900 à sécurité intrinsèque VENTILATEUR D'EPANDAGE D'ABSORBANT VENTILATEUR KUBOTA centrifuge portable 2. PRODUITS DE LA MARINE NATIONALE. ABSORBANTS Dépôt ARSENAL Dépôt ARSENAL 360 KG 97 m3 DISPOLENE 36S, en vrac Abeille Flandre 28, 48 m3 DISPOLENE 36S en fûts de 200L Dépôt Maison Blanche 25 m3 GAMLEN OD 4000 en vrac Dépôt Maison Blanche 63 m3 GAMLEN OD 4000 en fûts Dépôt Maison Blanche Base navale Adour Tenace 54 m3 1,5 m3 18 m3 Malabar 18 m3 Sterne 5,5 m3 Dépôt Maison Blanche Dépôt Maison Blanche 22 m3 23 m3 Dépôt Maison Blanche 10 m3 50 m ABSORLENE sacs de 100 L environ POUDRETTE BULTANE DISPERSANTS INIPOL IP80 en vrac INIPOL IP80 en fûts FINASOL OSR 52, en vrac FINASOL OSR 52 en fûts OCEANIA 1000, en vrac Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 14 Edition 11/2004 APPENDICE IV.4 MOYENS SPECIFIQUES DES AUTRES ADMINISTRATIONS EN ATLANTIQUE 1. MOYENS NAUTIQUES. Affaires maritimes Port d’attache Type Nom Imm. Caractéristiques Saint-Malo Vedette de surveillance littorale (VSL) La Varde PM 295 L : 12 m Perros-Guirrec Brest Douarnenez Lorient Vedette de surveillance littorale (VSL) Vedette de surveillance littorale (VSL) Vedette de surveillance littorale (VSL) Patrouilleur Vedette de surveillance littorale (VSL) Canot Canot Vedette régionale de surveillance (VRS) Vedette de surveillance littorale (VSL) Canot Vedette de surveillance littorale (VSL) Vedette régionale de surveillance (VRS) Vedette de surveillance littorale (VSL) Barge ostréicole Vedette de surveillance littorale (VSL) Vedette de surveillance littorale (VSL) An Arle Victor Salez Petrel Iris An Oriant Gwened Hatoup Armoise Ile Dumez Pays de Retz Arundel Gabian Pertuisane Chambord Girondine Eider PM 292 PM 285 PM 61 PM 295 PM 286 PM 351 PM 394 PM 32 PM 294 PM 363 PM 291 PM 30 PM 281 L : 12 m L : 12 m L : 17 m L : 46 m L : 12 m Saint-Nazaire Pornic Sables d’Olonne La Rochelle Marennes Arcachon Bayonne L : 27,90 m L : 12 m PM 283 PM 63 L : 12 m L : 27,90 m L : 12 m L : 12 m L:9m L : 17 m Douanes Port d’attache Type Nom Imm. Caractéristiques Saint-Malo Vedette de surveillance rapprochée Vedette garde côtes La Rance Noroit DF 79 DF 12 12 m 30 m Lézardrieux Brest Vedette garde côtes Vedette de surveillance rapprochée Vedette garde côtes Vedette garde côtes Vedette de surveillance rapprochée Vedette de surveillance rapprochée Vedette garde côtes Vedette de surveillance rapprochée Vedette garde côtes Vedette de surveillance rapprochée Vedette garde côtes Vedette garde côtes Vedette garde côtes Vedette de surveillance rapprochée Avel Steren Guillemot Rafale Avel Gwalarn Odet Saire Kan An Avel Kervily Mervent Charente Vent d’Autan Suroit Haize Hegoa Untxin DF 46 DF 150 DF 49 DF 41 DF 97 DF 92 DF 36 DF 89 DF 44 DF 78 DF 45 DF 42 DF 43 DF 82 30 m 12 m 30 m 30 m 12 m 12 m 30 m 12 m 30 m 12 m 30 m 30 m 30 m 12 m Concarneau Lorient La Trinité Saint-Nazaire La Rochelle Royan Bayonne Saint-Jean de Luz Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 15 Edition 11/2004 Gendarmerie nationale Port d’attache Type Nom Imm. Caractéristiques Brest Vedette côtière Iroise G8602 L : 9,90 m - V : 18 n - Quiberon La Rochelle Royan Arcachon Saint-Jean de Luz Vedette côtière Vedette côtière Vedette côtière Vedette côtière Vedette côtière G 8302 G 8507 G 7501 G 7701 G 8506 L : 9,90 m - V : 18 n L : 9,90 m - V : 18 n L : 9,90 m - V : 18 n L : 9,90 m - V : 18 n L : 9,90 m - V : 18 n - Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 16 Les 3 pierres Edition 11/2004 2. MOYENS AERIENS. Aéronefs Douanes Avions POLMAR (CESSNA F 406) Sur demande du préfet maritime, un de ces aéronefs interrompt son programme et rallie la zone qui lui est prescrite dans les plus brefs délais. Ces appareils sont équipés d'un système de détection intégré comprenant : ! ! un radar à visée latérale analysant la rétrodiffusion à la surface de la mer jusqu'à une distance de 20 milles de part et d'autre de l'avion, un scanner infrarouge et ultra violet qui balaie une zone située sous l'avion, correspondant au double de la hauteur de vol (environ 1km). Il permet de visualiser et d'enregistrer sous forme d'images thermiques la présence d'hydrocarbures ou de certains produits chimiques du fait de la différence de température par rapport à la surface de la mer. Le système est opérationnel de jour et de nuit mais les nuages sont un obstacle à l'analyse infrarouge. POLMAR II Base Mérignac Hyères Lorient (a/c 2005) Appareil POLMAR 1 POLMAR 2 POLMAR 3 Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) Autonomie Capteurs Gonio 2h 800 à 1000 milles 175/ 200 4 heures Radar SLAR Infra-rouge Ultraviolet Optique VHF/ AM UHF Nav Emport chaînes « SAR » Moyens radio GPS 1x6 VHF FMS Seuleme VHF/FM (Flight nt sur VHF Managem demand douanes – ent e HF/BLU System) UHF Emploi Avion spécialisé dans la surveillance des pollutions Avions de patrouille maritime (CESSNA F 406) Base Lann-Bihoué Mérignac Hyères Nombre 3 2 3 CESSNA F 406 Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) Autonomie Capteurs Gonio Nav Emport chaînes « SAR » 2h 800 à 1000 milles 175/ 200 4à5 heures Radar 360° Un avion à Mérignac est équipé d’une boule HESIS (video + IR) VHF/ AM UHF GPS FMS (Flight Managem ent System) 1x4 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 17 Moyens radio Emploi VHF Missions VHF/FM polyvalentes. VHF douanes – HF/BLU UHF Edition 11/2004 Hélicoptères Gendarmerie nationale Ecureuils Base Lannion Saint-Nazaire Rochefort Royan Cazaux Mimizan Bayonne Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) 12 à 20 nq 150 nd Autonomie Ecureuil Gendarmerie Nombre 1 (juillet/août) 1 1 (juillet/août) 1 (juillet/août) 2 1 (juillet/août) 1 Nombre max de passagers Charge cargo (kg) Charge élingue (kg) 3 Charge treuil (kg) Moyens radio 136 kg VHF marine et aéro -UHF - radar Emploi Sécurité civile EC 145 Base Granville Quimper Lorient La Rochelle Bordeaux / Royan Nombre 1 1 1 1 1 Ind. Dragon 50 Dragon 29 Dragon 56 Dragon 17 Dragon 33 Délai de mise en œuvre Rayon d’action (mn) Vitesse max (nds) Autonomie Nombre max de passagers 15 mn 140 mn de terre 135 2h15 4 à 8 passagers selon mission Plan POLMAR / Mer Atlantique EC 145 Charge cargo (kg) N° utiles COZ Ouest COZ Ouest COZ Ouest COZ Sud-Ouest COZ Sud-Ouest Charge élingue (kg) 1 770 kg 1 500 kg Annexe IV – page 18 Charge treuil (kg) Moyens radio Emploi 180 kg VHF marine – VHF aéro A/O Zone de défense intervention jour/nuit Surveillance – Sauvetage - Edition 11/2004 APPENDICE IV.5 MOYENS INTERNATIONAUX On trouve l’ensemble des informations avec des liens vers les sites nationaux sur le site de la commission européenne : http://www.europa.eu.int/comm/environment/civil/marpol-cis/mpcis03_en.htm Les informations suivantes sont disponibles : - Structures nationales : description, points de contact administratifs et opérationnels, numéros d’urgence, répartition des sites ; - Informations sur les moyens : navires, aéronefs, équipes de crise, moyens de récupération mécanique, nettoyage des côtes, matériels spécialisés, protection de la faune, stockage, transfert de cargaison, usine mobile de traitement, modèles informatiques, laboratoires spécialisés. Sites nationaux Royaume-Uni http://www.mca.gov.uk Allemagne http://www.wsv.de/cis Belgique http://www.mumm.ac.be/CIS/Homepage.htm Danemark http://www.sok.dk/cis Pays-Bas http://www.wocb.nl/cissitened/netherlands Suède http://www.coastguard.se/ra/cis/sweden.htm Finlande http://www.vyh.fi/oilspill/finland/index.htm Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 19 Edition 11/2004 Pays Navires antipollution Aéronefs Guidage Dispersion Navires et barges 2 / Belgique 2 Navires 1 / Danemark 2 navires 2 supply 3 barges / / Espagne 2 navires / / Navires 1 / Allemagne Confinement /Récupération Barrages hauturiers et côtiers, écrémeurs, pompage, popes de transfert, absorbants, émulsifiants Barrages hauturiers et côtiers, pollutanks, écrémeurs, Dispersants Modèle de dérive / labo 1 modèle 1 labo 1 modèle Vikospray 1 labo pour navire Dasic Slickgone NS 1 labo Barrages hauturiers et côtiers, pompes, écrémeurs, pompes de transfert Grèce Finlande Barrages hauturiers et côtiers, pompes 1 modèle 1 labo Barrages hauturiers, pompes 1 modèle 1 labo Italie Irlande Pays-Bas Navire Portugal Royaume-Uni Suède / 2 Navires 3 Plan POLMAR / Mer Atlantique 2 Annexe IV – page 20 Barrages hauturiers et côtiers, pompes, écrémeurs, pompes de transfert Barrages côtiers, absorbants, pompes d’allègement Dispersants pour navire Dispersants pour aéronefs Edition 11/2004 APPENDICE IV.6 MOYENS PRIVES MOBILISABLES POUR LA LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS 1. SOCIETE PRIVEES DE MATERIELS ANTIPOLLUTION. Sociétés privées Contacter : • La CEPPOL ; • le CEDRE ; • le syndicat français des constructeurs d’équipement et des prestataires de service de lutte contre la pollution. Site web : http://www.sycopol.org Coopératives privées. Des compagnies pétrolières privées se sont dotées de services communs de lutte contre la pollution par hydrocarbures. Deux d'entre eux sont plus particulièrement susceptibles d'intervenir à titre onéreux en Atlantique : • L'OSRL (Oil Spill Response Limited) : Basé à Southampton, ce centre est une coopérative financée par les grandes compagnies pétrolières. Il possède deux avions cargo emportant respectivement 22 et 45 T de matériel de lutte antipollution principalement destiné à la protection des côtes (barrages, etc.). Ces appareils ont également la capacité d'effectuer de l'épandage de dispersants. Les gardes-côtes britanniques et irlandais en sont membres. Si l’armateur n’appartient pas à cette coopérative, il est possible de mettre en œuvre ses moyens au profit de du préfet maritime. E-mail : [email protected] Site web : http://www.oilspillresponse.com Déclenchement de l'alerte (permanence opérationnelle 24H/24) tél. 00.44.23.8033.1551 - Fax : 00.44.23.8033.1972 • Le FOST (Fast Oil Spill Team) : ce groupement d'intérêt économique français a été créé par trois filiales de TOTAL et peut agir dans le cadre de pollutions provoquées par d'autres compagnies. Le FOST possède le personnel et le matériel nécessaires pour lutter contre les pollutions "moyennes" (jusqu'à 10 000 t). Basé sur l'aéroport de Marseille, FOST achemine par avion affrété son matériel et son personnel. Le bataillon des marins-pompiers de Marseille a passé une convention pour la mise en œuvre de certains matériels. Déclenchement de l'alerte : de préférence, avertir la tour TOTAL – FOST - Bureau 30G10 tél. 01.47.44.70.18 - Fax : 01.47.44.26.71 sinon téléphoner à Marignane : tél. 04.42.87.59.37 - Fax : 04.42.87.59.38 Avertir PREMAR MED 2. MOYENS AERIENS PRIVES. Emplacement Service Appareils Bordeaux Pilotage Ecureuil Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 21 Edition 11/2004 APPENDICE IV.7 MOYENS DE LUTTE EN FRANGE LITTORALE 1. MOYENS DES PHARES ET BALISES. Port d’attache Type Nom Caractéristiques Brest Baliseur Armorique Ouessant Brest Concaneau Vedette Vedette Vedette Blodwen Velleda Henri Cevaer L : 47,5 m – Tirant d’eau max : 3,30 m - D : 500 t Engins de levage : 1 grue de 125 t – pré-équipé antipol L : 17 m L : 17 m L : 18 m – Engin de levage : grue 1,1 t Lorient Baliseur Roi Gradlon L : 35 m – Mats de charge de 3 t Vedette Locmaria L : 18 m – Engin de levage : grue 1 t Vedette Done Monea L : 11 m Saint-Nazaire Vedette Baliseur Logoden Charles Babin L : 18 m – Engin de levage : grue 1 t L : 53,61 m – V : 12 nds – JB : 517 tonneaux - P : 2 x 600 cv – Tirant d’eau max : 3 m - 1 grue de 14 tm Avel Mad La Rochelle Vedette L : 14, 50 m – Engin de levage : grue 1 t L : 18 m – Engin de levage : grue 2,3 t Le Verdon Vedette L : 18 m – Engin de levage : grue 2,3 t 2. MOYENS DES STOCKS POLMAR/TERRE. Se référer au(x) plan(s) POLMAR/Terre correspondant(s). Ces moyens sont mobilisables par l’intermédiaire des préfets délégués aux zones de défense. Consulter le site internet du CETMEF : http://www.cetmef.equipement.gouv.fr 3. MATERIELS DES PORTS AUTONOMES. Se référer au(x) plan(s) POLMAR/Terre correspondant(s) 4. MATERIELS PRIVES. S’adresser à : - la CEPPOL ; - au CEDRE ; - au SYCOPOL. S’adresser aux DDAM pour le concours des navires de pêche et des conchyliculteurs. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe IV – page 22 Edition 11/2004 ANNEXE V LUTTE EN MER. APPENDICE V.1 NOMENCLATURE DES HYDROCARBURES La convention MARPOL 73/78 (annexe 1, appendice 1) dresse une liste non exhaustive des hydrocarbures. • Asphalte (bitume) : ! ! ! • Hydrocarbures : ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! • Directs ; Séparation flash. Distillats paraffineux : ! • Huile clarifiée ; Pétrole brut ; Mélanges contenant du pétrole brut ; Gazole moteur ; Fuel Oil n°4, n°5 et n°6 (spécifications américaines) ; Fuel léger (spécifications françaises) ; Fuel lourd n°1 et n°2 (spécifications françaises) ; Fuel direct ; Bitume routier ; Huile pour transformateur ; Produits à caractère aromatique (à l'exclusion des huiles végétales) ; Huiles de graissage, de base, minérale, moteur, d’imprégnation, à broche (spindle), turbine. Gazoles atmosphériques : ! ! • Base pour mélanges ; Asphalte pour étanchéité ; Bitume direct. Gaz oil de craquage Bases pour carburants : ! ! ! Alkylats pour carburants ; Réformats ; Polymère pour essence. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 1 Edition 11/2004 • Essences : ! ! ! ! ! ! ! ! ! • Carburéacteurs : ! ! ! ! • Condensats ; Carburant auto ; Essence aviation ; Fuel Oil n°1(Kerosine), (spécifications françaises) ; Fuel Oil n°1-D, n°2 et n°2-D (spécifications américaines) ; Pétrole lampant (spécifications françaises) ; Pétrole lampant désodorisé (spécifications françaises) ; Fuel domestique (spécifications françaises) ; Fuel domestique désodorisé (spécifications françaises). JP-1 (Kerosine), JP-3, JP-4 et JP-5 (Kerosine, Heavy) (spécifications américaines) ; Turbo fuel (spécifications américaines) ; Pétrole ; Essence minérale (White Spirit). Naphta : ! ! ! Solvant léger ; Solvant lourd ; Coupe étroite. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 2 Edition 11/2004 APPENDICE V.2 NOMENCLATURE DES PRODUITS CHIMIQUES TRANSPORTES EN VRAC ET EN COLIS (D’APRES LE CODE IMDG) Classe 1 : Matières et objets explosibles Division 1.1 : matières et objets présentant un risque d'explosion en masse Division 1.2 : matières et objets présentant un risque de projection, sans risque d'explosion en masse Division 1.3 : matières et objets présentant un risque d'incendie avec un risque léger de souffle, ou de projection, ou des deux, sans risque d'explosion en masse Division 1.4 : matières et objets ne présentant pas de risque notable Division 1.5 : matières très peu sensibles présentant un risque d'explosion en masse Division 1.6 : objets extrêmement peu sensibles, ne présentant pas de risque d'explosion en masse Classe 2 : Classe 2.1 : Classe 2.2 : Classe 2.3 : Gaz gaz inflammables gaz inflammables non toxiques gaz toxiques Classe 3 : Liquides inflammables Classe 4 : Matières solides inflammables, matières sujettes à inflammation spontanée; matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables Classe 4.1 : matières solides inflammables, matières autoréactives et matières explosibles désensibilisées Classe 4.2 : matières sujettes à l'inflammation spontanée Classe 4.3 : matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables Classe 5 : Classe 5.1 : Classe 5.2 : Matières comburantes et peroxydes organiques matières comburantes peroxydes organiques Classe 6 : Classe 6.1 : Classe 6.2 : Matières toxiques et matières infectieuses matières toxiques matières infectieuses Classe 7 : Matières radioactives Classe 8 : Matières corrosives Classe 9 : Matières et objets dangereux divers L'ordre dans lequel les classes et les divisions sont organisées est sans rapport avec le degré de danger. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 3 Edition 11/2004 APPENDICE V.3 POLLUTION PAR HYDROCARBURES - TECHNIQUES D’ACTIONS SUR LE NAVIRE POL 1 - Transfert de citernes à citernes. Modalités Moyens Limites Transvaser le contenu des cuves ou - Installations de transfert (énergie, des soutes présentant des cassures pompes, tuyautages) ou menacées dans des compartiments sûrs (y compris citernes à ballasts) - Disponibilité des moyens - Efforts sur la poutre du navire POL 2 - Déplacement du navire. Deux options sont possibles : - Le remorquage ; L’échouement. Modalités Moyens Remorquage vers : - remorqueur d’intervention - mobiliser en supplément les remorqueurs portuaires. 1. Un mouillage plus sûr (pour un éventuel confinement) Limites ➪ délai de ralliement 2. La haute mer ➪ disponibilité des remorqueurs portuaires - Tenir compte de la proximité des côtes britanniques, anglo-normandes, belges. - Tenir compte des fonds pour faciliter le pompage ou toute intervention ultérieure. 3. Un port de refuge Se reporter au Chapitre III pour l’accueil dans un port refuge (Source Marine nationale) Echouement. Déterminer avec le préfet de département et le préfet de zone de défense concernés le lieu possible pour échouer le navire (Cf. zones sensibles recensées dans les plans POLMAR/Terre et annexe V, appendice 8). Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 4 Edition 11/2004 POL 3 - Confinement du navire. Modalités & • Moyens Déployer un barrage pour ceinturer le navire. - barrage hauturier avec pendeurs - barrage côtier avec points d’amarrage Le barrage est tenu en bœuf au vent et au courant - bâtiment de transport de barrages par un remorqueur et un autre navire (RPC, BSR, - un remorqueur remorqueur portuaire). Les produits seront récupérés à l'intérieur de la zone de rétention à l'aide d’une pompe FOILEX ou TRANSREC et petits matériels embarquables. Limites ➪ houle inférieure à 2 mètres, ➪ vent de moins de 25 nds ➪ courant de moins de 1 nd ➪ moyens de transport et de remorquage (Source Marine nationale) POL 4 - Allégement du navire. Modalités Moyens & Mise à couple d’une barge ou d’un pétrolier allégeur capables de travailler en atmosphère explosive & Refoulement des produits par le navire accidenté ou pompés à l’intérieur des cuves à l’aide de pompes immergées antidéflagrantes associées à un compresseur hydraulique & & & & & & & & & Pétrolier ou citerne de port Réservoir de stockage (type pollutank) FRAMO TK5 : produits peu visqueux - débit 190 m3/h), FRAMO TK6 : produits moyennement à très visqueux jusqu'à 20 000 cst- débit maximum 500 m3/h, FRAMO TK 150 : produits moyennement à très visqueux – débit maximm : 300 m3/h, FOILEX TDS 200 OFF LOADING, EGMOPOL (endroit abrité), Bâtiment relais de pompage si les fonds sont trop faibles, Bâtiment réceptacle pour vidange des pollutanks (Source Marine nationale) Limites ➪ houle inférieure à 2 mètres ➪ vent inférieur à 25 nœuds. ➪ On recherche si possible un mouillage sous le vent de la côte. POL 5 - Destruction du navire. PARTIE RESERVEE Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 5 Edition 11/2004 APPENDICE V.4 POLLUTION PAR HYDROCARBURES - TECHNIQUES D’ACTIONS SUR LE POLLUANT Lorsqu'elle est possible, la récupération doit être préférée à celle du traitement de la nappe par des additifs, dispersants. Toutefois cette opération : • Demande une logistique importante, tant en mer que pour le stockage à terre des produits récupérés ; • n'est efficace que dans certaines conditions (viscosité du produit, épaisseur de la nappe, données climatologiques, etc…) ; • est contraignante en termes de stockage des hydrocarbures récupérés. Les "dispersants" sont des additifs chimiques à base d'éléments tensioactifs et de solvants. Ils agissent par fractionnement de la nappe en fines gouttelettes permettant la dispersion des hydrocarbures dans la colonne d'eau et favorisant leur dégradation par les bactéries. Ils sont faciles à mettre en œuvre, peuvent être utilisés par tous les temps, et sont d'autant plus efficaces que la mer est agitée. Ils constituent, après les tentatives de récupération des produits, la seule méthode susceptible d'éviter la formation d'émulsions inverses (mousse au chocolat) dans le cas de pollutions importantes. Demander l’avis de la CEPPOL et du CEDRE sur l’opportunité de disperser. POL 6 – Confinement et récupération sur place. DACAMA/FOILEX Modalités - Système DACAMA de confinement/récupération mécanique - Récupérateur FOILEX TDS 250 - Stockage dans un pollutank Moyens Mise en œuvre par les BSAD Foilex 250 Limites - Etat de la mer inférieur à 3 - Creux inférieur à 1.5 mètres - Remorquage à faible allure (inférieure à 2 nds) - pollutank (limité à 100 m3, poids, stabilité) - Récupération des déchets à terre (coordination avec PC POLMAR/Terre) Pollutank (Source Marine nationale) Plan POLMAR / Mer Atlantique (Source Marine nationale) Annexe V – page 6 Edition 11/2004 POL 7 – Confinement et remorquage vers une zone de récupération. Système utilisé avec des méthodes de confinement (Source Marine nationale) POL 8 - Le ramassage des déchets de surface (filets). SEYNIP – THOMSEA – CADRE ROCHELAIS - chaluts de surface Modalités Moyens Limites Chalut de surface à grande ouverture latérale (20 mètres) destiné au ramassage des hydrocarbures très émulsifiés (mousse au chocolat) macrodéchets flottants. Nécessite le concours de 2 chalutiers ou de 2 remorqueurs (BSR ou RC) travaillant « en boeuf ». Utilisation en zone non abritée et dans les rades. Les produits récupérés sont retenus dans le cul du chalut amovible. Les poches pleines sont au fur et à mesure étranglées puis désaccouplées pour être remplacées par d'autres. On peut les laisser en dérive en vue de leur récupération ou les remorquer. - état de la mer < 4 - produits : pâteux ou solides : il peut s'agir d'émulsions inverses (mousse au chocolat) ou de produits paraffines. Il est conseillé, le cas échéant, d'épaissir la nappe La récupération des poches par adjonction d'un produit usagées s'effectue par agglomérant (bultane, absorlène remorquage (une embarcation pneumatique suffit) ou par mise etc. ...) à bord d'une unité (la - vitesse de traction de l'ordre de 2 récupération des poches usagées se fait avec l’aide d’un à 3 nœuds BSAD ou du RR4000 par l’arrière ou à l’aide de la grue). Le navire principal (bœuf) doit disposer d'une plage arrière dégagée (petit remorqueur). (Source Marine nationale) Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 7 Edition 11/2004 POL 9 - La dispersion chimique. Il s’agit de fractionner le polluant pour en faciliter l’assimilation par l’eau de mer. Seule technique utilisable sur les nappes d’hydrocarbures par météo défavorable. Conditions d’emploi. • Délais d’action. L'efficacité des dispersants diminue à mesure qu'augmente la viscosité des produits à traiter. Elle est nulle pour des produits de viscosité supérieure à 5000 cst. On admet, pour les "bruts" couramment transportés, que ce seuil n'est pas atteint avant 48 à 72 heures ; • Proximité des côtes. L'épandage de dispersants près des côtes et par faibles profondeurs est déconseillé en raison du risque toxique qu'ils présentent pour la faune et la flore, seuls ou en association avec les hydrocarbures traités. Les limites géographiques d'utilisation massive des dispersants en Atlantique sont entretenues par le CEDRE. • Quantités nécessaires. elles varient avec l'épaisseur de la nappe à traiter et les caractéristiques du polluant. L'épaisseur du film d'hydrocarbure conditionne l'intervention : on ne traitera pas les irisations ; l'appréciation sera essentiellement visuelle, si possible à partir d'hélicoptère. La connaissance des caractéristiques physico-chimiques du polluant est indispensable : composition chimique, viscosité, vieillissement, état d'émulsionnement (Réf. manuel de traitement des nappes par bateau - CEDRE/IFP). Critères d’emploi. L’épandage de dispersants est donc possible en fonction des : Conditions météo : mer 2 minimum / mer 4 maximum Conditions géographiques : ! profondeur d’eau suffisante (risque toxique pour la faune et la flore) ! distance des côtes suffisantes (zones sensibles) Conditions écologiques : proximité d’une zone sensible ; Vieillissement du produit : ! le point d’écoulement du produit doit être supérieur à la t° de l’eau de mer ! la viscosité du polluant doit être inférieure à 5000 cst (48 à 72 h pour un brut commun) ! le produit n’est pas émulsionné (pas d’effet mousse au chocolat) Conditions opérationnelles : moyens nautiques et aériens disponibles rapidement. On retiendra en règle générale : Volume de polluant < 10 t < 100 t < 1000 t Plan POLMAR / Mer Atlantique Profondeur de l’eau >5m > 10 m > 15 m Annexe V – page 8 Distance des côtes 0,5 nq 1 nq 2,5 nq Edition 11/2004 En l’absence de critères géographiques : - ligne de fond des 50 m ; - pas d’utilisation si viscosité > 5000 cst ; - règle des 10%. En l’absence de résultats d’analyse : - dosage moyen de 500 litres à l'hectare pour dispersant de 3ème génération (mesuré avant dilution à 10%) puis ajuster ce dosage en fonction des résultats obtenus. Les dispersants de 3ème génération (concentrés) sont biodégradables et peu toxiques aux doses normales d'emploi. Ils sont utilisés • • normalement dilués à 10 % dans l'eau de mer à partir d’un navire équipé de rampes d’épandage et disposant par ailleurs de capacités de stockage ou d’une plate forme pour le transport de fûts. à l'état pur (épandage aérien ou sur des produits de forte viscosité). Le traitement sera jugé efficace si la surface traitée prend, dans les instants qui suivent l'application du dispersant, une teinte beige marron sensiblement plus claire que celle du polluant avec un aspect "nuageux" dans la colonne d'eau. Dispersion chimique par navire. Modalités Moyens Les dispersants sont stockés en PSP CORMORAN attente sur les navires affectés au service public ou délivrés en fûts de 200 litres : Le produit est utilisé pur. (Source Marine nationale) Limites - Par mer calme, il est indispensable d'opérer un brassage mécanique du mélange dispersant - hydrocarbure (mouvement des hélices, panneaux remorqués, chaînes...). Rampes d’épandage (Brest) + Dispersants (Brest) Les bords doivent disposer : - soit d'une installation fixe comprenant pompes doseuses à débit variable, collecteur antipollution alimenté en eau de mer à partir du collecteur d'incendie et rampes (amovibles) équipés de pulvérisateurs (largeur de bande traitée 26 mètres) , - soit d'ensemble mobiles comprenant doseurmélangeur Dubois avec coffret d'adaptation et canne à brouillard, raccordables au collecteur d'incendie ou à des motopompes assurant une alimentation en eau de mer sous pression de 6 à 8 bars Les bords doivent disposer de rampes à gicleurs alimentées, par des pompes volumétriques. Le débit du dispersant sera réglé, en cours de traitement, en fonction de l'épaisseur de la nappe d'hydrocarbures Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 9 Edition 11/2004 Dispersion chimique par avion. Le seul moyen de ce type disponible en Atlantiqueest le SOKAAF héliporté par un super-frelon. Ce matériel est stocké par la B.A.N.Lanvéoc. Pour obtenir des moyens supplémentaires se tourner vers : - MCA (Mancheplan) ; - OSRL, FOST. POL 10 - L’emploi d’absorbants. La technique des absorbants n’est valable qu’en milieu confiné (afin d’éviter une pollution des plages ou des espaces conchylicoles). POL 11 – Le brûlage. Il s’agit d’une combustion (contrôlée ou non) d’hydrocarbure visant à réduire le volume potentiel de polluant. (Source Cedre) Modalités. Découpage d’ouvertures dans chaque citerne pour admission d’air de combustion, amorçage de la combustion. Limites d’emploi. • Risque d’explosion ; • Pollution atmosphérique importante ; • Obtention d’un résidu lourd difficile à éliminer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 10 Edition 11/2004 APPENDICE V.5 POLLUTION PAR HYDROCARBURES - ACTIONS EN FRANGE LITTORALE POL 12 – Confinement et récupération mécanique sur place EGMOPOL– Barge de récupération Modalités Engins autonome de récupération pour tout type de polluant même chargé en déchets solides L'appareil comprend un récupérateur (EGMOLAP) à bande transporteuse inclinée partiellement immergée et une plate-forme automotrice supportant une citerne de stockage de 10 m3. En rotation inverse l'EGMOLAP peut ramasser de gros déchets solides. L'ensemble EGMOPOL est particulièrement bien adapté aux hydrocarbures épais et chargés de débris en zones abritées. Moyens Limites Sa mise en œuvre nécessite un bâtiment support de la centrale et assurant la mise à l’eau de la pompe ainsi qu’une capacité réceptacle pour le polluant - Utilisation en zone portuaire exclusivement - Hydrocarbures épais et chargés - capacité limitée à 12 m3 (Source Marine nationale) POL 13 – Confinement et remorquage vers une zone de récupération Les techniques sont les mêmes que celles présentées pour la lutte en mer. Des pêcheurs peuvent être réquisitionnés ou sollicités avec le concours des DDAM pour participer aux opérations de lutte par petits fonds avec du matériel de récupération fournis par la marine nationale. La coordination entre les moyens maritimes et les moyens terrestres est effectuée par la collaboration entre le préfet maritime et le préfet de zone de défense concerné. Les déchets récupérés en mer peuvent être : - laissés provisoirement à la dérive dans les chaluts ; - déposés ou remorqués vers un point de stockage à terre. POL 14 – Dispersion chimique PARTIE RESERVEE POL 15 – Emploi d’absorbants Utiliser un système de confinement pour pouvoir procéder à leur récupération. Prévoir un moyen de stockage. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 11 Edition 11/2004 APPENDICE V.6 FICHE DE RECUEIL DES DONNEES RELATIVES AUX POLLUANTS POUR DEMANDE D’EXPERTISE DU CEDRE. IDENTIFICATION - Nom du produit - Classification QUANTITES EN JEU CONDITIONNEMENT Nom commercial ou nom de la ou des substances chimiques Chercher si apparaissent : - le numéro ONU (4 chiffres parfois précédés des lettres « UN ») - le numéro CAS (Chemical Abstract Summary) : 3 séries de chiffres séparées par des tirets - la classe IMDG (International Maritime Dangerous Goods) : 9classes en fonction du danger présenté par le produit. Le produit se présente-t-il en vrac, en conteneur, en fûts, etc… ? FABRICANT, IMPORTATEUR, REVENDEUR, CHARGEUR Obtenir les coordonnées de l’un ou plusieurs de ces intervenants : cela peut permettre d’obtenir des informations sur les caratéristiques et la dangerosité du produit. DEVERSEMENT Le produit s’est-il déversé en totalité ou en partie ? Le contenant fuit-il toujours ? Y a-t-il des risques de fuite ? PROXIMITE D’AUTRES PRODUITS D’autres produits se trouvent-ils à proximité ? Si oui, récupérer les informations sur ceux-ci. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 12 Edition 11/2004 APPENDICE V.7 METHODE DE PRELEVEMENT D’ECHANTILLONS EN CAS DE POLLUTION (PAR HYDROCARBURES ET PRODUITS CHIMIQUES) Le présent document indique la procédure à suivre lors de prélèvements d’échantillons en cas de pollution marine en vue d’analyses en laboratoire (LASEM ou autre). Ces analyses devront permettre d’identifier ou de confirmer l’identification des produits incriminés, d’évaluer leur toxicité vis à vis de l’environnement et leur impact sanitaire sur l’homme. Grâce aux prélèvements et aux analyses, il sera ainsi possible d’estimer l’évolution de la pollution et d’établir concrètement, rapidement et efficacement une méthode de traitement des pollutions marines. En aucun cas, les procédures évoquées ne tiennent compte des critères intrinsèques aux procédures judiciaires impliquant en outre de réaliser trois prélèvements en présence d’une tierce personne du bord ou de l’organisme suspect, etc… La procédure de prélèvement concerne toutes les unités intervenantes par la mer ou par les airs. Elle comprend : 1. Chronologie du prélèvement ; 2. Une fiche de renseignement ; Elle permet au laboratoire de disposer dès la réception des échantillons d’informations souvent indispensables à une interprétation des résultats. La rédaction de cette fiche de renseignement est souvent aussi importante que le prélèvement lui-même. 3. Un inventaire et descriptif des matériels 4. La liste des fiches 5. Six fiches réflexes, concernant les pollutions par : ! hydrocarbures ! produits chimiques liquides ! produits chimiques solides (végétal, animal, chimique, poudre ou agglomérat en suspension) Soit tout type de pollution non nucléaire. Ces fiches contiennent la liste des matériels nécessaires pour la réalisation des prélèvements, et fixent les précautions à prendre avant tout prélèvement, les modalités de prélèvements, les consignes pour la conservation des échantillons. Ces fiches permettent de formaliser, uniformiser et faciliter les modalités d’échantillonnage entre les différents acteurs (tout intervenant Polmar nautique ou aérien). Cependant, chaque pollution a ses caractéristiques intrinsèques et son évolution est tributaire des influences environnementales (météorologie, courants marins, etc...). Chaque pollution est donc unique. Pour réussir un prélèvement représentatif de la pollution, chaque acteur devra suivre scrupuleusement les indications des fiches mais aussi s’adapter à chaque cas pour atteindre un résultat optimal. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 13 Edition 11/2004 1. PROCEDURE DU PRELEVEMENT (chronologie du prélèvement) 1. LOCALISER LA ZONE POLLUÉE ET/OU LA POLLUTION. 2. RECUEIL ET ENREGISTREMENT D’INFORMATIONS DIVERSES (identification sommaire de la pollution, établissement du contexte, etc.…). ⇒ Sources d’informations : coordination des moyens et autorisation d’action. - COM BREST : 02 98 22 05 36 - Officier d’astreinte AEM : 06 70 31 76 83 prélèvements, identification et dangerosité des polluants. - LASEM : 02 98 22 81 95 - Officier d’astreinte LASEM - Technicien d’astreinte LASEM EPI (équipement de protection individuel). : : 02 98 22 21 57 06 71 90 86 67 - Permanence marins-pompiers : 18 ou 02 98 22 24 18 ⇒ Fiche de prélèvement (Cf. ci-après). 3. AVANT TOUTE INTERVENTION, PRENDRE CONTACT AVEC LES AUTORITÉS CONCERNÉES. 4. SI AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENT, UTILISER LA FICHE ADÉQUATE. 5. PREPARER LE MATERIEL ET EQUIPER LES INTERVENANTS AVANT D’ARRIVER DANS LA ZONE POLLUEE POUR UN CONTACT MINIMUM AVEC L’ENVIRONNEMENT POLLUE. 6. RÉALISER LES PRÉLÈVEMENTS CONFORMÉMENT À LA FICHE RÉFLEXE CHOISIE. TROIS ÉCHANTILLONS SONT PRÉLEVÉS PAR POINT (sauf pour OSSB : OIL SPILL SAMPLING BUOY ). ⇒ Pour un même point, les deux échantillons sont indicés A et B. Ex : Les numéros des échantillons pour un point N°1 seront 1A et 1B. ⇒ Si les prescriptions de la fiche ne peuvent être suivies précisément, contacter l’officier d’astreinte LASEM. 7. RENSEIGNER LA FICHE DE PRÉLÈVEMENT. 8. TRANSMETTRE LES ECHANTILLONS AUX SERVICES CONCERNES (LASEM OU AUTRE,…). Joindre aux échantillons tout équipement à éliminer ou à décontaminer. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 14 Edition 11/2004 2. FICHE DE PRELEVEMENTS RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LA POLLUTION. Nature du prélèvement aérien nautique Nom de l’embarcation Nombre de prélèvement Localisation de la pollution Surface polluée Forme de la surface polluée Déplacement (direction) Idée sur l’origine de la pollution Observations particulières (aspect de la faune ou de la flore, présence d’éléments suspects – bidons, conteneurs,…) : Conditions météorologiques (Mer force, Vent force et direction, nébulosité, etc…) : RENSEIGNEMENTS SUR LES PRELEVEMENTS. POINT N°1 (à inscrire sur l’emballage de l’échantillon) N° de fiche utilisée Date et heure Coordonnées GPS Nature du prélèvement (éponge, filet téflon, etc.) Remarques : POINT N°2 (à inscrire sur l’emballage de l’échantillon) N° de fiche utilisée Date et heure Coordonnées GPS Nature du prélèvement (éponge, filet téflon, etc.) Remarques : Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 15 Edition 11/2004 3. INVENTAIRE ET DESCRIPTIF DES MATÉRIELS 1. EPI (équipement de protection individuelle) DENOMINATION Tenue étanche SPACEL 3000+AP RA EBJ(TAILLE 4) Gants épais vinyl (paires) STOCK REFERENCE Botte Appareil respiratoire autonome Matisec 2. FOURNISSEUR Cellule antipol BASENAV Brest Cellule antipol BASENAV Brest Cellule antipol BASENAV Brest Marins pompiers de Brest OBSERVATIONS Tenue jaune intégrale FOURNISSEUR AF OBSERVATIONS *dotation équipage MATÉRIELS DE PRELEVEMENT. 2.1. Valise polmar (1 en stock). DENOMINATION Flacons en verre de 1L Bouchon téflon Flacons en verre de 100mL bouchon téflon Éponge de prélèvement Pince à sertir Plomb à sertir Étiquette STOCK REFERENCE AF AF AF AF AF 2.2. Kit filet téflon et sa canne telescopique. Canne télescopique Flacons en verre de 100mL à visser Filet téflon Anneau de fixation Gants LASEM LASEM LASEM LASEM LASEM 2.3. Kit prélèvement aero. Lest Écope Entonnoir métallique LASEM LASEM LASEM 2.4. Kit prélèvement bateau. Bout Broc métallique Entonnoir métallique Bouteille à col large Sac plastique LASEM LASEM LASEM LASEM 2.7. Kit bureau Crayon bille Feutre indélébile Sac poubelle Plan POLMAR / Mer Atlantique BATEAU BATEAU BATEAU Annexe V – page 16 Edition 11/2004 4. FICHES TYPES FICHE N°1 HYDROCARBURES - NAUTIQUE MATÉRIELS DE PRÉLÈVEMENT POSSIBLES : VALISE POLMAR KIT FILET TÉFLON ET SA CANNE TELESCOPIQUE KIT PRÉLÈVEMENT BATEAU KIT BUREAU EPI (DETENUS PAR LES BORDS) Tenue étanche (SPACEL 3000+AP RA EBJ), gants épais vinyl, bottes, appareil respiratoire autonome Matysec MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENTS NAPPE CONSISTANTE EPAISSE VISQUEUSE Prélèvement par éponge (valise polmar): 2 échantillons 1. Bien attacher l’éponge à un bout si nécessaire et la projeter sur la nappe. 2. Recommencer l’opération jusqu’à obtention d’un échantillonnage représentatif. 3. Déposer l’éponge dans sa boîte d’origine, numéroter la boite et remplir la fiche de prélèvement. FILM FIN - IRISATION Prélèvement par filet téflon : 2 échantillons 1. Installer le filet sur la canne télescopique conformément à la notice. 2. Balayer à l’aide du filet la surface de la zone polluée à plusieurs reprises jusqu’à obtention d’un échantillonnage représentatif. 3. Retirer le filet de son support et l’introduire dans le flacon ci-joint. 4. Numéroter le flacon et remplir la fiche de prélèvement. ET Prélèvement par flacon (valise polmar): 2 échantillons 1. Réaliser si possible directement le prélèvement à l’aide du flacon. Sinon utiliser un broc métallique et un bout pour récupérer une quantité représentative de polluant. 2. Agiter et transvaser l’échantillon dans le flacon d’un litre à bouchon téflon à l’aide de l’entonnoir métallique (ne pas hésiter à éliminer de l’eau avant agitation si possible). 3. Numéroter le flacon et remplir la fiche de prélèvement. CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS Emballer individuellement chaque échantillon dans un sac plastique hermétique. Conservation au réfrigérateur ou dans une glacière (éviter le congélateur) ELIMINATION DES DECHETS Tout accessoire jetable est enfermé dans un sac jetable, résistant et étanche. Tout équipement de protection est soigneusement nettoyé ou mis de côté en vu d’une décontamination ultérieure adaptée selon la nature du produit révélée par les analyses. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 17 Edition 11/2004 FICHE N°2 PRODUITS LIQUIDES - NAUTIQUE MATÉRIELS DE PRÉLÈVEMENT POSSIBLES : VALISE POLMAR KIT FILET TÉFLON ET SA CANNE TELESCOPIQUE KIT PRÉLÈVEMENT BATEAU KIT BUREAU EPI (DETENUS PAR LES BORDS) Tenue étanche (SPACEL 3000+AP RA EBJ), gants épais vinyl, bottes, appareil respiratoire autonome Matysec MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENTS PRODUITS SOLUBLES DANS L’EAU DE MER Prélèvement par flacon (valise polmar): 2 échantillons 1. Réaliser si possible directement le prélèvement à l’aide du flacon. Sinon utiliser un broc métallique et un bout pour récupérer une quantité représentative de polluant. 2. Agiter et transvaser l’échantillon dans le flacon d’un litre à bouchon téflon à l’aide de l’entonnoir métallique (ne pas hésiter à éliminer de l’eau avant agitation si possible). 3. Numéroter le flacon et remplir la fiche de prélèvement. PRODUITS NON SOLUBLES DANS L’EAU DE MER Prélèvement par filet téflon : 2 échantillons 1. Installer le filet sur la canne télescopique conformément à la notice. 2. Balayer à l’aide du filet la surface de la zone polluée à plusieurs reprises jusqu’à obtention d’un échantillonnage représentatif. 3. Retirer le filet de son support et l’introduire dans le flacon ci-joint, 4. Numéroter le flacon et remplir la fiche de prélèvement. CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS Emballer individuellement chaque échantillon dans un sac plastique hermétique. Conservation au réfrigérateur ou dans une glacière (éviter le congélateur) ELIMINATION DES DECHETS Tout accessoire jetable est enfermé dans un sac jetable, résistant et étanche. Tout équipement de protection est soigneusement nettoyé ou mis de côté en vu d’une décontamination ultérieure adapté selon la nature du produit révélé par les analyses. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 18 Edition 11/2004 FICHE N°3 PRODUITS SOLIDES - NAUTIQUE MATÉRIELS DE PRÉLÈVEMENT POSSIBLES : VALISE POLMAR KIT FILET TÉFLON ET SA CANNE TELESCOPIQUE KIT PRÉLÈVEMENT BATEAU KIT BUREAU EPI (DETENUS PAR LES BORDS) Si produit non volatil : Tenue étanche (SPACEL 3000+AP RA EBJ), gants épais vinyl, bottes Si poudre pulvérulente : Tenue étanche (SPACEL 3000+AP RA EBJ), gants épais vinyl, bottes, appareil respiratoire autonome Matysec MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENTS POUDRE Prélèvement sur filtre (valise polmar): 2 échantillons 1. Réaliser si possible directement le prélèvement à l’aide du flacon. Sinon utiliser un broc métallique et un bout pour récupérer une quantité représentative de polluant. 2. Agiter et transvaser l’échantillon dans l’entonnoir métallique muni d’un filtre. 3. Réitérer l’opération jusqu’à obtenir un échantillon représentatif. 4. Insérer le filtre plié dans un flacon. 5. Numéroter le flacon et remplir la fiche de prélèvement. AGGREGAT-AGGLOMERAT Prélèvement par filet téflon : 2 échantillons 1. Installer le filet sur la canne télescopique, conformément à la notice. 2. Balayer à l’aide du filet la surface de la zone polluée à plusieurs reprises jusqu’à obtention d’un échantillonnage représentatif. 3. Retirer le filet de son support et l’introduire dans le flacon ci-joint. 4. Numéroter le flacon et remplir la fiche de prélèvement. CONSERVATION DES ÉCHANTILLONS Emballer individuellement chaque échantillon dans un sac plastique hermétique. Conservation au réfrigérateur ou dans une glacière (éviter le congélateur). MANIPULATION APRÈS PRÉLÈVEMENT Tout accessoire jetable est enfermé dans un sac jetable, résistant et étanche. Tout équipement de protection est soigneusement nettoyé ou mis de côté en vu d’une décontamination ultérieure adapté selon la nature du produit révélé par les analyses. Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 19 Edition 11/2004 APPENDICE V.8 LISTE DES SITES SENSIBLES DU LITTORAL A PROTEGER EN PRIORITE. L'inventaire précis des zones sensibles du littoral figure dans les plans départementaux POLMAR/Terre Départements Ile et Vilaine (35) Côtes D’Armor (22) Zones sensibles Saint-Malo : Port - Anse des Bas Sablons - Hâvre de Rotheneuf – Plages Dinard : Plage de l'Ecluse Saint-Lunaire : Grande plage Baie du Mont Saint Michel Baie de Cancale Rance Maritime Estuaire du Leguer Estuaire du Trieux Estuaire du Jaudy Moulin à mer du Carpont Île de Bréha Paimpol Baie de la Fresnaye Finistère (29) Port de Locquirec Baie de Morlaix Baie de Penze Port de Roscoff Port de Mogueriec Port de Carantec Port de Primel Aber Benoît Aber Wrac'h Argenton Aber Ildut Le Conquet Plougonvelin Ste Anne du Portzic Rade de Brest Port de Camaret Baie de Douarnenez Port de Douarnenez Port de Treboul Rivière de Port Rhu Estuaire du Goyen Côte Nord de l'île de Sein Rivière de Pont-Labbé Port Loctudy Port Le Guilvinec Anse de la forêt-Fouesnant Port de Concarneau Port de Doelan Rivière Aven Rivière Belon Morbihan (56) Non établi Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 20 Edition 11/2004 Départements Zones sensibles Loire-Atlantique (44) Traict du Croisic Traict de Mesquer Port de St Nazaire Baie de Bourgneuf Baie de St Brévin Baie de Mesquer Baie de La Baule Parc Régional de la Brière Centrale thermique de Cordemais Usine chimique de la Grande Paroisse Usine chimique de Gardiloire Usine chimique de Péchiney Collet Vendée (85) NE Île de Noirmoutier SW Île de Noirmoutier Île d'Yeu St-Jean-de-Monts St Hilaire-de-Riez St Gilles-Croix-de-Vie Brétignolles Olonne Les Sables-d'Olonne Le Château-d'Olonne Talmont Jard St Vincent-sur-Jard Longville La Tranche Talmont Île de Ré – Fiers d’Ars Île de Ré – Fosse de Loix Île de Ré – Port de Saint-Martin Île de Ré – Port de la Flotte Baie de l’Aiguillon Sèvre Niortaise Port de Lauzières Port de Chef de Baie Baie de La Rochelle Marais du Gâs d’Angoulins Complexe conchylicole des Boucholeurs Réserve naturelle dYves Charente Captage d’eau potable de Coulonges Île d'Oléron – Port Saint-Denis Île d'Oléron – Port du Douhet Île d'Oléron – Port du Chateau Île d'Oléron – Port Saint-Trojan Île d'Oléron – Port de la Cotinière Complexe de Monportail Réserve naturelle de Moeze Oléron Estuaire de la Seudre Port de Royan Port de la Palmyre Bonne Anse Charente-Maritime (17) Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 21 Edition 11/2004 Départements Gironde (33) Plan POLMAR / Mer Atlantique Zones sensibles Pointe de la Grave Flamand Hourtin Carcans Lacanau Porge Lège et Garonne La Teste Plateau rocheux du Phare de Cordouan Réservoir à possons du Verdon Pointe aux oiseaux (Bas Médoc) et vasière rive gauche Coteaux des bords de la Gironde, du pain de sucre au roc de Thau Île Pâté (Blaye) Rives occidentales de l'Île du N Cazeau, île de Patiras, île Bouchaud, île Nouvelle Vasard de Beychevelle Île St-Estèphe Chenal de la Galupeyre Jalle du Breuil Chenal du milieu, chenal de Tayac Banc de St-Seurin Marais de Bas Médoc Estuaire de la Gironde Marais du Bas Médoc Île Nouvelle (commune de Blaye et St Genès de Blaye) Le Verdon Falaise à Bayon-sur-Gironde Mortagne-sur-Gironde et St-Christoly Banc d'Arguin Île aux oiseaux Grand banc Domaine de Certes Domaine de Graveyron Domaine de l'Escalopier Domaine de Bayonne Prés salés et réservoirs d'Arès Parc ornithologique du Teich Conche St-Brice et la pointe des Quinconces Prés salés de la côte S du bassin d'Arcachon Delta du Leyre Bassin d'Arcachon Cap-Ferret (Commune de Lège-Cap-Feret) Domaines de Certes (Communes de Lanton et d'Audenge) Port des Tuiles (Commune de Biganos) St-Brice (Communes d'Arès et d'Andernos) Fleury (Commune du Teich) Réservoir du Piraillan (Commune de Lège-Cap-Feret) Marais de l'embouchure de la Leyre Le Teich Audenge Arès Jane de Boy Anse de Sangla Le Grand Piquey L'Eyre Andernos : Pointe des Quinconces Marais salés d'Audenge Annexe V – page 22 Edition 11/2004 Départements Zones sensibles Gironde (33) Marais du Piraillan Dune du Pyla Secteurs des Abatilles Landes (40) Débouché du courant de Capbreton Débouché du courant de Vieux Boucau Débouché du courant de Huchet Débouché du courant de Contis Débouché du courant de Mimizan Pyrenées-Atlantiques (64) Non établi Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 23 Edition 11/2004 APPENDICE V.9 PLAN DE SECOURS DE LA FAUNE TOUCHEE. ORGANISMES A CONTACTER POUR LA PROTECTION DES OISEAUX. Le Marais aux Oiseaux Association le CHENE Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) 17550 DOLUS D’OLERON Association le CHENE (Centre d’hébergement et d’Etude sur la nature et l’Environnement) Musée de la Nature 76190 Allouville-Bellefosse La Corderie Royale, BP 263 – 17305 Rochefort Cedex Tél : 05.46.75.37.54 Tél : 02 35 96 06 54 Fax : 02 35 96 56 41 E-mail : [email protected] Tél : 05 46 82 12 34 Fax : 05 46 82 12 50 E-mail : [email protected] Web : www.lpo-birdlife.asso.fr MOYENS A METTRE EN ŒUVRE. Une bouée effaroucheuse d’oiseaux (marque BRECO) est conçue pour éloigner les oiseaux en émettant des sons à 130 db dans un rayon de 800 mètres. Mise en œuvre et récupération à partir d’un navire ou d’un hélicoptère (36 kg) – Autonomie (piles) : 72 h. Une surveillance de la bouée doit être assurée pour veiller à ce qu’elle reste au contact des nappes. Contacter la CEPPOL puis la Cellule antipol de la base navale de Brest (72 20 240) et demander un roulage (SACOM Brest – 72 22101). Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 24 Edition 11/2004 ORGANISME A CONTACTER POUR LA PROTECTION DES MAMMIFERES. Centre de Recherche sur les Mammifères marins de La Rochelle Tél : 05 46 44 99 10 Organismes locaux (pour mémoire) Organisme ONCFS Délégation Régionale Bretagne Pays de Loire ONCFS Délégation Régionale Poitou - Charentes ONCFS Délégation Régionale Aquitaine Centre de Sauvergarde de la Faune Sauvage CHENE OCEANOPOLIS Mr E. HUSSENOT Adresse TEL PROF 02 51 25 07 81 53 rue Russeil 44000 NANTES [email protected] r 05 49 30 13 82 1 Rue Denis Papin 86000 POITIERS [email protected] 05 56 56 57 50 95, rue de la Liberté 33073 BORDEAUX [email protected] r Musée de la Nature - F 02 35 96 06 54 76190 ALLOUVILLE BELLEFOSSE 02.98.34.40.40 B.P. 411 FAX 02 40 48 14 01 Actions dans le cadre de l'Observatoire des populations de Mammifères Marins Echouages 05 49 30 16 48 Echouages 05 56 56 57 51 Echouages + suivi colonie de phoques 02 35 96 56 41 Echouages + soins phoques 03 22 92 08 72 Echouages + soins 29275 BREST Cedex Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 25 Edition 11/2004 APPENDICE V.10 MODELE DE POINT DE SITUATION AUX AUTORITES. PREFECTURE MARITIME DE L'ATLANTIQUE TELECOPIE Division "Action de l'Etat en mer" B.P. 46 - 29240 BREST NAVAL – France Tél. : 00.33.2.98.22.12.23 - Fax : 00.33.2.98.22.13.19 e-mail : [email protected] Brest, le XXXXX N° XXXXX/FAX XXXX/ PREMAR ATLANT/AEM/NP Expéditeur (from) : Le Vice-Amiral d'Escadre XXXXXXXXXX Préfet maritime de l'Atlantique Destinataires (to) : Premier ministre cabinet (01.42.75.73.29 – 01.42.75.79.68) Secrétariat Général de la Mer (01.53.63.41.79) Ministère de la défense / Cabinet (01.45.55.85.84) Ministère des affaires étrangères (01.43.17.59.75 et 01.43.17.89.51) Ministère de l’équipement / Cabinet (01.40.81.39.97) Ministère de l’Agriculture et de la Pèche (01 49 55 40 27 et 01.49.55.82.00) Ministère de l’environnement / Cabinet (01.42.19.11.24) Secrétariat d’Etat aux Transports et à la Mer (01.40.81.39.03) DGDDI / CAB (01.55.04.65.57) DGGN/ COG (01.53.65.41.96) CICAD MER (01.42.92.16.18) - CPCOA (01.42.19.57.84) COGIC (01.41.11.52.52) DAMGM (01.44.49.85.67) BEA MER (01.40.81.38.42) DTMPL (01.40.81.72.15) Direction de l’eau (01.42.19.12.06) Préfectures des départements 22-29-35-56-44-85-17-33-40-64 AMBAFRANCE MADRID (00.34.914.23.89.80) REP PERM OMI LONDRES (00.44.20.72.25.26.76) COZ SUD OUEST (05.56.50.65.74) COZ OUEST (02.99.31.30.21) COD NANTES (02.40.69.53.07) DRAM – DDAM 22-29-35-56-44-85-17-33-64 CROSS CORSEN (02.98.89.65.75) - CROSS ETEL (02.97.55.49.34) CEDRE (02.98.44.91.38) - CEPPOL (72 20.911) METEO France (05.61.07.84.84) Copies (info) : ADJ. PERM PREMAR – CECLANT (CAB – OPS – OCR – AEM (ADJ – C/DIV – RA/P – ENV – ORDRE PUB – Chrono). Objet (subject) : Communiqué aux services de l’Etat N°XX/XXXX : XXXXXXXXX. P. Jointe (s) : Une carte 1. Evaluation de la situation en mer Actions de lutte en cours, moyens mis en œuvre. 2. Prévisions d’activité Actions planifiées ou possibles. Le XXXXXXXXXXXXXXX préfet maritime de l’Atlantique, Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 26 Edition 11/2004 APPENDICE V.11 MODELE D’ARRETE DE LEVEE DU PLAN POLMAR/MER. PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE DIVISION“ ACTION DE L’ETAT EN MER Brest, le NMR SITRAC : ARRETE N° / Le préfet maritime de l'Atlantique, VU l’instruction du Premier ministre du 02 avril 2001 relative à l’intervention des pouvoirs publics en cas d’accidents maritimes majeurs, VU la circulaire du Premier ministre du 04 mars 2002 relative à la mise en vigueur d’instructions traitant de la lutte contre les pollutions accidentelles du milieu marin et de l’établissement des plans de secours à naufragés, VU l’instruction du Premier ministre du 04 mars 2002 relative au fonds d’intervention contre les pollutions marines accidentelles, VU l’instruction du Premier ministre du 04 mars 2002 relative à la lutte contre la pollution du milieu marin (documentation nationale POLMAR), VU l’instruction du Premier ministre du 1er avril 1992 relative aux problèmes juridiques et contentieux liés aux pollutions marines accidentelles, VU l’arrêté PREMAR ATLANT n° 200X /XXX du XXXX 200X portant déclenchement du plan POLMAR Mer, CONSIDERANT que la nature de la menace constituée par la pollution engendrée par le naufrage du « XXXX » ne nécessite plus la mobilisation de moyens exceptionnels, CONSIDERANT qu’un dispositif aérien et maritime de surveillance et, le cas échéant, de récupération est assuré avec les moyens des administrations qui interviennent en mer, ARRETE Article unique : Le plan POLMAR Mer, déclenché à titre de précaution le XXXX 200X, est levé à compter de ce jour. Le vice-amiral d'escadre XXXXXXXX Diffusion : Voir in fine. BP 46 – 29240 BREST ARMEES Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 27 Edition 11/2004 DIFFUSION Télécopie Premier Ministre Cabinet Secrétariat Général de la Mer 01.42.75.73.29 01.42.84.06.08 Ministère de l’intérieur – Direction de la Sécurité Civile COGIC Préfecture de région Bretagne Préfecture de région Pays de Loire Préfecture de région Aquitaine Préfecture déléguée à la zone de défense Ouest Préfecture déléguée à la zone de défense Sud-Ouest Préfecture du Finistère Préfecture du Morbihan Préfecture de la Loire-Atlantique Préfecture de Vendée Préfecture de Charente Maritime Préfecture de Gironde Préfecture des Landes Préfecture des Pyrénées-Atlantiques 01.41.11.80.61 02.99.02.10.15 02.40.47.20.25 05.56.90.60.67 02.99.31.30.21 05.56.90.60.94 02.98.76.29.73 02.97.54.87.00 02.40.41.20.25 02.51.36.71.26 05.46.27.43.29 05.56.90.65.81 05.58.06.59.86 05.59.98.24.24 Ministère de l’Economie et des Finances Cabinet Agence Judiciaire du Trésor Trésorier Payeur Général (du département du Finistère) Direction Interrégionale des Douanes de Nantes 01.44.87.20.63 02.98.80.55.56 02.40.73.37.95 Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable Cabinet Direction de l’eau Dir. Régionale de l’Environnement de la région Bretagne DIREN Pays de la Loire DIREN Aquitaine 01.42.19.11.19 01.40.61.83.56 02.99.65.35.00 02.40.99.58.01 05.56.17.11.11 Ministère de la Justice Procureur de la République du TGI de Brest Procureur de la République du TGI de Paris (Section F3) 02.98.33.78.01 01.44.32.51.05 Ministère des Transports, de l’Equipement et du Logement Cabinet Dir. des Affaires Maritimes et des Gens de Mer Secrétariat d’Etat aux transports et à la mer DTMPL CROSS CORSEN CROSS ETEL DRAM Bretagne DRAM Aquitaine DRAM Pays de Loire DDAM Finistère DDAM Ille et Vilaine DDAM Loire Atlantique 01.40.81.39.97 01.44.49.85.67 01.40.81.39.03 01.40.81.72.15 02.98.89.65.75 02.97.55.49.34 02.99.63.35.70 05.56.00.83.47 02.40.73.33.26 02.98.55.21.29 02.99.56.70.71 02.40.73.33.26 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 28 Edition 11/2004 DIFFUSION (Suite) DDAM Morbihan DDAM Vendée DDAM Gironde DDAM / DRAM Charente Maritime DIDAM Landes / Pyrénées-Atlantiques DDE Finistère DDE Ille et Vilaine DDE Loire Atlantique DDE Morbihan DDE Vendée DDE Gironde DDE Pyrénées-Atlantiques DDE Charente-Maritime 02.97.83.97.48 02.51.21.81.75 05.56.00.83.47 05.46.28.07.00 05.59.55.51.45 02.98.76.50.24 02.99.33.45.16 02.40.67.25.52 02.97.68.12.01 02.51.05.57.63 05.56.24.47.24 05.59.80.86.07 05.46.00.56.00 Ministère chargé de la Santé Cabinet DGS 01.40.56.41.55 01.40.56.40.56 Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Cabinet DPMA DGAL 01.49.55.40.27 01.49.55.82.00 01.49.55.51.06 Ministère de la Défense Cabinet EMM/PL/AEM CICAD/MER DCM Brest – groupe finances contentieux CECLANT – COM EPSHOM CEPPOL Groupement de Gendarmerie Maritime de l’Atlantique REGEND Ouest (à charge information groupements littoraux) REGEND Sud-Ouest (à charge information groupements littoraux) 01.45.55.85.84 01.42.92.17.13 01.42.92.16.18 02.98.22.06.97 02.98.22.09.91 02.98.22.12.08 02.98.80.22.11 02.98.22.54.93 02.99.32.52.88 05.56.90.44.33 CEDRE METEO FRANCE IFREMER 02.98.44.91.38 05.61.07.84.84 02.98.22.45.45 Copies intérieures AEM (tous chefs bureaux – Chrono) – Archives(2) Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe V – page 29 Edition 11/2004 ANNEXE VI ANNUAIRE TELEPHONIQUE AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 1. AUTORITES CENTRALES - PARIS Premier ministre - Cabinet Secrétariat général de la mer 01 42 75 80 00 [email protected] Standard 01 53 63 41 50 Secrétariat 01 42 84 11 48 Permanence 06 64 40 22 03 Ministère de l’intérieur – Cabinet DDSC – Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) 01 42 75 84 12 01 53 63 41 78 Urgence POLREP 01 53 63 41 79 01 40 07 60 60 01 42 65 26 19 01 56 04 72 40 01 41 11 52 52 Ministère de l’écologie – Cabinet 01 42 19 10 70 01 42 19 11 23 Ministère de la défense – Cabinet 01 42 19 30 11 01 45 55 85 84 EMM 01 42 92 10 00 01 42 92 11 47 EMM/PL/ORA – EMM/PL/AEM 01 42 92 16 47 01 42 92 17 13 Ministère de l’équipement – Cabinet Secrétariat d’Etat aux transports et à la Mer 01 40 81 21 22 01 40 81 39 97 01 40 81 39 11 01 40 81 36 43 DAMGM 01 44 49 82 00 01 44 49 83 64 DTMPL 01 40 81 72 10 01 40 81 72 15 Ministère de l’économie 01 44 87 17 17 01 53 18 97 01 Secrétariat chargé du Budget - Cabinet 01 40 04 04 04 01 53 18 97 20 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe VI – page 1 [email protected] france-ocean@ equipement.gouv.fr Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 2. PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE Amirauté Brest Standard Marine Brest Officier de permanence état-major (OPEM) Préfet maritime de l’Atlantique Adjoint Opérations Officier de communication régionale (OCR) Chef de la division emploi CECLANT/OPS/SERPUB 02 98 14 98 30 02 98 22 05 36 02 98 37 79 68 02 98 22 05 58 02 98 22 14 91 02 98 22 04 47 02 98 14 99 84 02 98 22 04 34 02 98 22 07 56 02 98 22 19 91 02 98 14 99 84 02 98 22 14 31 02 98 22 09 91 Action de l’Etat en mer (AEM) [email protected] Adjoint au préfet maritime 02 98 22 12 17 02 98 22 13 19 Chef de la division 02 98 22 18 27 02 98 22 13 19 Bureau Antipollution 02 98 22 12 18 02 98 22 13 19 Officier de permanence AEM 06 70 31 76 83 PC Crise (tous les modules) Module réflexion Module action Module juridique et financier Module communication Groupement de gendarmerie maritime de Brest Compagnie Brest Région HO : 02 98 22 80 73 HNO : 02 98 22 54 92 02 98 22 83 88 02 98 22 54 60 02 98 22 53 15 Base Navale de Brest Alerte PC Base Navale 02 98 22 01 71 PC Opérations 02 98 22 14 36 Officier de permanence Laboratoire d’analyse et de surveillance de l’environnement de la Marine (LASEM) Marins pompiers de Brest 02 98 22 10 26 02 98 22 02 32 02 98 22 81 71 02 98 22 82 10 Commandement 02 98 22 92 87 02 98 22 28 31 Permanence 02 98 22 24 18 02 98 22 28 31 Directeur de la DSS 02 98 22 19 01 02 98 80 40 50 Permanence 02 98 43 70 00 Service de Santé en RMA Commissariat de la Marine en RMA Directeur Officier POLMAR SERMACOM Brest Plan POLMAR / Mer Atlantique 02 98 22 15 71 02 98 22 06 97 06 15 62 17 10 02 98 22 26 20 Annexe VI – page 2 Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 3. SEMAPHORES 02 98 22 19 96 02 98 22 19 44 Saint Quay-Portrieux 02 96 41 85 30 02 96 70 42 18 02 98 37 79 39 02 98 37 79 34 Bréhat 02 96 20 00 12 02 98 37 79 37 Ploumanach 02 96 91 46 51 02 98 37 79 36 Ile de Batz 02 98 76 61 06 02 98 37 78 18 Brignogan 02 98 83 88 90 02 98 83 88 92 Ouessant Stiff 02 98 48 81 50 02 98 22 09 97 Saint-Mathieu 02 98 22 92 73 02 98 89 17 86 Portzic 02 98 49 11 96 02 98 22 24 49 Toulinguet 02 98 22 24 87 02 98 22 96 45 Cap de la Chèvre 02 98 22 21 88 02 98 22 09 94 Pointe du Raz 02 98 14 96 56 02 98 22 15 98 Penmarch 02 98 14 98 04 02 98 22 05 33 Beig Meil 02 98 14 91 08 02 98 22 09 93 FOSIT BREST Sémaphores de l’arrondissement de Brest Saint-Cast Sémaphores de l’arrondissement de Lorient Beg Melen 02 97 86 80 13 02 97 86 59 73 Saint-Julien 02 97 50 09 35 02 97 30 59 37 02 97 31 85 07 02 97 31 34 78 02 40 23 59 87 02 40 15 54 70 Chemoulin 02 40 91 99 00 02 40 91 74 83 Saint-Sauveur 02 51 58 31 01 02 51 26 02 55 Les Baleines 05 46 84 32 14 05 46 84 32 15 Chassiron 05 46 84 32 19 05 46 84 32 20 Pointe de Grave 05 46 84 32 21 05 46 84 32 23 Cap Ferret 05 46 84 32 25 05 46 84 32 26 Messanges 05 58 48 94 10 05 59 58 34 61 Socoa 05 59 58 34 55 05 59 58 34 60 Le Talut Piriac Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe VI – page 3 Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 4. AUTORITES MILITAIRES ET GENDARMERIE NATIONALE HO : 02.23.35.21.60 Etat-major inter-armées de zone de HNO : défense ouest 02.23.35.21.40 Etat-major inter-armées de zone de défense sud-ouest HO : 05.57.85.20.65 HNO : HO : 02.23.35.21.87 HNO : 02.23.35.27.78 05.57.85.20.10 REGEND Ouest Rennes REGEND Sud Ouest Bordeaux Mérignac HO : 05 56 90 44 20 HNO : 05 56 90 44 55 02.99.32.51.34 05.46.00.50.90 COG GROUPGENDEP COTES D'ARMOR 02.96.01.50.09 02.96.01.50.52 02.98.55.80.80 02.98.55.80.63 05.56.90.47.33 05.56.90.47.40 02.99.32.53.42 02.99.32.53.39 COG GROUPGENDEP GIRONDE COG GROUPGENDEP ILLE ET VILAINE [email protected] .fr cro.gendarmerie.rennes@ wanadoo.fr HO : 05.56.90.44.63 HNO : 05 56 90 44 61 COG GROUPGENDEP CHARENTEMARITIME 05.46.00.50.99 COG GROUPGENDEP FINISTERE [email protected] [email protected] .fr 06.82.82.93.75 02.99.32.52.24 [email protected] [email protected] ggd29.quimper@ wanadoo.fr [email protected] COG GROUPGENDEP LANDES COG GROUPGENDEP LOIREATLANTIQUE 05.58.06.56.33 05.58.06.56.94 [email protected] 02.40.67.56.00 02.40.67.55.58 ggd44.st-herblain@ gendarmerie.net COG GROUPGENDEP MORBIHAN Cellule renseignement 02.97.54.75.30 02.97.54.75.20 02.97.54.75.39 [email protected] COG GROUPGENDEP PYRENEESATLANTIQUES 05.59.82.40.38 05.59.82.40.46 02.51.45.19.29 02.51.45.19.49 COG GROUPGENDEP VENDEE Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe VI – page 4 ggd85.la-roche-sur-yon@ wanadoo.fr Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 5. PREFECTURES PREFET DE LA ZONE DE DEFENSE OUEST CAB : 02.99.02.10.35 CAB : 02.99.02.10.15 COZD OUEST 02.99.67.74.67 02.99.31.30.21 PREFET DE ZONE DE DEFENSE SUD-OUEST 05.56.90.60.90 05.56.90.60.94 05.56.43.53.70 CAB : 02.99.02.10.35 05.56.50.65.74 COZD SUD-OUEST Préfecture d’Ille et Vilaine + Région BRETAGNE Préfecture Côtes d’Armor Préfecture Finistère Préfecture Morbihan Préfecture Loire Atlantique + Région PAYS-DE-LA-LOIRE 02.96.62.43.08 CAB : 02.96.62.44.22 02.98.76.29.52 CAB : 02.98.76.29.29 02.97.54.84.00 CAB : 02.97 54.85.01 02.40.41.20.01 CAB : 02.40.41.20.20 [email protected] [email protected] prefet-secretariat@ gironde.pref.gouv.fr CAB : 02.99.02.10.15 02.96.62.44.74 CAB : 02.96.62.05.75 [email protected] 02.98.52.09.47 CAB : 02.98.76.29.93 02.97.42.59.45 CAB : 02.97.54.87.00 02.40.41.23.09 CAB : 02.40.41.20.25 secretariat.pref44prefet@loi re-atlantique.pref.gouv.fr [email protected] Préfecture Vendée CAB : 02.51.36.70.85 02.51.05.51.38 CAB : 02.51.36.71.26 Préfecture de la Région POITOUCHARENTES 05.49.55.70.00 05.49.88.25.34 prefet@vienne. pref.gouv.fr 05.46.41.10.30 CAB : 05.46.27.43.29 [email protected] Préfecture Charente-Maritime 05.46.27.43.08 CAB : 05.46.27.43.00 Préfecture Gironde + Région AQUITAINE 05.56.90.60.60 Préfecture Landes 05.58.06.58.06 Préfecture Pyrénées-Atlantiques 05.59.98.24.24 CAB : 05 59.98.24.25 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe VI – page 5 05.56.90.60.67 CAB : 05.56.90.65.81 05.58.75.83.81 CAB : 05.58.06.59.86 [email protected] 05.59.98.24.99 CAB : 05.59.98.24.24 Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 6. AFFAIRES MARITIMES 02.98.89.31.31 02.98.89.65.75 CROSS ETEL 02.97.55.35.35 02.97.55.49.34 DRAM AQUITAINE 05.56.00.83.00 05.56.00.83.47 05.56.00.83.13 05.56.00.83.47 05.59.50.31.50 05.59.55.51.45 DRAM BRETAGNE 02.99.25.04.70 02.99.63.35.70 DDAM COTES D'ARMOR 02.96.68.30.70 02.96.33.68.66 DDAM FINISTERE 02.98.64.96.40 02.98.55.21.29 DDAM ILLE-ET-VILAINE 02.99.40.68.30 02.99.56.70.71 DDAM MORBIHAN 02.97.37.16.22 02.97.83.97.48 DRAM PAYS-DE-LA-LOIRE 02.40.44.81.10 02.40.73.33.26 DDAM LOIRE-ATLANTIQUE 02.40.44.81.52 02.40.73.33.26 DDAM VENDEE 02.51.21.81.81 02.51.21.81.75 DRAM POITOU-CHARENTES 05.46.28.07.07 05.46.28.07.00 DDAM CHARENTE-MARITIME Centre de Sécurité des Navires BORDEAUX 05.46.28.07.05 05.46.28.07.00 05.56.00.83.50 05.56.00.83.56 Centre de Sécurité des Navires BREST 02.98.80.35.81 02.98.46.56.51 CROSS CORSEN DDAM GIRONDE (délégué) DIDAM LANDES / PYRENEES ATLANTIQUES Centre de Sécurité des Navires 02.98.60.51.40 02.98.60.51.31 CONCARNEAU Centre de Sécurité des Navires LA 05.46.28.07.17 05 46 28 07 01 ROCHELLE Centre de Sécurité des Navires 02.97.37.20.93 02.97.37.37.73 LORIENT Centre de Sécurité des Navires ST02.99.40.68.40 02.99.40.68.53 MALO Centre de Sécurité des Navires ST02.40.22.95.01 02.40.22.95.00 NAZAIRE 7. SERVICES MARITIMES DE NAVIGATION (EQUIPEMENT) 05.46.00.56.01 05.46.00.56.00 Service Maritime de CHARENTEMARITIME Service Maritime des COTES 02.96.75.66.40 02.96.75.66.44 D'ARMOR Service Maritime du FINISTERE 02.98.33.40.60 02.98.33.40.71 Service Maritime du MORBIHAN 02.97.64.85.10 02.97.64.85.01 Service Maritime de VENDEE 02.51.23.56.90 02.51.96.97.00 Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe VI – page 6 cross-corsen@ equipement.gouv.fr cross-etel@ equipement.gouv.fr dram-aquitaine@ equipement.gouv.fr DRAM-Aquitaine@ equipement.gouv.fr [email protected] dram-bretagne@ equipement.gouv.fr DDAM-Cotes-d’Armor@ equipement.gouv.fr DDAM-Finistere@ equipement.gouv.fr DDAM-Ille-et-Vilaine@ equipement.gouv.fr DDAM-Morbihan@ equipement.gouv.fr dram-pays-de-la-loire@ equipement.gouv.fr [email protected] DDAM-85@ equipement.gouv.fr DRAM-Poitou-Charentes @equipement.gouv.fr CSN-Bordeaux@ equipement.gouv.fr CSN-Brest@ equipement.gouv.fr CSN-Concarneau@ equipement.gouv.fr CSN-La-Rochelle@ equipement.gouv.fr CSN-Lorient@ equipement.gouv.fr CSN-Saint-Malo@ equipement.gouv.fr CSN-Saint-Nazaire@ equipement.gouv.fr Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 8. DIRECTIONS DEPARTEMENTALES DE L’EQUIPEMENT (DDE) DDE CHARENTE-MARITIME 05.46.00.17.17 05.46.00.15.00 DDE COTES D'ARMOR 02.96.62.70.22 02.96.62.10.85 DDE FINISTERE 02.98.76.51.52 02.98.76.50.24 DDE GIRONDE 05.56.24.80.80 05.56.24.47.24 DDE ILLE ET VILAINE 02.99.33.45.55 02.99.33.45.16 DDE LANDES 05.58.51.31.47 05.58.51.30.10 DDE LOIRE-ATLANTIQUE 02.40.67.26.26 02.40.67.25.52 DDE MORBIHAN 02.97.68.12.00 02.97.68.12.01 DDE PYRENEES-ATLANTIQUES 05.59.80.86.00 05.59.80.86.07 [email protected] dde-morbihan@ equipement.gouv.fr [email protected] DDE VENDEE 02.51.44.32.32 02.51.44.33.88 9. DIRECTIONS REGIONALES DE L’INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE ET DE L’ENVIRONNEMENT (D.R.I.R.E.) DRIRE BRETAGNE 02.99.87.43.21 02.99.87.43.03 DRIRE PAYS-DE-LA-LOIRE 02.51.85.80.00 02.51.85.80.44 DRIRE POITOU-CHARENTES 05.49.38.30.17 05.49.38.30.39 DRIRE AQUITAINE 05.56.00.04.01 05.56.00.05.00 02.40.44.34.00 02.40.73.37.95 02.51.84.43.20 02.40.69.59.29 02.40.44.20.16 02.40.44.20.01 10. DOUANES Douanes de NANTES - Direction interrégionale Centre Opérationnel des Douanes (COD) NANTES 11. PORTS AUTONOMES PORT AUTONOME DE NANTES/ST-NAZAIRE [email protected] 02.40.44.20.53 05.56.90.58.00 02.40.44.20.02 05.56.90.58.77 Capitainerie 05 56 90 59 34 12. PORTS D’INTERET NATIONAL 05 56 90 59 96 BAYONNE 05.59.63.11.57 05.59.42.09.43 BREST 02.98.33.41.41 02.98.33.41.50 CONCARNEAU 02.98.50.79.91 02.98.50.85.41 LA ROCHELLE 05.46.00.56.30 05.46.00.56.22 LORIENT 02.97.37.11.86 02.97.37.90.73 SAINT MALO 02.99.20.25.00 02.99.40.25.87 Capitainerie PORT AUTONOME DE BORDEAUX Plan POLMAR / Mer Atlantique DI-Nantes@douane. finances.gouv.fr Annexe VI – page 7 Edition 11/2004 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 13. CENTRE DE DOCUMENTATION, DE RECHERCHE ET D’EXPERIMENTATION SUR LES POLLUTIONS ACCIDENTELLES CEDRE BREST 02 98 33 10 10 02 98 44 91 38 [email protected] 14. COMMISSION D’ETUDES PRATIQUES DE LUTE ANTIPOLLUTION CEPPOL BREST 02 98 22 05 84 02 98 22 09 11 [email protected] 15. INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE POUR L’EXPLOITATION DE LA MER IFREMER PARIS 01 46 48 21 00 01 47 23 02 79 IFREMER BREST 02 98 22 40 40 02 98 05 04 73 IFREMER NANTES 02 40 37 40 00 02 40 37 40 01 IFREMER SETE 04 99 57 32 00 04 99 57 32 94 IFREMER TOULON 04 94 30 48 00 04 94 30 13 72 AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 16. ETRANGER Oil Spill Response Limited (OSRL) 44(0) 23 8033 1551 44(0) 23 8033 1972 [email protected] GRANDE BRETAGNE MCA Headquaters Falmouth MO Falmouth MRCC 44(0) 23 8032 9100 44(0) 13 2631 0811 44(0) 13 2631 7575 [email protected] ESPAGNE Directeur SASEMAR 91 755 91 01 91 755 91 06 Directeur OPS. (Madrid) 91 755 91 04 981 21 63 78 (Coruna) 91 755 91 39 (Madrid) [email protected] [email protected] SASEMAR (Madrid) 91 755 91 00 91 755 91 09 [email protected] s CROSS Madrid 91 755 91 32 91 755 91 33 91 526 14 40 [email protected] AUTORITES TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL 17. DIVERS 02 33 92 20 20 02 33 92 59 26 06 82 56 10 96 04 94 02 13 63 Institut Français du pétrole (IFP PARIS) 01 47 52 64 03 01 47 52 70 01 IGN PARIS 01 43 92 80 00 01 45 55 07 85 TPG BREST 02.98.80.55.55 02.98.80.55.56 PREMAR MANCHE PREMAR MEDITERRANEE Plan POLMAR / Mer Atlantique Annexe VI – page 8 aem.prefecture.maritime@ libertysurf.fr premartoulon_aem@ hotmail.com Edition 11/2004